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Journal d’informations municipales de la Ville de Saint-Marcellin - Février 2013 « Fidèles à nos engagements » B o n n e a n n é e NUMéRO SPéCIAL VœUX 2013

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Journal d’informations municipales de la Ville de Saint-Marcellin - Février 2013

« Fidèles à nosengagements »

Bo n n e a n n é e

NuMéro SpécialVœux 2013

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Chaque année à pareille époque, je harcèle chacun de mes collègues et de nos colla-borateurs. Je suis en effet pris d’un doute, avec toujours la

même question : « Et si cette année les Saint-Marcellinois ne venaient pas ? » Alors nous vous le disons, à cet instant, nous sommes soulagés ! Une fois de plus, vous êtes au rendez-vous, nombreux, tou-jours, encore, malgré le froid et la neige. Soyez-en chaleureusement remerciés. Votre présence a quelque chose de récon-fortant. Nous voici donc entrés dans cette année 2013. Fameuse, car 2012 suscitait comme d’autres échéances avant elle, l’extrava-gant fantasme de la fin des temps ! la fin du monde, n’est-ce pas seule-ment, lorsque l’homme cesse d’être pleinement humain, d’être porteur d’humanité ?

Au moment de vous présenter nos vœux, nous pensons d’abord à celles et ceux qui sont frappés par la maladie, la pré-carité, l’angoisse du chômage, à celles et ceux qui, malgré beaucoup d’efforts et de démarches, ne trouvent pas d’emploi. Nous pensons aussi à ceux qui œuvrent dans la commune, qui sont la vitalité du territoire : chefs d’entreprises, com-merçants et artisans, que l’on doit encourager, soutenir, tant on sait qu’est grand et périlleux le risque d’entreprendre. Et nous pensons aussi, bien sûr aux services de l’Etat et des col-lectivités, et aux bénévoles des associa-tions.

Bonne Année 2013 à vous, à vos familles, à toutes les personnes qui vous sont chères, mais aussi pour notre belle ville de Saint-Marcellin !

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plus de 550 personnes ont assisté à la soirée des vœux organisée au Diapason. De très nombreux habitants avaient répondu à l’invitation de Jean-Michel revol et de son conseil municipal ainsi que des personnalités locales, en particulier, Michèle Bonneton, députée de la 9e circonscription, les responsables de la brigade de gendarmerie et du corps des sapeurs-pompiers locaux, Florence clerc, directrice des services du Département du Sud-Grésivaudan, pascal Delesmont, proviseur du lycée de la Saulaie ainsi que de nombreux responsables associatifs.

Que cette nouvelle année vienne combler vos aspirations les plus profondes, qu’elle concrétise vos projets personnels et pro-fessionnels et vous apporte l’énergie, l’audace, la volonté d’agir tout au long de ces douze mois afin de prendre l’avenir à votre compte et de faire de chacun de vos rêves une réalité à vivre et à partager avec les autres.

Plus que jamais en 2013, année annoncée comme difficile, et chacun sent bien qu’elle le sera, plus que jamais en 2013 nous aurons tous besoin, de solidarité et de fraternité, de ces valeurs humanistes, pour faire face ensemble aux obstacles, aux difficultés, aux crises de notre société.La tradition des vœux est aussi un moment où l’on regarde derrière et loin devant. Cette cérémonie n’échappera donc pas à cette tradition.

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2012 - Rétrospective : la ville en action(s)

J’aime beaucoup ces mots de Denis de Rougemont qui écrivait dans L’avenir est notre affaire : «  La  décadence 

d’une  société  commence  quand l’homme  se  demande :  ‘’Que  va-t-il arriver  ?’’  au  lieu  de  se  demander  : ‘’Que  puis-je  faire ?’’  ». Nous avons choisi de nous poser la seconde question.Que pouvons-nous faire pour construire un monde meil-leur, pour vivre mieux à Saint-Marcellin, pour assurer à nos enfants et petits-en-fants une vie qui vaille la peine d’être vécue ?Permettez-moi donc de vous parler d’espoir, de détermina-tion, d’avenir et d’engagements. Oui, d’engagements. ce que nous nous étions promis, en 2012, nous l’avons fait et les résul-tats sont là.

l’argent public est rare et doit donc être utilisé de façon sérieuse et ra-tionnelle. Avec Nicole Nava, adjointe aux finances, conjuguant lucidité, pragmatisme et volonté, pour la 15ème année consécutive votre conseil muni-cipal n’a pas augmenté les taux commu-naux d’imposition. Pour la 3ème année consécutive, il n’a pas emprunté. Tous ensemble, avec les agents municipaux, depuis 1996, oui, nous avons ramené la dette par habitant en capital res-tant dû de 2023 e à 948 e ce 1er Janvier !

Oui, depuis 1996, nous avons mené avec ardeur et conviction la bataille du redres-sement de notre ville et sa modernisation, opérant la mise en ordre de nos finances : une dette en forte diminution, des taux de fiscalité maîtrisés, des emprunts limi-tés. Cet effort en faveur de l’allégement

de la dette ne répond pas à une quelconque doctrine gestionnaire mais à notre volonté de ne pas hypothéquer les capacités d’action de notre ville à l’ave-nir.

Pour ne pas être contraints à l’aus-térité forcément brutale, nous avons emprunté la voie de la sobriété choisie et justement

partagée. Nous avons adopté une stra-tégie de long terme établissant des prio-rités. Nous les finançons en partant de ce que l’on a et pas de ce que l’on pourrait emprunter. Cela demande des arbi-trages constants entre les projets et dans les moyens employés. Ce travail, souvent âpre, a été conduit ici.Elus et services s’attellent à créer de nouvelles marges de manœuvre, à traquer les dépenses qui pourraient être mieux employées, à réorienter les actions pour les rendre plus efficaces. Et cela paie.Cet effort de rigueur dans la gestion ne s’est pas fait au détriment de l’action, ni au détriment des investissements, suivis par les collègues Jean-Sébastien Muet et André Giloz bien au contraire. Notre ville a continué à investir.

Nicole Nava

Jean-Sébastien Muet

andré Giloz

2012 - RétrospectiveLa ville en action(s)

Depuis 1996, nous avons mené avec ardeur et conviction la bataille du redressement de notre ville et sa modernisation

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Au rang des investissements, qui ap-portent évidemment une contribu-tion positive à l’activité économique et donc en faveur de l’emploi, de grands chantiers ont été conduits.

