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Le Bon Air Antilles & Guyane n°10 Novembre-Decembre 2012

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Un numéro 10 exceptionnel du magazine de bord Le Bon Air pour le 10ème anniversaire de la compagnie aérienne Air Antilles Express !

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 3

“Édito

Bimestriel édité parAgence Blue Marine1 boulevard Houelbourg sur MerZI Jarry - 97122 Baie-Mahault - 0590 32 64 [email protected] : 442 804 456 00014SARL au capital de 8000€

Directeur de PublicationChristian MARCHAND

Responsable d'ÉditionNadège CERETTO

Conception /RéalisationAgence Blue Marine

RédactionN. Ceretto avec l'aide de : S. St-Martin, T. Kerr Axelsson, D. Vidal,G. Le Menn, F. Auclaire, D. Cyrille, M. Maurin, E. Dotte, A. Koury,F. Evenat, S. Garcia Lopez, T. Godoc, Q. Leroux, A. Bourbon,F.L. Lucol, D. Losio, B. Coiffard, M. Yass, A. Chevry, F. Debierre,L.A. Leveque Silvera, S. Subert, D. Audrat ; J. Ismael – bon plan ;H. Cuzin – actualité ; M. Lantin – en région ; N. Thetis - portraitcompagnie ; B. Rossi – littérature ; D. Poncet - jeu ; CCI-IG.

Crédits PhotosL.A. Leveque Silvera ; M. Condé ; F.L. Lucol ; T. Godoc & Q.Leroux ; D. Audrat ; F. Gurrieri ; B. Coiffard ; E. Guyenon ; M. Aimar ; M. Vincent ; M. Massina ; T. Suzan ; N. Thetis ;D. Losio – Atouka ; F. Auclaire – GuyaRando ; Ministère duTourisme de Barbade ; Ministère du Tourisme de la Dominique ;Office de Tourisme de Marie-Galante ; Comité Martiniquais du Tourisme ; Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe ; Région Guadeloupe ; Karibea Hôtels ; Nestlé Antilles-Guyane ;Mediaserv ; Teva ; Panerai Transat Classique 2012 – Rivacom ;SO ; Sideralebody ; Indigo France ; BMW Antilles-Guyane ; HTS ;Banque des Antilles Françaises ; Rolls Energy ; SITA Verde ; St-Barth Essentiel ; CCI-IG ; Pomme d'Api ; Guess ; Murano – Mora Bella ; Messika ; Elgayou ; J. Edouard – Bien Glacé ; K. Vulpillat – D'Klick Sarl ;IDLineStudio ; mdproduction ; Djé – 1 Moment 1 Image ; Google Images ; Thinkstock.

Direction ArtistiqueMarc PRAQUIN

Régie PublicitaireHélène : 0690 47 03 38Marie : 0690 71 82 98

ImpressionAntilles Imprimerie

Papier provenant des forêts gérées durablement.

Chers Passagers,

C c'est avec grand plaisir que nous vous présentons cette10ème édition du Bon Air qui couronne le 10ème anniversairede nos deux compagnies AIR ANTILLES EXPRESS &

AIR GUYANE EXPRESS.

10 ans, c'est aussi l'heure des bilans... Et le nôtre est, grâce à vous,très positif. En effet, 10 années passées à vos côtés pour améliorer,développer et renforcer les possibilités de se déplacer au meilleurcoût, des Antilles aux quatre coins de la Guyane, que ce soit pourle business ou pour les loisirs, ont généré beaucoup d e bonheur !

Votre fidélité sur nos lignes constitue le plus beau cadeau quenous pouvions espérer et, au nom des deux compagnies, je vousen remercie chaleureusement. En retour, nous vous proposonstoujours plus de destinations et de services aux meilleurs prix.

Ce n'est pas sans fierté que nous sommes devenus, en cette année toute particulière, le plus grand réseau régional aérien des Antilles/Guyane. En plus du développement des réseaux régionauxguyanais et antillais, nous vous rappelons que, depuis le 26 octobredernier, vous pouvez rejoindre Cayenne, Pointe-à-Pitre ou Fort-de-France à bord des Airbus A320 d'Air France via AIR ANTILLES EXPRESS ou AIR GUYANE EXPRESS. Un autrepartenariat (codeshare) avec le géant français de l'aviation surnotre ligne vers Ste-Lucie permet désormais à AIR FRANCEde proposer cette destination au départ de la métropole. Laconfiance et la reconnaissance de notre sérieux de la part d'unetelle majore de l'industrie aérienne est particulièrement flatteuse.

Pour le scoop... il faudra attendre encore un peu : une nouvelle ligne devrait voir le jour très bientôt...

Concernant le réseau d'AIR GUYANE EXPRESS, la réouverture de laligne Cayenne/Maripasoula/Grand-Santi /St-Laurent du Maroni estprévue à partir du 19 novembre, avec une fréquence supplémentairele jeudi. Nous augmentons également la fréquence vers Maripasoulaavec une rotation supplémentaire le dimanche matin.

En cette période de fêtes et de rapprochements familiaux, je vous souhaite à tous beaucoup de BON AIR et une très bonne fin d'année.

Je ne vous retiens pas plus longtemps afin que vous profitiez pleinement de ce 10e numéro.

Bon vol à tous !

Christia n Marchand

Président Directeur GénéralAir Antilles Express & Air Guyane Express

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Édito_03Tourisme_06Evasion_10Voyage_14

Tradition_18Randonnée_22

Culture_26Nature_30

Recette plaisir_32Environnement_34

Bon plan_36Découverte_38

Nautisme_42Sport_46

Hôtellerie_51En région_54

Portrait compagnie_58Littérature_60

Idée cadeau_64Photos VIP_66

Auto_76Au féminin_78

Mode_80Trade story_83

Solidarité_86CCI IG_89Artiste_90

Actualité_94Déco_96Santé_98

Coaching_100Jeu_102

Télécommunication_104Technologie_106

Agenda_112

#10Novembre/Décembre 2012

Sommaire

4 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

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Dominique,

C’est à quelques vagues desSaintes, près de le Guadeloupeet non loin de la Martinique, quela Dominique – Commonwealth of Dominica – étend ses étenduesverdoyantes et ses côtes luxuriantes desquelles jaillissentd’incroyables cascades. Surplace, Kalinagos, Rastas etCréoles à l’accent anglais viventen harmonie, cherchant à la fairepartager à tous ceux qui viennentleur rendre visite…

Tourisme

L’eco-tourisme en terre sauvage…

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1. Victoria Falls.2. Vallée de la Désolation,

randonnée vers le Boiling Lake.3. Au Screw Sulphur Spa.4. Au Jungle Bay Cottage.

5. Rasta dominiquais.6. Fresh Water Lake.

7. Spa du Rainforest Shangri La.8. Plage de Batibou.

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…Filez des jours heureux :

En Dominique, chance vous est doncdonnée d’expérimenter la belle Vieselon mère Nature ! Là-bas, petits hôtels de charme et cottages paisiblesoffrent de couler des jours sereins bienloin des tumultes du quotidien, les piedsdans l’eau, au cœur des sommetsmontagneux ou en pleine forêt tropicale,là où l’eau naturellement soufréeapaise les maux, adoucit la peau,laisse s’envoler le stress. Ainsi, le bourg de Wotten Waven estconsidéré comme la “sulphur spa capital” avec ses six sites proposantdes bassins sulfurisés lovés dans un décor luxuriant grandiose. Dans le même ordre d’idée,le Papillote Wilderness Retreat, le Rainforest Shangri-La Resort,

A u cœur des grands espaces…La Dominique est désormaisrésolument tournée vers le

respect de sa nature. Aucune chaînehôtelière n’est implantée localement,mais simplement des éco-lodges,véritables havres de quiétude,jouissant seulement des bienfaitsorganiques et naturels de l’île pourattirer un tourisme responsable quicroît en ménageant les Dominiquais,l’environnement et l’économierégionale.

Que signifie concrètement ce comportement éco-durable ? D’abord, que quelques infrastructures d’accueil, qui fonctionnent presque en totale autonomie grâce à l’énergie solaire, hydraulique et éolienne, sont gérées par des locauxet ont été construites en bois ou bambou local selon des normes depréservation des essences et de lafaune et flore nichées là. Ensuite,parce que les habitants de la Dominique participent au bon équilibrede la vie touristique depuis ses prémisses : fermiers et pêcheurs produisent et travaillent pour l’approvisionnement de bon nombred’hôtels, contribuent également à lasauvegarde des espèces menacéestelles que les tortues de mer, s’engagent pour la propreté des forêts, des plages et des littoraux.

le Screw Sulphur Spa, le Tia’s Bambouet le Ti Kwen Glo plongent leurs visiteurs dans la détente absolue ducorps et de l’esprit (bains, massages,relaxation, nourriture bio).

…Découvrez le tourisme made inrasta :

Comment garantir un avenir sain etpérenne aux générations futures ?Qualifiée d’éthique, l’activité touris-tique telle qu’elle est pratiquée en Dominique se veut un exemple à suivre pour la majorité des Petites Antilles : il est là question de voyageren s’intéressant et en prenant soin de la nature, des peuples de chaqueville et village, des étendues marines, du patrimoine, des cultures… Ainsi, l’association Community TourismDominica s’inscrit parmi les meilleursguides de l’île en organisant des excursions pour la faire découvrir : les fonds récoltés servent à améliorerla vie agricole et sociale des différentescommunautés dominiquaises.

Tourisme

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Tourisme

Par exemple, dans le Sud – à BellevueChopin - une ferme biologique cultivantdes fruits et des épices a été ouverte.A Eggleston et Giraudel, au Nord-estde Roseau – la capitale de l’île – l’honneur est rendu aux fleurs selon la même optique éco-responsable.

Et s’il est une île après la Jamaïque où la culture rasta est bien présente,c’est la Dominique. Et localement plusqu’ailleurs, être rasta est synonyme d’unculte prônant le respect de l’autre etde l’environnement qui nous entoure,en perpétuant l’existence simple, solidaire et saine, rythmée aux sonsdu reggae. Voilà pourquoi quelques10% de la population dominiquaise intègrent ce mouvement, vivant desproduits de la terre, cultivant sanspesticide ni engrais, en communautésretranchées mais chaleureuses et toujours accueillantes. Un des itinéraires les plus conseillés est sans doute celui de l’Indian River quisillonne entre Portsmouth et Glanvilla,au Nord de l’île. Dans le coin, les Rastas filent les grandes eaux enbarques et livrent les secrets des panoramas magiques, denses et mystiques, là où furent notammenttournées certaines scènes du film Pirates des Caraïbes. Si l’expériencevous plait, renouvelez-la au Hide-outCottage et au Firefly Cottage, respectivement à 30 et 15 minutes de Roseau.

Nous remercions l’office de tourisme de la Dominique pourles informations et photos ayantpermis de réaliser ces pages.

Pour davantage d’informations,n’hésitez pas à contacter :

Email : [email protected]

Tél. : 01 53 25 03 55

Web : www.authentique-dominique.com

Colin Piper, directeur de l’officede tourisme de la Dominique depuis 2009, nous livre ses impressions :

La Dominique est vraiment l’île “nature” par excellence de toute laCaraïbe. C’est un paradis pour lesrandonneurs, pour ceux qui rêvent de se ressourcer dans lesspas qui s’offrent en pleine nature,et aussi pour les amateurs de plongée sous-marine. Ici, les genssont souriants, accueillants… Laplupart participent depuis le débutaux démarches éco-responsableslocalement mises en place. Trois manifestations marquent le calendrier annuel : le Carnaval enfévrier, le Jazz Festival en mai/juin et le World Créole Music Festivalfin octobre, preuve que la musiqueet la fête occupent une place importante. 50% des touristes nousarrivent des Antilles, l’autre moitiéest partagée presque équitablemententre les Américains et les Européens. Si je peux leur suggérerune astuce pour leurs prochainesvacances : qu’ils prennent le temps de visiter la Guadeloupe, la Martinique et la Dominique qui sont 3 îles complémentaires entermes de découvertes sportives, culturelles et de farniente.

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Pas à pas,Autour de la Barbade…

En vacances quelques jours en Barbade ? Profitez-en pour la découvrirsans courir… The Barbados Step by Step Experience promet de sympathiques virées en famille, à votre rythme : 3h de marche par jourponctuées de visites guidées. Vous auriez tort de vous en priver !

Évasion

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1-5. Ruines du Farley Hill.2. Façades du Garrison Savannah.

3. Harrison’s Cave.4. Entrée du Nature Trail.

6. Aigrettes au repos.

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En se promenant en Barbade, onplonge dans le passé des Caraïbes,intimement lié à la plantation descannes, aux commerces du sucre et du rhum, on se souvient de la difficile époque esclavagiste qui régna localement jusqu’en 1834, ons’imprègne d’un engouement tropicalagréable, foulant des sols mythiques quise conjuguent désormais au présent.

… A travers un itinéraire bien tracé :

■ Jour 1 :

La balade peut commencer par la West Coast, dont la région deSpeightstown plus connue sous la dénomination de Little Bristol, qui

L ’histoire de la Barbade… Les livres racontent que lespremiers occupants de la

Barbade furent des Amérindiensdescendants des Arawak, venus duVenezuela, mais rapidement chassésau 13ème siècle par les Karib. Si l’on a retrouvé quelques vestiges de cestemps anciens, il faut attendre lesannées 1500 pour que les Espagnolset les Portugais investissent l’ile et lui donnent son nom actuel signifiant“la terre des barbus”. Les Anglais,néanmoins, vont remporter les lauriers de cette conquête, intégrantles lieux en 1627 et les influençantjusqu’à aujourd’hui bien que l’ile soitindépendante depuis novembre 1966.

mène au musée Airlington Housepour mieux appréhender le passé del’ile. On mouille ainsi dans le négoced’antan, quand on parlait indigo,coton et tabac… C’est ainsi l’occasiond’arpenter les champs et de prendreles sentiers du Nature Trail : un guidevous escorte et vous explique lesanecdotes des plantes et arbres. Le périple se poursuit à Holetown, capitale des premiers envahisseurs de Barbade, devenue une jolie marinaanimée par les pécheurs et les distractions touristiques : restaurants,bars, discothèques, musées, aquariumgéant… sans oublier Harrison’s Cave(grottes et cascades) et WelchmanHall Gully (jardin tropical).

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■ Jour 2 :

Rendez-vous à Bridgetown, actuelcentre économique et politique de laBarbade pour la visite du National Heroes Square au Nord duquel on entrevoit les buildings du Parlement.Dans ces mêmes enceintes sont visibles les sculptures et fresques murales retraçant les épopées de l’ile.Un passage par la synagogue deNidhe Israel – la plus vieille du WesternHemisphere – est vivement conseillé :bâtie dans les années 1650, elle engrange un magnifique patrimoine de la culture juive aux Caraïbes.Puisque la pratique du polo est aussi très présente dans les territoiresanglo-saxons d’outremer, pensez à aller voir la Garrison Savannah Areainstallée là depuis 1800. A quelquespas, vous trouverez aussi une galeried’art et l’ancienne demeure de GeorgeWashington (NDLR : on dit qu’il s’agis-sait là de son unique maison en de-hors des USA). Enfin, les vendredis etsamedis, faites un détour au OistinsFish Market de la capitale.

■ Jour 3 :

Fouler la East Coast est un projetincontournable à tout bon visiteur del’ile : le long des falaises qui bordentl’Atlantique, le rêve se poursuit ! Les surfeurs investiront Soup Bowl àBathsheba, les paresseux profiteront

Botanical Garden, la plupart des 700 espèces sont représentées et expliquées.

Equipez-vous de chaussuresconfortables et de vêtements légers qui couvrent du soleil dont chapeau ou casquette.

Découvrez vite la Barbados Stepby Step Experience avec l’agenceWest Indian International Toursinstallée en Barbade :

Tél. : +1 (246) 435 7051Fax : +1 (246) 435 7071Email : [email protected] : www.wiit.net

Plus d’infos sur : www.visitbarbados.com

des plages paradisiaques qui jalonnenttoute cette côte. A la nuit tombée, lesférus d’astronomie consulteront lesétoiles depuis le sommet d’une destours qui composent la Grenade HallSignal Station.

■ Jour 4 :

Consacrez cette journée à la faune et flore locales. La Barbados Wildlife Reserve abrite une forêt de mahoganyscentenaires et de nombreux animauxdont perroquets, flamands et petitssinges assurant un ballet amusantentre les arbres. Les fleurs et leur doux parfum envoutent le centre del’ile, dont les ruines du Farley Hill National Park. Au Andromeda

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Évasion

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Une expérience, dont vous ne pourrez plus vous passer !La BusinessClass by Europcar est un bouquet de services sur mesure pour vos déplacements professionnels :

Gagnez du temps : pré-enregistrez-vous et n’attendez plus au comptoir (Envoi des informations du permis de conduire et de la garantie bancaire).

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Haïti,

A deux mois de Noël, période propice à toutes les espérances,Le Bon Air a une pensée sincère et amicale pour Haïti. Alors,place au rêve… Fermons les yeux. Découvrons l’île sous un jourserein, dévoilant une beauté étonnante et singulière…

Voyage

Humble et si belle…Portraits et paysages d'Haïti de L.A. Leveque Silvera.

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Cycle sans fin d’une existence qui tentede s’améliorer d’une génération àl’autre. “Les vraies valeurs, ici, on lescultive tous les jours.

Savez-vous que les plantes se complètent les unes les autres ?”interroge un agriculteur de Furcy. “Certaines produisent l’humus, d’autresapportent l’ombre, et d’autres encoreservent de tuteur ou retiennent le sol,explique-t-il avant d’enchainer : Sanspharmacie, nous recherchons dans lesplantes et à travers nos cultures dequoi nous alimenter mais aussi nous

soigner.” Effectivement, même si peude végétaux poussent dans le coin, à force de travail, ils perdurent : calliandra, eskin, arbre à pain…

■ Sur d’autres côtes de l’île, c’est la mer qui prône l’essentiel.Dans les rouleaux d’écume agités de Jacmel et au large des plages de Port Salut, les pêcheurs s’emploient pour garantir la survie de leur famille : une fois sortis de l’eau, ils vident, démêlent et nettoientles filets, puis courent vendre ou troquer le poisson.

Haïti, une farandole de couleurs,d’énergie, de chants, depanoramas exempts de fioritures

suscitant le respect et la tranquillitémalgré la pauvreté et les nombreusesdifficultés du quotidien. Ici, l’indigencen’empêche pas la vie. Des portes etfenêtres entrouvertes, des ruines, et destentes s’échappent les rires d’enfants,espoir d’un avenir meilleur. Le soleilréchauffe les cœurs, et les corpss’attèlent aux durs labeurs de la terre.

