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L'ÉCOLE VALAISANNE
RÉDACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
TARIF DE PUBLICITÉ
DONNÉES TECHNIQUES
RÉGIE DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Juin 1982 XXVl e année
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noir et blanc).
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél . (027) 21 6286.
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
Fr. 25 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .
Couverture .' 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-
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Sommaire ÉDITORIAL
Jean-François Lovey
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ
Elisabeth Sola Pierre Pradervand S.E.T.M . Anna T. Veuthey Veerle Duyver
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE
Jocelyne Gagliardi Rita Perraudin Jacqueline Moix ENF 4 A-B
Jean-Pierre B ruchez Germain Bétrisey et Maurice Métral
Georges Pillet
HORIZON LlTIÉRAIRE
Etienne Anex Elisabeth Barmaz
VIE CORPORATIVE
Anne-Marie Moulin Ma rie-H élène Tiss ières AVPES 2 e degré Roger Fellay
Enfanti liages
La paix par les enfants .... ..................... , .. Etre «civilisé», qu'est·ce? Service école - tiers monde L'homme quotidien ............ .. ..... ... ..... .. .. Activité de physiothérapie dans le cadre du service médical scolaire de la ville de Sion (fin)
Un bout de chemin avec Monsieur Roller . Réflexion sur un axiome (ou à propos de réforme scolaire) Ecole enfantine: création et exploitation des «coins» Français : complément d'objet et complément de circonstance La méthode romande d'allemand? une réalité .. . Aptitudes, connaissances et réussite en apprentissage . Etude longitudinale sur une volée d'apprentis du Valais romand (1976-1980) Valais toujours : les jeunes veillent sur notre patrimoine cu Itu rel
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José Cabanis : les cartes du temps, un roman nouveau 36 Guy Chaussinand-Nogaret: la vie quotidienne sous Louis XV 37
15e assemblée générale ordinaire des délégués SPVal 39 Maître de classe à degrés multiples 41 L'AVPES 2e degré et la nouvelle loiscolaire 42 Extrait des mémoires d'un «garde-chiourme».. 43
NOUVEAUX MOYENS D'ENSEIGNEMENT AU DÉPÔT SCOLAIRE
Chantal Fumeaux
NOUVELLES ACQUISITIONS
ODIS CFPS
Apprentissage de la lecture en 1 re primaire ... ............. ..
Liste des récentes acqu is itions Bulletin d'information
LES MOTS CROISÉS DE L'ÉCOLE VALAISANNE
INFORMATIONS OFFICIELLES
DIP
DIP SPVal Paul Minder
INFORMATIONS GÉNÉRALES
ASOSP
Décision du Conseil d'Etat concernant le travail à temps partiel ..... .. .... ..... .... .. ... .... . . Organisation de l'année scolaire 1982-1983 (Extraits) Communiqué Mise au concours . .. .... ... .
L'orientation scolaire et professionnelle dans les années
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80 58 Treize Etoiles Claude Vallon
Nouvelle distinction pour la revue «Treize Etoiles» 58 Théâtre pour enfant de Lausanne 58
Photos: Michel Eggs, Oswald Ruppen, Claude Vouilloz
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C= Ihli~QVi:lt1
Enfantillages
Même si on l'utilise surtout dans les phrases négatives, comme pour mieux se préserver de ses obscures retraites, l'expression ((AVOIR LE TEMPS)) me semble pétrie d 'audace et d'immodestie .
\ Car il faut bien l'avouer nous ((n 'aurons)) jamais le temps, au sens d'une possession comptable, tant le caractère qui est le sien es~ peu servile et sa nature peu maÎtrisable. A peine avons-nous sur lUI quelque volonté d 'appréhension que déjà il nous fuit, il nous glisse entre les doigts et nous nargue, plus loin, de sa présence
reconstituée.
Non, nous ((n 'aurons)) jamais le temps.
Il serait plus juste de dire: le temps nous a. Et nous use.
* * RECYCLER. Si son sens me plaÎt, le terme qui le porte me déroute. Re-cycler. Il pourrait signifier: remettre en cercle ce dont la vocation est d 'être perpétuellement un cercle; faire tourner dans un sens ce qui ne saurait tourner autrement; prendre un point de la circonférence pour le mettre à l'endroit qu'il n'a j{1mais quitté. Le propre d 'un cycle est d'avancer continuellement sur lui-même, de ne jamais remonter à son improbable source, de ne jamais s'égarer, de ne jamais nécessiter un rappel. A moins qu'il puisse arriver que le cycle ne se déforme, qu'il ne veuille plus tourner en rond. ..
Recycler?
On pourrait le remplacer par: redonner vie . Et envie.
* * *
L'expression ((DOUBLER UNE CLASSE)) signifie, selon le petit Robert, la suivre une seconde fois . Comme la particule préfixe ((re)), toujours selon le même dictionnaire, indique la répétition, le fait de ((redoubler une classe)) signifierait la suivre quatre fois.
Vu sous cet angle, je conçois aisément que les esprits attentifs considèrent la non-promotion d 'un élève comme un compromettant échec.
* * *
C'est fou ce que l'étymologie peut être traÎtresse sous ses apparences flatteuses. Ainsi du mot ((ENFANT)) qui vient du latin ((/n-fans)) et signifie littéralement ((qui ne parle pas)).
Tu parles! Il * * *
Un journaliste soucieux, il y a quelque temps, de planter des banderilles dans ma susceptibilité cita quelques phrases extraites
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d'u~ document que j'avais eu l'impudence de commettre et affIrma, pour mieux s'en laver les mains, que ces phrases obscures avaient été ((CHOISIES AU HASARD)). Comment comprendre l'adjonction de ces deux termes?
Comment les laisser se côtoyer si dangereusement?
Avait-il peu d'estime pour lui-même ou accordait-il beaucoup de lucidité au hasard?
C'est au choix.
* * * La fin de l'année scolaire coïncide, à peu près, avec la moitié de l'année civile.
Aussi, par extension, la fin de la VIE civile coïnciderait-elle avec le do~ble de la. fin de la VIE scolaire. Et si l'on achève l'une vers qUInze ou seIze ans, il faudra se résoudre à quitter l'autre à l'orée de la trentaine.
Lecteu.r, ré!ouis-to~', le rédacteur qui signe ces enfantillages repo-
sera b/entot en pa/K ~ () J.-F. Lovey
I\~ . ' l \....
L
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La paix par les enfants
La paix à première idée, engendre le mot guerre. La guerre naÎt de l'homme. La paix naÎt aussi de l'homme.
Quel imbroglio!
Dites-moi pourquoi la guerre a toujours rivé son clou à la paix? A chaque prise de position de cette pauvre dernière, la guerre l'évince, lui tapote l'épaule et l'accompagne à la porte en soupirant. De quoi maintenir le meilleur moral sous l'eau!
La guerre oppose des arguments indubitables à elle qui ne sait que parler d'amour.
« L'armement», par exemple, c'est le nec plus ultra de l'intelligentia politique . La paix répond à cette élite une rose à la main: Elle ne fait pas sérieux.
Si la colère la prend, elle se contient. Se révolter briserait son image de marque .
Quand notre colombe, lassée de se battre avec des fleurs, se tient à la droite de l'Eternel,elle se demande si c'est pour en arriver là qu 'on ne l'écoute pas. Devant elle défile le triste cortège d'une jeunesse valeureuse, tous soldats inconnus morts pour la patrie . Suivent plus lamentables encore, les femmes, les enfants, victimes des armes, du chagrin ou de la famine . Dieu, dans son infinie sagesse, se tait mais n'en pense pas moins. Il tourne vers la colombe des yeux éloquents.
A la recherche du temps perdu
Non, pas de violence. La paix ne s'impose pas, elle se développe. Ses racines s'accrochent soli-
dement au cœur de l'humanité . On la pliera, mais elle appartient à la race des roseaux.
La paix recherche des terrains favorables .
Les hommes 7 Ils sont morts pour l'avoir défendue. Dans tous les pays du monde, le tribunal militaire n'encourage pas l'initiative privée et la prison remet les idées (les vraies!) en place. A choisir, il vaut mieux râler en portant le mousqueton.
Les femmes 7 Jamais leurs larmes n'ont fait taire les canons. Cependant, au prix où elles paient la vie de chaque être humain, leur avis devrait valoir un petit quelque chose . Des Irlandaises, des latino-américaines et bien d'autres forcent le silence, mais on veut étouffer leurs voix.
Les enfants 7 .. . les enfants. La paix tient le bon filon.
Bien sûr, ils jouent à la guerre, mais en suivant quel exemple 7 Ils s'éliminent à tour de bras selon un schéma typique : le
doigt sur la gâchette ou les mains sur le ventre. Les films ont suggéré que ce n'est pas si terrible que ça . Les enfants ignorent qu'on ne se relève pas toujours. ' Leur innocence est flouée .
L'enfant est un homme neuf
Demandez-leur des solutions pour que la paix s'établisse au monde entier. La simplicité et la logique enfantine tiendront lieu de réponses .
Parce qu'ils aiment la vie, parce qu'ils ne connaissent pas la corruption, . parce que l'amour est leur seul moyen de grandir, parce que les copains sont la chose la plus importante du monde, parce que leurs yeux s'allument pour une étoile, parce qu'ils aiment le beau, ils sont fait pour la paix.
La paix a trouvé ses alliées. Bernard Benson aussi. Vous ne le connaissez pas 7 Pourtant entre la paix et les hommes, les intermédiaires ne se bousculent pas.
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Le /ivre de la paix
Bernard Benson a écrit un livre «Le livre de la paix - Fayard» haut en dessins et en couleur, dédié à tous les enfants et aux grandes personnes aussi . L'histoire est simple .
Un petit garçon se propose de rendre visite aux quatre grands de la terre pour les persuader de désarmer leur pays . Les chefs politiques le reçoivent, trouvent l'idée, au fond, très sympathique. Ils veulent bien jouer carte sur table et rendre les armes mais chacun se méfie de ses voisins et l'un d'entre eux résume : Si tout le monde œuvrait au démantèlement des systèmes de contrôle et s'évertuait à rendre ses propres armes inutilisables, rien ne permettrait d'être assuré que tel ou tel pays n'en profiterait pas pour violer la règle et imposer son règne.
Le petit garçon pleure, ne mange plus . Il a échoué.
Mais l'enfant ne s'avoue pas battu . Il trouve la solution acceptable pour chaque dirigeant politique .
Bientôt la paix installée au plus profond des nations et des cœurs, fleurit sur un monde nouveau.
Une histoire merveilleuse, un baume sur les âmes . Un livre dont la valeur se doit d'être transmise aux enfants . Selon Alfred Kostler,Prix Nobel de physique : « Un livre fondamental pour tous ceux qui veulent vivre .»
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Un auteur engagé
Bernard Benson: un sage 7 un utopiste 7 un fou dangereux 7 un homme responsable 7 un détonateur à coup sûr ... mais pacifique. Je vous donne en mille son futur projet.
Le 6 août 1982, jour anniversaire du bombardement d'Hiroshima, un Boeing 747 transportera deux enfants de chaque pays détenteur de l'arme nu-
cléaire. A minuit, toutes les villes éteindront leurs feux pour permettre aux citoyens favorables au désarmement mondial de descendre dans la rue avec une bougie allumée.
Préparez les bougies et soyez au rendez-vous. Il suffit de quatre milliards de petites lumières pour que la paix 'retrouve la paix.
E. Sola
Etre «civilisé», qu'est-ce? par Pierre Pradervand
Ecrit spécialement pour The Christian Science Monitor et publié dans l'Ecole valaisanne avec l'accord de l'auteur
Il est surprenant de constater que la plupart des habitants des pays industrialisés présument, presque inconsciemment, que le terme «occidental» correspond à «plus développé», «plus civilisé» et quelquefois même à «civilisé tout court». Les vêtements occidentaux sont plus civilisés que la nudité, conduire une voiture est plus raffiné que monter à dos d'âne ou de chameau, Pablo Casals, jouant du violoncelle, est plus cultivé qu'un berbère jouant du pipeau.
Cette attitude est si répandue que je n'ai pas encore rencontré un seul occidental qui admettrait spontanément et sincèrement, sans en avoir fait l'expérience au préalable, que, par exemple, manger avec ses doigts dans le plat commun peut être infiniment plus civilisé que manger dans une assiette individuelle avec des couverts en métal ou en plastique. Permettez-moi de vous parler du Tieb u dièn. C'est le plat national du Sénégal et c'est tout simplement merveilleux. On peut en manger tous les jours sans s'en lasser. Ce plat, que l'on présente dans une grande jatte émaillée, se compose d'un riz aux tomates épicé, couronné d'un savant mélange de légumes, de poisson frais ou fumé et de racines de manioc. Plonger les doigts dans un bol fumant de Tieb u dièn, en même temps que sept ou huit amis sénégalais, constitue une expérience rare aux vastes implications culturelles. Cette grande jatte ronde, entourée de gens assis ou accroupis, est en effet riche de signification symbolique. Le cercle représente l'état complet. Chacun se trouve à la même distance du plat. Tous sont égaux.
Et quelle impression délicieuse et unique est la vôtre lorsque vous prenez le riz chaud avec un morceau de manioc, ou de chou, et du poisson dans le creux de la main, les pressez et les pétrissez pour en faire une boulette (ce qui exige une certaine dextérité) ! Tout au long du repas, la femme ou la sœur de l'hôte pousse discrètement vers vous les meilleurs morceaux de poisson et de légumes . Il y a une telle profondeur dans ce simple geste que lorsqu 'un ami européen m'offre la même chose sur une assiette, je me sens
-mal à l'aise.
Dans toute l'Afrique, l'invité est sacré; c'est une personne à honorer, une personne qui bénit votre maison. Au Sénégal, vous ne pouvez entrer dans une maison où la famille est à table sans que l'on vous offre de partager le plat commun, même si ces gens n'ont pas grand-chose pour- eux-mêmes . Il y a un message spirituel dans ce don spontané. «Donner c'est vivre, refuser c'est périr» écrivait Kahlil Gibran . Par toute l'Afrique, c'est chez les plus pauvres que j'ai trouvé les cœurs les plus ouverts, la main tendue lavec le plus de spontanéité .
On raconte que la mère de Hapaté Bâ, l'un des grands philosophes africains, lui fit un jour cette remarque : «Ces hommes blancs! Ils se promènent sur des chevaux en métal (voitures, trains); ils dorment sur du métal (lits); ils mangent dans des assiettes en métal avec des doigts en métal (fourchettes) ... qui sait s'ils n'ont pas des cœurs en métal7»
Vous dites ((Diarawlah) à la cuisinière, ce qui signifie en wolof: «Cela valait bien la peine que vous vous brûliez les doigts pour préparer cela : c'est si bon!» et un sourire de ravissement révèle ses dents blanches éclatantes. Lorsque le repas est terminé, commence alors le rite séculaire du thé, cérémonie qui dure une bonne heure. ((Na rees ak diam)), dit Hassan après le repas, ce qui signifie: «Digère en paix.»
Nombreux sont les salutations et commentaires wolof qui font allusion à la paix: ((Salaam maleikum)) c'orrespond à notre «bonjour» et signifie: «La paix soit avec toi»; ((Fannanal diam)) (nore «bonne nuit») signifie: «Passe la nuit en paix». ((Yendul ak diam)) (notre «bonne journée») signifie: «Passe pais iblement la journée»; et lorsque l'on qu itte la maison, l'hôte dit généralement: ((Diam ak diam)) c'est-à-dire «La paix, et la paix seulement, soit sur toi».
Quelle manière de manger est donc la plus civilisée 7 Manger au comptoir d'une cafétéria ou manger dans un plat commun en Afrique 7 Laquelle engendre le plus de contentement, de joie et de paix 7
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Mais entendons-nous bien. Ce n'est pas le fait matériel de manger dans une jatte commune par contraste avec le fait de manger dans une assiette avec des doigts de métal qui constitue le comportement ou l'absence de comportement civilisé, mais ce sont les attitudes mentales qui sont à la base de la coutume. Si l'on est plein de colère, manger dans un plat commun ne produit pas automatiquement l'amour, pas plus d'ailleurs que manger un hot dog dans une aérogare ne porte atteinte à la paix. Mais les ,coutumes et la culture sont le résultat de la pensée des peuples.
L'Afrique «traditionnelle» a développé des modes de relation, des façons de manger et de s'habiller qui se sont avérées à maintes reprises favoriser davantage le bonheur et le contentement que les nôtres. Et n'allez pas penser que j'idéalise l'Afrique - car c'est l'un des faits les plus tristes de l'histoire de ce continent, qu'ayant subi sans changement ou presque des siècles de répression brutale et d'occupation coloniale, ces coutumes ont cédé, depuis l'indépendance, face à des gouvernements autoritaires, face aux pressions de la technologie occidentale, du tourisme et à d'autres facteurs encore. Tout cela produit une érosion rapide des coutumes anciennes et parfois leur écroulement total. De nos jours, l'Afrique est terriblement fragile . On a par moment la triste impression qu'elle oublie le meilleur de ses traditions pour copier ce qu'il y" a de pire dans nos coutumes.
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Et cependant, malgré ces limitations, il y a plus d'une leçon à tirer de ce vaste continent, y compris peut-être les règles essentielles d'un comportement civilisé.
Car de quoi est faite la civilisation? Elle réside certainement davantage dans la qualité des rapports et du bonheur humains que dans des réalisations matérielles, si importantes soient-elles .
Qu'est-ce qui contribue le plus, en effet, à long terme, au bonheur, à la croissance et à la survie d'une civilisation: traverser l'Atlantique en deux heures et demie juché sur le supersonique Concorde, ou cultiver la capacité d'aimer ses voisins et de vivre en paix avec eux? Bien qu'en théorie nous n'ayons pas à choisir entre l'un ou l'autre, en pratique nous consacrons tant d'énergie à créer des formes sophistiquées de technologie presse-bouton, que nous sommes en grand danger de sousdéveloppement moral.
Quelle épitaphe l'histoire apposera-t-elle sur notre époque? «Ces supermen de la technologie étaient, sur le plan de l'affection, des hommes de Néanderthal»? Pour la première fois dans l'histoire, l'humanité à la possibilité matérielle de faire disparaître la pauvreté de la surface du globe en l'espace d'une génération. Mais au lieu de le faire, nous dépensons 400 milliards de dollars par an pour construire des armes d'extermination massive toujours plus compliquées . Tandis que nous avons déjà suffisamment de mort en réserve pour tuer de
nombreuses fois tout être humain sur la planète, 500 millions de personnes souffrent journellement de la faim. C'est ça, la civilisation?
Si vous veniez avec moi souper chez Toubab et Hassan, vous trouveriez dans cette simple hutte en bois un unique fauteuil, un lit et plusieurs nattes de paille. Mais vous trouveriez aussi une atmosphère des plus civilisée, une infinie gentillesse, une joie simple comme celle du grassouillet poupon N'Diagga qui déboule sur vous. Et lorsque vous rentreriez dans votre luxueuse chambre d'hôtel impeccable, stérile et remplie de gadgets, vous commenceriez peut-être à réaliser que nos pays «riches», si démunis de choses indispensables au bonheur, ont sans doute plus à apprendre de «l'Afrique sousdéveloppée» que nous ne sommes encore prêts à le reconnaître.
1. Qu'est-ce que le service école - tiers monde?
Le service école - tiers monde (é3m) a été créé en vue d'informer et de sensibiliser le monde scolaire, préscolaire et univers itaire sur les problèmes du développement, de nos rapports avec le tiers monde et des nombreuses mutations tant chez nous qu'ailleurs nées de l'évolution ultra rapide de notre époque et reliées à ces rapports nouveaux avec le «Sud».
