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1 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle Fiche ressource 1. Le B2i école dès l’école maternelle ? Poser la question du Brevet informatique et internet 1 (ou B2i) à l’école maternelle revient à s’interroger sur la place des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Éducation (ou TICE) dès le cycle 1. Les Programmes 2002 2 y font explicitement référence : dans le préambule : « Les technologies de l’information et de la communication ne s’organisent pas en une discipline autonome. Ce sont des outils au service des diverses activités scolaires, dont l’appropriation active conduit au premier niveau du Brevet informatique et internet (B2i). Elles facilitent les approches inter- disciplinaires et l’ouverture au monde. » dans l’introduction du cycle 3 : « Au cycle 3, comme dans les cycles précédents, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont des instruments ordinaires du travail quotidien qui, au même titre que la maîtrise du langage et de la langue française ne peuvent être exercés à vide. » Interprétés à la lettre, les textes officiels soulignent que les TICE sont des outils au service des diffé- rentes disciplines et que tous les cycles sont concernés, la validation finale étant l’obtention du B2i niveau 1, aujourd’hui dénommé « B2i école 3 ». D’autre part, ce n’est pas la maîtrise technique qui est recherchée mais bel et bien l’appropriation de l’usage dans le cadre et au service des activités scolaires courantes. Les programmes 2008 font appel aux TUIC (technologies usuelles de l’information et de la communication) qui constituent l’un des piliers du socle commun de connaissances et de compétences. Nul besoin alors de bouleverser tout son travail pour intégrer systématiquement les TICE. La question à se poser étant « Est-ce que l’outil informatique peut aider un élève, un groupe d’élèves ou la classe entière à développer sa curiosité sur tel point, à mieux comprendre tel phénomène, à mieux apprendre cette notion, à améliorer sa maîtrise de la langue écrite ou parlée… ? » Si la réponse est positive, l’enseignant(e) peut alors se pencher sur les conditions d’intégration de cet outil : pour qui ? à quel moment ? pour quelle activité ? quelle trace ? Le plus souvent, l’utilisation de l’informatique constituera uniquement une étape dans le déroulement d’une séance. La base de données PrimTICE 4 répertorie un grand nombre de séquences menées sur tout le territoire français et alimente la réflexion sur l’intégration de ces outils : s’y référer est devenu le réflexe de nombreux enseignant(e)s en formation initiale. Le B2i constitue alors une évaluation des compétences autour des TICE acquises tout au long de la scolari- té. Décliné en 3 niveaux, de l’école au lycée en passant par le collège, son référentiel vient d’être réactualisé. Les fiches activité en tiennent compte. 1. BO n o 42 du 23 novembre 2000 – http://www.education.gouv.fr/bo/2000/42/encart.htm – bo n o 42 du 16 novembre 2006 – http://www.education.gouv.fr/bo/2006/42/MENE0602673C.htm 2. BO hors série n o 1 du 14 février 2002 – http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/default.htm 3. BO n o 34 du 22 septembre 2005 – BO n o 29 du 20 juillet 2006 – http://www.education.gouv.fr/bo/2005/34/MENT0501853C.htm et http://www.education.gouv.fr/bo/2006/29/MENE0601490A.htm 4. PrimTICE, la banque d’usages des TIC dans le primaire – http://primtice.education.fr

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource1. Le B2i école dès l’écolematernelle ?

Poser la question du Brevet informatique et internet1 (ou B2i) à l’école maternelle revient à s’interroger sur la place des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Éducation (ou TICE) dès le cycle 1. Les Programmes 20022 y font explicitement référence :

dans le préambule : « Les technologies de l’information et de la communication ne s’organisent pas en une discipline autonome. Ce sont des outils au service des diverses activités scolaires, dont l’appropriation active conduit au premier niveau du Brevet informatique et internet (B2i). Elles facilitent les approches inter-disciplinaires et l’ouverture au monde. »

dans l’introduction du cycle 3 : « Au cycle 3, comme dans les cycles précédents, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont des instruments ordinaires du travail quotidien qui, au même titre que la maîtrise du langage et de la langue française ne peuvent être exercés à vide. »

Interprétés à la lettre, les textes officiels soulignent que les TICE sont des outils au service des diffé-rentes disciplines et que tous les cycles sont concernés, la validation finale étant l’obtention du B2i niveau 1, aujourd’hui dénommé « B2i école3 ». D’autre part, ce n’est pas la maîtrise technique qui est recherchée mais bel et bien l’appropriation de l’usage dans le cadre et au service des activités scolaires courantes.

Les programmes 2008 font appel aux TUIC (technologies usuelles de l’information et de la communication) qui constituent l’un des piliers du socle commun de connaissances et de compétences.

Nul besoin alors de bouleverser tout son travail pour intégrer systématiquement les TICE. La question à se poser étant « Est-ce que l’outil informatique peut aider un élève, un groupe d’élèves ou la classe entière à développer sa curiosité sur tel point, à mieux comprendre tel phénomène, à mieux apprendre cette notion, à améliorer sa maîtrise de la langue écrite ou parlée… ? » Si la réponse est positive, l’enseignant(e) peut alors se pencher sur les conditions d’intégration de cet outil : pour qui ? à quel moment ? pour quelle activité ? quelle trace ?

Le plus souvent, l’utilisation de l’informatique constituera uniquement une étape dans le déroulement d’une séance. La base de données PrimTICE4 répertorie un grand nombre de séquences menées sur tout le territoire français et alimente la réflexion sur l’intégration de ces outils : s’y référer est devenu le réflexe de nombreux enseignant(e)s en formation initiale.

Le B2i constitue alors une évaluation des compétences autour des TICE acquises tout au long de la scolari-té. Décliné en 3 niveaux, de l’école au lycée en passant par le collège, son référentiel vient d’être réactualisé. Les fiches activité en tiennent compte.

1. BO no 42 du 23 novembre 2000 – http://www.education.gouv.fr/bo/2000/42/encart.htm – bo no 42 du 16 novembre 2006 – http://www.education.gouv.fr/bo/2006/42/MENE0602673C.htm2. BO hors série no 1 du 14 février 2002 – http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/default.htm3. BO no 34 du 22 septembre 2005 – BO no 29 du 20 juillet 2006 – http://www.education.gouv.fr/bo/2005/34/MENT0501853C.htm et http://www.education.gouv.fr/bo/2006/29/MENE0601490A.htm4. PrimTICE, la banque d’usages des TIC dans le primaire – http://primtice.education.fr

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Le principe du B2i est qu’il s’appuie sur une autoévaluation de l’élève validée par l’enseignant(e). L’échéance du B2i école se situe à la fin du cycle 3, mais c’est dès le cycle 1 que des compétences peuvent être acquises et validées : chaque élève, ayant à sa disposition une « feuille de position », coche ou colorie la case en regard de chaque compétence, au fur et à mesure des activités menées au cours de l’année en utilisant les TICE. Le Conseil de cycle, à la demande de l’élève ou de sa propre initiative, valide ou non les compétences que l’élève pense avoir acquises. Le directeur d’école délivre finalement le B2i école. L’attestation du B2i école et/ou la feuille de position suivent l’élève jusqu’à son entrée au collège (elle est communiquée au collège d’accueil).

Pour l’école maternelle, plusieurs compétences peuvent être travaillées et validées. Chaque fiche d’activité précise ces compétences.

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Fiche ressource2. De l’emplacement desordinateurs dans l’école…

C’est le plan « Informatique pour tous », présenté le 25 janvier 1985 par Laurent Fabius, Premier ministre, qui a fait entrer massivement les micro-ordinateurs dans l’école.

En écho à l’État qui fournissait les ordinateurs et formait les enseignant(e)s, les mairies ont consenti de gros efforts afin d’accueillir les matériels informatiques : mobilier spécialisé et salles informatiques voyaient alors le jour.

La salle informatique était une réponse convenable aux Instructions d’alors ; les programmes de 1985 mettaient en avant les trois aspects suivants :

le développement de l’informatique dans la société (transformation de l’activité professionnelle et de la vie quotidienne par la télématique, la bureautique et la productique ; problèmes sociaux et éthiques) ;

la technologie informatique (le micro-ordinateur ; automates programmables et robots) ;

le logiciel (analyse et modification de logiciels simples ; début de programmation dans une perspec-tive logistique).

L’évolution des programmes en 2002 donne une tout autre place à l’informatique en réseau (ou TICE, comme Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Éducation). Il est par exemple fait mention, dans l’introduction du cycle 3 : « Au cycle 3, comme dans les cycles précédents, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont des instruments ordinaires du travail quotidien qui, au même titre que la maîtrise du langage et de la langue française ne peuvent être exercés à vide.»

Partant du principe que les TIC constituent des instruments ordinaires du travail quotidien, il apparaît nécessaire d’introduire l’ordinateur directement dans la salle de classe. On trouve ainsi un ou plusieurs ordinateurs dans certaines classes. Le problème évoqué par les municipalités est double : comment sécu-riser le matériel contre le vol ? Comment respecter les normes électriques en vigueur ? La configuration alternative est alors la « classe mobile » qui peut permettre de créer temporairement une salle informatique en un lieu unique ou de répartir à loisir les ordinateurs dans plusieurs classes suivant les besoins.

Le concept de classe mobile, proposé par plusieurs grands constructeurs (Apple, Hewlett Packard, IBM…), repose sur l’association d’un chariot mobile et d’ordinateurs portables autour d’un réseau sans fil.

