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www.siemens.fr « Il n’est de stratégie durable sans vision prospective. » Éditorial Siemens révolutionne l’électromobilité e-mobility | Siemens innove et invente la mobilité dans la ville de demain. Des solutions durables qui traduisent un engagement fort. 01 Marchés & Solutions Nos sociétés s’inscri- vent aujourd’hui dans des mutations profondes des modes de vie, orchestrées par un accroissement de l’espérance de vie et une urbanisation sans cesse grandissante. Cet état de fait pose des questions cruciales de santé publique et de besoins énergétiques en continuelle augmentation. Ces tendances nous invitent à repenser nos modèles de développement pour parvenir à un équilibre plus respectueux de notre environnement. Une démarche en droite ligne avec celle initiée par Siemens depuis maintenant 160 ans, à savoir garder un esprit pionnier permettant de trouver les réponses aux questions essentielles. Le magazine Mégatendances est l’incarnation de cette démarche prospective à plusieurs titres. En démontrant tout d’abord que la vision stratégique du Groupe s’illustre par le dyna- misme et les succès rencontrés par Siemens France. En mettant aussi en lumière à quel point l’innovation et les centres de compé- tences sont des axes majeurs, permettant de traduire cette vision en solutions concrètes ancrées dans notre quotidien. En expliquant, enfin, combien ces succès sont avant tout le fruit de l’expertise et du travail des équipes, qui relaient les valeurs du Groupe sur le terrain. Nous avons pensé ce magazine comme un rendez-vous, permettant de vous offrir une photographie semestrielle de l’évolution de nos sociétés et des solutions Siemens. Bonne lecture. P eut-on imaginer nos villes sans les gaz d’échappement et autres émissions polluantes ? Certaines réflexions tendent aujourd’hui à imposer des solutions de motorisation électriques comme moyen de substitution au tout essence. Une tendance qui se développe particulièrement dans les grandes villes, qui se retrouvent confrontées à la même question : comment offrir aux citadins toujours plus nombreux un réseau de transports qui réponde à leurs besoins croissants en mobilité tout en respectant l’environnement ? C’est pour répondre à cette problématique que les ingénieurs de Siemens ont développé une solution de bus hybride, combinant un moteur Diesel à une propulsion électrique. Le principe en est simple et repose sur l’injection au démarrage de l’énergie captée lors du freinage du véhicule, réduisant ainsi les émissions de gaz d’échappement et offrant une accélération silencieuse. Autre innovation majeure : l’e-BRT (electrical Bus Rapid Transit). Destinée aux lignes de bus à haut niveau de service, cette solution est 100 % électrique. Inutile, cependant, de chercher des lignes aériennes de contact. Il n’y en a pas. La recharge s’effectue directement à chaque arrêt en station, le véhicule recevant, par contact électrique, l’énergie nécessaire à son autonomie jusqu’à l’arrêt suivant. Les voitures se mettent au vert Mais l’électromobilité ne touche pas seulement les transports publics. Une voiture de catégorie GT sera commercialisée dès la fin 2012. De 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, une vitesse de pointe supérieure à 280 km/h et près de 340 ch sous le capot. Comment croire que la Furtive-eGT d’Exagon Motors TM est une voiture électrique ? Ce coupé sportif 4 places est pourtant bel et bien équipé de 2 moteurs électriques développés par les équipes de Siemens. Qui dit motorisation électrique, dit évidemment station de recharge. Recharger la batterie d’un véhicule électrique prend aujourd’hui des heures. L’objectif des chercheurs de Siemens est de réduire ce temps de charge à quelques minutes. Parallèle- ment à ces travaux, ils s’intéressent également aux effets de ces recharges sur l’infrastructure électrique du réseau urbain. Imaginez l’effet que pourraient donner des centaines de voitures en charge au même instant. L’avenir de l’automobile ne devra plus être pensé en termes de seules performances mais plutôt comme un maillon essentiel du réseau électrique intégré dans la ville de demain grâce aux réseaux intelligents, appelés aussi smart grids (voir p.4). Christophe de Maistre Président de Siemens France Trophée Andros, technologie verte et performance Depuis 2010, Siemens équipe les véhicules de course électriques du Trophée Andros. Ces Andros cars sont équipés de moteurs ELFA Drive habituellement utilisés pour des véhicules spéciaux et des bus. Très étanches, ils sont adaptés au Trophée Andros, une course sur glace particulière- ment exigeante pour les véhicules et leurs motorisations. Associés aux batteries lithium-ion de SAFT, les moteurs électriques Siemens offrent une autonomie de 35 minutes et une vitesse de pointe de 150 km/h. Pour sa deuxième saison, la superfinale du Trophée Andros a été organisée le 5 mars 2011 au Stade de France. Dans la course, 12 voitures : l’occasion pour Siemens de démontrer la compatibilité entre technologie verte et performance. Méga tendances Printemps 2011 Le rendez-vous semestriel de Siemens France

Megatendances - le magazine semestriel de Siemens

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www.siemens.fr

« Il n’est de stratégie durable sans vision prospective. »

Éditorial

Siemens révolutionne l’électromobilitée-mobility | Siemens innove et invente la mobilité dans la ville de demain. Des solutions durables qui traduisent un engagement fort.

01 Marchés & Solutions

Nos sociétés s’inscri-vent aujourd’hui dans des mutations profondes des modes de vie, orchestrées par un accroissement de

l’espérance de vie et une urbanisation sans cesse grandissante. Cet état de fait pose des questions cruciales de santé publique et de besoins énergétiques en continuelle augmentation. Ces tendances nous invitent à repenser nos modèles de développement pour parvenir à un équilibre plus respectueux de notre environnement. Une démarche en droite ligne avec celle initiée par Siemens depuis maintenant 160 ans, à savoir garder un esprit pionnier permettant de trouver les réponses aux questions essentielles.

