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y Productions Végétales & Animales y Activités y Chiffres y Spécificités

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Collecte 2012-2013 : 1 200 000 tonnes de céréales et oléoprotéagineux receptionnées, stockées et valorisées.

Après une récolte 2011 créditée comme une moisson « haut de gamme », la moisson 2012 sera marquée comme l’une des plus mauvaises depuis celle de 2007. La collecte totale qui atteint 1 200 000 tonnes toutes espèces confon-dues s’est faite assez rapidement avec des journées de réception à 165 000 tonnes (200 000 tonnes/jr en 2011 et 135 000 tonnes/jr en 2013).

En blé, le rendement moyen est de 7,9 Tonnes/hectare, en net retrait par rapport à la moyenne décennale de 8,6 T/ha.Les pluies en fin de cycle ont détérioré les qualités. Pour la Coopérative Unéal, la collecte en blé atteint 905 000 tonnes avec des Poids Spécifiques bas se situant entre 68 et 74. Les qualités de l’année ont obligé à plus de débouchés en fourrager au détriment de l’export. Le travail du grain a cependant permis de limiter la commer-cialisation en blés fourrager à 47 % des volumes. Pour le reste, 30 % ont été valorisés sur le grand export via le port de Dunkerque. 22 % ont été destinés au marché traditionnel de l’amidonnerie.

Le marché en blé est resté soutenu notamment par le prix du maïs et la défaillance de rendement aux Etat unis avec une collecte de 273 millions de Tonnes au lieu des 360 millions de Tonnes prévues.

Cette situation a permis à la coopérative de valoriser le prix de campagne des blés à plus de 212 €/tonne payé aux agriculteurs (prix incluant les primes qualités).

En orge, la collecte atteint 149 000 tonnes. L’orge fourragère a profité du marché soutenu en blé. Pour la brasserie, la valorisation a été très difficile (0 à 5 €/t de prime brassicole) dans un marché saturé par des emblave-ments importants dans l’Est de la France suite aux dégâts en colza et blé.

En colza, la collecte est de 63 000 tonnes avec des rendements moyens autour de 4T/ha. Le débouché colza est en grande partie lié au Diester. Une inquiétude vient du fait que le taux d’incorporation au carburant diesel serait limité à 5,75 % au lieu des 10% initialement prévus. Cette situation, auquel s’ajoute une hausse des taxes prévue sur le diesel, impactera certainement la valorisation de ce débouché sur les prochaines campagnes. Le colza érucique reste un débouché intéressant et une niche à préserver. Il représente aujourd’hui 9% de la collecte Colza.

En féverole, notre contrat avec l’Egypte a permis de les valoriser en débouché alimentation humaine au départ de Dunkerque.

Pour les maïs, c’est une année moyenne en rende-ment et difficile en terme de qualité avec une récolte en conditions humides et des réceptions faites entre 38 et 44 % d’humidité.

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Rendements blé Nord - Pas de Calais 1951 - 2013

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la coopérative poursuit massivement ses investissements

Afin d’assurer le meilleur service à ses adhérents, la Coopérative Unéal investit chaque année dans l’amélioration de ses sites et de ses outils pour l’optimisation du stockage, du séchage, de la manutention et de la logistique.

Sur les 3 derniers près de 45 millions d’euros ont été investis pour des mises aux normes, du stockage et de nouvelles implantations.

Sur l’exercice 2012-2013 :

b Nouveau silo à Bertry – Troisvilles de 11 500 tonnes.

b Dalle de collecte de 2 000 m2 à Maricourt.

b Démolition de l’ancien silo de Mondicourt et aménagement d’une dalle de collecte de 4 500 m2 et d’un magasin engrais et appro.

b Construction d’un magasin engrais à Arleux de 2 200 tonnes.

b Création d’une dalle de collecte de 1 500 m2 en Flandres à Lederzelle.

b Extension de stockage céréales à Lambus de 13 500 tonnes.

b Augmentation des capacités de réception à 300 tonnes/heure à Dourges, Tincques et Quarouble.

Sur l’exercice en cours 2013-2014 :

b Nouvelle extension de stockage céréales à Haulchin de 36 400 tonnes.

b Extension de stockage céréales de 5 000 tonnes à Frencq avec séchoir de 4 000 points et local appro.

b Magasin engrais de 2 200 tonnes à Esquelbecq.

b Extension de stockage céréales de 5 000 tonnes à Nempont avec magasin engrais de 2 800 tonnes, magasin appro et nouveau bureau.

Priorités environnementales

Transport : Une grande partie des céréales commercialisées par la Coopérative Unéal sont expédiées par péniches. L’utilisation des axes fluviaux entre dans la politique de gestion durable des transports souhaitée par Unéal. La situation géographique de la coopérative, à proximité directe des canaux comme le canal du Nord permet d’assurer 75 % des expéditions via ce mode de transport ce qui représente plus de 1200 péniches. Avec l’aménagement d’un quai supplémentaire à Aire-sur-la-Lys, le trafic fluvial total devrait augmenter de 100 000 tonnes par an environ, ce qui correspond à une économie de 1 500 camions pour la Coopérative Unéal et donc à diminuer plus encore les émissions de CO2.