2 . Qui finance le service éco-le - tiers monde?
é3m a été lancé et est financé par une communauté de travail groupant Swissaid, Action de carême, Pain pour le prochain et . Helvetas, quatre organismes finançant de nombreux projets de développement dans le tiers monde. L'aile alémanique d'é3m existe depuis 1976, un service romand a démarré à Berne à la fin des années 70 et a ouvert un bureau à Lausanne en janvier 1982.
3 . pourquoi un tel service?
Notre époque vit une période de changement jamais égalée dans l'histoire humaine. Tout change, dans tous les domaines, en même tant, de plus en plus rapidement, à l'échelle du globe, avec une intensité rarement égalée. Comme l'écrivait une récente étude, «le changement même est en train de changer». Quelques chiffrent situent l'importance de ces changements dans le domaine de
nos rapports avec le tiers monde: les pays membres des Nations Unies ont passé d'une cinquantaine à sa fondation en 1948 à 156 à la mi 81. Dans à peine plus d'un siècle, plus de neuf habitants du globe sur dix, d'après les projections actuelles, habiteront le tiers monde. La Communauté économique européenne, en 1980, a livré au tiers monde pour 7 milliards de dollars de produits alimentaires mais lui en a acheté pour 19 milliards - presque trois fois plus . Notre dépendance énergétique est trop connue pour devoir être soulignée, mais elle est importante, voire totale, dans plusieurs autres domaines égaIement. En Suisse même, près d'un quart de million d'emplois dépendent directement ou indirectement de nos exportations vers le tiers monde, et ces exportations représentent le quart de nos exportations totales . Un Suisse sur quinze a visité le tiers monde en 1980. Plus de 2000 cadres de cette partie du monde travaillent chez nous, et leur seul apport à notre économie représente, selon le mode de calcul, entre 50 et 100 % de «l'aide» suisse au tiers monde en 1979.
Quant aux mutations nées des changements technologiques, politiques, démographiques et autres, elles sont sans doute encore bien plus importantes -et nous ne sommes qu'à l'orée de la gigantesque transformation que susitera l'informatique.
Dans un monde ainsi bouleversé, l'interdépendance - non
seulement avec les pays du tiers monde, mais avec l'environnement naturel - devient la réalité fondamentale, et la solidarité non plus un devoir moral, mais une condition de survie. Pourtant, trop souvent, nos façons de penser, nos programmes scolaires, n'ont pas suivi l'évolution du monde. Ce dangereux décalage, ce «fossé humain» comme l'appelle le club de Rome, hypothèque l'avenir de nos institutions, et à .Ia limite notre survie même.
De plus, dans notre société moderne, on arrive à ce paradoxe étonnant que la multiplication de l'information disponible rend une information judicieuse basée sur des sources sérieuses de plus en plus difficile. Dans un monde où il se publie plu:' sieurs milliards de pages d'informations scientifiques et techniques par année, où les cinq grandes agences de presse occidentales déversent à elles seules un torrent de 200 millions de mots par jour, comment le «généraliste» qu'est l'enseignant moyen peut-il s'informer sur des problèmes auxquels il ne connaît que fort peu?
4. Les services qu'offre le ser-vice école - tiers monde
Face à cette situation, é3m offre aux enseignants les services suivants:
a) Documentation
- Des dossiers sur de nombreuses questions touchant aux problèmes de développement, de nos relations avec
les pays du «Sud», lesquels peuvent être empruntés ou consultés sur place;
- d'excellents montages audio-visuels destinés aux enfants depuis l'âge de 13-14 ans jusqu'au niveau universitaire (accompagnés de dossiers pédagogiques à l'intention des maîtres(ses);
- des «séries de classe» 25 exemplaires d'un livre donné que l'enseignant(e) peut lireétudier avec sa classe (location à un prix symbolique);
- ,des unités d'enseignement portant sur un pays ou un produit de base;
- aider les enseignants, étudiants et autres personnes intéressées à avoir accès aux sources d'informations utiles pour leur recherche et, dans la masse d'informations disponibles, les aider à évaluer la qualité des sources et des données,
b) Formation, animation Le service est à la disposition des groupements d'enseignants, des écoles, collèges, etc, pour participer à, ou animer, des stages de formation et de réflexion surtous les aspects du développement et de nos relations avec le tiers monde en
aidant à faire saisir entre autres tout ce que nos pays ont à apprendre d'autres cultures . Il est disposé à participer, dans la mesure du temps disponible, à des groupes de travail pédagogique ou autres intéressés à développer de nouvelles approches éducatives ou des unités d'enseignemellt portant sur nos relations avec le tiers monde,
c) Réflexion approfondie
Une réflexion sur les problèmes de développement aboutit nécessairement à une réflexion plus fondamentale sur notre propre mode de développement occidental et helvétique.
Avons-nous la moindre idée où nous allons à long terme 7 Avons-nous même un «projet de société» 7 Pensons-nous que la simple accumulation matérielle suffise au bonheur 7 La «pathologie de la prospérité» n'est-elle pas, par certains côtés, aussi grave que celle du sous-développement 7 Il est urgent que ces questions et d'autres, analogues, retiennent notre attention,
Le service école espère ainsi devenir un centre parmi d'autres où, au-delà d'une information indispensable sur nos relations
avec le tiers monde et les bouleversements de nos sociétés, s'amorce une réflexion plus fondamentale sur la finalité même de notre mode de développement, qui ne peut plus être conçu en isolation par rapport à celui du «Sud»,
5, Personnel
Le responsable d'é3m, Pierre Pradervand, a passé de nombreuses années dans le tiers monde tant dans le domaine de la recherche que de l'information, Il est assisté d'une collaboratrice, Cosette Berchten,
6. Location
Le bureau d'é3m est situé au
10, chemin des Epinettes 1007 Lausanne (rez), tél. (021) 288433 ou 274353 (ligne indirecte),
à deux minutes à pied de la gare de Lausanne, (En sortant de la gare, tourner à gauche en direction d'Ouchy, passer le tunnel à 50 'Tn, et tourner à droite immédiatement après le tunnel, vers le cinéma Moderne) .
L'homme quotidien
Au terme de cette année scolaire, à l'orée des vacances, revoyons mentalement les termes habituels de ((l'homme quotidien)) de cette année.
Ils ont beaucoup parlé de dépassement, de notre attitude face aux autres et de ce qui la conditionnait.
Beaucoup auront, sans doute, pensé: ((Tout cela est bien beau,mais nous manquons de temps pour de telles réflexions.)) D'autres, plus simplement, auront jugé ce type d'exercice inutile. Pour ces derniers, espérons que surviendra le jour où une petite lumière les éclairera ... Quant aux autres, je propose qu'à la faveur des vacances, ils revoient leur conception de la valeur du temps.
En effet, à quoi ce temps si précieux est-il consacré 7 A quels domaines réservons-nous les priorités 7
Bien des découvertes attendent ceux qui s'adonnent à ce genre d'examen avec l'honnêteté voulue ! .. ,
Poussant plus loin cette simple analyse, puisque nous la ferons au début de ces vacances porteuses de temps, voyons comment nous organisons ces dernières , Seront-elles repos, ressourcement, re-création, retour à l'essentiel ou occasions de nouvelles courses contre la montre 7 Nous prépareront-elles à une année scolaire plus riche, plus équilibrée ou nous recueilleront-elles en septembre aussi exténués et.., irritables qu'à la fin du mois de juin 7 .. ,
Enrichiront-elles l'homme total: corps, affectivité, intellect ou privilégieront-elles une seule de ces dimensions 7
Toutes les options, toutes les solutions sont possibles et chacun justifie avec plus ou moins de bonne foi, les siennes, utilisant comme dernier argument qu'un changement d'activités équivaut à un repos,
Oui . Un changement d'activité permet de reposer certaines fonctions, certaines facultés , Il peut néanmoins contribuer à épuiser un organisme déjà chargé par la permanence de la sollicitation d'efforts de la part des organes d'adaptation qui eux continuent à fonctionner alors qu'ils ont aussi besoin d'un répit.
Il faut donc veiller en cas de fatigue à fournir à l'organisme des périodes suffisantes de détente complète permettant à tous les systèmes de se revitaliser, ménageant spécialement le physique pour les physiques, l'intellect pour les intellectuels, l'affectif pour ceux qui œuvrent auprès des humains, visant aussi à mettre en action les aspects et fonctions de l'individu restant habituellement en friche.
De longues pages seraient nécessaires pour illustrer ce propos: peut-être y parviendronsnous un jour. Pour l'instant, je laisse chacun choisir avec droiture le vrai repos qui lui convient et j'en viens à ce qui me paraît essentiel pour des vacances de personnes qui, par vocation,
s'occupent des autres: le ressourcement en vue d'un progrès personnel.
En effet, comme dans les professions de santé, celle d'enseignant met l'individu toute la journée face aux autres, Avec toutes les situations qu'un tel statut comporte , D'autant que, de ces autres, il est responsable,
Quotidiennement.
Nous avons tous le souvenir de ces professeurs qui, pour la vie, nous ont marqué, car, en plus d'un savoir, ils nous ont transmis cette dimension supplémentaire permettant de transformer le savoir en élément de vie qui, seul, justifie l'enseignement.
Et nous savons bien que cette transmission ne mettait pas en jeu la seule mémoire dont, par ailleurs, elle facilitait le travail.
Non, il s'agissait de tout autre chose.
Il s'agissait d'une qualité humaine qui éveillait chez les élèves des énergies dépassant le seul intellect qu'elles fertilisaient.
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Il s'agissait non de simples professeurs mais de personnalités conscientes, vivantes, suffisamment ouvertes à leur domaine, suffisamment ouvertes aux autres pour parvenir à leur faire «sentir» la saveur, la valeur de leur connaissance .
D'une connaissance qui avait transformé des éléments de leur vie. Leur ouvrant ainsi de nouvelles perspectives sur un monde qu'elles découvraient toujours plus. Non par le seul savoir mais aussi à travers les fibres les plus profondes de leur être. Des fibres qui, aussi, s'ouvraient aux autres dont elles demeuraient conscientes.
Cela ne s'improvise pas.
Pour cela, il faut savoir vivre, savoir regarder, savoir écouter, savoir entendre, savoir sentir.
A cela, il faut s'entraîner.
Quelle meilleure période que celle des vacances pour initier cet apprentissage qui, une fois commencé devrait tendre à devenir habituel et... le devient?
Comment nous y prendre?
Existent, bien sûr, de multiples manières. L'une des meilleures consiste, surtout pour des professions s'occupant du quotidien pour préparer au quotidien, puisque la vie se passe au quotidien et que nos personnalités - nous l'avons vu - se forgent dans le quotidien, à nous observer dans ce quotidien!
A observer nos réactions personnelles tout d'abord face aux autres pour découvrir ce qui nous réjouit, nous gêne, nous heurte et pourquoi. Pourquoi nous réagissons de telle ma-
nière alors que d'autres réagissent autrement, mieux.
Ce champ d'observation très vaste nous révèle beaucoup sur nous-mêmes et nous permet, puisque en vacances, enfin, nous disposons - ou ... devrions disposer! - de temps, de réajuster, peu à peu nombre de nos réactions et... de mieux comprendre notre entourage.
Notre activité de l'année, croyez-ma i, en bénéficiera!
A revoir si possible aussi, nos réactions passées face à certaines situations de notre vie professionnelle, à découvrir pourquoi certaines attitudes d'élèves et/ou de collègues nous dérangent, pourquoi certaines questions nous irritent, certaines réflexions nous font «sauter en l'air».
Menée avec honnêteté, une telle investigation se révèle aussi bénéfique que tous les recyclages possibles .
Les pages se couvrent vite, hélas, alors qu'il faudrait expliciter chaque point!
Retenons donc que, pour être bénéfiques pour nous-mêmes et les autres, nos vacances doivent' comporter des périodes
- de vra i repos; - de réflexion personnelle sur
notre vie personnelle.
Si nous devons nourrir notre intellect afin de favoriser la transmission des connaissances, nous devons aussi et avec le même degré d'importance, contribuer à former nos personnes afin qu'elles vivent réellement et transmettent cette vie qui garantit en la facilitant la
transmission des connaissances . Car ouvrant les esprits, elle en donne le goût.
Nous pouvons faire le tour du monde, récolter et semer des connaissances sur tous les continents, tant que nous ne serons pas des hommes complets, fonctionnant dans l'harmonie de toutes nos fonctions, nous remplirons peut-être des cerveaux, mais nous ne formerons pas des hommes et ne deviendrons pas des hommes nous-mêmes mais des êtres hybrides aux fonctions déséquilibrées. Coupés du réel. Coupés de ce quotidien qu'il nous appartient pourtant de transformer.
Comme pour toute transformation, à partir de lui et de lui seul.
A travers et dans toutes ses dimensions .
A toutes et tous, de bonnes et heureuses vacances!
Anna T. Veuthey
Le numéro d'avril ayant été consacré à la publication de la loi scolaire, j'ai dû concentrer en ce seul article la matière que j'avais prévue pourdeuxlJe prie donc les lecteurs d'excuser une tournure parfois trop intellectuelle. Et pense reprendre certains points dans le courant de l'hiver prochain.
Notre dos quotidien Début 2 e partie: mai 7982
1. Respecter les récréations à l'école. 2 . Espace suffisant pour les jeux récréatifs . 3 . Interruption fréquente de la position assise. . 4 . Ajuster le mobilier scolaire, de travail : adaptation du pupitre et de la chaise .
A. L'espace entre les cuisses et le pupitre doit être suffisant.
B. Une table oblique ou des supports sont idéaux pour lire et écrire.
/
E. Le coude se trouve à hauteur de la table ou légèrement en-dessous.
~) . . 1/ I!
F. Le dos doit être soutenu en-dessous des omoplates en position d'écoute, à hauteur du bassin en position d'écriture.
et 1 avant-cUIsse ne touche ~,r-_-_-.....,"_==:::~ c. L,a cUIsse . est honzontale Mt' pas le bord de la chaise. 1
l • 1
, j 1 1
G. Les jambes ne peuvent pas toucher le placet de la chaise.
D. Les pieds reposent entiè/ q~ 1 rement sur le sol. ---- h ~ 1
L .-J Espace donnant une liberté de mouvement suffisante
'(d'après le Dr Berquet).
5. Prendre l'habitude d'une bonne position pour lire et écrire.
6 . La distance visage-plan de travail est plus ou moins 30 cm.
7 . Ne pas tordre la colonne vertébrale.
8 . Mettre les bras derrière le dossier de la chaise et serrer les omoplates sur le dos en écoutant le maître (à condition qu'il l'autorise).
9. Pas de serviette trop lourde qui rious arrache l'épaule et nous déhanche. Souvent changer la serviette de main ou prendre un sac à dos .
10. Eviter les sièges mous et bas, choisir plutôt une chaise dure. On peut aussi quelquefois s'asseoir par terre le dos appuyé pour lire et écouter de la musique. Chez les tout-petits, insister sur la position assise en tailleur, le dos contre une paroi (dossier).
11. Le soir s'endormir : - dans un lit ferme, une planche glissée
sous le matelas reste toujours efficace; - sur le côté, jambes pliées pour l'hyperlor
dose (dos cambré), à plat ventre sans oreiller pour la scoliose (dos tordu) et l'hypercyphose (dos rond).
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12. Prendre conscience et habitude de la tenue correcte dans différentes situations:
- contrôler le rythme respiratoire; - toutes les formes de l'accoutumance à l'eau
rentrer le menton et allonger la nuque; indiquées: exercices de respiration, de flottaison, de glisse, de plongée. - baisser les épaules et serrer les omoplates
sur le dos; redresser le dos; Le ski de fond. rentrer le ventre et serrer les fesses; équilibrer votre poids sur les deux pieds.
Marcher de longues distances en montagne.
Le vol/eybal/: une érection de la colonne vertébrale (ainsi que le basket). Les sports de notre dos
La natation: - généralement conseillée; - le dos crawlé sollicite la musculature dorsale;
le cyclisme: à condition que le vélo n'est pas muni d'un guidon de course, car il fait prendre des mauvaises positions, le dos s'arrondit!
Quelques statistiques
Année Statistiques
1972-1973
1973-1975
1975-1976 enfants traités: stop en juin 76:
1976-1977 anciens enfants 76 : nouveaux enfants: stop en juin 77:
1977-1978 anciens enfants 77: nouveaux enfants : stop en juin 78 :
1978-1979 anciens enfants 78 : nouveaux enfants: stop en juin 79:
1979-1980 anciens enfants 79: nouveaux enfants: stop en juin 80 :
1980-1981 anciens enfants 80: nouveaux enfants : stop en juin 81 :
1981-1982 anciens enfants 81 : nouveaux enfants: stop en juin 82:
89 49
37 54 57
37 59 33
54 81 47
72 47 53
56 58 40
67
9 1 enfants tra ités
96 - 9 départs : 87 enfants traités
135 - 16 départs 119 enfants traités
119-10départs 109 enfants tra ités
114-7 départs 107 enfants traités
? enfants tra ités
Historique
la naissance des cours «gym du dos»
la mise au point de l'organisation du travail: les fiches, les groupes ..
les premières statistiques
mes débuts comme physiothérapeute scolaire la réalisation d 'une feuille avec quelques exercices pour chaque enfant en traitement
dépistage précoce de déficience du dos ne peut qu'augmenter ·nos chances de réussites: on ajoute les classes enfantines à notre programme
réalisation d'une vidéo-cassette traitant de la gymnastique corrective chez les enfants avec la collaboration du Dr Spahr et M. Rappaz
sensibilisation du personnel enseignant de Sion et environs sur la nécessité d'une gymnastique de maintien du dos pour nos jeunes élèves en organisant quelques séances d'information audio-visuelles
distribution d 'une publication sur la gymnastique corrective à tous les élèves et maîtres des classes primaires et enfantines de la ville de Sion et environs premières démarches pour élargir mon activité physiothérapeutique dans le Valais romand, avec le soutien du médecin cantonal , le Dr Vouilloz
Comme vous lisez, c'est une occupation fort intéressante. Et je me suis . rendue compte que beaucoup d 'enfants ici ont besoin d'attention dans ce domaine. J'y attache beaucoup d'importance, surtout au niveau de l'enfance et je suis disposée à continuer dans cette voie. Il m'est nécessaire pour cela d'obtenir votre confiance et collaboration en ce sens pour stimuler l'enfant à collaborer avec moi afin d'obtenir le résultat optimal.
Pour toute information
La physiothérapeute scolaire, Mlle Veerle Duyver, est à la disposition des parents et maîtres au Service médical scolaire, rue Chanoine-Berchtold 19, Sion . Tél . (027) 21 21 91, interne 479 ou privé (027) 234325.
La physiothérapeute Veerle Duyver
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Un bout de chemin avec Monsieur Roller ...
Moi, certains jours, j'aimerais bien qu'on me laisse tranquille avec la pédagogie, la psychologie, les programmes et le temps qui presse. J'aimerais, ces jours-là, renifler les petits qui me sont confiés, guetter leurs sourires ou leurs grimaces sans remplir de grilles d'observation pour savoir s'ils sont attentifs, un peu, beaucoup, pas du tout.
J'aimerais simplement qu'ils soient vivants. Passionnément. Ou alors, je voudrais qu'un vieux monsieur qui connaÎtrait bien les enfants me les raconte, mais pas comme on le fait dans les livres, comme on le sent dans la vie. Samuel Roller c'est un peu ce monsieur-là: il ne parle pas souvent de pédagogie mais il dit que la liberté est la chose la plus difficile qu'il nous soit donné de rechercher toute notre vie, que le bonheur est un besoin et qu'on doit le vouloir. Et puis, il a le don de soulever les interrogations précises qui nous aident à trouver nos solutions:
A quoi servons-nous?
