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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 25 au 31 janvier 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Prix immobiliers : des signes de tension apparaissent selon les Notaires Le 25/01/2016 Si le volume des ventes a progressé de 12% sur un an, les prix moyens de l'immobilier ne sont pas encore repartis à la hausse. Si le volume des ventes a progressé de 12% sur un an, les prix moyens de l'immobilier ne sont pas encore repartis à la hausse selon les Notaires. (c) AFP La revue de Presse KYLIA 1

La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINEDu 25 au 31 janvier 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Prix immobiliers : des signes de tension apparaissent selon les NotairesLe 25/01/2016

Si le volume des ventes a progressé de 12% sur un an, les prix moyens de l'immobilier ne sont pas encore repartis à la hausse.

Si le volume des ventes a progressé de 12% sur un an, les prix moyens de l'immobilier ne sont pas encore repartis à la hausse selon les Notaires. (c) AFP

La reprise des transactions constatée l’an dernier peut-elle entraîner un retour de la hausse des prix

de l’immobilier ? C’est la question que posent les Notaires dans leur dernière note de conjoncture.

Pour l’instant, pas encore. Le marché est loin d’avoir totalement cédé à l’euphorie. Dans les régions

les moins dynamiques, dans les zones rurales ou périurbaines éloignées des centres-villes, les

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logements ne se vendent que difficilement, moyennant une décote de 20 à 30% par rapport au point

haut du marché.

La hausse des ventes a permis en revanche au stock de biens à vendre de baisser. Toutefois, des

tensions apparaissent : ainsi, "le marché des studios et des 2-pièces à Paris intra-muros, ou celui des

2/3 pièces en banlieue parisienne, mais également dans certaines villes dynamiques de province", la

négociation est quasiment impossible pour les acquéreurs.

A fin novembre 2015, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 792.000, en hausse de 12,5 % sur un an. Un tel niveau n’avait pas été atteint depuis le printemps 2012", soulignent les Notaires.

Globalement, sur l’évolution des prix, "si la tendance de fond de ces 3 derniers mois est à la hausse,

elle ne fait qu’effacer les 6 mois de baisse précédents, estiment les Notaires. La progression annuelle

lissée est quasi nulle". Selon l’indice Notaires-INSEE, au 3ème trimestre 2015, les prix des logements

anciens en France ont légèrement progressé (+ 0,3 % par rapport au trimestre précédent). Sur un an,

la baisse s’atténue : les prix ont diminué de 1,7 % contre 2,7 % le trimestre précédent. En Île-de-

France, les prix des logements anciens se sont redressés au 3ème trimestre (+0,8 %, après -0,4 %)

mais restent orientés à la baisse sur un an (-1,2 %). En province, les prix des logements anciens sont

restés stables au troisième trimestre 2015.

Les conditions de crédit soutiennent la demande

Le nouveau prêt à taux zéro devrait soutenir la demande, même si la condition de 25 % de travaux est

restrictive. Les acquéreurs devraient continuer à bénéficier de taux d’intérêt très attractifs, même si les

banques continuent de rester fermes sur les conditions d’octroi des prêts immobiliers. Selon les

Notaires, la situation actuelle ressemble à celle connue en 2010/2011, lorsque les transactions et les

prix avaient "subitement augmenté. Après plusieurs mois durant lesquels les acquéreurs avaient

différé leur projet d’achat pour voir jusqu’où pouvait aller la baisse des prix, nous avons observé qu’ils

se décident plus rapidement". A minima, 2016 devrait être fluide pour le marché immobilier.

Source : L’Obs.com

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Garantie des loyers VISALE : comment ça marche ?Le 25/01/2016

La ministre du Logement Sylvia Pinel a présenté le nouveau dispositif de sécurisation des loyers qui remplace la garantie universelle des loyers initialement prévue.

La ministre du Logement Sylvia Pinel a présenté le nouveau dispositif de sécurisation des loyers qui remplace la garantie universelle des loyers initialement prévue. Lecarpentier/SIPA

Avec la forte hausse de l’emploi en CDD ou en intérim ces dernières années et la crainte grandissante

des propriétaires bailleurs de se retrouver en situation d’impayés de loyers, les candidats à la location

accèdent de plus en plus difficilement à un logement. Or sans emploi, pas de logement, et

réciproquement. Aussi, en concertation avec les partenaires sociaux d’Action Logement (ex-1 %

Logement), l’Etat a mis en place un nouveau dispositif de cautionnement des loyers du parc privé,

totalement gratuit. Baptisé Visale, il garantira aux bailleurs le paiement des loyers impayés, charges

incluses, durant les 3 premières années du bail.

En remplacement de la GUL

Ce dispositif remplace celui initialement prévu par la loi ALUR (pour l’Accès au Logement et un

Urbanisme Rénové) du 24 mars 2014, à savoir la Garantie Universelle des Loyers. C’était avec

l’encadrement des loyers l’une des mesures les plus décriées par les professionnels, qui craignaient

les risques de dérive du système et notamment la déresponsabilisation du locataire. Si leur loyer est

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assuré, les locataires auraient très bien pu se dire qu’ils ne payaient plus. Et en ces temps de disette

budgétaire, pas question de mettre un place un dispositif dont les estimations de coût étaient aussi

élevées de 700 millions d’euros à plus d’un milliard selon certains.

Visale est simple à mettre en œuvre et ciblé de façon juste pour faciliter l’accès au logement des ménages modestes ou aux revenus irréguliers", a indiqué la ministre du Logement Sylvia Pinel.

L’originalité du dispositif, c’est qu’il fonctionne en ligne. Le bailleur doit souscrire et faire ses

déclarations en cas d’impayés sur internet. Ensuite, dès lors que le bailleur est indemnisé par Visale,

Action Logement agit directement auprès des locataires pour obtenir le remboursement des loyers

impayés. Les locataires ont la possibilité de rembourser leur dette envers Action Logement,

directement en ligne, et de manière échelonnée, dès lors qu’ils reprennent le paiement régulier de leur

loyer.

Qui peut en bénéficier ?

Il faut qu'un des titulaires du bail soit salarié d’une entreprise du secteur privé hors agricole :

- salarié de plus de 30 ans quel que soit son contrat de travail (hors CDI confirmé) et entrant dans un

logement dans les 3 mois de sa prise de fonction et pendant la durée de son contrat de travail ;

- salarié de moins de 30 ans quel que soit son contrat de travail et entrant dans un logement dans les

12 mois de sa prise de fonction et pendant la durée de son contrat de travail

- ménage locataire entrant dans un logement locatif privé via un organisme d’intermédiation locative

agréé type Fapil

Le locataire doit respecter les conditions d’éligibilité liées aux revenus :

- son taux d’effort ne doit pas dépasser 50 % (Loyer + Charges/Revenus d’activité ou de

remplacement du ménage locataire).

- pour les jeunes salariés de moins de 30 ans en CDI confirmé, le taux d’effort devra être compris

entre 30 % et 50 %.

Quels logements sont concernés ?

- le logement loué doit être la résidence principale du locataire

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- le logement doit être situé sur le territoire français

Quel est le type de bail concerné ?

- le contrat de bail doit être conforme à la loi n°89-462 du 6 juillet 1989,

- le logement peut être loué vide ou meublé,

- le bail ne peut être conclu entre membres d’une même famille,

- en cas de colocation à plus de 2 colocataires, le bail doit être individualisé pour chaque colocataire,

- le bail doit être signé après l’obtention du contrat de cautionnement Visale et dans le délai de validité

du visa présenté par le locataire, 

- le loyer charges comprises ne peut dépasser 1 500 euros dans Paris intra muros ou 1 300 euros sur

le reste du territoire,

- le bail doit contenir une clause de résiliation en cas de non-paiement du loyer.

Source : L’Obs.com

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Immobilier locatif : les solutions qui rapportent encore en 2016 et celles à éviter Le 25/01/2016

Le ciel s’assombrit pour les candidats à l’investissement immobilier. Dans l’ancien, le recul des prix

marque déjà le pas à Toulouse, Lyon, Bordeaux, Grenoble ou encore Angers. Pis, dans le neuf, les

tarifs restent salés. A cela s’ajoutent des loyers en baisse généralisée. Dernier mauvais signal :

l’alourdissement des frais de notaire un peu partout, y compris à Paris, en 2016. Autant d’éléments

qui, cumulés, réduiront de fait le rendement de la pierre. Mais pas de panique, car vous trouverez

dans les lignes qui suivent des solutions innovantes et rentables, des SCPI investies à travers

l’Europe jusqu’aux fonds viagers.

Logements anciens

Rentabilité : de 3 à 6% par an avant charges et impôts

Risque : de moyen à élevé

Durée : 10 ans minimum

Une baisse de revenus de 100  euros par mois, en moyenne, pour 15% des bailleurs parisiens. Voilà,

selon Plurience, fédération de professionnels du secteur, l’impact de l’encadrement des loyers

instauré à Paris au 1er août 2015. «Seuls les propriétaires aux baux gérés en agence respectent la

nouvelle règle. Les autres ont tendance à l’enfreindre», assure François Davy, président de Foncia.

Quelques-uns, désireux de respecter la loi, préfèrent vendre. Quand ils n’abattent pas une cloison,

histoire de transformer un deux-pièces en studio, au loyer plafond plus élevé !  «Paris n’est plus le

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lingot d’or pour les investisseurs», résume Laurent Vimont, président de Century 21. Dès lors, mieux

vaudra se tourner vers la proche banlieue parisienne, ou les métropoles régionales à forte tension

locative. Avec une réserve pour Lille et Grenoble, qui pourraient encadrer les loyers en 2016 ou 2017.

Fiscalité : Si le total de vos revenus fonciers est inférieur ou égal à 15.000  euros par an, vous relevez

de plein droit du régime microfoncier et bénéficiez d’un abattement de 30% sur les loyers. Le solde est

soumis au barème de l’impôt sur le revenu et aux 15,5% de taxes sociales. Si vos loyers dépassent

15.000 euros par an, vous relevez du régime réel (également accessible sur option, irrévocable durant

trois ans). Il permet de déduire des loyers les charges et, dans la limite du montant des loyers, les

intérêts d’emprunt. Si le solde est positif, il est soumis à l’impôt sur le revenu et aux cotisations -

sociales. S’il est négatif, il est déductible du revenu global à hauteur de 10.700 euros par an. La part

du déficit excédentaire et les intérêts d’emprunt qui dépassent le montant des loyers sont imputables

sur les loyers des dix années suivantes. Les plus-values supportent les 15,5% de taxes sociales et un

impôt de 19%, après abattement pour durée de détention, aboutissant à une exonération totale de

taxes sociales après trente ans et d’impôt après vingt-deux ans.

Logements neufs sous le régime Pinel

Rentabilité : de 2 à 4,5% par an avant avantage fiscal

Risque : de moyen à élevé

Durée : 6 ans minimum

Un raz-de-marée ! Selon la Fédération des promoteurs, l’avantage Pinel a séduit 63% d’investisseurs

en plus entre les deuxièmes trimestres 2014 et 2015. «Il représente 65% de nos ventes, contre 35%

pour son prédécesseur, le Duflot», confirme Solveig Roger-Euvé, à la direction de l’immobilier chez

Primonial. Mais attention à ne pas investir à l’aveugle ! Si l’avantage a été recentré sur des villes à

forte tension locative, des centaines de communes en zone B2 (entre 50.000 et 150.000 habitants) ont

toutefois obtenu une dérogation, à l’image de Vichy ou Mâcon. «Or la vacance locative y atteint

respectivement 21 et 12%», prévient Renaud Cormier, directeur général de Théséis. Gare aussi au

loyer-plafond à respecter qui, sauf à Lyon, Bordeaux, Nantes ou Strasbourg, colle rarement à celui de

marché. Ainsi, à Nice, ce plafond est de 3 euros inférieur aux tarifs locaux. Obligeant l’investisseur à

s’asseoir sur 20% de rendement ! A Villejuif, à l’inverse, le plafond dépasse le prix de marché de près

de 1 euro. Faisant alors courir le risque de se laisser berner par des simulations trop généreuses,

avant de fixer un loyer déconnecté du marché.

