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STRATÉGIES & PQR LE SCORE La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 19 Mars 2008 Tous les chemins mènent à… L’un des meilleurs scores d’impact enregistrés en PQR 66 depuis le début de l’année Annonceur : La Banque Postale Dispositif PQR 66 : 1 page quadri Période : janvier 2008 Responsable Annonceur : Jérôme Lefevre et Eve Lamacq-Nitenberg Agence Conseil : Saatchi MC Gad Responsable agence conseil : Mathieu Porri Agence média : OMD Responsable agence média : Luc Buhot Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 70 % Dossier : les dépenses d’énergie des Français p. 3 La part de l’énergie dans le budget des ménages s’accroît depuis 2002, selon une étude publiée récemment par l’INSEE. Mauvaise nouvelle à l’heure d’un bilan environnemental plutôt médiocre. Pourtant les Français font des efforts ! Impact PQR vous dit tout. Avec Carte Noire, Jacques Vabre et Tassimo, ce sont 3 marques du groupe Kraft qui ont communiqué en 2007 dans les quotidiens régionaux. Quels étaient les leviers de cette concentration PQR 66 ? Directrice Média, Dominique Kirmann s’excuserait presque de ne pas parler des marques avec la même passion que les “filles du market”, et pourtant… Discussion à la source avec cette décisionnaire transversale qui aime les médias autant qu’elle les connaît. Laurence Parisot parle avec l’accent p. 4 Access Grande Conso : 51 % de couverture sur les RDA pour 270 Knets. Dominique Kirmann Directrice Médias France et Benelux. Kraft. A regarder chacune de ces campagnes, il semble que leur seul point commun soit leur présence en PQR 66. Qu’en est-il de ce triplé stratégique ? Dominique Kirmann : Effectivement, ces trois campagnes n’ont rien à voir entre elles quant aux objectifs qu’elles poursuivaient! L’explication n’est pas à chercher dans une quelconque politique médias du groupe ou dans une motivation d’achat volume. C’est une pure coïncidence qui s’explique par notre méthode de travail. Depuis deux ans, nous avons adopté chez Kraft un process de travail formalisé, extrêmement rigoureux et efficace. Le propre de cette approche est d’être globale et intégrée, c’est pourquoi il est indispensable que toutes les disciplines soient réunies autour de la même table : planning stratégie ; design pack ; créatifs publicitaires ; médias ; CRM… et stratèges médias bien sûr. C’est toujours un formidable travail d’équipe. “Pour servir trois problématiques isolées, le PQR 66 s’est retrouvé sélectionné pour des arguments radicalement différents” Si je ne peux pas en développer ici les détails, l’idée générale est la suivante : nous partons de la finalité des objectifs business de la marque pour tendre à l’élaboration des plans de communication, en passant par différentes étapes. L’analyse de la cible est extrêmement poussée, fouillée. On va étudier tous les insights consom- mateurs, on va identifier et formaliser chez eux quels sont leurs freins à la consommation… Dans le but de changer le cours des choses, nous affinons alors les objectifs de com- munication que l’on doit se fixer pour y parvenir. Nous sommes donc amenés à raisonner par la négative (pourquoi tel ou tel frein, comment désamorcer tel ou tel préalable négatif etc) pour servir cette démarche intégrée qui, elle, est totalement positive. La finalité déclarée consiste à atteindre nos objectifs de business par une meilleure connaissance de la cible. Etre de plus en plus en ligne avec les attentes de nos consommateurs. Pour chacune de ces trois campagnes, ce process de travail intégré nous a amenés à travailler en PQR 66, et cela pour des motivations stratégiques suite en page 2…

Newsletter Impact n°19

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Page 1: Newsletter Impact n°19

STRATÉGIES & PQRLE SCORE

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 19Mars 2008

Tous les chemins mènent à…

L’un des meilleurs scoresd’impact enregistrés enPQR 66 depuis le début

de l’année

■ Annonceur :La Banque Postale

■ Dispositif PQR 66 :1 page quadri

■ Période : janvier 2008

■ Responsable Annonceur :Jérôme Lefevre et Eve Lamacq-Nitenberg

■ Agence Conseil :Saatchi MC Gad

■ Responsable agenceconseil :Mathieu Porri

■ Agence média : OMD

■ Responsable agence média : Luc Buhot

Méthodologie des tests Impact 66 :Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de

200 interviewés minimum, représentatifsnationalement, en face à face au domicile

Définition du score d’impact :Score Vu ou Lu

70%

Dossier : les dépenses d’énergie des Français p. 3La part de l’énergie dans le budget des ménages s’accroît depuis 2002, selon uneétude publiée récemment par l’INSEE. Mauvaise nouvelle à l’heure d’un bilanenvironnemental plutôt médiocre. Pourtant les Français font des efforts ! Impact PQRvous dit tout.