Désamiantage : La coopérative affiche une volonté de maintenir des sites propres et aux normes. Des chantiers sont organisés pour désamianter 42 000 m2 de surfaces.

Réaménagement des sites inutilisés : Dans un souci du respect de l’environnement, la Coopérative s’attache à déconstruire les sites inutilisés. Ainsi, les terrains libérés et nettoyés peuvent être vendus ou réutilisés comme cela a été le cas pour les sites d’Attin, Cambrai et Auxi-le-Château réaménagés pour l’implantation de jardineries. Sur 2 ans, 2.5 millions d’euros ont été consacrés au réaménagement de 25 sites.

Orge Hiver 10%Orge Printemps 2%

Colza 5%

Maïs 6%

Féverole 1%

Blé 76%

répartition de la collecte par espèce

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Campagne 2012-2013 : La sécheresse aux Etats-Unis décime la production de maïs et met le feu au marché.

S’il y a une chose à retenir sur la campagne 2012-13, c’est la catastrophique production de maïs aux Etats-Unis suite à une vague de sécheresse brutale durant toute la phase végétative critique. Avec une production à 273 Millions de tonnes, le pays enregistre son plus mauvais rendement depuis plus de 15 ans. Pire, la production finale est d’environ 100 millions de tonnes de moins que celle espérée six mois plus tôt.

Même constat en Russie et en Ukraine concernant les blés : avec respectivement, des productions à 37 et 15 millions de tonnes, ces deux pays enregistrent de très mauvaises productions.

Enfin, en Europe de l’Ouest et en particulier chez nous, le printemps sec a considérablement amputé les potentiels de rendements.

Ainsi, malgré des stocks mondiaux en début de campagne plutôt confortables, ces quelques faits marquants ont suffi à enflammer le marché de 60/70 €/t avant la moisson. Et il a fallu attendre la confirmation de belles récoltes dans l’hémisphère Sud et des bonnes perspectives de produc-tions pour l’hémisphère nord sur la récolte 2013 pour que les cours redescendent à des niveaux plus raisonnables au cours du printemps 2013. Mais les stocks mondiaux en fin de campagne, quel que soit le produit, seront faibles.

Situation Campagne 2013-2014 : Malgré les bonnes productions partout, les stocks ne se reconstituent pas.

En effet, la campagne 2013-14 démarre avec des stocks très bas car tout le monde a puisé dans ses stocks pour faire face à la mauvaise production (en particulier en Russie en blé et aux Etats –Unis en maïs). Mais les gros producteurs renouent avec des productions satisfaisantes (355 Mt de maïs aux Etats-Unis, 52 Mt de blé en Russie, 22 Mt de blé en Ukraine, 143 Mt en UE).

Face à ces bonnes productions, la demande à l’export reste très dynamique car de nombreux pays traditionnellement importateurs cherchent à reconstituer des stocks conve-nables. La surprise vient de la Chine qui va importer entre 8 et 10 Millions de tonnes de blé afin de compenser une production locale de mauvaise qualité meunière. Ce besoin inattendu a permis de soutenir les cours avant la moisson.

Toutefois, les très belles productions de maïs aux Etats-Unis, en Ukraine et en Europe de l’Est pourraient apporter de la lourdeur dans nos marchés. En effet, le maïs, très compétitif dans les formulations des aliments du bétail compte tenu de l’écart de prix important entre le maïs et le blé, va remplacer la part habituelle laissée au blé.

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Météo Argentineet Brésil

Inquiétude suite à un hiver rude Mer Noire & UE

Printemps sec Ouest UE

Levée de l'embargo Russe à l’export

Sec en UEPerte de confiance économique, zone euro. Liquidation des fonds spéculatifs

Récolte maïs USA prévue record

Inquiétudes levées sur Amérique du Sud

Production Corn prévuerecord récolte 13

Prime de risque weather market Soja US

Inquiétudes Blé Argentine+ Australie

Une sécheresse historique sur la corn belt US :- 100Mt de potentiel Maïs USPotentiel Mer Noire revu en baisse

Inquiétude potentielle de production Brésil,

Argentine & Australie/$ en baisse

Perspetives de bonne récolte UE + Mer Noire

Principaux évènements ayant influencé le marché Euronext blé

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A l’heure où nous écrivons cet article, l’attention du marché est focalisée sur :

b Les récoltes en hémisphère sud : l’Australie devrait faire des belles récoltes de colza et de blé. L’Amérique du Sud devrait faire des belles récoltes en maïs et en soja (les semis se terminent) mais des récoltes décevantes en blé suite à des épisodes de gel en sortie d’hiver.

b La capacité du gouvernement russe à reconstituer environ 6 Mt de stocks stratégiques de céréales.

b Les conditions climatiques que vont subir les blés dans l’hémisphère Nord. La zone critique se situe en Russie / Ukraine où les pluies persistantes du mois de Septembre ont retardé les semis. Si l’hiver n’est pas trop rude et/ou si la neige protège correctement les cultures, tout ira bien. Si ce n’est pas le cas, le marché pourrait profiter d’un rebond.

b La compétitivité du blé sur les marchés mondiaux : le blé français est désormais le plus compétitif, l’origine Mer Noire est quasi asséchée (et va attendre la fin de l’hiver pour envisager d’exporter plus), les blés américains sont déjà très vendus (notamment en Chine). Mais il faut surveiller les reventes des stocks de blé indiens par le gouvernement. Bien que cette origine ne soit pas en concurrence avec nos blés car elle est principalement destinée à l’Asie, ces reventes pourraient limiter la hausse des cours mondiaux.

