15
Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 22 mai 2016, propulsée par Splio, webmaster Sarie Abdeslam

22052016

  • Upload
    dounia

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Bonjour, Veuillez retrouver les deux versions en surfant sur le nouveau site de Dounia News : www.dounia-news.eu. Le suffrage universel est la thématique de la semaine étant donné que le Maroc a donné un avis négatif à notre revendication du droit légitime "droit de vote et d'éligibilité. L'article de M.Abdelkrim Belguendouz est très éloquent à ce sujet et très explicite sur l'historique, les bases juridiques et les élucubrations des différents gouvernements marocains. Je vous souhaite une excellente lecture et à la semaine prochaine. Salutations fraternelles. A.Sarie

Citation preview

Page 1: 22052016

Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 22 mai 2016, propulsée par Splio, webmaster Sarie Abdeslam

Page 2: 22052016

Le suffrage universel

Après la déclaration fracas-sante et destructive de Birou je me suis senti trahi, déçu,

désespéré et vraiment très fâché. Après de multiples volte faces de nos gouvernants marocains, les autori-tés ont finalement décidé d’enterrer définitivement le dossier « droit de vote et d’éligibilité » des membres de la diaspora marocaine. Insensibles à nos doléances, sourds et myopes le gouvernement Benkirane a décidé une fois pour toutes de clore le dos-sier et de l’enterrer sans entrevoir la moindre petite lueur d’espoir d’un avenir proche ou lointain.

Immédiatement, les réactions de nos amis partout en Europe ont réagi avec véhémence à cette position maladroitement irréfléchie, d’une médiocrité politique et diplomatique qui pourrait nuire à notre relation déjà conflictuelle et avoir de lourdes conséquence entre notre pays d’ori-gine et sa diaspora.

Notre revendication est un droit que nous exigeons était et reste légi-time, simple, limpide, claire, légale, constitutionnelle et qui se résume en une petite phrase : « le suffrage universel et rien d’autre ». Ni pro-curation, ni intermédiaires, ni plus, ni moins. Notre revendication n’est pas négociable, ni monnayable. Pas d’enchères et pas d’un droit au rabais. Un droit inaliénable avec une citoyenneté marocaine entière et pas une citoyenneté de deuxième zone.

Par contre nous sommes encore ouverts au dialogue sur la forme et au débat sur les modalité techniques et les formalités d’usage. Sur le fond aucun débat possible le tout ou rien.

C’est grâce à la réaction de notre ami Abdelkrim Belguendouz (voir son article à la page suivante) et grand défenseur de notre cause que je remercie du fond de mon cœur qui m’a convaincu de gar-der quand même un dialogue avec des autorités qui nous menacent et nous insultent au lieu de nous ménager et de sauvegarder nos intérêts.

La peur des urnes est un mensonge grossier dans un pays qui se déclare ouvert à la moder-nisation et soi disant pratiquer la démocratie et la liberté d’expression. Notre diaspora n’est pas homogène, elle ne l’a jamais été et elle ne le sera jamais, heureusement elle est constituée telle que la société maro-caine, dans son sein il y a toutes les tendances idéologiques et partisanes confondues.

Cela fait 50 ans que nous atten-dons un geste positif de notre mère patrie, notre patience est au bout. Messieurs les responsables à tous le niveaux décisionnels marocains, je vous rappelle que, ce n’est pas un jeu de passe-temps, c’est la destinée de toute une partie de la population marocaine qui est en jeu. Devons-nous attendre encore 50 ans ?

Sarie Abdeslam

Les 10 savants musulmans qui ont révolutionné le monde

Des mathématiques à la philoso-phie en passant par la médecine

ou encore la sociologie: l’histoire du monde musulman regorge de grands savants et autres penseurs qui ont révolutionné leurs disciplines, et le cours de l’humanité. Portraits.

http://goo.gl/YSCYxe

Ibn Sina

AvicennesIbn Khaldoun

Al Razi

Alkhawarizmi

2 Dounia News

Page 3: 22052016

Par Abdelkrim Belguendouz Universitaire à Rabat, chercheur spécialisé en migration

Droit de vote de d’élégibilitéPour apporter des clarifications nécessaires, les développement qui suivent constituent une version revue, largement augmentée, appro-fondie et actualisée de notre dernier article. Ceci permet également de compléter des propositions d’action pouvant intéresser la société civile MRE, en liaison avec la société civile à l’intérieur du Maroc. Surtout après la déclaration toute récente, fracassante et provocatrice à l’Uni-versité Cadi Ayyad à Marrakech du ministre Anis Birou, chargé des MRE et des affaires de la migration, selon laquelle « la participation directe des MRE aux législatives 2016 sera IMPOSSIBLE « !!!.

Une déclaration de guerre anti-citoyens MRESi de notre côté, en paraphrasant un adage venu d’ailleurs, on peut dire que «impossible» en la matière n’est pas marocain, ces propos très graves sont l’expression d’une attaque frontale par le gouvernement, des acquis constitutionnels de la Jaliya. Ils constituent selon le titre pertinent de l’éditorial de Sarie Abdeslam, paru dans «Dounia-News» du 14 mai 2016 « une déclaration de divorce «, si ce n’est une véritable «déclaration de guerre « contre les citoyens maro-cains à l’étranger.

Relevons tout d’abord un élément important. En tant qu’analyste et observateur actif et assidu de la scène migratoire marocaine, on a eu rarement affaire à une intervention aussi belliqueuse et guerrière concer-nant les droits politiques des citoyens MRE. Avec respect pour la personne nous le disons, mais notre devoir est de le dire avec gravité. Nous suggé-rons d’organiser par le ministère un débat public pluriel, avec la partici-pation de la société civile MRE et où les diverses visions en présence puissent être discutées en toute transparence. Les moyens d’infor-mation publics, qui se contentent le plus souvent de répercuter et de

prendre le relais de ce qui est déclaré sans débat contradictoire dans les séances d’ouverture de séminaires, de colloques, de journées d’étude, sont aussi concernés, faute de débat pluriel, comme à Marrakech et dans bien d’autres occasions.