Avec Carte Noire, Jacques Vabre et Tassimo, ce sont 3 marques du groupe Kraft qui ont communiqué en 2007dans les quotidiens régionaux. Quels étaient les leviers de cette concentration PQR66?

Directrice Média, Dominique Kirmann s’excuserait presque de ne pas parler des marques avec la mêmepassion que les “filles du market”, et pourtant…

Discussion à la source avec cette décisionnaire transversale qui aime les médias autant qu’elle les connaît.

Laurence Parisotparle avec l’accent

p. 4

Access Grande Conso : 51 % de couverture sur les RDA pour 270 K€ nets.

Dominique KirmannDirectrice Médias France etBenelux. Kraft.

A regarder chacune deces campagnes, ilsemble que leur seulpoint commun soit leurprésence en PQR 66.Qu’en est-il de ce tripléstratégique ? Dominique Kirmann : Effectivement,ces trois campagnes n’ont rien à voirentre elles quant aux objectifs qu’ellespoursuivaient ! L’explication n’est pas àchercher dans une quelconquepolitique médias du groupe ou dansune motivation d’achat volume.

C’est une pure coïncidence quis’explique par notre méthode detravail.

Depuis deux ans, nous avons adoptéchez Kraft un process de travailformalisé, extrêmement rigoureux etefficace. Le propre de cette approcheest d’être globale et intégrée, c’estpourquoi il est indispensable quetoutes les disciplines soient réuniesautour de la même table : planningstratégie ; design pack ; créatifspublicitaires ; médias ; CRM… etstratèges médias bien sûr. C’esttoujours un formidable travaild’équipe.

“Pour servir troisproblématiques

isolées, le PQR 66s’est retrouvé

sélectionné pour desarguments

radicalementdifférents”

Si je ne peux pas en développer ici lesdétails, l’idée générale est la suivante :

nous partons de la finalité desobjectifs business de la marque

pour tendre à l’élaboration desplans de communication, enpassant par différentesétapes. L’analyse de la cibleest extrêmement poussée,fouillée. On va étudier tousles insights consom-mateurs, on va identifieret formaliser chez euxquels sont leurs freins àla consommation… Dansle but de changer lecours des choses, nousaffinons alors lesobjectifs de com-

munication que l’on doit se fixer pour yparvenir. Nous sommes donc amenés àraisonner par la négative (pourquoi telou tel frein, comment désamorcer telou tel préalable négatif etc) pour servircette démarche intégrée qui, elle, esttotalement positive. La finalitédéclarée consiste à atteindre nosobjectifs de business par une meilleure

connaissance de la cible. Etre de plusen plus en ligne avec les attentes denos consommateurs.

Pour chacune de ces trois campagnes,ce process de travail intégré nous aamenés à travailler en PQR 66, et celapour des motivations stratégiques

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Véronique ImbertMindshare,Directrice Commerciale.

« Il ne faut jamais oublier de rappelerune évidence : le consommateurchange et évolue sans cesse ! Il est deplus en plus versatile et exigeant. Faceà cela, il est impératif de développerdes offres et des niveaux de discoursplus fins via d’autres voies…»« C’est une évidence : on ne peut plusdésormais attendre du 20’’TV de toutfaire. La résultante, c’est que denombreux médias sont aujourd’huisollicités, ce que l’on n’aurait pasforcément imaginé il y a dix ans. Kraftn’est pas passé par hasard de 80% depdm TV en 2004 à environ 60 à 65% en2007.»«Dans notre position de conseil, noussommes acteurs mais aussi obser-vateurs des différentes méthodes etprocess de travail propres à chacun denos clients grands Groupes. L’approcheméthodo de Kraft est vraimentintéressante… »«Ils sont particulièrement ouverts.S’il y a une idée neuve, je peux êtresûre d’être entendue sans qu’il y ait debarrière ou d’a priori. S’agissant de fairevivre un processus basé sur leparticipatif, cette liberté est trèsimportante pour que tout le monde soitbien en position d’apporter sa pierre àla démarche. »«Finalement, la puissance et laproximité de la PQR ne constituent quele préalable acquis dans la réflexionPQR 66. La PQR a cela d’assez magiqueque, selon les objectifs poursuivis, ellea de multiples manières de pouvoirjouer de ses atouts… »

radicalement différentes. La PQR est en effet un médiariche quant à sa capacité d’adaptation à différentessituations, à différentes problématiques.

