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Compte-rendu du Comité de pilotage n°3
Phase de scénarios4 juillet 2014
MAP Décrochage
2
Objectifs du Comité de pilotage
SYNTHESE DES PRINCIPAUX ECHANGES
3
Synthèse des principaux échanges
Validation par les participants au COPIL des 3 orientations stratégiques proposées par l’équipe d’évaluation et soutenues par le cabinet du MENESR et la directrice générale de l’enseignement scolaire :
1. Mettre en place une politique publique dédiée, intégrée et partenariale2. Mettre davantage l’accent sur la prévention3. Renforcer les efforts en matière d’intervention et de remédiation, dans une logique d’amélioration continue
Synthèse des remarques des participants sur les principales thématiques adressées : Gouvernance :
– L’aspect partenarial est essentiel pour éviter un repli vers la seule sphère de l’éducation nationale– Il apparaît encore prématuré à ce stade de désigner des chefs de file sur chacun des champs de la politique. Il s’agit
de conserver un copilotage de la politique avec les partenaires PSAD :
– Il est nécessaire de bien préparer les modalités de transfert de responsabilité aux Régions, en veillant à capitaliser sur ce qui fonctionne :
• Organisation fonctionnelle des plates-formes et modalités de coordination et d’animation des Régions• Modalités de participation des différents acteurs • Réflexion sur les moyens (le travail réalisé par les PSAD est chronophage et nécessite des moyens adaptés)
Financement : – La pérennité des financements doit être confortée pour ne pas compromettre l’action des dispositifs– Les crédits IEJ constituent une opportunité à saisir pour financer des actions de lutte contre le décrochage
Orientation / Apprentissage : – L’apprentissage participe à la lutte contre le décrochage puisqu’une part importante des apprentis, notamment au
sein de ceux accueillis par les entreprises artisanales et qui vont acquérir un diplôme ou un titre de niveau 5, ont connu des difficultés dans leur parcours scolaire
– La qualité de l’orientation joue un rôle essentiel, tout comme la découverte des métiers et de l’environnement professionnel
– Un des points abordé actuellement avec les milieux professionnels est la définition d’un référentiel de la mission et de la fonction de tuteur, et des modalités de travail en cohérence et adéquation entre l’éducation nationale et le maître d’apprentissage dans l’entreprise.
– Le lien école - entreprise est un des sujets abordé lors de la Grande Conférence sociale, et au cœur du plan français pour la Garantie européenne pour la jeunesse.
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Objectifs du Comité de pilotage
SUPPORT DU COMITE DE PILOTAGE
5
Ordre du jour
1. Réaliser un point d’avancement sur l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage
2. Recueillir vos remarques afin de valider les grandes orientations stratégiques préconisées par l’équipe d’évaluation
3. Partager les actions en cours et prochaines étapes
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Ce comité de pilotage se réunit pour valider les orientations stratégiques et les axes structurants du plan d’action
Nov Déc Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct
Phase 1Diagnostic partagé
Phase 3 Approfondissement du plan
d’action
14/02/14 COPIL #2 Diagnostic
13/11/13 COPIL #1 Lancement
COPIL #4Plan
d’action
Rapportfinal
Note de cadrage
Cahier des charges
Groupes de travail thématiques et
partenariauxEntretiensbilatéraux
Visites terrain
Rapport de diagnostic
04/07/14 COPIL #3 Scenarios
Phase 2Scénarios et plan d’action
Séminaire de partage des travaux
Séminaire de partagedes travaux
Note d’orientations stratégiques Plan
d’action
18/06Publication du
rapport de diagnostic
7
Depuis le dernier comité de pilotage, le rapport de diagnostic a été finalisé et publié le 18 juin (http://www.education.gouv.fr/)...
