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© C. HANACHI, J.M. THEVENIN
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Licence AESCours d ’informatique
1ère Partie
Cours de Mme Soulé-Dupuy [email protected]
Mr Thévenin [email protected]
Polycopié réalisé par C. HANACHI, J.M. THEVENIN
Introduction aux Bases de Données
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Objectif du cours
La conception de bases de données est une tâche de première importance dès lors que l’on veut exploiter des données informatisées dans le cadre une activité donnée. Il faut savoir organiser les données utiles à son activité afin de les gérer de façon efficace (les stocker, les retrouver, les analyser).
L’objectif de ce cours :
• Présenter les règles essentielles permettant de concevoir une base de données cohérente dans le cadre d’une activité précise
• Présenter les langages d’interrogations permettant de tirer profit de ces données.
Les compétences acquises par les étudiants :• Être capable de concevoir et d ’exploiter une base de
données relevant de la micro-informatique, dans le cadre de leur activité professionnelle ;
• Être des interlocuteurs avertis pour la conception du système d’information de leur entreprise ;
• Maîtriser les concepts essentiels d’ACCESS, un outil répandu dans le domaine de la micro-informatique.
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Plan *
1ère Partie :Introduction aux concepts fondamentaux des Bases de Données1. Notions de base.2. Le modèle Entité-Association.3. Le modèle relationnel.4. Interroger une base de données.
2ème Partie :Concevoir une base de données1. Les finesses de la modélisation Entité-Association2. Compléments sur le modèle relationnel3. Présenter un dossier d’analyse
3ème Partie :Interroger une Base de Données1. Le langage algébrique
2. Le langage SQL
* seule la première partie du cours fait l’objet de ce poly
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Chapitre 1Notions de Base
1. Place des SGBD dans le Système d’Information de l’entreprise
2. Approche intuitive de BD
3. Définitions4. Les 3 fonctions d’un SGBD.
4.1. La description des données
4.2. La mise à jour et la restitution de données.
4.3. Le contrôle de la base de données.
4.4. Simplifier l ’accès aux données
5. Quelques SGBD du marché
6. La démarche enseignée
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1.1 Place des SGBD dans le Système d’Information de l’entreprise
Système de Pilotage
Système d’Information
Système Opérant
Base deDonnées
Entrées Résultat
Perturbations
Circulation de l’information dans l’entreprise :
Comptes rendus
Directives Coordination
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Place des SGBD dans le Système d’Information de l’entreprise
Besoin de gérer l’information : L’information apparaît à un
• Instant différent
• Endroit différent
• Sous une forme différente
=> 4 étapes :- Saisie- Mémorisation- Traitement- Communication
Difficulté d’accéder à l’information :
• Où est l’information ?
• Comment est elle codée ?
• Comment y accéder ?
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1.2 Approche intuitive
Définition Intuitive : Une base de données est un “pot” commun d’information, partagé par plusieurs utilisateurs. Ces informations peuvent être interrogées et mises à jour par l'intermédiaire d’un logiciel. Le plus souvent ces informations décrivent la structure et/ou l’activité d’une organisation et facilite la prise de décision.
Exemples d’applications basées sur une BD:• Gestion des contrats d’une SSII
• Amadeus(Avions), Socrate(SNCF).
• L’annuaire Electronique.
• Catalogue électronique de la Bibliothèque.
• Guichets bancaires.
• Vente par correspondance
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Approche intuitive
Le catalogue électronique de la Bibliothèque :
• utilisation simultanée par les étudiants, le personnel de la BU, la direction de la BU.
• fonction : recherche multi-critères d’ouvrage(Etudiant),prêt,relance (personnel de la BU), statistique sur les prêts (direction de la BU).
• garantie : limite automatique du nombre d’ouvrages prêtés, vérification du droit d'accès, ...
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1.3 Définitions
Définition 1 : “ Une Base de données est un ensemble structuré de données(1) enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur(2) pour satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs(3) de manière sélective(4) et en un temps opportun(5) ” (Adiba & Delobel).