Le magazine Mégatendances est l’incarnation de cette démarche prospective à plusieurs titres.

En démontrant tout d’abord que la vision stratégique du Groupe s’illustre par le dyna-misme et les succès rencontrés par Siemens France. En mettant aussi en lumière à quel point l’innovation et les centres de compé-tences sont des axes majeurs, permettant de traduire cette vision en solutions concrètes ancrées dans notre quotidien.

En expliquant, enfin, combien ces succès sont avant tout le fruit de l’expertise et du travail des équipes, qui relaient les valeurs du Groupe sur le terrain.

Nous avons pensé ce magazine comme un rendez-vous, permettant de vous offrir une photographie semestrielle de l’évolution de nos sociétés et des solutions Siemens.

Bonne lecture.

P eut-on imaginer nos villes sans les gaz d’échappement et autres émissions polluantes ? Certaines réflexions tendent aujourd’hui à imposer des solutions de motorisation électriques

comme moyen de substitution au tout essence. Une tendance qui se développe particulièrement dans les grandes villes, qui se retrouvent confrontées à la même question : comment offrir aux citadins toujours plus nombreux un réseau de transports qui réponde à leurs besoins croissants en mobilité tout en respectant l’environnement ? C’est pour répondre à cette problématique que les ingénieurs de Siemens ont développé une solution de bus hybride, combinant un moteur Diesel à une propulsion électrique. Le principe en est simple et repose sur l’injection au démarrage de l’énergie captée lors du freinage du véhicule, réduisant ainsi les émissions de gaz d’échappement et offrant une accélération silencieuse. Autre innovation majeure : l’e-BRT (electrical Bus Rapid Transit). Destinée aux lignes de bus à haut niveau de service, cette solution est 100 % électrique. Inutile, cependant, de chercher des lignes aériennes de contact. Il n’y en a pas. La recharge s’effectue directement à chaque arrêt en station, le véhicule recevant, par contact électrique, l’énergie nécessaire à son autonomie jusqu’à l’arrêt suivant.

Les voitures se mettent au vertMais l’électromobilité ne touche pas seulement les transports publics. Une voiture de catégorie GT sera commercialisée dès la fin 2012. De 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, une vitesse de pointe supérieure à 280 km/h et près de 340 ch sous le capot. Comment croire que la Furtive-eGT d’Exagon MotorsTM est une voiture électrique ? Ce coupé sportif 4 places est pourtant bel et bien équipé de 2 moteurs électriques développés par les équipes de Siemens. Qui dit motorisation électrique, dit évidemment station de recharge. Recharger la batterie d’un véhicule électrique prend aujourd’hui des heures. L’objectif des chercheurs de Siemens est de réduire ce temps de charge à quelques minutes. Parallèle-ment à ces travaux, ils s’intéressent également aux effets de ces recharges sur l’infrastructure électrique du réseau urbain. Imaginez l’effet que pourraient donner des centaines de voitures en charge au même instant. L’avenir de l’automobile ne devra plus être pensé en termes de seules performances mais plutôt comme un maillon essentiel du réseau électrique intégré dans la ville de demain grâce aux réseaux intelligents, appelés aussi smart grids (voir p.4).

Christophe de Maistre Président de Siemens France

Trophée Andros, technologie verte et performance

Depuis 2010, Siemens équipe les véhicules de course électriques du Trophée Andros. Ces Andros cars sont équipés de moteurs ELFA Drive habituellement utilisés pour des véhicules spéciaux et des bus. Très étanches, ils sont adaptés au Trophée Andros, une course sur glace particulière-ment exigeante pour les véhicules et leurs motorisations. Associés aux batteries lithium-ion de SAFT, les moteurs électriques Siemens offrent une autonomie de 35 minutes et une vitesse de pointe de 150 km/h. Pour sa deuxième saison, la superfinale du Trophée Andros a été organisée le 5 mars 2011 au Stade de France. Dans la course, 12 voitures : l’occasion pour Siemens de démontrer la compatibilité entre technologie verte et performance.

MégatendancesPrintemps 2011 Le rendez-vous semestriel de Siemens France

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Mégatendances

Regardscroisés

Rennes Métropole prend le Cityval

T oujours plus vite, plus souvent, plus loin, plus confortable et plus sûr. » C’est ainsi qu’Éric Cazeaux, Directeur de la division Mobility de Siemens

France, définit les nouveaux besoins de mobilité des citoyens. Siemens France vient de répondre en beauté à ce challenge en remportant l’appel d’offres lancé par l’agglomération rennaise pour la construction de sa deuxième ligne de métro. Huit ans après la mise en service du métro automatique Val de Rennes, déjà réalisée par Siemens, sur une première ligne « a » qui traverse la ville du nord au sud, cette nouvelle ligne « b » s’implantera à l’horizon 2018 sur un axe sud-ouest/nord-est. Dernière génération de métro entièrement automatique sur pneus de la famille Val, le Cityval de Rennes roulera sur 12,6 km, essentiellement en tunnel, via 15 stations.

