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Rive Rhin Le journal des entreprises ouvertes sur la vie - Printemps-été 2010 Changement de braquet 2 4 10 ACTU Maintenir la vigilance avec le programme Drive to Zero DÉVELOPPEMENT DURABLE Protéger l’environnement : un effort de tous les jours NOS PRODUITS ET VOUS Innovation : Dow fait la... lumière sur les LED

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RiveRhinLe journal des entreprises ouvertes sur la vie - Printemps-été 2010

Changement de braquet

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ACTUMaintenir la vigilance avec le programme Drive to Zero

DévELOPPEMENT DURAbLEProtéger l’environnement : un effort de tous les jours

NOS PRODUITS ET vOUSInnovation : Dow fait la... lumière sur les LED

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Les aléas de la crise ne nous ont pas fait dévier de notre trajectoire. Dow entend allier performances économiques et exigences environnementales. Ainsi, sur le site de Lauterbourg, nous avons changé de braquet pour tout ce qui est sécurité à l’intérieur de l’entreprise, mais aussi vis-à-vis des riverains. C’est la démarche du zéro fuite, zéro accident corporel, zéro accident de procédé de fabrication et zéro impact sur la communauté. Notre priorité, c’est aussi la satisfaction du client. Elle passe par la qualité à un coût compétitif. Elle appelle des efforts continuels en matière d’innovation. Il ne s’agit pas en effet de proposer simplement des produits, mais aussi d’anticiper la demande du client, elle-même en évolution constante.

Une phase d’harmonisation

Quant à l’intégration dans le groupe Dow, elle se poursuit à un rythme soutenu dans un souci d’harmonisation. Je voudrais rappeler à cette occasion que nos deux unités, les additifs pour plastiques et les additifs pour peintures et revêtements sont stratégiques pour nos opérations en Europe. Des perspectives rassurantes qu’il ne faut pas perdre de vue. Notre souci de transparence et d’engagement vis-à-vis de nos voisins reste intact. Nous entendons même renforcer ce lien essentiel. C’est pourquoi RiveRhin reparaîtra désormais deux fois par an. ■

Changement de braquet

RiveRhin

Actu

Bertrand Heidmann Directeur du site de Lauterbourg

« La démarche Drive to Zero est une démarche globale du groupe Dow », souligne d’emblée Pascal Koensgen, responsable sécurité. Mais c’est bien connu, les démarches au long cours exigent des piqûres de rappel. Cela passe, par exemple, par des présentations et des réunions sur le terrain, avec une idée-force : chaque salarié a une influence sur l’objectif du zéro accident.

« Une meilleure sécurité, cela veut dire que les salariés ne se blessent pas au travail ou que les produits que nous utilisons ne se retrouvent

accidentellement dans la nature. » Les sessions de communication sont destinées à toutes les fonctions de l’usine et pas seulement aux unités de production. « Pensons aux travaux de maintenance par exemple », précise Pascal.

D’autres initiatives à venir

Au total, quinze sessions ont été organisées. Les prochaines étapes ? « Prendre des initiatives pour limiter les accidents corporels, comme les coupures, répond Pascal. Est également prévue une sensibilisation de nos sous-traitants ». Les résultats sécurité de 2009 étaient satisfaisants mais il reste des efforts à accomplir, reconnaît le responsable sécurité. D’où la pertinence et l’importance du programme en cours. ■

Maintenir la vigilance avec le programme Drive to Zero Rien n’est jamais acquis en matière de sécurité. D’où toute une série d’actions pour maintenir la vigilance de chacun.

Edito

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Avant la destruction des bâtiments, une opération de désamiantage des locaux a été réalisée par une entreprise extérieure habilitée à ce type de travaux.

« Suite au diagnostic, deux types d’amiante ont été traités, l’amiante friable et non-friable » nous précise Alex Deremetz, pilote de ce projet. La première plus difficile et délicate – susceptible de libérer des particules – a demandé des conditions de traitement spécifiques : le confinement et la mise en dépression du bâtiment, le port d’une combinaison et d’un masque ventilé, l’aménagement du cycle de travail. Les déchets industriels ont été triés, collectés et recyclés chez des transformateurs de déchets agréés. Depuis, les bâtiments ont été complètement démontés. ■

Démontage de l’unité Dow AgroSciences

Le CLIC, ça repart !Le Comité Local d’Information et de Concertation (CLIC)* de Rohm and Haas à Lauterbourg, initié par le Préfet en 2006, a été réactivé en début d’année lors d’une réunion.

