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VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2014 - LES ÉCO 19 WEEKEND CINÉMA Silence ! Ayoub Layoussifi tourne P. 20-21 SORTIES Escapades gastronomiques P. 24 TENDANCES & SHOPPING Marbella ou l’Andalousie «chic» P. 26 P. 23 Ghouti Lakhdar Le réalisateur qui séduit en «5 minutes»

33%41410 eco 19-09-2014 p01-6.qxp Copie de Mise en … · qui refait surface, celui de la future épouse du commissaire, violée il y a 13 ans et condamné à épouser son violeur

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VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2014 - LES ÉCO 19

WEEKEND

CINÉMA

Silence ! Ayoub Layoussif i tourne P. 2 0 -2 1

SORTIES

Escapades gastronomiques P. 24

TENDANCES & SHOPPING

Marbella ou l ’Andalousie «chic» P. 26

P. 23

Ghouti Lakhdar

Le réalisateurqui séduiten «5 minutes»

LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2014

CULTURE

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Des notes de musiquebien sûr. Des notes jazzyqui nous viennent toutdroit de Chellah à Rabat.

Depuis mercredi soir, les oreillesen prennent plein les tympansavec des groupes venant d’Eu-rope et des fusions d'ici et de là-bas. Mais ce qui est beau pendantle festival, ce sont ces momentsaprès les concerts, où tout lemonde se rue vers le Pietri, cet en-droit amoureux de Jazz. Avec uneprogrammation spéciale lors dufestival, les groupes locaux sont àl’honneur en première partie desoirée avant d’être rejoints par lesdifférents musiciens pour desjams inédits. Les musiciens se sui-vent et ne se ressemblent, les bat-teurs s’échangent, les claviers fontdes tours de passe-passe, les cui-vres s’entremêlent, les guitaristeset les bassistes mènent la danseet les percussionnistes donnentune dimension de chez nous. Onaura sûrement l’occasion de voir letromboniste, Gianluca Petrella, lequartet vitaminé For Free Hands,le trio Phronesis, Rita Maria chanteaux côtés du guitariste AfonsoPais ou encore la chanteuse fin-landaise, Anu Junonnen, les Polo-nais, Atom String Quartet ou en-core Juan Carmona sous l’œilbienveillant du maître des lieux etde l’enfant de la maison, MajidBekkas. Oui c’est possible. Une oc-casion de vivre le moment mêmede loin à ceux qui ne peuvent passe déplacer puisque Radio 2M etl’équipe d’Abdou Souiri diffuse lesafters en direct du Pietri… Des mo-ments de douceur que nous pro-met le Jazz au Chellah pour desnuits jazzy et pleines de grâce,fruit de rencontres musicales etd’échanges artistiques. Que lamusique donne, que le festivalcommence et surtout que lesnuits soient longues… ●

Pietri live…

Jihane [email protected]

BILLET

Bouchra, interprétée par Narjiss ElHallak, une infirmière qui lui sauvela vie en lui donnant son propresang suite à une rupture de stockau sein de l’hôpital. Le film auraitété banal, s’il n’y avait pas un passéqui refait surface, celui de la future

épouse du commissaire, violée il ya 13 ans et condamné à épouserson violeur. La sauveuse de vie dé-cide alors de basculer de l'autrecôté, après avoir croisé un de sesvioleurs. Elle décide de se venger

Le tournage a commencé, ily a quelques semaines. Le30 août plus exactement.En plein travail, Ayoub

Layoussifi nous accorde quelquesminutes pour discuter de son nou-veau long-métrage «Les griffes dupassé» de AbderlkrimDerkaoui, où il a décro-ché le premier rôle mas-culin : celui du commis-saire Karim Bencherif.Celui que l’on a décou-vert dans un rôle histo-rique, celui de Chahza-mane, frère du sultanCharhrayare dans les1001 nuits, campe le rôled’un officier de police devenucommissaire, bouffé par son tra-vail, qui après un accident qui allaitlui coûter la vie, décide de trouverune place pour l’amour. Il s'éprendvite et peut être trop vite de

et de tous les tuer. Une histoire quipromet d’être passionnante où lehéros qui enquête sur l’affaireKarim Bencherif est en fait à la re-cherche de sa promise. «Ce per-sonnage est très intéressant àjouer parce que je joue Karim lecommissaire, froid, sérieux, droit,bouffé par son travail, limite sanscœur. Et je joue également unKarim amoureux, plein d’espoir, quidécide de se donner une chanceavec cette femme qui lui paraîtêtre la femme idéale, lui qui aconsacré toute sa vie à son travail»,explique Ayoub Layoussifi, qui atoujours rêvé de devenir flic et réa-lisé par la même occasion unepartie de son rêve enfoui. «C’estdrôle, mais quand j’étais petit, jevoulais devenir policier. Comme laplupart des petits garçons, sûre-ment, mais je m’amusais à me dé-guiser et à imiter les policiers ou à

Silence ! AyoubLayoussifi tourne● Le public l’a découvert pendant le Ramadan dans les «1001 nuits» d’AnouarMoatassim. Aujourd’hui, il est en plein tournage du long-métrage «Les griffesdu passé» d’Abdelkrim Derkaoui où il incarne un policier amoureuxd’une femme au passé lourd. Coulisses d’un polar sur fond de réalité marocaine.