Le chariot sur roulettes, armoire métallique de dimension raisonnable à fermeture sécurisée, sert à la fois à entreposer les ordinateurs portables lors des périodes d’inutilisation et à réalimenter leurs batteries électriques. Il supporte en même temps une imprimante, un scanneur et une borne réseau sans fil. Une seule prise d’alimentation électrique suffit à faire fonctionner l’ensemble, ordinateurs portables compris. Pour l’accès à l’internet, il faut prévoir une connexion réseau extérieure (câble, ADSL, éventuellement modem RTC pour les lieux non desservis par les réseaux dits « haut débit »).

Dans la pratique, plutôt que de déplacer le chariot vers une ou plusieurs classes, les ordinateurs sont répartis, en début de chaque demi-journée, dans les classes où ils vont être utilisés. Ce sont soit les élèves qui viennent les récupérer, soit l’enseignant(e). Les communications entre les ordinateurs et l’imprimante, entre les ordinateurs et l’internet, s’établissent alors via le réseau sans fil, éventuellement associé à un

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autre type de réseau : connexion au réseau filaire s’il existe dans l’école, connexion par CPL (prises bran-chées au réseau électrique de l’établissement et permettant de faire passer les communications réseau).

Ce n’est plus l’élève qui interrompt ses activités pour utiliser l’ordinateur, mais l’ordinateur qui s’adapte à la vie de la classe. Sur le plan de la sécurité contre le vol, il est possible, comme l’a fait la mairie de Cambes (en Gironde), de fabriquer un coffrage en béton équipé d’une porte blindée dans lequel le chariot est entre-posé pendant les périodes où l’école est inoccupée : le système a résisté avec succès à une tentative de cambriolage…

Pour autant, on peut observer toutes les configurations sur le terrain : salle informatique, coin informa-tique dans la classe, ordinateurs mobiles ou encore des solutions mixtes (salle + coin informatique).

Les deux fiches ressources qui suivent font état de l’utilisation en classe maternelle d’une salle informa-tique et d’un coin informatique dans une classe.

Équiper l’école : à qui s’adresser ?

Dès lors que l’équipe des enseignant(e)s émet le souhait d’utiliser des ordinateurs en classe, il faut éviter le branchement sauvage d’ordinateurs, notamment en raison des risques électriques (pas de multiprise !). La directrice ou le directeur pré-sente au maire ou à son représentant le projet d’in-tégration des TICE, en planifiant éventuellement les équipements sur plusieurs tranches.

À savoir : le plus souvent, les mairies reçoivent une aide (État, collectivités locales) pour informa-tiser leurs écoles. De plus, elles récupèrent une partie de la TVA sur les matériels.

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Fiche ressource3. Utiliser l’ordinateur en salle informatique

Les élèves savent qu’ils vont en salle informatique pour « travailler » avec l’ordinateur, pourtant ils pré-fèrent toujours cette façon-là de faire des exercices en lecture et en mathématiques. Les objectifs pour-suivis sont les mêmes que ceux figurant sur les fiches données habituellement aux élèves et les compé-tences visées sont identiques à celles travaillées lors des activités classiques proposées dans la classe. Mais l’ordinateur est un outil de travail différent, car il est synonyme de plaisir pour les élèves et représente une aide réelle pour le maître.

Conduite du projet

Le fonctionnement

Le problème qui se pose, dans la plupart des classes, est lié au nombre d’élèves : comment utiliser les ordinateurs de la salle informatique avec 25 élèves, voire plus, dans la classe ? À moins de disposer d’un assez grand nombre d’ordinateurs (ce qui est encore très rarement le cas, de nos jours, en maternelle), il faut un minimum d’organisation.

• D’abord, il est indispensable de pouvoir utiliser, au même moment, 2 lieux distincts : la salle informa-tique et la salle de classe, ce qui sous-entend la présence d’une autre personne que l’enseignant(e) (l’ATSEM, par exemple).

• Ensuite, il est préférable de partager sa classe en 3 groupes hétérogènes (on mélange les moyens et les grands, les élèves en difficulté et ceux qui sont à l’aise, les plus rapides et les plus lents…) pour éviter de concentrer tous les problèmes sur un même groupe et pouvoir apporter, ainsi, une aide plus efficace.

• Deux solutions de fonctionnement sont possibles :

a – Si la salle informatique est assez grande pour permettre l’installation de tables collectives, alors, on peut s’organiser de la manière suivante :

– un groupe reste en classe sous la surveillance de l’ATSEM pour illustrer une poésie, faire des puzzles, un jeu de pré-lecture, un bricolage, etc ;

– un groupe s’installe en salle informatique devant les ordinateurs (il faut au moins un ordinateur pour deux élèves) ;

– un autre groupe s’installe en salle informatique autour des tables collectives, pour réaliser un travail sur fiche : reproduire des graphismes, retrouver les mots identiques, etc.

Dans ce cas, le maître prend en charge deux groupes. Pour pouvoir concentrer son attention sur le groupe en informatique, le travail sur fiche, donné aux élèves assis aux tables collectives, doit être assez simple à comprendre (ou la consigne doit être déjà connue) et suffisamment attractif pour que les élèves restent concentrés pendant le temps consacré à l’activité. On peut prendre la précaution d’emporter quelques albums et documentaires (ou un coloriage) que l’on mettra à disposition des élèves ayant rapidement terminé leur travail. Il est également possible d’inverser la situation : lors

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de certaines séances, on reprend à l’ordinateur une activité déjà vue précédemment et on apporte davantage son aide au groupe qui travaille aux tables.

b – Si la salle informatique est trop petite pour accueillir deux groupes d’élèves, il faut prévoir deux activités que l’ATSEM pourra surveiller sans problème dans la classe, l’enseignant(e) n’ayant avec lui que le groupe qui travaille en informatique.

On peut envisager de consacrer environ vingt minutes à chaque activité, ce qui permet aux trois groupes de permuter pour participer à toutes les activités en une heure. Mais il est également pos-sible d’étaler la rotation des groupes sur plusieurs journées (tout dépend de la disponibilité de la salle informatique et des contraintes de chaque classe).

La démarche

• Au début de l’année, plusieurs séances sont consacrées à l’utilisation de la souris, pour laisser le temps aux élèves de se familiariser avec son maniement (savoir la déplacer correctement et cliquer quand il convient). On utilise alors des coloriages libres ou dirigés, des activités de dessin, etc (même si certains élèves ont déjà accès à l’informatique chez eux et même si on dispose d’ordinateurs dans la classe).

• Ensuite, chaque séance en salle informatique est centrée uniquement sur une activité de lecture ou de mathématiques. Les élèves ne choisissent pas ce qu’ils veulent faire : soit les ordinateurs sont déjà prêts à leur arrivée, soit l’enseignant(e) leur demande d’ouvrir tel logiciel (à moins, bien sûr, que vous ne décidiez de faire travailler chacun sur un point qu’il ne maîtrise pas). La consigne est donnée oralement et collectivement. Le groupe peut être invité à regarder comment procéder si certaines manipulations sont encore inconnues des élèves. Puis, chacun s’exerce alors à son rythme, avec l’aide de l’enseignant(e), si nécessaire, ou bien celle d’un camarade. Dans une même séance, les élèves avancent différemment selon leur niveau, leur rapidité d’action, leur intérêt pour le type d’activité pro-posée et leur motivation pour en faire le plus possible. L’aide personnalisée est favorisée par le petit nombre d’élèves et par l’hétérogénéité du groupe (tous n’ont pas besoin d’aide, certains, au contraire, peuvent épauler un camarade).

Valeur ajoutée

L’utilisation de l’ordinateur offre plusieurs avantages par rapport à un support ou à un type d’activité plus traditionnel :

• c’est un outil ludique, l’élève a plutôt l’impression de s’amuser que de travailler (et, c’est bien connu, on apprend mieux en s’amusant !).

• c’est un outil efficace, il permet de réaliser un grand nombre d’exercices en peu de temps et donc de s’entraîner davantage, d’améliorer véritablement ses compétences, de consolider ses acquis plus rapidement.

• c’est un outil patient, il est répétitif et permet de recommencer plusieurs fois le même exercice ou de répéter plusieurs fois le même type d’activité, mais l’élève ne se lasse pas de s’exercer encore et encore.

• c’est un outil très encourageant, il félicite l’élève ou le récompense avec une petite animation à chacune de ses réussites, il l’incite à corriger ses erreurs et à recommencer pour parvenir au bon résultat.

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Matériel nécessaire

Une salle informatique avec un équipement suffisant (au moins quatre ou cinq ordinateurs car un ordi-nateur pour deux élèves semble un minimum).

Voici la liste des logiciels utilisés :

• l’Atelier des tout petits 1 (Clubpom) MAC/PC.

• l’Atelier des tout petits 2 (Clubpom) MAC.

• Quadrillages (Clubpom) MAC/PC.

• 101 exercices d’éveil (Emme) MAC/PC.

• 102 activités intelligentes (Emme) MAC/PC.

• J’ai trouvé : Le théâtre de marionnettes (Gallimard Jeunesse) MAC/PC.

• Toboclic (Milan Presse) MAC/PC.

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Fiche ressource 4. L’ordinateur utilisé librementen fond de classe

Dans une classe maternelle, on a l’habitude de trouver un coin dînette, un coin voitures, un coin livres, un coin déguisements, etc. De nos jours, on rencontre, aussi, de plus en plus fréquemment, un coin infor-matique. Les élèves ont ainsi la possibilité d’utiliser librement dans la journée deux ordinateurs disponibles en permanence.