Dans les esprits, qui dit food dit TV,voir mono média TV. Sur quels critères votre démarche detravail fait-elle bouger les lignes surce point de médiaplanning ?

D. K. : Pour changer l’image que les consommateurs ont denos marques, on doit utiliser plusieurs canaux, qui aurontchacun leur fonction propre dans l’approche globale.Chacun sait que la plupart des modèles d’économétrieexistant sur les médias font ressortir la télévision comme leplus efficace sur les ventes. Certes, mais il ne faut pastomber dans une lecture trop rapide. A un moment,lorsqu’un certain seuil d’efficacité est atteint, si on ne faitque de la TV, on va non seulement se priver d’une partie denotre cible, mais aussi se condamner à ne s’adresser au

consommateur que d’uneseule façon, avec une seulepartie de son message.

La marque peut se retrouvercomme prisonnière d’uneseule et même convention dediscours, ce qui limite sonchamp d’expression.???Or?le consommateur est plurieldans ses attitudes etcomportements médias, lamarque est plurielle, pourquoile message ne devrait-il pasêtre pluriel lui aussi ? Vu

comme cela, l’approche mono média peut être vue commeune aberration. A la classique notion de “déclinaison plurimédias”, notre modèle nous amène à raisonner avec plusd’ambition sur la notion de “pluri-messages”, chaquemédia devant apporter sa pierre pour un sous objectifconstitutif du tout. Cette vision des choses nous a conduitdepuis deux ans à explorer des complémentarités TV dansde telles logiques “contenant-contenu”.

Qu’entendez-vous exactement parcette idée de “contenant-contenu” ?

D. K. : Le même consommateur diffère selon qu’il estdevant sa télévision, dans sa voiture en écoutant la radioet en passant devant une affiche, etc. Cela est vrai de ses

�…suite de la page 1

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAM

Anne-IsabelleCerlesBETC Euro RSCG, Directrice Associée.

«… pourquoi ils nous consom-ment ou nous dé-consomment ;pourquoi sont-ils ou non fidèles ;pourquoi etc… C’est la connais-sance de la relation du consom-mateur à la marque qui est le vraicritère, parce qu’il n’y a pas deportrait robot de la ménagère demoins de 50 ! Notre but est detravailler à des actions adaptéesqui visent des franges ou typo-logies de consommateurs parta-geant les mêmes freins, ou lesmêmes manques vis-à-vis de telleou telle marque.»« Cette méthode partenarialeet intégrée ne manque pas devertus. Tous les intervenants sontsur le même bateau et partagentle choix du cap commun, etensuite le plan marketing bâtipour que les choses bougent. Iln’y a plus ces allers-retoursparallèles qui peuvent nuire àl’action globale. On sort deréunion et l’on sait comment onva briefer, et pour quel média…charge à la création d’intégrerpleinement la spécificité rela-tionnelle qu’offre chaque tech-nique de communication, etchaque média s’agissant de lapublicité.»« On se sent comme dans uneéquipe au service d’un projet demarque, et cela fonctionne grâceà Kraft. Ils sont très exigeants etattendent que les choses marchent,mais, au final, la gratificationcollective est particulièremententhousiasmante !»« La marque est trop souventréduite à un code attendu, avecson message, son logo, samusique… La PQR autorise unerelation au consommateur dansce qu’il a de responsable voire derationnel. C’est un lecteurimpliqué qui a acheté sonjournal, bien avant d’être unconsommateur. Pour le proposdéveloppement durable deJacques Vabre, par exemple, c’estprécieux.»« La marque s’offre une tribunequi crédibilise son propos enfortifiant sa notoriété. Para-doxalement, le caractère éphé-mère de la PQR me semble êtrela clé de ses qualités d’impact etde valeur prêtée à l’infor-mation.»

VERBATIM

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Ouest France a développégratuit associé au site Grenews.com à destination des 15/35 ans urbains de l’agglomération grenobloise : infos instantanées sur le site, images sur le JT Web quotidien et actualités de la semaine sur l’hcandidature pour obtenir une fréquence afin de lancer une télévision locale axée sur le thème de la mer. Un site dédié aux élections municipales est également lancé ■ Les titres du groupe Centre France fait peau neuve ■ Le groupe l’Alsace lance une nouvelle édition de ses sites lalsace.fr et lepays.fr ■ Nouvelle rubrique quotidienne pour Le Parisien consacrée au pouvoir d’achat mettant en scène des inRhin. Bilingue, il paraît simultanément avec le quotidien allemand Badische Zeitung ■ Depêche mag, filiale du groupe Dépêche du Midi, lance une nouvelle édition de Décid’éco consacrée à l’agriculturailleurs, le titre éditera, à compter du 4 mars, un supplément économie encarté dans ses éditions du Rhône.Tiré à 120 000 exemplaires, le Progrès économie comportera 24 pages. En cas de succès, le supppartenaires financiers, notamment bancaires.

comportements, mais aussi de ses attentes, car il a biendes “attentes” médias. Dans le cas de la presse, ceraisonnement est le même en plus fin : la formed’intention de lecture n’est radicalement pas la mêmeselon que l’on soit devant un magazine féminin, un people,un thématique, ou son quotidien régional.