- La 1ère tranche de la rénovation de l’ave-nue du Dr Carrier, qui se poursuivra cette année sur une seconde tranche jusqu’au carrefour avec les avenues Vallier et Santé.Merci tout d’abord de la compréhension dont chacun, riverains et traditionnels usagers ont tous fait preuve durant ce chantier de 4 mois, qui a généré nui-sances de toutes sortes malgré tout le plus grand soin apporté par les entre-prises et nos services !

objectifs des travaux : offrir aux usagers des circulations sécurisées (en favorisant les déplacements doux, l’un des objectifs de notre agenda 21) ; réduire la vitesse ; va-loriser les vues des espaces publics et privés végétalisés qui le méritent.Avec nos régies, nous avons réalisé un travail ingrat, invisible et coû-teux, mais nécessaire, consistant en la reprise des différents réseaux d’eau et d’assainissement, pour renforcer les réseaux souterrains d’éclairage public, (HTA, BTA), et enfouir les réseaux aériens.

La 1ère tranche de l’extension-réhabilita-tion du gymnase Carrier, âgé de plus de 45 ans ! Ces investissements sont essen-tiels pour nos associations sportives et pour nos écoliers, collégiens et lycéens. Et puis personne ne conteste les valeurs éducatives et de santé que génère le sport !Il s’agit bien d’encourager toujours la pra-tique sportive, mais aussi de mettre aux normes cet équipement tant en termes d’accessibilité avec la mise en place d’un ascenseur, la création d’une tribune, l’extension des vestiaires, que d’efficacité énergétique.

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2012 - Rétrospective : la ville en action(s)

Si l’énergie la moins chère est bien sûr celle qui n’est pas consommée, nous investissons donc dans l’effi-cacité énergétique de nos bâti-ments : l’énergie représente 14,5 %, (700 000 €), de nos dépenses de fonc-tionnement (hors frais de personnel) ! réduire cette part, plus que jamais est une démarche vertueuse.Comme l’indiquait l’architecte-conseil du CAUE, par ces projets conjoints de réha-bilitation, « L’aménagement et l’architec-ture ne sont pas que des réponses, il s’agit bien au-delà, de partager une culture et de faire sens. L’ensemble est d’un effet dy-namique très intéressant qui va fortement structurer et embellir l’avenue ».

L’extension de l’espace jeu-nesse de notre médiathèque. Tout a été fait pour que les jeunes lecteurs se sentent bien, dans un univers coloré et ludique, très éloigné des bibliothèques poussiéreuses d’autrefois. Plus vaste de 70 m2, cet espace a été entièrement rénové et aménagé. Cet investissement a du sens. Sait-on en effet assez que l’habitude de lecture, si elle n’est prise dès le plus jeune âge, n’est pas rattrapée avec la maturité ? Et puis, sur la base d’un diagnostic et d’une analyse réalisée en

2007 sur notre canton, nous constations que 16 % seulement des habitants du canton étaient inscrits dans une biblio-thèque, (soit une fréquentation infé-rieure aux moyennes départementale et nationale, (28 % et 18 %), et qu’aucune des bibliothèques n’avait de politique d’acquisition formalisée par un document et validée par sa tutelle. Notre ville avait alors pris l’initiative d’être le moteur, le déclencheur, d’une politique forte en faveur de la lecture publique sur le territoire ! ce service public est essentiel. Essentiel pour nos jeunes, afin qu’ils puissent étudier, s’ouvrir aux monde. Essentiel à ceux qui peuvent avoir besoin de se documenter de se

former, pour retrouver un emploi, se réorienter. Essentiel pour ceux qui n’ont pas les budgets suffisants pour s’offrir des livres et des abonnements à la hauteur de leur appétit culturel. Devenue médiathèque tête de réseau, ce travail de coopération a contribué à créer des partena-riats pour créer des manifesta-

tions communes comme le Salon du livre de Saint-Marcellin, (1800 visi-teurs deux jours durant !), ou à s’in-tégrer dans des manifestations déjà existantes : Biennale de Nord en Sud, le festival Textes en l’Air ou à dynamiser nos bibliothèques et cette médiathèque qui compte aujourd’hui quelque 2 400 lecteurs et prête 70 000 documents par an. « Une bibliothèque, c’est le car-refour de tous les rêves de l’humanité », écrivait joliment Julien Green. Enlivrez-vous donc !

l’habitude de lecture, si elle n’est prise dès le plus jeune âge, n’est pas rattrapée avecla maturité.

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la mise en place du numérique et du 3D au cinéma les Méliès. Notre ciné-ma est passé de la bobine au numérique. La qualité du son et de l’image déjà ex-cellente avec l’ancien projecteur devient réellement époustouflante. Le numérique est-il vraiment supérieur à la pellicule ? Pour des millions de cinéphiles du monde entier et des réalisateurs aussi célèbres que George Lucas et Steven Spielberg, la réponse est un « oui » sans réserve.Le numérique a été adopté, mais aussi la 3D, pour être en mesure de répondre aux nouvelles attentes des specta-teurs, parfois plus proches des loisirs. Nous pouvons nous réjouir que la ville ait joué un rôle important, tant dans la conduite du dossier que par son apport financier. Le choix était évident : ima-gine-t-on l’avenir de notre cinéma sans ces innovations ?

Autre investissement d’importance : la seconde tranche de vidéo-protection. Chacun se souvient du printemps 2011 exceptionnellement difficile, où la délin-quance avait particulièrement « empoi-sonné » la vie des habitants. ces sujets restaient difficiles à aborder car l’émotion est toujours importante et légitime. a la gesticulation mé-diatique et verbale, avec l’équipe

municipale, j’avais personnellement préféré sang froid et action. La su-renchère verbale ne règle rien au fond. En deux années, 2011 et 2012, la Ville a investi près de 260 000 € en vidéo-protection. Personnellement, ni je n’idéalisais, ni je ne diabolisais la vidéo-protection. Force est de reconnaître que celle-ci, dissuasive, préventive et psychologique, a aussi permis de garantir un cadre de vie calme et apai-sé après les faits très exceptionnels du printemps 2011. cet effort, moindre cependant, sera poursuivi l’an pro-chain.