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Fiscalité : L’investisseur s’engage à louer le bien durant une période initiale de six ou neuf ans,

renouvelable par période triennale dans la limite de douze ans. En échange, la réduction d’impôts

atteint 12, 18 ou 21% du prix d’achat, retenu dans la double limite de 300.000 euros et de 5.500 euros

par mètre carré. Cette réduction est étalée pendant toute la durée de location. Soit un gain annuel

maximal de 6.000 euros durant les neuf premières années, puis de 3.000 euros de la dixième à la

douzième année. Cette réduction est soumise au plafonnement des niches fiscales, de 10.000 euros

par an.

Biens meublés en amortissement fiscal

Rentabilité : de 3 à 7% par an avant charges et impôts

Risque : de moyen à élevé

Durée : 10 ans minimum

Un surcroît de loyer de 11% : voilà ce que le référentiel utilisé octroie aux loueurs en meublé parisiens,

eux aussi soumis au nouvel encadrement. «Une majoration arbitraire, puisque aucun loyer réel de

meublés n’a été utilisé pour établir cette grille tarifaire», déplore Maud Velter, de Lodgis. Une

majoration qui plus est pénalisante, les meublés se louant 15 à 20% plus cher qu’un bien nu.

Résultat : les bailleurs tendent à appliquer le «complément de loyer» autorisé par la loi, en le justifiant

par une connexion Internet, un lave-linge, une télévision… Bref, tout équipement ne figurant pas dans

la liste du mobilier minimal obligatoire d’un meublé, publiée en juillet dernier. Rappelons cependant

que ce surplus de loyer peut être contesté par le locataire dans un délai de trois mois à compter de la

signature du bail ou de son renouvellement.

Fiscalité : Si vous percevez moins de 32.600 euros de loyers par an, le régime micro-BIC s’applique

par défaut.

Il donne droit à un abattement de 50% sur les loyers, le solde étant soumis à l’impôt sur le revenu et

aux 15,5% de taxes sociales. Si vous dépassez les 32 600 euros, vous relevez du régime réel (aussi

accessible sur option, irrévocable pendant trois ans). Dans ce cas, vous pouvez déduire l’intégralité de

vos charges (travaux, intérêts d’emprunt…) ainsi que l’amortissement des murs et des meubles,

calculé selon des règles comptables précises. Si le solde est positif, il est soumis à l’IR et aux taxes

sociales. S’il est négatif, il est imputable sur les autres revenus issus de meublés. Le reliquat est

reportable sur les dix ans suivants.

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Meublés neufs en Censi-Bouvard

Rentabilité : de 3,8 à 5,5% par an avant bonus fiscal

Risque : de moyen à très élevé

Durée : 9 ans minimum

Alerte rouge sur les meublés avec services ! Qu’il s’agisse des résidences de vacances sous marque

Odalys et Belambra ou de celles d’affaires situées en centre-ville, on ne compte plus les

renégociations de baux à la baisse. Dans un lot de onze résidences, cédé par les spécialistes Park &

Suites et Appart’City après leur fusion en janvier 2015, elles s’échelonnent ainsi de – 30 à – 70%. «Et

parmi les 115 résidences restantes à l’issue de ce rapprochement, la moitié renégocie aussi les loyers

à la baisse. Parfois, le groupe exige en plus des propriétaires de payer pour 4 000 euros de travaux»,

assure Olivier Metay, président de la Fédération des associations des copropriétaires Appart’Hôtel. Ce

qui n’empêche pas le groupe de proposer à la vente des résidences toutes neuves, associées à une

promesse de rendement de 4,80 à 5,30%. L’association regroupant les conseillers financiers

indépendants (Anacofi) a créé une commission pour examiner le secteur, aux conclusions attendues

début 2016.

Fiscalité : En plus de l’exonération de paiement de la TVA à 20%, l’investisseur bénéficie d’une

réduction d’impôts, répartie sur neuf ans, de 11% du prix d’acquisition hors taxes limité à 300 

000 euros. Soit un gain maximal de 3 666 euros par an. L’amortissement du bien n’est pas autorisé,

sauf sur la part de l’investissement excédant le plafond de 300 000 euros. Les loyers sont imposés au

barème progressif de l’IR, après déduction des charges (forfaitaire ou au réel).

SCPI de bureaux et de commerces

Rentabilité 2015 : de 4 à 6,3% par an avant impôts

Risque : de moyen à élevé

Durée : 8 ans minimum

Juste autour de 5%, tel sera sans doute le rendement moyen, au titre de 2015, des SCPI, ces produits

investis en murs de bureaux ou de commerces. «Un tassement de rentabilité surtout dû à la hausse

du prix des parts, du fait de l’engouement pour le placement», indique Grégory Moulinier, associé

fondateur de La Centrale des SCPI. Car, malgré la crise économique, les loyers encaissés se tiennent

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encore… même s’il vaudra mieux se montrer prudent dans ses prochains investissements, en se

concentrant sur les valeurs sûres, au patrimoine bien entretenu. Dans un deuxième temps, vous

pourrez aussi viser une des SCPI toutes récentes qui, fuyant des prix devenus excessifs en France,

font leurs emplettes ailleurs en Europe, et notamment en Allemagne. Leur rendement prévisionnel

s’établit déjà entre 4,50 et 5%. «Attention, certaines banques refusent de financer l’achat à crédit de

telles SCPI, trop récentes», prévient Grégory Moulinier. Quant aux contribuables fortement imposés,

ils pourront tenter l’achat en nue-propriété. A la clé, une décote comprise entre 20 et 33% du prix en

pleine propriété, selon la durée de démembrement (de cinq à dix ans). Et des parts qui sortiront alors

de l’ISF.

Fiscalité : Identique à celle d’un logement loué nu. Pour accéder au régime microfoncier, il faut

cependant détenir un bien loué nu en plus de parts de SCPI. Sinon, c’est le régime réel qui s’applique.

Lors d’un achat en démembrement, les intérêts d’emprunt ne sont pas déductibles des autres revenus

fonciers. Les conventions fiscales évitent une double imposition des revenus versés par les SCPI

investies hors de France, par le biais d’un crédit d’impôt égal à l’impôt dû.

Achat en viager

Rentabilité : de 6 à 8% par an avant impôts

Risque : de moyen à élevé

Durée : 8 ans minimum

Avec à peine 5.000 transactions par an, le viager peine toujours à convaincre les investisseurs. Et

pourtant, la formule permet d’acheter un logement avec une forte décote, via un paiement échelonné

dans le temps, tout en n’ayant, dans le cas du viager occupé, aucun souci de vacance locative à se

faire… Le risque, évidemment, est celui de «survie» du vendeur, qui amène à surpayer le bien. D’où

l’intérêt d’un nouveau fonds, baptisé 123Viager, permettant de mutualiser la mise sur plusieurs biens

distincts. Lancé en 2013 et nécessitant au moins 10 000 euros, ce produit a depuis investi en Ile-de-

France, dans la région lyonnaise et sur la Côte d’Azur. Le tout en utilisant sa propre table de mortalité

pour établir les prix. «Celles des notaires ou de l’Insee ne tiennent pas compte des spécificités des

vendeurs en viager, au niveau de vie et à la longévité supérieurs au reste de la population», explique

Alexandre Blanc-Coppi, chargé d’affaires immobilier chez 123Venture. Dès qu’un bien acquis par le

fonds se libère, il est remis à neuf avant d’être vendu. Une stratégie qui lui a jusqu’ici permis de tenir

sa promesse de rendement (+ 28% depuis sa création, pour une moyenne visée de + 6 à + 7% par

an).

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Fiscalité : Identique à celle des actions de grandes sociétés françaises.

Les hôtels

Rentabilité : 6 à 7% par an, avant avantage fiscal

Risque : de moyen à élevé

Durée : 6 ans minimum

C’est la nouvelle toquade des investisseurs : ils se bousculent pour racheter, à Paris notamment, des

chambres d’hôtels. «Alors qu’il s’agit d’un secteur clé en France, un grand nombre d’établissements

est plutôt vieillissant», rappelle Olivier Carvin, président de la société spécialisée Finotel. Du coup, la

plupart des fonds de proximité (FIP) dédiés à cette thématique ou des sociétés par actions

spécifiquement créées (comme chez Novaxia et Finotel) procèdent de la même façon : racheter les

fonds de commerce et parfois les murs, les rénover, voire les faire passer sous enseigne nationale,

avant de les revendre avec plus-value. A chacun ensuite ses subtilités. Chez Novaxia,

l’investissement porte sur des hôtels surtout situés dans Paris intra-muros. «Pour l’heure, le

rendement atteint 4 à 6% par an, hors avantage fiscal», assure Joachim Azan, fondateur de la société.

D’autres visent les hôtels dans des villes de plus de 200.000 habitants, pour les repositionner en trois

ou quatre étoiles. C’est le cas du FIP Patrimoine et Hôtel n° 5, d’Extendam, et de Legal & General

Stratégie Hôtels n° 2. Attention, le secteur est risqué. Car c’est dans des PME hôtelières que vous

investissez, dont rien ne prouve qu’elles ne feront pas faillite. Quand au prix de revente, il reste

incertain et dépendra de la bonne tenue du marché du tourisme. Mieux vaut donc ne pas consacrer

plus de 5 à 10% de son patrimoine à ce type de produits.

Fiscalité : A condition de les conserver cinq ans, les FIP hôteliers ouvrent droit à une réduction

d’impôt sur le revenu de 18% du montant investi, plafonné à 12.000 euros pour une personne seule

(24.000 euros pour un couple). Lorsque l’investissement se fait au travers d’une société par actions,

les titres sont éligibles au PEA ou au PEA-PME.

Source : Capital.fr

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Investissement immobilier : Berlin reste la ville la plus attractive d'EuropeLe 26/01/2016

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Dans le classement 2016 des 28 villes d’Europe les plus attractives pour les investisseurs immobiliers établi par l'Urban Land Institute et le cabinet Pwc , la capitale allemande devance Hambourg et Dublin. Paris 22ème regagne deux places.

Quelles sont les villes d'Europe les plus attractives pour les investisseurs immobiliers ? Dans leur

étude annuelle conjointe intitulée "Emerging Trends Europe Estate", l’Urban Land Institute (ULI) et

PwC (*) donnent leur réponse pour 2016.

Dans ce nouveau classement qui concerne 28 villes d’Europe, Berlin confirme sa première place

devant Hambourg (+2 places par rapport à 2015) et Dublin (Voir l'étude ci-dessous). Une troisième

ville allemande, Munich, fait son entrée dans le top 10, détrônant Londres qui rétrograde à la 15ème

place.

Paris, en 22ème position, regagne deux places par rapport à 2015 ( voir encadré) et demeure une

valeur sûre pour les investissements au long terme.

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La capitale allemande domine le classement en 2016, que ce soit en termes d'opportunités

d'investissement ou de promotion immobilière. "L'apport du secteur technologique a entraîné la plus

forte vague de développement de bureaux que la ville n’ait jamais connue", note l'étude. Et population

active jeune, internationale et diversifiée, le faible coût de la vie, ont contribué au progrès de la ville.