■ Dans les campagnes lointaines,perchées sur de hauts mornes parfoiségarés à plusieurs centaines de kilo -mètres de la capitale, le travail n’effraiepas. Il impose rigueur et acharnement,rythmant chaque journée. Et les mois et les années passent, au fil destourments du temps – séismes, fortespluies, inondations - pas toujoursaimables avec les paysans. Toutefois,persévérance et espoir, eux, sontomniprésents. Le pays à un potentielcher : la volonté de s’en sortir. Sur lescollines pentues, perdues le long desroutes en terre poussiéreusevirevoltant sous la course des vieux4x4 et des mômes courant jusqu’auxlointaines écoles, femmes et hommesdes cultures ne cessent de gratter, ratisser, planter, arroser, effeuiller,cueillir, nourrir les troupeaux, arracher,semer à nouveau…

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Voyage

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Voyage

Itinéraire conseillé par le ministèredu tourisme :

La côte Sud d’Haïti, facilementacces sible en voiture, détient la plusgrande concentration de baies et decaps du pays. Elle est ainsi célèbrepour ses plages d’un sable blancdivin, également pour son poisson et ses fruits de mer à déguster sansmodération, préparés selon les astu -ces culinaires haïtiennes et servisen bord de mer, ou à l’occasion desbuffets gastronomiques proposéspar les petits hôtels et restaurantslocaux. Les sites touristiques les plusrecherchés siègent dans les zonesdes Cayes (près de l’aéroport quiaccueille des vols en provenancede Port-au-Prince) et de Port-Salut.Une fois sur place, soleil et quiétudebercée par les doux embruns sontau rendez-vous : une promenadetrès agréable, sur des routes bienpavées, longe la côte sur plusieurskilomètres, suggérant d’un côté une vue panoramique sur la merd’un bleu profond, de l’autre lesmontagnes verdoyantes à perte devue. Si vous planifiez de vous rendre ensuite à Port-Salut, partez tôt pourprofiter pleinement de toute la journéeet pour vous arrêter près des siteslégendaires et enchanteurs qui jalonnent le parcours, dont la plageMorisseau à Aquin et les grottesMarie-Jeanne de Port-à-Piment.Sur le chemin du retour, ne manquezpas le bourg de Petit-Goâve pour ydéguster les “Douces Makos”, uneancienne et gourmande spécialitéde l’endroit qui va célébrer ses 350ans en 2013.

Certains littoraux privilégiés – commela côte des Arcadins - étendent sableblanc et eau turquoise à perte de vue.Aussi, avec le soutien des ministèresde l’économie et du tourisme, ils semétamorphosent progressivement et prudemment en sites balnéaires.S’inscrit par exemple dans cette perspective le cottage d’Ouanga Bay,à 60 km de Port-au-Prince, un petithôtel de famille, niché devant l’inces-sant ballet des voiliers, hébergeant les gens de passage dans la pure tradition haïtienne.

Ces ONG qui soutiennent la culture en Haïti :

■ VETERIMED a pour missiond’aider – par la formation – larecherche et l’appui technique ensanté et production animale, afinque les éleveurs haïtiens accroissentleur production et leurs revenus.

■ CONCERT’ACTION, quiintervient dans les domaines dudéveloppement rural, de l’agricultureet de la santé communautaire, a rendu possible depuis 2008une expertise certaine en matièred’accès à l’eau dans les campagnes.

■ SOLIDARITE PECHE donne lesmoyens aux pêcheurs haïtiens de gagner leur vie, de nourrir etd’éduquer leur famille, en utilisant des techniques de pêche quirespectent l’environnement et laressource de l’île en poissons.

Nous remercions le ministère dutourisme d’Haïti, et particulièrementLouis Albert leveque Silvera, pour ces informations et photos.

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Vannerie& broderie,A cœur ou à raison ?

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Comme la poterie ou la culture du manioc, la vannerie et la broderies’inscrivent dans lesmœurs artisanales desKaribs, les amérindiensqui occupaient les Caraïbes juste avant l’arrivée des colons dansles iles. Ces activités, initialement très utilespour fournir les supportset textiles nécessaires àla vie au quotidien et aux jours de fête (paniers, vêtements, etc), s’approprient désormaisdavantage tel un passe-temps perpétuéen souvenir des traditions d’antan. Pourtant, nombreusessont les vannières et anciennes brodeuses qui souhaiteraient nepas voir disparaitre leur savoir-faire…

Tradition 1

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de tisser en plusieurs tons et en différents motifs.

On distingue trois motifs essentielsen vannerie :

■ mulâtre : combinaison de bandesrouges et blanches ;

■ capresse : combinaison de bandesrouges, blanches et noires ;

■ chabine : tissage rouge, blanc etnoir composé de carreaux decouleurs, marbre et madras.

Les trois couleurs de base, strictementobtenues par des procédés naturels detransformation, demeurent chères auxvannières qui restent convaincues queleur activité ne peut être entachée pardes processus chimiques de colorationdes essences de bois cueillies.

Le tissage peut alors commenceravec pour outil primordial la dextéritédes mains et des doigts. En renfort,d’autres instruments de minutie peuventaussi servir : couteaux de vannier dontle bout se trouve légèrement retourné,fendoirs, trusquins pour diminuerl’épaisseur des brins de bois, ciroirs

L a vannerie, étape par étape :Sous le terme vannerie se cachepour la plupart l’idée d’un tissage

effectué à partir de matières boisées.Cependant, préalablement à cela, ilfaut d’abord penser à se fournir enessences de bois et à traiter celles-cipour qu’elles puissent êtreexploitables. Aux Antilles, dans ce but,on brave les fourmis et on récolte leCachibou et l’Aroman que l’on trouverespectivement sur les versants des mornes, sur des solsmarécageux ou aux abords des ravines. Une fois le bois ramené à lavannerie, on sépare les deuxessences : tandis que les tiges centrales du Cachibou sont écorcées,bouillies puis mises à sécher 48h ausoleil – elles gagnent ainsi en souplesseet deviennent ivoires – l’Aroman vaêtre équartissé, c’est-à-dire que l’onsectionne en quatre parties ses tigesavant là aussi de les exposer auxrayons UV pour obtenir une teinte uniforme marron/rouge. Il arrive également que cette essence soitplongée dans un mélange boueuxpour s’imprégner de la couleur marronet ainsi permettre aux artisans vanniers

ou peleuse pour écorcer, battes pourégaliser les motifs de tressage par tassage et pour plier certaines tigesrebelles. Enfin, maillets et sécateurs,d’habitude usés par les paysagistes et jardiniers, peuvent là aussi s’avérernécessaires.

Découvrez l’artisanat de la vannerie en Martinique :

■ Atelier La Paille Caraïbe : 2 ruede la Vannerie à Mornes des Esses(Ste-Marie)■ Vannerie d’antan et plus : cheminDury à Demarre (Basse-Pointe)

■ Atelier de Dolly : quartier Rivière-Lézarde (Le Gros-Morne)

En France, il n’existe plus qu’uneseule école d’osiériculture et devannerie dont la formation est diplômante : elle est installée à FaylBillot en Haute-Marne. Possibilités de stages, formationslongues ou VAE.

Tél. : 03 25 88 59 90 Email : [email protected]

Tradition1. Vannier guadeloupéen réalisant un panier d’osier.2. Etalages de vanneries sur le marché de Fort-de-France.3. Mains expertes tissant l’osier.

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Bien broder, mode d’emploi :

Localement, selon l’ouvrage qu’ellesont en tête, les brodeuses utilisenttoujours des tissus blancs : le minicar, le rami, le pur, la toile baptiste, le fil de lin ou la popeline. Ensuite, tout devient histoire de délais. Et mieux vaut être patient(NDLR : comptez une semaine pour un napperon, 15 jours pour uncorsage, presque un trimestre pour un drap, une nappe ou un couvre-lit).Une fois lancés, leurs doigts manientl’aiguille à la perfection et les points se multiplient : croisillon double, carreaux-damiers, éventail, filet, lacetprincesse, rosace, pâquerette… Rien ne les arrête !

La broderie, patrimoine de Vieux-Fort en Guadeloupe :

Située à la pointe sud de la Basse-Terre,Vieux-Fort est l’une des plus ancienneset des plus petites communes des Ilesde Guadeloupe. Longtemps resté isolédu reste du Papillon, le bourg a vu sesfemmes tisser des liens très forts entreelles et s’adonner quotidiennement àla broderie, de mère en fille, à l’heure des unions maritales et des naissances.L’histoire de cette technique bien particulière reste néanmoins assez floue.Certains pensent que les marins curieuxramenant des étoffes ajourées d’autresterres ont joué un rôle, d’autres estiment plutôt qu’il s’agit là de bribesde la culture armoricaine des Saintoisayant hérité des savoir-faire bretons.

Découvrez l’artisanat de la broderie en Guadeloupe :

Créé en 1980 à l’initiative de laChambre de Commerce et d’Industrie de Basse-Terre, le centre des brodeuses de Vieux-Fortest consacré à la tradition séculairedes femmes guadeloupéennes decette partie de l’île. Lors des visites,elles répètent les gestes ancestrauxd’une précision infinie dont les authentiques prémisses remontentà 300 ans. Dans les ruines du fortl’Olive, les brodeuses de Vieux-Fortaniment aussi des formations auxtechniques de la broderie. Ouvert tous les jours de 9h à 17h30. Tél. : 05 90 92 04 14.

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Tradition 3

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Guyane,

Randonnée

Détours par les inselbergs1. Lever de soleil sur l'inselbeg Annabelle.

2. Remontée de la rivière Mataroni.3. Randonneurs arrivant sur l'inselberg Annabelle.

4. Petite crique forestière rafraichissante.5. Dendrobates tinctorius, grenouille typique de Guyane.

6. Traversée d’une dalle rocheuse au centre d'une crique.

Terre de randonnée singulière, la Guyane joue à cache-cache entred’immenses étendues de forêts denses et d’innombrables et sinueuxcours d’eau sillonnant parmi les collines. D’Est en Ouest, un seul axeroutier suit le littoral atlantique, au Sud duquel on ne peut aborderqu’en pirogue ou à pied. Grâce à GuyaRando, Le Bon Air a foulé cesitinéraires égarés…

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cet environnement. Suivant les saisonss’alternent différents paysages fleuriset odorants, toujours empruntsd’émotions. Sous vos pieds, la rochenoire, chaude et rugueuse, s’étalejusqu’à la forêt, si vaste, si drue, laissantvotre regard se disperser au gré desmoutonnements formés par les houppiers des arbres et des reliefs. Toutn’est pas que vert, les nuances sontmultiples : par-ci, par-là apparaissentdes touffes jaunes, rouges ou bleues,marquant la floraison de telle essenceforestière…

…Pour mériter ses secrets :

Ce n’est pas si facile d’accéder aux inselbergs. Certains se révèlent aprèsquelques heures de marche, d’autressuggèrent quelques jours de trek en pleine nature, succédant à des

Apprivoiser la Guyane sauvage…Dans cette région de Guyane,explique Frédéric Auclaire –

guide GuyaRando, les voies d’accèssont restreintes : il y a le fleuve, lespistes forestières ou agricoles qu’il fautbien connaître pour ne pas se perdre,ou alors les itinéraires que certainsguides localement reconnus ontouverts. Ici, lorsque l’on entre en “bas bois”, l’esprit se donne à ladécouverte d’un monde qui, depuisplusieurs générations, est source devies et de mystères, où le petit existe à l’ombre du très grand, où les fleursrivalisent de beauté dans la plusmystique discrétion. Bienvenue aucœur d’un territoire où la biodiversitéet l’exubérance de la nature sont tellesque l’on s’en étonne sans cesse dèslors que l’on sait écouter, voir, sentir.Ici, on se déplace à son rythme etsurtout en silence si l’on veutsurprendre quelque animal.

…Oublier ses craintes :

Car, loin d’être plate, la Guyane s’offreen une succession de monts qui s’enchainent pour former de petitsmassifs peu élevés. Certaines collinescomplètement dénudées révèlent des points de vue incroyables sur lacanopée. Ce sont les inselbergs, vestiges d’un temps passé, témoignantde l’érosion de la roche mère, un granitevieux de plus de 2 milliards d’années.Il s’agit là de milieux naturels atypiques,soumis à des températures excessives,à des conditions extrêmes ; et pourtantune flore et une faune affectionnent

demi-journées de pirogue et à denombreux kilomètres à pied en forêttropicale humide. Il arrive même quel’hélicoptère soit requis à l’occasiond’expéditions élitistes. La savaneroche Virginie, perchée à 130 mètresd’altitude, est la seule accessible viaun sentier au départ du bord de laroute initiale. Plutôt facile, elle se parcourt en une journée. Le sentier,non signalé et non balisé, conduit en2h de marche au sommet. Là-haut iln’y a pas d’eau et à midi il devient indispensable de trouver un petit coind’ombre pour se restaurer ; on s’abritealors sous quelques arbustes pourpique-niquer. Les téméraires disposantde plus de temps peuvent poursuivrel’aventure – progresser en pirogue –jusqu’à un magnifique saut, dénivelégéologique barrant le fleuve, auprèsduquel le campement sera installé.

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Randonnée

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Alors, de grandes dalles, des chaos rocheux, des plages de sable invitentau repos et à la baignade dans deseaux claires et rafraichissantes. Si lapêche est bonne, l’Aymara – poissoncarnassier délicieux que l’on grille – régalera les convives avant la nuit àl’orée de la rivière Mataroni. Le lendemain, une marche de 5h(NDLR : c’est le délai qu’il faut prévoir dans une journée en temps de progression) mène à un inselberg magnifique, la savane roche Annabelle. Un nouveau bivouac s’impose au pied de ce massif. Au troisième jour, deux options sont envisageables : revenir vers le campde base ou, pour les plus courageux,partir pour 48h supplémentaires,

Conseil :

Ne partez pas sans guide. Ils sontnombreux à proposer leurs servicessur place pour vous faire découvriren toute quiétude la Guyane et sonenvironnement naturellement investide mythes et légendes.

Nous remercions GuyaRando et la Compagnie des Guides deGuyane pour la rédaction et lesphotos illustrant ces pages.

Contact :

■ GuyaRando - Frédéric AuclaireTél. : 06 94 24 90 00Email : [email protected] : www.guyarando.com /www.guides-guyane.com

traverser la rivière et se rendre sur un autre inselberg, la bien nommée savane roche Belle Vue. A 215 mètres d’altitude, la forêt acomplètement recouvert le sommet.Cependant, à l’Est, un aplomb divulgue un panorama incomparableet une végétation inattendue : palmiers épineux, ananas sauvages et autres broméliacées, orchidéesodorantes, etc. Véritables sanctuairesgéologiques, ces lieux magiques s’affichent depuis l’ère quaternaire enzones refuges pour la faune et flore locales. Ici, parce qu’il n’y a pas desentier, un guide est indispensable ;Fred de Guya Rando - qui a ouvert ce circuit - laisse le moins de tracespossibles derrière lui…

Randonnée 4

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c’est ma télé !Retrouvez-nous également sur atv.mq et sur les applications mobiles.

Une rétrospective de toute l’actualité caribéenne à travers des reportages, des brèves, des infos insolites sans oublier… le cours des monnaies. 20 minutes d’actualités pour en découvrir plus sur nos voisins au moment où on nous parle beaucoup de « coopération régionale ».

Retrouvez également toute l’info de la Caraïbe dans votre journal télévisé tous les jours à 19H.

18h15Chaquesamedi à

Présenté par Laura Chatenay-Rivauday

présente

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Village des Arts et TraditionsPopulaires deMarie-Galante

Culture

Kavalyé O Dam !

Suite au succès de la première édition de la manifestation qui accueillaitles Kalinas de Dominique, Marie-Galante réédite l’opération du 9 au 11novembre 2012 : l’île de Sainte-Lucie et le quadrille sont à l’honneur !

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V illage de découvertes etd’échanges…Depuis 2010, le Village des Arts

et des Traditions Populaires soutient la mise en lumière de toutes les usencore vivaces à Marie-Galante etdans la Caraïbe : il s’agit même decomparer les pratiques de la populationguadeloupéenne avec celles de nosproches voisins. Ainsi, l’Ile aux CentMoulins affirme sa position de “muséeà ciel ouvert”.

Du 9 au 11 novembre inclus, au port de pêche de Capesterre, avec Sainte-Lucie comme pays invité, denombreuses festivités vont se déroulersur le thème “Kavalyé O Dam : le quadrille dans la culture créole” ; la proximité culturelle existant entreSainte-Lucie et les îles francophones,son importance dans l’espace créolophone et la danse quadrille localement très développée ont naturellement motivé le Village à l’accueillir cette année en alliée dechoix.

… Au rythme du quadrille, marqueurculturel créole :(selon D. Cyrille, docteur en musicologie)

Cette musique - dont l’origine est sans conteste européenne - a été réinterprétée par les esclaves qui l’ontfaçonnée d’éléments rythmiquesvenus d’Afrique sans en dénaturer laforme initiale. Voilà donc pourquoi onla retrouve dans toutes les îles qui ont été colonisées par la France(NDLR : elle semble particulièrementvivace en Dominique, en Guadeloupe,

en Martinique et à Sainte-Lucie). Un temps délaissée, elle connait désormais un regain d’intérêt et s’impose aujourd’hui comme un des piliers de la culture créole.

La pratique des quadrilles est certainement aussi ancienne en Guadeloupe qu’elle l’est en Europe.Son évolution dans cet archipel a suivi de près les détours de la modedes salons parisiens aux siècles passés. Comme en métropole, le quadrille s’est ici formé par étapessuccessives à partir des années 1770quand la contredanse, d’abord danseisolée, s’est incluse dans des suitesde contredanses qui se sont peu àpeu figées.

Au début, cependant, les pas et lesparcours étaient très variés ; Vers lemilieu du 19ème siècle, la suite decontredanses s’est muée en quadrillefrançais à quatre contredanses ou figures (pantalon, été, poule, pastourelle)et une cinquième, choisie librement etappelée finale. Le quadrille a évolué defaçon similaire en Guadeloupe, maisseul un petit nombre de variantes s’est maintenu au fil du temps.

Les Africains et leurs descendants, quiont repris à leur compte ces quadrilles,les ont réinventés en y imprimant leurstyle de jeu et en redéfinissant leurfonction. Ils ont ainsi créé les quadrillescréoles pratiqués encore aujourd’hui.A cause de leur origine européenne,on a un temps soutenu qu’en Guadeloupe les quadrilles n’avaientété qu’un moyen de soumission despopulations d’origine africaine…

Culture

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1-2-3. Souvenirs du VATP 2011.4-5. Ateliers de cours et démonstrations de quadrille.6. Plage de la Feuillère de Marie-Galante non loin de laquelle se déroule le VATP.

