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Entreprise née des enjeux environne- mentaux, Eco-systèmes est un bel exemple de cette “économie durable” à but non lucratif, qui allie respect de l’environnement, nouvelles activités et économie sociale et solidaire… pour aboutir dans les pages quadri du PQR 66. Véronique Poirier revient sur cette belle campagne qui peut beaucoup nous faire gagner à ne rien nous vendre. Avec cette campagne, le lecteur de PQR a découvert une nouvelle entreprise. Qui est exactement Eco-systèmes ? Véronique Poirier : Eco-systèmes est un Eco-organisme né en 2005 des exigences d’un décret, lui-même trans- posant en droit français une directive européenne de 2003. Cette directive porte le nom de DEEE – on dit “D3E”, pour Déchets d’Équipements Électriques et Élec- troniques -, ce qui concerne, pour les seuls déchets ménagers, un large périmètre de 4 classes de produits et équipements fonctionnant à base d’énergie électrique (secteur, batterie ou pile) : les réfrigérateurs et congéla- teurs (le froid) ; le reste du gros électro-ménager dit “hors froid” ; les écrans (TV et ordinateurs) ; le Petit Appareil Ménager (TV, Hifi-Vidéo, jeu, outils, téléphonie...). L’objet de la filière D3E consiste à assurer le bon traitement en fin de vie de ces produits, sur la base d’un principe géné- ral qui élargit la responsabilité du producteur, celui-ci étant dorénavant responsable, par anticipation, de la fin de vie des produits qu’il met sur le marché. Quand on sait que chacun d’entre nous génère environ 14 kg de ce type de déchets par an, on mesure l’enjeu de cette directive D3E. La directive fixe ainsi plusieurs exigences qui couvrent l’ensemble du cycle de vie du produit : - le développement de l’éco-conception des nouveaux produits, - la collecte et le traitement des appareils en fin de vie : ceux qui marchent encore sont réutilisés, les autres sont débarrassés de certains composants polluants comme les gaz à effet de serre, puis recyclés et valori- sés sous forme d’énergie, - le principe de la reprise “un pour un”, qui concerne cette fois le distributeur : pour chaque vente d’un pro- duit électrique, il est désormais tenu de récupérer le vieux produit usagé. Reste au consommateur à le lui rapporter, pour nourrir ce nouveau cercle vertueux. Pour répondre à leurs nouvelles obligations, les produc- teurs se sont donc organisés en structures collectives : les éco-organismes, agréés par les pouvoirs publics. Signe particulier d’Eco-systèmes, le rapprochement entre producteurs et distributeurs pour garantir le démarrage du “un pour un”. Chaque éco-organisme doit collecter et traiter l’équivalent de la part de marché cumulée de ses adhérents, soit 72 % dans le cas d’Eco- systèmes. Le “un pour un” Au total, dans un premier temps, l’État français doit col- lecter 4kg/ha/an. On est loin des 14 kg de D3E générés chaque année. L’histoire ne fait que commencer… Du décret au comportement quotidien, du producteur au consommateur, les clés d’une nouvelle activité “durable”. 1. Responsable de l’ensemble du cycle de vie de ses produits, le pro- ducteur paye par anticipation à Eco-systèmes l’éco participation au prorata des produits qu’il met sur le marché. Il s’agit d’un montant absolu par type de produit : par exemple, 6 euros pour un lave-vaiselle, ce qui correspond au coût de collecte et de traite- ment du produit. Ce montant est répercuté à l’identique au distributeur. 2. A son tour, le distributeur répercute à l’identique ce montant d’éco- participation au consommateur. Il a obligation de l’en informer par un étiquetage produit qui doit dé- sormais stipuler de façon visible la valeur de cette éco-participation. Au final, c’est donc bien le consommateur qui paye cette éco- participation, désormais incluse dans le prix produit, qui correspond à un montant fixe et transparent, dans un système de financement à but non lucratif. 3. Financé en amont par les producteurs, Eco-systèmes prend en charge toute la chaîne écologique qui suit la vie du produit : - la collecte, via des partenaires agréés : les distributeurs pour le “un pour un”, les collectivités locales volontaires pour organiser une col- lecte sélective ou l’économie sociale (Emmaüs) ; - le ramassage et le transport, réalisés par 43 opérateurs logistiques soigneusement sélectionnés (transport, centres de regroupement, acheminement…) ; - le traitement (démantèlement, séparation des matières ; recy- clage…) et la dépollution dans le cas de certains produits (les réfrigé- rateurs contiennent des gaz à effet de serre qu’il faut donc extraire et isoler) auprès de ses 45 entreprises prestataires spécialisées (opéra- teurs privés ou acteurs de l’économie sociale comme Envie), choisies sur appel d’offres pour un contrat de deux ans en général. 4. Reste au consommateur à se montrer citoyen dans ses actes ! En rapportant son sèche-cheveux au distributeur, il nourrit le cycle vertueux des D3E. Mais il permet aussi à l’économie du traitement des déchets d’innover et de se développer autour de nouvelles pra- tiques du développement durable… % Annonceur : Somatoline (Rogé Cavaillès/Bolton Groupe) Dispositif PQR 66 : 3 Pages Quadri Période : Juillet 2008 Responsable Annonceur : Elisabetta Hivert Agence média : CARAT Responsable agence média : Nadine Charbonnier Un score exceptionnel pour un nouvel annonceur en PQR. LE SCORE 71 Denis Gancel parle avec l’accent P4 strategieS & pqr DOS SIER Les Français et le développement durable P3 Véronique Poirier Directrice de la communication Eco-systèmes L’origine de toute chose est locale OCTOBRE 2008#21 Haro sur nos vieilles habitudes