La volatilité et les fortes amplitudes de prix au cours d’une même campagne restent et resteront d’actualité. Mais si les interve-nants financiers viennent parfois accentuer certains mouvements de cours, les grandes tendances sont systématiquement initiées par des problèmes fondamentaux tels qu’un accident climatique dans un pays producteur/exportateur ou un besoin important d’importation d’un pays.

Enfin, le contexte économique et géopolitique influent en perma-nence les cours de nos matières premières agricoles. A commencer par le cours de l’euro par rapport au dollar qui impacte directe-ment les produits que nous exportons en dollars. Par définition, ces facteurs sont très très difficiles à appréhender et à anticiper.

CEREMIS est l’union des 4 coopératives (UNEAL, AGORA, SANA TERRA et CERENA) chargée de la commercialisation des céréales et oléo-protéagineux.

CEREMIS met en marché 3 millions de tonnes à destinationde l’alimentation humaine (malterie, amidonnerie, meunerie, trituration), de l’alimentation animale, de la transformation énergétique (diester, éthanol) et de l’exportation vers les pays tiers. Cette structure a pour mission d’apporter la meilleure réponse possible aux attentes des industriels et des exporta-teurs en tirant parti de la diversité et de la complémentarité des qualités de céréales produites dans les différents bassins de la zone d’activité. CEREMIS peut s’appuyer sur un outil logistique très important (stockage de 2,8 millions de tonnes), en combinant des moyens fluviaux (28 points de chargement), ferroviaires (5 points de chargement) et portuaires (20 000 tonnes à Rouen et 110 000 tonnes à Dunkerque).

CEREMIS vise à adapter ses moyens humains et techniques à l’évolution des marchés. La volatilité, la financiarisation, le développement du marché à terme et des dérivés, en sont devenus des caractéristiques structurelles.

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AGROFOURNITURES : Approvisionner dans les meilleures conditions

semerEn céréales, le volume de 20 400 tonnes de semences d’au-tomne commercialisé sur 2012-2013, en forte progression de + 18 % par rapport à l’exercice précédent, caractérise une campagne de semences atypique. Après une moisson 2012 difficile, la demande en semences certifiées a été plus forte. A cela s’est ajoutée une campagne d’automne très compliquée avec des semis retardés voire impossibles dans certains secteurs de la coopérative prolongeant les approvisionnements en semences de blé jusque fin mars !Grâce à ses outils de production de semences, la coopéra-tive a su répondre aux besoins de ses adhérents jusqu’au bout de la campagne en continuant de livrer des variétés connues et adaptées à notre terroir. Le conditionnement Big Bag représente 60% des tonnages. L’installation d’un trieur optique nous a permis d’augmenter la production des semences hybrides en orge mais aussi de pouvoir exploiter au mieux les lots difficiles.

La demande en semences hybrides continue de progresser aussi bien en blé (+12%) qu’en orge (+2%), confirmant leur intérêt technique.

En colza, les emblavements 2012 sont à nouveau en hausse de + 12% dont 90% d’hybrides. L’interdiction du traite-ment de semence « Cruiser » a contraint les agriculteurs à recourir à plus de traitements aériens.

En maïs, 70 300 doses ont été commercialisées avec une gestion difficile de la disponibilité des variétés suite à une augmentation sensible des emblavements au niveau national et à un niveau de production de semences insuffi-sant. Grâce à sa politique d’anticipation et aux commandes précoces de ses adhérents, la Coopérative Unéal a pu pallier à ces difficultés et livrer les variétés retenues dans les meilleurs délais.

Protéger Globalement le chiffre d’affaires Phytosanitaire a progressé de +7,5 % dans un contexte de météo capricieuse. La campagne d’été a été très active avec un besoin important en protection fongicide sur pommes de terre et betteraves.

A l’inverse de 2011, l’automne difficile de 2012 a entraî-né une quasi absence de désherbage en céréales avant l’hiver. La campagne de printemps a été intense avec des réapprovisionnements importants afin d’adapter le choix des produits à la flore présente. Ce phénomène a été particulièrement marqué sur la bordure maritime. Enfin les conditions météo du printemps ont nécessité une grande vigilance pour la protection fongicide.