Certains d'entre nous ont dû se poser la question et chacun sans doute y a cherché tout seui sa réponse . Réfléchir, le temps d'une semaine, avec d'autres enseignants sur la relation entre l'attitude du maître et le besoin de l'enfant, sur ce milieu de classe dans lequel l'enfant se construit, permet d'espérer que l'enseignement n'est pas seulement une affaire de transmission mais aussi une affaire d'esthétique .
Pour que la réflexion partagée débouche sur des certitudes, il faut qu'elle soit reliée à un fil conducteur. C'est en dévidant ce fil que Monsieur Roller nous a aidés à nous rapprocher du sens de la nuance et de l'équilibre à une époque où règnent les
contrastes: on oppose les comportements aux connaissances, les méthodes nouvelles à l'enseignement traditionnel, l'école active à l'école passive. Le débat est houleux, quotidien et vain; en effet, si la parfaite obéissance conduit souvent à la révolte et ne suffit pas à former une véritable personnalité, une trop grande liberté désécurise les enfants et les rend fragiles. L'enfant a besoin de liberté, soit. Mais il a aussi besoin de limites précises. Le rôle de l'école est donc de régler un mouvement pareil à ·celui du cœur, compression - décompression . Cela signifie que la zone libre dans laquelle l'enfant FAIT tout ce qu'il désire et DÉSIRE tout ce qu'il fait, comporte des limites à ne pas dépasser. Ce sont ces limites qui donnent à la liberté
sa plénitude et c'est cette liberté qui permet à l'enfant de se construire dans un vouloir, car l'être humain ne se construit que dans un vouloir. Et puis, au fur et à mesure que l'enfant progresse, nous élargissons son-terrain de liberté, nous éloignons les barrières.
Cet apprentissage de la liberté conduit peu à peu l'enfant à s'imposer ses propres lois qui sont bien éloignées de la fantaisie et du caprice: il suffit pour s'en convaincre de regarder les tâches fantastiques qu'il accomplit lorsqu'il prend plaisir à un sport, à une recherche, à un jeu .
Si la liberté c'est de découvrir sa loi personnelle, ses propres valeurs et d'y être fidèle, le rôle de l'enseignant n'est pas de façon-
ner les enfants mais de leur donner la possibilité d'être euxmêmes, de se construire dans ce qui est leur nature qu'il s'agisse de mécanique, de ma-thématiques, de cuisine ou d'histoire, et cela sans hiérarchie. Aider les enfants à devenir ce qu'ils sont en puissance, n'est-ce pas là un rôle infiniment plus passionnant que celui de les adapter au moule? Un rôle plus difficile aussi: nous faisons notre métier avec notre personne, sans autres outils . Aussi faut-il qu'elle soit riche et pleine et habitée cette personne pour que rejaillisse sur les enfants la force et le rayonnement dont ils ont besoin. Mais, paradoxalement, cette profession dans laquelle l'énergie dépensée à guider une vingtaine ou
une trentaine d'élèves, la fatigue due à une trop grande tension nerveuse, épuise l'enseignant et engendre une paresse proche de l'immobilisme. De cette situation négative, on ne voit que le côté confortable, celui qui permet de ronronner dans les habitudes, de vivre sur des acquis pas toujours bien acquis, de répéter chaque année les mêmes règles, les mêmes savoirs sans dispenser davantage que ne le permet l'usage des mots. Nous ignorons trop souvent la signification, le sens et la fin de ce que nous entreprenons.
Mais c'est par notre attitude face à nous-mêmes et face à la vie que nous donnons à chaque enfant la réponse qu'il est en
Réflexion sur un axiome (ou à propos de réforme scolaire)
Pour qu'un bien culturel devienne un bien d'instruction pour chaque individu, la structure spirituelle de ce bien culturel doit être totalement ou partiellement adéquate à la structure de l'individu.
Cet axiome, Georg Kerschensteiner l'a exprimé en 1917 dans l'ouvrage ((Das Grundaxiom des Bildungsprozesses)) (cf. 8e ed . Berlin 1953). L'auteur ne connaissait alors pas les résultats de la recherche psychologique actuelle qui confirment le bien-fondé de sa réflexion. Par ailleurs Kerschensteiner, avant d'être idéologue, avait été un
enseignant attentif, un pédagogue praticien et un père qui avait bien constaté l'évidence: les différences d'intérêts et d'aptitudes marquent la personnalité.
Convaincu que l'enfant doit être le premier protagoniste de l'école, le libre conquérant de son savoir, Kerschensteiner s'inscrit dans le contexte de la pédagogie active avec un support idéologique tout à fait original et profond.
L'originalité de cet auteur allemand est qu'il centre notre attention sur la définition de travail pédagogique. Pou r Ker-
droit de recevoir, l'apaisement dont il a besoin . Et cette attitude, cette force, ce rayonnement ne peuvent nous habiter que si nous avons pour objectif premier, le désir de nous sentir en marche, d'éprouver en permanence cette mouvance qui nous fait parfois trébucher, mais toujours progresser.
A quoi servons-nous?
demandait Monsieur Roller .. . Et si nous servions à communiquer cet art de vivre, non pas en robot mais en DÉCIDEUR, ce lumineux moment qui dépasse rarement les nonante ans?
Jocelyne Gagliardi
schensteiner le travail n'est travail pédagogique que lorsqu'il a pour but de condu ire à une attitude objective. Ce qui rend nécessaire un développement conséquent des capacités de réflexion et d'auto-réflexion . (cf. Der Begriff der Arbeitsschule, Leipzig 1912).
En se fondant sur la constatation de la préférence praticoactive des enfants, le pédagogue allemand indique,avec lucidité et cohérence le ch'emin que l'école devrait suivr.e pour développer la personnalité des jeunes. " montre les structures et les méthodes que l'école devrait adopter afin que le travail scolaire, caractérisé par les activités productives, manuelles ou intellectuelles, devienne «travail» au sens pédagogique.
La vraie culture n'est pas, pour Kerschensteiner, un savoir encyclopédique, non organisé, car cela éloignerait la personne de son centre d'intérêt. Pour lui, la culture est l'activité productive de la personne qui se retrouve dans la structure de certaines valeurs culturelles . Grace à cette acquisition active et consciente, l'individu est porté à élargir ses connaissances de façon cohérente et réfléchie, par un travail qui garde, et renforce sa portée pédagogique.
Si l'on suit ce raisonnement, il est évident que le travail scolaire ne peut devenir travail pédagogique que si l'on tient compte des différences de nos enfants. A l'école primaire et surtout dans les dernières années de la scolarité obligatoire, quand l'adolescent prend conscience de sa personnalité, il faudrait donc renoncer aux programmes communs concus en vue de la formation générale. Il serait par contre nécessaire de développer, à partir des aptitudes et des intérêts différents de chacun, ce processus mental individuel sans lequel il n'y a pas de vraie culture .
Le travail pédagogique est fondé essentiellement sur l'effort du sujet qui d'abord veut enquêter, comprendre, découvrir la vérité objective, et qui enfin réfléchit de façon critique sur son propre travail et sur soi-même. La recherche personnelle, l'expérience subjective de valeurs objectives sont la garantie d'une vraie culture.
Pourtant l'effort - qui est peu souvent formateur en soi - est inefficient sans l'intérêt pour un objectif culturel à atteindre à courte ou longue échéance. Comment prétendre que quelqu'un qui n'aime pas les travaux
à l'aiguille puisse tricoter un beau pull-over? Personnellement, j'aime jardiner, mais je déteste tricoter. j'ai eu la chance que personne ne m'ait jamais obligée de faire un tricot.
Nos enfants, à l'école, ont une situation bien différente . L'école obligatoire impose aux élèves, à l'âge de 12 ans encore, un programme commun d'enseignement. Or la différence d'intérêts est reconnue . Nous croyons résoudre cette contradiction en appliquant une pédagogie différenciée. Mais que d'intentions peut-on donner à cette expression! Que de nuances ne trouve-t-on' pas dans l'application de ce principe pédagogique!
Pour ma part, je ne considère pas que la pédagogie qui tendrait à éliminer les différences soit «pédagogie différenciée». L'épithète «différencié» serait négative et aussi la constatation de la différence. Elle se résumerait à l'opposition «plus fort -moins fort», «plus doué - moins doué» ou, dans le meilleur des cas, «plus lent - moins lent», bref, «plus intelligent - moins intelligent».
Je ne suis pas d'accord de considérer les êtres humains selon ces catégories stéréotypées . Chacun a son type d'intelligence, chacun a le droit d'être différent.
Si la différence reprenait sa signification positive et humaniste, la société aurait le devoir d'aider par ses structures chaque individu à parfaire son intelligence, à élargir ses intérêts fondamentaux et ensuite, s'il le désire, à passer d'une valeur culturelle à l'autre.
Approfondissant le raisonnement de Kerschensteiner, l'école pourrait en priorité tenir
compte des différences d'aptutides et d'intérêts des jeunes . Elle offrirait un choix de programmes et des méthodes correspondants aux différents dénominateurs communs des intérêts de nos enfants, l'important étant qu'un travail pratique, au même titre qu'un travail intellectuel, se transforme à l'école en un travail pédagogique. (Par ailleurs, I~ proposition de réforme de l'école valaisanne ne me semble pas être dans cette ligne. Le prolongement de l'enseignement commun dans un «tronc commun différencié» ne me paraît pas résoudre le problème de la mise en valeur de la personnalité . En procédant de la distinction «élèves en difficulté» et «élèves plus doués», ainsi que des remèdes «cours d'appui» et «cours d'ouverture», le principe de la pédagogie différenciée se limite à une application quantitative).
On pourrait objecter qu'il n'est pas toujours facile de déterminer les intérêts des enfants . Il serait peut-être moins difficile de rie faire si chaque degré scolaire fixait ses objectifs, et ses exigences; et si l'on laissait le jeune libre de s'essayer dans un~ voie de son choix, pour lui plus intéressante qu'une autre. On pourrait ainsi détecter le vrai et le fa.ux intérêt. Par ailleurs, la famille, par son conseil, aiderait et encouragerait son enfant dans son choix, respectant sa personnalité .
On ne parlerait donc plus de sélection voulue par l'institution sociale, mais d'une vraie orientation où l'enfant, le parent, l'enseignant et le conseiller d'orientation collaboreraient, chacun assumant les responsabilités et le rôle qui lui sont propres.
Rita Perraudin
Ecole enfantine
Création et exploitation des «Coins»
L'importance des «coins» de la classe n'est plus à mettre en évidence. Toutes les institutrices se rendent compte de leur valeur pour le développement de la personnalité des enfants, de leur imagination, de leur spontanéité de langage, de leur sociabilité .
Les enfants se livrent volontiers à des jeux symboliques en faisant preuve de beaucoup d'imagination.
Le simple coin des poupées les amuse beaucoup mais spontanément ils cherchent des éléments nouveaux et ils deviennent plus exigeants, plus raffinés .
Importance du matériel
Le matériel mis à la disposition des enfants joue un grand rôle;
- il doit être varié; - suggérer des idées; - satisfaire le besoin d'imagina-
tion, de manipulation .
L'intérêt 8St d'autant plus soutenu s'il y a apport d'accessoires nouveaux par la maîtresse ou par les enfants donnant ainsi l'occasion de rendre le coin plus riche et plus attirant.
• Pourquoi?
Les activités tournantes jouissent à l'école enfantine d'une place privilégiée, car elles revêtent une double valeur : information et formation.
Information pour la maîtresse qui, au travers des activités libres, décèle les habiletés, les hés itations, 1es incapacités de chacun et pourra tenter d'épanouir les corps et les esprits, de sécuriser.
Pour l'enfant, les activités tournantes sont des jeux, c'est-àdire son élément naturel; mais la maîtresse, elle, sait qu'au contact du jeu l'enfant se forme.
Grâce aux activités tournantes - l'enfant exerce sa liberté dans
un contact social et dans le respect de certaines consignes décidées par la maîtresse, les enfant et par les objets eux-mêmes;
- le petit prend des initiatives et affirme sa personnalité;
- il choisit, et pour les plus grands, ce choix implique un effort prolongé en vue d'un but à atteindre; l'exercice de la volonté y trouve donc son compte;
- l'échange par collaboration ou imitation exerce l'enfant à envisager le point de vue d'autrui;
- l'enfant découvre les notians-mères: espace: collage, bac à sable, peinture, modelage ... nombre et quantité: bac à sable, modelage, dinette ... temps : le coin-poupée, calendrier, jardinage ... causalité: construction, maquette ... ;
- l'enfant affermit son geste, développe sa dextérité, aiguise ses pouvoirs;
- les activités librement choisies étant toujours pour l'enfant des activités réussies, la joie de la réussite devient le plus puissant levier pour d'autres conquêtes .
Les notions-mères et la maîtrise corporelle ne sont pas exclusivement développées dans les
activités tournantes, elles s'exercent également dans les activités dirigées ou imposées . C'est le principe du libre choix, l'effort consenti en toute liberté qui constitue ici, le principe éducatif de base.
Conclusions Ainsi, à travers le jeu, l'enfant se forme et apprend . Affinement du geste, accession à l'intentionalité, début de collaboration, affirmation de la personnalité; que de richesses d'actions, de possiblités de développement.
Les activités libres nous permettent de mieux connaître nos enfants, de les situer. Elles nous aident à mieux préparer notre classe, à choisir notre matériel, nos techniques, à préciser nos buts.
J. Moix
1. Livre: organisation coopérative de la classe : J .-L. Vigy; pédagogie préscolaire : F. Nathan
2. Ateliers: minist. éd. nat. IRDP
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Complément d'objet et complément de circonstance
selon les trois ouvra9'8s suivants :
GABET Grammaire française par l'image Livre 1 et Livre Il (école primaire) Dépôt scolaire, Sion, 1955
GALICHET Grammaire française expliquée Enseignement moyen (11 à 14 ans) 6e - 5e, 14e
éd . Paris, 1971
GRÉVISSE Précis de grammaire française (pour l'enseignement dans les écoles normales) Gembloux, 1957
Gabet a) Selon la forme, Gabet distingue :
- les compléments directs - les compléments indirects Livre l, p. 102-103; Livre Il, p. 32 Exemple : L'écureil grimpe sur l'arbre avec agilité . Les noms «arbre» et «agilité» sont des compléments indirects . (II, p. 32)
b) Selon le sens, Gabet distingue ensuite (Livre Il, p. 34): - les compléments d'objet - les compléments de circonstance Exemple: L'hirondelle cherche des ins'ectes sous mes fenêtres. fenêtres/complément indirect de lieu de cherche Le lieu, le temps, la manière sont «les circonstances qui se présentent le plus souvent. Il y en a d'autres .» (p. 34)
Galichet Galichet présente la même classification que Gabet mais en l'approfondissant. Par exemple, la liste des circonstances possibles est plus étendue: temps, lieu, manière, moyen, but, cause, quantité, poids , mesure, accompagnement, instrument, etc . (p . 173-174). Il relève que «les circonstances de l'action ne sont pas toujours nettement distinctes» (p. 174).
Modèle pour l'analyse: «Le vieux !ança son harpon sur la tête du requin.»
Tête : «noyau du groupe de mots complément circonstanciel de lieu de lança» (p . 174) .
Remarque: «Quand le verbe introduit un complément d'objet, on dit qu'il est transitif. Ce mot signifie : «qui passe sur ... ». Quand il n'a pas de complément d'objet, il est dit intransitif.» (p. 159) .
Grevisse «II convient d'interpréter dans un sens large la notion d'objet et d'y inclure tout ce qui n'est pas nettement circonstance ou agent.» (p . 32).
«Le complément circonstanciel est le mot ou groupe de mots qui complète l'idée du verbe en indiquant quelque précision extérieure à l'action .» (p . 36) .
«Au point de vue de leur objet, les verbes se divisent en verbes transitifs et verbes intrans itifs . Dans l'une et dans l'autre catégorie se rencontrent les verbes pronominaux; - dans la catégorie des intransitifs, on rencontre
les verbes impersonnels .» (p . 141, N° 285) .
Ainsi, selon Grevisse, les verbes peuvent être classés par rapport aux quatre catégories. suivantes :
1. transitifs directs: le chien conduit l'aveugle;
2 . transitifs indirects : nous obéissons à nos parents;
3. transitifs directs et indirects: je donne un vêtement au pauvre ;
4 . intransitifs: ' le chien dort.
Grevisse formule plusieurs remarques (p . 142- 143, na 286) pour montrer qu'un verbe ne peut être classé dans l'une des catégories ci-dessus qu'en fonction du contexte . Par exemple : le verbe «passer» est-il trans itif ou intransitif 7 Cela dépend de la phrase:
1. Tout passe : verbe intrans itif; 2. Je passe sur le pont : verbe transitif.
Dans ce deuxième exemple, le ' verbe «passe» considéré comme transitif, nous amène, toujours selon Grevisse, à considérer«sur le pont» comme complément d'objet (indirect) et non comme complément de circonstance .
Objet ou circonstance selon quels critères? Aucune des trois grammaires citées ne donne des critères précis pour distinguer un complément d'objet d'un complément de circonstance . La classification verbes transitifs/verbes intransitifs reste également floue . Est-ce le groupe reconnu complément d'objet qui permet de dire que le verbe est transitif ou est-ce le verbe reconnu transitif qui permet de dire qu'il est lié à un complément d'objet 7
A comparer: Ces ouvriers travailent le bois. Ces ouvriers travaillent le dimanche.
Je passe sur le pont. Je danse sur le pont.
Autres questions : Dans laquelle des quatre catégories ci-dessus doit-on classer les verbes suivants 7 Quelle est la fonction des groupes en italique 7
1. Je vais aux champs. 2. Je viens de la ville. 3. Il parle d'une affaire. 4. Je passe sur un pont. 5. J'ai passé deux ans à Bruxelles . 6. Il s'est introduit par le soupirail.
Selon Grevisse (voir les N°s 48, 52, 55, 286), les réponses seraient les suivantes :
1. verbe intransitif : compl . circonstanciel de direction;
2 . verbe intransitif: compl. circonstanciel d'origine;
3 . verbe intransitif : compl. circonstanciel de pro-pos;
4 . verbe transitif indirect: compl. d'objet indirect ; 5. verbe transitif direct: compl. d'objet direct ; 6. verbe intransitif: compl. circonstanciel de pas-
sage .
Pourrait-on admettre d'autres réponses 7 Par exemple:
- Il parle d'une affaire. compl. d'objet indirect - Je passe sur un pont. compl. circonstanciel de
lieu - J'ai passé deux ans à Bruxelles . compl. cir
constanciel de durée - Il s'est introduit par le soupirail. compl. d'objet
indirect.
Les questions «posées après le verbe» ne sont d'aucun secours . Car une question comme «de quoi» peut introduire aussi bien un complément circonstanciel qu'un complément d'objet:
- Il parle de quoi 7 d'une affaire : compl . circ . de propos
- Il doute de quoi 7 de tout : compl. d'obj . indi-rect.
Et quelle question pose pour : «Je passe sur un pont.» 7 .
- Je passe où 7: compl. circ. de lieu - Je passe sur quoi 7: compl. d'obj . indirect
D'ailleurs, Gabet l, p. 103, propose l'exercice suivant pour l'étude du complément indirect:
N° 529 : Le grillon chante (chez qui 7) La souris grignote (sous quoi 7) Le poêle ronfle (dans quoi 7) La cloche sonne (pour quoi 7) La soupe bout (pour qui 7) Les marrons éclatent (où 7)
D'autre part, il faut lutter pour que les élèves utilisent correctement la phrase interrogative: que veux-tu 7 de quoi parles-tu 7 ... et on les invite à dire en analyse : tu veux quoi 7 tu parles de quoi 7
Relevons enfin que les grammaires utilisées dans l'enseignement «traditionnel» sont loin d'être d'accord entre elles sur cette classification compléments d'objet/compléments de circonstance .
