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La stratégie actuelle du traitement du diabète de type 2.
A partir d’un cas clinique
Pr Denis RaccahHôpital Sainte Marguerite
CHU Marseille
Etape 1
• Homme de 51 ans
• ATCD de diabète de type 2 chez sa mère et son frère
• 87 kg pour 1,78 m soit IMC= 27,4 kg/m²
• Tour de taille= 103 cm
• Examen clinique sans anomalie
• FDR :HTA traitée par IEC : PA= 130/75 mmHgTabagisme sevré il y a 1 ansEAL : LDL= 1,25 g/l – HDL= 0,39 g/l – Triglycérides= 2,15 g/l
• Fonction rénale et bilan hépatique sans anomalie
• GAJ mesurée à 1,41 g/l et 1,67 g/l à une semaine d’intervalle
Quelle prise en charge thérapeutique proposer ?
Recommandations HAS novembre 2006 :Prise en charge précoce et stricte de
l’hyperglycémie et des FDR associés au diabète
• Mesures hygiéno-diététiques, exercice physique, perte de poids
• Recherche de la normalisation glycémique
• Pression artérielle : contrôle strict < 130/80 mmHg
• Lipides : cibles pour le LDL cholestérol graduées selon un niveau de risque CV croissant
• Arrêt du tabac
La prévention et le traitement de la micro-angiopathie et de la macro-angiopathie diabétiques
reposent sur :
80
70
60
50
40
30
20
10
05 6 7 8 9 10 110
E/1000PA
Infarctus du Myocarde
Complicationsmicrovasculaires
HbA1c
Etude UKPDS
Equilibre glycémique et survenue des complications dans le diabète de type 2
UKPDS 80. N Eng J Med 2008; 359:
Glucose Interventional Trial
Intensive
Conventional
Intensive
2,729 Intensive
with sulfonylurea/insulin
1,138 (411 overweight) Conventional
with diet
342 (all overweight) Intensive
with metformin
P
Trial end1997
P
5,102Newly-diagnosedtype 2 diabetes
744Diet failure
FPG >15 mmol/l
149Diet satisfactory FPG <6 mmol/l
DietaryRun-in
4209
Randomisation1977-1991
Mean age 54 years(IQR 48–60)
Dashed lines indicate patients followed for 10 yearsSolid lines indicate all patients assigned to regimen
UKPDS 33
Diabète de diagnostic récent
Adapted from: Lancet 1998;352:837–53
Années après randomisation
Med
ian
HbA
1c
(%)
Stratégie Intensive, HbA1c médiane 7.0%Startégie Conventionnelle, HbA1c médiane 7.9%
01512963
6
9
0
8
7
Chaque réductionde 1% de l’HBA1C
Réductiondu risque*
1%
* p < 0,0001
Complications microvasculaires - 37%
Artériopathie des memb. inf. - 43%
Infarctus du myocarde - 14%
Mortalité liée au diabète - 21%
Impact du contrôle du diabète surles complications : diabète de diagnostic
récent
Stratton UKPDS 35, BMJ 2000: 321: 4015-412
Sulfamides hypoglycémiants / insuline vs traitement conventionnel
R.Holman and al NEJM 2008; 359 : 1577-1589
Moyenne(95%CI)
Hém
ogl
obin
e g
lyqu
ée %
Hém
ogl
obin
e g
lyqu
ée %
Présentationdes résultatsd’UKPDS
UKPDS : évolution de l’HbA1c au cours de la phase de suivi
R.Holman and al NEJM 2008; 359 : 1577-1589
Complications micro-vasculaires(Photocoagulation, hémorragie de la vitrée,
insuffisance rénale)
Infarctus du Myocarde fatal + non fatal Mortalité toutes causes
UKPDS : évolution des complications durant la phase de
suivi
- 15% - 13%
- 24%
Objectifs glycémiques chez le diabétique de type 2
Il faut être exigeant d’emblée !
Objectif d’HbA1c < 6,5%
Notion de mémoire glycémique
Etape 2
Après 6 mois de mesures hygiéno-diététiques respectées :
- IMC= 27 kg/m², Tour de taille= 97 cm
- GAJ= 1,24 g/l et HbA1c= 6,9 %
- Fonction rénale et bilan hépatique sans anomalie
Quel est votre attitude thérapeutique?