Conduite du projet

Le fonctionnement

• Les 2 ordinateurs sont installés côte à côte sur une grande table, et un banc permet d’accueillir 4 élèves assis (même si certains n’hésitent pas à rester debout derrière le banc pour regarder, pour discuter, pour conseiller, pour attendre leur tour…).

• Le premier moment d’utilisation libre est la période d’accueil du matin. De 8 h 30 à environ 9 heures, les élèves sont accueillis en classe au rythme de leur arrivée échelonnée. Durant ces vingt à trente minutes, les activités sont totalement libres, chacun reprend contact à sa manière avec la classe, les camarades et les adultes présents. Un choix d’activités est proposé : dessin, coloriage, lecture, jeux d’imitation, jeux de construction, puzzles, pâte à modeler, informatique, etc. Les ordinateurs sont toujours systématiquement « pris d’assaut » mais les élèves savent qu’ils doivent laisser la place aux autres après un moment d’utilisation (pour éviter les disputes, il est possible de réglementer l’accès aux ordinateurs avec un système de tableau où l’on s’inscrit à l’avance si le besoin s’en fait sentir).

• Le deuxième moment d’utilisation libre se situe n’importe quand dans la journée car il est simplement lié au fait d’avoir terminé le travail que l’on a à faire (à condition, bien sûr, de ne pas avoir bâclé ce travail pour aller plus rapidement à l’ordinateur !). En début d’année, faire des photos, les afficher afin que les élèves sachent ce qu’ils peuvent faire lorsqu’ils ont fini (des activités courtes).

La démarche

• En début d’année, les élèves qui étaient déjà dans la classe l’année précédente sont chargés d’expli-quer aux autres comment fonctionne le coin informatique. Les nouveaux apprennent à la fois grâce aux anciens, grâce au travail effectué en salle informatique et grâce aux interventions de l’enseignant(e).

• Chaque matin, les ordinateurs sont allumés avant que les élèves ne rentrent en classe, puis, éteints au moment du goûter, l’après-midi (même si les élèves sont tout à fait capables de le faire eux-mêmes).

• Les icones représentant les logiciels mis à leur disposition sont affichées à l’écran et ils choisissent ce qu’ils veulent utiliser. Ils peuvent changer de logiciel au cours de la journée.

• L’enseignant(e) n’intervient qu’en cas de problème (par exemple, si quelqu’un a fait une mauvaise manipulation) ou, aussi, pour expliquer une nouveauté. La plupart du temps, les élèves se débrouillent seuls. L’enseignant(e) les incite à s’entraider le plus possible et demande aux « élèves ressources » de montrer aux autres ou encourage ceux « qui ne savent pas » à faire appel à leurs camarades plus expérimentés.

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Valeur ajoutée

• Utiliser les ordinateurs en classe, c’est un choix (à l’inverse de ce qui se passe en salle informatique), c’est donc un moment de totale liberté : on peut s’amuser à créer une « œuvre d’art moderne » en gribouillant joyeusement, on peut s’exercer à faire et refaire le puzzle que l’on aime beaucoup, on peut s’efforcer de venir à bout du labyrinthe un peu difficile que l’on n’a jamais réussi à terminer dans les temps, on peut aussi en profiter pour découvrir des activités que l’on ne pratique pas du tout ou très peu en salle informatique (par exemple, les activités musicales, la bataille navale, le solitaire…).

• C’est un des rares moments de liberté de l’élève au cours de la journée de classe qui est, le plus souvent, rythmée par des consignes et des interdits. Il a, à cette occasion, la possibilité de choisir réellement ce qu’il a envie de faire, et répondre à cette demande est très important. C’est aussi un réel moment d’apprentissage où l’élève apprend en s’amusant, apprend parce qu’il a envie d’ap-prendre (même lorsqu’il s’amuse à gribouiller sur l’écran, il apprend à diriger la souris, à cliquer pour changer de couleur, à écrire son prénom en choisissant les bonnes lettres, à enregistrer son dessin pour éventuellement l’imprimer ultérieurement). C’est toujours un moment de plaisir car un élève ne reste devant l’ordinateur que s’il prend plaisir à ce qu’il fait. C’est souvent, aussi, un important moment d’échange, échange avec ses pairs ou avec l’enseignant(e), qui intervient, à la demande, pour expliquer, pour aider, pour faire découvrir…, un moment de coopération très enrichissant pour tous. C’est, enfin, un petit pas vers l’autonomie pour les futurs grands du CP.

Matériel nécessaire

Il est possible de fonctionner avec un seul ordinateur dans la classe (même si deux ou plus c’est mieux, pour permettre un roulement plus important d’élèves).

Voici la liste des logiciels utilisés :

• l’Atelier des tout petits 1 (Clubpom) MAC/PC.

• l’Atelier des tout petits 2 (Clubpom) MAC.

• Quadrillages (Clubpom) MAC/PC.

• 101 exercices d’éveil (Emme) MAC/PC.

• 102 activités intelligentes (Emme) MAC/PC.

• J’ai trouvé : Le théâtre de marionnettes (Gallimard Jeunesse) MAC/PC.

• Toboclic (Milan Presse) MAC/PC.

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Fiche ressource 5. Activités autour du texte

Le logiciel de traitement de texte est l’outil rencontré le plus fréquemment, et depuis longtemps, sur les micro-ordinateurs. Même le plus vieil appareil est doté de ce type de programme permettant de mettre en forme le texte avant de l’imprimer.

Le traitement de texte et son usage à l’école est l’évolution directe de l’imprimerie mise en place dans sa classe par Célestin Freinet. De nombreuses écoles pratiquant des pédagogies actives ont investi ce moyen de communication : pour les écrits internes à la classe, pour écrire aux familles des élèves, pour diffuser le journal d’école ou de classe.

Cet outil a beaucoup évolué sous la pression de grands éditeurs. Il existe bon nombre de logiciels de traitement de texte et, lorsqu’il faut choisir d’en implanter un dans l’ordinateur ou le parc informatique de l’école, il vaut mieux préférer le logiciel libre ou le logiciel gratuit1…

Autour de cette famille traitement de texte, le logiciel de petite PAO peut être très utile, surtout pour faire de la mise en page combinant images, dessins et textes.

Reste que l’utilisation à l’école maternelle est possible dès que l’enfant sait identifier les caractères du clavier. De l’écriture du prénom à celle de courts textes, de la graphie scripte vers la graphie cursive, du changement de casse à la modification des caractères, les possibilités sont nombreuses d’éveiller l’intérêt et d’enrichir la curiosité de l’apprenti scripteur…

Malgré l’apparente facilité d’utilisation du traitement de texte, l’enseignant(e) doit toutefois pouvoir permettre la diffusion des textes aux familles, aux correspondants : c’est alors qu’il doit veiller au format informatique de ces textes.

Si tout logiciel de traitement de texte, même le plus ancien, est capable de lire des fichiers au format « texte » (.txt), ces textes seront néanmoins dénués de tout formatage : l’italique, le gras, la police de carac-tères seront appauvris.

Afin de conserver les attributs de formatage, l’enseignant(e) choisira le format « texte enrichi » (ou « riched text file », .rtf).

Enfin, pour respecter parfaitement le document initial, ses dessins et sa mise en page, l’enseignant(e) devra choisir un format qui permet d’imprimer le texte, de le consulter à l’écran ou de le transmettre. Le format choisi sera alors le format « .pdf » et sera lu ou imprimé à l’aide d’un logiciel gratuit (« Acrobat Reader » [L, M, W2] ou « Aperçu » [M]).

1. Indépendants des systèmes d’exploitation (Linux, Mac Os ou Windows) les logiciels sont soumis à des licences d’utilisation. Les logiciels libres sont gratuits et évoluent au rythme impulsé par les communautés de développeurs. Les logiciels gratuits ont parfois une licence restrictive qui peut limiter leur utilisation. Conseil : lire attentivement ces licences avant d’installer.2. L = Linux, M. = Mac, W = Windows.

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Type d’activitéExemples de logiciels

gratuitsProcédure

de sauvegardeFormat

de sauvegardeObservations

Saisie de texte. Abiword (L, M, W)OpenOffice – moduleWriter (L, M, W)Wordpad (W)TextEdit (M)NeoOffice (M)BBEdit (M)Apple Works (M)

Menu Fichier/Enregistrer sous…choisir « txt » pour le format (parfois appelé « type »).

Format .txt La diffusion la plus large, respect du texte uniquement, le document peut être retravaillé par le destinataire.

Saisie de texte, de tableaux, éventuellement quelques images ou dessins insérés dans le texte.

Abiword (L, M, W)OpenOffice – moduleWriter (L, M, W)Wordpad (W)TextEdit (M)NeoOffice (M)BBEdit (M)Apple Works (M)

Menu Fichier/Enregistrer sous…choisir « rtf » pour le format (parfois appelé « type »)

Format .rtf Diffusion très large, respect des caractères d’enrichissement, le document peut être retravaillé par le desti-nataire.

• sur Mac ou sur Linux, la fonction Imprimer ou Exporter permet de produire directement un document en .pdf• sur Windows, l’utilitaire gratuit PDF Creator (à télécharger et installer) permet de produire un fichier .pdf

Format .pdf Diffusion très large, respect de la mise en page originale, le document ne peut pas être retravaillé par le destinataire.

