Aujourd’hui à la Cité internationale des arts

Focusun résident, un projet

De la photographie au commissariat d’exposition : le projet G8

1 exposition, 1 journée, 1 fois par mois

Né en 1983, le photographe Sylvain Couzinet-Jacques, actuellement représenté par la galerie Foucher-Biousse (galerie particulière) est diplômé de l’Ecole supérieure

des Beaux-arts de Marseille et de l'Ecole Nationale supérieure de la Photographie d'Arles. Son travail interroge une iconographie stéréotypée liée à

des territoires et à des individus s'y inscrivant et prend souvent la forme d’installations où se mêlent plusieurs disciplines (vidéo, installations sonores).

Sylvain Couzinet-Jacques a été exposé au BAL, à Paris Photo et à la Galerie du Jour agnès b., au Salon de Montrouge et au festival Kyotographie en 2013, aux

Rencontres d'Arles en 2012. Ses photographies ont été distinguées au Prix Leica Oskar Barnack et au Prix Science-Po pour l'Art Contemporain 2014.

En résidence jusqu’en juin 2015, et en collaboration avec Océane Ragoucy, Sylvain Couzinet-Jacques porte un projet d’exposition collective dans son atelier de la

Cité internationale des arts - site de Montmartre (24 rue Norvins, 18ème arrondissement de Paris). Le projet est pensé par ses initiateurs comme un

espace de rencontre autour d’œuvres dont la direction est confiée à un commissaire et un graphiste différent à chaque fois. Le format court de

l'exposition s'apparente à une ouverture d'atelier, sur une journée. Chaque évènement fait l'objet d'un projet éditorial. Le projet, actif depuis novembre

2014, réunit des artistes en résidence et des artistes invités autour d’un thème qui se renouvelle à chaque édition. Le dernier opus du cycle se tiendra en juin 2015. Parmi les artistes en résidence, Léna Araguas, Noémie Goudal, Laurent

Derobert, Marie Losier, Pauline Curnier-Jardin ou encore Aurélie Pétrel ont participé aux expositions G8.

https://www.facebook.com/pages/G8-Cite Internationale-des-Arts/1608207539412137

http://www.couzinetjacques.com/

Sur le site de Montmartre…Sylvain Couzinet-Jacques, photographe (France)

Sur le site du Marais…Sophie Krier, chercheur-designer (Luxembourg)

Projet de résidence de Sophie Krier La publication « Field Essays. Account of things that happened »

Ce livre se consacre au travail du designer islandais émergent Brynjar Sigurðarson et sa rencontre avec l’anthropologue Tim Ingold. Réalisé sous la direction de Sophie Krier, le livre sera publié

par Onomatopee, éditeur néerlandais de livres d'art, et mis en forme par ÉricandMarie, un duo de graphistes à Paris. Sont inclus dans ce livre une conversation exclusive avec

l’anthropologue Tim Ingold et un disque vinyle avec des histoires collectionnées, racontées et mixées sur une musique de Sigurðarson. Mariant instinctivement les champs du design et de

l’anthropologie, de la production industrielle et de l’artisanat, Brynjar Sigurðarson a élaboré une œuvre d'une grande richesse au cours des dernières cinq années. Son mode de travail

pourrait être comparé à celui d’un chasseur : toujours à l’affût de l'inattendu, il ne forme qu’un avec le monde qu’il étudie. Ce livre est la troisième publication d'une recherche intitulée Field

Essays, sur le monde tactile du Design Thinking et Making, initiée en 2008 par Sophie Krier. Field Essays élabore régulièrement un projet éditorial, souvent accompagné

d’expositions, de débats et d’ateliers pédagogiques.

Né en 1976, Sophie Krier utilise le design pour développer des outils collectifs de réflexion et de narration. Depuis 1999, elle dirige un studio de design éditorial à Rotterdam (NL), Atelier

Sophie Krier. Formée en design textile à la Design Academy de Eindhoven (NL), elle combine aujourd’hui ses intérêts pour l’éducation, la recherche et le design. Sophie Krier a dirigé le

Bachelor designLAB à la Rietveld Academie (Amsterdam, NL) de 2005 à 2009. Elle est régulièrement sollicitée comme conférencière en Europe et au-delà, et a organisé des

colloques autour de questions relatives à l’industrie et à l’artisanat, au futur de l’éducation, à la culture visuelle et à l’écologie dans la ville.

