Le Cheylas - Magazine semestriel printemps 2013

MAGAZINESEMESTRIEL MUNICIPAL - N° 60 - AVRIL 2013

■ VIE MUNICIPALE

Le budget 2013est voté

■ MÉMOIRE

Garde nationale :la discipline passe mal

■ VIE MUNICIPALE

Des bureaux pourles petites entreprises

DOSSIER

Environnement :des actions vitalesau quotidien

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2 | Avril 2013 | Le Cheylas Magazine

Le Cheylas pratique

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ServiCeSMairie - Rue de la PosteTél. 0476717190Fax0476718498mairie@ville-le-cheylas.frwww.ville-le-cheylas.frOuverture du lundi au vendredi8h30 / 11h30 - 13h30 / 17h30(19h le mardi)

Groupe scolaire Belledonne120 route du RompayMaternelle, Tél. 0476717750Élémentaire, Tél. 0476717881

Groupe scolaire ChartreuseMaternelle, 88 place de l'Hôtel de villeTél. 0476718079Élémentaire, rue de la PosteTél. 0476717182

Multiaccueil« Les P’tits Loups »385 route du RompayTél. [email protected] du lundi au vendredi8h / 18h30

Bibliothèque municipaleRue de la PosteTél. [email protected], de 10h à 12h30 et de 14h à 17hVendredi, de 15h30 à 17hSamedi, de 9h30 à 12h

Centre de loisirsPlace de l'Hôtel de villeTél. [email protected]

Déchetterie « la rolande »Route de La BuissièreLundi, de 14h à18h (19h en été)Mardi et jeudi, de 8h à12hSamedi, de 8h à12h et de 14h à18h(19h en été)Fermée les jours fériés

Communauté de communesLe Grésivaudan115 rue Louis Néel - 38926 CrollesTél. 0476080457Fax 0476088561

PerManenCeS en Mairieavocat conseilMaître Boyer-Besson1er vendredi du mois de 15hà 16hPrendre rendez-vous au 0476977497

architecte conseilPierre Devouassoux1er mardi du mois de 14h à 17hPrendre rendez-vous au 047697749

PerManenCeS au CentreSoCiaL De La Gare385 Route du Rompay

Consommation logementcadre de vieAssociation de défense desconsommateurs et des usagers : droit,consommation, logement,environnement, développementdurable, etc.Julie Slama4e jeudi du mois de 17h à 18hPrendre rendez-vous au 0476220638

relais assistantesmaternellesCorinne LugandPermanence animation pour assistantesmaternelles et enfants: tous les mardisde 9h à 12h.Permanence information pourassistantes maternelles et parents :le lundi de 16h à 19h, sur rendez-vousTél. 0688 87 76 [email protected]

Protection maternelleet infantile – Consultationdes nourrissonsMédecin et puéricultrice, prendrerendez-vous au centre social de Berninau 0456581691

PerManenCeà L’eSPaCe CoLLeCtif47 place de l’hôtel de ville

oPaC 38Georges LalouetteLe mardi de 10h30 à 11h30, sansrendez-vous.Tél. 0438 72 95 60

autreS ServiCeSMission localedu Grésivaudan147 rue du Pré de l’Horme38920 CrollesPrendre rendez-vous au 0476080870

Service d’aide ménagèreADPA - Aurélie MasnadaTél. 0476 71 82 05 ou 0476 92 18 82

Centre social rené Cassin21, rue Laurent Gayet - 38530PontcharraTél. 04769779 79Ouverture du lundi au vendredi8h30 / 12h - 13h30 / 18h.

Centre de planification agathe16, place de la Résistance38530 Pontcharra - Tél. [email protected]

nuMéroS D’urGenCePompiers : 18urgences/SaMu : 15Police / Gendarmerie : 17n° d’urgence européen : 112Conseils médicaux – visiteà domicile : 0810 153 333urgences dentaires :0476000666

Pharmacies de garde :3915

Centre anti-poison :0472116911

GDf urgence gaz :0 810 433 038

urgence dépannageélectricité : 0810333338urgence veolia eau :0 810 000 777

Le Cheylas Magazine n° 60 - Avril 2013 | Directeur de la publication : Roger COHARDDirecteur de la rédaction: Pierre ROBERT - Rédacteurs: Cédric CONSTANTIN, Philippe DALBON, Arnaud MORIN, Pierre ROBERT.

Photos: Robert MOUTARD, Cédric CONSTANTIN, Jean BÉREZNÉ, Alain DARAMY, Amanda BAEZ, Philippe DALBON.Secrétariat de rédaction, conception et réalisation: www.atelier-111.fr, Barraux (38), Tél. 0619627131.

Imprimé à 1200 exemplaires sur papier recyclé avec des encres végétales par Alias à Poisat (38) certifié Imprim’Vert.

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Par Philippe DaLBonAdjoint en charge de l’environnement

Le Cheylas Magazine| Avril 2013 | 3

epuis de nombreuses années la commune de Le Cheylas s’ap-plique à mener une politique environnementale. En effet, elle a très

vite compris qu’il fallait préserver un équilibre entre habitat, industrie, agri-culture et patrimoine naturel.

Ainsi, dans le dossier de ce semestriel, vous allez découvrir ou redécouvrirun ensemble d’actions menées par la commission municipale en chargede l’environnement. Certaines existent depuis de nombreuses annéescomme la visite des entreprises, la journée citoyenne de l’environnement,la gestion de notre forêt et de l’Espace naturel sensible de la Rolande etdu Maupas. Une autre est en cours de réalisation : le sentier de la Gorgedu Fay.

Protéger et valoriser notre patrimoine naturel est aujourd’hui essentieldans un monde qui bouge, n’évolue pas toujours dans le bon sens. C’estune des tâches que se fixe au quotidien la commission environnementavec la mise en œuvre d’actions adaptées à notre commune en fonctionde ses besoins et avec ses moyens.

N’oublions pas aussi que c’est aujourd’hui que se construit l’existant dedemain pour les générations futures.

Il n’y a pas de prétention, mais simplement la volonté de continuer et derenforcer le travail effectué depuis plusieurs mandats municipaux.

Alors bonne lecture et bonne route sur les chemins de l’environnement carils sont nombreux !

ÉDITOSOMMAIRE

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VIE MUNICIPALELes actualités municipales

Budget 2013Le point sur la redistributiondes ressourcesintercommunales

PLULe projet arrive en phasesfinales

Bureaux professionnelsUn espace pour les petitesentreprises

Le point sur les travaux

ScolaireRéforme des rythmes scolaires

LE DOSSIER

Environnement : des actions vitales…au quotidien

INITIATIVESLa vie associative et locale

FauneUn détecteur de faune surla RD

MémoireGarde nationale à Le Cheylas:la discipline passe mal

FêteLettre du Père Noël

Téléthon 2012Un retour dans la communeparticulièrement réussi

PortraitJean Bérezné, la passion de laphoto

Bibliothèque municipalePenser à tous les lecteurs

PHOTO MYSTÈRE

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VIE MUNICIPALE

Notre commune participe à lapéréquation intercommunale,un des mécanismes deredistribution qui vise àréduire les écarts de richesse,et donc les inégalités, entreles collectivités territoriales.

epuis 2012, l'intercommunalitéconstitue l’échelon de référence(elle était auparavant gérée au

niveau départemental). La péréquationse réalise donc au niveau local au tra-vers de la « richesse » constatée dansles communes qui composent « LeGrésivaudan » afin d'assurer la solidaritéavec celles dont les recettes fiscalessont moins élevées. Par ailleurs, la com-

mune de Le Cheylas perçoit une dota-tion de l’État destinée à compenser enpartie la suppression de la taxe profes-sionnelle. Dotation dont une part estreversée au fonds de péréquation. Notrecommune fait partie des cinq collectivi-tés qui participent le plus à la péréqua-tion. Elle a ainsi redistribué 20861 € en2012 (soit moins de 0,4 % des recettestotales de la commune), ce qui repré-sente une participation d’environ 7,50 €par habitant.La loi prévoit que la participation aufonds de péréquation augmente pro-gressivement chaque année (lire enca-dré) ; elle sera donc de 44000 € environen 2013. Pour alléger l'effort des com-munes, le conseil intercommunal adécidé d'en prendre une part à sacharge, à hauteur de 25 %.

n RECETTES DE FONCTIONNEMENT 5 366 000

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Budget 2013

Le point sur la redistribution des


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Pour la quatrième année consécutive,la commune a pu faire face en 2012 àl’ensemble de ses dépenses sans emprunter.Le conseil municipal, dans sa séance du 26

En ce qui concerne les investissements,la commune a poursuivi sa politique

COMPTES ADMINISTRATIFS: STABLES DEPUIS 3 ANS

La péréquation est un objectif constitutionnel décrit par l'article 72-2 de la loi du 28 mars2003: “la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre lescollectivités territoriales”. Par ailleurs, la loi de finances 2011 a fixé les principes de création, à compter de 2012, d’un fonds national de péréquation des recettes fiscales intercommunaleset communales (FPIC). Enfin, la loi de finances 2012 a établi les ressources de ce fonds à150 millions d’euros pour 2012, avec une montée en charge progressive les années suivantespour atteindre 2 % des recettes fiscales des communes et de leurs groupements dotés d’unefiscalité propre, soit environ 1 milliard d’euros en 2016.