(1) Organisation et Description des objets et des liens entre ces objets à l’aide d’un Langage de Description des Données.
(2) Stockage sur disque.
(3) Partage de l’information, gestion des accès concurrents , facilité d’utilisation(à l’aide d’un Langage de Manipulation des Données).
(4) Confidentialité, Sécurité.
(5) Performance.
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BD
SGBD
Application
ApplicationA
B
C
A
B
C
Définitions
Définition 2 : “ Le logiciel qui permet d’interagir avec une BD est un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) ” (Adiba & Delobel, 82).
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1.4 Les trois fonctions d’un S.G.B.D
La description des données (codification, structuration
=> schéma conceptuel).
La manipulation et la restitution des données (insertion, mise à jour, interrogation).
Le contrôle (partage, intégrité, confidentialité, sécurité).
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1.4.1 La description des données
Groupe d’utilisateur I (GU 1)
Groupe d’utilisateur II(GU 2)
...
Interview
Documents
Modélisation
Schéma Conceptuel de Données
T T
Schéma externe 1pour GU1
Schéma externe 2pour GU2
...Schéma Physique
BD
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1.4.2 La mise à jour et la restitution des données
Mise en oeuvre à l’aide d’un Langage de Manipulation des Données (LMD).
Fonctions : • insérer des valeurs ;
• mise à jour des valeurs ;
• interrogation de la BD.
S.Q.L (Structured Query Language) : Langage standard et déclaratif.
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1.4.3 Le contrôle de la Base de Données
Contrôle : • confidentialité
• partage, concurrence
• respect des Contraintes d’intégrité
• sûreté de fonctionnement.
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1.4.4 Simplifier l’accès aux données
Où est l’information ?• Dans la base de données
Comment est codée l’information ?• Schéma conceptuel des données
Comment accéder à l’information ?• Langage d’interrogation
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1.5 Quelques S.G.B.D (relationnels) du marché
Micro : • ACCESS
• PARADOX
• DBASE V
• FOXPRO, ...
Gros Système : • DB2
• ORACLE
• SQL server
• SYBASE
• INGRES ...
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1.6 Démarche enseignée
Interview
Documents Modélisation Entité-Association
Schéma Conceptuel en Entité -Association
Transformation en relationnel
Schéma conceptuel en relationnel
Passage en machine sous Access
Base de Données Relationnellemanipulable en SQL
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Chapitre 2Le modèle Entité-Association
1. Les concepts de base
2. Les associations
3. Les propriétés
4. Les cardinalités des rôles
5. Identification des occurrences
6. Exemple
7. Expression des contraintes d'intégrité
8. Démarche de conception
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2.1 Les concepts de base
Modèle, Langage, Formalisme. Origine : Travaux de Chen(USA),
Tardieu(France), en 74/75. Succès dus à :
• langage graphique
• Intégré à des méthodes d’analyse (MERISE par ex.).
• Concepts simples : - choses ->entités- liens entre les choses -> association- regroupement des choses de même nature :
classes d’entités, classes d’associations.
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Les concepts de base
FILMS
titre : textedurée : 30..300version : (VO,VF)nationalité : texte
CINEMAAffiche
ACTEURS
Casting
a p
ou
r dis
tribu
tion
est à l’affiche diffuse
0..n
1..n
joue dans
1..n 0..m
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Concepts de base
Une entitéC’est un objet, un événement, un lieu , une personne identifiable sans ambiguïté.Exemple : abc, utopia, Woody Allen, Emmanuelle Beart, Coups de feu sur Brodway.
Une association C’est un lien entre 2 ou plusieurs entités.Exemple : Woody Allen a mis en scène “Coups de feu sur Brodway”
Classe d’entités : C’est un regroupement d’entités de même nature. Exemple : Films, cinéma, metteurs en scène.