A l’ordre du jour : le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) pour finalisation d’ici fin 2010. Un groupe de travail, composé des instances de l’état, de riverains et d’un membre du CHSCT du site, a été mis en place pour finaliser les scénarios avec la superposition de la cartographie des risques et des enjeux présents sur le terrain.

Pour mémoire, le PPRT s’inscrit dans le cadre de la loi du 30 juillet 2003, consécutive à la catastrophe d’AZF deux ans plus tôt. Le plan vise par des mesures de prévention à limiter les effets d’accidents industriels sur la salubrité, la santé et la sécurité publique. ■

* Le CLIC est une instance de concertation et d’échange privilégiée. Son objectif est de développer l’information des riverains des sites classés Seveso et ainsi de développer une culture du risque.

Après les opérations de nettoyage des installations, la phase de démontage des bâtiments a pu commencer en juillet 2009. Suite aux intempéries de l’hiver, ce travail s’est terminé en avril avec l’aide d’une équipe réduite de salariés de Dow AgroSciences.

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Protéger l’environnement : un effort de tous les jours

RiveRhin

Développement durable

Tous les clignotants sont passés au vert, pas un vert pâle, mais bien foncé tant les améliorations sont significatives sur le site de Lauterbourg. C’est le cas pour la lutte contre les odeurs. En 2000, plus de 50 plaintes avaient été déposées. Depuis 2005, elles se comptent sur les doigts de la main.

La réduction des nuisances sonores s’est soldée également par des résultats tout aussi flatteurs. En 2000, une dizaine de plaintes avaient été déposées. Notamment grâce au programme d’optimisation des équipements mené sur site depuis 2003. Il s’agit là de bien plus qu’une action ponctuelle, puisque la démarche s’applique à toute nouvelle acquisition d’équipement.

Bien moins de rejets dans le Rhin

Autres nuisances en forte réduction : les rejets liquides vers le Rhin. Là encore, les tableaux statistiques révèlent des évolutions très positives : baisses conjuguées de la DCO et des MES.

La DCO ? Il s’agit de la Demande Chimique en Oxygène. Elle représente la quantité d’oxygène absorbée par un rejet en milieu aquatique. En cas de déséquilibre (c’est-à-dire quand le prélèvement d’oxygène est trop important), la faune et la flore sont menacées d’asphyxie. Entre 2006 et 2009, la DCO est passée de 220 tonnes par an à moins de 100 tonnes.

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le site de Lauterbourg a marqué des points dans son action en faveur du développement durable. Juste retour des efforts accomplis, mais aussi une incitation à faire toujours mieux.

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La réduction des déchets, ça paie...Les efforts déployés par le site de Lauterbourg ne sont pas passés inaperçus au niveau du groupe. Ils lui ont valu un prix Waste Reduction Always Pays (WRAP). En français : la réduction des déchets est toujours payante. Le prix – mention or – récompense les salariés qui permettent à l’entreprise d’augmenter ses gains tout en diminuant ses déchets et ses émissions. Lauterbourg a été distingué pour le projet de réduction des eaux blanches mené en 2009 au secteur des additifs pour peintures et revêtements. Grâce à la participation active des opérateurs dans cette opération, les déchets ont baissé de 30 % en 18 mois. ■

Quant aux MES (Matières En Suspension), elles présentent le risque de réduire la pénétration de la lumière dans l’eau et de provoquer ainsi l’asphyxie des poissons. Les efforts déployés sur le site de Lauterbourg se sont traduits par une baisse significative. En 2006, la quantité de MES s’élevait à 80 tonnes. En 2009, elle était ramenée à 30 tonnes.

Derrière les chiffres, il y a une réalité : l’action de chacun sur le terrain. « Les opérateurs se sont mobilisés », explique Marie-Rose Kettering, coordinatrice des systèmes ISO qualité et environnement. Cela s’est traduit par la constitution de groupes de travail et par la mise au point de programmes précis. Ont été prises en compte les zones à risques tant pour les salariés que pour l’environnement.

