Manifestations ORL au cours des reflux gastriques chez des patients adultes non fumeurs

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LaryngologieSalle : Couloir 9

P160Panorama des urgences en ORLS. Lawson a,∗, B. Yehouessi-Vignikin b, D. Atigossou c

a CHU Kara, Kara, Togob CNHU-HKM de Cotonou, Cotonou, Béninc Sô-Ava service d’ORL, hôpital de zone Abomey Calavi, Cotonou,Bénin∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les urgences en oto-rhino-laryngologie(ORL) ne sont pas rares avec une nette prédominance des urgencesORL pédiatriques, sujet d’affolement parental et situation préoc-cupante véritable épée de Damoclès.Ces trois dernières années, 201 cas d’urgences ORL ont été recuset suivi de mai 2008 à mai 2011. Le but de notre étude a été dedéterminer leur fréquence, de recenser les principales affectionsen cause, d’exposer nos attitudes thérapeutiques et nos résultats.Matériels et méthodes.— C’est une étude prospective analytiqueconcernant tout les sujets recu et suivi pour une urgence ORL durantla période de mai 2008 à mai 2011 soit trois ans un mois dans leservice d’ORL.les critères d’inclusion sont une observation cliniqueprécisant l’urgence, l’atteinte ORL, l’affection causale, la conduitetenue en urgence, le traitement étiologique et les résultats obte-nus.Les paramètres étudiés ont été l’âge, le sexe, le type d’urgence,les affections en cause, les traitements administrés et les résultatsobtenus.Résultats.— Sur 1244 patients recus en ORL au CHU en trois ans,201 cas ont été une urgence ORL soit 16,15 %.Toutes les tranches d’âge ont été concernées le sujet le plus âgéavait 75 ans et présentaient une hypoacousie voire une presbyacou-sie et le plus jeune âgé d’un mois un corps étranger (asticot) dansle conduit auditif externe droit.Sur les 201 cas recus et suivi pour urgence ORL, 116 soit 57,71 % ontété de sexe masculin pour 85 soit 42,28 % de sexe féminin. Le sex-ratio a été de 1,36 au risque du sexe masculin. Les urgences absoluesreprésentent 44,77 % des urgences et les urgences fonctionnelles49,75 %des urgences.Les hypoacousies viennent en tête avec 84 cas soit 41, 79 %, suivipar les corps étrangers tout site confondus et des épistaxis respec-tivement 59 cas (29,35 %), 29 cas (14,42 %).Dans notre étude la papillomatose laryngée n’a représenté que0,49 % des cas. Sur les 201 cas recu et suivi pour urgence ORL nousavons enregistré 115 cas soit 57,21 % d’évolution favorable, 86 cassoit 42,79 % sont considérés comme des échecs principalement avecles cas d’hypoacousie, le cas de papillomatose laryngée et le casd’ingestion de soude caustique.Conclusion.— Le panorama des urgences en ORL est divers et varié.Elle met en exergue les différentes pathologies observées et lesmesures thérapeutiques mise en œuvre pour y faire face selon leplateau technique existant.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.403

P161Manifestations ORL au cours des reflux gastriqueschez des patients adultes non fumeursM. Ouattara a,∗, A. Elola b, M. Gyebre a, B. Ouedraogo a,M. Sereme a, K. Ouoba a

a Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou, Burkina Fasob Souro Sanou, Bobo Dioulasso, Burkina Faso

Mots clés : ORL ; RPL ; RGO ; Adultes ; Non-fumeurs ; OST

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A149

Auteur correspondant.ut de la présentation.— Déterminer la fréquence des affectionsRL au cours des reflux gastrolaryngés ou gastro-pharyngolaryngés

RGL ou RPL) et/ou gastro-œsophagiens (RGO).atériels et méthodes.— Il s’est agi d’une étude rétrospective de57 dossiers de patients adultes non fumeurs recus en consultationntre janvier 2009 et décembre 2010, et présentant au cours deeur symptomatologie ORL chronique ou récidivante, des signes deeflux.ésultats.— Les patients concernés ont représenté 9 % des consul-ations pendant la période de l’étude ; l’effectif comportait0 hommes et 77 femmes ; l’âge moyen était de 45,5 ans. Selone motif de consultation, le syndrome oropharyngé, le syndrometorhino-sinusien, les sensations de spasme pharyngolaryngé, et laysphonie matinale intermittente prédominaient dans respective-ent 86 %, 82 %, 71 %, et 57 % des cas. Par ailleurs, étaient associés le

yndrome endobuccal dans 60,50 % ; la toux chronique dans 58,60 %,t les algies retro sternales ascendantes dans 55,40 %. Les antécé-ents étaient digestifs dans 97 %, puis ORL chirurgicaux dans 54 %,llergiques dans 38 % et l’asthme dans 26 % des cas. Selon les signes’examen, nous avons observé un érythème diffus oropharyngétendu aux amygdales linguales dans 89 %, une pharyngite chro-ique granuleuse dans 61,45 %, une congestion et/ou un œdèmees cordes vocales et des aryténoïdes dans 57 %, une rhinite hyper-rophique obstructive dans 44 % et des amygdalites majeures dans1 % des cas. La fibroscopie a mis en évidence une œsophagite dans4 % des cas. Comme formes cliniques, nous avons déterminé 58 %e RGL, 29 % de RGO et 13 % de RGL + RGO. Les patients ont béné-cié de traitements symptomatiques ORL et d’anti-reflux à base’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), associés parfois aux algi-ates, pendant deux à six mois. Des rémissions ont été enregistréeshez 97 % des cas. Nos résultats sont en decà de ceux enregistrésilleurs. Cette situation peut être imputable, d’une part, à la fré-uence des formes de reflux gastriques à symptomatologie mineuree motivant pas toujours des consultations ou n’étant pas décla-ées spontanément par les patients ; et de l’autre, à l’insuffisancee notre plateau technique (absence de PH-mètre). Les reflux sontinsi trop peu diagnostiqués par les praticiens.onclusion.— Quelles que soient les conditions de travail, devant

es affections ORL chroniques ou récidivantes à épisodes relative-ent rapprochés, l’interrogatoire orienté demeure primordiale et

e test thérapeutique anti-reflux pendant deux mois reste un outiliagnostique valable des reflux gastriques.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.404

162orps étrangers ORL : à propos de 1382 cas. Elola a,∗, K. Cessouma a, M. Ouattara b

Souro Sanou, Bobo Dioulasso, Burkina FasoYalgado Ouedraogo, Ouagadougou, Burkina Faso

ots clés : Corps étrangers ORL ; Épidémiologie ; TraitementAuteur correspondant.ut de la présentation.— L’objectif de cette étude était d’analyseres aspects épidémiologiques cliniques et thérapeutiques de cetteffection.atériels et méthodes.— Il s’est agit d’une étude rétrospective por-

ant sur les corps étrangers de la sphère ORL, répertoriés sur uneériode de sept ans.ésultats.— Les corps étrangers répertoriés étaient au nombre de382, représentant 5,46 % des consultations pendant la dite période.’âge moyen des patients était de 11 ans [15 jours à 66 ans] et le sex-

atio de 1,17. Les patients âgés de 0 à 14 ans représentaient 63,8 %es cas et 36,2 % des patients avaient plus de 14 ans.

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