Tout comme son image de centre culturel et de "destination tendance" qui booste les opportunités

d'investissement résidentiel et commercial. De nombreux répondants estiment que la capitale

allemande devrait continuer sur sa belle lancée bien au-delà de 2016, tirée par sa population jeune

mais aussi grâce à ses nombreux terrains constructibles.

Hambourg, qui a ravi la deuxième place à Dublin, se révèle une ville dynamique capable de répondre

aux besoins de ses futurs habitants. Avec plus de 5 milliards d'euros d'investissement prévus sur

l'année jusqu'au troisième trimestre 2016 – dont 50 %provenant d'acheteurs étrangers – la ville-port

est le sixième marché le plus actif en Europe. La demande de bureaux émane d'entreprises du

secteur des médias, des services aux entreprises et du commerce, parmi lesquelles de nombreuses

PME. Le nombre de bureaux vacants est historiquement bas et la construction devrait augmenter en

2016 pour permettre la création de 127.000 m² de nouveaux espaces de bureaux, qui viendront

renforcer une offre actuellement limitée.

Facteurs de mutation

Premier enseignement de ce classement 2016: l'immobilier européen se transforme pour répondre

aux exigences croissantes des utilisateurs et s’adapter aux facteurs de mutation : technologie,

urbanisation rapide démographie et évolutions sociales. Ces mutations fondamentales ont conduit les

investisseurs à cibler, non plus des pays mais des villes et des actifs.

Paris, un marché à ne pas trop négliger

Paris, 22ème, reste loin des dix premiers du classement 2016. Une place qui surprend en effet quand

on sait que la capitale française est le troisième marché d'Europe sous l'angle des montants investis  :

10 milliards d'euros pour les 12 mois clos à la fin du troisième trimestre 2015. La Ville Lumière s'attire,

selon Pwc, les critiques suivantes : “trop chère, politiquement instable".Mais elle reste un marché à ne

pas négliger pour autant.

“Paris est une ville globale et une aimant pour l'investissement", commente Sigrid Duhamel. "Je la

mettrai dans le Top 7 top des destinations mondiales pour ce qui concerne le capital, notamment à

cause de la liquidité et de l'ampleur de son marché", explique un investisseur. Constatant que le taux

de vacance devrait rester compris cette année entre 10 et 12 %, un autre investisseur pointe ce

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paradoxe du marché immobilier parisien : "une demande soutenue pour l'achat d'actifs mais une faible

demande des locataires".

Ces nouvelles tendances se reflètent dans le tableau des dix secteurs jugés "attractifs" par les

investisseurs. Après les commerces haut de gamme de centre-ville, on trouve les maisons de retraite,

les Data centres, les résidences pour étudiants, les bureaux partagés à égalité avec les hôtels et, à la

dixième place, la logistique (voir ci-dessous).

"Les investisseurs rivalisent de créativité pour essayer de décrocher de futurs actifs +prime+ à des

prix raisonnables, et ciblent davantage les solutions alternatives et la promotion immobilière", analyse

Sigrid Duhamel, la présidente de ULI France.

Au total, 41% des investisseurs interrogés déclarent qu’ils seraient prêts à envisager un

investissement dans ces secteurs alternatifs, contre à peine 28% l'an dernier.

Source : Les Echos.fr

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L'optimisme retrouvé des professionnels de l'immobilierLe 26/01/2016

L'optimisme retrouvé des professionnels de l'immobilier - Françoise Ménager pour « Les Echos »

Le baromètre du Crédit Foncier témoigne d'un spectaculaire regain d'optimisme chez les professionnels de l'immobilier. Ces derniers se réjouissent lorsque l'activité repart et que les prix remontent. Pas leurs clients.

Par Catherine Sabbah Journaliste en charge des dossiers Immobilier

Une fois n'est pas coutume, en ce début d'année 2016, les professionnels de l'immobilier ont le

sourire. En tout cas les 400 interrogés par l'institut CSA pour le Crédit Foncier, dont le baromètre a

effectué un spectaculaire salto avant, passant de 64 % de pessimistes à la fin de l'année dernière à

67 % d'optimistes ces dernières semaines. Après le combat qui avait opposé en 2014 la majorité des

acteurs à leur ministre de tutelle Cécile Duflot, l'année 2015 s'est écoulée, sur le plan politique,

comme un long fleuve tranquille. Plusieurs facteurs ont aidé à relancer le marché en berne. Parmi

eux, l'extension du dispositif de défiscalisation rebaptisé du nom de la nouvelle ministre (déjà en

partance), Sylvia Pinel, et, plus récemment, l'extension du prêt à taux zéro à plus de ménages et plus

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d'opérations immobilières. Encore plus convaincant et efficace que ces aides publiques, le niveau des

taux d'intérêt, autour de 2,2 % pour des emprunts sur quinze ans, est stationnaire depuis des mois et

a resolvabilisé nombre de candidats à l'achat.

Pourquoi les professionnels de l'immobilier se réjouissent-ils ? Agents immobiliers, banquiers,

courtiers, promoteurs, lotisseurs et entreprises de construction applaudissent généralement lorsque

les ventes de logements repartent. En 2015, sur le marché du neuf, elles ont augmenté de 16 %. Les

échanges de logements anciens sont également en hausse. Les notaires les évaluent à 753.000,

toutefois en deçà du score de 800.000 régulièrement atteint entre 2001 et 2007, et à nouveau en

2011. Sur un marché encore peu offreur, ces professionnels dont la rémunération est indexée sur les

prix des logements, ont tout intérêt à ce qu'ils remontent. On n'en est pas là, mais ça vient  : au cours

de la dernière année, ceux de l'ancien ont baissé de 1,7 % mais se redressent, si l'on s'en tient à la

moyenne nationale. Ceux du neuf n'avaient pas officiellement beaucoup diminué depuis la crise de

2008, mais les grilles de prix affichées en début de chantier ne tenaient compte ni des frais de notaire,

parfois offerts, ni des rabais pratiqués en bureau de vente pour achever de remplir certains

immeubles. L'écoulement plus rapide des stocks au cours de ces derniers mois devrait

mécaniquement faire diminuer ces promotions. Enfin, perçue par tous comme une aubaine pour les

acheteurs, la baisse des taux sert aussi la cause : plus besoin de casser les prix puisque les

acquéreurs peuvent s'endetter davantage. Le flux d'activité dans les banques a ainsi été largement

alimenté au cours des deux dernières années par les rachats ou les renégociations de prêt. La

tendance semble donc inversée, c'est le signal que toute l'industrie attendait…

Est-il bon pour ses clients ? Comme toujours sur ce sujet, ils sont tiraillés. Surtout lorsqu'est mis en

jeu le toit qui les abrite. Les prix montent : il faudrait vendre mais attendre qu'ils baissent à nouveau

pour racheter autre chose, ailleurs ou plus grand. Les prix baissent : il faudrait en profiter pour

acheter, mais comment faire une bonne affaire en vendant son propre bien, sans attendre qu'ils

remontent ? Les propriétaires ont bien des soucis. Pour ceux qui ne le sont pas encore, le seul signal

positif serait une baisse… qui se fait attendre. D'après plusieurs économistes, elle est même peu

probable. Le choc d'offre que le gouvernement annonce depuis 2012 n'a pas eu lieu. Et l'élasticité des

prix par rapport au volume de production n'est pas démontrée : en effet, la spécificité typologique et

géographique des marchés du logement les rend peu sensibles à la loi de l'offre et de la demande.

Les très fortes hausses des années 1980 puis 2000, dues tour à tour à des effets de rattrapage par

rapport à l'inflation, puis à un accès plus facile au crédit ont amené les prix à un niveau élevé, auquel

ils semblent stabilisés, dans le monde entier. En France, les politiques publiques de soutien

systématique aux particuliers, aux investisseurs et au logement social ont fait le reste et servi

d'amortisseur lors de la grande secousse de 2008. Alors qu'en Espagne, aux Etats-Unis ou en

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Grande-Bretagne la correction dépassait parfois 30 %, chez nous les ventes ont plongé sans entraîner

les prix. Et ce, malgré un déséquilibre territorial de plus en plus flagrant. La France est aujourd'hui

partagée entre des zones dites « tendues », où la demande supérieure à l'offre nourrit l'inflation, et

des zones « détendues », où l'offre trop importante détruit la valeur des biens existants. La production

ne s'adapte guère à ce diagnostic pourtant connu : au cours de la dernière décennie, en nombre de

logements pour 1.000 habitants, l'Ile-de-France est largement perdante, c'est pourtant là que les

besoins sont les plus forts. En trente ans, entre 1985 et 2015, le taux de propriétaires est passé de 52

à 57 %. Depuis 2006, il n'augmente plus, malgré les incitations et le désir sans cesse réaffirmé des

Français de posséder un toit.

Les professionnels ont-ils raison de se montrer optimistes ? Ou bien leur sourire s'effacera-t-il dans

quelques mois, lorsque les dernières mesures ayant produit leurs effets seront supprimées pour cause

de lourdeur budgétaire ? Il est peu probable que, à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, le

prochain ministre du Logement lance une nouvelle grande réforme. Il serait pourtant salutaire

d'envisager une politique plus ciblée, afin de tenir compte de la spécificité des territoires, de réserver

par exemple le prêt à taux zéro à l'ancien dans les zones détendues, et au neuf là où il faut produire

vite et beaucoup. Ce qui supposerait aussi de choisir, cruel dilemme, entre le logement et la

sauvegarde des emplois dans le BTP

Source : Les Echos.fr

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Logement : à défaut d'être encadrés, les loyers seront de plus en plus transparents en FranceLe 26/01/2016

Une femme scrute les annonces de location dans la vitrine d'une agence immobilière, le 18 mars 2013 à Paris (AFP/FRED DUFOUR)

Les niveaux des loyers seront de plus en plus transparents en France, grâce à la diffusion des données recueillies par les observatoires locaux, ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils seront encadrés en zone tendue, comme prévu par la loi Alur.

L'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) a lancé mardi le portail internet, où sont

consultables les données collectées et analysées par ces organismes.

"Ce service en ligne a vocation à éclairer les propriétaires et les locataires sur les niveaux de loyers

pratiqués, à augmenter la transparence et la fluidité du marché de la location, au bénéfice de tous les

acteurs", s'est félicité le ministère du Logement.

Les niveaux de loyers rendus publics sont ceux relevés en 2014 par les 18 premiers observatoires

ayant participé à la "phase expérimentale" lancée par le gouvernement l'année précédente.

Ces données concernent, outre Paris, Lyon, Marseille, Arles, Lille, Toulouse, Montpellier, Nantes,

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Nice, Menton, Rennes, Toulon, Draguignan, Fréjus-Saint-Raphaël, Besançon, Sète, Alençon et Saint-

Denis de la Réunion.

Cinq agglomérations les rejoindront bientôt: Brest, Nancy, Grenoble, Nîmes et Clermont-Ferrand.

Il s'agit là d'"éléments de repère utiles aux professionnels de l'immobilier, aux investisseurs ainsi

qu'aux organismes de financement", estime le ministère.

Ces chiffres constituent aussi "un outil pour les chercheurs" et une "aide pour l'élaboration des

politiques publiques en matière d'habitat", poursuit-il, sans faire mention de l'encadrement des loyers.

Ce dispositif, que le gouvernement a cantonné à Paris et aux communes qui souhaiteraient

l'expérimenter, devait à l'origine s'appliquer à 28 agglomérations en zone tendue, aux termes de la loi

Alur du 24 mars 2014 portée par l'ex-ministre du Logement Cécile Duflot.

Il devait s'appuyer sur les statistiques produites par les observatoires locaux des loyers agréés, sur le

modèle du travail accompli depuis plus de 25 ans par l'Observatoire des loyers de l'agglomération

parisienne (Olap), qui fait référence.