Newsletter impact n°21

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Page 1: Newsletter impact n°21

Entreprise née des enjeux environne-mentaux, Eco-systèmes est un bel exemple de cette “économie durable” à but non lucratif, qui allie respect del’environnement, nouvelles activités etéconomie sociale et solidaire… pouraboutir dans les pages quadri du PQR 66.Véronique Poirier revient sur cette bellecampagne qui peut beaucoup nous fairegagner à ne rien nous vendre.

Avec cette campagne, le lecteur de PQR a découvertune nouvelle entreprise. Qui est exactement Eco-systèmes ?

Véronique Poirier : Eco-systèmes est un Eco-organismené en 2005 des exigences d’un décret, lui-même trans-posant en droit français une directive européenne de2003. Cette directive porte le nom de DEEE – on dit“D3E”, pour Déchets d’Équipements Électriques et Élec-troniques -, ce qui concerne, pour les seuls déchetsménagers, un large périmètre de 4 classes de produitset équipements fonctionnant à base d’énergie électrique(secteur, batterie ou pile) : les réfrigérateurs et congéla-teurs (le froid) ; le reste du gros électro-ménager dit“hors froid” ; les écrans (TV et ordinateurs) ; le PetitAppareil Ménager (TV, Hifi-Vidéo, jeu, outils, téléphonie...).L’objet de la filière D3E consiste à assurer le bon traitementen fin de vie de ces produits, sur la base d’un principe géné-ral qui élargit la responsabilité du producteur, celui-ci étantdorénavant responsable, par anticipation, de la fin de viedes produits qu’il met sur le marché. Quand on sait quechacun d’entre nous génère environ 14 kg de ce type dedéchets par an, on mesure l’enjeu de cette directive D3E.La directive fixe ainsi plusieurs exigences qui couvrentl’ensemble du cycle de vie du produit : - le développement de l’éco-conception des nouveaux

produits,- la collecte et le traitement des appareils en fin de vie :

ceux qui marchent encore sont réutilisés, les autressont débarrassés de certains composants polluantscomme les gaz à effet de serre, puis recyclés et valori-sés sous forme d’énergie,

- le principe de la reprise “un pour un”, qui concernecette fois le distributeur : pour chaque vente d’un pro-duit électrique, il est désormais tenu de récupérer levieux produit usagé. Reste au consommateur à le luirapporter, pour nourrir ce nouveau cercle vertueux.

Pour répondre à leurs nouvelles obligations, les produc-teurs se sont donc organisés en structures collectives :les éco-organismes, agréés par les pouvoirs publics.Signe particulier d’Eco-systèmes, le rapprochemententre producteurs et distributeurs pour garantir ledémarrage du “un pour un”. Chaque éco-organisme doitcollecter et traiter l’équivalent de la part de marchécumulée de ses adhérents, soit 72 % dans le cas d’Eco-systèmes.

Le “un pour un”Au total, dans un premier temps, l’État français doit col-lecter 4kg/ha/an. On est loin des 14 kg de D3E généréschaque année. L’histoire ne fait que commencer…

Du décret au comportement quotidien, du producteur au consommateur, les

clés d’une nouvelle activité “durable”.1. Responsable de l’ensemble du cycle de vie de ses produits, le pro-ducteur paye par anticipation à Eco-systèmes l’éco participation auprorata des produits qu’il met sur le marché.Il s’agit d’un montant absolu par type de produit : par exemple, 6 eurospour un lave-vaiselle, ce qui correspond au coût de collecte et de traite-ment du produit. Ce montant est répercuté à l’identique au distributeur.