A

«Je me suis beaucoupinspiré de MatthewMcConaughey dansTrue Detective».

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saluer les flics dans la rue». Un rêvecertes, mais la réalité est touteautre puisque le rôle en questionnécessite travail et documenta-tion. «Pour préparer le rôle, je mesuis bien documentée sur la po-lice, j’ai lu des bouquins, vu desémissions. Je n’ai pas vraiment descènes de port d’armes ou de ba-garres, mais j’ai dû travailler la ges-tuelle, la démarche, les regards, lafaçon de travailler. Je me suisbeaucoup inspiré de MatthewMcConaughey dans «True Detec-tive» qui est incroyable. L’acteur quiavait contacté le réalisateur il y aquelques mois avec la ferme enviede travailler avec lui, a dû attendrepour terminer le tournage de lasérie qui a duré des mois. Après ladiffusion du premier épisode, il re-çoit un coup de téléphone d’Ab-derlkrim Derkaoui qui lui proposede participer à son nouveau long-métrage. «Nous n’avions pas en-core discuté le rôle, j’ai lu le scéna-rio et accroché avec l’histoire. Onm’a proposé de faire deux essais.Avant d’avoir l’opportunité de faireles essais, on m’avait déjà proposéle rôle de Karim», s’enthousiasmel’acteur. Le tournage qui se passedans le centre-ville de Casablancaavec pour lieux de tournage prin-cipaux les Habous, la préfecturede police, Benslimane et Moham-média, voit la participation d’unebelle brochette d’acteurs commeMouhcine Malzi en enquêteur,

Nourredine Bikr ou encore Abdel-hak Zerouali en rédacteur en chefavec Taoufik Benjelloun commescénariste.

Viol sur fond de terrorismeLe thème est lourd et représenteune réalité bien marocaine. Le réa-lisateur Abderlkrim Derkaoui s’ins-pire de faits réels et d’actualités dupays. Il reprend le débat qui avaitanimé les réseaux sociaux et lesassociations suite au suicided’Amina El Filali à Larrache, enmars dernier, qui s’est donnée lamort après avoir été obligéed'épouser son violeur. Un pays oùle viol est déguisé en mariage etoù Bouchra, l'héroïne de Derkaouien subit les frais à tout juste 13 ans.Elle n’oubliera jamais cette bles-sure qu’elle a décidé de garder enelle pendant des années avantqu’elle ne se transforme en enviede vengeance. Le réalisateur choi-sit l’angle de l’épouse soumise quidécide de se faire justice elle-même en tuant ses 3 violeurs eten terminant par celui qu’elle a dûépouser. Une envie qui la prendrajuste au moment où elle trouverapeut être le grand et le vrai amour.«Je travaille souvent avec Narjiss ElHalak qui est une actrice dotéed’une grande sensibilité et d'unegrande intelligence. J’aime beau-coup ses propositions, on essaiede proposer et d’approfondir nospersonnages. On a la chance

d’avoir un réalisateur à l’écoute, quinous pousse vers l’avant», ex-plique l’acteur ravit de cette expé-rience de long-métrage après l’ex-périence d’une série télévisée.«Dans une série, il faut travailler viteet bien. Suivre le rythme et enchaî-ner. Dans un long-métrage, on ace luxe de prendre son temps.Mon expérience et mon dernierpersonnage m’ont beaucoup ap-porté. Je me sens plus confiant etriche. Je sens avoir acquis un nou-veau bagage et c’est réconfor-tant». Il appréhende néanmoins lascène du baiser qui arrive à grandpas, une scène qui pour l’acteurest primordiale. «Après leur pre-mier diner, il y a la scène de de-mande de mariage et du baiser.C’est précipité mais le personnagesait ce qu’il fait et ce qu’il ressent.Je l’appréhende un peu parcequ’on travaille vraiment à la rendreconsistante et belle comme dansun film indien ou américain où lesscènes d’amour sont tout simple-ment belles».

