Hervé Reynaud

1comment

Après les grandes entreprises, les PMEsont à leur tour en traind'adopter progressivement les solutions de communications unifiées. Il faut direque de nombreux facteurs liés aux modes de fonctionnement des entreprises(organisation en mode projet, délinéarisation des temps de travail, éclatementgéographique des équipes, mobilité des collaborateurs...) jouent en faveur de leurutilisation. Pour autant, des freins de différentes natures retardent encorel'adoption massive de cessolutions.

elon une très 'écente étude de-'List â Sullivan (rnandaLeenu-

tamrei". par Aasira) Iss solution s de CU (Communications

Unifiées..1sent en tram de connaître une

torte montée en puissance dans les PME aun.veau mondial. C'est netarement a casdans les entreprises multisites ou danscèdes qui ont déjà mis en place du télétravail Seloncette étude, les bricues de CUlesoins déployées aj seul des PMC sont .esconférences audio i83 7o|,la T0|p,81sp et lamessagerieunifiée JB9Lp Lesoutils de présence, d'inslanl inessag nt, de pa'iage dedocuments, de conférence web et de confé

rence vidéo sont pour l'heure un peu moinsdiff jses Sur lé caicne ''rançais,cesconsta

tations mondiales commencent à étte coi-

robercos par dkes acteers. " Les chiffresde différentes études montrent une adop-

fon assezrapide nans l'Hexagone depuis 12

mois », explique Bertrand Pojrcelat. directeur général de Centile " l'offre lync neMicinsnn a joué un rôle moteur en ferontpasser les communications unifiées d'unconcept de niche a un réel '«arche par ailleurs ta démocratisation du cloua est aussi

un eiémientfaveadie » Toutefois, In port dernaiché desCU reste faicle pour l'estant er

raison de la curée de vie des équioements

existants. (PABX,IPBXÎqui dépassa soui/ec.tes 10 ans CenL'ie a oéweloppe jne plate-

'erme, bapt.see Isfe SP,destinée aux operateurs télécoms afin do ou- permettre doconcevoir des offres deCU pour leurs clientsentreprises Outre ,a téléphonie sur IP.Istrs

SP permet au* opérateurs de proposer

toutes les bricues de CUscus forme de services hébergés (accessibes depuis les fixeset les mobiles). » Mais aujourd'hui, on pinsdu poids de i'exustant, le r.oûtOes postes IPconstitue un frein important pour nomhied'entreprises qui son" dans ''obligation dechanger île postes pour passer en comnu-

mcat'cns unifiées », explique Bertrand Poui-

celot, «et puis la mngrai'on rers dessofriions de communications unifiées implique de former les cohaDoraiews a de"ouveaux usages,ce oui constitue une autrecontrainte pour les entreprises » Ene-1etalors que le changement des PABXvers les

PBX ne reneita en: pas en cause certams

BERTOWIIKHJRCELOT,DIRECTEURGÉNÉRALDECENTILE

- E':iplueau ucidPniet'eziefarr,.7 r'O'c:*Lr3■|.- .V c-'-'ii-'.iîi 'j-: l'i'Hinimportât i :u:

:-;::"tjgrr ceposcespiur paeee:-enmniuiiiL'cU.ioL?i.;:r.fi.\'S

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unica 5 :lever les freins à une

adoption plus massive ?usages très anciés dans les mœurs téléphoniquesfrançaises, conmo le fameux filtrage patron/secrétaire, il en va toutautrement Imsquï s'agit de migrer versdesoutils de communications unifiées Par ail

leurs, un autre obstacle important constitueun véritable frein sur le marché à I heureactuelle : le possible chevauchement dedifférentes solutions acquises par les entreprises. Ainsi, les sociétés qui soubaitentconserver leur IPBX vont mcontournable-

rnen; observer que l'acoption ae Lync,ou detoute autre solution de CU, générera desdoublons entermes de fonctionnalités. «tesentreprises peuvent avoir le sentiment depayer plusieurs fois pour la même chose »,expugee Bertrand Poutcelot, «sur ce point,les opérateurs devraient d'ailleurs clarifierla couverture fonctionnelle de leurs offres »