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Rejets aqueux vers le Rhin

Nombres de plaintes pour nuisances sonores

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Développement durable

Le projet d’assainissement de l’ancienne décharge va bon train sur le site de Lauterbourg. Les travaux de construction seront terminés fin août. Pour mémoire, ce projet consiste à maîtriser les impacts sur les eaux souterraines en réduisant la masse de contaminants présents dans la décharge.

Comme prévu, les travaux de construction de la station de dépollution sont entrés dans sa phase active. « Nous sommes en train de construire l’unité de lavage et de traitement des terres excavées », confirme Jean-Louis Pfennig, le chef de projet Remédiation, chargé de l’opération. Le calendrier a été respecté en dépit d’une météo pas toujours favorable. « Nous avons eu dix jours d’arrêt en hiver, précise Jean-Louis Pfennig. Et la pluie du mois de mai a retardé le coulage de la dalle de béton. »

Bientôt la phase pilote

Prochaine étape : démarrage de la phase pilote de la station de traitement à la fin de l’été. Objectif : mettre

au point le procédé de fonctionnement pour tenir compte de l’hétérogénéité des terres. Durée prévue : environ six mois. Après quoi, la station entrera dans sa phase opérationnelle. Le traitement des terres – près de 20 000 m3 - sera physico-chimique. Physique, par la séparation des éléments selon leur taille. Chimique, grâce à l’utilisation d’une solution basique pour détruire les produits à risques.

Cette opération n’aura pas que des retombées bénéfiques pour l’environnement. Elle a aussi un impact économique positif : au plus fort des travaux, une cinquantaine de personnes employées par des entreprises locales auront travaillé sur le chantier. ■

Décharge : calendrier des travaux respecté

Rendre... durables les améliorations

« Concrètement, plus d’une vingtaine d’équipements ont été soit améliorés, soit supprimés, précise Marie-Rose. Les améliorations en matière de réduction de bruit ont porté, par exemple, sur les éléments de ventilation. » Et ce n’est pas fini... Le site de Lauterbourg n’entend pas s’endormir sur ses lauriers. Priorité est donnée à la pérennisation du haut niveau atteint ces dernières années. « De nouveaux objectifs sont en cours d’élaboration, confirme Marie-Rose. Puis suivront la formalisation et la diffusion de ces objectifs. »

Ainsi, d’année en année, le développement durable est devenu partie intégrante du processus de production. Ce qui fait dire à Marie-Rose : « Les salariés se sont appropriés les objectifs, ce qui est le meilleur gage de réussite ». Une manière aussi d’inscrire l’action dans la durée. En matière d’environnement rien n’est jamais acquis. ■

L’unité de lavage et de traitement des terres excavées est en cours de construction.

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Profession : opérateur de chargement

Qui sommes-nous ?

À première vue, le métier d’opérateur de chargement est très simple. C’est le (faux) sentiment qu’on éprouve quand on interroge Bruno Gadroy sur ce qu’il fait au quotidien. « Les additifs pour peintures et revêtements que nous appelons communément Primal sur le site sont fabriqués, contrôlés, puis stockés. Mon rôle consiste à les pomper pour remplir des cuves de camions citernes. Je dispose d’un planning de chargement établi la veille », explique-t-il en toute modestie.

Mais à y regarder de plus près, c’est un peu plus compliqué et le job de Bruno est tout sauf banal. Pour une raison qu’il ne faut pas hésiter à qualifier de stratégique : « Le chargement, c’est le dernier maillon de la chaîne. Après, ça va chez le client. » Dès lors, on apprend à connaître les mille facettes d’un métier où tout est précis et contrôlé : s’assurer que la cuve du camion est bien propre, examiner le certificat de lavage, sélectionner les bons produits à livrer, programmer la quantité à charger, respecter la réglementation (ne pas dépasser les 40 tonnes de chargement), surveiller qu’il n’y a pas de fuite et, bien évidemment, effectuer tout le travail en faisant passer la sécurité de la personne

avant toute autre chose. Car n’oublions pas, ce poste de chargement est un travail en hauteur et nécessite le port d’un harnais dans certaines situations.