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le quadrille de la Côte-sous-le-Ventdansé de Baillif à Pointe-Noire et lequadrille de Vieux-Fort – regroupéssous l’appellation de quadrilles à la reprise – avaient, quant à eux,jusqu’alors presque disparus.

À Marie-Galante, jusqu’aux environsdes années 1970, le quadrille était detous les divertissements paysans, qu’ils’agisse des bals de la saison de Noël,du carnaval, de la préparation des sols en terre battue qui autrefois remplaçaient le plancher dans les maisons. Désormais, on le danse dansdes espaces différents mais toujoursavec le même enthousiasme.

Mais des recherches récentes ont démontré qu’il en allait autrement : enréalité, cette danse a servi d’espacede revendication politique à de trèsnombreux descendants d’Africains en lutte pour leur liberté.

C’est la collecte des quadrilles deGuadeloupe organisée par le centreRèpriz en 2006 qui a mis en évidenceque quatre des quadrilles qu’on danseaujourd’hui en Guadeloupe ont en faitémergé dans l’archipel : le quadrille aucommandement de Grande-Terre et le quadrille au commandement deMarie-Galante étaient déjà connus de la majorité des Guadeloupéens ;

Les objectifs du VATP :

■ Susciter via la fête et la convivialitéune réflexion sur la place de latradition dans la constructionidentitaire de nos territoires ;

■ Valoriser la culture populaire ausens large en favorisant leséchanges avec les îles et paysvoisins en perspective d’unecoopération durable ;

■ Compléter le dispositif depromotion et d’animation duterritoire guadeloupéen enconfortant Marie-Galante dans saposition de “musée à ciel ouvert” ;

■ Rééquilibrer le territoire enorganisant à Capesterre de Marie-Galante un projetd’envergure internationale.

Au programme du VATP-2012 :

Marie-Galante célèbre le patrimoinecréole des Antilles. En cette 2ème

édition du VATP, lumière sur le quadrille dans la culture créole(ses origines, pratiques, figures et influences). Venez nombreux découvrir :

■ un espace dédié au thème duquadrille où seront organisés des conférences et des ateliers de danse ;

■ un espace affilié à la gastronomielocale avec un regard croisé Marie-Galante & Sainte-Lucie ;

■ un espace d’exposition et ventede produits artisanaux ;

■ diverses animations culturelles(dont shows de danse).

Nous remercions l'office de tourisme de Marie-Galante pour ces pages.

Pour en savoir plus, merci decontacter :

■ Aldo Chevry, directeur de l’officede tourisme de Marie-Galante :

[email protected]

■ Muriel Maurin, chargée decommunication du VATP :

[email protected]

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Culture 5

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Valombreuse,Sous les tièdes auspices de la forêt tropicale humide

Nature Il était une fois, un jardin extraordinaire niché au cœur des vallons de Petit-Bourg, en Guadeloupe. Lieu de quiétude absolue, entièrement dédié à la nature, aux fleurs et aux oiseaux, ce parc installé à 200 mètres d'altitudese veut reposant pour les parents et divertissant pour les enfants...

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 31

Nature

les enfants. Forfaits jour, 4h ou 2h : recevez toute l’attention de Rose, Ovive,Pensée, Cheyenne, Chipie, Salsa...

Une petite faim ?

En remontant tranquillement les alléesdu parc, vous arriverez au snack, pourune pause bien méritée (confiseries,glaces, boissons, sandwichs, platschauds). Si vous préférez la version alternative du pique-nique, aucun problème : des carbets sont prévus àcet effet tout au long du parcours, sousle regard curieux des habitants ailés deValombreuse. Pour ceux qui ont plusde temps, le restaurant les accueilleles jours d'ouverture et leur proposesa nouvelle carte.

Toute l’année, profitez des activitésà la carte !

Anniversaires, baptêmes, mariages,cours d’équitation, promenades àcheval, séminaires, formations, journéesà thème pour les scolaires, arbres deNoël, repas d’entreprises, rencontresamicales et familiales...

Nous remercions le Domaine deValombreuse et Bruno Coiffardpour leur contribution à la réalisation de ces pages.

Domaine de Valombreuse (Petit-Bourg - Guadeloupe)

Ouvert tous les jours de 8h à 18hTarifs : adulte 10€ ; enfant 6€ à 15€selon les activités.

Tél. : 05 90 95 50 50

Web : www.valombreuse.com

Bienvenue dans la nature !Créés en juillet 1990, les jardinsde Valombreuse accueillent des

îlots luxuriants à souhait, propices à larelaxation en solitaire ou à la détenteen famille : orchidées, plantes venantde contrées lointaines, fougèresbleues et arborescentes, fromagers,bombax, nymphéas, ixoras,tibouchinas, bégonias, roses du Brésilou de porcelaine, reines de Malaisie,alpinias roses et rouges, anthuriums,héliconias, papyrus, hibiscus,bougainvilliers, plumbagos, diversarbres fruitiers, épices... Tous s’offrentà notre enchantement. Sans oublierl’étonnement que suscitent lesanimaux hébergés : carpe koï, oies,canards, lapins, poules, chèvres,moutons, cochons, ânes, chevaux,poneys... et mil et un oiseaux enliberté virevoltant de leurs plumagesaux infinies couleurs dans les cieux de Valombreuse où il fait bon coulerdes heures heureuses.

Une fois là-bas, prenez le temps desouffler, de vivre, d’entendre et de regarder. Au détour d’un sentier, vousparlerez peut-être à l’arbre qui murmure- le pois doux - chuchotant ses secretsaux passants qui veulent en savoir plussur tous les résidents feuillus. Et félicitezaussi Léon le paon qui s’incline de saplus belle roue lorsque, fier, il croisevotre regard intrigué. En zigzagantparmi les chemins verdoyants, vousatteindrez la rivière, pénétrant ses vapeurs délicieusement fraîches et revigorantes. Et, si vous choisissez larandonnée, c’est la cascade du

1. Montage photos des Jardins de Valombreuse (par B. Coiffard).2. Des cours d'équitation sont donnés à Valombreuse,

sous le regard attentif de moniteurs expérimentés.3. Léon, le paon du parc.

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domaine, haute de 10 mètres, quiémoustillera votre quête d’instantsgrandement vivifiants.

Dans cet écrin magique, royaumemerveilleux des grands et des petits,des espaces et animations sont spé-cialement dédiés aux jeunes enfants :jeux aquatiques, aires gonflables,trampolines, karts à pédales, errancesen calèche ou à dos de poney... Autant d’envies que de possibilités,toutes encadrées par des moniteursexpérimentés.

Petite escapade à cheval ?

A Valombreuse, les chevaux vous baladent ! Que vous soyez débutantou confirmé, accompagné d’un pro-fesseur, vous découvrirez comment vivent nos amis équidés et pourrezparticiper aux activités quotidiennesqui leur sont dédiées. Sans oublier lesponeys qui feront le bonheur de tous

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T i’Marché

Pour 10 personnes Préparation : 30 minutes Cuisson : 20 minutesRéfrigération : 2 heures

■ 150 g de fromage blanc battu à20% de matières grasses

■ 3 œufs

■ 60 g de farine

■ 40 g de sucre de canne

■ 60 g + 20 g de beurre

■ 2 feuilles de gélatine

■ 1 cuillerée à soupe de sucre glace

■ 50 ml de lait

■ 100 g de chocolat NESTLÉDESSERT BLANC

■ 1 tablette (170 g) de chocolatNESTLÉ DESSERT LAIT

■ 125 g de chocolat NESTLÉDESSERT NOIR

nouveau le biscuit. Versez dessusla préparation au chocolat blanc.Placez au réfrigérateur durant 2 heures.

5. Préparez le glaçage : faites fondrele chocolat NESTLÉ DESSERTNOIR au four à micro-ondes avec 6 cuillerées à soupe d’eau. Ajoutez à cela les 20 g de beurre et le sucre glace.

6. Coupez le biscuit en 20 carrés ;recouvrez-les de glaçage sansmasquer totalement le chocolatblanc. Servez 2 carrés de fondantpar personne.

Préparation

1. Préchauffez le four Th.7 (200°C).Cassez le chocolat NESTLÉDESSERT LAIT dans un saladier.Ajoutez 4 cuillerées à soupe d’eauet mettez le tout au four à micro-ondes 1 minute à 500 W.Incorporez dans le chocolat fondules 60 g de beurre et mélangez.

2. Ajoutez le sucre en poudre, lesjaunes d’œufs et la farine. Battez les blancs d’œufs en neige etajoutez-les délicatement à lapréparation. Versez l’ensemble dans un moule à gratin beurré.Faites cuire au four environ 15 minutes.

3. Laissez refroidir puis démoulez.Placez les feuilles de gélatine dansun bol d’eau froide pour qu’ellesramollissent. Faites chauffer le laitdans une petite casserole. Egouttezla gélatine et laissez-la fondre dansle lait. Ajoutez ensuite le chocolatNESTLÉ DESSERT BLANC fondu et le fromage blanc.

4. Tapissez le moule à gratin de papiersulfurisé avant d’y déposer à

D’autres idées gourmandes ?

Retrouvez de délicieuses recettes surwww.nestleantillesguyane.com

Fondez pour ce dessertincroyablementchocolaté, et partagez un délicieux moment enduo, en familleou entre amis.

Fondant moelleuxaux trois chocolats

Recette plaisir

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34 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

SITA Verde

Environnement

s’engage pour les bio-déchets…

Véritable acteur de proximité, SITA Verde est implanté surdeux éco-sites qui assurent le broyage et le compostagedes déchets organiques. Une approche globale de la gestiondes déchets en Guadeloupe qui associe dans l'île des uni-tés de dépollution, de valorisation et d'élimination.

1-2. Sur le site de SITA Verde en Guadeloupe.3. Les étapes du compostage.

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■ Produire et commercialiser les bio-déchets transformés

SITA Verde fabrique et commercialise - en vrac ou en sacs - des amendementsorganiques adaptés aux cultures localesà partir des bio-déchets et produitssélectionnés d’origines végétale et animale, pour ensuite répondre auxbesoins des professionnels de l’agri-culture, des acteurs du maraichage,des pépiniéristes, des entreprisesd’entretien de jardin, des collectivitéslocales et des particuliers.

4 gammes de produits commercialisées :

Issus du compostage, les produits organiques sont hygiénisés et stabilisés.Riches en humus et en éléments fertilisants, ils possèdent alors toutes lespropriétés nécessaires à la bonificationdes sols et à l’alimentation des cultures.Plusieurs variétés de compost – toutesencadrées selon la réglementationstricte en vigueur garantissant contretout risque de pollution - sont générées :

■ Fertigwa à base végétale enmélange avec des fumiers de fermequi apportent les éléments fertilisants ;

■ Biogwa à base végétale,structurant les sols, riche en viemicrobienne utile au fonctionnementbiologique du sol ;

■ Ecogwa, rustique car enrichi en fertilisants naturels, restructurant, notamment pour les grandes surfaces ;

■ Terogwa, support de cultureuniversel, pour toutes utilisationsprofessionnelles ou grand public.

Le compost présente un potentield’humus stable de l’ordre de 180 kg partonne de produit brut, ce qui permetd’améliorer la texture et la structure dusol, de lutter contre son érosion et lesmaladies, de fertiliser rapidement grâce

S ITA Espérance (exploitant dusite de traitement de déchetsnon dangereux implanté sur

Sainte-Rose) et SITA Verde sont deux filières complémentaires quiintègrent la modernisation des outilsde valorisation et d’élimination, etparticipent au développement d’unerécente politique de gestion desdéchets en Guadeloupe. SITA opèreainsi dans l’intégralité du cycle desdéchets et s’engage pour une gestionexemplaire en outremer (NDLR : à noterque SITA est une référence sur l’île dela Réunion depuis plus de 25 ans).

Les métiers de SITA Verde :

■ Valoriser et traiter les bio-déchets

SITA Verde transforme en compost lesdéchets organiques des collectivités,industriels et agriculteurs (bagasses de canne à sucre, boues de stationd’épuration, écumes de sucrerie, déchets d’espaces verts…) sur deuxéco-sites : Gardel et L’Hermitage. La valorisation des déchets est miseen œuvre à travers un processus industriel de compostage.

à des apports suffisants en produitsfrais et de faire des économies d’engrais chimiques.

Un bilan positif :

Avant 2008, en Guadeloupe, les déchets verts n’étaient pas valorisés.Leur transformation en compost a permis de faire un pas jusqu’au seuildes 50% de déchets recyclés initialement prévu par la circulaire du28 avril 1998, explique Reynald Syracuse (respon sable SITA Verde en Guadeloupe). En effet, l’introductiondes déchets verts dans le compostprésente plusieurs avantages, dont :

■ atout agronomique, en améliorant la stabilité des composts ;

■ atout économique, en réduisant leurprix de vente (une partie du traitementdes déchets étant supportée par leproducteur selon le principe du pollueur/payeur) ;

■ atout écologique et évolution desmœurs, en valorisant les déchets.

Sita Verde en quelques chiffres :

■ Actionnariat : 35% SITA ; 35% Groupe LORET■ 12 salariés■ 3 ha (Gardel - Le Moule) + 1 ha(L’Hermitage – Trois-Rivières)■ 20.000 tonnes de déchetstraitées par an■ 12.500 tonnes de compostvendues par an

Le saviez-vous ?

SITA France - filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT - est le spécialiste du traitement et de lavalorisation des déchets. La sociétépropose ainsi aux collectivités, auxentreprises et aux professionnelsde santé une solution globale – tri, démantèlement, recyclage, valorisation des déchets - concernantla gestion de leurs déchets.

Vos contacts en Guadeloupe :

■ Olivier Dufaux (SITA France) : Tél. : 06 07 49 30 74 – 06 90 62 35 33 Email : [email protected]

■ Reynald Syracuse (SITA Verde - 971):Tél : 06 90 41 16 14 Email : [email protected]

Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 35

Environnement

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36 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Bon Plan

Janvier, le bon moment pour prendre des bonnes résolutions…

Le début d’année est le moment propice pour déposer ses étrennes, se constituer une réserve d’argent ouinvestir en placements financiers.Incontournables, les livrets d’épargneréglementés vous permettent de géreren toute sécurité vos économies avecl’avantage de pouvoir les utiliser à toutmoment, sans aucun frais, pour faireface aux imprévus et s’autoriser parfois des coups de cœur. Leur point commun ? Ils ne sont pas soumisà l’impôt sur le revenu, ni aux prélèvements sociaux, et bénéficienttous d’un taux à 2.25%. C’est donc le moment de faire gonfler vos livretsdans la limite des plafonds de dépôtsautorisés par législation en vigueur :

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■ 12.000 € pour les livrets dedéveloppement durable (LDD) ouvertsà tous avec un taux à 2.25% ;

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38 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Le ka,Tambour de Guadeloupe

Découverte

Percussion ancestrale dansla culture guadeloupéenne, le

ka rythme les travaux deschamps, les moments festifs,

tristes ou contestataires duPapillon. Associé aux chants

et danses, il révèle toutesses facettes artistiques.

Pourquoi est-il si précieuxaux musiciens locaux et à lapopulation ? Le Bon Air livre

ici quelques explications…

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Unir la population par la musique…

Voilà pourquoi la musique issue du ka s'est intégrée au quotidien des populations rurales : travail, veilléesmortuaires, messes du dimanche, rassemblements populaires… On dénombre toujours sept rythmesde base avec certaines variantes selon les régions :

■ Le léwoz, plutôt mélancolique ;

■ Le toumblak, rapide, pétillant etjoyeux ;

■ Le menndé, percutant et chaud enpériode de carnaval ;

■ Le kaladja, rituel lors des veilléesmortuaires ;

■ Le graj, lors des travaux collectifs ;

D es origines du ka…Une membrane en peau decabri qui recouvre un corps

en bois, fabriqué à la main à based’essences boisées ou à partir d’unpetit baril dans lequel était auparavantstockée de la viande salée… Le kapossède finalement une apparenceplutôt humble. Sa naissance résulted’un processus de créolisation paradaptation au milieu environnant etassimilation de quelques élémentsafricains et européens. Si certainss’accordent à dire que le mot “ka” tire sa désignation du “quart” - dit “ka”en créole - de tonneau dont il peutêtre issu, d’autres envisagentdavantage le terme africain “ngwoka”,petit tambour utilisé en Centre Afrique,instrument également répandu ailleursdans les Caraïbes, notamment à Haïti,Cuba et aux îles Vierges sous le nomde “kua” mais alors de fabricationdifférente que le “ka” .

A aujourd’hui :

Dès lors, utilisé depuis le 17ème sièclepar les esclaves d’origine africaine,ce tambour s’est conjugué d’hier àaujourd’hui, en souvenir d’un passédifficile mais pas insurmontable, enl’honneur d’un présent pas toujourssimple mais néanmoins assumé. Le Gwo-ka est donc à la fois musique,danse, jeux de mots, petites blagues etrituels pratiqués en famille, entre amisou collègues, une certaine manièred’être, une façon de revendiquerl’identité guadeloupéenne, de résisterà l’aliénation culturelle, de sauvegarderet défendre son patrimoine.

■ Le woulé, en parallèle des besognesréalisées aux champs ;

■ Le padjanbel, quand on coupe etattache la canne à sucre.

Notons par exemple que le “graj” estessentiellement pratiqué à l’occasionde la fabrication de la farine de manioc,le terme “gwajé” désignant en créolel’action de râper le tubercule blanc.Soulignons aussi que le “léwoz” décritla lutte de la vie, les durs labeurs endossés par les personnes modestes ;ainsi ce rythme est parfois dansé avec un bâton soutenant la marchedes travailleurs.

Dans un groupe traditionnel de gwo-ka – incluant musique,chant et danse – on admet :

■ 3 tambours sur lesquels lespercussionnistes jouent à califourchon 

• le boula, plus gros et plus grave,soutenant le rythme en continu ;

• le ka medium, plus petit et au sonplus clair, qui harmonise ;

• le ka dit “marqueur de mélodie aigue” qui suit le danseur, improvisedes solos ;

et le makè qui impose au musiciend’être assis devant, sur un petit banc.

■ les “chanté” ou chanteurs ;

■ les “répondé” ou chœurs ;

■ la calebasse et les claves ;

■ et enfin les danseurs.

Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 39

Découverte

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Partager une passion commune :

Dans cette pratique, ce qui prime est donc l’omniprésence du rythme, la forme répétitive, l’improvisation, l’humour des textes, les mouvementsphysiques intégrés à l’expression musicale, les syncopes sur les tempsfaibles, les variations de hauteurs deson du tambour, le dialogue entre lechanteur soliste et les chœurs. Accompagnés d’harmonies croissanteset complexes, les chants du gwoka seveulent gutturaux, nasaux et rugueux.

