View
141
Download
0
Category
Preview:
DESCRIPTION
La revue technique du Cadre de Coopération Système des Nations Unies avec le Tchad a eu lieu le 26 mars 2013 au CEFOD. Il a regroupé les techniciens des différents ministères sectoriels clés et des agences des Nations Unies opérant au Tchad. Les participants ont d’abord passé en revue les résultats atteints conjointement par le système des Nations Unies en 2012 dans les différents domaines d’intervention. Neufs secteurs clés d’intervention ont ainsi été passé en revue, à savoir santé, nutrition, éducation, eau et assainissement, VIH/Sida, développement rural et sécurité alimentaire, environnement et changement climatique, gouvernance, genre et droit humain ainsi que le renforcement des capacités de planification, coordination et efficacité de l’aide de manière transversale. Les participants se sont ensuite penchés sur les contraintes et défis majeurs rencontrés en 2012, avec un accent tout particulier sur les mécanismes conjoints de suivi de la mise en œuvre. Une fois la revue 2012 finalisée, une analyse des axes prioritaires d’intervention 2013 et une discussion sur une feuille de route du suivi de la mise en œuvre pour 2013 ont eu lieu et ont été validées au niveau technique.
Citation preview
Revue annuelle 2012
Plan Opérationnel intérimaire conjoint des Nations Unies au Tchad 2012-‐2013
Réunion technique de revue
CEFOD, N’Djamena, 26 mars 2013
REPUBLIQUE DU TCHAD
2 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
TABLE DES MATIERES
RESUME EXECUTIF .......................................................................................................................................... 3
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION ...................................................................................................................... 4
2. OBJECTIFS DE LA REVUE ANNUELLE 2012 .................................................................................................... 4
3. INTRODUCTION GENERALE DE L’EXERCICE .................................................................................................. 4
4. PRESENTATION SOMMAIRE DE LA SITUATION PAR SECTEUR ...................................................................... 5 4.1. RESULTATS CLES ............................................................................................................................................... 5
Axe prioritaire 1. Développement du capital humain ..................................................................................... 5 Axe prioritaire 2 : Développement rural et renforcement de la resilience ...................................................... 9 Axe prioritaire 3 : Promotion de la Gouvernance et de l’État de droit .......................................................... 12 Axe prioritaire 4 : Planification stratégique, coordination, suivi-‐évaluation ................................................ 14
4.2. PROGRAMMATION CONJOINTE .......................................................................................................................... 16 4.3. SITUATION FINANCIERE 2012 ........................................................................................................................... 16
5. PRIORITES POUR L’ANNEE 2013 ............................................................................................................ 18
6. CONTRAINTES ET OPPORTUNITES ......................................................................................................... 22
7. MECANISMES DE SUIVI ......................................................................................................................... 23
8. RECOMMANDATIONS ET PROCHAINES ÉTAPES ......................................................................................... 23 8.1. RECOMMENDATIONS GÉNÉRALES ...................................................................................................................... 23 8.2. FEUILLE DE ROUTE DE SUIVI 2013 ...................................................................................................................... 25
ANNEXES ...................................................................................................................................................... 27 ANNEXE 1: TERMES DE REFERENCE ET AGENDA DE LA REUNION ..................................................................................... 27 ANNEXE 2 : RAPPORTS SECTORIELS ........................................................................................................................... 30
1. Secteur éducation .................................................................................................................................. 30 2. Secteur eau et assainissement .............................................................................................................. 30 3. Secteur VIH/Sida .................................................................................................................................... 30 4. Secteur développement rural / Sécurité alimentaire ............................................................................. 30 5. Secteur Environnement et changement climatique ............................................................................... 30 6. Secteur Gouvernance ............................................................................................................................. 30
RESUME EXECUTIF La revue technique du Cadre de Coopération Système des Nations Unies avec le Tchad a eu lieu le 26 mars 2013 au CEFOD. Il a regroupé les techniciens des différents ministères sectoriels clés et des agences des Nations Unies opérant au Tchad. Les participants ont d’abord passé en revue les résultats atteints conjointement par le système des Nations Unies en 2012 dans les différents domaines d’intervention. Neufs secteurs clés d’intervention ont ainsi été passé en revue, à savoir santé, nutrition, éducation, eau et assainissement, VIH/Sida, développement rural et sécurité alimentaire, environnement et changement climatique, gouvernance, genre et droit humain ainsi que le renforcement des capacités de planification, coordination et efficacité de l’aide de manière transversale. Les participants se sont ensuite penchés sur les contraintes et défis majeurs rencontrés en 2012, avec un accent tout particulier sur les mécanismes conjoints de suivi de la mise en œuvre. Une fois la revue 2012 finalisée, une analyse des axes prioritaires d’intervention 2013 et une discussion sur une feuille de route du suivi de la mise en œuvre pour 2013 ont eu lieu et ont été validées au niveau technique.
4 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Le Gouvernement du Tchad et les Nations Unies ont convenu sur les grandes orientations stratégiques du Cadre opérationnel d’assistance au Développement des Nations Unies au Tchad, couvrant la période 2012-‐2013. Ce plan Intérimaire est le résultat de travaux conduits de manière participative, entre 2010 et 2012, entre toutes les Agences résidentes et non résidentes opérant au Tchad, les partenaires gouvernementaux et la société civile. Il est basé sur les orientations du gouvernement et se fonde sur les cadres de coopérations entre les agences et le Gouvernement du Tchad. Le cadre intérimaire s’articule autour de 4 axes à savoir : (i) le développement du capital humain ; (ii) le développement rural et renforcement de la résilience ; (iii) la gouvernance et état de droit ; et (iv) la coordination, gestion et suivi et évaluation. Il comprend aussi un mécanisme de suivi et évaluation décrivant les modalités concrètes suivant lesquelles les Nations Unies coordonneront leurs efforts et mettront en œuvre le cadre intérimaire durant les deux années (2012-‐2013). Le mécanisme de suivi proposé dans le cadre intérimaire opérationnel intérimaire inclut des revues annuelles conjointes pour mesurer les résultats atteints sur la base des plans de travail annuels de chaque agence et préparer les plans de l’année suivante font partie du mécanisme de suivi et évaluation convenu avec le Gouvernement. C’est ainsi que le Ministère du Plan, de l’Economie et de la Coopération Internationale (MPECI) a convié les agences des Nations Unies à une revue inter-‐agence. Ceci sous-‐entend un travail en amont au niveau des différents secteurs. Les secteurs suivants ont ainsi mené des revues sectorielles préalables : (i) Santé, (ii) Nutrition, (iii) Education, (iv) Eau et assainissement, (v) VIH/SIDA, (vi) Sécurité alimentaire, (vii) Environnement et changement climatique, (viii) Gouvernance, et (ix) Genre et Droits Humains.
2. OBJECTIFS DE LA REVUE ANNUELLE 2012 Les principaux objectifs de la revue annuelle 2012 sont les suivants :
§ Revoir de manière succincte les progrès réalisés vers l’atteinte des résultats attendus ainsi que les cibles fixées pour 2012;
§ Identifier les contraintes, défis majeurs rencontrés, avec un accent tout particulier sur les mécanismes conjoints de suivi de la mise en œuvre ;
§ revoir les axes prioritaires d’intervention 2013 et des opportunités à saisir notamment dans le cadre de programmation conjointe
§ Adopter une feuille de route du suivi de la mise en œuvre pour 2013 qui doit permettre de renforcer les mécanismes.
3. INTRODUCTION GENERALE DE L’EXERCICE Le Coordonnateur Résident et le représentant du Secrétaire Général ont procédé à une rapide introduction du cadre de coopération. Ils ont insisté sur l’importance du renforcement du mécanisme de coopération Tchad – Nations Unies, de l’alignement du cadre des Nations Unies sur le Plan National de Développement en cours de finalisation et du cadrage de celui ci avec la réforme des Nations Unies. Le Coordonnateur a indiqué que cette revue marque une étape importante dans le processus de consolidation de la coopération. Il devra mettre l’accent sur les difficultés et contraintes et capitaliser sur les leçons apprises pour renforcer le cadre existant et le consolider. Les conclusions de cette journée de travail seront prises en compte pour renforcer les mécanismes en place. Ils ont tout deux remercié les participants pour leur engagement.
Le Ministère du Plan a ensuite procédé à une rapide introduction sur le Cadre Opérationnel Intérimaire qui guide les interventions du système des Nations Unies au Tchad sur le période 2012-‐2013. Il a rappelé que ce cadre est intérimaire pour pouvoir s’aligner sur le Plan National de Développement (2013-‐2015) une fois que celui ci sera validé t qu’on met en cohérence les cadres spécifiques des agences.
4. PRESENTATION SOMMAIRE DE LA SITUATION PAR SECTEUR Des présentations succinctes ont été faites par secteur sur les principaux résultats, avec un accent particulier sur la situation financière, les contraintes et les prochaines étapes.
4.1. Résultats clés Le tableau ci dessous présente les principaux résultats par résultat programmatique et par axe :
Axe prioritaire 1. Développement du capital humain Effet 1: Les populations vulnérables, en particulier les enfants, les jeunes et les femmes, ont un accès plus équitable et de meilleure qualité aux services sociaux de base et s’impliquent dans la gestion de ces services.
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
Santé : L’accès au paquet minimum de prise en charge intégrée des principales maladies de l’enfant de moins de 5 ans et des mères est accru ; la qualité et l’accès aux services de santé de la reproduction et au traitement de l’état nutritionnel sont améliorés.
1. Appui au renforcement du Système de Santé fourni • Pré-‐pacte « Santé » inter-‐partenaires, avec une attention particulière sur les ressources humaines et 3
commissions suivi et un comité de suivi pré pacte fonctionnels • Coordination de ihp+ assurée • Drafts de 22 Plans de Développement Régionaux (PRD) élaborés • feuille de route du processus d’élaboration du PNDS2 FR validée (processus élaboration du PNDS2 mars
2013) • accréditation des écoles paramédicales assurée; Recrutement de 260 infirmiers et Sages Femme
Diplômé D’Etat, 6 médecins; • 29 encadreurs, formateurs en SONU et SFDE formés et 14 bourses de spécialisation octroyées à des
médecins • textes de l’association des SFDE / Sages femmes diplomés d’Etat élaboré; • 2 Études réalisées : évaluation de la gratuité des soins d’urgence et évaluation des mutuelles de santé • Coordination de P4H assurée et plaidoyer réalisé.
2. Soins obstétricaux et néo natals renforcés • appui fourni pour l’évaluation la Feuille de Route pour la réduction de la mortalité maternelle et
néonatale et pour l’élaboration des plans opérationnels SONU; • soutien fourni à la Division du Système DSIS pour la révision des supports de collecte des données ; • structures SONU équipées par la fourniture en kits obstétricaux et tables d’accouchement ; • 39 prestataires de santé des camps et 7 des CS de l’Etat formés sur les SONU ; • système de services intégrés communautaires lancés ; • Appui fourni pour la mise en œuvre du plan d’action de la CARMMA ; • Couverture VAT2 chez les femmes enceintes CDS camps passé à 91% ; • plan TME et micro plans dans 7 DS pour la mise en œuvre de l’eTME élaborés et validés ; • 310 femmes victimes de fistules prises en charge à travers des missions d’appui et une prise de routine ; • Modules et matériel de formation pour la prévention et la prise en charges des cas de fistules
développés • une table ronde pour la coordination et la concertation sur la mise en œuvre de la stratégie de prise en
charge des fistules appuyée.