Par ailleurs, on ne peut réduire au silence ceux dont l’éthique de conviction est la règle de vie et qui

s’en tiennent à l’exactitude des faits, sous prétexte que, dans une concep-tion étriquée de la citoyenneté et de l’appartenance nationale, le dossier

politique des citoyens marocains résidant à l’étranger, ne peut être discuté que par les Marocains de l’extérieur.

De même, à ceux qui parmi les responsables de la gestion du dossier migratoire marocain, nous reprochent notre «leitmotiv», voir même pour certains notre «obsession» consis-tant à soulever depuis des années la question des droits politiques des citoyens MRE par rapport au Maroc, nous dirons que nous ne suivons pas un effet de mode, mais nous agissons par conviction et par devoir citoyen. Nous faisons notre cette formule de Thucydide : « un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile «

Bien entendu, la recherche pour l’action et le plaidoyer doivent évoluer avec la transformation des aspects multidimensionnels du vaste dossier de la communauté maro-caine résidant à l’étranger. Mais tant qu’une question de la plus haute importance comme celle -ci reste non

résolue et que de plus, pour maintenir le statu-quo, on continue à utiliser des arguments fallacieux et menson-gers pour ne pas fournir la solution juste et équitable qui réponde à une revendication citoyenne des plus légitime, la nécessité de poursuivre le débat s’impose pour déconstruire les arguments «antiparticipationnistes» et fournir des alternatives crédibles. En cela, ce précepte du Coran ren-voyant au verset 42 de la sourate 2 ( La vache ), nous interpelle tous : «Ne couvrez pas le Vrai par le faux et ne taisez pas la vérité alors que vous savez».

Débattre sereinement, honnête-ment et démocratiquement Sur un autre plan, en respectant les personnes qui ont un point de vue totalement opposé, et avec lesquelles la confrontation doit être démocra-tique et honnête, menée de manière sereine et sans dépassement, sur la base d’idées, d’argumentaires et de convictions, il me semble que l’heure n’est absolument pas au mot d’ordre proposé à l’étude et à la discussion par d’aucun à Paris, à savoir : «Boycott des élections 2016 au Maroc !». De notre point de vue, l’heure est au contraire à la mobi-lisation citoyenne pour l’exigence de l’effectivité des droits politiques pleins et entiers des citoyens maro-cains à l’étranger par rapport au Maroc.

Par ailleurs, il est normal que l’exclu-sion des citoyens marocains à l’étran-ger de leurs droits politiques par rapport au Maroc, depuis bien des an-nées, leur humiliation civique et leur soumission à la «hogra» par le gou-vernement Benkirane aujourd’hui, avec la connivence et bénédiction notamment d’acteurs «droits-de-l’hommistes» et de champions de l’équité ( IER), de l’égalité et de la justice, suscite une lutte. La conni-vence est bien réelle et prouvée. Car au lieu d’avancer dans la réflexion et de faire mûrir les conditions de réalisation effective des droits poli-tiques des citoyens MRE par rapport au Maroc, les responsables de ces institutions nationales consultatives, en particulier le CCME, ont tout fait

L’urgence d’un dialogue national

et d’un arbitrage royal

Citoyens MRE

et législatives 2016

3 Dounia News

Page 4: 22052016

au contraire pour faire mourir l’idée même de ces droits.

S’inscrire dans ce combat citoyen, n’est nullement participer à un déluge de propos hors de propos et à l’emporte-pièce, ou à une lutte d’arrière garde dérisoire et superflue, équivalant à des «chicanes stériles à mettre de côté», comme cela a été écrit péjorativement à partir de Montréal. L’article en question fait, à propos des citoyens MRE, un paral-lèle «entre changement politique au Maroc et changements climatiques partout ailleurs», et prône à nouveau un renoncement à la députation des citoyens MRE à partir des pays de résidence.

Là aussi, nous estimons que rien ne justifie le nécessaire abandon par tous les citoyens marocains résidant à l’étranger de leurs droits consti-tutionnels, dés lors qu’une personne ( ou même plusieurs), ne veut ( veulent) pas les exercer à titre indivi-duel à partir du Canada par exemple. En d’autres termes, ce n’est pas parce que certains ne veulent pas faire usage de leur droit, qu’on doit suppri-mer celui-ci et tirer par conséquent vers le bas.

On constatera ainsi que les trois approches qui seront discutées ici ( Marrakech-Rabat ; Paris ; Montréal ), quelque soit leur angle d’attaque et les arguments utilisés, ainsi que les bonnes intentions de l’approche de Paris, concourent volontairement ou non, à l’obtention du même résultat : priver les citoyens MRE de l’effec-tivité de leurs droits politiques par rapport au Maroc. Chose qui ne peut évidemment nullement être acceptée.

Mettre l’analyse du dossier en perspective

Ce passif démocratique, discuté à nouveau maintenant, date de très loin, de 1992 précisément, lorsqu’il a été mis fin de manière brutale et sans aucun débat, à la première et unique expérience de représentation parlementaire des citoyens MRE qui a démarré en 1984, avec cinq députés de l’étranger issus de cinq circons-criptions électorales législatives de l’étranger, sans chercher à améliorer

ce qui pouvait l’être, comme ceci a été fait pour les autres composantes de la Chambre des Représentants et de manière générale pour consoli-der l’État de droit, en réalisant entre temps une série de réformes substan-tielles.

Sans nous attarder là-dessus, rele-vons que dans le cadre de la com-mission nationale de préparation aux élections législatives de 1992, seuls Arsalane El Jadidi ( PND ) et Mahjoubi Aherdane ( MNP), étaient pour la poursuite de la représentation parlementaire des MRE, moyennant certaines améliorations à introduire, en tirant bénéfice de l’expérience acquise entre 1984 et 1992.

Pour les législatives 1997, ces deux responsables de partis furent rejoints par le seul Ahmed Osman ( président du RNI ) concernant la revendica-tion au retour de la députation des MRE, alors qu’en 1996, les partis politiques de la «Koutla Démocra-tique « ( Istiqlal, USFP, PPS, OADP, UNFP), avaient mais sans succès, demandé dans un mémorandum au Palais qui avait été «fuité» et non pris en considération, une représenta-tion des citoyens MRE à la deuxième chambre du parlement, instituée par la réforme constitutionnelle de 1996, qui avait été adoptée par référendum auquel avaient participé également les citoyens MRE.