Mais existe-t-il des critères sûrs permettant de dire qu'un groupe est complément de circonstance et non complément d'objet indirect, et vice-versa 7 Si oui, ces critères sont-ils accessibles à des élèves d'école primaire 7 A partir de quel degré 7 Avec quelles adaptations 7
Conclusion L'étude de ces trois ouvrages, les questions soulevées, la recherche de réponses satisfaisantes peuvent introduire à une meilleure compréhension de l'enseignement renouvelé du français . Il est d'ailleurs frappant qu'un livre comme celui de Grevisse connaisse une nouvelle version due au «souci d'intégrer les acquis de la linguistique
21
moderne, qui se sont aujourd'hui largement imposés .» (Grevisse et Goosse, Nouvelle grammaire française, Paris-Gembloux, 1980, p. 6) .
cette définition sémantique , n'est pas toujours satisfaisante: J'ai reçu une gifle . J'ai la fièvre.» (p . 86, N° 114).
Dans ce «Grevisse 1980», la classification habituelle des verbes et des compléments est passablement remise en question. Voici, à titre indicatif, deux citations qui montrent ce changement de perspective par rapport à l'enseignement traditionnel . «On appelle parfois transitifs indirects les verbes qui se construisent avec un complément d 'objet indirect. Nous n'utiliserons pas cette désignation .» (p . 225 N° 296) .
A propos d'une matière précise, la distinction des compléments d'objet et des compléments de circonstance, l'enseignement traditionnel présente des approches et des conclusions pas toujours unifiées . C'est cette constatation mais aussi une étude plus rigoureuse de la phra~e, q!,.Ji ont orienté les recherches des linguistes vers d'autres classifications, non point parfaites, mais nettement améliorées.
«On dit souvent que le complément d'objet représente ce sur quo i passe l'action du sujet. Mais
La méthode romande
Une réalité ... Faut- il apprendre à nos enfants l'allemand ou l'anglais? Vaut-il la peine de commencer l'apprentissage d'une seconde langue en primaire déjà? Quelle est la meilleure méthode?
Autant de questions que se posent parents et enseignants de Suisse romande au moment où «Sprechen und schreiben» destiné aux classes de sixième primaire sort de presse clôturant la trilogie du cours romand d'allemand*. Durant trois ans, j'ai participé aux séances de la commission de référence . C'est à ce titre que j'aimerais présenter aux collègues qui s'intéressent à cette branche la nouvelle méthode pour les degrés 4, 5 et 6 P.
d'allemand?
Un rappel pour commencer : les responsables des départements de l'instruction publique de la Suisse romande ont pris, au sujet de l'allemand les décisions suivantes:
- l'allemand sera la seconde langue, introduite dès la 4P;
- cette branche ne sera pas notée;
- le temps imparti sera de 100 min. par semaine ;
- pas de devoir à domicile; - cette branche devra pouvoir
être enseignée par des généralistes.
La méthode romande d'allemand
Ses auteurs : M . Jean-Bernard Lang,
ENF 4A-B
auteur du «Wir sprechen deutsch» M . Edgar Marsch, professeur à l'Université de Fribourg M. Werner Muller enseignant du degré secondaire M. René Zaugg enseignant du degré secondaire. L'éditeur: L.E .P. (Loisirs et pédagogie) à Laus.anne
Une ,commission de référence, formée de sept enseignants primaires représentant les cantons romands et le Jura bernois, a été chargée de travailler en collaboration avec les auteurs, de veiller à la praticabilité de la méthode dans une classe primaire, au degré concerné.
* Spielen und sprechen Sprechen und lesen Sprechen un schreiben
B Ut, moyens didactiques et pédagogiques
Le but premier visé par la méthode est de «créer chez l'enfant une attitude d'accueil à l'égard de la langue allemande», de ia placer dans un bain de langue.
Pour atteindre ce but, la méthode choisie donne la priorité absolue à l'oral; elle est audiovisuelle et interactive. En 5P, la lecture et, en 6P, l'écriture apportent un complément indispensable . Le cours romand comprend pour chaque degré : - un fichier du maître qui offre,
outre le plan de la leçon et sa méthodologie (voir en fin d'article), tout ce que renferment le livre et le cahier de l'élève;
- un livre de l'élève qui reproduit les diapositives et, en 5P, les chants et exercices de lecture;
- un cahier de ' l'élève (exercices, jeux, bricolages);
- des cassettes (dialogues, chants, exercices) ;
- des dias ; - un matériel de classe (jeux .. . ).
Dans une leçon, on distingue trois étapes successives :
L'introduction' de la nouveauté (dialogue enregistré avec dias ou conversation) Le Transfert: réemploi de la nouveauté dans des situations variées Les Exercices permettant la réutilisation des éléments connus . Le découpage: en 4P et 5P, 7 ensembles de 4 leçons composées de plusieurs séquences ont été prévus, chacun devtlnt faire l'objet du travail d'un mois environ .
, ,
Chaque quatrième leçon est un intervalle prévu pour une réutilisation des structures et des mots étudiés .
L 'a/émanite : un parti pris des auteurs
Citons les ici: «La langue choisie est le bon allemand tel qu 'on l'utilise en Suisse alémanique chaque fois qu'on renonce au dialecte. " s'agit donc de la langue parlée qui admet des colorations régionales différentes .»
En 6P, au fil de l'année sclola ire, seront présentés des événements et des fêtes de diverses régions de Suisse alémanique .
Quelques particularités intéressantes de la méthode
1. Des exercices de compréhension orale (fiches comportant plusieurs images . Les enfants doivent y mettre un numéro d'après la lecture du maître ou l'enregistrement)
2 . Des jeux de famille, de communication, de questions, de rôles; des parcours-dialogues
3 . des fiches de travail individuel (à partir de 5P)
Et la suite
Une soixantaine de classes réparties dans qua1re cantons romands essaient la nouvelle méthode et COREA * suit cette expérimentation après avoir préparé les instruments d'observation .
Mme Anne-Marie Berteletto, membre dûbureau de COREA y représente les enseignants du degré secondaire, M me Monique
Pannatier-Dubuis, le DI P, et moi-même les maîtres primaires valaisans .
La décision d'adopter ou non le cours romand d'allemand, en Valais, paraît liée aux résultats de l'expérimentation ainsi qu'à une comparaison avec notre actuelle «méthode Petit».
J. -P. Bruchez
* COREA: Commission romande d'expérimentation de l'allemand
23
Ensemble 4
PLAN Objectif
Deviner et faire deviner des objets (négation par kein / keine et nicht).
Contenu
Unité 1 Unité 2 Unité 3 Unité 4 Unité 5
hinter dir ich habe etwas ich sehe (ein Auto) wir spielen es ist aus (Genf)
hinter etwas sehe (ich) dir Rat (mal)! rund ein Bali spielen (wir)
Aha!
Matériel:
p. 13: images 60- p. 9 et 14 : p. 14 : image 66 65 images 40, 66
toupie (7.4)
~ 60-65 [i ;'~~ cartes 10.2 ~ 40,66 ~ 66 contenu du
1 ... · · \ panier (10.7)
cartes ou objets réels
:
Plan des exercices
Unité 1 13.1 Dialogue: Rat mail Dias 60-65 .
Unité 2 13.2 Ich hab etwas. Es ist rund. Was ist es? (devinette) .
Unité 3 13.3 Ich sehe ein Auto. Dia 40. 13.4 Ich sehe ein Auto (devinette). Dia 66.
Unité 4 13.5 Devinette comme sous Unité 3 (entre élèves avec LE).
Unité 5 13.6 Suggestions: jeu avec la toupie (7.4) contenu du panier (10 .7) .
Leçon 13
Cf} 2 (')
ë (il CIl
r CD x
.. ëï c CD
r 0 (')
g. 0 ~ CIl
r m
(") m
~ (")
~ (") 0 :3 ~
Découpage S équences
Unité 1 13.1
Unité 2 13.2
Unité 3 13.3
13.4
Unité 4 13.5
Unité 5 13.6
. ~
Matériel
~ 60-65 LE p . 13
Objets réels ou MC cartes 10.2 (attention aux choix des couleurs) .
~ 40
~ 66
LE p. 14
LE p. 14
Toupie 7.4
MC: cartes 10.7
MaÎtre/Paroles
Présentation du dialogue: Rat mal!
Sur la base du dialogue 13.1, préparer un jeu de devinette entre élèves. a) L'élève qui tient l'objet dans son dos donne des indications:
MIEl: Ich hab etwas : es ist (rund). Was ist es?
E:z Ist es ein .. • ? MIEl: Ja, richtig 1 Nein, falsch. Es ist au ch (grün).
-b) Un élève cherche à obtenir des renseignements auprès de son camarade: (Réponses par: Ja/Nein)
MIEl: Du hast etwas hinter dir: ist es (rot) ? E:z : Ja/Nein, es ist nicht (rot). MIEl: Ist es ein Apfel?
F--~ __ ~ . Nein!.., es. ist kein Apfel. 1-
Projeter le cliché 40 pour introduire le jeu de devinette:
M: lèh se he ein Auto, es ist rot. Wie ist die Nummer?
E : Die Nummer ist Waadt 1 2 3 4 5.
A partir du cliché 66, poser, puis faire poser les questions:
M: Ich sehe ein Auto. Es ist gelb. Wie ist die Nummer? 1 Wie heisst es?
ou: Ich sehe ein Auto, die Nummer ist .. ; Wie ist es? Rot oder grün ? Wie heisst es?
oU: Ich sehe ein Auto, es ist aus Genf. Wie ist es? Rot oder grün? Wie ist die Nummer? Ist es ein Taxi? Wie ist die Telefonnummer? . ..
Même situation que 13.4, mais par groupes de 3-4 élèves.
Suggestions: 7.4 toupie.
10.7 contenu du panier.
Aptitudes, connaissances et réussite en apprentissage
Etude longitudinale sur une volée d'apprentis du Valais romand (1976-1980)
L'objectif de cette étude longitudinale est l'obse!Vation du comportement des apprentis durant leur période d'apprentissage dans le temps réglementaire. A cet effet, une batterie de 4 tests d'aptitudes et de 2 épreuves de connaissances a été retenue. Celle-ci a fait l'objet d'une analyse de la validité prédictive et a permis de contrôler l'évolution des apprentis du début à la fin de leur formation. (Pour 54 professions regroupées en 19 catégories).
Introduction
A l'âge de 1 5-1 6 ans, tout adolescent est préoccupé par la perspective d'une orientation scolaire ou professionnelle. Les critères du choix ne sont pas toujours aisés à définir, car ils sont nombreux et fortement interdépendants.
Les intérêts, facteurs importants influençant le choix d'une voie de formation, ne peuvent être considérés comme un déterminant absolu, car d'autres facteurs jouent également un rôle non moins nébligeable (famille, santé, personnalité, économie, aptitudes, etc.) .
Etant donné la diversité des exigences professionnelles et leur évolution rapide, il est indiqué d'évaluer ponctuellement le niveau des connaissances scolaires et d'aptitudes intellectuelles des apprentis au début de l'apprentissage et de suivre leur cheminement.
Cette évaluation est dictée par des besoins de l'orientation scolaire et professionnelle en rapport avec la réussite à l'école professionnelle et par la nécessité de mieux connaître les formations par apprentissage.
L'étude présentée se divise en deux parties:
- observations sur les aptitudes, les connaissances et la réussite en apprentissage pour l'ensemble des apprentis;
- observations sur la réussite par groupe professionnel.
1. Echantillons
Les effectifs globaux (apprentis valaisans de 1 re,
2e, 3 e, 4e années) en automne 1976, étaient les suivants:
- Centre de formation professionnelle de Sion 2143 apprentis...;
26
- Eco~e professionnelle de Martigny 847 apprentis;
- Ecole professionnelle artisanale de Brigue 621 apprentis;
- Ecole professionnelle commerciale de Brigue 283 apprentis;
- Ecole professionnelle de Viège 591 apprentis;
- Ecoles professionnelles hors canton 549 apprentis .
Soit un total de 5034 apprentis.
Les jeunes touchés par cette étude représentent l'ensemble des jeunes filles et jeunes gens ayant commencé leur apprentissage en septembre 1976 et fréquentant les écoles professionnelles de Sion et de Martigny, soit 981 apprentis (702 garçons et ~79 filles âgés de 16 à 18 ans) répartis en 54 professions.
2 . Niveau scolaire
La provenance des apprentis représente une hétérogénéité élevée:
a) élèves de BT du C.O. b) élèves de B du C.O .. · c) élèves de A du C.O., du collège
ou de formation équivalente
3. Variables psychométriques
11 % 40%
49%
De par leur diversité, les professions ont leur spécificité et leurs exigences. Elles demandent de la part des apprentis des qualités particulières et diverses dispositions (aptitudes). ·
Pour mesurer ces aptitudes, nous nous sommes limités à 4 tests psychométriques qui nous apparaissaient les plus intéressants et dont la validité a été reconnue:
- raisonnement (B 53); - compréhension verbale (BV 50); - aptitude numérique (opérations énoncées); - aptitude spatiale (Briques) .
4 . Epreuves de connaissances
Quelles que soient les capacités d'un jeune, il aura peu de chance de tirer profit d'un programme scolaire s'il n'a pas une base appropriée de connaissances verbales et numériques qui lui serviront d:outils pour son apprentissage futur. Au terme d'un processus d'enseignement, des évalutations de connaissances sont nécessaires pour vérifier que le jeune ait atteint un niveau minimum qui lui permettra d'être considéré comme qualifié dans telle ou telle profession ou activité.
Souvent, l'évaluation ne décidera pas du succès ou de l'échec dans un enseignement particulier, mais prendra la forme d'une classification pour que l'individu puisse suivre ou exercer la profession la mieux adaptée à ses connaissances et à ses aptitudes .
Lorsque l'on parle de connaissances scolaires, il faut bien se dire que celles-ci ne représentent qu 'une partie des bases nécessaires pour envisager une formation.
Deux épreuves de connaissances (français, mathématiques) de type conventionnel élaborées par des enseignants de l'école professionnelle et du CO ont été chois ies . Elles étaient destinées à mettre en évidence l'acquisition d'un ensemble de notions jugées indispensables pour aborder la . formation théorique .
5. Prise d'informations
Les informations ont été recueillies dans chaque année, de 1976 à 1980. Les quatre épreuves psychométriques ainsi que les deux épreuves de connaissances ont été soumises à tous les apprentis de première année.
1 Objectifs de l'étude
Cette étude se propose:
1. d'observer le comportement scolaire de l'apprenti durant sa période de formation;
2 . d'analyser les validités prédictives des épreu- . ves d'aptitudes intellectuelles, de connaissan- , ces et du niveau de scolarité avant l'apprentissage.
Il Structure typologique
1. Intercorrélations entre tests et épreuves de connaissances
1. B53 2. BV50 3. Op. én. 4. Briques 5. Math. 6. Français
1.- B 53 x .36 .52 .61 .46 .26
2. BV 50 .36 x .47 .28 .41 .53
3. Op. énoncéos .52 .47 x .40 .61 .47
4. Briques .61. .28 .40 )( . 31 .21 .
5. Mathématiques .46 .41 .61 .31 x .49 --
6. Français .26 .53- .47 .21 .49 x
Tous ces coefficients sont significatifs à .01
27
Le «B 53», épreuve de raisonnement non verbal à support spatial, est en bonne corrélation avec les épreuves numériques et spatiales . " en est de même pour les épreuves de connaissances avec «Opérations énoncées» et les épreuves de connaissances entre elles .
2. A nalyse typologique
Pour dégager les facteurs dominants de la batterie, nous procédons à une analyse typologique .
B 53 ',,: 1 Briques R.S.
'" . +--l~~--___ • Op. énoncées
_----\---\--_ ! BV 50
La première liaison fait ressortir 3 facteurs distincts, à savoir :
- raisonnement à support spatial (R S ). . , - numérique (N .); - verbal (V.) . B 53
Nivoau scolcür8 avant l'ap-.29 prl:mtissage
Les corrélations observées font ressortir une liaison plus étroite entre les épreuves plus scolaires (Math ., Français, Op. énoncées, BV 50) et les élèves mieux scolarisés.
Les deux autres épreuves (B 53 et Briques) sont moins apparentées aux connaissances scolaires .
Quant à la deuxième liaison, elle nous permet de distinguer les épreuves psychologiques des épreuves de connaissances; les premières mesurent plutôt la potentialité de l'élève, tandis que les deuxièmes, l'acquis.
III Validité prédictive des épreuves
1. Etude des prédicteurs
Deux catégories de prédicteurs ont été retenues:
a) les 4 tests d 'aptitudes (B 53, BV 50, Opérations énoncées, Briques), les 2 épreuves de connaissances (math . et français) et le total des stanines aux 6 épreuves;
b) la scolarité suivie par l'apprenti avant l'apprentissage . Celle-ci a été partagée en 7 niveaux scolaires différents( 1 re Bterminale, 2 e Bterminale, 1 re B, 2 e B, 1 e A, 2 e A, 3 e école secondaire + collège).
Plusieurs études font ressortir un parallélisme soutenu entre la réussite à certains tests d'aptitudes intellectuelles et les résultats scolaires Mais parallélisme ne veut pas dire concordance ~xacte: " est évident que ces deux sources de renseignements ont chacune leur valeur spécifique . Les tests ne font pas double emploi avec la réussite scolaire.
Voici les reiations observées entre l'école fréquentée, avant l'apprentissage, et les résultats aux différentes épreuves .
BV 50 Op. én. Briques Français Math.
.47 .56 .18 .58 .62
2. Etude des critères Nous avons retenu 3 critères : a) les moyennes annuelles pendant l'apprentis
sage (1 re , 2 e, 3 e et 4 e années) qui résument
aussi bien les performances pratiques (cours d'introduction) que' les performances scolaires (cours théoriques à l'école professionnelle) ;
b) les résultats obtenus à l'examen de fin d 'apprentissage en vue de l'obtention du certificat fédéral de capacité (CFC) d'une durée de 3 à 4 jours;
c) Les réussites scolaires observées durant la période de formation- professionnelle, ainsi qu'au CFe.
Ces critères permettent une observation basée sur l'évolution en cours d'apprentissage.
Sur un effectif de 981 apprentis ayant débuté leur formation en automne 1976, 674 ont réussi à obtenir dans le temps réglementaire leur CFC après 2,3,4 ans d'apprentissage dans les professions initialement choisies.
Appr8ntissag~
1ère année
2ème lmn{~L!
:3Ûlllu ,'lflll{JU
4ème année
CFC
Appr~ntis 3yant réussi leur dern1èn;
Ces chiffres ne comprennent que les apprentis qui ont effectué régulièrement leur formation sans difficulté et qui sont arrivés au terme de leur apprentissage sans refaire une année et sans changer de profession.
Les apprentis en difficulté représentent donc un 31,29 %, soit 307 . " faut préciser que :
- certains d'entre eux ont refait une année, continué leur formation et obtenu leur CFC;
- d'autres ont changé de profession .
Voici l'évolution des taux de réussite de l'ensemble des apprentis aux divers niveaux de l'apprentissage .
Effectif Réussito .. !..t :" .. . total N % N
981 838 85.42 143
838 783 93,44 55
661 646 97,73 1S
278 274 98,56 4
745 674 90,47 71
année d' appl'entissage. mais ne s'étant 19 pas pr8suntôs ôux uxamuns du CFe
TOT A L ----
Plusieurs constatations sont possibles à l'analyse détaillée de ce tableau: augmentation des taux de réussite de la 1 re à la 4 e année d'apprentissage : de 85 % à 98 %.