1. Le décrochage est un processus multifactoriel complexe
2. La mesure du décrochage présente des limites en termes de périmètre et de remontée des données
3. La politique de lutte contre le décrochage est aujourd’hui centrée sur l’intervention et la remédiation, et concerne plusieurs politiques publiques
4. Les moyens consacrés à la politique sont relativement modestes
5. Le pilotage de la politique reste embryonnaire et inégal selon les territoires
Rappel des 5 messages clés du diagnostic : Rappel des 5 messages clés du diagnostic :
8
– Lancement de 7 groupes de travail, réunissant plus de 50 représentants des acteurs de la politique de lutte contre le décrochage, et permettant d’élaborer un plan de mesures
– Une mobilisation élargie par l’association de nouveaux acteurs à la démarche
– 31 entretiens individuels avec des jeunes « raccrocheurs » et leurs parents dans 3 académies différentes (Aix-Marseille, Créteil, Orléans-Tours)
– Des visites sur le terrain dans 4 académies (Créteil, Montpellier, Nancy-Metz, Rennes) :
Rencontre des équipes pédagogiques et éducatives de 17 établissements (lycées professionnels et technologiques, collèges et écoles primaires)
Analyse de plus de 20 dispositifs de prévention et d’intervention du décrochage
Visite d’établissements privés et de 2 directions diocésaines de l’enseignement catholique
– Des ateliers de travail en établissements sur « l’estime de soi », et « la personnalisation des pratiques pédagogiques »
Des études et analyses complémentaires : notamment DARES, CEREQ, DEPP…
…Et l’équipe d’évaluation a élaboré des orientations stratégiques, en s’appuyant sur la dynamique partenariale
9
Les visites terrain ont permis de confirmer et compléter certains messages du diagnostic
11
Les acteurs de terrain ont souligné l’importance …Les acteurs de terrain ont souligné l’importance …
… de prévenir le décrochage à travers la formation des enseignants à la différenciation et la souplesse des pratiques pédagogiques
… de renforcer l’estime de soi pour prévenir le décrochage, notamment à travers des méthodes d’évaluation valorisant les progrès des élèves
… de travailler en équipe pluridisciplinaire et partenariale autour d’un projet commun
… de laisser de la souplesse au terrain (mise en place de dispositifs de prévention / remédiation), tout en assurant un financement simple et pérenne de ces dispositifs
… de renforcer le lien et le dialogue Ecole / Parents
… d’impliquer les corps d’inspection
… d’assouplir les structures de formation (passerelles et modularité)
22
33
44
55
66
Académie de Créteil
6 établissements
Académie de Créteil
6 établissements
Académie deNancy-Metz
7 établissements
Académie deNancy-Metz
7 établissements
Académie de Montpellier
2 établissements
Académie de Montpellier
2 établissements
Académie de Rennes
5 établissements
Académie de Rennes
5 établissements
77
10
A travers une étude qualitative, l’équipe d’évaluation a donné la parole à de jeunes « raccrocheurs »
31 entretiens ont été réalisés auprès de jeunes « raccrocheurs » et leurs parents dans 3 académies (Créteil, Orléans-Tours, Aix-Marseille)
Le décrochage de formation initiale, un phénomène
multifactoriel
Le décrochage de formation initiale, un phénomène
multifactoriel
Le raccrochage, un processus de maturation puis un « déclic »Le raccrochage, un processus
de maturation puis un « déclic »
Des attentes en forme de mise en cause du système scolaire
Des attentes en forme de mise en cause du système scolaire
Une information disponible parfois inadaptée pour les
jeunes
Une information disponible parfois inadaptée pour les
jeunes
L’importance d’un acteur de proximité non scolaire
L’importance d’un acteur de proximité non scolaire
Une implication variable des parents
Une implication variable des parents
Une terminologie peu adaptéeUne terminologie peu adaptée
Détail en annexes p. 27 et 28
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Ordre du jour