Traitement du diabète de type 2 :
une attitude consensuelle
Prescription de METFORMINE en première intention
en dehors des situation de contre-indications ou d’intolérance
• Recommandations internationales (EASD-ADA) :
dès le diagnostic en association aux mesures hygiéno-diététiques
• Recommandations HAS 2006 :
dès que l’HbA1c dépasse 6% malgré les mesures hygiéno-diététiques
Etape 3
Vous le revoyez 2 ans plus tard :
- Metformine 1000 mg 2 cp/j depuis 6 mois
- IMC= 27,8 kg/m², Tour de taille= 100 cm
- HbA1c= 7,4%
Quelle attitude thérapeutique?
HbA1c > 6,5% sous metformine
Différents choix possibles en association à la metformine
GlitazonesInhibiteur DPP4 Sulfamides/glinides Analogues GLP-1
Conduite à tenir en cas d’échec de la monothérapie orale
Action hypoglycémiante
rapide
EI : hypoglycémies, prise de poids
Intérêt en situation d’insulinorésistance
au 1er plan
EI: prise de poids, rétention hydrosodée,
fractures
Coût +
Intérêt en cas d’obésité au 1er plan
Injections SC
EI : nausées et vomissements,
pancréatite (rare), à préciser à long terme
Coût +++
Simplicité d’utilisation
Neutralité pondérale
Excellent profil de tolérance (à préciser à
long terme)
Coût ++
Régulation de l’homéostasie du glucose par les Régulation de l’homéostasie du glucose par les incrétines (GLP-1 et GIP)incrétines (GLP-1 et GIP)
effets sur la fonction des cellules des îlots de effets sur la fonction des cellules des îlots de LangheransLangherans
Brubaker PL, Drucker DJ. Endocrinology. 2004;145:2653–2659; Zander M et al. Lancet. 2002;359:824–830; Ahrén B. Curr Diab Rep. 2003;3:365–372; Holst JJ. Diabetes Metab Res Rev. 2002;18:430–441; Holz GG, Chepurny OG. Curr Med Chem. 2003;10:2471–2483; Creutzfeldt WOC et al. Diabetes Care. 1996;19:580–586; Drucker DJ. Diabetes Care. 2003;26:2929–2940.
GLP-1 et GIPactivés
Libération des incrétines par
le TDContrôle du glucose plus
stable
Contrôle du glucose plus
stable
Tube digestif
Ingestiond’aliment
Pancréas
Beta cellsAlpha cells
captation et stockage de Glucose dans le muscle et le tissu adipeux
captation et stockage de Glucose dans le muscle et le tissu adipeux
Insuline Glucose dépendante
par les cellules β(GLP-1 et GIP)
Glucagon Glucose dépendante
par les cellules (GLP-1)
libération de Glucose dans le sang par le foie
libération de Glucose dans le sang par le foie
Le GLP-1 est très rapidement dégradé par la DPP4
Adapted from Deacon CF, et al. Diabetes. 1995;44:1126-1131.
GLP-1 (9-36)inactif
(>80% du pool)
GLP-1 T½= 1 à 2 min
GLP-1 = glucagon-like peptide–1; DPP-4 = dipeptidyl-peptidase–4
GLP-1 (7-36) actif
S° intestinaleDe GLP-1
Repas
DPP- 4
2 approches thérapeutiques :Inhibition de la DPP4 ou analogues lents du GLP-1
DPP-4inhibiteur
Adapted from Deacon CF, et al. Diabetes. 1995;44:1126-1131.
GLP-1 (9-36)inactif
(>80% du pool)
GLP-1 = glucagon-like peptide–1; DPP-4 = dipeptidyl-peptidase–4
Repas
DPP-
4
sécrétionintestinaleDe GLP-1
GLP-1 t½= 1 à 2 min
GLP-1 (7-36) actif
GLP-1 (7-36) actif
GLP-1 (9-36)inactif
(>80% du pool)
Schéma de l’étude: Association initiale de sitagliptine plus metformine
Semaine–2 Jour 1
Période de
sélection
Si sous ADO, arrêter le traitement
Période sous placébo en simple-aveugle
Période de régime et exercice physique
Eligible si HbA1c 7.5%–11%
Semaine 54
Patients DT2 non traité ou en monothérapie ou faible doses d’association d’ADO
R
Metformin 500 mg bid
Metformin 1,000 mg bid
Sitagliptin 100 mg qd
Semaine 104
50-weekextension study 3
Phase de 24 semaine1 avec une continuité sur 30 semaines2
Sitagliptin 50 mg bid + metformin 1,000 mg bid
Sitagliptin 50 mg bid + metformin 500 mg bid
6–12 semaines
Glycemic rescue criteria
Semaine24
FPG criteria to week 24
HbA1c >8% to week 54
HbA1c >7.5% to week 104
bid=twice a day; FPG=fasting plasma glucose; OHA=oral antihyperglycemic agent; qd=once a day; R=randomization; T2DM=type 2 diabetes mellitus.1. Goldstein B et al. Diabetes Care. 2007;30(8):1979–1987. 2. Williams-Herman D, et al. Curr Med Res Opin. 2009;25(3):569–583. 3. Data on file, MSD.