Deux modes de péréquation coexistent:• la “péréquation horizontale” s’effectue entre les communes et consiste à attribuer aux

collectivités défavorisées une partie des ressources des collectivités les plus “riches”.• la “péréquation verticale” est assurée par les dotations de l’État aux collectivités.

QU’EST-CE QUE LA PÉRÉQUATION?

n DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 3 405 000 € 3 574 000 € 3 423 992 €

n EXCÉDENT DÉGAGÉ 1 961 000 € 2 043 000 € 3 417 198 €

n RESSOURCES D’INVESTISSEMENT 2 003 000 € 3 298 000 € 2 141 720 €

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n EMPLOIS D’INVESTISSEMENT 3 226 000 € 2 164 000 € 4 164 923 €

n EXCÉDENT DÉGAGÉ -1 223 000 € 1 134 000 € -2 023 263 €

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n RECETTES DE FONCTIONNEMENT 5 366 000 € 5 617 000 € 6 841 190 €

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Budget 2013

Le point sur la redistribution des ressources intercommunales

Le Cheylas Magazine | Avril 2013 | 5

Le conseil municipal, dans sa séance du 26 mars, a voté le budget 2013.

En plus des dépenses de fonctionnement et de la poursuite des travaux de réfection etd’entretien des bâtiments et des voiries, plusieurs projets verront le jour en 2013:

• La réfection de la route menant à la Maison des associations,• Le remplacement de quelques abribus et la modification de ces derniers pour faciliter la

montée des personnes handicapées,• La mise en place d’un nouveau logiciel permettant les inscriptions par internet

au restaurant scolaire et au centre de loisirs,• Le réaménagement des places de parking devant les commerces au Bourg,• La restauration de la façade de l’église,• La création d’un espace sport et loisirs à la place de l’ancien terrain de hand-ball,• L’acquisition des étangs du Maupas.

Trois opérations ont déjà été réalisées en début d’année:• L’acquisition du bâtiment « Espace Aulp du seuil » (cf. article page 7),• La réfection de la façade du boulodrome.

LE BUDGET 2013 A ÉTÉ VOTÉ

Pour la quatrième année consécutive,la commune a pu faire face en 2012 àl’ensemble de ses dépenses sans emprunter.Le conseil municipal, dans sa séance du 26

mars 2013 a décidé d’affecter 2 023 263 € del’excédent de fonctionnement au budgetd’investissement. Dépenses et recettes ont été stables.

de travaux et d’acquisition de terrainsou de bâtiments.

COMPTES ADMINISTRATIFS: STABLES DEPUIS 3 ANS

La façade sud du boulodromea fait peau neuve en février dernier.

La commune fera l’acquisitiondes étangs du Maupas en 2013.

n DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 3 405 000 € 3 574 000 € 3 423 992 €

n EXCÉDENT DÉGAGÉ 1 961 000 € 2 043 000 € 3 417 198 €

n RESSOURCES D’INVESTISSEMENT 2 003 000 € 3 298 000 € 2 141 720 €

2 010 2011 2012

n EMPLOIS D’INVESTISSEMENT 3 226 000 € 2 164 000 € 4 164 923 €

n EXCÉDENT DÉGAGÉ -1 223 000 € 1 134 000 € -2 023 263 €

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evant une assemblée particuliè-rement attentive, Roger Cohard,maire de la commune, a rappelé

que, bien que les trois réunions publiquesréglementaires aient déjà eu lieu, la tenued'une réunion supplémentaire a parunécessaire à la municipalité afin d'infor-mer au mieux la population.Il a expliqué le choix d’associer l’ensem-ble du conseil municipal à l'élaboration dece projet. Le maire a rappelé ensuite lesorientations du PADD (Projet d'aména-gement et de développement durable :cf. dossier du magazine n°58) et sonévolution compte tenu des réunionsavec les services de l'État. Il a égalementévoqué les projets en cours, ZAC desVignes et ZAC Belledonne, qu'il fautcontinuer à réaliser sans ouvrir d'autresgrands secteurs à l'urbanisation.

VIE MUNICIPALE

UNE PRÉSENTATION EN QUATRE TEMPS• Un rappel de la démarche globale.• Le projet de zonage et de règlement.• Les contraintes à respecter et

l'inscription dans les projets supérieursque sont le Schéma de cohérenceterritoriale (SCoT) et le Programmelocal de l’habitat (PLH).

• Un projet qui décline le PADD et lesdeux Orientations d'aménagement etde programmation: Belledonne etClos du village.

Ce projet d'urbanisme correspond donc à l'avenir de Le Cheylas. Ses objectifsD


Les Cheylasiens ont étéinvités à venir en mairie,le vendredi 25 janvier 2013.Au programme de cetteréunion publique :la présentation du projetdu Plan local d'urbanisme(PLU) de la commune.

Le maire avec à sa droite André Plisson, 1er adjoint et à sa gaucheCorinne Creissels et Sylvaine Vion, du bureau d’étude.

Une assemblée attentive pour la présentation du projet.

PLU

Le projet arrive en phases finales

consistent à répondre aux besoins deshabitants tout en respectant l'équilibreentre les deux secteurs de la commune,en permettant un urbanisme maîtrisé eten préservant le foncier agricole.Ce PLU sera soumis à enquête publiquedurant l'automne 2013, conjointementau plan élaboré par l'architecte des bâti-ments de France dédié au périmètre deprotection modifié concernant le manoirde la Tour. De même pour les schémasdirecteurs d'assainissement et d'eaupotable. Lors de cette enquête publique,la population est invitée à venir consul-


ette zone d’activité avait juste-ment été créée en décembre2006 avec l’objectif d’accueillir

petites entreprises et professions libé-rales. Une entreprise spécialisée dans lacréation de solutions informatiques s’estinstallée la première, suivie d'une ortho-phoniste.Prochainement, c'est un cabinet expertdans la construction de maisons en boisqui viendra les rejoindre. Depuisquelques temps, la commission « Éco-nomie » recherchait une solution pourrépondre aux demandes de locaux etpoursuivre le développement de la zoned’activité tout en créant des emplois. Or,un bâtiment était proposé à la vente ouà la location depuis plusieurs années. Netrouvant preneur, ni à la vente ni en loca-tion, il risquait de se détériorer. Son

achat permettra à la commune de dispo-ser d'une offre de bureaux en location.Une opération qui répond à un vraibesoin économique: les entreprises enphase de création, les professions libé-rales ou travailleurs indépendants n'onten effet que rarement les moyens d’ac-quérir leurs bureaux. D'ores et déjà, unepremière installation (celle d'un cabinetd'architecture) est programmée pour ceprintemps. Composé, sur deux niveaux,de plusieurs bureaux indépendants, d’unlieu de stockage avec accès extérieur etd’une salle de réunion, le bâtiment seprête particulièrement bien à l'usagedestiné. De plus, il est câblé pouraccueillir un réseau informatique.Baptisé « Espace Aulp du Seuil » (enréférence au passage en Chartreuse), lebâtiment sera très rapidement opération-nel (date prévue juin 2013). La salle deréunion équipée pour des formations oudes présentations pourra accueillir unevingtaine de personnes et pourra êtreproposée en location à l'heure. Toutepersonne en recherche de bureau oud’une salle de réunion pour une activitéprofessionnelle peut contacter la mairiequi donnera tous les renseignements surles possibilités de location. n

Pour répondre aux demandesde professionnels à larecherche de petites surfaces,le conseil municipal a décidéd’acquérir un bâtimentsur la zone des Pérelles.