PAO (Publication Assistée par Ordinateur) mise en page de type journal : texte en colonnes, insertion d’images, lien entre colonnes…

OpenOffice – module Writer ou Draw (L, M, W)Scribus (L, M)Et aussi• Publisher (W) (licence éducation aux alentours de 60 €)• Pages (M) : logiciel faisant partie de la suite iWork (prix éducation : 60 €)

• sur Mac ou sur Linux, la fonction Imprimer ou Exporter permet de produire directement un document en .pdf• sur Windows, l’utilitaire gratuit PDF Creator (à télécharger et installer) permet de produire un fichier .pdf

Format .pdf Diffusion très large, respect de la mise en page originale, le document ne peut pas être retravaillé par le destinataire.

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Fiche ressource 6. Utiliser le vidéo-projecteurà l’école maternelle

Le vidéo-projecteur, présent dans tous les établissements du second degré, est un outil qui commence à faire son apparition dans les écoles.

Ce n’est rien d’autre qu’un appareil permettant la projection en grande dimension de l’écran d’ordinateur. On peut donc visualiser tout ce qui se trouve sur l’écran de l’ordinateur : manipulation des icones, des menus, utilisation de tous les logiciels résidant sur l’ordinateur. Pour afficher des présentations soignées, on utilisera de préférence un logiciel de PréAO 1 (Présentation Assistée par Ordinateur), le successeur du projecteur de diapositives.

Le vidéo-projecteur peut être d’un grand intérêt à l’école maternelle, car il impulse et facilite les échanges verbaux lors des mises en commun et des synthèses avec tout le groupe classe.

Des apports

•  Il permet de réunir la classe entière, de capter son attention sur un document agrandi, propre et en couleur : il est très important à la maternelle d’afficher le document en couleur ; l’affichage en noir et blanc, la photocopie en noir et blanc suppriment une bonne partie de l’intérêt visuel d’une couverture, d’une illustration, mais masquent également très souvent des informations de lecture (par ailleurs, l’agrandissement couleur ou l’impression couleur en plusieurs exemplaires se révèle extrêmement coûteux).

•  Il rend possible un temps de visionnage aussi long qu’on le désire (par rapport au temps nécessaire de « lecture » d’une page d’un ouvrage dont on ne dispose que d’un seul exemplaire et que l’on doit faire passer quelques courts instants de main en main, dans le silence…, « de visage en visage », au coin lecture, afin que tous se l’approprient).

•  Il favorise les activités de lecture d’images qui permettent d’ouvrir l’élève à l’expression, au langage, au sens.

•  Il facilite une compétence fondamentale en maternelle et plus tard en élémentaire : la prise de parole en grand groupe, les échanges entre l’enfant et l’adulte ou bien entre élèves : leur attention étant maintenue beaucoup plus longtemps, l’utilisation du vidéo-projecteur permet de mener des séances de construction du langage plus longues et plus denses : l’enseignant(e), dégagé de la gestion des contraintes matérielles, peut mieux se centrer sur les objectifs de sa séquence (activités langagières diverses, verbalisation de tous les élèves…).

L’enseignant(e) propose des situations problèmes qui facilitent le langage, la réflexion, l’observation, l’analyse, la comparaison, l’anticipation, la déduction, l’émission d’hypothèses, toutes démarches « tradi-tionnelles » d’apprentissage à la maternelle mais dont les phases de remédiation sont parfois difficiles à mettre en œuvre.

1. Se référer à la fiche ressource no 9 « Activités autour de l’image ».

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250 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Le vidéo-projecteur permet de stimuler d’une autre façon la réflexion et la mémoire ; on encourage l’enfant à confronter ses hypothèses à celles des autres, à exprimer devant les autres ses interprétations, à retourner sur son activité, à oraliser sa production, à échanger avec l’enseignant(e) et ses camarades, à apprécier son travail.

Partir des interrogations des élèves, lui permettre de revenir sur son travail, de construire son savoir, d’avoir accès aux procédures de ses camarades, l’aider à mettre des mots sur le « comment j’ai fait », « comment il a fait », apporte une dimension métacognitive aux apprentissages.

Des dérives possibles

Il ne faudrait pas que cet objet moderne soit utilisé dans le cadre de pratiques pédagogiques anciennes avec un retour à une configuration de cours magistral : à la maternelle, on n’est pas dans l’abstraction : l’élève doit manipuler.

Il faudra cibler les séances où cet outil sera un « facilitateur » d’apprentissages.

On veillera à ne pas sous-estimer l’objet livre, le document plus traditionnel, culturel.

Quelles activités à l’aide du vidéo-projecteur ?

• projection de photos ou de films (appareil photo ou camescope numérique) à  l’issue d’une sortie, d’une visite ou d’une activité (EPS, orientation…) ;

• projection d’illustrations numérisées issues d’une encyclopédie, un cédérom, un site sur la Toile ou bien d’un livre (dans les différents domaines d’activités – arts visuels, [éducation du regard, lecture d’œuvres], découverte du monde…) ;

• projection du cahier de vie sous forme de diaporama et création de dialogues, de commentaires…

Quelques exemples

Lecture plaisir

À un moment de la journée, en général après la pause de midi, projection de l’illustration d’une histoire et lecture à haute voix.

Excellent pour un vrai retour au calme avant les activités structurantes de l’après-midi.

1 – Construction du récit

Projection d’illustrations d’un livre dont on a enlevé tout le texte et création orale de l’histoire.Voir Activité no 4.

2 – Retrouver un livre à partir d’un extrait

Projection des illustrations de plusieurs histoires.Lecture d’un extrait d’une histoire.Les élèves doivent indiquer à quelle illustration correspond le texte lu.Variante : Afficher une partie de l’illustration ou bien un objet significatif à la place de l’extrait.

3 – Émettre des hypothèses de sens

Présenter une illustration sous un « rideau noir » et découvrir des éléments qui permettent d’émettre des hypothèses sur le thème du livre.

Voir Activité no 1.

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3 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

4 – Préparation d’exercices

Travail sur le titre en projetant couvertures et titres disposés sur l’écran et en utilisant le glisser déposer.Activité préalable au même exercice sur papier (découpage puis collage d’étiquettes).

5 – Validation d’exercices (1)

Jeu des 7 erreurs (à partir d’une illustration numérisée et après avoir utilisé la fonction « tampon » d’un logiciel de retouche d’image).

Validation des 7 erreurs à l’écran en imposant aux enfants non pas de montrer du doigt l’erreur trouvée, mais de la décrire.

Demander à un camarade d’utiliser le pointeur du vidéo-projecteur pour montrer ce qu’il a compris de la description de son camarade.

6 – Validation d’exercices (2)

Ordre chronologique.Validation de l’exercice qui consiste à associer 2 images correspondant aux diverses aventures dont est

victime le loup.

7 – Sélectionner des livres à partir d’indices

Afficher à l’écran diverses couvertures d’albums connus.Le but est d’isoler un livre précis.Proposer des indices de plus en plus ciblés au fur et à mesure de l’enquête.

8 – Développer l’esprit critique des enfants

Afficher plusieurs couvertures de livres étudiés (lecture en réseau).Repérer les similitudes et les différences remarquables : au niveau des personnages et de leur caractère,

du déroulement de l’histoire, du dénouement…Discuter autour du contenu et de la présentation des différents ouvrages, dégager des critères de qualité.

Exemple de configuration matérielle dans une école : témoignage

« Mon expérience personnelle avec les GS de la maternelle du Lapacca, à Lourdes (5 classes) : Il y a une petite salle “multimédia” où sont installés à demeure un ordinateur, le vidéo-projecteur et un lecteur vidéo. De petits bancs permettent aux élèves de s’installer rapidement.

Chaque classe vient, quand elle le souhaite, projeter images fixes (tirées d’un appareil numérique ou numérisées avec un scanneur) ou animées (camescope numérique ou lecteur de DVD).

La petite salle est plongée dans la pénombre. Le vidéo-projecteur, l’ordinateur et l’enseignant(e) se trouvent situés derrière les élèves : il n’y a donc aucun obstacle entre l’image et les élèves, ce qui facilite la spontanéité du langage, les échanges entre les élèves.

Les élèves s’expriment plus librement sans « subir » le regard des autres ou de l’enseignant(e).

L’enseignant(e) est “invisible” : il manipule le matériel et organise les débats depuis sa place ».

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource7. L’atelier des tout petits – 1,un cédérom pour découvrir le monde

Ce cédérom éducatif peut, sans conteste, constituer la base d’un travail sur ordinateur avec des enfants d’école maternelle. Ses nombreux avantages en font un outil incontournable car parfaitement adapté à une utilisation scolaire. La qualité graphique est soignée, la circulation entre les différentes rubriques est aisée, les exercices sont nombreux, très variés et progressifs, l’enseignant(e) peut même choisir certaines options selon le niveau de l’élève. De plus, et cela est primordial pour un usage en classe, l’utilisateur n’est pas agressé en permanence par un environnement sonore envahissant : la consigne est affichée à l’écran et l’enfant peut l’entendre, seulement s’il en éprouve le besoin ; de même, la réussite d’un exercice ne donne pas lieu à un bavardage exaspérant et répétitif ou à une animation qui traîne en longueur. L’essentiel est dans le contenu, dont voici un aperçu ci-contre.

Objectifs

Repérage dans l’espace, reconnaissance des lettres et des couleurs.

Contenu

La page d’accueil représente la vue d’une salle de classe avec des élèves en activité. En promenant la souris sur les objets posés sur les tables, on découvre, par un affichage dans une bulle, le contenu de chaque rubrique.

L’enseignant(e) peut effectuer des réglages au préalable (non accessibles aux élèves).

1 – Coloriage libre

L’élève choisit un coloriage (parmi 21) et colorie avec les couleurs qu’il veut ; dans chaque coloriage, le fait de cliquer sur un certain morceau provoque une animation amusante du dessin.

