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Lui promettre monts et merveilles. Jeter le trouble dans son esprit. Feindre l’indifférence. Placer quelques obstacles sur son chemin. Détourner la conversation. Simuler la timidité… La Saint-Valentin aura été pour Aubade l’occasion de “faire la leçon” pour la première fois aux lecteurs et lectrices de la PQR. Cours particulier avec Claire Masson, Directrice de la Marque. Ces silhouettes à pâlir nous délivrent de bien pertinentes “leçons de séduction”, mais il nous manque toujours le visage de la “prof” : qui est vraiment Aubade ? Claire Masson : Cette saga des “leçons Aubade”, qui date déjà de 1992, traduit la double culture produit et commu- nication qui caractérise tant l’entreprise que la marque Aubade. Développée par la famille Pasquier dans les années 50, Aubade a été rachetée en 2005 par Calida. Nous avons gardé cette âme de la PME originelle et ce goût de l’ate- lier de couture. Nous sommes une équipe à taille humaine qui réunit les talents complémentaires néces- saires à cette activité très spécifique et exigeante qu’est la lingerie fine. C’est un métier de passion et nous nous sentons toutes et tous les héritiers de ces années 50 où Aubade accompagnait déjà en pionnière la beauté des femmes sur ce terrain de la séduction et de l’audace raffinée. Moins ça se voit et mieux c’est ! Il faut se souvenir qu’à l’époque, avec des coloris nacre ou chair qui traduisaient le fait que “moins ça se voyait et mieux c’était”, le marché se plaçait sur la seule valeur fonctionnelle de la lingerie ! Première marque à assu- mer pleinement le produit en tant que tel, Aubade a très vite osé ce regard esthétique et complice sur la lingerie, celui du plaisir pour soi comme pour l’autre. Cette vision s’est traduite par une politique produit assumée, avec des coordonnés (…haut et bas pour les non initiés !), des imprimés fleuris ou de couleurs vives, donnant et révélant la lingerie. Impertinence, innovation produit, sensualité revendi- quée, avec un glamour complice teinté d’humour… notre création publicitaire a donc toujours été le reflet d’une audace créative directement issue de notre ADN ! Entre le “Haut les mains - Bas les mains” d’hier et les “Lui promettre monts et merveilles” ou autre “Lui révéler l’usage de ses sens”, ce ne sont tout de même pas les mêmes messages ! C. M. : Les messages ont su évoluer avec leur temps, les modes et les comportements sans jamais tomber dans la vulgarité. Un jeu de mot en rapport au produit ou parfois plus de décalage… L’enjeu pour nous est toujours d’amuser et de surprendre. Ainsi, pour son homme, la femme Aubade est tour à tour romantique, provocante, délicate, coquine, douce, discrète, audacieuse, complice et élégante… Elle est maîtresse de sa séduction, veut en jouer et la partager avec son homme, victime consentante ! Si cette saga parle et plaît si bien aux femmes autant qu’aux hommes – ce qui est le cas -, c’est du fait de son ton uni- que pour traiter à l’infinitif de ce jeu de séduction, expli- cite ou latent, qui les réunit ! Avec un prix moyen de 120 euros la parure, la leçon de séduction est affaire de luxe : comment votre activité fonctionne-t-elle ? C. M. : Notre marché couvre un très large spectre de motivations d’achat : la lingerie comme banal besoin fonctionnel à un extrême ; pour l’autre extrême, un accessoire de mode et de raffinement intime, au service d’une féminité à souligner et sublimer ! L’offre est à l’image de cette étendue avec un nombre considérable d’acteurs. Du savoir-faire des corsetiers aux marques de mass market Les marques haut de gamme, issues comme nous de la pure tradition corsetière, côtoient les nombreuses mar- ques de mass market qui poursuivent des stratégies prix/volumes (souvent de simples customisations de pro- duits existants). Le marché a beaucoup évolué ces der- nières années, avec l’arrivée aussi des marques de luxe et de créateurs qui créent leur propres lignes. Sans faire le même métier, nous sommes concurrents. Le premier enjeu d’image consiste donc à ce que la % Annonceur : Eckes Granini Joker Dispositif PQR 66 : 6 pages quadri Période : Du 8 au 24 août 2009 Responsable Annonceur : Céline Mathia Agence conseil : BETC Euro RSCG Responsable agence conseil : Bernard Buono Agence média : Carat Responsable agence média : Christopher Boyle Un excellent score pour cette première campagne d'un nouvel annonceur en PQR 66 LE SCORE 70 Jean-Michel Ribes parle avec l’accent P4 strategieS & pqr DOS SIER Les Français et les achats en ligne P3 Claire Masson Directrice de la Marque. L’origine de toute chose est locale OCTOBRE 2009#24 Suite en page 2 L’insoutenable légèreté du Quotidien