Bureaux professionnels

Un espace pourles petites entreprises

L’Espace Aulp du Seuil proposera des bureaux dès le mois de juin.

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ter ces dossiers ainsi qu’à émettre desavis sur ces projets.Au terme de la présentation, quelquesprécisions ont été apportées sur certainspoints, pour répondre aux questions dupublic. Concernant les hameaux, lesextensions d'urbanisation portent, pourla majeure partie, sur leur cœur histo-rique et des secteurs sont rendus à l'agri-culture en cohérence avec le projet dePADD. Les constructions existantes enzones naturelle et agricole ont égale-ment été étudiées dans ce projet afin depermettre une gestion du bâti.Enfin, répondant à une question sur laportée de l'enquête publique, le maire ainsisté pour que les Cheylasiens semanifestent auprès du commissaireenquêteur lors de sa tenue. Le rôle decelui-ci est précisément d’analyser entoute indépendance le projet afin de véri-fier qu’il correspond bien à l'intérêt géné-ral tout en respectant l'intérêt privé.

ET MAINTENANT?De février à fin août, le projet sera com-muniqué aux personnes publiques asso-ciées et services de l’État, pour avis. Audébut de l’automne aura lieu l’enquêtepublique (annonce sera faite à la popu-lation, notamment par le mensuel). Finde l’automne, le commissaire enquêteurrédigera ses avis. Le PLU devrait êtredéfinitivement validé fin 2013. n

LE PLU, C’EST QUOI, DÉJÀ?

Le Plan local d'urbanisme (PLU) est undocument de planification de l'urbanismequi couvre tout le territoire de lacommune. Il fixe les règles généralesd'utilisation des sols et permet aux élusd'élaborer une politique globale pourl'aménagement de la commune. C'estaussi une expression vivante de lacommune dans toutes ses composanteshumaines, sociales, économiques,culturelles, environnementales etpaysagères.


VIE MUNICIPALE


b AVENUE DE SAVOIELe réaménagement de l'avenue de Savoieentre le giratoire des Meyannes et lecarrefour de la Gare (environ 550 mètres) adébuté en février 2013 et se déroulera sur5 mois.Au niveau des réseaux, les travauxcomprennent la mise en séparatif des eauxpluviales et usées, le remplacement de laconduite d’eau potable et la reprise desbranchements, la reprise du réseau et dumatériel d’éclairage public avec notammentla pose de lampadaires à LED.Au niveau voirie, la chaussée et les trottoirsvont être entièrement refaits. Des îlotscentraux et des traversées piétonnes vontêtre créés, ainsi que des pistes cyclablesconformément au schéma directeurdépartemental. La sécurité des nombreuxautomobilistes, piétons et cyclistes seraainsi améliorée.Des espaces verts viendront embellir cetaxe par lequel transitent 8 000 véhicules

LE POINT SUR LES TRAVAUX

chaque jour dont 240 poids lourds.Le coût des travaux sera de 780679 € dont: maîtrise d’œuvre/études (Artelia)44 673 €, terrassement, réseaux secs ethumides, génie civil (SMED) 418558 €,bordures, revêtements, signalisation(Eurovia) 250193 €, éclairage (EGPI)42 611 €, espaces verts (Rival) 24644 €.Le conseil général participe à hauteur de120000 € pour les pistes cyclables, l'enrobéet les aménagements de sécurité et leSyndicat des énergies du département del'Isère (SEDI) à hauteur de 16000 € pourl’éclairage.

c LE VILLARDDes travaux au niveau du hameau duVillard ont débuté en octobre 2012. Ils serépartissent ainsi:Mise en séparatif des eaux pluviales etusées: les travaux ont été terminés enfévrier 2013. Grési-études a assuré lamaîtrise d’œuvre pour un montant de

16266 €. Les travaux ont été exécutés parla SMED pour un montant de 312043 €.Enfouissement des réseaux électrique,téléphonique et d'éclairage: lacommune a délégué la maîtrised'ouvrage au SEDI, qui a confié laréalisation des études au bureauAlp'études et l'exécution des travaux àl'entreprise Serpollet. Le montant totals'élève à 357640 € dont 261667 € à lacharge de la commune, le reste étant prisen charge par le SEDI.Remplacement des lampadairesexistants par des lampadaires à LED:cette rénovation, réalisée en complémentde l'enfouissement du réseau d'éclairagepublic, permettra à la fois d'améliorer laqualité de l'éclairage et de faire deséconomies d'énergie. La sociétéSerpollet est chargée des travaux pourun coût de 63000 €.

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LE POINT SUR LES TRAVAUX

d RUE DE LA GAREDébutés en novembre 2012, les travauxont permis de créer trois bassinsd’infiltration à l'intersection de la rue de laGare et de la rue des Écoles.Constitués de casiers alvéolés d'unecapacité totale de 91 m3, ils stockent leseaux pluviales qui s'infiltrent ensuitedirectement dans le sol sans encombrerle réseau d'eau pluviale.Pour effectuer ces travaux, il a fallucreuser à plus de 3 mètres de profondeuret sur plusieurs mètres de largeur, ce quia nécessité l'interruption totale de lacirculation durant six semaines.Le coût est de 155304 €, dont: maîtrised’œuvre/études (ETEC) 14596 € ettravaux (EGPI) 140708 €.

e SALLE DES FÊTESLa ventilation de la salle des fêtes a étérénovée avec l'installation d'une VMCdouble flux.

Ce système a été pensé pour assurerune qualité de l'air et un confortconstants aux utilisateurs de la salle.Une sonde mesure le CO2 contenu dansl'air intérieur. Des bouches d'extractionplacées au plafond évacuent l'air vicié enfonction des données de la sonde tandisque des bouches de soufflage, àl'opposé, aspirent de l'air frais venant del'extérieur. Avant d'être soufflé dans lasalle, cet air est préchauffé dans unéchangeur de chaleur, qui permet detransférer la chaleur de l'air vicié à l'airfrais.Le système précédent se contentaitd'extraire l'air vicié, ce qui provoquait desappels d'air au niveau des portes, l'airextérieur entrant dans la salle par lemoindre interstice. Dorénavant, chaqueutilisateur, où qu'il soit placé, bénéficierad'une chaleur saine et uniforme.Au niveau du chauffage, un système derégulation a été installé afin d'arrêter les

aérothermes (ventilateurs chauffants)lorsque la température souhaitée estatteinte, d'où une réduction desnuisances sonores et une améliorationdu confort.Le coût est de 59085 €, dont: maîtrised’œuvre/études (Alpha-jm) 3229 € ettravaux (Fabrice Saint-Germain) 55856 €.

f SCHÉMAS DIRECTEURSLa commune a chargé le bureaud'études EDACERE de réaliser deuxschémas directeurs concernant l'eaupotable et l'assainissement. Il s’agitd’outils de programmation et de gestionqui permettent d'avoir une vision globaledes réseaux. Ils font le point sur lesconditions réglementaires, techniques etfinancières, étudient la situation actuelleet font ressortir les problèmes existants àtous les niveaux (réglementaire,technique, qualité…), permettentd'estimer les besoins futurs et apportent

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VIE MUNICIPALE


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les solutions les mieux adaptées auxcontraintes locales. La commune peutainsi programmer les futurs travaux etaménagements en ayant une bonneconnaissance des besoins réels.Concernant l’assainissement, un zonagedélimitant les zones d’assainissementcollectif, non collectif et le zonage pluvialva également être réalisé. Il définit lemode d’assainissement le mieux adaptéà chaque zone et servira de base auschéma directeur.Ces schémas directeurs sont créés enparallèle de l'élaboration du Plan locald'urbanisme et sont indispensables à saréalisation. Ils seront soumis à enquêtepublique en même temps que celleréalisée pour le PLU.Le coût des schémas est de 27 186 €pour l’assainissement et 24915 € pourl’eau potable.

Le maître d'ouvrage désigne lecommanditaire d'un projet. Il en définitl'objectif, le calendrier et le budget.

La commune assume ce rôle la plupartdu temps, mais peut déléguer cettecompétence lorsqu'elle l'estimenécessaire.

Le maître d'œuvre est chargé par lemaître d'ouvrage de la conception puisde la conduite des travaux.