Acteur mais pas seulementPendant le tournage, AyoubLayoussoufi a appris qu’il avaitremporté un prix pour son court-métrage en temps que réalisateur.En effet, son film documentaire«Dis-moi Mohammed…», qui ra-conte l’histoire d’un chanteurdans le métro parisien a remportéla mention spéciale du jury lors de

la seconde édition du Festival Eu-rope-Orient du film documentaireà Assilah. Une double casquette,pas très difficile à porter pour cetartiste passionné et méticuleux.«J’ai appris dans ce métier que l’onpouvait faire des projets en paral-lèle. C’est une façon de cassercette routine du jeu aussi. Je neréalise pas un film dans lequel jejoue. Je sais que je peux le fairemais il me faut plus d’expérience,de maturité et je ne suis pas en-core prêt à parler de moi». Il pré-fère parler de la jeunesse, de l’en-fance, thèmes chers à son cœurou encore de la musique. Amou-reux de jazz, funk, soul ou encoredu raï qui sont pour lui une formed’évasion, il a pour ambition deréaliser un triptyque sur 3 musi-ciens différents, une sorte de re-gard croisé entre trois person-nages dont le fil conducteur seraitParis, le métro et la musique. «J’aidéjà écrit des intentions, j’ai appro-ché un Sénagalo malien quichante en walof et joue de la Koraet un nigérien qui fait des reprises.Je les ai suivis je les ai filmés, ilssont intéressés par le projet». Enattendant la fin du tournage dulong-métrage «Les griffes dupassé» qui se poursuivra jusqu’enfin septembre, l’acteur entameune nouvelle aventure, celle d’unspectacle d’improvisation dans lebut de participer au mondial d’im-provisation. ●

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«Le réalisateurchoisit l’anglede l’épousesoumise quidécidede se fairejusticeelle-mêmeen tuant ses3 violeurs et enterminant parcelui qu’elle adû épouser».

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CULTURE

C'est une nouvelle sai-son qui commencesous le signe du re-nouveau pour l’Or-

chestre philharmonique du Marocet ses fameux concerts d’ouver-ture. «Le mot d’ordre de notre 19esaison est la nouveauté, nouveautéque vous retrouverez lors desconcerts d’ouverture de saison». Eneffet, pour la 1re fois de son histoire,l’OPM mettra en vedette 3 instru-ments originaux : la trompette, lecor et l’orgue. Pour ce faire, leditOPM a fait appel aux talents deDavid Guerrier. Artiste exception-nel, David Guerrier impressionneson public par la maîtrise parfaitede deux instruments, le cor et latrompette. David Guerrier étudie latrompette au CNSM de Lyon dansla classe de Pierre Dutot et au Mo-zarteum de Salzbourg avec HansGansch, ainsi que la trompette ba-roque auprès de Jean Francois Ma-deuf. Il remporte le 1er prix duconcours Maurice André en 2000et le 1er prix du concours de l'ARD àMunich en 2002. Il est ensuitenommé soliste instrumental de l'an-

Dès ses premiers coupsde pinceaux, Anne-Marie Akdime Garzon a

créé sa propre technique. Unepeinture acrylique, quicherche à explorer,le plus pos-sible, les couleurs, à l’aide demélanges de poudre, sur touttype de supports. Elle passeavec facilité de l’abstrait auxportraits huiles, et même par lesurréalisme, au gré de ses en-vies. Sa nouvelle exposition, àMarrakech, sera intitulée «Bleu,

Indigo, Violet», dans la conti-nuité de ce thème de l’explora-tion de la palette de couleurs.Une exploration qui lui a per-mis d’exposer à New York, en2013, un livre «Arc-En-Ciel» dé-peignant de manière originaleun poème traditionnel ber-bère, à l’Islip Art Museum.Autodidacte et complétée parun enseignement théoriquedans des universités enFrance, cette fille d’immigrésespagnols, née au Maroc, a

toujours baigné dans le do-maine de la construction artis-tique. Elle se sent marocaine,et se revendique comme telle.Depuis toute petite, sa famillelui a donné le goût de la créa-tion artistique, mais pas seule-ment. C'est une forme d’artqu’elle définit elle-mêmecomme art «culturel», c’est-à-dire orientée vers le partage,la découverte et l’accès detous à ces œuvres. C'est d'ail-leurs une artiste ouverte sur le

née aux victoires de la musique en2004 et 2007. Parallèlement à sacarrière de trompettiste, il étudie lecor au CNSM de Lyon dans laclasse de Michel Garcin-Marroupuis à l'Universität für Musik Wiendans la classe de Roland Berger. Ilinterprétera deux symphonies lorsdesdits concerts, ce qui représenteune véritable prouesse technique.Autre soliste, autre instrument : lejeune organiste Amine Hadefjouera la «Symphonie pour orguede Saint Saens». Né à Casablanca

en 1980, Amine Hadef étudie toutd'abord le piano pour ensuite se di-riger vers l’orgue à l'âge de 14 ans oùil débute auprès de Madame Milian,titulaire de l'orgue de l’église Notre-Dame à Casablanca pour ensuitese perfectionner auprès de Fran-çois-Henri Houbart, organiste del'église de la Madeleine à Paris. Ilentre ensuite au conservatoire du10e arrondissement à Paris dans laclasse d'orgue de Denis MathieuChiquet. Parallèlement, il poursuitdes études de chant qui le condui-

Du nouveau pour l’OPM

Une exposition arc-en-ciel à Marrakech

● Dès le 24 septembre à Casablanca, l'Orchestre philharmonique proposera sesconcerts d'ouverture de la saison sous le thème du «Renouveau» avec en vedette3 instruments originaux : la trompette, le cor et l’orgue.