Le gwo-ka tire ses origines dansla perpétuation de la musiqueafricaine par les esclaves desplantations. Les cultures du tabac,de l’indigo et du sucre s’étant àl’époque diffusées dans toute laCaraïbe, plusieurs mélodies instrumentales proches ont vu lejour dans les îles voisines de laGuadeloupe, notamment le bèlèmartiniquais, la rumba cubaine etla rasin haïtienne.

Le “léwoz”, régulièrement organisédans les villages, est un rassem-blement populaire guadeloupéen qui signe normalement la fin de la semaine de travail. Dans un lieu ouvert au public, la plupart du tempsen extérieur, un groupe de gwo-kase réunit pour jouer, chanter etdanser, affirmer ses talents et ainsigagner en notoriété auprès de lafoule. Les sept rythmes – léwoz,toumblak, kaladja, graj, woulé,menndé et padjanbe – sont jouésen alternance jusqu’au petit jour.

Un ka basic mesure 55 cm de hautpour 34 cm de diamètre, et pèseenviron 10 kg. Il est fabriqué enmahogany, acajou, poirier, amandierou cèdre, recouvert d’une peau decabri serrée par des cordes, deszobans et des clefs en bois.

La fabrication du ka passe par plusieurs étapes fondamentales :

■ Mettre à sécher une peau de cabride 48h à 72h sur une surface plane ;

■ Quand celle-ci est sèche et nesent plus, retirer les poils à l’aide decendres ou de chaux mélangée àde l’eau ;

■ La couper au diamètre du corpsdu ka plus 10 cm, en prévoyant durab pour éviter de trop tirer dessus ;

■ Le baril préalablement verni oupeint, fixer la peau de cabri à l’aided’un premier cercle en fer ou enbois-liane (zel à ravet) qui vients’enrouler autour ;

■ Le second cercle est entouré de cordes ; deux couches environavec zobans ; (NDLR : plus lediamètre du ka est conséquent,plus il y a de zobans (cercles) pourarrimer la peau).

■ Lors du serrage, on fixe les clefs- issues le plus souvent du goyavierou du meuriz - sur la partiesupérieure des cordages du ka ;

■ Attendre ensuite 24h que le ka etla peau aient pris leur place et formecorrecte et définitive, puis resserrerles cordes une ultime fois et remettreles clefs pour accorder l’ensemble.

Nous remercions Daniel Losiopour les renseignements et photosayant servi à éditer ces pages.

Association Atouka(fabrication, stages et cours de ka) Route de Sofaia – Ravine Bleue à Sainte-Rose (Guadeloupe)

Tél./Fax : 05 90 93 71 93 Gsm : 06 90 00 44 51Email : [email protected] Web : atouka.net

40 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Découverte

Depuis le 25 septembre 2012, le Village International du Kaest ouvert sur le site Duval àPetit-Canal (Guadeloupe).Il met en scène les hommes etl’instrument, son importance primordiale dans la culture guadeloupéenne au fil de l’histoire :ateliers, cours, créations artisanales,tables rondes…

Plus d’infos sur www.fondalka.com.

Pour utiliser votre ka dans les meilleures conditions, assurez-vous d’avoir les mains propres avant d’en jouer, de ne pas l’exposer à la pluie ni au soleil, de ne vous asseoir que sur ses rebords lorsqu’il est debout, d’endesserrer les cordes après chaqueemploi (les clefs en vis-à-vis).

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42 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

PaneraiTransat Classique 2012

Nautisme

Destination Barbade !

Dès le 2 décembre, des centaines de propriétaires, skipperset membres d’équipages, portés par les vents et les courantsmarins, s’affronteront à bord de leurs yachts classiques. Un seul objectif : atteindre la Barbade en tête.

Les photos de ces 3 pages ont été prises lors des éditions 2011 et 2012 de la Panerai Transat Classique,

au large des côtes atlantiques.

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 43

renommés, ils sont taillés pour ce genred’aventure. L’initiateur de la TransatClassique, Loïc Blanken, en a d’ailleurseu l’idée lors d’une traversée de l’Atlantique sur un bateau moderne, en apercevant sur l’horizon la voilured’un gréement aurique. Si celui-ci pouvait franchir un océan, il devait sansdoute y en avoir d’autres dans l’attentede cette belle aventure, explique-t-il.Effectivement. Bien préparés, les embarcations et concurrents de cettePanerai Transat Classique 2012 sontdécidés à en découdre sur les flots,pour le plaisir et par respect pour ces bateaux, œuvres d’art d’illustres charpentiers de marine.

C ascais – Barbade à la voile :Le monde de la voile classiquese prépare pour la manifestation

la plus spectaculaire de la saison quicélèbre également cette année lapremière alliance de l’excellenceabsolue : Officine Panerai - la marqueitalienne de haute horlogerie sportive,qui œuvre depuis longtemps pour lapromotion de la voile classique par lePanerai Classic Yachts Challenge - est le nouveau partenaire de l’AtlanticYacht Club dans la Panerai TransatClassique 2012, cette régate au coursde laquelle des dizaines de voiliersclassiques, dont les très connus Pen Duick II, Moonbeam IV, Mariannaet The Blue Peter, vont s’affrontercontre vents et marée.

Tous largueront les amarres au départde Cascais au Portugal pour relever le défi, opposant leurs forces, leurcourage et leurs valeurs humaines à la formidable puissance de la mer. Habités par cette grande passion quianime les amoureux des océans, lesparticipants vont parcourir 4.000 milessur des bateaux parfois centenaires.Les yachts classiques aiment le largeet, parce qu’ils sont nés sous la plumedes plus talentueux architectes et ontgrandi dans les chantiers les plus

…Les Vieilles Dames reprennent encore la mer :

Tous les voiliers lancés dans la coursesont d’emblématiques embarcationsau caractère bien trempé. La plupartont été commandées, pensées et construites pour aller vite et affronterdes conditions difficiles. Et la merd’aujourd’hui n’est ni plus terrible niplus docile que celle d’autrefois.

En France, la traversée de l’Atlantiquene s’inscrit dans la mémoire collectivequ’en 1964, lorsqu’un jeune officier de marine remporte une course trèsanglo-saxonne : après un peu plus de27 jours de mer, Eric Tabarly, à bordde Pen Duick II, gagne la désormaiscélèbre Observer Single-handedTrans-Atlantic Race et entre ainsi dansla légende, félicité par le Général deGaulle en personne.

Cet épisode, qui remonte à moins de50 ans, semble le seul inscrit dans nos mémoires. Pourtant, la premièreépreuve courue à travers l’Atlantiquedate de 1866. Elle se concrétise à l’initiative de 3 yachtmen, membres duNew-York Yacht Club, qui cherchent à savoir lequel de leurs voiliers est leplus rapide. Le 11 décembre 1866,Henrietta, Vesta et Fleetwing passent

Nautisme

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la ligne devant le bateau-feu de SandyHook pour rallier le phare des Needlesà la pointe Sud-Ouest de l’île de Wight,en Angleterre. Henrietta coupe la ligned’arrivée après 13 jours et 21 heures à l’effigie de James G. Bennett.

D’autres courses suivront, lancées entreriches armateurs. En 1905, 11 voiliersfranchissent la ligne de départ à New-York pour rejoindre le Cap Lizard,au Sud-Ouest de l’Angleterre : la goéletteà trois mâts Atlantic appartenant àWilson Marshall et menée par le capitaine Charlie Barr établit un record,en à peine plus de 12 jours. Eric Tabarlyne le battra que 75 ans plus tard avecson trimaran à foils Paul Ricard.

En 1931, Olin Stephens, un jeune architecte, se fait remarquer en gagnantla Transatlantic Race en 17 jours, quandles pronostiqueurs pariaient sur 3 à 4semaines. Son bateau, le ketch Eilean- dessiné en 1936 par William Fife III etson neveu Robert Balderton - appartientdésormais à Officine Panerai et vienttout juste d’effectuer un aller-retourvers les Antilles, après 3 ans de restauration.

Officine Panerai, partenaire de la course :

Maison fondée en 1860 à Florenceréunissant une boutique, un atelieret une école d’horlogerie, OfficinePanerai a été des années durant le fournisseur d’instruments de précision de la Marine militaire italienne, équipant en premier lieuses commandos d’hommes grenouilles (NDLR : montres Luminoret Radiomir). Aujourd’hui, OfficinePanerai développe et produit àNeuchâtel ses propres mouvementset montres, à la confluence dudesign italien et de la perfectionmanufacturière suisse. En hommageà son passé lié à la mer, OfficinePanerai s’investit depuis plusieursannées dans la promotion de laculture de la voile classique ensponsorisant le Panerai ClassicYachts Challenge, le principal circuit international de régates pour voiliers d’époque.

Le Bon Air remercie Indigo France,Comet Organisation et Rivacompour le rédactionnel et les photosillustrant ces pages.

Pour plus d’informations, merci de consulter les sites www.paneraiclassicyachtschallenge.comet www.transatclassique.com.

Zoom sur les yachts classiques :

■ Sloop Marconi ou Bermudien : gréement le plus diffus, composé d’unseul mât avec la voile principale deforme triangulaire, d’un foc ou génoisà l’avant également en triangle.

■ Sloop Aurique :une grand-voile de forme quadran -gulaire, avec le bord supérieurenvergué sur un espar, généralementen bois. Entre ces deux éléments et lapartie finale du mât peut se gréer uneautre voile triangulaire appelée flèche.Ce bateau se distingue de la CotreAurique qui dispose en plus de deuxvoiles avant, la trinquette et le foc.

■ Cotre Marconi ou Bermudien :un mât avec la grand-voile triangulaire,mais les voiles avant sont deux (la trinquette et le foc) ou plus.

■ Goélette Marconi ou Bermudienne :les mâts peuvent être deux ou plus(goélette à trois mâts, à quatre mâtsetc.) et être de la même hauteur – on parle alors de goélette à mâtségaux. Sur la goélette classique, lemât avant s’appelle mât de misainetandis que celui arrière s’appelle grandmât. Les voiles gréées sur les mâts ontune forme triangulaire. Elle se distinguede la Goélette Aurique dont les voilesgreffées aux mâts sont de formequadrangulaire.

■ Goélette à voiles d’étai :Entre le grand mât et le mât de misainese trouve(nt) une ou plusieurs voiles deforme triangulaire gréées sur un ouplusieurs câbles en acier (étais) quirelient le grand mât au mât de misaine.

44 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Nautisme

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46 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Le goût du voyage

Aujourd’hui, Arthur a choisi de seconcentrer sur le free surf pour assouvirune deuxième passion, le voyage !Accompagné de photographes etcameramen, il voyage pour découvrirde nouvelles contrées et surfer lesplus belles vagues du monde dans lecadre de reportages, photos et vidéos.Alors que les déplacements lors descompétitions se faisaient un peu aupas de course, il a aujourd’hui tout leloisir d’allier ses deux hobbies : unemanière de vivre en accord avec savision du monde.

Entre toutes ses virées, il partage son temps entre le Sud-Ouest de la

L e surf, une passion !Né en Guadeloupe il y a 25 ans,Arthur est un véritable passionné !

Dès l’âge de 5 ans, grâce à un papaet une maman surfeurs, il fait sesdébuts sur une planche. Très vite, ilcommence les compétitions et obtientde bons résultats. A l’âge de 15 ans, ilquitte son île natale, pour intégrer lePôle France Surf à Biarritz. Papa etmaman veillent au grain, et malgré sonactivité sportive intense, il poursuit soncursus scolaire…

Une fois le baccalauréat en poche, il entame une carrière de surfeurprofessionnel en évoluant sur lescircuits européens et internationaux.

métropole et les Antilles, où il passe la majeure partie de l'hiver. C'estl'occasion pour lui de retrouver safamille et son île, mais aussi de profiterdes superbes houles qui viennentfréquemment caresser l'arc antillaisdurant cette période. Les spots desurf étant nombreux sur les îles, il enprofite pour en découvrir de nouveauxà Saint-Barthélemy, en Martinique ouencore à la Barbade qu’il affectionneparticulièrement pour la qualité du surfcomme pour l'ambiance générale.

Pour plus d’informations :

www.1moment1image.com

et facebook.com/arthur.bourbon.7

Arthur Bourbon,

Sport

Freerider par passion !

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48 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Championnatsd’Europe de Hobie Cat,

En août dernier ont eu lieu enBretagne les Championnatsd’Europe de Hobie Cat.Quentin Leroux (le coéquipier)et Thomas Godoc (le barreur)ont remporté le titre suprême.Le Bon Air les a rencontréssuite à leur victoire…

Sport

La Guadeloupe ramène la coupe !

Photos de Quentin et Thomas, en navigation et à leur retour au club de voile de Guadeloupe.

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 49

nous sommes plutôt lourds, surtoutThomas, ce qui va bien sur des bateaux aussi puissants (petit coup de coude de Thomas à Quentin).

Le BA : Quels sont vos résultats enGuadeloupe ?

Thomas : Nous avons été championsde la Guadeloupe en cata de sport en 2010. Mais 2011 a été une annéedifficile pour moi, suite à des problèmesaux genoux.

Quentin : J’ai eu la chance de participercette année au TGVT et j’ai fait un stageavec le champion du monde de Hobie18 en Martinique.

Le BA : Avez-vous eu une préparationspéciale pour ces championnats d’Europe ?

Quentin : On essaye de passer lemaximum de temps sur l’eau, quellesque soient les conditions météo. On passe en moyenne 7 ou 8 heurespar semaine à naviguer ou à bricoler le bateau.

Le BA : Vous aviez emmené votre bateau en métropole ?

Quentin : Non, on n’avait pas lesmoyens. Nous avons loué un bateaupour la compète.

Le BA : Comment se sont passés ceschampionnats d’Europe ?

Thomas : Les débuts n’ont pas étébrillants. Il faisait un froid de canard,on ne connaissait personne, il pleuvaittous les jours et on dormait sous latente. Ce qui est amusant, c’est quepersonne n’avait entendu parler denous (bien sûr) et donc personne nes’intéressait à nous. Tout au moins audébut de la compétition !

Quentin : Ce qu’il faut dire c’est qu’il y avait une super ambiance entrecompétiteurs. On a rencontré desgens qui venaient de toute l’Europevraiment sympas. On y allait d’abordpour apprendre et s’amuser.

Le BA : La concurrence était rude ?

Thomas : On a été impressionnés audébut par le matériel et les moyensdes autres concurrents, surtout quenous étions les plus jeunes de notrecatégorie. Mais une fois sur l’eau, on asu s’imposer. La 1ère bouée en têtedans la 1ère manche, on pensait avoirloupé une bouée. On n’y croyait pas.

Le BA : Quels sont vos ressentisconcernant ces championnats ?

Thomas : Benh plutôt bien, puisquenous avons gagné au général etgagné toutes les manches. Nous avons ramené la coupe en Guadeloupe !

Le BA : Bravo ! Nous sommes fiers !Pouvez-vous rappeler à nos lecteursvotre parcours ?

Quentin : Nous avons tous les deux17 ans et sommes en terminal auxAbymes. Nous nous connaissons depuis la maternelle de l’Houëzel àGosier… Ça crée des liens ! Nousavons commencé la voile ensemble en 2007 au CSBF de Bas-du-Fort, en16 pieds puis après sur Tiger 18 pieds.C’est Thomas qui m’a emmené danscette aventure…

Le BA : Vous avez suivi la filière classique des écoles de voile ?

Thomas : Non, moi j’ai commencé trèsjeune par le kitesurf et la planche à voile.Quentin lui faisait du ping-pong (rire).

Quentin : Du tennis de table ! J’aid’ailleurs été champion de Guadeloupe,Antilles/Guyane et Dom-Tom.

Le BA : Pratiquez-vous d’autressports ?

Thomas : Toujours du kite avec monfrère et un peu de wake.

Quentin : Je fais toujours un peu detennis de table.

Thomas : C’est bien ce que je disais,du ping-pong !

Le BA : Vous avez choisi de navigueren Hobie Cat 18. Pourquoi ?

Quentin : C’est d’abord une questiond’amitié et d’entente sur l’eau. En plus,

Quentin : En plus, nous courrions aussiavec des Hobie Wild Cat, bateauxplus rapides que les Tiger. Nous enavons laissés un paquet derrière nous.

Le BA : La Bretagne, c’est très différent de Gosier, n’est-ce-pas ?

Thomas : Les marées, les courants et l’eau froide, on ne connaît pas çaen Gwada. Ça a été une expériencesuper et puis ça ne nous a pas si malréussi que ça !

Le BA : Quels sont vos projets désormais ?

Quentin : La Triskel, le championnatGwada et quelques régates dans laCaraïbe. Et si on y arrive, les cham-pionnats du Monde en Allemagne en 2013. Mais on a le bac en juin prochain, et les parents pensent quec’est plus important que le Hobie Cat…

Le BA : Et les JO ?

Thomas : C’est en 2016. On verra,c’est loin pour nous. Rio ça donneenvie mais il n’y a aucune structure enGuadeloupe pour cet objectif. C’estdommage.

Le BA : Et peut-être aussi un jour laRoute du Rhum ?

Thomas : Ca c’est le rêve absolu.Alain Bourgnon avait commencé sacarrière sur un Hobie 16, alors on peut rêver.

Quentin : Pas pour moi, je préfère les parcours sur 3 bouées.

Le BA : Vous avez des sponsors ?

Quentin : Oui, nos parents ! En fait, la voile, même sur une île, n’intéressepas grand monde alors que nousavons un plan d’eau extraordinaire etdes conditions météo exceptionnelles.

Le BA : A votre avis, que faudrait-ilfaire pour que plus de Guadeloupéenspratiquent la voile ?

Thomas : Je ne sais pas. Quand onfait des journées portes ouvertes au club, personne ne vient. Nos compatriotes ne sont pas attirés parla mer. C’est dommage c’est un sportextra et se balader sur l’eau à plus de20 nœuds, juste avec du vent, c’est legrand kif.

Le BA : Merci les garçons pour votrebonne humeur. Nous vous souhaitonsbonne continuation !

Sport

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 51

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52 Le Bon Air. Novembre/Décembre 201252 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

d’incentives ou séminaires d’entreprises,avec 3 salles modulables siégeant enrez-de-chaussée.

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Saint-Vincent et les Grenadines, maiségalement la France métropole et leCanada (Québec), partenaires inter -nationaux privilégiés du réseau KFD.