Il réalise les études et documentsnécessaires à la conduite du projet,contrôle le bon déroulement duchantier et sert d'intermédiaire entre lemaître d'ouvrage et les entreprises quece dernier a choisies pour exécuter lestravaux.

LEXIQUE

EMPLOIDeux nouveaux agents

à la suite du départ de deux agentsdes services techniques, la mairie aprocédé au recrutement de deuxnouveaux employés pour les rempla-cer. Julien Alikoff a 23 ans et vit àAllevard. Il a intégré les servicestechniques le 19 décembre 2012suite au départ de Kévin Curatolo.Titulaire d'un Bac professionnel tra-vaux paysagers, il a notammentacquis une bonne expérience dansl’entretien des espaces verts. Sescompétences seront particulièrementutiles dans notre commune, ville fleu-rie qui compte de nombreuses plan-tations. Alain Peycellier, 48 ans etCheylasien, possède grâce à sesétudes en électronique et son par-cours professionnel une solide expé-rience en électricité, mécanique etplomberie. Il a travaillé à Ugimag àCrolles puis à Saint-Pierre-d'Allevard(aujourd'hui Steelmag), où il s'occu-pait entre autres de la maintenancedes machines de production. Il tra-vaille aux services techniques depuisle 11 février 2013, à la voirie et à l'en-tretien des bâtiments municipaux,pour lesquels ses connaissances serévéleront précieuses.

En bref

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Les études relatives à notre système éducatifdémontrent qu’en France, les résultats des élèves ne sont pas satisfaisantscomparativement à d’autres pays. À ces résultats médiocres, il faut ajouter desenfants souvent anxieux et fatigués.L’organisation actuelle de notreenseignement serait une des principalescauses expliquant le phénomène. Réaliséepar l’OCDE, l’étude internationale Pisaévalue tous les trois ans le niveau des élèvesde 15 ans sur leurs compétences en lecture,mathématiques et culture scientifique.D'abord très bien classée, la France estaujourd'hui rétrogradée au-delà de la 20e

place. Pour ce qui est de la lecture, onattribuera une mention passable à

l’Hexagone, avec tout juste la moyenne.Niveau très moyen également enmathématiques et en sciences, où lesécoliers français régressent par rapport à2000. Mais la très mauvaise nouvelle, cesont les performances de la France enmatière d’égalité des chances. L'étude del’OCDE révèle un système injuste: une écolequi ne remplit pas son rôle “d'ascenseursocial”. Les performances des élèves sont,en effet, fortement liées à leur milieu familialet niveau de vie. La part d’élèves en grandesdifficultés passe de 15 à 20 % en à peine 10ans. Le temps scolaire, en France, estconcentré sur un très petit nombre dejournées: 144 jours de classe contre 187 enmoyenne dans les autres pays de l’OCDE.

a réforme présentée par VincentPeillon a pour objectif de mieuxrépartir les heures de cours sur la

semaine, d’alléger la journée de classeet de programmer les enseignements àdes moments où la faculté de concentra-tion des élèves est la plus grande. Danssa séance du mardi 5 février 2013, leconseil municipal a donc étudié les dif-férents points concernant l'applicationde la réforme. Après exposé des élé-ments, le débat s'est engagé, permettantd'exprimer les arguments soit pour l'ap-plication immédiate soit pour le report.Au regard des délais impartis, il a semblétrès difficile d’établir, en concertationnotamment avec les enseignants, lesparents d’élèves et les associations, uneorganisation respectueuse du rythme del’enfant. En outre, la municipalité a sou-haité disposer de temps pour l’élabora-tion du Projet éducatif territorial (PEDT)

L

Scolaire

Réforme des rythmes scolaires:ce sera pour la rentrée 2014

Encouragées à appliquer laréforme des rythmes scolairesdès la rentrée 2013, lescommunes avaient cependantle choix de la reporter à 2014.

instauré par la réforme, afin de conser-ver un service périscolaire de qualité,proposant un temps d’accueil qui neserait pas assimilé à une simple garde-rie. Par ailleurs, il a paru délicat de s’en-gager sans s’assurer de la faisabilitématérielle à si courte échéance. Seposent notamment les questions de l’ar-ticulation entre heures d’enseignementet temps d’activités et d’accueil périsco-

laires, du nombre de personnes à recru-ter et des locaux susceptibles d’accueil-lir les enfants. Au regard des élémentsainsi présentés, il est apparu que lesconditions n'étaient pas réunies pourune mise en œuvre en septembre 2013.Compte tenu des enjeux et de la néces-sité d’engager une réflexion en concer-tation avec tous les acteurs de cetteréforme, il a été jugé préférable dedemander à la Directrice des servicesdépartementaux de l’Éducation natio-nale, le report à la rentrée scolaire 2014de l’application du décret du 24 janvier2013 relatif à l’organisation du tempsscolaire pour toutes les écoles de lacommune (cohérence obligatoire).Dans cette perspective, il a été décidéégalement de créer un comité de pilo-tage auquel participeront le maire, lacommission en charge des affaires sco-laires et des conseillers municipaux. Cecomité de pilotage aura pour mission dedéterminer les grandes orientations de lamise en œuvre de la réforme avant laphase de concertation (constitution d’ungroupe de travail avec les différentsacteurs éducatifs de la commune) etd’assurer la préparation du projet. n


L'ÉVALUATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF FRANÇAIS

École élémentaire Belledonne: jour de rentrée.



nsemble des éléments naturels etartificiels qui entourent un individuhumain, animal, végétal ou une

espèce”, telle est la définition du mot“environnement” dans le dictionnaire. À Le Cheylas, la commission environne-ment n’apparaît officiellement qu’enmars 1989 sous le mandat de LouisPailhoux. C’est donc à cette époque quela protection de l’environnement prend saplace sur la commune et que des actionsnouvelles sont menées. Elles perdurentaujourd’hui. C'est qu'en matière de patri-moine naturel, notre commune a de nom-breux atouts qu’elle tient à préserver.La forêt représente 21 % de la surfacecommunale soit 177 ha en coteau et enplaine. 147 ha appartiennent à 125 pro-priétaires privés tandis que 30 ha com-

posent les deux forêts communales: laforêt de la Perche (21,35 ha) située surle massif de Bramefarine entre Morêtelde Mailles et Pontcharra et la forêt de lagorge du Fay (7,97 ha) située à proximitédu Bourg. C’est l’Office national desforêts (ONF) qui gère notre forêt. En2006-2007 la forêt de la Perche a étéreboisée avec des résineux (épicéas,mélèzes, pins-douglas) et des feuillus(hêtres, érables, sycomores et merisiers).Aujourd’hui l’ensemble de cette forêt estcertifié PEFC (programme des certifica-tions forestières). Il s’agit d’une chartemise en place au niveau international.37 pays dont la France et 60% des com-munes de la région Rhône-Alpes y ontadhéré. Cette certification permet d’ap-porter aux produits issus de la forêt les

garanties (qualité, traçabilité) demandéespar les industriels, les négociants et lesconsommateurs. Notre commune aadhéré à cette charte par délibération enconseil municipal le 19 octobre 2010.

L’ESPACE NATUREL SENSIBLEDès 1997, les élus prennent consciencede l'intérêt écologique du secteur de laRolande et de l'importance de sa préser-vation. En 1999, le conseil général meten œuvre une politique en faveur desespaces naturels sensibles et, dès 2001,il prend acte de l'intérêt de la préserva-tion du secteur. Le 25 février 2005, LaRolande devient un ENS communallabellisé. Un sentier de découverte et unemare pédagogique ont été inaugurés le27 juin 2009. Enfin, le 21 décembre 2010

Forêts, Espace naturel sensible, corridors biologiques… notre communepossède un patrimoine naturel remarquable mais fragile qu’il convientde protéger au quotidien. C’est la mission de la commission environnement.Le point sur son action concrète.

EnvironnementDes actions vitales

DOSSIER

“E

d13030016_cheylas60_dossier_Mise en page 1 12/04/13 14:14 Page12

es… au quotidien


➜

LES GRANDS RENDEZ-VOUS DE LA COMMISSION ENVIRONNEMENT :

LA VISITE DES ENTREPRISESDès la création de la commission municipale, une visite desentreprises est programmée dont la première a lieu fin 1990. Ce rendez-vous permet de faire le point sur l’activité des sociétésinstallées sur la commune. Cet échange se fait en principe avecle directeur de l’entreprise et son responsable qualitéenvironnement. La commission a simplement un rôle d’écoute etde transmission d’informations, voire des doléances de citoyens.Elle ne peut pas se substituer à la société pour régler lesdifférends avec les administrés. À ce jour la commission rendvisite à quatre sociétés: AEB-BDD, WINOA, ASCOMETAL et EDF,qui n’ont pas obligation de la recevoir. C’est par courtoisie et tradition que se fait cet échange.

