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Histoire de la gestion
Encadré par Prof: Mr Omar Zahraoui
Réalisé par:Brahim AbakarBah Mamadou Aliou
Exposé sous le thème
Année Universitaire 2012-2013
Plan d’exposé :
Introduction
Intérêt du sujet
Partie I : cadre conceptuel de la gestion
Chapitre I : Définition et fonctions de la gestion
Section I : Définitions de la gestion
section II : Les fonctions de la gestion
Chapitre II: Les facteurs influents sur la pensée gestionnelle
section I: Les facteur économiques, politiques et sociaux
Section II : Les facteurs technologiques et internationaux
Partie II : Evolution de la gestion
Chapitre I : Les Ecoles du management
Section I: L’Ecole classique
section II: L’Ecole de relations humaines
Chapitre II : L’Ecole moderne de la gestion
Conclusion
Bibliographie
IntroductionLe concept « gestion » n’est pas une
idée récente du 21eme siècle, contrairement à ce qu’on pourrait
imaginer. Des idéogrammes datant de l’an 3000 av. J. C. nous montrent qu’en ce temps là des principes de gestion
étaient déjà existés et appliqués. Même à une époque bien antérieure,
comme nous le prouvent les découvertes archéologiques, les
hommes préhistoriques vivaient en groupes organisés, ce qui supposait une
certaine forme d’administration
Il va sans dire que les pratiques de gestion de ces sociétés étaient très anciennes et ne
feront pas l’objet de notre propos. Aujourd’hui, nous assistons à une économie globalisée caractérisée par l’ouverture des marchés, la libéralisation des échanges et
l’avènement des technologies de l’information ; les organisations sont
contraintes de remettre en cause leurs pratiques de gestion, ainsi que leur modèle
de gestion et d’organisation afin d’améliorer leur performance et d’être compétitives,
condition nécessaire à leur pérennité
La gestion est l’ensemble des étapes de toute organisation soumise ou non à l’internationalisation économique,
sociale, politique ou environnementale.En outre, l’évolution des technologies de l’information et de la communication a rapproché les distances et a éliminé les
frontières, réduisant ainsi le monde en un grand marché dans lequel les
informations, les capitaux et les marchandises circulent facilement et
rapidement
Intérêt
Dans ce contexte, nous allons poser la question suivante pourquoi intéressons nous à la gestion ?
Pour répondre à cette question, notre travail est divisé en deux parties, dans la
première partie subdivisée en deux chapitres nous allons développer le
concept de base de la gestion, ensuite dans la deuxième partie composée deux chapitres sera consacrée à l’évolution de
la pensée gestionnelle.
Section1 : définitions de la gestion
1-Partie I: cadre conceptuel de la
gestion Chapitre I : définition
et fonctions de la gestion
Il existe plusieurs types de définitions de la gestion, parmi lesquelles on peut citer :Du latin gestĭo, le concept de gestion se réfère à l’action et à l’effet de gérer ou d’administrer.. Gérer, c’est prendre des mesures conduisant à la réalisation d’une affaire ou d’un souhait quelconqueD’autre part, administrer, c’est gouverner, diriger, ordonner ou organiser. Le terme gestion concerne donc l’ensemble des procédures effectuées pour résoudre un problème ou réaliser un projet. idm
D’après Pierre G. Bergeron La gestion peut être définie comme « le processus qui permet de planifier, organiser, diriger et contrôler les ressources d’une organisation afin d’atteindre des buts précis ».Pièrr.G.Bergeron « la gestion moderne théories et cas » 2 édit Gaêten morin 1989. Ce qu’on peut retenir dans cette définition :Le processusLa planificationOrganisationCommandementContrôleRessource humaine
SECTION II:LES FONCTIONS DE LA GESTION
les Fonctions de la GestionPlanification Organisation Direction Contrôle
Etablissement :
des objectifs ;
Des politiques ;
Des
programmes ;
Des budgets
Des échéances
Des normes
Des prévisions
Des procédures
Des buts
Des plans
Etc.