Newsletter Impact n°24

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Page 1: Newsletter Impact n°24

Lui promettre monts et merveilles. Jeter le trouble dans son esprit. Feindrel’indifférence. Placer quelques obstaclessur son chemin. Détourner la conversation.Simuler la timidité… La Saint-Valentin aura été pour Aubade l’occasion de “faire la leçon” pour la première fois aux lecteurs et lectrices de la PQR. Cours particulier avec Claire Masson,Directrice de la Marque.

Ces silhouettes à pâlir nous délivrent de bien pertinentes “leçons de séduction”, mais il nous manque toujours le visage de la “prof” : qui est vraiment Aubade ?Claire Masson : Cette saga des “leçons Aubade”, qui datedéjà de 1992, traduit la double culture produit et commu-nication qui caractérise tant l’entreprise que la marqueAubade. Développée par la famille Pasquier dans les années 50,Aubade a été rachetée en 2005 par Calida. Nous avonsgardé cette âme de la PME originelle et ce goût de l’ate-lier de couture. Nous sommes une équipe à taillehumaine qui réunit les talents complémentaires néces-saires à cette activité très spécifique et exigeante qu’estla lingerie fine. C’est un métier de passion et nous noussentons toutes et tous les héritiers de ces années 50 oùAubade accompagnait déjà en pionnière la beauté desfemmes sur ce terrain de la séduction et de l’audace raffinée.

Moins ça se voit et mieux c’est ! Il faut se souvenir qu’à l’époque, avec des coloris nacreou chair qui traduisaient le fait que “moins ça se voyaitet mieux c’était”, le marché se plaçait sur la seule valeurfonctionnelle de la lingerie ! Première marque à assu-mer pleinement le produit en tant que tel, Aubade a trèsvite osé ce regard esthétique et complice sur la lingerie,celui du plaisir pour soi comme pour l’autre. Cette visions’est traduite par une politique produit assumée, avecdes coordonnés (…haut et bas pour les non initiés !), des imprimés fleuris ou de couleurs vives, donnant et révélant la lingerie. Impertinence, innovation produit, sensualité revendi-quée, avec un glamour complice teinté d’humour… notre

création publicitaire a donc toujours été le reflet d’uneaudace créative directement issue de notre ADN !

Entre le “Haut les mains - Bas les mains” d’hier et les “Lui promettre monts et merveilles” ou autre“Lui révéler l’usage de ses sens”, ce ne sont tout de même pas les mêmes messages ! C. M. : Les messages ont su évoluer avec leur temps, lesmodes et les comportements sans jamais tomber dans lavulgarité. Un jeu de mot en rapport au produit ou parfoisplus de décalage… L’enjeu pour nous est toujours d’amuser et de surprendre. Ainsi, pour son homme, lafemme Aubade est tour à tour romantique, provocante,délicate, coquine, douce, discrète, audacieuse, compliceet élégante… Elle est maîtresse de sa séduction, veut en jouer et lapartager avec son homme, victime consentante ! Si cettesaga parle et plaît si bien aux femmes autant qu’auxhommes – ce qui est le cas -, c’est du fait de son ton uni-que pour traiter à l’infinitif de ce jeu de séduction, expli-cite ou latent, qui les réunit !

Avec un prix moyen de 120 euros la parure, la leçonde séduction est affaire de luxe : comment votre activité fonctionne-t-elle ?C. M. : Notre marché couvre un très large spectre demotivations d’achat : la lingerie comme banal besoinfonctionnel à un extrême ; pour l’autre extrême, unaccessoire de mode et de raffinement intime, au serviced’une féminité à souligner et sublimer ! L’offre est àl’image de cette étendue avec un nombre considérabled’acteurs.

Du savoir-faire des corsetiers aux marques

de mass market Les marques haut de gamme, issues comme nous de lapure tradition corsetière, côtoient les nombreuses mar-

ques de mass market qui poursuivent des stratégiesprix/volumes (souvent de simples customisations de pro-duits existants). Le marché a beaucoup évolué ces der-nières années, avec l’arrivée aussi des marques de luxeet de créateurs qui créent leur propres lignes. Sans faire le même métier, nous sommes concurrents.Le premier enjeu d’image consiste donc à ce que la

%

Annonceur : Eckes Granini JokerDispositif PQR 66 : 6 pages quadriPériode : Du 8 au 24 août 2009Responsable Annonceur : Céline MathiaAgence conseil : BETC Euro RSCGResponsable agence conseil : Bernard BuonoAgence média : CaratResponsable agence média : Christopher Boyle

Un excellent scorepour cette premièrecampagned'un nouvel annonceuren PQR 66

LE SCORE

70Jean-Michel Ribesparle avec l’accent P4

strategieS & pqr

DOSSIERLes Français et les achats en ligne P3

Claire Masson Directrice de la Marque.