“Chez Kraft, nous attachonsbeaucoup d’importance à la

notion d’écrin média”

Le média en tant que tel n’a donc rien de neutre et il ne peutpas être vu comme un simple “support-contenant” dumessage. Je considère qu’à l’inverse, il oriente lesperceptions et participe donc pleinement au contenu dudiscours. Chez Kraft, nous attachons beaucoup de sens à lanotion d’écrin média. La contextualisation d’un contenupublicitaire détermine les perceptions, or c’est bien enchangeant la perception des consommateurs que l’on va fairebouger des situations de blocage. Nous devons être très àl’écoute des aspérités de chaque média car le but n’est pasuniquement de lever des freins mais d’apporter du sens quisoit parfaitement en résonance média.

Comment faites-vous pour garder unoeil neuf sur chaque média ? Quel est votre avis sur lacommercialisation du PQR 66 ?

D. K. : Je trouve qu’ils ont fait un effort énorme ces deuxdernières années en termes de visibilité marketing et deprix, avec un “net” abordable en accès au média. Chaquepersonne qui fait de la stratégie média doit pouvoir avoiren tête un ordre de grandeur en termes de prix d’entrée.Cela parait simple comme cela, mais je peux vous dire quec’est très compliqué en réalité !

Par ailleurs, ils sont bons parce qu’ils sont à la foiscommerciaux et bons techniciens. Ce ne sont pas descommerciaux autocentrés qui ne parlent que d’eux… ! Ils ontune casquette com qui passe vraiment bien : très curieux età l’écoute de la stratégie de la marque, ils sont du couppertinents pour répondre à nos besoins, ce qui est bienagréable. Ils répondent dans la plaque, et ils sont entendus.

Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT, Emmanuel de Chevigny. [email protected]

2

A chaque campagne sa PQR

Illustrer la valeur et les engagements formelsde la marque en tant qu’actrice responsabledu développement durable

• des valeurs d’engagement inhérentes à l’ADNde la marque.

JACQUES VABRE

TASSIMO

CARTE NOIREanti oxydant

• Tv et Presse

• RP autour de la transatJacques Vabre dontle thème était le dévelop-pement durable.

Le PQR 66 pour son effet de caution et de masse.• Le développement durable, un vrai message qui trouve son

plein écho en PQR sur le registre des valeurs citoyennes.• Un sujet par essence grand public, qui concerne tout le monde,

qui mérite statut, information et pédagogie…

Le PQR 66 pour le grand événement d’un jour. • La logique événementielle et tactique : le merci pour tous

comme pour chacun !• Jour nommé : c’est aujourd’hui !

(période de Noël = tactique ++)• Quand on remercie quelqu’un, c’est physique, tactile…

comme lire son journal !

Valeur d’information santé, pour tous… sous le sceau statutairede la presse d’information grand public.

• Nos consommateurs ne nous attendaient pas sur ce terrain dela santé…

• « Officialiser » ce message générique Cafés torréfiés tout enlégitimant son leader Carte Noire.

• L’importance d’une vraie information de Santé grand public,accessible à tous.

• Investissement massif enTV, Internet et Smarts toutau long de l’année

• Mono média PQR 66sur cette opérationévénementielle« Merci ».

• 1ère vague : large sélectionpresse mag, dont santé ;radio ; Internet.Partenariat exclusif avecLagardère Activ Publicité.

• 2ème vague : mono médiatactique PQR 66.

Lancé fin 2004, 1 million de machines Tassimovendues !

Objectif :• remercier nos consommateurs • offrir et partager cet évènement de marque

comme étant le leur. Deux aspects : • dynamique success story• « marquer » le temps.

La « cosméto » communique sur les vertus santédes antioxydants… Carte Noire aussi !

• Message extrêmement positif, nouveau etgénérique sur le café….

• Trace : premier stimulant naturel, le caféa décidément plein de vertus !