Aujourd'hui, Centile fournit sasolution IstraSP a des opérateurs comme Acropolis,Nerim, Jaguar Networks, ou encore à Ehsaen Finlande

CÊOBICMUENT,DIRECTEURMARKETINGCU

CHEZOBS i

«AycLLttfhu:,nousn'avonsplusàeonvoincreleseiurspiésesdelapertinencedescoicomumeationsunifies,naisnousdevonsleur expliquereomiient.yaller--.

f Proposer des solutionsflexiblesDe soncôté, UBSadressecemarchéavec sesoffres MultiConnect Businesset MultiOffice,qui intègrent les fonctionnalités d'un PBXet

des outils de communications unifiées Iclick

to call. instant messagmg. présence, messagerie unifiée notamment),mais aussi avecune solution en mode cloud lancée Tannéedernièiu. Baptisée business logethei as aService, cette offre s'adresse aux entre

prisesde plus de 250salarieset comprendl'ensemble des services de LU ivoix, vi

déo, partageceDocu

ments, convergencefixe-mobile, instant

inessaging, présenceet messagerieunifiée!•'Aujourd'hui, nousn avonsplusàconvaincre lesentreprisesdelapertinencedescommunications unifies,maisnousdevonsleurexpliquercomment yaller », expliqueCédric Parent,directeur marketing pouicette famille de produits.Et il semblebienquelafourniturede cesoutils en modeSaaS,dansun une logique de consommation en modeÛpex plutôt que Capex, constitue la voied'avenir II s agit mêmesans doute d'un despaïamélies lacilitant l'adoption par esentreprises. «Du coup, le nouvel enjeu pournous est d'intégrer nos knques de servicesavec l'existant de nos clients qui ontsouventdei'Aastra. du Microsoft, du Polvcnm,etc. »

poursuit Cédric Parent,« nos solutions sontdéjà mternpérabtes avec lync et lotusSametime notamment, nos clients nous demandent désormais de l'êtie avec les Google Apps »

Pour SFR Business Team, la principaleattente des entreprises est de disposer dessolutions les plus flexibles possible, nemveau fonctionnel comme au niveau tarifaire. Aussi, l'opérateur croit lui aussi désormais a la prédominance des solutions enmode cloud et propose notamment son PackBusiness Entreposepour les PME multisiles(avec lolP, convergencefixe-mobile, numérounique, messagerie unifiée, ainsi que pré

sence, instant messagmg et nartage dedocuments en option grâce à la suiteMicrosoft CommiinicntorI Parailleurs, SFRBusiness leaui cuinineicialise une sn'iiliecde.UCanS oédice au»; grand:, comptes et

reposant sur des briques fonctionnellesfournies par Alcatel-Liicent et et Cisco (autravers de Jabbei, pour la orésence et lamessagerie uruiiéel «te frein culturel al'adoption des solutions de communications

unifiées existe encore en France », noteChristophe Siraudeau, airecteur marketing,ii mais ii est progressivement levé, notamment sous l'mipuisiou des filiales françaises

de groupes internationaux gui importent leurculture anglo-saxonne ». L'operateur ditenregistrer une croissance à deux chiffres surcessolutions et dévoilera de nouvelles offresd'ici la fin de l'année. «Aujourd'hui, les entreprises sont surtout gênées par la conduitePu changement qu'il est nécessaire de mettre en place pour que les salariés s'approprient ces nouveaux ouols », indique

BroadSoft intègre WebRTC à saplate-forme collaborative UC-OneBroadsoft, qui commercialise aux opérateurs télécoms etautres fournisseurs de services sa plate-forme UC-One.vient d'équiper cette dernière do la technologie WebRTCafin d'étendre les communications unifiées au-delà desmurs de l'entreprise, a tout interlocuteur, client, partenaire ou fournisseur équipé d'un navigateur compatibleWebRTC. « Aujourd'hui, je crois que l'obstacle principalsur ce marché réside dans le fait que les fournisseurs deservices de communication unifiées ne disposent pastous d'offres hébergées, en mode cloud », estime LeslieFerry, vice-présidente en charge du marketing, « maisl'interopérabilité est aussi primordiale, et grâce a nos AFInous permettons d'intégrer nos services à d'autres appirations, tels que le CRM de Salesforœ par exemple,ainsi qu'à des applis métier ».