Responsabilités du gouvernement Youssoufi d’alternance consensuelle

Au delà des gouvernements, qui sont composés principalement des repré-sentants des partis politiques, et au delà des responsables de certaines institutions, comme le CCME et le CNDH pour les années récentes qui ont joué un rôle négatif en la matière, la non résolution de la question de la participation politique et de la représentation parlementaire des citoyens MRE par rapport au Maroc, revient d’abord et avant tout aux partis politiques. On n’est pas là pour dénigrer ou dégrader le rôle qui doit être reconnu par tous, aux partis. Ce n’est pas un réquisitoire anti-partis.

Bien au contraire, dans ce domaine précis comme en d’autres, on ne peut

dégommer les politiques et les partis. Ces partis jouent en effet, faut-il le rappeler, un rôle primordial et incontour-nable dans la vie politique nationale, ayant la mission constitutionnelle d’encadrer les citoyens. Rien ne peut se faire sans eux dans la vie démocra-tique du pays. L’article 7 de la Consti-tution leur est d’ailleurs consacré. En voici le premier paragraphe, qui fait référence aux citoyens marocains en général, qu’ils soient à l’intérieur du pays où à l’extérieur : « les partis poli-tiques œuvrent à l’encadrement et à la formation politique des citoyennes et des citoyens, ainsi qu’à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques. Ils concourent à l’expression de la volonté des électeurs et participent à l’exercice du pouvoir, sur la base du pluralisme et de l’alternance par les moyens démocratiques, dans le cadre des institutions constitutionnelles (...)»

Voilà pourquoi, le suivi et l’évalua-tion de la pratique des partis en ma-tière de droits politiques des citoyens MRE par rapport au Maroc, est très importante. Leur responsabilité est d’autant plus grande quand ils sont au gouvernement, dans la mesure où beaucoup d’entre eux, passent du soutien politique aux citoyens MRE quand ils sont dans l’opposition, au refus de cette représentation politique dés qu’ils accèdent (ou veulent s’ap-procher de l’accession) au pouvoir, comme dans la situation présente.

C’est ainsi que dans ce domaine, la première grande déception est venue des partis politiques formant le gou-vernement d’alternance consensuelle dirigé à partir du printemps 1998 par Abderrahmane El Youssoufi et compo-sé de l’USFP, de l’Istiqlal, du RNI, du MNP, du PPS, du FFD et de l’ex-PSD. Ces partis endossent in fine l’entière responsabilité de la marginalisation volontaire et délibérée des citoyens marocains à l’étranger des élections

4 Dounia News

Page 5: 22052016

législatives de 2002 et de leur exclu-sion de la Chambre des représentants, les citoyens MRE ayant été les oubliés et les orphelins de l’alternance.

Au point où, à cette échéance, cer-taines ONGs de la Jaliya en Île de France, avaient même intenté ( mais sans succès), un recours contre le Premier ministre de l’époque, auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême, pour n’avoir pas ouvert les listes électorales à l’étranger, afin de créer les conditions permissives de l’élection de député(e)s MRE, dans le cadre de circonscriptions électorales législatives de l’étranger.

Le gouvernement Driss Jettou et l’artifice de la démarche «progressive»

Une désillusion encore plus forte, voir même une frustration, corres-pond sous le gouvernement Driss Jettou, au communiqué du ministère marocain de l’Intérieur du 16 juin 2006, endossé par les partis poli-tiques de la majorité de l’époque, consistant à remettre à plus tard, sous prétexte de difficultés techniques et logistiques, mais de fait par peur des résultats des urnes et de perdre toute emprise sur la communauté, l’application de deux décisions très importantes contenues dans le dis-cours royal décisif du 6 novembre 2005. Il s’agit de faire représenter les citoyens marocains résidant à l’étranger à la Chambre des repré-sentants, par le biais de députés élus dans des circonscriptions électorales législatives de l’étranger. Ce discours qui a réparé l’oubli et la discrimina-tion dont souffraient les Marocains du «dehors», devait ainsi ouvrir une nouvelle ère : celle de la participation politique directe des citoyens MRE à la chose publique, ainsi que l’exer-cice plein et entier par eux, de la citoyenneté et de la responsabilité.

Ces partis qui ont cautionné ce déni de droit, en adoptant cette méthode dite graduelle ou progressive, mais qui n’a pas évolué d’un iota au printemps 2016, sont les suivants : Is-tiqlal, USFP, MP, RNI, PPS, l’équipe gouvernementale comprenant par ailleurs, comme à la nomination de chaque gouvernement, un certain nombre d’»indépendants «, de «tech-

nocrates» ou de «sans partis». Par contre, beaucoup de partis politiques avaient dénoncé le renoncement du gouvernement de l’époque, à appli-quer en son temps les deux premières décisions royales du 6 novembre 2005, comme si celles-ci étaient des formules contre nature et une aberration politique, alors qu’elles se sont placées dans une logique réformatrice d’envergure, suivie par le nouveau règne.

C’est ainsi que dans un texte très véhément publié peu de temps après le communiqué du 16 juin 2006 du ministère de l’Intérieur sur le site du PJD et dans le journal «Attajdid», le PJD «condamne la décision de la majorité gouvernementale de ne pas organiser les élections dans les milieux de la communauté marocaine résidant à l’étranger, considère cela comme une erreur flagrante, un man-quement manifeste à une orientation royale claire et une preuve supplé-mentaire de l’incapacité du gouver-nement à assumer ses responsabilités. Ceci constitue un message qui affecte négativement les Marocains résidant à l’étranger et casse la dynamique qu’ils vivent depuis l’annonce de la volonté royale de les impliquer dans les échéances électorales de 2007».

