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LUNDI 27 MAI 2013 - 17 RAJAB 1434 - N°6880 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Tiens, tiens ! L’un des apôtres de l’ultralibéralisme vient subitement de plaider pour la reconstruction de l’industrie… publique ! Nous aurions pu croire M. Temmar s’il n’était pas justement en train de vendre les meilleures unités d’un secteur public dont il découvre soudainement l’utilité ! Reconstruire une sidérurgie publique après avoir bradé Sider et évoquer l’industrie du ciment après avoir «donné» Meftah relève de la déraison ! Et pour la pétrochimie, ne faut-il pas rappeler aussi l’abandon d’Asmidal ? Non, M. Temmar, nous ne vous croyons plus. Pour la renaissance du grand rêve industriel algérien, il nous faut d’autres hommes. Parmi ceux qui n’ont pas fait pleurer les ouvriers algériens ! (Billet publié le 11 octobre 2008) [email protected] «Ce type n'est-il pas l'un des trois “imposés” par les Américains ? C'est Louisa qui l'affirmait récemment. Ce qui est bizarre, c'est qu'il n'a rien vendu aux Yankees durant sa grande opération de bradage ! Remarque que l'autre “imposé”, le Chakib, a largement compensé ce manque de... tact !» (Tata Aldjia) Le train est passé, M. Temmar ! Photo : Samir Sid Santé : Les praticiens et les psychologues reprennent la contestation GRÈVE DU PERSONNEL NA VIGANT DU PORT D’AL GER DES NAVIRES DE TRANSPORT DE MARCHANDISES SONT RESTÉS EN RADE Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 RÉVISION DE L A CONSTITUTION Un projet incertain ! Dans la soirée de samedi dernier, le chef de la Sûreté de wilaya de Sidi Bel-Abbès a été relevé de ses fonctions, a-t- on appris auprès de sources crédibles. Celui qui doit assurer l’intérim devrait être installé incessamment. Ce départ intervient quelques jours à peine après le drame qui a secoué la centrale de la Sûreté de wilaya lorsqu’une officière de police, âgée d’une trentaine d’années, a, dans des circonstances que l’enquête ouverte déterminera, tiré sur une agente (A.O.P) au cours d’un différend. Atteinte de plusieurs balles, elle décéda quelques minutes après son admission aux UMC du CHU de Sidi-Bel-Abbès. La mise en cause, qui a aussitôt été arrêtée par ses collègues et son arme saisie, est, ont confié des sources, dans un état psychologique fort déplorable. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur ce drame qui a secoué la police et toute la ville de Sidi-Bel-Abbès. A. M. Le chef de Sûreté de wilaya relevé de ses fonctions SIDI-BEL-ABBÈS PAGE 3 PAGE 5 La détérioration de l’état de santé du président de la République pourrait remettre en cause son projet de révision constitutionnelle. Le processus d’amendement de la loi fondamentale ne pouvant être qu’à l’initiative du chef de l’Etat, sa présence en Algérie est obligatoire. Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid PAGE 3 Séisme de magnitude 5 degrés sur l'échelle de Richter à Béjaïa (Craag) Un séisme de magnitude 5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré hier à 17h dans la wilaya de Béjaïa, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé à 16 km à l'est de Béjaïa (en mer), a précisé la même source.

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LUNDI 27 MAI 2013 - 17 RAJAB 1434 - N° 6880 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Tiens, tiens ! L’un des apôtres del’ultralibéralisme vient subitement de plaiderpour la reconstruction de l’industrie…publique !

Nous aurions pu croire M. Temmar s’iln’était pas justement en train de vendre lesmeilleures unités d’un secteur public dont ildécouvre soudainement l’utilité ! Reconstruireune sidérurgie publique après avoir bradéSider et évoquer l’industrie du ciment aprèsavoir «donné» Meftah relève de la déraison ! Etpour la pétrochimie, ne faut-il pas rappeleraussi l’abandon d’Asmidal ?

Non, M. Temmar, nous ne vous croyonsplus. Pour la renaissance du grand rêveindustriel algérien, il nous faut d’autreshommes. Parmi ceux qui n’ont pas fait pleurerles ouvriers algériens !

(Billet publié le 11 octobre 2008)[email protected]

«Ce type n'est-il pas l'un des trois“imposés” par les Américains ? C'est Louisaqui l'affirmait récemment. Ce qui est bizarre,c'est qu'il n'a rien vendu aux Yankees durantsa grande opération de bradage ! Remarqueque l'autre “imposé”, le Chakib, a largementcompensé ce manque de... tact !»

(Tata Aldjia)

Le train estpassé,

M. Temmar !

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l Santé : Les praticiens et les

psychologuesreprennent

la contestation

l GRÈVE DU PERSONNEL NAVIGANT DU PORT D’ALGER

DES NAVIRES DE TRANSPORTDE MARCHANDISES SONT

RESTÉS EN RADE

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RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Un projetincertain !

Dans la soirée de samedi dernier, le chef de la Sûreté dewilaya de Sidi Bel-Abbès a été relevé de ses fonctions, a-t-on appris auprès de sources crédibles. Celui qui doitassurer l’intérim devrait être installé incessamment.

Ce départ intervient quelques jours à peine après ledrame qui a secoué la centrale de la Sûreté de wilayalorsqu’une officière de police, âgée d’une trentained’années, a, dans des circonstances que l’enquête ouvertedéterminera, tiré sur une agente (A.O.P) aucours d’un différend. Atteinte de plusieursballes, elle décéda quelques minutesaprès son admission aux UMC du CHU deSidi-Bel-Abbès. La mise en cause, qui aaussitôt été arrêtée par ses collègues etson arme saisie, est, ont confié dessources, dans un état psychologiquefort déplorable. Une enquête aété ouverte pour faire toute lalumière sur ce drame qui asecoué la police et toute laville de Sidi-Bel-Abbès.

A. M.

Le chef de Sûretéde wilaya relevéde ses fonctions

SIDI-BEL-ABBÈS

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La détérioration de l’état de santédu président de la République pourraitremettre en cause son projet de révision

constitutionnelle. Le processusd’amendement de la loi fondamentale

ne pouvant être qu’à l’initiative du chefde l’Etat, sa présence en Algérie

est obligatoire.

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Séisme de magnitude 5degrés sur l'échelle de

Richter à Béjaïa (Craag)Un séisme de magnitude 5 degrés sur

l'échelle ouverte de Richter a été enregistréhier à 17h dans la wilaya de Béjaïa, aindiqué le Centre de recherche enastronomie, astrophysique et géophysique(Craag) dans un communiqué.

L'épicentre de la secousse a été localiséà 16 km à l'est de Béjaïa (en mer), a préciséla même source.

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Faible présence du secteur public

Lors du symposium international organi-sé hier à l’hôtel El-Aurassi par le MDI Busi-ness School, consacré à la thématique dupartenariat public-privé, la participationd’entreprises étrangères privées était

assez conséquente. Acontrario, la présenced’opérateurs et mana-gers publics était faible,voire insignifiante. Uneabsence inexplicable au

regard de l’opportunité dece type de partenariat.

PP

Un jour, un sondage

Pensez-vousque le FFS

pourra survivre

après la «retraite»

d’Aït Ahmed ?

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEAvez-vous suivi la finale de la Coupe

d’Europe des clubs champions entre leBayern et Dortmund ?

Oui : 69,58%Non : 28,81 %S. Opinion : 1,61%

La rencontre que les partisans de AbdelazizBelkhadem avaient organisée à Médéa, jeudidernier, avait tourné à l’échec, de par lenombre des participants, mais pas seulement.Selon des sources fiables, c’est le fils aîné del’ex-SG du FLN qui avait remis aux participants lecommuniqué final de la rencontre rédigé par sonpère. Mais ce qui a suscité le plus de controversedans les rangs du vieux parti, c’est la participationde ce fils à une rencontre censée regrouper lesmembres du comité central.

Quand le fils de Belkhadems’implique

[email protected]

Lundi 27 mai 2013 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Occupez vos locaux, SVP !Dans la commune d’El-Harrach, ce sont les autorités

locales qui supplient les bénéficiaires de locaux com-merciaux au niveau du marché Malika-Gaïd. Ces der-niers refusent de les occuper et l’APC leur donne un

délai de huit jours pour le faire. Faute de quoi, elle pro-cédera à de nouvelles affectations. Difficile d’intégrer

le marché formel après des années d’exercicedans l’informel.

Une école de l’habitat

La construction de l’Ecole nationale del’habitat et de l’urbanisme va bientôt

démarrer. Elle sera implan-tée à Blida, a-t-on appris.Pour le moment, le maîtred’œuvre est à larecherche d’un bureaud’études et de contrôlepour suivre les travaux.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 27 mai 2013 - PAGE3

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -Cela fait exactement un mois que leprésident de la République estabsent. Victime d’un accident isché-mique transitoire «sans séquelles»,il a été évacué en urgence vers l’hô-pital du Val-de-Grâce, un établisse-ment relevant du ministère françaisde la Défense.

Mardi dernier, AbdelazizBouteflika a été transféré vers unautre hôpital militaire parisien,l’Institution nationale des Invalides.Aujourd’hui, en Algérie, nul ne saitcombien de temps durera cetteconvalescence. L’absence du chefde l’Etat n’a pas encore affecté lefonctionnement des institutions.

Abdelmalek Sellal et son équipetentent d’avoir des activités «nor-males». Mais la mise en œuvre de larévision constitutionnelle, projet pré-sidentiel le plus important en cettefin de mandat, semble bien hypothé-

tique. En effet, l’amendement de laloi fondamentale est du ressortexclusif du président de laRépublique. Une disposition inscritedans l’article 174 de la Constitution :«La révision constitutionnelle estdécidée à l'initiative du président dela République». Il est donc évidentque la présence de AbdelazizBouteflika est plus que nécessairepour engager le processus de révi-sion. Au-delà des procédures pure-ment législatives, une initiative d’unetelle importance nécessite aussid’être exposée à l’opinion publique.

En octobre 2008, AbdelazizBouteflika avait annoncé son inten-tion de réviser la Constitution et pré-senté les nouvelles dispositions lorsd’un discours prononcé à l’occasionde l’ouverture de l’année judiciaire.C’est ce nouveau texte qui lui avaitpermis de décrocher un autre quin-quennat. Durant ce troisième man-

dat, Abdelaziz Bouteflika n’a évoquéqu’une seule fois son intention derevoir la Constitution. C’était lors deson discours du 15 avril 2011. «Ilsera procédé à une profonde révi-sion de la loi électorale. Cette révi-sion doit répondre à l’aspiration de

nos concitoyens à exercer leur droitélectoral dans les meilleures condi-tions, empreintes de démocratie etde transparence, afin de choisirleurs représentants dans les assem-blées élues», avait-il alors affirmé. Ila fallu attendre deux années, soit le

8 avril 2013, pour que Bouteflikaengage un processus «officiel» derévision à travers la désignationd’une commission d’experts.Abdelaziz Bouteflika a chargé sonPremier ministre d’installer cettecommission.

Abdelmalek Sellal avait pris lesoin d’expliquer que l’intervention ducollège d’experts entrerait dans lecadre d’une «démarche participati-ve» et qu’ils travailleraient sur un«document préliminaire». Pourl’heure, aucune information n’a filtrésur l’état d’avancement des travauxde cette commission. Là encore, nulne connaît son devenir. Mais déjà,des voix s’élèvent pour exiger l’ap-plication de l’article 88 de laConstitution et déclarer l’état d’em-pêchement.

Les prochaines semaines serontdécisives. Si Abdelaziz Bouteflika serétablit et qu’il rentre en Algérie, ilest certain que sa première actionconsistera à donner un coup d’accé-lérateur au processus de révision.Auquel cas, la Constitution de 2013n’aura été qu’un vague projet.

T. H.

La détérioration de l’état de santé du président de laRépublique pourrait remettre en cause son projet de révi-sion constitutionnelle. Le processus d’amendement de laloi fondamentale ne pouvant être qu’à l’initiative du chefde l’Etat, sa présence en Algérie est obligatoire.

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Un projet incertain ?

Le président Abdelaziz Bouteflika.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Dès aujourd’hui, les praticiens etles psychologues entameront troisjours de grève à l’appel del’Intersyndicale composée duSnpssp, du Snpsp du Snapsy etdes enseignants en paramédical.

Exclus du dialogue avec latutelle, ces syndicats renouentavec la contestation. Une décisionprise ce week-end et qui s’inscritdans la logique du combat del’Intersyndicale qui a choisi lagrève cyclique comme moyend’expression pour la satisfactiond’une plateforme de revendica-tions en suspens depuis des

années. Praticiens et psycho-logues seront jusqu’à mercredi enarrêt de travail pour exiger l’ouver-ture du dialogue autour de la pla-teforme de revendications com-munes aux quatre syndicats,notamment la réouverture du dos-sier du statut.

Depuis le début de leurdébrayage, ni le Snpsp, ni leSnpssp ni le Snapsy n’ont été invi-tés à une séance de travail. Bienau contraire, les syndicats ont étéstigmatisés et montrés du doigtpar une tutelle qui les a qualifiésd’extrémistes tout en activant unebatterie de mesures répressives.

En plus des classiquesentraves à la liberté syndicale, lesponctions sur salaires et les réqui-sitions non réglementaires ont étébrandies pour faire plier les gré-vistes. Un traitement qui n’auraconcerné que les praticienspuisque ni les corps communs niles paramédicaux n’ont été de lasorte inquiétés. Pourtant, leurmouvement aura duré plus long-temps que celui del’Intersyndicale.

Paramédicaux et corps com-muns ont paralysé les structuresde la santé dans lesquelles il étaitdifficile d’obtenir un rendez-vouspendant plusieurs semaines. Leministère de la Santé qui a tablésur l’essoufflement du mouvementa fini par miser sur les paramédi-caux et les corps communs pourtenter de desserrer l’étau sur lesstructures de santé où la colèredes malades montaient. Le dépar-tement de Ziari a en effet rencon-

tré à deux reprises les respon-sables du syndicat des paramédi-caux. Les promesses faites à cesderniers ont fini par porter leursfruits. Se suffisant des promessesfaites par la tutelle, le Sap a fini parappeler à la suspension de sonmouvement.

Même scénario du côté descorps communs qui après s’êtrecramponnés à leur revendicationprincipale, à savoir la généralisa-tion de la prime de contagion, ontfini par reprendre du service sousla pression d’une Centrale syndi-cale embarrassée par un mouve-ment de contestation qui lui échap-pait. Au final, l’Intersyndicale seretrouve seule sur le terrain de lacontestation. Une situation quin’entame en rien la déterminationdes syndicats qui restent mobili-sés, disent-ils, jusqu’à ce que lesportes du dialogue restées jusque-là hermétiques s’ouvrent enfin.

N. I.

QUATRIÈME SEMAINE DE DÉBRAYAGE DE L’INTERSYNDICALE

Les praticiens et les psychologuesreprennent la contestation

Reconstruire le consensus natio-nal à même d’imposer l’alternativedémocratique, tel est l’axe principalde la feuille de route de la nouvelleéquipe dirigeante du FFS, désignéelors de ce dernier congrès du parti.

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)- Des tra-vaux qui n’ont pris fin qu’hier, vers 14 heures,avec la finalisation des opérations d’électiondes membres du conseil national au nombre de159. Et cette œuvre, le FFS se projette de l’édi-fier avec ce que compte le pays comme syndi-cats autonomes et acteurs associatifs, a soute-nu, hier, Ali Laskri, premier secrétaire sortant etun des membres de l’instance présidentiellevenu en remplacement du leader historique,Hocine Aït-Ahmed, qui s’est vu attribuer le titrehonorifique de président d’honneur à vie duparti, lors d’une conférence de presse. Un pré-sident d'honneur dont il s’agira, soutient enco-re le conférencier, de poursuivre et de suivre lechemin avec le souci d’être «davantage actif et

vigilant en accompagnant les luttes socialesdans le respect des principes édictés dans ladéclaration du 1er Novembre 1954 et la plate-forme de la Soummam». Laskri, pour qui laprésidentielle est loin d’être à l’ordre du jour duFFS, considère que l’urgence de l’heure estd’explorer les voies à même de construire lechangement tant espéré. Il se limitera, au sujetde la santé du président de la République, d’af-firmer que les Algériens ont le droit d’être infor-més sur l’état de santé de leur président, exi-geant au passage, des bulletins de santé régu-liers.

Le député de Boumerdès perdra quelquepeu de sa sérénité quant à la non-traductiondans la composante de l’instance présidentiel-le du parti, du caractère irrémédiablementnational de ce dernier, ce qu’il déclarait lui-même dans son discours d’ouverture du 5e

congrès. «C’est grave comme question», s’est-il limi-

té de répliquer, lui qui, lors de sa conférence depresse de mardi dernier, a pourtant évoqué

l’histoire pour appuyer davantage l’option duprésidium, donnant l’exemple du CCE. MaisLaskri a oublié, ou a feint d’oublier que cefameux Comité de coordination et d'exécutionCCE, l'organe central de la direction du FLNcréé par le congrès de la Soummam, en août1956, structure remplacée en septembre 1958par le GPRA, tout comme les nombreuxorganes du mouvement national ont obéi à,entre autres considérations, celle liée à l’équi-libre régional. Critère auquel la toute nouvelleinstance présidentielle du FFS n'obéit pas,composée qu’elle est de membres issus deseulement quatre wilayas du Centre du pays(Tizi-Ouzou, Alger, Boumerdès et Béjaïa),encore que ceux d’Alger et de Boumerdès sontoriginaires de la première.

Mais un membre du secrétariat national sor-tant du parti lèvera le voile sur la véritable rai-son de ce fait qu’il dit regretter. «Il y a manquemanifeste de compétences dans le parti», dit-ilen aparté, à la fin de ce point de presse.

M. K.

PRIORITÉ DE LA NOUVELLE ÉQUIPE DU PARTI

Reconstruire le consensus national,cheval de bataille du FFS

ALORS QUE LESBOMBARDEMENTSSE POURSUIVENT

DU CÔTÉ DELA FORÊT DETAMELLAHTH

Explosion d’unebombe à AomarAvant-hier, aux environs de 18

heures, une patrouille de laGendarmerie nationale a été la cibled’un attentat à la bombe, à la sortienord-est de la ville d’Aomar, à 22 kilo-mètres au nord-ouest de Bouira, sur laRN 15 qui relie la ville d’Aomar à Draâ-El-Mizan, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Fort heureusement, la bombequi a été vraisemblablement actionnéeà distance n’a pas fait de dégâts, l’ex-plosion ayant eu lieu après le passagedu premier véhicule des gendarmes etavant l’arrivée du deuxième.

Cet attentat perpétré dans la villed’Aomar après une accalmie qui auraduré plus d’une année n’augure riende bon surtout qu’il fait suite à l’appa-rition d’un groupe terroriste signaléces derniers jours par les habitantsd’Ouled Aïssa, un village situé àquelques kilomètres au nord-ouest dela ville et à la lisière de la fameuseforêt de Rabta qui était pendant desannées, le fief du groupe terroriste dutristement célèbre Kezouit.

Ce groupe terroriste mobile d’unedizaine d’éléments selon des sourcessûres, aurait effectué plusieurs des-centes nocturnes ces dernièressemaines dans les douars reculés où ilaurait procédé au racket des habi-tants.

Rappelons que cet attentat est per-pétré au moment où un importantgroupe terroriste d’AQMI est encerclédans la forêt de Tamellahth, dans lacommune d’Ahnif, à 40 kilomètres àl’est de Bouira où une vaste opérationde ratissage a été déclenchée depuisplus de deux semaines. Plus de 1200militaires appartenant aux groupesd’élite de l'ANP participent à cette opé-ration qui a déjà coûté la vie à troismilitaires et la blessure de cinq autres.Hier encore, des bombardementsintenses ont été opérés et entendus àdes kilomètres à la ronde, c’est-à-diredans toute la région de M’chédallah.

H. M.

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Encore une semaine sous le signe de la contestationdans le secteur de la santé. L’Intersyndicale des profes-sionnels de la santé reconduit son mouvement de grèvecyclique pour la quatrième semaine consécutive. Endépit de la reprise du travail par les corps communs et lesparamédicaux, la situation dans les hôpitaux reste com-pliquée après un débrayage qui aura paralysé les struc-tures de santé.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 27 mai 2013 - PAGE4

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Les participants hier à l’hôtelEl Aurassi au 12e Symposium inter-national du MDI Business School,consacré à la problématique duPPP en ont convenu, quasi-una-nimes.

Certes, des opérations de PPPont été lancées en Algérie, quali-fiées de success-stories, dans ledomaine du management des ser-vices publics d’eau et assainisse-ment (à Alger, Oran, Constantine etAnnaba), le management de l’aéro-

port d’Alger, la gestion du Métrod’Alger et la gestion hôtelière.

Des opérations relativementsimilaires ont été lancées pour lagestion de ressources naturelles(minières), dans le domaine del’agriculture et de l’agroalimentaireou pour la réalisation d’équipe-ments et infrastructures. Des expé-riences assez opérantes, une«réussite», selon le Directeur géné-

ral de la Société de l’eau et de l’as-sainissement d’Alger (Seaal, crééeen 2006 et dont le contrat de ges-tion déléguée a été renouvelé jus-qu’en 2016).

Ainsi, Jean-Marc Jahn a évoquédes résultats probants en matièrede gestion du service public, mise àniveau managériale d’encadre-ment et transfert de savoir-faire, enindiquant que le plan de chargeconfié à Seaal pour 400 millionsd’euros a été «respecté».

A charge cependant, relève M.Jahn, que le PPP bénéficie d’une«vision stratégique», identifiée, par-tagée, «ensemblière» et adaptéeau local...

Or, le recours au PPP resteencore marginal, limité à quelquessecteurs d’activités précis et orien-té principalement à l’international,peu de partenariats publics-publicsou privés-privés réels et impliquantdes opérateurs algériens ayant étélancés.

Une situation que l’universitaireBoualem Aliouat explique notable-ment par le fait que «l’Algérie (insti-tutionnels, opérateurs écono-miques....) ne sait pas dupliquerces exemples de réussite». Or, le

développement optimal du PPPpourrait cependant générer troispoints de croissance économiquesupplémentaires, estime BoualemAliouat.

D’autres conditions doivent êtreégalement réunies, le président duForum des Chefs d’entreprises(FCE), Réda Hamiani estimant,notamment opportun, de «revoir»la réglementation régissant le sec-teur économique public, soumis aucontrôle et l’intervention de plu-sieurs institutions étatiques (Courdes Comptes, Conseil des partici-pations de l’Etat....).

Comme il s’agit d’œuvrer entermes de bonne gouvernance,régulation, qualité et respect desnormes, ainsi que la satisfactionoptimale des besoins et desideratades usagers, l’impulsion de larecherche-développement etrecherche- formation en amont....Ce que relève notamment laDirectrice du Laboratoire Redyl, Mme

Ahmed Zaid-Chertouk qui estimeque la part du PPP est «dérisoire»et qui prône la nécessité de « libé-rer les initiatives » et de booster lerôle de l’«Etat fort».

C. B.

Le recours au partenariat public-privé (PPP) pour lagestion d’équipements, ressources naturelles et servicespublics reste encore marginal, assez dérisoire en Algérie.

SELON LE DG DE LA SEAAL

71 plages désormaisouvertes à la baignadeSoixante-sept plages de la wilaya d’Alger notamment

sont déjà ouvertes à la baignade et 71 le seront dès juin2013, annonçait hier le Directeur général de la Sociétéde l’eau et de l’assainissement d’Alger (Seaal) qui couvreAlger depuis 2006 et la wilaya de Tipaza depuis 2012.Selon Jean-Marc Jahn, ce nombre démontre l’améliora-tion croissante du dispositif d’assainissement et d’épura-tion depuis 2006, période durant laquelle seulement 39plages étaient ouvertes.

En outre, le DG de la Seaal s’est félicité des tauxatteints en matière de distribution de l’eau (100% contre8% en 2006) et d’assainissement et épuration (53%contre 6% en 2006).

C. B.

Quid du PPP ?Un partenariat public-privé n’est pas un concept juridique

mais un concept générique qui regroupe des formes de contratsdivers. Il s’agit, indique Stéphane Manoukian, expert associé aucabinet Ernest&Young, d’un outil de commande publique, d’unecoopération comme le définit la Commission européenne. Ainsi,le terme de PPP «se réfère en général à des formes de coopé-ration entre les autorités publiques et le monde des entreprisesqui vise à assurer le financement, la construction, la rénovation,la gestion ou l’entretien d’une infrastructure ou la fourniture d’unservice». Les PPP se caractérisent principalement par la glo-balité, une longue durée (plus de 10 ans), une rémunérationbasée sur la perception d’un loyer étalé sur la durée du projet,versé par la personne publique à partir de la mise à disposition,et soumis à des exigences de qualité et de disponibilité... Il exis-te plusieurs modes de PPP, notamment le contrat de transfertde gestion d’entreprise, de management et de performance, laconcession, la gestion déléguée de services publics, l’exploita-tion d’ouvrages ou de ressources naturelles...