(réglage : nombre de couleurs 10/20/42).

L’Atelier des tout petits – 1© Éditions Club PoM logiciels – Collection « Moi…, je sais lire »

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2 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

2 – Coloriage dirigé

L’élève choisit un coloriage (parmi 21), aussitôt 2 dessins identiques s’affichent, le modèle et celui que l’élève doit colorier, étape par étape, en suivant un ordre imposé (pas toujours aussi simple qu’il n’y paraît : choisir la bonne couleur [gris clair ou gris foncé], repérer le nouveau morceau à colorier, parfois très petit [flèche de l’ascenseur]).

À la fin du coloriage, il y a toujours une petite animation.(Réglages : couleur demandée sélectionnée automatiquement ou non ; nom de la couleur demandée

écrit et prononcé ou non).

3 – Création d’un dessin

L’élève peut dessiner (choix de la couleur et de l’épaisseur du crayon), utiliser des tampons qu’il peut colorier, utiliser des formes géométriques qu’il peut aussi colorier (choix de la couleur, de la taille, de l’épaisseur du trait…), écrire sur son dessin avec des lettres en script minuscule (choix de la couleur), des-siner avec une bombe (choix de la couleur), découper le dessin en morceaux et les mélanger, effacer une partie ou l’ensemble de plusieurs manières amusantes.

(Réglage : nombre de couleurs 10/30/60).

Ces 3 rubriques sont très utiles pour acquérir une bonne maîtrise de la souris (la déplacer correc-tement et cliquer au bon endroit).

4 – Formes et couleurs

L’élève a le choix entre 21 thèmes organisés de 3 manières différentes :– 6 dessins : cliquer sur celui qui est différent ou cliquer sur tous ceux qui sont identiques.– 21 dessins : retourner tous ceux qui sont différents du modèle affiché ou retourner tous ceux qui sont

identiques au modèle.– 21 dessins : jeter à la poubelle tous ceux qui sont différents du modèle affiché ou jeter à la poubelle

tous ceux qui sont identiques au modèle.(Réglages : correction automatique ou non ; identifier les pièces identiques au modèle ou, au contraire,

identifier les pièces différentes du modèle).

5 – Écrire des mots

L’élève choisit un animal (parmi 21) dont il doit écrire le nom en script majuscule pour le voir évoluer dans un petit film.

(Réglages : les lettres apparaissent en ombre ou non ; les lettres doivent être placées dans l’ordre ou non ; les lettres sont prononcées ou non).

6 – Dominos

L’élève choisit un thème (parmi 21), automatiquement un domino est placé et il faut compléter le jeu avec les autres dominos (de 4 à 14, selon le thème choisi, avec des dominos en position horizontale et verticale) ; il est possible de jouer des parties contre l’ordinateur.

(Réglages : voir le jeu de l’ordinateur ou non ; choisir les constellations, les fruits, les lettres ou les dessins pour jouer contre l’ordinateur).

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350 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

7 – Labyrinthes

L’élève a le choix entre 21 labyrinthes de 3 sortes, de plus en plus difficiles :– La coccinelle : en déplaçant la souris, on guide une coccinelle du drapeau jaune de départ au drapeau

rouge d’arrivée pour qu’elle s’envole.– L’avion : en cliquant sur les flèches à l’écran (haut, bas, gauche, droite), on permet à l’avion de sortir

du labyrinthe (l’élève a droit à 6 erreurs).(réglage : l’avion se déplace par rapport à l’écran ou à lui-même).– En 3 dimensions : en cliquant sur les flèches à l’écran (haut, bas, gauche, droite), on sort du labyrinthe

(l’élève peut afficher le plan ou non).

8 – Puzzles

L’élève choisit un puzzle (parmi 21) à reproduire dans un quadrillage de 5 x 5 ou de 7 x 7 (le modèle reste visible en plus petit à côté de la grille) ; il est possible de créer soi-même un modèle qui pourra être imprimé.

(Réglages : les pièces sont données par un distributeur une par une au hasard ou créées par l’élève avec une machine : il faut combiner différentes variantes pour obtenir la pièce souhaitée : couleur, forme et orientation).

Ce cédérom, destiné aux 3-6 ans, est proposé par les Éditions Club Pom Logiciels (MAC/PC). Il bénéficie du label RIP délivré par le ministère de l’Éducation nationale (RIP signifie Reconnu d’Intérêt Pédagogique). Il est vendu au prix de 35 € en version mono poste, mais il existe également en version réseau et en ver-sion pack de plusieurs exemplaires (tarifs consultables sur le site http://www.clubpom.fr).

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1 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource 8. On s’expose sur la Toile

Les écoles ont toujours eu pour habitude d’exposer les différents travaux réalisés par les élèves sur les murs de tous les locaux disponibles (classes, couloirs, salle de jeux, cantine…). De nos jours, l’affichage prend souvent de l’ampleur en dépassant largement le cadre restreint de l’école car de plus en plus, on s’expose aussi sur la Toile. La création d’un site offre des avantages non négligeables : l’affichage est beaucoup plus vaste (le monde entier peut voir les réalisations mises en ligne) et, également, bien plus durable (les productions des élèves sont visibles en permanence et leur qualité ne s’altère pas au fil des ans).

Objectifs

Rendre compte des activités de l’école, favoriser l’ouverture au monde et se fami-liariser avec les nouvelles technologies.

Conduite du projet

Il est important de se donner au départ des règles précises à suivre concernant le contenu du site, son organisation générale et la façon dont il va être alimenté (la ques-tion de savoir « Qui s’occupe de l’aspect technique de la mise en ligne et comment ? » est à poser au préalable).

Le contenu du site : que veut-on afficher ?

Dans notre site, nous avons choisi de montrer la vie des élèves à l’école et de rendre compte des activités de l’année. Il y a 7 rubriques différentes :

1 – une présentation générale des locaux en photos (classes, salle de jeux, cantine, salle du périscolaire, bibliothèque, salle informatique…) ;

2 – les créations artistiques réalisées pendant le décloisonnement ou en classe (collages, peintures, encres…) ;

3 – les poésies, les histoires et les textes inventés avec les enfants ;

4 – les reportages pour afficher le travail sur les animaux du monde (une partie de notre projet d’école), expliquer un bricolage, rendre compte d’une sortie ou d’une rencontre ;

Copie écran site Véronique Thouvignon

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250 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

5 – les événements traditionnels de l’année scolaire (Noël, carnaval…) ;

6 – des jeux (devinettes, les 3 différences, vrai ou faux…) ;

7 – les mots d’enfants recueillis par les adultes de l’école.

On peut, bien sûr, ajouter d’autres rubriques : présentation du personnel de l’école, informations pour les parents (règlement intérieur, vacances, jours vaqués, projet d’école, calendrier des réunions…), documents pour les enseignant(e)s (progressions, fiches d’activités…), livre d’or, etc.

La participation des différentes classes : rôle de chacun

On peut se fixer l’impératif suivant : chaque classe fournit, chaque mois, au moins une production pour le site (photos, dessins, peintures, textes…). Cette obligation ne semble pas trop difficile à respecter car tout ce qui est fait à l’école peut faire l’objet d’un affichage sur la Toile (photos d’une recette réalisée en classe, photos des moments clés de la journée des tout-petits, photos des enfants 1 cherchant toutes les actions possibles avec un cerceau, dessins de la représentation du bonhomme, reportage sur les activités menées avec des aimants, compte rendu d’un travail sur l’eau, création d’une poésie qui rime avec les prénoms des élèves…)

La structure du site : comment se fait la navigation ?

Le visiteur doit avoir d’emblée une vue d’ensemble du contenu du site et doit pouvoir se déplacer faci-lement d’une rubrique à l’autre. Nous avons choisi de présenter, dans la page d’accueil, les différentes rubriques proposées et non pas les différentes années scolaires mises en ligne. Ainsi, le visiteur choisit le domaine qui l’intéresse (par exemple, les créations artistiques), puis, l’année scolaire qui l’intéresse (par exemple, 2004-2005) et accède alors à la liste des productions disponibles pour l’année choisie dans ce domaine-là. Ensuite, où qu’il soit dans le site, il a la possibilité de retourner à la liste des productions dans le domaine qu’il a choisi au départ ou directement à la page d’accueil, s’il souhaite changer de domaine. De plus, sur la page d’accueil est indiquée la date de la dernière mise à jour et est affichée la liste des nouveautés avec leur date d’apparition sur le site et l’emplacement où les trouver.

Matériel nécessaire

Pour réaliser un projet similaire, il faut disposer d’un certain nombre d’outils (à l’école ou au domicile de la personne chargée de la mise en ligne) : un ordinateur avec une connexion à Internet, un navigateur, un éditeur de pages web, un appareil photo numérique et un scanneur sont indispensables.

L’ordinateur avec une connexion à Internet va permettre de faire suivre l’évolution du site aux enfants en se connectant régulièrement. Il leur donne aussi la possibilité d’aller visiter les sites d’autres écoles dans le monde entier. Il permet également à l’enseignant(e) de trouver des photos pour illustrer un texte, etc. Par contre, vraisemblablement, tout le travail de mise en ligne ne sera pas effectué depuis l’ordinateur de l’école mais depuis le domicile de l’enseignant(e) responsable du site.

