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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 18 octobre 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES … · Web view« Il me sera permis de rappeler à cette occasion, disait M. Aharonian, que, par l’article 83 du traité de Sèvres, les Puissances

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Jeudi 18 octobre 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Elections belges : article et mise au point sur le Huffington Post Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Comme nous l'avions annoncé ici, le Huffington Post a publié le 12 octobre 2012 un article de Séta Papazian, prési-dente du Collectif VAN, intitulé "Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux élections". Nous le reprenons, intégralement cette fois, sur notre site, en le faisant suivre de la mise au point que Séta Papazian a publiée lundi 15 octobre en réponse aux nombreux commentaires. A ce jour, 372 personnes ont liké l'ar-ticle, 156 l'ont partagé sur Facebook et 54 commentaires ont été postés.

Haut-Karabagh : des membres du Congrès US pour l’indépendance Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Dans ce troisième et dernier article concernant le débat organisé par le Comité national arménien d’Amérique, ré-gion occidentale, les membres du Congrès Howard Berman et Brad Sherman [tous deux démocrates] ont répondu aux questions des panélistes Harut Sassou-nian et Ara Khachatourian sur la sécurité des Arméniens de Syrie, le scandale Safarov, l’indépendance du Nagorno Karabagh (Artsakh) et la vente d’armes à l’Azerbaïdjan par Israël. » Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’édito-rial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 18 octobre 2012.

Blois : 15e Edition des Rendez-vous de l'Histoire Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La 15e édition des "Rendez-vous de l'histoire", à Blois, s'ouvre ce 18 octobre 2012. Jusqu'au 21 octobre, elle ac-cueillera de nombreuses personnalités du monde politique, des arts et des lettres. Samedi matin, la ministre de la Justice, Christine Taubira, participera au débat "Donner le pouvoir aux juges est-ce possible? Est-ce souhaitable?". Cette année, c'est Erik Orsenna qui hérite de la présidence des Rendez-vous de l'his-toire.

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 octobre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "18 octobre 1915 -- Empire ottoman/Syrie : dans un télégramme du 18 octobre 1915, le consul intérimaire Hoffmann annonce à son ambassadeur que le directeur des affaires politiques du vilayet [d’Alep] éva-lue à 40 000 le nombre des déportés concentrés dans les camps de Radjo et de Katma, et que « d’autres convois venant de l’ouest, du centre et du nord de l’Anatolie sont en route. 300 000 personnes doivent poursuivre vers le sud ». Le camp de Radjo était situé à environ un km de la gare du chemin de fer. En cette période de l’année, c’était un vaste marécage couvert de tentes. Selon le témoi-gnage d’un déporté originaire de Banderma : « Sous les tentes confectionnées avec de vieux morceaux de tissus s’empilaient les cadavres par groupes. Ceux qui n’avaient pas de tentes s’étaient installés sous le pont de la station pour se protéger un peu du froid. Un torrent formé par les pluies s’abattit brusquement sur cet endroit et les emporta: tous moururent noyés. Il y avait de tous côtés des cadavres. Fort peu en réchappèrent ». Une fois qu'ils seront arrivés à desti-

nation, on ne pourra pas, selon le fonctionnaire en question, faire autrement que de les abandonner à leur sort, et « ils mourront tous »... il manque tout le néces-saire... La conviction générale est que tous les déportés sont voués à la mort."

La diaspora arménienne au coeur d'un documentaire J'ai rêvé d'Arménie, c'est le titre d'un documentaire qui sera diffusé samedi sur France 3 Provence. Il y a un peu plus de deux ans, le réalisateur ciotaden Jean-Pierre Carlon a été sollicité pour faire un film sur la communauté arménienne, d'après une idée d'Évelyne July. "Un peu flou au départ, je me suis réapproprié le sujet, confie-t-il, je me suis rendu dans les quartiers arméniens historiques, à Marseille (Beaumont, Saint-Loup, Saint-Jérôme), mais aussi à La Ciotat, et j'ai rencontré, filmé beaucoup de gens, qui parlent de leurs racines, racontent l'his-toire de leurs parents..."

Aéroports de Paris : les syndicats interpellent la direction sur son ac-quisition en Turquie Après la demande de la commission économique du Comité d'entreprise (CE) d'ADP d'inscrire à l'ordre du jour des questions internationales d'ADP, le CE in-terpellé mardi la direction sur l'acquisition en mai de 38 % de l'opérateur turc TAV car quelques semaines après, Ankara annonçait sa volonté de créer un nou-vel aéroport à l'horizon 2015-2016.

La tension reste vive entre Ankara et Damas La Turquie a décidé hier de fermer son espace aérien aux vols civils syriens. Le chef de la diplomatie turque a fait cette annonce après que la Syrie eut décidé samedi d’interdire aux avions de la Turkish Airlines de survoler son territoire.

Turquie: le virtuose du piano Fazil Say jugé pour blasphème Le pianiste turc mondialement connu et bête noire des islamistes, Fazil Say, a comparu jeudi devant un tribunal d'Istanbul. Il a rejeté les accusations d'at-teintes aux valeurs religieuses des musulmans.

Le grand écrivain turc Orhan Pamuk invité du Louvre fin octobre Le grand écrivain turc Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature en 2006, sera l'in-vité du musée du Louvre les 27 et 28 octobre, à l'occasion de la récente ouver-ture des nouveaux espaces de l'Art de l'Islam.

Le Conseil de sécurité condamne l'attaque contre des Casques bleus au Darfour Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné mercredi l'attaque me-née par un groupe armé non identifié contre une patrouille de l'Opération hy-bride Union Africaine-Nations Unies (MINUAD) au Darfour, au cours de laquelle un soldat de la paix sud-africain a été tué et trois autres ont été blessés.

La première dame d'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva est attendue à Châ-lons L'épouse du président Ilham Aliyev est attendue à Châlons. L'ambassade confir-mera ou non cette venue lundi. Le régime dictatorial veut faire découvrir aux Châlonnais les trésors artistiques de son pays.

Fazil Say, Idole et tête de Turc Le pianiste réputé pour ses compositions et pour sa défense de la laïcité est traî-né devant la justice. Le pouvoir islamo-conservateur a décidément un problème avec la liberté de création.

Emile Allais, le champion qui a refusé de faire le salut nazi En février 1936, le ski alpin fait son entrée aux Jeux Olympiques de Garmisch-Partenkirchen. Au cours de la compétition, qui fait la gloire de l'Allemagne nazie, le skieur de Megève se distingue en décrochant la première médaille française.

Oui, l'islamisme radical et le nazisme sont deux idéologies comparables

Être indulgent envers l'islamisme radical, c'est être indulgent envers le nazisme. Ce propos que j'ai tenu devant le président François Hollande à l'Elysée, le 7 oc-tobre, était destiné à provoquer une prise de conscience. Pourtant, la rencontre avec le chef de l'Etat après le démantèlement d'une filière terroriste, si elle avait rassuré quant à la détermination des pouvoirs publics, avait été aussi bien in-quiétante. Elle révélait la probabilité d'autres filières encore dormantes, compo-sées d'amateurs dévots de leur propre mort.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les avions de la compagnie aérienne syrienne Syrian Airlines ont été interdits d’atterrir dans les aéroports de l’Union Européenne."

Crispations internes liées à la politique syrienne d’Ankara Les questions se multiplient au sujet de la politique menée par le gouvernement turc face à la crise syrienne. Alors que le nombre de réfugiés syriens installés en Turquie a dépassé lundi la barre des 100 000, les questions autour de la poli-tique turque concernant la crise syrienne se multiplient. Ankara dispose-t-elle d’une stratégie ou agit-elle au coup par coup comme semblent le prouver les ré-cents incidents à la frontière? Quatre mois après que Damas a abattu un avion de chasse, la Turquie a ouvert le feu contre des cibles syriennes en représailles à la mort de cinq Turcs, le 4 octobre, suite à la chute de tirs de mortiers dans la ville d’Akcakale.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad."

Nouveaux tirs syriens sur le territoire turc, pas de victimes Un obus de mortier tiré depuis la Syrie est tombé mercredi dans une région du sud de la Turquie, à la frontière avec la Syrie, sans faire de victimes, a-t-on ap-pris d'une source officielle.

Face à la marée noire du nouvel antisémitisme L'antisémitisme nouveau est arrivé. Cela fait longtemps que nous étions quelques-uns à l'annoncer. Mais, cette fois, il est là, et bien là, avec ses cellules combattantes, ses figures emblématiques, ses petites frappes et ses caïds pas-sés sans transition du gangstérisme au djihad, ses idéologues, ses prêcheurs.

Syrie – Pour l’Archevêque d’Alep des arméniens catholiques, la visite de la Délégation du Synode est motif d’espérance pour les chrétiens « La nouvelle qu’une délégation du Synode des Evêques en cours à Rome vien-dra en Syrie est motif d’espérance pour les chrétiens et pour tous les habitants de la Syrie. Nous souhaitons tous que la visite prenne la forme d’une véritable mission de paix, pour demander la réconciliation entre les parties qui se com-battent » : c’est ce que déclare à l’Agence Fides l’Archevêque d’Alep des armé-niens catholiques, S. Exc. Mgr Boutros Marayati.

TPIY : Karadzic nie tout en bloc et assure qu’il devrait être récompensé et non pas accusé Radovan Karadzic, l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, a présenté mar-di sa défense devant les juges du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye. A la consternation générale, face à ses juges, Radovan Karadzic, pour-suivi pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, a commencé par se présenter comme un artisan de la paix, "un homme doux, tolérant, avec une grande capacité de comprendre les autres".

Mieux découvrir la littérature turque Le compte à rebours est lancé avant les Journées gastronomiques de Sologne. Deux conférences sont programmées. Sur la cuisine… et la littérature.

Turquie: la justice confiée à l’auteur du massacre Le ministère turc de la Justice a déclaré mercredi 17 octobre « incompétent » le parquet de Diyarbakir, doté de pouvoirs spéciaux, sur le dossier du massacre de 34 kurdes à Roboski. Le dossier a été renvoyé au parquet militaire, sans aucune enquête sérieuse sur le massacre commis par l’armée fin décembre.

Coopération militaire entre l’Arménie et l’Italie L’Arménie a annoncé des plans pour renforcer l’industrie de la défense nationale par le biais des liens plus étroits avec les États membres de l’OTAN et a signé un accord de coopération militaire bilatérale avec l’Italie mercredi 17 octobre 2012.

Six morts dans des affrontements entre soldats turcs et rebelles kurdes

Des rebelles kurdes ont attaqué un poste paramilitaire et une installation mili-taire dans le sud-est de la Turquie, provoquant des affrontements avec l'armée turque qui ont causé la mort de six personnes, ont annoncé mercredi les autori-tés turques. Trois soldats turcs et trois militants kurdes ont été tués.

Twitter sommée de réagir après des tweets antisémites C’est une «déferlante antisémite» à la quelle les organisations de lutte contre le

racisme, les associations juives – et les pouvoirs publics–souhaitent mettre un terme. Après l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui s’en était «indi-gnée», dimanche 14 octobre, le MRAP, SOS-Racisme et le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ont à leur tour dénoncé, lundi 15, l’utili-sation du hashtag (mot-clé) #unbonjuif, qui a donné lieu depuis une dizaine de jours à d’innombrables tweets antisémites.

BP menace le régime d'Aliev "Les promesses mensongères et de lourdes erreurs de British Petroleum ont en-traîné [depuis 2008] un manque à gagner de 8,1 milliards de dollars pour l'Azer-baïdjan", s'est indigné le président de cette ancienne république soviétique Il-ham Aliev, lors du conseil des ministres retransmis à la télévision publique le 11 octobre."Fait rarissime", car Aliev "n'a jamais publiquement critiqué une compa-gnie étrangère", note l'économiste azéri Ilham Chaban cité par le journal russe Vzgliad.

Dans le djebel turkmène, les barils venus du ciel sèment la mort La frontière n'est plus qu'un barbelé piétiné qu'on franchit sans y penser. Et voi-là la Syrie ! Au nord, le sandjak d'Alexandrette, territoire turc peuplé majoritaire-ment d'Arabes alaouites turquisés mais favorables au régime de Bachar Al-As-sad. "Ce sont eux qui viennent mettre le feu à la forêt pour nous empêcher de passer la frontière", siffle Tarek en désignant les arbres calcinés... Tout au nord, la rébellion se prépare à attaquer le village de Kassab, frontalier avec la Turquie, peuplé de Turkmènes et d'Arméniens, et encore sous contrôle de l'armée sy-rienne. "Si on le prend, on aura accès à la mer et on disposera d'un passage offi-ciel avec la Turquie. On pourra faire venir des armes", se réjouit Abou Mousta-pha, avant de menacer : "Je préviens nos frères arméniens à Kassab : qu'ils partent avant l'offensive de l'Armée libre, sinon ils vont avoir des pertes civiles et encore se plaindre d'un génocide perpétré par des Turcs."

"#Unbonjuif" : Twitter vitrine ou poubelle ? Twitter est un bel outil capable de changer des vies. Il représente une vitrine en-thousiasmante sur le monde. Il incarne la solidarité née de la virtualité. Pour au-tant, ces derniers jours, beaucoup ont dû poser sur lui un regard décillé en y dé-couvrant des recoins peu ragoûtants. Au détour du hashtag #unbonjuif, mot-clé devenu le 3e sujet populaire sur Twitter, les internautes y ont entrevu une bar-barie décomplexée, surfant sur des stéréotypes d'un temps révolu. Des tweets mêlant Shoah, sionisme, antisémitisme et concurrence mémorielle dans une es-pèce de gloubiboulga idéologique nauséabond.

Le ministre turc accuse l'UE de l'hypocrisie Le ministre turc de l’Economie Zafer Caglayan a qualifié l'Union européenne d'organisation la plus hypocrite du monde. « L'Union européenne est une entité politique à position politique ambiguë. Elle force la Turquie depuis de nom-breuses années à l’attendre à ses portes », a affirmé le ministre.

Syrie: la Turquie riposte au tir de mortier L'armée turque a riposté aujourd'hui à un tir de mortier en provenance de Syrie sur la province d'Hatay, une région proche d'Alep dans le sud de la Turquie, an-nonce le bureau du gouverneur provincial. L'obus de mortier n'a fait aucune vic-

time, précise un communiqué du gouverneur.

Vague de messages antisémites en France: Le PS demande à Twitter de supprimer les propos hors la loi Le secrétaire national du PS au numérique et sénateur-maire PS d'Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, a appelé mercredi Twitter à supprimer "dans les plus brefs délais" les messages "ouvertement antisémites" apparus sur le ré-seau social.

Dépêche de l'APA [ 17 oct 2012 14:49 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 17 octobre 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un fran-çais rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L’année prochaine sera l’année de France à Gan-ja, a déclaré l’ambassadeur français en Azerbaïdjan Pascale Meunier."

Dans le monde, les chrétiens sont les plus discriminés Un rapport international démontre que l'islam tolère mal la liberté religieuse. «Sur 131 pays de culture chrétienne, il n'y en a pas un seul où la législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de culture musulmane, 17 ne tolèrent aucune autre religion et contrôlent étroitement les croyants non musul-mans, 19 reconnaissent théoriquement la liberté religieuse mais ne l'appliquent pas en pratique.» C'est le constat tiré mercredi à Paris par Marc Fromager, direc-teur France de l'Aide à l'Église en détresse (AED), un organisme humanitaire ca-tholique. Il ajoute: «Les chrétiens restent le groupe religieux le plus discriminé dans le monde: 75 % des cas d'atteintes à la liberté religieuse les concernent.»

Les investissements turcs en RDC La Turquie s’impose de plus en plus sur le continent africain, cela se remarque depuis quelques mois à Kinshasa où un réseau de PME turques est en train de se créer.

La Turquie soutient la proposition d'un cessez-le-feu en Syrie Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré mercredi que la Turquie soutenait la proposition de l'émissaire international Lakhdar Bra-himi sur un cessez-le-feu en Syrie à l'occasion de la fête d'Eid Al-Adha.

INFOS COLLECTIF VAN

Elections belges : article et mise au point sur le Huffing-ton PostInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Comme nous l'avions annon-cé ici, le Huffington Post a publié le 12 octobre 2012 un article de Séta Papazian, présidente du Collectif VAN, intitulé "Belgique: quand l'ex-trême-droite turque s'invite aux élections". Nous le reprenons, intégra-lement cette fois, sur notre site, en le faisant suivre de la mise au point que Séta Papazian a publiée lundi 15 octobre en réponse aux nombreux

commentaires. A ce jour, 372 personnes ont liké l'article, 156 l'ont par-tagé sur Facebook et 54 commentaires ont été postés.

Le Huffington Post

Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux élec-tions

Des élections communales et provinciales ont lieu en Belgique ce dimanche 14 octobre 2012. L'atmosphère est délétère et l'on observe dans cette campagne des intrusions de racisme et d'antisémitisme comme le démontre l'affaire d'un tract qui vient de défrayer la chronique.

Ce tract distribué sous forme de carte postale en langue turque dans de nom-breuses boîtes aux lettres de la commune [de Schaerbeek] constitue "un véri-table appel à la haine du juif". Qualifiant Yves Goldstein, le second de la liste PS, de "juif et de sioniste actif", le texte annonce: "Toutes les voix données au PS permettront de mettre à la tête de notre commune un ennemi de notre religion et nation". La tête de liste PS à Schaerbeek, Laurette Onkelinx a annoncé lundi 8 octobre le dépôt d'une plainte contre X ainsi que d'une autre auprès du Centre pour l'égalité des chances, pour incitation à la haine raciale à l'encontre du se-cond de la liste socialiste, Yves Goldstein.

Fort bien. Mais n'est-il pas trop tard pour s'inquiéter de ces dérives nauséa-bondes? Le Parti socialiste, le cdH-MR (Centre Démocrate Humaniste et Mouve-ment Réformateur) et le FDF (Fédéralistes démocrates francophones) ont favori-sé depuis 2004 l'entrisme de l'extrême-droite turque dans le paysage politique belge, en méprisant tous les appels à la prudence émanant d'observateurs bien avertis.

Si les attaques en langue turque contre "le mensonge du génocide arménien" sont monnaie courante lors des campagnes électorales locales en Belgique (sans que les autorités ne s'en émeuvent), ce tract indigne constitue une étape décisive et prouve que les digues ont lâché.

Pour notre part, nous n'hésiterons pas à mettre en cause l'absence d'éthique des partis traditionnels belges eux-mêmes qui ferment les yeux sur la moralité des candidats allochtones [1] pour peu que ces derniers leur apportent les voix de leur communauté d'origine. C'est d'ailleurs ce que souligne l'édition du journal Le Soir du 6 octobre qui s'inquiète en ces termes: "La pression identitaire ne l'emportera-t-elle pas sur l'adhésion partisane? S'ajoutent à cela des dimensions non moins interpellantes puisqu'elles touchent au négationnisme des génocides du XXe siècle. Nombre de candidats d'origine turque adoptent une posture plus qu'ambiguë par rapport au génocide arménien et il faut souvent passer par les médias turcs pour connaître leur point de vue."