C. B.

GESTION D’ÉQUIPEMENTS, RESSOURCES ET SERVICES EN ALGÉRIE

Le recours au partenariat public-privéreste encore marginal

Jeudi 23 mai 2013. Soirée douloureuse pourcelles et ceux qui n’ont pas oublié le sacrifice deChristian de Chergé, Christophe Lebreton, LucDochier, Paul Fabre-Melville, Michel Fleury, BrunoLemarchand et Célestin Ringeand : les septmoines de Tibhirine assassinés le 21 mai 1996.Douloureuse, disais-je, mais nécessaire pourqu’enfin soit connue la vérité, toute la vérité sur cecrime immonde. La vérité ? Ceux qui ont eu àsubir la barbarie du GIA ont toujours su qu’il n’étaitpas une fiction et n’ont jamais douté de l’identitédes auteurs dudit crime (moines de Tibhirine)quand bien même ils ne détenaient pas tous lesparamètres.

Mais il y a eu ceux qui ont décidé au nom deleurs «convictions» anti-algériennes, de leur haineviscérale à l’égard de l’armée algérienne, de leurslobbies, de dédouaner les hordes terroristes isla-mistes de toutes leurs exactions en inventant leur«qui-tue-qui ?». Un fourre-tout au sein duquel l’ontrouvait des journalistes en quête de célébrité, desdéserteurs de l’armée algérienne, des quéman-deurs de cartes de séjour, des pseudo-organisa-tions des droits de l’homme. Ceux-là auront com-pris ce 23 mai 2013 que leur commerce ne rap-portera plus aucun gain parce que l'Histoire rattra-pe toujours ses acteurs et ses témoins. Mais passeulement.

Elle rattrape également celles et ceux de mau-vaise foi, qui tentent de la travestir. Est-il néces-saire de rappeler les multiples tentatives de mani-pulations de Josée Garçon (Libération) Jean-Baptiste-Rivoire (journaliste), Noël Mamère(député Verts) pour accréditer la thèse selonlaquelle le GIA n’a jamais existé, l’armée algérien-ne étant responsable de tous les assassinats ?C’était au moment où nous n’en pouvions plus decompter la longue liste des victimes de l’islamismeterroriste. N’est-ce pas plus ignoble que le terro-risme ?

Est-il nécessaire de rappeler le souvenir dureporter Didier Contant décédé «officiellement»après une chute d’un immeuble parisien en février2004 ?

Après un long travail d’investigation, il s’apprê-tait à publier une enquête sur la mort des moinesde Tibhirine qui confirmait que leur assassinatétait le fait du GIA.

Une campagne anti-«Contant» menée avecune énergie d’une rare férocité orchestrée princi-palement par Jean-Baptiste Rivoire empêcha ladi-te publication et fit une autre victime : DidierContant (1). Rivoire, lui, préféra les «déclarations»calomnieuses d’un petit sous-officier déserteur del’armée algérienne accusant cette dernière del'assassinat des moines. C’est dire si le documen-taire diffusé le 23 mai 2013 par France 3 était le

bienvenu. Bienvenu et bienfaisant. Hormis eneffet, quelques stupides entêtés (l'entêtementn’étant pas toujours signe d’intelligence et debonne foi) qui persisteront dans leur égarement,tous les doutes, tous les «si»... tous les «peut-être» ont volé en éclats ce soir-là.

Suprême qualité du documentaire : sesauteurs n’ont pas fait dans le spectaculaire, lesensationnel et la partialité. Ils ont invité les télé-spectateurs à chercher avec eux la lumière jus-qu’au moment où elle a jailli d’elle-même.Jusqu’au moment où nous nous sommes forgénon pas seulement une opinion, mais où nousavons eu une thèse : celle de la seule vérité quiaurait dû prévaloir dès le départ n’étaient lesmanipulations, les mensonges et manœuvresdolosives. Cette vérité est fondée sur deux pointsprincipaux :

1- Djamel Zitouni, chef du GIA, est bien l’au-teur de l’enlèvement et de l’assassinat desmoines, celui qui le dit et qui le prouve n’est autrequ’un autre terroriste islamiste Belhadjar. Zitouniétait connu pour être un fanatique dans tous lesactes de sa vie nourrissant une haine viscéralepour l’Occident et la modernité. Et surtout, il ne sesentait pas lié par «l’aman» donné aux moines parun autre terroriste Sayah Attia. Belhadjar se déso-lidarise et se dit «pacifiste». Entre les deux laguerre fait rage. Et hélas mille fois hélas, l’enlève-ment des moines de Tibhirine était sans doutedevenu l’enjeu d’une rivalité et d’une lutte de pou-voir entre Zitouni et Belhadjar. Minutieusement,image après image, témoignage après témoigna-ge l’on parvient à cette première conclusion.

Une conclusion qui confirme (était-ce néces-saire d’ailleurs ?) que le terrorisme islamiste n’ajamais été la création d’imaginations fertiles. Il abel et bien existé. Il est coupable et responsablede crimes multiples et inqualifiables. Ceux quin’ont pas fui l’Algérie durant les années san-glantes le savent.

Ceux qui s’installaient confortablement dansles bars et cafés parisiens loin de la tourmenteavaient toute latitude pour peaufiner leur «qui-tue-qui ?».

Preuve s’il en était de l’existence du terrorismeislamiste : s’il est un fait particulièrement pénibledans ce documentaire, c’est précisément desavoir que Belhadjar Hattab, le coursier, la geôlier(des moines) et autres terroristes islamistes sontvivants et amnistiés. Mais l’émotion ce soir-là s’estfait «une raison» en admettant que leurs témoi-gnages étaient capitaux dans cette affaire.

Nous savons désormais que c’est Zitouni, etqu’il fut tué après ces faits par Belhadjar et que lescorps des moines se trouvent à Bougara. S’il fal-lait comparer (toutes proportions gardées) le

documentaire sur l’assassinat des moines à l’ins-truction judiciaire d’une affaire, je dirais que l’ar-mée algérienne a bénéficié d’un non-lieu (dontelle n’avait nullement besoin d’ailleurs) et que ledossier est hélas classé sans suite puisque lestémoins en réalité complices (geôliers et autresont été amnistiés et que le principal auteur Zitouniest mort.

2- Quant à l’assassinat des moines lui-même,que le GIA soit le commanditaire et auteur de cecrime et le fait du sanguinaire Djamel Zitouni n’estpas en soi une nouvelle inédite. Je m’explique : endisant cela je n’entends pas dire qu’elle était inuti-le puisque nous le savions. Je veux dire que nousavons été nombreux à ne jamais douter de l’iden-tité de son auteur : le GIA. Le plus de ce docu-mentaire ce sont les preuves irréfutables qui ontdû faire rougir de honte les adeptes du «qui-tue-qui ?».

Mais comme ils ont l’arrogance des menteursje pense qu’ils ont dû verdir ou pâlir.

Mais il n’y a pas que ce plus. Le documentairea mis en exergue avec beaucoup de minutie lesdysfonctionnements déplorables de l’Etat françaisdans «la gestion» de cette affaire alors même quela vie de sept hommes et quels hommes ! était enjeu.

Avec la distance et beaucoup de recul (17 ans)depuis l'assassinat des moines de Tibhirine onpeut admettre que les efforts n’aient pas étéménagés pour retrouver les moines vivants.

Cependant, ce que le documentaire a parfaite-ment montré c’est le manque de coordination desdifférents services français entre eux et le lamen-table déficit de confiance des uns à l’égard desautres. Et le pire fut que Paris ait donné la prioritéde l’action à la DGSE et qu’un certain colonelClément ait eu la stupide idée de travailler à l’insudes services de renseignements algériens en vou-lant négocier directement avec le GIA.

Sa responsabilité est grande dans l’assassinatdes moines. Pourquoi avoir cherché à exclure lesAlgériens ? Certes le contexte qui prévalait dansle domaine des relations algéro-françaises n’étaitpas bon et c’est là un euphémisme ! Faut-il rap-peler les déclarations de François Mitterrand enfévrier 1995 pour encourager l’idée d’une confé-rence sur l’Algérie sous l’égide de l’Union euro-péenne ? Faut-il rappeler l’incident de Manhattanqui viendra clore l’année 1995 ? Les présidents dela République algérienne Liamine Zeroual et de laRépublique française, Jacques Chirac entendentse rencontrer à New York (New York 50e anniver-saire de l’ONU octobre 1995). Cette rencontre estdénoncée par le Parti socialiste qui la qualifie de«dangereuse». Tous les lobbies de l’Internationalesocialiste se réveillent. Jacques Chirac annonce

publiquement ce qu’il dira à son homologue algé-rien. Le président Liamine Zeroual annule l’entre-vue estimant à juste titre n’avoir de leçon dedémocratie à recevoir de personne.

Ce rappel non exhaustif a pour objectif demontrer combien la France, mais les autres paysde l’Europe, voire les USA qui donnaient les isla-mistes victorieux tôt ou tard dans notre pays, ontévalué d’une manière catastrophique la situationqui prévalait. Ce qui les amena à faire des assas-sins islamistes leurs alliés de tenter de discréditerl’armée algérienne, et d’ignorer purement et sim-plement la résistance d’hommes et de femmes quirefusaient que leur pays sombre dans le chaos.Celui que connaissent aujourd’hui l’Egypte et laTunisie.

C’est tout cela que le documentaire sur l’as-sassinat des moines de Tibhirine a mis enexergue. Il a surtout montré le rôle totalementnéfaste et la gestion catastrophique du colonelClément de la DGSE, lui qui a mis en danger la viedes moines en décidant de négocier avec des cri-minels de la pire espèce. Ils ont été assassinés,ce n’est pas le fait de l’Etat algérien. C’est son faità lui. Comment expliquer qu’en 1996, ce colonelClément ait assisté au mariage d’un terroriste quia participé à l’enlèvement des moines auxEucalyptus ? J’ai bien dit les Eucalyptus en 1996.La photographie du documentaire étant une preu-ve de plus. Comprendra-t-on un jour en Occidentque l’islamisme, qu’il s’appelle salafiste, modéréou autre appellation, a les mêmes motivations :détruire, étouffer, assassiner.

Voilà pourquoi le documentaire sur l’assassi-nat des moines de Tibhirine était important. Il aremis les pondules à l’heure et rappelé une règleimmuable : la vérité finit toujours par jaillir.Qu’importe le temps ! Si après ce travail d’investi-gation mené avec sérieux et conscience il en estencore qui doutent, cela a pour nom en psychia-trie une «névrose obsessionnelle». Les autresdont je fais partie se doivent de remercier M. AïtAoudia Malek et Séverine Labbat parce qu’ils ontamplement contribué à nous rendre justice en ren-dant justice à sept moines pétris d’amour et d’hu-manisme. C’était mieux qu’un documentaire.C’était aussi un hommage à leurs mémoires, euxqui avaient le choix de partir et qui ne l’ont pas fait.Qu’ils reposent en paix. Ils demeureront dans noscœurs et nos mémoires.

L. A.-H.

1- «Le huitième homme mort de Tibhirine» deRina Sherman - Editions Lazhar Labter et LeSoir d’Algérie 2006.

Tibhirine ou le camouflet cinglant au «qui-tue-qui ?»Par Leïla Aslaoui-Hemmadi

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 27 mai 2013 - PAGE 5

GRÈVE DU PERSONNEL NAVIGANT DU PORT D’ALGER

Des navires de transportde marchandises sont restés en rade

Lyas Hallas - Alger (LeSoir) - Les grévistes n’ontassuré que le service mini-mum, comme le remorquagedes bateaux militaires, detransport de pétrole et desvoyageurs. Ainsi, quinzenavires de transport de mar-chandises sont restés enrade hier, sept au niveau dela partie exploitée par l’EPALet huit à Dubai Ports World.Ils réclament surtout, pour

reprendre leurs termes, un«salaire de dignité».

Dans leur préavis degrève, les capitaines et leschefs mécaniciens ont plutôtréitéré des revendicationsportées devant la direction del’entreprise il y a dix jours.

Une durée pendantlaquelle, rien n’a été fait.

«Encore une fois et suiteà notre réunion – officiersmarins et directeur général

de l’EPAL, en présence dudirecteur remorquage et lecapitaine d’armement – du 25mai 2013, vous avez optépour la formule du ‘‘wait andsee’’, opacifiant ainsi notreaccord du 15 mai 2013, c’estpourquoi, nous vous réité-rons à toutes fins utiles nosrevendications étayées prin-cipalement sur le classementde nos titres au statut decadres supérieurs à l’instarde nos collègues les pilotes,soit à la 16e catégorie pour unsalaire de base de 67 770DA, et l’attribution d’uneprime de responsabilité àhauteur de nos tâches.»

L’immobilisme de la direc-tion a, donc, poussé cescatégories du personnel navi-gant de l’EPAL à observer un«quart» (24 heures, d’arrêtde travail hier et bloquer toutle port. Les marins de l’EPALmilitent, par ailleurs, pouravoir leur propre section syn-dicale.

Chose que l’Union localede l’UGTA bloque.Représentés jusqu’ici au seind’une section commune avecle personnel «sédentaire»(de manutention portiqueurs,grutiers, dockers, caristes…),minoritaires au sein du portcomparativement aux séden-

taires (200 contre 2 400), lesmarins comptent quatrereprésentants dans le bureausyndical contre vingt-deuxpour les autres personnels.

«Cette proportion ne nouslaisse qu’une petite marge demanœuvre pour faire passernos revendications lors desnégociations. Sachant quenous ne faisons pas le mêmetravail, de même noussommes soumis à des loisdifférentes, parmi lesquelles,les conventions internatio-nales régissant le trafic mari-time», a expliqué un marin.

Le personnel navigant del’EPAL avait, en effet, boycot-

té les toutes dernières élec-tions du bureau syndical, etcontinue de militer pour avoirsa propre section syndicale.

Joint par téléphone, leprésident de l’Union de lawilaya d’Alger de l’UGTA,Arezki Azmedroub, a eu cetteréplique : «Le problème nes’est posé qu’avec les marinsdu port d’Alger.

D’après les échos quinous sont parvenus, ils veu-lent plutôt s’organiser sousl’égide d’un autre syndicatoutre que l’UGTA. Et ce n’estpas notre affaire.»

L. H.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Dansune allocution prononcée à l’occasion, lereprésentant de la Sûreté nationale a indiquéque la création d’une structure de la policetouristique s’inscrit dans le cadre de «la pro-motion du secteur et de sa préservation detoutes formes d’atteinte».

En d’autres termes, l’objectif recherché estde «créer plus de passerelles entre les diffé-rentes activités touristiques, dont l’objectif estde faire de l’Algérie une véritable destinationtouristique».

Selon la même source, «l’idée de créercette institution remonte à 2007 et l’objectifétait de réunir les meilleures conditions d’ac-cueil pour les touristes, dont la sécurisation

des sites et des lieux d’hébergement, ainsique la sensibilisation des intervenants du sec-teur (hôtellerie, guides, agences de voyages,etc.).

Cette initiative intervient, faut-il le rappeler,à la veille du lancement de la saison estivale.«Il existe une intersectorialité entre compa-gnies aériennes, agences de voyages, leshôtels, les chambres des métiers et le mouve-ment associatif versés dans la promotion dutourisme, et aujourd’hui nous devons réunirles meilleures conditions sécuritaires pourpropulser encore davantage le tourisme enAlgérie», a-t-on précisé.

En effet, si le développement de l’activitétouristique en Algérie est dans l’esprit de tous

les participants au Salon Siaha 2013, lesecrétaire d’Etat reste prudent et dit vouloirprocéder par étapes. La priorité est de déve-lopper le tourisme à l’échelle nationale.Surtout le tourisme d’affaires, qui compte pour50% de toute l’activité touristique à l’échellemondiale.

Et ce type de tourisme représente 30%des entrées au niveau des postes frontaliers.«Il est primordial de garantir toutes les condi-tions pour encourager ce créneau car le tou-riste d’affaires est peu regardant sur lesdépenses mais très exigeant pour ce qui estde la qualité des prestations, la sécurité et laprise en charge à tous les niveaux», a décla-ré Hadj Saïd Mohamed El Amine.

Et pour faire de l’Algérie une destinationprisée des hommes d’affaires et des visiteurs,48 projets ont déjà été entrepris. «Trois sché-mas sont déjà achevés et le reste est en cours

de réalisation. Ces schémas visent à person-naliser l’offre touristique en fonction des spé-cificités naturelles, historiques, culturelles etenvironnementales de chaque wilaya», a-t-onprécisé. Le développement de l’activité touris-tique doit s’inscrire, selon les responsables duministère du Tourisme, dans la durabilité.«Nous ne voulons pas développer le tourismeà tout prix et commettre les erreurs qued’autres ont commises.

Nous resterons vigilants pour promouvoirun tourisme de qualité au profit des Algériens,qui représentent un vivier d’environ un millionde touristes, et la clientèle européenne queles autorités algériennes souhaitent attirer»,a-t-on indiqué en marge de cette rencontre,qui ajoute que «la France est pour l’heure leprincipal émetteur de touristes devantl’Allemagne, l’Italie et l’Espagne».

A. B.

FORMATION DES FORMATEURS DANS LA SÉCURITÉ TOURISTIQUE

La DGSN s’implique dans le développement touristique La sécurité touristique fait désormais partie des priorités du département du

tourisme. C’est le message-clé qui ressort de la session de formation dans ledomaine touristique organisée, hier, à l’Institut de criminologie de Saoula. Uneformation destinée aux formateurs de la Sûreté nationale.

Aucun navire n’est entré ni sorti hier du portd’Alger. Et pour cause, les pilotes maritimes et leschefs mécaniciens des remorqueurs ont observé unarrêt de travail pour remettre leurs revendications àl’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL).

L’approche «Moda» pré-sentée hier par UnicefAlgérie permettra de mettreau point une base de don-nées concernant les priva-tions de l’enfant et les dis-parités. Il s’agira, selon lesexperts présents hier à unejournée d’étude, de réduireces disparités et de cernerles privations dont sont vic-times les enfants, notam-ment en milieu urbain où ilssont censés bénéficier descommodités necessaires.

F-Zohra B. - Alger (Le Soir) -L’Unicef Algérie et le secrétariatd’Etat auprès du Premier ministrechargé de la prospective et desstatistiques se sont penchés hiersur la question des privations desenfants et des disparités selon l’ap-proche «Moda» (MultipleOverlapping Deprivation Analysis)ou système d’analyse des priva-tions cumulées et multiples. Lesexperts présents à la rencontre ontpassé notamment en revue l’appli-cation de l’approche Moda aucontexte algérien.

Le système Moda concernera

aussi la mise en place d’un cadrede mise en œuvre pour ce qui estd’un Observatoire national d’équitésociale (Ones).

Selon M. Faouzi Amokrane,représentant le secrétariat d’Etatauprès du Premier ministre chargéde la prospective et des statis-tiques, la notion d’équité recouvredeux principes fondamentaux quisont l’égalité des chances maiségalement celui «de ne pas êtrelaissé-pour-compte».

Cette question, selon l’interve-nant, nécessite l’intervention deplusieurs secteurs. Il s’agit aussi,selon M. Amokrane, de mettre enplace un cadre concerté ou uneveille qui assure l’alerte sur les pro-blèmes liés à l’équité.

«Ceci notamment dans le butde proposer au gouvernement desoptions pratiques pour prévoir oucorriger les contre-effets de la poli-tique de développement écono-mique au plan de l’équité sociale»,a expliqué l’intervenant. Il évoqueraaussi la mise en place d’unObservatoire national pour le suivide l’équité sociale (Ones) en tantqu’organe fédérateur des énergieset des réflexions de lutte contre lesiniquités. «Il y a deux leviers essen-

tiels pour bien accomplir sa mis-sion, il s’agit des outils appropriésd’aide à la prise en charge de déci-sion à l’exemple de Moda et unCentre national de recherches quiservira d’unité-conseil à l’observa-toire. Il s’agit du Cread et plus pré-cisément, la division du développe-ment humain et de l’économiesociale», a précisé FaouziAmokrane, notant que la complé-mentarité dans le cadre de bonnesrelations à l’international est pri-mordiale.

Pour les présents, des étapesopérationnelles sont aussi néces-saires dans le cadre de l’appropria-tion et l’adaptation du systèmeModa. Ils noteront que l’adoptiondu système Moda s’inscrit dans uncadre plus global qui concerne lamise en place d’un Observatoirenational de l’équité sociale (Ones).Les présents expliqueront de cefait que l’adaptation du systèmesera menée avec l’aide de cher-cheurs nationaux du Cread et l’ap-pui du Centre «Innocenti».

L’opération s’effectuera aussien concertation avec les différentsdépartements, institutions et parte-naires sociaux.

F.-Z. B.

PRIVATIONS DES ENFANTS ET DISPARITÉS

L’approche «Moda»pour réaliser une base de données

ARCELORMITTAL ANNABA

Marche de soutien au syndicat

Hier matin, une marche de soutien au secrétaire général de l’Unionde wilaya de l’UGTA de Annaba a été organisée devant le siège de cedernier, avons-nous constaté sur place.

Quelque 200 travailleurs et syndicalistes ont tenu à exprimer au SGde cette représentation locale de la Centrale syndicale leur «reconnais-sance pour son effort visant la stabilité du complexe et son engagementà faire aboutir le partenariat dans le cadre du plan d’investissement»,nous ont déclaré des présents à cette manifestation de soutien.

Par ailleurs, la délégation de syndicalistes et travailleurs a réussi àsensibiliser dix travailleurs sur les onze qui étaient en grève de la faimdevant le siège de l’Union de wilaya pour réclamer leur réintégration aucomplexe. Ils ont consenti à mettre fin à leur mouvement après lesassurances qu’ils avaient reçues à ce sujet.

Pour rappel, ces travailleurs avaient été licenciés le 3 mai 2012 auplus fort du conflit syndico-syndical animé par les deux protagonistes del’époque des ex-secrétaires généraux du syndicat de l’entrepriseArcelorMittal Annaba. D’autre part, et depuis jeudi dernier, un calmeprécaire est constaté à l’intérieur du complexe d’El Hadjar, filiale algé-rienne du groupe mondial de l’acier ArcelorMittal, après le renoncementau mouvement de grève déclenché depuis plus de quinze jours par unecentaine de salariés des entreprises sous-traitantes avec ArcelorMittalau quai sud du port, siège de l’unité commerciale, et au deux laminoirsdu fil et du rond à béton, au sein même du complexe d’El Hadjar.

L’arrêt de la grève est intervenu à la suite d’un terrain d’entente entrele syndicat et l’employeur pour une intégration progressive àArcelorMittal des travailleurs de la sous-traitance, selon les besoins ducomplexe, à partir de juillet 2014. Et si les besoins des unités et lesconditions économiques le permettent, cette date sera avancée à jan-vier 2014. Des assurances leur ont été faites à cet effet dans la mesu-re des besoins de l’employeur.

Quatre critères ont été définis dans ce cadre par la direction géné-rale pour cette intégration. Ils ont trait à l’ancienneté de travail au com-plexe, au poste occupé, au niveau scolaire et à l’assiduité.

A. Bouacha

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 27 mai 2013 - PAGE 6

Le 11 avril 1963, la conférencenationale chargée de préparer lecinquième congrès adopte lesnouveaux statuts de l’Union natio-nale des étudiants algériens, Unea,et élit, pour une période de 6 mois,Mustafa Mekidèche à la tête d’uncomité de cinq membres, dontNafir Bachir qui sera plus tard unedes importantes chevilles du comi-té de Ben Aknoun et MaâradjiAhmed.

Ce changement de dénomination, de sta-tuts et d’organisation est officialisé en août1963, lors du cinquième congrès qui porte àla présidence de l’Unea, Houari Mouffok. Lestravaux de la conférence nationale et du cin-quième congrès, qui se sont déroulés à lacité universitaire de BenAknoun, sont marqués parun climat de luttes sourdes,de divisions, de menaces,voire de risques de scis-sion. De 1959 jusqu’à ladissolution autoritaire dejanvier 1971, l’Ugema etpar la suite l’Unea ne ces-seront de traverser nombrede crises et de luttes qui nepeuvent trouver leur justifi-cation simplement à traversles pressions, les manipula-tions externes et la répres-sion. Des causes internesont également influé surl’évolution historique dumouvement estudiantinalgérien avec pour résultatl’affaiblissement des princi-pales forces patriotiques etdémocratiques qui le com-posent. Dès le lendemain de l’indépendance,plusieurs tentatives sont menées pourcontrôler l’Ugema à travers nombre de direc-tions désignées. La période allant de l’échecdu premier congrès, post-indépendance del’Ugema en septembre 1962, jusqu’à son cin-quième congrès en août 1963 fait apparaîtrede plus en plus l’opposition larvée ou parfoisbrutale qui s’installe entre les étudiants pro-communistes et les étudiants militants duFLN.

Les affrontements idéologiques et lesluttes politiques aiguisent, de toutes parts,les divergences au détriment de la cohésionsyndicale et de la résolution des problèmesauxquels sont confrontés les étudiants. Lasection des étudiants de Paris, jugéecomme politiquement incorrecte et étiquetéeproche du PRS, sera la première à en faireles frais malgré son rôle historique et sonimportance en nombre de militants.