Ceci permet de penser que les difficultés emegistrées, principalement en 1 re et 2 e années, sont dues entre autres:
a) à la difficulté d'adaptation au monde du travail; b) à la mauvaise organisation personnelle du
travail à l'école professionnelle;
- - -
981 674 68,71 307
c) au choix professionnel inadéquat; d) a~ mode de sélection et éliminations progres-
sives . La durée d'apprentissage varie de 2 à 4 ans , Existe-t-il une similitude ou une différence de taux de réussite entre les profession selon la durée de formation?
Le tableau ci-après nous indique que les taux d'échec les plus élevés, au niveau du CFC, se situent dans les professions dont l'apprentissage dure 4 ans.
29
Profession Effectif Effectif au départ au CFC
à 2 ans 133 122
à 3 ans 449 368
à 4 ans 399 274
Ensomble des 981 745 apprentis
* Selon la durée réglementaire
N.B. Ces taux peuvent être diminués par des reprises de l'examen au CFe.
3 . Validité prédictive
Le total des stanines est en corrélation avec les notes de l'école professionnelle au terme des 1 e,
2e, 3e et 4e années d'apprentissage et au CFe.
1
Réussite Echec Taux d'échec· au CFC au CFC au CFe
111 11 9,02%
343 25 6,79%
239 35 12,77%
674 71 9,53%
Nous pouvons déduire que cette batterie a une valeur prédictive par rapport à une réussite à l'école professionnelle . Ce sont principalement les épreuves à support numérique qui présentent un degré de prédictivité plus élevé . Par contre, les ' épreuves à support spatial (B 53, Briques) présentent des corrélations plus faibles .
Corrélations entre les tests et les résultats à l'école professionnelle
1 N 853 BV50
Eco- 1èru 924 .20 .33 -- --
18 pro- Moyenn8 2èm8 789 .21 .25 -- --fss- des sion- not8s 3ème 632 .14 .29
-- --nslls scolüi-(cri- ras· 4èm8 254 .18 .30 -- --tè-res) CFC 746 .20 .27 -- --
Significatif à 01
*N.B. Pour le calcul de la moyenne annuelle à . l'école professionnelle, on tient compte des branches fuivàntes :
Tests (prédicteurs)
Op én Briques Français Math Total
stanines
.35 .17 ~.35 .34 .39 -- -- -- --
.30 .13 .23 .29 .33 -- -- -- -- --
.27 .09 .25 .30 .32 -- -- -- --
.39 .11 .22 .41 .40 -- -- --
.33 .14 .25 .. 31 .34 -- -- --
1. Branches de culture générale: français, connaissances commerciales, éducation civique + connaissances économiques, calcul.
2 . Branches professionnelles: dessin général, dessin professionnel, calcul professionnel, physique, chimie, connaissances professionnelles .
3. Travaux pratiques: Rens. : les branches cidevant peuvent varier d'une profession à l'autre .
Corrélations entre la scolarité et les résultats à l'école professionnelle
1
Moyunnù à Cr1tèrl.:s l'écolo
profossionnollo
** Significatif à 01
IV. Observations sur la réussite par groupe professionnel
Les 56 professions présentées au début de ce document ont été regroupées en 19 catégories professionnelles.
Le niveau scolaire atteint avan"t le début de l'apprentissage est en forte corrélation avec les résultats obtenus à l'école professionnelle en 1 re ,
2e, 3e, 4 e années et au CFe.
La préparation scolaire joue un certain rôle quant à la réussite à l'école professionnelle (voir tableau ci-après) .
Prédictours
N Scolarité avant l'Ep·
1or0: 924 .45·-
2èroc 789 .39··
3èrru 632 .43--
4ème 254 .54··
CFC 746 .39--
*N.B. Pour l'ordre des niveaux scolaires, se référer plus haut.
Ce regroupement permet d'avoir un effectif suffisant pour une étude valable . Il a été fait selon les 2 critères suivants :
1. composition des classes aux écoles professionnelles.
2. exigences des professions .
Liste des groupes professionnels
Groupos professionnols Oénom1nntion d8S professions Effoctifs
Electronic1on en radio et TV Electronique Mécanicien-électronicion 20
Montour sn ~utomQt1quo
31
i
1 Groupes profossionnuls Dénomination des professions Effectifs
Dessinateur on bâtiment 1
Dùssinateur do const. métal. Oussin 08ssinat~ur-éluctricien 51
Dessinateur de machines DussinùtGur en génie civil
Laboratoiru - Drogul.Jrie Laborant en chimie 24
1 Droguiste Mécanicien mécanique générale Mécanicien-outilleur
M6caniquG générale Mécanicien-électricien 36 Mécanicien de machines à écrire
i Mecaniciun do procision COfTYOO rcc Employé do commùrce 147
Monteur-éloctricien Electricité Bobineur on éloctricité 53
Electrici~n en automobiles Mécanicien auto véhicules lourds
Mécaniqul] (v0hiculus) ! Forguron mécano mach. agricolss 83 Mécanicien en automobiles Mécanicil,m dt::l bicy::lettuB et motoc. Charpt,;ntiur
Bois Mùnuisi8r 85 Ebénista Scieur Oécorùtour-6talagiste
Décoration Habillomont Couturière 23 -Courtepointièra Tapissier-décoratuur
ChQuffclgu - Sani t,:ürt; Monteur en ch~uffages
23 Installatuur sanitaire + Forblantier
Cuisina Cu1siniur 43 Bouchcr-charcuti~r
Alimlmtation Boulangar-pâtiss18r 54 Boulangùr Cùnfis~ur-pâtissler-glaclor
Co1ffuru ' Coi ffLUr 53 Serrurier-constructeur Serrurier da construction
St:rrUrl21'lu Serruri8r-tuyùuteur ChQudronnicr
45
Tôli8r en carrosserie , .. St2rv1cL.man do 1'autanobile CQrr(:l~ur
BâtimL!nt Maçon 53 Pos8ur de: r8vêtùments de sols Vondf:3Ur 108 V~ntl2 - Empluyé dLJ burLJ~u Employé de bUr8QU Peintre on b8timents
P~:dnturl2 Plâtri~r-peintru 41 Pointru d'unsuignos Peintre un dutomubiles
SOnY\)l] 11 Ul' SOrrrrl;; liur 18
Aldo 8n phùrmùçlu Aide en pharmacie 21
Réussite à récole professionnelle
Le pourcentage de réussite à l'école professionnelle varie considérablement d'un groupe professionnel à l'autre : de 85 % à 42 %, Cette variation provient de plusieurs causes, notamment : a) des exigences spécifiques aux professions;
'OrH!~tGh" ' 1 chee.
Ëfi:~ctl i Abandoni
total Group8s prof~~sion. he annéE départ
N N Eloctroniqu8 20 5 Dessin 51 10 L~boratuir~+Droguer. 24 7 Mécanique générale 36 5 Employé de commùrCQ 147 17 Electricité 53 11 Mécanique ,Jutomob. 83 31 liais 85 ? O~cor3tillrl+HtJlJi Il. 23 1 Ch~uffdgu+Sdnitùlru 23 1 Culstnù 43 14 1\1imt.!ntLJtion 54 9 Coiffure 53 4 SUr!'un.:r lu 4S 8 Bêltimont 53 3 Vente+Empl. burLJau 108 9 P81nturl~ 41 2 S orrm~ l il: r 18 1 Aida en pharmacie 21 0
TOTAL 981 143 --'----
N.B. * Est considéré comme abandon, un arrêt de l'apprentissage au début, en cours ou à la fin d 'une année, L'abandon peut être lié à un échec scolaire, à une résiliation du contrat d'apprentissage, à un changement de domicile ou d'orientation, à un décès, etc,
b) de la composition hétérogène des classes; c) de l'inadéquation entre les aptitudes, les int$-
rêts et le choix professionnel.
Nous constatons que les abandons, les échecs se manifestent principalement durant la première année d'apprentissage,
\10 (\c.n~h'~ . ~t~n~"Q4~ fd\-tc:. 'Abandon;' ,E c:,b.~(" . 1"
2. /3. 4° Echec Abandon Réussito CFC· , ~
années N N N N % 0 1 6 14 70 4 3 17 34 66.67 3 2 12 12' 50
6 1 12 24 66.67 17 4 38 109 74,15
5 2 18 3S 66,04 15 2 48 35 42.17
6 16 27 58 66,24 2 2 5 18 78,26 4 5 10 13 56,52 3 2 19 24 55,81
3 1 13 41 75,93 2 4 10 43 81,13 4 5 17 28 62,22 7 5 15 38 71,70 4 8 21 87 80.56 7 4 13 28 68,29 0 2 3 15 83,33 1 2 3 18 85,71
93 71 307 674 68,71
* Certains ont recommencé l'année et ont obtenu le certificat un ou deux ans après les autres,
33
Conclusion
La majorité des jeunes (65 %) de 15 à 20 ans entreprennent une formation de base par apprentissage. Pour certains d'entre eux cette période se déroule normalement sans trop de problèmes . Ils s'intègrent au système proposé et acceptent les efforts exigés pour atteindre le but envisagé.
Pour d'autres, par contre, ce passage de la scolarité obligatoire au travail professionnel s'opère difficilement. Des difficultés, plus ou moins importantes, surviennent et se caractérisent par des échecs, des abandons, des résiliations de contrat. Leurs causes en sont très diverses: préparation scolaire insuffisante avant l'apprentissage, indéquation entre les aptitudes et les exigences professionnelles, non réalisation des intérêts, adaptation difficile au monde du travail.
Si environ le 1/3 des jeunes qui ont commencé l'apprentissage en automne 1976 n'ont pas réussi leur CFC dans un temps réglementaire, plusieurs d'entre eux l'ont tout de même obtenu avec un ou deux ans de retard dans la profession choisie initialement ou dans une autre.
Les difficultés rencontrées par les apprentis se situe~t principalement en 1 re et 2e années d'apprentissage. Le taux de réussite de la 1 re à la 4e
année augmente sensiblement de 85 % à 98 %.
Les problèmes rencontrés par les apprentis durant la période de formation sont variables d'une profession à l'autre étant donné leur spécificité et leurs exigences particulières : - professions avec taux de réussite élevé dans le
temps réglementaire: aide en pharmacie (85,7 %), sommelier (83,3 %), coiffeur (81,1 %), vendeur + employé de bureau (80,5%);
- professions avec un faible taux de réussite dans le temps réglementaire: mécanicien en automobiles (42,1 %), employé de laboratoire + droguiste (50 %), cuisiner (55 %), monteur en chauffages + installateur sanitaire + ferblantier (56,5 %).
~es tests psychote?hniques retenus ainsi que les epreuves de connaissances ont permis de mieux ?ppréhender le niveau scolaire et intellectuel des Jeunes apprentis au début de leur formation . Ceux-ci ont une valeur prédictive intéressante par rapport à une réussite professionnelle principalement pour les tests à support numérique, verbal et pour les épreuves de connaissances.
D'autre part, la préparation scolaire antérieure à l'apprentissage est un facteur de réussite à l'école professionnelle.
Cette étude longitudinale, du début à la fin de l'apprentissage, a permis de mesurer la validité ~es épreuves utilisées dans le cadre des apprentissages, de mieux cerner les exigences spécifiques de chaque profession, de suivre l'évolution des jeunes par rapport à l'orientation professionnelle.
*** Nous tenons ici à exprimer notre profonde gratitu~e à toutes les personnes qui ont, de près ou de lOin, collaboré à l'élaboration de ce travail. Nous pensons en particulier aux Directeurs, aux Chefs d.e section ,. aux profe'sseurs des écoles profesSionnelles de Sion et Martigny et au personnel du centre d'informatique de l'Etat du Valais.
Germain Bétrisey - Maurice Métral Conseillers en orientation
Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand
Sion
CONCOURS VALAIS-TOUJOURS
Les jeunes veillent sur notre patrimoine culturel
1. Intention
-A l'occasion de son 75e anniversaire, l'Imprimerie Pillet SA, Martigny, veut faire œuvre utile et d'intérêt public dans le domaine culturel.
2. But
Sur le thème «Valais - Toujours - Les jeunes veillent sur notre patrimoine culturel», inciter les jeunes (12 à 17 ans), de toutes les régions du Valais romand, à proposer les demeures, monuments ou sites de leur localité à sauvegarder - et à prendre ainsi conscience des valeurs insignes de notre patrimoine.
3 . Réalisation
Les propositions sont faites dans le cadre d'un concours de dessins eh couleurs, organisé en collaboration avec les servicés du Département de l'instruction publique du canton du Valais.
4 .. Règlement du concours
- Tous les élèves du Valais romand, des écoles et instituts officiels et privés, sont admis à participer au concours.
- Les travaux sont à réaliser en couleurs sur papier blanc de format A4 (210 x 297 mm.) et doivent comporter au verso les indications suivantes:
- désignation du sujet représenté;
- nom, prénom, âge et adresse de l'élève;
- école et classe.
- Les travaux de concours (éventuellement réunis par classe - un seul dessin par participant) sont à expédier pour le 25 juin 1982 à l'adresse suivante :
Concours «Valais-Toujours» Imprimerie Pillet SA Avenue de la Gare 19 1920 Martigny 1.
- Le jury sélectionnera les œuvres les plus représentatives pour l'édition d'une plaquette diffusée à fin 1982.
5 . Prix - Les auteurs des travaux sé
lectionnés par le jury recevront Fr. 300.- chacun. Ils seront invités à assister au tirage de l'édition de cette plaquette sur les nouvelles presses offset 4 couleurs de l'Imprimerie Pillet ·SA, à Martigny.
- Tous les participants au concours recevront. un exemplaire de la plaquette «Valais - Tou-jours». . .
- Les gagnants seront informés personnellement, toute; autre correspondance sur le concours étant exclue.
- Les travaux de concours sont cédés avec tous droits de reproduction . Les décisions du jury sont définitives et sans appel.
6. Résultats
- La plaquette ((Valais - Tou-jours», éditée par l'Imprimerie Pillet SA, Martigny, réunira une sélection représentative des demeures, monuments ou sites que les jeunes souhaitent protégE?r.
- Une exposition de tous les travaux de concours présentera au public - en images - un aperçu des vœux de notre jeunesse dans ce domaine.
- L'inventaire des demeures, monuments ou sites proposés sera rem is aux services compétents du Département de l'instruction publique ducanton du Valais.
7. Approbation et appui
Compte tenu de l'intérêt général du sujet de ce concours, les organisateurs souhaitent bénéficier de la collaboration active du corps enseignant.
Imprimerie Pillet SA, Martigny Georges Pillet
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José Cabanis' Les cartes du temps, un roman nouveau
Romancier, essayiste, José Cabanis occupe une place à part dans la littérature de ces trente dernières années. En prenant ses distances avec ses prédécesseurs, il s'inscrit dans le nouveau roman, au sens large du terme, comme il l'affirme dans un entretien radiophonique, mais son œuvre est parfaitement étrangère aux expériences que firent des gens comme Jean Ricardou, Alain RobbeGrillet ou Michel Butor. En faisant fi de toute une tradition romanesque que légua le XIXe siècle, Cabanis révèle dans le texte des Cartes du Temps, publié en 1962, toute son originalité et sa modernité.
Le roman classique relate une histoire avec un début et une fin, une tranche de vie et, par là, il comporte une chronologie des événements à laquelle l'auteur ne saurait se soustraire au risque de porter atteinte au réalisme du propos . Si par hasard, il devait fausser cette chronologie, c'est dans le seul but de conditionner le lecteur qui, après avoir suivi les détours du jeu narratif, rétablira immédiatement l'ordre des choses. L'auteur devient narrateur en s'insinuant dans un espace romanesque particulier - qui peut comporter des éléments autobiographiques - mais toujours transposé dans un temps autre que celui de l'écriture . Nous n'échappons que difficilement à la contrainte de l'histoire, ce que José Cabanis semble réussir dans les. Cartes du Temps en conjuguant le temps de l'écriture et le temps du récit de façon étonnante. L'écrivain-narrateur se laisse guider dans les
mondes imprévisibles et involontaires que lui suggère le passé . «J'ai commencé ce cahier par la mort de ma mère, et je croyais n'y parler que d'elle et de mon enfance. J'avais écrit quelques pages et septembre s'achevait, lorsque j'entrai pour la première fois à Torcy. Le récit prit un tour que je n'avais pas prévu . D'autres souvenirs me revinrent que ceux de ma mère, et se mêlèrent à eux. Pendant bien des soirées de cet hiver, j'ai d'ailleurs davantage rêvé qu'écrit. Je m'étonnais de ce retour du passé dans le présent, et je me disais que la vie est un grand artiste, qui ménage ses effets, joue avec la mémoire et l'oubli, fait resurgir ses personnages, efface le temps, et soudain le recrée et en fait un gouffre .»
(J. Cabanis, Les Cartes du Temps)
Nous ne saurions parler d'une tranche de vie que nous livrerait un narrateur qui se rappelle et qui tente de fixer son passé dans une écriture sécurisante . Les souvenirs émergent de la temporalité et s'animent dans un jeu déconcertant où se mélangent presque indistinctement passé et présent. Les personnages peuvent vieillir, mourir sans disparaître pour autant. Ils ressuscitent de l'ombre comme des fantômes obsédant l'esprit du narrateur. Ce procédé illustre la vie du livre par l'écrivain: la mémoire devient le lieu de la négation de l'ordre du temps -sans l'abolir pour autant -puisque les passés se mêlent au présent dans un désordre qu'évoquent les endroits, les êtres et les choses .
Nollet, la demeure dans laquelle le narrateur déambule et rêve, n'est pas un pur produit de l'imagination . La grande maison qu'habite José Cabanis dans la campagne de Toulouse porte le même nom et c'est là qu'il écrit, la nuit, au milieu des signes que laissent les vivants et les morts sur leur passage. «Ma maison plonge dans le temps, et je m'y sens à certaines heures comme un passager sur un grand navire où il fait bon se promener, et dont il faut profiter à plein, tant que dure le voyage.» (J. Cabanis,
Les Cartes du Temps) Ces signes, Cabanis les décode pour nous les livrer dans la limpidité de son écriture, comme le
détenteur de secrets qui se décide à parler. Pourtant jamais nous ne voyons une quelconque volonté narcissique de lever le voile sur ce qu'il est ou ce qu'il a vécu: les Cartes du Temps ne ressemblent pas à une confession. Nous avons plutôt l'impression de pénétrer en étranger dans les jardins secrets d'un homme qui se parle à lui-même. Cabanis fait beaucoup plus que de nous conter des souvenirs, il nous plonge dans l'atmosphère extraordinaire de celui qui se reconnaît dans les signes du passé au hasard des rencontres.
«C'est-à-dire que, quand je suis en période d'écriture, tout ce qui passe à ma portée devient matériau romanesque . Tenez: ce
Guy Chaussinand-Nogaret La, vie quotidienne d.es francais
1
sous Louis XV * Dans cet ouvrage, Guy Chaussinand - Nogaret se propose d'écrire la biographie des 24 millions de Françai~ qui vécurent sous Louis XV. C'est par ce biais qu'il fera le portrait de cette fine fleur des Bourbons, Louis Le Bien-aimé, car un roi se juge au bonheur de son peuple; «à peuple heureux, roi bienfaisant». L'auteur demande aux contemporains de composer leur pro-
pre scénario, scénario souvent bien différent de celui, qu'après coup construit l'histoire. L'auteur laisse de côté les statistiques qui neutralisent l'individu et font perdre la saveur et la diversité du particulier. Il utilise les témoignages des hommes et des femmes de cette époque; c'est à travers les écrits de Rétif de la Bretonne, de Thiebault, de Madame Roland, de
rayon de soleil .. . je serais en «roman», je ne le laisserais pas perdre. Je l'utiliserais aussitôt. Quand le livre est achevé, le monde cesse subitement d'être exaltant...»