Mais sur les 23 observatoires mis sur pied à ce jour, seuls trois ont obtenu un agrément ministériel:

l'Olap, agréé pour Paris intra muros, l'Agence départementale pour l'information sur le logement (Adil)

de l'Orne pour la zone urbaine d'Alençon et l'Adil du Nord pour Lille.

- Peu de contentieux malgré les pronostics alarmistes –

Car l'obtention d'un agrément entraîne dans la foulée, selon la loi Alur, la mise en place de

l'encadrement des loyers. En conséquence, lorsque les collectivités locales étaient opposées au

dispositif - notamment les municipalités conquises par la droite en mars 2015 -, l'observatoire local n'a

pas sollicité cet agrément.

L'encadrement prévoit qu'à la signature d'un nouveau bail ou lors d'un renouvellement, le loyer d'un

logement ne puisse dépasser de 20% un loyer de référence fixé par arrêté préfectoral (sauf

"complément de loyer"), ni lui être inférieur de 30%.

Contesté devant le tribunal administratif de Paris par plusieurs organisations de professionnels de

l'immobilier, l'encadrement des loyers n'a suscité, malgré leurs pronostics alarmistes, que très peu de

contentieux en cinq mois d'application dans la capitale.

Au 31 décembre, la Commission départementale de conciliation n'avait été saisie que de 28 cas. Sept

ont été tranchés en faveur du locataire, 8 se sont résolus à l'amiable, et les 15 cas restants seront

traités "dans les deux mois", a précisé l'institution à l'AFP. Six nouveaux cas étaient recensés mi-

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janvier.

"Au vu du faible nombre de dossiers arrivés en commission de conciliation, il semblerait que le

dispositif s'applique sans bouleverser le marché", observe Geneviève Prandi, directrice de l'Olap.

Ces 28 saisines sont à mettre en regard des 35.000 à 40.000 logements loués dans la capitale depuis

le 1er août, où a débuté l'encadrement des loyers.

"Le dispositif va monter en charge progressivement", dit-on prudemment à la Commission de

conciliation.

A Lille, où la maire Martine Aubry y est favorable, il ne devrait pas entrer en vigueur avant 2018: deux

ans de données fiables sont nécessaires.

Or, dans la capitale du Nord, l'observatoire privé Clameur n'a transmis ses chiffres, collectés auprès

des professionnels, qu'en décembre dernier, entraînant des mois de retard.

Source : Le Parisien.fr

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Immobilier   : les prix vont continuer à baisser en 2016Le 26/01/2016

Les économistes du Crédit Agricole tablent sur une année moins dynamique qu’en 2015 sur le marché

immobilier, en raison notamment d’une possible hausse des taux des crédits immobiliers.

Les professionnels de l’immobilier prédisent dans l’ensemble une année 2016 favorable au marché

immobilier. Ils sont même 67% à se dire optimistes, contre 35% il y a tout juste un an, selon un

sondage réalisé par CSA pour le Crédit foncier. Les économistes du Crédit Agricole tablent eux aussi

sur un marché immobilier «dynamique». «Les volumes de transactions devraient rester élevés, mais

en léger repli d’environ 5% dans l’ancien», estiment-ils. Selon leurs prévisions, les transactions

devraient en revanche, augmenter de 10% dans le neuf. La demande pour la pierre reste, il est vrai,

importante en France. Elle est soutenue par «plusieurs facteurs structurels: le désir d’accession à la

propriété, une démographie assez dynamique, la décohabitation (NDRL: séparations…), la pierre

valeur refuge, la préparation à la retraite». En parallèle, la nouvelle version du PTZ entrée en vigueur

le 1er janvier pour deux ans (plafonds de ressources relevés, montant du prêt pouvant atteindre 40%

de l’opération, différé de remboursement et durée du prêt allongée) devrait soutenir le marché, tout

particulièrement dans le neuf.

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Les prix pourraient reculer de 1,5 % en moyenne

Cependant, les économistes de la banque verte se veulent prudents. Ils identifient des facteurs

conjoncturels susceptibles de gripper la reprise du marché. «La croissance va demeurer assez faible

à 1,2% et le taux de chômage à peu près stable à un niveau élevé», écrivent-ils. Ces derniers

anticipent par ailleurs une légère remontée du taux de l’OAT à 10 ans, sur laquelle sont indexés les

taux des crédits immobiliers. «Il est difficile de prévoir l’amplitude et le timing de la remontée des

taux», avancent-ils. Elle devrait cependant être limitée en 2016, mais devrait se poursuivre les années

suivantes. Toute hausse des emprunts d’État Français, fera automatiquement grimper le taux des

crédits immobiliers.

«Si l’effet d’aubaine ne joue plus, le marché immobilier (…) restera relativement correct, mais en

légère correction, en 2016 et probablement en 2017-2018». Résultat, les prix de l’immobilier ancien,

qui ont dans l’ensemble très faiblement baissé en 2015, devraient reculer de 1,5% en moyenne cette

année. «La baisse cumulée des prix atteindrait 8% entre 2011 et 2016», estiment-ils. Ce qui reste

modéré, mais cache d’importantes disparités géographiques, puisque dans les zones rurales, les prix

ont déjà chuté de 20% à 40%.

Source : Le Figaro.fr

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Page 23: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Immobilier: Plus faible hausse depuis 2001 pour les loyers parisiensLe 26/01/2016

Les loyers de l'agglomération parisienne ont enregistré une progression de 0,8% en 2014, limitée par un décret annuel publié chaque été depuis 2012.

Vue de Paris (C) AFP

Les loyers de l'agglomération parisienne ont enregistré en 2014 leur plus faible hausse annuelle

depuis 2001, avec une progression de 0,8%, limitée par un décret annuel publié chaque été depuis

2012, a annoncé mardi 26 janvier l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne

(Olap). "L'évolution des loyers de l'agglomération parisienne en 2014 est, à 0,8%, largement la plus

faible augmentation constatée depuis 2001, première année de mesure sur ce périmètre

géographique", précise l'organisme. En 2013, les loyers parisiens avaient grimpé de 2,3%.

"Elle résulte à la fois de la faible hausse de l'IRL (Indice de Référence des Loyers) largement appliqué

au loyer des locataires n'ayant pas déménagé, et de la modération des hausses de loyer lors des

emménagements", détaille l'Olap.

Cette modération est aussi "l'effet attendu des décrets annuels de limitation de la hausse des loyers

en cas de relocation" pris chaque été depuis août 2012, dans un "contexte de stagnation des valeurs

immobilières".

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Page 24: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Différences selon la localisation

Toutefois cette hausse moyenne de 0,8% en 2014 est différenciée selon la localisation.

Les loyers du secteur libre ont progressé en moyenne de 1% à Paris et en petite couronne (Hauts-de-

Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), alors qu'ils demeuraient quasi stables (+0,2%) en grande

couronne (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Yvelines).

Entré en vigueur à Paris au 1er août 2015, l'encadrement des loyers s'ajoute au décret annuel de

limitation de la hausse, "dont la reconduction est obligatoire depuis la promulgation de la loi Alur",

rappelle l'Olap.

Cet encadrement "continuera à avoir un effet modérateur sur les loyers de relocation dans l'ensemble

de l'agglomération, même si, encore en 2015, la limitation des hausses n'a vraisemblablement pas été

systématique", par exemple en cas de réalisation de travaux importants ou de loyer sous-évalué, des

motifs qui peuvent justifier des augmentations plus élevées, souligne l'observatoire.

Si Paris reste le département le plus cher avec un loyer mensuel moyen de 1.115 euros, malgré la

petitesse de son parc (50 m2 en moyenne), les deux départements de l'ouest proposent des loyers

mensuels supérieurs à 900 euros.

Ce loyer mensuel moyen est ainsi de 990 euros pour les Hauts-de-Seine et de 928 euros dans les

Yvelines, "pour il est vrai, 12 m2 de plus dans ce dernier", note l'Olap.

A l'opposé, c'est en Seine-Saint-Denis que se trouvent les loyers mensuels les moins élevés, à 723

euros en moyenne, "en raison à la fois d'un loyer au m2 peu élevé et de la petite taille moyenne du

parc (50 m2)".

Les trois autres départements de grande couronne - Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Essonne -

proposent des loyers mensuels "proches de ceux de Seine-Saint-Denis, compris entre 723 euros et

761 euros en moyenne, le Val-de-Marne occupant une situation moyenne à 817 euros".

Source : Challenges.fr

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Page 25: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Les bailleurs sociaux accusés d’augmenter les charges des HLMLe 27/01/2016

Malgré certains bons élèves, La CLCV pointe du doigt des abus de la part de certains bailleurs

sociaux. Elle cite notamment des «hausses de loyers non conformes» et des «charges récupérées à

tort.»

Certains bailleurs sociaux ont «considérablement» augmenté les charges et parfois les loyers de

locataires fragilisés par la crise, dont le taux d’effort est alors «à la limite de l’acceptable», pointe

l’association de défense des consommateurs CLCV au vu de rapports d’inspection. Pour la 2e année

consécutive, la CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) publie mercredi sur son site internet

45 rapports d’inspection qu’elle a passés au crible dans une synthèse consultée par l’AFP. Ces

rapports émanent de l’ex-Mission interministérielle de logement social (Miilos) devenue aujourd’hui

l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), chargée de contrôler les organismes qui

gèrent 4,7 millions de logements HLM en France, soit 16% des résidences principales.

Certains bailleurs sociaux ont amélioré leur gestion

Si certains bailleurs sociaux ont amélioré leur gestion depuis leur dernier contrôle, d’autres sont

épinglés pour «des hausses de loyers non conformes à la réglementation», des «dépassements des

plafonds conventionnels» de loyers, et des «charges récupérées à tort», relève la CLCV. Ces

pratiques sont «solidement ancrées» dans les Bouches-du-Rhône comme en attestent les rapports

consacrés aux organismes Erilia, Logirem, Sem Marseille habitat et Semisap, et «doivent être

proscrites», dénonce l’association de consommateurs.

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Page 26: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Les charges indûment perçues doivent être remboursées aux locataires, rappelle la CLCV, qui a

obtenu de la Logirem le reversement de quelque 108.000 euros indûment facturés à ses locataires, de

2011 à 2013. Aussi certains bailleurs tels que LogiPays (Calvados), Chartres Habitat (Eure-et-Loir),

Rochefort Habitat Océan (Charente-Maritime) et Habitat 44 (Loire-Atlantique), «proposent des loyers

de plus en plus élevés». Ainsi LogiPays reloue systématiquement ses logements «au plafond» permis

par la législation, applique «une majoration systématique et maximale du loyer pour 10% des

logements financés en PLUS» (les plus chers des logements HLM).

Le «taux d’effort» des locataires augmentent

«Cette politique réduit de manière significative le nombre de logements aux loyers les plus bas»,

s’inquiète la CLCV, constatant que le taux d’effort des locataires (loyer + charges - allocations

logement) «augmente et devient progressivement insupportable». Il est passé de 16% en 1984 à 21%

en 2006, contre 18% à 26% dans le secteur privé. Ce taux est à rapporter à des revenus qui se

dégradent plus vite que la moyenne nationale: 4 locataires de HLM sur 10 font partie des Français les

plus modestes. Si les organismes HLM ont tendance à augmenter les loyers et les charges, c’est

parce que les pouvoirs publics financent de moins en moins le logement social, mettant en péril son

modèle économique, note la CLCV.

En parallèle, les prix du foncier et les coûts de construction ont flambé ces dernières années, rendant

le logement social plus cher à produire, d’où des loyers plus élevés sur les nouveaux programmes.