Classe d’Associations : C’est un lien entre 2 ou plusieurs classes d’entités.Exemple : Affiche(entre Cinéma et Films), Distribution(entre Films et Acteurs).
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Les concepts de base Propriété : unité d’information indécomposable
désignée par un nom. Exemple : nom_acteur, titre, ...
Propriété d’une classe d’entités : caractéristique commune à chaque élément de la classe.
Domaine de valeur : ensemble de valeurs possibles d’une propriété.
Exemple : numérique, montant, texte, (M,F), 0..17, ...
Identifiants : propriété ou groupe de propriétés dont la valeur identifie sans ambiguïté une entité ou une liaison d’une classe.
Rôle : sens d’une patte (relie une classe d’entité à une classe d’association).
Cardinalités d’une patte : constituées de deux nombres correspondant au maximum et minimum d'occurrences de l’association pouvant être associés à chaque occurrence de l’entité.
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2.2 Les associations
Différents types d’association : Statique : interprétation. Dynamique : affiche.
• Variable dans le temps
• Gestion d ’historiques
Binaire, ternaire, ... selon le nombre de classes d’entités associées à la classe d’association.
Réflexive (suite d’un film).
Remarque : Il peut exister plusieurs classes d’association entre 2 mêmes entités.
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2.3 Les propriétés
Déterminent la structure d’une classe d’entités ou d’une classe d’associations (ex : tarif d’un film).
Définie par un nom et un domaine de valeurs
Choix du nom : unique, explicite. Domaine de valeurs : détermine l’ensemble
des valeurs possibles pour une propriété• énumérés : (M,F), (rouge, blanc, rosé).• intervalle : 0..120, • montant, date, texte, numérique.• ...
• détermine les opérations possibles sur la propriété ainsi que les autres propriétés aux quelles elle est comparable
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2.4 Les cardinalités des rôles
La cardinalité des rôles répond à la question : combien de fois une occurrence peut-elle jouer un rôle donné au maximum et au minimum ?
Facultatif Obligatoire
0,1 1,1 Unique 0,n 1,n Multiple
typologie des cardinalités des liens ne tenant compte que des maximums• de type un à un (bijectif) 1,1
• un à plusieurs (hiérarchique) 1,n
• plusieurs à plusieurs (Affiche entre Film et Cinéma) m,n
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2.5 Identification des occurrences
Objectifs : chaque occurrence doit pouvoir être repérée de manière unique et sans ambiguïté, pour être distinguée de toutes les autres.
Pour une classe d’entités : • Propriété ou groupe de propriétés qui
permet de repérer une occurrence de manière unique. On souligne l’identifiant.
• Un seul identifiant.• On privilégie l’identifiant le plus court,
le plus naturel (n° bon de commande, n° étudiant, ...).
• On peut créer un identifiant artificiel par commodité
• Identifiant non variable dans le temps. Identifiant d’une association : implicite,
obtenu en juxtaposant les identifiants des entités qui participent à la liaison.
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2.6 Exemple
On souhaite créer une base de données géographique destinée à la gestion des pays, des fleuves et des espaces maritimes (mers et océans).
Chaque pays est connu par un nom, une superficie, un nombre d'habitants, la liste des pays qui ont une frontière commune avec lui et la liste des fleuves qui le traversent.
Un fleuve est connu par son nom, sa longueur, l'espace maritime dans lequel il se jette, le nom du pays dans lequel il prend sa source, la liste des pays qu'il traverse et la distance parcourue dans chacun de ces pays.
Un espace maritime est connu par un nom, un type (mer ou océan), la liste des pays qu'il côtoie et la liste des fleuves qui s'y jettent.
Donnez le schéma E/A permettant de gérer les informations décrites ci-dessus. Commentez les choix des cardinalités.