Faire se rencontrer les qualités du médiaavec les objectifs de la marque

Action Objectifs prioritaires Mix Arguments PQR clés

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Page 3: Newsletter Impact n°19

IN SITU MARKETING

L’énergie pèse autant dans lebudget des ménages qu’avantle choc pétrolier de 1974Les dépenses d’énergie domestique et decarburants ont représenté 7,3% du budget desménages en 2006, selon une étude publiée endébut d’année par l’INSEE. Les Français ont ainsiconsacré en 2006 plus de 72 milliards d’euros à sechauffer, cuisiner ou mettre du carburant dansleur voiture. Après un pic en 1985, où les Françaisconsacraient plus de 10 % de leur budget àl’énergie, la baisse des prix relatifs consécutive aucontre-choc pétrolier a permis une fortediminution de cette part en 1987 et en 1988. Maisla période de stabilisation des dépenses s’estachevée en 2002, où les dépenses représentaient6,8% du budget, avec la nouvelle montée desprix du pétrole. Et consécutivement à l’envoléedes prix de l’énergie constatée l’an dernier, 2007aura été marquée par un nouvel alourdissementde cette facture.

Le pétrole : la moitié de lafactureÉnergie domestique et carburants sontdésormais représentés à parts presque égalesdans le budget des ménages : 3,8 % pour lapremière (soit 590 euros par habitant) et 3,5 %pour la seconde (soit 550 euros par habitant).Alors que, entre 1986 et 2002, les prix del’énergie domestique ont baissé de 0,4 % enmoyenne par an, ils ont augmenté de 4 % paran sur la période 2003-2006, dopés notammentpar la hausse du prix du fioul (+15,2 %).L’évolution est similaire pour les carburants :d’une hausse moyenne annuelle limitée à 1,7 %sur la période 1986-2002, celle-ci est passée à7,3 % ces dernières années, tirée en grandepartie par une hausse de 9 % du prix du gazole.Or aujourd’hui, la consommation du gazole(53 % des dépenses de carburant), dépassecelle du super sans plomb (47 %). En 1985, legazole ne représentait qu’un dixième des achatsde carburant…

Plus de voitures… moins deKmPour amortir la hausse des prix, les ménagesont adapté leurs comportements. Ainsi, aprèsavoir connu une croissance forte de 1960 à 1989(5,4 % par an), les dépenses en carburants, en

volume, ont stagné puis baissé depuis 2002 (de6,2 % jusqu’en 2006), en raison des forteshausses de prix, explique l’INSEE. Quand le prixdes carburants augmente de 1 %, laconsommation diminue de 0,4 % a ainsiobservé l’institut statistique. Et si le parcautomobile a crû (1,1 véhicule par ménage en2005 contre 0,95 en 1980), le kilométragemoyen par voiture a baissé (14 200 km par anet par véhicule en 2001, 13 300 km par an en2005), de même que la consommationmoyenne de carburant pour une mêmedistance. Cependant, malgré une baisse desdépenses à l’échelle nationale, la part dubudget des ménages consacrée aux carburants

en 2006 s’est légèrement accrue par rapport à2002, de 3,3 % à 3,5 %, l’augmentation du prixdu baril en étant la principale cause. Pour l’énergie domestique, près de la moitié dela consommation provient de l’électricité,environ un quart est issue du gaz, puis vient lefioul. Les dépenses d’énergie domestique sont

surtout consacrées au chauffage. Elles sontsuivies par les dépenses pour l’éclairage et lesappareils électroménagers (13 %) et enfin pourl’eau chaude (10 %). Ces dépenses ont pu êtremodérées par les efforts d’économie d’énergie(équipements, isolation…), souligne l’INSEE. Ledéveloppement du gaz naturel commecombustible de chauffage y a égalementcontribué puisqu’il a été favorisé par un niveaude prix avantageux par rapport aux autressources d’énergie. Enfin, les progrès techniquesdepuis le premier choc pétrolier sontconsidérables : une maison moderne requiert 2à 3 fois moins d’énergie au m2 pour le chauffagequ’une maison ancienne…

Vers des logements “verts” L’habitat est le premier poste de consommationd’énergie en France (46 %) et le quatrièmeémetteur de C02 (23 %) après l’agriculture, lestransports routiers et l’industrie. Mais de plus enplus de Français cherchent à limiter cesdépenses. Bio-climatisme, énergies renouvelableset nouveaux matériaux connaissent un intérêtcroissant. Le souci est moins de préserver lacouche d’ozone que de limiter la factureénergétique… mais qu’importe, les chiffres sontlà. Selon un sondage IPSOS d’avril 2006, 93 %des Français souhaitent que leurs logementsfuturs soient dotés d’équipements économes enénergie et 77 % seraient prêts à payer plus cher

