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Jean-Pierre Amiel et Jacques Benoit figurent au tableau des fondateurs de l’association des diplômés de
l’ÉTS (ADÉTS), devenu le Réseau ÉTS au début des années 2000. À l’époque, ils n’en étaient pas à leurs
premières aventures associatives puisqu’ils avaient également contribué, lorsqu’ils étaient étudiants, à
fonder l’Association étudiante de l’ÉTS (AÉÉTS). M. Amiel se souvient : « lorsqu’on était étudiants, on avait
fait une grève, car l’administration allait nous ajouter un an de plus de cours, et ce, sans préavis. Cela
faisait passer le programme à 96 crédits alors qu’il n’en faisait que 72 lorsque nous nous étions inscrits. »
Or, ce n’était pas la fibre militante qui animait MM. Amiel et Benoit lorsqu’ils ont mis les bases de
l’ADÉTS. « Notre objectif était de réunir les étudiants, affirme M. Benoit. On voulait que les étudiants
préservent un lien avec l’ÉTS. Dès le départ, l’École nous a aidés, notamment en nous offrant des services
administratifs. » M. Amiel se souvient : « Il faut dire qu’il y avait plus de personnel [de l’École] que de
diplômés à cette époque, d’où les liens plus directs avec l’administration. C’est d’ailleurs le comptable
de l’ÉTS qui m’a montré à faire la comptabilité pour le réseau. On a monté un système comptable pour
l’association, le système de numérotation des membres, le modèle des cartes, etc. Aujourd’hui, on peut
tout faire ça par logiciel. À l’époque, il fallait tout faire à la main! Aussi, au début, pour devenir membre
[de l’association des diplômés], on demandait 10 $ ou 20 $ par an, mais après c’est devenu gratuit. »
Si M. Amiel agissait à titre de secrétaire et faisait la comptabilité, M. Benoit, pour sa part, s’occupait de la
mobilisation. « Jacques, c’était le grand politicien. C’est lui qui a dit le premier que ce serait une bonne
idée d’avoir une association » soutient M. Amiel. L’organisation naissante ne compte alors que peu de
bénévoles. « Les deux premières années, on était cinq personnes impliquées, me dit M. Benoit. Mais bon,
c’est normal, puisque la première cohorte [de diplômés de l’ÉTS] était de 15 personnes : huit en
électricité et sept en mécanique. Il fallait commencer quelque part. »
Jean-Pierre Amiel Jacques Benoît
1 9 7 7 - 1 9 8 2 : L A G E N È S E D ' U NR É S E A U D E D I P L Ô M É S
« Notre objectif était de réunir les étudiants. On voulaitque les étudiants préservent un lien avec l’ÉTS. »
Par JEAN-FRANÇOIS THIBAULT
Diplômé en génie électrique 2015
Ambassadeur ÉTS Relève 2016
Le Réseau ÉTS ne compte donc pas sur la force du nombre. Néanmoins,
ses administrateurs développent quelques initiatives. « Une des premières
choses qu’on a faites, c’est fonder un journal, me révèle M. Benoit. On
écrivait des articles à propos des nouvelles de l’École que nous
communiquait la direction et on envoyait ça aux diplômés. » Le conseil
d’administration mandate également un avocat pour rédiger la charte de
l’association.
Les fondations sont en place. Reste maintenant à trouver de nouveaux
administrateurs pour prendre la relève. Comment cela s’est-il passé? « Les
gens ne se poussaient pas à la porte, avance M. Benoit. Il fallait en parler et
convaincre. Ça n’a pas été évident, mais on a fini par trouver du monde. »
MM. Amiel et Benoit gardent de bons souvenirs de leur implication qui leur
a également été utile sur le plan professionnel. « Je suis resté impliqué
avec l’École et même avec le Centech quelques années après mon passage
à l’association », me dit M. Benoit. M. Amiel renchérit : « Ça aide pour le
travail que de voir autre chose. Dans l’association, j’ai été secrétaire, j’ai fait
de la comptabilité. Ça m’a été très utile pour élargir mes horizons. »
Note : «L’ édifice La Patrie de la rue Ste-Catherine n’étant pas prêt en 1974 à accueillir la 1e cohorte d’étudiants et leurs professeurs, c’ est dansdes locaux prêtés par l’INRS, au 3465 de la rue Durocher (l’édifice existe toujours v. photo), que les tous premiers cours du Baccalauréat entechnologie de l’ÉTS seront donnés jusqu’à ce que le Campus La Patrie, fin prêt, soit officiellement investi par tous.»
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