LA JOURNÉE CITOYENNE DE L’ENVIRONNEMENTAppelée « village propre », elle a pour objectif de sensibiliser leshabitants à leur environnement en leur permettant de donner unpeu de leur temps pour nettoyer la commune. La premièrejournée de nettoyage voit le jour le 13 juin 1992 et elle continue.Depuis mars 2011 cette matinée est devenue « la journéecitoyenne de l’environnement » et a été complétée à l’issue duramassage, par un atelier présenté par le SIBRECSA (Syndicatintercommunal du Bréda et de la Combe de Savoie).Après le compostage et le tri sélectif, cette année c’est le thèmedu recyclage du tri sélectif qui a suscité l’intérêt.

21 ans après, l’esprit civique demeure. Les personnes venuesnombreuses le 23 mars dernier le démontrent encore. Lesjeunes, en lien avec le centre de loisirs et les associations semobilisent et sont le nouveau souffle de cette manifestation.

Cette action a encore tout son sens et sa valeur. Les immensesdécharges des années 60-70 n’existent plus même s’il y a encorequelques dépôts sauvages. Une amélioration favoriséeégalement par l'agrandissement de la déchetterie de la Rolandeen 2008 qui accepte maintenant les encombrants.

un arrêté préfectoral de biotope régle-mente la protection du site. En mai 2010,la fête de la nature a été l'occasion dedécouvrir l’ENS pour certaines classesdes écoles de la commune. Aujourd’huice site s’étend sur 57 hectares jusqu’auxétangs du Maupas et comprend deux

espaces: une zone d’observation appe-lée « veille écologique » et une zone d’in-tervention sur laquelle sont mis en œuvretout au long de l’année des plans d’ac-tions. Ceux-ci sont menés par l’Agencepour la valorisation des espaces naturelsisérois remarquables (AVENIR) dont le

siège est à Saint-Égrève. En 2005, unplan de gestion a été mis en place pour5 ans. Puis, après 2 années de transition(2011 et 2012), un nouveau plan de 10ans a commencé en 2013. Son rôle estde définir les actions de préservation etde développement du site en matière de

Nettoyage de la commune le 23 mars 2013.

Légende


DOSSIERDOSSIER

➜

➜14 | Avril 2013 | Le Cheylas Magazine

menacée d'extinction) et des libellules.De nombreuses variétés de reptiles sontégalement présentes: lézard vert, lézarddes murailles, couleuvre verte et jaune,couleuvre vipérine, couleuvre à collier,vipère aspic. Sept plaques de tôle ont étédisposées à divers endroits du site à leurintention: les serpents se réfugient des-sous pour se réchauffer ce qui permet enoutre de les repérer. Côté flore, le siteaccueille la petite massette, reconnaissa-ble à ses longues feuilles étroites et sonépi duveteux. Elle se développe près descours d’eau. L’inule de Suisse poussequant à elle dans la prairie et ressembleà la marguerite.Toutes deux sont protégées. On noteaussi la présence d’orchidées, de joncset de roseaux. Il est important de préser-ver cet espace qui doit garder son carac-tère sauvage et isolé, afin de ne pas tropperturber la faune et la flore. D’autresactivités ont lieu en dehors des anima-tions pédagogiques: la pêche, la chasse,l’exploitation agricole et sylvicole. Lesécoles, ainsi que tous les amoureux dela nature, peuvent visiter l'ENS de La

faune et de flore.En début d’année, un comité de site setient en mairie. Il réunit la commissionenvironnement, l'association AVENIR, leconseil général, les associations de pro-tection de la nature, les fédérations dechasse, pêche… La validation par lecomité de site des actions à réaliser faitl'objet d'une délibération du conseil muni-cipal. Elle permet d’obtenir un finance-ment à hauteur d'environ 75 % par leconseil général. Le site de la Rolanderepose sur d’anciens milieux alluviaux.Les 24 mares accueillent aujourd’hui unefaune et une flore remarquables et per-mettent leur développement.

UNE FAUNE VARIÉELa faune présente sur le site comprenddes amphibiens (dernière population éta-blie dans le Grésivaudan de rainettearboricole, triton crêté, crapaud), desoiseaux (blongio nain qui est une espèceprotégée de héron, héron cendré, petitgravelot, bergeronnette grise, mésange àlongue queue, corneille, geai), despapillons (azuré du serpolet, une espèce

Rolande qui est recensé, avec d’autressites départementaux, dans une bro-chure éditée par le conseil général.

LES CORRIDORS BIOLOGIQUESToujours en lien avec la nature et sa pro-tection le conseil général s’est égalementimpliqué dans les corridors biologiques.Dès 2007, il a défini un programme d’ac-tions dans le cadre du projet européen derestauration des corridors biologiques duGrésivaudan. Outre Le Cheylas, 23 com-munes sont répertoriées, dont La Terrasse,Saint-Vincent-de-Mercuze, Pontcharra,Crolles…Un corridor biologique ou couloir de vie estun espace naturel, libre d’obstacles per-mettant à la faune sauvage de passerd’un endroit à un autre pour se nourrir ouse reproduire. L'urbanisation et le dévelop-pement des infrastructures routières etferroviaires rendent nécessaires des amé-nagements comme des tunnels sous lesroutes, des passages sous les ponts, desplantations de haies en bordure deschamps cultivés… À Le Cheylas, deuxcorridors ont été recensés à l’île Arnaud

Sous la responsabilité de Philippe Dalbon, elle est composée de Lyliane Bocca,Karim Dalibey, Jacques Garbé, Claude Ortolland, Jocelyne Rouis.Lui sont associés Bernadette Bouziat (service administratif environnement)et Alain Daramy (responsable des services techniques). Elle se réunit en débutd’année pour faire le point et fixer le calendrier des actions puis ponctuellementen fonction de l’avancée des dossiers en cours. Elle participe activementà l'élaboration des différentes actions en donnant son avis lors des réunions.

LA COMMISSION ENVIRONNEMENT

Une espèce emblématique de l'ENS : la rainette arboricole.

La mare pédagogique permet d'observeramphibiens et libellules.


LE SENTIER DE LA GORGE DU FAY

Le départ se fait devant l’école maternelle Chartreusepar la rue de la Gorge puis la rue du Vieux-Moulin, endirection de la rue de la Philiberte. Le sentier a unepremière entrée par cette rue. Le site est traversé parle torrent du Fay. Le thème est tout trouvé « l’eau danstous ses sens ». Le patrimoine naturel est mis envaleur, entre autres, par un vieux moulin à farine etplus haut par une ancienne carrière à schiste.

Ce premier tracé est sans difficulté. Il concerne unpublic familial. Les écoles pourront en profiter et leparcourir. Une mascotte en forme de goutte d’eauhumanisée, appelée « fay d’eau », est l’emblème duprojet. Une façon de montrer l’eau comme sourced’énergie, source de vie en lien avec le torrent du Fay.

Tout au long du parcours, le public peut découvrir cinqstations.

- Station 1: la boîte à odeurs (pour sentir les odeursde la forêt).

- Station 2: une invitation à remonter virtuellementle Fay (avec l’installation d’un slalom bois).

- Station 3: au bout du monde (détente et écoutedes sons de la forêt et du bruit de l’eau).

- Station 4: le ponton aquatique (vue plongeante surla vie aquatique grâce à 2 hublots dans le ponton).

- Station 5: la roue à aube (comprendre lefonctionnement de la roue).

Deux passerelles permettent de créer une boucle.Un fléchage est mis en place depuis le centre duvillage jusqu’aux deux entrées du sentier.Des panneaux d’accueil y sont installés.

Vue des gorges en 1917.