L’esprit de cabale et d’exclusion trouve sapleine expression contre cette section quisera purement et simplement expulsée ducongrès. Un tract tiré de nuit et opportuné-ment distribué, l’on ne sait par qui servira àjustifier ce dangereux précédent. Ses res-ponsables nieront avec véhémence en êtreles auteurs et dénonceront une manipulationpolitique visant à caporaliser le congrès.Cette affaire, dite de la section de Paris, lais-se beaucoup de traces et marque les espritsavec pour corollaire nombre de répercus-sions négatives au sein de l’organisation desétudiants. La section de Paris sera «redres-sée» par l’exclusion et la marginalisation deses responsables «récalcitrants» à l’imagede Abbas Didine.

Le premier congrès des étudiants sur lesol national, au lendemain de l’indépendan-ce, est marqué par l’absence d’un véritabledialogue et une grande difficulté à faire deschoix démocratiques. Il a failli être compro-mis après le retrait des sections Ugemavenant des pays arabes. Malgré certainesmanœuvres dilatoires, l’on ne pourra empê-

cher les congressistes de soulever : «Laquestion de l’arabisation, le statut et lanécessité du développement de la langueberbère et la création d’un institut d’ensei-gnement du berbère.» Cette recommanda-tion restera sans suite et sera bannie du dis-cours de l’exécutif de l’Unea qui affiche dansson ensemble une réelle hostilité à la reven-dication berbère. Nombre de patriotes etdémocrates sont rapidement confrontés àdes forces qui ne conçoivent l’avenir del’Algérie que dans le corset du sectarisme oude l’autoritarisme. Le cinquième congrèssigne l’échec d’une possible large union desforces démocratiques et de la modernité :une question qui reste toujours d’actualité.Comment a-t-on oublié que l’exclusion estviolence avec pour première victime la vérité? Les défenseurs d’une véritable autonomiesyndicale seront pris en étau et souventpoussés au silence en étant taxés de cen-tristes, de troisième force, voire de contre-

révolutionnaires et ber-béristes.

«L’on fait fi de ladémocratie qui réconci-lie les droits individuelset les droits collectifs,les droits des peupleset les droits des per-sonnes. Seule la démo-cratie est le véritablegarant des droits del'homme», BoutrosGhali «Déclaration limi-naire», in. Conférencemondiale sur les droitsde l'homme, Nationsunies, 1993. Pourl’avoir oublié, certainspaieront, eux-mêmes,le prix fort. Face à l’em-prise du conformismeidéologique, il devientde plus en plus difficile

de parler de liberté de pensée. Dans l’en-semble des discours, la lutte pour le dévelop-pement et l’importance du rôle des étudiantsdans la mobilisation pour la reconstruction dupays sont soulignées avec force par toutesles parties. Aurait-il fallu encore que la parti-cipation effective de la communauté étudian-te dans le processus de développement dupays commence, d’abord, au sein de l’institu-tion universitaire. «La révolution» devient unprétexte pour rejeter et stigmatiser tous ceuxqui tiennent un autre discours. En un mot,c’est l’affirmation sournoise ou parfois bruta-le de la négation de toute liberté de pensée.Une forme de dogmatisme, voire un discourssectaire et des slogans politiques servis à lasauce du jour dominent nombre de réunionsdes étudiants. L’action de la direction del’Unea se caractérise de façon générale,durant cette période, par l’absence d’unesaine vision politique et par «un appui total etsans réserve au frère Ben Bella et au pouvoirrévolutionnaire».

Jusqu’au 19 juin 1965, l’Unea se départi-ra très peu d’une stratégie d’entrisme, voired’une relation d’allégeance par rapport aupouvoir politique. Aussitôt le Ve congrès ter-miné, des membres de la direction de l’Uneaparticipent activement à la campagne pourl’élection d’Ahmed Ben Bella. Déjà investi àla tête du gouvernement le 29 septembre1962, il sera élu à la présidence de laRépublique le 15 septembre 1963 avec 95%de voix. Lourde responsabilité pour ce pre-mier président de l’Algérie indépendante quihérite d’un pays où tout reste à faire et dontles premières déclarations ont la faculté d’ac-centuer la division et les rancœurs.

L’exigence auprès de la direction del’Unea de ne pas réduire le syndicat étudiantà une sorte de courroie de transmission dudiscours idéologique ou à une simple forcesupplétive du pouvoir n’était pas sans dangerpour ceux qui le tenaient. Toute approcherevendiquant un fonctionnement démocra-

tique, une réelle participation dans l’élabora-tion des choix et l’exigence d’un Etat de droitest décrétée suspecte et taxée de réaction-naire. Tout est entrepris pour éliminer les élé-ments qui militent pour le refus de tous lescaporalismes. Comment renforcer la paix etécrire l'avenir, tous ensemble, sans une véri-table participation de la société civile unis-sant ses forces à celles des autorités localeset nationales ? Le climat politique d’alors nepeut admettre un regard critique ou encoremoins la prétention de s'instituer en acteurde son destin. L’endoctrinement partisancherche à transformer l’université en caissede résonance soit du pouvoir soit de la mou-vance communiste sous stricte surveillanceà l’extérieur de l’université. Une mouvancequi avait pleinement sa place dans la néces-saire et large union qu’exigeait la résolutiondes immenses problèmes que posait l’édifi-cation du pays. Faute d’une aire politiquelégale, la tentation de formater l’Unea en uneorganisation partisane, quelque peu éloignéedu syndicalisme estudiantin, a fini parprendre le pas avec les conséquences prévi-sibles. Le FLN se transforme en parti uniqueet s’approprie la légitimité historique.

Le Parti communiste algérien, le Parti dela révolution socialiste de Mohamed Boudiafet le Front des forces socialistes seront inter-dits. Conformément aux engagements prislors du congrès du FLN de 1964, les diri-geants du PCA demandent à leurs militants àrejoindre les cellules du FLN afin de renfor-cer, pensent-ils, son courant progressistedont les figures marquantes étaientMohamed Harbi et H. Zehouane.

Le prix Lénine, dont a été décoré le prési-dent Ben Bella, a eusans doute toute soninfluence. Cetterecherche d’un discourscommun n’autoriserajamais une place pourdeux, aux côtés de res-ponsables politiques quiont une vision patrimo-niale du pouvoir et seconsidèrent comme lesseuls garants de la révo-lution et de l’Etat-nation.Dans ce cadre, l’actionentreprise, au sein desétudiants par HouariMouffok, président del’Unea et proche duPCA, avec Abdessadok,responsable des étu-diants militants du partiFLN, débouche le 16novembre sur un élargis-sement du comité exécu-tif de l’Unea par la coop-tation de Abdelaziz Bouchaïeb, MohammedSalah Berdi, Lomri et Saïd Kitouni qui plustard fera une brillante carrière dans les ser-vices. H. Mouffok et Abdessadok feront preu-ve tous deux, au lendemain du 19 juin 1965,d’une loyauté totale à leur engagement poli-tique et d’une bravoure admirable. Ce nesera pas le cas de toutes et de tous. Ali ElKenz souligne dans sa préface de l’ouvragede Clément Moore UGEMA 1955-1963 :«Aussi brève fut-elle, l’histoire de l’Ugema,en tant qu’association autonome de la socié-té civile algérienne, n’en demeure pas moinsun exemple de l’immense richesse quereprésente pour un Etat, quelle que soit saforme, une société civile qui lui soit en partieindépendante... Une société civile réellementlibre, libère l’Etat, et réellement forte, le ren-force ; alors qu’à l’inverse, sans cette liberté,elle devient un fardeau, contrainte et, plusdramatiquement encore, l’adversaire qu’ilfaut contrôler par ses polices quant elle pour-rait être la force d’appui de son action essen-tielle comme garant du droit et gardien de sasouveraineté et de son territoire.» ClémentMoore juge que «l’Algérie a perdu l’art d’as-sociation en 1961». Le manque d’objectivité,

les a priori et les contradictions qui caractéri-sent la situation politique nationale et lesclans qui se forment ne sont pas sans ramifi-cations au sein des étudiants. Cet environne-ment politique favorise la division et l’affai-blissement des forces démocratiques et de lamodernité au sein de l’université, de la socié-té et de ses élites. En l’absence d’un véri-table front que l’on était en droit d’attendre,les assises de l’Unea sont de plus en plusminées par des luttes occasionnées par unevéritable «importation» de courants idéolo-giques antagonistes entre des étudiantsayant fait leurs études en Europe de l’Est(bloc soviétique), ceux issus des universitésde l’Europe de l’Ouest, des Etats-Unis et decertains pays arabes.

Hier comme aujourd’hui, apprendre àvivre ensemble est sans doute l'une desdimensions essentielles qui manque à l'édu-cation des Algériens. Les calculs politiciens,les pressions idéologiques, le noyautage,des choix opportunistes, voire des manipula-tions amènent certains responsables del’Unea à faire des déclarations politiques quiauront pour effet notable d’accentuer lescésures entre des forces qui auraient gagnéà s’unir. En 1964, l’on ira jusqu’à exiger aunom des étudiants une sanction exemplairecontre le colonel Chaâbani qui est accuséd’être un «réactionnaire cherchant à diviserl’Algérie et à porter atteinte à sa révolution».

L’arrestation de HocineAït Ahmed produit lesmêmes dérives et réac-tions au niveau de ladirection de l’Unea. Unappel au «châtimentexemplaire» est égale-ment lancé au nom desétudiants. Le 12 avril1965, il est condamné àmort par un tribunal d'ex-ception. Sa peine estcommuée in extremis enperpétuité par le prési-dent Ben Bella. Le regret-té président Boudiaf feraremarquer, à un journalis-te parti l'interviewer àKenitra quelque tempsavant son retour au pays,combien il a été déçu parles responsables d’AlgerRépublicain auxquels ilavait demandé de le sou-tenir dans l'épreuve de samise en détention. Il aura

pour réponse : «Ce sont des querelles entrevous. Cela ne nous concerne pas et nous nepouvons y intervenir...» La cohabitation hou-leuse entre les étudiants et le pouvoir nedate pas simplement du 19 juin 1965.

De même, l’on ne peut affirmer que lacrise profonde qui a secoué le Mouvementdes étudiants algériens, au lendemain du 19juin 1965, résulte principalement de la ques-tion de l’autonomie syndicale vis-à-vis dupouvoir. Certes, depuis le coup d’Etat, lestensions sont plus vives, l’état de crise estdevenu permanent et l’opposition systéma-tique. La répression et l’absence d’un véri-table dialogue, conjuguées à des manipula-tions ayant pour objectif la main mise poli-tique sur l’organisation des étudiants, sepoursuivront sans relâche jusqu’à déboucherimmanquablement sur la dissolutionautoritaire de l’UNEA en 1971. L’étude descontradictions, des enjeux et des luttes quiont marqué l’évolution de l’organisationnationale des étudiants algériens depuis lecongrès constitutif de l’Ugema à Paris enjuillet 1955 jusqu’à la dissolution de l’Uneaen 1971 méritent une analyse plus sereine etobjective.

Par Hamid Oussedik,ancien président du comité

de gestion de la cité universi-taire de Ben Aknoun (Cuba)

La longue marche du

Il est utile de préciser que surles dix membres du comité de

Ben-Aknoun seuls deuxétudiants sont originaires deKabylie : Hamid Oussedik,président, et le Dr Lounès

Aïder, responsable desfinances. Les stratèges de

l’ombre pensent que c’est là lemeilleur moyen de nous

intimider, de nous brider et dediviser davantage la grande

masse des étudiants. Quoi deplus simple que de nous faire

porter «une responsabilitécollective» depuis que la

Kabylie est devenue un théâtred’affrontements armés

fratricides après la création duFFS, le 29 septembre 1963.

De façon bien commode, l’onomet souvent de noter

qu’avant l’arrivée de KaïdAhmed, dit Si Slimane, à la

tête du FLN en 1967, lesétudiants seront confrontés,

d’abord, dès 1965 aucommandant Djamel (Chérif

Belkacem) qui reste pourl’histoire celui qui a voulu en

finir avec l’autonomie del’Unea. Il créera, pour cela, une

Fédération nationale desétudiants militants (Fnem) et

une Direction préparatoired’une conférence nationale. Les

locaux du siège au 10,boulevard Amirouche seront

remis aux mains de«directions» parachutées, dont

un ministre de l’actuelgouvernement.

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 27 mai 2013 - PAGE 7

Une analyse qui certainement permettrade tirer toutes les leçons nécessaires à unemeilleure mobilisation et union des forcesdémocratiques et de progrès en Algérie. Uncycle infernal semble s’être installé pour privi-légier la violence au dialogue, la force à latolérance, la permanence d’une culture de laguerre à une culture de la paix. Cette cultureambiante a fini par infiltrer, jour après jour,nos familles, nos écoles, nos rues, notre envi-ronnement politique, social, économique etculturel. C’est de cet «état d’esprit» que nais-sent et se renforcent les pouvoirs autocra-tiques véritables ennemis de l’émancipationdes peuples qu’ils poussent jusqu’à la violen-ce et au crime. Une forme de complicité entredes cercles du pouvoir et une partie de l’op-position place l’UNEA au centre d’intérêts etde calculs qui ont des répercussions domma-geables sur sa cohésion. «L’union nationale»,dont se réclame le comité directeur, est deve-nue un leurre, car l’on retrouve derrière cesigle une toute autre réalité et une conceptiondu syndicalisme étudiant qui rejette touterecherche de consensus.

Devant cette situation qui porte de plus enplus préjudice aux forcesdémocratiques et patrio-tiques, au niveau de l’uni-versité d’Alger, des étu-diants de plus en plus nom-breux décident de réagir.Pour avoir émis desréserves et désavoué cer-taines prises de positionpolitiques qui sont loin derefléter les intérêts et laposition de la majorité desétudiants, le comité de Ben-Aknoun sera combattu etstigmatisé comme le repai-re de la contre-révolution etdes berbéristes. Cette criselatente ne s’est jamaisrefermée complètement etsera amplifiée par le 19 juin1965 avec pour épilogue ladissolution de l’UNEA le 15janvier 1971... le même jourque le Centre d’études ber-bère. Cette période seral’objet d’un certain nombrede témoignages marqués,parfois, par un manque d’objectivité, derigueur et une propension à rattacher certainsévénements non pas au système mais à lapersonnalité de responsables présentés, parmoment, de façon quelque peu caricaturale.Nombre de témoignages s’attardent en parti-culier sur la période où Kaïd Ahmed était res-ponsable de l’appareil du parti. Par delà lesdivergences, voire les différents politiques,les attaques, parfois grotesques, contre sapersonne ne peuvent faire oublier nombre dequalités que lui reconnaissent tous ceux quil’ont réellement approché. De façon biencommode, l’on omet souvent de noterqu’avant l’arrivée de Kaïd Ahmed dit SiSlimane, à la tête du FLN en 1967, les étu-diants seront confrontés, d’abord, dès 1965au commandant Djamel (Chérif Belkacem)qui reste pour l’histoire celui qui a voulu enfinir avec l’autonomie de l’UNEA. Il créera,pour cela, une Fédération nationale des étu-diants militants (Fnem) et une direction pré-paratoire d’une conférence nationale. Leslocaux du siège, au 10, boulevard Amirouche,seront remis aux mains de «directions» para-chutées, dont un ministre de l’actuel gouver-nement. Il utilisera comme «principal interlo-cuteur» avec les étudiants Mustafa Bouarfaqui se montrera peu concerné par les pro-blèmes estudiantins.

Dès ses premiers contacts, il cherchera àimposer des relais dociles, voire des supplé-tifs. Insensible aux choix des étudiants et àleurs demandes pressantes telles que l’arrêtdes poursuites policières, la libération deHouari Mouffok et des étudiants détenus, ildressera rapidement contre lui l’immensemajorité des étudiants toutes tendances

confondues. Les méthodes employées nemanquent pas de susciter également desérieuses tensions avec et au sein même dela JFLN véritable pépinière de jeunespatriotes engagés. Cette tentative d’imposerune restructuration et une reprise en mainmusclée de l’UNEA et des mouvements dejeunesse, JFLN comprise, connaîtra unéchec cuisant. Plusieurs manifestations deprotestations seront organisées durant cettepériode. L’écrasante majorité des étudiantsaffichera un rejet total aux dispositions visantà «normaliser» la situation au niveau del’Unea.Cette confrontation n’empêchera enrien les deux frères ennemis, la sectiond’Alger et la Fédération nationale des étu-diants militants du parti (Fnem) d’accusersouvent, certains d’entre nous, de collusionavec un parti de l’opposition, à savoir le FFS.Cette propension à nous stigmatiser par notreorigine régionale, à nous traiter de berbé-ristes et de réactionnaires relève d’un terroris-me intellectuel exercé à l’encontre de tousceux qui refusent de cultiver l’air du temps etde s’inscrire dans le suivisme ambiant. Unelitanie qui a fini par ne tromper que ceux qui

le veulent bien. Il est utile de préciser

que sur les dix membres ducomité de Ben-Aknoun,seuls deux étudiants sontoriginaires de Kabylie :Hamid Oussedik, président,et le Dr Lounès Aïder, res-ponsable des finances. Lesstratèges de l’ombre pen-sent que c’est là le meilleurmoyen de nous intimider, denous brider et de diviserdavantage la grande massedes étudiants. Quoi de plussimple que de nous faireporter «une responsabilitécollective» depuis que laKabylie est devenue unthéâtre d’affrontementsarmés fratricides après lacréation du FFS, le 29 sep-tembre 1963, ce sera peineperdue. La gestion exem-plaire et démocratique de lacité de Ben-Aknoun, le res-pect de l’ensemble des

points de vue, l’élection par scrutin de listesur la base d’un programme d’action débattupubliquement et voté par l’ensemble des étu-diants, l’obligation de réussite aux examensde fin d’année faite aux membres du comitéde gestion sont à la base de la très grandeadhésion des étudiants qui à chaque électionlui renouvellent très largement leur confiance.Ignorant les préjugés et les procès d’inten-tion, sa proximité avec les besoins moraux etmatériels des étudiants, le respect des règlesdémocratiques et des choix de la base,durant tout son mandat, ont fini par valoir aucomité de gestion un véritable respect au seind’une très grande majorité des étudiant(e)s.

La forte personnalité de ses membres, leniveau élevé de leur patriotisme et de leurconscience politique, leur sincérité ont étéautant de remparts aux multiples tentativesconstamment entreprises pour le noyauter, lediviser et faire fléchir son action.

La loyauté exemplaire et l’efficacité desmembres des différentes commissions etorganes créés par le comité ou activant sousson autorité, la symbiose, voire un véritableesprit de famille entre toutes les résidentes etrésidents, le refus d’être manipulé et utilisécomme masse de manœuvre ou moyen depression lors de différentes échéances poli-tiques, le rejet du régionalisme et le refus detout suivisme ont fait de la cité universitairede Ben Aknoun un havre de tolérance, dedémocratie, de modernité et d’épanouisse-ment. Comment oublier la symbiose confian-te et toute fraternelle au sein du comité avecNafir Bchir, aujourd’hui pharmacien à Biskra,avec mon frère Mustafa Achour, l’enfant deMecheria, qui après s’être inscrit aux cours

de tamazight, finit par converser avec facilitédans cette langue. Comment oublier cetteimage, il y en eu tant d’autres, de maîtreLahbib Bourokba de Mostaganem et KecibaMohamed de Laghouat reprenant les cou-plets d’Ayema Azizen Ourtsrou au milieu dela chorale amazighe. Un état d’esprit et desrègles de travail loin de plaire à tous ceux quiavaient la charge «d’orienter et de mobiliser.»C’est avec une profonde émotion, uneconstante et fidèle amitié que je me rappellede Zemouchi M’hamed, Henni Mohamed, AïtMohamed, Boubrit, Omar M., Hassen M. etF., Terzi H., les frères Saâdi, BoudjabiSlimane, les frères Bourokba, FaridaGuedider, Didine Maoui, Masmoudi Hamza,Saïd et F. Salemkour, Chibane Mahmoud, B.Bouras, R. Zidi, Mansouri, les frères Slimaniet Aboura, le Dr Guessoum, Didine Ladjouzeet ses frères, Senhadji, Abi Ayad, Bensafir,Dahmani, Becis, Madjid Boumediene,Makhloufi A., Maarouf N., Naas, Bedrane, AliBenflis, Ch. Rahmani, Sifi M. Teboune A. M.,Sifer, N. Bellazoug, K. Daheur, AïtAbderrahim, Athmani, Kazi Tani avec sa voixde Baryton et son célèbre répertoire, le Dr

Brixi, Kadri, Bouaza, Ben Badis, Rico et tantd’autres qui voudront bien m’excuser. En unmot, l’image d’une Algérie unie, tolérante etconsciente de ses potentialités. L’exemple ducomité de Ben Aknoun montrait quotidienne-ment que la démocratie est participation etque l’on ne peut pas participer si l'on n'a pasété éduqué pour le faire. Sans participation,comment exister en tant que citoyen ? Cettepériode reste pour moi une sorte de modèlede ce que la jeunesse algérienne est capablede réaliser en valorisant l’intelligence, lesavoir, la culture, la solidarité, la tolérance etl’ouverture aux autres. Cela nous éloigned’une actualité qui regorge de relents régio-nalistes, d’une agitation politique infantilisan-te, d’affrontements obscurantistes résultant,en partie, de la cooptation et d’une médiocri-té avérée. Il faut le rappeler sans cesse etmettre en lumière cette réalité pour bien fairecomprendre quel’Algérie n’est pascondamnée par unequelconque fatalité quitrop souvent défigure sarévolution au méprisdes immenses sacri-fices consentis. Le cli-mat de solidarité, d’ami-tié et de respect quirégnait à CUBA n’ajamais empêché desdébats parfois vigou-reux. S’agissant de sesrelations avec l’adminis-tration, le comité a arrê-té avec elle une véri-table charte de travailqui se traduira par unréel climat de confiance, de respect et decomplémentarité.

Le CG avait pour règle d’informer, de favo-riser le dialogue et d’établir les contactsnécessaires, à tous les niveaux. Etant donnéla modicité des moyens dont il dispose auregard des tâches qui lui sont assignées, lecomité s'efforce, chaque fois, d'appliquer cesmoyens de façon qu'ils aient le plus grandimpact possible. «Mais il fut bien court, cetemps des cerises... et d’espérance.»

Cet esprit de respect mutuel, de dignité,de solidarité et de franchise imposait auxmembres du comité d’étudier et de débattrecollégialement de toutes les demandes quileur sont faites et de rechercher chaque foisla meilleure formule pour régler les problèmesposés par les résidents, quelle que soit «leurcouleur politique».

Autre temps, autres mœurs : c’est dansl’enceinte de cette même cité universitaire, enl’absence d’un cadre démocratique qui ren-force la lutte contre les germes dangereux dela haine et de la violence, que sera assassinéle 2 novembre 1982, Kamel Amzal, étudiant àl’Institut des langues étrangères. La lutte pour

la démocratie permet de remonter auxracines du mal, aux problèmes d'exclusion,de frustration, de marginalisation, d'avoir l'es-poir de remédier à ces situations, terreau dessentiments de violence et d'agressivité.L'éducation à la participation, l'éducation aupluralisme ethnique, au pluralisme religieux,idéologique est à la base de la démocratie.Loin de retracer toutes les actions du CG,quelques exemples peuvent être cités poursimplement étayer cette culture démocratiqueou apporter quelques nécessaires rectificatifsà certains témoignages qui ont paru dans lesmédias.

Un cadre d’écoute, de tolérance et de solidarité

Fidèle à la plateforme d’action présentéeaux étudiants et sur laquelle il est élu, le CGprivilégie constamment l’écoute, la solidarité,la tolérance et l’initiative. C’est dans cet espritd’ouverture et de dialogue qu’en mars et avril1968 seront installés un centre d’étudesmarxiste léniniste, une salle de prière et uncentre de la culture berbère (CCB). La réussi-te n’a pas été d’égale valeur au niveau de cesinitiatives. Le centre de la culture berbère vaanimer un riche programme grâce à la contri-bution et à la disponibilité des frères Saâdi età la collaboration d’étudiants résidents àCuba qui regroupait toutes les régionsd’Algérie. Toutes ces actions sont menées enétroite collaboration avec le comité de gestionet reflètent cet esprit d’ouverture, de dialogueet d’initiative auxquels le comité tient tant.Des cours de berbère sont dispensés parMouloud Mammeri. Une riche animation cul-turelle est organisée avec le soutien d’émi-nents écrivains, peintres et des grandesvedettes de la chanson amazighe. Les confé-rences du CCB attirent un public nombreux.Premier invité, Mouloud Mammeri présenteson livre sur Si Mohand Ou M’hand, justeaprès sa parution à Paris aux éditionsMaspéro, dans la grande salle de cinéma

bondée d’étudiantsattentifs.