(Entretien avec Jean Prasteau in Le Figaro Littéraire le 11.1.1975)
Chez José Cabanis, le temps d'écriture apparaît comme le moment privilégié où l'écrivain confère à tout ce qu'il perçoit une valeur, un sens, une forme littéraire. Il ne fabrique pas un monde artificiel clos sur luimême mais il expérimente tout ce qu'il traduit: une vie plus qu'une construction romanesque.
Etienne Anex
Marmontel, que nous voyons évoluer les Francais de cette première moitié d~ . XVllle siècle . Une fois de plus manquent les sources de première main provenant du petit peuple. Celui-ci ne possède encore, en général, ni les moyens, ni le loisir de mettre sur papier ses faits et ses pensées. Ce n'est que par des sources indirectes - archives des hôpitaux, procès-verbaux de police, légendes ... -qu'on parvient à l'atteindre .
Chaussinand-Nogaret passe en revue toutes les composantes de la société du XVIIIe siècle et nous en fait un tableau plein de vie et d'humour; les feux follets
*Hachette 1979
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que sont les courtisans, attentifs seulement à se faire remarquer par S.M . le Roi, foisonnent à Versailles . Mais déjà monte l'étoile de Paris, où les grands tiennent table ouverte; chaque salon porte son style; mais dans tous doit régner le bon ton: «on dispensait facilement de la vertu, jamais de la bienséance.»
Tout semble rire au royaume de France, où l'argent coule à flots pour les nantis et où le développement économique assure -précairement - la subsistance des ouvriers et des paysans . Le règne de Louis XV apparait riche de variétés et de contrastes . C'est à cette époque que la médecine accomplit de notables progrès et que l'on découvre, entre autre, l'inoculation; mais dans le même temps l'hôpital est considéré comme l'antichambre de la mort et cette réputation se justifie à bien des égards : bien souvent quatre à six malades se partagent le même lit. Ce temps des grands élans généreux ne craint pas les contradictions: Voltaire figure au rang des actionnaires du négrier Montaudouin! Les privilèges les plus criants côtoient la plus grande pauvreté; la justice est à l'encan, les charges s'achètent. L'état est à ceux qui savent se l'approprier.
Le privilège, parce qu'il exclut l'essentiel du pays et parce qu'il introduit une hiérarchie parmi les privilégiés eux-mêmes, constitue le plus formidable levain de révolution qu'ait connu L'Ancien régime. Les réformes ou essais de réforme de la fin du règne ne parviendront pas à briser ies tensions. (
Entre le règne tumultueux de Louis XIV et celui interrompu de Louis XVI, le temps de Louis XV apparait un peu «comme une parade de fin de revue». Il est le résultat de huit siècles d'efforts . Louis XV est un héritier, qui peut jouir dans la paix d'un patrimoine prodigieux. Mais l'équili-
bre est fragile; les résistances et les contestations montent, annonciatrices d'autres tribulations, que seuls, quelques esprits éclairés perçoivent. Les autres savourent, bien qu'à des degrés de bonheur différents, le temps de la douceur de vivre .
E. Barmaz
1 58 assemblée générale ordinaire des délégués de la SPVal Sierre, le 28 novembre 1981
Procès-verbal (suite)
10. Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels
Son président, M. Gaspard Fournier, tient tout d'abord à préciser longuement le rôle double et irremplaçable du délégué, à la fois organe de transmission et d'information auprès des collègues ainsi que du comité cantonal; également organe de décision au sein de l'assemblée.
Il présente ensuite la situation de notre contrat collectif d 'assurance-maladie en vigueur depuis une année. A ce jour, plus de 600 personnes y ont adhéré. L'intérêt manifesté à l'égard de la Caisse Condordia va grandissant puisque ' d 'autres associations d'enseignants ont demandé leur admission . En raison de ces demandes, les délais de libre passage ont été prolongés jusqu'à fin 1981. D'autre part, la situation financière de la Caisse se solde par un résultat positif de plus de Fr. 16 OOO.~.
Compensation du renchérissement: La décision abrupte et unilatérale du Grand Conseil, de ne pas servir aux employés de la fonction publique la compensation intégrale du renchérissement, nous étonne et nous décoit. Cette situation va nous inéiter à une sérieure réflexion .
Rétribution de fonction à la SPVal: la commission a essayé de dresser l'inventaire des tâches qui incombent à la SPVal. De son analyse, il ressort que la
gestion de notre association suppose un effort énorme de la part de ceux qui l'assument. En particulier, il faut relever la lourde responsabilité portée par notre présidente .
En conséquence, la commission propose à l'assemblée une revalorisation des émoluments dus à notre présidente : soit de les porter de Fr. 500.- par an à Fr. 300.- par mois.
Son exposé terminé, M . Fournier se tient à dispositions des délégués pour répondre à d'éventuelles questions .
Après proposition de M . Meinrad Constantin, d'arrondir ce traitement à Fr. 4000.-, l'assemblée se prononce statutairement en faveur de cette rétri bution .
Suite au problème de la non compensation intégrale du renchérissement, M . René Délèze se fait ensuite l'interprète d'un groupe de collègues pour consi-dérer: .
1. que depuis 1972, aucune revalorisation de salaire n'a été accordée à la fonction publique alors que dans les autres secteurs, les augmentations du pouvoir d'achat ont été réalisées;
2 . que la FMEF a toujours porté son attention sur le maintien de l'acquis social mais avec le résultat que l'on sait ;
3 . que l'AGF est en voie d'enlisement, bloquant de la sorte toutes les négociations .
En conséquence, M . Délèze demande au comité cantonal:
a) d'étudier l'utilité et l'efficacité de la FM EF concernant notre association;
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b) de revoir l'opportunité pour la SPVal de continuer à demeurer partenaire de la FMEF en un moment où nos nombreux problèmes s'avèrent si différents de ceux des fonctionnaires (renouveau pédagogique, chômage, protection juridique, loi scolaire);
c) d'étudier les possibilités de restructuration différente de la SPVal afin de la rendre plus efficace, notamment par la création d'un secrétariat permanent.
Ces propositions n'appelant aucun avis contraire de l'assemblée, Mme Solioz déclare donner mandat à la Commission des intérêts matériels pour l'étude de ces questions.
M . Gaspard Fournier apporte ensuite les explications demandées par M . Putallaz relatives au montant de Fr. 5058.- attribué à nos recettes par la Caisse Condordia. Il s'agit d'une clause propre à toutes les assurances : la gérance d'un contrat suppose une redevance versée . Ainsi la caisse Concordia s'est engagée par contrat à verser une part des cotisations à la SPVal.
11. Nominations
La candidature de M . Bernard Jacquod au poste de secrétaire de l'assemblée des délégués pour 1982, présentée par le district de Sion es t acceptée par acclamation .
Ainsi, pour 1982, le comité de l'AD se présente comme suit:
Président: M . Maurice Udressy, district de Monthey r
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Vice-Présidente: M lle Anne-Marie Moulin, district d'Entremont Secrétaire: M . Bernard J acquod, district de Sion
12 . FMEF: Allocution de M. Roland Revaz
Nouveau président de la FMEF, M. Roland Revaz adresse tout d'abord ses remerciements au Comité de notre association pour son inlassable dévouement ainsi qu'aux personnes œuvrant soit au sein du comité fédératif de la FM EF, soit au sein du comité directeur, pour leur collaboration appréciée . Puis il nous entretient du plan actuel de travail de la Fédération, en particulier :
1. Défense de l'acquis social afin de ma intenir le pouvoir d'achat par la compensation intégrale du renchérissement. Les démarches entreprises auprès du Conseil d'Etat s'étaient avérées positives. Nous connaissons cependant l'issue négative de la part du Grand Conseil. Devant cette situation, notre président fédératif nous invite à un plus grand esprit d'unité, seul garant de notre force.
2. IAGF: l'on ne peut que douter, au vu des circonstances, de sa possible réalisation.
3. La pléthore : face à ce difficile problème qui retient touté l'attention de la FMEF, M. Revai nous fa it pa rt de solutions consistant spécialement en des recyclages en vue de formations pédagogiques spécialisées .
4 . La participation de la FMEF : demande a été faite à notre partenaire social d'augmenter la participation de la FMEF. Mais après la déc ision du Grand Conseil dont nous avons déjà parlé, l'on peut se demander quel est notre véritable partenaire puisqu'une instance politique est venue modifier des décisions prises d'un commun accord. Ainsi, des mesures ont été décidées en vue de contacts avec le bureau du Grand Conseil et les présidents des groupes politiques afin de mieux définir ce problème de participation.
14. Divers
La parole étant donnée maintenant à l'assemblée, plusieurs délégués émettent souhaits et questions.
1. Mme Andrée Gauye désire que les délégués puissent être en possession du procès-verbal de la présente assemblée, ceci afin de mieux suivre les sujets traités . Souhait auquel répond favorablelTfent Mme Sol ioz en promettaht la parution dans « L'Ecole valaisanne» à partir de février". '
2 . M . Maurice Chevrier nous donne connaissance du récent communiqué émanant de l'assemblée des professeurs de l'enseignement secondaire du 2e degré concernant le refus du Grand Conseil relatif au renchérissement. Il souhaite que les délégués se prononcent sur l'opportunité d'un communiqué semblable émis par notre assemblée de ce jour.
M me Solioz, puis M . Raphy Héritier, M . Georges Jacquérioz, M . Michel Putallaz apportent information, compléments et nuances au projet déjà rédigé en partie pa r M . Gaspard Fournier, président de la CIM .
3 . M . Meinrad Constantin demande à la FM EF, dans le but d'éviter les incidents connus cette année de la part du Grand Conseil, de nous renseigner sur les sessions parlementaires à venir afin que chaque délégué puisse au besoin exercer une
action directe auprès des députés de sa commune ou de son district.
4 . M. Yvan Michling s'adresse à M. Eras me Pitteloud, secrétaire fédératif, pour solliciter quelques précisions sur les modalités de calcul du renchérissement.
Au terme de cette assemblée, le président de ce jour, Mme MarieClaire Büschi, se fait un honneur de donner la parole à M . Victor Berclaz, président de la sympathique cité qui nous accueille et président de la commission scolaire. Les propos
entendus empreints d'expérience et de conviction nous · rappellent combien l'éducation de nos enfants mérite notre totale attention et doit responsabiliser toujours plus celui qui a choisi la fascinante profession qui est la nôtre.
Puis, le généreux apéritif offert par la commune de Sierre vient apporter la détente du verre de l'amitié et couronner amicalement nos longs débats.
La secrétaire de lAD : A.-Marie Moulin
Maître de classe à degrés ·multiples
Etre titulaire d'une telle classe cause bien des soucis . Les nouveaux programmes en compliquent encore la tâche .
Voilà bien longtemps aussi que l'on nous avait promis de mettre sur pied une commission chargée d'étudier les problèmes inhérents à ces classes .
Eh bien, elle est entrée en fonction le 21 mars 1982 après de longues années de concertation. Elle se compose de 6 membres (4 dames et 2 messieurs) tous maîtres de classe à degrés multiples .
Comme nous partageons vos itlquiétudes, chers collègues, notre premier travail a consisté
à dresser un inventaire des moyens d'enseignement existants permettant une meilleure autonomie de nos élèves . Nous pensons pouvoir mettre cette liste à votre disposition pour l'année 1982-1983 déjà.
Notre prochain travail sera de préciser quels sont les changements qui devront être apportés aux moyens d'enseignement existants, pour les- nouvelles méthodes (math - français -environnement) afin de pouvoir mieux travailler dans l'esprit des nouveaux programmes.
Le travail est conséquent. Nous avons bien voulu accepter cette tâche puisque nous sommes
les premiers concernés . Mais nous nous permettons de vous adresser cet appel , chers collègues : collaborez, soit en nous exposant vos problèmes, soit en apportant vos expériences et vos suggestions et surtout en précisant ce que vous attendez d'une telle commission.
Nous comptons sur votre collaboration et vous en remercions d'avance.
Marie-Hélène Tissières
Adresse : M . Maxime Gay-Des-Combes 1 nstituteu r 1925 Finhaut
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L'AVPES Il et la nouvelle loi scolaire
Dans un souci constant de mieux seNir l'Ecole valaisanne, le comité de l'Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du deuxième degré (AVPES Il) s'est penché sur un certain nombre de problèmes professionnels d'ordre pédagogique et matériel.
Dès juin 1981 la participation de leur association à l'élaboration de la nouvelle loi scolaire a particulièrement préoccupé les neuf membres du comité qui y ont consacré une dizaine de séances .
Le comité a également prié sa commission pédagogique composée d'une vingtaine de membres émanant des différents établissements secondaires valaisans d'étudier un certain nombre d'éléments concernant la loi sur l'instruction publique (UP) . Cette même commission pédagogique a chargé différentes sous-commissions (souscommission des «structures», sous-commission «formation des enseignants») de rapporter sur les différentes tendances qui pourraient se dessiner chez les enseignants .
Dans le but non seulement de sensibiliser les membres de leur association mais d'être encore des partenaires dans l'élaboration de la LI P, le com ité et ses différents organes ont soumis à l'assemblée générale du 28 novembre 1981 à Martigny 13 thèmes qui ont fait l'objet de discussions en carrefours. Les conclusions de ces derniers ont perm is de déceler certaines tendances . De plus un certain
nombre d'éléments émanant des sous-groupes mentionnés ci-dessus sont paNenus au président de l'AVPES Il qui les a présentés et défendus devant la «Commission des 29».
Quant aux différents articles parus dans la presse concernant la LI P, ils ne traduisaient nullement une prise de position officielle soit du comité soit de l'AVPES Il . Ils se voulaient être le résultat des réflexions de groupes, de carrefours ou de sous-commissions . Ils avaient également pour but de préparer l'a~semblée générale extraordinaire.
1/ n'y a donc jusqu'à ce jour aucune prise de position de l'AVPES Il.
C'est aux participants à cette as/semblée générale extraordinaire qui se tiendra à Sion le 5 juin 1982 qu'il appartiendra de prendre position officiellement sur le contenu de l'avant-projet de la LI P. Pour préparer cette assemblée une séance de travail à laquelle sont convoqués les délégués des différents établissëments se tiendra le 10 mai 1·982 .
A la suite de cette assemblée extraordinaire l'AVPES Il fera part au DI P de ses réflexions . Ces dernières, guidées par un souci réaliste dans une perspective pédagogique et-non politique, devraient contribuer à la mise en place des nouvelles structures de l'Ecole valaisanne .
Association valaisanne des professeurs
de l'enseignement secondaire du deuxième degré
Le comité
• Extrait des mémoires d'un «garde-chiourme» ou
... j 'astiquais l'autre jour un de ces moules grossiers que mes collègues du cycle et moimême avons coutume d'utiliser pour «adapter» les élèves récalcitrants quand mon attention fut attirée par les éclairs soudains que lançaient les crocs, chaînes et autres instru ments de torture suspendus aux parois de ma classe .
Mon repaire était-il découvert? Une panne d'électricité privaitelle le grillage de son utilité? 1 nefficace la clôture de barbelés? Allons donc! Elle est rigoureusement impossible à franchir! Les morceaux de cadavres qui s'y accrochent ont d'ailleurs un tel pouvoir de dissuasion!
PaNenu à ce point de ma réflexion et rasséréné, j'abandonnai le moule dont il est fait mention précédemment, non sans remarquer avec une joie maligne les bords affûtés où se brisent les ailes des malheureux brutalement coincés à l'intérieur.
j'entrepris alors le subtil réglage du radiateur, œuvre importante entre toutes, dont l'éclosion de multiples cancres allait dépendre, favorisée par la passivité due à la discipline scolaire.
mercI à E. Sola
Brisant tout à coup le silence, la voix délicieusement sépulcrale du sacro-saint-programme résonna: «Maîtres compétents et attentifs aux difficultés de chacun, race maudite, heureusement absente des classes publiques , je vous hais ... » Une ondée de bonheur me fit frissonner, une vague de satisfaction me souleva . Non! avec ceux-là, je ne serai point confondu . La lecture du dernier numéro de l'Ecole valaisanne me confirmait dans ces sentiments . En «rencontrant Maya-joie» E. Sola avait posé son diagnostic et, par antithèse, brossé avec pertinence et éclat le portrait de l'école officielle et de ses seNiteurs! ... Merci Madame et chère collègue.
Roger Fellay
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Nouveaux moyens d'enseignement au dépôt scolaire
A. Fiches pour l'élève
Les enfants de première année primaire pourront recevoir, dès la rentrée 82, une série de fiches concernant l'apprentissage de la lecture.
Ces fiches, réalisées par des enseign~mtes valaisannes, sont à considérer comme un support à l'apprentissage de la lecture . Elles ne doivent pas être reçues comme un «moyen d'apprendre à lire».
Elles sont un prolongement écrit et ne suppriment pas le travail oral, base de l'apprentissage, ni les activités de structuration (ateliers) présentées dans Maîtrise du français.
Le document se présente en quatre parties distinctes (4 couleurs).
Cette répartition répond à des critères d'ordre pédagogique (développés dans le «livre du maître») et à un désir de faciliter la manipulation et le repérage par l'enfant.
La quatrième partie est transmissible. Il s'agit d'une série de tableaux de référence qui seront utiles, en deuxième primaire, pour consolider la lecture et pour débuter dans les premiers ateliers d'orthographe.
Il est donc souha itable de conserver soigneusement ces tableaux pour l'année suivante.
B. ((Livre du maÎtre))
Il s'agit d'une brochure qui accompagne les fiches d'élèves. On y trouve d'abord le commentaire des fiches:
- le Pourquoi : ou dans quel but telle fiche a été réalisée; - le Comment: ou la façon de faire réaliser la fiche par l'enfant; - les Prolongements: ou comment utiliser une fiche à d'autres
fins, après une première utilisation (facteur d'économie).
On y trouve aussi quelques remarques d'ordre pédagogique, la mise en évidence de certains points de 'Maîtrise du francais des idées pour l'étude systématique d'un phonème, des sug'gestions d'exercices pour le maître ainsi qu'une intéressante «banque de dessins» (10 dessins pour chaque phonème).
Ces moyens d'enseignement constituent une aide non négligeable pour les enseignants de première primaire . Leur travail est allégé mais pas supprimé.
Il n'est pas possible de prévoir toutes les fiches d'application nécessaires. Ce serait d'ailleurs une erreur. Où seraient pris en compte, dans ce cas, l'apport des élèves et la personnalité du maître?
Permanence de francais Chantal Fumeau;
• Nouvelles acquisitions
- TORNAY, Monique.-Le livre d 'heures, Le coup de Dés - L'Aire, 1982.
- LEW-LEBLOND, J .-M . - La physique en question, mécanique - Vu ibert.
- BARUK, Stella . - Echecs et maths -Seuil.
- VERGNAUD, Gérard. - L'enfant, la mathématique et la réalité - Peter Lang.
- LAPOINTE, Claude. - La couleur -Gallimard .
- LAPOINTE, Claude . - Le cadrage -Gallimard .
- LAPOINTE, Claude - Le personnageGallimard.
- LAPOI NTE, Claude - Le trait magique - Gallimard
- GORGERAT, Gérald . - Comment ap-prendre la musique aux enfants - Rencontre .
- GORGERAT. Gérald . - Mon premier livre de musique - Rencontre .
- CLARKE, Helen et LAPPER, Yvan. -Les Vikings - Flammarion.
- CASELLI , Giovanni . - Des Celtes aux chevaliers du moyen âge - Hachette.