Le sens du détail

Bref, l’opérateur de chargement joue une partition à plusieurs instruments. Et ce n’est pas tout. « Je dois effectuer des prises d’échantillon à mi-chargement. Je prends mon petit vélo pour les apporter au laboratoire d’analyse », précise Bruno qui a le sens du détail chevillé au corps. « Si l’échantillon n’est pas dans les valeurs spécifiées, on prélève un nouvel échantillon pour vérifier l’analyse», ajoute-t-il en effet. Et si un écart demeure toujours, il faut décharger la citerne. Mais Bruno se veut rassurant : « C’est très rare ». À sa manière, Bruno est garant de la qualité et de la sécurité des produits qui sortent du site de Lauterbourg. Vous pouvez compter sur lui : lorsqu’il pose les scellés pour les vannes des citernes, c’est que tout est OK. ■

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véritable interface entre l’entreprise et le client, l’opérateur de chargement a un rôle crucial. A Lauterbourg, bruno Gadroy tire une certaine fierté d’un métier qui conjugue professionnalisme avec sécurité.

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Zoom surZoom surZoom surZoom surDow Live Earth Run for Water ou comment sauver le capital eau

Pour sensibiliser les enfants à la thématique de l’eau, il faut savoir joindre l’utile à l’agréable. La MJC de Drusenheim et le Centre de loisirs de Lauterbourg y sont parvenus avec le partenariat de Dow. Retour d’expérience.

La première leçon que tirent à la fois Gaëlle Carabetta, animatrice au centre de loisirs de Lauterbourg et Pascal Koensgen, Président de la MJC de Lauterbourg, est claire : « On en redemande ! ». C’est dire si l’opération menée en partenariat avec Dow a été fructueuse. Dans un cas comme dans l’autre, un programme judicieux avait été mis en place. Plus nombreux à Drusenheim que dans la région de Lauterbourg les enfants ont participé à des ateliers pendant une semaine.

« Ils ont pu ainsi découvrir le mélange des couleurs avec l’eau, faire des expériences sur

les molécules d’eau ou construire un moulin à eau », explique Gaëlle. A Drusenheim, les enfants ont eux joué quelques saynètes sur le thème de l’eau.

Les "Petits débrouillards" entrent en scène...

La découverte des secrets de l’eau a été boostée par l’intervention des "Petits débrouillards", une association qui organise des activités scientifiques et techniques à l’intention des enfants. Pendant un après-midi, ils leur ont permis, de façon ludique, de construire une station d’épuration. Exactement dans le sillage de l’opération Dow Live Earth Run for Water. Les petits de Drusenheim et de la région de Lauterbourg se sont, semble-t-il bien... débrouillés.

Pour une fois, ce ne sont pas les parents qui ont fait la leçon aux enfants, mais l’inverse. « À la fin de cette semaine de sensibilisation, les enfants ont donné

L’eau est une denrée rare. Il y a maintenant urgence si nous voulons préserver ce capital indispensable pour la survie de l’Humanité. Il faut donc agir. Dow Live Earth Run for Water, un engagement fort de l’entreprise, s’inscrit dans cette démarche.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La terre est composée à 70 % d’eau, dont seulement 2,5 % sont potables. Cela fait peu pour les six milliards d’humains qui peuplent la planète. On pense bien sûr aux pays en voie de développement. Mais des mégapoles comme Los Angeles et Singapour doivent dès à présent rationner l’eau potable. La crise de l’eau – puisqu’il s’agit bien de cela – ne laisse pas indifférent un groupe comme Dow. Ses produits sont utilisés tant dans les petits systèmes de purification que dans les grandes installations de traitement des eaux usées.

Sensibiliser le public

C’est donc tout naturellement que cette année Dow a établi un partenariat avec Live Earth, une société visant à mobiliser la communauté mondiale autour des questions environnementales. Concrètement, Dow Live Earth Run for Water se traduit sur le terrain par des manifestations à double détente : un aspect ludique et la sensibilisation du public.

Ainsi une course pour l’eau de 6 km a été organisée le même jour, le 18 avril, dans plus de 70 villes réparties entre 40 pays. En France, elle s’est déroulée à Nice en parallèle du semi-marathon.