2. A son tour, le distributeur répercute à l’identique ce montant d’éco-participation au consommateur.Il a obligation de l’en informer par un étiquetage produit qui doit dé-sormais stipuler de façon visible la valeur de cette éco-participation.Au final, c’est donc bien le consommateur qui paye cette éco-participation, désormais incluse dans le prix produit, qui correspondà un montant fixe et transparent, dans un système de financement àbut non lucratif.

3. Financé en amont par les producteurs, Eco-systèmes prend encharge toute la chaîne écologique qui suit la vie du produit :- la collecte, via des partenaires agréés : les distributeurs pour le “un

pour un”, les collectivités locales volontaires pour organiser une col-lecte sélective ou l’économie sociale (Emmaüs) ;

- le ramassage et le transport, réalisés par 43 opérateurs logistiquessoigneusement sélectionnés (transport, centres de regroupement,acheminement…) ;

- le traitement (démantèlement, séparation des matières ; recy-clage…) et la dépollution dans le cas de certains produits (les réfrigé-rateurs contiennent des gaz à effet de serre qu’il faut donc extraire etisoler) auprès de ses 45 entreprises prestataires spécialisées (opéra-teurs privés ou acteurs de l’économie sociale comme Envie), choisiessur appel d’offres pour un contrat de deux ans en général.

4. Reste au consommateur à se montrer citoyen dans ses actes !En rapportant son sèche-cheveux au distributeur, il nourrit le cyclevertueux des D3E. Mais il permet aussi à l’économie du traitementdes déchets d’innover et de se développer autour de nouvelles pra-tiques du développement durable…

%

Annonceur : Somatoline (Rogé Cavaillès/Bolton Groupe)Dispositif PQR 66 : 3 Pages QuadriPériode : Juillet 2008Responsable Annonceur : Elisabetta HivertAgence média : CARATResponsable agence média : Nadine Charbonnier

Un score exceptionnelpour un nouvel annonceur en PQR.

LE SCORE

71Denis Gancel parle avec l’accent P4

strategieS & pqr

DOSSIERLes Français et le développement durable P3

Véronique Poirier Directrice de la communication Eco-systèmes

L’origine de toute chose est locale

OCTOBRE 2008#21

Haro sur nos vieilleshabitudes

Page 2: Newsletter impact n°21

Pour passer du décret à l’application terrain,quel est l’enjeu de la communication ?

V.P. : Depuis le démarrage de la filière, fin 2006,nous avons d’abord fourni à nos partenaires,distributeurs mais aussi collectivités locales,des outils pour informer les consommateurs-habitants. Le principe du “un pour un” devant être connuet bien présent dans les esprits, nous avonsdéveloppé de nouveaux outils pour les distribu-teurs : formation en ligne pour les vendeurs,animations dans 1 000 magasins... Enfin, pourla première fois, nous avons décidé de nousadresser directement au consomma-teur, via cette campagne media et par la mise en ligne du site www.collectons.org Bien mis en exergue dans le voletpublicitaire, ce site délivre de l’infor-mation sur la filière et permet de trou-ver facilement les points de collecteproches de chez soi. C’est le moins que nous puissionsfaire vis-à-vis du consommateur quifinance la filière au travers de l’éco-participation.

“À nouvelle économie, nouveaux enjeux

de communication” Nous n’avons rien à vendre, sinon dessolutions pour changer nos habitudes.L’objectif a donc consisté à interpellermassivement le grand public pour l’in-former et le faire adhérer à ce principeclé du “un pour un”, en lui indiquantles bons gestes qui favorisent la col-lecte et le recyclage propre des D3E :“attention, il ne faut pas mettre sonappareil n’importe où, car on ne maî-trise pas son devenir”.Déposé n’importe où, l’appareil usagén’est pas dépollué. Il faut savoir que,dans le pire des cas, il est exporté illé-

galement vers des pays pauvres pourêtre traité dans des conditions inac-ceptables…Par ailleurs, Eco-systèmes s’est for-tement engagé à soutenir l’économiesociale et solidaire, avec Emmaüs etEnvie. Rapporter son appareil dansles “bons” points de collecte, c’estaussi faire preuve de solidarité.

Quels étaient les ressorts stratégiques de cette séduisante création presse ? Quels arguments pour le PQR 66 ?

V.P. : Pour faire comprendre cesgrands enjeux, nous avons choisi unesignature simple, engageante et quirésume l’essentiel : “Ensemble, col-lectons pour ne pas polluer”. Nous voulions absolument éviter deconstruire un discours culpabilisantou trop dramatisant, mais aucontraire positif et sympathique, voirehumoristique. Nous disons “Il y a dessolutions : en voici quelques-unes”.