Le fait marquant aura été la certification de la coopéra-tive Unéal pour la commercialisation et le conseil des produits phytosanitaires, la première obtenue dans la région. La coopérative a innové en modifiant ses pratiques et son mode de fonctionnement pour l’enregistrement, la justification et la traçabilité du conseil. Dès la morte-saison, les techniciens équipés de l’outil informatique Atland ont

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Chiffres Clés

w 21 550 tonnes de semences de céréales automne et printemps

w 9 500 doses de semences de céréales hybrides

w 70 300 doses de semences de maïs

w 4 800 doses de colza

w Plus de 110 000 ha suivis avec les Outils d’Aide à la Décision

w Engrais b Binaires 31 000 tonnes b Ternaires 26 000 tonnes b Simples 156 000 tonnes

w 57,8 millions d’euros de produits de protection des plantes

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fait leurs préconisations dans un cadre réglementaire rigoureux. Au printemps, l’action de traçabilité du conseil a été poursuivie grâce à l’équipement des techniciens en IPhone avec l’application Atland Mobile. Les conseils sont ainsi automatiquement transmis par fax ou par mail aux adhérents et directement intégrés dans l’applica-tion Unéatland des agriculteurs équipés.

nourrir

En fertilisation, on constate une consommation globale en hausse sur l’ensemble des éléments azote (+3%), phosphore et potasse (+10%).

Les conditions climatiques de l’automne ont perturbé l’épandage des engrais de fonds entrainant une plus forte utilisation des engrais ternaires au printemps et une gestion des stocks et de la logistique difficile.

En azote, l’augmentation de l’utilisation se justifie par des condi-tions météo particulières, confirmées par les préconisations de l’outil Farmstar. Les résultats sont au rendez-vous avec de bons rendements en blé et un niveau en protéine très satisfaisant.Si le prix des engrais est stable, il reste à un niveau élevé avec une amorce de baisse pour l’azote en fin de campagne qui semble se confirmer sur la campagne en cours.

La concentration des opérateurs en engrais se poursuit avec la reprise du dernier fabricant français « Grande Paroisse » par le groupe autrichien Boréalis dont la majorité du capital est détenue par les émirats Arabe (Abu Dhabi).

y L’offre Big-BagLa Coopérative Unéal poursuit le développement de son offre Big Bag pour les agrofournitures. Directement livré chez les adhérents, ce conditionnement séduit de plus en plus d’utilisateurs. Avec une nouvelle progression il représente sur l’exercice 2012-2013 près de 20% des volumes. Pour optimiser ce service, la Coopérative a réalisé un investissement en implantant une Big Bagueuse sur son site d’Aire-sur-la-Lys.

y Livraisons directes chez l’adhérent

La coopérative Unéal bénéficie de moyens de stockage importants et complémentaires qui lui permettent d’optimiser le transport et les livraisons chez l’adhérent.

Elle dispose de 3 plateformes de livraison :

b Achiet Le Grand en semences, aliments sacs, films et ficelles

b Mercatel pour les produits phytosanitaires

b Ramecourt pour une partie de l’approvisionnement semences et engrais.

b Trois modes de livraisons sont proposés aux adhérents :

b La livraison Express (sous 24 heures)

b La messagerie (sous 48 h)

b La livraison planifiée avec chariot embarqué (sous 2 à 7 jours)

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AGRICULTURE DURABLE : Défendre une agriculture compétitive et respectueuse de l’environnement

Une commission dédiée à l’agriculture durable

La Commission Agriculture durable créée au printemps 2012 poursuit son action. Composée d’adhérents et de salariés motivés par les enjeux environnementaux, elle a pour mission de réfléchir sur le suivi des enjeux environnementaux comme la protection des ressources en eau, l’optimisation de l’usage des produits phytos et des fertilisants, la préservation de la biodiversité ou encore les réflexions sur les consommations énergétiques.

Les principales actions 2012-2013 :

b Mise en place d’un essai pollinisateurs en Colza pour mesurer l’influence des pollinisateurs et notamment des abeilles sur le rendement.

b Participation active à la construction d’une démarche environnementale dans le cadre de Clim’Agri Ternois.

b Réalisation d’une brochure sur les méthodes alterna-tives de protection des cultures.

b Publication du Journal Flow’M faisant une place forte au témoignage sur l’agriculture durable.

b Etude sur les plantes compagnes suivie par une stagiaire ISA.

b Mise en place de plusieurs essais dans le cadre du partenariat SICAtech sur les méthodes alternatives et les plantes compagnes.

b Les Outils d’Aide à la Décision : plus de 110 000 hectares suivis pour accompagner les adhérents dans leur conduite de culture, la Coopérative Unéal poursuit le développement des Outils d’Aide à la Décision qui s’avèrent être essentiels pour aider l’agriculteur à prendre les bonnes décisions dans ses interventions.

Sur la campagne 2012-2013, plus de 110 000 hectares ont été suivis par ces OAD soit près d’un tiers des surfaces.

b Farmstar – 33 000 ha suivis : pilotage de la fertilisa-tion azotée des blés et colzas par images satellites.

b Epiclès – 70 000 ha suivis: gestion de la fertilisation globale de l’exploitation en intégrant les données d’élevage. La demande forte a nécessité de renfor-cer l’équipe qui aujourd’hui compte 4 personnes pour suivre 700 dossiers.

b Atlas – 11 000 ha suivis : conseils personnalisés à la parcelle sur les traitements fongicides en blé (septoriose).

b Analyses de terre – 2 500 analyses pour évaluer les réserves et l’état du sol.