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Chapitre 3Le modèle Relationnel
1. Les concepts de base
2. Les tables
3. Les attributs
4. Les clés
5. Les clés étrangères
6. Traduction d ’une association 1,1
7. Traduction d ’une association m,n
8. Démarche de traduction
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3.1Les concepts de base
Modèle, Langage, Théorie. Origine : Travaux de Codd (USA), en 70. Succès dus à :
• Concepts simples : - entités, associations -> tables- identifiants d’entité ou d’association ->
clés- liens entre entités et associations ->
clés étrangères
• Un modèle et un langage standard (SQL)
• Une base théorique- théorie des ensembles- algèbre relationnelle
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Matricule Nom DateNaissance DateEmbauche Salaire #NomService
118 Martin 2/05/1964 19/02/84 13500 Comptabilité57 Brown 20/06/1950 10/01/92 20000 Informatique98 Milesi 18/04/1970 10/05/91 10000 Comptabilité3 Rive 12/12/1970 12/08/91 10000 Informatique10 Oates 01/01/1972 17/10/93 18000 Finance7 Slow 10/04/1975 20/01/94 6500 Comptabilité1 Brun 11/11/1968 30/04/96 8600 Finance
3.2 Les tables (relations)
Représentation graphique d'une table :
EMPLOYES
• Nom de la table : EMPLOYES.
• Schéma : 1ère ligne.
• Tuple : chacune des autres lignes.
• Attribut : une colonne
• Clé de la relation : Matricule.
• Clé étrangère : #NomService
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Les tables (relations)
Correspondance entité -> table :
Nom entité -> Nom table
Propriété -> Attribut
Domaine -> Domaine
Identifiant -> Clé
Instance -> Tuple
Correspondance association -> table :
Nom association -> Nom table
Propriété -> Attribut
Domaine -> Domaine
Identifiant -> Clé
Lien entre 2 instance d’entité -> Tuple
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Les tables (relations)
Propriétés :
1. Une valeur de la clé désigne une ligne unique
Ainsi, la valeur en question permet de retrouver cette ligne
2. Un nom d’attribut désigne une colonne
1 et 2 => l’ordre des ligne et des colonnes n’est pas significatif
Remarque : si la clé d’une table est définie par un couple d’attributs, ses valeurs sont des couples.
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3.3 Les attributs
La notion d’attribut en relationnel correspond à la notion de propriété en entité/association
Un attribut est défini par un nom et un domaine
Le domaine d’un attribut décrit les valeurs autorisées dans la colonne de cet attribut
Les valeurs d’un attribut sont atomiques : non décomposables
Contraintes supplémentaires :unicité, non nullité, clé, clé étrangère, valeur par défaut
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3.4 Les clés
La clé d’une table est un attribut ou groupe d’attributs dont les valeurs identifient de façon unique une ligne de la table
Il est possible que plusieurs combinaisons d’attributs puissent être exploitées comme clé :• on choisit la combinaison la plus courte
comme clé primaire
• Les autres combinaisons sont des clés candidates
Il est parfois utile de créer une clé artificielle lorsque les clés candidates sont compliquées
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3.5 Les clés étrangères
EMPLOYES
SERVICES
Dans la table SERVICES NomService est une clé qui permet retrouver la ligne décrivant un service donné
Dans la table EMPLOYES NomService* est une clé étrangère qui permet d’aller chercher dans la table SERVICE la description du service auquel appartient un employé donné
Matricule Nom DateNaissance DateEmbauche Salaire NomService*
118 Martin 2/05/1964 19/02/84 13500 Comptabilité57 Brown 20/06/1950 10/01/92 20000 Informatique98 Milesi 18/04/1970 10/05/91 10000 Comptabilité3 Rive 12/12/1970 12/08/91 10000 Informatique10 Oates 01/01/1972 17/10/93 18000 Finance7 Slow 10/04/1975 20/01/94 6500 Comptabilité1 Brun 11/11/1968 30/04/96 8600 Finance
NomService Budget Etage
Comptabilité 1MF 1Finance 1.5 MF 2Informatique 3 MF 2