Taos Amrouche, àqui le gouvernementferme les portes duFestival panafricaind’Alger en 1969,répond à l’invitationdes étudiants deBen-Aknoun qui,dans une sallecomble, lui feront unelongue ovation. Dansune intervention préli-minaire, TaosAmrouche, trèsémue, remercie vive-ment les étudiantspour leur accueil.

Elle déclare que «le mot berbère est char-gé d’électricité» en Algérie, mais pas à la citéuniversitaire de Ben-Aknoun où l’esprit detolérance a montré que certains sujets esti-més tabous ont été approchés avec objectivi-té et comme source fondatrice enrichissante.Dans son discours inaugural au premierFestival culturel panafricain, le 22 juillet 1969,le président Boumediène a pourtant rappelé :«Longtemps contraints de nous taire ou deparler la langue du colonisateur, c’était undevoir essentiel et premier que de retrouvernos langues nationales, les mots hérités denos pères et appris dès l’enfance» et ajoutequ’«il n’y a pas de langue qui, au départ, soitplus apte qu’une autre à être le support de lascience et du savoir». Cette profession de foine vaudra pas pour tamazight. Loin d’êtrereconnue et perçue comme un enrichisse-ment pour l’Algérie entière l’amazighité est,au contraire, comprise par le régime commeun élément de déstabilisation de l'unité natio-nale, un danger pour l'idéologie arabo-isla-mique et la langue arabe.

H. O.(A suivre)

mouvement étudiant algérien

En 1964, l’on ira jusqu’àexiger au nom des

étudiants une sanctionexemplaire contre le

colonel Chaâbani qui estaccusé d’être un

«réactionnaire cherchant àdiviser l’Algérie et à porteratteinte à sa révolution».

L’arrestation de Hocine AïtAhmed produit les mêmes

dérives et réactions auniveau de la direction de

l’Unea. Un appel au«châtiment exemplaire» est

également lancé au nomdes étudiants. Le 12 avril1965, il est condamné à

mort par un tribunald'exception. Sa peine estcommuée in extremis en

perpétuité par le présidentBen Bella.

Aussitôt le Ve congrès terminé, desmembres de la direction de l’Unea

participent activement à lacampagne pour l’élection de AhmedBen Bella. Déjà investi à la tête du

gouvernement le 29 septembre1962, il sera élu à la présidence de

la République le 15 septembre 1963avec 95% de voix. Lourde

responsabilité pour ce premierprésident de l’Algérie indépendantequi hérite d’un pays où tout reste à

faire et dont les premièresdéclarations ont la faculté

d’accentuer la division et lesrancœurs.

(2e partie)

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El Khanga, dimanche 20 mai1973. C’est dans cette petitelocalité du nord du SaharaOccidental qu’un groupe dejeunes combattants sahraouis amené la première opération mili-taire du Front populaire de libéra-tion de la Saguia el Hamra et duRio de Oro. Les dix-sept guérille-ros ont pris, sans tirer une seuleballe, un poste de l’armée espa-gnole.

A travers cette opération, ilsvenaient de mettre en applicationune des principales résolutionsdu Front Polisario créé dix joursauparavant à Zouerate, enMauritanie. En l’espace dequelques mois, le petit groupesera rejoint par des centaines decombattants.

Nombre d’entre eux déser-tent, avec armes et bagages, l’ar-mée de Franco. Affaiblie par desdéfaites en série, l’Espagne estcontrainte d’accepter le principede l’organisation d’un référen-dum d’autodétermination auSahara Occidental. Un engage-ment qui ne sera jamais respectépuisque l’Espagne partagera, ennovembre 1975, le territoire sah-raoui en deux afin de l’offrir auMaroc et à la Mauritanie. Pourlibérer leur pays, les Sahraouisdevront engager une nouvelle

guerre contre deux ennemis,leurs propres voisins.

Solution légitime Tifariti, lundi 20 mai 2013. Des

centaines de soldats sahraouissuivent, sous un vent glacial, lediscours du président de laRépublique arabe sahraouiedémocratique. «C’est à partir desterritoires libérés que l’arméesahraouie déclare à ses ennemiset à ses amis qu’elle croit encoreen la paix. Mais la lutte armée estet restera une solution légitime,acceptée par les Nations-Unies,dont dispose le peuple sahraoui.Et cette voie légitime resteraposée tant que la communautéinternationale ne prendra passes responsabilités afin de per-mettre à notre peuple de prati-quer son droit inaliénable à l’au-todétermination et à l’indépen-dance à travers un référendumlibre, juste et intègre», déclareMohamed Abdelaziz.

Le secrétaire général du FrontPolisario rappelle la justesse dela cause défendue depuis desdécennies par le peuple sah-raoui.

«Quarante années de lutte,de résistance, de défis, de réali-sations et d’acquis sont autant depreuves qui attestent de la jus-

tesse de la cause du peuple sah-raoui et de la nécessité de sa vic-toire», a-t-il souligné. Face à lui,des hommes et des femmesengagés, las d’attendre que leursort se décide chaque année àdes milliers de kilomètres de là.

Guerre d’usureDans les territoires libérés et

dans les camps, la question duretour à la lutte armée est tran-chée depuis déjà très longtemps.«Les Sahraouis ont remportétoutes les guerres, contre lesEspagnols et les Mauritaniens etmême contre les Marocains»,explique Mohamed Salem, com-

battant engagé à l’âge de 17 ansdans les rangs de l’ALPS.

Agé aujourd’hui de 46 ans, letorse déformé par des éclatsd’obus, il reste persuadé que leretour à la guerre est la seulesolution qui s’offre au peuplesahraoui. «J’ai connu les affresdes combats, j’ai vu mes compa-gnons mourir devant moi. J’aisubi des souffrances atrocessuite à une blessure. Mais j’esti-me que la dignité est au-dessusde tout. Je veux offrir à mesenfants une autre vie, loin del’enfer des camps de réfugiés,dans le pays de leurs ancêtres.Nous avons fait confiance aux

Marocains et aux Occidentaux,mais aucun d’eux n’a respectéses engagements. Nous avonsgagné trois guerres, lesMarocains nous ont finalementengagés dans un quatrièmeconflit depuis la signature du ces-sez-le-feu en 1991. Une guerred’usure.»

Aujourd’hui, Mohamed Salemse dit prêt à reprendre les armes.Son fils, lycéen à Mostaganem,lui a annoncé qu’il se battra à sescôtés. Dans la Hamada, généra-tion après génération, lesSahraouis perpétuent le sermentdes 17 combattants d’El Khanga.

T. H.

Le Front Polisario a célébré, le 20 mai 2013, la quaran-tième année du déclenchement de la lutte armée contrel’occupant espagnol. Vingt-deux ans après l’entrée envigueur du cessez-le-feu, l’armée populaire de libérationsahraouie se dit prête à reprendre la guerre pour libérer latotalité des territoires du Sahara Occidental.

Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2013 - PAGE 8ActualitéLE FRONT POLISARIO CÉLÈBRE QUARANTE ANNÉES DE LUTTE ARMÉE

Fidèles au serment d’El Khanga

Son évocation les 25 et 26 maià la Maison de la Culture MouloudMammeri de Tizi-Ouzou par sesamis, ses proches et les gens delettres qui l’ont connu pour parlerde sa vie, son œuvre et sa trajec-toire d’intellectuel profondémentattaché à son pays ont aussi révé-lé les qualités de cœur et l’huma-nisme de cet homme qui avait mistoute sa verve intellectuelle au ser-vice de son pays.

Au-delà de l’écrivain, du poèteet du journaliste qu’il était, ondécouvre, à la faveur des témoi-gnages de ceux qui l’ont côtoyédans son intimité ou dans son tra-vail un citoyen modeste et modèle,un homme qui porte son paysdans son cœur. Tahar n’était pascontre l’Islam. Il a cotisé pour laconstruction de la mosquéed’Oulkhou et participé aux travaux.Son amour pour la nature et lesoiseaux pour la terre Algérie estdécliné chaque jour en vers et enprose. Un jour, il avait insisté pourqu’on enterrât le cadavre d’un pas-sereau découvert mort.

Premier journaliste à avoir faitles frais de l’intégrisme pour porterun coup de grâce à l’intelligence et

au courage qu’il incarnait, il avaitmilité sans relâche dans la trans-parence pour la démocratie et laliberté et c’est à ce titre qu’il sym-bolisait la résistance.

Les termes de son entretienaudio avec son confrère MohandArezki Himeur à l’avant-veille deson assassinat, et diffusé sur laBBC le jour de l’attentat, sontd’une actualité brûlante. Ses ana-lyses sont, vingt ans après samort, celles d’un penseur vision-naire et d’un humaniste. Le tempslui a donné raison quand il disaitque c’est l’idéologie arabo-isla-mique du FLN qui a enfanté l’isla-misme et que la lutte contre l’inté-grisme était un mal nécessairesauf qu’il fallait le combattre avecles armes d’un Etat de droit et parl’arsenal des droits de l’homme.Tout comme il avait salué le sur-saut d’intelligence de ceux qui ontstoppé le processus électoral quiallait mener le FIS dissous et sonidéologie totalitaire au pouvoir.

La main basse du courantarabo-islamique sur l’école et lemise en concurrence de l’anglaisdès la 4ème année primaire pourcontrer les intellectuels franco-

phones et supplanter le français,concession du ministre del’époque au courant idéologique,relevait selon lui d’un non-sensdans un pays trilingue qui a donnénaissance à des écrivains dedimension universelle.

Son ami Gasmi Ali raconte com-ment Tahar avait travaillé d’arrache-pied la veille de son assassinatpour préparer la maquette de l’heb-domadaire et le salaire du person-nel de la rédaction et des tra-vailleurs. Tahar était toujours pré-sent à Tajmaat du village, devisantavec les sages et échangeant poli-

ment avec ceux de son âge sansjamais chercher à imposer sespoints de vue d’intellectuel avisé.

Son enfance aux champs, sesjeux, sa frustration de ne pas allerà l’école du village surchargée, sasoif de savoir et sa passion de lalecture lui ont permis d’ apprendreà lire en un mois.

Fervent de l’histoire de l’antiqui-té amazighe, il dévorait lesouvrages universels. Dans sesœuvres, note son ami, il raconte,poétise et philosophe mais revienttoujours sur la vie de son village etde personnages vivants. Le vigile

de Oulkhou a parlé aussi de laguerre et de ses horreurs commela torture infligée à son père maisdont il ne parlait jamais. Commeun historien, il écrivait sans pas-sion sur des sujets de passion.

Plus critique et littéraire, letémoignage de Youcef Merahi quia entamé un travail de recherchesur le défunt ,évoque la passion, ledésir de dire et le génie littéraire deDjaout. Pour le conférencierDjaout n’était pas un journaliste,mais un créateur qui a mis sontalent d’écrivain et de poète auservice du journalisme. Toutcomme Djaad, il pense que siDjaout avait de quoi vivre, il n’au-rait pas fait de journalisme. Trèséclectique dans ses sorties natio-nales et internationales, il a racon-té, comme pas un, son voyage àAden.

Personnalité très riche de sesidées, écrivain, poète, journaliste,nouvelliste, il s’était aussi initié à larecherche. Son interview avecMammeri est incontournable.Selon Merahi qui trouve que LesRets de l’Oiseleur est le plus beaurecueil de poésie avec Hzem ElGhoula de Rachid Mimouni.Fondamentalement poète, TaharDjaout utilisait de la poésie danssa prose et de la prose dans sapoésie.

S. Hammoum

20e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE TAHAR DJAOUT

Le vigile toujours fidèle à son posteVingt ans sont déjà passés depuis l’ignoble assassinat de

l’écrivain algérien Tahar Djaout par des intégristes isla-mistes pressés d’éliminer cet intellectuel qui dérangeait parsa plume acerbe leur projet obscurantiste.

De notre envoyé spécial dans les territoires sahraouis libérés, Tarek Hafid

Quarante années de résistance n’ont pas altéré la detérmination du peuple sahraoui.

Tahar Djaout, un fervent de l’histoire de l’antiquité amazighe.

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Page 9: 27052013

«Chaque année, nous enregis-trons une hausse du nombre d’inter-ventions notamment sur les plages etpour les cas des feux de forêt», a-t-ilprécisé, hier, en marge de la semainede sensibilisation qui se tient au centre

culturel Mustapha-Kateb, à Alger jus-qu’au 30 mai prochain.

Une semaine qui s’inscrit dans lecadre du programme de sensibilisa-tion et de prévention mis en place parla direction de la Protection civile, à

travers le territoire national. Elle porte-ra sur la prévention des dangers de lamer, des feux de forêt et les accidentsde la circulation.

Le commandant Mariche Zoubir aindiqué que 600 surveillants deplages saisonniers seront mobilisésau niveau de 69 plages autorisées à labaignade dont 4 ouvertes cette sai-son. Les effectifs de la Protection civi-le au niveau des plages seront égale-ment soutenus par 30 plongeurs. Cedispositif de surveillance sera renforcéles week-ends au niveau des plages

qui connaissent un afflux des estivantsle soir.

«Une caravane sillonnera 4 plagesde la capitale où l’affluence est trèsimportante. L’objectif est de sensibili-ser les baigneurs sur les dangers de lamer», dit-il.

Le chef du service prévention à laDirection de la Protection civile de lawilaya d’Alger a affirmé qu’un disposi-tif de prévention et de lutte contre lesfeux de forêt sera mis en place dans laforêt de Bouchaoui et celle de Baïnemdurant toute la saison estivale. Une

période où les feux de broussaille sonttrès fréquents. «Dotés de camions-citernes et du matériel nécessaire, desagents spécialisés dans la lutte contreles feux de forêt assureront la préven-tion et les premières interventions encas d’incendies», explique-t-il.

Par ailleurs, la manifestation aconnu la participation de la Directiondu tourisme, la Direction des forêts etl’Agence de la promotion de la protec-tion du littoral et des zones touris-tiques.

Rym Nasri

Le nombre d’interventions des services de la Protectioncivile à Alger a continué d’augmenter. Selon le comman-dant Mariche Zoubir, chef du service prévention à laDirection de la Protection civile de la wilaya d’Alger, en2012, la capitale a été classée première avec 81 mille inter-ventions suivie de loin de Blida avec 30 mille cas.

Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2013 - PAGE 9Le Soir du Centre

INTERVENTIONS DES SERVICES DE LA PROTECTION CIVILE

La capitale en première place

Un représentantde la Croix-Rouge

internationaleen visite à Miliana

Roger Durand, président de laSociété Henri Dunand, lequel est le fon-dateur de la Croix-Rouge internationale,dont le siège est à Genève, s’est renduà Miliana. Il était accompagné de KathyGrant, éducatrice retraitée qui travaillesur le projet de la mise sur pied d’unmodule d’enseignement des préceptespédagogiques d’éducation en directiondes jeunes, préceptes de «tolérance etd’ouverture aux autres», inspirés del’œuvre de l’émir Abdelkader, qui seraenseigné dans la ville Abdelkader auxEtats-Unis d’Amérique, et de l’époux decette dernière.

Les trois membres de cette déléga-tion ont auparavant visité la région deSétif, précisément la localité de OuedDheb, où a résidé Henri Dunant quiexploitait un moulin à grains durant lapériode coloniale.

Roger Durand dit avoir remis auMusée de l’armée onze lettres origi-nales, lettres échangées entre l’émirAbdelkader et Charles Eynard (ami dufondateur de la Croix-Rouge internatio-nale), ami et confident de l’émirAbdelkader

Par ailleurs, cette visite s’inscrit enmarge du colloque sur la vie et l’œuvrede l’émir Abdelkader, organisée par laFondation Emir Abdelkader et qui setiendra à Alger du 28 au 30 mai pro-chains.

On rapporte que l’intérêt pourl’œuvre de l’émir Abdelkader s’est accrudepuis la parution de sa biographie en2008, une biographie réalisée par unhistorien américain.

Cette visite à Miliana s’explique parle fait que l’émir Abdelkader avait un lienétroit avec cette ville où il possédait unerésidence et une manufacture d’armes,récemment restaurée, implantée dansle quartier des Annassers.

K. O.

Les enseignants grévistes ontrépondu favorablement à la décisionde la section locale du Conseil natio-nal des professeurs de l’enseigne-ment supérieur qui s’est réunie le

14 mai dernier, pour décider de lagrève et d’en informer la tutelle.

La grève, dont le taux de partici-pation varie entre 50 et 80%, a tou-ché notamment les facultés des

langues française et arabe ainsi quecelle de psychologie.

Il est à noter que les raisonsayant poussé ces enseignants àdébrayer sont, en premier lieu,d’ordre social mais il y a aussi lesconditions défavorables prévalant,disent-ils, dans cet établissementuniversitaire, telles que le manqued’hygiène dans les salles de cours et

les amphithéâtres et l’absence de toi-lettes réservées au corps ensei-gnant. Tout comme ces enseignantsse désolent de ne pas disposer detransport propre à eux.

De leur côté, les étudiants, sur-pris par cette grève, ont mal pris lachose d’autant qu’elle a coïncidéavec le premier jour des examens defin d’année. M. B.

PÔLE UNIVERSITAIRE D’EL AFFROUN (BLIDA)

Les enseignants en grève

Il était 12h 30 quand le énièmedrame de la circulation routière s’estproduit. Il a eu pour théâtre le CW 11reliant la ville de Djendel à Oued ElDjemaa, au lieu-dit Chaâbni connusous le nom de Cayenne.

Selon les premières constatations c’est unvéhicule léger, une Atos à bord de laquelle se trou-vaient outre le conducteur, un imam qui prêche à

Ouled Belgacem (commune de Aïn Soltane), ledénommé Maghraoui Lakhdhar, et ses 3 enfantsAbdelbaki 12 ans, Lina 5 ans, décédés sur le coup,ainsi que Abderrahmane âgé de 10 ans qui arendu l’âme au service des urgences de l’hôpitalde Khemis Miliana vers lequel les 4 victimes ontété dirigées par les éléments de la Protection civi-le de l’unité de Djendel, la plus proche.

Selon les informations que nous avons puobtenir, le véhicule léger qui roulait en direction de

Oued El Djemaa est entré en collision de faceavec un camion immatriculé à Médéa qui se ren-dait à Djendel venant d’une exploitation d’agrégatsd’une carrière de la région.

La brigade de la gendarmerie de Djendel aouvert une enquête pour déterminer les circons-tances précises et les causes qui ont prévalu à cedrame dans lequel toute une famille a été déci-mée, un drame qui, hélas, devient de plus en plusfréquent sur nos routes. Karim O.

DJENDEL

4 personnes d’une même famille périssent dans un accident de la route

Les enseignants du pôle universitaire d’El Affroun, dansla wilaya de Blida, sont entrés, hier, en grève pour unedurée d’une semaine, a-t-on appris auprès d’une sourceproche de cette université.

LEUR PROJET IMPLANTÉ À BOUIRA-VILLE DATE DE 2005

Des souscripteurs aux 200 logements LSPinterpellent le ministre

Des souscripteurs au projet de200 logements sociaux-participatifsimplantés dans le quartier LesAllemands de la ville de Bouira sonten attente de leurs logements depuis2005 alors que le promoteur, seloneux, use et abuse de leur naïveté.

Le projet inscrit au titre du programme LSP del’année 2005 devait être, selon les clauses ducontrat, achevé dans un délai de 18 mois, soit aucourant de l’année 2006.

Or, nous sommes en 2013 et les souscripteurs,dont la plupart sont locataires chez des tiers et àdes prix défiant tout entendement, attendent tou-

jours leurs logements dont le rythme des travauxlaisse à désirer.

Pis, selon ces derniers, qui viennent d’adresserune correspondance au ministre de l'Urbanisme etde l’Habitat, le promoteur, après un retard de plu-sieurs années, leur a adressé des correspon-dances en 2011 leur enjoignant de payer la totalitéde leurs dus, c’est-à-dire entre 1 700 000 et1 500 000 DA, en s’engageant à achever les tra-vaux avant l’été 2012. Qu’importe, les souscrip-teurs, pour voir la fin de leur calvaire, ont payé latotalité de leurs dus.

Or, malgré ces paiements, le promoteur n’ajamais pris le chantier au sérieux en ne renforçantni les effectifs ni la cadence.

«Lors de nos multiples déplacements sur les

lieux, nous avons remarqué le manque flagrantd’effectifs à cause des salaires qu’il pratique et quisont en deçà de ceux des autres promoteurs, l’étatlamentable du matériel utilisé dans le chantier et,pis, les mensonges et les faux-fuyants dont use cepromoteur à chacune de nos rencontres», décla-rent-ils dans une correspondance.

Aussi, face à tous ces problèmes, ces sous-cripteurs ont décidé d’interpeller le ministre detutelle, dans l’espoir que celui-ci daigne rappeler àl’ordre ce promoteur et l’obliger à achever les tra-vaux de ce projet qui n’ont que trop duré. Leministre est, selon eux, leur dernier recours puis-qu’au niveau local, ni le wali, ni le SG, ni le chef decabinet, ni le directeur de la DLEP n’ont pu influersur le promoteur.

Y. Y.

Tu peux dormir tran-quille père, nous mar-chons, nous marcheronsla tête haute «dans lavoie où le sort a voulunous appeler» avec larigueur, l’humilité que tuas si bien su nousapprendre.Tu nous manques, tu manques sûrement à ceuxqui t’ont connu et respecté.A tous nous disons : ne soyez pas tristes, ne pleu-rez pas, réjouissez-vous plutôt de l’avoir connu.Repose en paix père, nous savons que du «fondde ton lit éternel» tu veilles encore sur nous.Ta femme, tes enfants : Nadia, El Hadi, Fella,Karim, Mohamed Raouf, tes petits-enfants pen-sent à toi avec amour et tendresse.

40e JOURA notre cher époux et père

M. ARIBI Mohamed30/05/1937 - 19/04/2013

R133786

Il y a trois ans, le 27/05/2010 nous quit-tait à jamais à l’âge de 31 ans notre cheret regretté fils

MECHKOUR SamirEn ce triste souvenir, sa famille et ses amisprient tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.Repose en paix, tu es toujours présentdans nos cœurs.

PENSÉE

Allpub/B1

Les jours passent et la viecontinue. Cela fait déjà40 jours. A la mémoire del’être le plus cher qu’on asur terre le défunt

MESBAH AïssaA celui qui n’est plus là,parti précipitamment sansnous dire un mot, dont ona perdu son sourire, sa sagesse et sa générositéainsi que les conseils qu’il nous prodiguait. C’estun moment le plus difficile pour nous, nous (épou-se, enfants, neveux, belles-filles, gendres, petits-enfants).Tu nous manques tellement, nous te pleurons toutle long de notre vie. Les êtres les plus chers nemeurent pas, on les enterre.Ton épouse, tes enfants, tes belles-filles, tesgendres, tes neveux et tes petits-enfants qui t’ado-rent et pensent à toi.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Repose en paix, dans le Vaste Paradis d’Allah.

PENSÉE

Cela fait déjà 3 jours le26/05/2013 où nous a quittés notrechère et regrettée Selma Fifi àjamais, on n’a pu se faire à son départtant le vide qu’elle a laissé est incom-mensurable, son souvenir est telle-ment vivant que l’on se dit qu’elledemeurera toujours parmi nous.

Sa bonté et son dévouement poursa famille resteront à jamais gravésdans nos mémoires.

Nous, famille SAADOUNE,demandons à tous ceux qui l’ontconnue d’avoir une pieuse pensée àson égard.A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.

VEILLEE

Page 10: 27052013

Il ne se passe pas une semai-ne sans qu’une des chambres nesubisse un casse et le vol de toutson contenu. Le dernier en date aeu lieu au cours de la semaine

écoulée, lorsque toutes lesaffaires et effets personnels dedeux étudiantes ont été dérobéssans que la direction de la cité neprenne les mesures qui s’impo-

sent et procède à la mise sur piedd’une commission d’enquête pouridentifier les auteurs qui, selon lesdéclarations des étudiantesconcernées, sont connus du direc-teur de la résidence. Pis encore,les victimes de ces vols n’hésitentpas à pointer du doigt le directeurqui serait de connivence avec desétudiantes, et ce, évidemment,pour des intérêts.

Ainsi, devant la proliférationdes vols, des étudiantes ont porté

plainte au niveau de la Sûreté dewilaya. En vain. Elles n’arriventpas à comprendre la passivité desautorités sur le délabrement et ladescente aux enfers de leur cité.

«Il y a une misogynie manifes-te des responsables de la cité etdes autorités locales à notreencontre pour la simple raison quenous sommes des jeunes filles.C’est de la hogra. En plus, à lasortie de la cité, il n’y a pas depoliciers pour dissuader certains

énergumènes de nous agresser.Nous sommes livrées à nous-mêmes. Nos conditions d’héber-gement sont de plus en pluspénibles. A l’intérieur de la cité, dejeunes femmes sont hébergéesalors qu’elles ne sont pas étu-diantes. Il y a un clan de femmesqui impose son diktat à tout lemonde et gare à celle qui osemanifester son désaccord», ont-elles affirmé.