1. Réaliser un point d’avancement sur l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage
2. Recueillir vos remarques afin de valider les grandes orientations stratégiques préconisées par l’équipe d’évaluation
3. Partager les actions en cours et prochaines étapes
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La phase de diagnostic a permis de faire émerger une vision du succès
La lutte contre le décrochage sera un succès …
« si les acteurs s’engagent dans une dynamique de
coopération et de mutualisation des moyens »
Si la part des jeunes ayant trouvé une
solution augmente
Si la part des jeunes ayant trouvé une
solution augmente
Si le nombre de jeunes sortis sans
qualification se réduit
Si le nombre de jeunes sortis sans
qualification se réduit
« si l’on cesse de porter le regard uniquement sur le décrocheur et que l’on regarde
l’ensemble du système éducatif »
« si l’on arrive à développer la prévention dans le premier degré et
à former les enseignants au repérage »
« s’il y a un pilotage et un portage fort au niveau politique »
« si les outils de suivi sont adaptés »
« si l’on mobilise l’ensemble de la société sur la persévérance
scolaire, notamment par le levier de la communication »
« si l’on arrive à capitaliser sur ce qui est fait et qui fonctionne sur le terrain en matière de repérage,
d’intervention et de remédiation »
« si on donne envie aux jeunes en situation de rupture de faire confiance aux acteurs de
l’éducation et de l’emploi pour être accompagné »
« si l’on prend en compte l’ensemble des jeunes en situation de rupture quel que soit leur statut
au départ »
« si le décrochage est l’affaire des enseignants »
13
Sur la base de cette vision, l’équipe d’évaluation propose un scénario d’évolution structuré autour de trois orientations stratégiques
Une gouvernance partenariale
Des moyens financiers dédiés
Des systèmes d’information
articulés
Une communication à la hauteur des
enjeux
La lutte contre le décrochage nécessite-t-elle
d’être organisée en une politique dédiée ?
La lutte contre le décrochage nécessite-t-elle
d’être organisée en une politique dédiée ?
La prévention du décrochage doit-elle faire
l’objet d’actions ciblées ou de mesures structurelles ?
La prévention du décrochage doit-elle faire
l’objet d’actions ciblées ou de mesures structurelles ?
En matière d’intervention et de remédiation, convient-il
de renforcer les actions existantes ou de les
redéfinir en profondeur ?
En matière d’intervention et de remédiation, convient-il
de renforcer les actions existantes ou de les
redéfinir en profondeur ?
Une articulation de différentes politiques publiques
Une politique publique dédiée, intégrée et partenariale (I)
La prévention se traduit par des actions ciblées sur certains publics
et ponctuelles au travers d’intervenants spécifques
L’accent doit davantage être mis sur la prévention et se traduire par
des mesures structurelles touchant l’ensemble du système
éducatif dont la sphère pédagogique (II)
La révision des dispositifs de remédiation vers des solutions
uniques nationales
Un renforcement des efforts engagés en matière d’intervention
et de remédiation dans une logique d’amélioration continue
(III)
• Un pilotage régional renouvelé et plus partenarial permettant une plus grande coordination des acteurs au niveau local
• Une place plus grande à l’évaluation des dispositifs et expérimentations existantes
• Des actions structurelles sur les pratiques pédagogiques
• Un travail collaboratif avec les différentes parties prenantes
• Une politique dédiée de lutte contre le décrochage (une organisation, des objectifs, des indicateurs, des moyens identifiés,…)
• Une politique intégrée sur les 3 champs (prévention / intervention / remédiation)
Orientations stratégiquesQuestions stratégiques Ces évolutions doivent être appuyées par :
Conséquences
11
22
33Une politique RH
adaptée
AA
BB
CC
EE
DD
14
Orientation stratégique (I)Mettre en place une politique publique dédiée, intégrée et partenariale