3. Système de gestion des produits renforcé • les produits équipement, matériels informatiques fournis aux délégations; • La coordination du comité national de sécurisation des produits , de collecte des informations sur les
consommations des produits mis en place;
6 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
• La stratégie de communication sur la Santé de Reproduction et de la Vaccination validée; • Production et diffusion de supports de message assurées • formation de responsables et d’animateurs de radios communautaires, de prédicateurs, des
associations religieuses, des femmes sur la PF assurée; • Formation des jeunes et promotion de la SRAJ assurée; • dividendes de la quinzaine démographique organisées; • 78 réfrigérateurs (MSP) et 108 réfrigérateurs solaires et pièces de rechange ayant permis de porter la
couverture a 84% (840 centres fonctionnels sur 909). • La vaccination intensifiée dans 33 des 62 DS • couverture vaccinale nationale au DTC3 portée à 69% (au 31 Août 12) • couverture rougeole CDS camps des réfugiés portée à 93% (31 décembre 2012) • guide de la SMIR adapté et outils révisés et diffusés • reporting régulier et en temps réel sur les maladies transmissibles effectué dans 90% des DS ; 4. Santé infantile appuyée • 5 ripostes des campagnes contre la polio organisées • Cas de poliomyélitique fortement réduits (5 cas de poliomyélite en 2012 contre 96 cas en 2011) • Les campagnes de lutte contre la rougeole ayant porté le taux à 112% (données administratives); • vaccins de PEV de routine et pour les AVS polio, méningite et rougeole disponibles à 100% au niveau
central ; • 168 centres de sante renforcés en personnel qualifié et approvisionnés en médicaments appropriés
pour la prise en charge des cas de pneumonie, diarrhée, paludisme selon les normes de PCIME ; • 230 agents de sante recrutés, formés et déployés ; • Approvisionnement en Médicaments Essentiels Génériques assuré (SRO/Zinc, Antibiotiques, ACT/TDR).
5. Lutte contre le paludisme appuyée • 1 085 000 moustiquaires (MIILD) distribuées ; • documents techniques (directives et gestion d’stock CTA et MII) actualisés ; • les Médecins Chefs des Districts et les points focau Formés sur la Prise en Charge du paludisme.
6. mise en œuvre appuyée • fiches de collecte des données épidémiologiques et gestion des intrants réactualisées; • Les taux de Couverture en TPI lors des CPN 92% (dans les CDS des camps en 2012). 7. Lutte contre les maladies appuyée • Un plan directeur de lutte contre les maladies tropicales négligées élaboré ; • surveillance en vue de la détection des cas de ver de Guinée et l’arrêt de la transmission effective à
environ 70%, avec une investigation de tous les cas de ver de Guinée assurés ; • intégration des Maladies Tropicales Négligées dans le plan directeur rendue effective ; • données de base de la Trypanosomiase Humaines Africaines collectées.
8. Urgences et catastrophes et DRR • formation des formateurs et celle des équipes cadres des districts appuyée dans 10 régions sanitaires ; • données de surveillance transmises régulièrement ; • Toutes les rumeurs de cas investiguées, dont 10 cas de ver de guinée confirmés en 2012 avec les
échantillons de ces cas envoyées pour analyse ; • plans de préparation aux urgences élaborés dans 10 régions sur 22 ; • acquisition de médicaments, produits de laboratoire et vaccins pour renforcer les capacités du
gouvernement assurée pour répondre aux épidémies (Choléra, méningite) et catastrophes naturelles (inondations) ;
• Formation du personnel de santé sur la surveillance épidémiologique et la prise en charge des cas de maladies à potentiel épidémique réalisée ;
• Le taux de létalité de la méningite a été de 4,1% lors de l’épidémie de méningite en 201 et aucun cas de choléra n’a été notifié en 2012 ;
• mobilisation des ressources additionnelles pour les interventions d’urgence menée ; • appui à l’atelier d’évaluation de la réponse au choléra assuré ; • appui fourni pour les interventions de renforcement de capacités de services de santé les zones de
retour des déplacés (formation, d'achat de médicaments et d'équipements médicaux).
Education : Les populations vulnérables, en particulier les enfants, les jeunes et les femmes, les retournés et autres sinistrés ont un accès à une éducation plus équitable et de meilleure qualité dans les zones ciblées, y compris en situation d’urgence et les disparités géographiques et liées au genre sont réduites dans les zones ciblées.
1. Les enfants, y compris dans les zones d’urgence, étudient dans de bonnes conditions d’assainissement, d’hygiène et de sécurité (salles de classes construites ou réhabilitées, équipées et fonctionnelles) • construction de 867 salles de classe et réhabilitation de 807 salles de classe assurées; • 38 forages et 76 latrines séparées réalisés. 2. Le cadre institutionnel pour la mise en œuvre de la stratégie intérimaire pour l’éducation 2012-‐ 2014 est renforcé, y compris le système de planification, coordination, des statistiques scolaire et de la prise en compte du genre et des droits humains • programmes de formation des enseignants du primaire réactualisés • manuels et guides d’alphabétisation et d’éducation des adultes élaborés ainsi que des didacticiels
d’autoformation des enseignants à distance pour la lutte contre le VIH/Sida. • Appui soutenu donné lors de l’élaboration de la Stratégie intérimaire pour l’Education et
l’Alphabétisation (SIPEA) ayant permis la soumission de requête au PME pour le financement d’une partie de la SIPEA. Dans le cadre de l’alimentation scolaire, le programme a été mis en œuvre dans 847 écoles.
3. Les enseignants du primaire ont des capacités renforcées en didactiques et disciplines et les élèves ont un accès accru aux manuels et fourniture pour une éducation de qualité dans les zones ciblée • formation de 858 enseignants assurée, dont 210 dans les zones d’urgence (IDPs) ; 671 maitres
communautaires refugiés du primaire, 107 enseignants du secondaire et 173 maitres communautaires à l’Ecole Normale d’Instituteurs.
• 2.000 jeunes enfants de 3 à 5 ans encadrés dans 40 structures en vue de leur préparation à l’école ainsi que 45 animateurs formés.
• 3.100 enseignants dotés en matériels didactiques • 92 cadres du ministère et des ONG formés sur l’approche« école amie des enfants » et 137 enseignants
réfugiés formés sur l’approche « les écoles curatives ». 4. Les enseignants du primaire ont des capacités renforcées en didactiques et disciplines et les élèves ont un accès accru aux manuels et fourniture pour une éducation de qualité dans les zones ciblées • fournitures scolaires distribuées à 230.876 élèves du primaire, dont 69.150 en situations d’urgence
(IDPs et réfugiés). • 12.085 élèves ayant bénéficié d’une formation professionnelle dans les camps de réfugiés, 2.657 élèves
réfugiés soudanais ayant passé l’examen de fin du cycle primaire et secondaire et 14 réfugiés ayant accès aux études supérieures (bourses DAFI, Gouvernement allemand).
5. L’accès à l’éducation primaire est renforcé, entre autres pour les filles, grâce à la mise en place de cantines scolaires. • 205.000 élèves ayant bénéficié d’une alimentation scolaire dans 790 écoles • 11.684 filles du CM1&CM2 ayant reçu des rations sèches(à emporter) en vue de faciliter leur maintien à
l’école • 3.300 gestionnaires du programme d’alimentation scolaire formés sur le fonctionnement et la gestion
des repas scolaires • 205.000 élèves ayant bénéficié d’un déparasitage systématique suite à la distribution des comprimés de
mebendazole • 1.000 élèves ayant bénéficié des repas enrichis en micro nutriments • 35 gestionnaires des cantines scolaires (y compris 11 directeurs d’école) formés à l’importance et à
l’utilisation des micronutriments Eau et assainissement: un accès durable à l’eau et à un milieu assaini est assuré dans le zones ciblées.
1. L’accès équitable à l’eau potable des communautés, en particulier des groupes vulnérables identifiés, est amélioré dans les régions d’intervention et d’urgence. • 455 116 personnes ont accès à l’eau potable à travers la réalisation de 170 forages dont 64 manuels
(Hadjer Lamis, Chari Baguirmi, Mayo Kebi Est et Ouest, Tandjilé et Moyen Chari) et 110 mécanisés (25 dans le Guéra, 10 dans le Ouaddaï, 13 dans le Wadi Fira, 33 dans le camp Sila et Iriba et 11 dans le camp de Gore dans le Logone Oriental, 6 Touloum, 2 Iridimi et 6 dans les villages hôtes) dans les centres de santé, les écoles, les communautés, sur les sites des déplacés et camps des refugiés.
• 12 puits creusés (5 Iridimi, 4 Touloum et 3 Amnabak). • 170 points d’eau fonctionnels. • 47 comités de gestion formés et fonctionnels.