● Après les rouges, les jaunes, les verts... Anne-Marie Akdime Garzon passe au «Bleu, Indigo, Violet». Le fruit de ce travail seraprésenté du 20 septembre au 15 octobre, à Almazar Art Gallery, à Marrakech. Rencontre avec une artiste plurielle qui fait dan-ser les couleurs de l'arc-en-ciel, sur des toiles pleines de sens.

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«Le mot d’ordrede notre 19e

saison est lanouveauté,nouveauté que vous retrouverez lorsdes concertsd’ouverture de saison».

sent à une carrière de chanteur ly-rique auprès de grands chefs telsque Herreweghe, Haim, Sir NevilleMarriner, Hervé Niquet, avant d’en-seigner la musique à Casablanca. Ilsignera ici sa 1re participation avecl’OPM et aura la lourde tâche defaire résonner l’orgue de l’égliseNotre-Dame de Casablanca. C’esten effet dans ce lieu emblématiquedu patrimoine architectural casa-blancais que l’OPM se produira. Leconcert inaugural aura lieu le 24septembre à Casablanca et sera di-rigé par le chef d’orchestre invitéOlivier Holt. Olivier Holt a déjà dirigéà de nombreuses reprises les 80musiciens de l’OPM. Doté d’un cha-risme exceptionnel, il est autant ap-précié par le public que par les mu-siciens, auxquels il transmet sonsavoir. Deux concerts publics sontégalement programmés jeudi 25 àRabat et samedi 27 à Marrakech. Enmarge de ces représentations,l’OPM n’oublie pas son jeune publicavec deux concerts scolaires pré-vus le 23 à Casablanca et le 25 àRabat, en partenariat avec l’Écoleinternationale de musique et dedanse (EIMD). Autre nouveauté,l’OPM lance sa carte de fidélité pourpermettre à ses abonnés de béné-ficier de nombreux avantages. «Leclub des amis et mécènes del’OPM» sera inauguré lundi 22 sep-tembre par une conférence de pré-sentation de la saison ouverte auxabonnés. ●

monde, qui parle plusieurslangues couramment, dont leberbère. Généreuse, elle s'in-vestit auprès d'associations etréalise des opérations carita-tives avec le soutien de sonmari, Larbi. Pour elle, l'art doitpermettre de donner du bon-heur aux gens. C'est pour-quoi, elle a accepté d'exposerdu 20 septembre au 15 octo-bre à Almazar Art Gallery, diri-gée par l'artiste Chalal et lemécène de l'art, Yassir Ame-

ziane. «Parce que c'est une ga-lerie citoyenne : 15% desventes seront versés à une as-sociation à but non lucratif»,déclare Anne-Marie Akdime.Pour l’avenir, l'artiste maroco-es-pagnole veut explorer l'universde la photo. Le regard qu'ellepose sur le monde est inédit.Sans nul doute, ses clichésviendront enrichir les cimaisesdes galeries marocaines. ●

PAR ÉLIAS TOUALBI-ATLAN(STAGIAIRE)

LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2014

PORTRAIT

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Le réalisateurqui séduiten «5 minutes»● Marocain dans l’âme mais new-yorkais de cœur, GhoutiLakhdar est une étoile qui monte et qui se fraye un chemin.Il vient de décrocher le prix Hamidou du public lorsde la 4e édition du Festival du court métrage de Rabat pourson film «5 Minutes». Dessous d’un talent pur.

GHOUTILAKHDARCinéaste

I l a l’action dans la peau et ellele lui rend bien. Après s’êtrefait remarquer avec le clip«Danger Electric» de B3 où il

met en scène une évasion de pri-son qui ferait rougir «Prisonbreak», il continue dans sa lancéeet propose un court métrage toutaussi croustillant, avec un filconducteur, deux personnagesen parallèle, un peu de suspense,un jeu dans le temps et surtoutune scène d’accident impression-nante. Et pourtant, il n’a pas lebudget, juste les idées et le talent.«Il bricole» en attendant des joursmeilleurs comme il se plait à dire.Mais qu’en sera-t-il lorsque ce ta-lent en herbe aura l’argent néces-saire pour réaliser le projet qu’ilsouhaite sans se soucier des pro-blèmes d’argent ? Cela ne l’a pasempêché de réaliser un court àsuccès et de remporter le prix dupublic lors du Festival du courtmétrage de Rabat avec «5 Mi-nutes». «Je ne m’attendais pas vrai-ment à gagner. J’en tremble en-core. Je ne m’attendais pas à unerécompense du public mais plus àcelle du jury. C’est une magnifique