Définition :
De l’organigramme
Des fonctions
Des tâches
De la voie
hiérarchique
Evaluation de tâches
Recrutement
Autorité
Responsabilité
Etc.
Délégation
Mobilisation
Formation
Respect
Participation
Coordination
Leadership
Récompense
Etc.
Evaluation
Analyse
Mesure
Observation
Interprétation
Correction
Présentation des
rapports
Etc.
Consiste à déterminer de quelle façon les ressources d’une organisation seront utilisées pour obtenir les résultats désirés. La planification est le processus par lequel un gestionnaire décide des objectifs à viser et choisit les personnes qui vont contribuer à l’atteinte de ces objectifs. La planification aide les gestionnaires à s’interroger sur les points forts et les points faibles de l’entreprise, ce qui leur permettra d’évaluer judicieusement les objectifs que cette dernière peut atteindre
La planification
L’organisation a pour but de former des équipes et de
coordonner les tâches et les activités, de créer les liens organisationnels
nécessaires, d’orienter tous les efforts dans la même direction et d’atteindre ainsi les objectifs fixés par le ou les
gestionnaires Ceux-ci doivent également structurer un réseau de communication efficace
entre tous les travailleurs de l’entreprise. La fonction organisation consiste donc à assigné une tâche à
chacun des membres afin qu’il contribue à la réalisation des plans
d’action
La direction C’est une fonction qui relève
principalement des relations interpersonnelles.
C’est dans l’exercice de cette fonction que le dirigeant communique avec tous
ceux qui participent à l’atteinte des objectifs visés ; ce faisant, il doit les diriger, les motiver, les encourager,
les entrainer, les guider, les inspirer et même les pénaliser si c’est nécessaire.
L’élément crucial de la phase de la direction est la motivation; celle-ci
constitue donc la tâche primordiale du gestionnaire
Les styles de Direction
Les styles de direction sont définis par les ambitions et la personnalité du
dirigent et par types d’adaptation aux motivations, à leurs traits de caractère,
à la nature des tâches effectuer. Il n’existe pas de style idéal de
direction, mais une multitude de styles compris entre deux bornes : le style de direction centré sur les supérieurs et le
style de direction centré sur le subordonné
On distingue quatre grands styles de direction :
Autoritaire exploiteur,Autoritaire paternaliste,Consultatif,Participatifs
En relation avec la vision de l’environnement de l’entreprise on peut distinguer par exemple quatre types de dirigeants, en fonction de leurs différentes attitudes vis-à-vis de leur vision du monde :
Une Direction réaliste, c'est-à-dire pratique, intuitive, autocritique et attachée aux résultats immédiats ;Une Direction idéaliste, dont les objectifs sont théoriques et la méthode systématique ;Une Direction opportuniste qui peut adopter alternativement les deux premiers styles de direction ;Une Direction conciliatrice, qui recherche l’équilibre entre les groupes au sein de l’entreprise.
Les tâches managériales du dirigeant sont généralement les suivantes :définir des objectifs ;les incorporés dans un programme ;défendre l’intégrité de l’organisation ;assurer la gestion des conflits dans son entreprise. Une fois ces tâches définies, il s’agit d’appliquer des techniques de direction, parmi lesquelles on distingue :La Direction par objectifs(DPO) : les objectifs de chaque service (ou département) de l’entreprise sont fixés par la direction.
La Direction participative par objectifs (DPPO) : essaie de réaliser un compromis entre la définition d’objectifs bien identifiés de l’entreprise et la participation des salariés.La Direction par exception : invite le dirigent à intervenir qu’en cas de difficultés signalés par le tableau de bord de l’entreprise dont il dispose.