8 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
• 16000 personnes sur 20 000 prévues ayant accès à l’eau potable. 2. Les services d’assainissement adéquats et les bonnes pratiques d’hygiène sont connus et pratiqués par les communautés sélectionnées, notamment les groupes vulnérables et marginalisés, dans les régions d’intervention et d’urgence.40 blocs sanitaires à 2 cabines (hommes/femmes) construites dans les CNT/CNA • 38.994 personnes (couple mère-‐enfant) ayant accès aux ouvrages d’assainissement à travers la
réalisation de 40 blocs sanitaires à 2 cabines (hommes/femmes) construites dans les CNT/CNA. • 64.000 élèves dont 24.000 filles et 40.000 garçons ayant accès aux ouvrages d’assainissement à travers
la réalisation de 40 blocs sanitaires à 4 cabines (filles et garçons séparées). • cinq ateliers régionaux réalisés (Moundou, Bongor, Abéché, Mongo et N'Djamena) pour la consolidation
du document de politique et stratégie nationale d’assainissement. • 300 villages déclenchés à travers l’approche ATPC dont 73 sont FDAL. • 20635 latrines familiales fonctionnelles. • 20 fosses à ordures réalisées dans les camps des refugiés. • 23503 ménages touchés à travers 19 campagnes de pulvérisation. • Distribution de kits : ménage, féminin, environnemental et de latrines (affectés et sinistrés
d’inondation. refugiés, couple mère et enfant, etc.) • 43.800 personnes ont accès aux latrines familiales à travers l’approche ATPC et utilisent le dispositif de
lavage-‐mains pour prévenir les maladies hydriques. Effet 2 : Les populations ont un accès équitable et utilisent les services efficaces pour la prévention, les soins et le traitement du VIH/SIDA
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
Les besoins en prévention des groupes les plus à haut risque d’infection au VIH sont adressés conformément à la stratégie nationale de prévention basée sur l’évidence en vue de réduire la transmission du VIH
• 4 619 558 de préservatifs été distribués • En fin 2012, 83 centres de dépistage volontaire (CDV) rendu fonctionnels • 258 agents formés • 261 979 personnes ayant bénéficié d’information sur le VIH/SIDA • 118.500 jeunes touchés par l’IEC/CCC • 132 095 jeunes conseillés et dépistés • 23 000 enrôlés dans les clubs réglo
Le plan E-‐TME est mis en œuvre avec un fort leadership national, la participation des communautés locales, l’appui du Fonds mondial et autres partenaires techniques et financiers
• 14% de femmes enceintes conseillées, testées pour le VIH et ayant reçu les résultats • seulement 12% enceintes séropositives ayant accès aux ARV pour la prévention de la
transmission du VIH de la mère à l’enfant • seulement 6% d’enfants ayant bénéficié d’un traitement par les ARV au maximum à 4
semaines après le diagnostic:
Les personnes éligibles au traitement ARV y compris les groupes les plus à haut risque d’infection au VIH, ont accès et adhèrent à un traitement de qualité en vue de réduire la mortalité et la morbidité liées au Sida
• 14 sites sentinelles fonctionnels, mais à cause des grèves dans le secteur public, la couverture des données n’a pas été complète dans tous les sites
• L’étude sur IAP réalisée • L’étude sur la résistance réalisée • 39% des patients qui ont été mis sous traitement ARV y ont accès
Des actions stratégiques de l’agenda de l’ONUSIDA pour les femmes et les filles et le VIH sont incorporées dans le nouveau CSN et dans tous les programmes d’action de toutes les organisations des
• Une campagne de mobilisation sociale de la Première Dame appuyée dans les régions cibles de la PTME au sud du Tchad et à N’Djamena
• Une campagne de prévention couplée à un dépistage et à une étude comportementale chez les PS appuyée;
• 640 PS testées et des données comportementales collectées et disponibles
femmes en vue de réduire les VBG et la mortalité maternelle
Le développement du partenariat, la mobilisation des ressources et la génération de l’information stratégique sont assurés pour une coordination effective de la réponse nationale
• 17 coordinations régionales rendues opérationnelles • 8 organisations de femmes et des jeunes effectivement formées sur la prise en compte des
droits humains et du genre dans la réponse aux VIH
Axe prioritaire 2 : Développement rural et renforcement de la resilience
Effet 3: Les capitaux des populations rurales sont renforcés de manière durable dans les zones ciblées
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
le développement des filières productives et des chaines de valeurs est promu
Les capacités des organisations paysannes et des chaînes de solidarité communautaire sont renforcées (production et termes d’une commercialisation qui leur profite), avec un développement des achats locaux § 180 831 ménages et 631 groupements appuyés pour la production, transformation et commercialisation
(appuis en intrants et formations techniques) § 2364 producteurs formés en techniques maraîchères, et production de pépinière § 1756 producteurs formés sur les techniques de production agricole, et animale § 467 producteurs formés en techniques de maîtrise de l'eau de ruissellement § 2 Unions maraîchères appuyées dans le Kanem § Discussions en cours avec la SODELAC (mauvaise campagne 2011/2012 ne permettant pas d’achats
locaux / bonnes perspectives de récoltes 2012/2013)
Des cultures diversifiées et riches en nutriments sont pratiquées par les populations des zones ciblées et la formation de ces derniers aux bonnes pratiques agricoles et alimentaires / nutritionnelles est assurée dans le respect d’une bonne gestion des ressources naturelles § Appui fourni à la production agricole, céréalière et maraîchère pour près de 190 000 ménages
bénéficiaires. § Appui fourni à la production semencière pour environ 1479 ménages dans les régions du sud du Tchad § Appui fourni à multiplication de semences améliorées (20 groupements au Sud) § 10 ha aménagements maraichers, 350 maraichers formés ; 10 ha tubercules ; aménagement hydro
agricole sur 48ha avec des digues et diguettes pour la production de riz, § Formation de 264 agriculteurs en techniques culturales assurée :
ü de foyer amélioré (PROHYPA) ü 65 groupements appuyés en Vivres Contre Travail dans le Kanem
Des techniques améliorées de stockage, transformation et de conservation des aliments sont introduites § 9 magasins de stockage semences réhabilités & 5 communautaire construits. § 50% des bénéficiaires planifiés formées à la transformation du lait et de la viande § 100% des bénéficiaires planifiés formées en technique de nutrition
les moyens d’existence durables sont protégés et renforcés
Des appuis intégrés sont fournis aux organisations à assise communautaire et aux artisans locaux et les capacités de production et de commercialisation de ces derniers sont renforcées § 36% des bénéficiaires planifiés en technique de production fourragère § 120% des bénéficiaires planifiés formées en technique de fabrication et utilisation § 200 apiculteurs formés. Les formations faites et l’appui-‐conseil avec l’aide de l’expert vietnamien a
permis de développer l’apiculture dans les zones du Mandoul oriental et occidental, du Bahr Sara, du Lac-‐iro, de la Grande Sido, du Mont de Lam.
§ Au total, neuf (9) ateliers de formation organisés en matière de promotion et de conduite d’une pisciculture et d’une algoculture durables.
10 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
§ 1 300 tonnes de vivres distribués par le PAM à 5900 ménages dans le Kanem pour motiver leur participation à la mise en place des haies pour la protection des ouadis.
§ apiculteurs dotés de 700 ruches améliorées de type kényane, vietnamienne et gari, dont 100 uniquement au groupement GAEL dans le cadre des projets Telefood. En plus des ruches, il y a eu la dotation de matériels de traitement, de conditionnement et de commercialisation du miel (Pressoirs, maturateurs, bocaux et moules etc.) aux apiculteurs.
§ Deux étangs construits dans la zone de Bongor pour servir de sites d’approvisionnement en alevins aux privés de la zone et trois autres étangs construits à la périphérie de N’Djamena pour développer des activités de production de poissons.
la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement et la mise en place de mécanismes d’adaptation et d’atténuation du changement climatique sont appuyées
les institutions sont outillées pour la mise en œuvre d’un aménagement durable du territoire et une gestion des ressources, avec une attention particulière sur l’eau et les sols dégradés (y compris une attention sur le travail relatif à la muraille verte, au Lac Tchad, à la cartographie des ressources en eau) § document de plan d’action de la Grande Muraille Verte validé § document de plan de développement de l’aquaculture pré-‐validé et transmis à la Direction de la Pêche
et de l’Aquaculture pour finalisation. § 66 sessions de formation sur l’environnement organisées à l’intention de 2200 participants et 177 500
personnes sensibilisées dans les camps de réfugiés ; § 78 comités écologiques mis en place et fonctionnels dans les camps de réfugiés § 390 584 plants produits pour reboiser les camps des réfugiés et les zones aux alentours de ces camps. § Environ 200 ha soit 40% de la superficie prévue reboisés avec un taux de réussite de 42% dans les
camps des réfugiés ; § 10 000 ha autour des camps des réfugiés mis en défens pour stimuler la régénération naturelle et une
centaine d’hectares de bosquets ou reliques forestières mis en défens dans la région du Mandoul pour la reproduction des abeilles ;
§ 59 ouadis protégés par 154 km de haies vives et 228 km de haies mortes soit au total 382 km dans le Kanem. Pour les haies vives et la fixation des dunes de sable environnants ces ouadis, 810 250 plants de Prosopis juliflora ont été plantés.
§ recherches préliminaires sur l’impact du changement climatique sur les ressources en eau. Un cadre de gouvernance est établi pour une meilleure gestion des ressources des aires protégées § règlement intérieur pour la gestion du parc national de Manda élaboré, validé en atelier et soumis à la
signature du Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques ; § Plans de développement local (PDL) élaborés et validés par les quatre (4) cantons riverains du parc de
Manda ; § plan de gestion des ressources naturelles du parc de Manda élaboré et signé par le Ministre de
l’Environnement et des Ressources Halieutiques ; § Sept (7) conventions de gestion des ressources naturelles élaborées et adoptées par les communautés
riveraines dont 3 pour la gestion des ressources halieutiques, 2 pour les forêts communautaires, 1 pour la gestion des bambous et 1 pour les sites sacrés.
§ Les communautés riveraines du parc de Manda mises en réseau avec les ONG locales. Ceci a débouché sur le financement des Plans de Développement Local.
Le plaidoyer est renforcé pour la mise en œuvre des conventions internationales sur le climat, l’environnement et la biodiversité § rapport national en matière des changements climatiques élaboré et en instance d’une validation
nationale. § élaboration du rapport national sur le Développement Durable appuyé, avec un appui à la prise en
charge de la délégation du Tchad pour la présentation de ce rapport au sommet de Rio+20. § 700 000 dollars investis dans le cadre du FEM pour appuyer les organisations à base communautaire à
développer 16 micro-‐projets sur la biodiversité, 6 sur la dégradation des terres et 1 sur les changements climatiques.
Un environnement propice au développement des énergies renouvelables est créé § plan de travail élaboré pour concrétiser l’appui à l’opérationnalisation du schéma directeur de l’énergie
(en attente de soumission au comité local d’examen de projet pour son approbation) ; § Organisation du premier forum international sur les énergies renouvelables au Tchad appuyée ; § 34.300 équipements d’économie d’énergie (foyers Save 80, Afrah et en banco) mis à la disposition des
réfugiés ; § 40 écoles à cantine scolaire dans le Guera équipées de foyers améliorés construits en béton.
Effet 4: Les autorités et les institutions nationales et locales ainsi que les communautés mettent en place des mécanismes efficaces de prévention, de protection et de réponse aux catastrophes naturelles et aux crises
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
Les capacités de prévention, d’anticipation et gestion des risques sont renforcées
La politique nationale de développement rural, sécurité alimentaire et nutritionnelle est formulée et mise à jour § Processus de définition de la politique agricole nationale en cours dans le cadre du PND § révision du document PNSA et organisation du forum national sur le développement du monde rural
appuyés § projet d’appui à la relance du système d’information et d’alerte précoce sur la sécurité alimentaire lancé Les autorités locales et nationales disposent de capacités de gestion efficace et endogène des risques et catastrophes naturelles § Collecte des données sur les chocs assurée [Nombre de bulletins produits: 2] § Coordination du groupe de suivi des prix sur les marchés assurée [Nbre de bulletins des prix produits :
10] § 54 km de haies vives de protection de 59 ouadis en FFW/Kanem (818 ha protégés) § 15,000 plants produits, 40 ha reboisés,156 ha de terre cultivable aménagée § 165 abris communautaires, 191 km de pistes rurales réhabilitées/construites, § 30 unités de culture attelée distribués § 20 puits maraichers construits. Les partenaires sont régulièrement informés sur la situation agricole, alimentaire et nutritionnelle et anticipent sur les éventuels chocs climatiques et catastrophes naturelles. § Le système de suivi de la sécurité alimentaire est en cours de relance, en coordination avec les acteurs
producteurs de données (Relance du système d’info permettra de reprendre une publication régulière de bulletins)
§ Deux enquêtes sur la sécurité alimentaire des ménages dans la bande sahélienne réalisées (février et juin 2012) ;
§ 2 enquêtes marchés (La filière céréalière à l’est du Tchad : défis et opportunités, avril 2012 ; Tchad : la filière céréales au Salamat, Janvier 2012);
§ 10 bulletins de suivi des prix sur les marchés produits en collaboration avec la DPSA/SIMPA ; § Cluster Sécurité alimentaire et nutrition opérationnel et se réunissant régulièrement Un cadre d’accélération des OMD pour l’OMD 1 est développé § Organisations des ateliers de formulation et de validation terminés (OMD) § Appuis divers à travers les contrats de performances aux EMF (UCEC, PARCEC, FINADEV), à l’APT-‐EMF, à
la CT-‐EMF; et au Ministère des Micro Crédits. § Appui technique et financier à l’organisation de la revue du plan d’action de la stratégie nationale de
microfinance devant servir de document de référence à toute intervention dans le secteur
Les chocs alimentaires, nutritionnels et autres sont atténués
Les partenaires ont la capacité technique nécessaire pour appuyer les producteurs agricoles affectés par les situations d’urgence. § 82 800 ménages appuyés en réponse à la sécheresse 2012 avec 15 partenaires d’exécution y inclus
ONDR / formations et accompagnement pour réalisation enquête § 257 groupements villageois formés
Une aide alimentaire et une assistance agricole sont fournies aux populations vulnérables aux chocs d’insécurité alimentaire et nutritionnelle § 2,8 millions de personnes assistés avec 131 000 tonnes des vivres ; § 96% des bénéficiaires prévus appuyés via appui semences, appui élevage, appui maraîchage (i.e.