L’origine de toute chose est locale

OCTOBRE 2009#24

Suite en page 2

L’insoutenablelégèreté du

Quotidien

Page 2: Newsletter Impact n°24

marque Aubade soit bien identifiée sur son ter-ritoire de concurrence qui est celui du haut degamme voire du luxe. Les femmes savent quecela renvoie à de solides réalités produit : ladouble exigence pour une qualité tant fonction-nelle qu’esthétique et de raffinement, ce quipasse nécessairement par nos talents etsavoir-faire très spécialisés de corsetiers et decréation.

Vous êtes Directrice de la Marque. Quelle est votre responsabilité ?C. M. : Mon rôle est de garantir et de développerl’image de la marque, et cela de la conceptionproduit jusqu’au point de vente. Ainsi, je gèreles équipes Création, Marketing et Retail (bou-tiques exclusives Aubade). En regroupant cestrois fonctions, nous intégrons dès le départdans le processus créatif tous les aspects mar-keting, communication, implantation et mer-chandising. C’est un métier riche et fortpassionnant lorsqu’on travaille pour une sibelle marque.

Pour la Saint-Valentin, vous avez choisi d’êtreprésent en PQR 66. C’était une première fois.Alors ?

C. M. : Compte tenu de notre activité et de notrecommunication, la Saint-Valentin est bien sûrune étape clé - en parfaite affinité avec notreimage et notre vision du couple - qu’il ne s’agitpas de rater commercialement. En venant enPQR pour la première fois à l’occasion de l’événement “Happy Men’s Hours”, nous avons

touché 18 millions de personnestout en leur démontrant notre audace ! Après l’expérience presse quotidienne de 2008avec deux pleines pages dans Les Echos, noussouhaitions gagner en appropriation et mieux col-ler à notre réseau de boutiques et de revendeursmultimarques, présents à 70 % en province.

PQR 66 et street marketing :le tandem gagnant

de l’efficacité

Cette idée de venir en PQR 66 est venue denotre conseil médias qui nous a proposé uneapproche globale médias et hors médias.L’annonce PQR 66 était relayée par une actionde street marketing. Aux abords de notre ving-taine de boutiques exclusives, des jeunes fem-mes invitaient les Valentins à ne pas se tromperpour leur Valentine, à faire le premier pas versune parure Aubade !Nous savions que le journal régional associé àce type de relation conviviale et directe feraittrès bon ménage. Les résultats le prouvent :cette jolie opération à la fois puissante et affini-taire a très bien rempli ses objectifs. Image audacieuse et efficacité commerciale. Propos recueillis par Verbahuit. [email protected]

Isabelle CouturierLeca. Responsable de Clientèle. Easy Carat.

« Aubade profited’une complicité tel-

lement exceptionnelle qu’elleémerge naturellement. Il n’y a pas unmédia qui ne sollicite sa présence ! » « C’est une entreprise dotée d’unevraie dimension humaine, forte d’uneéquipe d’exception àlaquelle je suis parti-culièrement attachéedepuis 1997. Malgréun savoir-faire à lapointe de la mode etl’incroyable succès de cette sagapublicitaire, Aubade est tout sauf unemarque prétentieuse ! »« La marque étant très offerte par leshommes, choisir le rendez-vous stra-tégique de la Saint-Valentin pour unepremière expérience du mix PQR 66-Street marketing était audacieux.Cela illustre aussi la confiance dontj’ai la grande chance de bénéficier. »« L’idée PQR 66 est antérieure àcette campagne, mais il fallait fairemûrir les choses et notamment s’as-surer de l’irréprochable qualité dereproduction. Grâce aux liens privilé-giés que nous avons développés avec

la régie, le Républicain Lorrain aaccepté de faire un test d’impressionpréalable qui s’est avéré trèsconcluant. La qualité de repro est degrande qualité quels que soient lestitres. Après, ce n’était plus qu’unequestion de décision et Aubade a sufoncer… »« … nous avons aussi pu exprimeraux éditeurs notre souhait d’être placés en dernière page. Beaucoupont réussi à satisfaire cette demande.J’ai ressenti une implication partagéeà parfaire l’efficacité de cette campa-