La lutte contre le décrochage :
– Concepts et définitions non partagés
– Priorité donnée à l’intervention et à la remédiation au détriment de la prévention
– Différentes politiques publiques
– Des moyens modestes bien que difficiles à évaluer
– Un pilotage embryonnaire et inégal
Situation actuelle
Cible
Mettre en place une politique intégrée de lutte contre le décrochage sur l’ensemble des trois champs : prévention / intervention / remédiation
… Avec une gouvernance partenariale assurant cette intégration – Articulation avec les autres politiques (politiques de l’emploi et de la
formation professionnelle, de la ville, réussite éducative, éducation prioritaire, …) et acteurs concernés
… Des objectifs clarifiés et des indicateurs partagés : – Réduire le nombre de jeunes en situation de décrochage (y compris
apprentissage) et augmenter la part de jeunes ayant retrouvé une solution
… Et des budgets dédiés, issus de différents contributeurs, et consolidés
15
Faire évoluer les pratiques pédagogiques et éducatives pour prévenir le décrochage
Permettre un accompagnement adapté à la situation de chacun y compris dans le cadre de l’apprentissage
Porter une attention particulière à la période de scolarité obligatoire, notamment l’école primaire
Mettre en place de façon plus systématique des « alliances éducatives » :
– Entre établissements et partenaires extérieurs
et– Au sein des établissements
Assurer une meilleure gestion de l’orientation et des transitions pour prévenir les ruptures
Orientation stratégique (II)Mettre davantage l’accent sur la prévention
Des actions majoritairement centrées sur l’intervention et la remédiation
Des actions peu tournées vers les pratiques pédagogiques et éducatives
Un processus de décrochage qui prend racine dès le primaire
Situation actuelle
Cible
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Orientations stratégiques (III)Renforcer les efforts en matière d’intervention et de remédiation, dans une logique d’amélioration continue
Des dispositifs et expérimentations non systématiquement évalués
Des dispositifs dont les apports sont réels mais l’efficacité variable
Situation actuelle
Cible
Renforcer les actions d’intervention et de remédiation en s’appuyant sur l’évaluation des dispositifs :
– Un socle de principes partagés encadrant les évaluations pour les trois champs (prévention, intervention, remédiation), laissant une marge d’adaptation au niveau local
– Une prise en compte des résultats des évaluations dans la construction ou l’adaptation des dispositifs
Renforcer l’efficacité des plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) :
– Un schéma de gouvernance des PSAD en lien avec les évolutions issues de la loi du 5 mars 2014 confiant aux Régions la coordination et la mise en œuvre des actions en faveur des jeunes sortant sans qualification en lien avec les autorités académiques
– Un système d’information adapté
– La définition d’un socle commun de fonctionnement de la PSAD et une offre de service partenariale
– Une meilleure coordination des solutions de formation sous statut scolaire, en alternance et en
formation continue, dans la perspective de la mise en œuvre du droit à une durée complémentaire de formation qualifiante
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Ces évolutions doivent être appuyées par :A. Une gouvernance partenariale
Un pilotage de la lutte contre le décrochage qui reste embryonnaire et inégal selon les territoires et non articulé au niveau national
Situation actuelle
Cible
Mettre en place un niveau de pilotage national intégré avec un portage de haut niveau et une logique partenariale
Instaurer une gouvernance pérenne appuyée par un accord cadre sans pour autant créer de la complexité, convergeant avec les autres dynamiques déjà existantes (Réussite Educative, Garantie européenne pour la Jeunesse, …)
Adapter la gouvernance :– Aux trois champs de la lutte contre le décrochage (prévention,