Des sympathisants de l'extrême-droite turque au PS

Collusions, compromissions, accords contre-nature: comment expliquer que des hommes et des femmes politiques -qui flirtent (et c'est un euphémisme) avec

l'extrême-droite turque- soient représentés sur la presque totalité du spectre po-litique belge, allant du Parti Socialiste au centre droit et à la droite? S'ils af-fichent dans la sphère francophone un discours basé sur les valeurs du "vivre ensemble", ces futurs élus (dont certains sont déjà en fonction depuis 2004) tiennent dans leur communauté d'origine des propos diamétralement opposés, s'alignant sur les mots d'ordre d'un nationalisme turc pur et dur.

Ces candidats panturcs, dont il est malgré tout aisé de débusquer les valeurs réelles et les relations douteuses, acquièrent dans les partis démocratiques belges une autorité préoccupante: pour preuve, les principales organisations po-litiques du plat pays ont peu à peu capitulé en rase campagne sur la question morale de la reconnaissance du génocide arménien. Et c'est loin d'être anecdo-tique.

Car le panturquisme est la doctrine ultra-nationaliste qui a conduit à l'extermina-tion planifiée de la minorité arménienne (et des autres minorités chrétiennes) de l'Empire ottoman en 1915. Ce nationalisme forcené se pare depuis des décen-nies d'un négationnisme non moins virulent, visant à contrer toutes les recon-naissances internationales du génocide arménien. Que ce soit en Turquie ou au sein de l'immigration turque, le nationalisme est encore de nos jours le principal moteur d'une société hélas majoritairement éduquée dans la haine de l'autre (Arménien, juif, et Kurde principalement) et dans la paranoïa du complot mon-dial contre la Turquie. L'antisémitisme trouve tout naturellement sa place dans le champ de ces replis communautaires inquiétants.

La diffusion de l'idéologie panturque et la présence en Belgique de l'extrême droite turque ne datent pas d'hier. En témoigne cet article paru dans le pério-dique progressiste turc Info Türk en mai 1979 qui dénonce en pages 6 à 9 l'im-plantation des Loups Gris et la création en avril 1978, du groupe fasciste Büyük Ülkü Derneği (Association du grand idéal) à Bruxelles.

Mais l'entrisme de l'extrême-droite turque dans les partis dits démocratiques est un phénomène plus récent -très exactement depuis que le droit de vote a été accordé aux citoyens non européens en 2004- et pose problème.

La dérive électoraliste des partis traditionnels

Disons les choses clairement: est-il normal que les responsables politiques belges se montrent plus conciliants envers l'extrême-droite allochtone [1] qu'ils ne le sont envers l'extrême-droite européenne?

C'est pourtant ce qui se passe. Les milieux politiques se doivent d'affronter cette contradiction au plus vite car leur passivité encourage certains milieux à faire des amalgames malsains. Surfant sur ce créneau qu'ils estiment porteur, les po-pulistes ont beau jeu de dénoncer l'implication dans la vie politique de toutes les personnalités issues de l'immigration et -ce faisant- de laisser libre cours à leurs penchants xénophobes pour exacerber les tensions.

Autre danger: la dérive électoraliste des partis traditionnels marginalise les jeunes (et moins jeunes) progressistes issus de la communauté turque. Minori-

taires, ceux-ci aimeraient pourtant pouvoir afficher au grand-jour leur position humaniste reconnaissant le génocide arménien et condamnant le négationnisme de l'Etat turc. Mais le crédit accordé, aussi bien par le PS que par la droite ou le centre, à des personnalités de l'extrême-droite turque, est une atteinte à leur sé-curité et étouffe dans l'œuf toute possibilité d'éclosion d'une société civile turque libérée des fantômes du passé.

Les rares acteurs d'une parole turque délivrée du tabou du génocide arménien sont contraints de faire profil bas: désignés à la vindicte populaire comme "traîtres" à la nation turque, ils sont menacés de mort et préfèrent se mettre en retrait pour protéger leurs proches. Seul Dogan Özgüden, rédacteur en chef d'In-fo-Türk, résiste encore.

Pour sa part, Mehmet Koksal, journaliste turco-belge qui animait l'excellent blog Humeur allochtone, a dû jeter l'éponge en octobre 2007. Il avait été violemment tabassé lors des émeutes organisées peu avant par l'extrême-droite turque contre les Kurdes et les Arméniens de Bruxelles. Koksal dénonçait également les alliances des partis belges avec les représentants -pourtant infréquentables- de sa communauté d'origine: inutile de préciser que l'arrêt de ses tribunes incen-diaires soulagea le landernau bruxellois qui peut, depuis, fouler aux pieds les va-leurs européennes sans craindre d'anathème.

Si l'on n'y prend garde, le "laboratoire" belge, avec la manipulation électoraliste d'un vote communautaire ethnocentré et crispé, préfigure ce qui se passera en France.

Les jalons sont déjà posés si l'on s'en réfère à certains exemples récents parmi lesquels la problématique intervention du candidat PS Jack Lang, à Saint-Dié lors des législatives de juin 2012, ou encore la proximité avec le mouvement extré-miste des Loups Gris, affichée sans complexes par Fadime (Ersan) Erdugrul-Tas-tan, adjointe MoDem au maire d'Hérouville (Normandie) le 9 décembre 2011 à Nantes [2].

Pour que la politique ait encore du sens, il serait temps de revoir ses principes fondateurs.

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[1] Le terme "allochtone" a remplacé en Belgique l'appellation "issu de l'immi-gration" jugée discriminatoire; mais depuis peu, "allochtone" serait également considéré comme stigmatisant.

[2] Voir les photos de Fadime (Ersan) Erdugrul-Tastan publiées dans un dossier en téléchargement ICI.

Si ce dossier, annoncé comme émanant de la DCRI, n'a pas été authentifié, il n'en reste pas moins que les photos en page 7 représentent bien l'élue concer-née.

Liste complète des candidats pour les élections locales belges 2012.

Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux élections

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Mise au point publiée par Séta Papazian le lundi 15 octobre 2012 sur le Huffington Post

Cet article donnant lieu à certains malentendus, je tiens à faire ici une mise au point.

Le sujet que j’aborde est suffisamment complexe pour que l’on ne fasse pas d'amalgame. Je traite ici du panturquisme, idéologie nationaliste turque (et azer-baïdjanaise), doctrine raciste qui – à ce jour – n’a fait aucun émule chez les autres communautés d'origine étrangère, en Belgique ou en France.

Mon propos n’est pas d’agiter le spectre du « vote des étrangers » et surtout pas de donner du grain à moudre aux amis du FN : ces derniers se refusent à accep-ter une Europe multiculturelle qui existe pourtant déjà. Pour ma part, je pense que « le combat universel de la reconnaissance d’un génocide est antinomique avec les discours qui stigmatisent « l’étranger ». Car c’est justement cette dé-testation de la différence qui a permis les génocides arménien, juif et tutsi. » (voir Idée N°53 : Pas une voix arménienne pour le FN !)

L’article que je signe ici tend surtout, et avant tout, à souligner l’attitude ambi-guë des partis politiques démocratiques qui n’hésitent pas à brader leurs va-leurs pour conquérir quelques voix : ils donnent ainsi prise au message porté par l’extrême-droite européenne.

Pour ceux qui auraient mal lu (et mal compris) cette phrase « l'entrisme de l'ex-trême-droite turque dans les partis dits démocratiques est un phénomène plus récent -très exactement depuis que le droit de vote a été accordé aux citoyens non européens en 2004- et pose problème. » : je tiens à préciser que c’est l'en-trisme de l'extrême-droite turque dans les partis dits démocratiques qui pose problème. La ponctuation, ça compte.

La mise au point de Tractothèque apporte d’ailleurs un éclairage intéressant pour les trop nombreux lecteurs qui voudraient utiliser cet article afin d’argu-menter contre le droit de vote aux « étrangers » : « Le nombre d'électeurs étran-gers, UE et non-UE, n'est pas significatif en proportion des électeurs belges d'ori-gine marocaine, turque ou congolaise. » Merci également à Tractothèque pour ses corrections pertinentes.

La commentatrice Incant s’interroge sur mes motivations et estime que seule :« la communauté turque a le droit de l'ouvrir si elle le souhaite et a le droit de por-ter plainte contre les extrémistes ». La réponse se trouve dans mon texte : « Les rares acteurs d'une parole turque délivrée du tabou du génocide arménien sont contraints de faire profil bas: désignés à la vindicte populaire comme "traîtres" à la nation turque, ils sont menacés de mort. » Voir la suite de l’explication dans mon article qui, je le précise, a justement été repris par les rares acteurs turcs

libres (Belgique: quand l'extrême-droite turque s'invite aux élections).

J’estime normal de pointer du doigt la contradiction qu’il y a à accepter dans les partis traditionnels - et spécialement au PS qui se devrait d’être à la pointe du combat contre les idées d’extrême-droite - des candidats dont le positionnement réel est plus proche d’idéaux ultranationalistes sectaires que de celui du « Vivre ensemble ».

Je précise, qu’au sein des partis politiques, c’est le fantasme d’un vote commu-nautaire qui est à l’origine d’une complaisance envers des candidats qui n’au-raient - s’ils n’étaient supposés ramener des voix - nulle raison de se retrouver sur des listes dont ils ne partagent aucune des valeurs. Les partis belges - de droite, du centre, ou de gauche - agissent à l’encontre des idéaux qu’ils pré-tendent défendre : leur acceptation tacite d’un nationalisme préoccupant (pan-turc) encourage « les populistes à dénoncer l'implication dans la vie politique de toutes les personnalités issues de l'immigration et -ce faisant- de laisser libre cours à leurs penchants xénophobes pour exacerber les tensions. »

Le panturquisme n’est pas une doctrine anodine : il a permis l’extermination (le point culminant étant le génocide de 1915) des populations arménienne, grecque, assyro-chaldéenne-syriaque, présentes depuis l’antiquité sur des terri-toires occupés et colonisés par la Turquie actuelle.

Le Collectif VAN, que je représente, prend la défense des Turcs et Kurdes, vic-times de la dictature kémaliste ou islamo-fasciste des gouvernements turcs suc-cessifs. 7000 opposants politiques attendent le printemps turc en prison sans que cela ne gêne la très grande majorité des associations turques d’Europe.

La défense des démocrates turcs, tout comme la mémoire des Turcs qui ont sau-vé des Arméniens en 1915, sont de fait portées par la diaspora arménienne qu'elliot147 fustige dans son commentaire. Incant, quant à elle, nous suggère de porter plainte. Contre quoi et contre qui ? Contre les partis politiques belges qui intègrent ces candidats dans leurs listes ? Contre le double discours des candidats ? Les lois pénalisant le négationnisme du génocide arménien n’ont été validées ni en Belgique ni en France.

Concernant les agissements de certains personnages, je voulais signaler des in-formations supplémentaires disponibles ici : « Elections en Belgique : Schaer-beek, capitale du négationnisme ? »

Je dénonce le racisme, l’antisémitisme, l’ultranationalisme, la xénophobie, le né-gationnisme, et défends tous ceux qui sont victimes de ces atteintes à leur di-gnité. Les idées de l’extrême-droite, qu’elle soit européenne (telle les néo-nazis d’Aube dorée en Grèce), ou issue de l’immigration, sont incompatibles avec mon combat. Et je n’attendrais pas que les idéaux fascistes gagnent du terrain pour les dénoncer (réponse à Incant).

Bien que le conflit israélo-palestinien et son impact sur les communautés issues de l’immigration maghrébine ne soient pas au cœur de cet article, je mentionne les accusations de « sionisme » publiées sur un tract en langue turque, pour

m’inquiéter d’un antisémitisme hélas récurrent dans de nombreux milieux de Turquie, comme le pointait notre article « Les liaisons dangereuses de nos uni-versités » (Les liaisons dangereuses de nos universités ). Un antisémitisme qui s’y exprime sans complexe, tout comme la haine des « bâtards » arméniens.

Quant à elliot147, Super utilisateur du HuffPost, j’aimerais qu’il m’indique de quels historiens il parle quand il affirme « Même les historiens ne sont pas d'ac-cord sur la qualification de ces massacres de civils qui eurent aussi leur pendant côté arménien. » Il ne suffit pas d’énoncer une énormité pour qu’elle devienne réalité.

Pour que cesse ce qu’il estime être une « posture victimaire qu'aiment à adopter certains éléments de la diaspora arménienne », il suffit à elliot147 d’œuvrer pour démasquer un négationnisme presque centenaire et toujours aussi insup-portable pour les descendants des victimes et les citoyens qui ont à cœur de dé-fendre les valeurs universelles de défense des droits de l’homme.

Les Arméniens "n'aiment" pas être des victimes, pas plus qu'ils n'ont "aimé" être exterminés. C'est juste un fait. A partir du moment où l'on reconnaît le statut de victime à une personne qui a été violée ou tuée, ou qui a vu tous ses biens volés et spoliés, il semble logique de reconnaître que les 1 500 000 personnes qui ont subi ce sort peu enviable, ainsi que les descendants des rescapés, sont des vic-times de l'Etat turc. D’autant plus que, depuis 1915, la Turquie perpétue ce crime par sa négation.

La « posture victimaire » semble par contre bien correspondre à elliot147 : il a sans doute dû souffrir de la présence dans sa ville de « candidats d'origine ar-ménienne ». Il semble se sentir agressé par des « thèses arméniennes » impo-sées dans les liens de l'article. Or, hormis un seul lien menant à un article du Collectif VAN (concernant Jack Lang), tous les autres mènent à des sources indé-pendantes : La Libre Belgique, Le Soir, Alliance Géo-Stratégique (lien rajouté par le Huffington Post), le site turc Info Türk (2 occurrences), le site Elsene.be, le blog Humeur allochtone du journaliste turco-belge Mehmet Koksal (2 occur-rences) et le site Calameo (partage de documents).

En fait, le but d’elliot147 n’est pas de convaincre mais de semer le doute. Vu la rhétorique qu’il utilise, et qui semble extraite des sites négationnistes panturcs (« Appelez cela génocide s'il vous chante », « les thèses arméniennes »), peut-être faut-il en déduire qu’elliot147 se range du côté de l’Etat négationniste turc ? En minimisant les faits, en mettant sur un même plan victimes et assassins, tous coupables de massacres mutuels, il se pose (en toute innocence ?) en défenseur d’un Talaat Pacha, le « Hitler » turc à l’origine de l’extermination d’un million et demi d’Arméniens, sur les quelque deux millions que comptait l’Empire ottoman.

C’est son choix. Vous aurez compris que ce n’est pas le mien.

Merci de votre intérêt.

Séta Papazian

Lire aussi :

Elections en Belgique : Schaerbeek, capitale du négationnisme ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67949

Les liaisons dangereuses de nos universités http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/les-liaisons-dangereuses-_b_1608302.html

Idée N°53 : Pas une voix arménienne pour le FN ! http://laregledujeu.org/2012/04/13/9617/idee-n%C2%B053-pas-une-voix-arme-nienne-pour-le-fn/

La petite musique pro-négationniste de Jack Lang à Saint-Dié http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64992

Lettre ouverte sur le communautarisme aux élections 2012 http://www.info-turk.be/410.htm#Lettre

Comment je me suis fait lyncher par les Loups Gris devant l'ambassade améri-caine http://allochtone.blogspot.fr/2007/10/comment-je-me-suis-fait-lyncher-par-les.html

Communales : les attrapes-voix de l'immigration http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/764983/communales-les-at-trapes-voix-de-l-immigration.html

Onkelinx porte plainte contre X pour incitation à la haine raciale http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/article/765430/onkelinx-porte-plainte-contre-x-pour-incitation-a-la-haine-raciale.html

Emir Kir est l'invité de Matin Première http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68118

Demannez: "Kir est un menteur"! http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68089

Emir Kir réussit « son putsch » http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68119

Emir Kir, au zénith de l’Astronomie

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68120

URL originale :

http://www.huffingtonpost.fr/seta-papazian/belgique-quand-lextreme-droite-turque-sinvite-aux-elections_b_1951697.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68146

Haut-Karabagh : des membres du Congrès US pour l’in-dépendanceInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Dans ce troisième et der-nier article concernant le débat organisé par le Comité national armé-nien d’Amérique, région occidentale, les membres du Congrès Howard Berman et Brad Sherman [tous deux démocrates] ont répondu aux questions des panélistes Harut Sassounian et Ara Khachatourian sur la sécurité des Arméniens de Syrie, le scandale Safarov, l’indépendance du Nagorno Karabagh (Artsakh) et la vente d’armes à l’Azerbaïdjan par Israël. » Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The Califor-nia Courier le 18 octobre 2012.

Elections US : débat sur les questions arméniennes (3e par-tie)

Les membres rivaux du Congrès sont d’accord sur l’indépen-dance de l’Artsakh et l’aide aux Arméniens de Syrie De : Harut Sassounian Éditeur de : The California Courier Éditorial de Sassounian du 18 octobre 2012

Dans ce troisième et dernier article concernant le débat organisé par le Comité national arménien d’Amérique, région occidentale, les membres du Congrès Ho-ward Berman et Brad Sherman ont répondu aux questions des panélistes Harut Sassounian et Ara Khachatourian sur la sécurité des Arméniens de Syrie, le scandale Safarov, l’indépendance du Nagorno Karabagh (Artsakh) et la vente d’armes à l’Azerbaïdjan par Israël.