gne qui laisse unexcellent souvenir àtous… Pour moi, c’estune vraie premièregérée main dans la main, dans laconfiance et l’écoute

qui caractérisent la marque. »« Cette belle page N&B en PQR,c’était quelque chose ! 70 % de VU-LU pour cette première présence,avec 74 % des lecteurs déclarant quela campagne leur donne envied’acheter des produits Aubade. Çafait du monde, non ? »« Stratégiquement, les argumentsne manquaient pas : image, statut etefficacité sur le trafic ; affinité etproximité, contacts de masse et indi-viduel ; travail sur les mentalitésmasculines… et tout cela au pied desboutiques pour les accueillir et lesconseiller en temps réel ! »

verbateam

Dans le prolongement de la création de son site internet dédié au vin, terredevins.com, le groupe Sud Ouest lance le magazine bimestriel national “Terres de Vinsdu jeune lecteur dans la catégorie “Liberté de la presse” Le Télégramme a remporté, pour la troisième fois, le prix du meilleur quotidien dans le cadre du Grand Pr“Un journal gratuit dès 18 ans” permet à tout jeune de 18 à 24 ans de bénéficier d’un abonnement gratuit un jour par semaine au Quotidien Régional de son choix pdu Dimanche pour Nice Matin et Var Matin avec un contenu plus étoffé et une seule édition par département La Voix du Nord, Nord Eclair et Nord Littoral passefemmes du Nord/Pas de Calais avec des rubriques mode, beauté, santé etc. L’Yonne Républicaine prépare une nouvelle formule et une nouvelle maquette tout qupages chaque lundi et son supplément sur internet avec Café des Sports.

Bénédicte ClavaudResponsable duréseau Retail

« Localisée à LaRochelle, je sillonnela France pour visiternos 30 points de

vente exclusifs. Respect de l’image,de l’homogénéité des boutiques etdes politiques de merchandising,qualité des vitrines et pertinencede la mise en avant des collections,etc. je suis la madame réseaud’Aubade ! » « Ces happy Men’s Hours ont généréun public très diversifié. Les habituéset aficionados de la marque côtoientdes hommes quifranchissent le ma-gasin parfois pourune première fois,grâce à la légitimitéque leur apportel’événement. Marquetrès offerte, c’est une date double-ment stratégique : pour le chiffre ins-tantané et parce qu’elle draine desclients nouveaux parmi lesquels depotentiels fidèles. »« Cette campagne a eu de grossesretombées, c’est certain. Je penseque 70 % des hommes qui sont venusavaient vu la campagne dans le jour-nal. Elle a fait venir une clientèlenouvelle d’après les remontées denos boutiques. »« Nous sommes plus que ravis. Il ya eu un effet de surprise évident

avec un impact super fort. On neregarde pas le journal comme uneaffiche, c’est différent. C’étaitcomme un message nouveau, plusintime, comme une invitation per-sonnalisée, avec en plus un effet debouche à oreille évident. Nousavons constaté que beaucoup depersonnes venaient avec leur jour-nal sous le bras ! »« Nos conseillères à la vente sontdes professionnelles étonnantes,capables de photographier en uncoup d’œil une morphologie defemme pour recommander les col-lections les plus compatibles avecson bien aller propre, dans le bonmodèle et dans la bonne taille ! Pour

les hommes, elles ontun gros travail rela-tionnel, en s’adaptantà de multiples attitu-des : cela va du timidequ’il faut rassurer etmettre à l’aisejusqu’au client qui, au

contraire, en fait trop sur les com-mentaires ambigus et autres plaisan-teries douteuses ! »« Il ne faut pas croire, il y a aussibeaucoup de femmes qui viennentpour choisir leur cadeau elles-mêmes ! » « Avec les hommes, la question duchoix peut être cocasse. Certainssont très au point quand d’autressortent un soutien gorge de leur mal-lette pour toute indication de taille ! Ily a par la suite pas mal d’échangessur cette période masculine ! »

strategieS & pqr

verbatIm

Des lecteurs sans dessus dessous

“Beaucoup de personnes venaient

avec leur journal sous le bras !”

“Aubade est tout sauf une marque prétentieuse !”

Casting & Confidences“Nous avons toujours privilégié les valeurs de

proximité et d’esthétisme. Mais avec nosmoyens.”