L’association initiale de la sitagliptine plus metformine permet une réduction substantielle de l’ HbA1c
aLeast squares mean change from baseline with adjustment for placebo.bWithin-group mean change from baseline.qd=once a day; bid=twice a day.Goldstein B et al. Diabetes Care. 2007;30:1979–1987.
117
–2.9b
Metformine 1000 mg 2* / jour
Sitagliptine 100 mg / jour
Sitagliptine 50 mg +metformine 500 mg 2* / jour
Metformine 500 mg 2 * / jour
Sitagliptine 50 mg + metformine 1000 mg 2 * / jour
Var
iati
on
d’H
bA
1c in
itia
l (%
)
–3.5
–3.0
–2.5
–2.0
–1.5
–1.0
–0.5
0.0
0.5
178 177 183 178175n=
–0.8a
–1.0a
–1.3a
–1.6a
–2.1a
Résultats à 24 semaines contrôlés contre placebo HbA1c moyen initial = 8.8%
Cohorte en ouvert
Réductions moyennes par rapport
aux valeurs initiales HbA1cmoyen initial = 11.2%
Population tous patients traités
Réduction de l’HbA1c à la semaine 24 pour le groupe placebo (n=165) = 0.17%
20
Docu
men
t scie
ntifiq
ue é
tabl
i ave
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ide
des
labo
rato
ires
Mer
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rvé
à l’u
sage
exc
lusif
de
l’ora
teur
et p
rése
nté
sous
sa
resp
onsa
bilité
Sitagliptine versus glimépiride, en association à la metformine:
étude de non infériorité sur HbA1c à 30 semaines
■ Inclusion
■ 1035 patients sous metformine.HbA1C ≥ 6.5 and ≤ 9.0%baseline 7,47%
■ Sitagliptine 100 mgGlimepiride titrée à 6 mg
A S30, différence entre traitement 0.07% (-0.03%, 0.16%).La limite supérieure des deux côtés IC 95% a été inférieure à la marge de pré-spécifié de non-infériorité de 0,4%, indiquant la non-infériorité de la sitagliptine au glimépiride dans la réduction de HbA1c lorsqu'il est utilisé en combinaison avec la metformine.
Goldstein Bary J. poster EASD 2010
Analyse per protocoleEtude randomiséeDouble aveugleEtude randomiséeDouble aveugle
(n=443) (n=443) (n= 436) (n= 436)
21
Docu
men
t scie
ntifiq
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des
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Mer
ck S
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lusif
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l’ora
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rése
nté
sous
sa
resp
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bilité
Sitagliptine versus glimépiride, en association à la metformine:
effet sur poids et hypoglycémies à 30 semaines
glimépiride sitagliptine
Variation de poidsentre S0 et S30
22%
7%
p<0,001
Pourcentage Hypoglycémiesentre S0 et S30
CSR - Etude 803 - 2010Goldstein Bary J. poster EASD 2010
n=516n=516
n=518n=518
p<0,001
+ 1,2 kg
- 0,8 kg
22
Docu
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ntifiq
ue é
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des
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rato
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Mer
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rése
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l’ora
teur
et p
rése
nté
sous
sa
resp
onsa
bilité
Sitagliptine , après échec de metformine + sulfamide,
effet sur HbA1c à 24 semaines
Hermansen K et al. Diabetes Obes Metab. 2007;9:733–745
Cohorte entière (N=217)
Strate 1 : sita + glimepiride 4 à 8 mg/j (n=102)
Strate 2 : sita + glimepiride 4 à 8 mg/j et metformine 1500 à 3000 mg/j (n=115)
MMC: Méthode des Moindres Carrés
a p<.001 vs placebo
Résultats ajustés placebova
riatio
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l’H
bA1c
par
rap