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b Reliquats azotés – 3 100 analyses réalisées pour connaître la concentration en azote des sols.

b Unéatland – 90 exploitations équipées : cet outil permet aux agriculteurs de gérer en ligne, l’ensemble des parcelles de l’exploitation (conduite de cultures, traçabilité des interventions, suivi réglementaire…). Un technicien Unéal est dédié au développement de cet outil.

l’accompagnement technique

Avec l’appui des équipes techniques de la Coopérative Unéal, les 62 conseillers techniciens disposent de toutes les compétences et des connaissances techniques pour assurer le suivi des cultures. Ils veillent à la mise en place d’une agriculture qualitative et raisonnée, performante et rentable, dans le respect de l’environnement et de la biodiversité.

Que ce soit les bonnes pratiques agricoles et environnemen-tales, la réglementation, les choix variétaux, la santé du végétal, l’utilisation de produits phytosanitaires… Tous les conseils et préconisations délivrés par les techniciens d’Unéal sont tracés dans le cadre des réseaux Rioccap et Rioccar, Réseaux Inter Organismes de Compétences pour le Conseil Agricole dans les régions Nord Pas-de-Calais et Picardie.

Pour développer les échanges et favoriser la proximité avec les adhérents, plusieurs rendez-vous sont donnés chaque année : réunions bouts de champ, réunions techniques, points phytos, visites d’essais… Toutes ces rencontres sont l’occasion pour les

équipes de la Coopérative Unéal de partager sur l’état d’avan-cement des cultures et sur les choix variétaux et techniques à adopter pour les campagnes à venir.

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Nutrition animale : Produire des aliments performants, adaptés et de qualité.

marchés

Sur la campagne 2012 -2013, les productions animales ont connu une nouvelle fois un effet ciseau important avec des prix élevés pour les matières premières et l’alimentation et des prix en berne sur l’ensemble des productions. Le 1er trimestre 2013 a été particulièrement catastrophique pour les productions de porcs et volailles. Une déflation en aliments s’est amorcée en fin d’exercice.

alimentation et commercialisation

Au 30 juin 2013, la coopérative Unéal a dépassé les 316 000 tonnes d’aliments mis en marché avec 2 familles qui dépassent les 100 000 tonnes : bovin et volaille. Ces volumes confirment la position d’Unéal comme acteur majeur de la nutrition animale sur le plan national. L’évolution positive de plus de 5 % des tonnages globaux dans un marché national dépressif, traduit cette performance et confirme la reconnaissance des éleveurs. Les tonnages commercialisés en aliments composés progressent de +6.5%.

En bovins, l’exercice a été marqué par la flambée du prix des aliments correcteurs azotés. La coopérative a pu, grâce à ses capacités d’achat, proposer aux éleveurs des aliments composés correcteurs azotés à des prix très compétitifs avec de gros volumes engagés avant l’hiver. En vaches laitières, des fourrages de moins bonne qualité ont obligé les éleveurs à utiliser d’avantage de compléments alimentaires pour maintenir leur niveau de production.

En génisse, les ventes d’aliments ont progressé de 33 % grâce au développement d’une nouvelle gamme d’aliment et au nouveau service Galascorus.

L’exercice a été marqué par l’arrêt d’élevages laitiers, conséquence du contexte difficile. Les éleveurs préfèrent se concentrer sur les productions végétales moins contraignantes et ponctuellement plus rémuné-ratrices. La concentration des élevages et l’exigence de résultats nous conforte dans notre stratégie de perfor-mances techniques, de suivis, de conseils et de développe-ment des services auprès des adhérents. Globalement, le tonnage commercialisé en aliments Bovins progresse de + 7,5% pour dépasser les 108 000 tonnes ; une performance dans un marché régional à + 1%.

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répartion des tonnages commercialisésen aliments du bétail

Volailles 34%Porcs 14%

Lapins 5%

Matières premières 11%

Bovins 35%

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En volailles, l’arrêt des élevages Doux a eu pour conséquence au niveau de la coopérative une baisse significative sur les productions Label. L’activité volaille chair a bien progres-sé avec + 27 %. L’élevage fermier connait aussi un fort déve-loppement à + 20 %. En ponte, après la forte progression de l’exercice précédent, la coopérative consolide ses positions. Globalement les tonnages commercialisés en volaille ont progressé de + 3.5%.L’organisation de production AVIPLUS s’est bien développée avec une augmentation de + 20 % des tonnages mis en marché pour atteindre 30 000 tonnes de volailles commercialisées sur l’exercice.

Le programme DVD (Développement Volaille Durable) initié depuis un an et demi va permettre de voir, sur l’exercice en cours, la réalisation de 10 000 m2 de bâtiments neufs.

En lapins, l’activité cunicole s’est stabilisée dans un marché difficile où il n’y a pas de renouvellement de la production.