Le membre du Congrès Sherman a reconnu que certains éléments de l’opposi-tion en Syrie « sont extrêmement hostiles aux chrétiens de Syrie. » Il a averti

qu’il y aurait « des conséquences si on ne traitait pas avec respect les droits de l’homme de la minorité chrétienne. »

Quand on lui a demandé ce que le Congrès pourrait faire spécifiquement pour ai-der les Arméniens syriens, Berman a déclaré : « Il existe des relations USAID di-rectes et il y a d’autres moyens plus secrets, permettant de s’assurer que les communautés chrétiennes de Syrie sont soutenues et aidées. »

Le membre du Congrès Berman a exprimé sa préoccupation sur la vente par Is-raël de plus d’un milliard de dollars d’armes sophistiquées à l’Azerbaïdjan, qui pourraient être utilisées contre l’Arménie. Quand il a indiqué qu’il existait une re-lation similaire entre l’Arménie et l’Iran, l’intervenant Harut Sassounian a remis en cause l’exactitude de ce propos. Berman a retiré sa déclaration, reconnais-sant qu’il n’était pas au courant d’une telle « relation permanente entre l’Iran et l’Arménie. »

Le membre du Congrès Sherman s’est opposé à la vente d’armes des États-Unis à l’Azerbaïdjan : « Nous ne devrions fournir aucune aide militaire à l’Azerbaïdjan, point. Et sur la base de ce qu’il s’est passé en Hongrie et sur la base de la façon dont ce meurtrier a été traité en rentrant à Bakou, nous ne devrions pas mener des exercices de l’OTAN, sachant qu’il est possible que le prochain soldat, frappé à coup de hache dans la tête et tué, pourrait très bien être un soldat américain. »

Le membre du Congrès Berman : « Nous voulons nous assurer que l’Arménie est un pays sûr et que la population du Nagorno-Karabagh décide de son propre avenir. …L’Azerbaïdjan, avec toutes ses ressources, réussit à obtenir des choses dont ils n’ont pas besoin financièrement, pour des menaces sécuritaires qui n’existent pas vraiment, et ce en raison de leur influence économique. » Lorsqu’on lui a demandé pourquoi la plus grande partie de l’aide que le Congrès a allouée à l’Artsakh était bloquée par le Département d’Etat, Sherman a déclaré : « J’ai demandé qu’on inclue dans le projet de loi de finances des opérations à l’étranger, un texte exigeant que l’USAID consacre réellement l’argent au déve-loppement humanitaire pour la population de l’Artsakh, pour les gens de la Ré-publique du Nagorno-Karabagh, et j’ai le plaisir de vous faire savoir que la Com-mission a bien inclus ce texte dans son rapport. » Questionné sur la nécessité de reconnaître l’indépendance de l’Artsakh, le membre du Congrès Sherman a exposé : « Je pense que le Nagorno-Karabagh est un État indépendant, point. Il est temps d’ouvrir une ambassade à Stepana-kert. Le Nagorno-Karabagh est un État, car son peuple a clairement indiqué que c’était ce qu’il voulait. »

Pour sa part, le membre du Congrès Berman, a été un peu plus prudent : « Les gens à Los Angeles n’ont pas à décider pour le Nagorno-Karabagh, c’est au peuple du Nagorno-Karabagh de décider. L’autodétermination pour le peuple du Nagorno-Karabagh est une question critique. Je ne doute pas qu’ils veulent l’in-dépendance et je voudrais voir le processus prendre cette direction, mais nous sommes dans un processus de négociation que les gouvernements de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont accepté. »

Le membre du Congrès Sherman a rétorqué : « Je suis d’accord avec Howard [Berman]. C’est aux habitants de l’Artsakh de décider s’ils veulent être un pays indépendant. Ils ont décidé ! Ils le sont – et il est temps pour Howard de recon-naître que le Nagorno-Karabagh est une république indépendante. »

Quant à l’extradition du meurtrier azéri à la hache, de Hongrie en Azerbaïdjan, Sherman était certain que cette action « affecterait notre relation militaire avec la Hongrie… Il y a quelques jours, j’ai envoyé une lettre à la Secrétaire d’État et au ministre de la Défense nationale disant que l’Azerbaïdjan devrait certaine-ment être suspendu de ce genre de coopération militaire. »

Le membre du Congrès Berman a ajouté que « chaque pays de l’OTAN, et cela inclut la Hongrie, a désormais l’obligation de suspendre la participation de l’Azerbaïdjan au partenariat des activités de paix, jusqu’à ce que ce délit soit rectifié. »

Dans sa dernière remarque, le membre du Congrès Berman a promis de conti-nuer à se battre « pour la reconnaissance du génocide par les États-Unis, alors que nous approchons du 100e anniversaire. Ce n'est pas simplement mon enga-gement en tant que membre du Congrès, mais en tant que juif dont le propre peuple a subi son propre génocide. Puisque le monde a ignoré le vôtre, je conti-nuerai à me battre pour les droits de l’Église arménienne et des Arméniens vi-vant en Turquie. Je me battrai pour le droit à l’autodétermination et le bien-être du peuple de l’Artsakh, qui faisait partie de l’ancien royaume d’Arménie. »

Sherman a conclu le débat par une promesse : « Je suis avec vous sept jours par semaine et avec votre aide, je serai là avec vous sept jours par semaine, pen-dant 20 ans encore ! »

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 18 octobre 2012 – 07:30 – www.collectifvan.org

Lire aussi :

Élections US : débat sur les questions arméniennes http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67669

Elections US : débat sur les questions arméniennes (2e partie)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67911

URL originale :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68147

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

Blois : 15e Edition des Rendez-vous de l'Histoire

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La 15e édition des "Rendez-vous de l'histoire", à Blois, s'ouvre ce 18 octobre 2012. Jusqu'au 21 oc-tobre, elle accueillera de nombreuses personnalités du monde poli-tique, des arts et des lettres. Samedi matin, la ministre de la Justice, Christine Taubira, participera au débat "Donner le pouvoir aux juges est-ce possible? Est-ce souhaitable?". Cette année, c'est Erik Orsenna qui hérite de la présidence des Rendez-vous de l'histoire. On se sou-vient que l'an dernier, c'est l'historien Pierre Nora qui présidait la 14e édition. L'académicien avait dérapé en direct sur France-Inter le mer-credi 12 octobre 2011, en contestant la qualification de génocide pour les Arméniens : « Si vous écrasez trois mouches, on peut aussi vous parler d’un génocide » avait assené sans frémir (et sans s'excuser par la suite) l'intellectuel devenu (malgré lui ?) le porte-parole des néga-tionnistes à la solde d'Ankara. Pierre Nora est invité cette année à par-ticiper à deux débats. Son grand ami Jack Lang, également présent cette année, avait, lors de l'édition 2008 des Rendez-Vous de Blois, bat-tu sa coulpe pour avoir voté la loi de 2001 sur le "génocide arménien" (entre guillemets, s'était-il cru obligé de préciser). Oubliant les cri-tiques qu'il avait faites en 2008 concernant la loi "électoraliste" de pé-nalisation du négationnisme, il a, en juin dernier, fait une splendide danse du ventre devant des électeurs potentiels (du moins, le croyait-il à l'instant où il parlait) de la communauté turque de Saint-Dié.

Jeudi 18/10/2012

18h20

Émission de radio (durée : 40 min) Down Town (France inter) émission de Philippe Collin et Xavier Mauduit, en di-rect et en public Invités : Jean-Noël Jeanneney, Jack Lang

Hémicycle de la Halle aux Grains Il est demandé d’arriver 30 min en avance

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Vendredi 19/10/2010

11h30

Débat (durée : 1h30) Les Juifs et la terre avec Élie Barnavi, Michel Derczansky, Frédéric Encel, Freddy Raphaël 9 Salle Kléber-Loustau, Conseil général

14h00 Conférence avec scolaires(durée : 1h) Berlin : Les monuments de la mémoire avec Johann Chapoutot 22 Salle 23, IUFM

14h15

Cycle cinéma (durée : 68 min) Ce qu’ils savaient : les Alliés face à la Shoah de Virginie Linhart, présenté par Virginie Linhart et Fabienne Servan-Schreiber 4 Cinéma les Lobis

15h30

Conférence-débat(durée : 1h) Le nazisme, une approche renouvelée avec Johann Chapoutot 22 Salle 22, IUFM

16h00

Débat (durée : 1h30) Fascisme et communisme : actualité d’une comparaison Débat organisé par Le Monde des livres avec Jean Birnbaum, Sophie Coeuré, Ro-main Ducoulombier, Pierre Laurent, Nicolas Werth 5 Maison de la Magie

16h30

Projection (durée : 20 min) Auschwitz, reconstitution en images de synthèse de David Bonnefoy 1 Espace Multimédia, Halle aux Grains

17h30

Débat (durée : 1h15) 1914-2014 : pourquoi enseigner (encore) la Grande guerre ? avec Sébastien Bertrand, Alexandre Lafon, Laurent Wirth 22 Salle 25, IUFM

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Samedi 20/10/2012

9h15

Débat (durée : 1h30) Comment enseigner la mémoire ? avec Pierre-Philippe Bugnard, Dominique Chevalier, Laurence de Cock, Charles Heimberg 7 Amphi 3, Université

10h00

Comunication (durée : 1h) Camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers : les internés juifs et les paysans

(1941-1942) avec Catherine Thion 7 Salle 008, Université

10h00

Mention spéciale du documentaire historique RVH 2012 Mémoires tsiganes, l’autre génocide De Henriette Asséo, Idith Bloch et Juliette Jourdan (durée : 70 min) Présenté par Henriette Asséo et Idith Bloch 4 Cinéma Les Lobis

11h00

Débat (durée : 1h) Les combattants de la Grande Guerre : nouvelles approches avec Rémy Ca-zals, André Loez, Nicolas Offenstadt 8 Salle Mansart, Château royal de Blois

11H30

Débat (durée : 1h30) Donner le pouvoir aux juges : est-ce possible ? Est-ce souhaitable ? Débat organisé par le journal Le Monde avec Éric Dupond-Moretti, Franck Johan-nès, Cécile Prieur, Christiane Taubira, Renaud Van Ruymbeke Hémicycle de la Halle aux Grains

11h30

Débat (durée : 1h30) Du nouveau sur l’affaire Dreyfus? La fabrication du « dossier secret » avec Vincent Duclert, Pierre Gervais, Jean-Maurice de Montremy, Pauline Peretz, Pierre Stutin 9 Salle Kléber-Loustau, Conseil général

13h30

Conférence-débat avec scolaires (durée : 1h30) Guerre, État et Société en France entre 1851 et 1945 avec Stéphane Gibert, Catherine Lefrançois-Tourret, Odile Roynette 22 Salle 23, IUFM

14h00

Débat (durée : 1h30) 2014 : pourquoi commémorer la Grande Guerre cent ans après ? Carte blanche à la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, avec Bernard Maris, Stéphane Audoin-Rouzeau, Gerd Krumeich, Nicolas Offenstadt, Antoine Prost 8 Salle des conférences, Château royal de Blois

18h30

Débat (durée : 1h) La falsification du passé. La réécriture de l’histoire par l’idéologie nazie avec Anaïs Kien, Laurent Olivier 7 Amphi 3, Université

18h45

Projection (durée : 30 min) Auschwitz, reconstitution en images de synthèse de David Bonnefoy 1 Espace Multimédia, Halle aux Grains

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Dimanche 21 octobre 2012

9h30

Débat (durée : 1h30) Le centenaire de la Grande Guerre et l’Unesco avec Jean-Paul Amat, Serge Barcellini, Marie-Madeleine Damien, Nicolas Offens-tadt, Franck Viltard 9 Salle Capitulaire, Conseil général

11h00

Débat (durée : 1h30) Nouveaux regards sur le Judaïsme avec Jean-Christophe Attias, Patrick Boucheron, Israël Jacob Yuval 7 Amphi 2, Université

11h30

Atelier (durée : 1h15) Transmettre l’histoire de la déportation à Buchenwald avec Joachim Koenig 9 Salle Capitulaire, Conseil général

LES EMBLÈMES DE LA RÉPUBLIQUE

> De 11h à 12h30 - Salle Gaston d’Orléans, Château royal de Blois Débat proposé par CNRS éditions.

INTERVENANTS : Philippe-Jean CATINCHI, journaliste, Jean-Noël JEANNENEY, président du Conseil scientifique des Rendez-vous de l’histoire, Pierre NORA, directeur d'études à l'EHESS, Bernard RICHARD, agrégé d'histoire, auteur de l'ouvrage Les emblèmes de la République (Éditions du CNRS).

Marianne, bonnet phrygien, drapeau tricolore, Marseillaise, fête nationale, coq gaulois, monogramme RF, Panthéon, monuments aux morts... Comment com-prendre les métamorphoses des symboles visuels et sonores incarnant la Répu-blique et ses valeurs ?

14h00

Comunication (durée : 1h) L’archéologie de la Grande Guerre : archéologie préventive en milieu rural avec Yves Desfossés 9 Salle Capitulaire, Conseil général

14h30

Débat (durée : 1h30) Quels lieux de mémoire pour l’Europe ? avec Étienne François, Thomas Serrier, Ibrahima Thioub 5 Maison de la Magie

QUELS LIEUX DE MÉMOIRE POUR L'EUROPE ?

> De 14h30 à 16h - Maison de la Magie Débat proposé par La Documentation Française, en lien avec le récent numéro de Documentation photographique « Lieux de mémoire européens ».

INTERVENANTS : Étienne FRANÇOIS, professeur émérite à l'université libre de Berlin et à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Pierre NORA, directeur d'études à l'EHESS, éditeur et membre de l'Académie française, Thomas SER-RIER, maître de conférences à l'institut d'études européennes de l'université Pa-ris VIII, et Ibrahima THIOUB, professeur à l'université de Dakar.

En présence de Pierre Nora, créateur du concept de lieu de mémoire, ce débat portera sur la mémoire européenne, entre souvenirs des ténèbres et héritages heureux.

15h30

Débat (durée : 1h30) Soldats coloniaux dans la France Libre et la Résistance : sens et portée d’un en-gagement avec Julien Fargettas, Christine Levisse-Touzé, Jean-François Murac-ciole, Antoine Prost 9 Salle Capitulaire, Conseil général

15h30

Prix RVH du documentaire historique Mémoires tsiganes, l’autre génocide de Henriette Asséo, Idith Bloch, Juliette Jour-dan (durée : 72 min) 24 Auditorium du Conservatoire de musique

16h45

Projection (durée : 30 min) Auschwitz, reconstitution en images de synthèse de David Bonnefoy 1 Espace Multimédia, Halle aux Grains

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68144

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 octobre

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 18 octobre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

18 octobre 1889 -- Empire ottoman : dépêche diplomatique n° 5 du 18 octobre 1889 ( S. de Courtois, mém. cit., p 81). Les premières violences surviennent en octobre 1889, pillages et meurtres dans des villages arméniens des environs de Diarbékir et des villages jacobites du Tur Abdin. L’enquête diligentée par le vali ne permet pas d’établir les faits allégués par les chrétiens, aucun musulman n’acceptant de témoigner contre un agha kurde. Les coupables sont nommé-ment désignés par le consul, dans le Tur Abdin, à Djezireh, à Nisibe, aux environs de Mardin – ce sont là le cheikh Ousso et le cheikh Saddo –, « autant de petits tyrans indépendants qui pressurent la population musulmane comme les chré-tiens et dont il serait trop long de relater ici les méfaits ». © Revue d'Histoire Ar-ménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : Les massacres hamidiens dans le vilayet de Diarbé-kir

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-ch4#t3

18 octobre 1905 -- Des pogromes dirigés contre la population juive éclatent dans plusieurs régions de Russie, organisés par les autorités, appuyées par l'ar-mée, la police locale, les Centuries noires [bandes nationalistes et antisémites, encouragées par les autorités russes (N.D.T.).] et des voyous. Ces pogromes durent quatre ou cinq jours. A Kiev, 27 juifs sont égorgés, 300 blessés. A Odessa (Ukraine), 302 juifs sont assassinés, plusieurs milliers blessés. A Minsk (Biélorus-sie), 42 juifs sont tués, plusieurs centaines blessés. A Rostov-sur-le-Don, 16 juifs sont assassinés, 40 blessés. A Simferopol (Crimée), 42 juifs sont tués. A Orel, 6 juifs sont blessés. A Krementchoug (Ukraine), de nombreux juifs sont tués et beaucoup d'autres grièvement blessés. A Kherson, les maisons et les boutiques juives sont pillées et saccagées. Des membres de l'autodéfense juive sont tués dans certaines de ces villes.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#18

18 octobre 1912 -- Le traité de Lausanne (1912), aussi appelé traité d’Ouchy du nom du quartier de Lausanne où il fut signé le 18 octobre 1912, met fin à la guerre italo-turque et cède à l’Italie les provinces de la Tripolitaine, de la Cyré-naïque et du Dodécanèse.

Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Lausanne

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : le 18 octobre 1915, le rapport d’Ernst Jackh, Allemand turcophile spécialiste de Turquie, à propos de son voyage de septembre-octobre 1915, préparé au profit du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne, contenait ces mots : « en fait, Talat a ouvertement acclamé la destruction du peuple arménien comme un soulagement politique ». Archives du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne. A.A. Türkei 158/14

Imprescriptible.fr : Documentation du génocide arméniendans les sources turques

http://www.imprescriptible.fr/dadrian/corpus/aveux

18 octobre 1915 -- Empire ottoman/Syrie : dans un télégramme du 18 octobre 1915, le consul intérimaire Hoffmann annonce à son ambassadeur que le directeur des affaires politiques du vilayet [d’Alep] évalue à 40 000 le nombre des déportés concentrés dans les camps de Radjo et de Katma, et que « d’autres convois venant de l’ouest, du centre et du nord de l’Anatolie sont en route. 300 000 personnes doivent poursuivre vers le sud ». Le camp de Radjo était situé à environ un km de la gare du chemin de fer. En cette période de l’année, c’était un vaste marécage couvert de tentes. Selon le témoignage d’un

déporté originaire de Banderma : « Sous les tentes confectionnées avec de vieux morceaux de tissus s’empilaient les cadavres par groupes. Ceux qui n’avaient pas de tentes s’étaient installés sous le pont de la station pour se protéger un peu du froid. Un torrent formé par les pluies s’abattit brusquement sur cet endroit et les emporta: tous moururent noyés. Il y avait de tous côtés des cadavres. Fort peu en réchappèrent ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : Le réseau des camps de concentrationhttp://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p1e

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : le gouverneur général de Sivas, Ahmed Muammer Bey, contrôle l'exécution de ses ordres sur la déportation et la destruction des Arméniens dans la province, par anticipation du voyage de l'inspection de Talaat qui survient peu après.

ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December)

http://www.armenian-genocide.org/1915-4.html

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : Des milliers de gens se sont rassemblés pour protester contre les massacres des Arméniens par le gouvernement turc devant le Century Théâtre à New York. Le rabbin Wise, B. Cochrane, le Dr Barton, et H. Holt étaient les principaux orateurs. Seuls un homme et une femme s'op-posent aux Résolutions dénonçant les violences. Les Turcs ont tué 500,000 per-sonnes. Selon toute évidence, d'après le Département d'Etat, un quart de million de femmes ont été violées.

ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December)

http://www.armenian-genocide.org/1915-4.html

Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans la presse américaine

http://www.imprescriptible.fr/archives/usa/EU_traduction-2.htm

18 octobre 1915 -- Empire ottoman : on lit dans un rapport de Constantinople en date du 18 octobre 1915 (rapport n° 5832 ; Archives n° 12092) : « Nous avons rencontré à la gare d'Ak-Sakal, 200 réfugiés Madites et 150 Krilhiotes, qui, après l'évacuation de Mahaniona, se dispersèrent dans un état lamentable, pri-vés de pain et d'eau. Nous en avons également rencontré 200 à la station d'Okt-si-Giol:ils sont d'un aspect terrifiant. Nous avons vu également quelques émigrés

de Prikonissos. Mais le lieu de résidence de ceux qui se dirigèrent vers Sousour-louk et Baloukeser demeure inconnu. « Un grand nombre de réfugiés se trouvent dispersés à Baloukeser, Sausourlouk, Kepsout, Sindirgi, ainsi que dans plusieurs villages turcs. Plusieurs femmes affamées et à moitié nues demandent du pain et de l'argent. Ce ne sont plus que des squelettes ambulants.  Les persécution antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et consulaires. PARIS, LIBRAIRIE BER-NARD GRASSET, 1918

Imprescriptible.fr : Condition des réfugiés

http://www.imprescriptible.fr/documents/grecs/p2c6.htm

18 octobre 1917 -- Correspondance Arménie (octobre-décembre 1917), lettre de Meguerditchian adressée à Boghos Nubar pacha, Alexandrie, le 18 octobre 1917 : « Les volontaires arméniens s’engagèrent avec enthousiasme, dans l’es-poir de contribuer à la libération de leur patrie aux côtés des Alliés. Ils voulaient en découdre avec les Turcs, surtout les réfugiés de Port-Saïd. Tous exprimaient le désir de combattre sous le drapeau français et de s’en montrer dignes. Les délé-gués arméniens partirent dans les comités en expliquant que le but de la Légion d’Orient était de constituer une petite armée arménienne devant verser son sang sur le sol de la Cilicie, à l’instar des contingents de volontaires formés au Caucase, qui se battaient sur le sol de la Grande Arménie, et ce pour faire valoir, le jour du règlement de la paix, les prétentions nationales arméniennes sur la Grande et la Petite Arménie. Les termes de l’emploi des légionnaires arméniens étaient très précis, mais ils furent néanmoins remis en question. Il y eut, dès le début, ambiguïté sur l’affectation éventuelle de la Légion d’Orient. L’instruction ministérielle du 26 novembre 1916 porte effectivement la mention vague de Tur-quie d’Asie, mais selon Léon Meguerditchian, représentant de Boghos Nubar pa-cha à Alexandrie, cette imprécision était délibérée, par entente tacite avec le commandant Romieu. » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie(1916-1921)

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a#t49

18 octobre 1922 --Empire ottoman : M. Aharonian, Président de la Délégation de la République arménienne, avait adressé aux gouvernements de France, de Grande-Bretagne et d’Italie une Note exprimant « la demande de la République arménienne d’être représentée à la future Conférence sur les affaires d’Orient sous la forme que les Puissances alliées jugeraient la plus appropriée ». « Il me sera permis de rappeler à cette occasion, disait M. Aharonian, que, par l’article 83 du traité de Sèvres, les Puissances alliées ont déclaré qu’elles avaient déjà reconnu l’Arménie comme un État libre et indépendant ; que cette reconnaissance n’a donc pu être atteinte dans ses effets par la non^ratifîcation

du traité auquel elle était antérieure ; que le caractère juridique de l’indépendance de l’Arménie ressort également du préambule du traité de Sèvres qui la classe parmi les Puissances alliées ; qu’enfin, l’Arménie a signé,-en sa qualité d’État souverain et indépendant, aussi bien le traité de Sèvres qu’un traité séparé avec les Principales Puissances alliées sur la protection des minorités. Les événements politiques, dont depuis cette époque l’Arménie a été le théâtre, n’ont pu certainement en rien modifier son statut international d’État indépendant ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.

Imprescriptible.fr : La question des minorités et le problème arménien http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c17/p2

18 octobre 1939 -- Turquie : arrivée par avion à Ankara du général Wavell, commandant des forces britanniques au Moyen-Orient, et du général Weygand, ancien chef de l'état-major français pour rencontrer l'état-major turc.Seconde-guerre.comhttp://www.seconde-guerre.com/chronologie/chronologie-octobre-1939.html

18 octobre 1940 -- Ordonnance allemande concernant les entreprises juives placées sous séquestre. Il s'agit de la deuxième ordonnance allemande relative à l’aryanisation économique imposant la nomination d’administrateurs en vue de dépouiller les Juifs de leurs biens. Le J.O donne les critères définissant le Juif. L’accès aux fonctions publiques, professions libérales, presse, théâtre, cinéma est réglementé.

ajpn

http://www.ajpn.org/1940.html

18 octobre 1940 -- Le statut des Juifs paraît dans le journal officiel :Nous, Maréchal de France, chef de l’État français, Le conseil des ministres enten-du, Décrétons : Art. 1er - Est regardé comme juif, pour l’application de la présente loi, toute per-sonne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif. Art. 2 - L’accès et l’exercice des fonctions publiques et mandats énumérés ci-après sont interdits aux Juifs : (suit un certain nombre de fonctions qui vont du Chef de l’Etat (sic) à des postes dans les entreprises d’intérêt général, en pas-sant par ceux d’inspecteurs généraux, de police, membres du corps enseigne-ments, officiers…).Art. 3 - L’accès et l’exercice de toutes les fonctions publiques autres que celles énumérées… (L’interdiction d’exercer certaines fonctions est appliquée avec zèle par certaines entreprises, ainsi, la S.T.C.R.P fait signer à chaque employé une feuille sous serment où il est écrit que pour travailler dans l’entreprise, il ne faut être ni juif, ni communiste, ni franc maçon et être français de vieille souche,

s’engager à ne pas faire de propagande subversive, c’est-à-dire de propagande anti-nazie (témoignage de Louis Gallois, déporté résistant). Thèse de Pascal Fitz-ner, mémoire de Maîtrise d’Histoire, la S.T.C.R.P pendant la Seconde guerre mondiale, Université Paris 1 Centre de Recherches d’Histoire des Mouvements Sociaux et du Syndicalisme- 92/93).Art. 5 : Les Juifs ne pourront sans condition ni réserve, exercer l’une quelconque des professions suivantes : profession libérale, commerciale, industrielle ou arti-sanale, agent immobilier, banquier, éditeur, rédacteur… à l’exception des publi-cations de caractère strictement scientifique ou confessionnel…Art.9 : les contrevenants (tout Juif qui aura soustrait ou aura tenté de se sous-traire…) s’exposent à des peines d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans et à des amendes de 500 francs à 20 000 francs. (On peut constater toutefois que le gou-vernement de Vichy sait ménager ses intérêts, puisque les publications des scientifiques juifs n’étaient pas visées par ces mesures.) Fait à Vichy, le 3 octobre 1940 Ph. Pétain, Pierre Laval, Raphaël Alibert etc.

ajpn http://www.ajpn.org/1940.html

18 octobre 1941 -- Au cours d'une Aktion, 3 500 juifs de Belgrade sont dépor-tés vers des camps de travail forcé où ils périssent tous.

Environ 8 000 juifs de Marioupol (Jdanov, R.S.S. d'Ukraine), enfermés dans un camp militaire, sont assassinés.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#18

18 octobre 1941 -- Himmler interdit l'émigration des Juifs hors d'Europe.

ajpn http://www.ajpn.org/1941.html

18 octobre 1942 -- Les SS assassinent les 600 derniers juifs de Zakszuwek (dis-trict de Lublin).

Lors d'une Aktion, les SS tuent 2 250 juifs de Nove Miasto (district de Varsovie).

1 500 juifs de Pielancz (district de Kielce, Pologne) sont conduits au centre de re-groupement de Staszov.

700 juifs sont déportés du village de Siennica (Pologne) au camp d'extermina-tion de Treblinka.

Le même jour, 800 juifs de Seciny (district de Varsovie) sont déportés à Treblin-ka.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#18

18 octobre 1943 -- Pour la première fois, les nazis déportent 1 015 juifs de Rome au camp d'extermination d'Auschwitz. Seulement 16 d'entre eux survi-vront.

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendoctobre.htm#18

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58007

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

ARMENIE/FRANCE

La diaspora arménienne au coeur d'un documentaire

La Provence.com

Légende photo: C'est en mai 2011 que Jean-Pierre Carlon avait recueilli les témoignages de professeurs de musique du conservatoire de La Ciotat.

Photo archives Fr.G.

Publié le jeudi 18 octobre 2012 à 14H21

Tourné en partie à La Ciotat, "J'ai rêvé d'Arménie" sera diffusé samedi

J'ai rêvé d'Arménie, c'est le titre d'un documentaire qui sera diffusé samedi sur France 3 Provence. Il y a un peu plus de deux ans, le réalisateur ciotaden Jean-Pierre Carlon a été sollicité pour faire un film sur la communauté arménienne, d'après une idée d'Évelyne July. "Un peu flou au départ, je me suis réapproprié le sujet, confie-t-il, je me suis rendu dans les quartiers arméniens historiques, à Marseille (Beaumont, Saint-Loup, Saint-Jérôme), mais aussi à La Ciotat, et j'ai

rencontré, filmé beaucoup de gens, qui parlent de leurs racines, racontent l'histoire de leurs parents..."

En mai 2011, Jean-Pierre Carlon a ainsi tourné des images au conservatoire municipal de musique de La Ciotat, où plusieurs professeurs sont d'origine arménienne. Parmi eux, Robert Djamoussian, qui enseigne la trompette, et Anahid Terboghossian, professeur de piano, lui ont confié leurs souvenirs, et leur point de vue sur l'arménité. Jean-Pierre Carlon a pu également recueillir le témoignage poignant de l'une des dernières survivantes du génocide de 1915, Ovsanna Kaloustian, "un personnage exceptionnel, dont les souvenirs sont toujours intacts".

"Cette première partie du film est très émouvante, souligne le réalisateur. Portée par la très belle musique des musiciens du conservatoire de La Ciotat, elle touche vraiment à l'intime, aux sentiments... Pour la seconde partie, j'ai eu la chance, au fil de rencontres fortuites, de trouver sur ma route des gens qui ont milité pour la cause arménienne dans les années 70."

Des rencontres qui ont ainsi donné au documentaire un tour plus politique : "C'est en Arménie que j'ai rencontré les ex-cerveaux de l'armée secrète arménienne de libération de l'Arménie - l'Asala -, qui ont mené une lutte armée pour faire parler de la cause arménienne et faire reconnaître le génocide, et qui revendiquaient un territoire arménien, précise Jean-Pierre Carlon. Puis leur mouvement a eu le tort de perpétrer des attentats meurtriers, notamment à Paris (Orly) et en Suisse, qui ont suscité la désapprobation de la diaspora, et qui l'ont discrédité. Ces témoignages ont alimenté une vision des Arméniens qu'on n'a pas l'habitude d'entendre, et c'est ce qui m'a intéressé pour le film."

"J'ai rêvé d'Arménie" évoque également la guerre d'indépendance du Haut-Karabagh, enclave de l'Azerbaïdjan, conflit financé à la fin des années 80 par la diaspora, aujourd'hui larvé mais qui revêt une grande importance aux yeux de ses membres : "C'est le dernier bout de terre qui les rattache à leur histoire, commente le réalisateur, même s'il ne se trouve pas sur les territoires qui constituaient l'Arménie véritable, mais la remise en cause de cette indépendance remettrait en cause l'Arménie elle-même..."

Le film propose ainsi un cheminement, à travers des témoignages et des images magnifiques, pour mieux comprendre l'histoire d'un peuple.

"J'ai rêvé d'Arménie" sera diffusé sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur, ce samedi à 15 h 20, puis sur France 3 (national) le lundi 17 décembre aux alentours de minuit.

Frédérique Gros

http://www.laprovence.com/article/la-ciotat/la-diaspora-armenienne-au-coeur-dun-documentaire

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=68181

ARMENIE/ITALIE

Coopération militaire entre l’Arménie et l’Italie

NAM

L’Arménie a annoncé des plans pour renforcer l’industrie de la défense nationale par le biais des liens plus étroits avec les États membres de l’OTAN et a signé un accord de coopération militaire bilatérale avec l’Italie mercredi 17 octobre 2012. Le ministre de la Défense Seyran Ohanian et son homologue italien, l’amiral Giampaolo Di Paola, ont scellé l’accord après des entretiens à Erevan. Ils ont dit que les deux pays s’engagent à coordonner leurs politiques de défense, à former personnel militaire, qui participe conjointement à des missions de maintien de paix internationales et à créer des liens entre leurs industries de défense.

Ohanian a souligné le dernier volet de l’accord. « La participation active de l’Arménie dans l’OTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix souligne en outre la nécessité pour l’Arménie et l’Italie d’une coopération militaro-technique », a déclaré G. Di Paola. Le ministre italien a rencontré le président Serge Sarkissian lors d’une visite de trois jours en Arménie.

L’Arménie s’est tournée jusqu’à présent vers la Russie, son principal allié militaire, dans le développement de son complexe militaro-industriel. Moscou et Erevan ont mis en place des entreprises de défense communes dans le cadre de l’Organisation dirigée par la Russie du Traité de sécurité collective.

En décembre 2011, le président Serge Sarkissian a approuvé une nouvelle stratégie gouvernementale de développement de l’industrie de la défense arménienne. « Nous avons élaboré un concept pour le développement du secteur de la défense, et c’est l’un de nos premiers pas dans cette direction », a déclaré A. Hovannisian, le porte-parole du ministère arménien de la Défense. Il a fait valoir que l’Italie est un acteur majeur sur le marché mondial des armes. Hovannisian a ajouté que la coopération militaro-technique avec l’Italie, un Etat membre de l’OTAN, permettra également des liens plus étroits entre l’Arménie et l’alliance occidentale.

jeudi 18 octobre 2012, Laetitia ©armenews.com

Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=83626

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68155

SYRIE/COMMUNAUTE ARMENIENNE

Syrie – Pour l’Archevêque d’Alep des arméniens catho-liques, la visite de la Délégation du Synode est motif d’espérance pour les chrétiensChrétienté.info

Agenzia Fides , le 17 octobre 2012 à 14:43

Alep (Agence Fides) – « La nouvelle qu’une délégation du Synode des Evêques en cours à Rome viendra en Syrie est motif d’espérance pour les chrétiens et pour tous les habitants de la Syrie. Nous souhaitons tous que la visite prenne la forme d’une véritable mission de paix, pour demander la réconciliation entre les parties qui se combattent » : c’est ce que déclare à l’Agence Fides l’Archevêque d’Alep des arméniens catholiques, S. Exc. Mgr Boutros Marayati.

Dans la ville martyre, depuis des mois au centre des bombardements et des af-frontements entre l’armée syrienne et les milices rebelles, l’éventualité de la vi-site d’une Délégation composée de Cardinaux et d’Evêques provenant de Rome représente déjà en soi un puissant signal : « La visite annoncée fait comprendre combien le Saint-Siège et les Evêques du monde ont à cœur le sort de tous les peuples du Moyen-Orient. Il serait beau qu’ils viennent à Alep. Nous les atten-dons. S’ils viennent nous trouver, nous en serons heureux » commente Mgr Ma-rayati.

Selon le chef de la communauté arménienne catholique d’Alep, cette mission des Pasteurs catholiques en Syrie peut de manière réaliste ouvrir une voie in-édite à la résolution du conflit syrien, en vertu de son profil sui generis. « Jusqu’à présent – explique à Fides Mgr Marayati – on a enregistré des pertes terribles pour tous. Morts, destructions, évacués, vies en fuite. L’histoire nous apprend que parfois les ennemis peuvent trouver une entente et se réconcilier avec le temps. En Europe, les peuples se sont faits la guerre et maintenant, ils sont amis et collaborent dans la paix. Mais ceci requiert un intermédiaire qui sache parler également au cœur blessé des personnes et non pas en utilisant seule-ment le langage du calcul politique.

La Délégation du Synode peut avoir cette fonction diplomatique, au sens hu-main. En témoignant de la passion pour la dignité humaine partagée par les mu-sulmans, les juifs et les chrétiens, nous pouvons essayer de sauver les hommes, les femmes et les enfants qui souffrent et attendent le salut dans une situation qui semble être dans l’impasse ». En ce qui concerne les motifs qui alimentent le conflit, Mgr Boutros Marayati invite à éviter les lectures superficielles et trom-peuses : « Les Evêques – explique-t-il à Fides – connaissent bien la situation. Dé-sormais, il n’est plus seulement question de réformes démocratiques deman-dées ou entravées. Dans cette situation désastreuse, tout s’est introduit.

La situation est compliquée et, entre autres choses, ce qui préoccupe, est l’émergence du fanatisme religieux. Lorsque la religion devient violente et que l’on combat au nom de Dieu, l’entente avec nos frères des autres religions que nous avons partagé ici pendant longtemps est mise en danger. J’attends égale-

ment pour cela avec espoir l’arrivée ici, en Syrie, des Cardinaux et des Evêques provenant de Rome. Tout ce qui bouge en faveur du peuple syrien sera béni par le Seigneur d’où que cela vienne ». (GV) (Agence Fides 17/10/2012)

http://www.chretiente.info/201210174317/syrie-pour-larcheveque-dalep-des-armeniens-catholiques-la-visite-de-la-delegation-du-synode-est-motif-desperance-pour-les/http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68162

FRANCE/ANTISEMITISME

Oui, l'islamisme radical et le nazisme sont deux idéolo-gies comparables

LE MONDE | 17.10.2012 à 14h01 • Mis à jour le 17.10.2012 à 16h43

Par Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)

Être indulgent envers l'islamisme radical, c'est être indulgent envers le nazisme. Ce propos que j'ai tenu devant le président François Hollande à l'Elysée, le 7 oc-tobre, était destiné à provoquer une prise de conscience. Pourtant, la rencontre avec le chef de l'Etat après le démantèlement d'une filière terroriste, si elle avait rassuré quant à la détermination des pouvoirs publics, avait été aussi bien in-quiétante. Elle révélait la probabilité d'autres filières encore dormantes, compo-sées d'amateurs dévots de leur propre mort.

La comparaison entre nazisme et islamisme radical a choqué certains survivants de l'époque nazie, celle des juifs traqués et assassinés en masse, et ils estiment que toute mise en regard avec la situation d'aujourd'hui est indécente. Plusieurs d'entre eux savent comment ma vie s'est bâtie à l'ombre de cette histoire et combien je déteste tout ce qui peut ressembler à une analogie imbécile. Mais il ne s'agit pas ici des crimes commis : ceux des nazis sont indépassés dans l'his-toire de l'humanité. Il s'agit de doctrine, de ces mots en "isme" qui ont organisé le comportement des groupes humains, souvent pour le malheur de l'humanité commune. Il s'agit d'idéologie.

Qu'il soit bien entendu que parler d'islamisme radical, ce n'est pas parler de l'is-lam, ce n'est pas non plus parler d'islamisme, ce dernier terme étant entendu comme synonyme d'islam politique : ce dernier est une conception du monde contre laquelle on peut s'élever avec force quand on n'admet pas la confusion entre le sacré et le profane sous un même couvercle politique, quelle qu'en soit l'étiquette religieuse. Mais "islamisme radical" réfère à une conception du monde où il est nécessaire de poursuivre l'œuvre divine en annihilant les enne-mis. Les islamologues discutent du terme approprié, et certains préfèrent celui de salafisme djihadiste. N'étant pas spécialiste, j'ai préféré la formule "isla-misme radical". Mais la réalité qui la génère est bien perceptible. Il est capital de prendre la mesure du danger qu'elle représente.