En 2012, conformément à nos engage-ments, nous avons aussi initié la réhabili-tation-extension du Centre de loisirs des Petits Loups, rue Saint-Laurent, réalisé le 3ème bassin de prévention des crues du Savouret, cher Raphaël Sylvestre, tout comme un grand programme de petits travaux : continuité piétonne du cours Vallier, achèvement du parking de l’école de la Plaine, piste cyclable prolon-gée sur l’avenue de Romans, équipement des classes de grande et moyenne section en tableaux blancs interactifs, nouveaux vestiaires au stade Soranzo, zones 30 boulevards Riondel et Champ de mars…

raphaël Sylvestre (à droite) sur le chantier du Savouret.

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Avec la régie municipale d’énergie, nous avons réalisé l’extension de notre chaufferie-bois, née il y a 14 ans. Son-geons que le réseau de chaleur long de 2,8 km, alimente six bâtiments publics dont le Diapason notre salle de spectacles, le centre hospitalier, l’école du Centre, et la Manufacture qui abrite Conseil général, Communauté de communes, Maison des associations Roger Chanron, restaurant scolaire… Sans compter les 320 loge-ments desservis ! les bénéfices et intérêts d’une telle réalisation sont nombreux. ils sont à la fois environnementaux, éco-nomiques et sociaux. Un bénéfice environnemental tout d’abord. Forte réduction de la consom-mation annuelle de fioul : 600 TEP/an économisés. Baisse si-gnificative des rejets de co2 en diminution de 750 tonnes/an, soit l’équivalent de près de 6 millions de kilomètres ou 144 tours du monde par-courus par une voiture récente. Nous y voyons également un avantage économique. le bois est un combus-tible financièrement compétitif, se substituant au fioul. Il permet à notre ville, son centre hospitalier, et aux locataires de l’opac 38 de réaliser de substantielles économies finan-cières annuelles, (jusqu’à 35 % selon les situations selon les seules bases de 2001). Ainsi nous favorisons le pou-voir d’achat des habitants, d’insti-tutions et de la ville ! - Enfin, le bénéfice social en termes de création ou de maintien d’em-plois non délocalisables pour la ville ou le territoire n’est pas négligeable. la récolte, la transformation et l’utilisation de bois sont des fac-teurs de développement localnotamment en zones rurales. Le recours au bois en provenance des forêts du Vercors et des Chambarans contribue à valoriser un potentiel forestier

abondant, à soutenir la filière bois tout en favorisant un approvision-nement en circuit court.

Avec Jean-Yves Balestas, nous avons la conviction que penser globalement, c’est-à-dire penser pour la planète, consiste à agir localement. ce pari social et écologique sera gagné jour après jour par des actions, simples, concrètes et effi-

caces comme celles-ci. L’écologie n’est pas un frein ou une contrainte, elle est un puissant levier de croissance, de com-pétitivité pour nos entreprises et d’amélio-ration de notre bien-être collectif.

Grâce à notre chaufferie-bois, nous économisons 600 TpE (tonne équivalent pétrole) par an.

Jean-Michel revol et Jean-Yves Balestas lors de la Journée de la Mobilité

la chaufferie-bois

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Finances, investissements, et inlas-sablement, la proximité, préoc-cupation essentielle. En plus de la démarche d’agenda 21 et des diverses réunions publiques thématiques, les visites de quartier se poursuivent. Tou-jours dans cette volonté de démocratie participative et de citoyenneté, d’infor-mation, et de communication cher Jean-François Baboy, elles témoignent aussi d’une incessante volonté de proxi-mité. En plus des permanences, tout au long de l’année, vous êtes invités à des rencontres animées par mes adjoints ou moi-même, pour aborder les projets de la ville et du quartier. Depuis le début de la seule année 2012, plus d’une ving-taine de réunions ont eu lieu. Ces rencontres permettent une écoute attentive qui ne nous lasse aucunement ni ne nous fatigue, un vrai dialogue de terrain, et favorisent également la ren-contre entre habitants. L’on y traite de préoccupations quotidiennes. Qui sont les mieux placés sinon les habitants eux-

mêmes pour imaginer et construire avec les élus le devenir de leur quartier et de leur ville ?

Qui sont les mieux placés sinon les habitants eux-mêmes pour imaginer et construire avec les élus le devenir de leur quartier et de leur ville ?

Jean-François Baboy

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Que retenir encore de 2012 ?Si notre régie a eu 98 ans en 2012, deux associations ont fêté leur centenaire : le Saint-Marcellin Sports et l’Amicale Laïque. Ces Centenaires marquent aussi leur capacité d’écoute à leur ville et au territoire. Merci.

« Bercy beaucoup » aussi à nos hand-balleurs ! A l’issue d’un parcours excep-

tionnel, pour la première fois de son his-toire, le club a joué la finale de Coupe de France de hand-ball au palais omnis-ports de Paris-Bercy contre Courbevoie. Cinq bus furent mis à disposition du club et des supporters. Ces sportifs, comme beaucoup d’autres qui ont porté haut et loin les couleurs de notre ville, individuel-lement ou collectivement, ont été hono-rés lors des Trophées des sports.

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aux seules associations, la seule ville pérennise et alloue un peu plus 400 000 € de subventions de fonctionnement annuel-lement. A cela s’est ajoutée l’acqui-sition d’un minibus bien utile aux déplacements de nos clubs ! c’est pour la jeunesse, les habitants de notre ville et de son terri-toire que nous travaillons !

la jeunesse est au cœur de notre action parce que traversée de multiples inégalités scolaires, sociales, familiales. En aucun cas, nos enfants ne doivent être sacrifiés aux difficultés de l’époque. Nous l’accompagnons. c’est un droit pour elle, un devoir pour nous. Elle mobilise tout particulièrement Catherine Pellini et Imen Aloui.c’est dans une idée de rassemble-ment, d’union, de toutes les géné-rations ! Nous voulons donner à la jeunesse ses chances, sa place, sa reconnaissance et sa dignité. En cohérence et responsabilité, l’objectif est clairement affiché de maintenir annuellement cette enveloppe, sans augmentation des taux d’imposition, et ce malgré les nombreuses contraintes budgétaires.Outre le soutien à la vie associative, nos

dispositifs sont nombreux, mais cer-tains sont parfois malheureusement encore trop méconnus : bourse aux permis de conduire, bourse à projet jeune, chantiers jeunes citoyens, Activ’Jeunes, sorties familiales qui sont une manière de tendre vers un moment d’égalité et d’offrir un temps de vacances à des enfants qui

n’en ont pas ou trop peu.