Daoud Allam

A l’approche de l’achèvement de l’année universitaire2012-2013, les étudiantes de la cité universitaire 2 000 litssise, ironie de la situation, au centre-ville, ne savent plus àquel saint se vouer pour trouver une solution durable à l’in-sécurité qui règne aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur dela résidence, et ce, sans que les responsables concernésdaignent bouger le petit doigt.

Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Est

EL TARF

L’insécurité s’installe autour et dans la citéuniversitaire 2 000 lits pour filles

Le visiteur de la ville de Jijelsera frappé par le nombre impres-sionnant d’annonces de vented’appartements, villas et lots deterrain placardées sur les devan-tures des commerces, à chaquecoin de rue de la ville.

Une simple tournée dans lesagences immobilières nous ren-seigne sur cette hausse dans unewilaya où les différents services del’Etat doivent faire toute une gym-nastique pour trouver une assiettefoncière afin d’implanter un équi-pement public.

Selon le gérant d’une agenceimmobilière de Jijel, le prix d’un F3de 60 m2 dans une cité-dortoir réa-lisée au milieu des années 1980 aatteint les 800 millions de cen-times, un F4 de 70 m2 à la cité 400logements réalisé à la fin desannées 1980 frôle les 900 millionsde centimes alors que celui d’unF5 de 105 m2 réalisé il y a plus devingt ans par l’ex-EPLF dans lequartier Casino dépasse large-ment le milliard de centimes.

Il convient de souligner qu’unpetit F3 de 53 m2 dans une cité-dortoir dépourvue de toutes lescommodités vaut plus qu’un T3dans la splendide ville touristiqued’Alicante, en Espagne.

A signaler que ces prix jugésexorbitants par un grand nombrede postulants au logement, toutesformules confondues, ne sont pasà la portée des boursesmoyennes, fortement touchées parla crise du logement.

La commune côtière d’ElAouana est touchée aussi parcette flambée des prix de l’immobi-lier en cette conjoncture écono-mique frappée pourtant par uneforte récession. Elle est située àune dizaine de minutes par voituredu chef-lieu de wilaya et est forte-ment convoitée notamment par lesestivants d’autres wilayas du paysqui désirent avoir un pied-à-terrepour les vacances surtout dans lalocalité de Bordj Blida, ex-fermed’Andrew.

A cet effet, selon une personnetrès au fait de ce dossier, le prixd’un F4 de 80 m2, réalisé par l’ex-EPLF il y a plus de vingt ans dansune cité dépourvue de toutes lescommodités dans la commune,varie entre 900 et 950 millions decentimes et un F4 en préfabriquéamorti datant de 1986 a été venduà 650 millions de centimes il y adeux ans.

A Taher, un F3 de 60 m2 à proxi-mité de la mosquée Sidi-Yahia aété vendu récemment à 750 mil-lions de centimes. Il convient designaler que cette flambée des prixa touché aussi les constructionsindividuelles, notamment lesvieilles bâtisses de la ville colonia-le du chef-lieu de wilaya, dont unebonne partie est dans l’indivision.A ce sujet, on apprend qu’unevieille bicoque avec une toiture entuile de 56 m2, située dans le quar-tier populaire du Faubourg, a étévendue à plus d’un milliard de cen-times. De quoi acheter un spa-

cieux T4 dans le splendide quartierdu Vieux Port de Marseille.

Une vieille bâtisse colonialemenaçant ruine longeant le sec-teur militaire opérationnel, d’unesuperficie de 400 m2 et apparte-nant à la progéniture d’un ex-direc-teur des Domaines, a été propo-sée à 8 milliards de centimes.

Sur les hauteurs de la ville, leprix d’une maison individuelle ditepompeusement villa R+1 avecpapier timbré, dans des quartiersregorgeant de constructions illi-cites, dépasse les 2,5 milliards decentimes. Cependant, les gérantsdes agences immobilières sontunanimes à dire qu’ils ont du mal àtrouver des acheteurs.

Les ventes de logements sontde plus en plus rares. On ne sebouscule pas au portillon de nosagences, fortement concurrencéespar la nuée d’intermédiaires dontla plupart n’ont qu’un portable.

La location a, elle aussi, ététouchée par cette hausse. Le F3qui était loué il y a trois ans à6 000 DA par mois l’est actuelle-ment à 10 000 DA, parfois l’ontrouve à 8 000 DA, mais le locatai-re doit le libérer durant la saisonestivale. Interrogé sur la réalité dumarché de l’immobilier et la flam-bée des prix, un jeune promoteurconnu sur la place locale l’attribueà un certain nombre de facteursdont la spéculation et l’existenced’une nuée d’intermédiaires, l’in-suffisance des programmes delogements, la cherté du foncier etdes matériaux de construction.

Le mètre carré a atteint les 20millions de centimes dans certainsquartiers de la ville de Jijel. Un

entrepreneur explique cette flam-bée des prix par un certain nombrede facteurs qui n’ont pas forcé-ment un lien direct avec le domai-ne du bâtiment car il ne reflète pasréellement les prix du marché.Plus explicite,

il l’impute au blanchiment du«butin de la décennie écouléeramassé lors des faux barragespar la horde terroriste». A ce sujet,il convient de souligner que depuisces dernières années, la wilaya deJijel est devenue un havre de paixpour les ex-«émirs» du GIA et del’AIS dont un grand nombre d’entreeux sont issus des Hauts-Plateaux, notamment la région d’ElEulma et Beni Aziz, dans la wilayade Sétif, pour investir «leur butin»sous la protection de leurs ancienscamarades.

Dans ce créneau sûr qu’estl’immobilier, on trouve des par-celles de terrain achetées à coupsde milliards de centimes dans desquartiers inondables ou dans deslits d’oued comme c’est le cas àRabta, El-Mekessab et BenAchour, à raison de 5 millions decentimes le mètre carré, et desappartements en préfabriquéamorti achetés par d’anciensrepentis originaires des wilayasdes Hauts-Plateaux à Andrew àplus de 700 millions de centimes.

Il y a aussi le blanchiment d’ar-gent qui a été ramassé localementpar certains réseaux mafieux à lafaveur de l’absence de l’Etatdurant la décennie noire.Comment se fait-il que d’ancienschômeurs des régions d’El-Kennar, El-Mezaïr, Faza, où il exis-te une connexion entre la mafia du

sable des plages et le terrorisme,et qui avaient du mal à subvenir àleurs besoins il y a une dizained’années, se retrouvent en un lapstrès court de temps propriétairesde maisons dont la réalisationcoûte des milliards de centimes,avec une progéniture qui roule àbord de voitures haut de gamme etderniers modèles ?

Une simple virée nocturne lelong de la côte de Tassoust à ElKennar nous a permis d’avoir uneidée claire sur ce réseau mafieuxqui «suce» toujours les splendidesplages de la côte jijelienne.D’autres, par contre, attribuentcette flambée des prix à la dyna-mique que connaît ces dernièresannées la wilaya de Jijel en matiè-re de développement économiqueet aux futures perspectivesqu’offre le port de Djendjen.

D’autres incombent cette situa-tion de hausse à la forte demandeinduite par l’exode massif despopulations des régions monta-gneuses vers les centres urbainsdurant la décennie noire. On parlede 125 000 déplacés.

En somme, entre les explica-tions des uns et les motifs desautres, la fièvre des prix de l’immo-bilier est toujours là dans unewilaya où de simples agents desservices du cadastre ont achetédes villas à coups de milliards decentimes dans certains quartiersde la ville de Jijel et d’anciensfonctionnaires de l’Etat dans lesecteur du foncier se permettentde faire appel aux artisans maro-cains pour sculpter leurs villas àraison de 4 000 DA le mètre carré.

Bouhali Mohamed-Chérif

JIJEL

Flambée du marché immobilierLe marché de l’immobilier dans les communes de Jijel,

Taher, El Milia et El Aouana connaît une flambée vertigi-neuse des prix ces dernières années.

Tu peux dormir tran-quille père, nous mar-chons, nous marcheronsla tête haute «dans lavoie où le sort a voulunous appeler» avec larigueur, l’humilité que tuas si bien su nousapprendre.Tu nous manques, tu manques sûrement à ceuxqui t’ont connu et respecté.A tous nous disons : ne soyez pas tristes, ne pleu-rez pas, réjouissez-vous plutôt de l’avoir connu.Repose en paix père, nous savons que du «fondde ton lit éternel» tu veilles encore sur nous.Ta femme, tes enfants : Nadia, El Hadi, Fella,Karim, Mohamed Raouf, tes petits-enfants pen-sent à toi avec amour et tendresse.

40e JOURA notre cher époux et père

M. ARIBI Mohamed30/05/1937 - 19/04/2013

R133786

Il y a trois ans, le 27/05/2010 nous quit-tait à jamais à l’âge de 31 ans notre cheret regretté fils

MECHKOUR SamirEn ce triste souvenir, sa famille et ses amisprient tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.Repose en paix, tu es toujours présentdans nos cœurs.

PENSÉE

Allpub/B1

Les jours passent et la viecontinue. Cela fait déjà40 jours. A la mémoire del’être le plus cher qu’on asur terre le défunt

MESBAH AïssaA celui qui n’est plus là,parti précipitamment sansnous dire un mot, dont ona perdu son sourire, sa sagesse et sa générositéainsi que les conseils qu’il nous prodiguait. C’estun moment le plus difficile pour nous, nous (épou-se, enfants, neveux, belles-filles, gendres, petits-enfants).Tu nous manques tellement, nous te pleurons toutle long de notre vie. Les êtres les plus chers nemeurent pas, on les enterre.Ton épouse, tes enfants, tes belles-filles, tesgendres, tes neveux et tes petits-enfants qui t’ado-rent et pensent à toi.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Repose en paix, dans le Vaste Paradis d’Allah.

PENSÉE

Cela fait déjà 3 jours le26/05/2013 où nous a quittés notrechère et regrettée Selma Fifi àjamais, on n’a pu se faire à son départtant le vide qu’elle a laissé est incom-mensurable, son souvenir est telle-ment vivant que l’on se dit qu’elledemeurera toujours parmi nous.

Sa bonté et son dévouement poursa famille resteront à jamais gravésdans nos mémoires.

Nous, famille SAADOUNE,demandons à tous ceux qui l’ontconnue d’avoir une pieuse pensée àson égard.A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.

VEILLEE

Page 11: 27052013

D’emblée, M. Hadj Saïd a enta-mé sa mission en donnant le coupd’envoi de la 9e édition de l’opéra-tion «Eboueurs de la mer» depuisla plage des Sablettes avec unecampagne de nettoyage organiséepar la radio locale Dahra, en parte-nariat avec la Direction de l’éduca-tion à laquelle ont pris part 800élèves scolarisés mais aussi desplongeurs et autres bénévoles.Dans la même plage, il s’est rendu

sur le site du complexe touristiqueappartenant à «Hyproc shippingcompany». C’est un véritablejoyau, le premier du genre réalisé àMostaganem avec une architecturemoderne en forme d’un bateau«car-ferry».

Ce somptueux bâtiment s’étendsur une superficie de 23 300 m2 de450 lits formé de chambres, desuites, d’appartements et de bun-galows. Ce complexe est équipé

d’un auditorium pour 133 conféren-ciers, de salles de cours spéciale-ment conçues pour la formation etle perfectionnement des marins detoutes les catégories et des instal-lations de détente et de loisirs.

Le secrétaire d’Etat a fait unehalte dans un autre établissementtout aussi somptueux où les appar-tements sont alimentés à partir depanneaux solaires. Une autreétape attendait la délégation.

Cette fois, dans le site paradi-siaque de Ben Abdelmalek-Ramdane, avec la visite du pharedu Cap IV pour prendre connais-sance de la fiche technique de la

nouvelle ZET récemment approu-vée par décret par le gouverne-ment.

La superficie de la zone d’ex-pansion est de 883 ha où serontimplantés des hôtels de 3 234 litset qui devront générer quelque6 700 emplois.

En écoutant attentivement lesexplications d’un des maîtresd’œuvre d’un complexe touristique,le secrétaire d’Etat a tiqué sur laconstruction d’un hôtel 5 étoiles. Ildira en substance qu’il était préfé-rable de construire à la place de cepalace des apparts-hôtels avecdes matériaux écologiques tout en

bannissant le béton. A la fin de satournée, le secrétaire d’Etat auprèsdu ministre du Tourisme a tenu unerencontre avec les investisseurs auniveau de la salle des hôtes de lawilaya intéressés par le secteur dutourisme, auxquels il a lancé unappel pour que le professionnalis-me devienne réalité en Algérie.

Enfin, profitant de sa visite detravail et d’inspection dans lawilaya, le ministre a inauguré en find’après-midi le festival«Panorama» du film documentaire,à la maison de la culture OuldAbderrahmane-Kaki.

A. B.

M. Mohamed-Amine Hadj Saïd, le secrétaire d’Etatauprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat s’estrendu samedi dernier pour une visite de travail et d’ins-pection dans la wilaya de Mostaganem.

Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2013 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

HÔTELLERIE

Un secteur en plein boom à Mostaganem

ORAN

La station de dessalement de

l’eau d’El Mactaâalimentera

la région OuestLa nouvelle station de dessalement d’El

Mactaâ, à Oran, a une capacité de produc-tion dépassant les 500 000 m3. Sa mise enservice a pour objectif de mettre fin, unebonne fois pour toutes, à la pénurie d’eaupotable dans la wilaya d’Oran.

C’est ce que nous avons appris, hier,lors de la visite de travail du ministre desRessources en eau, Hocine Necib.

Il faut dire que cette station, d’une capa-cité de 500 000 m3 aura de quoi garantir lesbesoins en eau potable des Oranais, maisaussi, de satisfaire la demande pour leswilayas avoisinantes, comme Relizane,Mascara, ou encore Mostaganem.

Effectivement, les chiffres qui ont étécommuniqués, hier, indiquent que lesbesoins de la wilaya d’Oran en eau potablesont de l’ordre de 250 000 m3.

Aussi, il sera question d’essais, dès ledébut du mois prochain, et cela au préa-lable de la mise en service de l’alimenta-tion en eau potable pour les wilayas limi-trophes à partir de cette nouvelle station dedessalement.

Aujourd’hui, le ministre devra inaugurerla 9e édition du Salon international deséquipements, des technologies et des ser-vices de l’eau Pollutec, qui se tiendra àOran du 27 au 30 mai au Centre desConventions.

Amel Bentolba

Le projet consiste en la réali-sation de plusieurs structures,notamment un bloc pédago-gique d’une capacité d’accueilde 70 places destiné aux sta-giaires ; un bloc pour l’adminis-tration, l’approvisionnement et laprévention ; des structures spor-tives ainsi que l’équipement enliterie de la résidence desagents, a-t-on indiqué.

Pour le renforcement des bri-gades et de la modernisation dece corps encore davantage,deux unités d’intervention sonten cours de réalisation et serontréceptionnées très prochaine-ment dans les deux daïras fron-talières M. B. Amar et Sfissifa,

alors que les travaux pour uneautre unité pour la communed’El-Biodh, et cinq postes avan-cés pour les communes de A. B.Khélil, Djéniene, Touifza(Méchéria), Kasdir etAbdelmoula, seront bientôt lan-

cés, a-t-on encore indiqué. Les grandes unités d’inter-

vention des grandes aggloméra-tions (Aïn-Séfra et Méchéria) ontbénéficié, elles, des opérationsd’aménagement et d’extensiondont les travaux sont achevés etréceptionnés. Notons quedurant ces deux dernièresannées, le secteur a été moder-nisé et renforcé par des équipe-ments d’intervention rapides et

de dispositifs modernes desecours, il dispose d’un parcroulant de 12 ambulances médi-calisées, de 17 véhiculessapeurs-pompiers et de 7 autresdotés de système de communi-cation ainsi que des moyensd’embarcation et de sauvetageoutre des pompes à eau pourfaire face aux inondations et auxcrues.

B. Henine

NAÂMA

Modernisation des structures de la Protection civile Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, le

secteur de la Protection civile de la wilaya de Naâmaa inscrit un projet qui est en cours d’étude d’uneenveloppe de 90 millions de dinars.

Les auteurs du vol de ciment arrêtésL’enquête des éléments de la police judiciaire de Naâma, ouverte suite à une

plainte déposée pour vol de matériaux de construction (sacs de ciment), a menéà l’arrestation de deux individus, H. H. 25 ans, et L. S. 22 ans.

Présentés au parquet, les mis en cause ont été mis sous mandat de dépôt,indique-t-on.

B. H.

SIDI-BEL-ABBÈS

Sit-in des souscripteurs aux 95 logements LSP

Selon les protestataires, le projet de ceslogements LSP, qui devait être livré 18 moisaprès avoir souscrit et s’être acquittés desversements convenus avec l’entrepreneuren 2007, n’en est qu’à 40% d’avancement.

Six ans après, font souligner les souscrip-teurs mécontents, «nous sommes toujoursdans l’attente des clefs de nos logements».Certains parmi eux sont toujours locatairesailleurs alors que des engagements leur ont

été faits en ce qui concerne le délai de livrai-son du projet lors de leur souscription.D’autres déclarent vivre chez des prochesdont l’impatience commence à se manifestervu que les travaux du projet ne cessent des’éterniser. Les souscripteurs interpellent lepromoteur en charge du projet pour accélé-rer la cadence des travaux et mettre fin à leurattente qu’ils ne supportent plus désormais.

A. M.

Pour dénoncer le retard accumulé dans la livraison du projet des 95logements LSP, sis Sidi-Djilali (SBA), les souscripteurs se sont rassem-blés avec leurs familles au niveau même du chantier de réalisation dansla journée d’hier.

Tu peux dormir tran-quille père, nous mar-chons, nous marcheronsla tête haute «dans lavoie où le sort a voulunous appeler» avec larigueur, l’humilité que tuas si bien su nousapprendre.Tu nous manques, tu manques sûrement à ceuxqui t’ont connu et respecté.A tous nous disons : ne soyez pas tristes, ne pleu-rez pas, réjouissez-vous plutôt de l’avoir connu.Repose en paix père, nous savons que du «fondde ton lit éternel» tu veilles encore sur nous.Ta femme, tes enfants : Nadia, El Hadi, Fella,Karim, Mohamed Raouf, tes petits-enfants pen-sent à toi avec amour et tendresse.

40e JOURA notre cher époux et père

M. ARIBI Mohamed30/05/1937 - 19/04/2013

R133786

Il y a trois ans, le 27/05/2010 nous quit-tait à jamais à l’âge de 31 ans notre cheret regretté fils

MECHKOUR SamirEn ce triste souvenir, sa famille et ses amisprient tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.Repose en paix, tu es toujours présentdans nos cœurs.

PENSÉE

Allpub/B1

Les jours passent et la viecontinue. Cela fait déjà40 jours. A la mémoire del’être le plus cher qu’on asur terre le défunt

MESBAH AïssaA celui qui n’est plus là,parti précipitamment sansnous dire un mot, dont ona perdu son sourire, sa sagesse et sa générositéainsi que les conseils qu’il nous prodiguait. C’estun moment le plus difficile pour nous, nous (épou-se, enfants, neveux, belles-filles, gendres, petits-enfants).Tu nous manques tellement, nous te pleurons toutle long de notre vie. Les êtres les plus chers nemeurent pas, on les enterre.Ton épouse, tes enfants, tes belles-filles, tesgendres, tes neveux et tes petits-enfants qui t’ado-rent et pensent à toi.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Repose en paix, dans le Vaste Paradis d’Allah.

PENSÉE

Cela fait déjà 3 jours le26/05/2013 où nous a quittés notrechère et regrettée Selma Fifi àjamais, on n’a pu se faire à son départtant le vide qu’elle a laissé est incom-mensurable, son souvenir est telle-ment vivant que l’on se dit qu’elledemeurera toujours parmi nous.

Sa bonté et son dévouement poursa famille resteront à jamais gravésdans nos mémoires.

Nous, famille SAADOUNE,demandons à tous ceux qui l’ontconnue d’avoir une pieuse pensée àson égard.A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.

VEILLEE

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 27 mai 2013 - Page 10

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

CONSTITUÉE EN PARTS ÉGALES DE SNC-LAVALIN DU CANADA, D’ACCIONA AGUA D’ESPAGNE, ET D’ALGERIAN ENERGY COMPANY (UNE ENTREPRISE PUBLIQUE ÉCONOMIQUE ALGÉRIENNE)

La société Myah Tipasa interdite de marchés publicspar la Banque mondiale pendant 10 ans

Si la justice algérienne est trop lente dans letraitement des affaires de corruption, laBanque mondiale est plus prompte àréagir : depuis plus d’une dizaine d’annéesmaintenant, cette institution tient à jour etpublie une liste noire des entreprisesinterdites de marchés publics pour lesprojets qu’elle finance. C’est ainsi que lemois dernier, le groupe canadien SNC-Lavalin faisait son «entrée» dans cette listenoire, groupe qui a de nombreux marchésen Algérie et qui est impliqué dans plusieursaffaires de corruption, en Algérie et un peupartout dans le monde. Et voilà que l’onapprend, dommages collatéraux (?), que lasociété algérienne Myah Tipasa est aussiinterdite de marchés publics par la Banquemondiale, depuis le 17 avril dernier, et pourune période de 10 ans. Le gouvernementalgérien, informé de cette décision, garde unétrange silence.

Qui est Myah Tipasa ? Pour rappel, le 27juin 2008, SNC-Lavalin rendait public uncommuniqué annonçant la création en Algériede la société Myah Tipasa, suite à un contratpour un montant de 150 millions de dollars. Cecontrat vise l'ingénierie, l'approvisionnement etla construction d'une usine de dessalementd'eau de mer d'une capacité de 120 000mètres cubes par jour dans la wilaya deTipasa. La société Myah Tipasa est unecoentreprise détenue à 51% par AlgerianWater Investment, elle-même constituée enparts égales de SNC-Lavalin et Acciona Agua,

et à 49% par Algerian Energy Company Spa,une entreprise publique économiquealgérienne. En outre, SNC-Lavalin, encoentreprise avec Acciona Agua, a signé uncontrat pour exploiter et entretenir l'usinependant les 25 ans suivant sa construction.L'Algérienne des eaux et Sonatrach, deuxsociétés détenues à 100% par legouvernement algérien, achèteront la totalitéde la production d'eau de l'usine pour unedurée de 25 ans.

Toujours selon le communiqué de SNC-Lavalin de 2008, le projet s'inscrit dans unedémarche du gouvernement algérien visant àsécuriser à long terme l'alimentation en eaupotable de la ville d'Alger et de ses environs.

«…Notre savoir-faire dans le secteur de l’eau, au service des Algériens…» !Pour rappel aussi, la déclaration suivante,

toujours en 2008 : «Nous sommes très heu-reux d’avoir, grâce à ce projet, la chance demettre en application notre savoir-faire dans lesecteur de l’eau, au service des Algériens», deRiadh Ben Aïssa, vice-président directeur deSNC-Lavalin responsable des activités deconstruction et des infrastructures dans le sec-teur de l’eau pour le monde entier. Ce dernier,accusé de corruption, est emprisonné en Suis-se depuis 2012. Précisions supplémentairessur le montage financier de ce projet SNC-Lavalin Capital (filiale financière du groupecanadien) a agi en tant que conseil financierauprès de Myah Tipasa pour la mise en placed’un financement à long terme sans recourssouscrit par le Crédit populaire d’Algérie (CPA)portant sur 80% de la valeur du projet. Les

actionnaires de Myah Tipasa complèteront lefinancement de ce projet en investissant envi-ron 35 millions $ US dans le capital social decette société.

Le groupe espagnol Acciona Agua, associédans le projet et impliqué dans Myah Tipasaest l’une des sociétés mondiales leader endessalement d’eau de mer et d’eau saumâtre.Le gouvernement algérien, informé de cette

décision, garde un étrange silence. Quellesseront les conséquences de cette décision dela Banque mondiale de «blacklisté», et ce, pourla première fois (triste évènement), une entre-prise algérienne ? Que comptent faire les pou-voirs publics ? Et la justice algérienne danstout cela, notamment le Pôle financier traitantdes affaires de corruption ?

Djilali Hadjadj

Phot

o:D

R

Comme par hasard la rubrique«Marchés publics» du site internetdu ministère des Finances est laplus pauvre de toutes les rubriques.C’est à ce niveau notamment quedevrait être publiée la «liste noire»des opérateurs économiques, algé-riens ou étrangers interdits de mar-chés publics, et ce, conformémentà la réglementation en vigueur,notamment l’arrêté ministériel du28 mars 2011 fixant les modalitésd'inscription et de retrait de la listedes opérateurs économiques inter-dits de soumissionner aux marchéspublics (Journal officiel n° 24 du 20avril 2011). Déjà le code des mar-chés publics du 7 octobre 2010avait introduit cette notion de liste

noire des opérateurs économiques.On y lisait notamment qu’en matièrede «lutte contre la corruption»(article 60) qu’«un code d’éthique etde déontologie en matière de mar-chés publics fixant les droits et obli-gations des agents publics lors ducontrôle, la passation et l’exécutiond’un marché public, contrat ou ave-nant sera approuvé par décret exé-cutif.»