Le « cousin nouvelle génération » du ValLe Cityval a été conçu par les équipes de R&D de Siemens Mobility France (Châtillon et Lille) et développé en partenariat avec Lohr Industrie en Alsace, constructeur des rames. Issu d’un programme de recherche et développement, lancé en 2006, pour compléter la gamme de métros automatiques Val, le Cityval s’inscrit parfaitement dans la volonté de Rennes et de son agglomération de disposer d’un réseau de transport moderne, efficace et respectueux de l’environnement. Au-delà de son design soigneusement étudié, le Cityval intègre en effet des solutions de récupéra-tion de l’énergie générée lors du freinage optimisant ainsi la gestion de l’énergie. Conçu pour offrir flexibilité et perfor-mances, il s’insère aisément dans les infrastructures de l’agglomération et permet des configurations modulables, de 1 à 6 voitures. Il permet à l’exploitant d’adapter le trafic en temps réel, qu’il s’agisse de situations normales ou d’événements imprévus ou exceptionnels.

Le Cityval fait figure de « cousin nouvelle génération » du Val, métro automatique de Siemens qui circule aujourd’hui à Lille, Toulouse, Rennes, Taipei et Turin, ainsi qu’aux aéroports d’Orly, de Roissy et de Chicago. À la différence du Val, le Cityval est guidé par un seul rail central. Les voi-tures, montées sur pneus, circulent sur une simple piste en béton. Composées dans un premier temps de 2 voitures bénéficiant d’une intercirculation, les rames du Cityval de Rennes offriront un haut niveau de confort aux passagers : larges baies vitrées, design moderne, écrans dynamiques et systèmes d’information en temps réel. Un système de vidéo embarquée et de liaison par radio sécurisée garantira la sécurité des voyageurs.

Maîtrise des automatismes et systèmes« L’agglomération de Rennes a pour ambition de croiser déve-loppement quantitatif, lié à sa croissance démographique – actuellement la troisième de France – et qualitatif, explique Daniel Delaveau, Maire de la ville et Président de Rennes Métropole. Le choix du métro en 2002, puis, aujourd’hui d’une deuxième ligne, s’articule autour d’une “ville centre” forte et d’une croissance équilibrée de la “ville archipel”.

Amélioration du réseau bus, développement des sites propres, renforcement de l’intermodalité avec les TER, lance-ment de la deuxième ligne de métro automatique, Rennes et son agglomération font le pari de l’innovation respec-tueuse de l’environnement au service de tous ses habitants et visiteurs. » Tout comme le déploiement des lignes de bus articulées sur la première ligne de métro qui a fait grimper en flèche la fréquentation des transports en commun de la ville – passée de 33 à 67 millions de voyageurs par an –, la ligne « b » du métro devrait permettre à terme d’atteindre 120 millions de voyageurs par an. « Siemens avait déjà équipé la première ligne de métro de l’agglomération avec son système Val, sou-ligne pour sa part Éric Cazeaux. Le choix de Rennes de nous renouveler sa confiance pour cette nouvelle ligne est une reconnaissance de la qualité de notre offre et de la compé-tence de nos équipes. C’est également un témoignage de satisfaction de notre collaboration des dernières années. L’argument financier a joué en notre faveur, tout comme notre maîtrise des automatismes, qui représentent aujourd’hui le cœur de l’innovation technologique. » À Rennes, Siemens Mobility est associé au groupe alsacien Lohr Industrie – constructeur du tramway sur pneus Translohr dont il a repris le principe de guidage par rail central – pour la fabrication des bases roulantes et cabines passagers. La conception et la qualification du véhicule lui-même seront réalisées sur les spécificités de Siemens, qui fournira par ailleurs les sous-ensembles électriques. L’offre de Siemens Mobility – retenue par Rennes Métropole pour la qualité de l’investissement, de la maintenance et du fonctionnement, mais également pour son coût d’exploitation – propulse le Cityval sur les rails de l’avenir et de l’innovation.

Industry | Siemens Mobility France va réaliser la deuxième ligne du métro de Rennes Métropole. Premier succès mondial pour le Cityval, la nouvelle génération de métro automatique sur pneus conçue et développée en France.

02 | 03 Marchés & Solutions

Le contrat en bref

Au terme d’un appel d’offres international, le projet clés en main remporté par Siemens Mobility France comprend les études préalables, l’ensemble de l’ingénierie système et du management de projet, la fourniture de 19 rames de Cityval, les automatismes de dernière génération Trainguard MT CBTC, la communication radio, le poste de commande centralisée, l’information voyageurs, la surveillance vidéo à bord des rames, les portes palières, la voie et les installations du garage atelier. Le Groupe assurera également les prestations relatives à la préparation de l’exploitation et de la maintenance du système : formation du personnel, consignes, pièces de rechange et documentation. Le contrat porte sur un montant total de 200 millions d’euros.

Daniel Delaveau, Maire de Rennes, Président de Rennes Métropole

« Le formidable succès de la ligne “ a ” nous conforte dans la mise en œuvre de cette nouvelle ligne “ b ”, concrétisant la priorité que nous voulons donner aux transports collectifs. Par ailleurs, nous pensons qu’il ne peut y avoir de croissance cohérente de l’agglomération rennaise sans une articulation entre les poli-tiques d’aménagement et de déplacement. En termes de capacités, de performances, d’évolutivité et de mise en œuvre, de souplesse, la solution Siemens est celle qui répond le mieux aux objectifs de notre politique de transport. Avec la première ligne de métro, nous avons pu expérimenter le taux de disponi-bilité et la performance du système fourni par Siemens. Conçu et fabriqué en France, Cityval, nouvelle génération encore plus performante, est une première mondiale. Et c’est à Rennes que ça se passe ! »

Éric Cazeaux, Directeur de la division Mobility de Siemens France« Centre mondial de compétences et de R&D pour le Groupe, Siemens Mobility France démontre avec la mise en œuvre du Cityval à Rennes l’étendue de son savoir-faire, en termes d’automatismes et de systèmes, et la pertinence de son offre, adaptée aux spécificités d’une grande agglomération. Les 2 lignes de Lille et de Toulouse, les lignes 1 et 14 à Paris, la ligne 9 à Barcelone, la ligne 4 à São Paulo et, demain, la ligne 1 d’Helsinki et la ligne “ b ” de Rennes, sont autant d’exemples illustrant que nous sommes aujourd’hui reconnus comme la référence mondiale en automatismes pour les métros – véritables cerveaux des systèmes de transports collectifs. »

+ 12 %Chiffre d’affaires en milliards d’euros.

