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MARDI 3 JUILLET 2012 - 13 CHAÂBANE 1434 - N° 6604 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 LE BONJOUR DU «SOIR» M me Toumi nous donne un véritable cours magistral à propos des infractions à la législation des changes dont se seraient rendues coupables certaines APC. Ou M me Toumi vit dans un autre monde ou elle se moque de nous. Et comment croit-elle que font les Algériens lorsqu’ils partent à l’étranger ? Ils vont au square, ou à d’autres lieux connus dans les autres villes, pour échanger les dinars en euros. Ils les placent ensuite dans des comptes devises, puis les retirent pour être en règle vis-à-vis des douanes. En procédant ainsi, ces Algériens sont-ils coupables d’infraction à la législation des changes ? Et comment font les acquéreurs de biens immobiliers à l’étranger, qui se recrutent souvent dans les cercles du gouvernement et parmi les proches du pouvoir. A ma connaissance, la Banque centrale n’autorise pas les transferts pour les résidences «secondaires» à Paris ou Genève ! Lorsque je pars en Tunisie, je fais comme tout le monde : je change au parallèle chez mon ami «Flen l’Euro», toujours disponible et en dollars, yens ou riyals ! Je ne savais pas que j’étais hors-la- loi ! Et je continuerai à le faire tant que vous n’ouvrirez pas ces fameux bureaux de change tant de fois promis ! [email protected] «Tous les hommes ont les mêmes droits [...] Mais du commun lot, il en est qui ont plus de pouvoirs que d'autres. Là est l'inégalité.» (Aimé Césaire) Nous sommes tous des hors-la-loi ! L’indépendance de l’Algérie : le 3 ou le 5 juillet 1962 ? PAGES 4, 5 et 6 IMP ACT DE L A CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE SUR L’AL GÉRIE Les inquiétudes de Karim Djoudi PAGE 3

A E le 5 juillet 1962

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Page 1: A E le 5 juillet 1962

MARDI 3 JUILLET 2012 - 13 CHAÂBANE 1434 - N° 6604 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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LE BONJOUR DU «SOIR»

Mme Toumi nous donne un véritable coursmagistral à propos des infractions à la législationdes changes dont se seraient rendues coupablescertaines APC.

Ou Mme Toumi vit dans un autre monde ou ellese moque de nous. Et comment croit-elle que fontles Algériens lorsqu’ils partent à l’étranger ? Ilsvont au square, ou à d’autres lieux connus dans lesautres villes, pour échanger les dinars en euros. Ilsles placent ensuite dans des comptes devises, puisles retirent pour être en règle vis-à-vis desdouanes. En procédant ainsi, ces Algériens sont-ilscoupables d’infraction à la législation deschanges ? Et comment font les acquéreurs debiens immobiliers à l’étranger, qui se recrutentsouvent dans les cercles du gouvernement et parmiles proches du pouvoir. A ma connaissance, laBanque centrale n’autorise pas les transferts pourles résidences «secondaires» à Paris ou Genève !

Lorsque je pars en Tunisie, je fais comme toutle monde : je change au parallèle chez mon ami«Flen l’Euro», toujours disponible et en dollars,yens ou riyals ! Je ne savais pas que j’étais hors-la-loi ! Et je continuerai à le faire tant que vousn’ouvrirez pas ces fameux bureaux de change tantde fois promis !

[email protected]

«Tous les hommes ont les mêmes droits [...]Mais du commun lot, il en est qui ont plus depouvoirs que d'autres. Là est l'inégalité.»

(Aimé Césaire)

Nous sommes tousdes hors-la-loi !

L’indépendancede l’Algérie : le 3 ou

le 5 juillet 1962 ?PAGES 4, 5 et 6

IMPACT DE LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE SUR L’ALGÉRIE

Les inquiétudes de Karim DjoudiPAGE 3

Page 2: A E le 5 juillet 1962

Et l’enquête sur l’expert ?L’enquête que mènent les services de l’inspection générale du ministère de la Justice ausujet de la chambre commerciale de Boumerdès, qui fait appel presque exclusivement aumême expert domicilié à Blida, est attendue avec impatience par les justiciables de cettewilaya. Rappelons que cet expert est spécialisé en informatique mais ilest sollicité pour toutes les expertises, y compris celles qui ne relèventpas de ses compétences.

Mort subite à la prison d’El-HarrachLe magasinier de la Sodimac, incarcéré depuis huis mois avec

le DG et le directeur commercial de la société pour une affaire detrafic de ciment, est décédé ce samedi d’un infarctus à la prisond’El-Harrach. Le DG de CMC (ex-Edimco), emprisonné pour lamême affaire, étant diabétique, hypertendu et cancéreux, se trouveactuellement dans un état critique selon sa famille.

Leur procès qui devait avoir lieu le 13 puis le 27 juin aété reporté au 11 juillet, rappelle-t-on.

PP

Les détenus de Tiziexemplaires

Le centre de rééduca-tion de Tizi-Ouzou aenregistré d’excellentsrésultats pour le bac et leBEM.

En effet, le taux de réus-site des jeunes détenuss’élève à respectivement68,81% et 88,9%, soit nette-ment supérieur à lamoyenne natio-nale.

Un jour, un sondage

Les 182 milliards de dollars de réserves dechange annoncés par la Banque d’Algériesuffiront-ils, à votre avis, à faire face à un

éventuel effondrement des prix du pétrole ?

OUI

NON

Sans opinion

RÉSULTATSDU DERNIERSONDAGE

Préférez-vousprendre votrecongé annuel

durant le mois deRamadan ?

OUI : 24,08%NON : 70,51%S. OPINION : 5,41%

La dissidence au FFS qui tente de se structurer enregistreraitbien des couacs qui risqueraient de lui nuire considérablement.Le problème est que cette fronde est menée par desacteurs qui sont loin de s’entendre. Et l’exemple de KarimTabbou, qui a dû quitter les travaux du dernier conclavedes frondeurs, illustre cet état de fait. C’est que le toutnouveau député de Tizi Ouzou s’est vu sommé de s'excu-ser pour la purge qu’il a orchestrée du temps où il étaitl’homme fort du parti. Une purge dont ont été victimesnombre de cadres avec lesquels il se retrouve au hasardde bien d’intérêts qui semblent différer d’un dissident àun autre.

Mardi 3 juillet 2012 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPCouacs chez les mécontents

Page 3: A E le 5 juillet 1962

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 3

IMPACT DE LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALESUR L’ALGÉRIE

LLes inquiétudes de Karim DjoudiLe ministre des finances,

Karim Djoudi, l’un des raresministres qui se sont prêtéshier, au Sénat, en marge de lacérémonie de clôture de la ses-sion parlementaire de prin-temps, préconise la prudencedans la gestion budgétaire, sur-tout que la crise économiquemondiale, si elle venait à durer,ne manquerait de nous affecter.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) -Pour le moment, point d’affolement. Leministre des Finances estime qu’i lconvient d’abord de bien observer cettesituation de crise, avant de prendre unedécision. «Nous devons prendre desdécisions sur un fait structurel et non surun fait ponctuel», a-t-il affirmé, soulignantque «si cette tendance se confirme, nousserons obligés, au point de vue desdépenses budgétaires, d’ajuster notreniveau de dépenses ou les capacités definancements qui sont les nôtres, en l’oc-currence le fonds de régulation, notreendettement public interne, les prix dupétrole et la fiscalité non pétrolière».

Plus précis, Karim Djoudi a soutenuque la crise s’avère inscrite dans la duréeet est structurelle, il va alors falloir procé-

der à des reports de projets qui doiventêtre inscrits ainsi qu’à de la rigueur dansles dépenses de fonctionnement.

Faisant état des observations qui ontété faites jusque-là, le ministre desFinances croit à la durabilité de la crise.

«Et l’observation de cette crise à tra-vers le comité que nous avons constituédepuis 2008 semble dire aujourd’hui que

cette tendance profonde de crise enEurope et aux États-Unis et même dansles pays émergents comme la Chine etl’Inde où il y a un plafonnement de lacroissance à des niveaux qui sont moinsque les niveaux des années antérieures.Donc ceci va impacter sur les prix desproduits énergétiques et sur nos recettesextérieures.»

Toujours est-il, Karim Djoudi excluttout plan de rigueur pour le moment. Uneforte action sur les dépenses d’investisse-ment, dit-il, aurait un impact sur la vieéconomique, l ’emploi et le pouvoird’achat. Aussi préconise-t-il une approcheplus prudente. Karim Djoudi évoque aussil’évolution des salaires qu’il pense avoiratteint le plafond. «Compte tenu ducontexte international en matière dedépenses et particulièrement au niveaudes dépenses de fonctionnement que jele rappelle évoluent par un phénomènequasi unique qui est l ’évolution dessalaires de la Fonction publique.

Et là, il faut être très prudent concer-nant l’évolution de ces salaires, car nousavons atteint le plafond.» Il admet enfinune poussée inflationniste assez éprou-vante pour le pouvoir d’achat.

S. A. I.

Phot

o : S

amir

Sid

Djoudi exclut tout plan de rigueur pour le moment.

SIT-IN DE LA COORDINATION DES SYNDICATS AUTONOMES

«La supension de Keddad est un précédent grave»Pour la coordination des syndi-

cats autonomes, la suspension deson poste de travail du présidentdu Snapsy (Syndicat national despsychologues) est à décoder sousle prisme d’une volonté mal dissi-mulée d’étouffer toute «voix discor-dante» à l’effet de normaliser unmonde syndical qui ose franchir la«ligne rouge».

M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est là, laconviction chevillée des leaders et autrescadres syndicaux qui n’ont pas mis du tempspour saisir ce «message» et s’organiser envue d’une riposte appropriée. C’est ainsi quel’Intersyndicale de la santé publique a sollici-té et obtenu l’implication des syndicats auto-nomes des autres secteurs d’activité dans lecadre d’une coordination nationale des syn-dicats autonomes qui a élaboré une feuillede route à même de contrecarrer toute velléi-té de remise en cause des libertés syndi-cales, désormais en danger.

Et ce regroupement a enclenché soncombat en organisant, hier lundi, un sit-indevant le ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière. Iln’y avait, certes, pas la foule des grandsjours, mais l’essentiel pour les dirigeants deneuf entités syndicales d'activité et autresanonymes venus en soutien, étant d’interpel-ler les consciences quant à la menace qui sefait, désormais, pesante sur les libertés syn-

dicales. En effet, pour les dirigeants duSNPSP, SNPSSP, Snapo, SNPEPM,Snechu, Cnes, Snapest, Unpef et Snapsy,relevant de divers secteurs d’activité, ils ontpar ce rassemblement, signifié leur soutien àleur collègue Khaled Keddad, suspendu deses fonctions. Une suspension provisoire,assortie d’une proposition de licenciement,signée le 6 juin dernier par le DSP d’Alger etle directeur de l’EPSP Bouchenafa de Sidi-M’hamed, à Alger où il exerce, et ce, dansl’attente que l’intéressé se présente, demainmercredi, devant le conseil de discipline quidoit statuer sur son «sort». Et indépendam-ment de l’issue de cette audience, c’est lamesure en elle-même intervenant alors quele pays tout entier célèbre le cinquantenairede son indépendance qui a mis en alerte lemilieu syndical autonome. Une «coïnciden-ce» que tous les leaders syndicaux ont tenuà relever, pour dénoncer le recul des libertéssyndicales.

Et au «récipiendaire» cette mesure desuspension de parler tout de go de «mobilefarfelu, une prétendue faute du quatrièmedegré (abandon de poste et des malades etincitation de collègues à la grève) lors du sit-in le 29 mai dernier de l’Intersyndicale de lasanté publique, qui, selon lui, cache mal une«volonté d’étouffer toute action syndicaleautonome».

Pour Keddad, cette suspension ne repo-sant sur aucune démarche réglementairen’est qu’une ruse d’Ould-Abbès pour gagnerdu temps et faire diversion». Et au premier

responsable du Snapsy de s’expliquer enestimant qu’en agissant de la sorte, leministre voulait faire passer en second lieupour ne pas dire passer sous silence notreplate-forme de revendications et celles desautres syndicats du secteur», regrettant aupassage, le silence de la classe politique surcette mesure qui remet en cause, selon lui,«l’action syndicale». Et à Keddad de relevern’avoir toujours pas consulté son dossier dis-ciplinaire, estimant que « l’administrationdevait me convoquer pour me le montrer(ledit dossier, ndlr)».

Même appréciation de cette suspensionchez les autres leaders syndicaux présentsau rassemblement d’hier qui s’est déroulédans le calme et en présence d’un fort dispo-sitif de sécurité. Ainsi, pour le premier res-ponsable du Snapest, «à travers cette mesu-re, les pouvoirs publics veulent délivrer unmessage, celui de ne pas, pour les leaderssyndicaux, dépasser une certaine lignerouge», en référence au discours virulentqu’a tenu Keddad lors du rassemblement del’Intersyndicale de la santé publique, le 29mai dernier. «Une ligne rouge» qui juste-ment, selon Meziane Meriane, «a été fran-chie par les pouvoirs publics en commettantcette bavure monumentale qui constitue unprécédent grave au moment où le pays seprépare pour la célébration du cinquantenairede son indépendance».

Des pouvoirs publics qui, affirmera encorenotre interlocuteur, «doivent comprendre unefois pour toutes que les syndicats autonomes

sont des institutions à part entière qui partici-pent grandement à l’effort de la cohésion etde l’unité nationales». Et d’estimer que «sices pouvoirs publics étaient conscients, ilssauraient qu’un syndicat organisé peut éviterl’anarchie, les dépassements, les dérives».

Quant au chargé de la communication del’Union nationale des professionnels de l’édu-cation et de la formation (Unpef), MessaoudLamraoui, il dira «regretter une régressiondes libertés syndicales. On s’attendait à uneouverture, davantage de libertés».

Interpellation du président de la République

Et parallèlement à ce sit-in, la coordina-tion des syndicats autonomes compte, selontoujours Meriane, interpeller le premiermagistrat du pays au sujet de cette «dérive»,et ce, par le biais d’une lettre qui devait luiêtre transmise hier ou au plus tard, aujour-d’hui, soit la veille de la traduction de Keddaddevant le conseil de discipline de la DSPd’Alger devant laquelle un rassemblement setiendra en signe de soutien.

«L’Intersyndicale devrait envoyer unelettre au président de la République au coursde cette semaine», a annoncé M. Keddad.Une missive par le biais de laquelle la coordi-nation compte interpeller le président de laRépublique sur les violations des droits syn-dicaux et dénoncer les intimidations.

M. K.

CLÔTURE DE LA SESSIONPARLEMENTAIRE

Le surprenantsilence d’Ouyahia

Il est rare qu’Ahmed Ouyahia, le Premierministre, n’ait pas quelques déclarations à faire àla presse, à l’occasion des cérémonies officielles,comme celle relative à la clôture, hier, de la ses-sion de printemps du Parlement. L’homme, quicoordonne un gouvernement où pas moins de 6départements sont soumis, depuis près de 2 mois,à la gestion intérimaire, est resté, au Sénat,comme à l’APN, fermé à toute sollicitation média-tique.

C’est, pour sûr, l’inconfort de sa position entant que coordinateur de l’exécutif, au devenirincertain, qui lui a recommandé de s’abstenir des’ouvrir à la presse. Tant est qu’il n’ignore rien del’intérêt que les médias, donc l’opinion en général,porte au gouvernement, après notamment ledéroulement des élections législatives mais sur-tout aux intérims qui durent.

Ahmed Ouyahia, qui poursuit d’officier en tantque Premier ministre, en dépit de la débâcle élec-torale de sa formation lors du scrutin législatif, adonc regagné ses bureaux au Palais du gouverne-ment sans consentir à la moindre déclaration.

Même attitude chez Mourad Medelci, leministre des Affaires étrangères, duquel étaitattendue une expression sur le dossier malien. Undossier que l’Algérie semble avoir repris en main,au vu des délégations qui défilent à Alger depuisplusieurs jours. Dans les couloirs des pas perdus,seuls les parlementaires échangeaient volontiersavec les journalistes. Et la vedette est revenue àKarim Tabbou, l’ex-premier secrétaire national duFFS, qui fait l’objet de mesures conservatoires. Cedernier s’est longuement étalé sur la crise quisecoue son parti, sur son retrait du dernier concla-ve des contestataires, lui qui dit ne pas vouloirfaire du chemin avec ceux qui, en 1996, avaientpris d’assaut le siège du parti et avaient attaquéen justice Aït Ahmed. «On n’a pas les mêmesobjectifs», assène-t-il, soutenant que sa démarcheest d’essence purement politique et qui prétend àreplacer le parti sur sa ligne de conduite originelle.

Cela étant, contrairement à la cérémonie d’ins-tallation qui fut chahutée par certains et boycottéepar d’autres, la cérémonie de clôture de la sessiona enregistré la présence de tout le monde.Comme quoi, les bouderies n’étaient que passa-gères.

S. A. I.

ENVOYÉS POUR UNE FORMATION

Al-Azhar renvoie 40 imams algériens40 imams sur une mission qui en a compté 48 ont été renvoyés par

l’Université égyptienne Al-Azhar. Envoyés pour une formation, les malheureux imams se sont vu refuser

l’accès aux bancs de l’institution égyptienne. Le ministre des Affaires reli-gieuses et des Waqfs, Boualamallah Ghoullamallah a expliqué, hier, en margede la session de clôture de la session de printemps de l’APN, que le renvoi enquestion relève d’un problème bureaucratique.

Selon d’autres sources au fait du dossier, les 40 imams n’ont pas étéadmis à poursuivre une formation à Al-Azhar en raison de leurs inaptitudes àsuivre le cursus dispensé par l’université religieuse.

Alors que 40 imams sont retournés au pays, non retenus pour la formationà Al-Azhar, 100 autres préparent leurs valises pour la France et la Grande-Bretagne afin de présider aux prières des taraouih pendant le Ramadan.

S. A. I.

Page 4: A E le 5 juillet 1962

Paris le 3 juilletMonsieur le Président,

La France a pris acte des résultats du scrutin d’autodé-termination du 1er juillet 1962 et de la mise en vigueur desdéclarations du 19 mars 1962. Elle a reconnu l’indépendan-ce de l’Algérie.