L’article 61 traite de cette listenoire : «Sans préjudice de pour-suites pénales, quiconque s’adonneà des actes ou à des manœuvrestendant à promettre d’offrir ou d’ac-corder à un agent public, directe-ment ou indirectement, soit pour lui-même ou pour une autre entité, une

rémunération ou un avantage dequelque nature que ce soit, à l’oc-casion de la préparation, de lanégociation, de la conclusion ou del’exécution d’un marché, contrat ouavenant, constituerait un motif suffi-sant pour annuler le marché, lecontrat ou l’avenant en cause. Ilconstituerait également un motifsuffisant pour prendre toute autremesure coercitive, pouvant aller jus-qu’à l’inscription sur la liste des opé-rateurs économiques interdits desoumissionner aux marchés publicset la résiliation du marché. Le parte-naire cocontractant est tenu desouscrire la déclaration de probité,dont le modèle est prévu à l’article51 du présent décret.

La liste d’interdiction précitée esttenue par les services du ministèredes finances, chargés des marchéspublics. Les modalités d’inscriptionet de retrait de la liste d’interdictionsont fixées par arrêté du ministrechargé des Finances.» Fin de cita-tion.

6 mois plus tard, était publié cetarrêté du ministre des Finances, le20 avril 2011 (arrêté signé le 28mars 2011) où il était indiquénotamment que «l’inscription sur laliste des opérateurs économiquesinterdits de soumissionner aux mar-chés publics produit ses effets àl’égard de tous les servicescontractants» et que «la liste desopérateurs économiques interdits

de soumissionner aux marchéspublics est tenue par les servicescompétents du ministère desFinances et affichée sur le portailélectronique des marchés publicset/ou sur le site internet du ministè-re des Finances.»

Il faut d’abord préciser que plusde 2 ans après la publication de cetarrêté, ce portail électronique desmarchés publics n’a toujours pasété créé, et que la rubrique «Mar-chés publics» du site internet duministère des Finances est prati-quement vide. Alors que les affairesde corruption dans les marchéspublics connaissent une dangereu-se inflation….

D. H.

RAS sur le site web du ministère des Finances

Les sociétés et les particuliers dont le nomfigure dans la liste qui suit (*) sont exclus detoute attribution de marchés ou de contratsfinancés par la Banque mondiale pour la pério-de indiquée, dans la mesure où il a été établiqu’ils ont enfreint les dispositions des direc-tives pour la passation des marchés ou desdirectives pour l’emploi de consultants enmatière de fraude et de corruption (para-

graphes 1.14 et 1.22, respectivement). Leurinfraction a été établie dans le cadre d’une pro-cédure administrative qui a permis aux socié-tés et particuliers en question de répondre auxaccusations dont ils étaient l’objet.

Cette procédure a été menée conformémentaux règles de procédure du comité des sanc-tions (a), adoptées le 2 août 2001. Dans le casoù une société est radiée, l’exclusion s’étend à

toute société ou tout particulier qui exerce uncontrôle direct ou indirect sur la société enquestion, ou toute société sur laquelle celle-ciexerce un contrôle direct ou indirect.

Dans le cas où un particulier est radié, l’ex-clusion s’étend à toute société sur laquelle leparticulier en question exerce un contrôle directou indirect. Pour signaler des cas allégués defraude ou de corruption dans le cadre de projets

financés par la banque, prière de contacter leservice de déontologie institutionnelle.

(*) Pour consulter la liste, ouvrir le lien suivant :

http://web.worldbank.org/external/default/main?menuPK=2242339&pagePK=6

4148989&piPK=51391665&theSit

Liste des entreprises exclues des marchés publics par la Banque mondiale

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 27 mai 2013 - PAGE 11

Quelque part dans la campagne sud-africaine se trou-ve un pavillon de chasse de luxe, le Dinaledj Lodge. Deriches touristes viennent, parfois d’Europe, passer leursvacances à l’hôtel situé au cœur de la réserve sauvage. Al’hôtel travaillent des Noirs, des métis et des Blancs. L’hô-tel est géré par Itumeleng Tladi, le fils aînée de Rra Tladi,chef d’une petite communauté, dont les terres sontsituées à quelques kilomètres du Lodge. La famille VanReenan vit elle aussi pas loin du Lodge. La femme deTristan Van Reenan est enceinte. Mais (par superstitionpeut-être), elle veut cacher ça (comme l’a fait la famille deFouroulou alias Mouloud Feraoun). Tristan annonce lanouvelle à son meilleur ami tout en lui demandant de gar-der le secret, conformément à la volonté de sa femme.L’ami de Tristan met au parfum son meilleur ami tout enlui demandant, évidemment, de garder le secret.

Mama Rose qui passait par hasard a entendu la bonnenouvelle et pousse un cri de joie. Son fils lui explique lasituation et elle est d’accord pour ne pas divulguer l’infor-mation. A la fin, bien sûr, tout le Lodge est au courant du«secret». Cette histoire, vous en conviendrez, aurait bienpu se passer en Algérie où la tradition du bouche à oreilleest bien ancrée.

L’Algérie — malgré le départ de la majorité des pieds-noirs — et l’Afrique du Sud, «la nation arc- en-ciel», ontbeaucoup de choses en commun, notamment la diversitéculturelle, linguistique et ethnique. Les différents épisodesde l’Afro Novela sud-africaine The Wild de Rohan Dick-son, Richard Nosworthy et Bronwyn Berry, le confirment.D’ailleurs, avant 1962, l’Algérien autochtone était appeléle Nord-Africain. Les youyous lancés par une jeune Noiredu Lodge à l’annonce des fiançailles de la journaliste Lelo(la belle Gail Nkoane) et du frère d’Itumeleng Tledo sontune autre preuve des ressemblances entre l’Afrique duNord et l’Afrique du Sud !

K. B. [email protected]

L’Afrique uniePar Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

MAISON DE LA CULTURE MOU-LOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOULundi 27 mai à 14h : Gala de cha-rité par l’Association d’aide aux per-sonnes en difficultés sociales.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER)Lundi 27 mai : A 15h, pièce Dhikramin el Alsace du Théâtre régionalde Mascara. A 20h30, pièce El Kali-ma du Théâtre régional deConstantine.Jusqu’au 2 juin : Festival nationaldu théâtre professionnel (compétitionofficielle).

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 1er juin : Festival nationaldu théâtre professionnel (hors com-pétition).Lundi 27 mai à 17h 30 : Pièce ElBedla el baydha du Théâtre nationalalgérien.

AUDITORIUM DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, BD DES MAR-TYRS, ALGER)

Lundi 27 mai à 19h : Concert dugroupe Ferenczi György & Racka-jam (Hongrie). Dans le cadre du 14e

Festival culturel européen.Mardi 28 mai à 19h : SpectacleDes Masques de Monique Lenoble(Belgique/Wallonie-Bruxelles). Dansle cadre du 14e Festival cultureleuropéen.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Mercredi 29 mai à 19h : Spectaclede danse Traviata (Italie) de MonicaCasadei. Dans le cadre du 14e Festi-val culturel européen.

GALERIE MOHAMED-RACIM (AVE-NUE PASTEUR, ALGER)Jusqu’au 2 juin : Exposition photos«Pérou amazonien», organisée encollaboration avec l’ambassade duPérou, dans le cadre du cinquante-naire de l’indépendance de l’Algérie.

COMPLEXE CULTUREL ABDE-LOUAHEB SELIM (CHENOUA,TIPASA)Jusqu’au 31 mai : Exposition de l’ar-tiste peintre Hachemi Ameur

SIÈGE DE C’M’S, CABINET D’AVO-CATS FRANCIS LEFEBVRE (RUEDU PARC, HYDRA, ALGER)Dar El Kenz organise au siège deC'M'S' une exposition de Hacen Drici du 18 au 26 mai (10h - 17h).Du 27 mai au 9 juin, elle se prolongeraà la galerie Dar El Kenz de Chéraga(16, lot Ben Haddadi, Chéraga, à côtéde Dar Diaf).

PALAIS DES RAÏS, BASTION 23(BAB-EL-OUED, ALGER)Jusqu’au 28 mai : Exposition «Desi-gners algériens».

Jusqu’au 31 mai : Exposition sur l’arttchèque (République tchèque)

MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du50e anniversaire de l’indépendance del’Algérie, le Musée public national d’artmoderne et contemporain d’Alger etl’Institut culturel italien d’Algerprésentent l’exposition «Lesphotographes de guerre», avec les

photographies «Algérie 59» deVittorugo Contino.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 30 mai : Exposition«Métamorphoses» de l’artiste LamineAmor Dokman.

DAR ABDELTIF (CHEMIN OMAR-KECHKAR, BOIS DES ARCADES,EL-HAMMA, ALGER) Jusqu’au 13 juin : Exposition«Maqamate Rachid Koraïchi à DarAbdeltif». L’expo est ouverte au publictous les jours de la semaine (entréegratuite) du samedi au jeudi de 11h à17h. Vendredi de 14h à 18h

SALLE POLYVALENTE DEL’INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (4, BIS YAHIA-MAZOUNI,EL-BIAR, ALGER) Jusqu’au 6 juin : Exposition«Fusion» des artistes algériennesAmel Benghezala et Karima Sahraoui.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Mardi 28 mai à 19h 30 : Spectacle

Aïn El Khobza d’Idir Benaibouche.

GALERIE D’ART COULEURS ETPATRIMOINE (4, RUE YAHIA-MAZOUNI, POIRSON, EL-BIAR,ALGER)Jusqu’au 27 mai : Exposition-ventecollective d’arts plastiques «Lepatrimoine berbère».

CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDI (21, BD DESMARTYRS, ALGER)Jusqu’au 30 mai : Exposition«Patrimoine, art et mémoire»

HALL DE L’HÔTEL SIDI-NOUI (18, RUE ALIOUA-FODIL,CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 30 mai : Exposition delivres sur les villes du Sahel algérois. Ouvrages disponibles Chéraga, unebanlieue d’Alger (paru en 2012),Haouchs et villages du Sahel algérois ;Douéra, Dély-Ibrahim, Maâlma,Souidania, Rahmania, et Nouvelle villede Sidi-Abdellah (2012), MonographiesIII ; Baba-Hassen, Draria, El-Achour,Ouled Fayet et Khraicia de AhmedKarim Labèche, paru en avril 2013.

Djelloul Haya, le réalisateur,explique ainsi sa démarche :«... Il n’y avait pratiquementpas d’archives. D’une part,les conditions de la clandesti-nité et des luttes n’ont paspermis la conservation desarchives de la révolution ;d’autre part, les documentsdu comité central duPPA/MTLD ont été égarésdurant la guerre de libéra-tion. Quant aux archives del’ancienne puissance colonia-le, les portes menant à leuraccès étaient hermétique-ment closes.»

A u lendemain des événe-ments du 5 octobre1988, le réalisateur Djel-

loul Haya s’était attelé à laréalisation d’un film documen-taire sur la guerre de Libéra-tion nationale. Pour ce faire, ilavait recueilli les témoignagesde bon nombre de militants etresponsables du mouvementpolitique, dont Mohamed Bou-diaf, Rabah Bitat, Benyoucef

Ben Khedda, Hocine AïtAhmed, Abderrahmane Kioua-ne, Abdelhamid Mehri, M’ha-med Yazid, Abdelhamid Benzi-ne, Lyes Derriche, HocineLahoual, Brahim Mezhoudi,Benaouda Benmostefa, Oth-mane Belouizdad et BrahimMezhoudi. Produit par la station deConstantine, ce film documen-taire intitulé Aux sources deNovembre a été diffusé en1990 en plusieurs séries,(présentation par le journaliste

Mourad Chebine). DjelloulHaya, le réalisateur, expliqueainsi sa démarche : «… Il n’yavait pratiquement pas d’ar-chives. D’une part, les condi-tions de la clandestinité et desluttes n’ont pas permis laconservation des archives dela révolution ; d’autre part, lesdocuments du comité centraldu PPA/MTLD ont été égarés

durant la guerre de libération.Quand aux archives de l’an-cienne puissance coloniale,les portes menant à leur accèsétaient hermétiquementcloses.» (page 16).

Grâce à la complicité dedeux hommes, le réalisateurDjelloul Haya et de l’écrivainOmar Mokhtar Chaâlal ce pro-jet livresque a pu voir le jour.«50 ans après la proclamationde l’indépendance, nousavons voulu, par devoir demémoire, mettre à la portéede tous, et particulièrementdes jeunes générations, unouvrage qui les aidera à com-prendre cette période… del’histoire récente de notrepays, l’Algérie.» (p.16). Aprèsla pellicule, la version papier àtravers ce livre exceptionnel, àlire absolument.

Sabrinal

Aux sources de Novembre,de Omar Mokhtar Chaâlal etDjell.

[email protected]

AUX SOURCES DE NOVEMBRE DE OMAR MOKHTAR CHAÂLAL ET DJELLOUL HAYAUn film documentaire en livre

7e FESTIVAL DE LA MUSIQUE POUR JEUNES À OUM EL-BOUAGHI

PréparatifsI ntitulée «La continuité dans l’innovation est notre objec-

tif», la commission de la préparation de la 7e édition duFestival national culturel de la musique pour jeunes est à

pied d’œuvre — un dispositif énorme a été mis en place —pour faire réussir ce grand évènement et être prêt le jour Jtant attendu par tous les jeûnes des quatre coins de lawilaya d’Oum El-Bouaghi et des wilayas limitrophes et sur-tout la catégorie des artistes.

Selon le commissaire du festival, M. Rebahi Farid, beau-coup de surprises seront au grand rendez-vous et plusieursstars de la chanson et de la musique algérienne ont donnéleur accord pour être présents et faire plaisir à des milliersde fans de chaoui, de m’zab, de kabyle, de targui, d’andalou,de chaâbi, de raï, etc.

Notre interlocuteur ajoute que les autorités locales ontmis à la disposition du commissariat tous les moyensnécessaires à la réussite de ce grand festival sans oublierl’appui financier et moral du ministère de la Culture.

Concernant le programme, M. Rebahi a ajouté qu’un pro-gramme scientifique est au rendez-vous et va tournerautour d’une journée d’étude sur la chanson chaouie, lapublication d’une revue à l’occasion du 50e anniversaire del’indépendance, une exposition de livres et d’instrumentsde musique alors que les ateliers master class vont faireleur réaparition sans oublier les soirées artistiques auniveau de la salle des fêtes de la maison de culture et dustade Zerdani.

Benzaïm Abdelouahab

L a 8e édition du Festival duthéâtre professionnel voitla participation de 23

troupes théâtrales algé-riennes et étrangères. Lamanifestation a été ouverteau Théâtre national algérienMahieddine-Bachtarzi à Alger(TNA) par une compositionpoétique intitulé Le Pacted’Ahmed El-Khoudi. Animépar de jeunes talents et l'artis-te Fatiha Soltane, le spectacleévoque les étapes historiquesde l'Algérie depuis la coloni-sation, en 1830, jusqu'audéclenchement de la luttearmée. Des artistes arabes, àl'instar de Saoussen Badrd'Egypte, Awatif Naïm d'Iraket Dalila Meftahi de Tunisieont été honorées durant cettesoirée à laquelle ont assisté la

ministre de la Culture, Mme

Khalida Toumi, le commissai-re du festival, M’hamed Ben-guettaf ainsi que des artistesalgériens et arabes. Un hom-mage a été rendu égalementà plusieurs artistes algériens,tels que Youcef Hattab, Mus-tapha Preure, Rym Takoucht,Youcef Meziani, Hamid Loura-ri, Ahmed Kadri, MustaphaAyad, Daoudia Kheladi,Hacen Benzarrari, MinghadAmal et le critique de théâtreMohamed Kali. Une piècethéâtrale intitulée El Djamilatde la troupe régionale de

Annaba, réalisée parSonia et écrite par NadjetTibouni, a signé le lancementdu festival. La pièce retrace lalutte de la femme algériennedurant l'époque coloniale à

travers des moudjahidate quiont marqué l'histoire de larévolution algérienne, à l'ima-ge de Djamila Bouhired, Has-siba Benbouali et Fadila Saâ-dane. 17 œuvres théâtralesnationales devraient concourirpour les prix du festival auThéâtre national dont la pièceEl Djamilat du théâtre régionalde Annaba, Ce qui reste dutemps de la coopérative théâ-trale Kateb-Yassine de Sidi-Bel-Abbès et l'association cul-turelle Bessmat El-Masrah deAïn Témouchent, Une soiréeà Paris du Théâtre régionald'Oum-El- Bouaghi, La voixdu Théâtre régional de Batnaet Nedjma du Théâtre nationald'Alger. Le programme com-prend également des spec-tacles hors concours de Tuni-

sie, du Mali, de France, deSyrie, d'Egypte et des Etats-Unis qui seront présentés à lasalle El-Mouggar (Alger).

Une programme littéraireest également prévu du 28mai au 1er juin en hommage àla défunte écrivaine YaminaMechakra. Une journée d'étu-de sur Mustapha Kateb estégalement prévue durantcette manifestation.

Un colloque scientifiquesera organisé en marge dufestival, du 25 au 27 mai encours, sous le thème «L'écri-ture théâtrale dans le mondearabe entre adaptation et tra-duction» avec la participationde dramaturges de Jordanie,du Soudan, de Palestine, duKoweït, du Liban, d'Irak, deTunisie et d'Algérie.

8E FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL

Au TNA ce soir !

EN LIBRAIRIE

Page 14: 27052013

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 27 mai 2013 - PAGE12 Lundi 27 mai 2013 - PAGE13

FOOTBALLIL SOLLICITE LE CONCOURS DES CHAÎNES PRIVÉES POUR L’ACQUISITION DES

DROITS TV DES MATCHES DE LA L2

Kerbadj réinvente la surenchère

Selon le patron de la LFP,l’objectif est de «permettre auxclubs du deuxième palier debénéficier d'une entrée d'ar-gent supplémentaire, surtoutqu'ils sont dans leur majoritéconfrontés à des problèmesfinanciers énormes».

La proposition de l’ancienboss du CRB intervientquelques jours après son inter-vention au forum d’El-Moudjahid au cours duquel il adressé un constat alarmant surla situation financière desclubs de football induite, à sesyeux, par le manquement del’Etat à ses engagements devenir en aide aux clubs profes-sionnels. Or, tout le monde saitque si les clubs sont«pauvres», ce n’est pas uni-quement la faute aux pouvoirspublics. La plupart d’entre cesclubs budgétivores vit au-des-

sus de ses moyens, avec desrecrutements défiant l’enten-dement et des frais de gestionqui dépassent de loin les res-sources allouées, la plupart dutemps, par les démembre-ments de l’Etat. S’il faudrait serésigner à reconnaître que l’in-flation enregistrée dans les cir-cuits du football contribuegrandement à cette perte dechange de nombreux clubs, ilest à se demander si vraimentles structures de gestion dusport-roi en Algérie viennentau secours de ces derniers.Malgré des ressources finan-cières en hausse, la FAF, laLFP et les ligues dépendantesne sont d’aucune utilité dans lavivification de l’activité du jeu àonze. Le seul champ d’intérêtde ces structures demeure lacollecte des frais d’engage-ment, celle des amendes

induites par les infractionssportives des adhérents etbien sûr le partage de l’argentdes sponsors et autres parte-naires étatiques dont l’ENTV.Si bien qu’il n’est pas normalque l’argent amassé chez l’en-treprise de télévision, et dont lemontant approche les 40 mil-liards de centimes, ne bénéfi-cie pas totalement aux clubs(rétribués à hauteur de 150millions de centimes) mais aubudget de fonctionnement deces ligues dont la masse sala-riale est égale, voire supérieu-re, à des entreprises (étatiqueet privée) qui emploient unencadrement de haut niveau

et, dans d’autres cas, descoopérants. Aussi, quandKerbadj rappelle qu’une pre-mière tentative a eu lieu lors del'exercice 2012-2013, mais quia capoté suite au désengage-ment de l'un des sponsorsactuels de la FAF qui s'étaitpourtant engagé à payer lesdroits de retransmission desrencontres de la Ligue 2 auprofit d'une chaîne de télévi-sion privée contre des spotspublicitaires. Kerbadj ne livreni le nom dudit sponsor, enco-re moins les raisons de l’échecde ces négociations. Juste quele principe a été retenu pourque «la chaîne en question dif-

fuse ces matches en différé». Kerbadj semble «ignorer»

que le problème des droits TVest complexe essentiellementde par la nature du champ(verrouillé) de l’audiovisuel enAlgérie où l’EBMTV tient lemonopole de la production etde la diffusion du signal. Pourdire que le «débat» ouvert parle président de la LFP s’inscritdans le cadre de l’amusementd’une galerie plutôt intéresséepar la manne étatique. Un Etatsi généreux et certainementpeu regardant sur le chemine-ment que prendra l’argent ducontribuable.

M. B.

Incapable de vendre le «spectacle» produit enLigue 2, la LFP songe à vendre les droits TV à unechaîne privée, le plus sérieusement du monde.Mahfoud Kerbadj, président de cette instance degestion du football, garde espoir de «céder lesdroits de retransmission des rencontres du cham-pionnat de Ligue 2».

Phot

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RDIVISION HONNEUR DE LA WILAYA DE TIZI-OUZOU

L’ASTO retrouve la Régionale 2 !

Ainsi, après deux tentativesà l’issue desquelles le club dela commune de Tizi-Ouzou afini vice-champion, cette sai-son a été la bonne. Et de quel-le manière ! Les hommes duprésident Moh Nesnas n’ont,en effet, laissé que des miettesà leurs rivaux qui, l’un aprèsl’autre, durent se résigner àadmettre le fait qu’ils ne pou-vaient suivre le rythme imposépar les camarades du capitai-ne Saïd Meziani. Frustrésd’avoir raté d’un rien leurretour en Régionale, notam-ment la saison dernière, lesCommunards de Tizi-Ouzouont, cette fois, bien assimilé lesleçons de ces deux ratages.Mais il ne faut pas croire qu’ilsont plié l’affaire les doigts dansle nez, ils ont dû, en effet,batailler ferme pour mettre à laraison des formations aussisolides que la surprenanteéquipe de l’Etoile de Draâ ElMizan et, surtout, cette vieilleécole connue et reconnue

qu’est l’USM Draâ BenKhedda qui constituait un réelet solide candidat à l’acces-sion. Mais sur le terrain, leshommes de Chabane Dahlebpuis Chabane Meftah, qui apris le train en marche, ont res-sorti ce football qui a tellementséduit lors des deux précé-dentes campagnes ratéespour aligner un parcours quidemeurera longtemps dans lesannales. En effet, sur les 30matches joués, les coéquipiersde Chamseddine Khif ontrécolté 26 victoires et 4 nuls,avec une ligne d’attaqueauteure de 86 buts pour 26encaissés. Au prix d’un foot-ball de qualité et des ambitionsdéclarées, l’ASTO a su redon-ner vie à l’antique stade Oukil-Ramdane, le théâtre historiqueoù ont été écrites peut-être lesplus belles pages de l’histoirede la JSK. Ce stade, un véri-table vestige, que des figuresemblématiques parmi ceux quiont fait accéder cette même

JSK ont retrouvé l’espace d’unaprès-midi, samedi, pourassister au sacre officiel et à lacérémonie de remise du tro-phée au champion initiée parla Ligue de wilaya de Tizi-Ouzou que dirige le présidentRachid Asma, inaugurant ainsice qui devrait constituer unenouvelle tradition. AmarHaouchine, Ali Aït-Amar, KhelilZeghdoud, Mustapha Rafaï,Rezki Kouffi et AhcèneBenhocine ont donc pris placeparmi une flopée d’invités decette ASTO qui a tellementenduré les affres de la raretédes moyens, pour la compen-ser par une volonté à touteépreuve de la part d’un groupe

de personnes tels le présidentNesnas et le premier respon-sable de la section footballOmar Zemirli et une populationde bénévoles qui n’avaientqu’un seul souci : ne pas voirmourir un club aussi populaireque le leur. Mission, donc,superbement accomplie, etplace maintenant à la quête demécènes qui puissent offrir neserait-ce qu’une partie desmoyens pour être en adéqua-tion avec les ambitions d’uneASTO qui regorge de talentscapables de lui faire franchirencore quelques paliers dansla hiérarchie du football natio-nal.

M. Azedine

TROPHÉE DU FAIR-PLAY EN 2012-2013La cérémonie reportée

à lundi prochainProgrammée ce mardi au siège de la Direction des unités

républicaines de sécurité à El-Hamiz, la cérémonie de remisedes trophées du concours du fair-play, destiné aux clubs et gale-ries, mis en place par la DGSN aura finalement lieu le lundi 3juin.

C’est fait, et plutôt de belle manière. L’AS Tizi-Ouzou revient en Régionale 2, trois saisons aprèsl’avoir quittée par la faute d’une décision aussiinjuste qu’incongrue, lorsqu’il avait été décidé defaire rétrograder pas moins de six équipes de ladivision régionale en raison d’une énième réorga-nisation du système de compétition dans les divi-sions inférieures.