Nous voulons donner à la jeunesse ses chances, sa place, sa reconnaissance et sa dignité.

Jean-Michel revol et Michel cipriani sur un chantier jeunes citoyens

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Cela est sans compter nos missions dans les accueils de loisirs ou périscolaires, accessibles à tous les enfants. Une paren-thèse pour dire que du fait des travaux d’électrification de l’axe SNCF Valence-Grenoble, notre ville a proposé l’exten-sion de ses horaires d’accueil périscolaires du soir jusqu’à 18h30 sans tarification supplémentaire pour répondre aux besoins des salariés transportés par car.

Et puis, l’attention portée à la jeunesse c’est l’installation du nouveau conseil municipal des jeunes. Il vient compléter et enrichir toutes nos instances de concer-tation. Nous vous donnons la parole. Vous êtes là pour proposer, innover, critiquer, pour orienter, pour recadrer s’il le faut. Est-il néces-saire de rappeler que ces jeunes conseillers ont été force de pro-position sur la mise en place de la 3D, la création de pistes cyclables, ou force d’action sur la caravane citoyenne contre le racisme, ou encore l’organisation d’activités au sein de l’accueil « Activ’Jeunes »…L’écrivain hongrois Robert Zend faisait justement remarquer que « Ce que nous avons tous en commun, c’est d’être tous différents. » Et, évoquant cela il y a

quelques secondes à propos de l’Amicale Laïque, je voudrais aborder la question de la laïcité. la laïcité n’est pas rin-garde, mais elle est un concept vivant dont l’actualité demeurera tant que des hommes et des femmes qui ne partagent pas leurs croyances pen-seront qu’ils peuvent partager un destin commun. La laïcité appartient à notre identité nationale. Et cette identité-là n’exclut personne. Elle n’oppose pas, mais elle rassemble. Elle n’enferme pas dans une culture, une origine, une religion, une philosophie, une espérance, mais elle ouvre à toutes les autres. Elle n’entretient aucune peur, mais elle donne sa chance à chacun. Elle est tout à la fois liberté, égalité, et fraternité. Elle est un principe qui est pour nous l’outil du dialogue et du vivre ensemble.

Jamais sans doute depuis que je suis maire, comme mes collègues maires, adjoints ou conseillers municipaux, nous n’avons à ce point ressenti les effets de la crise. Elus munici-paux, nous sommes probablement les meilleurs témoins des souffrances, des découragements, parfois de la misère morale de nos concitoyens et des dégâts que cause cette crise d’une violence inouïe pour la cohésion de la population de nos territoires. Nous sommes aussi les opérateurs de la

protection et de tout ce que nous pouvons faire pour la co-hésion de la société française, et d’abord de la commune.

Sur le front du chômage, par souci constant de transpa-rence : 550 pour notre seule ville en janvier 2012 ; 575 fin décembre. L’austérité,

aveugle, et son cortège de souffrances sociales gagnent du terrain. 38 licencie-ments sont annoncés chez Métalpes, ex-Normabarre-Schneider.

Jamais sans doute depuis que je suis maire, comme mes collègues, nous n’avons à ce point ressenti les effets de la crise.

catherine pellini et imen aloui avec le conseil Municipal Jeunes au Sénat

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a Saint-Marcellin, il y a de puissants mouvements de solidarité et d’entraide.

Danièle paym (au centre) dans les locaux du Secours populaire

Sur le front des inégalités. De plus en plus de pauvres, des riches toujours plus riches, des inégalités accrues. La der-nière étude de l’Insee relative à l’année 2010 montre une baisse du niveau de vie en France. 8,6 millions de personnes sont en dessous du seuil de pau-vreté, soit 964 € par mois ! Hausse du nombre de pauvres chez les retraités, et très forte progression chez les jeunes. Ce qui était inacceptable sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, le reste sous celui de François Hollande.

Heureusement, à Saint-Marcellin comme dans notre pays, il y a de puissants mouvements de soli-darité, d’entraide, de créativité. Nous disposons d’un tissu asso-ciatif incroyable, riche, sans lequel nous serions en panne dans bien des domaines. Merci à l’action des associations caritatives, (Croix-Rouge, Restaurants du Cœur, Secours Catholique, Secours Populaire) dont la vocation de solidarité s’élargit à de nouvelles personnes. avec le ccaS et Danièle paym, ils tentent de répondre quotidiennement aux besoins de nos concitoyens.Nous voulons rendre hommage au dévouement de tous les bénévoles qui œuvrent chaque jour pour la dignité de ceux qui sont touchés par la pauvreté, la précarité ou à la maladie. Après des augmentations de 30 % de nos aides envers elles en 2011, 40 % en 2012, une nouvelle augmen-tation de 20 % a été adoptée pour ces associations !

le bénévolat, c’est l’art de la gra-tuité du cœur, du geste et du temps. aux bénévoles de ces associations comme des autres, MErci.Et puis n’oublions pas les actions an-nuelles réalisées par le service municipal

en faveur des personnes seules, les plus fragilisés par le handicap ou la perte d’autonomie, notre ville agit.les aides à domicile, « Vill’à Dom » :

60 intervenants à domi-cile, 380 personnes aidées, essentiellement des personnes seules de plus de 80 ans avec une perte d’autonomie impor-tante, 55 000 heures réali-sées. 1 250 000 e de budget,

120 000 e de subvention municipale. L’effort de la collectivité sera reconduit en 2013.

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le service itinérant de nuit : Il est une expérimentation unique en isère, de-puis avril 2010. 30 personnes ont été aidées depuis la création du service. L’objectif est d’apporter une aide complé-mentaire eux besoins des usagers et par-fois de leurs aidants familiaux.le portage des repas ou le foyer-res-taurant le Sans-Souci : ils sont un ser-vice municipal très prisé ; 9 134 repas pris sur place, 15 434 repas portés

à domicile du lundi au samedi.Et puis, parce que vous connaissez bien aussi ces dispositifs, je ne serai pas trop long sur le transport à la de-mande, (2 664 trajets au 31 octobre 2012), l’aide au chauffage sous conditions de res-sources, (87 personnes aidées, 11 760 €), les visites à domicile, la Semaine Bleue ou le domicile inter généra-tion isérois.