intervention, remédiation) et désigner les chefs de file associés
– Aux trois niveaux : national, régional, local (garantissant une souplesse dans les déclinaisons locales)
– Au sein du MENESR pour assurer un travail transversal et partenarial
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Ces évolutions doivent être appuyées par :B. Des moyens financiers dédiés
Un financement « éclaté » de la lutte contre le décrochage
Des moyens non fléchés sur la lutte contre le décrochage
Un contexte de maîtrise des dépenses publiques
Situation actuelle
Cible
Mettre en œuvre la politique à coûts constants : ‒ Réallocation éventuelle de budgets du MENESR suite à un processus
d’évaluation des dispositifs
Mieux articuler les financements interministériels et ceux des différents partenaires
Identifier les sources de financement complémentaires : – Fonds européens (ex : Fonds Social Européen, IEJ, …) – Fonds privés via la Fondation de France
Assurer un financement pérenne chez l’ensemble des parties prenantes :
– Budgets fléchés des différents contributeurs
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Ces évolutions doivent être appuyées par :C. Des systèmes d’information articulés et plus performants
Une mesure complexe du décrochage
Des outils de repérage et de suivi qui ne répondent pas totalement aux besoins des utilisateurs
Situation actuelle
Cible
Améliorer et coordonner les différents systèmes d’information, applications et bases de données :
– Evolution du SIEI (périmètre, interfaces, exhaustivité des données) et la sécurisation de son financement
Permettre un partage des données accru entre les différents acteurs et territoires
Mettre en cohérence l’ensemble des données pour suivre le jeune tout au long de son parcours y compris en apprentissage (notamment en lien avec le Compte Personnel de Formation)
Améliorer le suivi de l’absentéisme
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Ces évolutions doivent être appuyées par :D. Une politique RH adaptée
Situation actuelle
Cible
Personnels MLDS :
Construire le référentiel d’activités et de compétences des personnels MLDS
Créer une nouvelle certification professionnelle
Mettre en place un dispositif d’inspection
Revoir les modalités d'affectation et de mutation en prenant mieux en compte les compétences des intéressés
Offrir la possibilité d’accéder à la titularisation dans le cadre des recrutements réservés
Clarifier le régime indemnitaire
Personnels MLDS :
Manque de clarté des missions
Manque de reconnaissance des qualifications
Statut précaire
Manque de clarté du régime indemnitaire
Les mesures issues des autres GT pourront conduire à des évolutions RH qui seront prises en compte dans un second temps : formation, …
21
Une communication institutionnelle pour asseoir le lancement de la politique dédiée
Actions réalisées
–Intervention du ministre MENESR : réunion des recteurs du 10 juin 2014
–Présentation du rapport de diagnostic aux organisations syndicales en juin 2014
–Publication du rapport de diagnostic le 18 juin 2014
Actions à venir
–Conférence sociale des 7 et 8 juillet 2014, avec un focus sur la lutte contre les sorties sans qualification
–Mobilisation de l’ensemble des ministres concernés par la politique pour porter le plan de mesures à l’automne
–Evènement terrain avec le ministre MENESR et les partenaires de la lutte contre le décrochage, fin septembre / début octobre
Une information plus lisible pour répondre aux besoins des jeunes et de leurs familles, et une communication grand public
– Des actions de communication ciblées pour répondre au besoin d’information des jeunes et de leurs familles
– Une communication grand public : candidature « Grande Cause Nationale »– Un vocabulaire important pour permettre une large mobilisation tout en étant attentif au rejet
par les jeunes du terme « décrocheur »
Ces évolutions doivent être appuyées par :E. Une communication à la hauteur des enjeux
22
Ordre du jour