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Les clés étrangères
Le terme clé étrangère signifie clé d’une autre table
La notion de clé étrangère est utilisée pour établir un lien entre deux tables
Soit une table A possédant un attribut b* définit comme clé étrangère provenant de la table B :• Chaque ligne de la table A possède une valeur pour
la clé étrangère b*, permettant de retrouver une ligne de la table B
• Chaque ligne de la table B possède une valeur pour la clé b qui peut apparaître dans 0 ou n lignes de la table A comme valeur de b*
• b* établit un lien n-1 entre A et B
Les clés étrangères sont les seules redondances autorisées
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Les clés étrangères
Règles d’intégrité référentielle Toute valeur saisie pour une clé
étrangère doit être incluse dans l’ensemble des valeurs de la clé référencée• Toute valeur saisie dans une colonne b*
doit exister dans la colonne b
• Le non respect de cette règle entraîne que la table A référence des lignes n’existant pas dans la table B
Lorsque l’on supprime une ligne dans une table référencée, la valeur de clé supprimée doit avoir été préalablement supprimée des colonnes clé étrangères
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3.6 Traduction d’une association 1-n
Exemple de lien 1-n :• Chaque ligne de FILMS doit être reliée à 1
lignes de CINEMA
• une ligne de CINEMA peut être reliée à n lignes de FILMS
TraductionFilms (titre, durée, version, nationalité, NR*, année)
Réalisateur (NR, nomR, prénomR)
FILMS
titre : textedurée : 30..300version : (VO,VF)nationalité : texte
Réaliserest réalise réalise
1..1 0..nAnnée : num
REALISATEURNR : numériquenomR : textePrénomR : texte
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Traduction d’une association 1-n
Toute association possédant une arrête de cardinalité 1,1 fusionne avec l’entité reliée à cette arrête
Pour fusionner une association avec une entité :• ajouter toutes les propriétés de
l’association dans la table de l’entité
• importer les clé des autres entités auxquelles l’association est reliée
• déclarer les clés importées comme clés étrangères
Une association ne fusionne qu’une fois
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FILMS
titre : textedurée : 30..300version : (VO,VF)nationalité : texte
CINEMAAfficheest à l’affiche diffuse
1..n 0..mNC : numériquenomC : texteAdresseC : texte
3.7 Traduction d’une association m-n
Exemple de lien m-n :• Chaque ligne de FILMS doit être reliée
à n lignes de CINEMA
• Chaque ligne de CINEMA doit être reliée à n lignes de FILMS
TraductionFilms (titre, durée, version, nationalité)
Cinéma (NC, nomC, adresseC)
Affiche (titre*, NC*, DD, DF)
DD : dateDF : date
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Traduction d’une association m-n
Pour traduire un lien m-n il faut créer une table intermédiaire• Du nom de l’association
• Comportant toutes les propriétés de l’association
• Comportant comme clés étrangères les clés des entités reliées
• Dont la clé est l’union des clés étrangères et des attributs soulignés de l ’association
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3.8 Démarche de traduction d’un schéma entité/ association
Etape 1 : Toute classe d’entités du diagramme entité/association est représentée par une table dans le schéma relationnel équivalent. La clé de cette table est l’identifiant de la classe d’entités correspondante.
Etape 2 : Toute classe d’associations 1,n (possédant une arrête de cardinalité 1,1 vers une entité Ei) fusionne avec la table de l’entité Ei.
Etape 3 : Toute classe d’associations m,n est transformée en table. La clé de cette table inclut tous les identifiants des entités participantes qui sont déclarés comme clé étrangère.
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3.9 Exemple :
Traduire le schéma E/A de la base de données géographique en schéma relationnel.