Entre le nazisme et l'islamisme radical, deux points communs sont évidents, l'un est la place d'ennemi prioritaire attribuée au juif, l'autre est sa déshumanisation. Il y avait une pudeur de langage à ne pas vouloir attribuer le terme d'antisémi-tisme à une haine d'apocalypse envers les juifs, exprimée dans la charte du Ha-mas ("Quand les temps arriveront, chaque musulman devra tuer son juif..."). Les Arabes étant eux-mêmes sémites, ils ne pouvaient pas être antisémites..., comme si M. Marr, inventeur du terme, avait pensé à qui que ce fût d'autre qu'aux juifs quand il en a lancé l'usage ! Force est d'admettre que l'antisémi-tisme est une composante essentielle de l'idéologie de l'islamisme radical, comme il l'était du nazisme.

Mais la déshumanisation de l'"autre" est une ressemblance peut-être encore plus signifiante. Pour les nazis, les juifs étaient des cafards, des rats, des poux ou de grosses bactéries. Pour les islamistes radicaux, les juifs et les chrétiens sont des bâtards de singes, de porcs, d'ânes ou de chiens. Les experts discutent des diverses qualifications, et on peut arguer qu'il y a une progression dans la hiérarchie animale, mais le message est identique : l'ennemi n'a que l'appa-rence d'un être humain. La vraie connaissance consiste à distinguer son carac-tère bestial.

Primo Levi a consacré des pages inoubliables à ce processus de déshumanisa-tion chez les nazis. La zoologie de la haine est à l'œuvre dans les prêches radi-caux. Décréter que son ennemi n'est pas humain autorise à le tuer sans difficul-té. Plus encore, cela permet de tuer l'enfant, ce qui est une étape initiatique : Himmler parlait du difficile travail des SS confrontés à des juifs qu'un ignorant pouvait prendre pour des humains. Mohamed Merah tire à bout touchant dans la tempe d'une enfant de 4 ans, comme les nazis projetaient la tête des bébés contre les arbres pour économiser des balles.

Mohamed Merah a eu la fierté de filmer ses meurtres. Il s'en est fallu de peu que ces images insoutenables ne circulent sur Internet. On peut être sûr que, loin de déclencher l'horreur, elles auraient généré des vocations de meurtriers. Est-ce qu'une idéologie qui se prévaut de l'appui de la divinité a moins de scrupules à rendre ses crimes publics qu'une idéologie fondée sur le surhomme, sans réfé-rence à l'au-delà, ou est-ce le progrès technologique ? Qu'importe. Le remords ne fait pas partie du bagage moral des tueurs endoctrinés du nazisme ou de l'is-lamisme radical.

Qu'il y ait des liens historiques entre les deux doctrines, c'est probable. Les his-toriens mettent l'accent sur les connexions et les complicités qui, au-delà même de la figure du mufti de Jérusalem, ont relié les nazis et les mouvements poli-tiques islamiques de l'époque, religieux ou non, lesquels se sont développés dans un contexte d'animosité contre la colonisation occidentale. Par ailleurs, Is-raël a fourni à la radicalisation un aiguillon pour englober des haines diverses. Le nazisme avait englouti sous son idéologie des rancœurs disparates.

Les limites entre les divers aspects de l'islamisme sont floues. Qui peut dire que l'influence de l'idéologue de l'islamisme Sayyid Qotb (1906-1966) ne s'exerce que chez les Frères musulmans et pas chez les salafistes ? Mais il existe une idéologie de l'islamisme radical qui est celle des meurtriers pour la gloire d'Al-

lah. L'influence de cette idéologie est loin de décroître. Il n'y a contre elle aucun accommodement. Comme à cette époque, il y a des appels à l'indulgence. Ins-truits des dangers de l'histoire, nous serions coupables si nous persistions dans notre aveuglement.

Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/17/oui-l-islamisme-radical-et-le-nazisme-sont-deux-ideologies-comparables_1776739_3232.html

http :// www . collectifvan . org / article . php ? r =4& id =68169

FRANCE/TURQUIE

Le grand écrivain turc Orhan Pamuk invité du Louvre fin octobre

RTL Info

Créé le 17/10/2012 à 16h12

Le grand écrivain turc Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature en 2006, sera l'invité du musée du Louvre les 27 et 28 octobre, à l'occasion de la récente ouverture des nouveaux espaces de l'Art de l'Islam.

"L'innocence des oeuvres" :

Le public pourra assister le samedi 27 octobre à une rencontre sur le thème de l'innocence des oeuvres entre Orhan Pamuk et Sophie Basch, spécialiste de la littérature française autour de la Méditerranée, précisent les organisateurs.

Jérôme Deschamps lira le lendemain, en présence de Pamuk, des extraits des livres de l'écrivain turc, Mon nom est Rouge et D'autres couleurs.

Entre l'Europe et l'Asie :

Pamuk nourrit son écriture de l'histoire de son pays et de l'atmosphère de sa ville natale, Istanbul, pont entre l'Europe et l'Asie, pont entre deux cultures. Une ville en lien constant avec le passé et l'avenir, la tradition et la modernité. Peintres, écrivains, architectes et artisans sont pour lui des passeurs. C'est en conférant une dimension universelle aux objets, sensations et anecdotes du quotidien qu'il relie la sphère de l'intime et l'espace public, comme l'oeuvre d'art, dans un musée, relie le présent au passé et ouvre vers d'autres lieux, d'autres cultures.

Pamuk a inauguré au printemps 2012 à Istanbul un musée dont les 83 vitrines reprennent les chapitres de son roman Le Musée de l'Innocence. Il y écrit: "J'aime les musées et je ne suis pas seul à découvrir que, chaque jour qui passe,

ils me rendent plus heureux".

http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/art/article/le-grand-ecrivain-turc-orhan-pamuk-invite-du-louvre-fin-octobre-7753570297

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68176

Mieux découvrir la littérature turque

La Nouvelle République

17/10/2012 05:35

Le compte à rebours est lancé avant les Journées gastronomiques de Sologne. Deux conférences sont programmées. Sur la cuisine… et la lit-térature.

La Turquie est à l'honneur des 35e Journées gastronomiques de Sologne. L'occa-sion de décliner des rendez-vous autour de ce pays, dont une importante com-munauté vit d'ailleurs à Romorantin. Si la cuisine est à l'honneur ce jeudi (lire ci-dessous), la littérature ne sera pas en reste avec une rencontre prévue, vendre-di, à la médiathèque Jacques-Thyraud.

En effet, les éditions Bleu Autour sont, avec la maison d'édition Actes Sud, les spécialistes de la littérature turque. Vendredi, le directeur de Bleu Autour, Pa-trice Rötig sera donc présent, accompagné de l'auteure Rosie Pinhas-Delpuech et d'Elif Deniz, traductrice et directrice de collection. Rosie Pinhas-Delpuech est née à Istanbul dans une famille juive. Jeune femme, elle s'installe en France où elle n'a cessé de raconter sa culture et ses racines à travers les livres. Elif Deniz est également née à Istanbul. Économiste, elle a également traduit de nombreux textes d'auteurs modernes. Trois voix donc pour expliquer le travail d'édition – Bleu Autour existe depuis 1997 – mais aussi évoquer les grands noms de la littérature turque contempo-raine qui se déclinent en poésie, romans, nouvelles, contes, essais et autres ré-cits. Une façon aussi de brosser des pages d'histoire d'un pays bouleversé à de nombreuses reprises. A noter que le club de lecture, composé d'une quinzaine de personnes, travaille depuis plusieurs semaines déjà sur ce thème. Des livres ont été lus, échangés… De quoi formuler des questions aux intervenants et permettre au public de (re) découvrir la littérature turque.

Pratique

> Rencontre avec les éditions Bleu Autour à la médiathèque Jacques-Thyraud, vendredi 19 octobre, à 18 h 30, entrée libre et gratuite. > Rappelons que les Journées gastronomiques de Sologne se tiennent, les 27 et 28 octobre, dans le centre-ville de Romorantin. > Jusqu'au 26 octobre, les entrées pour les Journées gastronomiques de Sologne

sont disponibles à tarif réduit (5 € au lieu de 7 €) dans les offices de tourisme de Romorantin et de Mennetou- sur-Cher.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Loisirs/Livres-cd-dvd/n/Contenus/Articles/2012/10/17/Mieux-decouvrir-la-litterature-turquehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68152

Aéroports de Paris : les syndicats interpellent la direc-tion sur son acquisition en Turquie

La Tribune.fr

Fabrice Gliszczynski | 18/10/2012, 11:35

Après la demande de la commission économique du Comité d'entreprise (CE) d'ADP d'inscrire à l'ordre du jour des questions internationales d'ADP, le CE in-terpellé mardi la direction sur l'acquisition en mai de 38 % de l'opérateur turc TAV car quelques semaines après, Ankara annonçait sa volonté de créer un nou-vel aéroport à l'horizon 2015-2016.

Comité d'entreprise (CE) un peu tendu mardi matin au siège d'Aéroports de Pa-ris (ADP). La Commission économique du CE ayant demandé l'inscription à l'ordre du jour des questions internationales, le dossier de l'acquisition en mai dernier de 38 % du capital du groupe aéroportuaire turc TAV (pour 700 millions d'euros), gestionnaire notamment de l'aéroport d'Istanbul Ataturk, a été abor-dée, selon plusieurs sources concordantes. La Commission économique avait de-mandé la présence des commissaires aux comptes d'ADP. Ils n'étaient pas là.

L'appel d'offres pour un nouvel aéroport n'a pas encore été lancé

Les déclarations du gouvernement turc - quelques semaines après l'achat de la participation de TAV à des actionnaires privés turcs par ADP - de lancer un appel d'offres pour la construction d'un nouvel aéroport gigantesque à Istanbul à l'ho-rizon 2015-2016, interpelle les élus du personnel, alors que la concession accor-dée à ADP à Ataturk court jusqu'en 2021. Si ce projet aboutit, et qu'un opérateur autre que TAV remporte la gestion du nouvel aéroport, Ataturk serait pénalisé. Si TAV remporte néanmoins l'appel d'offres, l'investissement non prévu initiale-ment pourrait être très lourd. L'appel d'offres n'a toujours pas été lancé. "Quelles seront les répercussions sur le plan économique et social pour ADP"?, s'est interrogé un syndicaliste,

Quand ADP a acheté 38 % de TAV, il était plutôt question d'une nou-velle piste

A l'époque des négociations entre ADP et les vendeurs de TAV (qui sont toujours présents au capital), la saturation d'Ataturk était bel et bien prévue, à l'horizon 2018. Mais l'idée était plutôt de construire une nouvelle piste pour y remédier.

"Lorsque nous avons acheté, la question de la saturation d'Istanbul se posait. A l'époque, il était question d'y répondre par une piste de décollage ou d'atterris-sage supplémentaire, à la charge de l'Etat", indiquait vendredi 31 août 2012 à "latribune.fr" le PDG d'Aéroports de Paris, Pierre Graff, en aparté de la présenta-tion des résultats semestriels. Le 11 octobre, dans une interview aux "Echos", il confirmait être au courant du projet d'un nouvel aéroport mais pas avant la fin de la concession en 2021. "Nous étions informés de ce projet de nouvel aéroport à Istanbul, même si son ouverture ne devait pas intervenir avant la fin de notre concession, qui s'achève en 2021", avait-il dit.

Indemnisations si le nouvel aéroport ouvre avant 2021?

Pour autant, la construction d'un tel aéroport de plusieurs dizaines millions de passagers dans un délai aussi court semble improbable. Pour Pierre Graff, contraint de démissionner le 11 novembre prochain, date à laquelle il atteindra les 65 ans, la limite d'âge à ADP, "il paraît ambitieux de construire un aéroport de 70 millions de passagers d'ici à 2016", précisait Pierre Graff aux "Echos". Cet été, la presse turque évoquait plutôt une première tranche de 90 millions de passagers pour 2015, une capacité pouvant grimper jusqu'à 150 millions de pas-sagers ultérieurement. Mercredi, en aparté de la présentation des travaux de modernisation d'Orly, Pierre Graff a indiqué à "latribune.fr" qu'il avait rencontré le ministre des Transports turc. "Il m'a assuré que si le nouvel aéroport devait ouvrir avant la fin de la concession, nous serions indemnisés". Depuis, le mi-nistre turc l'aurait dit publiquement à plusieurs reprises, selon le PDG d'ADP.

Le conseil approuverait-il l'opération aujourd'hui ?

Reste une question. Le conseil d'administration aurait-il voté favorablement à ce qui reste aujourd'hui la plus grosse opération capitalistique de l'histoire d'ADP s'il avait eu connaissance de l'éventualité d'un troisième aéroport dans quatre ans pour résoudre les problèmes de congestion aéroportuaire d'Istanbul plutôt que la construction d'une nouvelle piste ? Interrogé par La Tribune, JP Morgan, l'une des banques conseils d'ADP pour l'opération turque n'a pas souhaité faire de commentaires.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/20121018trib000725712/aeroports-de-paris-les-syndicats-interpellent-la-direc-tion-sur-son-acquisition-en-turquie.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68178

FRANCE/AZERBAIDJAN

La première dame d'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva est attendue à Châlons

l'union

Publié le jeudi 18 octobre 2012 à 08H41

CHALONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). L'épouse du président Ilham Aliyev est at-tendue à Châlons. L'ambassade confirmera ou non cette venue lundi. Le régime dictatorial veut faire découvrir aux Châlonnais les trésors artistiques de son pays.

Le maire de Châlons, Bruno Bourg-Broc, était assis lundi après-midi aux côtés d'Elmar Mammadov, premier secrétaire de l'ambassade de la République d'Azer-baïdjan, à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire or-ganisée par l'équipe municipale.

Car la Ville a décidé d'accueillir « Destination Azerbaïdjan », une exposition et un concert clé en main proposés par l'ambassade et organisés la semaine pro-chaine, du jeudi 25 au samedi 27 octobre.

« Monsieur Mammadov nous a contactés il y a plusieurs mois en venant se pré-senter à l'hôtel de ville » expliquait hier le cabinet du maire.

« Il s'agit d'une dynastie »

Le diplomate a été bien inspiré : Châlons est en effet l'une des quelques villes à avoir accepté cette proposition en France. L'exposition et les musiciens se ren-dront également à Reims, Niort, Cognac, Romorantin… La tournée se terminera par un concert à Paris, salle Pleyel.

Elmar Mammadov a expliqué à l'issue de cette conférence de presse, à laquelle il est arrivé les bras chargés de documents sur l'Azerbaïdjan, que son pays compte bien développer des partenariats portant « sur les vins de Champagne ». Le maire de Châlons attendait manifestement que soit évoquée la venue d'une personne importante.

Et en effet, après avoir été mis sur cette voie, le diplomate a annoncé à la presse que la première dame d'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva, était attendue à Châlons.

L'épouse du président, décorée de la Légion d'honneur en 2011, dirige la Fonda-tion Heydar Aliyev, du nom du précédent chef de l'Etat, qui n'était autre que… le père de l'actuel.

L'ambassade pourra dire lundi si cette venue est effectivement confirmée. Il s'agit de célébrer « le 20e anniversaire de l'établissement des relations diploma-tiques entre l'Azerbaïdjan et la France », selon le régime en place à Bakou.

Rappelons que le pays, riche en pétrole et disposant d'une position géogra-phique stratégique, s'est séparé de l'URSS en 1991, lors de l'effondrement du bloc de l'Est.

Contacté hier par l'union, Philippe Migault, chercheur à l'Iris*, ne laisse aucun

doute sur la nature du régime à la tête de cet Etat du Caucase. « C'est une dic-tature. Enfin, c'est un état autoritaire, puisqu'il y a tout de même des élections » avance ce spécialiste, « il s'agit d'une dynastie, le fils a succédé au père qui était lui-même le premier secrétaire du parti » du temps de l'URSS. La famille Aliyev est donc aux commandes de l'Azerbaïdjan depuis plus de trente ans.

« Il existe aujourd'hui un vrai risque de guerre » avec l'Arménie voisine, ajoute Philippe Migault. Les dépenses en armement ont augmenté de façon spectacu-laire au cours des dernières années.

Le mois dernier, RFI rapportait que le président azerbaïdjanais a attisé la colère d'Erevan, en graciant un officier, condamné pourtant à la perpétuité en Hongrie pour avoir décapité un militaire arménien. Furieux, le président arménien a averti, lundi 3 septembre, être prêt à refaire la « guerre » contre l'Azerbaïdjan. L'ex-enclave de Nagorny Karabach est au centre de la discorde entre les deux pays.

L'Azerbaïdjan est dirigé d'une main de fer par l'époux de Mehriban Aliyeva. Les Français ont pu prendre la mesure de ce régime dictatorial au printemps der-nier, juste avant l'organisation du concours Eurovision de la chanson à Bakou, la capitale. L'ONG Human Rights Watch (HRW) avait alors dénoncé « le bilan ef-froyable de l'Azerbaïdjan en matière de liberté d'expression », et l'expulsion de dizaine de familles afin de procéder à « l'embellissement » de la ville.

Ces sujets particulièrement sensibles seront-ils abordés à Châlons lors de la vi-site de la première dame d'Azerbaïdjan, si celle-ci est confirmée par l'ambas-sade ?

* Iris : Institut de Relations Internationales et Stratégiques.

S.L.

http :// www . lunion . presse . fr / article / culture - et - loisirs / la - premiere - dame - dazerbaid - jan - mehriban - aliyeva - en - visite

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68172

Dépêche de l'APA [ 17 oct 2012 14:49 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 17 octobre 2012. Les articles de ce site (écrits généra-lement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

L’année de France à Ganja

[ 17 oct 2012 14:49 ]

Bakou. Nijat Moustafayev – APA-ECONOMICS. L’année prochaine sera l’année de France à Ganja, a déclaré l’ambassadeur français en Azerbaïdjan Pascale Meu-nier.

Selon lui, les relations entre l’Azerbaïdjan et France se développent année après année et elles seront élargis de plus à l’avenir : « 2013 sera célébré à Ganja comme l’année de France et plusieurs événements seront organisés au cours de l’année » a-t-il dit.

Il a souligné que 20e anniversaire des relations de la coopération entre deux pays sera célébré dans un proche avenir et une importante délégation azerbaïd-janaise visitera la France à cette occasion.

Notons que les travaux sont en cours pour diminuer la période d’obtenir le visa pour les citoyens azerbaïdjanais, ils pourraient obtenir le visa dans 10 jours, ou même 8 jours » a-t-il souligné.

Rappelons que 15 jours sont requis pour gagner le visa de l’ambassade de France.