Croissance du niveau d’entrées de commandes par rapport à 2009.

2,3Chiffres clés de Siemens en France*

«

habitants dans l’agglomération rennaise(500 000 d’ici à 2030)

400 000

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La Pitié-Salpêtrière mise sur l’imagerie médicale

Plus important CHU de France (1 603 lits), spécialisé dans les neuros-ciences, la cancérologie et le cardiovasculaire, la Pitié-Salpêtrière à Paris vient de se doter d’une annexe cardiologie contiguë au bâtiment cœur

déjà existant. C’est dans ce cadre que Siemens France a remporté, l’été dernier, l’appel d’offres lancé par l’AP-HP pour la fourniture, l’installation et la mise en service de plateaux de haute technologie d’imagerie médicale destinés à équiper ce nouvel ensemble. Un marché clés en mains complexe, techniquement et administrativement, mais traité en moins de 5 mois grâce à la réactivité des responsables du site et de la centrale d’achat de l’AP-HP (AGEPS) et à la mobilisation de l’équipe de Siemens France en charge du projet.

Une technologie de pointe pour un hôpital unique Ce marché comprend la fourniture d’une IRM (MAGNETOM Aera), d’un scanner double source 128 coupes (SOMATOM Definition Flash) le moins irradiant du marché, de 2 salles vasculaires interventionnelles (Artis Zee Ceiling) et du nouveau serveur de post-traitement syngo.via. « Ces nouveaux équipements vont permettre à la cardiologie de la Pitié-Salpêtrière de rejoindre les neurosciences et la cancérologie au rang des départements hospitaliers européens les plus en pointe en termes d’imagerie médicale », explique le Pr Philippe Grenier, chef du Service de radiologie générale et Président de la Commission médicale. Le matériel retenu se distingue par ses très hautes performances technologiques, la qualité des images et sa praticité d’usage. Au-delà de la technicité des matériels, le gain de ce contrat d’envergure – future vitrine du savoir-faire de Siemens – a reposé sur les capacités d’adaptation et d’expertise de Siemens et sur la pertinence de son offre globale – incluant équipements, prestations et services. Des éléments clés qui ont fait la différence dans un environnement complexe, concurrentiel et extrêmement exigeant.

Siemens s’engage chez Magneti Marelli

Une diminution de 28 % de la consommation de gaz et de 25 % d’électricité en un an. C’est le

constat établit, fin 2009, par l’équipemen-tier automobile Magneti Marelli sur les consommations énergétiques de son site hall de production de Châtellerault après la mise en place du Contrat de Performance Énergétique (CPE) de Siemens. « Le CPE est un contrat qui nous a permis d’atteindre notre objectif d’économie d’énergies », commente Mathieu Bouloux, Leader Infras-tructure du site. Non seulement ces écono-mies d’énergies sont supérieures à l’enga-gement de Siemens – qui garantissait des baisses de consommation de 20 % pour le gaz et de 15 % pour l’électricité –, mais les relevés de 2010, deuxième année du

contrat, devraient afficher des pourcen-tages encore plus élevés. « Cet engage-ment chiffré et contractuel est l’un des points forts du CPE de Siemens France », note Christophe Bire, Ingénieur Commercial Énergie en région Ouest Atlantique. La démarche de Siemens avec la mise en place d’un CPE démarre par un audit pré liminaire. Cette première étape permet d’identifier les pistes d’économies potentielles (+/- 20 %), qui pourraient être générées grâce à la modernisation des équipements sur site et d’en évaluer ainsi le retour sur investissement. C’est dans un second temps et à la demande du client, que Siemens réalise un audit détaillé visant à préciser ces économies d’énergie garanties (identifiées lors de

l’audit préliminaire), à décrire précisément la solution de modernisation des équipe-ments et à évaluer le montant des inves tis-sements. Ces derniers peuvent être financés, comme chez Magneti Marelli, par la filiale Siemens Financial Services. Dans le cas présent, les économies garanties ont per-mis un retour sur investissement sur une période de 3 ans, s’étalant jusqu’en 2011.

Une performance sous contrôleInitié par un installateur local, partenaire de Siemens France, le Contrat de Perfor-mance Énergétique a conduit à la mise en place d’un système de gestion technique de bâtiment DESIGO Insight pour le suivi des installations et le contrôle énergétique dans 4 domaines principaux tels que le chauffage (optimisation du fonctionnement des chaudières, mise à l’arrêt de chaudières

Industry | Mis en place en 2008 sur le site de l’équipementier automobile Magneti Marelli, le Contrat de Performance Énergétique de Siemens a permis une baisse significative de la consom mation d’énergies dès la première année.