- BARRY, Iris . - Découvrir l'archéologie - Ed. du Fanal
- CHAPUIS, Bernard. - La création poé-tique à l'école - CI P - Porrentruy.
- Le Panorama des professions. - Rentenanstalt.
- BALLlON, Robert. - Les consommateurs d'école - Stock/Pernoud .
- AG U ESS E, Pierre. - Clefs pour l'écologie - Seghers .
- TONUCCI, Francesco. -Avec des yeux d'enfants - Delta et Spès.
- 10 ouvrages de la collection - ((La vie quotidienne)) - Hachette.
- TH EVOZ, Xenia. -Jouer avec Pitchounet- Ce livre, de fabrication artisanale, qui fait appel à tous les sens, intéressera et amusera les enfants dès une année et demie. Il peut être commandé au prix de Fr. 16.- à l'adresse suivante : Xenia Thevoz, 25 C, Verchères , 1226 Thônex.
Articles de revues
.- CANTER KOHN, Ruth . - Repenser les rapports entre recherche et formation des instituteurs - dans Ecole et la vie, N° 8, mai 1982.
- BARROERO, Denis . . - Faut-il jeter au feu les fées? A propos des contes traditionnels - dans Vers l'éducation nouvelle, N° 362, avril 1982.
- Une grande Enquête : le sexisme à l'école - dans le Journal des instituteurs et des institutrices, N° 8, mai 1982
- Mathématique et psychologie pédagogique, dans Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale, N° 586, 1982.
- CHAILLET, Daniel. - Petite histoire de l'école primaire des origines à nos jours - Dossier du mois de l'Ecole maternelle française, N° 9, juin 1982.
Cassettes vidéo
Art, littérature, musique
CVaim 52 La .musique populaire sUIsse : 1. Les symboles du pays
25 '
Télévision éducative
CVE 35
CVE 36
Téléactualité: L'événement du mois: Les réfugiés TV-Scopie : Derrière l'affiche : Etre chanteur en Suisse romande
Géographie, faune, environnement
CVG 87
CVG 88
CVG 89
CVG 90
CVG 91
Temps présent : Notes du Cambodge 65' Les grands travaux du monde : Brésil, le barrage dïtaïpu 60' Les grands déserts : 3. Le désert de Tamer
lan (URRS) 65 '
Les grands déserts : 4 . Le désert de Dieu
(Moyen-Orient) 65'
Les grands déserts : 5. Le désert conquis
(EU) 55 '
Psychologie, sociologie, ethnologie
CVpse Les Pygmées aka, peuple de la forêt 50'
Sciences
CVs 96
CVs 97
Diapositives
GSA 24
La grande menace: débat: Ouand la science dépasse la fiction 60' (VHS) La terre en héritage: Le fil de la planète 80'
Le tunnel du Saint-Gothard 174dias
Bulletin d'information de la Bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)
N° 5, juin 1982
Gravelone 5, 1950 SION, Téléphone (027) 234004
Sommaire
1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque.
2 . Liste des enregistrements vidéo. 3 . Résumé d'ouvrage.
Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque du CFPS
Méthodologie générale. Méthodes et techniques de travail intellectuel
BOSQUET, Robert. - Savoir étudier: méthodes pour un travail personnel efficace. - Paris: Le Centurion, 1975. -
57 p. - (Sciences humaines) . (Formation
humaine). * 001 .8BOS
* Symbolise la cote du livre, qui elle-même désigne l'emplacement du livre au rayon d'après la classification décimale universelle (C.D.U.), notre système de clas sement. Les trois lettres à la fin de la cote sont les trois premières du nom de l'auteur lorsqld€ l'ouvrag e en compte de un à trois, et du titre s'il en compte plus de trois .
CHOSSON, Jean-François . - L'entraÎnement mental. - Paris: Seuil, 1975. -190 p. - (Peuple et culture; 26) .
001 .8CHO
DARTOIS, Claude. - La pratique du travaIl intellectuel: comment mener une étude pluridisciplinaire. - Paris : Le Centurion , 1976. - 203 p. 001.8DAR
GUlnON, Jean. -Le travail intellectuel : conseils à ceux qui étudient et à ceux qui écrivent. - Paris : Ed . Montaigne, cop. 1951 . - 189 p. - Réimpr. photomécanique. 001.8GUI
SERTILLANGES, Antonin-Gilbert. -La vie intellectuelle : son esprit, ses conditions, ses méthodes. - Paris : Ed . du Cerf, 1969. - 256 p. - (Foi vivante; 8).
001 .8SER
LlBBRECHT-GOURDET, Anne. - Créer une ludothèque. - Vevey : Ed. Delta, cop. 1978. - 166 p. 001.8: 025 : 794L1B
Philosophie Morale - Psychologie
COTINAUD, Olivier. - Eléments de psychologie pour l'infirmière. - Paris: Le Centurion, 1978. - 252 p. - (Infirmières d'aujourd 'hui; 2) .
159.9 : 614.253COT
JANKELEVITCH, Vladimir. - Le paradoxe de la morale. - Paris: Ed . du Seuil, 1981 . - 187 p. 17 JàN
LE BOULCH, Jean. - Le développement psychomoteur de la naissance à 6 ans: conséquences éducatives: la psychocinétique à l'âge préscolaire. - Paris : Ed. E.S.F., 1981 . - 211 p. - (L'éducation par le mouvement) . 159.94LEB
MONTAGU, Ashley. - La peau et le toucher: un premier langage. - Paris : Ed. du Seuil, 1979. - 219 p. - Trad . de: Touching . 159.922 .23MON
ROGERS, Carl R. - Un manifeste personnaliste: fondements d'une poilitique de la personne. - Paris: Dunod, 1980. - XII, 241 p. - (Organisation et sciences humaines; 18). -,Trad. de : On personal power. 159.923ROG
STERN, Arno. - L'expression ou l'homovulcanus. - 28 éd . - Neuchâtel; Paris : Delachaux et Niestlé, 1976. :.-. 203 p. -(Action pédagogique) .
159.928STE
Education Enseignement -Formation des adultes -Education spécialisée
DI LLON, James T. -Eux et moi, le risque d'enseigner. - Trad. de l'américain . -Paris: Ed. Fleurus , 1974. - 200 p. -(Education et société; 7) .
371 .13DIL
L'enfant créateur d'images. - Tournai: Castermann, 1977. - 204 p. - (L'enfant et l'image ; vol. 1). - (Orientations . Enfance éducation enseignement).
371 .383 .6MED
FERRY, Gilles. - La pratique du travail en groupe: une expérience de formation d 'enseignants. - Paris : Dunod, 1977. -XIII, 256 p. - (Sciences de l'éducation ; 3) . 371 .13:301.151FER
Formation 1 [éd. par l'J Institut de formation et d'études psychosociologiques . -Paris : Payot, 1974-75. 1: Ouelle formation? - 199 p. - (Petite bibliothèque Payot; 234) . - 2 : Administration, langage et formation . - 218 p. -(Petite bibliothèque Payot; 240) . - 3: Formation professionnelle et, ou personnelle. - 198 p. - (Petite bibliothèque Payot ; 260).
374.7FOR
POURTOIS, Jean-Pierre . - Comment les mères enseignent à leur enfant (5-6 ans). - Paris : P.U .F., 1979. - 248 p. -(Pédagogie d'aujourd'hui) .
37 .08.1 POU
SCHOUTEN, Jan. - Garde ton masque : traitement résidentiel des adolescents. -Trad . du néerlandais . - Paris : Ed. Fleurus, 1976 .. - .351 p. - (Pédagogie psychosociale; 27) .
376.5SCH
Féminisme Conditions de la femme
AUBRY, France. -La belle quarantaine.Paris : Fayard, 1981 . - 230 p.
396AUB
BEAUVOIR, Simone de. - Le deuxième sexe. - [ParisJ: Gallimard, 1979. - 2 vol. (510,504 p.). - (Idées; 152-153).
396BEA
BOISSARD, Janine . - Une femme neuve : roman . - Paris : Fayard, 1981 . -226 p. 396BOI
FRENCH, Marilyn. - Toilettes pour femmes: roman .' - Trad . de l'américain. -Paris: R. Laffont, 1980. - 488 p.
396FRE
GIANINI BELOnl, Elena. -Du côté des petites filles. - Paris : des Femmes, 1978. - 261 p. - Trad. de : Dalla pane delle bambine. 396GIA
THIRIE!, Michèle, KEPES, Suzanne. -Femmes à 50 ans. - Paris : Ed. du Seuil, 1981 . - 250 p. - (Libres à elles) .396THI
Médecine - Pathologie -Gynécologie -Médecine psychosomatique
BARONI, Christophe. - Mieux que la pilule. - Nyon: Ed. Lynx, 1972. - 125 p.(L'homme sans masque; vol . 3) .
613.888BAR
2 . Enregistrements vidéo
COHEN, Jean [et al.]. -Avoir un enfant: de la conception à la naissance. - Paris : Hachette, 1979. - 172 p. 618AVO
FRISCH, Fred . - Eléments de médecine psychosomatique pour infirmières. - Paris : Le Centurion, 1976. - 137 p. - (Infirmières d'aujourd'hui ; 10). 61 : 159.9FRI
JAUBERT, Marie-José. - Les bateleurs du Mal-Joli: le mythe de l'accouchement sans douleur. - Paris: Balland, 1979. - 260 p.
618 : 396JAU
LAGARDE, Philippe. - Ce qu'on vous cache sur le cancer: [lumière sur d'autres thérapies). - Lausanne: Ed . P.-M. Favre, cop. 1981 . - 356 p.
615 : 616-006 .6LAG
SOLIGNAC, Pierre. - Ces malades maltraités. - Paris: Ed . de Trévise, 1981 . -247 p.
61 : 159.9S0L
Nouveaux enregistrements: avril - mai 1982
t Ql
Ql ~~ t: ~ -~ ~~t3 -Ql
::J . C,,) O::J ~:2: f-:: Cl lL:ClC\J
Société VCR S 39 A quel âge la retraite 60' VHS S 40 La solitude des vieux 60' (f) VHS S 41 Une affaire de viol (film) 100' VHS S 42 Choisir sa mort (le suicide) 75' (f)
Films
VHS F 17 Sans famille 1 + 2 180' VHS F 18 Sans famille 3 + 4 180' VHS F 19 L'honneur perdu de Katarina Blum 105' (f) VHS F 20 Los Olvidados 100' (f) VHS F 21 Le coup de tête 95' (f) VHS F 22 Un été 42 100' (f)
Education
VHS E 10 Parents je vous hai. .me 60'
Médical
VHS M 25 Guéris et sans lendemain (cancer) 60' VHS M 26 L'hôpital de jour (médecine) 45'
Santé publique
VHS SP 5 Vieillir c'est vivre aussi VHS SP 6 Vivre son corps 70' (f) VHS SP 7 Les régimes amaigrissants (AGORA) 150' (f)
3. Résumé d'ouvrage de la bibliothèque
Bouton, Jeannette. -Réapprendre à dormir. - (Paris) : Editions ESF, 1982, 135p.
((.. L 'homme moderne, soumis à la pression sociale, ne s'accorde plus le temps nécessaire aux rythmes individuels de sa vie. Emponé par le rythme collectif, son cerveau est surmené par /'information extérieure permanente ..
Il se panique, et croit y remédier par la médication, laquelle entraÎne des rythmes anificiels ... ))
Dans la première partie de cet ouvrage, l'auteur décrit:
- ce qu'est le sommeil à partir des rythmes fondamentaux de la vie liés au cosmos, et du cycle cérébral organisé en phases comprenant les cinq stades du sommeil ainsi que leur durée;
- comment vivre le sommeil en expliquant l'importance de la nidation (rappel de la vie fœtale) et du rite corporel comme limites de sécurité affective.
La deuxième partie traite surtout:
- de la carence de sommeil et de ses conséquences notamment sur le comportement de l'enfa[lt ;
- du rôle des enseignants dans le réapprentissage du sommeil en donnant de nombreux exemples, conseils et moyens pratiques pour permettre à l'enfant de retrouver ce qu'il savait en naissant : DORMIR.
Livre très intéressant dont le contenu procède d'une connaissance approfondie des mécanismes du sommeil ainsi que d'observations faites dans les écoles maternelles .
Janine Beney
Solution du dernier numéro
Horizontalement
1. De nature floue. 2 . Peut-être la fourmi. 3. Article - Poète à ne pas mettre entre toutes les
mains - Au début de la folie . 4 . Le bœuf l'est toujours devant la charrue-
Tout fantôme qui se respecte en a un . 5. Salpêtre - Royaume. 6. Parfois déchirant et parfois rapide . 7. Révolution solaire - Se penche sur le berceau
des princesses. 8 . Exprime la surface du point géométrique. 9. Pronom - A tous les points de vue : squelette.
Verticalement
1. D'un pays en feu . 2 . Prénom. 3 . Dette - Toutes les télécommunications à
l'envers. 4. Espérance verbale vivante . 5. Incendiées par la commune. 6. Va au hasard - Notre Seigneur. 7. Métropole - Prénom . 8 . Jouait avec des haricots - Note. 9. Fin d'infinitif - Double consonne - Sacré, il est
la passion . 10. Attribut des jours de deuil. 11. Conteur, fabuliste - Durée.
1 2 3 4 5 6 7 8910 1
2 3
4
5
6
7
8
Il 10
Horizontalement
1. Comme le sang sur la clef de Barbe Bleue. 2. Macadam goudronné. 3 . Aussi, de même. Commence à être utile . 4 . Célèbre pour ses arênes. i. 5. Prénom . Ville de Yougoslavie . 6. Transforme le courant alternatif en courant
d'un seul sens. 7. Voyelle double. Encore dans la lune. 8. Un grand homme l'est toujours, un chef
d'œuvre aussi - Raniment les plus inconscients.
9. Fait parf~is toute la valeur d'un objetA nous .
10. Héros grec. Compositeur de ce siècle qui écrivit entre autres :.«Embryons desséchés», «Préludes flasques» ( ... ).
Verticalement
1. Route conseillée ou à suivre. 2. Issue d'un lieu . Ile de la mer d'Irlande. 3. C'est l'autre qui a deux bosses. 4 . Touchée - Manquée. 5. Article - Seulement même évidemment -
Conjonction . 6. Bouclier du Moyen-Age - Collection pour la
jeunesse - Fin de participe. 7. Habitations cossues . 8. Stupidement. 9. Article - T - Protège, punit et tranche.
10. Perplexe.
Extrait du procès-verbal des séances du Conseil d'Etat
Séance du 19 mai 1982 Le Conseil d'Etat,
vu les demandes adressées à certaines commissions scolaires, à certaines directions d'écoles ainsi qu'au Département de l'instruction publique par des enseignantes et par des enseignants de l'école primaire qui sollicitent l'autorisation d'exercer leur activité à temps partiel;
considérant que la seule disposition sur laquelle on puisse se fonder en l'espèce est l'article 20 alinéa 1 du décret du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires qui prévoit que «le maître d'enseignement primaire porte l'entière responsabilité de la classe dans toutes les disciplines du programme»;
attendu toutefois qu'on ne peut pas ignorer une réalité qui a évolué depuis 1973 et qu'il importe de donner une réponse aux requêtes en suspens, en attendant que le problème dans son ensemble fasse l'objet d'une étude approfondie suivie des consultations nécessaires;
sur la proposition du Département de l'instruction publiq~e,
décide : 1. En attendant une étude approfondie et des propositions, les directives provisoires suivantes, relatives à l'emploi à temps partiel dans l'enseignement primaire, sont émises pour la seule durée de l'année scolaire 1982/1983.
1.1 L'emploi à temps partiel des enseignantes de l'école enfantine n'est pas autorisé, sauf si l'enseignement n'est donné par une seule titulaire que durant une partie de la journée ou de la semaine.
1.2 L'emploi à temps partiel d'enseignants à l'école primaire n'est en principe pas autorisé . Des exceptions peuvent cependant être autorisées dans les cas suivants:
1.2.1 Si la demande est motivée par des raisons d'ordre pédagogique (ex.: désir du titulaire d'une
classe de poursuivre sa formation à temps partiel ; engagement d'enseignants comme animateurs avec nécessité de décharges qui en résultent). 1.2 .2 Si l'engagement de deux personnes à temps partiel a pour effet d'éviter le licenciement d'un maître. 1.2 .3 Si la justification relève d'un état de santé déficient attesté par le certificat d'un médecin reconnu par la Caisse de retraite du personnel enseignant.
1.3 Les demandes doivent être accompagnées d'un préavis de l'autorité communale intéressée et parvenir au Département de l'instruction publique avant le 31 mai 1982. Le dossier est ensuite soumis à l'inspecteur pour rapport et proposition .
1.4 La décision est de la compétence du chef du Département de l'instruction publique.
1.5 En cas d'acceptation, la répartition du travail est préparée par les enseignants eux-mêmes et soumise pour examen à l'inspecteur d'arrondissement par l'intermédiaire de l'autorité .scolaire communale intéressée. D'entente avec celle-ci et avec les enseignants, l'inspecteur désigne le titulaire de la classe.
1.6 Les enseignants engagés à temps partiel sont rémunérés au prorata du temps d'activité.
2 . Les problèmes en relation avec la Caisse de retraite du personnel enseignant devront être réglés préalablement à tout engagement.
3. Le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales est prié de préparer, à l'intention du Conseil d'Etat, en collaboration avec les inspecteurs et en consultant les associations pédagogiques, un projet de décision relatif à l'emploi à temps partiel dans l'enseignement primaire, projet dont la portée devrait s'étendre sur un certain nombre d'années.
Pour copie conforme Le chancelier d'Etat
Mou/in
49
Organisation de l'année scolaire 1982-1983 (Extraits)
Dispositions générales
1. Plan de scolarité
La commission scolaire établit le plan de scolarité annuelle sur la base des directives du Département (document annexé N° 14) et des décisions du Conseil communal. Elle transmet ce plan, en trois exemplaires, sur formules ci-jointes, à l'administration communale. Celle-ci fixe la durée de la scolarité annuelle et envoie les formules dûment signées dès que possible, mais avant le 10 juillet 1982 au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales .
En élaborant le plan de scolarité, la commission scolaire voudra bien tenir compte des activités de perfectionnement organisées durant l'été par le Département à l'intention des enseignants . (cf « Ecole valaisanne») de février et d'avril 1982.
Le plan de scolarité doit être porté suffisamment tôt à la connaissance des parents et ne pas subir de modifications en cours d'année scolaire.
Les semaines de scolarité doivent être pleines .
Les congés et les vacances dont les dates ne sont pas fixées dans le plan de scolarité seront annoncés avec une avance suffisante à l'inspecteur scolaire, aux enseignants et aux parents.
Sans minimiser les nécessités de l'économie en général, le Département de l'instruction publique estime que les congés et les vacances doivent être ordonnés d'abord en fonction des besoins des enfants . En ce sens, une répartition judicieuse des périodes de travail et des temps de pause est vivement recommandée.
Il arrive que des titulaires de classe libèrent trop facilement le solde des élèves lorsqu'une partie d'entre eux est malade. Cette pratique ne peut être autorisée.
2 . Ouverture de nouvelles classes
Les demandes d'ouverture de nouvelles classes pour le début de l'année scolaire 1982/1983 doivent parvenir dès que possible au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, mais au plus tard pour le 31 mai 1982.
50
Un. nouveau poste d 'enseignement ne peut être mIs au concours officiellement qu 'après avoir été admis par le Département.
Les communes sont également responsables de la suppression de classes lorsque les effectifs sont devenus insuffisants . Elles doivent en informer le Département au plus tôt.