Notons qu’il y a 4 vols directs par semaine de Bakou vers Paris.

http://fr.apa.az/news.php?id=18095

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68138

UE/TURQUIE

Le ministre turc accuse l'UE de l'hypocrisie

Voix de la Russie

16.10.2012, 23:20

Le ministre turc de l’Economie Zafer Caglayan a qualifié l'Union européenne d'organisation la plus hypocrite du monde. « L'Union européenne est une entité politique à position politique ambiguë. Elle force la Turquie depuis de nom-breuses années à l’attendre à ses portes », a affirmé le ministre.

Ankara a entamé des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l’UE en 2005. L’ancien président français Nicolas Sarkozy était l'un des fervents opposants à

l'adhésion turque à l'UE. Sarkozy estimait qu’un pays musulman ne peut pas faire partie de l’union et proposait à Ankara le statut d’un partenaire spécial de l’UE. Ankara a refusé cette proposition. L'une des principales questions que la Turquie doit régler avec l’Union européenne est le différend territorial concernant le Nord de Chypre. /L

http://french.ruvr.ru/2012_10_16/91472233/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68137

TURQUIE

Turquie: le virtuose du piano Fazil Say jugé pour blas-phèmeRomandie

Le pianiste turc mondialement connu et bête noire des islamistes, Fazil Say, a comparu jeudi devant un tribunal d'Istanbul. Il a rejeté les accusations d'at-teintes aux valeurs religieuses des musulmans.

La justice turque l'avait inculpé au début de l'été pour "insulte aux valeurs de la religion musulmane" après qu'il a publié sur son compte Twitter quelques ti-rades provocatrices. "Je rejette toutes les accusations", a dit le compositeur visi-blement énervé lors d'une brève intervention à la barre.

Ses avocats ont réclamé l'acquittement immédiat de leur client, ce qui a été re-fusé par la cour. La prochaine audience a été fixée au 18 février.

Une centaine de militants des droits de l'homme, dont des artistes et journa-listes, ont manifesté dans le calme devant le palais de justice avant le début du procès. "Fazil Say n'est pas seul", pouvait-on lire sur l'une des pancartes bran-dies par les manifestants.

Particuliers vexés

L'ouverture de ce procès relance la controverse sur une islamisation de la socié-té turque, un sujet qui divise profondément les tenants de la laïcité, une institu-tion républicaine, et les partisans du pouvoir islamo-conservateur.

Le virtuose, âgé de 42 ans, est accusé notamment d'avoir "insulté les valeurs re-ligieuses d'une partie de la population" avec des messages diffusés sur Twitter dans lesquels il s'est moqué des musulmans pieux. Il encourt une peine d'un an et demi de prison.

Mardi soir sur son compte Twitter, le musicien, qui affiche son athéisme, a une nouvelle fois rejeté les charges pesant à son encontre, selon les journaux. Il a dit sa "stupéfaction" de devoir comparaître devant des juges.

Dans l'acte d'accusation, il est reproché au pianiste d'avoir envoyé des mes-sages tels que: "Je ne sais pas si vous vous en êtes aperçus, mais s'il y a un pou, un médiocre, un magasinier, un voleur, un bouffon, c'est toujours un islamiste". Des particuliers ont saisi la justice, s'estimant lésés par ses propos sur les ré-seaux sociaux.

(ats / 18.10.2012 12h35)

http :// www . romandie . com / news / n / Turquie _ le _ virtuose _ du _ piano _ Fa - zil _ Say _ juge _ pour _ blaspheme 68181020121235. asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68177

Fazil Say, Idole et tête de Turc

L’Express (France) no. 3198, mercredi 17 octobre 2012

Gercek Burcin, correspondance

Le pianiste réputé pour ses compositions et pour sa défense de la laïcité est traî-né devant la justice. Le pouvoir islamo-conservateur a décidément un problème avec la liberté de création.

C’est un génie du piano qui ose mélanger les genres, un artiste naïf qui croit que les quartiers défavorisés peuvent voter à gauche si on leur donne accès à la mu-sique classique, un fervent défenseur de la laïcité, un brin élitiste. Pianiste turc de renommée internationale, Fazil Say suscite, dans son pays natal, tout sauf la tiédeur. On l’adore pour ses superbes compositions inspirées des musiques tra-ditionnelles d’Anatolie, qui sont de véritables odes au pays. A l’image de l’ac-cueil réservé à sa symphonie Mesopotamia : cette célébration du Tigre et de l’Euphrate, qui reprend en leitmotiv une vieille chanson kurde, a été applaudie debout par des milliers de spectateurs, lors de sa première, en juin dernier, à Is-tanbul. Mais on le déteste lorsqu’il ne mâche pas ses mots pour se plaindre de l’islamisation de la société turque ou de la censure.

Les attaques médiatiques, il connaît. Il en a essuyé, lorsqu’il a déclaré, en 2007, vouloir quitter la Turquie après une écrasante victoire du parti islamo-conserva-teur AKP. Mais cette fois-ci, c’est autre chose. Le 18 octobre devrait s’ouvrir son procès à Istanbul, pour « atteinte aux valeurs religieuses ». Il risque un an et demi de prison pour avoir partagé sur Twitter des messages revendiquant son athéisme. Il y citait les vers du poète persan Omar Khayyam, lequel critique les musulmans qui croient que « les flots de vin coulent au paradis ». Dans un autre message, il se moquait de la précipitation du muezzin à lancer son appel à la prière. « C’est incroyable qu’on puisse lui faire un procès pour avoir simplement cité Khayyam, commente Özlem Ertan, critique musicale au journal turc Taraf. Une éventuelle condamnation montrerait à quel point la liberté d’expression est

en train de régresser en Turquie. »

Chez lui, musique et politique sont indissociables

Le climat de lynchage qui a suivi l’affaire a poussé Fazil Say à envisager l’exil. « Il n’est plus possible de vivre et de penser librement en Turquie, je vois que je suis exclu à 100 % de la société turque, je pense qu’il est temps pour moi de m’installer au Japon », avait-il déclaré, en avril dernier, au journal Hürriyet. Mais difficile pour le pianiste de quitter ces terres qui nourrissent tant ses œuvres. Et puis, chez lui, musique et politique sont indissociables. En témoignent ses orato-rios sur le poète communiste Nazim Hikmet, exilé mort à Moscou, et sur Metin Altiok, poète victime du massacre de Sivas, au cours duquel 37 intellectuels laïques furent brûlés vifs, en 1993, dans une attaque d’islamistes radicaux. « La plupart des musiciens évitent les sujets politiques en Turquie, raconte la journa-liste Zeynep Oral, une proche. Mais Fazil affiche toujours sa position. Je suis par-fois tentée de lui dire : « S’il te plaît, concentre-toi sur la musique. » Au nom d’un certain conservatisme, l’art est aujourd’hui réprimé en Turquie. »

Pour Özlem Ertan, les mésaventures de Fazil Say prouvent la relation probléma-tique que le gouvernement de l’AKP entretient avec les artistes. « On a pu le voir lorsque Erdogan a ordonné la destruction de la statue [qui symbolisait la ré-conciliation turco-arménienne] à Kars ou lorsqu’il a confié la direction des théâtres des villes aux bureaucrates et non aux artistes, explique-t-elle. Fazil Say est un artiste opposé au pouvoir et il devrait avoir le droit d’exprimer ses idées. »

Après avoir passé l’été à enchaîner les tournées et à présenter sa nouvelle sym-phonie, intitulée Universe, Fazil Say se consacre ces jours-ci à un opéra où il abordera de nouveau le massacre de Sivas. Le jour de son procès, il donnera un concert à Hambourg.

http://www.lexpress.fr/

http :// www . collectifvan . org / article . php ? r =4& id =68171

Six morts dans des affrontements entre soldats turcs et rebelles kurdes

Nouvel Obs

Créé le 17-10-2012 à 13h40 - Mis à jour à 14h20

ANKARA (Sipa) — Des rebelles kurdes ont attaqué un poste paramilitaire et une installation militaire dans le sud-est de la Turquie, provoquant des affrontements avec l'armée turque qui ont causé la mort de six personnes, ont annoncé mer-credi les autorités turques. Trois soldats turcs et trois militants kurdes ont été tués.

Plusieurs attaques simultanées ont été lancées avec l'aide d'armes lourdes et de lanceurs de roquette, a précisé le bureau du gouverneur de la province d'Hakka-ri, près de la frontière irakienne. L'armée a répondu par des bombardements et des tirs d'hélicoptère.

Au moins un soldat a été blessé dans les combats.

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées depuis le début de l'insur-rection kurde pour son indépendance en 1984.

ljg/AP-v252 http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121017.FAP0859/six-morts-dans-des-affrontements-entre-soldats-turcs-et-rebelles-kurdes.html

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Turquie: la justice confiée à l’auteur du massacre

MédiaPart

17 octobre 2012 Par Maxime-Azadi

Le ministère turc de la Justice a déclaré mercredi 17 octobre « incompétent » le parquet de Diyarbakir, doté de pouvoirs spéciaux, sur le dossier du massacre de 34 kurdes à Roboski. Le dossier a été renvoyé au parquet militaire, sans aucune enquête sérieuse sur le massacre commis par l’armée fin décembre.

Désormais, l’enquête sur le massacre de Roboski sera menée par le parquet mi-litaire de Diyarbakir, suite à la décision du ministère de la Justice, déclenchant de vives réactions

Le 28 décembre 2011, 34 civils kurdes dont 19 enfants ont été tués par l’avia-tion dans le village de Roboski à Uludere, dans la région de Sirnak, voisine de l’Irak.

Ce n’était qu’une simple « bavure », selon les autorités, mais un massacre déli-béré selon les organisations de la société civile et le principal parti kurde BDP.

Le parquet de Diyarbakir n'a pas entendu les militaires durant ces dix derniers mois pour faire avancer ce dossier, alors que tout était clair depuis le début : l’armée a bombardé les villageois kurdes sur ordre du gouvernement, dénon-çaient sans cesse les défenseurs des droits de l’humain.

Au lieu de juger les auteurs du massacre, la justice turque a emprisonné au moins huit habitants de Roboski, proches des victimes, pour intimider tous ceux qui réclament la justice. Ils sont en prison depuis dix mois sans aucune inculpa-

tion.

L’humanité et la justice sont mortes

« Malheureusement, c’est le point où la justice et l’humanité sont mortes » a dit Ferhat Encu, habitant de Roboski qui a perdu son frère dans le bombardement. Qualifiant le premier ministre Recep Tayyip Erdogan de « dictateur », il a affirmé que « la justice et l’humanité n’existent pas en Turquie. »

« Le renvoi du dossier sur l’enquête de Roboski doit être considéré comme l’in-terférence de l’autorité politique (le gouvernement) pour fermer l’enquête » a dénoncé de son côté Hasip Kaplan, le député BDP.

Pour le député kurde, cela signifie que les autorités tentent de « fermer l’en-quête et induire la justice en erreur , en se moquant de 75 million de citoyens.»

« Tout est clair, seuls les aveux manquent », dans l’affaire Roboski, ajoute le dé-puté BDP de Mersin, Ertugrul Kurkcu.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http :// blogs . mediapart . fr / blog / maxime - azadi /171012/ turquie - la - justice - confiee - l - auteur - du - massacre

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68150

TURQUIE/SYRIE

La Turquie soutient la proposition d'un cessez-le-feu en Syrie

CRI

2012-10-18 02:49:12 xinhua

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a déclaré mercredi que la Turquie soutenait la proposition de l'émissaire international Lakhdar Bra-himi sur un cessez-le-feu en Syrie à l'occasion de la fête d'Eid Al-Adha.

M. Davutoglu a tenu ces propos lors d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec son homologue de Bosnie-Herzégovine Zlako Lagumdzija.

Il a rappelé que l'Iran avait exprimé également son soutien à une telle proposi-tion, ajoutant que le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil el-Arabi la sou-tient aussi.

"J'espère que toutes les parties concernées pourraient se mettre d'accord sur

une trêve à l'occasion de la fête d'Eid dans les prochains jours", a dit le chef de la diplomatie turque.

http://french.cri.cn/621/2012/10/18/302s298867.htm#.UH-8llKHrxphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68140

Syrie: la Turquie riposte au tir de mortier

Le Figaro

Avec Reuters Publié le 17/10/2012 à 19:28

L'armée turque a riposté aujourd'hui à un tir de mortier en provenance de Syrie sur la province d'Hatay, une région proche d'Alep dans le sud de la Turquie, an-nonce le bureau du gouverneur provincial. L'obus de mortier n'a fait aucune vic-time, précise un communiqué du gouverneur.

L'armée turque a répliqué d'une base située dans la ville frontière de Hacipasa. La Turquie a déjà bombardé plusieurs positions de l'armée syrienne après la chute d'obus de mortier en Turquie, dont l'un a coûté la vie à cinq civils turcs le 3 octobre. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/17/97001-20121017FILWWW00674-sy-rie-la-turquie-riposte-au-tir-de-mortier.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68141

Dans le djebel turkmène, les barils venus du ciel sèment la mortLE MONDE | 16.10.2012 à 12h33 • Mis à jour le 17.10.2012 à 20h08 Par Lewis Roth (Rabie, djebel turkmène en Syrie, envoyé spécial)

La frontière n'est plus qu'un barbelé piétiné qu'on franchit sans y penser. Et voilà la Syrie ! Au nord, le sandjak d'Alexandrette, territoire turc peuplé majoritaire-ment d'Arabes alaouites turquisés mais favorables au régime de Bachar Al-As-sad. "Ce sont eux qui viennent mettre le feu à la forêt pour nous empêcher de passer la frontière", siffle Tarek en désignant les arbres calcinés.

Au sud, le djebel turkmène syrien, habité par des Turcomans arabisés, qui sou-tiennent la révolution dans laquelle ils voient l'occasion de prendre leur re-vanche sur un régime qu'ils accusent de persécuter les sunnites, dont ils font partie. Cette opposition à front renversé, de part et d'autre de la frontière turco-syrienne, pourrait finir par entraîner Damas et Ankara dans une guerre par pro-curation alors que la tension est à son comble depuis une dizaine de jours. De-puis que des obus syriens visant les rebelles installés à la frontière ont atterri en

territoire turc, suscitant la riposte de l'armée turque.

Relativement tranquille au début de la révolution, le djebel turkmène a fini par se libérer en juin. Il n'a pas fallu plus de quatre jours de bataille aux révolution-naires locaux pour prendre Rabie, la principale ville de la montagne. "Pendant les deux mois précédents, nous avons conquis les villages un par un, se souvient Abou Samer, un homme d'âge mûr qui fait office de chef de la police locale, Ra-bie est tombé comme un fruit mûr."

Dans ce charmant village où les maisons épousent les contours de la montagne, le seul bâtiment à porter les stigmates de combats acharnés est le centre des renseignements militaires. Rabie est libre, mais vit au ralenti : les révolution-naires ont remplacé les autorités locales par des conseils élus, soldant au pas-sage de vieilles rancœurs. "Nous sommes les enfants du pays, mais sous le ré-gime Assad, se plaint Abou Samer, tous les emplois de fonctionnaires vont aux alaouites. Tout est pour eux : le pouvoir, l'eau, l'argent. Nous ne faisons que re-prendre ce qui nous revient."

"LES FONCTIONNAIRES SONT TOUS PARTIS"

"Le jour où Rabie est tombé, les fonctionnaires sont tous partis", raconte Abou Nadir, le seul épicier resté ouvert. "L'école a fermé, le dispensaire aussi. Le gou-vernement a cessé de verser les salaires, il a coupé l'eau et l'électricité. On vit un blocus presque complet. Pour faire venir du riz et des boîtes de conserve, je suis obligé de faire appel à des contrebandiers qui viennent de Jisr Al-Choghour."

Les bombardements ont commencé au même moment, sporadiques, sans autre logique ni objectif apparent que terroriser ceux qui sont restés sur place. Jusqu'à début septembre, Rabie était à portée des canons de l'armée gouvernementale postés au sommet du nid d'aigle de Burj Al-Kassab. Depuis que la position a été prise de haute lutte par l'Armée syrienne libre (ASL), la menace vient des hélico-ptères.

Tous les jours, ils viennent tourner haut dans le ciel, tels des rapaces à la re-cherche d'une proie. Et finissent par lâcher leur cargaison meurtrière : des barils bourrés de plusieurs dizaines ou centaines de kilogrammes de TNT et de mor-ceaux de métal afin de faire le plus de victimes possible. Les Syriens appellent ces bombes improvisées les "barils".

Dès qu'ils entendent le vrombissement d'un hélicoptère, ils courent se mettre à l'abri sous le vert tendre et l'ocre automnal des arbres, fuyant bâtiments et véhi-cules, cibles potentielles. Le régime n'utilise pas ses avions de chasse, qui sont obligés de franchir la frontière turque pour virer de bord.

"SANS LA TURQUIE, NOUS SERIONS TOUS MORTS ICI"

Terrorisés par les "barils" et épuisés par le blocus, la majorité des habitants du djebel ont fui vers la Turquie voisine. Mais depuis mi-septembre, la frontière est fermée aux réfugiés. Et les nouveaux candidats à l'exil dorment dans la forêt, le

long de la frontière en attendant le moment le plus favorable pour passer de l'autre côté. Seuls les hommes sont restés à Rabie, pour combattre avec l'ASL ou protéger leurs maisons contre les pillards. Ceux qui ont fui en Turquie ont été remplacés par des déplacés intérieurs, le plus souvent des Turcomans de la ré-gion côtière, encore sous contrôle gouvernemental.

C'est le cas du docteur Mohamed Ahoualeh. Il a fui Lattaquié, où il est recherché par les services de sécurité, avec ses deux filles, Nesma, médecin, et Safa, phar-macienne. Il est le seul praticien à 15 km à la ronde et traite aussi bien les bé-bés en proie à des diarrhées que les combattants blessés au combat ou les civils déchiquetés par les bombardements. Il délivre tout à la fois ordonnances et mé-dicaments, mais n'a ni ambulance, ni matériel de dialyse, ni carburant pour faire fonctionner quoi que ce soit.

Le seul hôpital de campagne de la région a été installé à Yamadieh, quasiment sur la frontière. "Nous sommes trop près de la Turquie pour que les avions et les hélicoptères de Bachar viennent nous bombarder, se réjouit Ayman Karajan, as-sistant médical et combattant à la carrure et à la barbe impressionnantes. Ici, c'est déjà la Turquie. Si Bachar vient nous chercher, il trouvera Erdogan pour nous protéger. Vive Erdogan ! Sans la Turquie, nous serions tous morts ici."

Les rangs de l'ASL ne cessent de grossir dans la montagne turkmène et, de jour en jour, les combattants s'enhardissent. Après avoir coupé, début septembre, l'autoroute Lattaquié-Alep, ils s'attaquent désormais aux villages alaouites en contrebas, progressant peu à peu vers la grande ville côtière de Lattaquié. Des combats se déroulent actuellement près du lac Baloghan.