Plus près de nous, les sites de Drusenheim et de Lauterbourg ont établi des partenariats avec des associations locales pour sensibiliser les enfants au défi crucial qu’est l’eau (voir ci-dessous). Les histoires d’eau ne concernent pas que les adultes. ■

Les enfants se jettent à... l’eau

La Niçoise : un franc succès avec 1500 coureurs

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Dow Live Earth Run for Water ou comment sauver le capital eau

un retour de leurs expériences à leurs parents, un très bon moyen pour transmettre les messages essentiels sur l’utilisation de l’eau », confirme Pascal.

Photos et dessins

Même tonalité dans les propos de Gaëlle : « Nous avons organisé à l’issue de ces quelques jours une petite exposition, avec de nombreuses photos et de nombreux dessins. Les parents y ont été associés, ce qui constitue là encore une forme de sensibilisation ». Rien d’étonnant donc, à ce que les promoteurs de cette opération, en collaboration avec Dow, ne veuillent pas la voir tarir. Commentaire de Pascal : « Le message ne pourrait que se renforcer sur le long terme. Alors, logiquement, si nous sommes sollicités, nous répondrons oui car les enfants étaient à fond dans les expériences ». ■

Conserver le capital eau, c’est d’abord éviter de le gaspiller. Souvent, les idées les plus simples sont les plus efficaces et... sources d’économie.

Quelques exemples :

➜ fermer le robinet quand on se lave les dents,

➜ nettoyer son trottoir plutôt avec un balai qu’au jet d’eau,

➜ arroser son jardin tôt le matin ou tard le soir pour réduire l’évaporation,

➜ traquer les fuites d’eau dans ses installations domestiques.

Les idées Les pLus simpLes...

Dans le cadre de la coopération entre les établissements scolaires et l’industrie chimique, le Dow Rhine Center soutient depuis cinq ans l’école Nikolaus-Kopernikus à Hügelsheim ainsi que les Journées des sciences naturelles de l’école Brüchelwald à Ötigheim, où les élèves planchent à fond sur le phénomène de l’eau.

L’initiative Dow Live Earth Run For Water, lancée dans le monde entier par Dow afin de sensibiliser les populations au problème de l’accès à l’eau dans de nombreux pays du monde, a intéressé 45 collégiens de Hügelsheim des classes de sixième et de cinquième. Ils ont étudié la valeur du pH (acidité), la teneur en nitrates et la dureté de l’eau du Rhin et de la rivière Murg ainsi que l’eau du robinet de Hügelsheim ou de Baden-Baden et ont élaboré un diaporama sur le thème des économies d’eau. « L’eau est synonyme de vie et de survie » ont remarqué Wora, Sergej et Daniel. Katharina a déclaré qu’elle faisait maintenant plus attention à la consommation d’eau dans sa famille et qu’elle vérifiait toujours si le robinet était bien fermé.

En blouse blanche et pipette à la main, Jessica, Miriam et Simona avaient l’œil rivé sur le microscope et examinaient des boues activées

provenant de la station d’épuration biologique du Dow Rhine Center. Bettina Reichard, une salariée de Dow, a expliqué aux collégiennes pourquoi les bactéries vivantes étaient nécessaires à la purification de l’eau. « Là, on voit nager une toute petite bactérie en forme de bâtonnet », pour le plus grand plaisir des jeunes filles qui plongeaient avec beaucoup de doigté dans les secrets de l’eau. Elles ont purifié l’eau avec du charbon actif, des supports de filtration tels que des filtres, de la ouate et du sable et ont déterminé la dureté de l’eau.

Qu’est-ce qui nage dans et sur l’eau ?

Des étudiants de l’Institut supérieur de pédagogie de Karlsruhe ont préparé les expérimentations destinées aux élèves de l’école primaire de Greffern. « L’eau source de vie est un thème très important dès l’école primaire », a remarqué Ayhan. Avec les autres étudiants, il a travaillé sur un parcours d’expérimentation pour les écoliers qui peuvent apprendre, en faisant leurs propres expériences, qu’une grosse pomme peut flotter alors qu’une pomme de terre plus légère peut couler et qu’un œuf flotte mieux dans de l’eau salée. ■

L'eau synonyme de vie et de survie Pour l’homme, l’eau est l’un des biens les plus précieux et fait partie des éléments fondamentaux de la planète. Des projets de sciences naturelles, réalisés dans les écoles, sensibilisent très tôt les écoliers à ce thème vital.