Par ailleurs, le 23 juin 2006, une réu-nion a regroupé à Casablanca quinze partis politiques de l’opposition ( principalement des «petits « partis avec très peu ou pas de députés ) qui se sont mis d’accord pour dénon-cer notamment «la marche arrière concernant la tenue d’élections parmi les MRE pour les faire représenter au parlement et ce, en contradiction avec la volonté royale». Comme le relevait le journal «Attajdid» du 26 juin 2006, ces partis étaient les suivants : Union Constitutionnelle, Parti de la Réforme et du Développement, Parti «El Badil Al hadari», Parti de l’Envi-ronnement et du développement, Parti du Renouveau et de l’Equité, Parti du Mouvement démocratique, Parti de la Choura et de l’indépen-dance, PDJ, Parti du Travail, Forces Citoyennes, Parti du Maroc Libéral, Parti du Centre Social, Parti National Démocrate, la Ligue des Libertés,

Parti de l’Initiative civique et du développement.

Par la suite, début novembre 2006, un front contre les mesures d’exclusion, dont celles touchant les citoyens MRE, a été formé par des partis de gauche et des ONG à l’initiative du Parti Socia-liste Unifié ( PSU) et un sit-in devant le parlement a été organisé par ces organisations le 17 novembre 2006 pour dénoncer ces mesures.

Mais ce sont les partis de la coalition gouvernementale, qui disposent de la majorité parlementaire, du moins à la Chambre des députés, qui endossent la plus grande responsabilité dans l’orientation et les résultats des poli-tiques suivies.

Au moment du vote de la législation électorale pour préparer les législa-tives 2007, seuls les députés PJD et PSU à la Chambre des représentants, et les élus de la CDT à la Chambre des conseillers, ont défendu et voté des amendements en faveur de la députa-tion des MRE à partir de circonscrip-tions dans les pays d’installation.

Relevons aussi certaines incohé-rences des parlementaires de l’UC et surtout du PND, dont les diri-geants s’étaient également beaucoup déplacés et investis pour avoir des sièges de députés de l’émigration. Au moment du vote concernant les amendements présentés séparément par les parlementaires du PSU et ceux du PJD, aussi bien en commis-sion qu’en plénière, leurs députés se sont abstenus.

Pourtant, à propos du communiqué du 16 juin 2006, Abdallah Kadiri, secrétaire général du Parti National Démocrate (PND), déclarait ce qui suit à «Al Ousbouia Al jadida» n°82 du 29 juin 2006 : « C’est une grande catastrophe et un écart par rapport aux orientations royales qui avaient appelé à la nécessité de la représenta-tion des émigrés au sein de l’institu-tion parlementaire.

Lire la suite de l’article :

http://goo.gl/EZ7QbF

5 Dounia News

Page 6: 22052016

L’Etat des droits de l’Homme en Belgique

Rapport 2015 >2016

L’Etat des droits de l’Homme en Belgique - Rap-port 2015>2016» fait le point sur des événements ou des enjeux importants de l’année 2015 en les analysant sous l’angle du respect des droits humains et plus spécifiquement, pour certains d’entre eux, de l’altérité et de l’égalité des droits, et en proposant une chronolo-gie de l’actualité des droits humains en Belgique.

Télécharger : http://goo.gl/8osjw3

La Belgique: un failed state ou un état exténué?

Belgium is a failed state, écrivait le site d’informations influent

américain Politico en novembre der-nier. Un état défaillant n’arrive pas à accomplir ses tâches principales : il ne peut assurer la sécurité de la popu-lation, ses institutions démocratiques ne fonctionnent pas, ses services publics sont en perte de vitesse, son infrastructure se délite, etc.

Les attentats de Paris et les accusa-tions d’être la plaque tournante du terrorisme musulman dans le monde ont valu l’étiquette de failed state à la Belgique, un reproche partagé par les journaux de renommée interna-tionale The Financial Times et The New York Times. En Belgique, on a haussé les épaules : la situation n’est pas si grave, non?

http://goo.gl/5KnSfs

«L’état belge craque de partout»

L’état belge craque de partout et bien entendu cela fait sans doute

plaisir à ceux qui veulent qu’il craque définitivement, la N-VA par exemple», a affirmé mardi le chef de file de DéFI au gouvernement bruxellois, Didier Gosuin, au micro de Bel RTL.

Le ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie était interrogé notam-ment au sujet de l’état des infrastruc-tures telles que les tunnels bruxellois. M. Gosuin a jugé que les ministres bruxellois qui se sont succédé au fil des ans au département des Travaux publics n’ont pas bien géré le dossier, mais pas seulement ceux-ci.

«C’est une responsabilité du poli-tique et de tous les partis qui ont dédaigné nos infrastructures et on le voit avec les prisons actuellement. Depuis près de trente ans, la classe politique laisse filer cet Etat. Les partis au pouvoir donnent l’illusion fausse que tout est bien géré», a com-menté le ministre bruxellois.

http://goo.gl/132PYS

Invitation Conférence Interfaith Tour 20 mai

Venez découvrir l’incroyable voyage de Samir, Lucie,

Ariane et Léa lors de leur passage à Bruxelles!

Coexister Bruxelles vous invite à la conférence InterFaith Tour qui aura lieu à Bruxelles le mardi 24 mai pro-chain à 20h à la salle Lumen (chaus-sée de Boondael 36, 1050 Ixelles).

Samir, Lucie, Ariane et Léa re-viennent de 8 mois autour du monde. Tous quatre de convictions diffé-rentes, ils ont rencontré plus de 400 initiatives interreligieuses dans plus de 32 pays. Ils viennent maintenant nous partager cette fantastique aven-ture humaine.

Ce sera également l’occasion de rencontrer le groupe Coexister Bruxelles, qui a le plaisir de vous inviter à cette soirée.

Inscription via : www.conference.interfaithtour.fr

6 Dounia News

Page 7: 22052016

Le parlement belge choisit Marwan Bar-ghouti pour le Prix Nobel de la Paix

Les dirigeants du parlement belge, toutes tendances confondues, ont

envoyé une lettre au comité norvé-gien du prix Nobel de la Paix pour que celui-ci soit remis au prisonnier politique condamné à la perpétuité par l’occupant israélien, estimant qu’il est le «Mandela Palestinien».