Trois jours pour mieux appréhenderles enjeux et problématiques de lafilière mode :

■ Jeudi 29/11 : conférences et ateliersthématiques (formation,production, distribution,mannequinat) définiront lesbases de la construction d’unréseau de la mode caribéenne ;

■ Vendredi 30/11 : des entretiens individualisés avec les professionnels du secteur etdes experts internationaux ;

■ Samedi 01/12 : grand casting mené par desagences réputées suivi d’unesoirée de clôture autour d’un défiléexceptionnel avec une sélectionde stylistes de la Caraïbe.

Plus d’infos sur [email protected] sur page Facebook Kreyol FashionDays ou sur www.cr-guadeloupe.fr

Carrefour de la mode caribéenneGuadeloupe,

tiendra au WTC pour étudier les possibilités de structuration de la filièremode et faire part des opportunitésd’emploi dans ce secteur ; ensuite, ungrand casting clôturera ce rendez-vouspour dénicher parmi les jeunes Guadeloupéens le nouveau visageégérie de demain ; enfin, un défilé decollections de créateurs caribéens seraprésenté au public, sur les conseilsavisés de Jean-Paul Gaultier.

Les Kreyol Fashion Days mobilisentun réseau de 12 pays et territoires :Antilles-Guyane, Saint-Barth, Saint-Martin, Haïti, Trinidad & Tobago,Jamaïque, Sainte-Lucie, Dominique,

Un programme caribéen pourstructurer la filière mode :Le design et la mode se

positionnent comme des secteursdynamiques en Guadeloupe. Afin depermettre à ces activités de s’ouvrir àl’international, il est nécessaire demettre en place une collaboration avec les autres pays de la Caraïbe.Aussi, pour répondre à cet objectif, la Région Guadeloupe a mis en place un programme d’appui à lastructuration de cette filière dans lecadre du dispositif INTERREG IVCaraïbes : BUZZ CARIBBEAN.

La collectivité régionale a donc voulumettre en lumière le potentiel de cessecteurs pour nos régions, tant dansleurs dimensions économique, de professionnalisation et de créationd’emplois.

La mode sous les projecteurs :

Les Kreyol Fashion Days s’inscriventdans cette optique. Durant trois jours,tous les regards seront braqués sur la Guadeloupe pour permettre auxprofessionnels, amateurs et passionnésd’échanger : d’abord via un forumdestiné aux professionnels qui se

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En région

Du 29 novembre au 1er décembre 2012, la Guadeloupe deviendrala vitrine de la mode caribéenne à l’occasiondes Kreyol Fashion Days,sous le parrainage deJean-Paul Gaultier,créateur français de renommée internationale.

Photo : marque MUTAMBA de la Jamaique.

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Quatre prix seront donc décernés :

■ L’Elwa d’Or ;

■ Le prix du meilleur artiste ou chanteurou groupe gwo-ka de l’année ;

■ Le prix du meilleur interprète ougroupe de musique urbaine ;

■ Le prix du meilleur chanteur debiguine et/ou zouk de l’année.

Après Gérard LAVINI, Henri DEBS,Pierre-Edouard DECIMUS, Guy JACQUET, Jacob DESVARIEUX,Man SOSSO, Abel ZENON, Roger JOSEPH, Arthur APATOUT, Tanya SAINT-VAL et Eddy GUSTAVE ;qui remportera ce trophée ? Le comitéde sélection s’est d’ores et déjà réunipour établir une liste de nominés, àsavoir : Roger BELLINI, Yvon ANZALA,IGNOL dit “Kafé” et LALSINGUE (à titre posthume). Le suspense seralevé le 22 novembre 2012.

Pour les autres catégories, la RégionGuadeloupe tient à prendre en comptel’avis du public présent à la soirée du22 novembre et également celui deceux qui voteront par téléphone poursélectionner leur artiste préféré dansles différents classements.

Récompenser les artistesémérites :En 2012, l’accent sera porté sur

la reconnaissance des hommes et desfemmes qui œuvrent pour valoriser etpromouvoir les musiques et sonoritésde chez nous. Ainsi, une cérémonie de remise des prix “musique”, l’Elwad’Or, sera organisée le 22 novembre2012 à l’Artchipel de Basse-Terre. Acette occasion, plusieurs personnalitésdu monde de la musique, sélectionnéespar la Région, seront récompenséespour avoir enrichi par leur talent et leurtravail notre patrimoine musical.

Les récompenses :

■ Prix du meilleur artiste, chanteurou groupe gwo-ka de l’année : une programmation lors de la fêtede la musique à St-Domingue, en partenariat avec l’Alliancefrançaise ;

■ Prix du meilleur interprète ougroupe de musique urbaine : une inscription dans un festival de l’île, toujours en partenariat avec l’Alliance française ;

■ Prix du meilleur chanteur debiguine et/ou zouk de l’année : une diffusion dans les Talentsd’Outre-Mer en janvier 2013.

Initié depuis 2008 par la Région Guadeloupe, le Gwadloup Festivalse positionne comme scène des musiques caribéennes, valorisant l’expression artistique plurielle de la Caraïbe. De nombreux artistes et pays invités ont posé leurs instruments en Guadeloupe, faisantde l’archipel la capitale des musiques caribéennes. Cette année, la Région souhaite gratifier les talents de la Guadeloupe et offrir au public une cérémonie destinée à récompenser les artistes de l’île dans diverses catégories musicales.

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En région

La Région Guadeloupe récompense ses artistes

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La Région Guadeloupe au Forum Caribéen des Energies Renouvelables

thème  “Quelle méthodologie de développement intégrer ?”. Cetéchange avait pour but d’informer etd’inviter les autres îles de la Caraïbe àparticiper au projet “géothermie énergieCaraïbe” développé dans le cadre duprogramme INTERREG Caraïbe.

En effet, entre 2008 et 2009, la RégionGuadeloupe a conduit une étude autour de cette énergie en partenariatavec la Région Martinique, l’ADEME,le BRGM et la Dominique. La premièrephase a permis de confirmer l’existenced’un potentiel géothermique consé-quent en Dominique.

La collectivité régionale, toujours chefde file, mène actuellement dans lecadre du programme INTERREG IV, la deuxième phase du projet “géothermie Caraïbe” avec un partenariat important : Gouvernementde la Dominique, Région Martinique,

Un savoir-faire performant :Une délégation conduite par leprésident de la commission

Environnement, Louis GALANTINE,composée de 11 entreprises dessecteurs du photovoltaïque et del’expertise et des services, areprésenté la Guadeloupe lors de ceforum. Regroupés sur le stand affilié,les acteurs de la délégation ont puoffrir une visibilité sur les actions de laRégion dans le domaine de l’énergieet ainsi présenter aux visiteurs lesréalisations et les sociétés du territoireen ces termes. L’objectif était devaloriser l’avance de l’archipelguadeloupéen sur plusieurs points :

■ capacité photovoltaïque installée laplus importante de la Caraïbe ;

■ unique centrale géothermique de la Caraïbe ;

■ production totale en énergierenouvelable, la plus importante desPetites Antilles.

Une table ronde pour avancer dansle domaine de la géothermie

A l’initiative de la Région Guadeloupe,une table ronde s’est tenue autour du

En région

ADEME, AFD, BRGM, Caisse des Dépôts et Electricité de Strasbourg.On vise là à continuer le travail de caractérisation de la ressource en Dominique afin de concrétiser l’objectifde produire 100 à 120 MW d’électricitédont près de 90% seraient exportésvers la Guadeloupe et la Martinique,soit plus de 10% de l’électricitéconsommée localement.

La Région Martinique et les Ministèresde Barbade, Dominique, Grenade,Saint-Kitts et Nevis, Sainte-Lucie, leCARICOM, Montserrat (niveau perma-nent secretary), l’Organisation desEtats Américains (responsable pour laCaraïbe et l’Amérique Centrale), EDFGuadeloupe, le BRGM et l’ADEME,ont pris part à cette table ronde, richeen questions et en promesses pour lasuite de cette initiative…

La politique énergétique de la région Guadeloupe a son site :www.guadeloupe-energie.gp

Retrouvez toutes les informations sur les économiesd’énergie en Guadeloupe :www.economie-energie-guadeloupe.fr

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1

C’est depuis juin 2010 que Nathalie Thetis a rejoint l’équiped’Air Antilles Express pour assurer le suivi et la gestion des comptes clients. Habileavec les chiffres, Nathalie l’est également dans une toute autre discipline : la danse.Passionnée depuis son plusjeune âge par différents styles,c’est une rencontre avec Jacqueline Cachemire Thole(NDLR : fondatrice de l’incontournable Akademidukade Pointe-à-Pitre) qui l’a amenée à choisir le Gwo-Kadont elle est aujourd’huienseignante.

Portrait compagnie

NathalieThetis,explique sa passion du ka

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lors de fêtes communales, j’avais d’ailleurs intégré un groupe “REGAL 4”fondé par mes cousines. Je rêvaisalors de faire partie des “petits rats del’opéra” ou de devenir danseuse decabaret et pas n’importe lequel… le Lido. A l’époque, quand mon pèreme demandait “que veux-tu fairequand tu seras grande ?”, ma réponseétait claire et invariable “Danseuse decabaret”. Vous auriez dû voir la tête demon père !

Pour ce qui est de ma passion pour ladanse traditionnelle, le Gwo-Ka m’estvenu grâce et lors de ma premièrerencontre avec Jacqueline CachemireThole (fondatrice avec son mari YvesThole de l’école Akademiduka) à l’occasion d’une sortie plage. J’ai vucette femme danser, se déhancher etse mouvoir avec une telle grâce au sondu ka que ça a été un réel déclic. Plustard, j’avais alors 10 ou 11 ans, lorsd’une fête familiale, Yves et Jacquelinem’ont remarquée et j’ai alors intégrél’Akademiduka. J’ai commencé par la tradition puis me suis ouverte auModerne Ka avec, entre autres, Léna Blou, Joël Petrus, RomualdSerem, Ovide, etc..

Le BA : Sur quel(s) rythme(s) préférez-vous danser et pourquoi ?

Nathalie Thetis : En Gwo-ka j’apprécieles 7 rythmes parce qu’ils sont toussynonymes d’émotions. Mais celuique j’affectionne le plus, c’est le “graj” car il est langoureux, il parled’amour, de tendresse et surtout desensualité. Sa particularité par rapportaux autres rythmes concerne le faitque sa reprise se fait en 3 temps. Jetiens à souligner que je suis tombéesous le charme grâce à Nadia Pater(NDLR : directrice de l’Akademiduka depuis 2008).

Le BA : Quel(s) groupe(s) ou musicien(s)admirez-vous particulièrement et pourquoi ?

Nathalie Thetis : Il m’est difficile derépondre à cette question, chaquegroupe de danseurs(euses) à son propreunivers, sa propre forme de richesse…

Le BA : Auriez-vous une anecdote deparcours à nous raconter ?

Nathalie Thetis : Lors de mon retouren Guadeloupe après 9 ans d’absence,je me suis rendue avec des amis au

Le BA : Nathalie, pour commencer,racontez-nous votre arrivée dans lacompagnie, comment et pourquoiavez-vous rejoint l’équipe ?

Nathalie Thetis : Après 9 ans d’absence aux Antilles, je suis rentéede l’hexagone fin 2006. Quelques années après mon retour, c’est unconcours de circonstances qui m’aconduite chez Air Antilles Express. Uneamie m’a prévenue qu’ils cherchaientquelqu’un pour la gestion des comptesclients, je n’ai alors pas perdu detemps pour me rendre le jour mêmeau siège de la compagnie. Depuis, j’yoccupe le poste de comptable clientset suis responsable de la relance descréances, de la facturation, du suivi etencaissement des règlements, etc…

Le BA : Est-ce un pur hasard pourvous que de vous retrouver dans lesecteur du tourisme ?

Nathalie Thetis : Pas vraiment… En réalité, j’ai toujours eu une attiranceparticulière pour les domaines du tourisme et de l’évènementiel, maispour mes études j’ai plutôt pris le chemin des chiffres et de la gestion.Par chance… car on a besoin decomptables et de gestionnaires danstous les secteurs… notamment le tourisme !

Le BA : En dehors des horaires detravail, vous faites partie de l’équipede l’Akademiduka, école de musiqueGwo-Ka et de danse traditionnelle àPointe-à-Pitre. Comment vous estvenue la passion du ka ?

Nathalie Thetis : Je dois vous avouerqu’avant la passion de la danse Gwo-Ka,il y a eu la passion de la danse toutcourt, depuis mon plus jeune âge. Je participais à des concours de danse

lewoz de Man Soso à Jabrun. J’avaisun tel trac que je n’osais pas rentrerdans la ronde à lewoz. Je me suisdonc contentée de regarder les autres danseurs. Lorsque j’ai décidé de quitter la manifestation, je me suissentie tellement mal (mal de tête, malà l’estomac…) que je suis revenue sur mes pas et j’ai répondu à l’appeldu ka… j’ai dansé.

Le BA : Faites-vous partie d’un groupe ?Peut-on vous voir jouer bientôt ?

Nathalie Thetis : Je fais partie de latroupe de danse et j’enseigne à l’Akademiduka. Vous pouvez me voirle mardi de 17h à 19h à l’école Symphonie de Baie-Mahault, le vendredi de 20h30 à 21h30 à l’association Mas An Nou à la Jaille, et le samedi de 13h30 à 15h30 à l’Akademiduka à Bergevin.

Le BA : Sans doute vous aimez voyager.Pouvez-vous nous raconter un souvenirde voyage aux Antilles/Guyane ouailleurs ?

Nathalie Thetis : A 16 ans, avec latroupe de l’Akademiduka, j’ai pu voyagerdans la Caraïbe et vers d’autres destinations : USA, France, Canada,etc… J’aime voyager car cela permet des’ouvrir à d’autres horizons, à d’autrescultures. Un souvenir impérissable et…inattendu : lors d’un déplacement del’Akademiduka à Trinidad, nous noussommes retrouvés en plein coup d’étatpendant le mois de juillet 1990… Si mes souvenirs sont exacts, c’est leconseil régional qui, à l’époque, a dûaffréter un charter pour nous récupérer !Malgré ce souvenir (qui aurait pu êtretraumatisant !) j’y suis retournée 5 ansplus tard pour profiter du splendideCarnaval.

Le BA : Selon vous, pourquoi les Antilles et/ou la Guyane représentent-elles une destination à ne pas manquer ?

Nathalie Thetis : Chaque île a sesparticularités et des richesses culturellesimportantes. Il est donc intéressant deles visiter, notamment Marie-Galanteque je trouve réellement authentique.

Portrait compagnie

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MaryseCondé,

Littérature

En cette saison des Prix Nobel,on pourrait faire une critiqueaudacieuse : pourquoi lesmembres du plus prestigieuxjury littéraire n’ont-ils pas, en octobre, récompensé une grande romancière et intellectuelle comme Maryse Condé ? Sincèrement,elle l’aurait amplement mérité.Car elle est un écrivain majeurcher au cœur de tous ses lecteurs, et aussi quelqu’und’important dans la littératurefrançaise. Peut-être ne laconnaissez-vous pas encore…

La vie sans fards

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Littérature

C’est celui dont le projet est né dansle salon des Guermantes. Je vous raconte tout cela parce que la démarche de Maryse Condé est assez similaire…

Dans “La vie sans fards”, la romancière décrit d’une façon tout àfait semblable son passage à l’écriture.Nous sommes alors à un point du livre où Maryse Condé, alors jeune intellectuelle, Guadeloupéenne d’origine, mais ayant fait de brillantesétudes à Paris, est particulièrementdésespérée. Il faut dire que depuis son amour avec Jean-Dominique, unHaïtien de passage qui lui laisse des

Discrète et sincère : Voilà deux qualités qui ont l’airde rebuter les médias. Bien sûr,

de très nombreuses récompenses,des titres, des médailles sont venuscouronnés une œuvre immense et une femme magnifique. On citeranotamment le Grand Prix del’Académie Française, le Prix Carbet,le Prix Marguerite Yourcenar, des prixen Allemagne et aux Etats-Unis… Et aussi une chaire de professeur à la fameuse université de Columbia et rien de moins que la présidence duComité pour la Mémoire de l’esclavage.Pourtant, trop de gens passent encore à côté d’une œuvre bâtie à laconfluence des continents et desépoques. Et pas assez d’honneurs lui sont rendus, alors qu’à 75 ans,Maryse Condé, qui commença àécrire plutôt tardivement, songe àranger sa plume dans son tiroir...

Le récit d’une vie…

Maryse Condé vient de publier “La vie sans fards”. C’est un récit autobiographique qui est une terribleconfession et un excellent moyen de sefrotter à une œuvre forte et puissante. Quand on étudie la littérature, on envient forcément à lire une très célèbrescène de “A la recherche du TempsPerdu” de Marcel Proust. C’est lascène finale de cet immense roman :le Narrateur, après 30 ans de silence,nous raconte comment, devenu vieux,il retrouve tous ses amis dans le salond’un duc, le duc de Guermantes ; Et là, lui qui n’a encore jamais songé àécrire, en voyant tous ses compagnonsridés et voûtés par le poids des ans,comme des très anciens dieux de lamythologie, comprend qu’il faut écrirepour figer et sauver ce monde qui vamourir. Oui, le Narrateur s’aperçoit quec’est en écrivant sa vie, ses souvenirs,ses impressions, qu’il pourra continuerà avoir près de lui tous ses amis, toutesses années. C’est une très belle scènede la “Recherche”, le livre de Proust,qui se conclut ainsi. Et on comprendalors que le livre que l’on vient de refermer est précisément cette œuvrede survie entreprise par le Narrateur.Ainsi, ce roman qu’on a lu, c’est celuidont Proust vient de raconter l’origine.

larmes et un fils, rien ne s’est arrangé,et sa carrière, et sa vie s’alourdissent à chaque nouvel enfant à nourrir, àchaque nouveau chagrin d’amour. Maryse Condé, amoureuse et rebelle,encore jeune et toujours perdue dansdes identités qu’elle affiche commedes masques, atterrit au Ghana àl’époque de l’Indépendance. Tout au long de ce livre, très aride et noircomme les terres de sa Guinée chérie,Maryse Condé est comme retenue,exténuée. Toute poésie s’arrête à seslèvres. La littérature est stoppée d’uncoup devant ces 15 ans de chagrin etd’errance, qui précèdent sa brillante

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carrière d’intellectuelle aux Etats-Uniset en France. Chaque nouveau pays,chaque nouvelle aventure, chaquenouvel enfant riment avec autant dedouleurs, de pleurs, de désespoirs. Il faut lire cette sidérante descriptionde son accouchement en Guinée : on est – littéralement – horrifié par la force du récit, sans concession. Parfois, pourtant, Maryse Condé a des élans, comme si son optimisme d’écrivain reprenait le dessus sur satristesse de femme. Ainsi, elle écritune très belle description d’Accra, la capitale au Ghana, ou bien elle a cette fougue, si pure : “Contre le ciel assombri, des paquets de chauve-souris voletaient lourdement vers lefaîte des bouquets d’arbres qu’on aurait dits dessinés au fusain sur degrandes feuilles de papier gris…”.