En conséquence, et conformément au chapitre 5 de laDéclaration générale du 19 mars 1962, les compétences

afférentes à la souveraineté sur le territoire des anciensdépartements français d’Algérie sont, à compter de ce jour,transférés à l’Exécutif provisoire de l’Etat algérien. En cettesolennelle circonstance, je tiens à vous exprimer, Monsieurle Président, les vœux profondément sincères, qu’avec laFrance toute entière, je forme pour l’avenir de l’Algérie.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à ma hauteconsidération.

C. de Gaulle

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 4

L’indépendance de l’Algérie :

De retour à Alger, le président informeses collègues de l’Exécutif provisoire desa démarche et obtient l’accord du pré-sident Benkhedda sur la teneur de laquestion et la date de tenue du référen-dum. «Le soir même j’annonçai à la télé-vision que le référendum aurait lieu le 1er

juillet et qu’une seule question seraitposée à tous les Algériens.»(3)

En place au Rocher-Noir depuis le 7avril 1962, l’Exécutif provisoire(4) s’at-

tache, en rapport avec le haut commis-saire français, Christian Fouchet, àmettre en place et à gérer les institutionsd’une transition compliquée, marquéepar la violence et dont l’organisation duréférendum sur l’indépendance demeu-rait l’objectif central.

Peu de choses ont été, à bien yregarder, écrites sur cette séquence quiva de l’annonce des accords d’Evian à laproclamation des résultats du référen-dum du 1er juillet 1962 qui devait condi-tionner l’émergence formelle de l’Étatnation algérien.

La politique de la terre brûlée del’OAS, en application de la circulaireSalan de février – «leur rendre l’Algériedans l’état dans lequel nous l’avions

trouvée» disaient les porte-parole del’OAS –, la mise en avant des départsmassifs des Européens d’Algérie, a lar-gement brouillé la complexité des mis-sions d’un Exécutif provisoire, gouverne-ment improbable, dont la compositionmixte – Algériens musulmans et Euro-péens – procédait plus du passé qu’ellene préfigurait l’avenir.

1- La transition de tous les dangers En relation quotidienne avec le Haut

Commissariat de la France, le préfet depolice de la capitale et avec les struc-tures administratives – préfectures,sous-préfectures – reconduites et par-tiellement algérianisées, soumis aussiplus ou moins formellement à l’aval du

GPRA – le FLN y étant représenté parun groupe dirigé par le Dr Mostefaï –,l’Exécutif provisoire avait notamment encharge la lancinante question de lasécurité.Alors qu’aux termes desAccords d’Evian les forces arméesadverses devaient se maintenir dansleur cantonnement – les éléments del’armée dite des frontières ne pouvantrejoindre le territoire national qu’au len-demain de l’indépendance –, la respon-sabilité de l’ordre public relevait des«Forces locales» dont la compositioncomme la direction étaient controver-sées. «J’apprends avec stupéfactionque l’unité de la Force locale stationnéeaux environs d’El-Harrach est comman-dée par le “colonel” Cherif Saïdi, l’assas-sin du colonel Ali Mellah et de plus demille djounoud de la Wilaya VI.

Cet ancien sergent de l’armée d’oc-cupation, colosse bouffi de graisse etaffamé de pouvoir, m’a échappé une foisalors qu’il était au bout de mon fusil-mitrailleur»(5), témoigne le commandantAzzedine, commandant de la Zone auto-nome d’Alger. Les institutions de la tran-sition pouvaient-elles aussi – leshommes, les ambitions – être à l’abrides projections politiques et des calculsde l’après-indépendance d’autant qu’àquelques semaines de la date du réfé-rendum, il était difficile tant pour lesacteurs que pour les observateurs dedire quel scénario pouvait prévaloir aulendemain du 1er juillet ?

Prévenir les provocations demeurait,dans ce contexte, l’un des soucis priori-taires du GPRA, et Benyoucef Benkhed-da l’exprime sans ambiguïté à Abderrah-mane Farès lors de leur rencontre dudébut juin à Tunis : «Pour tous nos mili-tants civils et militaires, la consigne doitêtre le calme absolu»(6), qui rappelleaussi les responsabilités de l’arméefrançaise face aux exactions de l’OAS.

Les confusionsdu 5 juillet

La journée du 5 juillet est offi-ciellement inscrite au calendrierdes fêtes légales en Algérie au titrede «Fête de l’indépendance et dela jeunesse». Le fait est que l’indé-pendance ne peut se fêter qu’à laseule date de son avènement et desa pleine reconnaissance par lacommunauté internationale, àsavoir le 3 juillet.

Quel serait en effet le statut del’Algérie entre le 3 et 5 juillet, dansquel no man’s land juridique la pla-cent ceux qui ont pris la décisiond’ériger le 5 juillet en symbole enrapport avec les débuts de l’entre-prise coloniale ?

Les armées françaises débar-quent à Sidi Fredj le 14 juin 1830 etle 5 juillet le Dey Hussein, représen-tant de la Sublime Porte, signe sareddition aux autorités militairesd’occupation, leur livre Alger, décla-rée ville ouverte et prend la mer avecsa smala. Comment justifier que lachute de la régence puisse devenirun symbole national algérien ?

Lettre du général de Gaulle à A. Farès

Lettre du président Farès au général de Gaulle Rocher Noir le 3 juilletMonsieur le Président,

J’ai l’honneur, au nom de l’Exécutifprovisoire algérien, de vous accuserréception de votre message et deprendre acte de la reconnaissance offi-cielle, par la République française, de

l’indépendance de l’Algérie. Conformé-ment au chapitre 5 des déclarationsd’Evian du 19 mars 1962, l’Exécutif pro-visoire a ainsi reçu à ce jour le transfertdes compétences afférentes à la souve-raineté sur le territoire algérien.

Je vous remercie des vœux sincèresque vous formez à l’adresse de l’Algé-

rie, et j’exprime, à mon tour, au nom del’Exécutif provisoire, en cette journéehistorique, les vœux sincères pour laFrance et pour une coopération fécondeentre nos deux pays.Je vous prie decroire, Monsieur le Président, à l’ex-pression de ma haute considération.

A. Farès

Par Pr Abdelmadjid [email protected]

Phot

os:D

R

«Voulez-vous que l’Algérie devienne unEtat indépendant coopérant avec la Francedans les conditions définies par les décla-rations du 19 mars ?» Telle est la question

que soumet Abderrahmane Farès, lorsd’une rencontre secrète à l’Elysée, au géné-ral de Gaulle, au cours de laquelle il suggè-re aussi la fixation du référendum au 1er

juillet(1). Le chef de l’Etat français, qui adou-be les deux propositions de Farès, sou-ligne : «L’essentiel est que le référendumpuisse se dérouler normalement.»(2)

Page 5: A E le 5 juillet 1962

Dans la capitale en particulier, cibleprivilégiée avec Oran, de l’OAS, terrainaussi de la lutte contre l’organisation ultrades militants du mouvement pour lacoopération de Lucien Bitterlin – lesfameux barbouzes – en butte avec lesstratégies obliques de la Force locale, lesmissions de protection des populationsmusulmanes et de leurs quartiers étaientparticulièrement ardues pour les respon-sables de la Zone autonome d’Alger.C’est entre tous ces feux contraires –auxquels la crise de plus en plus ouverteet spectaculaire au sein de la direction duFront allait rajouter le poids des incerti-tudes et des déchirements – que l’Exé-cutif provisoire devait travailler à assurerles balises de l’indépendance, à savoir latenue dans des conditions acceptablesde sécurité du référendum décisif du 1er

juillet.Tout en s’y attachant, l’Exécutif provi-

soire, au travers de commissions pari-taires algéro-françaises, s’attelait à défi-nir les cadres juridiques de la coopéra-tion projetée entre les deux États par lesAccords d’Evian – qui devaient êtresignés à Paris le 28 août –, ne sachantpas trop par quelle crise ses effortsseront rattrapés.

L’initiative de Abderrahmane Farèsd’engager, à la mi-mai, des contactsdirects avec Susini et l’OAS, soutenue dubout des lèvres par le GPRA, décriée etconvoquée dans la crise du FLN parl’EMG et ses alliés, aboutira, après moultcontacts et suspicions à l’accord du 17juin(7) qui, quelle que soit la lecture quel’on en fasse, contribuera peu ou prou àlever l’une des hypothèques sur l’organi-sation du référendum auquel, sans illu-sion, l’OAS appellera à voter en faveurdu oui.

L’OAS continuera son œuvre criminelle,notamment à Oran – qui, au passagedonne une indication claire sur les dissen-sions entre les dirigeants d’Alger et labranche oranaise de l’organisation – alorsque les départs massifs des Européensfrappent déjà d’obsolescence certainesdes hypothèses politiques de l’après-indé-pendance liées à la place et au rôle de lacommunauté européenne dans les institu-tions et l’économie du nouvel État.

Comment alors ne pas relever qu’auxlourdes hypothèques politiques pesantsur la tenue du référendum pouvaients’ajouter des soucis plus véniels commeen témoigne Abderrahmane Farès : «Il afallu des prouesses pour obtenir en

temps voulu les enveloppes (introuvablesen Algérie, elle furent acheminées de Hol-lande) et bulletins de vote destinés auxpréfectures et sous-préfectures pour êtredistribués aux communes.»(8)

2- L’indépendance : Une irrépres-sible maturation

C’est en juin 1926 que l’objection d’in-dépendance de l’Algérie est pour la pre-mière fois assignée comme objectif parune organisation politique, en l’occurren-ce l’Etoile nord-africaine, créée sousinfluence du PCF, mais c’est en février1927 qu’il est publiquement déclaré àBruxelles devant le congrès tenu par «LaLigue contre l’oppression coloniale.»

Messali Hadj énonce les objectifs del’Etoile qui, note André Nouschi, «frappaitpar la nouveauté des thèmes, notam-ment celui de l’indépendance de l’Algérieque Messali était le premier à revendi-quer»(9).

Le discours de Bruxelles peut êtretenu à tous égards comme fondateur dela démarche indépendantiste qui devaitlargement cliver les débats politiques surle destin de l’Algérie, particulièrement ausein des formations et des élites indi-gènes. L’indépendance s’inscrivait claire-ment en contrechamp des demandes desautres acteurs du mouvement nationalalgérien – Fédération des élus, commu-nistes, association des Oulémas – portantsur la promotion des droits civiques etpolitiques des indigènes dans le cadre dela République française.

L’indépendance comme horizon ducombat politique devait être spectaculai-rement rappelée lors du meeting d’août1936 du stade municipal d’Alger par lemême Messali qui, s’adressant aux Algé-riens et à ses contradicteurs, une poi-gnée de terre à la main déclarait : «Cetteterre n’est pas à vendre. Elle a ses pro-priétaires et ses héritiers.»

Au lendemain de la dissolution del’Etoile, la création en mars 1937 duParti du peuple algérien (PPA) et de sonenracinement en Algérie, la question del’indépendance s’ancre de manière mar-quée dans la conscience collective etl’espace public.

Les travaux de Omar Carlier, entreautres, rendent compte de manière fineet documentée sur l’acculturation «étoi-liste» des acteurs plébéiens dans les vil-lages et bourgs algériens(9), et l’adhésionaux thèses du PPA trouvera sa spectacu-laire validation dans le cadre des AML,Association des amis du Manifeste et

des libertés, regroupant tous ceux quiadoubaient la démarche du Manifeste ini-tié en mars 1943 par Ferhat Abbas et desélus indigènes et à laquelle le PPA clan-destin avait donné son aval.

C’est à l’appel des AML que les Algé-riens sortiront manifester le 8 mai 1945,et tous les historiens s’accordent, à daterde l’insoutenable répression du Constan-tinois –qui s’était poursuivie jusqu’àoctobre 1945 – à reconnaître la fracturedécisive devant aboutir à l’insurrection denovembre 1954.

La formation du MTLD, vitrine légaledu PPA, comme celle, en février 1947, del’Organisation spéciale (OS) indiquent,au-delà des querelles qui allaient mar-quer l’organisation, la réalité politique dela nationalisation de l’idée de l’indépen-dance d’une part, et d’autre part son ins-cription dans les diverses strates de lasociété algérienne.

L’histoire, qui aura à trancher la ques-tion de Messali et de ses rapports avec laguerre d’indépendance, doit d’ores etdéjà lui reconnaître le mérite d’avoir portéla revendication de l’indépendance descercles parisiens et des milieux de l’émi-gration dans le cœur des campagnes etdes viles algériennes, et les fondateursdu Front de libération nationale, repre-nant à leur compte l’objectif de l’indépen-dance et décidant du recours aux armes,rompront plus avec l’homme, sesméthodes qu’avec l’esprit qui avait animéses combats. Il reviendra à Abane, alorsle moins messaliste d’entre eux, denégocier le consensus historique autourde l’indépendance avec les autresacteurs du mouvement national, faisantdu FLN un véritable front chevillé à l’ob-jectif porté comme un rêve sur les bordsde la Seine un demi-siècle plus tôt.

3- Une marche française vers l’in-dépendance algérienne

Le cours de la guerre d’indépendanceaura tôt montré que l’adhésion des Algé-riens au FLN ne fut ni immédiate, ni una-nime, ni par la suite dénuée de calculs,alors que du côté français l’opposition àla guerre d’Indochine – encadrée alorspar un puissant parti communiste fran-çais – ne s’est que peu reportée sur unconflit algérien bien plus proche. C’estmême le rassemblement des gauchesqui imprimera un virage décisif à la guer-re avec le vote des pouvoirs spéciaux enmars 1956.

Le rappel du général de Gaulle par les

insurgés algérois de mai 1958 se ferasous le signe de l’ambiguïté et des équi-voques. L’homme du «Vive l’Algérie fran-çaise» de Mostaganem se donne letemps de mesurer l’état des lieux, etl’une de ses convictions demeurait quequels que fussent les choix de la France,ils ne pouvaient s’appuyer que sur uneposition forte sur le terrain. Ce fut lesgrandes opérations du général Challe –Jumelles, Pierres précieuses, Couronnes– contre les maquis de l’ALN, les dépla-cements de populations, la création descamps de regroupements, dont l’objectifrestait de couper le FLN et l’ALN despopulations musulmanes et de tout sou-tien logistique et politique.

Le tournant historique du 16 sep-tembre 1959 et de la reconnaissancepublique par le président français du«droit des algériens à l’autodétermina-tion» ne procédait ainsi pas d’une formede sympathie du général de Gaulleenvers la cause algérienne mais s’inscri-vait dans une stratégie de désengage-ment du «bourbier algérien» dictée pardes considérations géopolitiques.

La dégradation continue de l’image dela France dans le concert international, laperte de ses soutiens traditionnels, sonisolement aux Nations unies, le désirgaullien de reconquête d’une positiond’influence dans le monde, tous ces fac-teurs pèseront sur la politique algériennefrançaise dont les intérêts des Européensd’Algérie – et les pressions concomi-tantes des ultras de l’Algérie française –constituent un inextricable volet.

Entre tournées des popotes algé-riennes et déplacements provinciaux enmétropole, le chef de l’État français affineses positions sur l’Algérie et lance despetites phrases sur «l’Algérie algérienne»puis sur «une république algérienne quin’existe pas mais qui existera» qui susci-tent le rejet violent des Européens d’Algé-rie dont les épisodes de la semaine desbarricades (janvier 1960) et le putsch desgénéraux (avril 1961) préfiguraient laséquence de l’OAS. Le 8 janvier 1961 legénéral de Gaulle voit sa politique algé-rienne plébiscitée en France (75% dessuffrages) et largement soutenu en Algé-rie même (69% des voix).

En dépit de manœuvres dilatoires,c’est bien avec «les représentants exté-rieurs de la rébellion» que les autoritésfrançaise entament de laborieuses négo-ciations

Le Soird’Algérie Actualité Madi 3 juillet 2012 - PAGE 5

le 3 ou le 5 juillet 1962 ?

L’Exécutif provisoire

Benkhedda Ben Youcef : président.Krim Belkacem : vice-président, ministrede l’Intérieur. Ben Bella Ahmed : vice-président.Boudiaf Mohamed : vice-président.Aït Ahmed Hocine : ministre d’Etat. Bentobbal Lakhdar : ministre d’Etat.Bitat Rabah : ministre d’Etat.

Khider Mohamed : ministre d’Etat.Mohammedi Saïd : ministre d’Etat. Boussouf Abdelhafid : ministre de l’Armement et des Liaisons générales.Yazid M’hamed : ministre de l’Information.Dahlab Saâd : ministre des AffairesEtrangères.

Président : Farès Abderahmane Vice-président : Roth RogerFinances : Manoni Jean Affaires générales : Mostefai Chawki.Agriculture : Cheikh M’hamed.Ordre public : El Hassar.Affaires sociales :Hamidou Boumédiene.

Travaux publics : Koenig Charles.Affaires culturelles : Cheikh Bayoud.Postes : Benteftifa Mohamed.Affaires économiques : AbdesselamBelaïd Affaires administratives : ChentoufAbderrazak

Le GPRA (septembre 1961-août 1962)

(Suite en page 6)

Page 6: A E le 5 juillet 1962

dont l’objectif à terme est bel et bien lareconnaissance formelle de l’indépen-dance algérienne, démarche qui sera, audemeurant, très largement soutenue àtravers le référendum du 8 avril 1962.

4- L’indépendance à l’ombre de lacrise

De quoi sera faite l’indépendancealgérienne ? Cette question, tous lesobservateurs de la guerre d’indépendan-ce se la posent. Elle évoque, pour cer-tains d’entre eux, le spectre de la guerrecivile. Les motifs d’inquiétude les plusmanifestes puisent d’abord dans les tra-vaux du Conseil national de la révolutionalgérienne, instance suprême du FLN,(CNRA) réuni à Tripoli depuis le 27 mai,marqués par un climat de violences ver-bales, de diatribes et de mises en causequi mettent à mal l’unité et la crédibilitédu GPRA.