“La paix exige la libération de Marwan Barghouti et celle de tous les prisonniers politiques, comme celle de l’ensemble du peuple palestinien, qui vit sous occupation depuis des décennies», ont-ils écrit mercredi dans cette lettre.

http://goo.gl/eUsPnc

Une école coranique clandestine fermée à Molenbeek: les enquêteurs ont dé-couvert 38 enfants fréquentant l’établis-sement (photos)

Alertée par un voisin, la bourg-mestre de Molenbeek, Françoise

Schepmans, a prévenu la police de la possible existence d’une école cora-nique clandestine dans une maison unifamiliale à Molenbeek. Lors du contrôle, les enquêteurs ont décou-vert 38 enfants, de 3 à 8 ans, qui étaient considérés comme scolarisés à domicile.

http://goo.gl/APzFct

Les frères musulmans

Une menace pour la Belgique ? Un devoir d’enquête

Témoignage de trois anciens frères musulman L’histoire de la confrérie des frères musulmans créée en Egypte par Hassan El Banna

Voir la vidéo

http://goo.gl/EvX7bj

Un ancien combattant d’Al-Qaida met les jeunes en garde contre le jihadisme

Le Français Mourad Benchellali détonne parmi les experts en

déradicalisation. Il puise son authen-ticité et son autorité dans son expé-rience : à dix-neuf ans, il a rejoint Al-Qaida en Afghanistan. Il raconte son histoire à nos confrères de Knack.

Il n’a pas choisi le meilleur timing. Le Français Mourad Benchellali (à présent âgé de 34 ans) est parti pour l’Afghanistan en juin 2001 pour rejoindre Al-Qaeda. Après les atten-tats du 11 septembre, il se retrouve d’abord à Guantanamo, et puis dans une prison française. Il raconte son épreuve dans un livre intitulé «Voyage vers l’enfer». Aujourd’hui, Benchellali souhaite mettre les jeunes en garde contre la tentation du jihad, une mission qui l’a amené à Bruxelles fin avril. Le Français y a donné une conférence à l’Athénée Royal Serge Creuz à Molenbeek, l’école de Salah Abdeslam.

Le Vif.be

7 Dounia News

Page 8: 22052016

Radicalisation

Conférence : 5 heures pour comprendre et agir.

Pour mettre fin au terrorisme, la mobilisation générale est décrétée. Des autorités aux associations, tout le monde est sur le pont pour prévenir la « radicalisation » des jeunes qui serait à la base de la dérive crimi-nelle. Mais gare au « football-pa-nique ». Pour se rattraper d’un aveu-glement passé, on se précipite dans toutes les directions en même temps sans avoir tranché des questions dif-ficiles : les attentats, « c’est l’islam » ou « ce n’est pas l’islam » ? L’exclu-sion sociale et les discriminations sont-elles des causes ou des prétextes ? Le conservatisme religieux nourrit-il le djihadisme ou s’y oppose-t-il ? Où s’endoctrinent les terroristes ? Chez des imams déviants ou sur Internet ? Le discours courant sur la « radicalisation » décrit-il ou brouille-t-il la réalité ? Et, finalement, que faire de vraiment utile ?

En partenariat avec Tout Autre Chose, la revue Politique, Pax Chris-ti, la Ligue des droits de l’Homme et la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale de Molenbeek-Saint-Jean.

Date : dimanche 5 juin 2016 - 17h à 22h

A la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale de Molenbeek-Saint-Jean, rue Mommaerts 4.

Inscriptions :

[email protected].

DaarDaar crée des ponts entre Flamands et francophones

Il existe de nombreuses diffé-rences entre Flamands et franco-

phones de Belgique. Ces différences font la force de la Belgique et Daar-Daar, le site d’information en ligne, est là pour renforcer l’échange entre ces deux communautés.

Faire un Erasmus dans son propre pays, cela vous paraît surréaliste ? En Belgique, c’est possible ! Né dans la région liégeoise, j’ai fait mes études de traduction à Mons. En 3e année de bachelor, j’ai choisi de partir en Erasmus à… Anvers ! Mon voyage de «l’autre côté de la frontière linguistique» m’a ouvert les yeux sur de nombreux aspects de la vie en Flandre : la langue, la culture, la politique, les médias … Depuis lors, j’ai toujours eu à cœur de promouvoir les échanges entre Flamands et francophones. C’est la raison pour laquelle je m’engage activement dans DaarDaar, le seul média en ligne qui traduit l’actualité flamande en français.

http://goo.gl/DJyfi4

Wouter Beke tire à boulets rouges sur la N-VA

Plus encore que son mentor Her-man Van Rompuy, le président

du CD&V Wouter Beke incarne le «calme tranquille». Sans élever la voix, il juge la N-VA et l’Open VLD, il tape sur les doigts de la CSC et relativise son propre intérêt. Et il sait ce qu’il veut : «Refaire du CD&V le plus grand parti de Flandre est une belle ambition pour un président du parti.»

WOUTER BEKE : Manifeste-ment, la N-VA nourrit l’ambition de déclencher une nouvelle guerre scolaire. Je me demande qui a intérêt à ça. Mes enfants sont scolarisés dans une école catholique, la même où j’ai été. De mon temps, il y avait déjà des enfants musulmans en classe. Cette situation n’a pas changé, seulement il y a plus de mu-sulmans aujourd’hui qu’à l’époque. L’école du dialogue catholique existe donc depuis très longtemps. C’est le résultat de la façon dont la Belgique et la Flandre ont interprété la liberté de l’enseignement. Tout le monde peut choisir son école. C’est la force de notre école, car cela entraîne de la compétitive. Pas seulement entre les réseaux, mais surtout entre les écoles.

http://goo.gl/HHX8QK

8 Dounia News

Page 9: 22052016

Travail des mineurs: l’Observatoire des droits de l’enfant cho-qué par le projet de loi

L’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), présidé par

la prin-cesse Lalla Meryem, rejette la loi sur le travail domestique des enfants. L’institution demande aux parle-mentaires de ne pas voter cette loi. Celle-ci devait être discutée au parlement hier mardi 17 mai.