L’appareil photo numérique permet de photographier toutes les réalisations trop grandes pour être scannées (peintures, par exemple). Il présente un avantage non négligeable par rapport à un appareil classique : il offre la possibilité de prendre beaucoup de photos et de les voir pour conserver celles qui conviennent (très utile si les élèves doivent faire eux-mêmes certaines photos). Le scanneur permet de

1. Voir la fiche « Rappel des textes » p. 201 de l’ouvrage.

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3 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

créer une image de ce que l’on veut mettre en ligne directement sur le site sans en changer la présentation (par exemple, la fiche sur les plantations dont la mise en forme a été réalisée par la classe des grands).

La mise en page des données peut être réalisée à l’aide d’un simple navigateur web (Mozilla Firefox, Internet Explorer, Safari…) en intervenant directement sur le site, à un ou plusieurs rédacteurs. C’est le cas de sites créés à l’aide de technologies récentes : SPIP, Joomla, Jimdo…

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource9. Activités autour de l’image

Depuis l’avènement des ordinateurs graphiques, capables d’afficher des données autres que les carac-tères textuels, la production de dessin ou le traitement d’image est à la portée de tous.

Malgré ces possibilités, le travail autour de l’image met du temps à s’installer à l’école. Pourtant c’est un excellent moyen pour prendre en main l’outil informatique dès le plus jeune âge et notamment à l’école maternelle.

Les paramètres constituant le volume occupé par une image fixe

Ils sont au nombre de 3 : la taille réelle de l’image en cm (parfois différente de la taille affichée lorsqu’un zoom est appliqué), sa résolution en points par pouce (ppp, nombre de points contenus sur une surface d’1 pouce carré, soit un carré d’environ 2,5 cm de côté) et le nombre de couleurs (du noir et blanc, soit 2 couleurs, à 16,7 millions de couleurs).

Lorsqu’on dessine sur l’écran, seul le paramètre de la taille est important : la modification de la taille réelle (Menu Image/taille de l’image) entraîne une modification du volume occupé par cette image.

Lorsqu’on numérise une image via un scanneur, il faut veiller aux paramètres de taille et de résolution. Pour ce paramètre, le choix est fonction de la sortie finale de la photo : si cette image doit être uniquement consultée à l’écran, une résolution de 72 ppp (points par pouce) suffit. Si l’image doit être à la fois regar-dée à l’écran et imprimée sur une imprimante « domestique », une résolution de 150 ppp conviendra. Enfin si l’image doit faire l’objet d’une impression de qualité sur une imprimante professionnelle, la résolution adoptée sera de 300 ppp ou plus suivant les indications qui seront fournies.

Aujourd’hui, on ne prête pratiquement plus attention au nombre de couleurs. Par contre le format d’enre-gistrement requis est le format compressé « .jpg ».

Lorsqu’on fait des photos avec un appareil photo numérique, la taille de l’image dépend du réglage effectué sur l’appareil lui-même (dimension de l’image : 640 x 480, 800 x 600, 1 024 x 768, parfois symbo-lisée par les lettres S, M, L, XL…). Si l’image importée sur le disque dur de l’ordinateur paraît trop grande à l’affichage réel (zoom 1 h 1), on peut aisément modifier la taille de façon à permettre un affichage plus rapide et un volume moindre.

Dessiner ou peindre à l’aide de l’ordinateur

Un certain nombre de logiciels gratuits permettent de dessiner ou peindre directement sur l’écran. La production peut ensuite être enregistrée sur le disque dur, imprimée pour en conserver une trace dans l’album de l’élève, transmise à des correspondants ou encore affichée sur le site web de l’école.

Par défaut, la plupart des logiciels de dessin sauvegardent au format bitmap (.bmp). Afin de diminuer le volume des images et leur permettre un affichage sur la Toile, mieux vaut préférer de sauvegarder dans le format compressé « .gif » (limité à 256 couleurs mais permettant d’enchaîner des dessins afin de créer une animation). On peut aussi sauvegarder les dessins au format « .jpg » ou « .png », mais ces formats ne permettront pas d’animation.

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2 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Transformer des images à l’aide de l’ordinateur

Hormis les transformations présentées plus haut visant à modifier le volume d’une image, des trans-formations visuelles peuvent être effectuées : filtres appliqués sur l’image, élément de l’image reproduit plusieurs fois, ajout de caches, d’éléments provenant d’une autre image…

Type d’activitéExemples de

logiciels gratuitsProcédure de sauvegarde

Formatde sauvegarde

Observations

Pour dessiner à l’écran. Paint (W).TuxPaint (L, M, W 1).Photoshop Elements (M, W), à 60 € tarif éducation(ce logiciel permet de superposer plusieurs cal-ques).

Menu Fichier/Enregistrer sous…Dans le type (appelé parfois Format ).choisir « .gif » ou « .jpg ».

Si l’on veut pouvoir animer un ensemble d’images, seul le format « .gif » est à retenir.

Format .gif (impératif dans le cadre d’une animation d’images fixes).

Format .jpg.

Diffusion très large (images lisibles avec un simple navigateur).

Pour peindre à l’écran. ArtRage (M, W).Version 2 à 16 € tarif éducation.

Menu Fichier/Exporter comme image…Dans le format, choisir « .jpg ».

Format .jpg. Diffusion très large (images lisibles avec un simple navigateur).

Pour transformer desimages.

The Gimp (L, M, W).iPhoto (M).PhotoFiltre (W).XnView (M, W).Photoshop Elements (M, W), à 60 € tarif éducation.

Menu Fichier/Enregistrer sous…Dans le type (appelé parfois Format ).choisir « .jpg ».

Format .jpg. Diffusion très large (images lisibles avec un simple navigateur).

Pour créer des petitesanimations (GIF animés).

The Gimp (L, M, W).GIFfun (M).GIF Movie Gear (W), partagiciel à 48 €.GraphicConverter (M), partagiciel à 35 €.

Après avoir inclus les images fixes « .gif » à mettre en boucle pour donner l’illusion d’une animation, sauvegarder la production au format proposé par défaut (« gif » ou « .gifA », pour Gif animé).

format .gif. Diffusion très large (images lisibles avec un simple navigateur).

Pour créer des diapo-ramas rudimentaires.

iPhoto (M)Galerie (M)Diaporama (W)IrfanView (W)GraphicConverter (M), partagiciel à 35 €.

Une fois défini l’ordre des photos, l’ajout éventuel d’un fond sonore ou musical, le logiciel génère un fichier autonome ou un ensemble de fichiers dans un format standardisé.

Formats .htm et .jpg.Format vidéo .mov pour certains logiciels

Diffusion très large (images lisibles avec un simple navigateur).

Pour créer des diapo-ramas évolués (PréAO, ou Présentation Assistée par Ordinateur).

Open Office, module Impress (L, M, W)Powerpoint (M, W), logiciel faisant partie de la suite MS Office, à environ 150 € prix éducationKeynote (M), logiciel faisant partie de la suite iWork, à 70 € prix éducation

Menu Fichier/Exporter.Menu Fichier/Enregistrer sous…Menu Fichier/Exporter.

Formats .swf, .htm, .ppt, .pdf.Formats .htm, .ppt, .pps.

Formats .swf, .mov, .htm, .ppt, .pdf.

Diffusion très large pour les formats .swf (Flash, lisible avec un navigateur web), .htm (format des sites web) et .pdf (lisible avec Acrobat Reader).

1. L = Linux, M = Mac, W = Windows.

Page 23: 50 activités pour utiliser les TICE

350 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Type d’activitéExemples de

logiciels gratuitsProcédure de sauvegarde

Formatde sauvegarde

Observations

Pour créer une BD à partir de photos ou de dessins réalisés en classe.

Comic Life (M1)partagiciel à 25 €, livré gratuitement avec les Mac récents.

Le principe est très simple : faire glisser des photos dans les vignettes de la BD pré choisie, ajouter des bulles ou légendes… et imprimer.

La distribution la plus simple se fera au format .pdf.

Diffusion très large.

Pour créer des animations de photos fixes ou traiter l’image vidéo.

La suite iLife (M), livrée gratuitement avec les Mac récents, convient parfaitement : elle propose iMovie (montage vidéo), iPhoto (bibliothèque et gestion image), iTunes (bibliothèque et gestion musicale), GarageBand (création de sons et musiques), iWeb (création de site web) ainsi que iDVD pour préparer ses DVD avant de les graver. L’avantage essentiel réside dans le fait que ces six outils sont parfaitement intégrés entre eux : à l’intérieur d’ iMovie, on visualise par exemple la bibliothèque de sons d’ iTunes, la bibliothèque photo d’ iPhoto…On peut acquérir cette suite logicielle pour 70 €, tarif éducation.Pour Windows, on pourra utiliser le logiciel de montage vidéo Pinnacle Studio (W) au tarif éducation de 50 €.

Fichier/Partager…Choisir Quicktime, puis Courrier.

Format .mov.Affichage réduit, optimisé pour une transmission par courrier électronique.

Fluidité : 10 image/sec.Taille : 160 x 120.Son : mono.1 film d’une durée de 2 secondes pèse 36 Ko.

Fichier/Partager…Choisir Quicktime, puis Internet.

Format .mov.Convient pour un site web.

Fluidité : 12 i/s.Taille : 210 x 180.Son : stéréo, qualité moyenne.1 film d’une durée de 2 secondes pèse 68 Ko.

Fichier/Partager…Choisir Quicktime, puis CDRom.

Format .mov.Permet de stocker jusqu’à 3 heures de film sur un simple cédérom (CD).

Fluidité : 15 i/s.Taille : 320 x 240.Son : stéréo, qualité moyenne.1 film d’une durée de 2 secondes pèse 104 Ko.