L’association demande aux pouvoirs publics de «veiller à la disparition définitive des loyers, ou

augmentations des loyers, au-delà des plafonds légaux», et de «garantir pour les locataires des

augmentations de loyers soutenables et n’amputant pas gravement leur pouvoir d’achat». Parmi les

autres irrégularités pointées dans ces rapports d’inspection, des «rapports complexes» entre la SNI,

filiale de la Caisse des dépôts (CDC), et ses quatre filiales la Samo, Efidis, Osica et Adoma, actives

en Ile-de-France.

La SNI exerce un contrôle sur la Samo qui prive le conseil d’administration de celle-ci «de toute marge

de manoeuvre» dans le choix de ses orientations, dit la Miilos. Et si le recours à des swaps (contrats

d’échange, NDLR) a globalement diminué au sein des organismes HLM, ce n’est pas le cas chez les

sociétés du groupe SNI. Celles-ci «font partie des rares sociétés du logement social» à recourir

encore à ces instruments financiers, permettant aux bailleurs sociaux de se couvrir contre le risque de

hausse du taux du Livret A, sur lequel sont indexés leurs emprunts.

Source : Le Figaro.fr

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Page 27: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Précarité énergétique : 77.000 logements rénovés par l'ANAH en 2015Le 27/01/2016

L'Anah devrait aider à la rénovation de 78.000 logements en 2016, dont 50.000 au titre de la rénovation énergétique.

L'Anah devrait aider à la rénovation de 78.000 logements en 2016, dont 50.000 au titre de la rénovation énergétique. DR/SIPA

Alors que près de 20 % des Français éprouvent des difficultés à se chauffer et s'éclairer, selon une

évaluation de l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), quelque 77.000 logements

ont été rénovés avec l'aide de l'Agence nationale de l'habitat (Anah) en 2015, soit une petite hausse

de 1% par rapport à 2014, notamment via le programme de lutte contre la précarité énergétique

"Habiter mieux". Et l'ANAH entend poursuivre ses efforts pour 2016 : son objectif est de réhabiliter

78.000 logements cette année, dont 50.000 au titre de la rénovation énergétique, soit autant que ces

deux dernières années cumulées.

Pour se faire, l'ANAH disposera d'un budget de 637 millions d'euros, en baisse de 9,4 % sur un an,

dont 100 millions d'euros de FART, la prime d'État qui complète le financement de l'Anah dès lors que

les travaux permettent un gain énergétique d'au moins 25%. Depuis son lancement en 2010, le

programme "Habiter mieux" a permis de rénover environ 150.000 logements, et "90 % des aides à la

rénovation énergétique ont été attribuées aux ménages très modestes", précise l'agence.

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Page 28: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Un volume de travaux de 1,35 milliard d'euros

Parmi les autres aides versées en 2015 : 17.027 logements (+28% par rapport à 2014) ont été

rénovés dans le cadre du redressement des copropriétés en difficulté, 9.573 logements l'ont été au

titre de la lutte contre l'habitat indigne et dégradé (+4,6%). L'Anah a également accordé 11,2 millions

d'euros aux maîtres d'ouvrage publics pour des opérations de résorption de l'habitat insalubre, contre

5 millions d'euros en 2014.

Enfin 16.000 logements ont été aménagés pour des personnes âgées ou handicapées (quasi stable)

et 7,8 millions d'euros ont été consacrés à la rénovation de 16 centres accueillant des personnes sans

abri. Ces aides ont permis d'engager un volume de travaux de 1,35 milliard d'euros, soit l'équivalent

de "27.000 emplois créés ou préservés", a souligné Nathalie Appéré, présidente de l'Anah. Environ

"un million de personnes vivent dans des logements insalubres" aujourd'hui en France, a-t-elle

rappelé.

Source : L’Obs.com

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Page 29: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Immobilier   : très nette reprise de l’activité en 2015Le 28/01/2016

Selon la Fnaim,, on pourrait dépasser les 800.000 ventes dans l'ancien - Shuttertosck

Dans l'immobilier existant, la Fnaim estime qu'on pourrait atteindre, voire dépasser, les 800.000 ventes en 2015, après 692.000 en 2014. Même reprise dans le neuf où réservations ont progressé de 16,7%, à 99.465 unités.

"Très forte reprise générale". Tel est le verdict de Jean-François Buet, le président de la Fédération

nationale de l’immobilier (Fnaim), qui a esquissé jeudi un premier bilan de l’activité pour 2015.

Deux constats dominent : le marché du neuf a confirmé son redressement, qu’il s’agisse des ventes

des promoteurs ou de celles des constructeurs de maisons individuelles (voir encadré) et surtout, le

marché des logements anciens a enregistré une reprise plus sensible encore .

Après une stabilité au premier semestre (entre 695.000 et 700.000 transactions sur 12 mois glissants),

le niveau des ventes dans l'existant a augmenté de façon continue et rapide depuis juin (792.000

transactions à fin novembre), de sorte que l’on pourrait atteindre, voire dépasser les 800.000 ventes

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estimées (soit + 15,6%) en 2015. "On retrouverait ainsi un volume proche des records historiques de

la première partie des années 2000", se réjouit la Fnaim.

« Deux vitesses »

Reste que le marché français reste encore à "deux vitesses". La reprise des transactions ne concerne

pas tous les segments du marché, ou pas au même degré. On observe une hausse importante dans

plusieurs régions : 19,7% en Bretagne, 18,3% en Aquitaine, entre 17% et 18% dans le Centre, la

Basse-Normandie et Rhône-Alpes. Mais certaines ne dépassent pas les 13% : Champagne-Ardenne

(12,9%), Midi-Pyrénées (12,3%), Franche-Comté (11,2%) tandis que trois autres régions peinent à

redémarrer : le Limousin (10,9%), l'Auvergne (8,8%) et la Corse (4,8%).

La reprise n'a pas oublié le neuf

"La reprise se constate aussi dans le neuf, en collectif et en individuel", observe Jean-François

Buet. Les Français ont retrouvé le chemin des bureaux de vente des promoteurs. Les réservations

dans le neuf augmentent de 16,7% par rapport à 2014, à 99.465 unités. Les constructeurs de maisons

individuelles ont, eux aussi, regarni leurs carnets de commandes avec un bond de 10% par rapport à

2014, à 111.000 unités.

La construction de ces logements neufs réservés ou commandés laisse présager une relance

d’activité dans le secteur du bâtiment en 2016. Car, en 2015, les mises en chantier n’ont pas été

supérieures à celle de 2014, à 351.200 unités tous secteurs confondus (privés et public, individuel et

collectif y compris résidences services).

Autre disparité, l’écart entre les villes les plus chères et les moins chères reste toujours aussi

important. Paris culmine toujours à plus de 8.000 €/m² en moyenne (8.413 €/m² fin 2015), Lyon,

Bordeaux, Lille et Ajaccio sont à plus de 3.000 €/m². Alors que Poitiers, Clermont-Ferrand et Limoges

figurent dans le groupe des villes à 2.000 €/m².

Le pouvoir d'achat a augmenté

Pour la Fnaim, l'accélération des ventes constatée l'an passé traduit le fait que les acheteurs ont

cessé d’anticiper des baisses de prix. Côté prix en effet, si l'évolution sur un an reste négative (-1,9%

France entière et -1,4% en Île-de-France), le dernier trimestre 2015 adresse les premiers signes d'un

retournement : +1,9% (sur trois mois) France entière et +0,7% en Île-de-France.

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Si le marché parisien comme celui des grandes villes se porte bien, " la baisse des prix n’est sans

doute pas achevée dans les zones rurales, où les vendeurs doivent encore bien souvent "accepter de

vendre moins cher" qu’ils ne l’espéraient", nuance la Fnaim.

Les acheteurs ne sont plus disposés à différer la réalisation leur projet car leur pouvoir d’achat est

reparti à la hausse : +4,3 % l'an dernier. Résultat : " entre 2014 et 2015, la baisse des prix (-1,9 %)

conjuguée à la chute des taux d’emprunt (-25 points de base), ont renforcé la capacité d’achat des

ménages (+4,3%), soit un gain de 3 m² ", a commenté Jean-François Buet.

Source : Les Echos.fr

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Le coût du logement fait «décrocher» les ménages modestesLe 28/01/2016

Le mal logement, qui touche 3,8 millions de personnes, est aussi vecteur de problèmes de santé, s’alarme la Dondation Abbé Pierre. – AFP

L’espoir d’un logement décent s’efface chez les plus pauvres, alerte la Fondation Abbé Pierre dans son 16e rapport sur « L’Etat du mal logement en France », rendu public ce jeudi. La situation sanitaire des personnes mal logées devient problématique.

Le logement devient un poste de dépense de plus en plus écrasant pour les personnes à faibles

revenus. Au point qu’il les installe dans la pauvreté, s’alarme la Fondation Abbé Pierre. Le taux d’effort

des 10% de foyers les plus pauvres pour disposer d’un toit « est plus de trois fois supérieur à la

moyenne », signale son 16e rapport sur « L’Etat du mal logement en France », rendu public ce jeudi

matin.

Un « véritable décrochage »

Une fois le loyer ou la mensualité payé, ainsi que les charges, mais déduction faite des aides, le reste

à vivre de 2,7 millions de ménages n’atteint pas 650 euros par mois. Le nombre de ces foyers soumis

à un effort financier excessif s’est par ailleurs accru de 26% entre 2006 et 2013. Chez eux, l’espoir

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d’accéder un jour à la propriété s’est envolé pour laisser place à une résignation rentrée, celle de

devoir continuer à occuper un logement privé d’un ou plusieurs éléments de confort (eau courante,

WC intérieurs, isolation phonique, etc.). Un cas de figure que les ménages les plus modestes seraient

8,8 fois plus nombreux que les autres à connaître.

«Ces ménages abandonnent toute perspective d’amélioration de leur situation et ressentent un

profond désenchantement voire une colère, dont on mesure les traces dans les urnes et dans

l’abstention », commente Christophe Robert.. Le délégué général de la Fondation Abbé Pierre n’hésite

pas à parler d’un « véritable décrochage des couches populaires ».

Des logements trop humides

Le mal logement, qui touche 3,8 millions de personnes, est aussi vecteur de problèmes de santé.

C’est notamment la qualité de l’air qui se dégrade dans les logements trop humides, génératrice

d’asthmes et de difficultés respiratoires. Quelque 5,8 millions de ménages ont déclaré en 2013 avoir

été confrontés à cette forme de dégradation de l’habitat.

La précarité énergétique a également un impact sanitaire fort. Les bronchites et les arthroses sont

plus fréquentes dans les logements peu ou mal chauffés. etc. En 2013, pas moins de 4,8 millions de

ménages ont déclaré à l’Insee avoir eu froid chez eux. Enfin, l’insécurité alimentaire fait son

apparition. Chez les résidents exposés à des taux d’efforts trop élevés pour se loger, il arrive, en plus

de baisser ou de couper le chauffage, que l’on saute les repas, s’exposant ainsi davantage à des

problèmes de santé.

Troubles du comportement

Cet état de risque sanitaire élevé chez les populations socialement et économiquement fragiles est

souvent négligé. « Faute d’accompagnement ou de repérage des difficultés, nombre de personnes

souffrant de maladies mentales se retrouvent également en difficulté pour se maintenir dans leur

logement », indique le rapport. Ses auteurs y énoncent un chiffre édifiant : 30 % des personnes

expulsées de logements sociaux le seraient pour des troubles du comportement.

La loi, qui impose de fournir un hébergement d’urgence à toute personne en détresse médicale, est de

plus en plus difficile à appliquer. « Qui est plus prioritaire entre personne diabétique et une femme

enceinte ?  », se demande un travailleur social, interrogé par la Fondation Abbé Pierre. Pour ses

experts, il devient urgent de décloisonner les actions sur la santé et sur le logement.

