Cardiopathie ischémique chez les diabétiques de type 2 : à propos de 51 cas

Preview:

Citation preview

SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 387–419 389

la metformine restait prescrite par 16 % des DB et 37 % des MG, avec décisiond’arrêt en fin de visite pour 85 % des DB et 33 % des MG. L’utilisation desSU diminuait avec l’altération de la fonction rénale chez les DB mais restaitstable chez les MG ; les glinides étaient deux fois plus utilisés chez les MRC+vs MRC– ; enfin, les iDPP4 étaient plus utilisés par les MG que les DB enparticulier chez les MRC+ (38 vs 25 %).Conclusion.– L’adaptation du traitement antidiabétique en fonction de l’atteinterénale reste insuffisante, en particulier en médecine générale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.524

P2-376

Stress oxydatif et insulinorésistance : effetsde la silibinine en prévention primaire chezPsammomys obesusS. Bouderba a,∗, D. Detaille b, G. Villanueva c, E. Koceir a

a USTHB, FSB, LBPO, équipe de bioénergétique et métabolismeintermédiaire, Alger, Algérieb Inserm U1045/IHU LIRYC, PTIB, hôpital Xavier-Arnozan, Bordeaux, Francec Departamento de Fisiologia y Farmacologia, Facultad de Farmacia,Universidad de Salamanca, Salamanque∗Auteur correspondant.

Objectif.– La présente étude évalue le potentiel bénéfique (thérapeutique) d’uncomposé polyphénolique, la silibinine, dans la résorption des altérations méta-boliques et cellulaires engendrées par les ROS chez une espèce désertique,Psammommys obesus, un modèle pertinent de diabète nutritionnel.Matériel/Méthodes.– Notre étude a porté sur 3 groupes expérimentaux : témoinsnormaux, diabétiques et traités par la silibinine à raison de 100 mg/kg de poidscorporel durant 8 semaines. L’effet de la silibinine a été évalué sur certainsmarqueurs biochimiques plasmatiques et hépatiques, et sur l’histologie du foie.Résultats.– Les animaux diabétiques présentent des troubles métaboliques(hyperglycémie, hyperinsulinémie, dyslipidémie) associés à un statut rédoxperturbé au niveau du foie, indiqué par des taux altérés de glutathion (GSH),de malondialdehyde (MDA) et de superoxyde dismutase(SOD). Les propriétésantioxydantes de la silibinine sont révélées par une amélioration du statut anti-oxydant total plasmatique corrélée à celle des taux de GSH, de MDA et de SODhépatiques, qui semblent retentir positivement sur les troubles métaboliques. Eneffet, le bénéfice de cette molécule chez les Psammomys insulinorésistants plaideen faveur d’un rétablissement de la sensibilité à l’insuline. De plus, l’examenmorphologique du foie des Psammomys traités par la silibinine montre l’absencede stéatose microvésiculaire retrouvée chez les animaux diabétiques.Ces résultats suggèrent qu’un traitement préventif par la silibinine permet decontrer les effets délétères du stress oxydatif empêchant ainsi la progression del’insulinorésistance vers le diabète de type 2.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.525

P2-377

Paralysie du nerf oculomoteur commun :neuropathie diabétique rare (à propos d’uncas)F.Z. Benbouchta ∗, M. Amjad , A. Moumen ,G. BelmejdoubService d’endocrinologie, hôpital militaire d’instruction Mohammed V deRabat, Rabat, Maroc∗Auteur correspondant.

Introduction.– L’ophtalmoplégie au cours du diabète est une complication ocu-laire peu fréquente mais non rare. Elle touche 1 à 14 % des sujets diabétiques.Les nerfs oculomoteurs touchés sont essentiellement le nerf oculomoteurcommun (III), le nerf oculomoteur externe (VI) et, plus rarement, le nerf pathé-tique (IV).Observation.– Patient de 64 ans connu diabétique type 2 depuis 22 ans actuelle-ment sous insuline, admis au service pour diabète déséquilibré avec une HbA1c

à 9,5 %.