Pr Philippe Cluzel (radiologie et imagerie médicale vasculaire) de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière, à Paris« En termes de technicité, d’ergonomie, de performance, de résolution et de qualité des images, le matériel retenu est unique. Le scanner et l’IRM répondent exactement à nos besoins, avec un guidage et des possibilités de déplacement particulièrement bien étudiés. L’offre incluant le software est originale et a été appréciée par tous, utilisateurs compris. Et les 2 salles vasculaires interventionnelles se distinguent par leur ergonomie. Équipement, installation, formation, c’est un dossier sans fautes. »

Alain Ygonin, responsable de comptes Siemens Healthcare « Dès le départ, nous savions qu’un seul fournisseur serait retenu pour l’ensemble des prestations et matériels demandés. Nous devions donc être performants partout, ne présenter aucun point faible. Démonstrations du serveur de post-traitement syngo.via sur place, visites de sites, cliniques privées et publiques, déjà équipés avec ces matériels, déplacements aux usines en Allemagne, rencontres avec des experts de l’imagerie médicale… nous n’avons rien négligé. Un dossier complexe et hautement technique, auquel nous avons su apporter des réponses adaptées à la demande, dans l’intérêt de l’hôpital, des équipes médicales et paramédicales et surtout des patients. »

Regardscroisés

Healthcare | Siemens France vient de remporter l’appel d’offres portant sur la fourniture d’équipement d’imagerie médicale du nouveau bâtiment cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

de 150 000 à 180 000décès par maladies cardio-vasculaires par an en France, ce qui en fait la première cause de mortalité du pays selon les années.

7 670 18786Collaborateurs. Date de l’implantation

de Siemens en France.Centres de compétences mondiaux en France.

inutilisées) ; les centrales de traitement d’air (régulation de vitesse, mise en place de free cooling) ; la récupération thermique sur les compresseurs d’air ; l’éclairage (automatisation et contrôle). Le suivi de la consommation énergétique du site est réalisé à distance à partir du centre de sur-veillance RAC (Remote Advantage Center) de Siemens à Saint-Priest, près de Lyon, où des experts qualifiés en énergie, chauffage, ventilation et climatisation collectent et analysent les données du bâtiment et préconisent des mesures d’optimisation.

Expérience de ce type de contrat, expertise dans le diagnostic, garantie contractuelle d’un taux d’économies, suivi à distance… Siemens France possède, avec ces CPE, un atout maître dans l’accompagnement de la politique énergétique des industriels.

* Exercice fiscal 2010 du 1er octobre 2009 au 30 septembre 2010.

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Mégatendances04 | 05 Tendances & Innovation

Par sa capacité à bâtir des systèmes et des infrastruc-tures, à intégrer de multiples technologies et à traiter diverses données, Siemens regroupe

les savoir-faire nécessaires à la mise en place de réseaux électriques intelligents (smart grids). Depuis de nom-breuses années, l’entreprise offre une réelle expertise en matière d’électrotechnique, de la production à la distribution d’électricité. Elle maîtrise également les technologies de l’information et affiche une connais-sance fine des marchés. Siemens possède par ailleurs un savoir-faire reconnu sur les usages urbains en matière de consommation d’énergie. « Les smart grids profitent

du regroupement de nos compétences et nous avons déjà pour habitude de les assembler dans des solutions modulaires pour répondre aux divers appels d’offres du marché, précise André Mathieu, Directeur de l’activité smart grids chez Siemens France. D’autre part, pour compléter nos connaissances, nous savons nouer des alliances avec des centres de recherche et des parte-naires industriels performants dans le domaine requis. »

Siemens France compte participer au développement des réseaux électriques intelligents. Le Groupe est, par ailleurs, déjà présent sur des initiatives de smart grids

GESTION INTELLIGENTE

DE LA CHARGE

Mise en place de compteurs électriques communicants, permettant d’adapter le mode de production à la consommation et de lisser la courbe de charge.

LIGNES HVDC

(courant continu à haute tension) permettant le transport d’électricité sur de grandes distances avec de faibles pertes.

VOITURE ÉLECTRIQUE

Motorisation 100 % électrique comme moyen de substitution au tout essence et rechargement sur l’infrastructure élec-trique du réseau urbain.

CENTRALE ÉLECTRIQUE

CONVENTIONNELLE

à cycles combinés pour améliorer son rendement et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

SMART BUILDINGS

(bâtiments intelligents) Participation active des bâtiments en tant que producteur/consommateur et moyen de stockage d’énergie.

SMART CITIES

(villes intelligentes) Optimisation

des flux d’énergie dans le respect

des normes environnementales.

Autoroute électrique grande vitesse

Parc solaire

TRANSPORTS PUBLICS

e-BRT (electrical Bus Rapid Transit), solution 100 % électrique destinée aux lignes de bus à haut niveau de service. La recharge s’effectue directement à chaque arrêt en station, le véhicule recevant, par contact électrique, l’énergie nécessaire à son autonomie jusqu’à l’arrêt suivant.

De la production contrôlée au réseau électrique intelligentSmart grids | Optimiser l’offre et la demande en énergie et améliorer l’efficacité énergétique deviennent une nécessité. Un contrôle de l’ensemble de la chaîne énergétique électrique – de la production à la consommation – et une meilleure perception des besoins en temps réels s’imposent. Siemens apporte son expertise à ces nouveaux enjeux.

aux États-Unis et en Chine, deux pays qui intègrent les nouvelles technologies au plan du renouvellement de leurs réseaux. « S’interroger sur les smart grids revient à imaginer la ville de demain, qui devra intégrer à la fois un mix énergétique complet, et l’apparition de la “ prosommation ”, faisant participer le consommateur à la production de sa propre énergie, conclut André Mathieu. En France, de nouveaux défis environnementaux seront à relever. À ce titre, le Grand Paris nous réserve de belles opportunités… »

MICRO GRIDS

(Micro réseaux) Réseau local intégrant des sources de production décentralisées via des outils d’optimisation efficaces pouvant s’interfacer sur le réseau principal.