Le CNRA se sépare dans la confu-sion dans la nuit du 5 juin, livrant le des-tin du FLN à la course au pouvoir dontl’alliance entre Ahmed Ben Bella etl’EMG constitue l’un des axes. Leconstat reste que le crédit du CNRA,celui du GPRA, symboles aux yeux desAlgériens et du monde du combat pourl’indépendance, était définitivemententamé alors que sur un autre registredes fédérations du FLN signalaient lesagissements des éléments militairesrelevant de l’autorité de l’EMG remettanten cause les instances régulières duFront. «On savait que Boumediène, chefde l’état-major, avait, par l’intermédiairede Si Abdelkader, sollicité l’appui deBoudiaf dans le conflit qui, depuisquelques mois, l’opposait au GPRA.Face aux réticences de Boudiaf, il serésout à convaincre Ben Bella dont lesoutien fut aussi acquis»(10), relève AliHaroun, dirigeant de la Fédération deFrance du FLN.(10)

La crise prend le pas sur le procheréférendum et, de l’intérieur, se met enplace une initiative d’appel à «rester unisjusqu’à l’élection de l’Assemblée natio-nale constituante pour la sauvegarde de

l’unité territoriale et des intérêts de lanation»(11). Cette réunion des 24 et 25juin, dite Zemmorah, rassemblait les res-ponsables des Wilayas II, III, IV, de laZone autonome d’Alger et de la Fédéra-tion de France du FLN et appelait à ladénonciation des membres de l’état-major.

Le 30 juin, un communiqué du prési-dent du GPRA rendait publique la déci-sion de destitution de l’EMG et de dégra-dation du colonel Boumediène et descommandants Mendjeli et Slimane.Décision aussitôt dénoncée par BenBella et déclarée illégale par les élé-ments de l’EMG. C’est en Algérie mêmeque la crise se transportera dans la vio-lence qui aura, miraculeusement, épar-gné ce dimanche 1er juillet.

«Alger s’est réveillée de bonne heureou peut-être n’a pas dormi toute à sonattente fiévreuse. Les Algériens s’apprê-tent à se rendre dans les bureaux devote comme à une fête religieuse, silen-cieux, graves et disciplinés. Nous allonstous sceller notre serment du1er Novembre», écrit le commandantAzzeddine(12). Le «non» remporte seizemille cinq cent trente-quatre voix, le«oui» six millions. Le mardi 3 juillet, leConseil des ministres français, réunisous la présidence du général de Gaul-le, prend acte officiellement des résul-tats du référendum et rend publique sareconnaissance officielle de l’État algé-rien, indépendant et souverain. Le géné-ral de Gaulle adresse un message en cesens au président Farès qui en accuse

réception et fait lever officiellement ledrapeau national dans le ciel d’Alger.

Le GPRA fait son entrée à Alger. A. M.

NOTES1- Farès (Abderrahmane) : La cruelle vérité. Cas-bah Editions – Alger 2000.2- Farès op cité3- Farès op cité4- Farès op cité5- Commandant Azzedine : Et Alger ne brûla pas,Enag Editions – Alger 1997.6- Farès op cité7- Merdaci Abdelmadjid : L’accord FLN-OAS, in LeSoir d’Algérie 16 juin 2012.8- Farès op cité.9- Nouschi (André) La naissance du nationalismealgérien, Editions de Minuit Paris 1962.10- Haroun (Ali) L’été de la discorde, Casbah Edi-tions –Alger 2000.11- Haroun (Ali) op cité12- Commandant Azzedine op cité.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 6

Les dispositionsdu chapitre V

de la déclarationgénérale

du 19 mars 1962Chapitre V : Les conséquences

de l’autodétermination Dès l’annonce officielle des

résultats prévue à l’article 27 durèglement de l’autodétermination,les actes correspondants à cesrésultats seront établis.

Si la solution d’indépendance etde coopération est adoptée :

- l’indépendance de l’Algérie seraimmédiatement reconnue par laFrance ;

- les transferts de compétenceseront immédiatement réalisés ;

- les règles énoncées par la pré-sente déclaration générale et lesdéclarations jointes entreront enmême temps en vigueur ;

- l’Exécutif provisoire organisera,dans un délai de trois semaines,des élections pour la désignation del’assemblée nationale algérienne àlaquelle il remettra ses pouvoirs.

ALGER LE 4 JUILLET 1962

La déclaration de Benkhedda président du GPRA

Après un long séjour imposé par lesnécessités de la guerre, le Gouverne-ment provisoire de la République algé-rienne, détenteur de la souveraineténationale, rejoint le sol algérien aumoment où notre patrie accède à l’indé-pendance. Ces trente-deux ans d’occu-pation coloniale prennent fin. Ces trente-deux ans de lutte héroïque, de sacrificesincalculables et de souffrances, sept anset demi de guerre atroce nous ont étéimposés pour arracher le droit le plussacré pour un peuple : celui de vivre libreet indépendant. C’est grâce à l’unité,pétrie dans la lutte et l’épreuve, au seindu Front de libération nationale, etautour du gouvernement provisoire de laRépublique algérienne, que le peuple agagné la bataille de l’indépendance.

Nous tenons à exprimer, au nom dugouvernement et du peuple algérien,notre gratitude profonde aux gouverne-ments et aux peuples frères et amis quin’ont pas cessé de nous accorder leurappui durant les longues et duresannées de notre combat.

De même, nous n’oublions pas lerôle qu’ont courageusement joué lesdémocrates de France et d’ailleurs.

L’Algérie est aujourd’hui indépendante,mais la lutte est loin d’être terminée. L’in-dépendance n’est pas une fin en soi, elleest un moyen qui permet d’atteindre lesobjectifs économiques et sociaux sanslesquels on ne peut parler de révolution.

A ce titre, des tâches immenses nousattendent. Il faut rebâtir le pays, créerune économie nationale au service dupeuple, réduire la misère et l’analphabé-tisme, recaser les regroupés et les réfu-giés. Il faut donner à l’Algérien et à l’Al-gérienne les moyens de vivre décem-ment et d’épanouir leur personnalitédans le cadre de notre culture nationale.

Par ailleurs, nous sommes liés auxAccords d’Evian conclus entre le Gou-vernement provisoire de la Républiquealgérienne et le gouvernement françaiset ratifiés par le vote massif du peuplealgérien le 1er juillet. Ces accords, quiont mis fin à la guerre atroce, consti-tuent une grande victoire. Ils consacrentl’intégrité du territoire et l’indépendancepolitique de l’Etat algérien. Nous lesappliquerons loyalement.

A côté des objectifs à terme, seposent des problèmes plus immédiatsdont la solution conditionne impérative-ment la réalisation de ces objectifs. Ils’agit d’assurer le fonctionnement nor-mal dans tous les secteurs de l’écono-

mie et de toutes les activités sociales ethumaines.

Le problème de l’heure, c’est l’Etat.Il est fondamental que l’Etat algérien

repose sur des institutions démocra-tiques saines et solides. Il est capitalpour la révolution de restaurer le cadrelégal de l’ordre public, de la justice et dela défense nationale. La souveraineténationale ne peut s’exprimer que dansle cadre de l’Etat.

L’Etat aura la charge de garantir ledroit des gens et des libertés fondamen-tales. Il aura la charge de promouvoir lapolitique économique, sociale et inter-nationale, conformément aux objectifsde la révolution et aux vœux intimes dupeuple. Il aura la charge d’assurer ladéfense de l’intégrité du territoire grâceà notre glorieuse Armée de libérationnationale.

Nos institutions étatiques seront lereflet fidèle du peuple algérien qui aspi-re profondément à l’ordre intérieur, à lapaix pour s’adonner aux tâchesimmenses de la reconstruction.

L’Etat sera le serviteur du peuple, etnon son gendarme. Il doit s’appuyer surle peuple, sans lequel il n’est rien. Nul

gouvernement ne pourra opérer lareconstruction s’il n’est aidé par la disci-pline des citoyens, en général, et desmilitants, en particulier, et sans le res-pect de tous ceux qui vivent sur cetteterre, quelles que soient leur origine etleur confession. Nous devons assurer lasûreté des biens et la sécurité des per-sonnes.

En cette circonstance solennelle, etau nom du GPRA, je tiens à rappeler ceque nous n’avons cessé de déclarerdepuis le 1er novembre 1954 et concer-nant les Européens, à savoir qu’ils ontleur place en Algérie. L’Algérie est uneRépublique démocratique et sociale.Telle a été la volonté du peuple.

Elle sera ce que le peuple lui-mêmevoudra qu’elle soit dans la démocratie etla liberté. La volonté populaire constituele barrage le plus solide contre la dicta-ture militaire dont rêvent certains, contrele pouvoir personnel, contre les ambi-tieux, les aventuriers, les démagogueset les fascistes de tous bords. La volon-té populaire a été le moteur du combatpour l’indépendance. Elle est la garantiede la victoire dans la bataille pacifiquemais gigantesque de la reconstruction.

(Suite de la page 5)

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Page 7: A E le 5 juillet 1962

Les textes d’application de cedécret, qui consacre, entre autres,l’octroi d’une allocation aux per-sonnes âgées démunies, la gratuitédu transport ou la réduction destarifs, l’organisation de l’aide à domi-

cile, la médiation familiale et sociale,et l’octroi de l’aide de l’Etat en matiè-re de suivi médical, paramédical,psychologique et social seront bien-tôt promulgués, estime le premierresponsable du secteur de la

Solidarité. Saïd Barkat, qui s’expri-mait en marge d’une visite du centredes insuffisants respiratoires deChréa, dans la wilaya de Blida, oùséjournent actuellement près de 113personnes âgées venues deswilayas d’Adrar, Tamanrasset, Illizi,Tindouf et Djelfa, dans le cadre del’opération «séjours aérés au profitdes personnes âgées», a soulignéque ce texte de loi datant du 29décembre 2010 permettra deprendre en charge les préoccupa-tions des personnes âgées, notam-ment avec la mise en place d’unnouveau dispositif pour apporteraide, assistance et accompagne-ment social et psychologique à cespersonnes vulnérables âgées deplus de 65 ans. Selon les chiffresfournis par l’Office national des sta-tistiques (ONS) en 2008, le nombretotal des personnes âgées enAlgérie est de 2,5 millions.

Par ailleurs, le ministre de laSolidarité nationale a souligné queson secteur a alloué un budget de 33

millions de dinars pour l’opération«séjours aérés pour personnesâgées». Ceci, dit-il, dans le but d’as-

surer un meilleur séjour pour les per-sonnes défavorisées.

S. A.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 3 juillet 2012 - PAGE7

LOI SUR LA PROTECTION DES PERSONNES ÂGÉES

Les textes d’application prochainement promulguésHuit projets de décrets exécutifs sur un total de dix

décrets relatifs à loi sur la protection des personnesâgées ont été finalisés. C’est ce qu’a indiqué hier SaïdBarkat, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille.

TÉLÉPHONIEMOBILE

Mobilisdéveloppe le

rechargementélectronique

L’opérateur publ ic deté léphonie mobi le ATMMobilis développe le rechar-gement électronique.

En partenariat avec sondist r ibuteur Datanews,Mobilis a lancé depuis hierune solution de recharge-ment électronique.

A partir de terminaux depaiement é lectronique(TPE), installés au niveaude points de vente agréésde l ’opérateur publ ic, lesclients en prépayé peuventobtenir leurs codes derechargement impr imésdans un coupon.

Sur les 60 000 points devente agréés par Mobilis,quelques centaines de TPEsont déjà installés et l’opé-rateur mobile compte géné-raliser cette opération demanière progressive etselon le volontarisme desvendeurs.

Cette solution, la secon-de initiative de Mobilis aprèscelle lancée en matière derechargement des comptesCCP, assure la sécurisationet la traçabilité des transac-t ions et la réduct ion descoûts, selon le représentantmarket ing de l ’opérateurpubl ic , Mohamed SalahDaâs.

Cette solut ion booste,également, le développe-ment de la monétique enAlgér ie, la réduct ion durecours au cash et la pré-gnance de l’informel.

Ainsi, cette solution pour-rait, de manière progressive,servir à d’autres applicationsdont le paiement électro-nique de diverses factures,les services internet ainsique les transactions ban-caires via des cartes inter-bancaires, selon la spécia-l is te en monét ique,Mme Bendahia Abla.

C. B.

LE WALI DÉNONCE LA MAUVAISE GESTION DE LA DIRECTIONDE LA JEUNESSE ET DES SPORTS D’ALGER

«Le stade Ferhani a été transformé en lieu de débauche»Le wali d’Alger cri-

tique sévèrement la ges-tion des infrastructuressportives de la capitalepar la Direction de la jeu-nesse et des sports.

Rym Nasri - Alger (LESoir) - «La Direction de lajeunesse et des sportsd’Alger a été irresponsable.Sa gestion du secteur a étédésastreuse», a dénoncéMohamed Kebir Addou, wali

d’Alger, hier, lors d’uneséance plénière consacréeà l’étude et l’approbation duprojet du budget supplémen-taire de la wilaya d’Alger2012. Citant l’exemple dunouveau stade Ferhani à

Bab El Oued, i l indiquequ’une visite inopinée a per-mis de découvrir que lestade «était dans un étatdélabré : les clôturesdétruites et les sanitairesdétériorés. Les gestion-naires ont loué les locauxcommerciaux du stade àdes personnes qui n’ontaucun lien avec les activitésproposées !

L’un des locaux servaitmême de lieu de débauche !Ils ont détourné le stade desa vocation !», ajoute-t-il irri-té.

Suite à cela, le wali déci-de de retirer la gestion decette structure à la Directionde la jeunesse et des sportspour la confier aux collectivi-tés locales. «Tous les res-ponsables de cette situationseront poursuivis en justi-ce», affirme-t-il.

S’agissant du bac 2012,l’intervenant a indiqué quela wilaya d’Alger, classée21e en 2005 et 31e en 2006,occupe cette année, la pre-mière place. Se félicitant decet acquis, il souligne queles résultats obtenus sont

«le fruit des moyens mis enplace».

Il rappelle ainsi que l’Étata accordé un budget de 44milliards de DA au secteurde l’éducation d’Alger pour2011-2012. «Le secteur aégalement bénéficié d’unbudget de 11 milliards deDA par la wilaya», dit-il. Etde préciser que sa wilayas’est dotée de 22 lycées etde 56 CEM soit 144 nou-velles classes.

Par ailleurs, MohamedKebir Addou a aussi rappeléque le budget global de lawilaya d’Alger pour l’exerci-ce 2011-2012 a atteint 79milliards de DA dont 53 mil-liards pour l’équipement etl’ investissement, 3,5 mil-liards pour l’aménagementde la baie d’Alger et 343 mil-lions pour la santé et l’eaupotable.

Pour sa part, le présidentde l’APW a rappelé que lebudget supplémentaire 2012de la wilaya était de 81 mil-l iards de DA en 2011.D’ailleurs, précise-t-il, «90%des dettes ont été réglées».

R. N.

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ess

PENSÉEA la mémoire de

notre cher pèreYANES CHERIF

Cela fait une année le03.07.2011 que tu esparti subitement pourl'éternité.Tu nous as quittéslaissant derrière toi un vide que nul nepeut remplacer ni effacer, pas même letemps. Tu étais clément, juste et honnê-te, tu resteras éternellement présent dansnos cœurs et nos mémoires.Nous demandons à tous ceux qui l'ontconnu et aimé d'avoir une pieuse penséeen sa mémoire et de prier Dieu Le Tout-Puissant de l'accueillir en Son VasteParadis.

AKERHEM REBI à vava azizen.«A Dieu nous appartenons

et à Lui nous retournons.R117693 B/13

DÉCÈSLa famille Moullaa l’immense dou-leur de faire partdu décès de

Moulla Arab dit Si Larbi

né le 18.09.1940 àAzzazga (Tizi-Ouzou). L’enterrement aura lieuau cimetière de Sidi Lakhel,Seballa (Tixeraïne). La levée ducorps se fera demain le 4 juilletau domicile mortuaire, sis àDraria à partir de 12h.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

Hier donc, Daho Ould Kablia a étécontraint de se déployer dans tousles sens. De Tadmaït, à l ’entréeouest de la wilaya de Tizi-Ouzou, oùi l a présidé l ’ inauguration de«l’échangeur du Cinquantenaire», àFréha, plus à l’est où, il a été mis enservice un gazoduc s’étalant sur 62km destiné à l’alimentation en gaz

naturel de plusieurs localités du litto-ral de la wilaya, en passant par laville de Tizi-Ouzou où ce sont surtoutles infrastructures culturelles qui ontfocalisé l’attention de la délégationministérielle.

Des projets qui devraient faire lebonheur de beaucoup de Tizi-Ouzéens, comme l’annexe de la

Cinémathèque nationale, désormaisentrée en exploitation, ou encore lethéâtre de plein air dont les travauxont été lancés il y a quelques joursau sein même de la maison de la cul-ture Mouloud-Mammeri. De tous lesprojets lancés officiellement hier,celui devant aboutir à un axe routierqui va relier la rocade sud à la rocadenord, tout en permettant le contour-nement de la ville de Tizi-Ouzou,n’est sans doute pas le moins impor-tant. Un projet dont le coût de réali-sation avoisine les 7 milliards dedinars. Parmi les autres projets les

plus onéreux des 14 lancés hier dansla wilaya de Tizi-Ouzou, on retrouvecette infrastructure que vont consti-tuer les 17 000 places pédagogiquesdevant donner une stature plus impo-sante encore à l’université de Tamda,tout autant à la cité devant abriter 15500 places d’hébergement.

En tout et pour tout, le montantdes programmes lancés hier parDaho Ould Kablia atteignent plus de60 milliards de dinars alors que pourles programmes réceptionnés, leurmontant est de plus de 3,5 milliardsde dinars.

Ceci, sans parler des projets lan-cés dans le cadre des plans secto-riels habituels.

En somme, de quoi permettre àTizi-Ouzou de voir enfin le début dela fin de son sous-développement,comme le reconnaissait le présidentde la République lui-même lors deson déplacement pour les besoins desa campagne en faveur de la concor-de civile.