En porcs, le rapprochement avec les éleveurs de la Scica Porcs de l’Aisne a permis un développement significatif de l’activité avec un tonnage d’aliment commercialisé en progression de + 8.7%.

Suidéal, le groupement de producteurs de la Coopérative Unéal, développe son activité notamment grâce aux apports des éleveurs de la Scica qui l’ont rejoint en cours d’exercice. 175 000 porcs ont été commercialisés par Suidéal sur l’exercice, soit + 16.6%.

La société LTP (Logistique Trans Porcs) a contribué au développe-ment et à la compétitivité du groupement par l’optimisation logis-tique mise en place.

L’association La Collégiale qui réunit un vingtaine de producteurs porcins poursuit une progression remarquable de 20%. Elle est à la

recherche de nouveaux producteurs pour répondre à une demande forte de ses clients.

outils de production

La fabrication des aliments du bétail est concentrée sur les 2 sites de production d’Aire-sur-la-Lys et Neuville-sur-Escaut. Sur l’exer-cice, tous les records de production ont été battus sur ces sites avec 222 000 tonnes produites sur Aire et 47 000 tonnes sur Neu-ville sur Escaut.

Suite à la décision du Conseil d’Administration de juin 2013, une nouvelle tranche d’investissement dans les outils de production est programmée pour arriver à l’objectif de 310 000 tonnes fabriquées à court terme et 360 000 tonnes à moyen terme.

Sur le plan qualitatif, la Coopérative Unéal respecte des règles strictes pour la qualité des aliments fabriqués, elle répond aux exigences de l’Agrément européen, aux méthodes HACCP et dispose de la démarche qualité Nutriconfiance en bovins. Désor-mais, les 2 sites de production de la Coopérative (Aire-sur-la Lys et Neuville-sur-Escaut) bénéficient du double référencement : GPBAC (Guide des Bonnes Pratiques en Aliments Composés) et GMP (Good Manufacturing Practice) garantissant aux éleveurs l’approvisionne-ment d’aliments de qualité pour leurs élevages.

Evolution des quantités d’aliments composés fabriqués et des tonnages commercialisés par Unéal

Année 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012/2013

Fabrication 182 000 T 218 000 T 244 000 T 275 000 T

Commercialisation 228 000 T 257 000 T 264 000 T 298 000 T

w 316 000 tonnes d’aliments commercialisés dont

b 108 000 tonnes en bovins b 104 000 tonnes en volailles

w Production d’animaux : b 480 000 Lapins b 30 000 tonnes de Volaille b 175 000 Porcs

Chiffres Clés

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ELEVAGE DURABLE : Défendre un élevage compétitif et respectueux de l’environnement, du bien-être des animaux et de la santé des consommateurs.

des services et des Hommes en appui aux éleveurs

Au quotidien, 24 conseillers techniciens spécialisés en productions animales et 2 vétérinaires se tiennent à la disposition des éleveurs pour les conseiller et les accompagner dans le développement de leur gestion technique et économique. Le savoir-faire des techniciennes et techniciens de la coopérative et les services développés pour aider les éleveurs dans leur conduite d’élevage sont reconnus par les éleveurs de la région Nord - Pas de Calais – Picardie.

BoVins

b Calcul des rations CHORUS (10 000 par an)Un outil informatique pour optimiser l’efficacité des rations des ruminants en tenant compte des aspects techniques et économiques.

b Analyses de fourrages (1200 / an)C’est la base essentielle pour la connaissance de la valeur des fourrages, ensilage de maïs et graminées fourragères. Les analyses sont réalisées par infralyseur au laboratoire Unéal d’Aire-sur-la-Lys.b Diagnostic d‘élevageIl intègre le bilan de silo, l’appréciation des fourrages, le logement des animaux, l’organisation du travail, les per-formances zootechniques, l’efficacité alimentaire (CREA). b Visiolait Outil au service des éleveurs permettant un pilotage et l’appréciation de l’efficacité de la ration à partir d’une analyse mensuelle du lait. Le profil du lait en acide gras renseigne l’éleveur sur l’efficacité énergétique et protéique de la ration, sur la santé des Vaches laitières, l’immunité, la fertilité et les rejets de méthane.b Eco méthaneCe service est intégré à Visiolait pour mesurer les rejets de méthane. Un compteur « CO2 » permet d’apprécier les économies réalisées grâce à l’alimentation. b Aliments personnalisés EXPERTPrès de 150 éleveurs ont bénéficié de ce service qui consiste à formuler les aliments à la carte selon la qualité des fourrages disponibles et leurs attentes techniques et économiques.b GalaScorus Ce nouveau service consiste à apprécier la morphologie des génisses selon leur âge (poids, hauteur), de mesurer la croissance et de corriger le mode d’élevage selon les objectifs de l’éleveur. Ce service a reçu l’Innel d’Or au SPACE 2013.