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MC
– 0.7a
– 0.6a
– 0.9a –1.0
–0.9
–0.8
–0.7
–0.6
–0.5
–0.4
–0.3
–0.2
–0.1
0.0 HbA1c de référence 8.3% 8.4% 8.3%
[-0,90;-0,57]
[-0,82;-0,32]]
[-1,10;-0,68]]
ConclusionLa prise en charge précoce du patient
diabétique de type 2
1) Metformine
2) Associée précocément aux Inhibiteurs de la DPP-4 (Sitagliptine Januvia) car même efficacité à ce stade que les sulfamides hypoglycémiants mais sans risque d’hypoglycémies +++ et moindre prise de poids
Réévaluation régulière de l’option thérapeutique choisie sur la base de :
1) des bénéfices escomptés (HbA1c, poids…)
2) la réponse thérapeutique obtenue
3) du profil de tolérance observé (hypoglycémies, effets digestifs)
Back up slides
Diabète de type 2 : des mécanismes physiopathologiques multiples et évolutifs
Altération des sécrétionsendocrines
Production de glucose
Entrée du glucose dans les cellules
Acides gras Inflammation
Diminution de l’action de l’insuline
Insuline (anomalies quantitatives et
qualitatives)
HYPERGLYCEMIEHYPERGLYCEMIE
+
Glucagon
Diabète de type 2 : Insulinorésistance + anomalie de l’insulinosécrétion
Insulinorésistance
Insulinosécrétion
Glycémie
Temps
Pas de diabète
Pré-diabète
Diabète de type 2
80
0
-60 120 180 240
Temps (min)
120
60
100
120
140
140
360
300
240
Non Diabétiques
600
Insuline(µU/mL)
Glucagon(pg/mL)
Glucose(mg/dL)
Repas glucidique
Re
pa
s
DiabétiquesType 2
Physiopathologie du diabète de type 2 : anomalies de la fonction pancréatique en réponse au glucose
n = 14 ; moyenne (SEM)
Adapté de Mϋller WA, et al. N Engl J Med. 1970;283:109-115
Sites d’action des antidiabétiques
FoieMuscle
Metformine
Sulfonyluréeset repaglinide
Glucose
Insuline
Pancréas
Acarbose
Glitazones
Intestin
Glitazones
Sites d’action des antidiabétiques
FoieMuscle
Metformine
Sulfonyluréeset repaglinide
Glucose
Insuline
Pancréas
Acarbose
Glitazones
Intestin
Incrétines ?
Régulation de l’homéostasie du glucose par les Régulation de l’homéostasie du glucose par les incrétines (GLP-1 et GIP)incrétines (GLP-1 et GIP)
effets sur la fonction des cellules des îlots de effets sur la fonction des cellules des îlots de LangheransLangherans
Brubaker PL, Drucker DJ. Endocrinology. 2004;145:2653–2659; Zander M et al. Lancet. 2002;359:824–830; Ahrén B. Curr Diab Rep. 2003;3:365–372; Holst JJ. Diabetes Metab Res Rev. 2002;18:430–441; Holz GG, Chepurny OG. Curr Med Chem. 2003;10:2471–2483; Creutzfeldt WOC et al. Diabetes Care. 1996;19:580–586; Drucker DJ. Diabetes Care. 2003;26:2929–2940.
GLP-1 et GIPactivés
Libération des incrétines par
le TDContrôle du glucose plus
stable
Contrôle du glucose plus
stable
Tube digestif
Ingestiond’aliment
Pancréas
Beta cellsAlpha cells
captation et stockage de Glucose dans le muscle et le tissu adipeux
captation et stockage de Glucose dans le muscle et le tissu adipeux
Insuline Glucose dépendante
par les cellules β(GLP-1 et GIP)
Glucagon Glucose dépendante
par les cellules (GLP-1)
libération de Glucose dans le sang par le foie
libération de Glucose dans le sang par le foie
Le GLP-1 est très rapidement dégradé par la DPP4
Adapted from Deacon CF, et al. Diabetes. 1995;44:1126-1131.
GLP-1 (9-36)inactif
(>80% du pool)
GLP-1 T½= 1 à 2 min
GLP-1 = glucagon-like peptide–1; DPP-4 = dipeptidyl-peptidase–4
GLP-1 (7-36) actif
S° intestinaleDe GLP-1
Repas
DPP- 4
2 approches thérapeutiques :Inhibition de la DPP4 ou analogues lents du GLP-1
DPP-4inhibiteur
Adapted from Deacon CF, et al. Diabetes. 1995;44:1126-1131.