“Son portrait robotcorrespond bien

au lecteur de PQR” Nous avons choisi une créationvisuelle forte et facile à mémoriser

pour donner envie de s’informer et de faire lebon geste.Concernant le choix des médias, nous voulionsnous adresser au consommateur citoyen dansson ensemble, dans toute la France et à traversun support de proximité. Dans notre cas, ceconsommateur est partout, il est de plus enplus impliqué et attaché à son environnement…son portrait robot correspond bien au lecteurde PQR.Avec un impact de 76 % (Vu/Lu) et un tauxd’agrément exceptionnel de 93 %, cette campa-gne fait plus que nous encourager…

Propos recueillis par Verbahuit. [email protected]

Régis Lefebvre Vice-PrésidentYoung & Rubicam

« Avec Eco-systèmes, nous travail-lons au contact d’une marque fonda-mentalement citoyenne. Une marquequi place l’honnêteté au cœur deschoses, et qui entend être reconnuepour ça. Je suis persuadé que leconsommateur plébiscite cette atti-tude parce qu’il la perçoit. »« “Rapporter pour ne pas polluer”,qui est notre plateforme stratégi-que, est au service de nos objectifs :premièrement, nous permettre demodifier les comportements, carbeaucoup pensentencore que le sys-tème D est un bonmoyen pour sedébarrasser pro-prement d’un équi-pement électrique ;deuxièmement, nous permettre dedémontrer la supériorité de la filièreagréée, car seule cette filière per-met à la chaîne écologique d’êtrebien et efficacement assurée. »« Même si l’objectif de la campagnen’est pas de dire la supérioritéd’Eco-Systèmes, il y a néanmoinsun vrai enjeu de marque. Il faut quele plus large public identifie bienEco-Systèmes comme un excellentéco-organisme, celui qui fait lemieux le job. »

« En création comme pour les choixmédias, on voulait tout sauf unedéclaration de principe, teintée d’unparfum institutionnel ! Dès lors, lemix PQR 66 et radio apparaissaitcomme le meilleur au service d’unecréation que l’on voulait forte, enga-geante et rassembleuse par sonhumour et son ton décalé, pournous détacher de toute dramatisa-tion, toute culpabilisation. »« Compte tenu du score d’agrémentIFOP (93 %) mais aussi du score d’at-tribution très prometteur pour unepremière campagne institutionnelle(12 %), il est clair que nous allonsnous inscrire durablement dans ceterritoire de communication ! »« La PQR est un média d’infiltrationqui permet de faire vivre une com-munauté géographique et culturellede façon très implicante et efficace.

Je crois beau-coup que l’intérêtque nous portonsà notre informa-tion régionale faitde nous des indi-vidus responsa-bles et citoyens.

On parle d’ailleurs de consommateur-habitant-citoyen, or, la citoyennetédémarre par de petits gestesaccomplis dans son contexte de vieréel, là où l’on vit. »« Il y a un double prisme en PQR :Eco-systèmes a pu y démontrer sondynamisme sous le regard avisé depublics secondaires - concernés età concerner - comme les éluslocaux, les partenaires de collecte,les associations… »

ça

bo

ug

e…

verbatEAm

Changement de formules pour : La Nouvelle République du Centre Ouest qui passe au format tabloïd avec un doublement de sa capacité couleur et un nouveau site internet Picard lance également son nouveau site en septembre et rejoint le Web 66. Par ailleurs, le journal lance une nouvelle édition sur l’Oise Nouveau système d’encartage et évolula NRCO, et la Voix du Nord, la Montagne adopte à son tour le magazine du groupe Hommel “Tout réussir, de la maison au jardin” Les 3 titres Voix du Nord, Nord Eclair et Norgénération. Enfin, associée au Conseil Général Nord-Pas de Calais, la Voix du Nord pose sa candidature à une fréquence TNT sur la région Nord La Provence coproduit avec du Centre, Le Berry Républicain et l’Echo Républicain ont distribué le magazine “O’ centre” réalisé par la région Centre pour la promotion de la région L’Est Républicain metédition du festival “Visa pour l’image” de Perpignan, Midi Libre a publié un numéro spécial dédié à la photographie Les rédactions sportives de Ouest France, le Courrier de lFrançaise : Nice-Matin lance sur les Alpes-Maritimes la première rubrique hebdomadaire dédiée aux Gays et Lesbiennes (G&L) Le Parisien lance un cahier hebdomadaire co