Dans un communiqué de presse publié le 15 mai 2016, l’Observatoire national des droits de l’enfant exhorte les parlementaires à rejeter le projet de loi autorisant le travail domestique des enfants. «Le projet de loi 19-12, dans son volet relatif aux enfants, est un moyen légal qui encourage l’exacerbation du travail domestique des enfants», peut-on lire dans le communiqué.

http://goo.gl/MiA5fd

Une jeune fille marocaine interprète des chansons patriotiques à l’Opéra d’Oslo

Niima Assadi Alaoui, jeune

fille marocaine de 13 ans, n’oubliera jamais le jour où elle a participé au concert « couleurs du monde » donné à l’opéra d’Oslo, l’un des plus pres-tigieux temples de la musique mondiale.

Cette native d’El Jadida a interprété, aux côtés d’autres participants venus des quatre coins du monde, des chan-sons prônant l’amour, la paix et la coexistence devant un public cosmo-polite représentant les pays prenant part au Festival langues et cultures, qui se tient actuellement dans la capi-tale norvégienne.

Niima a également chanté des morceaux patriotiques, dont « Al Maghrib Maghribna » devant une foule passionnée dans le cadre de cet évènement culturel qui rassemble des participants en provenance de 14 pays, à savoir la Bulgarie, les Phi-lippines, la Biélorussie, l’Indonésie, l’Irak, le Kazakhstan, le Maroc, la Pologne, le Sénégal, la Serbie, la Tunisie, l’Ukraine, les Etats-Unis et la Norvège.

http://goo.gl/p3HxPv

« Roi du Maroc, le règne secret » : Le documentaire qui déchaine les passions

France 3 diffusera le 26 mai le film de Jean-Louis Pérez, expulsé du

Maroc en février dernier alors qu’il était en tournage. Intitulé, Roi du Maroc, le règne secret, le documen-taire divise déjà.

Personne ne l’a vu, mais il fait déjà polémique. La chaîne France 3 diffusera le 26 mai un film de Jean-Louis Pérez intitulé Roi du Maroc, le règne secret. Cela fera plus d’un an que le film fait parler de lui au Maroc. Le 15 février 2015 alors qu’ils étaient en tournage dans lesiège de l’AMDH (Association marocaine des droits humains) à Rabat, Jean-Louis Pérez et son caméraman Pierre Chautard ont été arrêtés et expul-sés du royaume. « Vers 18 h 30, 30 policiers ont cassé la porte à coups de burins pour venir nous chercher. Ils ont même violenté une femme qui faisait barrage de son corps pour les empêcher de rentrer », raconte le lendemain Jean-Louis Pérez au site internet de L’Obs. ...

http://goo.gl/dNwJuu

9

Page 10: 22052016

PalestineRéactions de Juifs contre l’Etat

sioniste d’Israel. Les Juifs ont toujours vécu en paix dans les pays arabes. La Plestine sera la vraie patrie des Juifs et des Musulmans. Dieu nous a interdi de voler la terre des Palestiniens.

(En Anglais avec sous-titres en Arabe)

Voir la vidéo et la partager :

https://goo.gl/PhsLcL

Comment Israël fait de l’argent avec le blocus de Gaza

Les Israéliens exportent des produits palestiniens et il les ex-

portent avec une étiquette israélienne », a dit Taghrid Jooma, du Comité du syndicat des femmes palestiniennes à Corporate Watch. « Par exemple, ils exportent des roses de Gaza qu’ils ont achetées pour presque rien et il les revendent à un prix très élevé.

Lire la suite de cet article du journa-liste Ryan Rodrick Beiler d’Electro-nic Intifada sur le site de l’Agence

http://goo.gl/1c4WfA

Six exemples de deux poids deux mesures de l’UE en faveur d’Israël

Au cours de ces derniers mois, le gouvernement israélien a

intensifié ses accusations que l’UE emploie un « deux poids deux mesures » par rapport à Israël.

D’après le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, « il y a une tendance naturelle dans l’establishment de l’UE à prendre Israël pour cible et à le menacer avec des façons auxquelles les autres pays ne sont pas confrontés ». Cette allégation d’un deux poids deux mesures est devenue le point d’achop-pement essentiel en ce qui concerne l’Europe, répété à chaque occasion.

Aussi, vérifions donc les faits. Ce que

prétendent les Israéliens est-il vrai ? L’Europe demande-t-elle à Israël de respecter des règles différentes qu’aux autres pays ?

Eh oui : il se trouve que Netanyahu a tout à fait raison. L’Europe applique, effectivement, des deux poids deux me-sures envers Israël – sauf qu’il se trouve que tous sont à l’avantage d’Israël plutôt que l’inverse. En voici six exemples.»

Lire la suite sur le site de l’Agence http://goo.gl/ugrBd2

Appel juif pour le BDS

Le fait d’être juif-ve n’implique aucune obligation d’allégeance

à Israël ni à sa politique criminelle. Je suis juif-ve et avant tout attaché-e aux droits, aux libertés et à la justice pour tous.Lire ce puissant appel juif pour le BDS sur le site de l’Humanité :

http://goo.gl/9oZ2Iu. Voir la liste actualisée des signataires sur le site de l’Union Juive Francaise Pour la Paix :

http://goo.gl/nWj3F5«Signez, faites signer, diffuser dans vos réseaux , partager cette péti-tion, pour qu’une voix juive pour la justice et l’égalité des droits se fasse entendre plus fortement.»

Lettre ouverte aux charlatans de la révo-lution syrienne

Par Bruno Guigue le 13 mai 2016Crises Dissidence Droit interna-

tional SyrieDouble attentat, en mai 2012 à Damas, revendiqué par le groupe ter-roriste al-Nosra qui a fait plus de 60 morts et près de 400 blessés. Photo: D.R.Au moment où un dirigeant histo-rique de la résistance arabe libanaise, en Syrie, vient de mourir sous les coups de l’armée sioniste, j’adresse cette lettre ouverte aux intellectuels et militants de « gauche » qui ont pris parti pour la rébellion syrienne et croient défendre la cause palesti-nienne tout en rêvant de la chute de Damas.Lire la suite de la lettre :

https://goo.gl/UtxWOF

10

Page 11: 22052016

Colonialisme, néoco-lonialisme et balkani-sation : les trois âges d’une domination

Irak, Libye, Soudan, Somalie, etc., la liste des nations éclatées en morceaux suite à une guerre

et à une intervention militaire états-unienne et/ou européenne ne cesse de grandir. Au colonialisme direct d’un « premier âge » du capitalisme et au néocolonialisme d’un « second âge » semble succéder le « troisième âge » de la balkanisation.