Source : Les Echos.fr

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Immobilier : cette norme qui fait exploser le coût de construction des maisons individuellesLe 28/01/2016

Selon Budget-Maison.com, plus de la moitié des constructeurs de maisons individuelles chiffrent entre 15 % et 20% le surcoût lié au respect de la nouvelle réglementation thermique et

sa norme RT2012.

En annonçant aux acteurs de la construction une réglementation thermique plus contraignante -

symbolisée par la norme "RT 2012" (voir encadré), les pouvoirs publics avaient prévu une hausse

moyenne de 7 à 8 % (hors coûts des travaux et des équipements) de la facture totale pour la

construction de bâtiments basse consommation (BCC). Une prévision aussitôt battue en brèche par

les experts du cabinet Xerfi, qui dans une étude publiée en janvier 2011 chiffraient l'inflation à "15% à

20% les premières années".

Que constate-t-on 36 mois après la mise en application de la nouvelle norme ? "Ce qu’on lit le plus

souvent, c’est que la RT 2012 a fait grimper les coûts de construction entre 10 et 20%. J’irais même

un peu plus loin, en affirmant aujourd’hui que sur l’ensemble des dernières années, les prix ont dû

augmenter de 20 à 25% au total, en comparaison à la période qui a précédé la mise en place de la

norme", explique Thierry Conjard, le directeur commercial de Pavillons Création. C'est bien plus que

l'estimation de l’Union des maisons françaises dont le président, Patrick Vandromme, évoquait en

septembre dernier une hausse autour de 10 %.

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Afin de définir plus précisément ce surcoût, Budget-Maison.com a effectué une consultation (*) auprès

de 35 constructeurs de maisons individuelles, tous partenaires du site. Résultat : " 67% d’entre eux

qui évaluent le surcoût concernant les constructions de maisons individuelles traditionnelles entre 15

et 17%, tandis que 33% avancent des chiffres compris entre 17 et 20%".

Construction à tendance écologique par excellence, la maison à ossature bois est encore plus

concernée : 45% des constructeurs estiment entre le surcoût de 13 % à 15%. Ils sont 32% à évoquer

des augmentations comprises entre 16 % et 18%. Enfin, 23% des constructeurs parlent

d'augmentations supérieures 18%, s’approchant ainsi de la barre des 20% évoquée par Pavillons

Création.

Pour mémoire, 41,5 % des Français vivaient dans une maison individuelle en 2014 et, cette année là,

l’investissement moyen total pour en faire construire une (terrain à bâtir + construction), a selon

l'Insee, progressé de 3,4 % pour atteindre à 228.400 euros.

La RT2012 veut diviser par 3 la consommation énergétique

La nouvelle réglementation thermique "RT 2012", qui a signé l'émergence du Bâtiment basse

consommation (BCC), concerne l’ensemble des constructions de bâtiments neufs. Elle s’applique à

tous les permis de construire depuis novembre 2011 pour le non résidentiel et et le logement social, et

depuis le 1er janvier 2013 pour le logement résidentiel, maisons individuelles comprises. Objectif :

améliorer les performances énergétiques des maisons, notamment en divisant par trois la

consommation d'énergie primaire des bâtiments par rapport à la RT 2005, pour arriver à 45 à 65

KWhep/m2/an. Ainsi, les gains réalisés sur la facture d'énergie devaient permettre d'amortir le surcoût

sur le bâti.

Cette nouvelle réglementation obligatoire s'applique aux constructions neuves mais aussi aux

extensions et surélévations de bâtiments existants. Elle définit des normes à respecter en matière

d’isolation, de résistance à l’air, d’exposition, de surface vitrée ou encore d’utilisation d’énergies

renouvelables.

Qu'en disent, cette fois, les ménages qui ont entrepris une construction l'an dernier ? Si 70% des

répondants s'attendaient à une inflation des coûts de construction avec la RT2012, ils sont un peu

plus encore (73%) à se dire "insatisfaits" de la communication des autorités sur ce sujet et ils ne sont

que 32% à l'accepter.

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De fait, 72% des personnes interrogées acceptent très mal de devoir payer l’addition sans que l’État

ne prenne en charge une partie de la facture. Un bémol toutefois, 64% reconnaissent que les taux

d’intérêts en vigueur, particulièrement faibles, leur ont permis de compenser en partie ce surcoût.

(*) Enquête réalisée sur un panel de 35 constructeurs de maisons et 723 particuliers ayant entrepris

une construction durant l’année 2015.

Source : Les Echos.fr

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Immobilier   : vers une reprise sans emballement Le 28/01/2016

La Fnaim a dressé, le 28 janvier, un bilan optimiste du marché immobilier. Le premier syndicat professionnel du secteur a constaté une forte accélération des ventes au second semestre 2015. Sur l’ensemble de l’année écoulée, il table sur un volume de transactions supérieur à 800 000 ventes dans l’ancien (+ 15,6 %), un niveau proche du record enregistré en 2005 (829 000 ventes).

Selon la Fnaim, les prix semblent également repartir à la hausse. Si leur évolution reste négative sur

un an (- 1,9 % en France et - 1,4 % en Ile-de-France), un retournement de tendance a été enregistré

au quatrième trimestre 2015, avec une hausse de 1,9 % en France et de 0,7 % en région parisienne.

Dans le neuf aussi, la reprise paraît accélérer.

« Mais tous les segments du marché ne sont pas concernés, tempère Jean-François Buet, président

de la Fnaim. Si Paris se porte bien, de même que les grandes villes, la baisse des prix n’est sans

doute pas achevée dans les zones rurales, où les vendeurs doivent encore bien souvent accepter de

vendre moins cher qu’ils ne l’espéraient. » Un doux euphémisme, tant le marché des maisons de

campagne est actuellement sinistré.

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Moins optimistes, les experts du Crédit agricole ont publié le 25 janvier une note de conjoncture dans

laquelle ils prévoient un total de 795 000 ventes (+15 %) dans l’ancien en 2015. « L’année écoulée a

été un bon millésime pour le marché immobilier, mais ce rebond semble avant tout conjoncturel, lié à

la nouvelle baisse du taux des crédits immobiliers et à la mise en œuvre du plan de relance du

gouvernement dans le neuf, qui s’est matérialisé par le dispositif Pinel pour l’investissement locatif et

la réforme du prêt à taux zéro », écrit l’économiste Olivier Eluère.

Pour 2016, il estime que le marché restera bien orienté, « mais risque de corriger légèrement, en

particulier dans l’ancien, avec des ventes en recul de 5 % et des prix en baisse de 1 % à 2 % en

moyenne sur l’ensemble du territoire ». En revanche, il prévoit une hausse de 10 % des ventes dans

le neuf.

Pour justifier cette prudence, l’économiste met en avant un contexte économique toujours difficile,

avec un chômage stabilisé à un niveau élevé, mais aussi le niveau « encore très élevé des prix, même

s’ils ne sont plus clairement surévalués ». Par ailleurs, l’effet d’aubaine suscité par la baisse des taux

en 2015 devrait s’atténuer en 2016, le coût du crédit remontant « de façon lente et modérée ».

Source : Le Monde.fr

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Immobilier : vous auriez tort de vous priver du nouveau Prêt à taux zéro Le 28/01/2016

Les modalités de remboursement du prêt sont assouplies, avec la possibilité d'obtenir un différé de remboursement jusqu'à quinze ans

Getty Images/iStockphoto

La cuvée 2016 du Prêt à taux zéro permet d'améliorer grandement les conditions de financement de l'achat d'un logement par les primo-accédants. Revue de détail.

Bonne nouvelle pour les primo-accédants : les critères d'octroi du prêt à taux zéro (PTZ) sont élargis

en 2016. Ce dispositif est accessible pour l'achat d'une résidence principale dans le neuf et désormais

dans l'ancien avec travaux, ces derniers devant représenter au moins 25 % du coût total de

l'opération.  

Jusqu'à 40% du coût de l'opération

Pour une acquisition dans l'ancien, le PTZ est étendu à tout le territoire, et non plus limité à 5 920

communes rurales. Pour tous, les plafonds de ressources des emprunteurs sont relevés, surtout dans

les zones B1 (métropoles) et B2 (villes moyennes) "Ils augmentent de 3 à 13 % selon la zone

géographique dans laquelle se situe l'acquéreur", note Cindy Govindoo, chef de produit offre

particulier au Crédit Foncier.  

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Page 41: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Le PTZ est plafonné à 40 % du coût total de l'opération (achat, travaux... hors frais de notaire et

d'enregistrement), contre 18 à 26 % pour une acquisition normale. Le coût total de l'opération restant

lui-même plafonné selon la zone et le nombre d'occupants du logement.  

Des différés de remboursement plus longs

Les modalités de remboursement du prêt sont assouplies, avec la possibilité d'obtenir un différé de

remboursement de cinq, dix ou quinze ans selon les revenus du ménage. Pendant cette période,

l'emprunteur n'aura donc pas à payer de mensualité. La durée du prêt est aussi allongée : elle est

fixée à vingt ans au minimum et à vingt-cinq ans au maximum. Enfin, le logement pourra être mis en

location au bout de six ans. 

Pour évaluer le montant de votre prêt à taux zéro, l'Agence nationale d'information sur le logement

(Anil) a mis en ligne un simulateur.  

Source : L’Express.fr

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Construction de logements neufs: marché stabilisé en 2015 Le 28/01/2016

Un immeuble en construction le 17 août 2015 à Montpellier - afp.com/PASCAL GUYOT

Paris - Des taux de crédit immobiliers très bas et des mesures de soutien ont stabilisé la construction neuve en France en 2015, où près de 352.000 logements ont été mis en chantier, mais cette reprise demeure fragile.

Selon les chiffres publiés jeudi par le ministère du Logement, 351.800 logements neufs ont été mis en

chantier l'an dernier, soit à peu près autant (+0,3%) qu'en 2014. 

De leur côté les permis de construire accordés pour des logements neufs ont progressé de 1,8% pour

s'établir à 383.100. Et sur les derniers trois mois de l'année, ils ont même bondi de 12,1% à 103.600,

comparé à la même période de 2014. 

"L'an dernier aura été marqué par un lent retournement du secteur de la construction. Les permis de

construire ont progressé en décembre pour le 5e mois consécutif, et nous nous réjouissons de cette

dynamique, mais nous sommes toutefois à de faibles niveaux d'activité", a déclaré à l'AFP Alexandra

François-Cuxac, présidente de la Fédération des Promoteurs Immobiliers. 

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Page 43: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

"Les mesures gouvernementales de soutien au marché ont clairement joué", a observé de son côté

Olivier Eluère, économiste de Crédit Agricole SA. 

"On peut toutefois s'interroger sur la durabilité du rebond actuel. Il semble de nature conjoncturelle, lié

aux mesures de soutien et aux taux de crédit très bas, qui ont permis au marché de bien se tenir en

2015. Mais les conditions d'une reprise durable ne semblent pas encore réunies", tempère-t-il. 

Le plan de relance gouvernemental dans le neuf et en particulier le dispositif fiscal "Pinel", accordé

sous conditions aux propriétaires qui louent un logement à loyer intermédiaire, ont relancé l'an dernier

les ventes de logements neufs auprès des investisseurs. 

En parallèle les taux de crédit immobilier, qui ont atteint un plus bas historique pendant l'été avant de

se stabiliser aux alentours de 2,20% en moyenne en décembre, ont pu avoir un effet d'aubaine et

débloquer des projets, en solvabilisant un certain nombre de ménages. 