COUPE DE LA CAF (8es DE FINALE-BIS, RETOUR)

L’ES Sétif veut Khedairiapour le déplacement

au Gabon

Cependant, aucune suiten'a encore été donnée à cettedemande par l'instance fédéra-le, qui attend que l'entraîneurnational, Vahid Halilhodzic,tranche à ce sujet, a ajouté lamême source. Vainqueur àl'aller (2-0), l'ESS se déplaceraau Gabon mercredi prochainavec un effectif décimé, en rai-son des absences de FaroukBelkaïd (suspendu pour sixmatches), Amir Karaoui, AmineAoudia et Mohamed-KhoutirZiti (blessés) alors que MouradDelhoum manquera à l'appelpour des raisons personnelles(il devrait convoler en justesnoces la semaine prochaine).

Le sélectionneur national,Halilhodzic, a fait appel àKhedairia en prévision dumatch amical face au BurkinaFaso le 2 juin prochain, et quisera suivi par deux déplace-

ments au Bénin et au Rwanda(le 9 et 16 juin) pour le comptedes éliminatoires de la Coupedu monde 2014. Il s'agit de lapremière convocation de l'an-cien portier du Mans (Ligue 2,France) chez les Verts, profi-tant de la blessure de SiMohamed Cédric (JSM

Béjaïa). Khedairia (24 ans), quia rejoint l'ESS l'été dernier,devrait être retenu comme troi-sième gardien lors des deuxprochains voyages de l'équipenationale, vu que le portier del'USM Alger, Mohamed LamineZemmamouche, a rejoint lestage des Verts, blessé.

La direction de l'ES Sétif a formulé une demande à laFAF pour lui libérer son gardien de but Sofiane Khedairia,

en stage actuellement avec la sélection nationale aucentre technique de Sidi Moussa, en vue du match au

Gabon contre l'US Bitam en 8es de finale-bis retour de lacoupe de la Confédération africaine.

CR BELOUIZDAD

Slimani, sous contrat,veut changer d’air

«Je suis toujours souscontrat avec le Chabab, et monsouhait le plus cher est derejoindre une équipe qui medonne l'opportunité de progres-ser davantage. Je pense que lemoment est venu pour moi dequitter le CRB et connaîtred'autres sensations», a affirméle buteur bélouizdadi à l'issuedu match amical ayant opposél'équipe nationale A', composéede joueurs locaux, à laMauritanie (1-0), disputé same-di à Blida.

Slimani (25 ans), qui s'étaitmis en évidence avec l'équipenationale lors des éliminatoiresde la CAN 2013 et du Mondial2014 avec à la clé 6 buts, estconvoité par des clubs algé-riens mais aussi étrangers.

Après l'échec de son trans-fert à Troyes, relégué en Ligue2 française de football, l'ancienjoueur de la JSM Chéraga (divamateur) vient d'être sollicitépar le club égyptien d'Al Ismaïly,qui tient absolument à l'enrôler.

Le joueur devait rejoindrehier le Centre technique natio-nal de Sidi Moussa (Alger), pourentamer un stage avec l'équipenationale A, en vue du matchamical face au Burkina Faso (2juin à Blida), mais aussi lesdeux déplacements, au Bénin(9 juin) et au Rwanda (16 juin),comptant respectivement pourles 4e et 5e journées des élimi-natoires du Mondial 2014.«Nous serons au rendez-vous

avec deux matchs décisifs pourla qualification au dernier tour.Nous devons absolument sortirle grand jeu pour revenir avecdeux bons résultats qui nouspermettraient de préserver noschances», a-t-il souligné.

JUBILÉ DE MOHAMED ZAOUI ETMADJID OULBACHIR À TIARETL’EN 82, la sélectiond’Oranie, les anciens

du MCO et de laJSMT au menu

L’Association des anciens joueurs de laJSM Tiaret, présidée par Djelaili Mansour, s’at-telle depuis quelques temps déjà à mettre surpied une initiative des plus louables en organi-sant le 8 juin prochain à l’OPOW Kaïd-Ahmed,le jubilé de Mohamed Zaoui et MadjidOulbachir, deux éléments ayant évolué au seindu club-phare durant les années 70-80.L’événement de par son importance capitale àtous les niveaux, avait trouvé manifestementtoute l’aide auprès des autorités locales, à leurtête le wali, la DJS et l’APC. Étant actuellementmalades, les deux joueurs devraient se souve-nir du bon vieux temps lors de cette manifesta-tion à laquelle devraient prendre part desfigures emblématiques du football national. SiMadjid, en sa qualité de milieu du terrain brillaità l’époque par ses techniques impérissablesde dribbleur et de passeur, Zaoui en revancheétait plutôt connu pour ses tirs puissants dupied gauche. Celui-ci avait même évolué deuxsaisons consécutives au sein du MCO (77-78et 78-79) où il a laissé son empreinte de joueurexemplaire. Le public tiareti qui commence àprendre connaissance de l’événement attendavec enthousiasme l’ambiance que devraientcréer les stars invitées pour la circonstance, àl’image de celles qui ont fait les beaux jours dela sélection nationale 82. Les vétérans du MCOran, de la sélection de l’Oranie et de la JSMTiaret sont les autres acteurs de ce jubilé oùl’émotion, l’allégresse et les réminiscencesviendront s’ajouter à l’ambiance attendue. Cetournoi est aussi une opportunité pour lesjeunes pour découvrir de près les Assad,Tasfaout, Hmida, Bensaoula, Mezouar, CherifEl Ouazzani, Saïb, Benmimoun, Guemri etautres talentueux joueurs qui se sont distin-gués lors de leurs parcours. Côté clubaccueillant, les spectateurs éprouveront indubi-tablement du plaisir à voir les Maidi, Banus,Benmimoun, Ardjaoui, Bediar, Skander,Seddik, Tass, Gharbi, Ammari, Khelil etconsorts rechausser leurs crampons. Aussi,faut-il l’avouer, l’ensemble des anciens joueursorganisateurs affichent leur mobilisation avantle jour «J» pour assurer une réussite à ce jubi-lé dont l’unique finalité est une reconnaissanceaux sacrifices des joueurs de la trempe deZaoui et Oulbachir, même si d’autres et ils sontnombreux, méritent de similaires égards.

Mourad Benameur

JS KABYLIEVelud officielle-ment approchéL'entraîneur Hubert Velud,

qui vient d'être sacré cham-pion de la Ligue 1 algériennede football avec l'ES Sétif, anégocié hier dimanche avecles dirigeants de la JS Kabylie(Ligue 1, Algérie) qui souhai-tent l'engager en vue de la sai-son prochaine, a-t-on apprisauprès d'un proche du techni-cien français.

Une proposition officielle aété faite à l'ancien sélection-neur du Togo, qui a émis levœu de travailler avec sesactuels assistants à l'ESS :l'entraîneur adjoint,Kheireddine Madoui, et l'en-traîneur des gardiens de but,Mourad Benameur, selon lamême source. Cependant,Velud n'a pas encore donnéson accord définitif à la direc-tion de la JSK, préférantattendre l'issue du nouveauround de négociations avecson club actuel l'ESS, prévupour hier dimanche, avant d'ytrancher, apprend-on demême source.

Arrivé à l'Entente lors del'été dernier, Velud a menél'équipe à garder son titre dechampion, ce qui lui a permisd'être en position de forcedans les pourparlers engagésavec ses dirigeants pour pro-longer son contrat. Il a, à ceteffet, exigé de revoir à lahausse son salaire estiméactuellement à 11 000 eurospar mois.

NOUREDDINE DEHAM (ATTAQUANT DE L’USMA) :

«Pas question que je prenne ma retraite»

Le Soir d’Algérie : Une couped’Algérie et une Coupe arabe. Bellesaison ?

Noureddine Deham : Je diraismême plus. C’est une saison inou-bliable pour moi. Après 40 ans, on par-vient à battre le MCA en Couped’Algérie et on s’adjuge le premier tro-phée international de l’histoire del’USMA. C’est formidable. Il faut direaussi que c’est grâce à notre publicqui nous a poussés et soutenus jus-qu’au bout.

Au départ, vous visiez le titre dechampion, qu’est-ce qui vous aempêché de suivre le rythme del’ESS ?

C’est surtout la programmationinfernale qui nous a été imposée. Onétait engagé sur quatre fronts et on nenous a jamais adapté le calendrierpour que l’on puisse souffler.

A 36 ans, vous pouvez vous reti-rer en beauté maintenant.

Il n’est pas question que j’arrête.Au contraire, ces deux trophées m’ontouvert l’appétit. Je veux gagner un titrede champion d’Algérie aussi.

Malgré la présence de Gasmi,Ziaya et les autres, vous vous êtesimposé en attaque malgré votreâge !

Dans un effectif aussi riche quecelui de l’USMA, ce n’est pas facile des’imposer. Mais j’ai pu le faire grâce àmon expérience et mon sérieux dansle travail.

Vous avez inscrit douze butsdans le championnat. C’est unebonne moyenne ?

Dans un championnat comme lenôtre, je pense que c’est une bonneperformance, d’autant plus que j’aimarqué dans les autres compétitions.

Roland Courbis semble avoir étédécisif dans les bons résultats del’USMA.

Courbis est un bon communicateuret il a su maîtriser le groupe. Il nous aredonné le goût de la victoire.

Un mot sur les déboires du MCAdont vous avez porté le maillot pen-dant deux ans et demi.

Ecoutez, moi, aujourd’hui, jedéfends les couleurs de l’USMA et jene sais pas trop quoi dire sur le MCA.Je reconnais que j’ai aussi passé debons moments au Mouloudia, et c’estvraiment regrettable de voir un aussigrand club dans cet état.

Le président de l’USMA vise laChampions League. Croyez-vousque l’équipe est capable de la rem-porter un jour ?

Il y a un début à tout. Le projet duprésident du club est en bonne voie.Nous venons de remporter une com-pétition internationale pour la premièrefois de l'histoire du club. Maintenant,dès la saison prochaine, il faudra s’at-taquer au titre pour ensuite aborder laChampions League et tout faire pourla remporter.

Un mot sur Zemmamouche quipourrait quitter l’USMA.

Pour moi, Zemmamouche estactuellement le numéro un des gar-diens en Algérie. Cette saison, il nousa sauvé plusieurs fois grâce à sesparades et son talent.

Est-ce que vous envisagez deretourner à l’ASMO, votre club for-mateur ?

L’ASMO est une grande école. J’yai passé dix ans après être passé parl'USMO. Personnellement, je n’exclusrien, c’est une question de mektoub.Donc, un retour à l’ASMO, pourquoipas ?

Vous avez évolué pendant prèsde quatre ans en deuxième divisionallemande. Etes-vous surpris par ladomination du foot allemand ?

Non pas du tout. La force du foot-ball, c'est le travail, la rigueur et lesérieux dans tout ce qui est entrepris.La formation est très importante et lespectacle est toujours là avec la pré-sence massive des supporters.D’ailleurs, j’ai affronté déjà une fois leBayern de Munich lorsque j’évoluais àKaiserslautern en division 2.

Et quel souvenir en gardez-vous ?

Un souvenir inoubliable et impres-sionnant. C’était à Munich et bien quenous étions une formation de deuxiè-me division, le stade était archi-comble. Ça vous donne déjà une idéede ce qui fait la réussite du footballallemand.

Propos recueillis par H. B.

A 36 ans, Noureddine Deham demeure l’atout offensif numé-ro un des Usmistes, et ce, malgré la forte concurrence. Cette sai-son, si Zemmamouche a fait le travail dans les buts, on peut direque Deham, grâce à son expérience, son opportunisme et sontalent a été décisif lors de certaines rencontres, notamment lesdeux finales. Coup de projecteur sur un inusable buteur.

L'attaquant international algérien du CRBelouizdad, Islam Slimani, a affirmé que son souhaitest de rejoindre une équipe qui lui permet de pro-gresser, estimant que son destin n'est pas entre sesmains.

USM ALGER

Benaldjia et Mazouzide retour au bercail

Le milieu de terrain MehdiBenaldjia et le gardien de butRafik Mazouzi, prêtés respec-tivement au CR Belouizdad etau WA Tlemcen, sont deretour à leur club d'origine,l'USM Alger, en vue de la sai-son prochaine, a-t-on apprisauprès du club algérois.

Ces deux joueurs, formés àl'USMA, vont figurer dans l'effectif desRouge et Noir de la saison 2013-2014,précise la même source. Si Benaldjiaavait été prêté pour une saison auChabab, Mazouzi a joué au WAT, relé-gué en Ligue 2 professionnelle, pen-dant deux saisons. Concernant lemilieu de terrain, MouaouiaMeklouche, prêté lors de la précéden-te saison au MC Alger, il ne sera pasretenu dans l'effectif et pourrait fairel'objet d'un autre prêt. Côté arrivées,l'USMA serait intéressée par les ser-vices du gardien de but de l'USMHarrach, Azzedine Doukha, pour rem-placer Mohamed-LamineZemmamouche, sur le départ. Parailleurs, le club algérois aurait décidéde se passer de plusieurs joueurs, àsavoir Seguer, Tedjar, Daif, Hanifi,Mokhtar, Yacouba, et Ziaya. Pourapporter une touche de jeunesse àl'équipe, la direction a décidé de pro-mouvoir six joueurs «espoirs» :Bekakchi, Baiteche, Chettal, Rabti,Yettou, et Kara. En ce qui concernel'avenir de l'entraîneur Roland Courbis,la même source précise qu'uneréunion devait se tenir dimanche oulundi entre le technicien français et leprésident Ali Haddad, au cours delaquelle l'ancien coach de l'OlympiqueMarseille devrait donner son accordpour rempiler.

Khoualed appelé parHalilhodzic

Le défenseur central de l'USMAlger, Nacereddine Khoualed, a étéappelé en renfort par l'entraîneur de lasélection algérienne de football, VahidHalilhodzic, pour prendre part au stagedes Verts qui a débuté hier au Centretechnique de Sidi Moussa (Alger) envue des prochaines échéances des éli-minatoires de la coupe du Monde 2014

au Brésil. Khoualed a rejoint le lieu deregroupement de la sélection nationalejuste après avoir disputé un matchamical avec l'équipe nationale desjoueurs locaux face à la Mauritanie(victoire 1-0) samedi soir au stadeMustapha-Tchaker de Blida.Halilhodzic a fait appel au joueur de 27ans pour parer à un éventuel forfait dudéfenseur central de la JS Kabylie,Essaid Belkalem, qui souffre d'uneblessure au niveau du mollet. Laconvocation de Khoualed est une justerécompense pour le natif de Biskra,selon les observateurs, vu la très bellesaison qu'il a accomplie sous les cou-leurs de l'USMA, avec à la clé un dou-blé (coupe d'Algérie et Coupe arabe).

La sélection algérienne accueillerale Burkina Faso en amical au stadeMustapha-Tchaker le 2 juin, avant sesdeux déplacements au Bénin et auRwanda (9 et 16 juin) pour le comptedes 4e et 5e journées des éliminatoiresdu Mondial.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 27 mai 2013 - PAGE14

FOOTBALL

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LE BAYERN MUNICH PRÈS D’UN HISTORIQUE TRIPLÉ

Heynckes laisse à Guardiola unmagnifique mais explosif héritage

Il y a des fins de cyclemoins heureuses. Samedià Wembley, JuppHeynckes, 68 ans et quisera peut-être à la retraitedans une semaine, a levésa deuxième Ligue deschampions, la cinquièmepour le club bavarois à l'is-sue d'une enthousiasmantefinale. A la reprise le 26juin, Heynckes aura laisséles clés, et c'est Guardiolaqui prendra les com-mandes du rutilant bolideallemand. Il y a un an, letechnicien catalan quittaitBarcelone, la meil leureéquipe d'Europe, pourprendre une année sabba-tique. Douze mois plustard, i l va retrouver lameilleure équipe d'Europe,mais à Munich. A New-York où il vit, Guardiola asans doute regardé la fina-le et i l aura, en effet,constaté qu'i l n'y a pasgrand-chose à changer

dans ce Bayern qui a laisséDortmund à 25 points enchampionnat et proprementdémoli des équipes aussifortes que la Juventus ouBarcelone en C1. Dès lemois de mars, FranzBeckenbauer, présidentd'honneur du Bayern,reconnaissait d'ailleurs quela tâche de «Pep» ne seraitparadoxalement passimple. «C'est sûr, il y atoujours quelque chose àaméliorer, par exempledans la disposition sur leterrain. Mais il est difficiled'en rajouter encore unelouche. Et si Guardiola estchampion avec seulement15 points d'avance, tout lemonde sera certainementdéçu», avait estimé leKaiser. Il y a, bien sûr, unegrande curiosité qui entou-re l'arrivée de Guardiola enBavière. Quels seront lesidées et les projets de l'ar-chitecte du grand Barça

pour une équipe au collectifdéjà aussi abouti ? Difficileà dire car depuis l'annonceà la mi-janvier de son arri-vée, «Pep» est resté trèsdiscret.

Inventer une coupeIl aura en tout cas à sa

disposition un effectif trèscomplet avec une ossaturede premier plan: Neuer,Dante, Schweinsteiger,Martinez, Ribéry, Müller...Transféré de Dortmund,Götze va apporter encoreun peu plus de potentieloffensif à une équipe quipourrait être encore renfor-

cée par l 'arrivée deLewandowski, lui aussifinaliste malheureux avecle Borussia samedi. Ladéfense centrale apparaîtcomme l'un des rares etrelatifs points faibles duBayern et Guardiola pour-rait chercher un renfortdans ce secteur. Mêmedans le jeu, Heynckes lais-se à son successeur unproduit fini, le Bayern ayantimpressionné toute la sai-son par sa science dupressing, sa puissance, lavariété de son jeu au milieudu terrain et l'efficacité d'unfootball direct, rapide et

superbement équilibré. Lamise en place d'un style«barcelonais» tourné à l'ex-trême vers la possessionde balle semble très impro-bable, mais la vraie ques-tion est de savoir quellesera la marge demanœuvre de Guardioladans le temps. A priori, luiet les dirigeants du Bayernse sont engagés pour unprojet de long terme. Maisc'était aussi le cas en 2008,quand ils avaient engagé(déjà en janvier) JürgenKlinsmann. En avril sui-vant, l'ancien attaquant dela Mannschaft était licenciépour absence de résultats.En attendant, les joueurseux-mêmes s'interrogentsur les horizons qui s'ou-vrent à eux. «AvecGuardiola ? Je ne sais pasce qu'on va faire de plus. Onva peut-être inventer unecoupe», plaisantait ainsiRibéry samedi en zonemixte. Avant d'en inventerune, le Bayern en disputeraune première au moisd'août, la Supercouped'Europe. Ce sera contreChelsea, probablemententraîné par une vieil leconnaissance de Guardiola :José Mourinho.

Champion d'Allemagne et d'Europe, peut-être bientôt auteur d'un rarissime triplé s'ilremporte samedi prochain sa coupe nationa-le, le Bayern Munich est au sommet maiss'apprête pourtant à changer d'ère avec l'ar-rivée dans un mois de Pep Guardiola qui,sans avoir le droit de faire beaucoup moinsbien, aura du mal à faire mieux.

POWER LIFTINGNouveau record

du mondepour Bouafia

Mohamed Amine(CRT)

L’athlète du CR Témouchent,Bouafia Mohamed-Amine, a battu,samedi soir, à Aïn Témouchent,son record du monde de squat, enréussissant à soulever sur sescuisses un poids de 355 kg, lors du8e championnat national de powerlifting. L’ancien record du mondeétait détenu, depuis 2012, par lemême athlète de la catégorie desplus de 120 kg qui avait soulevé,lors d’une compétition en Suède,un poids de 350 kg.

Cette consécration de BouafiaMohamed-Amine a été réalisée auniveau de la salle Larbi-Benjeridd’Aïn Témouchent devant un nom-breux public qui a longuementapplaudi cet exploit. Dans les troismouvements, cet athlète a réussi àsoulever un total de 895 kg, devantNaït Ledjoui Boudjemaâ, du clubde Khraïcia avec 740 kg.

Très satisfait de cette perfor-mance, Bouafia Mohamed-Amines’est dit ravi d’avoir battu ce recorddevant son public. «Je vous pro-mets d’autres records lors duchampionnat du monde prévu lemois prochain à Moscou», a-t-ilindiqué.

ESPAGNE

Avec Neymar, le Barça tire le premier face au RealAprès la gifle reçue du Bayern

Munich, le nouveau roi du footballeuropéen, en demi-finale de la C1, le FCBarcelone n'a pas tardé à rebondir etl'arrivée du Brésilien Neymar, auxdépens du Real Madrid, démontre lesambitions du club catalan.

Le Barça prend déjà de l'avancesur le Real

Défaits tous deux en demi-finales de la der-nière Ligue des champions par deux clubs alle-mands (le Bayern et Dortmund), le Barça et leReal sont à la recherche d'électrochocs pourremettre les clubs espagnols au sommet du foot-ball européen. Dans cette course au «réarme-ment», les Blaugrana ont tiré les premiers enremportant samedi le bras de fer engagé avecles Merengue autour de Neymar, la perle brési-lienne de Santos. Face aux propositions desdeux grands d'Espagne, le club paulista avait

laissé le choix à son attaquant de 21 ans. Etcelui-ci a opté pour les Catalans, pour un salairepourtant sensiblement inférieur (7 millions d'eu-ros annuels contre 11). Si le Real s'était surtoutengagé sur ce dossier pour faire monter lesenchères et obliger le Barça à payer plus queprévu, ce transfert reste une déconvenue pourFlorentino Perez, le président du Real, désireuxd'allumer rapidement un contre-feu pour faireoublier l'échec et le départ de Mourinho.

Messi a sans doute fait la différenceDans ce «clasico» à distance, c'est sans

doute Messi, considéré comme le meilleur joueurdu monde, et la marque Barça qui ont fait pen-cher la balance. Au mirifique salaire madrilène,Neymar semble avoir préféré l'assurance defaire équipe avec le quadruple Ballon d'Or argen-tin, rejoignant, par ailleurs, un club dont les suc-cès en C1 sont moins lointains (2009 et 2011,contre 2002 pour le Real). Les escarmouches deMourinho avec son vestiaire, conclues par un

divorce entre le Portugais et le Real, n'ont pasnon plus aidé les Madrilènes dans ce dossier.

Quelle place pour Neymar au Barça ?Si l'Argentin a sans doute servi d'appât de

poids pour attirer Neymar dans les filets cata-lans, il n'est pas sûr que ces deux gros poissonss'entendent. L'Argentin n'aime, en effet, guèreavoir de la concurrence sur le front de l'attaque,comme l'avaient déjà prouvé les épisodes Eto'oet Ibrahimovic. Le grand Suédois notammentavait été sacrifié par Guardiola au profit deMessi, le technicien catalan ayant senti quel'Argentin prenait ombrage de l'arrivée d'un rivalen attaque.

Cette fois, la «Pulga» a pourtant donné desgages de sa joie de voir débarquer celui qui seral'un de ses rivaux lors du Mondial-2014. Et latendance de Neymar à jouer désaxé sur un côtéfaciliterait la cohabitation entre les deux joueurs.Johan Cruyff, ancien mythe du Barça en tant que

joueur puis entraîneur, a cependant émis desdoutes : «Je ne sais pas si deux capitaines peu-vent s'entendre à bord d'un même bateau.»

Un joueur qui doit faire ses preuves enEurope

Si le recrutement de Neymar est un beaucoup médiatique pour le Barça, il comporte aussicertains risques. L'attaquant à la crête d'iroquoisa beau être irrésistible chez lui au Brésil (137buts en 221 matches), il ne s'est jamais frottéaux rugueuses défenses européennes, plusorganisées.

Ce ne serait pas la première fois qu'un Sud-Américain annoncé comme «la» future star mon-diale décevrait après avoir traversé l'Atlantique :Robinho ou Pato, deux Brésiliens au rendementdécevant en Europe, en sont des exemples.Mais Neymar semble disposé à apprendre et àécouter ses aînés qui, comme le «Roi Pelé» enpersonne, lui ont justement conseillé d'allers'aguerrir sur le Vieux Continent.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 27 mai 2013 - PAGE 17

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TTaarrttee aauu rrooqquueeffoorrtt

1 pâte feuilletée, 150 g de roquefort, 5 œufs, 1 pot de crème fraîche (20 cl)

Etaler la pâte feuilletée dans un plat à tarte.Dans une jatte, casser 5 œufs puis ajouter lacrème fraîche. Mélanger la préparation.Prendre une assiette plate et écraser leroquefort, répartir ensuite sur la pâte feuilletée.Verser la préparation œuf + crème fraîche surle roquefort.Mettre au four pendant 20 à 25 mn environ à210°C.

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RecetteEnlever une feuille de chouen évitant de prendre la partiecentrale, écraser la feuille aurouleau à pâte. Réchauffer lafeuille de chou à l’aide d’unfer à repasser, appliquer lafeuille sur la partiedouloureuse et la mainteniren place pendant la nuit ou

quelques heures à l’aided’une bande élastique.ExplicationOn sait que le chou a despropriétés antiseptiques, qu’ilcontribue à éliminer lestoxines inflammatoiresproduites par les blessures etqu’il aide à la cicatrisation.