pour s’équiper en énergies renouvelables.Simples déclarations d’intention ? Pas si sûr :dans les faits, la tendance est aussi à la hausse.Que ce soit du côté de l’Agence del’environnement et de la maîtrise d’énergie(Ademe) ou de l’Agence nationale de l’habitat,le constat est le même : les économiesd’énergie ont le vent en poupe ! C’est pourquoiles pouvoirs publics multiplient les incitationsaux économies d’énergie au travers notammentdu crédit d’impôt Ademe, incitant les ménagesà maîtriser la consommation d’énergie etencourageant l’approvisionnement en énergiesrenouvelables. Résultat : en 2004, 11 % desménages ont fait des dépenses pour destravaux de maîtrise de l’énergie. En 2005,90 000 chaudières individuelles sur les 450 000remplacées chaque année sont performantes età basse température, environ 31 000 chauffe-eau solaires ont été achetés entre 2000 et 2004.

L’arrivée (lente) du low costL’ouverture totale des marchés de l’énergie à laconcurrence depuis le 1er juillet 2007 est, làaussi, une incitation par le prix à la maîtrise desdépenses d’énergie (incitations aux économiessur les heures de peak, etc.). Poweo,aujourd’hui premier challenger d’EDF et de GDFavec une offre de prix inférieurs de 5 % à 10 %aux tarifs réglementés, compte aujourd’hui110 000 clients. Seulement 110 000 serait-ontenté de dire, ce développement ayant étélargement entravé par la campagne dedramatisation menée par les associations deconsommateurs…Les constructeurs automobiles surfent égale-ment sur le bonus écologique, ou écopastille,

mis en place en décembre dernier pour encouragerl’achat de voitures neuves propres, c’est-à-direémettant moins de 130g de CO2 au kilomètre. Cinqfois le bonus écologique pour l’achat d’une RenaultMégane, soit 3500 euros d’économie, 3410 euros deremise pour une Opel Zafira… les constructeurs n’ontpas tardé à emboîter le pas au gouvernement et àutiliser le bonus écologique comme argumentcommercial en lui ajoutant volontiers leurs propresremises.Mais sur l’habitat comme pour l’automobile, le cheminreste encore long pour rattraper le retard pris sur nosvoisins européens. Les années qui viennent devraientêtre des années de forte communication sur cesthèmes où les marchés restent à prendre…

En savoir plus : [email protected] • www.insee.fr

3

Pouvoir d’achat et environnement, même combat !

La dernière note de conjoncture de l’INSEE sur les dépenses de consommation énergétiques en France vient très certainement nourrir ledébat sur le sentiment de vie chère des ménages. Elle s’inscrit également dans un contexte environnemental où la nécessité de réduireles gaz à effet de serre fait son chemin dans les consciences individuelles. Impact PQR fait le point sur les tendances de consommation

d’énergie et les comportements des Français relatifs à l’effort environnemental.

Les économies d’énergie, c’est quoi ?Lors d’un sondage effectué pour le Ministère de l’Économie et des Finances en 2003, en préalable au débatnational sur les énergies, il était notable de constater que 70 % de nos concitoyens se sentaient assez malou très mal informés sur l’énergie. Il est donc assez vraisemblable que la traduction concrète de ce qu’estune économie significative fait probablement l’objet d’idées reçues largement inexactes. Ainsi, le discourssur les économies d’énergie se focalise très souvent sur l’électricité, oubliant que c’est le pétrole, et de loin,qui constitue la première de nos énergies finales. L’éclairage domestique représente 3 % de la consommationd’électricité, c’est-à-dire environ 1 % de la consommation totale d’énergie du pays. On peut certes mettredes ampoules basse consommation, mais cela ne suffira pas pour changer les ordres de grandeur, et commeon peut le constater sur le graphique ci-dessous, les grosses économies sont à chercher ailleurs.

Si l’on s’intéresse aux bâtiments, qui consomment 45 % de l’énergie en France, les trois grosses sourcesd’économie sont, par ordre : 1 - isoler son logement de manière drastique (on peut ainsi économiser jusqu’à75 % de ce que l’on consomme !), 2 - remplacer les bains par des douches et 3 - éviter l’électroménager“de confort” : un sèche-linge représente une production d’énergie équivalente à l’ensemble de l’éclairaged’une maison…

st France a développé la production vidéo destinée à son site internet à l’occasion des élections municipales, avec des portraits et interviews des candidats ■ Le Dauphiné Libéré lance un hebdomadairede la semaine sur l’hebdo ■ Nouvelle formule pour le Télégramme avec 16 pages couleur supplémentaires et un journal plus informatif, clair, illustré et pratique. Par ailleurs, le quotidien fait acte de