Le Diapason poursuit sa croissance. Avec près de 10 000 spectateurs chaque année (sur la seule programmation culturelle municipale), il est lE lieu incontour-nable de découvertes artistiques et de plaisirs partagés, reconnu de nos partenaires institutionnels Conseil général et Conseil régional notamment qui nous apportent un « plus » en sub-ventions ! Mais Anne-Marie Rey Foity se réjouit de souligner que cette année, cette très jeune salle de spectacles atteint pour la première fois le nombre de 480 abonnés contre 300 tout de même en moyenne au démarrage. Bel appétit culturel, et immense intérêt que nous avons récemment eu l’occasion d’évoquer avec Aurélie Fillipetti, la Ministre de la Culture, lors de la remise du Prix Bar-bara à Barcella que nous accueillerons en mai ! Songez aussi qu’à plus d’une trentaine de reprises, Le Diapason a aussi été mis à disposition d’associations ou d’entreprises pour l’organisation de spectacles, de conférences ou de sémi-naires.

anne-Marie rey Foity au repas de Noël des personnes âgées

Jean-Michel revol et anne-Marie rey Foity avec aurélie Fillipetti,ministre de la culture

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Devoir d’action ensemble, toujours, encore, dans la confiance et le

respect mutuels, avec volonté, détermination et pugnacité. Puisque nous avons fixé un cap, puisque nous sommes cohérents et fidèles à nos engagements, dans l’attente de l’adoption du budget et de la programmation d’autres opérations, dont vous connaissez les principales qui constituent notre feuille de route : 2èmes et dernières tranches de l’avenue et du gymnase Carrier, achèvement de la médiathèque et du centre de loisirs, 4ème et dernier bassin du Savouret.

Pour la 16ème année consécutive votre conseil municipal n’augmentera pas les taux communaux d’imposition.

A la charnière de 2012 et 2013, je me dois de vous entretenir des ordures ménagères et de l’intercommunalité, que suit notre collègue 1er adjoint, Joël Praz.

Concernant le sujet des ordures ménagères, nous devons d’abord nous réjouir de la solution de « sor-tie de crise », consistant à pouvoir déposer un nombre illimité de sacs, avec son badge, pour permettre aux habi-tants de s’habituer progressivement à ce nouveau mode de fonctionnement. Nous pensons ne plus constater de sacs dépo-sés par terre. Pour autant, nous pensons qu’il n’était pas opportun d’augmenter

les tarifs 2013 des ordures ménagères Nous avons voté contre cette augmenta-tion. Enfin, malgré toute l’attention portée par nos agents des services techniques et propreté, nous venons de recruter deux agents, demandeurs d’emploi, via les contrats aidés de l’Etat.

En matière de propreté notre ville agit, et vous ? Tous acteurs, tous responsables, continuons à trier et respectons nos com-munes ! Merci de votre ci-visme.

2013 - Fidèlesà nos engagements

En matière de propreté, notre ville agit.Et vous ?

Jean-Michel revol et Joël praz lors de l’inauguration de la 1ére tranchede l’avenue carrier.

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2013 - Fidèles à nos engagements

En octobre dernier, notre Conseil munici-pal s’est prononcé favorablement au pas-sage en Fiscalité Professionnelle Unique de notre Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin. Cette adoption ne s’est pas faite sans inquiétudes, sans questions ni exigences, mais oui, une nouvelle page de l’histoire inter-communale s’est écrite, quelques mois après l’adhésion à l’établissement pu-blic foncier isérois, adhésion que nous appelions de nos vœux, (car l’EPFL est un outil au service des collectivités pour juguler pression et spéculation foncière tout en permettant de mieux préparer et financer leurs projets). Sur la FPU, il est des moments dans la vie muni-cipale où les égoïsmes municipaux s’effacent devant les nécessaires solidarités et l’intérêt général de la communauté de communes. Pour autant, alliance ne saurait signifier complaisance. Notre « oui » est le oui de la solida-rité, la stratégie responsable pour une action intercommu-nale durable, mais nous réaffir-mons que les collectivités comme les ménages doivent faire des efforts de rigueur de gestion. il y a forcément, partout, des économies à faire pour mieux servir nos conci-toyens sans qu’il soit besoin de rehausser les taux d’imposition.

Et puis aujourd’hui, on peut habiter dans une commune, travailler dans une autre, avoir ses enfants scolarisés dans une troisième, faire ses courses dans une quatrième... Bref, l’espace commu-nautaire s’est élargi comme le périmètre de la vie quotidienne et il faut en tirer les conséquences, gérer autrement et commencer à répartir plus équi-tablement les charges d’investisse-ment et de fonctionnement de tous les équipements et services utilisés par la population d’un ensemble de collectivités.Nous souhaitons un « pacte financier et fiscal », en mettant à plat les relations financières et fiscales entre communauté de communes et communes, en clari-fiant aussi les compétences et en veillant à ce que celles-ci soient pleine-ment assumées et strictement financées.

Oui à un Sud-Grésivaudan orga-nisé politiquement, fort, et vite, (dès le lendemain des élections municipales de mars 2014), pour faire face aux enjeux majeurs qui sont devant nous, en mu-tualisant ressources et com-pétences pour changer d’échelle et atteindre une dimension,

une force critique qui permette une vraie reconnaissance, une réelle effi-cience, entre Pays Voironnais, Métro et Rovaltain. l’argent public est rare. la création de cette entité nous confé-rerait cette dimension qui condi-tionne notre avenir ! Mais rien ne pourra se faire dans la contrainte, il y faut l’adhésion. rien ne pourra se construire dans la division, il y faut le rassemblement. Oui comme je l’avais dit, reprenant un proverbe africain, « seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin ! »

Dans l’attente, le Sud-Grésivaudan recevra sur 6 ans une enveloppe de subven-tions du conseil régional de 4,1 M€ pour accompagner son plan d’actions.

oui à un Sud-Grésivaudan fort, pour faire face aux enjeux majeurs, pour mutualiser ressources et compétences.