Irak, Libye, Soudan, Somalie, etc., la liste des nations éclatées en mor-ceaux suite à une guerre et à une intervention militaire états-unienne et/ou européenne ne cesse de gran-

dir. Au colonialisme direct d’un « premier âge » du capitalisme et au néocolonialisme d’un « second âge » semble succéder le « troisième âge » de la balkanisation. En parallèle, une mutation des formes du racisme peut être constatée. Au racisme biologique a succédé le racisme culturaliste après la seconde guerre mondiale et ce dernier tend depuis plusieurs décennies à se décliner à partir du religieux sous la forme dominante pour l’instant de l’islamophobie. Nous sommes, selon nous, en pré-sence de trois historicités en articula-tion étroite : celle du système écono-mique, celle des formes politiques de la domination et celle des idéologies de légitimation.

par Saïd Bouamama http://goo.gl/nLGjkk

Le pape François à « La Croix » : « Il faut intégrer les migrants »

EXCLUSIF Le pape François croit que la coexistence entre chrétiens

et musulmans est possible. Extrait de l’interview que le pape a accordé à Guil-laume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial à Rome.

La Croix : Dans vos discours sur l’Eu-rope, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chré-tiennes » est inappropriée pour l’Europe ?

Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chré-tiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne : l’apport du christia-nisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste.

http://goo.gl/3VjsSY

La nouvelle loi af-fligeante en vigueur en Arabie saoudite

En Arabie saoudite, les femmes qui consultent le gsm de leur

mari sans en avertir celui-ci ou sans son consentement risquent désormais d’être punie de coups de fouet, d’une peine de prison ou d’une amende.Le Coran ne faisant pas mention de communications téléphoniques, la charia ne les interdit pas. Mais une nouvelle loi s’appuyant sur la notion de violation de la vie privée, est entrée en vigeur. A noter que la législation saoudienne permet par contre bien à un mari de consulter le téléphone de son épouse sans lui en demander la permission. http://goo.gl/yZbYt6

Algérie: vers un scénario syrien ?

Ancien ministre (1999- 2005), disciple de Malek Bennabi,

Noureddine Boukrouh est également un intellectuel de premier plan en Algérie, auteur de plusieurs ouvrages de référence. Dans cet entretien, il analyse le système politique algérien, évoque son expérience au gouverne-ment, la crise économique et dresse un tableau très pessimiste sur l’avenir de l’Algérie.

http://goo.gl/HlsrSh

11 Dounia News

Page 12: 22052016

Panama Papers - Algérie : de nouveaux noms dévoilés

Concernant l’Algérie, le Consor-tium international des journalistes

d’investigation (ICIJ) vient de publier une nouvelle liste de 22 noms, dont la Banque extérieure d’Algérie. Ce sont les noms de 22 clients algériens qui viennent

d’être mis au jour par le Consortium international des journalistes d’inves-tigation (ICIJ). Parmi eux, la Banque extérieure d’Algérie. Selon le Huffing-ton Post Maghreb, celle-ci est action-naire de la société offshore Algerian

Saudi Leasing (ASL) LTD, créée par le cabinet panaméen Mossack Fonseca en décembre 1990, par l’intermédiaire de la société Arab Leasing International Finance, filiale du groupe saoudien Al Baraka basé à Jeddah en Arabie saoudite et détenant une adresse à Hingbo City, en Chine. ASL est enregistrée aux iles Vierges britanniques et est basée à Tunis. http://goo.gl/hSVVTn

Algérie, 8 mai 1945

Massacre de Sétif et Gué-lma, point de départ de la rupture avec la métropole.

Sur cet « autre 8 mai 1945?, voir par exemple : Mohammed Harbi, La guerre d’Algérie a commencé à Sétif, Le Monde Diplomatique, mai 2005.

... et aussi : »La milice, le commis-saire et le témoin » : le récit de la répression de mai 1945 à Guelma. Institut du d’Histoire du Temps pré-sent. par Jean-Pierre Peyroulou

et écouter un débat radiophonique tenu en 1946 : « Y a-t-il un pro-blème algérien ? », avec notamment Albert Camus, Ferhat Abbas, jean

Amrouche. Camus commence en évoquant le drame du 8 mai et un « problème » qui dure depuis 1830…

Source: http://campvolant.com/2014/05/10/illusions-perdues-le-8-mai-1945-a-setif-par-kateb-yacine/

http://goo.gl/aCnzJPVoir la vidéo : http://goo.gl/RT3jF1

The Economist :

Pourquoi les monarchies arabes ont survécu mieux que les républiques?

Londres: Alors que la Monarchie au Maroc jouit d’une double

légitimité, religieuse et politico-his-torique, la ‘république Mamlouk’ en Algérie, est difficile à vivre pour son peuple, et est condamnée à la fragilité.

Ainsi a estimé le grand journal éco-nomique britannique, The Economist, dans une tribune consacrée à répondre à une très grande question du monde arabe: Pourquoi les monarchies sont fortes et résistantes et les républiques

faibles, fragiles et en dislocation ?

En effet, dans son article, intitulé ‘Mamluks and maliks’, The Econo-mist a souligné que les révoltes arabes n’ont pu dévaster que les régimes dits ‘républicains’ et n’ont enfanté que de régimes de rechange, encore pires, comme c’est le cas en Egypte, ou de chaos généralisé comme au Yémen, Libye, Algérie et Syrie.

http://goo.gl/A4E9v0

Les monarchies du Golf

Monarchies et républiques

12 Dounia News

Page 13: 22052016

Conférence

Israël compte aujourd’hui 1.800.000 citoyens d’origine

palestinienne. Si nos médias parlent abondamment d’Israël, il n’y est quasi jamais question de cette très importante minorité sauf lorsqu’il s’agit de dénoncer les agressions commises majoritairement contre les forces militaires et de sécurité mais en ne s’interrogeant qu’à de très rares exceptions sur leur pour-quoi. Quel est en effet son statut ? Jouit-elle des mêmes droits que la majorité juive ? Comment est-elle perçue par cette même majorité juive ? Comment vit-elle l’occupation et la colonisation des Territoires palestiniens occupés, en ce compris Jérusalem-Est ?...