groupe Centre France : La Montagne, Le Berry Républicain, Le Journal du Centre et Le Populaire du Centre sont passés au format tabloïd et changent de formule. Leurs sites rédactionnels ont eux aussiettant en scène des individus dans leur quotidien de consommateur ■ Les Dernières Nouvelles d’Alsace publient un 4 pages quadri mensuel “Agenda” consacré aux sorties et loisirs de part et d’autre duonsacrée à l’agriculture, l’agroalimentaire et aux agros-industries en Midi Pyrénées ■ Le Progrès modernise sa formule tout en réfléchissant à une éventuelle réduction de format, et investit le web. Parcas de succès, le supplément sera étendu à la Loire ■ La Voix du Nord va se porter candidate à l’attribution de la fréquence TNT pour la chaîne régionale du Nord avec l’opérateur STM C9 TV et un pool de

La consommation énergétique des ménages

■ Gazole : 25,3 %■ Electricité : 25,0 %■ Super sans plomb : 22,2 %■ Gaz : 11,8 %■ Fioul lourd : 9,5 %■ Gaz pétroliers liquéfiés : 2,5 %■ Eau chaude (ch. urbain) : 2,1 %■ Bois, charbon : 1,1 %■ Lubrifiants : 0,3 %■ Essence plombée : 0,2 %

0 5000 10000 15000 20000

450

2 602

3 500

6 000

12 070

15 000

18 000

Quelques exemples de contenus énergétiques (toutes énergies confondues) en kWh

Une année d’éclairage d’un logement

Électroménager complet

Fabrication d’un ordinateur avec écran plat

Un vol transatlantique en 2nde (A/R)

Une année d’achat à l’hypermarché

15 000 km en voiture

Chauffage annuel d’une maison de 100 m2

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Page 4: Newsletter Impact n°19

STABILODATES

➩ Printemps des Poètes Du 3 au 16 mars 2008

➩ Salon du Livre Du 15 au 19 mars 2008

➩ Journée Internationale des droitsdes consommateurs 15 mars 2008

➩ Semaine Nationale de l’Artisanat Du 14 mars au 21 mars 2008

➩ Saint Patrick 17 mars 2008

➩ Semaine de la Presse à l’Ecole Du 12 au 22 mars 2008

➩ Printemps 20 mars 2008

➩ Journée Internationale des Forêts 21 mars 2008

➩ Journée Mondiale de l’Eau 22 mars 2008

➩ Pâques 23 mars 2008

➩ Journée Nationale du Fromage 24 mars 2008

➩ Heure d’Eté 30 mars 2008

➩ 1er Avril ➩ Semaine du développement

durable Du 1er au 7 avril 2008

➩ Journée Mondiale de la Santé 7 avril 2008

➩ Journée Mondiale de la Terre 22 avril 2008

➩ Coupe de la Ligue/Football :finale 23 avril 2008

➩ Journée mondiale du Livre et duDroit d’auteur 23 avril 2008

➩ Foire de Paris 30 avril au 12 mai 2008

➩ Fête du Travail/Ascension 1er mai 2008

➩ Journée Mondiale de la libertéde la Presse 3 mai 2008

➩ Victoire 1945 8 mai 2008

➩ Journée Mondiale de la CroixRouge 8 mai 2008

➩ Journée de l’Europe 9 mai 2008

➩ Pentecôte 11 mai 2008

➩ Journée de la Famille 15 mai 2008

➩ Festival International du Film deCannes Du 14 au 25 mai 2008

➩ Nuit des Musées 18 mai 2008

➩ Fête des Mères 25 mai 2008

➩ Roland Garros Du 25 mai au 8 juin 2008

➩ Immeubles en Fête/Fête des Voisins 29 mai 2008

➩ Fête du vélo 2 juin 2008

➩ Journée Mondiale del’Environnement 5 juin 2008

➩ Journée Mondiale de l’Océan 8 juin 2008

➩ Fête des Pères 15 juin 2008

➩ Eté/Fête de la Musique 21 juin 2008 ../..

CGV et calendrier annuel completsont disponibles sur demandeauprès des régies du PQR 66 (voirrubrique Services & Études PQR pourles contacts).

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MÉMO SERVICES

En directsurwww.pqr.org

Journal de campagnes 2008

Mesures d’audience et média marchés

• EPIQ 2007. Audience du PQR 66,mais aussi de la PQN, de la PQGet de la PHR (accès abonnés -abonnement gratuit).

• EPIQ 2005-2007. Tous les chiffresd’audience et les cartographiesassociées de 42 titres et18 groupes de PQR.