Cityval, métro entièrement modulable, équipé de système de récupération de l’énergie de freinage et d’un système de gestion optimisée de l’énergie.

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Considérez-vous que les smart grids constituent une solution d’avenir ? Le développement des usages électriques et de la production d’électricité à partir d’énergies re-nouvelables crée de nouvelles contraintes sur les systèmes élec-triques. Ces tendances, couplées à une hausse des prix de l’énergie primaire et à la prise de conscience au niveau mondial des enjeux cli-matiques, rendent nécessaires une meilleure maîtrise de la demande et une plus grande efficacité du système électrique. L’émergence des smart grids est liée à ces diffé-rentes tendances de fond, en per-mettant une optimisation de la distribution d’électricité. Ils présen-tent des perspectives majeures en matière de réduction des émis-sions de dioxyde de carbone, de maîtrise des consommations énergétiques et d’économie des ressources. En synergie avec le stockage de l’énergie, les smart grids représentent donc bien une solution d’avenir en matière de maîtrise de la consommation éner-gétique. Le ministère du Dévelop-pement durable en a, d’ailleurs, fait l’une de ses filières straté-giques de la croissance verte.

Quelles sont les raisons qui expliquent l’engouement des États et des territoires pour cette technologie ?

Élément de contexte essentiel, la pointe de demande électrique est en croissance constante. Sans investissements dans les smart grids, les États se trouve-raient donc confrontés à un dilemme : accroître fortement des capacités de production entraî-nant des investissements considé-rables ou accepter une fourniture d’électricité très dégradée dans certaines conditions. Par ailleurs, les objectifs ambitieux que se sont fixés les pouvoirs publics partout dans le monde en termes de pro-duction d’énergies renouvelables entraînent une nécessité forte de meilleure gestion du réseau. De plus, ces technologies visent éga-lement à sensibiliser les citoyens à une meilleure gestion de leur consommation électrique, les im-pliquant dans une démarche de développement durable que nous souhaitons promouvoir. Enfin, et ce n’est pas négligeable, les smart grids constituent un marché d’ave-nir, puisque le marché mondial devrait atteindre 100 milliards de dollars par an, en 2030.

Quelle est la position de la France sur ce sujet ? Y a-t-il des projets en cours ? Lesquels ?

Pour faire face à ce marché, la France possède des entreprises lea-ders sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur électrique et plus généralement énergétique. Certains composants du système français sont déjà « intelligents » et, pour d’autres, des expérimentations ou démonstrateurs sont en cours. Ainsi, dans le cadre des investisse-ments d’avenir, le gouvernement a doté l’ADEME d’un budget de 250 millions d’euros pour soutenir des démonstrateurs dans le domaine des smart grids. Deux appels à ma-nifestation d’intérêt ont déjà été ins-truits : les projets en cours portent tant sur la mise en place de comp-teurs intelligents que sur la gestion de réseaux. La réussite de ces démonstrateurs est d’autant plus importante que, par exemple, la directive 2009/72/CE envisage que, si les expérimentations menées en matière de compteurs intelligents sont concluantes (acceptabilité, bénéfices économiques, optimisa-tion des consommations…), au moins 80 % des clients soient équipés de systèmes intelligents de mesure d’ici à 2020.

3 questions à…

« Réseaux intelligents » en français, ils répondent à un triple constat : la croissance des besoins énergétiques, l’émergence de nouvelles énergies et la prise en compte grandissante des enjeux environnementaux.Le terme généralise un concept large qui utilise des techno-logies informatiques de manière à optimiser la production et la distribution, et à mieux mettre en relation l’offre et la demande entre les producteurs et les consommateurs d’électricité.

Smart grids késako ?

Les smart grids, une priorité pour l’État et l’ADEME

L’État et l’ADEME ont signé, le 6 octobre 2010, une convention pour le développement des réseaux électriques intelligents. Ainsi, l’ADEME bénéficie d’une enveloppe de 250 millions d’euros répartie sur cinq ans pour financer la recherche et le développement de démonstra-teurs. Les fonctions identifiées pour ces projets sont multiples : permettre une forte pénétration de la production distribuée, notamment à partir de ressources renouvelables, permettre des actions significatives de gestion de la demande, anticiper le déploiement des bâtiments à énergie positive et de véhicules électriques et/ou hybrides rechargea-bles, et expérimenter de nouveaux modèles d’affaires favorables à la structuration des acteurs des systèmes électriques intelligents. Deux appels à manifestation d’intérêt ont déjà été conduits.

Michèle Pappalardo

Commissaire générale et Déléguée interministérielle au Développement durable

« La hausse des prix de l’énergie primaire et la prise de conscience au niveau mondial des enjeux climatiques rendent nécessaires une meilleure maîtrise de la demande et une plus grande efficacité du système électrique. »

Parcs éoliens on/offshore

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06 Stratégie

« Dans le projet Grand Paris Express, nous voulons apporter le meilleur de la technologie française pour des solutions de transport performantes et durables »François Gerin, Directeur général adjoint de Siemens

Là où sont installés Polytechnique, Supélec, le CEA ou encore les centres de R&D de Danone et de Thalès ?Oui. La desserte du plateau est stratégique pour attirer et retenir les entreprises comme pour créer les synergies attendues d’un rapprochement entre enseignement supé-rieur, recherche et industrie. Pourquoi ne pas retenir un mode de transport innovant pour desservir le pôle d’activités technologique francilien en capitalisant sur la réutilisation des infrastructures d’Orlyval ? La question de la maîtrise des coûts d’investissement et d’exploita-tion est essentielle dans notre approche. Sur ledit tron-çon, le Cityval permettrait de réduire par 2 le coût du projet par rapport à un métro lourd, pour un temps de mise en œuvre plus rapide, une meilleure desserte et une qualité de service incomparable, avec un train toutes les 2 minutes 30 aux heures creuses comme aux heures de pointe et une vitesse commerciale de 60 km/h. Du jamais vu. Si, grâce aux économies réalisées sur ce tronçon, il est possible de financer une autre ligne à l’Est, c’est dans l’intérêt de tous les Franciliens. Orly étant un pôle logistique, tout comme Saint-Quentin-en-Yvelines Est, on peut même envisager des rames mixtes avec du transport de marchandises.