1. Réaliser un point d’avancement sur l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage
2. Recueillir vos remarques afin de valider les grandes orientations stratégiques préconisées par l’équipe d’évaluation
3. Partager les actions en cours et prochaines étapes
23
Pour chacune des thématiques identifiées…
… Il s’agit de déterminer des objectifs à atteindre…
… Ces objectifs se déclineront en mesures …
… Pour lesquelles il sera nécessaire de spécifier les actions à mener pour assurer la mise en œuvre
PREVENTION
INTERVENTION
REMEDIATION
PILOTAGE
Organisé autour de 10 thématiques prioritaires, le plan de mesures pourra s’articuler de la façon suivante
Gouvernance / Ambition
Gouvernance / AmbitionFinancementFinancement
Alliances éducatives en dehors de la classe
(au sein de l’établissement, et entre établissement et les
partenaires extérieurs)
Alliances éducatives en dehors de la classe
(au sein de l’établissement, et entre établissement et les
partenaires extérieurs)
Adaptation des pratiques
pédagogiques en classe
Adaptation des pratiques
pédagogiques en classe
Meilleure orientation et gestion des transitions
Meilleure orientation et gestion des transitions
Evolution du pilotage des PSAD
Evolution du pilotage des PSAD
SUPPORTSystèmes
d’information (SI)
Systèmes d’information
(SI)EvaluationEvaluation Communication Communication
11
22
33
44
RHRH
24
Prochaines étapes
07 – 08 juillet 2014 : Grande Conférence Sociale
09 juillet 2014 : séminaire de partage des travaux des différents groupes de travail
Juillet 2014 : lancement des groupes de travail portant sur :
– l’évolution de la gouvernance et du fonctionnement des plates-formes d’appui et de suivi des décrocheurs (PSAD), appuyée par une enquête complémentaire
– les évolutions RH issues des mesures émanant des autres groupes de travail
Juillet – octobre 2014 : approfondissement du plan d’action
Octobre-novembre 2014 : 4ème Comité de pilotage et remise du rapport final
25
Annexes
26
Annexe A
A travers une étude qualitative, l’équipe d’évaluation a donné la parole à de jeunes « raccrocheurs » (1/2)
31 entretiens ont été réalisés auprès de jeunes « raccrocheurs » et leurs parents dans 3 académies (Créteil, Orléans-Tours, Aix-Marseille)
Le décrochage, un phénomène multifactoriel
Le décrochage, un phénomène multifactoriel
Le raccrochage, un processus de maturation
puis un « déclic »
Le raccrochage, un processus de maturation
puis un « déclic »
Un phénomène lent et invisible de déliaisons avec l’école, combinant des facteurs :
Internes au système scolaire : difficultés scolaires, cognitives, mauvaise orientation, redoublement, etc.
Externes au système scolaire : violences familiales, conformité aux pairs, difficultés financières, perte d’un proche, grossesse, etc.
Une période de latence où le jeune est confronté à une situation insatisfaisante : perte d’illusions à l’égard d’un monde du travail idéalisé, sentiment d’isolement par rapport aux pairs, image sociale dégradée
Une décision de reprendre prise sur le vif, qui ne s’incarne pas dans un projet préalablement identifié par le jeune mais appelle une solution immédiate, au risque qu’elle soit inadaptée
Le manque de confiance en soi, le sentiment d’être trop vieux et l’absence de soutien dans la sphère familiale constituent autant de freins au raccrochage
« Voir que tout le monde faisait quelque chose et que moi j’étais là à rien faire : mes amis, ma grande sœur qui bossaient beaucoup en cours. De voir mon avenir arriver vite et de ne pas avoir un diplôme, ne pas avoir les cartes en main » (Fille, plus de 18 ans, Orléans/Tours)
Des attentes en forme de mise en cause du
système scolaire
Des attentes en forme de mise en cause du
système scolaire
Les jeunes en difficulté sont face à un système scolaire qui ne les soutient pas, voire qui les dévalorise
Les acteurs relevant de la sphère scolaire sont sévèrement jugés dans le processus de raccrochage (CPE, professeurs, COP, etc.)