Jacques MolletVice-Président de SamsungFrance

« Aux côtés d’Alain Grimm-Hecker,Président d’Eco-systèmes, et deChristian Brabant, DirecteurGénéral, l’enthousiasme partagépour cette belle cause écologiquecimente notre mixité producteurs-distributeurs assez inédite !L’originalité et la force de la voie sui-vie avec Eco-systèmes sont en effetd’avoir su associer fabricants et dis-tributeurs sur un tel sujet d’intérêtgénéral. Réunis autour de la même

table – ce qui n’est pas habitueldisons le bien… - nous nous sommesvite dit : “Et si on travaillait ensemblepour faire quelque chose d’intelli-gent ?”. Eco-systèmes est doncdevenu un lieu d’échange privilégiéoù nous travaillons ensemble sur dessujets qui engagent notre avenir. » « En réalité, l’obligation légale a étéplus qu’un déclencheur : aujourd’hui,je ne crois pas trahir la pensée duplus grand nombre des actionnairesen disant combien nous nous som-mes collectivement appropriés cette

belle ambition àfinalité environne-mentale. Avecaujourd’hui plus de2000 adhérentsproducteurs repré-sentés chez Eco-systèmes, et plusde 90 % de la dis-

tribution française partenaire de lacollecte, nous avons les moyens deconstruire une filière exemplaire. »« Avec le concours des équipes Eco-systèmes, nous sommes partis d’unepage blanche et avons réussi àconstruire un projet en peu de temps.Pour atteindre et vite dépasser, jel’espère, nos objectifs légaux, il nousfaut continuer de convaincre lescitoyens, mais aussi les collectivitéslocales, pour augmenter les volumestraités et développer ainsi l’outil quenous avons créé. »« Cette première et visible campa-gne en Presse Quotidienne Régionaleva bien en ce sens : intégrer le pluslarge public dans cet élan collectifpour une gestion intelligente et dura-ble des déchets ! L’histoire continuede s’écrire. En jouant pleinement lejeu du 1 pour 1, nul doute que leconsommateur va nous y aider enrépondant à son tour présent. »

strategieS & pqr

verbatIm

Acquérir le bon réflexe naturel

La spécificité de la création d’Eco-systèmes repose sur les hommesqui en ont été les instigateurs :sous l’impulsion commune de troissyndicats professionnels majeursdes mondes de la production et dela distribution(GIFAM / SIMAVE-LEC pour les pro-ducteurs et FCDpour la distribu-tion), une grandemotivation a dèsle départ dictécette création. Contacté pour l’occasion, JacquesMollet, Vice-Président de SamsungFrance, nous résume par ses com-mentaires l’esprit de cet actionnariatmixte, qui rassemble producteurs(comme Philips, Whirlpool, Samsung,Seb, LG, Fagor-Brandt, Miele ouPanasonic pour ne citer qu’eux…) etdistributeurs (Darty / Auchan / But /Carrefour / Fnac / 3 Suisses /Boulanger…).

“Nous travaillonsensemble sur des

sujets qui engagentnotre avenir”

“On parle de consommateur -

habitant - citoyen…”

Page 3: Newsletter impact n°21

Conscience et… méfiance citoyenne Deux études ont été publiées début avril à l’occasion de laSemaine du développement durable : l’une réalisée par TNSSOFRES (dans le cadre de la mesure d’audience EPIQ) surles “éco-gestes” (voir cartouche), la seconde, commanditéepar Ethicity, fait le point sur les intentions d’achat desFrançais en faveur des produits plus responsables.Le développement durable est une notion largementdiffusée : 90 % des Français interrogés pour l’enquêteEthicity disent connaître cette expression, soit uneaugmentation de 13 points par rapport à 2006, et uneaugmentation de 36 points entre 2004 et aujourd’hui. Lestrois-quarts des Français reconnaissent la nécessité d’agir,seuls 10 % disent que c’est une mode. Le réchauffementclimatique devient la première source d’inquiétude desFrançais (57 % de citations), devant la pénurie d’eau (56 %).Parallèlement à cette prise de conscience, les Françaisrestent en attente d’action et d’information, notamment dela classe politique. Ainsi 74 % d’entre eux pensent que lespolitiques et les collectivités ne prennent pas assez encompte l’environnement. De même, leur peu de confiancedans les grandes entreprises se confirme et se renforce,même : 41,3 % des Français déclarent “faire globalementconfiance aux entreprises” pour prendre en compte lesproblématiques environnementales en 2008, soit une chutede près de 20 points depuis 2004 (voir graph ci-dessous) !

Communication institutionnelle : EX-PLI-QUEZ !Paradoxalement, on note une légère reprise de confiancedans leur capacité à prendre en compte le respect del’environnement et les conditions sociales de production, enparallèle de la recherche de profit (+ 8 points vs 2006). Cesencouragements sont relayés par les chefs d’entrepriseeux-mêmes qui, dans une étude menée par Accentureauprès des dirigeants des premières entreprises françaises,sont convaincus que la communication des entreprisestraite du développement durable sous l’angle quasi exclusifdes contraintes éthiques et réglementaires, et pas assezdans une perspective de métier, de marché ou devalorisation financière. Leur point de vue : transformer lescontraintes en opportunités et les coûts en investissements.