Quelles sont les expertises de Siemens mises en œuvre sur ces projets ?Ce sont d’abord celles de notre centre de compétences mondial installé à Châtillon, dont l’expertise en automa-tismes de transport urbain s’est illustrée, notamment, sur les métros de New York, Barcelone ou São Paulo, mais aussi en France, sur la ligne 14, l’automatisation de la ligne 1 et, en décembre 2010, pour réaliser la deuxième ligne de Rennes Métropole (voir p. 2). Le projet Grand Paris Express représente un volume d’affaires potentiel de 1,8 milliard sur 7 ans. Il devrait mobiliser de multiples compétences du secteur Industry : celles de Building Technologies sur les équipements incendie, les contrôles d’accès et l’efficacité énergétique, d’Osram sur l’éclairage et d’Industry Automation sur l’hypervision qui permet de rassembler des données d’origines diverses pour une gestion efficace des infrastructures. Le secteur Energy sera également concerné pour la distribution électrique.

Grand Paris Express est un projet majeur sur lequel notre division Mobility est le chef de file pour apporter des solutions intégrées et innovantes.

Grand Paris Express décrypté

Le projet entend dynamiser la métropole parisienne pour créer 1 million d’emplois en 15 ans, en suscitant une croissance économique double de la moyenne nationale. Cette politique doit articuler étroitement l’ensemble des dimensions de la politique urbaine – habitat, mobilité, écologie, culture, économie, etc. – pour renforcer leur caractère durable, leur attractivité et améliorer significativement la qualité de vie urbaine. Le débat s’est focalisé sur la question des transports avec 2 projets concurrents, celui de l’État, avec le Grand Paris, et celui de la région, à travers Arc Express. L’approche du gou-vernement privilégie le développement économique, en s’appuyant sur l’existence et le renforcement de 7 pôles d’activités reliés entre eux par un métro. Le 26 jan-vier 2011, l’État et la région ont trouvé un accord sur un projet qui prévoit un réseau de métros automatiques incluant le prolongement de la ligne 14 au nord et au sud et une rocade autour de la capitale comprenant 2 arcs à l’est. Le 3 mars 2011, le groupe de travail « Grand Paris » de Paris-Île-de-France capitale Économique auquel Siemens participe a fait part de ses propositions interpellant les pouvoirs publics pour densifier intelligemment le logement en Île-de-France, réduire les temps de trajet et décongestionner les transports individuels et collectifs dès que possible, avant le déploiement de Grand Paris Express.

Interview bio

François Gerin

Directeur général adjoint de Siemens SAS depuis 1995, François Gerin a dirigé précé-demment l’ensemble des activités de télécommunications du Groupe en France. Au sein de la direction générale, il déve-loppe les synergies de ventes entre les différentes entités de Siemens en France et coordonne les activités d’innovation. Pour le projet du Grand Paris, il joue un rôle clé de chef d’orchestre des différentes compétences utiles du groupe Siemens.

Les 7 pôles d’activités du Grand Paris1_La Défense (financier)

2_Plaine Saint-Denis (image/IT)

3_Le Bourget (logistique)

4_Roissy-Villepinte (commercial/logistique)

5_Créteil (pharmaceutique)

6_Orly (aéroportuaire/logistique)

7_Plateau de Saclay (scientifique)

Comment Siemens France prend-il part au débat sur le projet du Grand Paris ?En proposant les solutions les plus adaptées aux enjeux de mobilité de la région Île-de-France, dans la continuité de ses réalisations passées. Depuis plus de 30 ans, Siemens est un partenaire historique des transports franci-liens. Nous avons fourni les automatismes de la ligne 14, première ligne entièrement automatique du métro parisien. Nous avons également participé à ses prolonge-ments vers Saint-Lazare puis vers Olympiades, tout en maintenant l’exploitation, ce qui fut une première mon-diale. Sur le fond, le projet du Grand Paris a pour objectif de rendre la région plus vivable pour les Franciliens et plus attractive pour les investisseurs. Siemens s’inscrit pleine-ment dans ce cadre en proposant un métro du xxIe siècle dans le cadre d’une desserte intelligente. Il ne s’agit pas de préconiser la solution du métro automatique léger sur l’ensemble des lignes du projet Grand Paris Express, mais de montrer qu’il est pertinent sur des lignes à moindre trafic, à fréquence élevée et avec une desserte plus fine. C’est ce que nous avons défendu auprès de toutes les parties prenantes lors des débats publics sur le Grand Paris et Arc Express.

Comment votre offre s’inscrit-elle dans le projet global de développement de la métropole ?Siemens se positionne sur des tronçons qui n’ont pas les mêmes enjeux. Le prolongement de la ligne 14 vers Mairie-de-Saint-Ouen et, à terme, vers Saint-Denis-Pleyel pour faire la jonction avec la ligne La Défense-Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle, est déjà acté par le STIF. Le plan défini a prévu de faire la même chose au sud, jusqu’à Villejuif. On reste ici dans la continuité avec l’existant.