pont-en-royans

Saint-Marcellin

Vinay

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Trait d’union février 2013 17

Vingt années durant rien n’a été fait dans notre ville par la société privée en matière d’eau et d’assainissement. En 2008, confié à nos régies, conformément à nos engagements le prix de l’eau a baissé et chaque année 375 000 € sont investis dans des travaux, réalisés avec des entreprises locales. Mais pour poursuivre nos inves-tissements, primordiaux, en clarté et responsabilité, je vous le dis, tout en restant infé-rieurs à la moyenne nationale, nous augmenterons prix de l’eau et assainis-sement pour poursuivre la résorption des fuites du réseau, la suppression des branchements plomb, la protec-tion de nos captages et assumer la construction et le fonctionnement mutualisés de la STEp aqualline, dont calendrier et enveloppe finan-cière ont été tenus. Avec le Sivom d’Agglomération, nous ap-pelons de nos vœux le démarrage de la construction-création du center parcs. L’intérêt est immense pour notre territoire et notre station d’épuration. Les travaux d’entretien des berges de la Cumane, avec la clause de mieux-disant social permettant l’embauche de per-sonnes en insertion et retour à l’emploi, ont démarré. Ils vont s’échelonner sur plusieurs années ; enjeu : prévention des crues, des atteintes aux personnes et aux biens.

Dans le cadre de la refondation de l’école, le gouvernement propose une modifica-tion des rythmes scolaires. Le ministre de l’Education Nationale indique un retour à la semaine de 4 jours et demi de temps scolaire. Cette refondation va nécessai-rement avoir un impact sur le rythme de l’enfant, la vie des familles, et le

temps scolaire. Elle aura par ailleurs des conséquences sur l’organisation des col-lectivités territoriales qui ont en charge la restauration scolaire ainsi que les ac-cueils péri et extra-scolaires des enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires. Tous les partenaires de la ville seront impactés – notamment asso-

ciatifs – dans les domaines socio-culturel, de l’enseignement artis-tique, de l’éducation physique et sportive. La nouvelle organisation des rythmes scolaires envisagée pourra aussi conduire à des évo-lutions importantes sur l’offre pro-posée aux familles. Soucieuse de connaître l’avis des familles

et de tous les acteurs concernés sur cette question majeure, la ville en-gagera une concertation et ouvrira un forum dans lequel tout un chacun sera libre de s’exprimer. la France peut se rassembler autour de son école. Elle le doit à ses enfants. c’est la condition de son redressement et c’est la clé de son avenir.

En juillet dernier votre conseil municipal a abordé le devenir de nos anciennes halles avenue du Collège, cadre excep-tionnel de 400 m2, et stratégique au maintien du dynamisme du centre-ville. la diversité du tissu commercial est un atout à préserver pour garantir aux habitants une indispensable complé-mentarité entre commerces de proximité et offres de services, et pour maintenir d’authentiques lieux de convivialité et d’échanges.

la Ville va engager une concertation avec les familles dans le cadre d’un forum sur les rythmes scolaires.

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A l’automne, le groupe Legrand Isère nous a informés de l’avancée de son projet, déjà ancien et constant de regrou-per toutes ses activités sur le site de la Plaine. Là seront construits des bureaux, en cédant sa propriété foncière avenue de Romans, à un promoteur choisi par le groupe. Pour ce spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, l’enjeu est considérable, pour la ville, le territoire, pour l’acti-vité économique et pour l’emploi aussi.

Le 7 janvier, votre Conseil muni-cipal s’est réuni en séance privée pour évoquer cela, en conviant Communauté de communes et syndicat mixte du Sud-Grésivau-dan. Chacun s’accorde sur la né-cessité d’accompagner ce projet. Il est, me semble-t-il, une néces-sité et une opportunité. La cession des espaces à l’entrée de ville consisterait en un pro-gramme de création-transfert de grandes surfaces, d’autres petites surfaces commerciales, mais aussi en la création de nouvelles salles de cinéma et de logements. En transparence, nous avons informé les chambres consulaires, Cœur de Com-merce, et d’autres partenaires institution-nels de ce projet dont nous reparlerons très vite. intégrant les enjeux écono-miques, il nous faut, ville-centre, va-loriser, innover, faire du sens, dans l’équilibre avec le centre-ville, dans la concertation. Cela entraînerait la re-qualification après 2014 de l’axe majeur que constitue cette avenue.

Le directeur de La Poste m’a confirmé il y a quelques semaines le déménagement du centre courrier dans la zone d’activités des Echavagnes, fin 2013-2014. Enfin, toujours en matière d’urbanisme, c’est le PLU qui retiendra une nouvelle fois l’attention des élus municipaux, avec la

poursuite de la procédure. Rappelons qu’en janvier 2011, il y avait nécessité très rapidement de remettre en place le document d’urbanisme afin de permettre à la ville de disposer des moyens de développement que le poS ne donnait pas. Concernant l’aire d’accueil des gens du voyage, même si aucun recours de l’association Dau-mont en colère n’a abouti, la ville, prag-matique et responsable se donnera le temps de mener des réflexions qui

pourraient conduire à l’étude de nouveaux emplacements pour l’aire d’accueil des gens du voyage afin de trouver une solu-tion, la moins onéreuse possible.

Avec Michel Cipriani et l’Opac 38, nous poursuivrons la réflexion sur la réhabilitation des loge-ments rue de la liberté. Avec Habitat Pays de Romans, rue du Colombier nous devrions voir démarrer à l’automne le projet de construction d’une quin-zaine de logements pour aria 38 (extension du foyer-logement)

et un IME de Roybon. Sur une propriété voisine, devrait s’installer le service d’ac-compagnement (allocataires RSA) de La Providence, déjà présent à Saint-Marcel-lin et dont le siège restera basé à Saint-Laurent-en-Royans.

le départ de legrand de l’avenue de romans pour rejoindre le site de la plaine est une opportunité pour la Ville de donner du sens à la transformation de ce secteur en accompagnant le projet du promoteur.