Fichier/Partager…Choisir Quicktime, puis Haute Qualité.

Format .DV.Le résultat nécessite d’être gravé sur un dévédérom (DVD).

Fluidité : 25 i/s.Taille : 720 x 576.Son : stéréo, haute qualité.1 film d’une durée de 2 secondes pèse 8,5 Mo.

Fichier/Enregistrer. Format .avi. Il est toujours possible de compresser les films vidéo grâce à des utilitaires le plus souvent gratuits (export en .mpg, .mp4).

1. L = Linux, M = Mac, W = Windows.

Page 24: 50 activités pour utiliser les TICE

1 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource 10. Conduire un projet de créationde film d’animation en GS

Domaine

S’approprier le langage.

L’observation et la transformation des images.

Projet

À travers un projet transversal, il s’agit :

– D’inscrire les élèves dans la dynamique d’un projet de communication pour donner du sens à leurs apprentissages et leur faire vivre des expériences intellectuelles et culturelles qui permettent d’acquérir des compétences.

– De permettre aux élèves de fabriquer des images et d’en construire une « grammaire » pour prendre du recul dans un monde d’images fabriquées.

– De donner aux élèves la possibilité de se constituer une culture partagée des textes et des images.

Conduite du projet

Déroulement

La création du film d’animation peut se concevoir au travers de quatre étapes précédées et/ou accom-pagnées d’une phase langagière et de création plastique relativement longue :

– Saisie des images.

– Importation et montage des images.

– Enregistrement et importation de sons.

– Mixage et montage final.

Aide

Le projet n’a d’intérêt pour les élèves que s’ils en sont réellement acteurs.

Il faut veiller à prendre le temps pour que chaque phase soit d’abord exploratoire (essais/erreurs…) avant de devenir systématique.

L’aide des Maîtres Animateurs TICE, des personnes ressources du CDDP ou des CPC peut s’avérer utile.

Toutefois, la réussite dépendra beaucoup :

– de la rigueur de la démarche ;

– de la modestie du projet (film de 2 à 6 minutes) ;

– de la justesse de la répartition des tâches enseignant(e)/élèves (de quoi sont-ils capables ?) ;

– d’une organisation « maternelle » sans faille.

Page 25: 50 activités pour utiliser les TICE

250 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Matériel nécessaire

– Un appareil photo numérique et/ou un camescope.

– Un pied pour ces appareils.

– Un projecteur halogène.

– Un ordinateur multimédia dédié à la vidéo (type Mac mini ou iMac) équipé d’un logiciel simple de montage (type iMovie).

– Un micro USB externe.

Chronologie du projet

Il s’agit de :

– s’imprégner d’une histoire.

– La reformuler de plus en plus précisément (oral, écrit…).

– Élaborer un découpage technique :• les personnages,• les objets et accessoires,• les lieux/les décors.

– Découper en scènes.

– Réaliser :• les personnages, objets et accessoires,• les décors.

– Déterminer les déplacements (jouer).

– Photographier les déplacements (image par image) et l’animation des personnages et des objets.

– Jouer les dialogues, les écrire (dictée à l’adulte).

– Jouer les dialogues, les enregistrer.

– Créer ou chercher des ambiances sonores, des bruitages, les enregistrer ou les importer.

– Choisir des musiques d’ambiance.

– Importer images et sons dans le logiciel de montage.

– Travailler les images (disposer sur la « time line », régler le débit des images).

– Mixer (faire correspondre images et sons, régler les niveaux sonores).

– Réaliser génériques et affiches.

– Projeter (utilisation du vidéo projecteur).

Page 26: 50 activités pour utiliser les TICE

3 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Note : Il existe deux façons de régler le nombre d’images par seconde de l’animation :

– dans le menu Clip, on double-clique sur l’image fixe…

Copie d’écran Frédéric Lebret

– ou bien, dans l’onglet photo, un curseur permet de régler la durée de la photo (ne pas oublier de déco-cher la case de l’effet Ken Burns1).

Copie d’écran Frédéric Lebret

1. Effet de zoom avant ou arrière sur une image fixe, donnant l’idée d’une animation.

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource11. Concevoir ou rejoindre un projetde correspondance

Il n’est pas question de démontrer ici l’intérêt de la correspondance scolaire entreprise dès le plus jeune âge, mais plutôt de développer quelques idées pour permettre à tout enseignant(e) de s’inscrire dans la dynamique de l’échange inter-classes.

Les canaux de correspondance entre classes

Nature Avantages Limites Coût État

Courrier postal

• Matériaux variés (pa-pier, carton, affiche, objets…).

• Charge affective impor-tante.

• Délai de livraison.• « Vieillit » mal.

Pour un envoi de 2 kg (en 2011) :– 7,95 € pour la France,– de 17,85 € à 39,70 € suivant les pays.

Asynchrone.(Ne nécessite pas la présence simultanée de l’expéditeur et du desti-nataire.)

Courrier électronique

• Textes, images fixes ou animées, sons.

• Délai de livraison.• Plusieurs destinataires simultanément.

• Facile à conserver et à dupliquer.

• Matériau unique (fugitif à l’écran ou impression sur papier).

Suivant l’abonnement Internet de l’école.

Asynchrone.

Téléphone• Langage oral.• Simultanéité de l’échange.

• 1 seul interlocuteur. Peu cher si téléphonie via Internet.

Synchrone.(Nécessite la présence de l’interlocuteur.)

Télécopieur - fax• Support écrit : texte et dessin.

• Délai de livraison.

• Monochrome.• Qualité médiocre.

Égal à la téléphonie traditionnelle.

Asynchrone.

Visioconférence sur IP

• Image animée et son simultanément.

• Découverte en direct de milieux lointains et d’éléments particuliers (décalage horaire, déca-lage des saisons…).

• Qualité inégale suivant les matériels et les débits utilisés.

Suivant l’abonnement Internet de l’école.

Suivant l’abonnement Internet de l’école. Synchrone.

Concevoir un projet de correspondance 1

La correspondance entre classes d’écoles maternelles est aisée à établir : on peut solliciter des collè-gues à l’occasion d’un regroupement ou solliciter des coopérations via des revues professionnelles, syndi-cales, associatives…

1. Retrouver ces liens directement sur le site compagnon.

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2 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

On peut aussi faire un appel à participation sur la Toile. Certains sites permettent de proposer des pro-jets, comme

« classes@classes » de Prof-inet (Québec) : http://prof-inet.cslaval.qc.ca/ (testé en juin 2011)

ou le projet « télécollaboration », toujours sur Prof-inet : http://prof-inet.cslaval.qc.ca/clin.php (testé en juin 2011)

sur le réseau éducatif suisse « Edunet » : http://www.edunet.ch/base/ (testé en juin 2011)

et bien sûr la partie « correspondance » de l’incontournable site « cartables.net » : http://www.cartables.net/corres/index.php (testé en juin 2011)

Rejoindre un projet de correspondance

Pour échanger en visioconférence avec une classe du Royaume-Uni (site anglophone) : http://www.global-leap.com/

Partenariats scolaires en Europe : http://www.etwinning.net/fr/pub/index.htm

mais aussi l’ensemble des sites cités précédemment.

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche ressource12. Activités autour du son

Le son numérique est aujourd’hui facile à produire, à manipuler ou transformer. L’intérêt pédagogique semble évident lorsqu’on constate les efforts consentis et les progrès effectués par des élèves ayant quelque difficulté à s’exprimer oralement pour aboutir à une production audible… Chaque classe peut se constituer une « mémoire sonore » en enregistrant les chants, les poèmes, les comptines et tous les tra-vaux audio conduits au cours de l’année scolaire pour finalement les graver sur un CD audio dont chaque élève peut recevoir un exemplaire.

Quel équipement prévoir ?

Un ordinateur doté d’une carte son (avec une entrée, pour l’acquisition du son et une sortie pour sa resti-tution), un micro (on trouve des micros bon marché à moins de 10 €) et une paire de haut-parleurs pour une écoute collective (très souvent, les ordinateurs possèdent des haut-parleurs internes, inclus dans l’unité centrale) ainsi qu’1 ou 2 casques audio pour une écoute plus confidentielle. Il reste enfin à doter l’ordinateur d’un logiciel de traitement du son (voir tableau plus loin). Si l’on souhaite réaliser un CD audio, l’ordinateur doit être équipé d’un graveur de cédérom.

Conseil : Lors de travaux en ateliers, il est difficilement supportable d’élever le niveau sonore d’une classe à cause des messages audio produits par l’ordinateur. Une solution peu onéreuse consiste à bran-cher 2 casques audio sur l’unique sortie son de l’ordinateur grâce à un petit adaptateur dédoublant cette sortie, facilement trouvable dans les rayons hi-fi de la grande distribution.

Quel format pour le son ?

Les formats d’enregistrement sonore sont nombreux. Ceux que l’on trouve le plus couramment : wav, aif, ogg, mp3, m4a. Certains formats génèrent des fichiers relativement lourds. C’est le cas des formats wav et aif (qui est le format des CD audio, le seul reconnu par tous les lecteurs CD de salon). Notre grande chance est qu’on peut leur appliquer une compression sans trop altérer leur qualité : ainsi les formats mp3 (format très courant) et m4a (évolution du mp3) permettent de stocker 10 fois plus de contenu sur un même support : un CD dit « audio » contient généralement de 10 à 15 titres. On en mettra 120 à 150 sur un CD au format mp3. Par contre, ce CD mp3 ne sera lu que sur les lecteurs CD les plus récents…

Pour vous faciliter la tâche, préférer systématiquement l’enregistrement au format mp3. Le logiciel de gravage des CD au format audio convertira automatiquement les fichiers .mp3 en fichiers .aif ; dans le même temps, ces fichiers .mp3 seront plus légers à stocker, à transporter ou à diffuser sur le site de l’école.