M. Azedine

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ET DES COLECTIVITÉS LOCALES À TIZI-OUZOU

Des projets réceptionnés et beaucoup d’autres lancés

Lancement aujourd’hui du programme«loisirs et citoyenneté»

Le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille procédera aujour-d’hui au lancement du projet pilote du programme de développement com-munautaire et solidaire au profit des communes, «initiatives, loisirs etcitoyenneté». Bab El Oued est la première commune à bénéficier de ce pro-gramme qui concernera les 48 wilayas, explique-t-on au ministère de laSolidarité. Le programme consiste en la réalisation ou l’aménagement dequatre sites de loisirs dans les quartiers populaires avec une concertation aupréalable avec la commune, le mouvement associatif et l’accord de la popu-lation concernée. Ces derniers auront à choisir entre la réalisation d’un jar-din, stade, cour de pétanque, espace vert ou fontaine fraîche.

S. A.

Le terrorisme, qui s’exprime à travers de petitsgroupes, est sur le point d’être vaincu en Kabylie. C’est cequ’a affirmé, hier, le ministre de l’Intérieur à Tizi-Ouzouoù, d’autre part, il est revenu sur l’attaque commise contrele commissariat de Ouacifs lors de laquelle de l’armementlourd a été utilisé par les terroristes qui, en fin de compte,ont été repoussés par les policiers et les gendarmes aux-quels ils a rendu un hommage appuyé. Le ministre a fait

savoir que 18 terroristes ont été éliminés ces vingt der-niers jours à travers le territoire national.

Par ailleurs, au sujet de la situation sécuritaire enAfrique de l’Ouest et du sort des otages algériens détenuspar le Mouvement pour le jihad et l’unicité en Afrique del’Ouest (Mujao), Daho Ould Kablia a affirmé que l’Algérien’est pas près de négocier avec des terroristes.

A. M.

L’Algérie compte 2,5 millions de personnes âgées.

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Pour une visite d’inspection et de travail, le ministre del’Intérieur et des Collectivités locales a été plutôt servi, hier à Tizi-Ouzou où, il est vrai, il tarde au chef-lieu de wilaya, tout autant qu’àcertaines autres localités de la région d’en finir avec leur «statut»de villes-chantiers depuis des temps qu’on ne se remémore plus.

Daho Ould Kablia : «On ne négociera pas avec les terroristes !»

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Le Soird’Algérie Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 8Actualité

AÏN-TÉMOUCHENT

À quand un deuxième bureau de poste à Aïn-El-Arba ?

L'unique bureau de poste deAïn-El-Arba, situé au centre-ville etconstruit à l'ère coloniale, étaitconçu pour quelques dizaines depersonnes, mais cette ville compteà présent une population de plusde 20 000 habitants.

Cependant, ledit bureau est resté tel qu'ila été laissé par les colons : une salle exiguëpour contenir la foule d'usagers qui se ren-dent quotidiennement à ce bureau.

L'exiguïté des lieux, le manque de personnelau niveau des guichets ainsi que l'absenced'un DAB (distributeur automatique de billetsde banque) ne permet pas à la populationd'avoir de bonnes prestations de services.C’est pourquoi, les usagers de cette ville necessent de réclamer un deuxième bureaude poste pour satisfaire la population qui necesse de s'accroître.

L'année dernière, on avait laisséentendre que ce bureau serait transféré versun autre lieu plus spacieux qui répondrait à

toutes les normes. Seulement le choix duditlieu n'a jamais été fait par les autoritéslocales, ce qui contraint la plupart des usa-gers de Aïn-El-Arba à se déplacer versd'autres villes voisines telles que HammamBou-Hadjar ou le chef-lieu de wilaya poureffectuer leurs opérations postales. Un sou-hait qui anime le commun des citoyens de laville, c'est d'ouvrir un deuxième bureau deposte pour pouvoir alléger la pression quis'exerce sur l'unique bureau de poste.

S. B.

Située à plus de 50 km à l’est deTizi-Ouzou, sur une superficie de prèsde 24 km2, Imsouhal est une commu-ne à vocation agricole. Un atout quireste malheureusement négligé et trèspeu valorisé, et ce, malgré la disponi-bilité d’un territoire où la SAU (surfaceagricole utile) occupe un taux nonnégligeable de 60%. Hormis les opéra-tions de mise en valeur agricole quiremontent à la fin des années 1980 etqui n’ont pas été couronnées de suc-cès, Imsouhal a peu bénéficié des pro-grammes de mise en valeur de l’espa-ce rural initiés par l’Etat, durant ladécennie en cours. «Depuis 2006, lacommune n’a été destinataire que de 2programmes dans le cadre du PPDRI,et qui tardent à aboutir faute de finan-cements bancaires. Des crédits quirestent encore bloqués pour des rai-sons bureaucratiques au niveau desservices concernés de la wilaya deTizi-Ouzou», se désole le maire qui,tout en demandant la relance des-ditsprogrammes, souhaite l’inscriptiond’autres actions dans le cadre de lamême formule (PPDRI) au profit de lacommune. «Les services de l’agricul-ture et des forêts doivent accorder plusd’intérêt à notre commune ; nousavons grandement besoin de l’aide del’Etat pour libérer et promouvoir les ini-tiatives locales en matière d’élevage,de l’agriculture et de l’arboriculture demontagne», a-t-il ajouté. L’ouverturedes pistes agricoles, qui aideraient à lavalorisation de l’activité oléicole, la

construction de retenues collinaires, laréhabilitation de celle déjà existante,dont la réalisation remonte à 1986 etqui est dans un état de dégradationavancé en raison, entre autres, de sonenvasement, sont autant d’actionsurgentes à engager par les servicesconcernés de l’Etat. «Des actions quipermettraient, estimera le premier res-ponsable de l’exécutif communal, debooster l’activité agricole et, partant, ledéveloppement de l’ensemble du terri-toire et de la population de la commu-ne.»

Depuis sa création en 1985,Imsouhal reste entièrement dépen-dante des subventions de l’Etat et desPCD pour la réalisation des opérationsde développement au profit d’unepopulation estimée, au dernier RGPH,à 6 520 habitants répartis entre 17 vil-lages.

A Imsouhal, parler d’investisse-ment et de zones d’activités est unehérésie. Du coup, un chômage endé-mique frappe de plein fouet une impor-tante population juvénile forcée d’allerailleurs en quête d’un travail salarié.«Les opportunités d’emploi, étantquasi inexistantes, se résument auxpetits commerces de proximité et autransport public de voyageurs, descorps de métiers qui ne peuvent pasoccuper beaucoup de monde et quigénèrent des rentrées fiscales insi-gnifiantes au profit de la commune»,résume le maire qui insistera sur ladistribution équitable et la gestion par-

ticipative des fonds destinés à laconcrétisation des projets inscrits auchapitre des projets communaux dedéveloppement (PCD). «Au début dechaque exercice, les représentantsdes villages sont invités à exprimerleurs besoins, à raison de trois propo-sitions de projets pour chaque village.A la suite de quoi, les services tech-niques de l’APC établissent des fichestechniques», fera observer le maire.Ajoutant : «En matière d’AEP, qui estune préoccupation récurrente et parta-gée par de nombreux citoyens de lacommune, on peut dire qu’on a atteintnos objectifs. Aujourd’hui, tous les vil-lages sont dotés de châteaux d’eau, etdes budgets ont été alloués pourl’aménagement des fontaines auniveau des villages où tous les foyerssont reliés au réseau d’assainisse-ment des eaux usées.» Un motif desatisfaction pour S. Ourlis, qui n’a pasmanqué d’exprimer le même senti-ment au sujet de certains acquis auprofit de la commune, dans lesdomaines de l’éducation et de l’éner-gie. «Notre commune vient de bénéfi-cier d’un projet de construction et del’équipement d’un lycée, qui est une

vieille revendication de la population,qui vient d’être satisfaite et dont le suiviest confié à la Slep. Nous demandonsà être informés sur toutes les étapesliées à la conduite de ce grand inves-tissement afin de tenir informés, ànotre tour, nos concitoyens sur le dos-sier.» L’autre sujet qui fait l’actualité àImsouhal, c’est la concrétisation duprojet de raccordement de la quasi-totalité des villages de la commune auréseau d’alimentation en gaz de ville«malgré de multiples blocages», préci-se le P/APC qui annonce pour le 5juillet la mise en service du gaz au pro-fit de 1 500 foyers.

La mise en service du gaz pour les2 300 foyers restants dépend de lafinalisation des travaux qui sont encours de réalisation. Toutefois, lemaire se veut rassurant à l’égard descinq villages restants, à savoir Aït El-Bachir, Aït Meddour, Iguer Leqrar, AïtYousef Ouali. Ils seront pris en chargedans le cadre du plan quinquennal2010/2014. A l’instar de nombreusescommunes de la wilaya, la probléma-tique de l’environnement se pose avecacuité pour la commune d’Imsouhal oùl’on déplore l’insuffisance de moyens

humains et matériels pour assurer lacollecte des ordures ménagères à tra-vers l’ensemble des villages. La levéedes blocages pour la construction dela décharge intercommunale deBoubhir, comme prévu sur le program-me de l’inspection de l’environnementde la wilaya, constitue une solution auproblème de gestion des déchetsménagers, l’un des points noirs dansle bilan du premier responsable del’exécutif communal.

Dans le secteur de la santé, l’affec-tation d’une subvention spéciale pourla réhabilitation et l’entretien des sallesde soins, le renforcement en moyenshumains et matériels de la polyclinique(2 médecins et 2 dentistes pour 6 500habitants) font partie des doléancespour améliorer le volume et la qualitédes prestations qui, suggère-t-on, peu-vent et doivent être renforcées par laconstruction d’une nouvelle polycli-nique au niveau du chef-lieu commu-nal, laisse entendre le maire, qui avan-ce une série de doléances relatives ausecteur de l’habitat, de la culture, de lajeunesse et des sports.

S. A. M.

«La valorisation du potentiel agricole peut constituerune chance pour le développement de la commune.» Leconstat est du P/APC d’Imsouhal qui se désole que lamunicipalité, que dirige l’exécutif, peine à sortir du sous-développement qu’elle traîne depuis sa création, il y a 37ans, suite au découpage administratif de 1985.

L’alimentation en eau potable des villages de la commu-ne est sujette à de fréquentes perturbations. Le problèmeest dû à la vétusté des équipements de la station de refou-lement installée sur le lit de l’oued n’Reman et dont la miseen service remonte à 1997. C’est ce qu’on peut lire sur unecorrespondance de l’APC adressée aux services concernésde la wilaya, indiquant que la station nécessite des répara-tions pour améliorer le fonctionnement et le rendement deson réseau. On signale aussi que la station connaît des blo-cages fréquents provoqués par la boue lors des crues hiver-nales. En été, c’est la secheresse et la faiblesse du débit de

l’oued qui est la cause du mauvais rendement de la station.Le document de l’APC signale également des risques decontamination de l’eau, du fait que l’oued n’Reman est leréceptacle des réseaux d’assainissement des eaux uséesprovenant des villages des 3 communes (Ilitène, Illoula etImsouhal) situées en amont de l’oued. Des mesuresurgentes et adéquates doivent être prises pour améliorer lefonctionnement et le rendement de la station et pour, sur-tout, éviter tout risque de contamination de l’eau, préconisele document de l’APC.

S. A. M.

AGRICULTURE À TIZI-OUZOU

Un atout pour le développement de la commune d’Imsouhal

SÉTIF

Un réseau de voleurs de voitures démantelé

Un vaste réseau spécialisé dans le vol de voitures a été déman-telé par les services de la police judiciaire de la Sûreté de la wilayade Sétif. L’affaire a débuté par la découverte, il y a plus de six mois,d’un faux dossier de base déposé au niveau du service des cartesgrises de la daïra d’Aïn Arnat. Les premières investigations ont per-mis la découverte de 26 autres dossiers falsifiés de véhicules tou-ristiques récents volés dans la wilaya d’Alger, et parmi eux un véhi-cule qui fait l’objet d’une recherche internationale. La méthode utili-sée par les membres de ce réseau consistait, après le vol des véhi-cules, à falsifier les numéros de châssis et à déposer ces dossiersfictifs afin de se faire délivrer les cartes grises et écouler par la suiteles voitures en toute légalité. Les sept membres de ce réseau n’ontpas tardé à être identifiés puis interpellés. Cinq d’entre eux furentarrêtés à Sétif, dont deux fonctionnaires du service des cartesgrises au niveau de la daïra de Sétif. Un autre se trouvant en déten-tion provisoire à Guelma, impliqué dans une autre affaire. Quant audernier membre du groupe, il est décédé dans un accident de la cir-culation. Présentés au parquet pour vol, falsification, faux et usagede faux, usurpation d’identité fictive, usurpation de fonction, imita-tion de sceaux de l’Etat et escroquerie, les six mis en cause ont étéplacés sous mandat de dépôt. Les policiers ont aussi réussi, à l’is-sue de cette enquête, à récupérer une vingtaine de voitures volées.

I. S.

TRANSPORT À SIDI-BEL-ABBÈS

Les usagers contrel’augmentation des tarifs

Les usagers de la ligne Sidi Ali Benyoub-Benbadis se sont insur-gés dans la journée de mercredi dernier contre la hausse des tarifsdes taxis collectifs qui sont passés de 20 à 25 DA. Selon les repré-sentants, la direction des transports contactée par ces derniers adéclaré ne pas avoir accordé cette augmentation aux chauffeurs detaxi et n’avoir donné aucune instruction dans ce sens. Devant lesdéclarations de la direction, les usagers interpellent les autoritéslocales sur une telle décision émanant des chauffeurs de taxi seu-lement. Les usagers de Sidi Ali Benyoub qui disent se rendre fré-quemment à Benbadis, une daïra plus importante que la leur, pourfaire des courses et certaines démarches, refusent cette augmenta-tion au même titre que ceux de Benbadis.

A. M.

STATION DE REFOULEMENT DE L’OUED N’REMAN

Envasement et risque de pollution de l’eau

6e FORUM DE L'UNIVERSITÉ DE BÉJAÏA

Création d’un master en emballage et artsgraphiques, une première en Algérie

La convention, signée parRamdane Batouche, P-dg deGénéral Emballage Spa, et le Pr

Djoudi Merabet, recteur del’Université de Béjaïa, évoque,selon les deux parties, la créa-tion à la rentrée universitaire2013 d’un master professionnelen emballage et arts gra-phiques, soit une première enAlgérie où il n’existe aucun cur-sus universitaire professionneldédié à l’emballage. «La rela-tion avec l’entreprise, commetoute relation sociale et écono-mique, se construit comme uneœuvre architecturale, avec des

fondements solides et des cal-culs précis. Pour ce faire, il fautque les universités aillent verset dans les entreprises et quecelles-ci viennent à elles», diraM. Merabet, recteur del'Université de Béjaïa, lors deson intervention, avant d'ajouterdans le même contexte d'idéesqu'«en 2007, on est passéaprès évaluation des trois pre-mières années du LMD auForum de Béjaïa avec la fermeconviction que nous sommesplus intelligents à plusieurs etque le travail d’équipe est indis-pensable dans toutes les activi-

tés et actions entreprises. Noussommes à la sixième édition,donc je ne vais pas rappeler lesobjectifs du Forum et je ne ces-serai de dire pour que l’universi-té prenne son essor, il fautqu’elle soit reliée de manièredense et pérenne au mondeéconomique». Ce master, esti-me M. Bessa, directeur de com-munication de l'entreprise susmentionnée, sera ouvert auxtitulaires de licence et ceux-cibénéficieront de boursesoffertes par Général EmballageSpa et d’une immersion ensituation professionnelle dansles usines de GénéralEmballage. Cette convention,qualifiée d’«historique» parRamdane Batouche, a été sym-boliquement signée, hier à l'ou-verture du 6e Forum de Béjaïa.

Le leader national de l’in-dustrie du carton ondulé,Général Emballage, entendfaire de la relation avecl’Université de Béjaïa, un espa-ce d’échanges et d’approfondis-sements des compétences etinscrire la formation au cœur deses préoccupations.Concernant cette manifestationéconomico-universitaire, l'entre-prise s'est présentée à traversun grand stand d’exposition,ainsi qu’un acte de sponsoringmajeur de 500 000 DA allouéaux organisateurs du Forum.10 laptops sont offerts auxmajors de promotion 2012 etune salle de calculs de l'univer-sité a été dotée de 25 PC ettables connectiques parGénéral Emballage.

Kamel Gaci

L’Université de Béjaïa et Général Emballage Spa ont,en marge de l'inauguration du 6e Forum ayant pourthème «l'université et le monde productif», signé uneconvention de coopération globale portant sur unéchange de compétences et de savoir-faire.

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Le Soird’Algérie

Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 9

Notre ami Norbert Marras-Mannoni, unancien pied-noir qui n’a pas renié ses originesalgériennes et qui vient se ressourcer ici detemps à autre, n’oubliant jamais de rendre visi-té à sa chère Bouhadjar, au milieu des montsBéni Salah, est un lecteur assidu de la pressealgérienne d’expression francophone et… ara-bophone. En effet, le père de «Nono», commeon l’appelle amicalement, a jugé utile, pourmieux intégrer son fils parmi les «siens», ces«indigènes» qu’il n’a jamais vus de haut maisqu’il considérait comme des citoyens égaux endroits ; il a jugé utile de le faire entrer à l’écolecoranique. C’est ainsi que non seulement ilparle l’arabe très bien, mais le lit courammentet récite le Coran comme un vrai musulman, luiqui se revendique de la laïcité. Il ne peut fermerl’œil avant de lire tous les grands quotidiensalgériens – dans les deux langues — manièrede rester branché sur les réalités de son paysd’origine. Et c’est ainsi qu’il tombera sur l’ex-cellente chronique de mon petit frère (il a gran-di depuis !) Hakim Laâlam. Il se trouve que«Nono» venait juste de réagir à une chroniqued’humeur d’un confrère lyonnais (au journal Leprogrès où Norbert a longtemps bourlinguépour le compte de la rédaction sportive) quidéfendait bec et ongle la «résistance» syrienneface à la dictature des Assad.