Leslie Ferry,WCPluésiUenteen dl,m]edu marketing

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CHRISTOPHESTRAUDEAU,DIRECTEURMARKETINGCHEZSFRBUSINESSTEAM

«liesentreprisessert surtout gênéespar laconcluredu changementqu'ilestnécessairede

■«mettre en placepourqueles salariéss'approprientk" s rouvesux outils»

Christophe Siraodeau, «aussi, nous lesaccompagnons dans cette démarche » Uiaccompagnement qu'essaie aussi de propo

ser BouyguesTelecom Entreprises pour sou

tenir son offre Web Conférence el

Collaboration, lancée en début d'année, etgui intègre les fonctionnalités de présence,partage de documents, chat et vidéoconférence. « De notre point de vue, les entreprises vont vers les communications unifiées

à un rythme très modéré, notamment en raison de la conduite du changement à mener

effectivement », estime Gilles Ribeaucourt,directeur marketing, « mais aussi parce-qoe,pour l'instant, le sujet le plus chaud dans lesentreprises est la migration d'un SI fixe vers

un SI mobile » Pour autant, l'opérateur croit

beaucoup dans la commercialisation des

solutions de commiiniealiijns unifiées enmode SaaS II propose aujourd'hui un desservices les moins;chers du marché (à moins

de 10 e/meisi

Décloisonner les universprofessionnel etpersonnelToutefois, pour Microsoft, la tésistance auchangement des utilisateurs est aujourd'huiplus fantasmée que réelle. «Bien souvent, larésistance vient des DSI car le passage auxcommunications unifiées génère invariablement plein de questions qui les embêtent »,expliqueainsi EtienneLacour,chef de produitscommunications unifiées, « par exemple,une des craintes concerne 1acceptation descollaborateurs pour passer du combine téléphonique traditionnel au micro-casque, dans

le cadre de I usaged'un softphone ».Il est vraiqu'en France le taux d'attachement au télé

phone classique esl piesque deux (oissupétienr à la moyenne mondiale. Mais heu

reusement, la consumérisation de FIT permet

de lever la résistance au changement des col

laborateurs qu utilisent déjà, pour unebonnepart, des communicationsmutlimodalessur leur smartphoneet même parfois chezeux« Les partenaires sociaux peuvent aussimettre des freins lorsqu'ils estiment que

l'usage des communications unifiées a un

impact négatif sur l'organisation du travaildans l'entreprise », ajoute Etienne Lacour,«par conséquent, il est clair qu'en Francetoutes les questions soulevées par un projet

de communications unifiées allonge le processus de décision » Dans ce contexte,Microsoft JDuedésormais a fond la carte du

décloisonnement entre les univers pro et

perso pour lever ces derniers freins Ainsi,Skypeesl maintenant intetopérable avecLyncIsur l'audio et la présence dans un premierlernpsl. «Et puis il est primordial d'aller dans

le sensde l'interopérabilité «, assure Etienne

ETIENNELACOUR,CHEFDEPRODUITSCOMMUNICATIONSUNIFIÉES

CHEZMICROSOFT

-Lespartenairessociauxpeuventjaussi mettredosfreinslorsqu'ils estimentquel'usage des communicationsunifiées a un impactnégatifsur l'organisationdu travail

Idans l'entreprise »

Swyx annoncesacollaborationavec EurabisUn an à peine après son entrée sur le marché français,Swyx, l'éditeur de la solution de communications unifiées

Swyware, signe un accord avec le réseau Eurabis (90membres présents dans toutes les régions de l'Hexagone).« Nous souhaitons que la France deviennent notredeuxième marché européen, après l'Allemagne où notresolution est revendue par Deutsche Felekom », expliqueRonald Carlhian, directeur commercial, « nous sommesen train de discuter avec des opérateurs français qui pourraient fournir notre offre en mode hébergé ».