129 333 ménages appuyés vs 135 000 ménages programmés) ; § Réhabilitation de 6 greniers de sécurité alimentaire dans le Guera assurée. Des solutions durables pour les réfugiés sont identifiées et mise en place § 31 Personnes d'origine centrafricaine réinstallés.
12 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
La gestion de la coordination des camps de réfugiés, retournés et déplacés est améliorée. § 100% de camps qui dispose d’un gestionnaire de camps. La gestion de la coordination des camps de
réfugiés est menée par la CNARR. Des réunions de coordination ont eu lieu régulièrement avec la présence de tous les acteurs concernés
§ 12 réunions de coordination de l’assistance alimentaire aux réfugiés organisées à Abéché. § mission conjointe PAM/HCR d’évaluation des besoins des réfugiés organisée en nov-‐décembre 2012
Axe prioritaire 3 : Promotion de la Gouvernance et de l’État de droit Effet 5 : Les populations participent au processus de prise de décisions de manière équitable et contribuent activement à la consolidation de la paix
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
Les mécanismes nationaux et locaux de réconciliation qui favorisent une culture de paix et la résolution pacifique des conflits sont renforcés
§ caravane de la paix réalisée dans 11 régions du pays § autorités traditionnelles et les membres des Comités locaux formés en résolution des conflits dans le
Sila et le Ouaddaï § Actions de Sensibilisation sur la prévention des conflits menées
Les mécanismes nationaux et locaux de sécurité humaine qui favorisent la résilience et la réintégration socio-‐économique des populations affectées par les conflits sont améliorés
§ DIS appuyé en encadrement et moyens logistiques ayant permis d’assurer la sécurité sur les sites des réfugiés, du personnel humanitaire et de la population
§ opérations de déminage ayant permis l’ouverture des routes facilitant le retour des communautés de la Libye et l’accès aux terres par les populations affectées par les crises
§ appui logistique et encadrement fournis aux personnes retournées dans leur zone d’origine en vue de leur réintégration
§ actions de sensibilisation sur les violences basées sur le genre organisées dans les zones affectées et des appuis juridiques et psychologiques, médicaux ont été fournis aux victimes
Effet 6 : Les autorités nationales mobilisent et allouent les ressources suffisantes pour la satisfaction des droits fondamentaux des populations
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
Les cadres institutionnels sont renforcés et les mécanismes de concertation entre partenaires nationaux, y compris la société civile, sont mis en place en vue de développer une culture démocratique au sein des différentes structures de représentation.
§ appui à la CENI fournie ayant permis l’organisation des élections locales § 42 Conseils communaux mis en place § Plan d’action de mise en œuvre du Schéma Directeur de la décentralisation
conçu § Participation de 15 maires à l’Africités assurée § Parlementaires formés sur les techniques d’examen des budgets et sur les
enquêtes parlementaires
Effet 7 : L’État, les organisations de la société civile et les populations respectent et appliquent les Droits Humains et les principes de l’égalité des sexes.
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
La législation interne est harmonisée avec la Constitution du Tchad ainsi qu’avec les instruments et standards internationaux en matière des Droits de l’Homme et est plus favorable à la protection des droits des enfants, des jeunes et des femmes
Les textes de loi relatifs aux Droits de l’Homme, notamment en faveur des enfants, jeunes, femmes et des populations déplacées, sont révisés, élaborés, en intégrant les valeurs culturelles positives de la Société tchadienne, harmonisés, traduits et diffusés. • Projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions du Code pénal prenant en compte les
questions spécifiques des enfants, et des femmes (mariage précoce, pédophilie, MGF, prostitution des enfants, traite…) en instance d’adoption au Conseil des ministres;.
• Etude socio anthropologique sur les causes profondes des violences basées sur le genre réalisée • Mise en œuvre de la CDE grâce au développement du 4ème et 5ème rapport périodique entamée Les rapports du gouvernement aux organes des traités sur la mise en oeuvre des conventions de droits de l’homme rédigés • 4 rapports sur 4 élaborés (CDE, PIDESC, PIDCP et CRDR) • Comité de suivi des conventions des droits de l’homme créé et les membres nommés par Arrêté et
formés Approche basée sur les droits de l’homme intégrée dans les stratégies et programmes de développement • Les cadres des différents ministères en charge de l’élaboration des plans et programmes nationaux de
développement formés sur l’approche basée sur les droits de l’homme: le plan stratégique de développement a été révisé en conséquence
• La législation de la CNDH mise en conformité avec les principes de Paris qui garantissent l’autonomie et l’indépendance de l’Institution et de ses membres
Le cadre institutionnel, politique et stratégique pour la promotion du genre est renforcé • Développement et validation de la Politique Nationale Genre appuyée pour rendre favorable le contexte
national à l’intégration du Genre dans les politiques et programmes de développement • Développement et validation de la Stratégie Nationale de lutte contre les violences basées sur le genre
mise en oeuvre pour la lutte contre les VBG à travers la promotion des droits humains, avec • 5 membres de « AFRICA FEMMES PERFORMANTES » prises en charge au 5ème Congrès de la
Femme de la Femme Africaine (Casablanca du 12 au 17 novembre 2012) • 135 autorités traditionnelles et religieuses d’Abéché, Moundou et de N’Djaména formées sur
leurs rôles dans les procédures de conciliation et la protection de la femme • 10 antennes régionales de la CELIAF appuyées financièrement pour la réalisation de leurs
activités • Le Ministère de l’Action Sociale, de la Famille et de la Solidarité Nationale appuyé
financièrement pour la réalisation de l’étude sur les textes juridiques, les pratiques et traditions discriminatoires
• 100 femmes formées sur le genre et les VBG et 5000 femmes mobilisées lors de la commémoration de la journée de la femme rurale par l’Union des Femmes pour la Paix, Cellule de Moundou à Tilo
• La CEDEF vulgarisée auprès de 40 femmes par l’Association des Femmes pour le Développement et la Culture de la Paix
des mécanismes institutionnels de protection des Droits de l’Homme, en particulier ceux des enfants, des jeunes, des femmes et des autres groupes vulnérables, sont mis en place et renforcés
Les droits humains y compris l’égalité et l’équité de genre et l’autonomisation des femmes sont promus. • Plan opérationnel de la SNVBG élaboré • 30 formateurs en genre et droits humains/droits en SSR formés • 27 personnes formées sur la budgétisation sensible au genre • 33 acteurs formés sur la coordination en matière de VBG dans la Tandjilé et le Logone Occidental • 35 acteurs humanitaires formés sur les outils et ressources de lutte contre les VBG à Abéché • Appui au fonctionnement de la coordination nationale de lutte contre les VBG assuré • Séances de causeries communautaires en faveur du Genre organisées à l’endoit de 200 leaders
communautaires à N’djaména et à Krimkrim • 3 Comités de protection des femmes et des enfants mis en place à Abéché • SENAFET/JIF 2012, JIFi et 16 jours d’activisme commémorés à N’Djaména et à Abéché • 10 Comités de protection des femmes et des enfants et points focaux VBG opérationnels dans la
Commune de N’Djaména • Emissions radiodiffusées réalisées par le RHPG/SM sur les thématiques liées au Genre, Droits en SSR et
VBG .
14 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
L’engagement des organisations communautaires et réseaux de la société civile en faveur de la promotion de l’égalité des sexes et des droits en matière de santé sexuelle et reproductive et lutte contre les violences basées sur le genre est accru • étude sur les interrelations entre les VBG et la mortalité maternelle réalisée • 60 parajuristes formés à Doba et à Abéché sur la prise en charge des VBG • 100 prestataires de soins formés sur la gestion clinique du viol et 30 acteurs agents sociaux formés sur la
prise en charge psychosociale des VBG dans le Sila • 105 cas de VBG pris en charge sur le plan psychosocial dans le Sila • 3418 personnes sensibilisées sur les méfaits des VBG par des causeries éducatives et 511 personnes par
des focus group à Gozbeida et à Koukou Angarana • 45 juges de paix et auxiliaires de justice formés dans le Sila et 30 cas de VBG pris en charge
juridiquement dans le Sila Le rôle politique, économique, social et de consolidation de la paix de la femme et la protection de ses droits dans la société tchadienne sont renforcés, notamment à travers la vulgarisation et la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité et à travers le renforcement des capacités des femmes dans les zones rurales • 175 groupements des femmes créées et renforcés dont 11 dans la région du Sila • 981 femmes dans 11 groupements féminins bénéficiaires des AGR pour la prise en charge des soins de
santé et de la scolarisation de leurs enfants dans le cadre de la lutte contre les VBG dans les sites des déplacées autour de Goz Beida et les zones de retour d’Assoungha.
• 164 femmes représentants 164 groupements féminins formées (dont 86 de Kelo et 78 de Mongo) sur les droits de l’Homme et le genre avec comme fondement la résolution 1325.
• 4 femmes formées comme formatrices à Ndjamena avec restitution à Kelo et Mongo. Le Gouvernement et la Société Civile, ainsi que les autres détenteurs d’obligations et titulaires de droits ont une connaissance et des capacités accrues de revendiquer et de protéger les Droits de l’Homme, et plus particulièrement les droits des enfants, des jeunes, des femmes et des populations déplacées • Développement des mécanismes de prévention et réponse aux VBG dans les villes de Pala, Mongo,
Moundou et Lai (cartographie et système de référence de la coordination régionale). • Création de 10 clubs des jeunes comprenant 100 membres chacun (60 garçons et 40 filles) et 20 points
focaux dans les villages de retour • Formation et information de 5.554 acteurs clés des zones de retour sur l’existence des droits de la
femme et des enfants reconnus par les instruments juridiques nationaux et internationaux dont 3055 hommes, 1.666 femmes et 833 jeunes.