GLP-1 (9-36)inactif
(>80% du pool)
GLP-1 = glucagon-like peptide–1; DPP-4 = dipeptidyl-peptidase–4
Repas
DPP-
4
sécrétionintestinaleDe GLP-1
GLP-1 t½= 1 à 2 min
GLP-1 (7-36) actif
GLP-1 (7-36) actif
GLP-1 (9-36)inactif
(>80% du pool)
Diabète de type 2 : stratégie thérapeutique
• Améliorer l’action de l’insulineAméliorer l’action de l’insuline– Améliorer l'équilibre alimentaire, réduire le surpoids
– activité physique
– Comprimés : biguanides, glitazones
• Corriger le manque d’insulineCorriger le manque d’insuline– Comprimés : sulfamides hypoglycémiants / glinides
– Insuline
• Diminuer l’absorption digestive des glucidesDiminuer l’absorption digestive des glucides– Eviter les sucres rapides
– Comprimés : inhibiteurs des -glucosidases
• Améliorer la balance insuline/glucagon, et plus…– inhibiteurs de DPP4
– incrétino-mimétiques et analogues du GLP-1
Mise en place de mesures hygiénodiététiques adaptées dès le stade d’anomalies modérées
de la glycémie
Conditions de prise en charge des dispositifs d’autosurveillance glycémique (JO 12 janvier 2010)
Etape 4
Vous le revoyez 1 an plus tard :
- Metformine 1000 mg 3 cp/j et glimépiride 4 mg/j depuis 4 mois
- IMC= 28,0 kg/m², Tour de taille= 102 cm
- HbA1c= 7,9%
- Bilan de retentissement négatif
Quelle attitude thérapeutique?
HbA1c > 6,5% sous 2 ADO
Différents choix possibles en association
Insuline basaleTrithérapie orale Analogues GLP-1
Conduite à tenir en cas d’échec de la bithérapie orale
Impératif en cas de signes
d’insulinopénie
EI : prise de poids, hypoglycémies
Metformine + SH + Glitazone
Metformine + SH + Inhibiteur DPP4
Metformine + Glitazone + Inhibiteur DPP4
Echec de bithérapie orale : les bénéfices/risques attendus
Bénéfices Risques
GlitazonesEfficacité sur HbA1c (-1%)Bénéfices lipidiques +/-
Efficacité +/- si déséquilibre importantPrise de poidsOedèmes et insuffisance cardiaque, fractures
InsulineEfficacité sur HbA1c +++Importance de la titration
HypoglycémiesPrise de poids
Agonistes GLP1R
Efficacité sur HbA1c comparable à l’insulinePas d’adaptation de doseAmaigrissement
EI digestifs +++ (nausées, vomissements), autres EI ?
Réévaluer régulièrement son choix thérapeutique (efficacité/EI)
39
Comparaison face-à-face de l’insulinothérapie et de la trithérapie orale
J.Rosenstock : Diabetes Care 29:554–559, 2006
40
plus importante avec Glargine quand HbA1c > 8.5 %
J.Rosenstock : Diabetes Care 29:554–559, 2006
Comparaison face-à-face de l’insulinothérapie et de la trithérapie orale
Continuer Régime + activité physique
Objectifs non atteints à 6 moisHbA1c > 6,5%
Patients sous InsulinoSécréteurInsulinoSécréteur
(SU-Glinide)(SU-Glinide)
Patients sous MetformineMetformine
Echec d’une monothérapie
InsulinoSécréteurInsulinoSécréteur+ MetMet MetMet + Glitazones
InsulinoSécréteurInsulinoSécréteur+
Glitazones
Prise en charge secondaire ou avec hyperglycémie plus marquée (en moyenne
paliers 6 mois minimum)
Hyperglycémie + marquéeRésultat glycémique rapide
Intolérance et CI à la MetMetHyperglycémie franche
Patient en Surpoids – Syndrome Métabolique.
Effet retardé et long termeAucun Risque hypoglycémique
Les associations Met + AcarboseAcarbose ou Su + AcarboseAcarbose sont rares, issues des CI
Diabète de Type 2:Conduite à tenir en cas d’échec de la
bithérapie orale:
Objectifs non atteints à 6 moisHbA1c > 7%
Met + SU + Insulinothérapie
Continuer Régime + activité physique
Met + SU
Trithérapie oraleMet +SU + Glitazones
Si HbA1c > 8 %Si HbA1c > 8 %
Les nouvelles molécules
La voie des incrétines…
43
• Les incrétines ont une influence bénéfique sur la glucorégulation à la fois par le biais de l’insuline et par le biais du glucagon
*
Le niveau de GLP-1 est diminué chez Le niveau de GLP-1 est diminué chez les diabétiques de typeles diabétiques de type 22
** *
*
**
Contrôle (n=33)Diabète de Type 2 (n=54)
0
5
10
15
20
0 60 120 180 240
Temps (min)
GL
P-1
(p
mo
l/L
)
*p<0.05, diabéte de type 2 vs contrôle
Adapted from Toft-Nielsen M-B et al. J Clin Endocrinol Metab. 2001;86:3717–3723.