DOSSIER

Ruines de l'un des 4 moulinsconstruits au bord du Fay

Le panneau d'accueil à l'entrée du sentier

(au sud de la commune) et au Maupas, aunord. C’est à l’initiative du conseil généralque des aménagements ont été réalisésle long et sous la RD 523 au Maupas,avec la construction de sept tunnels pourle passage des amphibiens. Ces travauxont été financés par l’Europe (50 %), larégion (25 %) et le département (25 %).Enfin, des détecteurs de faune ont étéinstallés à Goncelin (lire page 17).Bien sûr chacun d’entre nous aura sonavis sur la question, pour ou contre, avecdes arguments tout à fait justifiés.Cependant il est aujourd’hui plus quenécessaire de préserver ces espacesnaturels en voie de disparition qui sontl’oxygène de la commune. Imaginons uninstant une commune entièrement béton-née, sans verdure, sans forêt…

DES PROJETS POUR L’AVENIRLors d’une visite du conseil municipal dansla forêt de la Perche en juin 2010, une idéea germé, celle de créer un sentier, prochedes habitations, facile d’accès. La Gorge

du Fay offre un cadre idéal. C'est ainsique naît le sentier piétonnier. Le projetdémarre, piloté par l’ONF, en lien avec lesservices techniques et administratifs de lamairie et les commissions environnementet information. Une première visite du sitea eu lieu le 17 septembre 2011, associantles propriétaires concernés par le projet.Les travaux d'aménagement de la pre-mière des trois boucles prévues (1100 mchacune) démarreront en mai. Il s'agit d'unparcours qui sera adapté aux personnesà mobilité réduite (PMR) pour qui l’accèsse fera par la clairière en contrebas de laroute de Morêtel-de-Mailles. Un parkingde trois places y est prévu.Les deux autres boucles ne disposerontd'aucun aménagement. L’une rejoindraMorêtel-de-Mailles en passant par lechemin des Hirondelles tandis que l’autrepassera par le chemin des Mules. Cesdeux sentiers s’adresseront à des randon-neurs assez expérimentés. Des conven-tions ont été signées avec les propriétairesdes forêts traversées.

Sur notre commune, l’environnement atoute sa place. Il est divers et varié et pré-sente une implication dans de nombreuxdomaines. Les espaces naturels sont hélasde moins en moins nombreux. Il est doncplus que nécessaire de les préserver pourgarder un équilibre entre urbanisme, agri-culture et industrie comme l’explique RogerCohard, maire de Le Cheylas, lors d’unentretien accordé à la lettre d’informationn°4 des corridors biologiques en déclarant:“La prise en compte de l’environnementdans l’urbanisme est une nécessité. C’estla meilleure façon de ne pas bétonner nosespaces et d’avoir un paysage équilibré.Le Plan local d’urbanisme (PLU) fixe uncadre réglementaire permettant de répartirzones d’activités, lieux de vie et espacesnaturels de façon équitable. Définir la partréservée à chacun de ces espaces permetde nous positionner dans la sauvegardedes milieux naturels”. La nature est ainsipréservée et c’est l’essentiel pour quechacun puisse se sentir bien et profiter d’uncadre de vie agréable. n

➜


La détection d'un animal déclenche l'allumage clignotantdu panneau de limitation de vitesse et de danger.

INITIATIVES


installation de ces détecteurs faitpartie du projet européen « Couloirsde vie » coordonné par le conseil

général de l'Isère. Il a pour objectif derestaurer les corridors biologiques entreles massifs de Chartreuse, de Belledonneet du Vercors.Ces espaces naturels, indispensables audéplacement de la faune et donc à sasurvie, entrent souvent en conflit avec lesaménagements urbains, notamment lesroutes.Les animaux qui les traversent peuventmettre en danger les automobilistes,comme le montre l'augmentation dunombre de collisions chaque année. Ondéplore en France environ 180 accidentspar jour et 30 décès par an.

L'enjeu environnemental de ces aména-gements se double donc d'une probléma-tique de sécurité routière. Ces systèmesde détection visent à réduire les risquesdans les corridors qui traversent la valléedu Grésivaudan et la cluse de Voreppe.La fédération de chasse de l’Isère, lesassociations communales de chasse etles agents du département chargés del’entretien des routes ont apporté leursconnaissances et expertises sur les habi-tudes de la faune afin de déterminer aumieux les sites à couvrir. Un premier sitede test avait ainsi été équipé entre Berninet Saint-Nazaire-les-Eymes, où l'oncompte entre 10 à 20 détections par nuit.

UN SYSTÈME DE DÉTECTIONPERFECTIONNÉLe détecteur de faune tire son énergiede panneaux solaires. Les capteursinfrarouges installés sur les mâts repè-rent les animaux -au moins de la tailled’un lièvre- à proximité de la route grâceà la chaleur qu'ils dégagent. Ils couvrentune zone de 150 mètres sur 30. Tous lescapteurs sont mis en réseau par radio.L'un des mâts comprend un poste decentralisation qui récupère et traite l’en-semble des communications.Dès qu’un animal est détecté, l’informa-

Si vous empruntezla départementale entreLe Cheylas et Goncelin, vousne pouvez pas les manquer.Quatre mâts coiffés decaméras et de panneauxsolaires constituent l’un dessept dispositifs de détectionde faune du département.

Chaque mât est alimenté par énergie solaire.

tion est envoyée au poste central quienvoie en retour un signal d’alerte. Enamont et en aval du dispositif, les pan-neaux « Attention faune » et « Limitationde vitesse à 70 km/h » s’allument alorspendant 10 minutes.Parallèlement, la caméra du mât à l'ori-gine du signalement se met en route. Lefilm ainsi réalisé permet de vérifier l’effi-cacité du système et participe à l’évalua-tion scientifique du projet. Précisons quele système ne contrôle pas les véhicules.En avertissant les conducteurs dudanger, ces détecteurs permettront auxautomobilistes et à la faune locale decoexister sans risque. Avec un peu dechance, peut-être apercevrez-vous unefamille de sangliers durant sa prome-nade nocturne! n

Sécurité routière

Un détecteur de faune sur la RD

L’

Les caméras couvrentune large zone autour de chaque mât.

d13030016_cheylas60_initiat_Mise en page 1 12/04/13 14:37 Page17

INITIATIVES

a création de la garde nationaledate d’avant la Révolution françaisede 1789. Le 13 juillet 1791 un arrêté

de l’assemblée constituante l’officialise.Elle durera jusqu’en 1871. La loi du14 octobre 1791 en précise l’organisation.Constituée d’hommes valides de 20 à 60ans, son rôle est de maintenir l’ordre à l’in-térieur du pays et défendre les frontièreset les côtes. Elle fait aussi respecter leslois. Il faut être citoyen actif, c'est-à-direpouvoir voter, pour en faire partie. Le portde l’uniforme, de couleur bleu, blanc etrouge, est obligatoire.Active sous la révolution de 1789 à 1797,elle est en sommeil sous le Directoirede 1797 à 1799. Elle est réorganiséesous le Consulat de 1799 à 1804 puissous l’Empire de 1804 à 1814. Sous laRestauration avec Louis XVIII (1814- 1824) et son frère Charles X (1824- 1830), elle a un rôle effacé avant d’êtredissoute le 29 avril 1827. À l’arrivée deLouis-Philippe au pouvoir le 7 août 1830,elle est reconstituée et la loi du 22 mars1831 la réorganise, lui permettant de sou-tenir le régime en place.