La demande d’informations est très forte : 3/4 des Françaisconsidèrent que les entreprises ne leur donnent pas assez

d’informations sur les conditions de fabrication des produits,62 % souhaitent disposer d’informations sur l’impactenvironnemental, sur les étiquettes des produits. 88 %pensent que les enseignes d’hyper et de supermarchés ontun rôle d’information sur les produits vendus. C’est là toutl’enjeu pour les entreprises : ne pas se contenter de mettre

en avant des pratiquese n v i r o n n e m e n t a l e svertueuses en décalageavec l’essentiel de la réalitéde l’entreprise, maisaméliorer les businessmodels existants pourconduire de véritableschangements visibles etdurables. Car l’entreprise nepeut trouver une crédibilitédans sa communication quesi elle correspond à uneréalité vécue par ses clientset les parties prenantes deson activité.

Et le message des citoyens-consommateurs est clair : halteaux messages elliptiques, au symbolisme vert, auxprofessions de foi vaguement enflammées ou à l’esthétismezen. Les Français veulent des faits, des chiffres, despreuves, des engagements forts et la remise en perspectivedes efforts des entreprises dans une logique économiquetransparente. Le discours de la vertu doit faire place àl’exercice d’une pédagogie adulte, seule porteuse decrédibilité.

La barrière du pouvoir d’achat se durcitSi deux tiers des Français déclarent avoir changé leurscomportements en 2007 (cf. cartouche), les disparités sontfortes d’une catégorie socio-professionnelle à l’autre : cesont, aujourd’hui, surtout les plus aisés ou les plus âgés quis’investissent (76 % des cadres supérieurs, 78 % desretraités CSP+ vs 58 % chez les ouvriers et 59 % chez lesétudiants). En termes de comportements responsables,l’écart se creuse d’ailleurs entre les générations.

Pour améliorer la diffusion des comportements respon-sables au quotidien, il s’agit de comprendre les raisons denon-changement. La moitié de ceux qui déclarent n’avoir rienchangé justifie l’absence de changement par la faiblesse de

leur pouvoir d’achat… et un tiers d’entre eux justifie cetteabsence par un manque d’informations. Retour à la case“pédagogie”. D’ailleurs 51 % des Français confessent ne passavoir où acheter des produits ou services responsables !

Si 83 % des Français se disent être prêts à agir au service deleurs convictions à travers leurs achats, seuls 19 % déclarentfaire des achats responsables régulièrement. De même,seulement 17 % des Français déclarent être prêts à payer pluscher pour des produits respectueux des droits des salariés, et19 % pour des produits respectueux de l’environnement. Deuxchiffres qui sont en baisse depuis 2006…

Pour en savoir plus : [email protected]

Cumul des réponses “tout à fait d’accord” et “plutôt d’accord”

; Centre Presse adopte lui aussi le format tabloïd et passe à 56 pages dont la moitié en couleur Sud Ouest accompagne sa nouvelle formule d’un nouveau site internet Le Courrierution du chemin de fer pour le Républicain Lorrain qui ouvrira désormais sur le cahier informations générales et les sports Après l’Est Républicain, les DNA, Ouest France, Sud Ouest,rd Littoral, qui ne paraissaient pas le lundi, paraîtront dès décembre 7 jours sur 7. Dans la foulée, la Voix des Sports, liftée, s’ouvre à la couleur grâce à l’acquisition de rotatives nouvelleStriana Productions une fiction web de 12 épisodes “Ferry Boat” écrite par les lecteurs du quotidien et diffusée sur laprovence.com et la chaîne locale LCM La NRCO, la République

t à l’honneur dans ses colonnes 12 écrivains dont Daniel Pennac et Marc Levy en publiant chaque jour un récit s’inspirant du précédent pour écrire une histoire À l’occasion de la 20e

l’Ouest, le Maine Libre, Presse Océan et la Presse de la Manche publient un hors-série pour tout savoir sur “La saison Football 2008/2009” Une première pour la Presse Quotidienneonsacré à l’actualité sportive et chaque jeudi, une nouvelle rubrique dédiée aux loisirs du Week-end. Par ailleurs, la Parisienne devient mensuelle et double sa pagination.

in situ marketing

Les deux dernières années semblent décisives en matière de prise deconscience. Les Français ont désormais largement intégré les enjeux dudéveloppement durable, même si un décalage subsiste entre l’intention etl’achat. Entre baisse du pouvoir d’achat, manque de confiance dans lesentreprises et déficit de lisibilité des produits se réclamant du développementdurable, les raisons sont multiples à cette méfiance vis-à-vis de laconsommation citoyenne. Les Français veulent faire le tri entre les vraiespropositions engagées et le simple “green-washing” des communications.