Ronald Carlhian,directeur commercial SwyxFrance

Laccur,«nos briqoes de présence et d'instant

messagmgsont interopêrables grâce au pro

tocole XMPP, la téléphonie grâce a SIP et lavidéo grâce à H284 » Du reste, en matière

de vidéoconférence,Microsoft est aujourd'huinteropérable avec LifeSize, Polycom et

Avaya, et le sera prociaTiernent avec Cisco-

Tandberg. Cela lui permettra de poussertrès efficacement ses I vnr.Rnnm .Çysfem(so

lution de Visio de salle clés en mains) qui sera

commercialisée cet automne. «Il est clair queMicrosoft pousse aujourd'hui fortement lemarché des communications unifiées, cequi n'est pas le cas des acteurs historiques

des solutions de communications d'entre

prise », estime Paul-Emile Guyon, directeurde ShoreTel pour la France, « d'ailleurs, ce

n'est pas un hasard si la solution de com

munications unifiées que nous proposons estdirectement intégrée dans l'environnementMicrosoft ».ShoreTeloropose aujourd'hui une

solution regroupant de la téléphonie, duchat et des conférences audio, vidéo et

web, pour les entreprises de 5 à 20 OÛÛ

postes, en mode SaaS ou hébergée chez lesclients

Former les intégrateursAinsi, globalement, puni lever les freins exis

tants encore sur ce marché, il convient

aujourd'hui de prendre en compte l'existantLechnolrjgiipie dés entremises, toul enaccompagnant la conduite du changement, ycompris auprèsdes DSI Passimple I C'est lechemin qu'essaie pourtant de suivre SnomTechnology.«Nous faisant en sorte d'adaoternos postes SIPau mondedes communicationsunifiéesdansl'objectif deréjiundie aux ijesoinsdes entreprises qui veuienl souvent conserverles fonctionnalitésdont elles disposent tout enen ajoutant d'autres n, expliqueOlivier Gerling,

directeur pour la France, «par exemple, nous

avons ajouté lescouleursde la fonctionde pré

sencesur les touchesde nospostes,cequi permet de conserver l'usage initial en ajoutant del'intelligence liée aux communications unifionsh. Snoma aussipassé unpartenariat avecHP pour élargir son offre de postes certifiéspour Lync. Sur l'entrée de gamme, lefabricant allemand travaille avec Algoria, cequ1 lui permet de proposer les outils de pré

sence,de chatet de vidéosursespostes.Ainsi,l'offre TWS for Snomadressespécifiquement

les besoinsdes petites entreprises. Il faut direqu'Algoria est un véritable pionnier des solutions de CL)puisque la société œuvre depuis

2002 surce marché, principalement avec sonoffre TWS (lelcphony Web Services) qu'ellefournit notamment en OEM àAastra. Cedernier s'en sert de socle technologiquepourcornmercialiser une solution plus complète et

plus intégrée : TWP(Jelephony Web Portai«Globalement, sur les communications unifiées,je crois que le principal frein à une adoption plus massive tient au manque de promotion qu'en font les intégrateurs », estime

pour sa part Jean-Denis Garo, directeur mar

keting supDort, « ils disent clairement qu'ils negagnentpas granit choseà vendreduLyncalors

sur des solutions comme les uniras, nu cellesde Cisco nu d'Avaya par exemple, il peuventamenerde la richesseet de l'ergonomie » Puurpousser son offre de CU,Aastra organise desformations pour les intégrateurs afin de lesaider à valoriser l'accompagnement des utilisateurs La version 4 1 de TWP vient de sortir avec un icok plus moderne et une ergor o-

rme plus intuitive Surtout, les appelsvidéo font désormais partie de l'offre de

base. Enfin, l'outil est aujourd'hui interopérableavec GoogleHengoutet le seraprochainementavec Lyncet Jabber.