Il consiste à évaluer le rendement des activités à tous les niveaux de l’organisation et, au besoin, à procéder aux corrections nécessaires pour atteindre les objectifs et parvenir à la réalisation des plans élaborés antérieurement On compare souvent le contrôle gestionnel à un processus rétroactif, semblable au fonctionnement d’un thermostat . Lorsque la température devient très élevée ou trop basse, le thermostat la stabilise grâce à la rétroaction Appareil destiné à maintenir une température constante à interrompant l’arrivée de chaleur
Le contrôle
CHAPITRE II- LES FACTEURS INFLUENTS LA PENSEE EN
GESTION
Section1 : Les facteurs économiques et politiques
L’économie constitue sans doute le principal élément qui incite les
gestionnaires à apporter des changements à leur organisation,
au milieu de travail et aux méthodes utilisées
1-Les facteurs économiques
En effet l’objectif de l’entreprise est de réaliser de bénéfice. Les conditions générales de l’économie et du marché obligent à rationaliser l’organisation. Avec le temps, les chefs d’entreprise ont dû apprendre à mieux utiliser leurs ressources. Ils leurs a fallu recourir à la créativité pour trouver de meilleurs façons de mobiliser leur employé, d’organiser leurs activités, de structurer leur organisation et de résoudre les problèmes complexes. Cette évolution influence considérablement la mutation en matière de gestion
2-Les facteurs politiques
Chaque année, les gouvernements de divers échelons adoptent une politique,
des mesures et des règlements qui influent sur les activités des
organisations, sur la concurrence et sur le milieu du travail.
Cette situation oblige les gestionnaires à trouver de nouveaux moyens pour
s‘adapter au changement, soutenir la concurrence sur divers marchés et traiter leurs employés avec plus de
sensibilité
Section II:Les facteurs sociaux et technologiques
Les influences sociales se rattachent aux attitudes et aux valeurs que démontrent les gens dans la société et dans le milieu du travail. Autrefois, les gens attachaient
du prix à leur emploi parce qu’ils voyaient une source de sécurité
financière. Leurs motivations premières étaient la
rémunération et prestige obtenus
1-Les facteurs sociaux
De nos jours, cependant les travailleurs veulent plutôt s’épanouir et ne
recherchent pas nécessairement les gains financiers et le prestige.
Ils exigent plus de droits, se rebellent davantage et ne demeurent pas toujours
fidèles à leur employé Dans ce sens, nombre d’organisations
doivent être conscientes de ce phénomène en appliquant de nouvelles
méthodes de gestion pour mieux satisfaire les besoins et aspirations de
leurs employés.
2- les facteurs technologiques
Le progrès technique agira lui aussi sur le nombre et la nature des emplois dans
les années avenir. En effet, aucune organisation n’est à
l’abri de l’automatisation. Les ordinateurs faciliteront l’accès à l’information et accroîtront les rendements des organisations
Toutefois, l’automatisation remettra aussi en cause l’existence de nombreux
emplois Il suffit de penser aux systèmes
d’échange de documents informatisés , grâce auxquels les organisations
peuvent expédier directement par ordinateur une note de service , un bon
de commande , etc
Les facteurs internationaux
Quelque soit leur taille, les organisations subissent l’influence de
facteurs internationaux car de nos jours, les organisations sont interconnectées,
elles entent leur activité au-delà des frontières du pays. Leurs décisions doivent tenir compte de la situation
internationale puisque la plupart d’entre elles exportent et importent des biens ou
services
Une pression s’exerce ainsi sur ces organisations, les incitent à améliorer
et à atteindre un plus haut niveau d’économie et de rendement.
En raison de l’interdépendance à caractère plus ouvert et plus
international des organisations, les méthodes de gestion appliquées à l’étranger influent davantage sur
celles que l’on adopte au pays d’origine Suivant ces différents qui
ont entre autre contribuer à l’évolution de la gestion par écoles de
pensées
PARTIE II: EVOLUTION DE LA GESTION AU SEIN DE
L’ENTREPRISE
CHAPITRE I:L’ECOLE CLASSIQUE ET L’ECOLE DE
RELATION HUMAINE
1- L’ÉCOLE CLASSIQUE
Les principaux représentants de ce courant théorique sont
F.W.Taylor, Max Weber et H. Fayol
TAYLOR (1865-1915)
Taylor est le père fondateur de l’organisation scientifique du travail (OST). Il a caricaturé le
travail à la chaine et le salaire au rendement
Son analyse porte avant tout sur
l’organisation de l’atelier.Son idée de base est que la réussite de la firme dépend de sa prospérité.