Lucide, parce que fortement marqué parl’expérience algérienne et très bien informé surles visées des islamistes, notre ami a rappelé àson confrère qu’une dictature islamiste seraitplus dure à combattre et à détrôner que celleau pouvoir actuellement, sans compter les ter-ribles restrictions des libertés personnellesqu’elle installerait. Et, comme il a reçu uneréponse pas trop convaincante de son ami,«Nono» en remet une couche en citant la chro-nique de Hakim qui, nous l’espérons, aidera lebillettiste du Progrès à mieux prendre en consi-dération certains aspects fondamentaux quipeuvent lui échapper comme ils ont échappéau reporter de France 2 cité dans le «Pousseavec eux»…

Qu’il est utile de rappeler ces vérités vuespar ceux qui ont souffert dans leur chair l’isla-misme et ses excès ! Ceci ne dédouane pointle système politique actuel, d’autant plus que lacarte islamiste fut utilisée à plusieurs reprisespour combattre les courants démocratiques etprogressistes qui représentent la seule alterna-tive pour hisser l’Algérie au rang qui devraitêtre le sien aujourd’hui. Evidemment, un démo-crate doit d’abord passer par les urnes. Mais çacloche encore de ce côté-là. Donnez-nous 200ans pour que nous puissions parler des mêmeschoses sans nous tromper, et des deux côtésde la Méditerranée. Quand un électeur doitchoisir entre une liste présentée comme cellede «Dieu» et une autre composée de pauvresmortels, le résultat est connu d’avance cheznous. Et chez vous ? Ce n’est pas pareil, maisfaites attention au Front national et aux tentations de la droite dite républicaine de lerejoindre dans ses errements racistes et xéno-phobes. Le nivellement par le bas, via les «pla-titudes» journalistiques traitant toujours de laforme et rarement le fond, la mainmise de cer-tains milieux d’affaires sur cette même presse,l’américanisation des programmes TV qui for-ment la plus grande tribu des «béni-oui-oui»incapable de réfléchir par elle-même, tout celane m’incite guère à l’optimisme et parfois j’ail’impression que les deux siècles d’avance prispar votre démocratie n’auront servi à rien !Quand on convoque la religion ou que l’on stig-matise l’étranger voleur du pain des Français,n’agit-on pas finalement sur les mêmes plates-bandes de l’extrémisme qui se nourrit du repliidentitaire et de la stigmatisation du«mécréant» par-ci et du «bicot» par-là ?

Maâmar Farah

La Syrie et nosamis français

Binour Athabou, solidaire d’Olivier Graïne

Je réagis à la publication dans cettemême page, en date du 24 juin 2012, sousle titre «Olivier Graïne répond en 8 points àYasmina Khadra».

Monsieur Yasmina Khadra bloque unartiste qu’il a lui-même qualifié d’«exception-nel» et qu’il trouvait «triste et scandaleux»que lui-même ne connaissait pas un «teltalent», une «telle générosité» (tout est danscette vidéo que j’ai moi-même montée) afailli à ses obligations de directeur d’une ins-titution publique, en ne répondant pas auxrequêtes du citoyen et artiste exceptionnelGraïne. Le refus de son nouveau projet d’ex-position dans le désert artistique algériensonne comme une sentence, une censure !Monsieur, vous avez privé le public d´unenchantement certain. La magie et l'envoû-tement qu’a procurés la visite de son expode 2008, de l'avis même de l'ensemble dupersonnel du CCA ; je les ai vus, les souriresplein les yeux, et les esprits perdus dans lacontemplation de cette profusion de maîtri-se, de beauté et de générosité. Oui mon-sieur Khadra, je vous ai écouté encenser lesculpteur Abdeslam Graïne, vous vous êtesétonné que des artistes tels que lui soientméconnus de leurs compatriotes et pasassez célébrés pour leurs talents. Maispourquoi cette palinodie ? Que lui repro-chez-vous ? (…)

Binour Athabou*

*Je suis un compagnon de lutte et mécè-ne malgré mes modestes moyens du sculp-teur Graïne (Abdeslam et Olivier de ses pré-noms). J’atteste de sa probité pour avoir éla-boré avec lui une alternative à la décenteaux enfers de l´Ecole supérieure des Beaux-Arts d’Alger par l´initiation de journéesd’études ayant réuni, en 1995, l’ensembledes écoles des Beaux-Arts du territoirenational, dans le but de doter l’enseigne-ment artistique de politiques culturelles àmême de créer de vraies plateformes de

l’épanouissement de l´art en Algérie etdans la région.

L’assassinat d´Ahmed Asselah, notredirecteur, et de son fils, notre condiscipleet camarade Rabah, nous avait poussésà orienter notre lutte dans une stratégiede combat idéologique contre l´islamismeet la dictature. Nous avons alors ouvertles portes de notre école à toutes celleset ceux qui voulaient avec nous réfléchirà une alternative au régime antidémocra-tique et à l’islamisme. Nous avions co-organisé l’historique marche du 22 mars1994 qui s´était ébranlée à partir de notreécole des Beaux-Arts. Nous y avions reçuentre autres personnalités, le défunt ElHachemi Cherif, des représentants du FFS,du RCD, du PST… les organisations fémi-nistes, des artistes, des journalistes et«tout» ce que comptait Alger de progres-sistes. Il y avait Khalida Messaoudi qui, pourla première fois, mit les pieds dans uneécole d’art avant de se voir bombardée

ministre de la Culture et nous tourner défini-tivement le dos pour faire face auxmédiocres.

Nous avions jeté toutes nos forces dansla création de la fondation Asselah, qui a vitefait de se transformer en tremplin à tous lesintéressés qui en ont d´ailleurs bien profitéet se la coulent douce aujourd´hui. Nousavions dénoncé ces vilaines pratiques avantde nous retirer du conseil d´administration etde nous taire (…).

- A toi mon jardinier, TlemcenMoncef, je sais que tu es dans une situa-

tion très difficile ; j'ai peur de te perdre. Tusais que rien ne saura me faire survivre en cemonde après ton amour. Ma conscience neme pardonnera pas si je te perds par mafaute ! J’accepte tout ce qui vient de toi. Jen'ai à t'offrir que mon amour et ma fidélité etje pense que c'est les plus chères offres quel'humain désire dans la vie. Malgré la distan-ce qui nous sépare et le manque qui me tuesouvent, mon amour pour toi reste et resterasolide. Tu es ma raison de vivre. Je voudraisque tous les lecteurs sachent combien je t'ai-me et te respecte. J'espère que tu attendstoujours mon retour. Je resterai ta reine quit'aime atas atas.

Ta fleur de l'Italie, Nichane

- A ma maman chérie NabilaC'est ton anniversaire maman et comme

chaque année qui passe, j'essaie de faire demon mieux pour te souhaiter un très joyeuxanniversaire, de la meilleure des façons etcette fois j'ai mon journal préféré pour te ledire. Je te souhaite une longue vie, que Dieute garde pour nous tous. Je t'aime très trèsfort et je sais que tu m'aimes aussi même situ ne le dis que rarement.

Ta fille aînée Hanène

TEXTO

L'amour sincère nemeurt jamais…

En réponse à ton texto paru dans leSoir d'Algérie en date du 19 juin 2012, je tedirais de cesser de couler tes larmes,parce que le paradis dont on a rêvé peutbien se réaliser, mais pas avec le silence,ô Faty ma chérie.

Ce que tu as écrit est insensé et absur-de du fait que tu es restée entêtée sur taposition, et tu as arrêté subitement de com-muniquer avec moi. Sache que tout ce quetu as pensé de moi est totalement archi-faux, car l'amour sincère ne meurt jamaiset il ne connaît pas la trahison.

Cependant, je te mets aujourd'hui audéfi par le biais de notre journal pour te direque je suis prêt à t'épouser ; seulement, aitle courage de dire à tes deux frères ainsiqu’à ta mère que «Tak» c'est l'homme de tavie... là, si je ne viendrais pas demander tamain, tu peux écrire de moi ce que tu veux,et tu peux dire à tout le monde que je t'aitrahie.

Malgré les souffrances et la tourmente,je suis resté fidèle à toi, jusqu'à présent maconscience demeure tranquille, mais jetrime les trois dernières années passéessans que je sois à tes côtés. Maintenant jegarde espoir que tu reviennes à la raison.

Pour arriver à un but tracé dans la vie,il faudrait un sacrifice et lutter pour surpas-ser les obstacles ; cependant la fin seraillustrée joie et bonheur.

Tu as rêvé d'avoir des enfants avecmoi, ça peut se réaliser avec l'aide de Dieuet je te donnerai tout le bonheur que tumérites ; normalement l'amour gagne tou-jours ; il est plus fort aussi que les faux pro-blèmes, ne désespère jamais mon angebien-aimée. Le bon Dieu est Grand et lesaint Chikh-Mohand se souvient de nospromesses. Hamlaghkèm yal-ès. TAK

UUnn tteexxttee àà ffaaiirree ppaasssseerrddaannss ««VVooxx PPooppuullii»» ??ssooiirrssaatt22@@ggmmaaii ll ..ccoomm oo uummaaaammaarrffaarraahh2200@@yyaahhoooo..ffrr

Y a des métiers qui ne disparaîtront jamaisavec l'évolution du temps et qui continueront àfaire leur petit chemin et à prospérer quoi qu'ilfasse ou quoi qu'il advienne. Un métier ça voustombe comme ça du ciel. Du jour au lendemain,on peut devenir vendeur de téléphones mobilesau coin d'un trottoir. Ferrache (vendeur à la sau-vette) en tous genres sur un trottoir. Gardien deparking avec gourdin tout le long du trottoir.Avec le temps et le monde qui avancent, le trot-toir a fait du progrès dans le mauvais sens. Ilévolue chaque jour pour notre bien-être et notresécurité sur du papier seulement. Aujourd'hui, letrottoir a perdu sa destination initiale. Et les trot-toirs des deux rives ont été envahis par dessquatters. Il y a changement dans la professionet la domiciliation. Les nouveaux locataires dutrottoir exercent aussi dans le noir le vieuxmétier de chiffonnier délocalisé de la place dusouk hebdomadaire. Ils font aussi un vieuxmétier «vendeur à la sauvette». Et ils n'ontaucun papier pour exercer sur le trottoir. Cessans-papiers squattent les trottoirs des pas per-dus. Ils font de la concurrence déloyale auxmagasins qui font du commerce légal en face.

La destination du vieux trottoir a changéd'exercice. Il n'appartient plus au piéton. Lestrottoirs sont confisqués par les «soukistes».Ces espaces publics sont devenus, avec letemps et le laxisme, des chasses gardées etdes commerces «tolérées» et «réglementées»par des mots de passe comme «Akh la police!». C'est la fermeture de la boutique ambulantemomentanée. Juste le temps de fumer unecigarette et une fois l'orage passé, tout rede-vient normal pour une nouvelle «Tefricha».

Mon trottoir est devenu une mêlée d'infrac-tions, un labyrinthe ennuyeux pour les mar-cheurs.

Chaque jour, une nouvelle surprise noussurprend au détour d'un trottoir. Le choix est

grand pour faire sa petite tournée matinale etses petites courses. Fruits de saison, légumes,volailles, habillement, rôtisserie, mendiants,escrocs en tous genres, etc.

Le trottoir est un lieu de tous les rendez-vous d'affaires. Certains sont devenus fidèlesau même trottoir et à la même place pour faireleurs petits commerces depuis des décennies. Ilne leur manque plus que la délivrance d'une«djaaba» des lieux occupés (Acte de propriété).

Un trottoir ça cache beaucoup de choses sion a un bon œil observateur. En dehors de lasaleté répugnante dégagée par les eaux uséesnoires et stagnantes. Des fuites d'eau, sourcedes ralentisseurs pour piétons, des bouchesd'égouts sans couvercles et d'autres casse-têtes pour les pauvres piétons méprisés. Il y a lepeuple qui circule silencieusement et à qui on avolé la sérénité, la sécurité et toute la citoyen-neté au milieu de ce taudis appelé «bled el-beyle».

Sur le même «rassif» (trottoir), on peut voirdeux types de commerçants se regardant enchiens de faïence, les yeux doux et les oreillesbasses. Les «ferrachas» gros bras et les com-merçants impuissants qui paient leurs impôts etqui sont embêtés quotidiennement.

Entre un trottoir et un autre, il y a une rue quiétouffe sous le poids de la circulation et leszones de stationnement le long du trottoir sontpayantes pour pouvoir garer son véhicule.

Pour le moment, malgré toutes les difficultésqu’éprouve le piéton pour se frayer un passagesur le trottoir, c'est gratuit et il n'y a pas de gar-dien pour nous réclamer des sous.

En attendant, il ne faut pas s'étonner si unjour, de bon matin, en empruntant le trottoirde leur territoire pour se rendre à l’épicerie ducoin, on vous réclame le droit de péage dutrottoir…

Hamid Dahmani

CHRONIQUE DE CHLEFLe trottoir de leurs territoires

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 10

Les personnes atteintesde maladies chroniquesbénéficieront à partir de laprochaine rentrée socialede consultations gratuitesdans le cadre du dispositifde conventionnementmédecin-Sécurité sociale,selon des informationsrendues publiques le 1er

juillet par le ministère duTravail, de l’Emploi et de laSécurité sociale.

En fait, cette notion de gra-tuité est trompeuse, car il s’agitd’élargissement du systèmedu tiers payant au profit despersonnes atteintes de mala-dies chroniques : elles n’avan-ceront pas les frais de laconsultation auprès des seulsmédecins privés convention-nés avec la Cnas ou la Casnos! Or, la proportion de méde-cins privés qui sont aujourd’huiconventionnés est insignifian-te. Ce tiers payant n’est pas«gratuit», il est financé par lescotisations des assuréssociaux, qu’ils soient actifs ouretraités. «Désormais lesmalades chroniques auront lapossibilité de choisir leurmédecin de famille (généralis-te et spécialiste) défini dans

une liste de médecins conven-tionnés établie par l’organismede la Sécurité sociale, afin debénéficier de consultations etd’actes médicaux gratuite-ment», a indiqué à l’APS, ledirecteur général de la Sécuri-té sociale auprès de ce minis-tère. Oui, mais cette procédureva être très lente et complexeà gérer, sans compter les lour-deurs bureaucratiques desorganismes de Sécurité socia-le qui en auront la charge.Cette mesure qui était desti-

née uniquement aux retraitéset leurs ayants droit depuisl’année 2009, sera élargie aux2,8 millions de personnesatteintes de maladies chro-niques (26 groupes de mala-dies chroniques dont le diabè-te, l’hypertension, les maladiescardiovasculaires, rénales etrespiratoires chroniques), etbénéficiaires d’une couverturesociale à 100%.

Ce directeur a annoncé que«certaines maladies nécessi-tant des soins lourds et coû-

teux seront introduitesprochainement à la liste desmaladies chroniques afin degarantir une priorité en couver-ture sociale au profit despersonnes atteintes, etenfin bénéficieront de cettemesure».

Les risques d’un indécent tapagemédiatique de trop !

Dans ce sens, il a déclaréque «la liste des maladieschroniques sera prochaine-ment actualisée en prenant encompte des critères scienti-fiques basées sur les donnéesde l’évolution épidémiolo-giques». Le dispositif de parte-nariat médecin-Sécurité socia-le qui compte actuellement 2400 médecins conventionnésa pour objectif d’assurer unemeilleure organisation durecours au système d’offre desoins. «Une amélioration dusuivi médical des assuréssociaux et de leurs ayantsdroit, et le développement d’unpartenariat médecin-Sécuritésociale pour la promotion de laqualité des soins, de la pré-vention et de la rationalisationdes dépenses de santé», figu-rent parmi les objectifs de cedispositif. En 2013, le dispositifde conventionnement dumédecin traitant-Sécuritésociale sera généralisé à tousles assurés sociaux. Le systè-me tiers payant institué par lalégislation de Sécurité sociale

évite à l’assuré le paiementdirect des frais de soins desanté lorsqu’il s’adresse à unestructure de soins ou de ser-vices liés aux soins. L’organis-me de Sécurité sociale procè-de au règlement des montantsdes prestations à l’établisse-ment ou au professionnel de lasanté conventionné, l’assuréest dispensé de tout paiementlorsqu’il est pris en charge à100% conformément la régle-mentation en vigueur, c’est lecas notamment des maladeschroniques. Mais pourquoifaire autant de tapage média-tique pour une mesure quin’est pas très claire, qui n’estpas prête, faussement intituléeet s’adressant à une popula-tion encore mal définie ? Ledirecteur général de la Sécu

rité sociale en fait un peutrop, risque de tromper sonmonde et de créer de fauxespoirs auprès des personnesciblées — atteintes de mala-dies chroniques —, qui souf-frent déjà d’un accès aux soinsde plus en plus difficile. Alorspourquoi cette annonce pré-maturée et démagogique,dans un contexte marqué parun ministère sans ministre ?

Gare aux «auto-promo-tions» qui peuvent avoir l’effetinverse de ce qui est attenduet précipiter des fins de carriè-re. On ne commerce pas avecla misère des gens…

Djilali Hadjadj

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

ÉLARGISSEMENT DU TIERS-PAYANT, ANNONCE PRÉMATURÉE ET DÉMAGOGIQUE

Les malades chroniques, nouveaux bénéficiaires

Les délégués des militaires du service national, mobili-sés en tant que rappelés durant la période allant de 1995à 1999, viennent de tenir leur congrès dans la wilaya deAïn Defla.

Des commissions ont été installées, chargées de suivre deprès l’évolution des différentes requêtes déposées auprès duministère de la Défense nationale. Les délégués ont voté à l’una-nimité l’organisation de plusieurs sit-in et marches au niveau dechaque wilaya le 5 juillet prochain.

«Nous nous interrogeons sur les motifs du silence de tous lesresponsables habilités à traiter notre dossier qui est pourtant auniveau du Premier ministère», peut-on lire dans le communiquéayant sanctionné les travaux du congrès. Ils ont rappelé que «leseffectifs mobilisés en tant que rappelés du service national, ontlargement contribué à la réussite de toutes les démarches delutte contre le terrorisme.

Que ce soit en lutte armée ou en réconciliation nationale. Il estinconcevable aujourd’hui que le repenti-terroriste ait bénéficié detant de privilèges, alors que nous, qui avons donné tant de sacri-fices, soyons marginalisés». Un appel est lancé à l’adresse duprésident de la République pour «se pencher sur la situation decette frange ignorée de la réconciliation nationale».