Michel cipriani

2013 - Fidèles à nos engagements

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Avec notre Centre hospitalier, dont je préside le conseil de surveillance, nous travaillions à une ouverture plus large du centre de consultations non pro-grammées, le samedi après-midi, en première partie de nuit voire au moins jusqu’à 20 heures et adossé au service d’urgences de Romans. Malheureuse-ment, nos établissements n’ont pu trou-ver d’urgentiste. Nous procèderons à l’extension du Service de soins de suite et de réadaptation. L’IFAS a vu sa capacité augmenter, passant de 20 à 28 élèves. Faisant suite à la venue des experts-visi-teurs de la Haute autorité de santé (HAS) en juin dernier, nous renouvelons félici-tations et remerciements à tout le personnel de l’établissement pour l’investissement incessant dans la dyna-mique engagée. Cette nouvelle certifica-tion souligne les efforts entrepris pour améliorer toujours non seulement la qua-lité et la sécurité des soins délivrés, mais aussi la qualité de vie des patients pen-dant leur hospitalisation. Merci aussi aux agents des EHPAD et du SSIAD.

Avec le Conseil général, alors élu de cette assemblée, j’avais veillé à l’inscription en autorisation de programme de la réhabilitation du collège Le Savouret, en paral-lèle au choix d’un architecte. les travaux devraient démarrer en octobre prochain et s’achever en sep-tembre 2015, après 24 mois de travaux.

À mes collègues de la majorité, je souhaite dire combien je les remercie pour leur tra-vail et leur engagement. un maire n’est rien sans une équipe. Chaque jour sur le terrain, sans collectif et confiance les uns dans les autres, rien n’est possible. l’opposition s’est divisée. De vous, Monsieur Tourre, je salue votre esprit républicain, votre sens des res-ponsabilités. Vous savez le plaisir parta-

gé, que nous avons toujours à travailler ensemble, dans le respect, et nous pour-suivrons. Une année 2013 charnière qui, après 2012, précèdera une année électorale 2014 dans toutes nos communes, avec, sans doute et malheureusement, toutes les manœuvres politiciennes possibles…

La pensée de Sénèque demeure très ac-tuelle et je vous livre une de ses citations : « Il n’est pas de vent favorable pour 

celui qui ne sait pas où il va ». Bien sûr, toute ressemblance avec une personne ou des situations actuelles serait purement fortuite…

A tous, cependant je veux dire combien je connais la difficulté et parfois l’ingratitude de votre tâche, vos inquiétudes et vos doutes aussi dans un pays

engoncé dans la complexité. Pourrions-nous rêver 2013, comme «l’année de la simplicité» ? Si de nombreux handicaps tiennent à la conjoncture, à l’histoire, à la géographie, aux tourments du monde, personne ne nous oblige à compliquer ce qui pourrait être simple. Nous n’avons pas assez d’amour pour le droit, les arrêtés, les circulaires, et autres productions normatives pour en oublier la vie de nos familles, de nos entreprises, de nos communes. la simplicité ne serait-elle pas le premier remède à la crise ?

pourrions-nos rêver 2013 comme «l’année de la simplicité ?» la simplicité ne serait-elle pas le premier remèdeà la crise ?

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Le 22 janvier prochain, les deux parle-ments français et allemand se réuniront à Berlin pour commémorer le cinquante-naire du Traité de l’Elysée, né de la vo-lonté de deux hommes, qui avaient connu l’un et l’autre la guerre et qui voulaient établir la paix. La paix, non pas pour leur génération, la paix pour toujours entre nos deux nations. Ces deux hommes étaient Adenauer et De Gaulle. En mai, nous célèbrerons à Grafing 20 années de jumelage avec la cité bavaroise. Je sais le Comité de jumelage, avec Anne-Marie Rey Foity et Jean Briselet très actifs à la préparation de cet événement. Le répit des manifestations aura été court après le Quadrivium Europa du printemps dernier, avec les comités de jumelage de Saint-Antoine et de Saint-Jean-en-Royans, et avant les 20 ans du jumelage fêtés cette fois en 2014 à Saint-Marcellin.

Voilà Mesdames, Messieurs, sans être trop exhaustif, tracés le bilan 2012 et les perspectives 2013.

Vous avez tous entendu parler, au cours de ces derniers mois et régulièrement, de ces agences de notation financière qui font et défont la crédibilité des états avec notamment leur triple «AAA».

Nous voulons être notés par une nou-velle génération d’agence, sur de vraies valeurs profondes et durables, des valeurs authentiques, humaines, intangibles. Et pour 2013, je vous souhaite, que cette agence vous délivre, nous délivre à tous, un triple « aaa » :- un a pour authentique, en vous te-nant toujours un discours de vérité ; - un a pour audace, parce que c’est là, avec elle, que tout devient possible ; - un a pour action, pour toujours don-ner un temps d’avance à Saint-Marcellin.

Avec les cinq lettres de «maire», on écrit le mot « aimer»

Et puis avec certains collègues ici pré-sents, lorsque j’ai été élu maire en 1995, nous connaissions bien Saint-Marcellin, ses quartiers, ses rues, ses habitants ; nous habi-tions cette ville... Aujourd’hui, avec tous ses quartiers, toutes ses

rues mais surtout tous ses habitants... c’est elle qui nous habite !

Et puis enfin, je n’oublie pas qu’avec les cinq lettres de «maire», on écrit le mot « aimer».

Bonne Année 2013 !

avec les cinq lettres de «maire», on écrit le mot « aimer».

2013 - Fidèles à nos engagements

un spectacle interprété par la cie les Gentils clôturait en chansons la soirée

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Trait d’union février 2013 21

Le nouveau dispositif de collecte des ordures ménagères a bien sûr été abordé lors de la cérémonie des vœux. Le maire, Jean-Michel Revol, s’est en effet félicité de voir enfin une issue à cette crise avec l’assouplissement du système d’accès aux moloks. Le

paiement du dépôt des sacs poubelles par forfait (voir ci-dessous) et non plus au nombre de sacs déposés devrait en effet mettre fin aux dépôts sauvages. Pendant son discours, le maire a pourtant été interpellé par des habitants sur ce dispositif reconnu illégal par le Préfet en novembre dernier. Le 9 novembre 2012, Jean-Michel Revol avait en effet écrit au Préfet pour lui demander de clarifier les obligations des collectivités au regard des règles régissant la collecte des ordures ménagères. Le 30 novembre, le Préfet confirmait effectivement que ce dispositif était illégal dans la mesure où « Dans les zones agglomérées de plus de cinq cents habitants permanents, les ordures ménagères sont collectées au porte à porte au moins une fois par semaine. »