Ceci dépend donc d’une bonne organisation qui améliore la
productivité. Pour lui, la prospérité des
employeurs et celle des employés vont de pair : le profit pour
l’entreprise implique la hausse des salaires pour les employés grâce à la
productivité.
Pour Taylor les principes d’améliorations de la productivité sont les suivantes :
Chaque tache est décomposée en opérations élémentaires qui sont elles mêmes chronométrées puis réarrangées voire modifiées ou supprimées pour que l’ouvrier accomplisse son travail dans un minimum de temps.Les ouvriers sont sélectionnés, puis entrainés de telle sorte qu’il soit capable de reproduire la même cadence possible Le salaire est calculé au rendementL’efficacité passe par la spécialisation
H Fayol (1841-1925)
. Il est considéré comme l’un des grands classiques à cause de son œuvre « Administration générale et industrielle » publié en 1916.
H Fayol ne s’intéresse pas comme Taylor à l’atelier mais à l’administration
c'est-à-dire que lui, il met son accent sur les taches du manager alors que Taylor privilégie le bénéfice immédiat sur la productivité à partir des principes déduits de l’étude des taches du travailleur
Ainsi pour H Fayol, six types d’activités garantissent la survie et la réussite de l’entreprise, à savoir :
Les activités techniques : (Production, Transformation, Fabrication, …)
Les activités commerciales : (Achat, Vente, …)
Les activités financières : (Recherche et usage des capitaux ; …)Les activités comptables : (Inventaire, Bilan, Dépense, Statistique, …)
Les activités de sécurité : (Protection des biens et des personnes, …)Les activités administratives : (P, O, C,C,C)
IL a définit 5 fonctions principales :
La PlanificationLe CommandementL’OrganisationLa CoordinationLe Contrôle
Max Weber (1864-1920) Un autre auteur de cette école, le
sociologue Allemand, Max Weber qui s’ajoute aux deux précédents pour mettre un accent sur la bureaucratie qu’il définit comme étant la forme idéale de l’organisation.
Il définit 7 principes qui sont les suivants : Toute organisation doit reposer sur une
structure rationnelle et une division du travail en précisant l’autorité et la responsabilité
La hiérarchie de l’autorité doit être basée sur la chaine de commandement
Le recrutement des employés doit se baser sur leur qualificationLa nomination des cadres et non par des électionsLa rémunération des ménages doit être par heure tout en tenant compte du profil de carrière La préférence d’engager des cadres qui ne sont pas propriétaire des entités qu’ils ont à gérerLe comportement des cadres doit être soumis au respect strict des règles et procédures, de la discipline et la maitrise de soi
Max Weber a identifié trois types d’autorités dans une structure organisationnelle à savoir :
L’autorité rationnelle ou légale qu’occupe la personne au sein de l’organisationL’autorité traditionnelle qui provient de la légitimité de la personneL’autorité charismatique basée sur la confiance et la foi que les employés ont en ceux qui les dirigent
Henry L. Gantt (1861-1919)
Gantt travailla avec Taylor aux aciéries de Midvale et de Bethlehem ainsi que pour la compagnie Simmons Rolling Machine.
Soucieux, comme son maitre à penser, d’augmenter le rendement et la productivité de l’usine.
Il croyait toutefois l’employé était peu motivé par le travail à la pièce.
Sa philosophie de base se résume à peu près ainsi : les différences les plus marquantes entre les meilleurs systèmes actuels et les anciens résident dans la programmation des tâches et de la rémunération en fonction de la performance des travailleurs.