Mieux connaître lesenjeux des clientsMitel a lui aussi officialisé l'interopérabilité

de ses solutions MiVoice, MiCollab et

MiContact Center avec Google et MicrosoftLync Deplus, l'éditeur a aussi finalisé l'intégration avec la solution Vidyo, ce qui lui permet de proposer de la vidéoconférence sursmartphone et tablette. « de crois que lescabinets de conseil ont un grand rôle à jouerpour lever les derniers freins sur ce marché,ils doivent ouvrir les yeux des entreprises sur

leschangements dans l'organisation de travail

que soos fondent lus solutions de communications uniiiccs «. estime l.uc Haillon, diroc

leur du business développent. « ris doiventaussi éduquer las managers en leurexpliquant, par exempte, que des briquescommeles présentais eu les messageriesins-

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et"*Sl

«9» »-,*

OLIVIERGERUNG,DIRECTEURDESNOMPOURLAFRANCE

«Par exemple,nous avons ajouté les couleurs dela fonction de présence sur les touches de nospostes, ce qui permet de conserver l'usage initial

v en ajoutant de'"

^k communications unifiées.'intelligenceliée aux

tantanéesne doiventpas êtreutilisés commedesoutils depointage ».Toutefois,cette partie de conseils peut aussi être assuméeparles intégrateurs Spie Communicationsen afait samissionpremièresur lesprojetsdecommunications unifiées. « Nous nous astreignonsà travailler sur les profils d'utilisationdechaque métieret de charnueposte de !'entreprisea,expliqueAureZelmat,responsabledes offres Conseil,CommunicationsUnifiéeset Collaboration,«le principeest de vraimentconnaître parfaitement les enjeux de nosclients dans leur méliei au quotidien afin depouvoirjustifier chaqueoutil proposé».D'unemanièregénérale,les intégrateursentendentclairementbâtir leurvaleurajoutéesur cetravail de conseil.IMextiraOnen'hésitepasà réaliser unvéritable auditdesbesoinsprécisdesentreprisesavantde débuterun projetde communications unifiées, en prenant bien soind'impliquer en amont es utilisateurs finaux.« Bien entendu, cela rallonge les cycles dedécisionmais permetausside coller trèsprécisément aux besoins des entreprises, enadaptantl'intégration desdifférentesbriques

selon le contexte, par exempleen attribuantdes softphones à telle population rie collaborateurs tout en laissant des postes traditionnelsà uneautre,ouencoreenpassantuniquementcertainsservicessur Lync»,expliqueSébastienPenel,responsabledes communicationsunifiées.Unedémarchequi permetdefane migrer progressivementles entreprisesvers les CU, tout en sauvegardantl'amortissementdessolutionsexistantes.Bref,de quoilever les dernières résistances ! M

AUREZELMAT,RESPONSABLEDESOFTOCONSEIL.cOf/MUNICAnONSUNIFIÉESETCOLLABORATIONCHEZSPlECOMMUNICATION

«Le principeestjde vraiment| connaître(parfaitement les enjeux de nosj clientsdans leur métier au■;quotidienafin de pouvoir'

ïjustifier chaque outilproposé »

Sewan veut simplifier lescommunications unifiées« Pour lever les freins dans les entreprises, notre stratégierepose sut la simplicité de notie offre et sur notre réseaude revendeurs de proximité pour porter ce discours desimplicité », explique Alexis de Goriainoff, président etco-fondateur de Sewan Communications. Pour l'heure,Sewan (fondée par des anciens de B3G), dispose de 140distributeurs et annonce 11 000 entreprises clientes, cequi représente environ 100 000 utilisateurs. « L'intégration avec les solutions existantes dans les grandes entreprises constitue notre prochain challenge », poursuitAlexis de Goriainoff, « mais toujours avec la simplicitéd'usage comme objectif ».

Alexis de Goriainoff,présidentet co-fondateurde SewanCommunications

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