LSR

LES LUTTES POUR LEURSDROITS DES RAPPELÉS DU SERVICE NATIONAL

Des marches prévuespour le 5 juillet

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Après avoir organisé de très fortes contesta-tions pour leurs droits sociaux, notamment dansun grand nombre de villes d’Algérie ces der-nières années, les gardes communaux ont été«transférés» du ministère de l’Intérieur à celuide la Défense. A l’issue des importants rassem-blements des gardes communaux à Alger en2010 et en 2011, le gouvernement avait décidéde prendre en compte un certain nombre deleurs revendications.

La mise à la retraite d’office pour la majoritéd’entre eux fut décidée. Les gardes communauxexerçant dans la wilaya de Tipasa ne cessent deprotester chaque mercredi devant le siège de lawilaya. Leur plateforme de revendications serésume, d’une part, au retard de l’envoi de leurdossiers de retraite à la CNR de Tipasa, et éga-lement à une prime de panier estimée à 6 000DA et autres avantages sociaux d’autre part.

Selon une source de la wilaya qui a exhibé unecorrespondance portant le numéro 254/2012,l’’IEP (indemnité d’expérience professionnelle) aété régularisée par les services de la délégationcommunale de wilaya et a été transférée aucontrôleur financier.

S’agissant du problème de la retraite, tous lesdossiers des gardes communaux concernés parcette mesure, ont été envoyés à la tutelle pourétude, précise la même source.

Le droit à la retraite pour les gardes commu-naux est lié au nombre d’années requis par la loien vigueur. Il semblerait que le gouvernement aitdécidé de leur ajouter 5 années à la reconstitu-tion de leur carrière (cotisations sociales rache-tées à la charge du budget de l’Etat), afin defaciliter le départ à la retraite du plus grandnombre possible de gardes communaux.

LSR

La feuille de maladie, exigéedepuis des années au niveaudes pharmacies, n'est désor-mais plus indispensable pourbénéficier des prestations de laCnas. Elle est remplacée par lacarte Chifa.

Les assurés sociaux peuventfaire valoir leurs droits aux pres-tations de la sécurité sociale, enprésentant seulement leurordonnance et la carte Chifa.Cette mesure ne concerne pasles personnes affiliées à la Cas-

nos. La mesure a été accueillieavec soulagement par les assu-rés et les ayants droit affiliés àla Cnas.

Parfois des pratiques illicitesétaient relevées, puisque cettefeuille introuvable dans certainscentres payeurs de la Cnasétait vendue entre 5 et 10 dinarsdans certains endroits.

Quelques pharmaciens don-naient aux malades des feuillesde maladie avec leur griffe, pourles obliger à retourner acheter

leurs médicaments. La suppres-sion de la feuille de maladiepourrait mettre un terme à cesdépassements et réduire lesdépenses de la Cnas (notam-ment le coût de l'impression desfeuilles de maladie).

Cette mesure entre dans lecadre des réformes de ce sec-teur, dont la généralisation del’utilisation de la carte Chifa etles conventions entre la Cnas etles professionnels de la santé.

LSR

La feuille de maladie n'est plus exigée

Les gardes communaux à la retraite

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Culture Mardi 3 juillet 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI(THÉÂTRE DE VERDURE, Bd FRANTZ-FANON, ALGER)• Jusqu’au 7 juillet : Spectacles musicaux«Layali Mezghenna».• Mardi 3 juillet à 22h : Concerts de SihemStiti, cheb Wahid et cheb Akil. • Mercredi 4 juillet à 22h : Soirée artistiquevariée avec la fanfare de la Protection civile, lachorale Numidis, Noureddine Allane, HacèneDady, Taous et cheba Zahouania.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Aujourd’hui à 18h : Concerts (Serial Tag-geur Show) avec Freeklane, Azamat, Demo-cratoz, Sido la Dose, Red Alert, Linda Blues,Ayoub Medjahed etc.• Jusqu’au 4 juillet : Semaine culturelle deNaâma à Alger. Au hall, expositions : livres,artisanat, broderies, habits traditionnels, tapis-serie, art culinaire, arts plastiques, photogra-phies.

ESPLANADE DE RIADH EL-FETH

(EL-MADANIA, ALGER)• Aujourd’hui à 18h : Soirée artistique variéeavec cheb Miloud, Hassen Dady, HassibaAmrouche, Rabah Asma, groupe Transadelica(Espagne), cheb Nacim, groupe rap Mascotte(Tunisie), groupe rap H- Kayene (Maroc),Hasna El-Bécharia, cheb Bilal (entrée gratuite).

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES(RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 10 juillet : Exposition de peinture«Nostalgie à la mémoire», de Tahar Ouamane.

ESPACE MILLE ET UNE NEWS (28, RUEDES FRÈRES-KHELFI (EX-RUE BURDEAU),ALGER)• Aujourd’hui à 17h30 : Concert du rappeurfrançais Medine, pour la première fois en Algé-rie.• Vendredi 6 juillet à 16h : Rencontre-débatavec Samir Mehalla et René Naba autour dulivre-entretien Le Monde arabe en point demire.INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER (9, RUE

KHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)• Jusqu’au au 15 septembre : Exposition«Grafika 30 artistes de la jeune Espagne».

CENTRE DES ARTS ET DE LACULTURE DU PALAIS DES RAÏS (23, BDAMARA-RACHID, BAB-EL-OUED, ALGER)• Jusqu’au 9 juillet : Exposition «Le palaisFarnesina et ses collections» design italien,panneaux photographiques et tableaux deDomingo Notaro (en collaboration avec l’Insti-tut culturel italien d’Alger).

MUSÉE NATIONAL D’ARTS MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)• Jusqu’au 30 septembre : Exposition de l’ar-tiste Mahjoub Ben Bella (dans le cadre du cin-quantenaire de l’indépendance).LIBRAIRIE LA RENAISSANCEEn collaboration avec l’Office Riadh El-Feth, lalibrairie La Renaissance organise une Foire dulivre du 15 mai au 15 août, tous les jours de 9hà 20h, au niveau 104.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER • • Aujourd’hui à 20h30 : Temps fort cinéma ;

cinémix : «L’Aurore du MurnauDj Fred Berthet et l’Amateur (USA, Fiction, 90min, 1929)l’Aurore de Friedrich Wilhelm Murnau demeureà ce jour l’un des plus beaux films de l’histoiredu cinéma.Fred Berthet mixe depuis le début des 90’s,sur Paris, puis à Aix et Marseille, il fonde lecollectif Biomix.Fred Berthet construit brillamment des sets quipeuvent combiner electro, house, techno, maisaussi down tempo ou clins d’œil à ses racineseighties.L’Amateur Dj depuis 1996, membre de Biomixdepuis 2004. Ses élections electro se nourris-sent de funk, de rap, de pop d’influences 60’set de sonorités dub ou afro. Un son décalé mais bien calé grâce à unetechnique efficace et audacieuse influencéepar le hip-hop et le label Ninja tunes.

7e FESTIVAL ARABO-AFRICAIN DE TIZI-OUZOU

Un cachet particulierLa 7e édition du Festivalarabo-africain de danses popu-laires s’ouvre, à Tizi-Ouzou, le4 juillet et s’étalera sur unesemaine. Cette année, et enplus de son objectif initial,celui de donner, au peuple unespace d’échange et de dia-logue interculturel, le festivalse dissout dans les festivitéscommémoratives du cinquante-naire de l’indépendance.

P our la septième foisdonc, la wilaya de Tizi-Ouzou accueille cette

manifestation annuelle initiée en2005 par le ministère de la Culture.Pour cette année, le commissairedu festival, lors d’une conférencede presse tenue samedi dernier, àla maison de la culture Mouloud

Mammeri, a annoncé le chiffre de424 participants, dont 239 étran-gers, 11 conférenciers et 55 expo-sants qui seront de la partie.

En plus des troupes nationales,arabes et africaines, l’on apprend

que des pays européens, tels quel’Espagne et la France, ont confir-mé leur participation. Aussi, toutesles daïras de la wilaya, soit 21,recevront les festivaliers qui serontrépartis sur les 15 sites d’héberge-

ments retenus par les organisa-teurs. Par ailleurs, et à la questiond’un confrère sur l’enveloppeallouée à cette manifestation, «lecoût n’est pas encore fixé», selonle conférencier qui cite une quin-zaine de sponsors.

Enfin, le commissaire du festi-val, qui est aussi le premier res-ponsable en charge du secteur dela culture dans la wilaya de Tizi-Ouzou, annonce l’inauguration decertains projets culturels pour le50e anniversaire de l’indépendan-ce, comme l’ouverture du centreculturel d’Azazga ou encore l’ou-verture de la cinémathèque deTizi-Ouzou.

K. Bougdal

Cette scène paraîtrait «sur-réaliste», à la limite «comique»,aujourd’hui. Le receveur d’unbus de la RSTA, sur la ligneplace des Martyrs-Baïnem, avaitremarqué qu’un voyageurn’avait pas payé son ticket. Il luifait remarquer que «resquiller»est un vol. «Le plus grave, c’estque tu n’es pas en train de mevoler moi, personnellement,mais le fait est que tu es en trainde voler l’Etat !»

Aujourd’hui, cette remarquedu receveur aurait faire rire pasmal de gens. Mais à l’époque(dans les années 1970), tout lemonde l’avait trouvé juste etjudicieuse. Au-delà des explica-tions et autres justifications«politiques» à l’incivisme, pour-quoi y a-t-il aujourd’hui cheznous une telle différence decomportement vis-à-vis du bienpublic et du bien privé ? Est-ceun problème de culture ou uneabsence de culture ?

K. B.bakoukader@yahoo

Le coup de bill’art du Soir

Surréalisme !Par Kader Bakou

P lus de 30 artistes algé-riens et étrangers ani-meront les soirées de la

34e édition du Festival de Timgadqu'abritera le nouveau théâtre decette ville antique (Batna) du 7 au14 juillet, a annoncé dimanche àAlger le commissaire du festival,Lakhdar Bentorki.

Une pléiade d'artistes algé-riens animeront les soirées de«Thamogadi», à l'instar de lachanteuse chaouie, Houria Aïchi,le groupe Raïna Raï, Zahouania,Abdallah Menaï, cheba Yamina,

Kader Japonais ainsi que desartistes étrangers du Maroc, deCôte d'Ivoire, du Nigeria, du Bré-sil, du Liban, de la Tunisie et duKoweït, a précisé M. Bentorki,lors d'une conférence de presseanimée à la salle Atlas.

La 34e édition du Festival deTimgad, qui coïncide avec le cin-quantenaire de l'indépendance,sera inaugurée par l'Orchestresymphonique national avec laparticipation de plusieurs artistesalgériens. M. Bentorki a tenu àcette occasion à rendre homma-

ge à la diva de la chanson arabe,Warda El-Djazaïzia, décédée enmai dernier, rappelant que ladéfunte «a toujours répondu pré-sente quand il s'agissait de lecélébration des fêtes nationales».Le Festival de Timgad, dont lessoirées débuteront à partir de22h, accueillera notammentMyriam Fares (Liban), AbdallahRouiched (Koweït), Magic System(Côte d'Ivoire), Son Kouté (Nige-ria), Zalindé (Brésil), Sofia Sadek(Tunisie) et Nadjat Atabou et Mas-ter You du Maroc. Le même res-

ponsable a par ailleurs rappeléque l'Office national de la cultureet de l'information (ONCI) avaitprogrammé quelque 1500 artistespour animer les festivités du cin-quantenaire de l'indépendance,dont 300 pour le Festival de Tim-gad, 800 pour les soirées duCasif-Sidi Fredj (Alger), ainsi que300 artistes qui feront des tour-nées en Europe, outre les artistesqui sillonneront du 2 au 5 juilletles villes de Constantine, Reliza-ne, Tissemsilt, Boumerdès, Sétif,Skikda et Djelfa.

34e FESTIVAL DE TIMGAD

Une édition spéciale

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Al’occasion du cinquantenairede l’indépendance de l’Algé-rie, la Basilique de Notre-

Dame d’Afrique (Alger) organise unconcert de chants et de musiqued’orgue. Le concert est prévu le same-di 7 juillet à partir de 18h à la Basiliquede Notre-Dame d’Afrique à Bologhine.Il verra la participation du musicien Fré-dérique Blanc de Notre- Dame d’Auteuilqui, sur l’orgue de Camille Saint-Saëns,

accompagnera les chanteuses NaïlaYahiaoui et Sabrina Rekhis. Le concertsera ouvert au public, dans la limite desplaces disponibles. Cette manifestationfraternelle sera organisée sous lepatronage de Mgr Thomas Yeh Sheng-Nan, Nonce Apostolique en Algérie,ambassadeur du Saint-Siège auprèsdu gouvernement algérien, et de Mgr

Ghaleb Bader, archevêque d’Alger.K. B.

A l’initiative de l’Association pourla sauvegarde de la culture et desarts aurésiens, et en collaborationavec la direction de la culture, lemusée de Khenchela et la radiorégionale de Khenchela a abrité du1er au 2 juillet le premier colloquenational Aurès, histoire et culture,dont le thème principal «Comprendrele passé pour mieux construire l’ave-nir».Cet événement culturel, le pre-mier du genre, chapeauté par laditeassociation, a été animé et encadrépar un groupe de professeurs univer-sitaires, d’historiens et de spécia-listes, à savoir le docteur MohamedLarbi de l’université de Constantineet sur le combat des personnagesAïssa Djermouni et Ouzelmat encompagnie du docteur Bachir Aguer-rabi, architecte et président de l’as-sociation Aurès El-Kahina, sansoublier un parcours sur l’Aurès géo-graphique et linguistique animé parle professeur Merdaci Mohamed,sans oublier d’autres thèmes qui ontfait l’ordre du jour de plusieurs ate-liers et tables rondes.

Le colloque, selon Ounissi Moha-med, président de cette associationest venu pour éclaircir des zonesd’ombre de l’histoire de l’Algérie,notamment l’histoire hantique.

Benzaïm Abdelouhab

COLLOQUE«Comprendre le

passé pour mieuxconstruire l’avenir»

CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCEConcert à Notre-Dame d’Afrique

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 3 juillet 2012 - PAGE14

FOOTBALL MCA : AMROUS REMPLACE BOUHRAOUA

La grande infraction

Une pratique non régle-mentaire, puisque l’enfant deBordj-Ménaïel est déjà démis-sionnaire de son poste avecl’ensemble des membres duconseil d’administration, suiteaux exigences de Loungar,une démission notifiée par lenotaire du club. Dans le mêmecommuniqué, Amrous s’estfixé des prérogatives, à savoirgérer les affaires courantes dela société par actions. Cettesituation n’arrange rien etenfonce davantage leMouloudia dans la crise. Dansun autre registre, le MCA s’estenvolé hier en direction de la

Pologne, plus précisémentdans la ville de Wisla, poureffectuer son habituel staged’intersaison. Le groupe seraconduit par l’entraîneur-adjointKamel Kaci-Saïd, jusqu'à l’arri-vée du technicien françaisLiewig, annoncée pour ceweek-end par le coordinateurde la section Omar Ghrib. Cedernier affirme que l’ex-techni-cien entraîneur du ClubAfricain tunisien s’est entendu

sur toutes les modalités, il nereste qu’à parapher soncontrat. Côté effectif, le portierinternational Faouzi Chaouchia apposé sa signature sur un

nouveau contrat d’une duréede deux ans, contre une men-sualité de 185 millions de cen-times.

A. Andaloussi

Le Mouloudia nage dans l’illégalité. Après queAbdelkader Bouhraoua ait pris la décision de quitterson poste de président de la SSPA/MCA suite àl’énorme pression qui a été exercée sur lui par lesmilliers des supporters du MCA, un départ maquillépar des raisons de santé, Sadek Amrous, ex-vice-président, s’est automatiquement proclamé prési-dent de la SSPA, à travers un communiqué de pres-se, dont il est signataire.

JS SAOURA

Accord imminent avec un entraîneur

«Nous sommes sur lepoint de conclure avec unnouvel entraîneur. Je ne veuxpas dévoiler son nom pour lemoment, et tout ce que jepeux dire, c'est qu'il s'agitd'un technicien local», adéclaré, à l'APS, le premierresponsable de la JSS. «Lenouvel entraîneur sera àBéchar avant la reprise desentraînements prévue entrele 10 et le 15 juillet», a-t-ilajouté. Sous l'égide de l'en-traîneur MohamedBelhafiane, la JSS avait réus-si l'exploit de valider son billetpour la Ligue 1 à l'issue del'exercice dernier, en termi-nant le championnat de laLigue 2 à la deuxième place.Il s'agit de la cinquième mon-tée consécutive du club créé

en 2008, devenant ainsi lapremière formation du sud-ouest algérien à évoluer dansle premier étage des compéti-tions nationales. L'objectif duclub la saison prochaine,selon Zerouati, sera «de semaintenir parmi l'élite», etpour ce faire, le président dela JSS mise sur une bonnepréparation d'intersaison. Il aainsi décidé d'envoyer sonéquipe se préparer à l'étran-ger, même si pour l'heure, iln'a pas encore tranché sur lepays devant accueillir sesprotégés pour le stage esti-val. «Nous avons troisoptions : la France, laPologne et le Maroc. Le choixsera fait dans les prochainsjours», a encore préciséZerouati. Par ailleurs, le pré-

sident de la JSS a fait savoirque les travaux de réaména-gement du stade communalde Béchar, où est domiciliéeson équipe, ont commencéavec l'enlèvement de l'ancien-ne pelouse synthétique envue de la remplacer par unenouvelle de 5e génération.«L'enlèvement de l'anciennepelouse avance bien. La nou-velle est déjà arrivée, et l'en-tame de l 'opération de sapose commencera très bien-tôt», a-t-il expliqué, rappelantque les tribunes du stade«connaîtront une extensionpour que ses capacité d'ac-cueil atteignent les 30 000places».

«Je suis optimiste quant àla fin des travaux de réhabili-tation initiés par l 'APC deBéchar avant le début de lasaison prochaine, prévu pourla première semaine de sep-tembre», a-t-il conclu.