…Qui sauve son auteur :

Alors, comment Maryse Condé s’est-elle préservée ? C’est en celaque “La vie sans fards” est assez bouleversant : on saisit comment unefemme meurtrie par les tumultes dudestin se sauve. Les mots de la romancière sont alors presque ceuxdu Narrateur de Proust : “C’est alors

que je vécus une étrange expérience(…) Brusquement le présent s’anéantitcependant que des évènements surgisde mon ancienne vie en Guadeloupe,à Paris, en Guinée tournoyaient autourde moi et revenaient m’investir avecintensité (…) J’aurais voulu conférer à ces moments une forme de vie que le temps ne pourrait pas détruire.Comment y parvenir ? Je ne le savais pas”.

Quelques temps plus tard, MaryseCondé trouvera une réponse : la littérature, bien sûr. C’est donc un récitlumineux, finalement, puisque c’estcelui de la naissance d’un écrivain. Tout au long des pages, Maryse Condé raconte comment, petit à petit, chaquedrame, chaque anecdote trouvera sonécrin pour survivre, et devenir de l’art,donc éternel. Par exemple, telle révoltede lycéens où Maryse Condé faillit perdre la vie, devient plus tard “Hermakhonon”, un roman qui rencontrera le succès des lecteurs etde la critique. Mais, contrairement àProust, Maryse Condé, ici, ne sauvepas seulement le temps perdu, elle sesauve aussi elle-même. La littératureatteint donc là une dimension encoreplus belle…

Propos de Baptiste Rossi, pigiste des pages Littératurepour Le Bon Air :

J’ai eu la chance de rencontrer Maryse Condé il y a quelques semaines. Je me souviendrailongtemps de cette après-midi : de sa voix usée mais soudain ragaillardie, la romancière m’a lu un extrait de “La vie sans fards”.C’était la dernière page du livre :celle de la rencontre avec son actuel compagnon, une très belledescription d’un coucher de soleilafricain, la jeunesse des fougueuxMaryse et Richard… Le couple, lescheveux blanchis par le fil des ans,côte à côte, uni dans cette lecture,était devant moi comme la preuvevivante du pouvoir de la littérature.Malgré les années, le temps perdu,le poids des douleurs et des chagrins, la vie est toujours là, dansles mots, les livres. Leur amour, leurjeunesse étaient sauvés, préservéspuisque passés dans la littérature.Comme pour le Narrateur deProust, la vie de Maryse Condé, est- malgré tout - devenue immortelle…

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Certains pensent que seuls les transporteurs de renommée mondiale peuvent couvrir le monde.Sifa va encore plus loin... En plus de ses propres implantations,

Sifa a soigneusement choisi des dizaines de partenaires pour aller partout dans le monde.Ainsi, quelque soit mon lieu d’approvisionnement, Sifa s’occupe de tous mes acheminements de marchandises.

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Idée cadeau

���������Pd'A : Absolument, Noël c’est aujourd’huiet l’affluence en magasins se ressentdéjà ! Tout est en place, bien sûr, pouraccompagner les familles dans cettepériode féérique et privilégiée durantlaquelle petits et grands prennent letemps de lâcher prise, de se retrouveret de partager.

������� ���� �������������������������������������������Pd'A : En fait, tout dépend des âges.Nous proposons des jouets pour tous,du nourrisson aux adultes !

De 0 à 2 ans, je conseille les boîtes àmusique animées, particulièrement lesmanèges.

De 2 à 5 ans, les petits circuits et lesjeux de construction en bois, pour les5-8 ans les jeux d’adresse et depatience sont bien adaptés ainsi que lespersonnages : pirates, chevaliers,fées… sans oublier les déguisements.Les plus âgés préfèreront les tours demagie, les cerfs-volant, le jonglage oules jeux de société intelligents.

������� ������������������������������ ��������������Pd'A : Incontestablement, mon “p’titpréféré” est le gyroscope : c’est la plusmerveilleuse des toupies. Instrument dephysique à sa création, elle défie les loisde la pesanteur et nous entraîne dansdes réflexions sur la rotation des astres… !

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������� ���!���%�������&����'�(��(����������������� ������������������)����������������(����������������������*�������Pomme d’Api : En effet, passionfamiliale depuis 1972, j’ai fait mespremiers pas entouré des jouetsmerveilleux du magasin de mesparents à Montpellier. Avec macompagne, faire découvrir aux Antillesla qualité et la rareté de cesfabrications originales nous a sembléêtre une bonne façon de partager delongues années de recherches autourdu jouet ancien.

������� ���� �������������������������)��*����������(�����Pd'A : La magie des produits que noussélectionnons tient à leur simplicitéapparente, à leur beauté et à l’astucesecrète qu’ils contiennent. Chaqueconcepteur a apporté à sa création, enplus de l’aspect technique, une idéepoétique, une âme. Ces fabricationsprécieuses méritent attention car ellesdéveloppent chez l’enfant un regardparticulier bien différent de ce quepeuvent conférer les jouets plusmodernes.

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������� .�������%����������Pd'A : Je pense qu’il est important desouligner que… les quilles finlandaisessont en passe de devenir le jeud’adresse antillais par excellence !Affaire à suivre…

Le temple du jouet ancien…

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Depuis 2010,il est possible,en Guadeloupe,de se propulser dansl’univers oniriqueet merveilleuxdes jouets anciens,des jouets de rêve…Pour retomber enenfance, laissez-voustenter par unpassage dans l’unedes boutiquesPOMME d’APIsituées à Ste-Anneou, tout récemment,à Jarry…

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Photos VIP

Saint-Martin

1ère édition du Salon de l’Occasion AutomobileLe salon de l’occasion automobile s’est déroulé samedi 20 octobre à Hope Estate. Le soleil brillait, ce qui explique en partie le beau succès defréquentation de cette manifestation qui a réuni des passionnés.

Luc de Monster Garage, avec en arrière-plan, des véhicules de poids ! Céline etMaëva, les hôtesses de l’opérateur de téléphonie mobile Digicel. Mylène Bertoutde Solar Prod dans une voiture électriquecommercialisée sur l’île par cette mêmesociété. La limousine “Humeur”, bienconnue à Saint-Martin, était exposée sur lesalon, avec Jacques de Dreams Limousine et Mr Paul. Christian dans son atelier-boutique Christ’île.

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Inauguration de la Poste d’Howell Center à Marigot

Alain Richardson, Président de la Collectivité ;Jean-Claude Manéré, Directeur de la Poste deGuadeloupe ; Philippe Chopin, Préfet de Saint-Martin ; Christian Baladine, Directeur des ventesdu Groupement Grande-Terre de Guadeloupe ; Alfred Hamm, Directeur des 4 bureaux de Postede Saint-Martin (Galisbay, Quartier d'Orléans, Marigot & Grand-Case). Etienne Andrew ; Julienne Arondell ; Rosette Lake-Gumbs, ConseillèreTerritoriale & Membre Exécutif ; Mme Aubert, Représentante de Mr Daniel Gibbs, Député de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Rosette Lake-Gumbs, Conseillère Territoriale& Membre Exécutif ; Colette Michel ; ColettePierre-Justin ; Heissy Gumbs & sa fille.

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Soirée OOhChic au Panlaan

Soirée OOhChic (Don’t just look good,feel good !), ambiance DJ très trendy ettenue blanche souhaitée dans ce res-taurant thaïlandais branché de SimpsonBay (partie hollandaise). A noter dansvos agendas : cette soirée festive auralieu chaque mois !

Au centre Phil Kin (boutique Koakai Leader Price Galerie), entouré des propriétaires du restaurant.

DJ Ona Struwer, exceptionnelle !

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1er tournoi du Friendly Caribbean Beach Tennis

Une quarantaine d’équipes se sont affrontées samedi 20 octobre, sur laplage du Boo Jam à Orient Bay. Il s’agissait du premier tournoi amical organisé par le Friendly Caribbean BeachTennis, nouveau club de Saint-Martin.

En finale femmes : Adeline Arnaud et Vanessa Troquereau ont rencontré Oiane Boutens et Cécile Pougeol qui remportent le titre.

La soixantaine de participants s’estvaillamment battue.

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Photos VIP

Saint-Barth

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Préparation du voyage en Martinique à l'occasion des rencontres jeunes et patrimoine de l'outremer du 29 au 31 octobre 2012.http://rjpom.blogspot.com/

Les élèves du collège Mireille Choisy en visitedu patrimoine de St-Barth, accompagnés de lachambre économique multi-professionnelle et del'association St-Barth Essentiel.

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1ère commémoration de l’abolitionde l’esclave à St-Barthélemy aumusée territorial.

De gauche à droite : Nils Dufau (commissionculturelle), Arlette Magras (passionnée de l’histoirede St-Barth), Micheline Jacques (présidente de lacommission culturelle), Bettina Cointre (commissionculturelle), Juliette Gréaux (commission culturelle),Eddy Calvani (conservateur du musée territorial).

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Photos VIP

Guadeloupe

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Soirée à la Vague Rouge,à Montauban Gosier, le 27 octobre 2012

Sarah et Sophie.

Aurelie, Kareme et Marjy.

Sexy Tissa (Model Pro et artiste) et œil2moy(photographe).

Maty minaj et Mary Simon.

Yannice, Sophie, Sarah et Karine.

Reda et Sexy Tissa (Model Pro et artiste).

Claude et Diane.

Sexy Tissa (Model Pro et Artiste) et Eric (Sun Gym).

Vanessa, Cathy, Erwan et Fred.

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Mardi 16 octobre 2012, spectacleà la salle Robert Loison du Moule,"Joleen : une voix, une guitare".

Un compte musical dans lequel Jocelyne Massina, inspirée par son grand-père Giosepe Massina,rythme son spectacle par des séquences vidéo,des sketches... une invitation à un voyage harmonique de la Sicile à la Guadeloupe. Invités : Max Rippon. poète. Pedro Izquierdo,comédien. Scénario, mise en scène et enimages Patrick Sardi. Production KAZ’ARTS. Prochaines éditions le 1er décembre 2012 de19h à 20h et de 20h30 à 21h30 à la salleGeorges Tarer à Pointe-à-Pitre.

Joleen et sa fille Maima dans la loge.

Pedro Izquiero (comedien) backstage.

Sceance de maquillage avec Gaelle Gimmere.

Guiseppe Massina.

Joleen sur scene.

Joleen et Choupi.

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Photos VIP

Martinique

Tour des yoles 2012.Le Tour des yoles 2012 sur le cata Bien Glacé avec la présence cette annéede Tiga, presentatrice de Ridding Zone sur France Ô.

Sophie Ducasse dit Tiga, est franco-centrafricaine née en 1987 en Afrique de l'Ouest. Elle estanimatrice, mannequin internationale, actrice et présentatrice de TV !

Inauguration de la nouvelleboite Le Maximus au Lamentinavec Machel Montano le 24 octobre 2012.

Machel Montano, né le 24 novembre 1974à Carenage sur l’île de Trinidad est unchanteur, auteur et producteur trinidadien.Icône de la soca, il est considéré commeun des artistes caribéens les plus influents. Il était le 24 octobre en Martinique pour l’inauguration du New Maximus, et la cerise sur le gateau, Admiral T enpersonne pour le show !

Photos By Elgayou

Soirée Souskay à Paris.Sexy et classe, quelques photos de la soirée Souskay à Paris. L'associationSouskay organise chaque mois des soirées endiablées pour les Antillais de la capitale.

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Régie [email protected] 42 56 64

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Une soirée sans Martinique 1ère,c’est comme un baptême

sans paté en pot.

Être Martiniquais,

c’est tout un programme.

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Inauguration de la nouvelleboutique Orange installée avenueGénéral de Gaulle à Cayenne :

Maryline et Justine (hôtesses de la soirée),Gaëtan Breton (gérant de la boutique) etChantal Maurice (directrice régionaleOrange). Valérie Dontevieux (responsablesecteur), Laurent Couic (propriétaire et gérant de la boutique), Valérie Hogwoud (responsable adjoint de la boutique CarrefourMatoury). Yoann King (chef de secteur en Guyane - partenaires), les gérants LaurentCouic et Gaëtan Breton, et Samuel Paclo (directeur de la distribution Antilles-Guyane).

Andrelma, Jackellinne et Garryhk (vendeurs), et Régine Allen (comptable).

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Election de Miss Guyane, le 6 octobre au Zephyr :

Célyanthe Félix, 20 ans, élue deuxièmedauphine de Miss Guyane. Corinne Buzaré,24 ans, élue Miss Guyane. Le dernier passagesur scène en tenues de soirée des 8 candidates.

Le trio gagnant : Célyanthe Félix, CorinneBuzaré et Géraldine Magnan. GéraldineMagnan, 23 ans, première dauphine, aumicro avec Jordan Rizzi, qui animait la soirée.

Tout sourire, Gladwys Epailly, Miss Guyane2006-2007.

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10 ans d’Air Guyane Express :Air Guyane a soufflé ses 10 bougieslors d’une soirée cocktail au Novotel,en présence de toute l’équipe d’AirGuyane Express et d'Air Antilles Express.

Le Président Directeur Général d’Air Guyane/Antilles Express, Christian Marchand, aux côtésde Chantal Berthelot, députée. Les pilotesde ligne d’Air Guyane Express et d’Air AntillesExpress. Sylvie Caudrillier (déléguée régionale Air France Guyane), Jean-Pierre Theodore Roumillac (maire de Matoury) et Emmanuel Pelage (son directeur de cabinet). FrancisNugent, leader vocal du groupe Dlo’Kan, amaintenu l’ambiance avec ses musiciens.

Toute la soirée, il y eu de la joie dans l’Air…

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Photos VIP

Guyane

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E légante, sportive, présage d’unplaisir de conduire intense,la nouvelle BMW Série 1 (3 portes)

se présente comme une individualisteà orientation résolument sportive dansle segment des compactes premium.

Le long capot moteur, l’habitacle reculé,le grand empattement et les porte-à-fauxréduits sont sur ce modèle les garantsdes proportions typiques de la marque.Les lignes fluides qu’elle révèle luidonnent une allure particulièrementélancée.

Le progrès réalisé par rapport à sadevancière ne porte pas seulementsur les qualités routières et l’alluresportive, mais aussi sur l’habitabilité à bord. Celle-ci résulte d’unecroissance ciblée des dimensionsextérieures : ainsi, la nouvelle BMWSérie 1 (3 portes) affiche une carrosserieallongée de 85 millimètres. A l’arrièrel’espace pour les jambes gagne 21 millimètres et le volume du coffre à bagages 30 litres.

Au niveau des finitions, les matériauxsont plus nobles, la qualité augmentée.

moteurs à essence et diesel dotés dela technologie BMW TwinPower Turbo ;

BMW 114i, nouvelle variante d’entréede gamme développant 102 ch.Egalement disponibles : la BMW 116i(136 ch), la BMW 125i (218 ch),la BMW 116d (116 ch), la BMW 118d

(143 ch), la BMW 125d (218 ch) ainsique la BMW 116d Efficient DynamicsEdition d’une puissance de 116 chbénéficiant de mesures supplémentairesréduisant la consommation et ramenantles rejets de CO2 à 99 g/km selon lecycle de conduite européen !

Différents modes de réglages sontdisponibles, notamment le mode “Eco pro” système intelligent permettantde réduire votre consommation enfonction de votre style de conduite.

La liste de superlatifs étant longuepour cette nouvelle BMW, la meilleurefaçon de comprendre l'émotionqu'elle suscite et de réserver votreessai en concession, le véhicule étantà l'honneur jusqu'au 30 novembrechez votre importateur local BMW.

Nouvelle BMW

Auto Avec cette nouvelle Série 1 en version 3 portes, la firme bavaroise signe un modèle riche en nouveautés, notamment côté mécanique avec l’arrivéeprochaine d’une version M Performance et de la transmission intégrale xDrive.Côté innovations, EfficientDynamics et ConnectedDrive font à présent partiedes possibilités proposées aux futurs acquéreurs.

Série 1 trois portes.un modèle unique !

En analogie avec le modèle 5 portes,(NDLR : sorti il y a quelques temps auxAntilles), la partie avant de la nouvelleBMW Série 1 (3 portes) est dominéepar les naseaux BMW grands formats,les ensembles optiques aux contoursexpressifs et la triple prise d’air. Inclinésvers l’avant, les naseaux soulignent letempérament provocateur de ce modèlecompact. Le profil à la fois sportif etélégant, marqué surtout par les porteslarges, est le principal trait caractéristiquede la carrosserie de la nouvelle 3 portes.

La ligne des bas de caisse allongéevers l’avant et les surfaces au modeléprononcé dans la partie inférieure des portes signalent le tempéramentfonceur de la voiture et son orientationsur la route.

A bord, connectivité et sécurité prennentplace via les toutes dernières innovationsBMW : EfficientDynamics, xDrive etBMW Connected-Drive sont désormaisdisponibles et à votre service pourfaciliter tous vos trajets.

Côté motorisations, la gamme a étélargement étoffée, comprenant des

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Des astuces sous le chapeau :

■ Avant de partir le matin, pensezà vaporiser une brume très légèred’anti-frisottis sur vos pointesrebelles.

■ Le soir, sous la douche, rincezabondamment vos cheveux à l’eauclaire. Il est déconseillé de lesshampooiner tous les jours : troples laver les assèche, les sensibiliseet les électrise.

■ Après la douche, pensez àréhydrater vos cheveux avec unmasque démêlant ou du monoï, àappliquer sur les pointes sèchesuniquement. Préférez le séchagenaturel (des brushings à répétitionont tendance à les abîmer).

Des accessoires cool & chic :

■ La grosse barrette design ou lapince large de couleur unie peuventparfois sauver la mise !

■ Le bandeau ou le foulard à nouersur le haut du front domptent lesépis quand on manque de temps.

■ Le chapeau ou la capelinegarantissent un look détendu etbucolique lorsque le week-endarrive...

contre vents et marée !Vos cheveux

■ Nattez vos mèches rebelles !

Si vous avez davantage de temps avantde quitter la maison, ne vous privezpas de la tresse couronne qui entourela tête - et que quelques épingles decouleurs viennent raviver - car elleconfère une élégance certaine aux visages fins. Les frimousses plusrondes préfèreront la tresse de côté.

V ous allez friser la perfection !Les embruns salés, les alizéssoutenus, les gouttes éparses

relayées tout à coup par un soleil deplomb... Ces caprices du ciel serévèlent en véritables ennemis pournotre chevelure en ligne de miredirecte. Voici donc quelques rusescheveuleresques pour braver, avecgrâce, la météo :

■ Optez pour l’effet mouillé !