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Chapitre 4 Interroger une base de données
PLAN
1. Les différents types de langages
2. Bases théoriques
3. Opérations utilisées4. Projection
5. Restriction
6. Jointure
7. Démarche d’interrogation
8. Exemples
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4.1 Les différents types de langages
Langage Graphique
R S
a b cAfficher x x x
Critères =Cte
SELECT a,b,cFROM R,SWHERE R S and =Cte
Langage SQL
Langage Algébrique
R S
= Cte
a, b, c
Res
SGBD BD
a b c
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Les différents types de langages
SQL :• Langage puissant et complet
• Interface standard des SGBD
Langages graphiques• Plus faciles d’accès
• Permettent d’exprimer des requêtes SQL simples
• Un langage graphique est spécifique à un SGBD (certains SGBD n’en ont pas)
• Attention ! Si mal maitrisé -> risque de répondre « à côté »
Langage Algébrique• Comprendre la sémantique des requêtes
• Langage intermédiaire de travail
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4.2 Bases théoriques
Théorie des ensembles
OP1
OP3
OP2
Relation Rr1 r2 r3
Table T1r1 r2 r3
Table T2r1 r2 r3 s1 s2
Relation S
s1 s2
Table Résultatr3 s2
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4.3 Opérateurs utilisés
Opérateurs relationnels• Projection
• Restriction
• Jointure
Opérateurs ensemblistes• Union
• Intersection
• Différence
Fonction statistiques• Somme
• Min
• Max
• Moyenne
• ComptageDeLignes (NbVal)
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4.4 Projection
Opération permettant d’éliminer les colonnes qui ne nous intéressent pas dans une table
Ex : Afficher les noms de pays source d’un fleuve
Relation Ra b c
b
b
Rabc
Attribut bAfficher x
SELECT bFROM R
Langage algébrique Langage graphique Langage SQL
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4.5 Restriction
Opération permettant d’éliminer les lignes qui ne nous intéressent pas dans une table
Ex : Liste des pays dont la superficie est supérieure à 1 000 000 Km2
Relation Ra b c
b=10
Rabc
Attribut b Afficher Critère =10
WHERE b=10
Langage algébrique Langage graphique Langage SQL
110210
a b c1010
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4.5 Jointure
Opération permettant de relier des lignes provenant de deux tables différentes selon un critère pour fabriquer une nouvelle table
Ex : Nom et superficie des pays dans lesquels les fleuves prennent leur source
Rabc
WHERE R.c=S.c
Langage algébrique Langage graphique Langage SQL
Relation Ra b c
riri 3fifi 3loulou 3nafnaf 1
Relation Sc d1 cochon2 loup3 canard4 poule
Relation Ra b c
Relation Sc d3 canard3 canard3 canard1 cochon
riri 3fifi 3loulou 3nafnaf 1
R.c=S.c
Scd
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Jointure naturelle
Cas particulier• jointure entre deux tables avec un
prédicat d’égalité entre une clé étrangère et la clé référencée
-> Premet de parcourir les arcs reliant des Entités représentés sur un schéma E/A
Exemple : Fleuves.NomPSource=Pays.NomP
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4.7 Démarche
Soit une question Q que l’on souhaite poser au SGBDa) identifier sur le schéma E/A les propriétés que
l’on doit afficher et celle dont on a besoin pour les restrictions exprimées dans Q
b) choisir sur le schéma E/A les associations par lesquelles on va passer pour relier les entités impliquées en a), en fonction de la sémantique de Q
c) repérer dans le schéma relationnel les attributs et les tables correspondant à ce qui a été repéré en a) et b)
d) effectuer pour chaque table les restriction nécessaires
e) relier les tables 2 à 2 avec les jointures adéquates
f) appliquer à la dernière table obtenue une projection sur les attributs que l ’on souhaite afficher
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4.8 Exemples
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Exemples
Q1 Nom et superficie des pays ou le Danube prend sa source
Q2 Liste des pays traversés par le Danube. Donner leur nom, leur superficie et la distance parcourue
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Exemples
Q3 Liste des fleuves de plus de 500 Km se jetant dans une mer
Q4 Liste des pays qui côtoient l’espace maritime dans le quel se jette le Rhône
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Exemples
Q5 Liste des pays qui côtoient les espaces maritimes dans lesquels se jette un fleuve prenant sa source en France