COALes conflits refont

surface Les membres du comité exécutif du

Comité olympique algérien (COA), en conflitouvert avec le président du COA, RachidHanifi, ont déclaré, que «seule une assembléegénérale extraordinaire est à même de réglerle différend qui oppose les deux parties».Confirmant qu'une réunion informelle demédiation entre les membres du comité exé-cutif et le président du COA s'est tenue le 27juin dernier à Alger, en présence de Me FaridBenbelkacem et du président de la FAA,Baddredine Belhadjoudja, les membres ducomité exécutif ont précisé, qu'«il n'a jamaisété question de reprise normale de toutes lesactivités du COA».

«Au cours de la réunion, il n'a jamais étéquestion d'une reprise normale de toutes lesactivités au sein du COA, et seule une assem-blée générale extraordinaire, qui sera tenuejuste après les Jeux olympiques de Londres,est à même de trancher le conflit opposant lesmembres du comité exécutif au président duCOA», selon un communiqué transmis àl'APS par huit membres du comité exécutif etle secrétaire général de l'instance olympique.Une médiation initiée par Me FaridBenbelkacem dans le conflit opposant le pré-sident du Comité olympique algérien (COA) àdix membres de son comité exécutif a aboutià un «consensus», pour une reprise «légale»et «sereine» des activités des membres del'instance olympique nationale, avait annoncéjeudi dernier le président du TAS. Mais selonles membres du comité exécutif du COA, laréunion du 27 juin n'a été acceptée qu'en rai-son de la participation algérienne aux JO-2012. «Cette réunion n'a été acceptée par lesmembres du comité exécutif qu'en raison dela participation algérienne aux JO deLondres», précisent les signataires qui affir-ment «avoir fait fi de leur décision et donné lapreuve de leur engagement et de leur respon-sabilité devant la nation, après qu'ils aientdécidé de ne plus se réunir avec le présidentdu COA». Il a été convenu, selon eux, de «serencontrer en réunion statutaire pour confir-mer officiellement cet engagement afin depréserver l'intérêt national qui prime sur touteautre considération».

«La rencontre du 27 juin avait abouti,après une interruption des activités du comitéexécutif depuis le mois de janvier 2012, à fixerune réunion statutaire pour le 9 juillet, condi-tion sine qua non pour revenir au cadre légalet pour que puisse être engagée la responsa-bilité du comité exécutif en tant qu'organedécisionnel, quant à la participation algérienneaux JO de Londres», souligne-t-on dans lecommuniqué.

CAN-2013(ÉLIMINATOIRES,3e TOUR, TIRAGE

AU SORT)

L’Algérie dans le pot A L'Algérie sera versée dans le

pot A lors du tirage au sort dutroisième et dernier tour des éli-minatoires de la Coupe d'Afriquedes nations CAN-2013, prévu le5 juillet prochain à 14h (heurealgérienne), à Johannesburg.Outre l'Algérie, quatorze autressélections sont désignées dansle pot A (niveau 1). Il s'agit del'Angola, le Burkina Faso, leCameroun, la Guinée-Équatoria-le, le Gabon, le Ghana, laGuinée, la Côte d'Ivoire, le Mali,le Nigeria, le Soudan, la Tunisie,la Zambie (tenante du titre) et leMaroc. En revanche, leBotswana, Cap Vert,Centrafrique, RD Congo,Ethiopie, Liberia, Libye, Malawi,Mozambique, Niger, Sénégal,Sierra Leone, Togo, Ouganda,Zimbabwe seront placés dans lepot B (niveau 2). Le pot Ccontiendra deux boules A et B.La première étape du tirage ausort consiste à choisir une équi-pe du pot A, ensuite choisir uneéquipe du pot B. Enfin, uneboule sera titée du pot C. Si lapremière boule tirée du du pot Cest A, l'équipe du pot A jouera lepremier match à domicile etl'équipe tirée du pot B jouera ledeuxième match à domicile. Si lapremière boule tirée du pot C estB, l'équipe tirée du B jouera lepremier match à domicile etl'équipe tirée du pot A jouera ledeuxième match à domicile.Cette procédure sera répétée15 fois pour déterminer l'ordredes 30 matches. Le 3e et derniertour des éliminatoires de la CAN-2013 se déroulera en aller etretour (7-9 septembre et 12-14octobre) prochains). La phasefinale de la CAN-2013 se dérou-lera en Afrique du Sud du 19 jan-vier au 10 février dans les villesde Johannesburg, Durban,Rustenburg, Nelspruit et Port

EURO-2012

L'Espagne, sacre historique, génération fantastique Grandes vedettes des Jeux

de Pékin en 2008, le JamaïcainUsain Bolt et l 'AméricainMichael Phelps pourraient,quatre ans plus tard, figurerparmi les grands animateursdes JO de Londres (27 juillet-12août), que manquera notam-ment le nageur australien IanThorpe.

Le triomphe d'un styleCritiquée par certains pour sa

forme de jeu, jugée tout à coup«ennuyeuse», la Roja a répondu dela plus belle des manières lors de lafinale. En prouvant que son stylefondé sur la possession de balleétait loin d'être un enchaînement depasses stériles, l'Espagne a, unefois de plus, prouvé toute l'efficacitéde son «tiki-taka». Le troisième titreen quatre ans pour Casillas et lessiens est donc aussi et avant tout laconsécration d'un style, assumé etrevendiqué. «Nous n'avons jamaisdévié de notre ligne. Des critiques, ilpeut y en avoir, mais au final, nous

savions exactement ce que nousfaisions», a ainsi expliqué Piqué àl'issue de la finale. Le logiciel de laRoja, emprunté au Barça, est donctoujours opérationnel.

Une défense de ferOutre son style offensif, la Roja

s'est également signalée sur cetEuro par son arrière-garde quasi-ment infranchissable. Aligné devantun Casillas une fois de plus impec-cable, le bloc de quatre Arbeloa-Piqué-Ramos-Alba aura été impres-sionnant : un seul but encaissédurant tout le tournoi ! La perfor-mance en charnière centrale duMadrilène Ramos est à soulignertout particulièrement : le recentragede cet ancien latéral droit, initié cettesaison au Real Madrid puis poursui-vi par Del Bosque en sélection, estune riche idée. Impérial dans lesairs, sûr à la relance, Ramos adonné à la défense espagnole unestabilité supplémentaire. Mentionspéciale également au jeune Alba

(12 sélections) qui, à 23 ans, acrevé l'écran.

Le retour de XaviSa longue saison avec le Barça

l'avait laissé un peu exsangue pourles premiers matches de l'Euro.Moins incisif que d'habitude, le cer-veau de la Roja peinait à avoir lemême rayonnement sur le jeu espa-gnol que lors de ses titres précé-dents. Mais sa finale spectaculaire arééquilibré tout son Euro. Face auxItaliens, on aura retrouvé le Xaviomniprésent, passeur décisif etmoteur de toute l'équipe. «A titrepersonnel, j'ai été bien, enfin déter-minant. J'ai enfin sorti cette passeen profondeur (vers Alba sur le 2e

but de l'Espagne)», a confié Xavi àla fin du match. Confirmant par lamême occasion à quel point soninfluence est déterminante pour lerendement de la Roja : quand Xavirépond présent, l'équipe d'Espagne,déjà propulsée par Iniesta, devientirrésistible.

Jusqu'où peuvent-ils aller ? Entrés dans l'histoire avec ce tri-

plé inédit, les Espagnols entendentbien ne pas s'arrêter en si bon che-min. Un nouveau titre lors duMondial-2014 au Brésil les consa-crerait sans doute comme meilleureéquipe de tous les temps. Même siun laps de temps de deux ans enfootball est un monde, le pari paraîttout à fait possible. Del Bosque, ren-forcé par son deuxième titre aprèscelui du Mondial-2010, peut en effetcompter sur un bel alliage entreexpérience et avenir. Ses principauxlieutenants, Xavi et Iniesta, ontd'ores et déjà annoncé leur volontéde pousser jusqu'au Brésil. La relè-ve semble également assurée, avecla révélation Alba ou de jeunes pro-messes comme le meneur de jeuIsco, déjà pré-sélectionné pour cetEuro. La première étape de ce défipassera par les qualifications pour2014, qui verront notamment uneréédition d'Espagne-France dèsoctobre.

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La direction de la JS Saoura, le promu en Ligue 1 defootball professionnel en Algérie, est «en contacts avan-cés» avec un entraîneur local pour lui confier la barre tech-nique de son équipe en vue de la saison prochaine, a-t-onappris auprès du président du club, Mohamed Zerouati.

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SSoolleeii llCe qu'il faut savoir. En règle générale, soyezprudents avec le soleil. L'exposition doit êtreprogressive, évitez devous exposer entre 11het 14h. Appliquez unproduit solaire à l'indiceélevé. Interrogez votremédecin oudermatologue sur lesrisquesphotosensibilisants destraitements en cours.Rappelez-vous quecertaines maladies neguérissent pas au soleil,au contraire, s'aggravent(acné rosacé, herpès,vitiligo).

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 3 juillet 2012 - PAGE 15

[email protected]

CCrrooqquueetttteess ddee vviiaannddee

300 g de veau ou blanc de dinde, 125 g de poulet,50 g de champignons, 100 g de mie de pain, 2

œufs, 50 g de chapelure, 2 c. à s. de béchamel,(30 g de beurre, 30 g de farine, 1 verre de lait).

Couper en dés, très finement, la viande, y mêler leschampignons et le poulet haché, le pain de mie puislier le tout avec la béchamel et les jaunes d’œufs.Diviser et rouler en forme de bouchons de liège, lespaner à l’œuf et à la chapelure et les faire frire 5 minavant de servir. Dresser sur assiette accompagnéede tomates par exemple.

TTrruuffffeess aauu cchhooccoollaatt nnooiirr250 g de chocolat noir, 125 g de beurre, 2 jaunesd'œufs, 1 paquet de sucre vanillé, 125 g de sucre

glace, environ 50 g de cacao

Casser le chocolat en petits morceaux dans un platrésistant à la chaleur. Le faire fondre au bain-marie.Ajouter progressivement le beurre coupé en petitsdés. Mélanger. Quand le beurre a bien fondu dans lechocolat, retirer le plat du feu, y ajouter les jaunesd'œuf, le sucre vanillé et le sucre glace. Bienmélanger le tout. Mettre la pâte au frigo pendant aumoins une heure afin qu'elle se solidifie. Ensuite,former des boulettes de pâte à la main, les roulerdans le cacao (ou éventuellement dans de la noix decoco râpée) puis les disposer sur un plat.

Eliminer l'odeur pendantla cuisson du navet

Pour éliminer les odeurspersistantes pendant lacuisson des navets, chou-fleur ou brocolis, il suffitd'imbiber un chiffon devinaigre de cidre et de ledéposer sur le couverclede la casserole.

Empêcher les extrémitésd'un fromage de durcir

Pour empêcherles extrémités d'un

fromage de durcir, ilsuffit d'y appliquer

une mince couche debeurre avant de le

mettre au réfrigérateur.

Eliminer l'odeur des platsen plastique Pour nettoyer les plats enplastique qui conserventtoujours l'odeur de lanourriture malgré lesnettoyages, il suffit deleur retirer le couverclepuis de les mettre auréfrigérateur pendant unedemi-heure.

Empêcher le lait dedéborder dans unecasserolePour empêcher du lait dedéborder en le chauffant,déposez une tasse à caféretournée au fond de lacasserole.

Les brûlures d'estomac,qui concernent nombred'entre nous, seraientfortement liées à notrepoids, donnant l'avantageaux plus minces. En effet,plus le poids augmente,plus le risque de souffrirde brûlures d'estomacs'accroît et plus lessymptômes sontfréquents.

Brûlures d'estomac etreflux gastrœsophagienLes brûlures d'estomac ouremontées acides del'estomac versl'œsophage, égalementdénommées reflux gastro-

œsophagien (RGO),touchent une grandepartie de la population etpeuvent provoquer unegêne quotidienne trèsimportante. On estimeégalement que lessymptômes du RGO semanifestent au moins unefois par semaine chez 20à 30% des adultes.Attention, car de tellesrégurgitations peuvententraîner uneinflammation del'œsophage. Le plussouvent, les reflux acidessont dus à une herniehiatale, une partie del'estomac passant dans le

thorax à travers lediaphragme. Les cas lesplus graves relèvent de lachirurgie, sinon il existedes traitementsmédicamenteux et desconsignes d'hygiène devie : éviter les repascopieux, le café et lesboissons effervescentes,arrêter le tabac etsurélever sa tête de lit,respecter un délai de 3heures entre le dîner et lemoment du coucher, etc.

La fréquence des brûluresd'estomac augmenteavec le poidsLa réduction pondérale

fait également partie desconsignes susceptiblesd'atténuer les brûluresd'estomac. Une nouvelleétude confirme le lienentre la survenue dessymptômes du RGO et lepoids, suggérant quetoute perte de poids estbénéfique pour atténuerles remontées acides.

MMiiggrraaiinneess àà rrééppééttiittiioonnSi vous avez souventdes migraines, voiciquelques dispositionsutiles sans avoir àprendre demédicaments1- Ne restez pas dansun lieu confiné, ouvrezla fenêtre ou sortezprendre l'air 2- Faites une petitesieste 3- Si vous n'avez pasle temps pour la sieste,fermez les yeuxquelques secondes etrespirez lentement 4- Evitez les repas troplourds avant de dormir 5- Trouvez quelqu'unpour vous masser lestempes ou les épaules.

BBrrûûlluurreess dd''eessttoommaacc :: eett ss'' ii ll ssuuffffiissaaiitt

ddee mmaaiiggrriirr ??

RRééggiimmeeSauter un repas est lemeilleur moyen degrossir. Au lieu de brûlerson «carburant», lesaliments, l’organisme,privé de nourriture,stocke les graissesautour des hanches et

des cuisses,évidemment. Mieux

vaut prendre quelquechose que ne pas

manger du tout.

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Page 14: A E le 5 juillet 1962

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSDécision

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Note----------------

RongeurPronom

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Nickel----------------Mille-pattes----------------

Direction

Précieux----------------Plus qu’assez----------------CheminéeLettre

grecque----------------

Banque

Culture----------------Filet d’eau

----------------Pot

Salut----------------

Théâtre----------------

Durée

Clair----------------Possédait

----------------Europe

Peuple----------------

Région de France

Singe----------------

Cacha----------------Fin de verbe

Mesure----------------

GrattePraséodyme----------------

Lettres de Brest

Berna----------------

Monstres

Fleuve----------------

Bis

Bout defève

----------------Démonstratif

Gros titre----------------

Roulés

Humanitaire----------------

Monnaie

Possessif----------------Gonflement

Roches----------------

Échec

Fauve----------------

ÉlusFin deséries

----------------Dirigées

Bourbier----------------

Mange

Pronom----------------

Flot

Consonnedouble

----------------Terre

Diplôme----------------

Exprime

Organe----------------

Avares----------------

TrouFestins

----------------Détendu

Souverain----------------

Mépriser

Article----------------

Gloire de Citroën

Attirante----------------Souplesse

Source----------------

Acteuraméricain

Erreur----------------

PrisPrescription----------------Mollusques----------------

Bondis

Lettresde Portugal----------------

Début de soirée

Séparation----------------Inattendues

Fin de soirée

----------------Europe

Arbres----------------

Obsédée

Peina----------------

Fixer

Exagération----------------Tuméfaction

Osée----------------Souverains

Solution----------------

Sacrée

Élevées----------------Demi-tour

Possessif----------------

SaintDémonstratif----------------

Éprouver----------------Possessif

Plis----------------

Cacherai

Monnaie----------------

Pelouse

Direction----------------

SalisScandium

Charries----------------Personnel

ExistenceCri de

douleur----------------Empester

Possédé----------------

Manie

Réfute----------------

Satisfaire

Platine----------------

InsecteEsplanade----------------Claire----------------Tremper(inv.)

Changement----------------

Bord

ChoisitÉtang

----------------Rassemblée

Compagnie----------------

Accès

Coopérativeagricole

Ressaisi----------------Possessif

----------------Cour

Mesure----------------

Capitale

Rejetas----------------Filet d’eau

Tueurs----------------Bavardes

Presse----------------Fin de jour

Foncerai----------------

Fut apte

Textes----------------

Pronom

Saint----------------

Feuille----------------

CalmeApprendras----------------

Sucer(pho.)