- "Des freins demeurent" - 

Dans ce contexte, le logement neuf "devrait connaître une assez bonne année 2016, sur le marché

+investisseurs+ en particulier, alors que du côté des accédants à la propriété, il faudra attendre de

connaître l'impact de l'élargissement du Prêt à taux zéro", affirme M. Eluère. 

Restés un peu à la traîne en 2015, les accédants à la propriété bénéficient depuis le 1er janvier d'un

Prêt à taux zéro (PTZ) amélioré. "2016 devrait permettre de confirmer l'embellie. Nous les promoteurs,

comptons beaucoup sur le PTZ pour faire remonter l'accession à la propriété, même si cela ne suffira

pas", souligne Mme. François-Cuxac. 

Pour l'économiste de Crédit Agricole SA, "des freins demeurent" sur le marché du logement neuf,

notamment "le niveau élevé des prix, qui n'ont pas suffisamment baissé pour enclencher une reprise

durable, et une conjoncture économique qui reste très mitigée, avec un chômage élevé". 

L'année 2015 s'est achevée sur un record de 3,59 millions de chômeurs en métropole, a annoncé

mercredi soir le ministère du Travail. 

En outre, "il y a un risque de remontée des taux de crédit qui aurait un effet négatif sur le marché",

estime M. Eluère. Cette remontée devrait toutefois être "lente et modérée", prédit l'économiste. 

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Page 44: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Le ministère a changé en février 2015, de méthodologie pour décompter les mises en chantier de

logements neufs, ce qui a abouti à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements

supplémentaires par an, ces dernières années. 

Désormais, leur nombre est estimé à l'aide d'un modèle statistique censé délivrer une information en

temps réel de la conjoncture et fournir des résultats plus fidèles à la réalité du terrain. 

Les données collectées sont complétées par des enquêtes annuelles et croisées avec d'autres

paramètres : stock de logements invendus des promoteurs, taux d'intérêt, moral des ménages... 

Avant ce changement méthodologique, les mises en chantier de l'année 2014 avaient été jugées

légèrement inférieures à 300.000. 

Source : L’Express.fr

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Page 45: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

La France s'enfonce un peu plus dans la crise du logementLe 28/01/2016

La Fondation Abbé Pierre dresse le tableau d'une France "malade du mal-logement" et appelle, dans son rapport annuel, à plus de "volontarisme politique".

Un SDF rue de Rivoli, à Paris. KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Hausse du nombre de personnes sans domicile, renonçant à se chauffer, ou contraintes de vivre chez

des tiers: de nombreux indicateurs sont au rouge, indique ce bilan, issu de l'exploitation de la dernière

édition de l'enquête nationale logement (Enl) 2013 de l'Insee, dont les principaux chiffres avaient été

dévoilés en décembre. Au total, 3,8 millions de personnes sont mal-logées et 12,1 millions de

personnes "fragilisées", soit "15 millions de personnes touchées, avec une intensité diverse, par la

crise du logement", a souligné Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, lors

d'une conférence de presse présentant le rapport annuel publié jeudi 28 janvier.

Chiffre marquant, le nombre de sans-abri qui a bondi de 50% entre 2001 et 2012: 141.500 personnes

se retrouvent à la rue, à l'hôtel, sous un abri de fortune ou en centre d'hébergement.

934.000 personnes vivent en "surpeuplement accentué"

En outre, près de 2,9 millions de personnes vivent dans des conditions très difficiles, dont 2,1 millions

ne possèdent pas d'eau courante, de WC intérieurs, de douche, de moyen de chauffage ou de coin

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Page 46: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

cuisine, ou vivent dans un immeuble à la façade très dégradée. Et 934.000 personnes vivent en

"surpeuplement accentué" c'est-à-dire qu'il leur manque deux pièces par rapport à la norme de

peuplement (+17% entre 2006 et 2013).

Pour Christophe Robert, "il y a une aggravation du mal-logement qui touche avant tout les classes

populaires". Le taux d'effort net moyen (loyer + charges - allocations logement) des ménages les plus

pauvres atteint ainsi 55,9 %, plus de trois fois supérieur à la moyenne (17,5 %).

L'extrême pauvreté repartie à la hausse

Et l'extrême pauvreté, c'est-à-dire les personnes touchant moins de 40% du revenu médian (660

euros par mois et par unité de consommation), qui avait diminué entre 1996 et 2002, est repartie à la

hausse.

"Le logement est le reflet des inégalités mais il est aussi accélérateur des inégalités", souligne le

délégué général de la Fondation Abbé Pierre.

Côté politique, si la fondation se félicite de "certaines avancées" comme le chèque énergie qui doit

remplacer en 2018 les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz pour les ménages modestes, elle

constate que certains engagements politiques "ont été tout simplement reniés".

Ainsi de la garantie universelle des loyers, une des mesures phares de la loi Alur votée en 2014 puis

abandonnée car jugée trop coûteuse. Quant à certains objectifs annoncés comme la construction de

500.000 logements par an, dont 150.000 logements sociaux, ils "sont bien loin d'être atteints",

souligne le rapport.

Les pouvoirs publics appelés à agir

La Fondation Abbé Pierre appelle une nouvelle fois les pouvoirs publics à agir, en particulier en

construisant des logements, et surtout des logements sociaux accessibles aux ménages les plus

modestes. Elle demande aussi que les pouvoirs publics logent les ménages reconnus prioritaires Dalo

(Droit au logement opposable), mènent une politique de prévention des expulsions locatives et des

évacuations de terrain et régulent les marchés de l'immobilier.

"Engageons des politiques volontaristes!", exhorte Christophe Robert. "Il reste un an et demi à ce

gouvernement pour finir ce quinquennat. Il faut mettre à l'abri tous ceux qui sont en difficulté et il faut

engager une véritable politique structurelle pour enrayer ce processus d'exclusion par le logement".

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Alors que près de 500 décès de sans-abri sont dénombrés chaque année, la Fondation Abbé Pierre

incite à un sursaut: "La sixième puissance du monde ne peut pas laisser crever autant de personnes à

la rue comme cela se passe encore aujourd'hui."

Source : Challenges.fr

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ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Réussite : Bertrand Larcher, entre France et JaponLe 25/01/2016

Après Tokyo, Paris et Saint-Malo, le restaurateur compte développer la marque Breizh Café, des crêperies où s'invite la culture nipponne, sur les autres continents. Il ouvre pour cela une école de crêpier.

© Gwenaël Saliou

Bertrand Larcher : 'Je suis breton et je vis au Japon depuis vingt-et-un ans, j'ai eu envie d'associer la culture nippone à la crêperie.'

"Ma première vie se passe dans la ferme de mes parents en Bretagne. Mon père voulait que je

prenne sa suite, mais moi je rêvais d'école hôtelière. C'est ce que j'ai fait à Dinard, puis je suis parti

pour le groupe suisse-allemand de Béat Schmid. Au Harry's Bar de Genève, j'ai gravi les échelons de

chef de rang à directeur adjoint. Cela m'a enseigné la rigueur, le goût du détail, le contact avec la

clientèle extrêmement exigeante. J'ai pris confiance en moi et j'ai appris à me décomplexer par

rapport à mes origines. J'ai alors rencontré ma future épouse que j'ai suivie dans son pays d'origine, le

Japon. Ce fut un grand choc culturel ! Pour pouvoir bien vivre mon expérience, j'ai passé trois mois à

apprendre le japonais. En 1995, les grands chefs français étaient là, mais il n'y avait pas de lieux

accessibles et j'avais envie de démocratiser la cuisine française. La cuisine bretonne, le cidre, la

galette au sarrasin, ce sont mes origines et je voulais développer cette idée de cuisine régionale

associée à une culture et un lieu de partage. J'ai ouvert le Breizh Café à Tokyo en 1996 dans l'esprit

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d'une ambassade, avec de la musique bretonne, le personnel vêtu de marinière… Il y a aujourd'hui

quinze crêperies au Japon et on y est le premier distributeur de cidre.

Le retour en France

Dix ans plus tard, j'ai eu besoin de tisser des liens entre le Japon et la France. J'ai donc ouvert le

Breizh Café à Cancale, mais dans l'idée de se distinguer. Il y a des milliers de crêperies en France, il

fallait faire différent. Je pense que si je n'avais pas vécu au Japon, je n'aurais pas imaginé les galettes

roulées et les amuse-galettes. J'ai ensuite profité de ce point d'ancrage pour faire venir les cadres

japonais - de cuisine ou de salle - pour leur faire découvrir des crêperies traditionnelles et leur faire

goûter des cidres. Puis il y a eu les ouvertures dans le Marais à Paris et à Saint-Malo. Je suis breton

et je vis au Japon depuis vingt-et-un ans, j'ai eu envie d'associer la culture nippone à la crêperie. Au

Comptoir Breizh Café de Saint-Malo, on propose 60 références de cidres. Les crêpiers cuisinent

devant les clients et proposent des petits plats japonais et bretons à grignoter. Il y a aussi des huîtres

de la région. Une autre ouverture devrait voir le jour cette année à Paris, dans le VIe arrondissement.

La formation de crêpier

En 2015, j'ai fait l'acquisition de L'Atelier de la crêpe à Saint-Malo. On vient d'avoir le certificat de

qualification professionnelle de crêpier, ce qui est assez rare dans la profession. Je souhaite

développer Breizh Café dans les grandes capitales : New York, Sydney, Londres. On recherche donc

des collaborateurs. Saint-Malo va devenir notre port, c'est là où tout va commencer ! À L'Atelier de la

crêpe Breizh Café, on proposera dès septembre des sessions de formation de deux mois pour huit

personnes, avec un restaurant d'application pour que les apprentis s'immergent tout de suite dans la

vie d'un restaurant. Il y aura aussi une cave à cidre qui sera un espace d'initiation et de dégustation.

Mon autre projet est à la fois un tournant et un retour aux sources. Avec un ami d'enfance, nous allons

investir 30 hectares de terres agricoles et cultiver en bio différentes variétés de sarrasin. Ce sera un

lieu de partage avec les équipes et les clients. Après vingt ans d'expérience, je veux donner plus de

sens au métier de crêpier et aux métiers de la salle en partageant notamment l'écologie et la

production agricole."

Source : L’hotellerie-restauration.fr

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Une application pour ne plus redouter un contrôle sanitaireLe 26/01/2016

TraQ'food s'impose comme le nouvel assistant des professionnels de la restauration et des métiers de

bouche. En quelques clics, cette application permet d'être en conformité avec le plan de maîtrise

sanitaire. Rencontre avec Rudy Hattab, fondateur de cette entreprise.

Rudy Hattab, fondateur de traQ'food.

TraQ'food est une application disponible sur smartphone, tablette et ordinateur, conçue pour les

professionnels de la restauration et des métiers de bouche. Elle leur permet de gérer leur plan de

maîtrise sanitaire (PMS). Rudy Hattab, fondateur de traQ'food, nous explique en quoi son application

facilite la vie des restaurateurs.

L'Hôtellerie Restauration : Comment vous est venue l'idée de créer traQ'food ?

Rudy Hattab : À l'origine, j'ai fondé un organisme de formation spécialisé dans l'hygiène alimentaire.

J'ai ouvert des portes de restaurants, boulangeries et traiteurs durant sept ans, notamment pour leur

proposer un accompagnement en matière d'hygiène alimentaire. On s'est aperçu que les tâches du

plan de maîtrise sanitaire n'étaient pas toujours respectées. La plupart de ces professionnels sont des

indépendants qui n'ont pas le temps de tout faire, il faut leur apporter des solutions concrètes.

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Un client m'a demandé un jour une solution pour externaliser sa traçabilité alimentaire. Pour être clair,

il ne voulait plus garder lui-même ses étiquettes, dans des cartons malodorants pendant des mois. J'ai

donc réfléchi à une application qui peut être facilement téléchargée et utilisée de suite.