Lillian et F. Gilbert (1878-1972 et 1868-1924
Frank Gilbreth naquit aux Etats-Unis. Alors qu’il n’était qu’un jeune briqueteur en stage d’apprentissage, il constata que chaque contre maitre lui enseigner une manière différente de travailler
C’est à la suite de cette expérience qu’il réalisa l’importance primordiale de techniques appropriées et précis dans l’accomplissement de tout travailleur quel qu’il soit.
Le couple Lillian et Frank Gilbreth a grandement contribué à l’approche scientifique de la gestion. Ils étudièrent la composante temps-mouvement et se préoccupèrent de trouver le meilleur moyen d’accomplir une tâche particulière
Selon eux, il existe un lien étroit entre le mouvement et la fatigue. Chaque fois que le mouvement est éliminé, la fatigue de l’employé se trouve réduite.
Harrington Emerson (1853-1931).
On peut juger de son importante contribution à la science de la gestion dans deux ouvrages : Efficiency as a Basis for Operation and Wage(1911) et The Twelve Principles of Efficiency (1913).
Sa principale préoccupation fut d’éliminer le gaspillage afin d’améliorer la rentabilité
Section II : L’école des relations humaines :
L’école des relations humaines s’oppose systématiquement à l’école classique de management reconnaissant que les besoins de sécurité, de reconnaissance, d’estime et d’appartenance sont plus importants pour le comportement des travailleurs et de leur productivité que les conditions physiques de l’environnement de travail.
Le fondateur de cette école est l’américain E Mayo (1880-1949) qui a mené une expérience sur une période de 10ans dans diverses entreprises. La plus connue de celles-ci est la Western Electric à Hawthorne
Présentation de l’expérience de Hawthorne :
Il s’agit d’une usine d’électricité qui occupe plusieurs milliers de salariés et les expériences ont pour objectif initial d’étudier le lien qui existe entre l’illumination de l’atelier et la productivité des employés.
Il s’agit de créer les meilleures conditions de travail
Les changements dans l’éclairage artificiel sont comparés avec la productivité dans trois ateliers, mais aucun résultat concluant n’est atteint
Ensuite des employés dont la productivité était équivalente sont séparés en deux groupes localisés dans des emplacements différents. L’éclairage varie pour le groupe expérimenté et reste stable pour le groupe témoin. Donc un facteur autre que les conditions physiques d’éclairage intervient dans les variations de productivité.
Toutefois l’expérience montre que la productivité augmente même avec la détérioration des mêmes conditions de travail
Hugo Minsterberg (1863-1916).
Ce chercheur d’origine allemande étudia la psychologie à Harvard. Il s’intéressa à l’application des concepts de cette science dans le domaine de la gestion.
Il réunit les fruits de ses recherches dans psychology and Industrial Efficiency, publié en 1913.
Son hypothèse de base est que la psychologie peut être utilisée par les gestionnaires dans trois types de démarche :
l’identification des personnes les mieux qualifiées pour combler un poste donné,
La création d’un environnement psychologique propice à la performance du travailleur ;
le choix des moyens à prendre pour motiver les employés en vue de la réalisation des objectifs
Les limites :
Le mouvement des relations humaines a suscité de nombreuses critiques telles que :
Si de bonnes relations dans l’entreprise, un sentiment de bien être et de confort, des conditions favorables d’ambiance peuvent prévenir les conflits, ils ne constituent pas à eux seuls des motivations suffisantes.
La coopération amicale ne suffit pas à inciter les hommes à travailler.
Chapitre II : L’école moderne et les perspectives
La pensée gestionnaire n’a cessé d’évoluer depuis les cinquante dernières années
Durant cette période certains chercheurs en sont venus à se demander s’il fallait envisager la gestion comme une science ou un art.
Le terme sciences désigne l’application des connaissances obtenues d’une façon méthodique et objective.
Le terme art sous entend que l’on tire parti de son expérience, des ses connaissances et des ses observations pour accomplir une tache.