« En première c’était difficile pour moi, les profs ne m’ont pas réellement aidé, même parfois un peu enfoncé (…) à force j’ai craqué et j’ai tout laissé tomber » (Garçon, plus de 18 ans, Orléans/Tours)
27
Une information disponible
parfois inadaptée pour
les jeunes
Une information disponible
parfois inadaptée pour
les jeunes
L’importance d’un acteur de proximité non
scolaire
L’importance d’un acteur de proximité non
scolaire
Réflexe Internet très ancré : une recherche par mots-clefs sur Google, le plus souvent de façon instinctive et à l’aveugle; des sites institutionnels peu connus
Une connaissance inégale des différentes solutions de raccrochage : Solutions peu ou pas connues : classes ARTP, micro-lycées, E2C, service civique Solutions bien identifiées : cours du soir, CNED, réorientation vers les filières
professionnelles, contrats d’apprentissage
La prise d’information via le vecteur humain reste primordiale pour les jeunes
Les interlocuteurs hors cadre scolaire sont identifiés par les jeunes comme des prescripteurs de solutions alternatives adaptées à leurs attentes, et apportant un soutien moral décisif (Mission locale, CIO, éducateurs, assistantes sociales)
L’acteur de référence, avec lequel se noue une relation de confiance, d’écoute, d’accompagnement et de suivi, semble pour le jeune déconnecté de toute institution
« J’ai tapé des mots clés sur Google, genre « les cours pour passer le bac » ou « reprendre les cours ». Je suis tombé sur plein de trucs, des cours du soir. Quand je suis tombé sur le micro lycée, je me suis arrêté dessus parce que c’était plus structuré » (Garçon, plus de 18 ans, Créteil)
Une implication variable des
parents
Une implication variable des
parents
Des jeunes souvent seuls dans la démarche de raccrochage : parents démissionnaires ou relations tendues avec ces derniers, volonté du jeune de démontrer qu’il peut être responsable
Des jeunes accompagnés par leurs parents, qui sont une aide précieuse pour la recherche d’information et le soutien moral
« J’ai voulu voir si je pouvais rattraper le coup sans en parler à mes parents. Parce que j’avais peur qu’ils me prennent pas au sérieux, donc j’ai pris rendez-vous moi-même avec la CPE du lycée général. » (Fille, plus de 18 ans, Créteil)
« C'est pas mal la mission locale, ils sont là pour nous aider, en rendez-vous on a du temps, ils t’écoutent, ils cherchent avec toi un projet.» (Fille plus de 20 ans, Aix/Marseille)
Une terminologie peu adaptée
Une terminologie peu adaptée
Des jeunes interrogés qui ne se reconnaissent pas dans la notion de « décrocheur », qu’ils jugent stigmatisante et accusatoire
Leurs mots : « descolarisation », « démotivation » et « reprendre », « se relancer », « avoir une deuxième chance », « s’accrocher »
« C'est un peu looser. Déscolarisé c'est mieux, décrocheur c'est un peu comme si tu tombais à l’eau, c'est de ta faute. » (Garçon, plus de 18 ans, Aix/Marseille)
Annexe A
A travers une étude qualitative, l’équipe d’évaluation a donné la parole à de jeunes « raccrocheurs » (2/2)
28
Annexe B
L’équipe d’évaluation a visité 17 établissements et 2 directions diocésaines de l’enseignement catholique dans 4 académies
Académie de Créteil
•Ecole Noyer Perrot, Moissy-Cramayel•Collège Hippolyte Remy, Coulommiers•Collège Louis Armand, Savigny-le-Temple•Lycée professionnel Lino Ventura, Ozoir la Ferrière•Lycée professionnel Louis Lumière, Chelles•Lycée Notre Dame de la Providence, Vincennes
Académie de Créteil
•Ecole Noyer Perrot, Moissy-Cramayel•Collège Hippolyte Remy, Coulommiers•Collège Louis Armand, Savigny-le-Temple•Lycée professionnel Lino Ventura, Ozoir la Ferrière•Lycée professionnel Louis Lumière, Chelles•Lycée Notre Dame de la Providence, Vincennes