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b Club laitCe Club récemment crée regroupe à ce jour 20 éleveurs de toutes régions avec l’objectif d’échanger les savoir-faire au travers de réunions techniques et de suivi GTE mensuel avec comparaison des performances.b Visite VétérinaireAccompagnement avec un vétérinaire pour proposer un Programme Sanitaire d‘Elevageb MedriaCe nouveau service est une offre de « Monitoring » pour le sui-vi à distance des troupeaux de vaches laitières ou allaitantes. Il est basé sur le placement de capteurs sur les animaux pour détecter les chaleurs, les vêlages, la rumination avec alertes sur smartphone et suivi sur internet.

PorCs

b Planiporc : Bilan technico-économique des lots de porcs en engraissement pour des éleveurs engraisseurs.b GTE : Réalisation de la gestion technico économique des éleveurs porcs naisseurs-engraisseurs.b Visites régulières des élevages par les techniciens pour apprécier et améliorer leurs performances.b Suivi sanitaire par un vétérinaire spécialisé.b Animation de réunions techniques pour les éleveurs dans le cadre du groupement SUIDEAL.b Animation du groupe d‘éleveurs “La Collégiale”.b Accompagnement des éleveurs : étude bâtiment, mise aux normes…

Volailles

b Fermatel : Outil Internet permettant aux éleveurs de comman-der directement les aliments et d‘être alertés pour les informations urgentesb Résultats technico-économiques par lot : à la fin de chaque lot, l‘éleveur est informé de sa performance technique (indice, poids moyen…) et de sa performance économique (marge PA).b DVD : Programme de Développement Volaille Durable.b Visites régulières des élevages par les techniciens pour apprécier et améliorer les performances.b Suivi sanitaire par un vétérinaire spécialisé.b Animation de réunions d‘éleveurs, de visites extérieures, pour améliorer les résultats techniques.b Réunion annuelle Aviplus.b Accompagnement des éleveurs : étude bâtiments, mise aux normes…

laPins

b Bilan technique d‘une bande (de l‘insémination des lapines à la vente des lapereaux).b GTE Réalisation de la gestion technico-économique des éleveurs lapins naisseurs-engraisseurs.b Visites régulières des élevages par les techniciens pour apprécier et améliorer leurs performances.b Suivi sanitaire par un vétérinaire spécialisé.b Animation de réunions techniques pour les éleveurs dans le cadre du groupement LAPINORD.b Accompagnement des éleveurs (étude bâtiment, mise aux normes…).

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Rapport financier de la Coopérative Unéal

extrait du rapport de gestion du conseil d’administration

aCtiVites et resUltat de la sCa Unéal pour

l’exercice 2012/2013

b Les activités de la Coopérative ont souffert des rendements médiocres de la récolte 2012. La baisse du volume de collecte conjuguée à une hausse du prix des matières premières génère une baisse de 1,6 % du Chiffre d’Affaires des céréales et oléoprotéagineux. Sur l’activité approvisionnement Productions Végétales, il faut remarquer la hausse des ventes du volume de semences de céréales consécutive, sur une partie du territoire couvert par la Coopérative, aux conditions climatiques de l’automne 2012.

b La filière Production Animale est marquée par l’arrivée des éleveurs du Groupement SCICA PORC DE L’AISNE. Cet événement permet à la Coopérative de conforter la filière porcine au profit de tous les éleveurs. Par ailleurs, ce re-groupement participe également au développement des ventes d’aliment du bétail.

b En ce qui concerne le volume de marge, la bonne tenue des activités d’approvisionnement (tant dans la filière végétale qu’animale) a permis de le maintenir à plus de 72 millions d’euros.

b Le poste Entretien, pour la seconde année consécu-tive, est en retrait de 13.6 %. L’économie de 1 million d’€ a été réalisée grâce au plan d’investissement soutenu des derniers exercices et à la déconstruction des sites obsolescents. La création de capacités de stockage (environ 30 000 Tonnes/an depuis 4 ans) permet de dimi-nuer le coût des stockages extérieurs.

b Le poste Transport est impacté par les évolutions du prix de revient, à savoir augmentation du prix du carburant et de la main d’œuvre. Ainsi, avec des volumes à transporter en baisse (volume de collecte en retrait de 130 000 Tonnes et volume d’aliment du bétail en hausse de plus de 50 000 Tonnes), le coût transport est identique à l’an dernier. La mise en place de l’écotaxe viendrait, si le maintien de cette taxe était confirmé, ajouter une charge supplémentaire de 800 000 €.

b La valeur ajoutée recule de 819 000 €. Ce retrait s’explique, entre autre, par une évolution des charges d’énergie tant du gaz que de l’électricité.

b Les impôts et taxes subissent l’effet de l’inflation (+ 2 %).

b Les charges de personnel évoluent à la hausse pour atteindre 20 906 000 €. Il est à remarquer que les charges sociales augmentent plus vite que les salaires bruts. Cette différence s’explique par la diminution des exonérations de charges de la loi dite « Fillion ».

b L’excédent brut d’exploitation évolue donc en baisse pour atteindre 11 376 000 €.