2009 : la fin du “green-washing” ?Les Français et le développement durable : des attentes profondes

Comportements : les Français convertis à l’écologie

Les Français seraient-ils subitement devenus écolos ? C’est entout cas ce que suggère un récent sondage TNS Sofres sur les“éco-gestes” au quotidien. L’étude d’opinion soutient que 90 %des Français trient régulièrement leurs déchets, que 87 %d’entre eux s’efforcent de ne pas gaspiller l’eau du robinet, que72 % rapportent leurs piles usagées, que 80 % ramassent lesdéchets qui traînent… et le reste à l’avenant. Trop beau pour êtrevrai ? “Les sondés ont souvent tendance à exagérer dans leursdéclarations l’importance de leurs pratiques. Mais si l’oncompare ces chiffres aux études précédentes, on constate unretournement de tendance rarement vu dans une étuded’opinion : depuis 2007, année charnière, la norme est désormaisdans la pratique quotidienne de l’éco-geste”, analyse FabienneSimon, de TNS Sofres.

2007, année charnière pour l’écologie2007 marquerait en effet selon les observateurs une montée enpuissance des préoccupations environnementales chez lesconsommateurs. Pour le directeur général d’Eco-Emballages,Bernard Herodin, l’exemple des emballages est particulièrementparlant : “en 2000, les Français avaient une image positive desemballages, jugés nécessaires au transport et à la protection desproduits. Depuis 2007, l’idée qui prédomine dans les sondages,c’est qu’ils sont envahissants”. Comment expliquer ce brusquerevirement de l’opinion en faveur de l’écologie ? Pour FabienneSimon, la forte médiatisation en 2007 des questionsenvironnementales - prix Nobel attribué au GIEC (groupe d’expertsintergouvernemental sur l’évolution du climat) et à Al Gore, Pacteécologique lancé par Nicolas Hulot pendant la campagneprésidentielle, Grenelle de l’environnement -, “a joué un rôledéterminant. En parallèle, les Français ont compris qu’adopter uncomportement écologique, coûteux à court terme, peut endéfinitive s’avérer profitable sur le plan économique. En fait, lesFrançais sont peut-être plus “éconologistes” qu’écologistes.”

Seuls 78,6 % des moins de 35 ans considèrent qu’à travers leurs choix d’achat ils agissent au service de leurs convictions,alors qu’ils sont 86,8 % des plus de 50 ans à être“plutôt d’accord” ou “tout à fait d’accord” avec cetteaffirmation.

Moins de 35 ansplus de 50 ans

“Je privilégieles marquesqui ontune véritableéthique”

54%72,2%

62,3%

“Au traversde mes choixd’achat, j’agisau servicede mesconvictions”

78,6% 86,8%

83%

“Je faisconfianceaux produitsportant un labelde certificationsociale etenvironnementale”

71,9% 81,2%75,9%

“Je choisisdes produitsrespectueux de l’environnement”

70%87,5%

78,9%

“Je fais attentionà ne pas acheterdes marques produites par uneentreprise dont je réprouve lecomportement”

70,1%84,6%

77,1%

2004 2005 2006 2008

51% 48,3%

41,3%

61%

Moyennepopulation

Page 4: Newsletter impact n°21

Votre PQR à vous, c’est où ?À Gonneville-La-Mallet, unemaison de famille que j’ai lachance d’habiter désormaisdans un village particulière-ment vivant de 1 200 habi-tants.Entre Etretat et Fécamp, à 4 km de la mer, on y trouvel’un des plus vieux marchésde France (XVIIe), une Foire decachet qui se réveille tous lesmercredis place Guy deMaupassant, au pied del’Hôtel des Vieux Plats, lui-même très connu pour avoirété un haut lieu de résidencedes impressionnistes. Ilsvenaient au Havre par le trainde St-Germain-en-Laye pourbattre la campagne avec leurchevalet.

Et la prochaine fois, c’est quand ? Gonneville étant à deux heu-res de Paris, je rejoins monhavre de paix deux fois parmois - sans parler de mesescapades spontanées ! – etj’y retrouve mon HavrePresse.

Vos premières émotions en PQR, c’est avec quellesinformations ? Pêcheur comme il se doit, j’aicommencé gamin à lire HavrePresse pour les horaires desmarées.Depuis, j’ai fait mon œil surtoute la richesse de ce journalqui a grandi avec moi. Ayantété adjoint au Maire pendant12 ans, et cela dès l’age de 26ans, j’ai pu mesurer l’impor-tance de cette presse miroir

qui alimente, anime et sacra-lise chaque jour le lien entreles gens.