Décoder----------------Induration

Dans la peine

Philosophegrec

Émeraude----------------

Éliminée

Sport----------------

Gaîté

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Le Soird’Algérie Détente Mard 3 juillet 2012 - PAGE 19

Page 15: A E le 5 juillet 1962

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Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Page 16: A E le 5 juillet 1962

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Rabah, pour le BEMet leur souhaitent d’autres succès,inch’Allah.Bravo, mes enfants. F130087

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Sarahpour son succès au bac. Bravo ! F130082

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Safia Mezidi, Benabderahmane Houriapour leur réussite à l’examen du bac, etpour

Chouaïbau BEM, leurs parents demandent à Dieude les préserver et leur octroyer joie, santéet beaucoup de réussites à l’avenir.Papa et tonton Mus. F130080

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Kerrat Mohammed-Salimune vie pleine de réussites et à d’autressuccès, inch’Allah. Mille bravos ! F123769/B15

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Kerrat Idirqui vient d’avoir son baccalauréat, et à sasœur

Tinhinanpour sa réussite à l’examen du BEM, leuroncle Saïd et leur tante Saliha ainsi queleurs cousins Mohammed-Amine,Mohammed-Salim, Dihia et Fériel leursouhaitent beaucoup de réussites àl’avenir.Félicitations. F123770/B15

–––––----------------------Alef Mabrouk à

Redouane Medjamiad’El-Attaf pour sa réussiteau BEM.Yemma Rabéa et tataFadila te souhaitent d’autresdiplômes.F130066

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Doha Medjamiad’El-Attaf pour sa réussiteà l’examen de 6e. Yemma ettata Fadila te souhaitentd’autres succès.F130066

–––––----------------------Bravo à notre chère sœur

Amira Boukhari qui a eu son BEM.On t’aime et on te félicite.Nadia, Mohamed.F130063

–––––----------------------Djazouli Mohamed deKhemis-El-Khechna félicitesa petite-fille

Messaoudi Zinebpour sa réussite au BEM.F130065

–––––----------------------Aliane Bochra

Félicitations pour ton bac que tu asdécroché avec un 15/20. Bravo pou toi.Ta tante Houria qui est fière de toi. F130075

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Félicitations pour l’obtentionde ta licence encommunication.Les familles Aoulilouch etIdjeraoui féllicitent

Yousfi Fathia Dounia

F130073

–––––----------------------Félicitations pour la réussiteau bac.Les familles Aoulilouch etIdjeraoui félicitent

Idjeraoui Sarra

F130073

–––––----------------------A

Dounia ZitouniFélicitations pour ta 6e

avec succès, 9,30 demoyenne.Ta mamie te dit : «Continuecomme ça.» Gros bisous.F130075

–––––----------------------A

Ouzid MalekUn grand bravo à toi,Malek, pour ta réussite àl’examen du BEM avecmention. Ton père, ta mèreainsi que toute la famille tefélicitent et te souhaitent une bonnecontinuation. F130077

–––––----------------------A

Ouzid Manarpour ta réussite à l’examende 5e année. Ton père, tamère ainsi que toute lafamille te souhaitentd’autres succès. Bravo,Manar. F130077

–––––----------------------M. et Mme Youcef Bournine félicitentchaleureusement leurs petits-enfants quiont soutenu avec brio leurs examensscolaires. Il s’agit de

Rahim Harchaouiqui a obtenu son bac avec 14 et demi demoyenne

Yasmine Bourninequi a eu son BEM avec 16 de moyenne

Anaïs Bournineadmise en 6e avec un prix d’excellencedélivré par l’établissement.Ils souhaitent d’autres succès scolairesjusqu’au sommet du savoir scientifique,une excellente santé et une largecontribution au rayonnement de l’Algériedans le monde.Ils associent à ces vœux

Lydia Bourninela cousine, qui a soutenu, également, avecsuccès ses examens du bac avec unemoyenne de 14 et demi. F117702/B13

–––––----------------------M. Boubekeur Boukharouben adresse sesvives félicitations à sa nièce

Imènepour l’obtention de son bac et son neveu

Samypour sa réussite à l’examen du BEM.Votre oncle vous souhaite une vie pleine debonheur et de réussite. F124598/B4

–––––----------------------A notre adorable ange

Hammoutene Yasmine Merci d’avoir procuré etpropagé tant de joie dansta famille en réussissantl’examen du BEM.Les familles Hammoutene,Madiou, Mazouzi et Sadaoui teremercient pour cette belle récompense.Que ton avenir soit radieux et couronné

d’aussi belles réussites. Papa Kamel, maman Mina.Ton frère Amine et ta sœur Amel. F117699/B13

–––––----------------------Un grand merci ànos adorablesjumellesBassaïd Célia

et Mayad'avoirprocuré etpropagé tant dejoie dans leur famille en décrochant avecbrillance leur bac. Leurs parents, frères etsœurs, cousins et cousines, tantes et oncless'associent pour leur présenter leurschaudes félicitations et leur souhaiterd'autres succès à l'avenir.Bravo, Célia et Maya. GR/B13

–––––----------------------La famille Ouarem estheureuse d'annoncer labrillante reussite de son fils

Ahcèneau BEM 2012 avec mention«Très bien». Son pèreHocine, sa mère Samia, sasœur Anaïs ainsi que l'ensemble de lafamille s'associent pour présenter leurschaudes félicitations à Ahcène et luisouhaitent d'autres succès. Merci de nousavoir procuré et propagé tant de joie, etencore bravo. GR/B13

–––––----------------------C’est avec une joie que lesmots ne peuvent traduire quela famille Saïdi a accueillila brillante réussite àl’examen de 6e de sonadorable

Lydia Un beau moment de communionpour l’ensemble de la famille qui luisouhaite d’autres belles conquêtes.Bravo Lydia, nous sommes fiers de toi.

F117700/B13

–––––----------------------Notre chère et adorable

Rezazgui Rama-Nadaa réussi avec brio l’examendu BEM avec 17,96 demoyenne. En cette heureuse occasion,ses parents, ses grands-parents,son frère Pino, sa sœur Hadil, ses oncles,ses tantes et toute la famille Rezazgui lafélicitent et lui souhaitent d’autres succès àl’avenir inch’Allah.Bravo, Moucha. Ton papa Salim qui t’adore. F40100/B11

–––––----------------------Mme et M. Cheikh Amar Salah de Béjaïafélicitent

Yassine Sahabpour son succès au BEM, ainsi que sa sœur

Ikrampour sa réussite en 5e, tout en leursouhaitant beaucoup de succès à l’avenir.Bravo, les enfants. On est fiers de vous.

F124597/B4

–––––----------------------Tu t’appelles

Amari AsmaTu viens de récolter le fruit de ton travail,tu as brillamment décroché tonbaccalauréat 2012 avec mention, ce qui adémontré que tu as été capable.Pour cela, ton père Hocine, ta mamanSaliha, tes frères et sœur : Tarik,Mohammed-Amine et Mouna, sans oublierta grand-mère Kheloudja sont tous comblésde joie. Nous t’aimons très fort et prionsDieu de te donner encore plus de succès.Bravo, bravo, bravo, tu as honoré tafamille. Azul Fellam. You did a good work! F123767/B15

–––––----------------------

CARNET

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Gormit a la douleur d’annoncer ledécès de son père

Slimaneà l’âge de 87 ans, survenu à l’hôpital Maillotaprès une longue maladie.

Nous prions tous ceux qui l’ont connud’avoir une prière pour lui. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Les familles Ghalmi et Afroun, très affectées

par le décès de leur oncle et amiHamadou Mohamed dit Mohamed-Sghir

présentent à toute sa famille leurs sincèrescondoléances et les assurent, en cette douloureu-se circonstance, de leur profonde sympathie.

Qu'Allah Tout-Puissant accorde au défunt SaSainte Miséricorde et l'accueille en Son VasteParadis. A Allah nous appartenons et à Lui nousretournons. Repose en paix, khouya Moh.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait 8 ans que nous a quittés à jamais

notre cher père et grand-pèreBouras Mustapha

Ses enfants et petits-enfants demandent àtous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire et prient le Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis. F130068

––––––––––––––––––––Triste fut le jour du

2 juillet 2010, où tu nous asquittés pour un autre monde, etqui restera à jamais dans notremémoire

B. ChahrazadTon père, ta mère et tes

frères demandent à toutes personnes qui t’ontconnue pour ta bonté et ta gentillesse d’avoir unepieuse pensée pour ton âme et prient Dieu leTout-Puissant de t’accueillir en Son VasteParadis. A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F127732/B5

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––La famille Koumad, ton fils et plus spéciale-

ment tes filles Djouher, Lynda et Salima, profon-dément affectés par ta perte cruelle, chèremaman, survenue le 24 juin 2012, remercient trèsaffectueusement toutes celles et tous ceux qui ontpartagé leur douleur et leur ont témoigné leurprofonde sympathie.

Que notre aimée et regrettée maman reposeen paix et que Dieu le Tout-Puissant l’accueilleen Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons. F123768

NECROLOGIE

Page 17: A E le 5 juillet 1962

Deux ressortissants algé-riens, de passage enTunisie, ont été arrêtés à

leur départ à l’aéroport interna-tional de Tunis-Carthage enpossession d’une somme de 12millions d’euros, rapportaitmardi dernier le site tunisiend ’ i n f o r m a t i o nBusinessnews.com.tn. Desannonces publiques, inséréesdans des quotidiens de grandtirage, proposent en toute quié-tude aux Algériens de profiterde la crise immobilière pourl’acquisition d’appartements enEspagne, avec visa et papiersde résidence à la clef.

Il semble que nos frontièressoient une passoire, ce qui n’au-gure rien de bon comme pers-pectives économiques.

«L’argent sale pollue l’écono-mie», avertit cette semaine leFonds monétaire international,dans une étude chiffrée de PaulAshin, expert financier principaldans son département juri-dique(*).

L’expression «blanchimentd’argent» viendrait des Etats-Unis, parce que l’opération pas-sait par l’achat de blanchisse-ries dans lesquelles était écouléle produit du crime. En 1928, àChicago, Al Capone racheta àl’effet de blanchir l’argent ducrime une chaîne de blanchisse-ries. Cette façade légale lui per-mettait, ainsi, de recycler lesressources tirées de ses nom-breuses activités illicites.

Le processus en questioncharrie des procédés aussidivers que la fraude, la délin-quance fiscale, le délit d’initié, letrafic de drogue, la corruption etd’autres activités délictuelleslucratives.

Plus précisément, la liste desactivités illicites comprend lesproduits tirés des activités sui-vantes : les pots-de-vin (corrup-tion), la contrefaçon de mon-naie, le trafic de stupéfiants,l’espionnage, l’extorsion, lafraude fiscale, le meurtre, lesrapts, l’escroquerie, les ventesillégales d’armes, la contreban-de, le trafic d’êtres humains, la

fraude informatique.On relèvera, au passage, que

notre économie connaît la plu-part de ces manifestations dublanchiment. Au niveau mon-dial, l’ampleur du phénomèneest située, en termes de chiffres,suivant une évaluation duFonds monétaire internationalentre 1 500 et 2 000 milliards dedollars.

«Le blanchiment est le pro-cessus qui permet de donnerune légitimité apparente à desfonds illicites. Les gains géné-rés par des activités criminellestelles que la fraude, le vol ou letrafic de stupéfiants sontconvertis en comptes bancaires,en biens immobiliers ou en pro-duits de luxe d’apparence légalepour avoir l’air d’être le fruitd’un labeur honnête», rappellel’auteur de l’étude.

Les activités illicites de blan-chiment empruntent générale-ment trois grandes phases : leplacement, l’empilement, l’inté-gration.

Au moment de la phase ini-tiale du placement (prélavage),le blanchisseur introduit sesbénéfices illégaux dans le systè-me financier en fractionnant defortes quantités d’espèce pourobtenir des sommes pluspetites et, surtout, moins sus-pectes. Ils sont alors déposésdirectement sur un compte ban-caire ou se procurant divers ins-truments de paiement (chèques,virement) qui sont ensuite col-lectés et déposés sur descomptes en d’autres lieux). Il estfait recours aux dépôts enespèces, parce que les der-nières réglementations natio-nales sont tatillonnes sur cettequestion ; dans des payscomme les États-Unis, lesbanques sont tenues de décla-rer les dépôts et les retraits deplus de 10 000 dollars. La para-de à cette mesure est le frac-tionnement des dépôts pour queles sommes soient inférieuresau plafond. «De multiples inter-médiaires se chargent d’effec-tuer de petits dépôts dans denombreuses banques ; les ser-

vices chargés d’enquêter surces opérations les ont surnom-mées les «schtroumpfs», carl’activité frénétique de ces cour-siers anonymes leur rappelaitles héros éponymes du dessinanimé.

La seconde étape est appe-lée «empilement» et carrémentassociée au «lavage». Ici, leblanchisseur entreprend unesérie de transactions finan-cières complexes destinées àéloigner les fonds de leurssources. Par exemple, ceux quiont de grosses sommes à blan-chir créent des entreprises fic-tives dans des pays qui sontréputés soit pour avoir des loisstrictes en matière de secretbancaire, soit pour appliqueravec laxisme celles qui régis-sent le blanchiment. Ce cran au-dessus dans la sophisticationpermet, selon le FMI, la créationdans différents pays «des entre-prises fictives imbriquées lesunes dans les autres pour quel’on ne retrouve pas la véritableidentité de celui qui possède etcontrôle les actifs».

La troisième et dernièrephase est l’intégration. Elle cul-mine avec l’insertion par le blan-chisseur de ses fonds dans desactivités économiques légitimesou la réalisation d’investisse-ments commerciaux commel’acquisition d’immeubles oul’achat de produits de luxe.

Les étapes empruntées par leblanchiment trahissent ou révè-lent trois procédés : lemaquillage, pour présenter l’ar-gent sale comme un gain licite ;le déguisement, pour attribuer legain illicite à une opération licite; et l’amalgame, pour intégrer legain illicite dans une activitélégale.

Quittant les sphères habi-tuelles de la délinquance écono-mique, l’étude du FMI s’attardesur un scandale qui a défrayé lachronique en République domi-nicaine, où des initiés de BancoIntercontinental, la deuxièmebanque privée du pays, ontmonté une combine sophisti-quée pour siphonner les avoirs

de la banque. Ils se sont eux-mêmes accordé des prêts et ontobtenu des crédits de tiercesparties garantis par des fondsde Banco Intercontinental, touten se servant d’une comptabilitéparallèle pour dissimuler cesactifs non productifs.

Chaque jour, durant 14 ans,un logiciel «équilibrait» lescomptes de l’établissement entransférant des actifs et despassifs réels d’un système àl’autre pour que la banque«visible» ait l’air solvable.

C’est ainsi que des prêtsimproductifs accordés à desparties liées disparaissaient descomptes officiels en mêmetemps que des éléments de pas-sif équivalents (il pouvait s’agir,par exemple, de certificats dedépôts à long terme choisis auhasard et dont l’absence passe-rait inaperçue). Le lendemain, lelogiciel remettait les actifs réelsdans la comptabilité et sélec-tionnait un autre groupe de pas-sifs pour équilibrer les actifsdouteux occultes.

En 2003, quand la fraude afini par être éventée, le sauveta-ge de la banque et de deuxautres institutions financièresqui lui étaient apparentées acoûté l’équivalent de 21% duPIB, avec en sus des coûtssociaux et économiques trèslourds, avec principalement unedépréciation rapide du peso d’àpeu près 65% qui a provoquéune inflation galopante et uneforte érosion des revenus réels.Dans le sillage de la crise ban-caire, environ 1,5 million deDominicains (près de 16% de lapopulation) se sont retrouvéssous le seuil de pauvreté, dont670 000 dans une situation d’ex-trême pauvreté.

Quoique récente, la coopéra-tion internationale dans ledomaine de la lutte contre leblanchiment est efficace.

L’engagement d’organisa-tions internationales et d’institu-tions financières comme le FMIdans la lutte contre le blanchi-ment de capitaux et le finance-ment du terrorisme remonte à

début 2001, au lendemain desattentats du World Trade Centerde New York. Depuis, desnormes internationales ont étéétablies par le Groupe d’actionfinancière sur le blanchiment decapitaux (GAFI), un organismeintergouvernemental dont le butest de définir et de promouvoirdes politiques de lutte contre leblanchiment de capitaux, lefinancement du terrorisme et laprolifération des armes de des-truction massive. Ses recom-mandations portent sur un largeéventail de questions, notam-ment la réglementation des ser-vices fournis par les institutionsfinancières et par les sociétés etles professions non financières,les mouvements de devisestransfrontaliers, la transparencedes personnes morales, le droitmatériel et le droit procédural,les capacités institutionnelles,l’arsenal répressif et la coopéra-tion à l’échelle nationale et inter-nationale.

Cette coopération est d’au-tant plus indispensable que lesystème financier mondial estde plus en plus interconnectédu fait de la globalisation desmarchés financiers, l’accès plusfacile aux capitaux, la diversifi-cation des risques accrue.

(*) Paul Ashin, L’argent salepollue l’économie, Finances etdéveloppement, juillet 2012.

A. B.

Par Ammar [email protected]

PANORAMAPANORAMA L’argent saleLe Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Cheb Mami va bientôt sortir un nouvel album.

Par césarienne ?

Mon Dieu que je me suis senti minable en lisantles termes du SOS lancé par la Banque d’Algérie :nous allons être en danger si le baril de pétroletombe à moins de 110 dollars ! Toi, t’es tranquille,les yeux mi-fermés de quiétude parce que tu n’aspas arrêté d’entendre toutes ces dernières annéestes dirigeants chéris se vanter d’avoir mis de côtéprès de 200 milliards de dollars, et là, boum bada-boum ! On te dit que tout ce blé thésaurisé, c’est dupipi de chat galeux, et que bientôt, tu vas devoirfaire la manche et bouffer de la sous-viande indien-ne congelée ! Le plus terrible dans l’alerte de laBanque d’Algérie, ce n’est pas tant finalementl’alerte en elle-même. Non ! C’est le mode réactif.On ne demande pas à ce que le pays se regarde enface, se remette au travail et renoue avec d’autresvaleurs que celles de la rente et du derrick. Non !On dit juste qu’il faut urgemment refaire vendre lebaril à 110 dollars, prix plancher ! Je précise tout desuite qu’ici, ce n’est pas la Banque d’Algérie qui esten cause. A la limite, ce n’est pas à elle de redirigerle pays vers une économie productive et non rentiè-re. C’est l’édifice, la bâtisse de gouvernance qui medéconcerte. J’en entendrais presque jaillir en cette

veille de célébration du 50e anniversaire de «notre»indépendance un cri, un appel à se mobiliser autourd’un baril de brut à 112 dollars, comme dans lepassé, au cours des trois glorieuses, lorsqu’onnous demandait de nous mobiliser autour destâches d’édification nationale. Les bougres depolissons, ils ne se remettent à aucun moment encause. Ils ne reconnaissent pas leurs «errementsstratégiques» et leurs plantages magistraux. Non !Le pays est redevenu fragile et eux, que font-ils ?Ils se rassoient benoîtement autour d’une table depoker et misent à nouveau sur du pétrole à plus de110 dollars ! Ils flambent dans le bouiboui luxueuxqui leur sert de Palais. Ikam’rou ! Et donc, finale-ment, quelle est la valeur ajoutée de ce système,que nous apporte-t-il de plus dans la gestion denotre cité ? Rien ! Sinon de guetter comme des«chouaffates» les cours du baril et de donner à voircrûment leur dépendance aux courbes combinéesdes prix et des ventes. Mais, ça, mon frère, mêmeNajat pourrait le faire. Qui est Najat ? Ma nièce ado-rée. Elle vient d’avoir sa sixième. Faut d’ailleurs queje la félicite. Bravo Najat ! Et vive le baril à 112 dol-lars. Tout le temps. Au moins jusqu’à ce que Najatarrive au bac ! Je fume du thé et je reste éveillé, lecauchemar continue.

H. L.

Militons tous pour un baril à 112 dollars !