Quelles activités mener ?

– Enregistrer la voix parlée ou chantée, individuellement, à deux ou en groupe.

– Modifier les enregistrements.

– Écouter la voix parlée ou chantée.

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2 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

– Créer des bruitages avec la voix ou des objets, pour illustrer des scènes de la vie courante (marcher…) ou des éléments naturels (la pluie, le vent, le tonnerre…).

– Conserver la mémoire sonore de la classe en gravant un CD audio.

– Publier les enregistrements sur la Toile (baladodiffusion ou « podcasting »).

Type d’activitéExemples de

logiciels gratuitsProcédure de sauvegarde

Formatde sauvegarde

Observations

Enregistrer des textes lus, des poésies, des chants, des bruits.

Audacity (L, M, W 1)GarageBand (M. )

Depuis Audacity, menu Fichier/Exporter en .mp3.

Depuis GarageBand, menu Fichier/Enregistrer sous… choisir le format .mp3.

Format .mp3 Diffusion très large, facilitée par le faible encombrement des fichiers au format .mp3.

Graver un CD lisible sur un lecteur de salon ou un baladeur CD.

iTunes (M, W) Ouvrir le fichier créé en .mp3 et choisir Graver un CD audio. Insérer un CD vierge dans votre graveur de CD.

Format .aif(format automatiquement créé par le logiciel de gravage lors du choix « CD audio »).

Très grande facilité d’écoute en raison du grand nombre de lecteurs de CD audio disponibles partout.

Créer une radio gratuite sur la toile (balado-diffusion ou Podcasting).

Audacity (L, M, W)GarageBand (M)iTunes (M, W)

Les fichiers sont enregistrés à l’aide d’Audacity ou Garage-Band.L’abonnement est réalisé au travers d’ iTunes.

Format .mp3Format .m4a(meilleure qualité audio).

Découvrir « radio-cartables », la radio des écoles d’Ivry-sur-Seine :http://radio-cartable.ouvaton.org/

1. L = Linux, M. = Mac, W = Windows.

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche procédure1. Affiche : préparer un fichierservant de base aux enfants

Complément à l’activité no 14

Une affiche pour carnaval

En début d’année, créez un dossier pour chaque élève et le nommer de son prénom.Créez un fichier à l’aide d’Open Office Impress que vous nommez « affiche ».Créez un cadre image vide.

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

Cliquez sur le cadre image puis, dans la fenêtre qui apparaît, sélectionner le dossier contenant les images choisies pour illus-trer les affiches. Insérez.

Annulez cette opération.Ainsi, lorsque l’élève cliquera sur le cadre image, la fenêtre

contenant les images sélectionnées apparaîtra automatique-ment.

Copie d’écran Geneviève Alberich

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2 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Créez plusieurs cadres textes. Préparez les caractéristiques du format de la police de la zone de texte.

Enregistrez ce fichier autant de fois que d’élèves, dans leur dossier per-sonnel.

Modèle d’affiche

Les élèves pourront apprendre à ouvrir leur dossier puis le fichier corres-pondant à l’affiche. En se référant au modèle préparé en commun, ils insè-reront facilement une image ainsi que le texte dans chacun des cadres.

Chacun aura son propre dossier, les affiches pourront être ensuite impri-mées au format A4, puis placées chez les commerçants du quartier.

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche procédure2. Document de préparationdes fichiers bibliothèque

Complément à l’activité no 12

Créez un dossier que vous nommez « bibliothèque »

Ouvrez un fichier de traitement de texte (avec OpenOffice Writer, Word, Pages…) par élève, et créez un tableau avec 4 colonnes et 15 ou 20 lignes dans cette fiche.

Les titres des colonnes : prénom, titre du livre, date d’emprunt, date de retour.

Enregistrez sous… autant de fois que d’élèves en nommant avec le pré-nom de chacun et fermez chaque document.

Ouvrez un nouveau fichier « page 1 ». Saisissez le prénom des élèves puis créer un lien hypertexte sur chaque prénom, lequel renverra à la fiche de l’enfant.

Créez un lien hypertexte sur chaque prénom

Sélectionnez le mot. Allez dans menu Insertion/Lien hyper-texte ; dans la fenêtre qui apparaît, choisir le document vers lequel on veut renvoyer. Cliquez sur OK.

Il est possible de faire un lien retour vers le fichier « page 1 », depuis le prénom de l’élève inscrit en haut de sa fiche.

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copies d’écran Geneviève Alberich

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1 50 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche procédure 3. Abécédaire : document pour créerdes images pour l’abécédaire

Complément à l’activité n° 6

Préparation de l’étape 2 du projet

Créez un dossier que vous nommez « ABÉCÉDAIRE ».Sélectionnez les photos de la phase 1 et enregistrez celles que vous avez choisies dans ce dossier.Toujours dans ce dossier, créez un nouveau fichier à l’aide d’OpenOffice Impress…

Créez un cadre image vide et deux cadres texte.

Copie d’écran Geneviève Alberich Copie d’écran Geneviève Alberich

Cliquez sur le cadre image. Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez le dossier contenant les photos de l’abécédaire. Choisissez une photo puis annuler cette opération.

Enregistrez ce fichier 26 fois dans le dossier ABÉCÉDAIRE, en le nommant chaque fois avec une lettre de l’alphabet.

Afin que chaque élève possède son propre abécédaire, vous pou-vez faire autant de copie de ce dossier que vous avez d’élèves.

Les élèves pour-ront apprendre à ou-vrir leur dossier puis le fichier correspon-dant à la lettre étu-

diée. Ils insèreront facilement une image ainsi que le texte s’y rapportant.

Chacun aura son propre dossier, les images pourront être ensuite imprimées afin de réaliser un ABÉCÉDAIRE papier.

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

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150 activités pour intégrer les TICE à la maternelle

Fiche procédure4. Créer des photos messages

Complément à l’activité n° 37

Préparez la feuille pour la réalisation des affiches

au format A4

Créez un nouveau document avec OpenOffice Impress ou tout autre logiciel de PAO.

Positionnez-le en format paysage.Préparez un cadre image vide.Préparez deux cadres texte (un pour le commentaire de la

photo, un autre pour son numéro).Superposez au cadre texte une forme automatique « bulle ».

Double cliquez sur le cadre image vide pour faire apparaître la fenêtre de choix des photos.

Insérez l’image, ajouter les commentaires et le numéro de la photo dans les cadres texte.Exemple : une série d’affiches terminées.

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich

Copie d’écran Geneviève Alberich Copie d’écran Geneviève Alberich

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Fiche procédure 5. Insérer une imagedans un document

L’insertion d’images dans un logiciel de traitement de texte, de PAO (Publication Assistée par Ordina-teur) ou de PréAO (Présentation Assistée par Ordinateur) est une procédure bien définie et simple à mettre en œuvre. En voici le détail :

Remarque sur les actions liées à la souris : si les souris utilisées sous Windows ou Linux possèdent 2 boutons (à gauche, le bouton d’action ; à droite, le bouton des propriétés), les souris Apple ne possèdent souvent qu’un seul bouton (action). L’équivalent du bouton gauche est alors l’unique bouton de la souris Apple.

Pour émuler le bouton droit, il convient d’appuyer sur la touche Ctrl du clavier du Mac en cli-quant sur le seul bouton de la souris : les propriétés apparaissent alors…

Source de l’image Préparation Procédure

APN (appareil photo numérique)

Décharger les photos à l’intérieur d’un dos-sier créé sur le bureau de l’ordinateur.Ce dossier pourra être ultérieurement détruit ou déplacé à votre convenance.

Dans votre document (texte, PAO, PréAO), positionner le curseur à l’endroit où vous souhaitez intégrer l’image. Dans le menu Insertion , choisir Image puis À partir d’un fichier. Désigner alors, dans le dossier préalablement créé sur le bureau, l’image désirée puis valider. L’image apparaît dans votre document.Dès que vous avez enregistré ce document, les images originales contenues dans le dossier sur le bureau peuvent être détruites sans conséquence pour votre travail.

Scanneur

Lorsque vous numérisez les dessins ou les photographies, enregistrez chaque image dans un dossier créé sur le bureau de l’ordinateur.Ce dossier pourra être ultérieurement détruit ou déplacé à votre convenance.

Dessin à l’écran (avec Tuxpaint…)

Enregistrer chaque image dans un dossier créé sur le bureau de l’ordinateur.Ce dossier pourra être ultérieurement détruit ou déplacé à votre convenance.

Image extraite d’un site web 1

Créer un dossier de réception des images sur le bureau de l’ordinateur (ce dossier pourra être ultérieurement détruit ou déplacé à votre convenance). Pour y intégrer des images venues du Web, suivez la procédure suivante : dans le navigateur, visualisez l’image souhaitée dans sa taille la plus grande (une image peut être aisément diminuée ; elle supporte moins d’être agran-die). Superposer le pointeur de la souris à l’image et cliquer sur le bouton droit (sur Mac : touche Ctrl + clic), choisir Enregistrer l’image sous… puis désigner le dossier pré-alablement préparé sur le bureau. L’image est maintenant enregistrée sur le disque dur.

1. Veiller aux droits liés à l’image. Vous trouverez dans la sitographie des références de sites présentant des images libres de droit dans le cadre d’une utilisation non commerciale.