Lakhdar qui soulève également lesouci de l’alcool au volant, respon-sable des pires drames. Un travailbien ficelé, sur fond de réalités so-ciales avec une belle réalisationqui se base sur des rappels. Pour-tant rien ne prédestinait cet enfantrebelle natif de Rabat à la réalisa-

tion. Trop timide pourdevenir acteur, ce fande «Rambo» décide derester aux États-Unisaprès un voyage chezsa sœur à New York.Dans la ville où tout estréalisable, il s’inscrit à laNew York Film Academyet enchaîne des petitsboulots pour financer

ses études. Au bout de deux an-nées de cours et deux années destage, il est convaincu de vouloirtravailler derrière les caméras etnon devant. «J’ai toujours eu unecaméra à la main, c’était importantpour moi». Vingt ans plus tard, quisont passés très vite, selon lui, ildécide de rentrer au pays pourdes raisons familiales. Il rentre aupays et tout a changé, les gensont grandi, vieilli, les situations ne

récompense, que cette reconnais-sance du public», s’émeut GhoutiLakhdar qui a obtenu 220 votesdu jury. «J’ai lu l’article dans un jour-nal en 2004. Cela faisait 16 ansque je n’avais pas vu ma famille.L’histoire de ce gars qui a perduson fils et qui souhaitait le voir ne

serait-ce que 5 minutes. J’avaisvraiment envie de traiter ce voletfamilial, ce manque de communi-cation qui représente notre so-ciété et dont on se rend comptequand il est trop tard. Mon person-nage rêverait de revoir son filspour lui dire tout ce qu’il ne lui a ja-mais révélé au final. On ne se ditpas assez "je t’aime" par exemple,entre frères et sœurs, entre pa-rents et enfants», explique Ghouti

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«Je réussis deschoses aveczéro budget.Imaginez si j’avais le budget…».

sont plus les mêmes. Cela inspiradavantage le réalisateur dans sontravail d’écriture et de mise enimage. Même si l’action prend for-cément le dessus, Ghouti Lakh-dar se dit ne pas être à l’abri d’undrame ou d’une comédie drama-tique dans les années à venir. Ins-piré par le réalisateur de «Despe-rado» et «Sin city», RobertRodriguez, qu'il se félicite d’avoirrencontré en personne, GhoutiLakhdar souhaite faire des filmsd’action à la marocaine. Multi-tâche, il fait tout sur le plateau detournage à l’image de son idole.«J’ai appris un style à l’américaine,de l’action. Je réussis des chosesavec zéro budget. Imaginez sij’avais le budget…». En attendantson premier long métrage, qu’ilattend de financer, il réalise desclips et des films institutionnels.Un talent que l’on espère être ac-compagné afin qu’il ne périssepas ou qu’il ne s’exporte pas. «J’aimon style et ma touche person-nelle, je ne le changerai pas pourplaire ou complaire. J’espère avoirl’opportunité de prouver ce dontje suis capable…». ●

Il s’inspire deRobert Rodriguez,réalisateur de«Sin city»et de «Desperado».

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SORTIES

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Un secret du DocteurFreud

Vienne, mars 1938.Sigmund Freud aconvoqué la So-ciété psychanaly-tique pour une ces-sion extraordinaire.Élèves et disciples

sont réunis autour du maître quis’exprime devant eux, peut-êtrepour la dernière fois. Il n’y a plusd’autre choix: il faut fuir l’Autriche.Mais lui, pourquoi reste-t-il, mal-gré l’invasion des nazis ? Auxheures les plus sombres de l’His-toire, ce roman passionnant offreune nouvelle vision du père de lapsychanalyse.Auteure de nombreux romans àsuccès, Éliette Abécassis révèle lesdernières années du célèbre psy-chanalyste dans un style envoû-tant, dans un livre richement docu-menté.

Éliette Abécassis, ÉditionsFlammarion, 230 DH

La sanglanteaventure marocaine – réédition de 1926commentée

La Sanglante aven-ture marocaine estun plaidoyer écriten 1923-1925, enpleine Guerre du Rif,pour faire pressionsur les pouvoirs po-litiques français en

vue de mettre fin au conflit. L’au-teur: aussi peu connu que son ou-vrage, Amédée-Victor Dunet futjournaliste, directeur de la Revuecoloniale et surtout porte-parole enFrance des loges de Francs-ma-çons de Casablanca. La Sanglanteaventure marocaine est surtout untexte composé par le lobby des af-faires voulant prendre pied au Rif.