Là où le projet Grand Paris marque une rupture complète, c’est dans l’idée de relier les pôles d’activités en croissance à un aéroport ou à une gare TGV en moins d’une demi-heure et de faire des lignes circulaires en banlieue pour éviter de revenir dans le centre de Paris pour aller de banlieue à banlieue.Dans cette logique, nous avons été amenés à proposer la solution Cityval sur le tronçon entre Champigny- sur-Marne et Villejuif. Puis, fin 2010, la Société du Grand Paris a souhaité étudier un tronçon alternatif entre l’aéroport d’Orly et Versailles qui desserve le plateau de Saclay.

Montant total des investissements dans les transportsd’ici à 2025.

32,4 Mde

Mégatendances

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07 Reportage

Le site Siemens de Haguenau fabrique pour le marché mondial des appareils de terrain, comme des positionneurs de vannes ou des transmetteurs de pression et de température, ainsi que des analyseurs de gaz. Ces instruments sont des composantes essentielles pour l’automatisation dans les industries de process, notamment dans les secteurs de la chimie et de la pétrochimie, de la production agroalimentaire ou encore de la gestion de l’eau.

Haguenau en bref

600 10 000 m2

Personnes, ingénieurs, techniciens et opérateurs, employées sur le site.

Surface du nouveau site de production inauguré en 2010.

Haguenau, inauguration sous le signe de l’excellence

Référence internationale en matière de fabrication de produits mécatroniques, le centre de compétences de Haguenau, en Alsace, ne cesse d’étendre ses domaines d’expertise depuis sa création, en 1970.

Avec l’inauguration, en juin 2010, d’une nouvelle ligne de production de débit-mètres, ce site est désormais un point d’ancrage essentiel de Siemens dans l’est de la France. « Fort des compétences d’environ 600 ingénieurs, techniciens et opérateurs, le site de Haguenau fabrique plusieurs types d’appareils de contrôle. Parmi ceux-ci, des transmet-teurs de pression, des positionneurs de vannes ou des analyseurs de gaz », explique Thierry Herzog, le Directeur des Ressources Humaines du site.

Au total, 140 000 transmetteurs de pres-sion, déclinés en 20 000 modèles diffé-rents, y sont produits chaque année. « Au fil des ans, nous avons su montrer un véritable savoir-faire dans l’industria-lisation et la fabrication très complexe de ce type de produits », ajoute-t-il. Avec l’ouverture de la nouvelle ligne de production sur une surface de 10 000 m², le site de Haguenau passe désormais à près de 30 000 m² et constitue une étape importante de la stratégie de croissance mondiale dans le domaine de l’instru-mentation et de l’analyse des process. Un centre de compétences qui posi-tionne le site de Haguenau en tant que centre industriel stratégique à rayon-nement international du Groupe et contribue au développement du tissu industriel du pays et de la région.

La nouvelle ligne de production de débitmètres magnétiques permet au site de Haguenau de devenir le principal centre de Siemens dans le monde, dans le domaine de la fabrication mécatronique pour l’instrumentation et pour l’analyse dans les industries de process. Un investissement qui confirme et renforce l’enracinement de Siemens dans la région.

1_Visite d’inauguration en juin 2010 en présence d’élus locaux et de M. Van Dycke, directeur du site. 2_Le nouveau magasin palettes. 3_Un des 4 bancs de calibration pour la fabrication des débitmètres. 4_Sitrans P (transmetteurs de pression) à l’étape du montage final. 5_Débitmètres en cours de fabrication.

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08 Arrêts sur images

« Notre campagne de communication joue résolument la carte du local. Notre signature “ça se passe en France et c’est avec Siemens” insiste sur notre expertise et montre à quel point la capacité d’innovation du Groupe est intimement ancrée dans notre quotidien. Cette campagne vise à démontrer que le marché français, qui est le troisième en Europe après celui de l’Allemagne et de l’Angleterre, est un centre d’excellence et une source de valeur ajoutée importante pour le Groupe. Cette valeur ajoutée, nous la devons à la fois à l’expertise de nos équipes, à nos centres de compétences et à la coopération menée avec nos différents partenaires industriels. C’est l’importance de ces collaborations que nous avons voulu mettre en avant au travers des trois volets de notre campagne : le partenariat passé avec l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière pour le secteur de la santé, celui passé avec Lohr Industrie pour le développement du Cityval dans le domaine de la mobilité et enfin celui passé avec Poweo pour mettre en avant notre savoir-faire en terme de performance énergétique. »

« L’expertise locale est une source de valeur pour un groupe mondial comme Siemens. »

Damien Rebourg Directeur de la Communication de Siemens France

Mégatendances est édité par la direction de la communication corporate de Siemens France. Siemens SAS - 9 boulevard Finot - 93200 Saint-Denis - email : [email protected] - www.siemens.fr - Directeur de la publication : Christophe de Maistre. Rédactrice en chef : Valérie Rassel. Rédaction : Publicorp, Géraldine Pascaud-Rasse, Christian de Saint-Vincent. Infographie : Antoine Dagan. Iconographie : Siemens, Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Ville de Rennes, Thierry Foulon, Thinstock®, Luc Benevello. Conception & réalisation : - 10103. Impression : GEERS. Ce document est imprimé en Belgique sur un papier certifié FSC attestant de la gestion durable des forêts. ISSN : en cours. Dépôt légal : avril 2011. Référence SIECC-MEGA-F-001.

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