L’eau élément clé du développement durable

« On ne doit pas négliger cette problématique à l’école, car le thème de l’eau revêt une grande importance dans le développement durable », a expliqué Maja Jeretin-Kopf, chargée de cours à l’Institut supérieur de pédagogie de Karlsruhe. Elle adapte son concept d’auto-expérimentation au cadre des Journées des sciences naturelles et y associe les étudiants, les collégiens et les écoliers.

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Nos produits et vousInnovation : Dow fait la… lumière sur les LEDLes technologies d'éclairage intègrent de plus en plus les LED. Ces diodes électroluminescentes ont deux qualités qui comptent aujourd'hui : la durée de vie et la faible consommation d'énergie. Un marché prometteur sur lequel Dow s'installe solidement, en y apportant tout son potentiel d'innovation.

Grande consommation

Nous souhaitons répondre aux exigences des fabricants et des consommateurs pour des produits plus propres et performants.

Technologie de nouvelle génération pour des batteries de voitures hybrides et électriques.

Agents de surface biodégradables à impact écologique réduit.

Santé – nutrition

Nous concentrons nos efforts sur l’amélioration de la qualité de vie aujourd’hui et pour les générations futures.

Nouveaux dérivés cellulosiques renforçant l’efficacité des médicaments.

Huiles de colza et de tournesol enrichies plus diététiques.

Energie

Nous développons des solutions pour répondre au défi énergétique mondial.

Produits d’isolation domestique.

Panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture.

Transport – infrastructure

Notre ambition est de se concentrer sur des innovations pour le logement, l’eau et le transport.

Nouvelle technologie de filtrage pour produire de l’eau potable.

Filtres à particules limitant les émissions.

Investir dans les mégatendancesEn matière d’innovation, le groupe Dow investit dans quatre mégatendances : santé - nutrition, énergie, transport - infrastructure et grande consommation. En résumé, des tendances de fond dans notre société. Ces choix permettent à nos clients de se différencier sur les marchés stratégiques grâce à des solutions innovantes et à des produits aux performances améliorées.

Points de repèresLes LED (Light Emitting Diode) sont des diodes électroluminescentes. Elles émettent de la lumière lorsqu'elles sont parcourues par un courant électrique.

Les avantages : › économiques (faible consommation

et longue durée de vie), › technologiques (allumage instantané

et insensibilité aux allumages répétés), › environnementaux

(faible dégagement de chaleur).

Les avancées attendues : les LED ont encore un prix élevé qui devrait diminuer mécaniquement avec sa généralisation, d'ailleurs imposée par les réglementations nationales.

Vous ne pouvez pas les rater. Ils sont partout... les LED font désormais partie de notre quotidien. On les trouve dans l'éclairage public, dans les feux avant et arrière des voitures, dans les bureaux. Ils arrivent en masse dans les écrans LCD. Leur utilisation s'intègre parfaitement dans la logique du développement durable. Les LED sont économiques ! Ils divisent par dix la consommation électrique par rapport aux traditionnelles lampes à incandescence, avec une durée de vie nettement supérieure.

Avancées spectaculaires

Pour faire simple, Dow fournit un composant intermédiaire à base de gallium, d'indium et d'aluminium, composant utilisé dans la fabrication des LED. Ces matériaux constituent la partie active des LED. Ils présentent la caractéristique de permettre l'émission de lumière de forte intensité avec une faible consommation d'électricité. « Les innovations apportées par Dow concernent l'amélioration de ces matériaux pour accroître l’intensité

de la lumière émise par les LED (plus grande efficacité énergétique). Elles concernent aussi les méthodes de déposition de ces matériaux, et cela pour rendre la fabrication des LED plus sûre et moins onéreuse, précise Thiloma Perera, responsable Marketing au sein de la division Produits pour l’Electronique de Dow. Elles renforcent la performance des LED à forte intensité. Dow apporte également un procédé de fabrication breveté qui réduit sensiblement les déchets de produits à risques. »

D'ici à 2011, le mouvement va s'accélérer, avec des temps de fabrication plus courts et, en conséquence, des coûts moindres. Un vaste boulevard s'ouvre pour la généralisation des LED. Le dernier "Lightfair International Show" qui s'est tenu à Las Vegas a mis en évidence des avancées saisissantes. Un fabricant y a dévoilé une ampoule LED de 12 watts dont la durée de vie sera de 25 000 heures. Soit 25 fois plus que la lampe à incandescence de 60 watts qu'elle va remplacer. Une véritable révolution technologique se déroule sous nos yeux. Dow y participe pleinement. ■

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Grande consommation

Nous souhaitons répondre aux exigences des fabricants et des consommateurs pour des produits plus propres et performants.