3. Nomination du personnel enseignant
Chaque poste vacant doit être mis au concours même si la vacance intervient à la suite d'un congé provisoire du titulaire. En ce cas, la décision doit mentionner le caractère provisoire de l'engagement.
Les communes sont invitées à procéder aux nominations dès que possible et sans attendre les derniers délais .
Elles respecteront les dispositions du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant.
4 . Titres pédagogiques
Les enseignants doivent être au bénéfice des titres délivrés ou reconnus équivalents par l'Etat du Valais.
6. Réintégration dans l'enseignement
Lorsqu'une offre de service émane d'un maître ou d'une maÎtr-esse qui désire réintégrer l'enseignement après une interruption d'activité de trois années consécutives et plus, l'annonce doit en être faite immédiatement, avant toute nomination, au Département de l'instruction publique.
6 . Classes enfantines
Les classes enfantines doivent être confiées à du personnel enseignant formé à cet effet.
7. Etat nominatif du personnel enseignant
Les a?ministrations communales sont priées de remplir ces formules dans le détail avec liste des ~aÎtres et maîtresses dressée selon les catégories et dans l'ordre suivant :
a) classes enfantines b) classes primaires c) classes de développement
d) enseignement des ACM et ACT (les détails concernant les heures d'enseignement seront communiqués ultérieurement : voir directives annexées)
e) enseignement des branches spéciales ou appuis pédagogiques : (chant, gymnastique, etc .. )
Ce document doit être retourné dès que possible, mais au plus tard pour le 10 juillet 1982, en trois exemplaires.
pÉRAT,F '.I\,EST,M
CE DEIJ"
C'est sur la base de ces informations qu'est calculé le traitement du personnel enseignant. L'administration communale peut être tenue pour responsable des indications erronées entraînant des conséquences dommageables .
8. Remplacements
En vertu des dispositions réglementaires, les remplacements survenant en cours d'année scolaire et n'impliquant pas d'engagement ultérieur sont du ressort de la commission scolaire, respectivement de la Direction d'écolè, sous réserve d'approbation par le Département de l'instruction publique.
Nous rappelons que tout remplacement doit être annoncé au SelVice cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales au moyen de la formule adéquate.
Selon les dispositions de la décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 (annexe N° 16) les commissions scolaires doivent faire appel en priorité aux enseignants formés en Valais qui ne pourraient occuper un poste fixe dès l'automne 1982 en raison de la pléthore.
En conséquence, les autorités responsables sont priées de prendre contact avec le Service susmentionné (tél. 027/21 62 80) avant de procéder à l'engagement d'un remplaçant pour la prochaine année scolaire.
Dès la mi-juillet, la liste des personnes qui se seront annoncées en temps opportun sera envoyée aux commissions scolaires.
Les communes ont l'obligation formelle de communiquer au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales avant l'ouverture des classes, le nom des titulaires empêchés de commencer l'année scolaire (important pour le traitement du personnel enseignant).
Tout remplacement même de courte durée est en outre signalé à l'inspecteur scolaire .
9. Classes spéciales
Ces classes doivent disposer de locaux normaux et ne pas être défavorisées sur ce point.
10. Photographes et représentants
Les commissions scolaires et les directions d'écoles ne devra ient pas tolérer que les photographes et les représentants s'introduisent dans les écoles sans une autorisation préalable de l'autorité scolaire locale.
Dans ce même sens, il faut éviter les abus de la publicité à l'école.
51
Directives concernant les élèves qui désirent «sauter» une classe
Règle
Nous rappelons que les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et que le fait d'en «sauter» une constitue une exception qui est réglée comme suit.
Exception
Lorsque les parents d'un élève désirent que celui-ci «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite auprès de la commission scolaire, respectivement de la direction d'école.
L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître ou de la maîtresse intéressé et celui du Service médicopédagogique.
Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents.
Si les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d 'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le fait tenir, pour décision, au Département de l'instruction publique.
Les exceptions dont il est question ci-dessus ne se rapportent qu'à la scolarité primaire des élèves, à l'exclusion de récole enfantine.
Indications relatives aux enfants protestants
Lors des inscriptions en début d'année comme lors de l'arrivée de nouveaux élèves, il est important que les commissions scolaires, les directions d'écoles et leur secrétariat se renseignent sur la confession de l'enfant et inscrivent cette donnée au fichier scolaire .
S'il s'avère que des enfants appartiennent à l'église réformée, il incombe à ceux qui les accueillent de signaler à leurs parents l'existencé d'écoles protestantes (Monthey, Martigny, Sion, Sierre, Viège et Brigue) . Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseigneront vorontiers les parents sur la spécificité de l'école protestante .
52
Si, pour des raisons géographiques ou autres, les parents d'enfants protestants tiennent à inscrire leur enfant dans une école publique, les commissions scolaires, directions, secrétariats et enseignants veilleront à:
- faire connaÎtre aux parents le document (d'enfant protestant dans récole publique vaIa/'sanne)) paru dans (d'Ecole valaisanne)) de septembre 1975, document que le Département fournira volontiers à ceux qui en feront la demande;
- signaler immédiatement la présence de l'enfant à la paroisse protestante la plus proche,'
- grouper dans la mesure du possible, les élèves protestants dans les mêmes classes pour faciliter leur propre enseignement religieux.
Enfants en difficulté C'est dans le domaine de la prévention que doit se situer principalement l'action en faveur des enfants en difficulté. Le dépistage des cas fragiles, des élèves en difficulté, s'effectue dès l'école enfantine, avant l'accumulation d'échecs qui met l'élève en opposition face à l'école .
Une observation att'entive et précoce permettra de déceler les cas et si nécessaire de les faire examiner par les spécialistes responsables . Les commissions scolaires ont ensuite l'obligation formelle de veiller à l'application des mesures proposées.
Toute décision de redoublement d'une classe n'a de sens qu'à la condition d'être accompagnée d'un rapport détaillé signalant les mesures à prendre pour garantir le succès de l'année recom-
mencée. Toute promotion, reposant exclusivement sur l'âge de l'élève, alors même que les conditions objectives du passage au degré sup~rieur ne sont pas réalisées, engendre des difficultés augmentées et un phénomène accru de rejet de l'école par l'élève concerné.
En cas de difficultés majeures, les inspecteurs, les spécialistes responsables et I~ Dép~rtement de .l'instruction publique sont à dispOSition pour rechercher, avec les autorités scolaires communales, les solutions les mieux appropriées.
Nous rappelons pour terminer que la responsabilité des maîtres englobe tous les élèves, quels que soient les troubles et les problèmes des uns ou des autres.
Dispositions concernant le redoublement . de certaines classes primaires dans la perspective
de l'entrée au cycle d'orientation 1. Règle '
Les élèves sont admis au Cycle d'orientation conformément aux dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 parues dans le Bulletin officiel du 20 novembre 1981 et dans « L'Ecole valaisanne» de décembre 1981 . 2. Exceptions
a) Sur demande circonstanciée adressée par .les parents à la commission scolaire, respectivement à la direction d'école, des élèves nés entre le 1 er janvier 1968 et le 31 mars 1969 en retard sur leur programme peuvent être autorisés à ~réquenter la 6e ~rimaire, ou à la redoubler, SI leur retard est du:
- à la maladie - au fait que l'enfant n'étudie pas dans sa
langue maternelle
- et s'il apparaît que cette mesure profitera mieux à l'enfant.
b) La décision appartient à l'inspecteur scolaire primaire de l'arrondissement.
Celui-ci communique sa décision par écrit avec les motifs précis aux parents avec copie : •
- à la commission scolaire - au Service de l'enseignement seconda ire - au Service de l'enseignement primaire
c) Pour les cas douteux, l'inspecteur peut faire appel au conse iller pédagogique du Département ou à l'Office d'orientation scolaire et professionnelle.
d) Pour les élèves ayant bénéficié de l'autorisation décrite sous a) les parents doivent prendre l'engagement moral de leur faire accomplir deux années d'études au cycle d'orientation.
53
ki alpin scolaires
de S
Evolution du ski
Tout d'abord «populaire» et peu coûteux, le ski est devenu un sport de haute consommation de plus en plus cher: équipement remontées mécaniques, etc.
Le ski à récole
Durant des années, l'Ecole valaisanne s'est attachée à généraliser la pratique du ski. On peut se demander si ce rôle est encore justifié aujourd'hui.
- sur le plan financier, ce sport n'est plus à la portée de toutes les bourses . Certaines fa m illes, soucieuses pourtant de leurs finances, n'osent intervenir, se taisent, paient.. . tout en s'interrogeant sur la gratuité de l'enseignement;
- sur le plan technique, la majorité des élèves valaisans sont des skieurs . Pratiquant ce sport avec leur famille, leurs camarades ou leur club de ski, ils n'ont plus ' besoin de l'école. Et les autres, les non skieurs? Ce sport est-il si indispensable à leur développement pour que l'école s'efforce de les yamener?
Nous livrons ces réflexions aux responsables de l'école, enseignants, commissions scolaires, directions, afin que chacun s'efforce de trouver la solution la mieux adaptée aux conditions locales, dans le cadre des directives ci-après que nous voulons souples et fermes à la fois.
Directives
1. Classes concernées
Les classes enfantines s'ébattront volontiers dans la neige près de l'école, mais il n'est pas raisonnable de les amener à ski dans nos stations.
A juste titre, certains maîtres s'interrogent même sur l'opportunité de ces sorties pour les classes de 1 re et 2e primaires. Ces après-midi devraient être réservés aux élèves de la 3e à la 6e primaires .
2. Nombre d'après-midi
En principe, les classes qui disposent d'une salle de gymnastique pour leurs leçons régulières font
quatre après-midi de ski par hiver (décembre à mars) en remplacement des quatre après-midi mensuels de sport. Dans certains cas, ces sorties peuvent être groupées dans une semaine ou une périoae favorable .
Les classes dépourvues de salles de gymnastique peuvent remplacer les cours ordinaires d'éducation physique par des leçons de ski lorsqu'elles sont à proximité des champs de neige et que cela n'entraîne pas de frais pour les parents .
3 . Horaire
Deux heures ou deux heures et demie de ski (de 13 h. 30 à 16 h. 00) représentent une activité suffisante. Par conséquent la matinée reste consacrée à l'école; le repas de midi peut être pris soit avant le départ, soit dans le car.
4 . Elèves non skieurs
Ils méritent une attention particulière. Pas de pression morale, source de conflits au sein des f?milles . L'école doit leur offrir une activité sportive de remplacement intéressante: ski de fond, natation, patinage, luge, marche, etc.
On aura soin de limiter les frais .
hysique E du c-ation P Les plans-horaires doivent prévoir trois leçons hebdomadaires d'édücation physique. Si les salles de gymnastique ét les piscines ne suffisent pas à abriter tous ce.s cours, les heures complémentaires se donnent en plein air lorsque les conditions atmosphériques le permettent. Elles peuvent éventuellement, dans une mesure raisonnable, être groupées en après-midi de sport supplémentaires .
Ces heures doivent également figurer sur le plan-horaire.
Les commissions scolaires sont responsables d'organiser un plan d'occupation des salles de gymnastique. Celui-ci est affiché sur la porte d'entrée du local.
Procédure à suivre pour les mutations
d'élèves
Différents cas à envisager
Y ' a) l'élève quitte sa classe pour se rendre dans
une autre classe de la même localité (ou commune)
b) l'élève se rend dans une autre commune
c) l'élève se rend dans un établissement d'enseignement spécialisé (Bouveret StRaphaël, Ste Agnès, Notre-Dame-de-Lourdes)
d) l'élève quitte la localité pour se rendre dans une école publique d 'un autre canton
e) l'élève quitte la Suisse
Documents à transmettre par la commission scolaire
ou la direction d'école (livret scolaire et, pour 5 e et 6 e primaires dossier scolaire)
Y ~ au nouveau titulaire de classe
à la commission scolaire ou à la direction ~ d'école du nouveau domicile
à la commission scolaire ou à la direction ~ d'école de l'établissement spécialisé en ques
tion
au Service de l'enseignement primaire ou secondaire (Planta 3, 1950 Sion) selon les cas
le livret scolaire aux parents de l'élève
le dossier scolaire du DIP
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Assurance du personnel enseignant contre les risques professionnels
Le Conseil d'Etat,
vu sa décision du 3 mai 1966 concernant l'obligation des communes et des commissions scolaires régionales d'assurer contre les accidents professionnels le personnel enseignant des écoles primaires et du cycle d'orientation, conformément à l'article 13 de la loi du 4 j.uillet 1962 sur l'instruction publique;
vu la nécessité d'uniformiser les prestations d'assurances pour le personnel enseignant et pour celui de l'administration cantonale et de les adapter au coût de la vie ainsi qu'à ·l'articie 25 du règlement du 19 avril 1968 fixant le statut des fonctionnaires employés et ouvriers de l'Etat;
sur la proposition du Département de l'instruction publique,
décide:
1. Les communes ou les commissions scolaires des écoles régionales ont l'obligation d'assurer le personnel enseignant contre les risques d'accidents professionnels pour les sommes suivantes:
Décès Invalidité Frais de guérison
Fr. 40000.Fr. 80000.-illimités pendant deux ans
- Indemnité journalière Fr 40.-
L'indemnité journalière de Fr. 40.- doit être prévue comme suit:
a) pour le personnel qui enseigne 13 heures et plus par semaine :
- à partir du 181 e jour d'incapacité de travail durant la première année de service à partir du 241 e jour d'incapacité durant la 2e
année à partir du 361 e jour d'incapacité dès la 3 e
année de service b) pour le personnel qui enseigne moins de 13
heures par semaine, dès le premier jour d'incapacité de travail .
2. Les montants indiqués sous chiffre 1 constituent des minima. Les communes ou les commissions scolaires régionales sont libres de prévoir des prestations plus élevées .
3 . La présente décision entre immédiatement en vigueur. Elle ,annule et remplace celle du 3 mai 1966. Le Département de l'instructin publique est chargé de son application.
Pour copie conforme, Le chancelier d'Etat :
Mou/in
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L'orientation scolaire et professionnelle dans les années 80
L'Association suisse p.our l'orientation scolaire et professionnelle (ASaSP) a récemment tenu à Sierre ses journées d'étude, suivies par plus de 180 conseillers et conseillères venus de toutes les régions du pays . Ce fut pour eux l'occasion de dresser le bilan de l'orientation professionnelle dans la perspective des années quatre-vingts .
A l'issue de l'assemblée générale qui suivit la session de travail, le président de l'Association, M. Herbert Dirren, conseiller national, constata qu'en ces temps de marché de l'emploi incertain et de difficulté croissante à choisir une profession ou une voie d'études, l'orientation professionnelle a justement à remplir son mandat légal, qui est parfaitement clair: il s'agit pour elle de se tenir gratuitement à la disposition de tout un chacun, jeune ou adulte, Suisse ou étranger, pour toutes les questions de choix d'une profession ou d'une voie d'études.
L'orientation professionnelle s'acquitte effectivement de cette tâche, à preuve le nombre croissant de ses consultants et l'effort soutenu qu'elle fournit et qui est clairement apparu à cette occasion. C'est celui de développer constamment ses méthodes et ses moyens de travail ainsi que la formation et le perfectionnement des conseillers, à la mesure des exigences de l'avenir.
Nouvelle distinction pour la revue « Treize Etoiles))
Après avoir reçu en décembre dernier le Prix du Fonds valaisan de la recherche 1981, récompensant son apport à la vie économique, touristique et culturelle du Valais durant trente et un ans, voici que la revue «Treize Etoiles» est à nouveau l'objet d'une distinction particulière. .
En effet le Comité suisse du Grand Prix des guides t~uristiques, dont le siège est à Genève, décernera le 4 juinp.rochain à Neuchâtel, un premier prix, dans la catégorie «Revues touristiques», à «Treize Etoiles».
Le jury était appelé à sélectionner seize ouvrages et collections sur les trente-trois retenus en séances préliminaires. Son appréciation, accompagnant le prix à recevoir, est des plus flatteuses :
«Cette excellente revue éditée depuis trente-deux ans a su maintenir une «Jeunesse, une fraîcheur et une diversité remarquables . Splendidement« illustrée par les meilleurs photographes valaisans, elle sait combiner «des articles d'actualité, des informations touristiques percutantes et d'excellentes présentations de personnes ou de lieùx. C'est aujourd'hui une des meilleures revues cantonales touristiques existant en Suisse.» Ce prix consacre une collection dont la tenue est hautement estimée, non seulement en Suisse mais dans les cinq parties du monde.
Félicitations à cette fidèle et précieuse ambassadrice du Valais!
Théâtre pour enfants de Lausanne / T.P.E.L.
Le Théâtre pour enfants de Lausanne (TPEL) se permet de vous rappeler l'offre de cette saison: un spectacle pour enfants de 5 à 8 ans (éventuellement au-delà) .
" s'agit de La mer à voir
Spectacle à un comédien rapportant les aventures imag~naires d'un pêcheur, il fait appel à diverses techniques de jeu et comporte des péripéties amusante.~ autant qu'imprévues.
Durée, environ 50 minutes, se joue· à l'intérieur. Disponible jusqu'au 31 décembre 1982 (sauf fin août et début septembre 1982).
Attention! Jusqu'au 30 juin, le spectacle est disponible aux conditions exceptionnelles de cette saison, soit Fr. 150.- pour 75 élèves au maximum. Fr. 2.- en sus dès le 76e élève.
Cette offre ne pourra être maintenue à partir du 1 er
juillet 1982. Le prix de base passera à Fr. 350.-, compte tenu de l'épuisement de la subvention utilisée jusque-là.
Nous vous signalons aussi que le TPEL est également producteur d'un deuxième spectacle pour enfants dès 6 ans «Les quatre cheveux du Yebelekouni ou Africana 82».
- +=
CEMEA
Centres d'entraÎn~ment aux méthodes d'éducation active
Formation à la direction et à J'animation de camps de vacances:
Les centres de vacances, centres aeres et activités de loisirs permettent aux jeunes de faire l'apprentissage de la vie collective, de leur autonomie à l'intérieur d'un groupe, de rencontrer d'autres camarades, de participer à d'autres activités, de quitter pendant quelque temps leurs milieux habituels .
" est dès lors important qu'existent des lieux de formation pour les responsables et les moniteurs.
Les CEMEA (Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active) organisent des stages de formation à l'animation de centres de vacances pour jeunes enfants (4 à 7 ans), pour enfants (8 à 12 ans) et pour adolescents (13 à 18 ans), ainsi qu'un stage pour les directeurs ou responsables de camps.
Téléphone (026) 2 21 58
1920 MARTIGNY
Ces stages de formation ont lieu pendant les vacances de Pâques et d'automne.
Le programme d'un stage comprend des activi tés variées, des moments d'information, de documentation, d'échanges (discussions, jeux de rôles ... ) qui sont des amorces à un travail personnel dans différents domaines, par exemple:
- le rôle de l'adulte responsable d'un groupe de jeunes, connaissance de l'enfant besoin des jeunes... '
- la vie collective: organisation, évaluation, prise collective des décisions, services, mixité, repos ...
- les moyens d'expression: activités créatrices, musicales, jeux, expression dramatique, communication non-verbale, cuisine .. .
- l'approche de l'environnement naturel et hu-main.
Les participants à un stage seront ainsi préparés à assumer la responsabilité de jeunes en vacances.
Les renseignements concernant ces stages peuvent être demandés à L'Association suisse des CEMEA, case postale 895, 1211 Genève 3, tél . 022/27 33 35 .
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Notre spécialité: les bibliothèques scolaires
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Cahier de préparation Année scolaire 1982-1983
Ce journal de classe s'est avéré indispensable pour l'ensemble du corps enseignant. Réalisé d'une manière pratique, il facilite le travail d'organisation et la planification quotidienne.
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