En effet, un gestionnaire ne peut s’en remettre entièrement aux théories et aux principes. Il doit aussi utiliser son expérience.
Il lui faut développer son savoir faire s’il veut réussir à communiquer efficacement et mobiliser ses subalternes
L’école moderne envisage donc la gestion sous l’aspect d’une science et d’un art.
On peut y rattacher quatre grandes approches reliées à l’école décisionnelle, au comportement organisationnel, à la théorie des systèmes et à la théorie situationnelle
La théorie de la décision : La théorie de la décision est née durant la
seconde guerre mondiale, de l’intérêt de certains chercheurs en mathématiques et en statistiques pour la stratégie militaire.
Elle s’est ensuite étendue à l’étude et à la modélisation des choix de l’individu dans un contexte composé des lois, d’entreprises, d’autorités, d’adversaires et d’alliés.
Cette théorie est à l’origine de nombreux travaux notamment en théorie de jeux, en théorie des graphes ou encore en informatique.
Selon H Simon, le problème fondamental de la gestion n’est plus de savoir comment produire mais comment organiser le système de prise de décision entre plusieurs niveaux et plusieurs centres et l’action y étant subordonnée.
Car les performances de l’organisation dépendent de la qualité de liens que l’on saura tisser entre les différents centres de décision, de la pertinence des objectifs affichés, de l’information transmise et des incitations mises au service de la convergence des comportements.
Donc l’harmonie de l’ensemble dépendra en grande partie de la façon dont les dirigeants conduisent leur subordonnées à adhérer aux objectifs de l’organisation
Ce que Simon a traduit en plusieurs conclusions à savoir :
Il affirme qu’étudier une organisation, c’est l’observer comme un ensemble de structure de communication, d’information et de relation entre les hommes constituant le groupe.
Il propose de dépasser la vision habituelle et stéréotypée des objectifs de l’organisation pour tendre vers une optique plus globale
En fin la thèse de rationalité limitée. Celle-ci juge le manager non pas comme
le décideur combinant mécaniquement les moyens de son unité en vue de maximiser des objectifs clairs et simples, mais celui, qui face à la multitude et à l’imprévisibilité des variables et des comportements en jeu dans chaque situation, cherche à maitriser la complexité par un choix en fonction d’éléments à ses yeux les plus pertinents
La théorie de comportement organisationnel :
Certains chercheurs avancèrent alors que de bonnes relations de travail et des stimulants économiques ne pouvaient à eux seuls engendrer une amélioration de la productivité, du moral et du niveau de satisfaction des employés
Ils remirent en cause les méthodes de gestion traditionnelles et entreprirent d’étudier plus sur le type de relations qui devraient exister entre les individus, les groupes ainsi que les gestionnaires et leurs subordonnés.
Ce faisant, ils voulaient découvrir de meilleurs moyens d’accroître l’efficacité des individus et des organisations.Douglas Mc Gregor, Chris Argyries et Rensis Likert ont le plus contribué à cette approche axée sur le comportement
Mc Gregor ( Il se fit connaître grâce à ses théories X et Y. Mc Gregor affirma qu’il existe deux façons pour un gestionnaire de percevoir ses subordonnés, lesquelles influencent le comportement qu’il adopte envers eux.
Il se peut ainsi qu’un gestionnaire ait une vision négative de ses subalternes, les jugeant insignifiants, peu disposés à prendre des responsabilités et peu intéressés par leur travail (théorie X), ce qui le fait agir d’une manière autocratique Par ailleurs, il arrive qu’un gestionnaire perçoive ses employés sous un jour positif comme des êtres intelligents, motivés, prêts à travailler et heureux de le faire (théorie Y). En pareil cas il présente une attitude plus démocratique.
CHRIS ARGYRIS
En se basant sur ses recherches et son expérience pratique, Argyris affirme que l’immaturité et la dépendance font graduellement place à la maturité et à l’indépendance chez une personne
Chris Argyris soutient de plus que les concepts de gestion actuels sont incompatibles avec la manière dont il faut traiter des adultes et affaiblissent le rendement.