Technologie de nouvelle génération pour des batteries de voitures hybrides et électriques.

Agents de surface biodégradables à impact écologique réduit.

Un fluide dompte la puissance du soleilDeux nouvelles centrales thermiques solaires à Grenade en Espagne sont capables de fournir une énergie solaire 24 heures / 24. Ces centrales sont les plus grandes d’Europe. A partir de 2011, une troisième installation permettra de fournir une puissance électrique totale de 150 mégawatts et d’alimenter en électricité 600 000 personnes.

Grâce à une technique de stockage spéciale, ces centrales peuvent aussi fournir du courant solaire la nuit. Il s’agit d’une technologie de pointe "la technique d’énergie solaire concentrée". Des miroirs paraboliques captent la lumière du soleil et la concentrent sur un tube central. Celui-ci contient le fluide caloporteur Dowtherm™ A, qui transporte l’énergie thermique depuis les collecteurs solaires jusqu’à la centrale. La chaleur est ensuite transformée en vapeur d’eau qui va actionner les turbines génératrices de courant. Pendant la journée, une partie de la chaleur est accumulée à l’aide de réservoirs géants de sel liquide. Au coucher du soleil, celle-ci peut être reconvertie en énergie pour actionner les turbines.

Le fluide caloporteur est un exemple, parmi tant d’autres, de produit innovant de Dow en matière d’énergie renouvelable et durable. Cela fait 75 ans que Dow est un leader dans la fourniture de produits

chimiques spéciaux destinés aux systèmes de chauffage et de climatisation.

Dowtherm™ A est un fluide caloporteur organique de synthèse qui peut être chauffé jusqu‘à 400 °C. En 2010, rien qu’en Espagne où Dowtherm™ A est utilisé par quatre autres centrales solaires, quelques milliers de tonnes de ce produit chimique seront livrées pour les nouvelles centrales. Un point positif pour le bilan carbone puisque les combustibles fossiles qui auraient été utilisés à la place par les six centrales solaires auraient libéré 280 000 tonnes de dioxyde de carbone chaque année.

Les fluides caloporteurs de type Dowtherm™ sont utilisés de diverses façons. Ainsi, pour la production de fibres, le fluide maintient la machine à une température constante ; pour les plastiques tels que le PET et le polycarbonate, il apporte la chaleur requise par le procédé. Il assure également le chauffage et le refroidissement des réacteurs de l’industrie pharmaceutique et chimique. D’autres fluides caloporteurs à base de glycol, produits par Dow, évitent le givrage des pelouses des terrains de football. Les brasseries et les caves vinicoles s’en servent pour refroidir leurs cuves tandis que ces mêmes fluides contribuent à stabiliser la glace des pistes de bobsleigh et des rampes de saut à ski.

Même l’énergie éolienne renouvelable tire parti des fluides caloporteurs de Dow puisque le produit Dowcal™10 refroidit les générateurs et le système d’entraînement des turbines des parcs d‘éoliennes. ■

De l’air frais pourles éléphants

Le savoir-faire de Dow en matière de climatisation profite également aux éléphants du zoo Opel à Kronberg (ville proche de Francfort sur le Main en Allemagne).

A l’occasion d’un récent salon professionnel, Dow a fait un don au zoo. Celui-ci sera utilisé en 2011 pour climatiser la nouvelle maison des éléphants. Le zoo Opel, ouvert en 1956, est l’un des plus célèbres en Allemagne et il est situé à proximité des bureaux de Dow à Schwalbach am Taunus. Girafes, hippopotames, éléphants et zèbres y évoluent dans un environnement naturel. En tout, le zoo accueille environ 1 400 animaux et couvre 200 espèces.

Son directeur, Thomas Kauffels, est ravi : « Nous sommes très reconnaissants de la réponse généreuse à notre appel aux dons. La nouvelle maison des éléphants est une étape importante vers la conservation du zoo à Kronberg ».