• Participation de 1161 enfants (439 filles et 722 garçons) dans des activités d’encadrement et de soutien psychosocial dans 8 espaces amis des enfants
L’accès à la justice est renforcé dans les zones de conflit en particulier pour les personnes vulnérables comme les enfants, les jeunes et les femmes. • Formation de 8 OPJ pour la lutte contre les VBG à Pala, à Lai, à Moundou et à Mongo, et de 50
personnes (autorités administratives, auxiliaires de justice de paix) sur les textes juridiques portant protection de la femme et de l’enfant à Goz Beida
• Identification de 40 000 enfants pour enregistrement à l’état civil dont 14000 ont effectivement reçu les actes de naissance dans les zones de conflit.
• Prise en charge de 452 cas de VBG à travers des conseils juridiques et orientations à la justice de paix de Goz-‐Beida, à la brigade et chez les leaders communautaires.
L’élaboration du plan d’action national des droits de l’homme • Plan d’action national des droits de l’homme élaboré et validé • ONGs , forces de sécurité, Comités interministériels de rédaction des rapports et de suivi des
conventions des droits de l’homme formés
Axe prioritaire 4 : Planification stratégique, coordination, suivi-‐évaluation
Effet 8 : Les autorités nationales, en collaboration avec les autres acteurs, assurent une coordination efficace et efficiente pour la planification et le suivi-‐évaluation des programmes nationaux et régionaux
Résultats de programme
Résultats atteints en 2012
Les capacités nationales en matière de planification stratégique et de gestion de l’aide sont renforcées
Les capacités nationales de gestion de l’aide sont renforcées § analyse sur le renforcement des capacités de coordination de l’aide et de sa gestion a été élaborée et
rendue disponible en février 2012 § mission d’appui pour la mise en place de la PGA réalisée et processus en cours § appui fourni à la préparation des forums sur l’efficacité de l’aide (Busan, Dialogue International et G7+)
et réflexion sur la mise en œuvre du New Deal au Tchad appuyée § Les capacités du Gouvernement sont renforcées pour la formulation et la mise en œuvre de plans stratégiques pour la réalisation des Objectifs du Millénaire et l’analyse de l’intégration du Commerce § appuis techniques et financiers pour la réalisation du PND fournis (mise à disposition d’assistant
technique auprès de l’équipe en charge du PND, financement de consultants pour la finalisation du document, financement des ateliers régionaux, etc.)
§ appuis fournis pour la formulation du Cadre d’Accélération de l’OMD 1 § 35 cadres des Régions du Guéra et Batha ayant acquis des connaissances et capacités en Gestion Axée
sur le Résultats (GAR). La formation a mis en exergue le besoin d’un appui soutenu dans le domaine de la programmation au niveau décentralisé.
Des instruments de planification à LT sont mis en place pour anticiper les problèmes formuler et mettre en œuvre les politiques et les programmes § Un programme pour la mise en place d’une matrice de comptabilité sociale dans le cadre d’un modèle
d’équilibre général calculable est en cours au ministère des finances et du budget pour renforcer la mesure des impacts des différentes politiques expost ou futures
Les capacités nationales de production, d’utilisation et de diffusion de données statistiques de qualité sur la dynamique des populations, la jeunesse, l’égalité des sexes et la santé sexuelle et reproductive ainsi que les violences basées sur le genre, y compris dans les situations humanitaires sont renforcées § Mise en place des commissions mixtes (transhumants, nomades, agriculteurs) au niveau des sous-‐
préfectures dans la zone du projet PROHYPA § Etablissement d’1 cartographie détaillée des zones encadrées dans la zone du projet PROHYPA (5
régions) § les cadres participant aux enquêtes (EFSA) ont été formés en collecte de données (20) § Les cartes sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire des populations rurales sont disponibles et
diffusées. La base de données socio-‐économique nationale sur les groupes vulnérables et marginalisés, est améliorée et mise à jour par un mécanisme régulier § Les informations sur les aspects de protection des populations bénéficiaires de l’assistance sont
collectées et diffusées à travers les rapports de suivi post-‐distribution. § Une base nationale de données socio-‐économiques « TchadInfo » contenant 230 indicateurs (tirés des
enquêtes, des systèmes de routine des Ministères sectoriels) est disponible et validée au niveau technique. Ces indicateurs sont classifiés selon 7 secteurs et les 6 axes prioritaires de la stratégie nationale de réduction de la Pauvreté (SNRP) du Tchad (qui seront adaptés au PND 2013-‐2015).
§ Une équipe technique composée d’une vingtaine de points focaux des Ministères sectoriels et personnes ressources du SNU a acquis des compétences dans l’utilisation et l’administration de base de données DevInfo.
Les données factuelles sur la dynamique des populations, la santé sexuelle et reproductive (y compris le bien-‐être familial), les violences basées sur le genre et sur l’égalité des sexes sont disponibles, améliorées et analysées pour la prise de décisions, l’élaboration et le suivi-‐évaluation des politiques et programmes. § Les données de l’enquête à indicateurs multiples (MICS Tchad 2010) rendues public à travers la
dissémination du Rapport final par l’INSEED. Cette enquête constitue la source la plus complète sur la situation des enfants au Tchad;
§ Deux enquêtes SMART (Standardized Monitoring and Assessment of Relief and Transitions) conduites dans les Régions affectées par la crise nutritionnelles en appui aux efforts du Gouvernement en réponse
16 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
à la situation d’urgence alimentaire et nutritionnelle. Les résultats ont permis de mieux orienter les interventions.
§ Un appui technique et financier fourni pour l’exécution de 7 études & évaluations couvrant le secteur de la survie et le développement de l’enfant pour orienter la prise de décision.
§ L’enquête sur les privations multidimensionnelles et la vulnérabilité au Tchad en cours de réalisation en partenariat avec l’INSEED, Oxford Poverty and Human Development Initiative (OPHI).
Dans le cadre de la revue des résultats, les participants ont également procédé à une analyse de la mise en œuvre qui a relevé les contraintes rencontrées et les mesures prises pour y faire face.
4.2. Programmation conjointe La programmation conjointe a été consolidée en 2012 avec la conception d’un cadre commun inter-‐agences, le Plan Opérationnel Intérimaire pour l’assistance au développement des Nations Unies au Tchad. Ce cadre a été adopté de manière intérimaire pour assurer un alignement sur le cadre national, le Plan National de Développement (PND) en cours de conception à la fin de cycle de programmation précédent. Par ailleurs, en 2012, certains programmes ou initiatives conjoints et/ont pu être conçus ou initiés :
§ Le projet « Prévention des Conflits à travers le stabilisation communautaire » (PNUD – OIM) ; § Le programme conjoint interagences d’appui au « Détachement Intégré de Sécurité (DIS) 2013-‐2014 »
(Toutes les agences, avec lead PNUD et HCR) ; § Le programme conjoint VIH/Sida 2012-‐2015 (toutes les agences, sous la coordination de l’ONUSIDA) ; § Projet conjoint de revitalisation de l’éducation de base au Tchad (PREBAT) (UNICEF et UNESCO) ; § Le projet conjoint de protection des ouadis par des haies vives dans le cadre d’une opération « vivres
contre travail » dans le Kanem (PAM et FAO).
Par ailleurs, certaines autres initiatives avaient été lancées en 2012, mais n’ont pas encore abouti à une mise en œuvre conjointe. Il s’agit entre autres de :
§ l’Initiative pour l’élimination de la faim et la malnutrition chez l’enfant (REACH) en appui au Gouvernement (PAM, UNICEF, FAO et OMS)
§ La conception d’un projet conjoint de renforcement de la sécurité humaine à l’est du Tchad (PNUD, UNICEF et UNFPA)
§ Le projet conjoint sur les banques de soudure (PAM et FIDA)
La gestion conjointe des urgences dénote également de gros efforts de renforcement des capacités de coordination. La gestion de la crise nutritionnelle et alimentaire, des inondations et des épidémies en sont des exemples. L’opérationnalité des clusters et des mécanismes de coordination humanitaires plus larges ont fortement soutenu l’atteinte des résultats.
4.3. Situation financière 2012 Agences Budget planifié Budget alloué % Budget dépensé %2
Education UNESCO 1.000.000,00 8.000.000,00 800% 734.765,00 9%
PAM 19.659.400,00 8.224.000,00 42% 5.975.000,00 73% UNHCR 13.767.269,00 8.224.169,00 60% 4.218.907,00 51%
UNICEF 6.100.000,00 2.728.124,00 45% 1.912.892,00 70%
Total 40.526.699,00 19.995.293,00 49% 12.841.564,00 64% Santé UNFPA 3.976.140,00 3.926.072,00 99% 3.700.000,00 94%
UNICEF 16.336.000,00 11.055.588,00 68% 10.204.601,00 92%
OMS 24.585.462,00 22.881.628,00 93% 14.971.536,00 65% UNHCR 15.113.635,00 8.881.635,00 59% 7.565.652,00 85%
PNUD 1.420.529,00 1.420.529,00 100% 1.313.351,00 92%
Total 61.431.766,00 48.165.452,00 78% 37.755.140,00 78% Nutrition UNICEF 18.845.000,00 17.136.104,60 91% 16.940.450,00 99% PAM 33.000.536,00 26.286.314,00 80% 18.008.204,00 69%
Total 51.845.536,00 43.422.418,60 84% 34.948.654,00 80%
Eau et assainissament OCHA 20.356.962,00 7.338.154,00 36% 7.038.124,00 96%
UNDP 100.000,00 100.000,00 100% 100.000,00 100% UNHCR 12.239.428,00 12.239.428,00 100% 8.338.951,00 68%
UNICEF 6.690.000,00 5.485.256,00 82% 4.424.473,00 81% Total 39.386.390,00 25.162.838,00 64% 19.901.548,00 79%
VIH/Sida UNICEF 1.331.960,00 1.331.960,00 100% 1.261.960,00 95% OMS 45.000,00 30.000,00 67% 30.000,00 100%
PNUD 500.000,00 500.000,00 100% 422.874,00 85% UNFPA 170.000,00 170.000,00 100% 170.000,00 100%
ONUSIDA 642.000,00 642.000,00 100% 552.120,00 86%
UNHCR 778.097,00 778.097,00 100% 620.676,00 80% Total 3.467.057,00 3.452.057,00 100% 3.057.630,00 89%
Développement rural PAM 246.768.426,00 251.715.318,00 102% 187.818.574,00 75%
FAO 9.920.551,00 7.905.212,00 80% 6.219.209,00 79% FIDA 6.253.820,00 6.253.820,00 100% 6.179.898,00 99%
UNHCR 2.518.029,00 1.051.529,00 42% 729.610,00 69%
PNUD 1.000.000,00 900.000,00 90% 900.000,00 100% Total 266.460.826,00 267.825.879,00 101% 201.847.291,00 75%
Environnement et changement climatique FAO 1.000.000,00 986.494,00 99% 813.868,00 83%
PNUD 2.000.000,00 1.100.000,00 55% 1.100.000,00 100%
UNHCR PAM 2.241.832,00 2.241.832,00 100%
TOTAL 3.000.000,00 4.328.326,00 144% 4.155.700,00 96% Gouvernance UNDP 2.500.000,00 1.500.000,00 60% 800.000,00 53% UNFPA 314.004,00 314.004,00 100% 215.608,32 69%
TOTAL 2.814.004,00 1.814.004,00 64% 1.015.608,32 56%
Genre et droits humains
18 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
UNFPA 662.807,00 431.515,00 65% 247.258,00 57%
UNICEF 3.350.000,00 2.248.885,00 67% 1.838.743,00 82% PNUD 382.690,00 382.690,00 100% 198.010,00 52%
OHCHR 65.048,00 65.048,00 100% 65.048,00 100%
Total 4.460.545,00 3.128.138,00 70% 2.349.059,00 75%
Coordination, efficacité de l’aide et développement des capacités
PNUD 260.000,00 260.000,00 100% 257.000,00 99%
UNICEF 1.950.000,00 1.451.960,00 73% 1.426.556,00 98% Total 2.210.000,00 1.711.960,00 77% 1.683.556,00 98% TOTAL Général 475.602.823,00 419.006.365,60 88% 319.555.750,32 76%
5. PRIORITES POUR L’ANNEE 2013 L’assemblée a passé en revue les propositions de plan intégrant les priorités pour 2013. Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale a soulevé certaines préoccupations par rapport à l’ambition trop importante de certains plans de travail. Il désire que les acteurs s’assurent du réalisme de ce qui est planifié. Tenant compte de ces commentaires, l’assemblée a validé les priorités 2013. Effets Résultats de programme
Priorités 2013
Axe prioritaire 1 : Développement du capital humain et accès équitable aux services sociaux de base
Les populations vulnérables, en particulier les enfants, les jeunes et les femmes, ont un accès plus équitable et de meilleure qualité aux services sociaux de base et s’impliquent dans la gestion de ces services.