Amédée-Victor Dunet, Casa ExpressÉditions, 100 DH

LECTURE

promet des shows dignes deceux de la capitale du spectaclegrâce à une nouvelle program-mation. Suite à une étude demarché entreprise par l’établisse-ment, plusieurs concepts origi-naux vont être proposés à laclientèle. Au menu, des specta-cles composés de quatre dan-seuses, le tout mis en scène parun performer et un nouveau liveband venus tout droit de Paris.Des spectacles qui transporte-

ront dans un nouvel univers nonencore exploité à Casablanca,celui du véritable dîner-spectacleà la parisienne. Grâce à ces nou-veautés, le Paris Paris Live Clubambitionne de se positionner entant que spot privilégié pour lesamateurs de chic, de glamour, decuisine internationale raffinée etde plaisir visuel grâce à des spec-tacles originaux. Le restaurant es-pagnol «La Mesa», quant à lui,

L e vent du changementsouffle sur la Corniche.Le complexe de Casa-blanca, qui compte le

Paris Paris Live Club, la Mesa et leWho’s, a opté pour une cure dejouvence. L’endroit, qui a à la foisla classe et le chic parisiens, lajoie de vivre espagnole et l’am-biance select de New York, se re-nouvelle. Le meilleur exemple estcelui du Paris Paris Live Club quise métamorphose et fait le pleinde nouveautés avec une nou-velle scène, de nouvelles dan-seuses, de nouveaux musicienset une nouvelle cuisine. Pourcette rentrée, la principale nou-veauté résidera dans la gastrono-mie. Emmanuel Crulli, ancienchef cuisinier du Jad Mahal deMarrakech, fera découvrir denouveaux plats grâce à un nou-veau menu bien pensé et trèsvarié. Des plats raffinés français ti-tilleront les papilles des amou-reux de la bonne gastronomie.Du cannelloni au saumon fuméet au cream cheese, en passantpar la souris d'agneau confite oule loup bar grillé au vermicellebrûlé et sa crème de petits pois,le Paris Paris Live Club prometdes expériences culinaires, maispas seulement. Côté animation,le Paris Paris Live Club, glamour,

Escapades gastronomiques● Le Paris Paris Live Club, la Mesa et le Who’s, sur la corniche de Casablanca,proposent pour la rentrée de nouveaux menus, riches en saveur et en originalité.

offre des spécialités de la mer etdes tapas tout droit venues d’Es-pagne. À midi ou au dîner, lesamateurs de gastronomie médi-terranéenne ont rendez-vousdans ce restaurant coloré et raf-finé de 11h à minuit. Un grandchoix de poissons et crustacésainsi que quelques viandes char-meront vos papilles. Salade defruits de mer œuf poché, gaspa-cho de tomates andalou, loupbar grillé risotto au safran crème

de petits pois, bro-chettes de gambas ti-grées à l'huile de sé-same, légumes sautésau gingembre etamandes concassées,paella à l’encre deseiche… Côté tapas, lesgrands classiques de lagastronomie espa-gnole répondent pré-

sents : patatas bravas, poulpe à lagallega, petite sèche grillée à lapersillade, moules marinées, cro-quettes au chorizo, friture de ca-lamars. Et pour finir en beauté,l’endroit propose également uneboîte de nuit branchée avec dessoirées à thèmes, le Who’s. Il s’agittout de même d’un endroit se-lect, uniquement sur guest list.Tout ceci se passe à la Cornichede Casablanca… ●

C’est une formuletrois en un qui s’offreaux fins gourmetsamateurs de bonneambiance.

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CINÉMA

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DANS LES SALLES

LucyDurée : 1h28 minGenre : Action Avec : Scarlett Johansson,Morgan Freeman, Choi min-sik,Amr WakedÀ la suite de circonstancesindépendantes de sa volonté,une jeune étudiante voit sescapacités intellectuelles sedévelopper à l'infini. Elle «colonise » son cerveau, etacquiert des pouvoirs illimités.

Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.

Expendables 3Durée : 2h07Genre : Action Avec : Sylvester Stallone, JasonStatham, ArnoldSchwarzenegger, DolphLundgren, Randy Couture,Terry Crews, Jet Li, WesleySnipes, Antonio Banderas,Harrisson Ford, Mel Gibson

Pour faire face à son anciencoéquipier devenu unredoutable trafiquant d'armes

(et qui aujourd'hui est bien décidé à éliminer lesExpendables), Barney décide d'apporter du sang neuf àson unité spéciale en engageant de nouveaux équipiersplus jeunes, plus vifs et plus calés en nouvellestechnologies. La mission se transforme rapidement unchoc des cultures et des générations, entre adeptes dela vieille école et experts high-tech. Ce qui ne va pas lesempêcher de livrer leur bataille la plus explosive !Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.

La danse du monstreDurée : 1h30Genre : DrameAvec : Amal Temmar -Fatima Atif - Sakina TahiriAbdellah Chakini

Malika est maltraitee par sonmari toujours ivre etmalveillant.Leurs relationsvont se deteriorer au point davoir des consequencestragiques sur leurs pauvresenfants innocents.

Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.