Appliquez un corps gras sur vospointes propres (masque capillairesans rinçage ou monoï, par exemple)en jouant également sur le stylecoiffé/décoiffé grâce au gel.

■ Pensez à la queue de cheval !

Pour les cheveux souples, ondulés oulissés, rien de plus facile ! On les réunità l’arrière de la tête, le plus haut possible pour bien dégager la nuqueet se grandir : féminité et élégance assurées ! C’est peu innovant mais sipratique, et indémodable en prime.Pour un look décontracté mais coiffé,la couette bohème est une alternativeà adopter : placée plus bas, au niveaudu cou, elle est idéale pour les cheveuxmi-longs ou dégradés.

Au féminin

Même dans nos îles tropicales,il arrive que le soleil joue àcache-cache. Pourtant, au travail ou à la plage, nous nousdevons d’être présentables !Mesdames, voici quelquesconseils simples pour quevotre coiffure puisse faire faceaux petites intempéries...

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Guess, Murano& Mora BellaGuess : C.C. Destreland (Guadeloupe) - C.C. La Galleria (Martinique) - Blue Mall Cup Coy (St-Martin)

Murano : C.C. Le Pavillon 1ère étage - Tél. : 0590 60 15 66 (Guadeloupe)

Mora Bella : C.C. Destreland - Tél. : 0590 41 04 48 (Guadeloupe)

Mode

Shooting au Maud'huy de Saint-Francois

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1. Alisé : Robe à manche FAITH CONNECTION 465€ - Bottines CORELINE GUESS 258€ - Sac GUERRI GUESS 169€

Auriana : Arctic Warrior FAITH DIESEL 349€ - Blouson FAITH CONNEXION 365€ - T-shirt SAMANTHA GUESS 111€T-Shirt ROCK GUESS 59€ - Pantalon SKINNY FAITH CONNEXION 220€ - Chaussures STIVAL G FERRE 385€

2. Auriana : Top MOLLIE KNIT GUESS 166€ - Jupe PAUL & JOE SISTER 210€ - Manteau PAUL & JOE SISTER 545€ Bottes OLIVIERA GUESS 343€ - Valise GUESS 264€ - Sac BELTON GUESS 199€

Alisé : T-shirt DIESEL 109€ - Jean NICOLE SKINNY GUESS 166€ - Chaussures HEIKILY GUESS 192€ - Sac valise GUESS 174€

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3. Auriana : Top MOLLIE KNIT GUESS 166€ - Jupe PAUL & JOE SISTER 210€ - Manteau PAUL & JOE SISTER 545€Bottes OLIVIERA GUESS 343€ - Valise GUESS 264€ - Sac BELTON GUESS 199€

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4. Maïma : Maillot de bain MAAJI 104€ - Sac assorti MAAJI 145€

Des collections de maillots de bains chics et glamour à découvrir...

Talons aiguillesLe Bon Air. Novembre/Décembre 2012 83

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Hier, aujourd’huiet demain…

Trade Story

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RegardSur le handicap

Solidarité 1La situation des travailleurs handicapés demeure précaire etles mentalités évoluent très lentement. Malgré tout, certainesinitiatives améliorent leur intégration dans l'entreprise. Il nousparaît essentiel de rappeler les enjeux liés à la gestion duhandicap dans notre société. La Semaine du Handicap a lieucette année en novembre, l’occasion de rappeler ce qui secache derrière ce mot.

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lorsque la personne déficiente se trouvedans une situation qui la met en inca-pacité ou qui limite sa possibilité d’agir.

Quels sont les types de handicap ?

Contrairement aux idées reçues…

■ 80% des handicaps sont non visibles

■ Moins de 3% des personneshandicapées sont en fauteuil roulant

■ 85% des handicaps sont acquisaprès 16 ans

Les typologies de handicap :

■ Le handicap auditif

■ Le handicap visuel

■ Le handicap psychique

■ La déficience intellectuelle

■ Les maladies invalidantes qui regroupent les cancers, les maladiescardio-vasculaires, les maladies endocrines telles que le diabète, lesmaladies de l’appareil digestif tellesque la maladie de Crohn, les maladiesde l’appareil respiratoire telles quel’asthme, les maladies infectieuses ouparasitaires telles que le VIH et les hépatites, les maladies génétiquestelles que la drépanocytose.  

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté despersonnes handicapées, dite “loi Handicap”, affirme et renforce lesdroits fondamentaux des personneshandicapées. Mais avant tout, elle promeut un regard neuf sur le handicap :il dépend de chacun de nous que toutepersonne handicapée trouve sa placedans la société.

Etre reconnu handicapé = bénéficiairede la loi du 11 février

Que faire pour être reconnu ?

Les organismes compétents en la matière sont essentiellement la Com-mission des Droits et de l’Autonomiedes Personnes Handicapées (CDAPH)et les organismes de Sécurité Sociale.

Qui peut-être concerné ?

Au cours de sa vie active, un Françaissur deux est confronté à une situationde handicap, qu’elle soit durable ouréversible. Près de 10 millions d’actifs(environ un sur quatre) déclarent avoirun handicap ou éprouver un problèmede santé depuis plus de six mois.

Solidarité

L e handicap, qu’est-ce quec’est ?“Handicap”, “handicapé” sont

des mots fréquemment utilisés par toutun chacun, voire galvaudés dans la viede tous les jours. Derrière les idéesreçues et les représen tations collectivessur le handicap, se cachent des réalitésmultiples d’où l’intérêt d’en rappeler,avant d’aller plus loin, la définition.

La loi du 11 février 2005 définit le handicap de la manière suivante :

“Constitue un handicap, au sens de laprésente loi, toute limitation d’activité ourestriction de participation à la vie ensociété subie dans son environnementpar une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctionsphysiques, sensorielles, mentales,cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santéinvalidant”. Article L.114  (loi n°2005-102)

Le désavantage subi est appelé situation de handicap. Celle-ci peutsurvenir à tout moment de la vie d’une personne. Elle est temporaire ou définitive. Elle est également stableou évolutive. Le handicap est présent

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Presque 5 millions d’actifs indiquentune limitation de leur capacité de travail, en termes de mobilité ou dequantité de travail à fournir. Chaqueannée, près de 500.000 personnesd’âge actif connaissent une situationde handicap.

Et dans l’entreprise ?

Bien loin des représentations habi-tuelles, le handicap est ainsi présentdans l’entreprise, même s’il est parfois invisible, ou non connu descollaborateurs, de la hiérarchie…

Ainsi, 3,6 millions de salariés cachent leur handicap, compensent au quotidien, en ignorant que :

■ Leur situation relève du handicap

■ Leur poste pourrait être aménagé

■ Ils pourraient bénéficier d’un reclassement

De nombreuses personnes, se trouvant en situation de handicap, nese reconnaissent pas dans le terme “handicapé”. Elles n’envisagent pasd’entamer une démarche pour faire reconnaître administrativement leurhandicap et ne peuvent ainsi pas bénéficier d’aides spécifiques oud’aménagements.

Initier la démarche de reconnaissancedu handicap

Lorsque l'on est concerné par une situation de handicap, la fairereconnaître est essentiel pour sedonner la chance de :

■ voir sa situation de handicap priseen compte dans l'entreprise ;

■ mobiliser, en fonction de ses besoins,des aides ;

■ adapter les horaires de travail ;

■ disposer d’un suivi renforcé par la médecine du travail ;

■ partager son expérience avec d’autres salariés ;

■ permettre à son entreprise d’anticiper sur l’évolution éventuelledes problématiques de santé ;

■ contribuer à faire évoluer les mentalités et les pratiques de l'entreprise sur le handicap.

Signifier sa situation à son employeur

Se faire (re)connaître comme personnehandicapée reste une liberté. La de-mande de la RQTH est une démarchevolontaire auprès de la CDAPH quevous êtes libre de faire ou non.

Par ailleurs, en tant que bénéficiaired’une RQTH, vous n’avez pas l’obliga-tion d’en faire état. En revanche, sivous ne mentionnez pas votre statut,vous ne pourrez pas accéder aux dis-positifs mis en place dans ce cadre.En entreprise, vous seul(e) pouvez in-former votre employeur de votre statutde travailleur handicapé.

Et en tant que collègue ?

Dans le cadre de votre activité profes-sionnelle, vous travaillez peut-être encollaboration avec des personnes ensituation de handicap, sans qu’elles

soient pour autant identifiées en tantque travailleurs handicapés.

Voici quelques idées à garder à l’espritpour une bonne collaboration…

■ Ne pas confondre la personneavec sa déficience

Cette personne en situation de handicap est avant tout une personne,et non “un handicapé”. Comme tout individu, elle a sa propre singularité et sa personnalité, son handicap n’est qu’une partie de son histoire.

■ Échanger avec votre collègue sur sa situation de handicap

A titre individuel, vous pouvez aussiengager une conversation sur cethème avec le(la) collègue concerné(e).En abordant ce sujet, sans pour autantêtre intrusif(ve), vous pourrez mieuxvous représenter vos modalités decollaboration.

Votre collègue a besoin, comme vous,de se sentir intégré(e) et en confiancedans l’équipe. Soyez à l’écoute de ses remarques et de ses questions,discutez avec lui (elle) de son vécuquotidien et n’hésitez pas à proposervotre aide, sans vous sentir offusqué(e)si votre offre est déclinée.

Si tu diffères de moi, loin de me lésertu m’enrichis.

La 16ème semaine de l’emploi des personnes handicapées a lieu du 12 au 16 novembre 2012 et donneralieu à de nombreuses manifestationsautour de ce thème. Nous comptonssur vous.

C’est ensemble que nous réussirons.Fos à andikap !

Dossier réalisé en collaborationavec LB Développement

Pour plus de renseignements,merci de contacter LB Développement :

Laurent Robillard : Cel. : 0690 751 695Tél. : 0590 810 325 Web : www.lboutremer.com           

Solidarité

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 89

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Comment sont affectées les sommesperçues par la CCI IG ? ���������������������E����������������������E�����E����������������������������������������� ���!������E�������������������������������������������������������������������

Quels sont ces établissements ? �����F ����������������������������!F"����#�����������$������������������������������E����������E���������G�%���������&�&$%����#'�'��H�

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La Chambre de Commerce etd’Industrie de Région des Iles deGuadeloupe est soucieuse de cetteconstante adaptation des formationsaux besoins des entreprises. ��������������������������E��������������������������E�����������������������������������������������������������������������������������������������������������

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La CCI de Région des Iles deGuadeloupe est de loin le premiercollecteur de la taxe d’apprentissageen volume et donc le plus groscontributeur auprès des Centres deFormation d’Apprentis et des écoles.

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Elle a modernisé les outils de lacollecte en permettant aux entrepriseset aux experts comptables d’effectueren ligne leurs déclarations et celles deleurs clients, via la plateformeWebtaxe, sécurisant ainsi les calculset simplifiant les procédures.

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Artiste Née à Pointe-à-Pitre et de retour en Guadeloupe depuis 2002,Félie Line Lucol a gagné le cœur du public à force de persévéranceet de talent. Tandis qu’elle exposait en octobre à la galerie d’artde la marina de Saint-François, Le Bon Air l’a rencontrée…

Félie LineLucol,Elle, sans prise de tête

1. La liberté ébranlée.2. Wouvè la wond.

3. Détail de l’illustration Kann la.4. Le Bien Aimé.

5. Détail de la fresque du clocher de l'église du Gosier.

6. Détail de l’aquarelle Poyos.

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Artiste

vif dans le pavillon du Epcot Center enFloride. Du rêve à la réalité, il suffisaitde ne pas désespérer, de pousser lessonges plus loin que l’oreiller, detravailler d’arrache-pied, encore ettoujours. Et la voilà lancée dans sacarrière créative…

De l’artiste en devenir…Adolescente, Félie Line forgeson caractère au gré de ses

coups de crayons, griffonnant lesmarges de ses cahiers. Cultivée,curieuse, la jeune fille rêve, feuilletantles encyclopédies illustrées, d’unailleurs qu’elle s’invente, qu’elleesquisse à la gouache ou à l’aquarelle,quelque part entre les classiques del’art, ses dessins animés préférés etles paysages qui l’entourent au jour lejour… Et qu’importe si les écoles d’artne lui ouvrent pas leurs portes, sansdoute trop imbues de ne recevoir quedes petits génies des mathématiqueset de la géométrie dans l’espace…Félie Line ne se décourage pas. Le monde est grand, beau, multiple. Il y a forcément un endroit ou quelqu’unqui saura reconnaître ses talents.Alors, après un BTS en communicationgraphique et design qui lui confère un diplôme reconnu, Félie Line peutenfin y croire : douée, confiante etdébordante d’enthousiasme, elle est recrutée durant 18 mois par lamajestueuse Walt Disney WordCompany pour réaliser des portraits à

A l’artiste aboutie :

Après quelques années passées en métropole, Félie Line ressent l’impétueuse envie de retrouver sessources, de renouer avec les traditionsd’antan et ses aînés qu’elle respectetant. Elle s’envole donc pour le Papillonqu’elle n’a quitté que très rarementdepuis, faisant découvrir à ses concitoyens des univers graphiques et créatifs hors du commun. La meilleure des surprises, dit-elle,c’est que je me suis redécouvertemoi-même. Certes parfois sceptiques,les Guadeloupéens ont cherché à mecomprendre, à rentrer dans mes euphories artistiques, allant même, de temps à autre, jusqu’à y participeravec moi. Mon île natale m’a rappelépourquoi j’ai toujours voulu m’investirpour l’art et ses entrelacs de possibilités,d’espoirs. Félie Line ne renonce jamais.Elle s’adonne à sa passion comme untravail, jonglant, sur commandes, entre la création de portraits et desinterventions orchestrées à l’initiativede plusieurs communes, dont celle de Morne-à-l’Eau. Ainsi, en décembre2004, à l’occasion du Téléthon,

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Félie Line crée une fresque murale extérieure conçue de 350.000 bouchons : des heures durant, accroupie sous un soleil de plomb, laplasticienne agence, ajuste et colle,devant les passants qui finissent parvenir lui apporter mains fortes et achèvent avec elle cette œuvre éphémère qui restera visible près de 2 mois. Vient ensuite la rénovation du clocher du Gosier : 28 mètres de hauteur sur 4 faces à rafraichir, 6 moisacharnés de travail, par tous les temps,

de jour comme de nuit, pour bouclerce projet dans les délais impartis ;pour un rendu final remarquable quiimmortalise les personnalités de la villesur la partie inférieure et reste plusconventionnel en répondant auxconvenances religieuses dans sa partie supérieure.

Félie Line, en toute humilité, se livre :

Ce qui me plaît dans la créationd’images et d’objets - car je n’ai pasde préférence bien que le portrait

Artiste soit très présent dans mon travail -c’est d’apporter la lumière suffisantepour donner vie à un dessin, de trouverl’équilibre parfait qui rende harmonieuseune sculpture, d’étonner par mes accumulations de particules pour reproduire une œuvre de grande dimension, explique-t-elle. Je suis libred’aller où bon me semble dans mescréations ; mes idées, mes convictionset ma patience me guident… Ma première exposition, intitulée“Prises de têtes” en raison des

longues réflexions qu’elle a suscitéeschez moi, s’est mise en place lentementmais sûrement, c’est l’aboutissementde 10 ans voués à ma passion. Je remercie sincèrement la galerie de Saint-François de l’avoir hébergée,ainsi que le public qui m’encouragedans cette démarche. Ils me confortentdans ce rêve de voir un jour suspendueune de mes œuvres dans d’autres îles de la Caraïbe et au MOMA deNew-York. Aucun doute, le travail paye toujours, j’y arriverai !

Nous remercions Félie Line Lucolet Catherine Filleau (galerie d’artde Saint-François – Guadeloupe)pour leur soutien dans la rédactionet l’illustration de ces pages.

■ Contact Félie :

Email : [email protected]

Gsm : 06 90 92 67 23

■ Contact Catherine :

Email : [email protected]

Gsm : 06 90 61 41 21

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lampes fluocompactes qui estréalisée, sans compter l’impact à labaisse sur la consommation globaled’électricité. D'autant plus queThomson Lighting s'inscrit enprécurseur en garantissant sesappareils 3 ans et en proposant despackagings 100% biodégradables.

Un éclairage de qualité entièrementmodulable :

Chez soi ou au travail, un éclairage de qualité est indispensable. Pourtant,il est parfois négligé.

En entreprise, il participe à la sécuritéet intervient dans la mise en placed’environnements adaptés à l’activité.Par exemple, une tache de précision nenécessite pas le même éclairage qu’untravail de réflexion ou de créativité ;Sans oublier qu’un bon éclairage sertaussi à valoriser un produit, à attirerl’attention des clients, à personnaliserun établissement, et va même jusqu’àsusciter des émotions…

A la maison, l’éclairage joue à la foisun rôle fonctionnel comme dans lacuisine, le dressing ou la salle de bain,

L ’éclairage LED, une alternativeéco de premier choix :Fin 2012 marquera l’interdiction

définitive de la commercialisation des lampes à incandescence - ou ampoules dites “classiques” - trop énergivores et dont la durée devie est limitée. Les Lampes à BasseConsommation (LBC) deviendront doncincontournables. L’éclairage LED,qui bénéficie d’un développementtechnologique de premier choix, seplace en tête de liste des solutionsd’éclairage d’avenir. En effet, sesqualités en matière d’économied’énergie dépassent de loin biend’autres alternatives : une ampouleLED consomme jusqu’à 2 fois moinsqu’une lampe fluocompacte ; sa duréede vie peut atteindre 20 ans dans lecadre d’une utilisation domestique ;une LED n’émet aucun dégagementde chaleur, permettant notamment en milieu professionnel où les pointslumineux peuvent être nombreux, deréduire l’utilisation de la climatisation.Concrètement, c’est une économied’énergie allant jusqu’à 90% parrapport aux ampoules classiques et jusqu’à 20% par rapport aux

et un rôle d’ambiance dans les piècesà vivre et les chambres.

La gamme d’éclairage LED ThomsonLighting, de par son étendue et sa variété de températures de couleurs,répond à tous les besoins en s’adaptant parfaitement aux objectifsrecherchés en termes professionnelsou domestiques.

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96 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Sirènes des piscines de la CaraïbeLes Baigneuses,

Il s’agit là de confronter la sculpture aupaysage, d’articuler l’œuvre au lieu quil’accueille. Ephémères ou permanentes,ses conceptions se doivent alorsd’arrêter le regard du spectateur quise retrouve convié à une expériencequi fait appel à tous ses sens.