PPââtteettaannddoooorr ii

4 c. à s. de grainesde coriandre, 4 c. às. de cumin, 1 batonde cannelle, 10 clousde gironfle, 3 c. à s.

de piment en poudre,3 c. à s. de

gingembre frais,finement râpé, 8

gousses d'ailpréssées, 1 c. à s.d'huile, 1 c. à s. de

vinaigre blanc,quelques gouttes de

colorant rougealimentaire

Moudre finement dansle hachoir toutes lesépices, puis rajouter legingembre, l'ail, l'huile,le vinaigre blanc.Porter à ébullition,faire réduire à toutpetit feux (environ 20mn) jusqu'a obtentiond'une pâte lisse etcrémeuse.Incorporer le colorantalimentaire.Laisser refroidir etremplir dans un potpropre.Se conserve environs2 mois auréfrigérateur.

Note : Ce mélanged'épices est utilisépour mariner le pouletdans du yogourt.

A quoi sont-ils dus ?Contrairement auxboutons d’acné, lespoints noirs (oucomédons) sont lerésultat d’une réactioninterne de la peau. Ilssont le panache despeaux à tendance grasseet brillantes. Ils seforment lorsque les poresde la peau se dilatent etque le sébum (plusprésent chez leshommes), sécrété par lespeaux grasses, vient lesboucher. Puis, au contactde l’air, se crée uneoxydation qui fait prendreune couleur noire aubouton.

Précautions à prendre :Il est important d’avoirune alimentationéquilibrée et saine, richeen fruits et légumes. Parconséquent, les alimentsriches en graisse et ensucre sont à réduire sivous voulez éliminez vospoints noirs de façondurable.Pour la toilette, évitez aumaximum les lotions quicontiennent du savon qui

ne feraient qu’aggraver lasituation. Un gelnettoyant adapté à votrepeau fera l’affaire ! Surtout, pas detrifouillage, préférez avoirrecours à uneesthéticienne s’il y aurgence ! Si vous tenezabsolument à percer vospoints noirs vous-même,veillez à avoir les ongleset les mains propres pourne pas causer desurinfection. Faites unbain de vapeur sur votrevisage au préalable…(10-15 minutes)

Pour économiser votretemps et votre agent,voici quelques astucesnaturelles à faire chezsoi :La pâte dentifrice peutêtre appliquée sur lescomédons avant de secoucher. Cela réduira lespoints noirs et stopperaleur glonflement.Les feuilles de fenugrecsont à appliquer sousforme de pâte. Après 15minutes d’imprégnation,rincez à l’eau tiède. Celaagit également sur les

rides.Prenez un citron etextrayez le jus afin de lemélanger à une quantitéégale d’eau de rose.Appliquez le tout sur lazone à traiter et gardez-ledurant 1 demi-heureavant de rincer à l’eaufroide. Répéter l’opérationtous les 15 jours.Mélangez du flocon demaïs avec du vinaigre etappliquer ce mélangequelques minutes, puisrincez en massantdoucement avec de l’eauchaude.Utilisez des floconsd’avoine ou de la poudred’amandes avec de l’eaude rose et appliquez lamixture sur votre visage.Après avoir laisséreposer 15 min, massezet rincer à l’eau froide.

TTrruuccss eett aassttuucceessQuand arroser une plante en pot ?

Bien souvent, on arrose laplante en pot sans tropsavoir si elle a réellementsoif !Pour savoir quand arroserune plante en pot, il suffitde la taper !En effet, un petit coup surle bord du pot de fleursdevrait vous indiquer si lepot sonne creux. Si c'est lecas, la plante est sèche. Si

au contraire, vous percevez un bruit sourd, c'est quela plante en pot contient suffisamment d'eau et qu'ellen'a pas soif !

Nourrir les plantesLes aliments du quotidienpeuvent aider à nourrir lesplantes !Pour nourrir les plantes,pensez à leur donner desvitamines avec un petitpeu de peau de bananeémincée, ou bien encoredes coquilles d'œufsécrasées. Les fougères aiment le thé autant que vous! Mélangez donc quelques feuilles de thé mouillées àla terre de vos plantes.

Le calvaire des points noirs

LLEE CCHHOOUU PPOOUURR SSOOUULLAAGGEERR PPLLAAIIEESS EETT TTEENNDDIINNIITTEESS

SSuurrpprriisseess aauu cchhooccoollaatt6 œufs, 100 gfarine, 150 gsucre, 200 gchocolat noir,200 g beurre, 2carrés dechocolat blanc

Faire chauffer lefour 180°Cpendant lapréparation. Mélangez les œufs entiers, la farine, le sucre. Mettreau frais le temps de la préparation du chocolat. Faire fondre le beurre avec le chocolat cassez encarré, une minute au microondes, bien mélangezpuis incorporez au premier mélange. Mettre dans un moule flexible à parts individuelles de12 empreintes et enfoncer dans chaqu’un un carréde chocolat blanc. Faire cuire à 180°C pendant 15 à 20 mn suivant lefour, mais laissez refroidir un peu avant decommencer à les manger.

Page 17: 27052013

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de 12 pays

producteurs de blé.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Pays importateur»

1- ETATS-UNIS2- FRANCE3- RUSSIE4- JAPON

5- ITALIE6- GRANDE-BRE-TAGNE7- POLOGNE8- CANADA

9- AUSTRALIE10- CHINE11- BRESIL13- ARGENTINE

MOT RESTANT = PAKISTAN

A P O N I T A L I E G RJ E I S S U R E C N A AE T A T S U N I S F R NA U P R A DA S A G L ED T K E I BA R I N S RN A S T A N E N I T E EA L I E C H I N E B R TC E N G O L O P E N G A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

DEFICITAIRES-CEPETIRE-RIDES-RAREGEL-DROLES-MELERIS-SER-LE-LESE-MN-DO-MUE-GOUT-FIGLOUTON-COULERASAUTRES-COUPER-NSN-AIR-FAUTES-P-IDOIS-TOURTE-SADOENT-TRISTE-COR-N-E-TEA-ES-FAUTE-M-ARRHES-MEPRENDARMENIE-NI--IS-EUE-MIT-MINCES-SSRUAIT-FIDELE-RATINNE-RUS-UE-RATATIE-TUMEUR-HAC-BAR-CRIERA-CIME-I

N-EHONTE-CALE-ALINTIMES-PAVANE-IEUROPE-PUNIRA-ISN-ITE-PARITE-REANEES-BEL-NE-TANTEUR-DORADE-CIRAISE-POLICE-PAGE-O--CA-E-E-SAPE-ANARROERE-SIRE-AI-SOURNOISES-SENSE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-BLAIS-CANADA-PTMOINE-VARIE-RALEARTE-NIL-D-TAROTRIS-BOLET-CABANEIS-TOISE-MOTEL-BE-PRIS----TES-ALCAVITE----ER-VIALI-ME-----S-NE-N

ANTE-PRISE-TER-C

IES-RAIDS-VA-BAH

RE-TERRE-TOILE-E

E-LOGEE-NOIRE-C-

-VOLAI-POULE-DOT

LABELLEBETE-SALE

LETTRES DELETTRES DE

BILBAOBILBAO

------BISCAYE--

-----RIONERVION

---ATHLETIC----

------BASQUE---

---ESPAGNE-----

----LEJONA-----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Binche

Le Soird’Algérie Détente Lundi 27 mai 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Il yest né

Livide----------------

Escalade----------------

Mesure

Epousa----------------

PrénomLettres du

Yémen----------------Possédais

Argon----------------Vieux loup

----------------Préparation

Gallium----------------Parti italien----------------Va àLondres

Iridium----------------Condition

Pronom----------------

Chiffre----------------

Outils

Fleuve----------------

Frêle----------------

Rang

Hameau----------------

Cria

Douche----------------

CombatDissimulé

Police----------------

Tresse

Sonpays

Hideuse----------------

Nouveau----------------

PrénomAltière

----------------Titre

Etape----------------

AmasIl lui

a succédé

Mesures----------------Préservée

Récompense----------------

VaincuSans voix

----------------Possessif

----------------Choisir

Wilaya----------------

Cobalt

Possessif----------------

Baryum----------------Substance

Erbium----------------

Cacher

Cube----------------Confiante

Pointe----------------

SaisisCreuser

----------------Fruit

----------------Branché

Cube----------------

Colère----------------

Refuge

Dans lepaquet----------------Insensible----------------HurlementInactive

----------------Tableau

----------------Titane

Obus----------------

Article----------------

Pronom

Néodyme----------------

En l’état----------------

RappelRappel

----------------Chiffre

Etui----------------Traînée----------------Voyelledouble

Coupé----------------

Invité

Sonrang

Situé----------------

RappelSonparti

1- PAYS

2- CELEBRE

COSTUME DE

DEFILE

3- REGION

4- MANIFESTA-

TION ANNUEL-

LE

5- COURS D’EAU

6- PRODUIT

CELEBRE

BINCHE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Page 18: 27052013

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Lundi 27 mai 2013 - PAGE 19

Public----------------

PaysCil

----------------Richesses

----------------Préservée

Détester----------------

DistancePrivatif

----------------Compatriote----------------A sommeil

Séries----------------

Français

Lettres deChine

----------------Hurlements

Situé----------------

Ile----------------

Chlore

Elimina(dés)----------------Baryum----------------Situé

Lentille----------------

Roche----------------

Sages

Diplôme----------------Gorge----------------Pronom(inv)Etoffe

----------------Provoquer

Espace----------------

Méditer

Pays----------------

EmergéInscrire

----------------Pays

----------------Cube

Fuites----------------

ChevauxArgon

----------------Article

----------------Gros titre

Prévenue----------------

Touffus----------------

Miel

Queue desouris

----------------Dans le bol

Cellule----------------

Souvenir----------------Savouras

Indiens----------------

Culture----------------Encaissées

Naturel----------------Molybdène

Va àLondres

----------------Article

Possessif----------------

Pli----------------

SaisisPalmipède

----------------Sans sou

Lentes----------------

Plier

Néon----------------Dans la nuit

Circuler----------------

Déchets

Traînerpartout

----------------Vieux

camionAval

----------------Pays

Régiond’Algérie

----------------Tableau

Possessif----------------Démonstratif

Rassasié----------------

Rocher

Joua àl’Ajax

----------------Dans la soif

MalaxerRevenus

----------------Epousas

Dans levent

----------------Jeu

Issus----------------

Emplois----------------

Cour

Bout dekimono

----------------Arme

Plis----------------

Groupes----------------

Reprend

Ville deFrance

----------------Cloîtrées

Concept----------------

Adulé

Piège (ph)----------------

Erbium----------------

Liaison

Planète (ph)----------------

LibérésPossessif

----------------Pots

----------------Latent

Oser----------------Plaisanteries

A régler----------------

Dans lafiche

Arsenic----------------Manganèse

Saisissait----------------

Clôturai----------------Apprendras

Assoiffés----------------

Château

Entaché----------------Dissimuler

Samarium

Drap----------------

Remédia

Diverse----------------Ennuyeux

Epaulé (ph)----------------

Terre

Colère----------------

Arme

Doigts----------------Induration

Ville duJapon

----------------Subitement

Humide----------------

Duos

Situation----------------

Cœurtendre

Pronom----------------Problème

Ville duTexas

----------------Deux roues

Issue----------------

Placé

Calcium----------------

Eprouvé

Article----------------

Maladie

Shoot----------------

Préfixe

Diplôme----------------

Bateau

Détente----------------

Titre

Pouffe----------------Mendélévium----------------Coupé court

Réellement----------------Palladium

Stars----------------

Ile

Capitale----------------Condition

Cabas----------------

Roue àgorge

Cervidé----------------

Fit créditPrès deRelizane

Manie----------------

Ville deColombie

Insuffisants----------------

Bruit

Page 19: 27052013

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LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Le Soird’Algérie Publicité Lundi 27 mai 2013 - PAGE 21

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Bendedouche et Ouazende Tlemcen et d’Oran ont la douleur defaire part du décès de Mme Bendedouche Louisa née Ouazen

survenu le 25 /05//2013 à Oran, à l’âge de70 ans.

En cette pénible circonstance, nousdemandons aux proches et à tous ceux quiont connu la défunte d’avoir une pieusepensée à sa mémoire et de prier pour sonâme.

A Dieu nous appartenons à Lui nousretournons. Repose en paix, Louisa, tu espartie pour un monde meilleur, l’Eternitéappartient à Dieu et tu continueras à vivreau fond de nos cœurs.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Ce lundi 27 mai

2013, cela fera huit ansdepuis que nous a quit-tés à jamais notre trèschère et regrettée

Mme Kadi née Cheikh Cherifa

Ses enfants, sespetits-enfants, les alliés et l’ensemble dela famille demandent à tous ceux qui l’ontconnue et appréciée d’avoir une pieusepensée à sa mémoire et de prier le Tout-Puissant de l’accueillir parmi les siens.

F118908/B13

––––––––––––––––––––Aujourd’hui 27 mai 2013, cela fait

déjà 12 ans depuis que nous avons perduà jamais notre regretté fils et frère

Lamari Toufikà l’âge de 27 ans.

Sache, beau gosse, que tu es toujoursprésent dans nos cœurs et que nous prionschaque jour le Bon Dieu pour qu’Il t’ac-cueille dans Son Vaste Paradis pourl’éternité.

Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse penséeà sa mémoire et surtout de prier pour lui.

Ta petite famille qui ne t’oublierajamais. F133636

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––Les familles

Hassaine, Boukli-Hacene, Dali-Youcef,Mesbahi, Melouka,Brixi, Mohammedi,Belbachir remercientvivement les parents-alliés, les proches ettous ceux qui ont compati à leur douleursuite au décès de leur cher et regrettépère, grand-père et beau-père

Kazi Aoual Mohammedà l’âge de 86 ans, survenu le 19 mai 2013et enterré le 20 mai 2013.

Que Dieu lui accorde Sa SainteMiséricorde. F05052013/B14

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ANNIVERSAIRES–––––----------------------Notre chère et adorable jeune fille

Moali Tinhinanesouffle encore une bougie de plus,aujourd’hui 27 mai 2013.En cette heureuse occasion, maman Karima,papa Belkacem, ta sœur Nadine et toute lafamille Moali de Béni-Yenni crient haut etfort : «Bon anniversaire, Nina, longue vie,santé, amour et prospérité.»Que cet anniversaire soit léger et joyeux etqu’il soit porteur d’heureux événements etplein de succès dans tes études.Happy Burthday Nina. GR/B13

–––––----------------------A notre chère et adorable

Ould Hamouda Dahbiadite El Djoher

qui fête, aujourd'hui27 mai, ses 70 ans.En cette heureuse occasion,son fils Djamal, sa femme etleur fils Kamal lui souhaitent untrès joyeux anniversaire, santé, prospérité etlongue vie.Que Dieu te garde pour nous et nous techérirons jusqu'à la fin de notre existence.Nous t'aimons tous très fort et à tes 100 ans,inch’Allah.Joyeux anniversaire, Ayi . Ton petit-fils Kamal. F118974/B13

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Page 21: 27052013

Un éditorialiste arabe afait une comparaisonhardie, pour le moins,

entre la situation actuelle enSyrie, et celle de l’Espagnedes années trente, celle de laguerre civile. A cette époque,les républicains espagnols,les bons, se battaient contredes forces fascistes, lesméchants. Les premiersétaient épaulés par des bri-gades internationales,venues essentiellementd’Europe, les secondsétaient soutenus par Hitler.Contrairement à la morale etaux bonnes histoires au coindu feu, ce sont les méchantsqui ont gagné, et les bons sesont retrouvés au cimetière,ou dans les prisons. La dic-tature franquiste qui s’estinstallée en Espagne a duréune quarantaine d’années,mais elle a eu le bon goût des’effacer en laissant un pays,plus ou moins en bon état.Comparaison hardie, donc,puisque rien n’est compa-rable à l’Espagne dans ce quise passe actuellement enSyrie, sauf en ce qui concer-ne la dictature. Il n’y a pas àrevenir là-dessus : Bacharest un dictateur et unméchant dictateur qui plusest. Il a gouverné, et sonpère avant lui, par la peur, larépression, la gabegie, et lacorruption, avec un effet decontagion foudroyant pour leLiban voisin. Seulement, il setrouve que ce méchant tyran,et vice-versa, est combattupar des gens qui n'ont riende gentil, au sens et à l'en-tendement communs, ilsrivalisent même en méchan-ceté.

On sait, depuis peu, queles «rebelles» ne se conten-tent pas de décapiter desstatues, comme ils l'ont faitpour le buste du philosophe

Al-Maari. Ils rivalisent mêmeen cruauté et en ingéniositécriminelle avec ceux d'enface, mais nécessité fait loi,disent-ils en bons musul-mans, soucieux de donnerun sens à leurs égarements.Quant au naufrage de leursderniers scrupules moraux,et à leurs chavirements char-nels, ils disposent d'unepanoplie de fatwas providen-tielles, comme la «copulationdjihadiste». On n'ose penseraux chapelets de fatwasqu'égrèneront pour eux lescheikhs saoudiens et qataris,en cas de victoire finale. Car,au fait, ils se prétendentmusulmans, ces «libéra-teurs», déployés sous la ban-nière étoilée de l'Occident, etle drapeau de Ben-Laden.Alors que leurs soutiensaméricains et européensagissent sous prétexte d'ins-taurer la démocratie en Syrie,aussi brillamment qu'ils l'ontfait en Libye et en Égypte, lesinsurgés syriens ne se paientpas de mots. Ceux qui serontles nouveaux maîtres de laSyrie, après la chute, inéluc-table semble-t-il, de Bacharne se privent pas de décla-mer leur programme en deuxmots : califat islamique.

Ce n'est pas un hasard siune Turquie, nostalgique dela peu glorieuse ère ottoma-ne, se retrouve au premier dela coalition antisyrienne,avec son allié de toujours,Israël. Il faut sans doute rap-peler aux amnésiques queles islamistes ne sont jamaisregardants sur la couleur desalliances, si ces alliances lesaident à atteindre leursobjectifs. Ils ont encoremoins de scrupules àcontracter des alliances dou-teuses si ces dernières ontune justification religieusevalable, même momentané-

ment. Or, sous couvert demettre fin à la tyrannie d'uneminorité alaouite, pour nepas dire chiite, les insurgéssoutenus militairement parl'OTAN et financièrement parl'axe Doha-Riyad, mènentune guerre de religion. Il nes'agit plus de reconquérirl'Andalousie, ou d'islamiserRome, mais de bouterdehors les communautéschiites afin que force et pré-dominance restent à la seulefoi sunnite. Et ces projets nesont plus un mystère pourpersonne !

C'est paradoxalement lequotidien saoudien deLondres, Al-Hayat, qui résu-me le mieux le caractère reli-gieux ou de guerre des ritesde cette campagne de Syrie.Khaled Eddakhil, l'un deschroniqueurs attitrés du jour-nal, affirme en effet que «laSyrie et le «croissant fertile»,s'acheminent vers desguerres religieuses sau-vages. L'explosion de cesconflits, note-t-il, est compa-rable à l'éclatement d'unetumeur dissimulée sous deshabillages sociaux et poli-tiques qui se sont superpo-sés au fil du temps». Ce qu'ilajoute est plus intéressantencore : «Tout le mondedécouvrira alors que le vraidanger de l'antagonismecommunautaire vient de lapire relation qui puisse exis-ter entre la religion et l'État,ce qui doit inciter à mettre finà cette relation.

Il y a, évidemment, desparties qui tirent profit decette relation, mais au détri-ment des sociétés et de leurstabilité. Et il est plus queprobable que ces révolutionsarabes et leurs consé-quences révéleront au grandjour la réalité de cette rela-tion et le prix que tout le

monde devra payer.» Lecaractère et la sauvagerie decette guerre sont illustréspar les massacres et lesmeurtres commis de sang-froid par les belligérants.Désormais, il n'est plus unsecret pour personne que lesadversaires de Bachar ontpour fer de lance Al-Qaïda etles «djihadistes» venus detout le monde arabe. Damas,en revanche, jouit du soutiende l'Iran, et principalementdu Hezbollah, dit libanais, deplus en plus engagé sur leterrain. Après les meurtrescommis par ses troupes à Al-Kassir, le chef du Hezbollah,Hassan Nasrallah, a essayéd'en effacer les effets désas-treux sur sa popularité. Celuique les Arabes ont porté auxnues comme le «libérateur»de la Palestine n'a pas expri-mé le moindre regret, ven-dredi dernier, en haranguantdes troupes de moins enmoins convaincues. Il a, aumieux, confirmé la naturereligieuse de son engage-ment, en rappelant que sonmouvement avait soutenu laPalestine, «bien qu'elle nesoit pas chiite». Qu'il en avaitfait de même avec la Bosniequi est du même typeconfessionnel, ce qui nousrenvoie aux propos citésplus haut.

Enfin, là où il est l'acteurégyptien Hussein Chaabaneme pardonnera certainementl'usage que je fais de sa dis-parition. L'acteur est, eneffet, décédé mercredi der-nier d'une crise cardiaque,mais il n'a été enterré que lelendemain, jeudi. Ce qui veutdire que la famille a donné letemps à ses nombreux amiset collègues de lui rendre undernier hommage, commenous l'annonce la presseégyptienne. Ce n'est pas le

cas de tout le monde : mer-credi 15 mai, lors du col-loque sur «L'image dans laguerre d'Algérie», organisépar le Musée des artsmodernes (MAMA), un vieuxmilitant a annoncé le décès,la veille, de la combattanteNassima Hablal. Il a déplorél'absence des grandesfoules, notamment des res-ponsables, lors de son enter-rement. Nassima Hablal étaitune grande militante, qui acôtoyé les figures princi-pales de la Révolution, dontAbane Ramdane. Je voudraisdire à ce monsieur, juste-ment indigné, que nousaurions tous aimé lui rendreun dernier hommage, maisque son inhumation le jourmême de sa mort nous en aempêchés. Aussi, ne puis-jem'empêcher d'évoquer ici lesdéclarations du ministre desAffaires religieuses quiannonce que nos mosquéessont libérées de l'emprisefondamentaliste. En espérantque le tour de nos cimetièresne va pas trop tarder.

A. H.

PANORAMAPANORAMA Les guerres qui nous disent toutKKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Qu’est-ce qui a changé avec la désignation d’une directioncollégiale à 5 au FFS ? Oh ! Pas grand-chose. Juste l’acqui-sition de

5 nouveaux fax !

Le FLN s’est dit «soulagé par les nouvelles annon-çant l’amélioration de l’état de santé du PrésidentBouteflika». Si pour les séismes, nous disposons d’uneéchelle scientifique, celle de Richter, pour jauger préci-sément de l’ampleur des secousses, s’agissant dudegré de soulagement du FLN, nous sommes plutôtdémunis d’outils de mesure appropriés. Le FLN est sou-lagé, comment ? Combien ? A quel point ? Dans quellesproportions ? Peut-on affirmer sans risque de se trom-per que le FLN est tellement soulagé qu’il est impos-sible de le soupçonner d’avoir, lui aussi, un moment,caressé le secret espoir de voir appliquer le fameuxarticle 88 ? Le Front est-il soulagé au point d’appelerdès cette semaine, ou la semaine prochaine, date mur-murée ici et là pour le retour du châtelain, à un quatriè-me mandat en 2014 ? Au-delà même de ces questionsd’ordre stratégique, savent-ils au FLN que plus bas,dans le peuple, on se tient le ventre lorsqu’on entendque le FLN est soulagé ou sur le point de l’être, ou de lefaire ? Généralement, lorsque le FLN est en phase desoulagement, les dégâts, dans les étages «inférieurs»,

sont difficilement effaçables. Plus curieusement encorepour qui se souvient de toutes les déclarations desmédecins et des officiels depuis l’évacuation d’Abdekkaau Val-de-Grâce : si aujourd’hui le FLN se dit soulagépar le fait que Abdekka aille mieux, ça veut logiquementdire qu’hier, avant-hier et les jours qui ont précédé, leFLN était inquiet. Eh oui ! On ne peut être soulagé quede ce qui nous inquiétait juste avant. Et donc, le FLNavant d’être soulagé s’est tout de même rendu coupabled’un grave acte de lèse-majesté. Sellal, Medelci, et toutce que compte la République comme médecins asser-mentés nous ont tous ordonné de ne pas nous inquié-ter. Ils nous ont juré avec un air sévère que le Présidentallait bien, très bien, très très bien, beaucoup bien. LePremier ministre est même allé très loin en affirmantque le Raïs allait mieux que nombre d’entre nous ! Maisalors, la question qui me taraude n’est plus de savoirpourquoi et combien le FLN est soulagé aujourd’hui.C’est plutôt cette autre interrogation qui occupe monesprit : pourquoi le FLN s’est d’abord inquiété de lasanté de Boutef’ ? Mais je vous rassure tout de suite :elle m’occupe l’esprit un peu. Juste un peu. Pas trèsbeaucoup, au fond. Parce qu’au fond, la seule chose quime préoccupe réellement, et qui me soulage surtout,c’est de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemarqui continue.

H. L.

Y a certains soulagements qui font tache !

Par Ahmed [email protected]