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Autour de nous Comité consultatif : bienvenue à Jean-Pierre North, nouveau membre

ROHM AND HAAS FRANCE S.A.S.Port du Rhin – 67630 LauterbourgAdressez toute demande ou suggestion à Véronique Heller-Clauss - Tél : 03 88 73 60 38Pour en savoir plus, visitez notre site internet : www.rohmhaas.com/lauterbourgRohm and Haas Company est une filiale à 100 % de The Dow Chemical Company

« J’ai été nommé presque naturellement », se souvient Jean-Pierre. Il remplace en effet un autre conseiller municipal, démissionnaire. Une succession d’autant plus logique qu’il connaît bien les enjeux du site de Lauterbourg, il y a passé 30 ans. Le dernier poste occupé : responsable du département traitement des effluents et gestion des énergies.

Poser les bonnes questions

Jean-Pierre s’est mis très vite dans le bain. « Le Comité consultatif n’est pas une découverte pour moi, précise-t-il. J’y suis intervenu plusieurs fois lorsque j’étais en activité dans l’entreprise. » Il a donc pu détecter les points forts et les points faibles de la structure. Il pourra mettre à profit ses observations, maintenant qu’il est passé de l’autre côté de la barrière.

Côté positif : « Le Comité consultatif constitue une passerelle entre l’usine et la communauté, un véritable relais d’information ». Côté négatif : « La passivité de la population qui estime sans doute qu’il s’agit là d’un "truc" de plus ». La solution ? « Donner davantage d’informations sur l’avenir économique du site, car incontestablement c’est là-dessus que se focalisent les questions du moment », conseille Jean-Pierre qui entend bien passer de la parole aux actes.

« En tant qu’ancien, je ne manquerai pas de poser les bonnes questions. » On sent dans les propos du nouveau membre un sens inné de l’engagement. L’homme est à la retraite, mais demeure très actif. Il s’occupe au niveau de la municipalité, notamment, du conseil municipal des enfants et supervise la base de loisirs de Lauterbourg. ■

En tant qu’ancien, je ne manquerai pas de poser les bonnes questions. »

« Les élèves de 5ème

du collège de Lauterbourg en visiteC’est dans le cadre de la journée de la Terre et d’un partenariat de longue date que Dow a reçu les élèves de 5ème du collège de Lauterbourg au mois d’avril.

Au programme 2010 figure la familiarisation au développement durable avec pour axe prioritaire la sensibilisation à la préservation de l’eau et aux économies d’eau dans la vie quotidienne.

La visite a commencé par un tour de la station de traitement des eaux avec des explications sur les différents traitements mis en œuvre dans les stations physico-chimiques et biologiques. Le parcours s’est prolongé auprès des équipes d’interventions. Rien de tel que des démonstrations de matériel pour susciter des vocations. Pour terminer, les collégiens ont découvert l’univers des laboratoires de contrôle et de développement d’Evonik. ■

Adjoint au Maire de Lauterbourg, Jean-Pierre North vient de faire son entrée au Comité consultatif des riverains. Ancien cadre de la société, il y apporte son expérience et son sens de l’engagement.

Rive Rhin - Printemps / été 2010Périodique édité par ROHM AND HAAS FRANCE SAS, 185 RUE DE BERCY 75012 PARIS – Représentant légal : Robert Bluntz Directeur de la publication : Bertrand Heidmann – Comité de rédaction : Véronique Heller-Clauss (rédacteur en chef), Marie-Rose Kettering, François Monfort (Evonik) – Conception graphique : L a t i t u d e : – Crédit photos : Dow, Rohm and Haas, Focalive, Lionel Barbe, Anne-Rose Reif Remerciements : Alexander Hoffmann, Anne-Rose Reif, Nicole Vetter, Natalia Wichmann, Virginie Wengler, Laurence Kolmer, Fabien Florence, et à toutes les personnes citées dans les articles – Imprimeur : Kehler Druck GmbH & Co. KG I Weststr. 26 I D-77694 Kehl – Le texte de ce magazine est disponible en version intégrale sur notre site internet : www.rohmhaas.com/lauterbourg sous la rubrique Nos relations avec la communauté – La marque et le logo Evonik sont propriété de Evonik

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