REPAS
Que seront demain les stratégies en échec de bithérapie? 3 Options
Diabète type 2
ETAPE 2 Metformine + SU
≥ 7%
ETAPE 3
Ajouter Insuline basale • efficacité importante• prise de poids• risque d’hypoglycémie
Ajouter analogues du GLP-1 • efficacité modérée à importante• perte pondérale
Ajouter Glitazones•efficacité modérée à importante•Effets cardiovasculaires discutés pour la Rosi•Prise de poids•Contre-indication si IC
Non mentionnées dans les recommandations
47
Comparaison exénatide / insuline glargine G
lyc
ém
ie (
mm
ol/
L)
.
Heine RJ Ann Intern Med. 2005;143:559
6
8
10
12
14InclusionSemaine 26
6
8
10
12
14InclusionSemaine 26
Exénatide 10 µg 2/j (n=41)
Insuline Glargine 1/j titrée sur la GJ (n=37)
Avant
p.-d
éjeu
ner
Avant
déj
eune
rAva
nt d
iner
03h0
0Ava
nt p
.-déj
eune
rAva
nt d
éjeu
ner
Avant
din
er
03h0
0
La glargine fait très bien sur la GAJ
L’exénatide fait très bien sur la GPP (du repas qui suit l’injection )
HbA1c T
0 = 8
.25%
L’addition de Pioglitazone permet une amélioration moyenne de l’HbA1c de 1.18%
7,5
7,27
8,01
8,428,18
8,14
6,6
6,8
7
7,2
7,4
7,6
7,8
8
8,2
8,4
8,6
Baseline M3 M7
Mea
n H
bA
1c (
%)
Pioglitazone
Placebo
∆ = - 1.18%(-1.39; -0.97)
P<0.001
289 DB2, 60 ans, 12 ans de Db, IMC 29, met + SU, HbA1c 7.5 à 9.0%TAS pioglitazone (30 puis 45) ou placebo
Que seront demain les stratégies en échec de bithérapie? 3 Options entre 7 et 8 – 8,5%
1 seule option: Insuline au dessus de 8 - 8,5%
Diabète type 2
ETAPE 2 Metformine + SU
Entre 7% et 8-8,5%
ETAPE 3
Ajouter Insuline basale • efficacité importante• prise de poids• risque d’hypoglycémie
Ajouter analogues du GLP-1 • efficacité modérée• perte pondérale• Pas d’hypoglycémie
Ajouter Glitazones•efficacité modérée•Effets cardiovasculaires discutés pour la Rosi•Prise de poids•Contre-indication si IC
Non mentionnées dans les recommandations
> 8-8,5%
UKPDS
Le suivi 10 ans après
UKPDS 80. N Eng J Med 2008; 359:
Therapy for Glycaemia (at 5 Years intensive)
0%
20%
40%
60%
80%
100%Intensive
Pro
port
ion
of p
atie
nts
Diet aloneOral monotherapy
Combined oral
Oral + insulin
Basal insulin
Basal + soluble
60%
UKPDS 80. N Eng J Med 2008; 359:
Post-Trial Monitoring: Patients
880 Conventional
2,118Sulfonylurea/Insulin
279 Metformin
1997# in survivor cohort
2002
Clinic
Clinic
Clinic
Questionnaire
Questionnaire
Questionnaire
2007# with final year data
379 Conventional
1,010Sulfonylurea/Insulin
136 Metformin
P
P
Mortality 44% (1,852)Lost-to-follow-up 3.5% (146)
Mean age62±8 years
UKPDS 80. N Eng J Med 2008; 359:
After median 8.5 years post-trial follow-up
Aggregate Endpoint 1997 2007
Any diabetes related endpoint RRR: 12% 9% P: 0.029 0.040
Microvascular disease RRR: 25% 24% P: 0.0099 0.001
Myocardial infarction RRR: 16% 15% P: 0.052 0.014
All-cause mortality RRR: 6% 13% P: 0.44 0.007
RRR = Relative Risk Reduction, P = Log Rank
Legacy Effect of Earlier Glucose Control