La révision de ce système était à l’ordre du jour du conseil syndical de la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin le 20 décembre. Pour permettre aux habitants de s’habituer progressivement à ce système, la semi-ouverture des moloks a été adoptée ainsi que l’augmentation des tarifs.Les neuf élus de Saint-Marcellin ont voté contre cette augmentation en vigueur depuis le 1er janvier 2013, considérant qu’il n’était pas opportun de faire peser sur les ménages le coût d’un système qui n’était pas suffisamment performant. L’assemblée a également entériné l’arrêt de l’activité de la Brigade verte. De ce fait, les communes sont désormais seules responsables de l’enlèvement des sacs ou déchets abandonnés sur les points d’apport volontaires. Une situation qui, à Saint-Marcellin, mobilise une partie des agents des Services Techniques ainsi que les deux nouveaux agents chargés spécifiquement de la propreté le week-end. Avec l’assouplissement de l’accès aux moloks la situation devrait donc s’améliorer. Encore faut-il que les usagers soient rapidement informés de ces nouvelles mesures ! Car l’enjeu est bien de convaincre tous ceux qui étaient jusqu’à présent réfractaires à ce système, de changer de comportement, et de participer à une démarche citoyenne responsable. C’est le sens du vœu adopté par le conseil municipal de Saint-Marcellin le 22 janvier dernier.

orDurES MéNaGèrES :cE Qui cHaNGE EN 2013

l’accès aux moloks nécessite toujours un badge mais les sacs qui ne sont plus facturés peuvent être ainsi déposés de façon illimitée.côté tarifs, la redevance annuelle fixe est calculée en fonction du nombre de personnes par foyer, selon les modalités suivantes :part par foyer (115 €)+ prime fixe par personne (27.50 €)

la Ville a recruté début janvier deux nouveaux agents chargés de la propreté le week-end.

ORDURES MENAGERES :c’est la sortie de crise… mais le tri reste l’affaire de tous !

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22 Trait d’union février 2013

Les élus à votre écoutele Maire et ses adjoints sont à votre disposition en mairie

Jean-Michel rEVol Maire, Assure trois à six permanenceshebdomadairessur RDV au 04 76 38 50 13

Joël praZ1er Adjoint, chargé de l’Intercommunalité, du Développement économique et de l’Emploiassure une permanence les lundi,mardi, jeudi, de 9h à 12h sur RDV au 04 76 38 50 13

anne-Marie rEY FoiTYAdjointe à la vie culturelle et à la vie associativeReçoit sur RDVau 04 76 38 50 13

Nicole NaVaAdjointe aux FinancesReçoit le mercredi matinsur RDV au 04 76 38 41 61

catherine pElliNiAdjointe à la Vie scolaireet aux sportsReçoit le jeudi sur RDVau 04 76 38 50 13

Jean-Sébastien MuETAdjoint aux TravauxReçoit sur RDVau 04 76 38 81 19

Danièle paYMAdjointe à l’Action sociale et à la santéAssure une permanence au CCAS, Avenue du Collège,Sur RDV au 04 76 38 81 21

Jean-Yves BalESTaSAdjoint à l’Environnement, au Développement durable et à l’urbanismeReçoit sur RDV le lundi matinau 04 76 38 81 19

Jean-François BaBoYAdjoint à l’Animation,la Médiation, la Promotionet l’InformationReçoit sur RDVau 04 76 38 50 13

raphaël SYlVESTrEConseiller municipal délégué à la SécuritéReçoit sur RDVau 04 76 38 50 13

Michel cipriaNiConseiller municipal délégué au LogementAssure une permanence au CCAS, Avenue du Collège,Sur RDV au 04 76 38 81 21,le jeudi de 14h à 16h

andré GiloZConseiller municipal déléguéà la Vie QuotidienneReçoit le mardi de 9h à 11hsur RDVau 04 76 38 81 19

imen alouiConseillère municipale déléguée à la jeunesseReçoit le jeudi sur RDVau 04 76 38 50 13

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Trait d’union février 2013 23

Oualid

BEN-JANNET

Michel

BOROT

Françoise

FANGEAT

Daniel

COINDRE

Martine

FANGEAT

Jacqueline

FERRIER

Edwige

LANOTTE

Stéphane

PELLERIN

Elisabeth

POUECH

Marie-Claire

PRINCIC

Alain

TOURRE

Denis

CAVAT

Emeraude

BURDEYRON

Sylvie

CHAPRE

Jean-Marie

CHANRON

Roger

GRILLOT

lES auTrES coNSEillErSDE la MaJoriTé

lES coNSEillErSDE l’oppoSiTioN

2ème groupe

1er groupe

Journal d’informations municipalesde la Ville de Saint-Marcellin

Courriel :[email protected]

Février 2013 - N°79

Crédit photos :Service communication, D.R.

Maquette : Jacques Desruols

Impression : imprimerie des Eaux-Claires

Imprimé sur papier blanchi sans chlore

ISSN 1282-8238 - Dépôt légal à parution

à voir sur le site internet de la villele reportage vidéosur la soirée des vœux

www.saint-marcellin.fr

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Pierre et le Louprenseignementset billetterie :04 76 38 89 84Service Culturel

Billetterie à la Médiathèque de l’Espace Saint-Laurentet auprès de l’Officede tourisme.

Plein tarif : 20 €Tarif réduit : 16 €Abonnés : 12 €Carte Culture pour touset moins de 12 ans : 6 €

A partir de 8 ansPlacement numéroté

Autour du film d’animation doublement récompensé (Oscar 2008, Cristal d’Annecy 2007)de Suzie Templeton.

ciné-concert précédé de six courts-métrages d’animationavec des créations musicales commandées par l’orchestre des pays de Savoie.

Dimanche 24 mars 2013 - 16 h

Avec le soutien de la Région Rhône-Alpes,dans le cadre de l’Appel à projets spectacle vivant

www.diapason-saint-marcellin.fr

une saison culturelle à partager

Dans le cadre de sa politique de médiation culturelle, la Ville organise pour les élèves de l’école de musique de la lyre la participation à la répétition et la rencontre avec le chef d’orchestre.

D’après l’œuvre de Sergueï prokofiev interprétée par l’orchestre des pays de Savoie dirigé par Nicolas chalvin