Issus de fragments de ses lectures, de ses acquis en histoire de l’art, deses incertitudes et de ses espérances,de ses conversations, de ses existencesmultiples vécues aux quatre coins duglobe, les ouvrages de Didier Audratinterpellent selon l’idée du “tout-monde”.synonyme d’une création universelledans laquelle chacun trouve une signification, une échappatoire qui luicorrespond, qui lui ressemble, qui(re)dessine un rapport pérenne et sainavec notre univers actuel.

Les “Baigneuses” s’inscrivent danscette optique : près des piscines, auxdétours de vastes jardins, parodient-elles un idéal féminin ? Une chose estcertaine : elles n’ont pas froid aux yeuxet leur assurance d’être séduisantesfait bien des envieuses… Inutile dechercher chez elles de grands gestessculpturaux, il y a là juste un clin d’œil

Initiateur de l’enseigne de design Nad Création, Didier Audrat puiseson inspiration entre les Petites

Antilles et la France où il vit et travaille,imaginant sans cesse de nouvellesexpositions pour les nombreusesbiennales auxquelles il participe dans lemonde entier. Sa passion pour l’espaceet l’objet le pousse à créer dans le butd’interroger le public in situ, c’est-à-diresur les lieux de la vie courante, auxabords d’une place municipale, àquelques mètres d’une rue passante,dans un parc bordant des habitations.

Sculpteur aujourd’hui reconnu dans toute la Caraïbe - notamment àCuba, Puerto Rico et Saint-Domingue - Didier Audrat a également exposéet vendu en France métropolitaine et outremer. Ses dernières créationsregroupées sous l’intitulé “Baigneuses” ont intrigué Le Bon Air…

au glamour-humour de “sirènes” biendans leur peau : couleurs tendances,lunettes fun, bonnets à fleurs… ces femmes-là assument tout : leursformes rondes, leur familiarité, mêmeune certaine insolence…

Chaque création, façonnée à partir de matériaux naturels, est unique ou fabriquée en très peu d’exemplaires, puis signée.

Contact- Didier Audrat :

Email : [email protected]él. : 06 90 61 41 77

Déco

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 97

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98 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

on l’applique sur les plaies, on leconsomme pour apaiser les rhuma-tismes et les douleurs gastriques, aumême titre que la noix de muscade.On lui préfère le clou de girofle et lacardamone lorsqu’on souffre desdents, d’aphtes, d’infections virales etbactériennes ou de calculs rénaux. Le vrai safran, encore relativement

Dans l’antiquité, au temps des Pharaons notamment, lesaromates issus de la nature

s’invitent lors des cérémonies de culte :ils récompensent la bonté divine. Ils tissent alors un lien avec l’au-delàet s’apparentent à des denréesmystiques très respectées et doncchères. Seuls les seigneurs et la hautebourgeoisie ont l’honneur de lesutiliser. Au fil des siècles, avec les croisades, les grandes explorations et le développement du commerce maritime, les épices se marchandent.D’un pays à l’autre, d’une île à l’autre,on véhicule leurs bienfaits “magiques”,curatifs et gastronomiques : on senourrit, on se parfume, on se soigneavec ces merveilles subtilement poivrées, amères, sucrées, prônant les saveurs du voyage, de l’ailleurs, du lointain, du rêve, du sensoriel...

Comme beaucoup d’épices, le curcuma est originaire d’Inde. Antiseptique et anti-inflammatoire,

Se soigner avec les épices,

La plupart des civilisationsproches de la nature connaissent depuis longtemps les nombreusesvertus des épices. Car, outreleur faculté d'assaisonnerles plats du quotidien pourles rendre meilleurs au palais, les épices s'avèrentêtre curatives. Alors, n'hésitez plus ! Epicez vos assiettes et guérissezsans effets secondaires...

Pourquoi pas ?onéreux, serait un précieux anti-canceret un bon stimulant du système nerveux pour lutter contre la dépression.Avec le gingembre, il s’affiche aussien aphrodisiaque renommé. Décongestionnant et enrichi en vitamine C, le paprika aide à prévenirles rhumes, la toux et les soucis pulmonaires. Le wasabi, extrait d’unpetit piment vert, est un désinfectantet antimicrobien efficace bourré d’antioxydants. Les graines du fenugrec combattent le mauvais cholestérol et les ennemis jurés dela gente féminine (rétention d’eau,chute des cheveux, déséquilibres hormonaux). Tonifiante, la cannelle faitfuir les coups de fatigues prononcés et améliore aussi les pathologies directement liées à la digestion, à ladyspepsie, à la boulimie et au diabète.Enfin, la vanille, purifiante et apaisante,apporte satiété. Bref, autant d’épicesque de maux à soigner, que de goûtsnouveaux à (ré)explorer !

Santé

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100 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Coaching

2. A chaque fois qu’un événementdifficile se présente dans notre vie,savoir évaluer ses conséquencespositives – la plupart du temps ellesexistent – s’avère souvent bénéfique :généra lement, on ressort plus fort,plus sage, plus respectueux, pluspatient, plus conquérant après avoircombattu.

3. S’autoriser à rêver, à s’imaginerailleurs, autrement, différemment etsans peur d’être jugé est parfois laclef d’un renouveau de soi.

4. Parler, s’exprimer, s’écouter, suivre ses intuitions, se laisser du temps,s’améliorer et s’aimer par et dans leregard d’autrui, se donner une vraieplace, se faire plaisir aussi. Toutesces actions vertueuses nous forgentune opinion favorable sur ce quel’on est et devient.

5. Se défouler physiquement renforcenos certitudes : quand les hormonesde l’effort s’activent, elles nous plongent dans un état d’infini bien-être et l’on arrête enfin de torturernotre moi profond. Etre concrètementactif sous-entend aussi que l’onreprend notre vie en main.

L es tumultes de la vie moderneet sa conjoncture morose– surcharge de travail, divorce,

maladie, chômage – ne nous aidentpas à mener une existence sereine,à croire en nous, en un avenir meilleur,en l’autre, à vivre épanoui, à se sentircompétent, capable, intègre, valable.Et ces doutes ne sont pas bons pournotre moral. Si la plupart d’entre nous, heureusement, échappent à ladépression, certains – moins confiantset davantage craintifs – perdent toutesleurs armes face à la fatalité et touteestime d’eux-mêmes. Les causesd’un tel désarroi sont alors à chercherdu côté de l’enfance : nos parents nousont-ils suffisamment aimés ? Ont-ilscru en nous, nous ont-ils encouragés,écoutés, rassurés, poussés ? Si laréponse est “non”, il va nous falloirapprendre à mieux nous estimer !

1. Pour s’apprécier à sa juste valeur et reprendre confiance en soi, il est nécessaire de bien se connaître. En dressant la liste de nos qualitéset atouts, on fait un premier pasvers les raisons qui vont nousconduire à nous aimer, à évoluer, à nous ouvrir à autrui.

Ne pas avoir peur de s’aimer de trop !

Chacun de nous est apte à se renouveler, à changer, à devenirmeilleur, et donc à (re)bâtir sa propre estime. Il ne s’agit pasd’être égocentrique mais de restergentiment narcissique, de s’autoriserdes élans positifs envers nous-mêmepour mieux se connaître et seconvaincre qu’on vaut la peine d’êtreconnu, pour s’aimer et être aimé. Lavéritable estime de soi ne s’exprimepas par la glorification de soi, maispar une quiétude et un rayonnementintérieur qui se propagent aux autreset se renvoient à nous.

Pourquoi faut-il la cultiver ?L’estime de soi,

A l’heure des diktats – argent, beauté, intelligence - que la société essaye d’imposer, cumulés aux exigences quenous nous imposons nous-même, notreconfiance et notre estime n’en mènent paslarge. Pas toujours facile de s’accepter ni de se respecter tel qu’on s’affiche dans la vie de tous les jours, au travail, à la maison, en présence de nos amis… Devenir véritablement soi, le rester ouchanger en connaissance de cause,pourquoi est-ce si important ?

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102 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012 103

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104 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

Télécommunication

Mediaserv■ des documentaires inédits etexclusifs (Les Dossiers de Téva,Femmes en politique, Des femmes auservice de la loi, Ma vie de chantier,Ma vie de maman) ;

■ des films blockbusters.

Une fleur à toutes les femmes !

Mediaserv vous fait une fleur : Téva afait son entrée le 1

er septembre dans

l’offre TV BASIQUE de Mediaserv(canal 25) pour le plus grand plaisir desmamans en particulier et du public féminin en général. Profitez-en vite !

*Téva est la chaîne généraliste payante la plus regar-dée par l’ensemble du public (meilleure audience).Univers global : ménagères de 15-49 ans recevant uneoffre multichaînes par le satellite, le câble et l’ADSL.Univers payant : ménagères de 15-49 ans recevantune offre multichaînes par le câble et le satellite payants.Sources : Médiamétrie / Médiamat’Thématik vague 23(janvier – juin 2012)

T éva est si tendance…Si Téva est aujourd’hui l’une des chaînes les plus regardées*,

c’est parce qu’elle séduit un publicessentiellement féminin, en quête dedivertissement, d’humour, d’infospratiques, de bien-être et de bonnehumeur au quotidien. Fiable et toujoursau rendez-vous, elle est “votre meilleureamie” une fois rentrée à la maison,après une journée de travail bienremplie, une fois le dîner préparé et les enfants couchés. Vous avez justeenvie de vous détendre et de passerun bon moment ? Teva est là pourvous, pour toutes les femmes, pourqu’elles se relaxent, s’amusent,échangent et profitent de la vie…

Téva, c’est :

■ des séries inédites dédiées à deshéroïnes emblématiques (Ringer, DropDead Diva, Cougar Town, NurseJackie, The Big C, Grand Hôtel) ;

■ des magazines proches des enviesdes téléspectatrices (Téva déco,Magnifique by Cristina, Le gâteau demes rêves) ;

Mediaserv :

Créée en 1989, Mediaserv (GroupeLoret), dont le siège est installé àPointe-à-Pitre, est devenue unesociété notoire dans le sec teur desréseaux et des télécommunica tionsen outremer. Implantée enGuadeloupe, Iles du Nord, Mar tinique, Guyane et à la Réunion,elle intervient auprès desparticuliers, des entreprises et desopérateurs ; elle fournit une largegamme d’offres et de servicesperformants en matière de télépho nie, internet et télévisionnumérique.

Renseignements :

www.mediaserv.com

■ Service clients Particuliers :

0811 57 57 57

■ Service clients Entreprises :

0811 57 05 70

Contact presse :

Mediaserv Antilles-Guyane :Mme Audrey KouryTél. : 06 90 36 00 01Email : [email protected]

En 2012, Mediaserv s’estinscrit parmi les opérateursles plus reconnus de la Caraïbe, notamment enGuadeloupe, en proposantaux entreprises et surtoutaux particuliers des offresavantageuses compétitivesconcernant la téléphonie,internet et les bouquets dechaînes tv. Avec la volontétoujours croissante de satisfaire au mieux sesclients, Mediaserv vientd’intégrer à son offre TVBASIQUE la chaîne Teva,détenue à 100% par leGroupe M6.

Et la télé au féminin

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Technologie

L a bataille est rude sur le marché du smartphone et il ne se passe pratiquement plus un mois sans qu’une nouveautéen chasse une autre. A ce petit jeu, c’est évidemment l’iPhone 5 qui a fait coulé le plus d’encre, entre les aficionados

inconditionnels de la marque et les allergiques à la pomme. Cependant, à l’usage, force est de constater que l’iPhone5dépasse toujours ses principaux concurrents. Voilà pourquoi.

Prise en main de l'iPhone 5. Dès la prise en main, l'iPhone 5 se distingue de ses prédécesseurs. Plus grand, il restemanipulable d'une seule main : écran de 4 pouces - 1136 x 640 pixels – qui offre un meilleur contraste avec 5 rangées d'icôneset 4 raccourcis en bas. D'autres smartphones sont certes plus grands, mais aussi moins pratiques. De fait, l'iPhone 5 estagréable à utiliser dans toutes les situations. Meilleur contraste de l'écran.

Facilité d’utilisation. L'usage est donc sans conteste intuitif et aisé. L'écran tactile se déverrouille d’un glissement de doigtet les applications se lancent en touchant des logos.

Design : toujours une longueur d’avance. Si le design est une affaire de goût, nous pouvons constater que celui de l'iPhone 5est plus léché que certains concurrents avec un dos en aluminium. Il est également plus robuste.

Musique ! De nouveaux écouteurs ont été conçus et ils sont particulièrement ergonomiques : ce sont les "EarPods". Le sonest quant à lui plus naturel grâce à WideAudio. La reconnaissance vocale est particulièrement poussée sur l'iPhone 5 avec 3 microphones devant, en bas et derrière. Elle est d’une aide précieuse notamment pour la dictée des messages.

Les applications. Pas moins de 700.000 applications vous attendent pour jouer, travailler, communiquer, préparer vos voyages, etc. Elles ont été optimisées pour correspondre à la nouvelle taille d'écran. Et tous les logiciels ont été mis à jour :keynote, page, numbers, iPhoto, iMovie, garageBand...

Photographier en très haute définition. Fonction désormais indispensable de tout smartphone qui se respecte, l'appareil photointégré vous offre une définition de 8 millions de mégapixels. Ajoutez à cela un stabilisateur d'image, un autofocus, un flash, uncapteur plus rapide, un système de détection de visage et l'enregistrement de vidéo et vous obtenez de meilleuresperformances, notamment en basse lumière.

L'iPhone 5 se distingue enfin par sa fonction panorama qui permet de réaliser des images panoramiques en déplaçantle téléphone vers la droite.

iPhone 5 : probablement le meilleursmartphone du marché

HighTech

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Agenda

AgendaDominique :■ Fête de l’Indépendance, le 03/11■ Journée de la Solidarité, le 04/11

Guadeloupe :■ Triskell Cup, du 01 au 04/11 :www.triskellcup.com ■ Tournois de beach tennis, les 04 et 05/11 à Anse-Bertrand■ Gwadloup’Festival, du 08 au 11/11■ Noël Kakado et Chanté Nwèl, du 30/11 au 24/12 ■ Ilo Jazz, à Pointe-à-Pitre, du 10 au 16/12■ Agenda en temps réel :www.kkfet.com

Marie-Galante :■ Village des Arts et des Traditions Populaires, à Capesterre, du 09 au11/11■ Nwel An Ote, à Saint-Louis, du 08 au09/12 

Guyane :■ 9ème édition du mémorial internationaldu Conte Paul Henri Gérard, sur lethème "les mythes et légendes", du 02 au 07/11 à Sinnamary, Mana,Awala-Yalimapo et Kourou■ Carnaval, dès le 06/01A Saint-Laurent du Maroni :■ Concert reggae, le 10/11 à 20h au CT avec Tarrus Riley et Baby Cham, Dub Storm, Djabar, Sista Sony, CultureDiamond, …■ Concert de la Sainte-Cécile, le 22/11à 19h au CT ■ Chanté Nwèl, le 07/12 à 19h au stade avec les chorales de l’EMMD et Rasinn’nwel■ Concert de Noël, le 14/12 à 18h aucinéma le Toucan■ Concert reggae, le 15/12 à 20h auCCML, avec Alaine, Sylvaine Rogier,3M50, …■ Chanté Nwèl, le 21/12 à 19h à la gareroutière

Antigua :■ Fête du Cricket, du 14 au 18/11 :www.antiguabardudacricketfest.com■ National Heroes Day, le 09/12 : dans un esprit patriotique, ce jour fériécélèbre les hommes et les femmes quiont contribué à améliorer le pays

Bahamas :■ Guy Fawkes Nigth, le 05/11 :www.bonfirenight.net■ Fashion Week de Nassau, les 09 et10/11 : les designers de Madagascar,Jamaïque, Indonésie et Bahamas expo-sent leurs collections de prêt-à-porter ■ Festival International du Film de Nassau, du 06 au 09/12■ Carnaval de Junkanoo, du 26/12 au01/01

Barbade :■ Barbados Food & Wine & Rum Festival,du 16 au 19/11 : www.foodwinerum.com■ Fête de l’Indépendance, le 30/11 : parades à Bridgetown, illuminations desbâtiments officiels de la capitale, petitesfoires et fêtes ici et là■ Run Barbados à Bridgetown, du 07au 09/12 (3, 5 et 10 km, semi-marathonet marathon) : www.runbarbados.org

Cuba :■ Festival international du Ballet de la Havane, jusqu’au 07/11 :www.balletcuba.cult.cu■ Marathon Marabana de la Havane,le 18/11 ■ Festival Baila en Cuba, à la Havane,du 25 au 30/11 : www.baila-en-cuba.de/en/index.html■ Fiesta Guantanamera deGuantanamo, du 01 au 04/12 :www.gtmo.cult.cu■ Festival du Cinéma d’AmériqueLatine, à la Havane, du 04 au 14/12 :www.habanafilmfestival.com■ Jazz Plaza, à la Havane, du 16 au 24/12■ Carnaval de Remedios, le 24/12

Martinique :■ Semi-marathon de Fort-de-France, le 25/11 : www.semimartinique.com■ Fête Patronale de Grand-Rivière, le 25/11■ Tournoi jeunes beach tennis, plage de Madinina, le 25/11■ Chanté Nwel, dans toutes les communes, du 25/11 au 24/12■ Fête de l’Artisanat, à Sainte-Anne, du 24 au 30/12

République Dominicaine :■ Global Film Festival, à Saint-Domingue,du 08 au 17/11 : www.drglobalfilmfestival.org

Saint-Barthélemy :■ Pitea Day, du 09 au 11/11■ St Barth Cata Cup, sur la plage deSaint-Jean, du 14 au 18/11■ Village de Noël, sur le quai de Gustavia,du 15 au 22/12 ■ New Year’s Eve Regatta & Nuit de laSaint-Sylvestre, à Gustavia, le 31/12

Sainte-Lucie :■ Fête de la Sainte-Cécile, le 22/11■ Grande Fête Nationale, le 13/12

Saint-Martin :■ Tournois beach tennis, du 08 au 11/11■ Grande Fête Nationale, le 11/11■ Course de l’Alliance, du 23 au 25/11 :www.coursedelalliance.com■ Tourisme et création contemporaine :les enjeux du développement : organiséles 24 et 25/11 par Head Made Factory :[email protected]■ Christmas Folies, à Marigot, en décembre

Saint-Vincent et les Grenadines :■ Nine Mornings Festival, du 16 au 24/12■ Old Year’s Night, le 21/12

Trinité-et-Tobago :■ Diwali, le 13/12 : fête indienne des lumières suite à l’immigration indiennemassive au 19ème siècle :www.diwalifestival.org/diwali-in-trinidad-tobago.html

Vibrez aux rythmes des Caraïbes !

112 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2012

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