Académie de Rennes
•Ecole Saint Armel, Rennes•Collège les Hautes Ourmes, Rennes•Collège et lycée Sainte Thérèse, Rennes•Collège et lycée Sainte Genevève, Rennes•Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Rennes
Académie de Rennes
•Ecole Saint Armel, Rennes•Collège les Hautes Ourmes, Rennes•Collège et lycée Sainte Thérèse, Rennes•Collège et lycée Sainte Genevève, Rennes•Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Rennes
Académie de Nancy-Metz
•Collège Embanie, Dombasle-sur-Meurthe•Lycée professionnel Jean Victor Poncelet, Metz•Lycée professionnel René Cassin, Metz•Lycée professionnel Pierre Mendès France, Epinal•Lycée professionnel Entre Meurthe et Sânon, Dombasle-sur-Meurthe•Lycée professionnel régional du Toulois, Toul
Académie de Nancy-Metz
•Collège Embanie, Dombasle-sur-Meurthe•Lycée professionnel Jean Victor Poncelet, Metz•Lycée professionnel René Cassin, Metz•Lycée professionnel Pierre Mendès France, Epinal•Lycée professionnel Entre Meurthe et Sânon, Dombasle-sur-Meurthe•Lycée professionnel régional du Toulois, Toul
Académie de Montpellier
•Collège Las Cazes, Montpellier•Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Montpellier
Académie de Montpellier
•Collège Las Cazes, Montpellier•Direction diocésaine de l’enseignement catholique, Montpellier
29
Annexe C
Focus sur les groupes de travail
Des modalités de travail partenariales à travers des groupes de travail rassemblant l’ensemble des parties prenantes
Evaluation
3 séances pour chaque GT, et des entretiens mobilisant :-DGESCO-BOIP-DEPP-DRDIE-DGEFP-DARES-DGER (Agriculture)-Enseignement Catholique-ADF-ARF-UNML-IG-FEJ-CEREQ-EPIDe-CIO-Rectorats-Proviseurs-Chercheurs & enseignants-APCMA (chambres de métiers et de l'artisanat)-…
3 séances pour chaque GT, et des entretiens mobilisant :-DGESCO-BOIP-DEPP-DRDIE-DGEFP-DARES-DGER (Agriculture)-Enseignement Catholique-ADF-ARF-UNML-IG-FEJ-CEREQ-EPIDe-CIO-Rectorats-Proviseurs-Chercheurs & enseignants-APCMA (chambres de métiers et de l'artisanat)-…
Séance de groupe de travail
Mai JuinBinômes
d’animation
IGEN / CGET
IGEN (1er d°) IGEN (2nd d°)
IGEN / Fondation de
France
Suivi
Orientations / transitions
Pratiques pédagogiques et éducatives
Alliances éducatives
DEPP / DARES
IGAS / DGESCO
30
Annexe D
Rappel : définition des 3 champs Prévention / Intervention / Remédiation
CHAMP DÉFINITION PUBLIC CIBLEEXEMPLES DE POLITIQUES ET DISPOSITIFS (NON EXHAUSTIF)
Prévention
Ensemble des stratégies, organisations et dispositifs visant à encourager la persévérance scolaire et plus largement à favoriser la réussite de tous les élèves
Tous les élèves (actions structurelles), élèves présentant des risques (actions spécifiques)
Actions liées à l'obligation scolaire, la prévention de l'exclusion, le climat scolaire, l'implication des parents, les pratiques pédagogiques…
Intervention
Dispositifs et actions mis en œuvre suite à l’identification de signes de décrochage (absentéisme, difficultés scolaires lourdes…) chez un élève. Le repérage est donc un pré-requis à l'intervention.
Elèves en situation de décrochage mais qui n'ont pas encore quitté le système scolaire
Actions d'accompagnement scolaire ou socio-éducatif, dispositifs relais…
Remédiation
La remédiation a pour objectif le retour en formation, l'accès à une qualification ou l'accès à un emploi stable d’élèves ayant déjà décroché
Elèves décrochés
Accompagnement par les Missions Locales, solutions offertes par les régions, Ecoles de la 2e chance, l'EPIDe, les parcours de remobilisation, mobilisation des ressources de formation initiale (apprentissage, EN)…
Source : rapport de diagnostic