KickDurée : 2h30 minGenre : ActionAvec : Salman Khan,Jaqueline Fernandez,Nawazuddin SiddiquiUn homme, à la rechercheperpétuelle de l'adrénaline, lefameux kick, donne du fil àretordre à la police par sescambriolages spectaculaires.Une femme avoue à son futurmari qu'elle a eu un amoureux.Le futur mari, un inspecteur de

police, est à la recherche d'un curieux cambrioleur...Action, cascades, explosions et un brin de comédieviendront agrémenter ce film survolté et tant attendu !Tous les jours 14h15, 17h, 19h45, 22h30.

Le film retrace la rencontredu plus grand couturierde tous les temps avecune décennie libre, de

1967 à 1976. Aucun des deux n’ensortira indemne. C’est Eric et Nico-las Altmayer, éminent duo de pro-ducteurs de cinéma français, quiproposèrent à Bertrand Bonello,peu de temps après la sortie deL’Apollonide, de réaliser un biopicsur Yves Saint- Laurent (YSL). Leréalisateur accepta de relever le

Suite à un accident 14 ansplus tôt, Christine est affec-tée d’un cas très rare d’am-

nésie: chaque matin, elle oublietout. Elle place son dernier espoiren son médecin, Ed Nasch, qui luiconseille de tenir un journal vidéo.Elle pourra ainsi enregistrer les infor-mations et reconstitue peu à peuson passé.Mais très vite, ses rarescertitudes vont voler en éclat.«Avant d’aller dormir» est l’adapta-tion d’un roman éponyme publiéen 2001, vendu à plus de 4 millionsd’exemplaires et traduit dans plusde 30 langues. L’auteur S. J. Watsons’est lui-même inspiré de l’histoirevraie du patient HM qui, après une

opération et jusqu’à sa mort à l’âgede 82 ans, se réveillait chaquematin en pensant qu’il en avait tou-jours 26. Liza Marshall, la produc-trice d’«Avant d’aller dormir», a en-tendu parler du livre de S.J. Watson

en 2010 avant même sa sortie en li-brairie. Après avoir dévoré unexemplaire de l'ouvrage, elle pritcontact avec l’auteur pour immé-diatement lui faire part de l’envie deScott Free London (la société deproduction de Ridley Scott) d’obte-nir les droits d’adaptation. «J'ai dé-voré (le livre) au bord de la piscine,quasiment d’une seule traite. Celam’a tellement enthousiasmé que j’aicommencé à en raconter l’histoireà ma femme. Je me suis aperçuque d’autres membres de ma fa-mille, jusque-là occupés à barboterdans l’eau, écoutaient attentive-ment. Dès cet instant, j’étais accro.Je voulais absolument faire ce film»,explique le réalisateur Rowan Joffé.De plus, la situation de Christine faitécho à l’histoire personnelle du réa-lisateur puisque sa mère a égale-ment souffert d’amnésie. ●

défi, à condition que le film ne soitpas à l’image d’un «biopic tradi-tionnel». Il souhaitait «privilégierl’aspect visuel, romanesque, vis-contien d’YSL, et laisser de côtél’aspect très français du biopic,même si Saint-Laurent est aussiune figure très française et quecela a son importance». 2014 avu se succéder dans les salles obs-cures deux biopics consacrés àYSL. Le premier, dirigé par Jalil Les-pert, affichait Pierre Niney dans le

rôle principal, tandis que pourcette deuxième adaptation, le fon-dateur de la maison Saint Laurentest incarné par Gaspard Ulliel. À ladifférence du film de Lespert, cen-tré sur les excès de Saint Laurent,le biopic de Bonello se focalise surune décennie (1967-1976) de la viedu styliste disparu en 2008. Si lebiopic de Saint Laurent sorti enjanvier 2014 sur les écrans françaisa reçu l'aval de Pierre Bergé, il n'enva pas de même pour cette auto-biographie signée Bertrand Bo-nello. L'homme d'affaires et com-pagnon du couturier décédé,strictement opposé au tournage,aurait tenté d'en empêcher la pro-duction. Le film s'est égalementheurté à quelques difficultés de fi-nancement, et n'a pas eu droit auxfaveurs dont a pu bénéficier lelong-métrage sorti début 2014. Ils'est néanmoins consolé avec unesélection en compétition officielleau Festival de Cannes. ●

Ulliel devient Saint-Laurent...

Nicole Kidman, amnésique

● Gaspard Ulliel, Jérémie Renier et Léa Seydoux se donnent la réplique dans undeuxième film dédié au couturier Yves Saint-Laurent. Sortie le 24 septembre.

● Rowan Joffé réadapte l'ouvrage «Avant d'aller dormir»,réunissant pour les besoins du film Nicole Kidman etColin Firth. Sortie le 24 septembre.

LES ÉCO WEEK-END - VENDREDI 19 SEPTEMBRE 201426

De jolis ongles pour la rentréeLes vernis orangésAfin d’ajouter un peu de ca-ractère et de peps à vos te-nues cet hiver, il suffira de re-hausser la couleur de vosmanucures. Les vernis oran-gés et rosés seront de retoursur vos ongles et donnerontle ton.