Avec le soutien de la Heinrich Böll Stiftung

En collaboration avec le CIEP Bruxelles

Date : le samedi 28 mai à 14h00

Lieu : Salle Dom Helder Camara

Adresse : Rue Plétinckx 19, 1000 Bruxelles

PAF : 6 EUR, tarif réduit 4 EUR

Ouverture des portes et la billetterie à 13h30

La Plateforme de Paris a le plaisir de vous convier

A la Projection du documentaire Chrétiens et musulmans :

Le dialogue en actes

Avec la présence de P. Vincent FEROLDI, directeur du Service National pour les Relations avec les Musulmans ( SNRM).

lls sont différents. L’un est chrétien, l’autre musulman. Ils sont mari et femme, bénévoles, religieux ou simples croyants et ils vivent en-semble en France.

Ce film de 52 mn montrant com-ment des chrétiens et des musulmans mettent aujourd’hui en œuvre la rencontre et le dialogue, réalisé par Stéphane Roucou-David.

Origine du projet :En janvier 2014, à l’occasion de ses 40 ans, le Service pour les relations avec l’islam (SRI) a demandé à Sté-phane Roucou-David de réaliser un film de 30 mn intitulé «Chrétiens et musulmans les voies du dialogue»...

Date : le mardi 31 Mai 2016 à 19h30

Plateforme de Paris 72, Rue Victor Hugo - 93500 Pantin

Metro 5 « arrêt Eglise de Pantin »

PROGRAMME: 19h30-22h00:- Projection - Question/Réponse - Cocktail

Confirmation au [email protected]

David Petraeus: le dénigrement anti-musulman aide les terroristes

Je crains que ceux qui diabolisent et dénigrent l’islam ne rendent que

plus probable le fait que ce soient nos compatriotes qui devront finalement assumer ce combat, et pour cela nous paierons un grand prix, en dollars et en vies», avertit l’ex-chef de la CIA.

Presque 15 ans après les attentats du 11 septembre (une série d’attentats commis en 2001 ayant coûté la vie à près de 3.000 personnes, ndlr) et cinq ans après la neutralisation du princi-pal architecte de ces attaques (Ous-sama ben Laden, ndlr), les Etats-Unis et le monde font face à la menace renaissante du terrorisme, estime l’ancien commandant de la Force internationale d’assistance et de sécu-rité en Afghanistan et ex-directeur de la CIA David Petraeus.

https://goo.gl/0MblP2

13 Dounia News

Page 14: 22052016

Un État qui marchande sa Justice «n’est plus un État de droit, mais un État voyou»

Le 1er jour du mois de ramadan est prévu le lundi 6 juin inchallah La Belgique a payé 78 000 euros d’indemnités au terroriste TrabelsiPortes ouvertes dans les mosquées de Schaerbeek le samedi 28 mai La Belgique enregistre l’inflation la plus élevée de l’UE depuis six mois

Casablanca et Marrakech, les villes les plus polluées du MarocLe ministère de la Culture vient d’entériner la demande de classification de la Place des arènes comme monument historique après plusieurs années de combat de la part des acteurs associatifsL’actrice française Madeleine Lebeau, la dernière interprète encore en vie du film mythique «Casablanca», est décédée à l’âge de 92 ans.Le Maroc et l’Espagne empêchent une importante vague de migrants d’entrer à MelillaCasablanca, Marrakech et Tanger en tête des villes les plus polluées du MarocBenkirane en Belgique pour... apprendre l’anglais en 6 joursAu Maroc, discriminer les mères célibataires est tout à fait légalDes voyageurs juifs ont mis une ambiance de folie à l’aéroport Mohamed V de Casa https://youtu.be/Q47x3OCN2UYDéfense : le Maroc dépensera 18 milliards de dollars pour son armée Armement: le Maroc aurait commandé 380 millions de dirhams de matériel à l’Espagne en 2015Electricité : une interconnexion entre le Maroc et le Portugal en projetMaroc. Retour à l’heure GMT le 5 juin prochain Milouda Hazeb: «L’adoption du projet de loi sur le travail domestique serait un crime» Ce que prévoit Alain Juppé pour son déplacement au Maroc http://goo.gl/XhV5b2

Evoquant les souffrances causées en Algérie et en Indochine, Depardieu «a honte d’être français»Le pape François se méfie de l’exploitation politicienne des «racines chrétiennes de l’Europe» La guerre des gauches est bel et bien enclenchée - L’édito de Christophe Barbier http://goo.gl/RQNuD0Si les Merengues rentrent de Milan avec la Coupe aux grandes oreilles, chaque joueur devrait toucher une prime de 700.000 euros. Pour Zineddine Zidane, ca sera le double.France. L’état d’urgence prolongé une troisième fois jusqu’au 26 juillet

En 2014, 85 multi-milliardaires possédaient à eux seuls autant de richesse que 50% de l’humanitéMusiques sacrées : une chanteuse iranienne poursuivie pour avoir “chanté sans voile”Les Palestiniens commémorent le 68e anniversaire de la «Nakba»Pour lutter contre l’obligation du port du voile, une iranienne se rase le crâneL’Occupation démantèle huit maisons mobiles fournis par l’Union européenne aux PalestiniensL’islam n’est pas une idéologie mais une spiritualitéAngelina Jolie dénonce les propos anti-muuslmans de TrumpIsraël interdit tout déplacement à Omar Barghouti, porte-parole du mouvement BDSUn conseiller conjugal saoudien nous explique comment battre sa femme en 3 leçons http://goo.gl/Fz8ZQlLes électeurs de Trump, des Américains à casquette, bornés et racistes?

14

Page 15: 22052016

15