DES ÉLECTIONS POUR DÉSIGNERLESOFFICIERSÀ Le Cheylas, la garde nationale est com-posée de six officiers : un capitaine, unlieutenant, deux sous-lieutenants, un ser-gent-chef, un sergent-fourrier (s’occupantde l’intendance). Ainsi que de sous-offi-ciers : quatre sergents et huit caporaux.Ils sont élus pour un an par les membrescomposés de soldats.Le conseiller d’état du département del’Isère (aujourd’hui le préfet) prend en

Mémoire

Garde nationale à Le Cheylas : la d

L

Comme toute commune deFrance, Le Cheylas a disposéde 1791 à 1870 d’une gardenationale, ancêtre de la policemunicipale. Une obligationde servir qui ne rencontrepas toujours la bonne volontédes Cheylasiens…

Un garde national prête serment sur la Constitution.




discipline passe mal

mauvaise volonté soit pour assister àl’exercice, soit pour garder l’immobilitédans les rangs. Des amendes sont instau-rées, ainsi que des punitions: deux heuresd’exercices supplémentaires ou douzeheures de salle de police. Ainsi le 9 jan-vier 1831, André Cochet, soldat de lagarde nationale, explique dans le rapportqu’il a rédigé, que le sieur FrançoisGouillet a refusé un soir de monter lagarde comme le règlement l’exige et que,de ce fait, ils n’étaient que cinq au lieu desix pour le faire. Le récalcitrant lui auraitrépondu “que personne pouvait rien luicommander, si quelqu’un voulait le forcer,il plaiderait avec eux”. Le conseil de disci-pline se réunit le 11 janvier 1831 etcondamne François Gouillet à payer uneamende de 3 francs. L'amende seraramenée à 1,90 franc lors d’un deuxièmeconseil de discipline le 16 janvier.Louis-Philippe, que la garde nationale n'apas soutenu, est renversé enfévrier 1848. Napoléon III devient empe-reur en 1852. La garde est alors res-treinte. En 1870, la bataille de Sedancontre les Prussiens entraîne la chute dusecond Empire et la disparition de lagarde nationale, disparition officialiséepar la loi du 25 août 1871. n

1830 un arrêté qui fixe la nouvelle régle-mentation très stricte de la garde natio-nale.Le Cheylas fait partie du troisièmebataillon de la garde nationale du cantonde Goncelin avec les communes deFroges, La Pierre, Le Champ, Tencin etMorêtel. Deux niveaux d'organisationsont instaurés: cantonal et communal.Au niveau du canton, le bataillon prendles armes six fois par an pour être passéen revue et faire l’exercice. Un ordre dujour du chef de bataillon est affichéquelques jours auparavant dans les septcommunes. En plus de la prise d’armes,les officiers et sous-officiers doivent seréunir deux fois par mois dans leurs com-munes respectives.Au niveau communal, le capitaine doitréunir sa compagnie deux fois par moisentre le 1er avril et le 31 octobre et chaquesemaine du 1er novembre au 31 mars. Ildoit veiller à l’instruction de ses soldatset inspecter les armes chaque mois. Lessoldats qui détériorent volontairementleur arme doivent la réparer à leurs frais.

LES HOMMES MONTRENTDE LA MAUVAISE VOLONTÉLe 26 septembre 1830 la commune pro-cède à l’élection des officiers et sous-officiers. 86 électeurs s’expriment sur les124 inscrits. Les résultats sont les sui-vants:

• Capitaine: Laurent Beurriand,• Lieutenant: Claude Gavillet,• Sous-lieutenants: Guillaume Rigard-

Casset et Louis Couplaix,• Sergent-major: Jacques-Benoit

Durand,• Sergent-fourrier: Jacques Mitton,• Sergents: Félix Ramet, Claude Pin,

Joseph Chabert et Etienne Roudet,• Caporaux: Joseph Revol, Honoré

Muraillat, Jacques Gouillet, HuguesBlanc, Jean Berthet, Jean Meynet,Florentin Royal et Jean Molaret.

Tous prêtent ensuite serment en jurantfidélité à la Constitution lors d’une céré-monie officielle.Les officiers de la brigade cheylasiennerencontrent cependant des difficultés à

faire régner la discipline. Le règlementstrict ne convient pas à tous les soldats.Le 20 décembre 1830 le conseil de disci-pline de la compagnie se réunit sousla présidence du capitaine, LaurentBeurriand. Celui-ci constate qu’unegrande partie des hommes fait preuve de

Extrait du rapport Cochet.

Convocation à un passage en revuedu 3e bataillon de Goncelin.


INITIATIVES


Nous avons reçu…Une lettre du Père Noël!

A

Monsieur le Maire, cher ami,Il n’est pas dans mes habitudes d’écrire et expédier du

courrier. Les lettres, en général, je les reçois et, croyez-moi, en

période de fin d’année, elles sont nombreuses ! Parole de Père

Noël !Mais, cette année, j ’ai décidé de faire une exc

eption à propos

de la commune de Le Cheylas, en m’adressant à son premier

magistrat.Sachez-le, cher ami, votre commune me donne énormément de

travail !Je ne m’en plains pas, au contraire, car l’accueil q

ui m’ est

réservé est très chaleureux. Je passe dans votre commune

d’ excellents moments et je voulais vous en remercier.

Ainsi, le 8 décembre, lorsque votre conseil municipal a organisé ma réception sur le parvis de l’ hôtel de ville, ce fut

un moment délicieux : tous ces petits et grands enfants avec leurs familles, réunis autour de tasses de chocolat ou

de

verres de vin chaud, toutes ces associations exposant et vendant leurs belles créations,

le manège, le stand de maquillage,

la distribution de barbe-à-papa aux gourmands. Je me suis régalé !

Déjà, j’avais eu l ’occasion de rencontrer les aînés à l’ occasion

du repas des anciens, le dimanche 18 novembre. J’y suis allé

incognito, vu la date et personne ne m’a reconnu : un ancien

parmi les anciens. J’ai trouvé qu’ ils étaient drôlement nombreux !

120 de 66 ans et plus ! Quelle ambiance, dans cette salle des

fêtes ! Ça chantait, ça riait, ça dansait. Sans compter les assiettes

qui repartaient rarement pleines… Il doit y avoir un bon climat

dans votre secteur car ils ont tous une de ces formes !

Je suis d’ailleurs passé les voir individuellement un peu plus

tard, le samedi 15 décembre pour leur apporter le traditionnel

colis de Noël. J’avais adopté une apparence de conseiller

municipal ou de membre du CCAS pour faire plus discret.

Joli colis, au passage : une mignonne caissette en bois, garnie

de friandises. Je crois qu’ils ont bien apprécié.

C’était loin d’être fini pour Le Cheylas ! J’ai retrouvé tous les enfants du restaurant scolaire le lundi

17 décembre : 125 gamins regroupés à la salle des fêtes qui m’ont réservé un accueil triomphal… et sonore !

Le vendredi 21, c’était plus calme quand je suis allé saluer les élèves des maternelles. Bien mignons tous ces petits !

J’ai achevé mes visites cheylasiennes le weekend des 22 et 23 décembre en allant admirer les superbes représentations

du « Livre de la jungle », proposées par le Petit théâtre de Noël. Une pure merveille ! Ces enfants sont vraiment

doués et aussi bien encadrés. Vraiment, les papillotes distribuées à la fin du spectacle étaient amplement méritées.

Enfin, quand j'écris « achevé mes visites cheylasiennes », ce n'est pas tout à fait exact : le 25 décembre, je suis passé

dans bon nombre de maisons pour laisser quelques cadeaux…

Je n’ai pas besoin de me faire violence, cher monsieur le Maire, pour vous dire, très sincèrement : à bientôt !

Le temps de préparer tous mes cadeaux et la fin 2013 sera vite là !Père Noël

Ambiance de fête

au repas des Anciens.

Détour par la jungle lors du spectacle

de fin d'année.



près un petit essai en 2011, lesbénévoles de l’Association deparents d’élèves Belledonne

ambitionnaient, pour cette nouvelle édi-tion, de mobiliser plusieurs associationsde Le Cheylas.Contactées en septembre, de nom-breuses associations ont accepté, avecbeaucoup d’enthousiasme, de s’associerà ce projet. Certaines d’entre elles,comme l’AAPPMA, avaient précédem-ment organisé ou participé à des manifes-tations en faveur du Téléthon sur lacommune et ont apporté leur riche expé-rience. Toutes ont fait preuve de motiva-tion et d’imagination. Certaines, qui àregret n’ont pu se joindre à l’événementen raison de tournois, comme l’Amicaleboule et Le Cheylas basket, ont malgrétout tenu à participer à l’effort en mettantdes urnes de don à disposition de leurpublic.L’Association sportive du Grésivaudan aapporté les compétences culinaires pourla restauration par l’intermédiaire d’un deses dirigeants, traiteur dans la commune.Plus de 250 plateaux-repas préparés par

Après plusieurs annéesd’absence, le Téléthon a faitle 1er décembre un retourremarqué dans la commune.