Pour la saga des Leçons de Séduction Aubade,dont le concept est décliné par l’agence CarlinInternational, 4 photographes se sont succédés :Bernard Matussière, Hervé Bruhat, Hervé Lewis et actuellement Michel Perez. Quant aux mannequinssans visage, n’y cher-chez pas de stars ouautres égéries éphémè-res. Sélectionnées pourleurs courbes généreu-ses, vous avez mêmepu voir un jour sans lesavoir une jolie ban-quière de passage…

De la création à la prise de vue

“Très exigeant, notre métier est à la fois créatif et éminemment technique : un soutien gorge,

ce sont plus de 20 pièces de couture différentes !”- Phases de création, de style… entre le moment

où le produit est imaginé par les stylistes et sasortie effective, il sepasse entre un an etdemi et deux ans.

- 2 saisons par an, 2 collections de 12lignes qui viennentcompléter les 4 à 5lignes intemporelles(Asako ; Fleur dePommier ou Bahia)...

- Une ligne veut dire 4 à 5 formes différentes desoutien-gorge (de 85 A au 95 E et F), idem pourles bas, et avec parfois des pièces complémen-taires comme un serre taille, un porte jarretelle…

Fan Club : des leçons qui font école“Même privées de visage, ces femmes de corps et d’esprit nefont pas que donner des leçons de séduction : clients ou simplesobservateurs avisés des campagnes, c’est à un véritable FanClub auquel Aubade doit faire face !”- Entre 20 à 30 % des affiches de mobilier urbain subtilisées par cam-

pagne.- Des centaines de lettres et poèmes spontanément envoyés au

Siège d’Aubade… Activité dans l’activité, l’édition accède à la panoplie de communica-tion : calendriers, agendas, collector “couture” “Leçons deSéduction”… présents chez les plus grands libraires.Dernier événement en date et pas des moindres le 24 septembre dernier à Paris : un événement grand public pour dévoiler la 100e Leçon Aubade ! En savoir plus sur www.aubade.com

ça

bo

ug

e…

Le 24 septembre dernier, Aubade levait le voile sur cette 100e Leçon de Séduction. Un anniversaire en beauté et en conscience avec Sidaction.

Page 3: Newsletter Impact n°24

Les ventes sur internet en hausse de 25 % au 1er semestre Menée sur plus de 50 000 sites, l’étude de la Fevad montre une progression de 25 % desventes sur Internet sur les périodes comparées des premiers semestres 2008 et 2009. Parrapport au second semestre 2008, ces ventes s’affichent en hausse de 2,5 % alors que,dans le même temps, la consommation des ménages n’a progressé que de 0,5 % selonl’INSEE. Le commerce électronique progresse donc à un rythme 5 fois plus élevé que laconsommation. Ces échanges en ligne sont estimés à 11,3 milliards d’euros pour lepremier semestre 2009. La Fevad prévoit qu’avec un même rythme de croissance de 25 %,l’année devrait atteindre un CA de 25 milliards.

Progression de l’offre…Cette croissance continue de profiter du très fort développement du nombre de sites : +28 % aucours du premier semestre 2009, soit 56 000 sites marchands contre 43 700 il y a un an. Lamultiplication des offres de produits et services en ligne s’est donc poursuivie après une année2008 record. 60 000 sites marchands devraient ainsi être actifs d’ici la fin de l’année. Parmi cesnouveaux sites figurent aujourd’hui de nombreuses enseignes de magasins physiques qui ouvrent“pignon sur web”, participant ainsi au développement des ventes en ligne.

… et progression de la demandeCes nouveaux sites répondent aux attentes d’une clientèle de plus en plus portée sur l’achaten ligne. Les derniers chiffres publiés par la Fevad et Médiamétrie (observatoire des usagesInternet) pour le 2e trimestre 2009 montrent la résistance de l’achat en ligne face à la crise.Sur la période comparée 2008, alors que le nombre d’internautes augmente de 2 %, onobserve une progression de 7 % des cyber-acheteurs. Au total, 22,5 millions de personnes ontdéjà acheté en ligne, soit un Français sur deux environ. La fracture sociale et générationnelles’estompe progressivement, avec des croissances venues de catégories hier peu enclines àl’achat en ligne : les 50 ans et plus (+25 %) représentent plus d’un quart des acheteurs enligne ; les CSP- (+16 %) pèsent désormais pour 1/3 des acheteurs. Enfin, les femmes (+11 %)sont désormais plus nombreuses que les hommes en proportion à acheter en ligne.