RENSIS LIKERT
Rensis Likert déclara dans ses travaux sur le rendement des groupes que l’on peut mieux inciter les gens à atteindre un haut niveau d’efficacité en recourant à la gestion participative plutôt qu’à la méthode traditionnelle autoritaire.
Les gestionnaires de l’usine de Toyota à cette époque ont eu conscience que l’efficacité des employés est importante et que la formation permet d’accroître le rendement.
En somme l’approche axée sur le comportement organisationnel a apporté bon nombre de contributions tel le fait qu’elle a suscité une plus grande participation des employés, elle a amené la promotion du travail d’équipe, elle a donné plus d’importance à la formation et au développement et elle est à l’origine des programmes de valorisation du travail.
L’approche systémique :
La théorie des systèmes repose sur l’idée que, pour bien comprendre le fonctionnement d’un « tout », il faut examiner les relations existantes entre ses parties.
L’application de cette théorie en gestion a donné naissance aux concepts de la promotion du travail d’équipe et de la gestion intégrale de la qualité, qui permettent de relier les unités administratives d’une organisation les unes aux autres
Les principaux concepts associés à la théorie des systèmes sont ceux:
de système ouvert ou fermé, de rendement et d’efficacité, d’entropie, de sous système, d’équi finalité de synergie.
La théorie situationnelle :
Nombre de théoriciens croient que les problèmes de gestion sont beaucoup trop variés pour que l’on puisse les résoudre grâce à des généralisations et à des principes simplistes. Chaque problème présente un caractère propre et doit être abordé différemment
La théorie situationnelle repose sur l’idée que toute action en matière de gestion nécessite un comportement particulier sur lequel influent un grand nombre d’éléments
La théorie situationnelle aide les gestionnaires d’aujourd’hui à analyser chaque situation pour ensuite trouver la solution la mieux adaptée au problème en cause.
L’environnement extérieur, le savoir technique et le profil des employés sont des variables qui influent énormément sur une situation donnée et, par conséquent, sur les décisions des gestionnaires.
En définitive L’école moderne est une école qui a vu le
jour suite au développement de l’informatique et des technologies de pointe, elle regroupe plusieurs approches chacune caractérisé par ses propres concepts, ses contributions et ses faiblesses
Finalement on peut dire que l’école moderne est une école synthétisante des deux premières qui l’ont précédé du moment qu’elle a traité le rôle de la technologie, des relations humaines et de l’environnement extérieur dans la gestion d’entreprise
Conclusion générale
En guise de conclusion, la gestion en tant que concept et discipline a connu une mutation sans précédant. Toutefois, dans la littérature que nous avons présentée, nous avons remarqué la complexité en ébauchant la chronologie de la gestion à la gestion moderne.
Dans cette optique, le concept de gestion nous a fait voyagé à une préhistoire, époque où la gestion est utilisée à une petite échelle par quelques politiques pour résoudre certaines tâches, construire de temple, gérer le quotidien, etc
Bibliographie André BOYER « L’ESSENTIEL DE LA GESTION ;
(Termes, contextes et bibliographie) ».1995, Les Editions d’organisation.
BEDARD M G /Miller « La gestion des organisations : une approche systémique, conceptuelle et stratégique » 1995 Edition : chenelière.
JOFFRE P Simon Y « Encyclopédie de Gestion » 1989 Edition Economica
LEROY .M « Les clés de la gestion » 2000 , Les éditions d’organisations
PIERRE-G. Bergerron « LA GESTION MODERNE théorie et cas ». 1989, 2ième Edition itée.
RICHARD Sopranot « Organisation et gestion de l’entreprise » 2006 , Edition DUNOD
Webographie
www.gestion.frwww.doc-etudiant.frwww.wikipédia.frwww.e-tahero.netwww.abhat.net.ma
MERCI POUR VOTRE ATTENTION