b Le poste amortissements augmente pour la seconde année consécutive. Il se sera apprécié de 2,5 millions d’€ en 2 ans, soit sur cette période une augmentation de 50 %. Cette évolution traduit les décisions du Conseil d’Administration de moderniser le réseau des sites de la Coopérative, en particulier en collecte (capacités de stockage et de séchage). Ces investissements permettent de mieux réceptionner, sécher, conserver et expédier les livraisons des adhérents.

b En ce qui concerne le résultat financier, il faut noter que celui-ci est composé d’une remontée de dividendes d’ADVITAM Participations sensiblement égale à celle de l’an dernier et d’une charge financière en retrait grâce à des taux d’intérêts jamais vus à un niveau aussi bas sur une période longue. Par ailleurs, nous avons également traduit dans nos comptes l’échange de nos titres TEREOS AGRO INDUSTRIE contre des titres TEREOS INTERNATIONAL. L’évolution du cours du REAL Brésilien nous a amené à passer une provision complémentaire.

b Le résultat exceptionnel traduit d’une part les opérations de déconstruction et pour la première fois cette année une provision de désamiantage de près de 900 000 €.

b Compte tenu des événements de l’année, le résultat net est en retrait pour atteindre 4 638 000 €.

En résumé, la performance de l’exercice a été fortement entamée par la baisse de la collecte, ce qui a provoqué une perte de marge estimée à plus de 1,5 million d’€. Les efforts réalisés sur la chaîne logistique (stockage, transport) ont permis de contenir le coût des transports.

b L’évolution du poste des immobilisations corporelles montre l’amélioration de notre réseau de collecte, activité importante de la Coopérative.

b Les stocks céréales ont augmenté suite à un décalage de 10 jours dans les expéditions par rapport à l’an dernier et surtout à un prix des céréales plus élevé.

b Les créances d’exploitation sont en légère augmenta-tion d’environ 20 %. Cette évolution est à attribuer aux créances adhérents en particulier.

b La valeur de bilan s’établit à 319 millions d’euros.

b Le montant des capitaux propres s’apprécie de 2,3 millions d’euros, pour atteindre 110 847 000 €. Augmenté des emprunts à long et moyen terme, ils permettent d’assurer entièrement le financement des immobilisations.

b Les provisions sont constituées pour moitié de provisions retraite et pour moitié de provisions démoli-tion/désamiantage.

b La Coopérative Unéal poursuit sa structuration financière. A cet effet, le montant du capital social souscrit par les adhérents s’élève à plus de 17,7 millions d’euros, en progression de plus de 300 000 € et le montant des réserves progresse également.

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Présentation des comptes et méthodes d’évaluation

Les règles de présentation

des comptes et les méthodes

comptables utilisées pour leur

élaboration sont conformes à la

réglementation applicable aux

coopératives agricoles.

La coopérative applique à compter

du 1er juillet 2005 le règlement

CRC 2002-10 relatif à l’amortisse-

ment et la dépréciation des actifs

.

Parmi les options offertes par les

principes comptables applicables

en France, nous avons retenu

la méthode “prospective“ qui

consiste à prendre comme base

des nouveaux amortissements, la

valeur nette comptable

au 1er juillet 2005.

30 juin 2013 30 juin 2012

Chiffre d’affairesAchats de marchandises

638 494 566 218

580 780 508 543

Marge commerciale 72 276 72 237

Prestations de services diverses Charges externes

1 528-38 996

1 342-37 952

Valeur ajoutée 34 808 35 627

Impôts et taxesCharges de personnelSubvention d’exploitation

-2 580-20 906

55

-2 528-19 589

37

Excédent brut d’exploitation 11 377 13 547

Solde autres charges et produits - 7 323 -6 890

Résultat d’exploitation 4 054 6 657

Résultat financier - 1 230 143

Résultat courant 2 824 6 800

Résultat exceptionnelParticipation des salariés (dont I.S. 191)

2 034 -219

451-262

Résultat net comptable 4 639 6989

ACTIF montant brut

amortissementset provisions

montant net30 juin 2013

montant net30 juin 2012

Immobilisations incorporellesImmobilisation corporellesImmobilisation financières

3 247215 833

71 756

3 133111 892

2 015

114103 94169 741

11099 32067 578

Total actif immobilisé 290 836 117 040 173 796 167 008

Stocks et en-coursCréances d’exploitationDisponibilités Charges constatées d’avance

49 78595 768

3 242202

8232 816

48 96292 952

3 242202

36 92291 033

46 500261

Total actif circulant 148 997 3 639 145 358 174 716

Total bilan 439 833 120 679 319 154 341 724

PASSIF 30 juin 2013 30 juin 2012

Capital socialEcarts de réévaluation - Réserves légales et statutaires Résultat de l’exercice

17 79488 4144 639

17 477 84 082 6 989

Total capitaux propres 110 847 108 548

Provisions pour risques et charges 7 181 8 175

Dettes financières dont moyen terme dont court terme dont autres dettes et participatifsDettes d’exploitationDettes diverses

132 22962 03364 958

5 23868 897

-

162 78552 328

104 9455 512

62 030186

Total dettes 201 126 225 001

Total Bilan 319 154 341 724

Bilan (en milliers d’euros)

Compte de résultat (en milliers d’euros)

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