Les Français préfèrent les ventes entre particuliersAu 2e trimestre 2009, près de 7 internautes sur 10 (68,7 %) ont consulté, en moyennechaque mois, au moins un des sites du Top 15 e-commerce. Au total, ce sont près de 24 millions d’internautes qui ont consulté un de ces sites au cours de cette période. Devantles mastodontes du commerce en ligne comme les 3 Suisses, Amazon ou la FNAC, onretrouve en tête du classement eBay et PriceMinister, les deux spécialistes de la vented’occasion. C’est la preuve que les Français, pour dénicher le meilleur prix, sont prêts àse passer d’intermédiaires et des circuits habituels de distribution.

À la recherche de l’information pertinenteCe classement traduit également un autre phénomène : la confiance accordée par lesinternautes aux avis de consommateurs et, par rebond, la défiance accrue à l’égard desacteurs “traditionnels”. Près de 50 % des internautes s’appuient désormais sur l’avisd’internautes, contre 25 % en 2005, selon une enquête menée par le CREDOC pour eBay enmars 2009. 21 % ont déjà écrit des messages ou participé à des “chats” sur ce sujet. 30%recommandent des sites donnant des informations sur des produits. Ces échanges ont unimpact sur la consommation : perçue comme objective, cette information satisfait la quasi-totalité des internautes l’ayant recherchée. La collaboration et l’échange d’informations enligne nourrissent ainsi un sentiment de confiance propice à la consommation.

Internet donne du pouvoiraux consommateurs parrapport aux marquesCe nouveau modèle d’information cristallisela crise de légitimité que traversent lesgrandes marques. Entre 2005 et 2008,l’indice de confiance en la marque pourinciter à l’achat chute nettement de 65 % à53 %. Pour un nombre croissant de clients,l’écart de prix entre les produits de grandesmarques et les produits de marquedistributeur n’apparaît plus aujourd’huifondé sur un avantage clairement perçu.70 % des personnes soumises à l’évaluationdes prix de produits de grandes marques lesconsidèrent comme injustes, soupçonnantde payer très cher des innovations sansgrand intérêt. Longtemps seules à diffuserleurs informations produit, les marques sevoient aujourd’hui concurrencées par lesconsommateurs eux-mêmes. Désormais,leur communication ne constitue plusqu’une source d’information parmi d’autres,soumise à caution, alors que celle provenantdes internautes est valorisée. Internet transforme donc fondamentalement la relation queles consommateurs entretiennent avec les marques en rééquilibrant le rapport de force.

Le développement de l’achat malinInstallation de la crise, augmentation significative des prix… en 2008, les consommateursont porté une plus forte attention aux prix (+17 points vs 2007). En 2009, 48 % déclarentcomparer plus que d’habitude les prix entre les commerces, contre 24 % en 2005. Lefoisonnement des sites de e-commerce dédiés à la vente de produits low cost ou provenantde collections passées, tombe à pic. Couplé à l’usage croissant de comparateurs de prix,il permet aux consommateurs d’accéder, beaucoup plus facilement et régulièrement, àdes produits à bas prix et en promotion. 79 % des internautes estiment que les achatsqu’ils réalisent sur Internet leur permettent de faire des économies car ils comparent plusfacilement les offres. Cette opinion a crû de 20 points en 4 ans. Pour en savoir plus : [email protected]

s”, tiré à 70 000 exemplaires au prix de 5 euros Le Journal des Enfants (groupe l’Alsace) diffusé chaque semaine à 45 000 exemplaires, vient de remporter le Prix mondialrix des Médias CB News. Par ailleurs, le quotidien approfondit l’information micro-locale en développant systématiquement l’utilisation de la vidéo sur son site L’opérationpendant 1 an La Provence poursuit sa politique de hors-séries avec un numéro consacré au 70e anniversaire de la déclaration de la guerre 1939/1945 Nouvelle éditionent au tout couleur et inaugurent une nouvelle maquette laissant plus de place à l’illustration. Par ailleurs, La Voix du Nord lance lavoixdunordaufeminin.fr, site dédié auxuadri Le Progrès lancera une nouvelle formule avec un format plus petit dans le courant de l’année 2010 Midi Libre lance un nouveau cahier sport hebdomadaire de 12

in situ marketing

Le e-commercene connaît pas la criseSelon une étude publiée récemment par la Fédération du e-commerceet de la vente à distance (Fevad), les ventes sur Internet continuent de progresser malgré une conjoncture difficile, à la faveur notammentd’une démocratisation de l’achat en ligne, qui touche désormais unFrançais sur deux. Explications sur une croissance pas si paradoxale.