Pour soutenir la publication, rejoignez la campagne de collecte KissKissBanKBanK http://www.kisskissbankbank.com/field-essays-account-of-things-that-happened?ref=selection

Retrouvez les autres actualités de Sophie Krier www.sophiekrier.com

Retrouvez les précédentes publications de Field Essayswww.fieldessays.net

Sur le site du Marais…Nanda Janssen, commissaire d’exposition (Pays-Bas)

Regard d’une commissaire d’exposition néerlandaise sur la scène artistique parisienne : « Atelier Holsboer – Contemporary art in Paris », un blog sur l’art contemporain à Paris

Dans le statement de son blog inauguré en octobre 2014, Nanda Janssen affirme le ton volontairement critique et indépendant de ses chroniques qui sont avant tout motivées par une vive curiosité pour la culture et les arts contemporains à la française :

“French contemporary art is accused of many things:1. it is non-existent2. it is boring3. it is internationally insignificantThe French art circuit (museums, exhibitions and biennales) is often overlooked. In my part of the world one looks at New York, London, Berlin, Brussels. It is said France is lacking an alternative art circuit.These complaints are not in sync with my own experience.I have the impression these accusations are partly due to a lack of information.So I’ve started this blog.Sure, it’s not the first website about contemporary art in France.But it’s in English, and sometimes in Dutch.Because I’m Dutch.It doesn’t repeat press releases and press photos, I offer you my opinion.That’s why I’m interested in yours.I’m not pro-French, if that’s what you think.I’m just curious.And oh, I’ve limited myself to Paris. You have to start somewhere.”

Chaque semaine, retrouvez les chroniques de Nanda Janssens et inscrivez-vous à sa newsletter : https://atelierholsboer.wordpress.com/

Sur le site de Montmartre…Marie Losier, réalisatrice (France)

Après avoir vécu 20 ans à New-York, Marie Losier revient à Pariset pose ses valises en résidence à la Cité internationale des arts.

Tout d’abord scénographe de Richard Foreman, Marie Losier aréalisé des portraits d’artistes, musiciens, réalisateurs de la scènenew yorkaise underground tels que Alan Vega, Guy Maddin, TonyConrad, Peaches entre autres.

Attachée à la pellicule, au « vieux système » des bobines de 3minutes et à la caméra Bolex, elle réalise ses films sans équipeet maîtrise de bout en bout la conception du film, du tournage à laprise de son et au montage.

Avec son premier long métrage, The ballad of Genesis and LadyJaye, elle s’attache à filmer la vie de Genesis P-Orridge,fondateuret leader des groupes de musique industrielle Throbbing Gristle etPsychic TV, performer de la scène punk. Le film retrace commentGenesis P-Orridge et sa femme, Lady Jaye, décident par amourde se fondre en une seule entité. En 2000, Genesis défie leslimites de l’art et de la biologie par une série d’opérations afin deressembler trait pour trait à Lady Jaye: une performance risquée,ambitieuse et subversive.

Marie Losier travaille actuellement sur plusieurs projets de film dont  « Cassandro,the exotico » pour lequel elle a reçu le prestigieux prix The Guggenheim Award. En novembre 2014, à la Fondation Cartier, elle a organisé une Soirée Nomade autour de Cassandro, champion de Lucha Libre (catch mexicain) et personnage atypique qui défend la cause des drag queen sur le ring. L’année 2015 s’annonce également riche de nouveaux projets: le festival IndieLisboa l’a invitée à coréaliser un film collectif sur Lisbonne, « Olissipo » qui sera présenté en avril 2015, pour les 40 ans du festival. La Villa Arson lui a passé commande d’un film à partir des archives « arts et cinéma » de la ballade des Anglais, pour une exposition dans la galerie de la Villa, en mai 2015 et elle participera également à la Triennale d’art contemporain de Vendôme avec une programmation de films et de performances.

www.marielosier.net