Trois mois avant son admission, il présente une diplopie horizontale avec ptosisde l’œil droit et des douleurs périorbitaires droites associées à des vertiges.L’examen de la diplopie et de la motilité oculaire objective une paralysie du IIIunilatérale. La pupille est de taille et de réactivité normale.L’IRM cérébrale est normale.La vitesse de sédimentation est normale, compte tenu de la fréquence d’uneéventuelle maladie de Horton à cet âge.Le diagnostic de paralysie de l’oculomoteur commun secondaire à la neuropathiediabétique est donc retenu.L’évolution est marquée par la récupération de la paralysie après 5 mois detraitement par occlusion.Discussion et conclusion.– La paralysie oculomotrice n’est pas rare au coursdu diabète, elle doit être recherchée systématiquement lors de tout examenophtalmologique du sujet diabétique, par une étude minutieuse de la motilitéoculaire.Si cette affection est bénigne, son diagnostic étiologique nécessite une imageriecérébrale par résonance magnétique afin d’éliminer une urgence neurochirurgi-cale même en l’absence d’atteinte pupillaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.526

P2-378

Cardiopathie ischémique chez lesdiabétiques de type 2 : à propos de 51 casY. Hdidou a, H. Aynaou a, S. Rahhali b, N. El Haddad a,Z. Alami c, Z. Bazid b, T. El Houari b, H. Drissi b,N. El Ouafi b, Y. Bentata d, H. Latrech a

a Service d’endocrinologie diabétologie, CHU Med VI, faculté de médecine,université Med Premier, Oujda, Marocb Service de cardiologie, CHU Med VI, faculté de médecine, université MedPremier, Oujda, Marocc Pharmacologie, CHU Med VI, faculté de médecine, université Med Premier,Oujda, Marocd Service de néphrologie, CHU Med VI, faculté de médecine, université MedPremier, Oujda, Maroc

Objectif.– Le but de ce travail est de souligner la fréquence et les aspects cliniqueset paracliniques de la cardiopathie ischémique chez les diabétiques.Patients et méthodes.– Étude rétrospective menée chez 51 patients diabétiquesadmis au service de cardiologie au centre hospitalier d’Oujda, du 1er juin 2012 au4 février 2013, pour une cardiopathie ischémique.Résultats.– L’âge moyen était de 66 ± 9 ans [38–86 ans] avec une prédominanceféminine dans 56,9 %. La douleur était présente dans 93 % des cas. Commefacteurs de risque cardiovasculaire, l’hypertension artérielle est retrouvée dans49,1 % des cas, la dyslipidémie dans 13,6 % des cas et le tabac dans 7 % des cas. Ils’agissait essentiellement de diabétique type 2 (97,4 %) avec une durée moyennedu diabète : 6 ans [3–13,5]. Sur le plan microangiopathique, 2 % des patientsétaient connus porteurs d’une rétinopathie et d’une néphropathie, 29,7 % despatients avaient déjà un antécédent de cardiopathie ischémique. À l’admission,la glycémie moyenne était de 2,6 g/L. L’infarctus du myocarde a été objectivéchez 71,7 % des cas avec une moyenne de fraction d’éjection à 37 %. 33,3 % despatients avaient une hypertrophie ventriculaire gauche.Discussion.– La cardiopathie ischémique est prédominante chez les femmesdiabétiques type 2 et s’associe à d’autres facteurs de risque cardiovasculaire.Le caractère indolore était très rare dans notre population de patients. Le suiviirrégulier et l’absence de données sur le bilan dégénératif soulignent la nécessitéd’une sensibilisation des patients et des médecins.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.527

P2-379

La maladie de Basedow au cours de lapolyendocrinopathie auto-immune de typeIIIN. Hebaili ∗, I. El Bez , D. Ben Sellem , I. Slim ,B. Eltaief , A. Mhiri , M.F. Ben SlimeneService de médecine nucléaire, onstitut Salah Aziez, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

Recommended