Santé : L’accès au paquet minimum de prise en charge intégrée des principales maladies de l’enfant de moins de 5 ans et des mères est accru ; la qualité et l’accès aux services de santé de la reproduction et au traitement de l’état nutritionnel sont améliorés.
Santé § Finalisation des PRDS et du PNDS § Évaluation finale du pré pacte; élaboration d’un COMPACT; § Organisation des réunions: MSP –PTF entre les PTF santé § Planification, revues et supervisons conjointes; § Élaboration CNS; § Élaboration d’une stratégie CUS; § Élaboration d’un CDMT santé; § Accréditation des écoles paramédicales; § Formation des médecins spécialistes, pharmaciens et paramédicaux; § Information de la gestion du personnel de santé dans les DSR § Collecte, analyse et diffusion des données de qualité dans les DSR – élaboration de
l’annuaire du SIS 2011 et 12; § Réactualisation du tableau de bord de suivi des indicateurs stratégique du secteur § Approvisionnement en vaccins et produits SR,PTME et PCIME aux structures
sanitaires; § Dotation des structures en équipements médicaux PTME, SONUC et PCIME § Formation du personnel en PCIME, PTME et SONUC § Supervision des DSR et MCD § Stratégies avancées, mobiles, campagnes et monitorages § Mise en œuvre du plan de revitalisation de la chaine de froid et logistique; § La revitalisation de PEV de routine en mettant en œuvre l’approche ACD dans des
districts sélectionnés; § Poursuivre l’organisation des JNL/JLV selon l’épidémiologie § Etendre la surveillance à base communautaire au délà de 3 régions actuelles; § Renforcement des capacités (ressources humaines, formations/MLM, supervision,
qualité des données). § Appui a l’élaboration de documents de politique et stratégie en matière de santé
communautaire; § Révision de la politique nationale de prise en charge des infections respiratoires
aigues en y incluant la prise en charge communautaire;
§ Renforcement des plateaux techniques des structures sanitaires; § Renforcement des capacités des ressources humaines; § Appuyer l'élaboration du PNDS2, des PRDS et du plan stratégique pour la Survie de
l'enfant; Nutrition
• Maintenir/renforcer la couverture dans la Bande sahélienne et étendre les interventions dans les régions les plus vulnérables du SUD
• Renforcer la qualité des soins dans les structures de prise en charge de la malnutrition (formations et supervisions formatives)
• Développer le volet communautaire de la PCIMA incluant le dépistage actif, l’ANJE et les micronutriments
• Continuer l’approvisionnement des centres en intrants et médicaments • Renforcer la surveillance Nutritionnelle et optimiser la collecte, l’analyse et la
diffusion des données de la MAG • Appuyer les structures de santé en ressources humaines • Continuer la promotion de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans les
centres nutritionnels et dans les communautés • Renforcer la lutte contre les carences en micronutriments notamment la carence en
Vitamine A, en fer et en iode • Mettre en œuvre les initiatives REACH et SUN (Scaling Up Nutrition) qui permettront
de renforcer la collaboration intersectorielle dans le domaine de la nutrition au Tchad • Revitaliser du CNNTA • Elaborer de la politique nationale de nutrition
Education : Les populations vulnérables, en particulier les enfants, les jeunes et les femmes, les retournés et autres sinistrés ont un accès à une éducation plus équitable et de meilleure qualité dans les zones ciblées, y compris en situation d’urgence et les disparités géographiques et liées au genre sont réduites dans les zones ciblées.
§ Construire et équiper des salles de classe répondant aux normes et standards de qualité et établissement d’un mécanisme de suivi ;
§ Développer une stratégie nationale pour l’éducation des réfugiés au Tchad § Elaborer des plans de contingence y compris des modèles des structures temporaires
d’apprentissage § Instituer des mécanismes de réduction des risques de catastrophe et de conflit (appuyer
les communautés pour un renforcement de leur résilience ; développer des plans de contingence incluant des systèmes d’alerte précoce et des réponses aux urgences)
§ Appuyer l’élaboration des plans annuels pour l’opérationnalisation de la SIPEA et des plans régionaux d’éducation en vue du PDDEA
§ Généraliser l’approche « école amie des enfants » en tant qu’en approche favorisant la participation des enfants et des parents à la gestion de l’école
§ Renforcer le système d’informations pour la gestion de l’éducation et les capacités des planificateurs (planification et pilotage du système éducatif)
§ Réactualiser les curricula du primaire, secondaire et des écoles normales d’instituteurs pour intégrer les aspects d’éducation au développement durable
§ Acquérir et distribuer des manuels et fournitures scolaires aux élèves et des matériels didactiques pour les enseignants en quantité et en qualité suffisante;
§ Poursuivre la réactualisation des programmes de formation des enseignants du primaire § Renforcer les capacités pédagogiques des enseignants du primaire, secondaire et des
écoles normales d’instituteurs § Renforcer les capacités des enseignants et des structures de formation des maîtres dans
l’éducation au VIH/SIDA § Plaidoyer et mobilisation sociale en faveur de la scolarisation des enfants, en particulier les
filles (mise en place de cantine scolaire, développer une politique nationale d’alimentation, de santé et de nutrition scolaire)
§ Renforcer les capacités des agents du MEFA pour la gestion de l’alimentation scolaire (formation des gestionnaires des cantines scolaires)
§ Appuyer l’élaboration de la stratégie de transfert progressif du programme alimentation scolaire au MEFA
§ Plaidoyer pour obtenir la contribution effective en ressources du Gouvernement au programme d’alimentation scolaire.
§ Organiser une visite d’étude pour les hauts cadres du MEFA et Ministère de l’Agriculture et des techniciens en charge de l’alimentation scolaire au centre d’excellence au Brésil.
Eau et assainissement: un accès durable à l’eau et à un milieu assaini est assuré dans les zones ciblées.
• Réaliser des ouvrages hydrauliques dans le délai et selon les normes sphères et standards nationaux.
• Renforcer les capacités des partenaires de mise en œuvre pour la formation des membres du CGPE.
• Renforcer les capacités et appuis financiers aux partenaires de mise œuvre pour les activités WASH en milieu scolaire.
• Fournir de paquet minimum des intrants WASH in Nut. • Renforcer les capacités des volontaires/relais communautaires pour la mise en œuvre de la
20 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
stratégie WASH in Nut. • Renforcer les capacités des volontaires/relais communautaires pour le suivi de la bonne
utilisation du paquet minimum et collecte des données à domicile. • Développer les capacités nationales pour les réponses aux urgences. • Appuyer les partenaires pour élaborer la feuille de route pour la mise en œuvre du NPRI • Appuyer les communautés régionales pour la mise en place et formation des artisans
maçons pour le passage à l’échelle de l’approche ATPC. • Renforcer les capacités des partenaires du secteur. • Développer les outils efficaces pour le suivi systématique des activités. • Poursuivre les efforts de mobilisation des fonds pour couvrir le financement nécessaire
Les populations ont un accès équitable et utilisent les services efficaces pour la prévention, les soins et le traitement du VIH/SIDA
VIH/SIDA : Les services de dépistage, de prévention, de traitement et de soutien sont plus efficaces
§ Réduire la transmission sexuelle surtout chez les jeunes § Eliminer les nouvelles infections par le VIH chez les enfants § Mettre en place un dispositif pérenne pour un comptage fiable des Personnes sous ARV § Appuyer le MSP pour la mise en œuvre effective du Task shifting dans la prescription des
ARV § Eliminer les inégalités entre les sexes dans l’accès aux services VIH; § Appuyer la réduction de la stigmatisation et la discrimination en vers les PVVIH § Assurer un Plaidoyer pour le financement innovant et l’augmentation du financement
domestique du VIH/sida; § Appuyer l’organisation d’une table ronde de mobilisation des ressources pour le
financement du PSN 2012-‐2015; § Appuyer la génération de l’information stratégique pour la prise de décision
Axe prioritaire 2 : Développement rural et renforcement de la résilience
Les capitaux des populations rurales sont renforcés de manière durable dans les zones ciblées
le développement des filières productives et des chaines de valeurs est promu
• Appuyer le développement de filières porteuses • Prévenir et gérer les risques et catastrophes • Appuyer les politiques et stratégies de développement rural • Accroitre la productivité agricole, réduction de la vulnérabilité face aux aléas climatiques à
travers la conservation des sols, l'enrichissement des pâturages, la constitution de réserves fourragères, ainsi que le stockage et la conservation des récoltes.