Chiffre d’affaires e-commerceEn milliards d’euros

+ 25 %en 2008

0

10

20

30

40Nb d’internautes (en millions)

Nb d’acheteurs en ligne (en millions)

24,6

T1 2005 T1 2006 T1 2007 T1 2008 T1 2009

11,514,5

17,921 21,7

26,829,7 31,9 33,1

Évolution de la demande

65,4 65,9

49,0

79,272,9

65,0

78,4

66,8 63,6 66,3 65,5

Hom

mes

Fem

mes

< 25

ans

25-3

4 an

s

35-4

9 an

s

50 a

ns e

t plu

s

CSP+

CSP-

Retra

ités

Paris

et R

.P.

Prov

ince

Moyenne : 65,6 %

2008 20,0

2007 16,0

2006 11,9

2005 8,7

2004 5,7

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

2004

9 300

2005

15 200

2006

23 900

2007

36 900

2008

48 650

2009 - 6 mois

56 000Progression du nombre de sites marchands actifs

Source : Fevad, bilan e-commerce 2008 - Panel ICE-PSP / Fevad

Source : etude ICE, bilan e-commerce 2008/Fevad/KPMG

Taux d’acheteurs par cible parmi la population internaute

Source : Médiamétrie - Observatoire des usages internet - 1er trimestre 2009

Classement des sites e-commerce les plus visités

Moyenne mensuelle du 2e trimestre 2009Brands ou channel Visiteurs uniques

1 eBay 12 501 0002 PriceMinister 10 002 0003 3 Suisses 8 347 0004 Amazon 7 877 0005 La Redoute 7 519 0006 Fnac 7 326 0007 Cdiscount 7 281 0008 Voyages-sncf.com 7 195 0009 Vente-privee.com 5 875 00010 Kiabi.com 5 056 00011 Pixmania 4 982 00012 Rueducommerce 4 917 00013 Carrefour 4 851 00014 Spartoo 3 897 00015 Quelle.fr 3 724 000

Source : Médiamétrie/NetRatings - Tous lieux deconnexion - Applications Internet exclues

Droits réservés.

49 % des internautes ont acheté ouvendu via des sites mettant en relation desparticuliers au cours des 6 derniers mois.

Plus d’1 internaute sur 4 a effectué unachat sur un site web marchand étranger aucours des 6 derniers mois.

78 % des internautes ont consultéInternet avant de réaliser leurs achats (on ou off line).

96 % des acheteurs en lignesont satisfaits de leurs achats.

89 euros : montant moyen d’une transaction en ligne.

Le comportement des cyber-acheteurs

Source : Baromètre Fevad - Médiamétrie / NetRatings - mai 2009.

Page 4: Newsletter Impact n°24

Votre PQR à vous, c’est… Un condensé de rencontresformidables que j’ai eu récem-ment, en accompagnant enrégions la sortie de mon filmMusée Haut Musée Bas. J’ai été extrêmement frappépar la qualité des journalistesque j’y ai rencontrés. Aux DNA, notamment, c’étaitétonnant… à Bordeaux c’étaitmagnifique, mais je ne peuxpas tous les citer bien sûr. À chaque fois, un journalismeculturel pertinent et neuf,débarrassé du parisianismeblasé, à l’abri des petites hai-nes et autres coteries… Unemain tendue au créateur, unvrai désir de communication,avec des questions et échan-ges qui sortaient vraiment del’ordinaire, qui relevaient de lavraie curiosité, du rebond, dela cocasserie…

Dans ce monde ambiant en mouvement, qu’est-ceque la PQR aurait de spécifique à défendre pourses lecteurs ? J’aime bien cette définitionqui dit que le journaliste estquelqu’un qui apprend quemonsieur John est mort àquelqu’un qui ne sait pas quiest monsieur John… Parce qu’elle a la capacité àconnaître les gens, en lesreliant et faisant passer leurréalité au premier plan, laPQR nous montre et nous fait connaître ce fameux monsieur John. Quelqu’und’unique ce monsieur John ;dommage qu’il soit mort. L’approche de l’humain per-met ainsi de trouver aussiimportante Jacqueline queMadona, aussi passionnantela réunion du conseil munici-pal que le G20. Pourquoi lelocal serait forcément moinsintéressant que le global ?

Foires agricoles, vide-gre-niers, départ du Maire… Laproximité n’engage pas forcé-ment un rapport de banalitéet il y a un regard propre àavoir sur le micro-événement.Quand il est bien fait, ons’aperçoit que ce micro-scoopque l’on observe dans une

ville ou un village est finale-ment très important. C’estBalzac, Flaubert… Il n’y a pasde “grande histoire” sanspetite histoire et MadameBovary était dans la PQR.