Les vernis darkCette année, place aux couleurs encre,vert kaki, ébène, marron glacé, brique ounoir intense. Les ongles seront sombrespour un effet so chic à arborer en touteoccasion cet hiver. Vous n'aurez que l'em-barras du choix pour trouver la couleurqui se combinera à la perfection avec vostenues hivernales.

FASHIONLes vernis glitterLes manucures de l'hiver seront100% pailletées et feront brillervos soirées. Simple ou effet 3D,le vernis Glitter donnera un lookultra glamour. Idéal pour lesfashionistas qui souhaitent ajouterune petite touche élégante à leurtenue de jour comme de nuit.

TENDANCE & SHOPPING

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La destinationoffre desescapadesculturellesle jour, et uneambiance très«chaude» dansdifférents lieux«branchés».

Eyo’O, le premier biscuit dark cacao à 1 DH ! Excelo, filiale de la holdingAnouar Invest et acteur majeurde la biscuiterie au Maroc, an-nonce le lancement d’une nou-velle marque: Eyo’O, le premierbiscuit «dark cacao» à seule-ment 1 DH sur le marché maro-cain. Eyo’O est un biscuit sand-wiché au dark cacao intense etfourré à la crème, généreuse,pleine d’onctuosité et de saveur.Le résultat est une délicieusegourmandise : une combinai-son parfaite entre douceur et in-tensité, de quoi satisfaire les pa-pilles des plus exigeants. Eyo’Oest le fruit d’études consomma-teurs très poussées et d’un tra-vail de recherche et développe-ment à la pointe de la rigueur,qui a permis d’aboutir à uneoffre de grande qualité à un prixaccessible à tous. C’est en lan-çant cette nouvelle créationqu’Excelo concrétise une foisencore sa promesse : «offrir lemeilleur de la qualité au prix leplus accessible avec une re-cherche permanente d’innova-tion». Le biscuit sera désormaisdisponible dans deux formats :3 biscuits à 1 DH et 6 biscuitsà 2 DH. ●

RENDEZ-VOUS

Les échos des fêtes qui s'y dérou-lent alimentent la presse people es-pagnole. Quant au port propre-ment dit, il accueille, avec ses 915bornes d'amarrage, quelques unsdes bateaux de plaisance les plusluxueux du monde». Ancien villagede pêcheurs, la ville est synonymede glamour aujourd’hui. Plaza de laIglesia et Plaza de los Naranjos(Place des Orangers), sont le cen-tre historique de Marbella et rap-pellent l’histoire du quartier pitto-resque d'où émane tout le charmetraditionnel andalous... Sous sesairs de villages où on s’apprête àentrevoir un Don Diego de la Vega,les petites terrasses en face de pe-tites maisons souvent réaména-gées en restaurants ou en bars,proposent des tablaos pour profi-ter des spectacles flamenco tradi-tionnels. Familles, enfants, touristes

se réunissent autour de la musiqueet de la bonne ambiance afin deprofiter de la nuit andalouse. Les in-contournables de la ville restent leMusée municipal d’archéologie,l’Hôpital Bazán et son Musée es-pagnol contemporain de Gra-bado, l’Église du Saint Christ(Santo Cristo de la Vera Cruz), leFort de San Luís, avant d’entamerune promenade dans la Alamedaou sur l’avenue du front de mer, oudéambuler dans le Jardin desplantes et l’Ermitage du Calvaire.À visiter également le Musée duBonsaï, le Musée Ralli, la Villa Ro-maine de Río Verde, les ThermesRomaines de Guadalmina et la Ba-silique de Vega del Mar pour bienprofiter des belles plages tellesque la plage de la Bajadilla, laplage del Fuerte et la plage de laFontanilla, entre autres. ●

Déambuler à Puerto Banúsavec la jet-set pour faire lafête dans les nombreuxbars et boîtes de nuit, se

rendre à la ville ancienne de Mar-bella pour profiter des anciennesbâtisses, des ruelles et des fon-taines ou encore des tablao purs,faire son shopping au marché de laplace ou tout simplement profiterde la plage, tel est le quotidien d’unséjour à Marbella. Ancien vieuxport, la ville est devenue, en l’es-pace de quelques années, une sta-tion balnéaire pour people ! Aucœur de tous les regards «PuertoBanús est plus que le port de plai-sance de Marbella : c'est une sta-tion à part entière qui a misé sur leluxe. De belles demeures disper-sées parmi les orangers et cachéesderrière de hauts murs, reçoivent lajet-set nationale et internationale...

Marbella ou l’Andalousie «chic»● Destination devenue jet-set, Marbella combine fête, plage, détente et histoire. Découverte d’une ville lumineuse, joyau de la Costa del Sol espagnole.