• Avoirs destinés à atténuer les effets des catastrophes créés ou remis en état par les populations vulnérables
• Appuyer les travaux d’actualisation de l’étude diagnostique pour l’intégration commerciale du Tchad
les moyens d’existence durables sont protégés et renforcés
• Offrir de nouvelles possibilités de commercialisation au niveau national grâce aux achats effectués localement par le PAM à des conditions avantageuses;
• Fournir des appuis aux Activités génératrices des revenus pour les groupements féminins dans les zones rurales en insécurité alimentaire et nutritionnelle.
la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement et la mise en place de mécanismes d’adaptation et d’atténuation du changement climatique sont appuyées
§ Appuyer la mise en œuvre du plan d’action national de la Grande Muraille Verte § Renforcer les capacités des acteurs pour la gestion des ressources naturelles § Développer la Foresterie urbaine et périurbaine à N’Djamena § Appuyer la gestion des feux de brousse § Elaborer des outils de gestion des ressources naturelles § Elaborer des conventions locales de gestion des aires protégées § Tenir des rencontres régulières avec le Ministère pour faire le point sur la mise en œuvre
des conventions § Impliquer les chefs d’agence dans ce plaidoyer avec les hautes autorités § Tenir des ateliers sur les énergies renouvelables § Mettre en réseau des experts tchadiens avec GENUS § Formuler des projets d’énergie renouvelable
Les autorités et les institutions nationales et locales ainsi que les communautés mettent en place des mécanismes efficaces de prévention, de protection et de réponse aux catastrophes
Les capacités de prévention, d’anticipation et gestion des risques sont renforcées
§ Prévenir et gérer les risques et catastrophes, § Appuyer les politiques et stratégies de développement rural § Appuyer le renforcement des capacités du gouvernement en préparation et gestion des
urgences (systèmes d'alerte rapide, plans d'intervention d'urgence et de systèmes de suivi de la sécurité alimentaire);
§ Reconstituer les avoirs communautaires dans les zones où les communautés vulnérables sont exposées à une forte insécurité alimentaire,
§ Améliorer l’accès des ménages locaux vulnérables dans les situations précaires et les périodes de transition.
Les chocs alimentaires, nutritionnels et autres sont atténués
§ Assurer le Plaidoyer devant les autorités pour les cas de réinstallation des réfugiés soudanais.
§ Continuer le programme de réinstallation comme instrument de protection pour les réfugiés centrafricains.
§ Recenser 1,000 réfugiés pour la réinstallation en 2013.
naturelles et aux crises.
§ Assurer que les avoirs créés ou remis en état dans le sud du pays par les ménages parmi les réfugiés centrafricains
§ Distribuer des paquets de retour en cas de retour de certains réfugiés dans leurs pays d’origine.
Axe prioritaire 3 : Promotion de la Gouvernance et de l’État de droit
Les populations participent au processus de prise de décisions de manière équitable et contribuent activement à la consolidation de la paix
Les mécanismes nationaux et locaux de réconciliation qui favorisent une culture de paix et la résolution pacifique des conflits sont renforcés.
• Renforcer le dialogue politique • Appuyer le Parlement • Appuyer le processus de la décentralisation • Renforcer les services judiciaires • Renforcer la sécurisation des opérations humanitaires (DIS) • Renforcer la Prévention des conflits et consolidation de la paix
L’État, les organisations de la société civile et les populations respectent et appliquent les Droits Humains et les principes de l’égalité des sexes.
La législation interne est harmonisée avec la Constitution du Tchad ainsi qu’avec les instruments et standards internationaux en matière des Droits de l’Homme et est plus favorable à la protection des droits des enfants, des jeunes et des femmes ; et des mécanismes institutionnels de protection des Droits de l’Homme, en particulier ceux des enfants, des jeunes, des femmes et des autres groupes vulnérables, sont mis en place et renforcés
• Assurer la poursuite du plaidoyer et du dialogue politique pour la validation politique des documents stratégiques de portée nationale validés techniquement et leur mise en oeuvre
• Mettre en place des Cellules régionales du Réseau des hommes engagés • Assurer une plus grande appropriation des communautés à la base de la prévention et la
réponse aux VBG • Elargir les services de prise en charge et renforcement de l’approche intégrée • Appuyer le système harmonisé de collecte des données GBVIMS dans le contexte
humanitaire et sur le reste du territoire • Impulser la coordination des interventions des acteurs des différents secteurs dans le
domaine du Genre et des VBG • Renforcer les Capacités de 50 personnes des ministers clés pour l’application de l’approche
basée sur les droits de l’Homme renforcées • Appuyer la mise en oeuvre du Plan d’Actions pour les DRoits de l’Homme • Établir la Commission Nationale des droits de l’Homme selon la nouvelle legislation • Appuyer le gouvernement dans le reporting au Conseil des Droits de l’Homme dans le
cadre de la mise en oeuvre des recommendations de l ‘Universal Period Review • Renforcer les capacités d’investigation et reporting des ONG des droits de l’Homme • Assurer l’élaboration et validation de la stratégie nationale de protection sociale. • Renforcement des capacités des partenaires dans le domaine de la protection sociale. • Procéder aux analyses de budgétisation sociale.
Axe prioritaire 4 : Planification stratégique, coordination, suivi-‐évaluation Les autorités nationales, en collaboration avec les autres acteurs, assurent une coordination efficace et efficiente pour la planification et le suivi-‐évaluation des programmes nationaux et régionaux
Les capacités nationales en matière de planification stratégique et de gestion de l’aide sont renforcées
• Appuyer la mise en place d’une plateforme de gestion de l’Aide • Appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre du New Deal au Tchad • Appuyer le mise sur pieds du système de S&E du PND • Appuyer le renforcement des capacités en matière d’analyse et de cadrage des politiques
économiques (mise en place d’une matrice de comptabilité sociale et d’un modèle d’équilibre général calculable)
• Appuyer la mise en œuvre du cadre d’accélération des OMD (OMD1) • Assurer la mise en place d’une plateforme de gestion des connaissances • Appuyer la mise en place et la constitution de bases de données statistiques • Appuyer la réalisation des enquêtes et analyses clés pour la production d’évidence § Renforcer le mécanisme de Planification et de suivi & évaluation du programme de
coopération entre le Gouvernement du Tchad et le SNU § Renforcer la gestion de connaissances au sein des agences du SNU et à travers les autres
partenaires au développement du Tchad. § Appuyer le MEPCI dans le renforcer les capacités des agents de l’administration impliqués
dans les processus de planification, en Gestion Axée sur les Résultats (GAR). § Assurer l’alignement du Cadre opérationnel Intérimaire d’assistance au Développement
Nations Unies au Tchad (2012-‐2013) au PND 2013-‐2015. § Renforcer la Base National de données socio-‐économiques « TchadInfo »: appuyer le
lancement officiel de la base de données, sa mise à jour en utilisant les données des enquêtes récentes, celles du RGPH 2009 ainsi que les données de routine. Il sera aussi question du renforcement des capacités de l’INSEED et des Ministères sectoriels.
§ Fournir un appui technique et financier pour la collecte et analyse des données : collaborer au processus de l’enquête EDS ou MICS. Contribuer également à la réalisation d’autres enquêtes prévues, notamment les SMART dans les Régions de la bande sahélienne et dans les régions du Sud du pays.
22 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
§ Produire et disséminer les résultats de l’étude sur les privations multidimensionnelles et la vulnérabilité au Tchad.
§ Appuyer la réalisation de l’analyse de la situation des enfants et des femmes du Tchad à partir de l’ensemble de données existantes et d’autres à collecter, le cas échéant.
6. CONTRAINTES ET OPPORTUNITES Chaque secteur a pu identifier des contraintes spécifiques au secteur et qui figurent dans chacun des rapports sectoriels. Cependant, certaines contraintes communes ont fait l’objet de discussions plus approfondies au niveau de la réunion de revue, tel que reflété ci dessous. 1. problème d’appropriation du cadre opérationnel intérimaire conjoint Le fait que les cadres des agences ont été validés avant le cadre intérimaire et que les mécanismes de coordination inter-‐agences sectoriels étaient faibles, ont fait que le cadre intérimaire n’était pas totalement approprié au niveau de toutes les planifications sectorielles. 2. Cadre de suivi et évaluation demandant à être revu/renforcé Un cadre de suivi et évaluation a été adopté pour le cadre opérationnel. Cependant, en ce qui concerne les indicateurs, certains de ceux définis n’ont pas pu être rapportés faute de disponibilité des données. 3. mécanismes de coordination et de suivi affaiblis Les cadres de coordination thématique au niveau du Ministère du Plan ont faiblement fonctionnés en 2012. La non disponibilité d’un Plan National de Développement a eu son incidence dans cette situation. Ainsi, il n’y avait pas de groupes formellement constitués et les points focaux au niveau national n’avaient pas été formellement désignés avant l’exercice de la revue. Cette situation n’a pas permis d’assurer un suivi systématique de manière coordonnée et cohérente au niveau inter-‐agences. 4. Problèmes d’harmonisation des outils et processus entre les agences Il a été relevé que les agences avaient en partie des pratiques (outils et processus) pas totalement harmonisés. Ainsi, parmi les dimensions non harmonisées, on notera :
§ les cycles de programmation ne s § les modalités sur les PTA (format, cadre temporel – 1 ou 2 ans -‐ et les modalités de signature § Formats de rapports et autres
5. Faible disponibilité de ressources (humaines, financières, etc.) pour les activités et la coordination inter-‐agences Les activités de coordination inter agences manquaient de ressources financières pour être menées à terme dans de bonnes conditions. Ainsi, très peu des actions prévues ont pu être mise en œuvre comme des missions de terrain, des revues sectorielles régulières, etc. Par ailleurs, la faible disponibilité de ressources humaines pour les activités conjointes et non spécifiques a également eu des conséquences. Dans ce cadre, l’exercice de la revue a dû être décalé à plusieurs reprises faute de qualité et disponibilité de données ainsi que de leadership national. 6. problème d’appropriation nationale insuffisante
Pour certains secteurs, l’appropriation nationale est insuffisante. Les personnes ressources ne sont pas toujours formellement désignées et un suivi rapproché avec elles n’a pas toujours été fait de manière systématique dans la validation et le suivi. 7. Retards dans les validations et la mise en œuvre. Le cadre commun a été adopté tardivement et les plans de travail annuels ont également connus des délais dans leur validation. 8. Caractère nouveau de la reddition des comptes commune La tenue d’un exercice de revue conjointe est nouvelle. Les personnes concernées ont davantage l’habitude de mener des exercices de manière individuelle par agences. Ce n’est donc pas encore totalement dans les habitudes de travail.
7. MECANISMES DE SUIVI Le mécanisme actuellement prévu se présente comme suit :
Cependant, cette structure de coordination n’a pas pu être opérationnalisée de manière effective en 2012. Il n’y a pas eu de décret ou arrêté de mise en œuvre. Une cellule existe au sein du Ministère du Plan qui assure le lien pour les programmes et projets des Nations Unies. Certaines agences ont également leurs cellules. Ces cellules facilitent également la concertation inter sectorielle.