"JE PRÉVIENS NOS FRÈRES ARMÉNIENS À KASSAB : QU'ILS PARTENT "

Mais cette nouvelle donne menace de faire basculer la montagne turkmène, dont la beauté préservée fait songer à une petite Corse, dans une sanglante guerre confessionnelle. Village contre village. "A chaque fois qu'on entre dans un village alaouite, nous prenons garde à ne faire de mal à personne, assure Abou Moustapha, un combattant turkmène. Hélas, ils préfèrent fuir vers Lattaquié et se réfugier dans les bras du régime."

Le régime et les rebelles s'accusent mutuellement d'avoir mis le feu au village alaouite de Kindessieh après sa chute aux mains de l'ASL. L'armée de Bachar Al-Assad, qui ne peut se permettre de laisser les rebelles pénétrer dans le réduit alaouite, dernier refuge potentiel du régime, prend la menace au sérieux et a renforcé ses positions. "C'est grâce aux combattants du djebel turkmène que le projet d'Etat alaouite de Bachar va échouer, clame Abou Moustapha. Nous l'em-pêchons d'établir le contact avec les alaouites de Turquie."

Tout au nord, la rébellion se prépare à attaquer le village de Kassab, frontalier avec la Turquie, peuplé de Turkmènes et d'Arméniens, et encore sous contrôle de l'armée syrienne. "Si on le prend, on aura accès à la mer et on disposera d'un passage officiel avec la Turquie. On pourra faire venir des armes", se réjouit Abou Moustapha, avant de menacer : "Je préviens nos frères arméniens à Kas-sab : qu'ils partent avant l'offensive de l'Armée libre, sinon ils vont avoir des

pertes civiles et encore se plaindre d'un génocide perpétré par des Turcs."

Dans le chaudron ethnico-confessionnel en fusion qu'est la Syrie en guerre, l'avertissement fait froid dans le dos.

Lewis Roth (Rabie, djebel turkmène en Syrie, envoyé spécial) http://www.lemonde.fr/international/article/2012/10/16/dans-le-djebel-turkmene-la-mort-vient-du-ciel_1776054_3210.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68133

Nouveaux tirs syriens sur le territoire turc, pas de vic-times

CRI

2012-10-18 01:55:12 xinhua

Un obus de mortier tiré depuis la Syrie est tombé mercredi dans une région du sud de la Turquie, à la frontière avec la Syrie, sans faire de victimes, a-t-on ap-pris d'une source officielle.

L'obus de mortier est tombé dans une zone près de la ville d'Altinozu, dans la province de Hatay, à 16H15 heure locale, provoquant une réponse immédiate de l'armée turque, a annoncé le bureau du gouverneur de Hatay dans un communi-qué.

Le chef d'état-major de l'armée turque, le général Necdet Ozel a déclaré mercre-di que la Turquie ripostera fermement à tout nouveau tir syrien sur son terri-toire. http://french.cri.cn/621/2012/10/18/302s298857.htm#.UH-qJIaPGvphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68163

Crispations internes liées à la politique syrienne d’Anka-ra

Le Temps

mercredi17 octobre 2012

Delphine Nerbollier

Les questions se multiplient au sujet de la politique menée par le gou-vernement turc face à la crise syrienne

Alors que le nombre de réfugiés syriens installés en Turquie a dépassé lundi la barre des 100 000, les questions autour de la politique turque concernant la crise syrienne se multiplient. Ankara dispose-t-elle d’une stratégie ou agit-elle au coup par coup comme semblent le prouver les récents incidents à la fron-tière? Quatre mois après que Damas a abattu un avion de chasse, la Turquie a ouvert le feu contre des cibles syriennes en représailles à la mort de cinq Turcs, le 4 octobre, suite à la chute de tirs de mortiers dans la ville d’Akcakale. Elle a aussi autorisé l’armée à opérer de l’autre côté de la frontière. Et si le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, dit ne pas vouloir entrer en guerre, la tension reste forte. Le 11 octobre, les autorités turques ont intercepté un avion syrien venant de Moscou et y auraient trouvé des armes à bord.

«Au moment de l’épisode impliquant l’avion, la Turquie n’avait pas réagi assez fortement», estime Nihat Ali Özcan, du centre de recherche en politique écono-mique Tepav. «Avec l’incident d’Akcakale, elle a trouvé une occasion en or de redorer son blason auprès de son opinion publique. Mais une guerre lui coûterait trop cher, financièrement et politiquement.» Si Ankara montre les muscles, le gouvernement ne semble en effet pas intéressé par un conflit, et est soutenu en ce sens par l’opinion publique qui, selon un sondage Metropol, se prononce à 76% contre une intervention armée.

«Erreurs multiples»

L’exécutif est en revanche la cible de multiples critiques concernant sa politique globale sur la Syrie, que seuls 28% des Turcs disent soutenir. Comme le résume Ömer Taspinar dans la revue The Washington Quarterly, «la relation bilatérale entre la Syrie et la Turquie est l’histoire remarquable d’un voyage allant d’une animosité à une forte amitié pour revenir aujourd’hui à une sérieuse confronta-tion». Dans les années 1990, les deux voisins ont en effet failli entrer en guerre en raison du soutien de Damas à Abdullah Ocalan, le chef de l’organisation kurde du PKK. Ce n’est qu’à son expulsion en 1998 et à l’arrivée au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan en 2002 que les deux pays se sont rapprochés, dans le cadre d’une politique globale de «zéro problème». La Turquie et la Syrie ont si-gné une série d’accords économiques et politiques, et parallèlement Ankara a même joué le rôle de médiateur entre Israël et la Syrie au sujet du plateau du Golan.

Sans oublier la relation personnelle entre Erdogan et son protégé, Bachar el-As-sad. Au début de l’insurrection syrienne, Ankara a tenté de jouer de son in-fluence sur ce dernier pour le pousser à réformer son pays. En vain. Erdogan a alors changé son fusil d’épaule et soutenu l’opposition. «La Turquie a rapide-ment découvert les limites de son influence régionale et de sa politique de «zéro problème», écrit Ömer Taspinar, ajoutant que le pays multiplie aujourd’hui les tensions avec ses voisins.

Pour Gencer Özcan, de l’Université Bilgi d’Istanbul, Ankara a «multiplié les er-reurs». «Elle a cru qu’Assad tomberait vite et a coupé tous les canaux dont elle disposait pour pouvoir agir. Nous avions un énorme réseau sur place. Or, aujour-d’hui, nous n’avons aucun contact avec le régime. Nous ne pouvons servir d’in-

termédiaire.» Ce politologue ne comprend pas non plus pourquoi Ankara a dé-noncé le régime syrien comme celui d’une minorité, à savoir celle des alaouites nusayris dont fait partie le clan Assad. «En disant cela, le gouvernement s’est aliéné une partie de sa propre population, elle aussi nusayri (installée dans la ré-gion frontalière d’Hatay, ndlr).» Conséquence directe de ce conflit, les tensions communautaires augmentent à Hatay, entre alaouites arabophones et réfugiés syriens à majorité sunnite.

Quant à l’arrivée de ces réfugiés, elle devient problématique pour le gouverne-ment, qui tente de tenir sa promesse de ne fermer la porte à aucun de ses «frères» syriens, même si 66% des Turcs estiment que cet afflux doit être inter-rompu. Ankara pousse donc l’idée d’une zone tampon. Un dossier sur lequel elle trouve pour l’instant peu de soutien de la part de la communauté internationale.

http://www.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/error/usersession.jsp;jsessionid=D1272CA50C434B6CC88C6FA6DF8B9F5D#.UH_m3YaPHZ4http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68168

La tension reste vive entre Ankara et Damaseuronews

15/10 06:33 CET

La Turquie a décidé hier de fermer son espace aérien aux vols civils syriens. Le chef de la diplomatie turque a fait cette annonce après que la Syrie eut décidé samedi d’interdire aux avions de la Turkish Airlines de survoler son territoire.

Mercredi, Ankara avait intercepté un avion syrien transportant des armes russes selon les Turcs ce que Damas et Moscou ont vivement démenti.

Ankara a par ailleurs rejeté les appels de Damas à un dialogue bilatéral.

Sur le terrain, les violences ont encore fait plus de 130 morts hier en majorité des civils. L’armée de Bachar al-Assad a lancé une contre-attaque dans le nord pour reprendre des positions aux insurgés notamment à Idleb. Et au coeur d’Alep, théâtre d’intenses combats, les militaires ont repris le contrôle total de la mosquée historique des Omeyyades que les rebelles avaient partiellement pris samedi.

Copyright © 2012 euronews http://fr.euronews.com/2012/10/15/la-tension-reste-vive-entre-ankara-et-damas/http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68179

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Bagis s’exprime sur l’interdiction à l’encontre des avions syriens

Les avions de la compagnie aérienne syrienne Syrian Airlines ont été interdits d’atterrir dans les aéroports de l’Union Européenne.

Ce sujet figuerait dans l’agenda du ministre turc de l’union européenne, Egemen Bagis. « J’espère que cette décision permettra au régime autocratique syrien et à ceux qui le soutiennent de s’apercevoir de certains problèmes » a-t-il déclaré. Ce dernier s’est envolé pour l’Italie afin de rencontrer ses contacts et s’entrete-nir avec eux sur certains sujets importants.

Commentant les sanctions de l’Union Européenne à l’encontre de la Syrie, Ege-men Bagis a affirmé que l’interdiction d’accès des avions syriens aux espaces aériens de l’union européenne est une avancée importante.

Le ministre turc de l’union européenne Egemen Bagis participera à une confé-rence en Italie et s’entretiendra avec le vice ministre des affaires étrangères ita-lien.

Date de l'information : 16 Octobre 2012 12:52 Mise à jour à : 17 Octobre 2012 11:13

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/bagis-sexprime-sur-linterdiction-a-lencontre-des-avions-syriens/5017http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68167

TURQUIE/AFRIQUE

Les investissements turcs en RDCRFI

mercredi 17 octobre 2012

Par Bruno Minas

La Turquie s’impose de plus en plus sur le continent africain, cela se remarque depuis quelques mois à Kinshasa où un réseau de PME turques est en train de se créer.

Écouter (01:54)

http://www.rfi.fr/aef_player_popup/rfi_player#http://www.rfi.fr/emission/20121017-investissements-turcs-rdchttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68135

TURQUIE/IRAN

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Erdogan a rencontré Ahmadinejad

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Représentant la Turquie lors du sommet de l’organisation de coopération écono-mique qui s’est tenue dans la capitale azerbaïdjanaise Bakou, le premier mi-nistre Erdogan s’est entretenu avec les dirigeants de plusieurs pays membres.

Aucune réunion officielle n’avait été prévue antérieurement entre Erdogan et le président iranien, mais les deux dirigeants se sont rencontré après les sessions, lors du sommet. La réunion a duré quarante minutes, et était principalement axée sur la crise syrienne.

Erdogan a évoqué la droiture dont a fait preuve la Turquie face aux tensions qui ont éclaté après l’incident d’Akçakale, dont lequel cinq turcs ont perdu la vie.

« La réaction de la Turquie concernant l’incident d’Akçakale est justifiée. Nous tenons à exprimer notre soutien à la Turquie.» a déclaré Ahmadenijad.

Les relations économiques et politiques entre la Turquie et l’Iran ont également été abordées lors de cette réunion, à laquelle avait assisté le chef de la diploma-tie turc Davutoglu, et le vice-président turc du parti de la Justice et du Dévelop-pement, Numan Kurtulmus.

Le Premier ministre Erdogan a également rencontré séparément le président du Pakistan, Asif Ali Zardani, et le chef d’Etat azerbaidjanais Ihlam Aliyev.

Date de l'information : 16 Octobre 2012 11:49 Mise à jour à : 17 Octobre 2012 11:23

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/erdogan-a-rencontre-ahmadinejad/5016

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68166

BP/AZERBAIDJAN

BP menace le régime d'Aliev

Courrier International

17 octobre 2012

"Les promesses mensongères et de lourdes erreurs de British Petroleum ont en-traîné [depuis 2008] un manque à gagner de 8,1 milliards de dollars pour l'Azer-baïdjan", s'est indigné le président de cette ancienne république soviétique Il-ham Aliev, lors du conseil des ministres retransmis à la télévision publique le 11 octobre."Fait rarissime", car Aliev "n'a jamais publiquement critiqué une compa-gnie étrangère", note l'économiste azéri Ilham Chaban cité par le journal russe Vzgliad.

L'ire du chef de l'Etat a été provoquée par une baisse continuelle et contraire aux prévisions initiales de la production de pétrole sur le gisement géant Azéri-Chirag-Gunechli (réserves esimées à 8,8 milliards de barils au total) en mer Cas-pienne, et qui est transporté vers la Turquie et l'Europe par l'oléoduc Bakou-Tbi-lissi-Ceyhan. Baptisé "le contrat du siècle", l'accord conclu en 1996, pour trente ans, entre le géant britannique BP et Bakou, génère de 82 à 85% du pétrole pro-duit en Azerbaïdjan, pays dont le budget est essentiellement alimenté par les re-venus pétro-gaziers.

"Pourquoi BP est-t-il dans le collimateur d'Aliev, alors que les résultats des autres compagnies étrangères ne sont pas toujours fameux ?”, s'interroge le magazine russe en ligne Novoïé Vostotchnoïé Obozrenié. C'est que BP a "un poids politique certain, et gouverne de fait les intérêts économiques de l'Azer-baïdjan, à l'aide du levier puissant du pétrole". Le pouvoir azéri "pourrait donc penser que la baisse artificielle de la production par BP s'explique par le fait que l'Occident ne souhaite pas le reconduction du régime d'Aliev [dont le second mandat expire en 2013]". http://www.courrierinternational.com/breve/2012/10/17/bp-menace-le-regime-d-aliev

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68142

LIBERTE RELIGIEUSE

Dans le monde, les chrétiens sont les plus discriminésLe Figaro

Par Jean-Marie Guénois Publié le 17/10/2012 à 20:58

Un rapport international démontre que l'islam tolère mal la liberté reli-gieuse.

«Sur 131 pays de culture chrétienne, il n'y en a pas un seul où la législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de culture musulmane, 17 ne to-lèrent aucune autre religion et contrôlent étroitement les croyants non musul-mans, 19 reconnaissent théoriquement la liberté religieuse mais ne l'appliquent pas en pratique.» C'est le constat tiré mercredi à Paris par Marc Fromager, direc-teur France de l'Aide à l'Église en détresse (AED), un organisme humanitaire ca-tholique. Il ajoute: «Les chrétiens restent le groupe religieux le plus discriminé dans le monde: 75 % des cas d'atteintes à la liberté religieuse les concernent.»

Il présentait le «Rapport 2012 sur la liberté religieuse dans le monde», publié le même jour dans 17 pays. Ce document présente, pour 195 pays, une fiche de tendances sur l'exercice concret par les populations du droit de vivre leur reli-gion, quelle qu'elle soit, base même de la liberté religieuse. L'épais volume est disponible sur le site de l'organisme (www.aed-france.org).

Au fil des années - c'est la 9e édition -, ce rapport, rédigé par une équipe inter-nationale sous la responsabilité de cet organisme allemand soutenu par le Saint-Siège (statut de Fondation pontificale), tend à s'imposer comme une référence dans ce domaine d'action.

L'AED a été fondée par Werenfried Van Straaten, un prêtre hollandais aujourd'hui décédé. Il s'était d'abord illustré en soutenant les populations civiles allemandes après la guerre. Puis les Églises en détresse, notamment derrière le rideau de fer, en pays communistes.

Aujourd'hui, cet organisme intervient sur toute la planète pour venir en aide aux chrétiens persécutés grâce à 82 millions d'euros de dons collectés (en 2011). Ce qui lui donne accès à des réalités parfois oubliées du grand public et à de mul-tiples sources d'informations de terrain.

Implication nouvelle des instances européennes

Marc Fromager a souligné une «bonne nouvelle» dans le cru 2012: «la prise de conscience de l'importance du combat pour la liberté religieuse». Cette idée n'apparaît plus comme un combat d'arrière-garde. Et il a cité l'implication nou-velle des instances européennes en la matière. Elles prennent désormais cette

question au sérieux, comme l'a encore démontré un arrêt de la Cour de justice européenne, le 5 septembre dernier, qui a refusé une «interprétation restrictive» de ce droit, considérant qu'une «persécution religieuse» ouvrait au droit d'asile. Ainsi, le droit de vivre sa propre religion apparaît de plus en plus, et indiscuta-blement, comme l'un des droits fondamentaux de l'homme.

Plus concrètement, Marc Fromager a tenu à saluer trois pays, «sans toutefois cautionner les régimes» où l'exercice de sa religion semble progresser: le Sou-dan du Sud, où chrétiens et animistes sont désormais «mieux protégés» ; Cuba, où de «petits pas» ont été posés dans le sens de la liberté religieuse ; la Birma-nie, où une «légère évolution» est perçue, même si de multiples problèmes sub-sistent.

Trois autres pays, en revanche, confirment un durcissement: l'Arabie saoudite, où, par exemple, «une fatwa a appelé en mars 2012 à détruire les églises», l'im-placable Corée du Nord et le Pakistan, où deux hautes personnalités politiques qui ont osé s'ériger contre la loi antiblasphème, d'inspiration musulmane, ont été assassinées…

Enfin, il a appelé à la vigilance pour trois autres zones du monde où la liberté re-ligieuse se dégrade: le Nigeria, la Chine, où le bras de fer entre le régime et les chrétiens se durcit, ainsi que les pays du printemps arabe, à propos desquels il n'a pas caché une «grave inquiétude»: «On y constate partout une diminution de la liberté religieuse.» Et de citer le juriste tunisien Yadh Ben Achour: «Les Tu-nisiens vivent aujourd'hui l'islam comme un cancer qui dévore le corps social tout entier.»

Par Jean-Marie Guénois http://www.lefigaro.fr/international/2012/10/17/01003-20121017ARTFIG00726-dans-le-monde-les-chretiens-sont-les-plus-discrimines.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68136

MASSACRE DE SREBRENICA/TPIY

TPIY : Karadzic nie tout en bloc et assure qu’il devrait être récompensé et non pas accusé

BH Info

mercredi 17 octobre 2012 par BH Info -

Radovan Karadzic, l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, a présenté mar-di sa défense devant les juges du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye.

A la consternation générale, face à ses juges, Radovan Karadzic, poursuivi pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, a commencé par se

présenter comme un artisan de la paix, "un homme doux, tolérant, avec une grande capacité de comprendre les autres". "Au lieu d’être accusé, je devrais être récompensé pour toutes les bonnes choses que j’ai accomplies. J’ai fait tout ce qui est humainement possible pour éviter la guerre. Je suis parvenu à atté-nuer les souffrances de toutes les populations civiles", a-t-il expliqué en ajoutant : "J’ai proclamé unilatéralement de nombreux cessez-le-feu et des ordres de can-tonnement. Et j’ai arrêté à de nombreuses reprises notre armée quand elle était proche de la victoire".