N’y a-t-il pas ici un parallèleentre l’écriture PQR et vosBrèves de Comptoir ? Les “Brèves de comptoir”, cen’est rien d’autre que d’allerplus loin dans l’écoute du quidam. C’est savoir se mettresur la bonne fréquence pourentendre la singularité de sonhumanité à lui : “la campagnec’est bien parce que quand onsort on est dehors”.

La capacité de rapproche-

ment de la PQR lui permet detraiter l’information avec lesbonnes fréquences d’écoutede l’humain. Sur le pontd’Avignon, tout le monde saitqu’on y danse, certes, etpuis ? Non contrainte à la globalisation de l’information,la PQR offre ainsi de pouvoir

regarder derrière le pontd’Avignon et d’y découvrir,peut être, une merveille decréativité ou de poésie. En nous invitant derrière ledécor banal du cliché touristi-que, le journal local détientun dire de l’humain qui lui estpropre. En cela, l’info y estplus forte et va plus loin quece qu’on trouve analysé dansles journaux nationaux,contraints à la globalisation etdonc à une forme de banali-sation de l’information.

Si vous étiez face à un président de journal,que lui diriez-vous ?

J’aime bien apprendre mais

pas donner de leçon. Mais lere-lancement du Théâtre duRond-Point, après deux ans de fermeture, m’a confortédans une conviction que l’on pourrait partager : il faut fairecomprendre aux gens que l’objet qu’on leur propose, s’ilest certes “culturel et

intelligent”, n’en est pas pourautant une “punition”… Il y aclairement à réinventer sur laquestion du désir et du plaisir.

Un petit slogan pour la PQR ? Allez, juste un… Pourquoi mettre une étiquette ?J’essaierais justement de nepas la réduire à un slogan,parce que je la vois comme lapresse par nature riche de sadiversité, libre et qui échappeainsi à la définition d’unepresse sclérosée.En tout cas, je lui souhaiteça !

Propos recueillis par Verbahuit.Emmanuel de Chevigny. [email protected]

• Journée Internationale de la Tolérance 16 novembre 2009

• Journée Internationale des droits de l’Enfant 20 novembre 2009

• Hiver 21 décembre 2009

• Noël 24 décembre 2009

• Jour de l’An 1er janvier 2010

• Épiphanie 3 janvier 2010

…Toutes les dates sur demande à votre régie.

20 décembre 2008 :Noël Le CNC, en cette find’année, fait la promotion des huîtres puisqu’àNoël ou au jour de l’An, elles sontincontournables !

stabilo dates

ma pqr a moi

Jean-Michel Ribes Théâtre, cinéma, télévision…

Auteur, réalisateur, metteur en scène…

Directeur du Théâtre du Rond-Point depuis 2002.

Lui, c’est en tournée

21 décembre2008 : HiverHenkel saisit l’occasion decommuniquer le 21 décembre,jour de l’hiver,pour promouvoirson produit Mir Laine, avec la promesse d’unhiver plein dedouceur.

22 décembre2008 :Fête de Noël A l’occasion des Fêtes de find’année, Val’horprend la parolepour rappeler qu’à chaque fêteon peut offrir des fleurs.

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Brèves de tournée

“Madame Bovary était dans

la PQR”

en direct sur

www.pqr.org

Mesures d’audience et média marchés

• Audipresse PREMIUM 2009. Les toutpremiers chiffres de la nouvelle étuded’audience de référence menée parAudipresse auprès des populationsACTIV (Décideurs Économiques) et EASY (Foyers à haut pouvoir d’achat).PQR 66 touche 2/3 de ces populationschaque semaine.

• EPIQ 2008/2009. Les derniers chiffresd’audience du PQR 66, de la PQN, de laPQG et de la PHR (accès gratuit, réservéaux agences & annonceurs). Tendance àla stabilité pour PQR 66.

• EPIQ 2006-2008 (cumul – 75 000 itw).Tous les chiffres d’audience et lescartographies associées de 40 titres et19 groupes de PQR.

Mesures d’audience sur cibles Décideurs

• Les Décideurs de la Grande Distribution(Ipsos).

• Les Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos).

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : plus de 3000 post-testsd’impact (IFOP). Base enrichie chaqueannée (IREP : “la PersistanceMémorielle” ; IREP 2009 : “Efficacitécourt terme et long terme”).

• PQR-PRO : post-tests d’impact (TNSSofrès) sur la cible des décideurs enentreprise (IREP : “CAWI & décideurs”).

• PQR-SCAN : post-tests sur les ventes,marchés tests (Consoscan, MarketingScan…).

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