8. RECOMMANDATIONS ET PROCHAINES ÉTAPES
8.1. Recommendations générales Plusieurs recommandations se sont dégagées pour renforcer les mécanismes de coordination et suivi et renforcer la cohérence et harmonisation des interventions :
Comité de pilotage
Groupe Santé Groupe
Educanon Groupe WASH Groupe Nutrinon
Groupe VIH/Sida
Groupe Développement
rural
Groupe environ. Et changement
clim. Groupe
Gouvernance Groupe Droit humains et
genre
Groupe S&E
24 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
Communication: § Assurer une plus large diffusion et appropriation du cadre conjoint à tous les niveaux (gouvernement,
société civile, partenaires, Nations Unies)
Coordination § Assurer la désignation formelle de point focaux au niveau des Ministères sectoriels (leads et membres) § Constituer au niveau du Ministère du Plan une équipe avec les points focaux sectoriels et formaliser ce
mécanisme par un texte formel de mise en place afin d’assurer que les personnes se sentent concernées / habilitées ;
§ institutionnaliser les réunions avec les points focaux sectoriels sur une base régulière ; § Assurer une opérationnalisation des groupes thématiques
Planification et programmation § Assurer un timing et un contenu réaliste lors de l’élaboration des plans de travail, afin d’éviter des reports
successifs ; § Généraliser les plans de travail bi annuels glissants co signés par le Ministère du Plan ET le Ministère
sectoriel ; § Assurer la validation conjointe de plans annuels au plus tard à la fin de l’année précédente.
Suivi et évaluation § Assurer une révision du cadre de suivi et évaluation en vue d’assurer l’identification d’indicateurs SMART
qu’il est réaliste de collecter sur base annuelle et dans le cadre des évaluations d’effet ; § Renforcer les mécanismes de suivi sectoriel, avec une plus grande responsabilisation des Ministères
sectoriels, avec entre autres la co-‐signature des plans de travail par les Ministères sectoriels et le Ministère du Plan, une implication effective de la contrepartie nationale dans le suivi des interventions et budgétisation des ressources pour permettre le suivi (revues, missions de terrain, etc.), une budgétisation claire du suivi, la formalisation des mécanismes de suivi avec deux revues (une à mi parcours en juin et une annuelle en décembre) et une institutionnalisation des réunions au niveau du Ministère du Plan avec les points focaux sectoriels sur une base régulière.
§ Adopter une feuille de route 2013 qui fixe les étapes clés du suivi et évaluation en 2013
Efficacité de l’aide et du développement § Renforcer le lien et l’intégration des questions d’efficacité de l’aide, et intégrer tous les efforts avec la
réflexion sur le New Deal et capitaliser et renforcer les initiatives en cours comme le pré pacte pour la santé ;
§ assurer une harmonisation des pratiques au sein des agences. Celle doit prioritairement porter sur : o sur les plans de travail (bi annuels ou annuels et la co signature – uniquement Ministère du Plan ou
Ministères sectoriels), o sur les formats de rapports, plans, documents de projets, etc., o sur les cycles programmatiques.
8.2. Feuille de route de suivi 2013 Timing Date Activité Responsables
Gouvernement Appui Nations Unies
Avril 20 Rapport de revue annuelle 2012 Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale
Groupe S&E, avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident
30 Désignation des points focaux sectoriels par tous les ministères sectoriels
Ministères Sectoriels
Agences des Nations Unies du secteur
30 Formalisation du mécanisme de suivi du Cadre Opérationnel Intérimaire des Nations Unies
Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale
PMT et Groupe S&E, avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident
Mai 10 Collecte de tous les PTA et leur transfert au Ministère de l’économie, du Plan et de la Coopération Internationale et aux Ministères sectoriels
Toutes les agences, avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident
Juin 30 Missions de terrain (timing à définir en fonction des secteurs : un plan détaillé sera élaboré)
Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale et ministères sectoriels
Groupe S&E des Nations Unies
30 Adoption complète de l’approche Harmonisée au Transfert d’Espèces (HACT)
Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale
Task Force HACT
Juillet 15 Réunions techniques sectorielles de revue pour les 9 domaines / secteurs
Ministères Sectoriels
Agences lead au sein du SNU
Août 15 Revue technique intersectorielle (Gouvernement au niveau technique et SNU au niveau technique)
Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale
PMT et Groupe S&E, avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident
Novembre 30 Missions de terrain (timing à définir en fonction des secteurs : un plan détaillé sera élaboré)
Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale et ministères sectoriels
Groupe S&E des Nations Unies
30 Revue et harmonisation des pratiques, du moins concernant l’harmonisation des
Ministère de l’Economie, du Plan
Bureau du Coordonnateur
26 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
cycles, les PTA et les rapports narratifs et financiers
et de la Coopération Internationale
Résident, Groupe PMT, Groupe S&E
Décembre 10 Réunions techniques sectorielles de revue pour les 9 domaines / secteurs
Ministères Sectoriels
Agences lead au sein du SNU
15 Revue formelle annuelle (Gouvernement – SNU – Société civile – partenaires)
Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale
PMT et Groupe S&E, avec l’appui du Bureau du Coordonnateur Résident
Février 15 signatures de PTA 2014 (avec co signature Ministère du Plan et Ministère sectoriel)
Ministère du Plan et Ministères Sectoriels
Toutes les agences
ANNEXES
Annexe 1: Termes de reference et Agenda de la reunion REPUBLIQUE DU TCHAD
TERMES DE REFERENCE
REUNION TECHNIQUE DE REVUE DE LA COOPERATION
NATIONS UNIES -‐ TCHAD
26 MARS 2013
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Le Gouvernement du Tchad et les Nations Unies ont convenu sur les grandes orientations stratégiques du Cadre opérationnel d’assistance au Développement des Nations Unies au Tchad, couvrant la période 2012-‐2013. Ce plan Intérimaire est le résultat de travaux conduits de manière participative, entre 2010 et 2012, entre toutes les Agences résidentes et non résidentes opérant au Tchad, les partenaires gouvernementaux et la société civile. Il est basé sur les orientations du gouvernement et se fonde sur les cadres de coopérations entre les agences et le Gouvernement du Tchad. Le cadre intérimaire s’articule autour de 4 axes à savoir : (i) le développement du capital humain ; (ii) le développement rural et renforcement de la résilience ; (iii) la gouvernance et état de droit ; et (iv) la coordination, gestion et suivi et évaluation. Il comprend aussi un mécanisme de suivi et évaluation décrivant les modalités concrètes suivant lesquelles les Nations Unies coordonneront leurs efforts et mettront en œuvre le cadre intérimaire durant les deux années (2012-‐2013). Le mécanisme de suivi proposé dans le cadre intérimaire opérationnel intérimaire inclue des revues annuelles conjointes pour mesurer les résultats atteints sur la base des plans de travail annuels de chaque agence et
28 RAPPORT PRÉLIMINAIRE PRÉPARATOIRE – REVUE 2012
préparer les plans de l’année suivante font partie du mécanisme de suivi et évaluation convenu avec le Gouvernement. C’est ainsi que le Ministère du Plan, de l’Economie et de la Coopération Internationale (MPECI) a convié les agences des Nations Unies à une revue inter-‐agence.
2. OBJECTIFS DE LA REVUE ANNUELLE 2012 Etant donné que la revue n’a pas pu se tenir comme prévu fin 2012, les objectifs initialement proposés ont été re-‐cadrés et sont les suivants :
§ Revoir de manière succincte les progrès réalisés vers l’atteinte des résultats attendus ainsi que les cibles fixées pour 2012;
§ Identifier les contraintes, défis majeurs rencontrés, avec un accent tout particulier sur les mécanismes conjoints de suivi de la mise en œuvre ;
§ Partager les axes prioritaires d’intervention 2013 et des opportunités à saisir notamment dans le cadre de programmation conjointe
§ Adopter une feuille de route du suivi de la mise en œuvre pour 2013 qui doit permettre de renforcer les mécanismes.
3. DEROULEMENT DU PROCESSUS DE LA REVUE ANNUELLE Etant donné la non formalisation des groupes thématiques, des groupes ad hoc ont été constitués, à savoir : (i) Santé, (ii) Nutrition, (iii) Education, (iv) Eau et assainissement, (v) VIH/SIDA, (vi) Sécurité alimentaire, (vii) Environnement et changement climatique, (viii) Gouvernance, et (ix) Genre et Droits Humains. Ces groupes ont procédé à des revues sectorielles qui ont débouchés sur des rapports et présentations selon les modalités et canevas proposés. Etant donné l’absence de mécanismes formalisés en 2012, certaines contraintes ont été rencontrées et seront discutées au cours de l’exercice de revue. La réunion de revue technique intersectorielle aura lieu le 26 mars 2013. Elle regroupera l’ensemble des techniciens des ministères clés impliqués dans la mise en œuvre du Plan Opérationnel ainsi que les techniciens au sein des agences des Nations Unies. Elle débouchera sur un rapport de revue, des recommandations générales pour le renforcement des mécanismes de coordination et suivi et évaluation et une feuille de route pour le suivi en 2013.
AGENDA
HORAIRES ACTIVITES RESPONSABLE
08h00 – 08h30
Arrivée et mise en place des participants Cellule de Coordination du Programme de Coopération
08h30 – 08h40
Introduction − Mot d’introduction des Nations Unies au Tchad − Mot d’ouverture du Secrétaire Général du Ministère du Plan
− Coordonnateur Résident du SNU
− SG du Ministère du Plan
08h40 – 08h50
Introduction : − Présentation des participants − Présentation des objectifs et de l’agenda de la Revue − Mise en place du Bureau − Adoption de l’agenda
− Coordonnateur de la Cellule de SEP
− Président du Bureau
08h50 – 9h00 Introduction générale du Cadre Opérationnel Intérimaire 2012-‐2013 de l’assistance au Développement des Nations Unies au Tchad
− Coordonnateur de la Cellule de SEP
Présentation rapide des synthèses issues des revues Sectorielles
09h00 – 9h10 I. Secteur Santé Ministère de la Santé Publique
9h10 – 9h20 II. Secteur Nutrition Ministère de la Santé Publique
9h20 – 9h30 III. Secteur Lutte contre le VIH/SIDA CNLS
9h30– 9h40 IV. Secteur Eau, Assainissement et Hygiène Ministère de l’Hydraulique rurale et urbaine
9h40 – 9h50 V. Secteur Education Ministère de l'enseignement fondamental et alphabétisation
9h50 – 10h00 VI. Secteur Sécurité Alimentaire / Développement rural
Ministère de l’Agriculture et de l'Irrigation
10h00 – 10h10
VII. Secteur Environnement et changement climatique Ministère de l’Environnement et ressources halieutiques
10h10 – 10h20
VIII. Gouvernance Ministère du Plan/Coordonnateur de Programme
10h20 – 10h30
IX. Genre et Droits Humains Ministère des Droits de l'Homme et Libertés Fondamentales
10h30 – 11h00
Pause-‐café
11h00 – 12h30
Discussions et débat sur les contraintes rencontrées et les planifications sectorielles 2013
Président du Bureau
12h30 – 13h00
Lecture et adoption des orientations 2013 pour les différents secteurs
Rapporteur
13h00 – 14h00
Pause-‐déjeuner
14h00 – 15h30
Discussions sur les mécanismes de coordination et suivi /évaluation : contraintes et opportunités, rôles et responsabilités, etc.
Président du Bureau
15H30 -‐ 15h45
Lecture et adoption des recommandations pour le renforcement des mécanismes de coordination, suivi et évaluation (y compris feuille de route 2013)
Rapporteur
15h45 -‐ 16h00
Mot de clôture SG du Ministère du Plan
Recommended