Mesures d’audience sur cibles Décideurs

• La France des Cadres Actifs 2007(Ipsos).

• Les Décideurs de la GrandeDistribution (Ipsos).

• Les Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos).

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : base dedonnées compilant plus de250 000 interviews et 2 500post-tests d’impact sur les treizedernières années (IFOP). Baseenrichie chaque année d’unecentaine de tests d’impact (IREP2003 : la Persistance Mémorielle).

• PQR-PRO : post-tests SOFRES surla cible des décideurs, via laméthode du CAWI. Plus de 40tests réalisés depuis 2003.Réservé aux annonceurs B2B(IREP 2004).

• PQR-SCAN : post-tests et pré-tests d’efficacité sur les ventesréalisés sur les marchés tests(Marketing Scan ou Consoscan).Réservé aux annonceurs GrandeConso.

Autres infos sur www.pqr.org

Les Unes du jour chaque matin,tout sur les Titres, les études, lesstandards d’impact, les tarifs, lesdiffusions, les événements, lescontacts commerciaux, lescréations... Accès libre et accèsréservés aux médiaplanners.

Contactez directement votre régie :

• Com>Quotidiens 01 55 38 21 00

• Quotidiens Associés 01 41 34 97 26

Pour tout contact avec laRédaction d’IMPACT PQR :

01 40 73 85 [email protected]

MA PQR À MOI

LaurenceParisotPrésidentedu MEDEFPrésidente d’IFOP

� Votre PQR à vous, c’est où ?Saint Loup sur Semouse, en Haute-Saône. Toute petiteje déchiffrais l'Equipe et le Figaro mais surtout l'EstRépublicain !

� Et le premier souvenir, la première émotion delectrice c’est quand ?

Le souvenir est très précis. La demi-page "Saint Loup"avait publiée la liste des enfants de la commune quivenaient de décrocher leurs étoiles obtenues lors de laclasse de neige dans les Alpes. J’y étais !

� La dernière fois, c’était où et comment ?

La ou plutôt les dernières fois sont d'une toute autrenature. En tant que Présidente du Medef, je vais deuxfois par mois en province. A chaque fois, je m'efforce dedonner une interview au quotidien régional local.

Récemment, j’ai même eu l'occasion de parler devantune grande partie de?la?presse?quotidienne régionalelors du forum du SPQR.

� Et la prochaine, comme lectrice ou commeactrice ?

Je rêverais que ce soit dans l'édition côte d'opale de laVoix du Nord, pour un exploit sportif en kite surf !

Mais ce n'est qu'un rêve, ma prochaine sortie en PQRsera sans doute une interview économique et socialedans le Populaire du Centre, à l'occasion de monprochain déplacement à Limoges.

� Informations locales, régionales, nationales, ... vous lisez tout avec le même

appétit ?

Dans l'ordre : local,régional, général.

Autrement dit, je suisd'abord à la recherched e ? t é m o i g n a g e s ,d'histoires, de l'infra

ordinaire comme auraitdit Georges Perec.

� Et s’il ne fallait conserverqu’une rubrique ?

Le Basket-ball des équipes de Saint Loup !

� Quel regard de professionnelle portez-vous sur la PQR en tant que média publicitaire ?

L'Ifop est très fière de ses relations de longue date avecla PQR. Après des centaines et des centaines de testspublicitaires multicritères, je suis peut-être l’unedes personnes les plus capablesen France de dire la force,l'intensité, en un motl'impact des publicitésdans la PQR.

En tant qu’observatriceprivilégiée, je sais combientoutes les formes decampagne peuvent être lues etmémorisées dans la PQR. Si je devaisrésumer le pourquoi de cette efficacité, je dirais que cequi compte avant tout, c'est que la publicité intègredans son expression le lien de proximité très particulierqui existe entre le lecteur et son titre.

� Si vous vous adressiez à un Président de quotidienrégional, quelle réflexion lui apporteriez-vous ?

Parler un peu plus d'économie, en faire la pédagogie,donner la parole aux entreprises. Ce sont elles qui fontvivre un territoire. L’entreprise intéresse tout le mondeparce qu’elle concerne tout le monde.

� Un coup de cœur ?À l'Ifop, mon tout premier client PQR était LaMarseillaise, proche comme chacun sait du PC et de laCGT ! Je garde une tendresse particulière pour ce journal.

� Si vous étiez publicitaire, quel slogan voussemblerait le plus adapté à la PQR ?

"Besoin d'aiR avec la PQR" !

Propos recueillis par Verbahuit. [email protected]

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Chau

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Pour ma première étoile,j’y étais !

« Je rêverais que ce soitpour un exploit sportif

en kite-surf !»

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