Au quotidien, quels sont les changements majeurs pour un restaurateur qui télécharge votre application ?

Quand le restaurateur utilise traQ'food, non seulement il a la certitude de répondre à l'ensemble des

tâches du PMS, mais en plus nous lui apportons des outils innovants qui vont lui permettre de faire

des économies.

Il ne peut pas avoir tout en tête, donc l'application est là pour l'accompagner, pour aller plus vite dans

ses tâches et gagner du temps, gagner en espace de travail, sans papier, classeurs ou cahiers

d'archivage.

traQ'food ne peut pas prendre la place du professionnel et faire les choses à sa place, mais il peut

l'aider à ne plus redouter le prochain contrôle d'hygiène des autorités.

En dehors du PMS et des obligations légales, quel est l'intérêt pour un professionnel de la restauration de s'équiper de traQ'food ?

Au cours du développement, on s'est vite aperçu que l'on pouvait proposer aux restaurateurs des

outils inédits en cuisine. Par exemple, l'utilisateur de traQ'food reçoit automatiquement une alerte

quelques jours avant la DLC de ses produits. Il y a donc moins de gâchis. Nous proposons en option

des capteurs wifi qui vont relever automatiquement les températures des équipements frigorifiques, et

envoyer un sms en cas de panne de l'équipement ou une porte mal refermée.

traQ'food est aussi un levier de structuration pour le professionnel. En respectant la réglementation

avec les fonctionnalités contrôles à réception des marchandises et la traçabilité des étiquettes,

l'utilisateur a une gestion de son stock qui est complètement automatisée. À l'inverse, l'utilisateur qui

ne souhaite pas gérer ses stocks avec traQ'food n'est pas forcé de le faire, c'est complètement

transparent pour lui.

Cette application permet également d'être connecté avec son fournisseur : en quelques secondes le

restaurateur peut signaler une non-conformité ou une anomalie lors de la réception de ses produits.

traQ'food permet aussi d'assurer la traçabilité des  produits utilisés dans les productions de plats,

sauces, pâtisseries, etc. De même pour le plan de nettoyage, l'étiquetage des produits ouverts ou des

productions, l'utilisation des huiles de fritures, les entretiens de hottes, les résultats d'analyses de

laboratoires, les refroidissements et remises en température, la lutte contre les nuisibles... traQ'food a

pensé à toutes ces tâches-là aussi.

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 Vous avez su vous entourer de partenaires de qualité tout en proposant un prix très attractif...

Effectivement, nous avons privilégié des partenaires dont la réputation et le savoir-faire ne sont plus à

démontrer. Ainsi les capteurs de température à installer dans les réfrigérateurs sont fabriqués par

JRI®. Quant à la tablette c'est une Samsung® adaptée à l'environnement professionnel (eau, farine,

poussière) et l'imprimante, pas de surprise avec la marque Epson®.

traQ'food est par ailleurs soutenu par des professionnels, comme CHD Expert, leader mondial des

analyses de l'information sur le marché de la consommation hors domicile.

Informations pratiques

• Application smartphone et tablette téléchargeable sur le Google Play pour Android et l'Apple Store

pour iPhone / iPad

• Tarif : 19 € HT/mois, sans engagement ou 190 € HT pour un an

• En option : capteurs JRI® / mini imprimante Epson® / tablette renforcée Samsung®

• Pour télécharger la brochure : www.traqfood.fr

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Page 53: La revue de presse de la semaine du 25 au 31 janvier 2016

Hôtel d'aéroport : comment vendre plus que des nuitées ?Le 27/01/2016

Nice (06) C'est la problématique que la plupart des établissements rencontrent : devenir un lieu attractif, tant pour les voyageurs d'affaires que les clients locaux, qui peuvent consommer d'autres produits que le simple package nuitée-petit déjeuner.

Benjamin Gilbert, directeur commercial, Hôtel Park Inn Nice : 'Nous avons voulu proposer un concept

fort, qu'aucun autre établissement ne propose à l'aéroport.'

À l'aéroport Nice-Côte d'Azur, ils sont une dizaine d'hôtels à se partager le marché. Pour se

différencier, certains ont décidé de proposer une offre attractive tant pour leur clientèle séjournant à

l'hôtel que pour les clients locaux. Loin du cliché de l'hôtel froid où l'on ne fait qu'arriver ou attendre

son prochain vol, ces établissements, tous sous l'égide de groupes hôteliers (AccorHotels, Louvre

Hotels Group et Carlson Rezidor), souhaitent redynamiser leurs prestations, notamment en matière

de restauration

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.Attirer la clientèle locale pour développer la restauration

Du côté du Campanile, on a voulu ajouter une touche de "créativité et d'animation" au buffet commun

aux hôtels de l'enseigne, en y ajoutant des plats signés par le chef. "Pour attirer les employés de

l'aéroport et du centre d'affaires voisin, nous avons également négocié des accords tarifaires avec

certaines sociétés", détaille Céline Verdillon, directrice de l'établissement. Des happenings viennent

ponctuer les événements marquants, comme le carnaval de Nice ou l'Euro 2016. Le personnel se

déguise, propose des animations, des menus spéciaux… "En cassant la routine, on interpelle les

clients de l'hôtel et on leur donne envie de sortir de leur chambre pour venir dîner." Ces initiatives ont

aussi un effet vertueux sur les équipes. "Cela permet de sortir du quotidien, d'adopter une attitude

différente, ajoute-t-elle. L'accueil est meilleur, plus naturel, et cela se ressent sur le bien-être des

clients de l'hôtel."

La nouvelle stratégie, axée autour de la créativité, de l'animation et d'un démarchage commercial

accru, permet d'assurer chaque jour entre 80 et 150 couverts au déjeuner. Pour dynamiser l'activité

en soirée, le Campanile propose également des afterwork, des happy hours et anime l'espace

bar/lobby grâce à la présence de groupes de 17 heures à 19 heures. "C'est le moment du check-in et

les clients sont sensibles à l'ambiance du lobby." L'hôtel leur propose un coupon de 5 € valable au

bar ou au restaurant pour le non-remplacement du linge pendant le séjour (plus d'une nuitée). Cette

initiative a l'avantage de faire économiser à l'hôtel les frais de chambre et d'inciter le client à venir

consommer au restaurant ou au bar.

Affirmer son identité

Quelques mètres plus loin, l'hôtel Park Inn bénéficie d'un avantage de taille pour inciter les clients à

consommer, puisqu'il dispose d'une piscine et d'un restaurant extérieur. Au-delà de ces atouts, les

nouveaux dirigeants ont souhaité renouveler l'offre globale de l'établissement pour en faire un lieu de

vie qui attire autant les voyageurs que les locaux. Il a fallu pour cela dépoussiérer l'hôtel et

particulièrement le restaurant, qui a subi un lifting total. "Nous avons voulu proposer un concept fort,

qu'aucun autre établissement ne propose à l'aéroport, explique Benjamin Gilbert, directeur

commercial de l'hôtel. Nous avons eu la chance d'être choisi comme hôtel pilote pour décliner la

nouvelle marque de restauration de Park Inn, Bocca Buona, qui repose sur une carte exclusivement

italienne. Pour offrir une cuisine variée et fidéliser la clientèle locale, nous avons également décliné

un nouveau concept de 'cagette du jour'." Servis sur une ardoise, entrée, plat et dessert changent

quotidiennement  et permettent au jeune chef d'exprimer sa créativité. L'établissement compte sur le

bouche à oreille pour attirer une clientèle aisée et faire vivre l'espace de restauration, plus convivial,

avec plusieurs corners, la terrasse, une cuisine ouverte sur la salle et un espace plus tendance avec

une grande table d'hôtes. Là aussi, on cherche à rythmer l'ambiance à travers des soirées

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événementielles.

Au Park Inn, l'offre de restauration est déclinée pour la clientèle de loisirs et bénéficie également aux

groupes qui séjournent ou réservent l'une des sept salles de séminaires de l'établissement. C'est un

des attraits de l'hôtel, qui dispose d'une cible clientèle plus variée. De plus en plus d'hôtels dits

d'aéroports ont ainsi choisi de décliner des espaces modulables permettant de transformer les

chambres en lieux de travail. C'est là l'une des solutions pour diversifier son offre et augmenter

l'activité de l'hôtel.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Atelier déco : La Maison Souquet recrée l'âme d'une maison closeLe 01/02/2016

Paris (75) Derrière une façade discrète, ce bijou situé à deux pas du Moulin Rouge restitue avec luxe et raffinement l'univers coquin d'un lupanar de la Belle Époque.

Le lobby et le salon oriental.

Comme pour sa grande soeur, la Maison Athénée, près de l'Opéra à Paris, c'est le décorateur

Jacques Garcia qui a mis en scène le décor de la Maison Souquet (Paris, IXe). Si les propriétaires,

Sylviane Sanz et Yoni Aidan, ont eu le coup de coeur pour le lieu, sorte d'hôtel particulier niché dans

le quartier de Pigalle, ce sont les archives qui leur ont dicté le thème de la décoration : de 1905 à

1907, il abritait une maison close. Dès lors, leur seule idée fut de ressusciter l'âme et le décor de cette

ancienne maison de plaisir. Au rez-de-chaussée, derrière une entrée discrète nimbée de deux

lanternes rouges, se succèdent - comme à l'époque - différents salons (Le premier dans l'esprit des

Mille et une nuits, un bar-bibliothèque avec cheminée, puis un jardin d'hiver).

Mobilier sur mesure

Le mobilier ainsi que les différents décors ont été chinés par les propriétaires avec l'aide de la galerie

Laurence Esnol en Belgique, à Paris ou sur des sites de ventes aux enchères. Dans un souci de

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reconstitution historique, aucun objet ne date d'après 1907. Torchères, tables de jeux en nacre, livres

et oeuvres d'art antérieurs à 1905 peuplent les lieux avec goût, le tout ponctué d'un élégant mobilier

conçu sur mesure par le maître du genre. "Jacques Garcia a tout remis en pièces à partir des oeuvres

que nous avions chinées pour restituer l'atmosphère d'une maison close. C'est comme si on avait

retiré des draps sur un décor d'époque", caricature à peine la maîtresse des lieux. Un salon d'eau

équipé d'un bassin de nage au plafond passé à la feuille d'or complète cet incroyable ensemble.

À l'étage, place aux vingt chambres luxueuses - l'hôtel est classé 5 étoiles -, aux noms de courtisanes

et de cocottes (Liane de Pougy, la Belle Otéro, la Païva…). Toutes les chambres sont différentes,

avec chacune son thème : chinoise, japonaise, égyptienne, Napoléon III… Les tissus brodés à la

main, la passementerie, les lampes, les corniches ont été dessinés sur mesure dans un esprit haute

couture.

L'esprit du lieu : Sylviane Sanz, propriétaire

"Nous avons voulu restituer l'ambiance d'antan et l'univers d'une maison de plaisir de la Belle Époque

fréquentée par les grands de ce monde."

En chiffres

14 chambres, 6 suites, 2 appartements

Tarifs : à partir de 330 € les double, 615 € les suites ; petit déjeuner à 26 €

Les acteurs du décor

Mobilier chiné à Bruxelles, Paris et sur des sites de ventes aux enchères • Luminaires, papiers peints

etc. dessinés par Jacques Garcia • Tissus : Pierre Frey, Manufacture Prelle

Maison Souquet10, rue de Bruxelles75009 Pariswww.maisonsouquet.com/fr/Tél. : 01 48 78 55 55

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.

Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers.

Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.comContact Presse : KYLIA Immobilier

Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18

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