A

Téléthon 2012

Un retour dans la communeparticulièrement réussi

les bénévoles ont été servis. Les denréesalimentaires avaient été gracieusementfournies par des producteurs et commer-çants sensibles à la démarche: le Vergerdes Îles, la famille Jourdanet et les super-marchés Netto de Le Cheylas etIntermarché de Laissaud. Initialement pro-grammée à l’extérieur, la manifestations’est finalement déroulée dans le gym-nase, grand froid oblige.Chaque association présente avait orga-nisé son stand afin d’accueillir les enfantsdurant toute la journée au travers d’unparcours varié permettant la découverted’activités sportives ou artistiques.L’AAPPMA avait installé un stand depêche à la truite en piscine. Les Archersde la Tour proposaient du tir à l’arc surcible. Famille évasion avait installé unegrande tyrolienne en travers du gym-nase ainsi qu’un mur d’escalade sur les-quels les enfants pouvaient s’initier à lagrimpe, sécurisés par les membres del’association.L’association de poterie Estèque et bar-botine proposait de réaliser des petits« cœurs de l’espoir ». Enfin, les associa-tions de parents d’élèves (AAPEL deChartreuse et APE Belledonne) animaient

des ateliers créatifs avec la réalisation dephotophores, d’objets en pâte à sel ou desculptures de ballons. La journée fut ryth-mée par les démonstrations des enfantsdu Karaté-club et les spectacles desadhérents de l’association Danse etmusique.En fin de journée, si la fatigue se lisait surles visages de tous les bénévoles c'estsurtout la satisfaction d'avoir réussi cettejournée au profit de la recherche médicalequi primait. Petits et grands sont venusnombreux profiter des animations dansune ambiance joyeuse et conviviale.Le bilan financier a permis de remettreun don de 1884,80 € à l’Association fran-çaise contre les myopathies (AFM) orga-nisatrice du Téléthon. Soit 87 % dessommes collectées cette journée au tra-vers des participations des familles, desventes de la buvette et des dons collec-tés, 13 % couvrant les achats pour labuvette. Compte tenu de cette belle réus-site, tous les participants se sont donnérendez-vous en 2013 avec enthousiasmeet en formulant le souhait d’accueillir denouveaux participants et de proposerencore plus d’activités aux enfants et auxadultes. nÀ l'assaut du mur d’escalade!

Les mains dans l’argile avec Estèque et barbotine.


INITIATIVES


Passionné de photographieet plus habitué à être derrièrel’objectif que sous le flashdes projecteurs, Jean Béreznéparticipe à la commissioninformation. Il s’est prêté aujeu des questions/réponses.Zoom sur son parcours.

rond, faisaient des photos carrées. Laphoto, pour moi, a dû commencercomme ça. À 11 ans, j’ai acheté monpremier appareil, d’occasion, avec monargent de poche. J’aime bien les sujetstrès graphiques. Je ne suis pas tenté parles photos de fleurs, ni d’animaux, saufs’il s’agit « d’homo sapiens sapiens ». Etje suis membre de Imago Lucis, uneassociation de photographes résolumentargentistes à Crolles. J’ai également étéun fou de cinéma; depuis 1992, j’enregis-tre de vieux films à la télévision et j’ai àprésent une cinémathèque de plus demille films. Enfin, je lis beaucoup.

D'où venez-vous et comment êtes-vous arrivé dans notre commune?Je suis né à Paris en 1939 sur la butteMontmartre, juste avant la guerre.Comme ma famille avait des caractéris-tiques qui ne plaisaient ni à l’occupant niau maréchal, mes parents se sont réfu-giés en zone libre. Nous avons ainsivécu à Annemasse jusqu’à la libération

puis nous sommes rentrés à Paris. Audébut des années quatre-vingt-dix, monépouse et moi en avons eu assez del’agitation parisienne. En 1994, j’ai eu lapossibilité de me faire muter à Grenoble.Nous nous sommes installés à LeCheylas en novembre 2002.

Dans quel domaine travailliez-vous?J’ai été ingénieur de recherches auCNRS de 1964 à 2005, d’abord à l’ob-servatoire de Paris à Meudon, puis aulaboratoire d’astrophysique de Grenoble.41 ans de bonheur. Comme mon travailme passionnait et qu’il n’était pas péni-ble physiquement, je suis resté en acti-vité jusqu’à 66 ans, l’âge butoir.

Quelle chance d'avoir intégréun secteur qui vous intéressait tant!C'est le cas de le dire ! Je dois en pre-mier lieu cette chance à mes parents,qui bien que d’origine modeste avaientfoi en l’instruction. Mes deux frères etmoi avons ainsi pu faire des études

PortraitJean Bérezné, la passion de la phot

Vous participez au travail de lacommission depuis quatre ans.Comment cela a-t-il débuté?Une fois à la retraite, j’ai pris contactavec la mairie pour proposer un peu demon temps à la vie de la commune. J’aiparticipé aux derniers mois du comitédes fêtes puis quand la commissioninformation s’est ouverte aux non élus,son adjoint m’a proposé d’y entrer.L’idée de participer au bulletin semestrielme plaisait. C’était l’occasion de mettremes compétences au service de la com-mune. J’en suis donc devenu soit offi-cieusement le photographe officiel, soitofficiellement le photographe officieux.

Nous avons pu constater vos talentsde photographe. Est-ce une passion?C'en est une en effet. Quand j’avais unedizaine d’années, je me demandais pour-quoi les appareils photo, qui ont un trou

UNE AIDE PRÉCIEUSE

La commission informationsélectionne et vérifie les informationsà diffuser via les supports decommunication de la commune:mensuel, semestriel, site internet…Ses membres rédigent également unepartie des articles du semestriel.

Jean Bérezné participe au travail derelecture et réalise de nombreusesphotos pour le semestriel et le siteinternet de la commune.

Il est également intervenu en mairieau niveau de la numérisation desarchives anciennes.


supérieures. J’ai passé un bac latin/sciences, fait une « prépa » puis je suisentré dans une école d’ingénieur.J’aurais aimé faire de la radio, maisj’étais trop mal classé au concours etj’ai dû me rabattre sur la section élec-tricité. À la sortie, les trois quarts dela promotion allaient soit produire del’électricité chez EDF, soit en consom-mer chez Alsthom. Mais ce n'était pasce que j'avais envie de faire et je meserais ennuyé dans ce genre de job.Et c'est là que la chance intervient denouveau. Mon premier employeur acommis l’erreur de m’envoyer étalon-ner un appareil de mesure au CEA. Çaa été une illumination et j’ai fait ensorte d’entrer dans la recherchepublique, aidé par le fait qu'à l’époque,il n’y avait pas de chômage.

Un petit mot pour conclure?C'est un vrai plaisir d’avoir trouvé ici unlieu de retraite où nous avons été bienaccueillis et où nous nous sentons bien.


oto

i la bibliothèque doit favoriser leplaisir de lire, en proposant desouvrages correspondant aux

centres d’intérêts de chacun, elle a aussila mission d'offrir des documents adap-tés aux capacités de ses lecteurs.Comme les personnes atteintes d’uneacuité visuelle diminuée ou des difficul-tés de perception.En 2013, la bibliothèque municipale s’at-tachera en particulier à développer lefonds d’ouvrages en direction des per-sonnes pénalisées par une dyslexie ousouffrant d’une vue déficiente.L’acquisition de livres adaptés, permet-tant une lecture confortable en dépit des

yeux fatigués ou maladroits est ainsiprévue. Ces ouvrages sont composésavec des caractères plus gros et plusencrés, des mots et des lignes plusespacés. En outre, le papier est généra-lement ivoiré et a subi un traitement évi-tant les reflets.Dans cette catégorie d’ouvrages, labibliothèque municipale possède déjàune trentaine d’œuvres pour adultes -romans, policiers et documentaires-ainsi qu’une douzaine d’albums pourenfants. Les acquisitions 2013 permet-tront d’augmenter de façon conséquentel’offre dans ce domaine, notammentpour les plus jeunes. n

Bibliothèque municipale

Penserà tous les lecteurs

Des caractères plus gros et espacés pour une lecture facilitée.

S


PHOTO MYSTÈRE N°60

Avis aux photographes, amateurs ouconfirmés: cette rubrique vous est ouverte.Envoyez vos photos numériques prises àLe Cheylas, (en extérieur impérativement !)à : [email protected] dans le numéro 61 pour lasolution du mystère.

Où a été prisecette photo?

SOLUTION DU NUMÉRO 59

Des pins qui s'élancent vers un ciel bleusans nuages, une herbe rare commeroussie par le soleil… non, nous nesommes pas en Provence mais bien àLe Cheylas, plus exactement rue du Vieux-Moulin, à la belle saison. Le dépaysementse trouve parfois juste en bas de chez soi!


Documents

Le Cheylas - Magazine semestriel printemps 2013