En tant qu’ancien élu, que pensez-vous du Havre Presse ? Le Pays de Caux, c’est unerégion à la fois maritime etterrienne, une rencontreentre marins et paysans, unpartage du même climat rudebalayé par les vents. Des gensbosseurs, très humbles, pourqui le silence est une musi-que. Comment faire un jour-nal avec ces gens de peu demots ? Le Havre Presse fait çaremarquablement.Je pense qu’il y a deux façonsd’être une presse miroir : unmiroir, ça peut être mouchetéet tacheté pour réfléchir le

passé des temps anciens etglorieux… Mais, si on letourne un peu, il reflète alorsles lumières d’hier pourmieux éclairer celles dedemain. Après une périodeplutôt nostalgique, le HavrePresse a su devenir ce journalmoderne d’une communautéqui se bouge, et dans le bonsens, qui sait réinventer sonavenir avec une vraie vision etmoults projets économiqueset sociaux intelligents.

Le bon journal ne fait pas querendre compte : il a sa part àprendre pour alimenter ladynamique. Ici, on dit “je vaisau journal”, comme on dirait“je vais au pain”…

Le sport dans le Havre Presse ?À chacun sa corrida : nousc’est le mercredi, on vient departout jouer aux dominos et àla manille à l’Hôtel des VieuxPlats ! On ne plaisante pasavec le sport national, surtouts’il est local !

Si vous étiez patron d’un journal régional, quellepierre apporteriez-vous ? La santé du journal est un défilocal comme un autre, or l’im-plication et les liens d’atta-

chement sont tels en PQR quele lecteur peut attendre deson journal une transparenceet une sincérité sur les défis àrelever. L’idée qui consisteraità penser que le Présidentd’un journal et ses équipespeuvent à eux seuls détenirles bonnes idées est un pos-tulat dépassé : le journal localappartenant par définition àses lecteurs, il y a une placepour la créativité participa-tive, dont je suis un adepte.

Les gens du pays de Caux, parexemple, ont un “œil” et uneintelligence collective qui nedemandent qu’à s’exprimer. Pour passer une étape déci-sive de modernisation et decréativité, pour héroïser leshabitants, je ferais des grou-pes de créativité, en donnantrendez-vous à tous les lec-teurs de ma région sur unblog participatif.

Un petit slogan pour finir ?Allez, juste un… Alors ce serait pour lancer le blog :“Lecteurs, soyez électeurs devos propres idées : Ecrivonsensemble notre PQR,Proximité Qui Rassemble !”

Propos recueillis par Verbahuit.Emmanuel de Chevigny. [email protected]

• Heure d’Hiver 26 octobre 2008

• Halloween 31 octobre 2008

• Toussaint 1er novembre 2008

• Beaujolais Nouveau 15 novembre 2008

• Hiver 21 décembre 2008

• Noël 25 décembre 2008

…Toutes les dates sur demande à votre régie.

25 décembre :Noël La Française des Jeux saisit l’occasion desFêtes de fin d’année pouroffrir aux Français descagnottes exceptionnelles.

stabilo dates

ma pqr a moi

Denis Gancel Président Fondateur de W&Cie

Mon Havrede paix

PQRand Caux

Semaine de laSécuritéRoutière :La SécuritéRoutière profitede cette semainedédiée pour rappeler auxFrançais certaines règlesélémentaires desécurité trop souvent oubliées.

22 décembre :HiverVal’Hor communique lejour de l’hiverpour montrer qu’àcette saison aussiil y a des fleursque l’on peutoffrir !

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Ici, on dit “je vais au journal”,comme on dirait “je vais au pain”…

en direct sur

www.pqr.org

Mesures d’audience et média marchés

• EPIQ 2007/2008. Les derniers chiffres

d’audience du PQR 66, de la PQN, de la

PQG et de la PHR (accès gratuit, réservé

aux agences & annonceurs).

• EPIQ 2005-2007 (cumul – 75 000 itw).

Tous les chiffres d’audience et les

cartographies associées de 42 titres

et 18 groupes de PQR.

Mesures d’audience sur cibles Décideurs

• La France des Cadres Actifs 2008 (Ipsos).

• Les Décideurs de la Grande Distribution

(Ipsos).

• Les Décideurs des Collectivités

Territoriales (Ipsos).

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : 2 800 post-tests

d’impact (IFOP). Base enrichie chaque

année (IREP : la Persistance

Mémorielle).

• PQR-PRO : post-tests d’impact (TNS

SOFRES) sur la cible des décideurs en

entreprise (IREP : CAWI & décideurs).

• PQR-SCAN : post-tests sur les ventes en

marchés tests (Consoscan, Marketing

Scan…).

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