Interrogé sur son rôle dans le siège de Sarajevo, Radovan Karadzic a notamment déclaré : "Sarajevo est ma ville et toute histoire selon laquelle nous aurions bombardé Sarajevo sans raison est fausse". Quant au bombardement du marché Markale qui a fait 66 morts et 140 blessés le 5 février 1994, selon Karadzic, il s’agissait d’un évènement fabriqué de toutes pièces par les "musulmans". Un ar-gument qui a déjà été rejeté par le TPIY, au cours du procès du général bosno-serbe Stanislav Galic.

Interrogé sur son rôle dans le génocide de Srebrenica, où 8000 garçons et hommes ont été liquidés en seulement quelques jours par les Serbes, Radovan Karadzic a répondu : "Personne n’a pensé qu’il y aurait un génocide en Bosnie". Et d’ajouter qu’il n’a rien avoir contre les musulmans et les Croates ? "J’avais un coiffeur musulman avant la guerre", affirme-t-il.

Après sa déclaration, M. Karadzic a appelé son premier témoin, Andreï Demuren-ko, un colonel russe de la force de l’ONU qui était le chef d’état-major en 1995 pour le secteur de Sarajevo, assiégée par les forces serbes de 1992 à 1995. L’officier russe a affirmé au tribunal qu’un obus tombé sur le marché Markale de Sarajevo, le 28 août 1995, faisant 43 morts et provoquant l’indignation générale, ne pouvait pas avoir été tiré des positions serbes. Selon lui, l’explosion était due à "un acte terroriste" venant de Sarajevo même, sous-entendu une provocation des Bosniens eux mêmes.

Des membres de l’association des "Mères de Srebrenica", ainsi que des survi-vants des camps de concentration installés à proximité de Prijedor qui ont assis-té à la présentation de la défense de Radovan Karadzic ont exprimé leur stupé-faction et leur colère. "Il m’est difficile ne serait-ce que de décrire ce que je res-sens quand je l’entends dire des choses pareilles", a réagi Kada Hotic, membre de l’association "Les Mères de Srebrenica", qui a perdu 56 membres de sa fa-mille à Srebrenica et dans ses alentours. "J’ai perdu tant de proches uniquement parce qu’ils étaient musulmans sur un territoire que Karadzic voulait transformer en terre exclusivement serbe. C’est ça œuvrer pour la paix ?"

Pour se défendre, M. Karadzic dispose de 300 heures allouées par les juges, un temps identique à celui qui avait été donné à l’accusation, et compte appeler 300 témoins.

http://www.bhinfo.fr/tpiy-karadjic-nie-tout-a-bloc-et,3057/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68160

ALLEMAGNE/NAZIS

Emile Allais, le champion qui a refusé de faire le salut nazi

France 3 Alpes En février 1936, le ski alpin fait son entrée aux Jeux Olympiques de Garmisch-Partenkirchen. Au cours de la compétition, qui fait la gloire de l'Allemagne nazie, le skieur de Megève se distingue en décrochant la première médaille française.

Par Emmanuel ThieryE

Publié le 18/10/2012 | 11:23, mis à jour le 18/10/2012 | 12:42

Droit comme un "I" et vêtu de blanc, le jeune Emile Allais s'est illustré deux fois sur le podium de Garmish-Partenkirchen. D'abord pour ce qu'il a fait, sa course qui lui a permis de remporter la médaille de bronze, ensuite pour ce qu'il n'a pas fait. Alors que les deux skieurs allemands saluent leur Führer le bras tendu, le Français reste stoïque et immobile.

Poignée de main avec Hitler Il racontera, des années plus tard, que c'était aussi pour suivre les recommanda-tions de son entraîneur. Mais, quand Adolphe Hitler lui tend la main, le jeune homme la lui serre. "Je ne pouvais pas refuser. Et à ce moment là, on ne pouvait pas se douter de ce qu'il allait arriver", racontait-il dans un entretien donné à des journalistes de l'Agence France Presse.

Le cliché est hautement symbolique. Il rappelle une autre photo plus connue, celle des JO de Mexico l'été 1968, où Tommie Smith et John Carlos, deux athlètes noirs américains lèvent le poing sur le podium olympique en signe de protesta-tion contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis.

En 2011, lors des championnats du monde de ski de Garmisch-Partenkirchen, une exposition sur les Jeux Olympiques de l'hiver 1936 était organisée, nous l'avions visitée. La scène du podium d'Emile Allais y figurait en bonne place. http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/507 fc79f06361d1c43000be0/2416ad7cad2645be8849485127b72df5?wmode=transparent

En 1936 l'Allemagne nazie organise les Jeux d'été à Berlin et d'hiver à Garmisch-Partenkirchen. Adolphe Hitler fait de ses évènements la vitrine du l'idéologie na-zie. http://alpes.france3.fr/2012/10/18/emile-allais-le-champion-qui-refuse-de-faire-le-salut-nazi-122349.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68170

ANTISEMITISME

Vague de messages antisémites en France: Le PS de-mande à Twitter de supprimer les propos hors la loi

jeanmarcmorandini.com

Jeudi, 18 octobre 2012

07:05 Le secrétaire national du PS au numérique et sénateur-maire PS d'Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, a appelé mercredi Twitter à supprimer "dans les plus brefs délais" les messages "ouvertement antisémites" apparus sur le réseau so-cial.

"Je demande au site Twitter de prendre ses responsabilités en supprimant dans les plus brefs délais ces messages ouvertement antisémites et en menaçant les internautes récalcitrants de fermeture définitive de leur compte sur le réseau so-cial", a souligné Luc Carvounas dans un communiqué.

Apparu sur le réseau social le 10 octobre, le mot-clé #unbonjuif a entraîné de nombreux propos antisémites, suscitant des réactions indignées des principales associations de lutte contre le racisme.

"Je rappelle à ce site de +microblogage+ que s'il n'est effectivement pas légale-ment responsable du contenu publié sur son support, il est cependant comp-table de l'hébergement de données à caractère illégal si celles-ci ne sont pas effacées à temps", a-t-il ajouté.

Les "dérapages" antisémites constatés "témoignent de l'existence d'une véri-table vague d'antisémitisme qui envahit la toile depuis plusieurs années", a poursuivi le sénateur.

"Il n'est pas tolérable d'imaginer que ces utilisateurs puissent bénéficier d'une totale impunité, leur permettant de proférer de tels propos sans que ceux-ci puissent être sanctionnés", a souligné Luc Carvounas.

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-294447-vague-de-messages-antisemites-en-france-le-ps-demande-a-twitter-de-supprimer-les-propos-hors-la-loi.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68156

"#Unbonjuif" : Twitter vitrine ou poubelle ?

LE MONDE | 17.10.2012 à 14h22 • Mis à jour le 17.10.2012 à 19h07

Par Sophie Gourion, journaliste, auteur du blog Tout à l'ego

Twitter est un bel outil capable de changer des vies. Il représente une vitrine en-thousiasmante sur le monde. Il incarne la solidarité née de la virtualité.

Pour autant, ces derniers jours, beaucoup ont dû poser sur lui un regard décillé en y découvrant des recoins peu ragoûtants. Au détour du hashtag #unbonjuif, mot-clé devenu le 3e sujet populaire sur Twitter, les internautes y ont entrevu une barbarie décomplexée, surfant sur des stéréotypes d'un temps révolu. Des tweets mêlant Shoah, sionisme, antisémitisme et concurrence mémorielle dans une espèce de gloubiboulga idéologique nauséabond. Et surtout des appels au meurtre scandés comme une funeste litanie : "Un bon juif est un juif mort", "Un bon juif est un tas de cendre".

Après l'émotion tweetée en 140 caractères, certains veulent relativiser : "Il faut faire le tri entre mauvaise blague et propos antisémites." En effet, "un bon juif sait comment avoir le numéro d'une juive, en lui remontant la manche" pourrait relever de l'humour noir. Mais l'humour est fonction d'un contexte qu'on ne peut occulter. Là, il intervient dans une période d'inquiétude pour la communauté juive : de l'affaire Merah à l'attentat de Sarcelles en passant par le film anti-is-lam attribué à tort à un Israélien, la tension communautaire est à son comble. Dans ce contexte, le tweet censé être drôle est, de fait, victime de la contagion des autres tweets antisémites postés avant et après lui. Sa lecture est orientée et différente, car imprégnée du climat délétère qui l'entoure. Pas anodine, la "bonne blague" devient porteuse d'un message fort.

Croire que l'excuse de l'humour suffit pour dire le pire est une contre-vérité. Quand on dit quelque chose "pour rire" on le dit quand même. Il ne s'agit alors que d'un procédé commode pour édulcorer un message qui serait trop violent sans ce filtre. L'humour implique une connivence : ici on ne rit pas avec les juifs, on rit des juifs.

Certains ont invoqué la liberté d'expression pour justifier l'injustifiable, ont fait des raccourcis en évoquant les caricatures de Charlie Hebdo. C'est oublier qu'un rabbin figurait aussi sur la couverture du journal, sans créer la moindre émotion. C'est surtout occulter le fait que l'antisémitisme est un délit alors que le blas-phème ne l'est pas. Rire de six millions de morts, appeler au meurtre n'est pas à mettre sur le même plan qu'un dessin d'un journal satirique, même de mauvais goût.

"Liberté d'expression", tous ces jeunes à la logorrhée antisémite n'ont d'ailleurs que ce mot à la bouche sans en saisir le sens. Certes, Twitter n'a pas créé l'anti-sémitisme, mais il a été une caisse de résonance. Sous couvert d'anonymat, il a libéré la parole. Le format de l'outil favorise cela : l'effet de meute créé par le hashtag encourage l'acharnement, l'anonymat délie les langues. Surtout, le phé-nomène collectif désolidarise chacun de sa propre responsabilité.

Quelle est donc la solution ? La sanction individuelle est nécessaire, mais difficile

à réaliser à cause de l'anonymat et de l'absence d'une entité Twitter en France. Se taire n'est pas une solution satisfaisante.

Certains ont affirmé que monter au créneau entretiendrait le mythe d'une "ré-pression juive" : les antisémites ne nous ont pas attendus pour croire au com-plot juif. Nous ne devons pas agir en fonction de leurs croyances erronées. Cela ne supprimera pas l'antisémitisme mais empêchera l'effet de meute, la vulgari-sation de clichés et la surenchère dans l'horreur. A force de voir apparaître de telles idées, on finit par les normaliser inconsciemment.

Ironie du sort, dimanche 14 octobre était diffusé le film La Rafle. Cette fois-ci les tweets étaient plus rassurants. Collégiens et lycéens semblant s'émouvoir et dé-couvrir cette période tragique de l'histoire. "Un raciste c'est quelqu'un qui se trompe de colère." Un antisémite aussi. Gageons qu'éducation et sanction puissent responsabiliser cette foule sans visage. Pour que, cette fois-ci, l'histoire ne se répète pas.

Sophie Gourion, journaliste, auteur du blog Tout à l'ego

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/17/unbonjuif-twitter-vitrine-ou-pou-belle_1776740_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68139

Twitter sommée de réagir après des tweets antisémites

LE MONDE | 16.10.2012 à 12h48

Par Stéphanie Le Bars

C’est une «déferlante antisémite» à la quelle les organisations de lutte contre le racisme, les associations juives – et les pouvoirs publics–souhaitent mettre un terme. Après l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui s’en était «indi-gnée», dimanche 14 octobre, le MRAP, SOS-Racisme et le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ont à leur tour dénoncé, lundi 15, l’utili-sation du hashtag (mot-clé) #unbonjuif, qui a donné lieu depuis une dizaine de jours à d’innombrables tweets antisémites.

«#unbonjuif est un juif mort», «#unbonjuifdoit êtrecuitàpoint», pouvait-on lire dans ces échanges de courts messages, complétés de photographies de juifs dans les camps nazis ou de photomontages mettant en scène des déportés. L’initiative a connu un tel succès que mercredi 10, le hashtag est apparu, de ma-nière automatique, en troisième place des dix mots clés les plus tweetés en France.

Le MRAP et SOS-Racisme ont décidé de porter plainte «contre les propriétaires

des comptes Twitter à partir desquels ont été diffusés les propos antisémites». L’UEJF envisage aussi de porter plainte contre Twitter, si l’entreprise ne répond pas à sa demande de dialogue dans les prochaines heures. L’UEJF pourrait saisir «le président du tribunal de grande instance de Paris statuant en référé afin de voir ordonnés sous astreinte la fermeture ou le déréférencement du hashtag #unbonjuif ainsi que la communication des données d’identification des auteurs des tweets les plus violemment antisémites, de manière à permettre des pour-suites contre eux », assure son avocat.

Mardi matin, l’association n’avait pas reçu de réponse de Twitter,qui n’a pas de représentation légale en France. De son côté, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Régis Guyot, assure que le système Pharos, la plateforme du ministère de l’intérieur consacrée depuis 2009 à la dé-nonciation des contenus illicites d’Internet, «a été saisi sur cette affaire par des particuliers».

Si les enquêteurs jugent les propos dénoncés «manifestement illicites», Twitter pourrait être saisi et amené à fermer les comptes concernés. «Ce mécanisme a déjà fonctionné auprès de Twitter », assure M.Guyot. En août, un compte diffu-sant des images pédopornographiques avait été suspendu.

SOS-Racisme estime aussi que «l’entreprise Twitter, en tant que personne mo-rale», doit «prendre la mesure de sa responsabilité» face à de tels «dérapages». «Il y a une responsabilité propre grave de Twitter, quand il indique que ces tweets sont parmi les plus fréquentés», s’indigne le président du CRIF, Richard Prasquier. Lundi, la publicité faite autour du mot-clé l’a à nouveau porté dans la liste des «trending topics» du jour. «Mais cette fois, souligne Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, avec une majorité de réactions antiracistes indignées!»

Modèle «zéro modération»

Ce n’est pas la première fois que ces associations sont confrontées à l’antisémi-tisme sur Internet et les réseaux sociaux. «Chaque fois que l’antisémitisme est dénoncé publiquement, comme après le coup de filet islamiste [du 6 octobre], on constate une vague d’antisémitisme “au nom de la liberté d’expression”. » Internet et les réseaux sociaux profitent à cet égard d’un relatif anonymat et de l’application du droit du pays où sont basées les entreprises. «Twitter est fondé sur le modèle “zéro modération”», souligne Jonathan Hayoun, qui craint que l’entreprise américaine répugne à bousculer ce principe. L’UEJF a récemment ob-tenu la suppression de l’application Apple «juif pas juif» et conclu un accord amiable avec Google à propos de l’apparition du mot «juif» dans les suggestions automatiques de recherche associées à des personnalités.

M.Guyot reconnaît «un dialogue parfois compliqué» avec les interlocuteurs amé-ricains, qui «opposent aux Européens le premier amendement sur la liberté d’ex-pression». «Mais une mauvaise utilisation d’Internet provoque des propos hai-neux trop fréquents », rappelle M.Guyot. Il assure que la régulation et le contrôle des propos sur Internet «sont une priorité gouvernementale, qui sera au coeur du comité interministériel consacré à la lutte contre le racisme et l’antisémi-tisme». Annoncé en septembre, lors de l’inauguration du camp des Milles par le

premier ministre, ce comité devrait se tenir «avant la fin de l’année» et insister sur la prévention et la rapidité des actions en justice. Sur ces sujets, la jurispru-dence française est balbutiante, faute de plaintes.

Stéphanie Le Bars

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/16/twitter-sommee-de-reagir-apres-des-tweets-antisemites_1776138_3224.html?xtmc=stephanie_le_bars&xtcr=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68134

Face à la marée noire du nouvel antisémitisme

Le Point - Publié le 18/10/2012

Par Bernard-Henri Lévy

L'antisémitisme nouveau est arrivé. Cela fait longtemps que nous étions quelques-uns à l'annoncer.

Mais, cette fois, il est là, et bien là, avec ses cellules combattantes, ses figures emblématiques, ses petites frappes et ses caïds passés sans transition du gang-stérisme au djihad, ses idéologues, ses prêcheurs.

Face à ce phénomène, face à l'image révoltante de synagogues, de magasins kasher, d'écoles juives, qui, non seulement autour de Paris, mais dans toute l'Eu-rope, prennent des allures de camp retranché, la seule question qui vaille est dé-sormais : que faire ?

Il faut donner à la chose son nom. Déjà, et pour commencer, son nom. Car il est vrai, naturellement, que se mêle à cette haine antijuive une haine de la France, plus une haine de la République, plus une haine de l'Occident. Mais il n'en est pas moins vrai que ce sont des enfants juifs, pas "occidentaux" en général, qui sont molestés dans les écoles. Ce sont les lieux de culte juifs, pas catholiques, ou protestants, ou musulmans, qui sont mis sous surveillance. Et, quand on dé-mantèle une cellule à Torcy, la liste des cibles que l'on découvre sont des cibles juives et seulement juives. Il faut arrêter, autrement dit, avec le prêchi-prêcha sur la haine-des-juifs-qui-est-en-réalité-une-haine-de-la-France. Il ne faut plus commettre l'erreur de ceux qui, au moment du martyre d'Ilan Halimi, multi-plièrent les contorsions sémantiques avant de décider si, oui ou non, l'affaire re-levait de l'antisémitisme. Bien nommer les choses, disait Camus, c'est réparer un peu le monde. C'est pourquoi la première tâche, c'est cet acte de nomination, de prononciation du mot : l'Europe est le théâtre, que cela plaise ou non, d'une vague antisémite d'un type nouveau.

Quel type ? Et en quoi nouveau ? Cela aussi, il faut le dire. Et il faut, pour le com-

battre, le dire avec exactitude. Le djihadisme, bien sûr. L'islamisme, évidem-ment. Mais aussi, venant alimenter cet islamisme, le vieux thème du "juif riche" (Ilan Halimi). Mais encore, venant en renfort, l'idéologie conspirationniste du juif maître du monde (voir tels ou tels sites Internet, qui devraient tomber sous le coup de la loi - je sais de quoi je parle). Bref, un retour des grands motifs de l'an-tisémitisme français traditionnel, voire de ce refoulé nazi qui n'épargna, na-guère, pas plus le monde arabe que l'Europe mais que le premier n'a, contraire-ment à la seconde, jamais vraiment pris la peine de regarder en face et de trai-ter. Mohamed Merah plus Édouard Drumont. Les Frères musulmans plus Les pro-tocoles des sages de Sion. Une hérésie musulmane plus la mémoire sombre du continent. Telle est la réalité. Tel est le cocktail explosif qui peut, si l'on n'ouvre pas les yeux, donner au délire une force décuplée.

D'où l'impérieuse nécessité de refuser, face à la menace, toute forme de culture de l'excuse. D'abord parce que les Merah et autres Jérémie Louis-Sidney n'ont pas, et c'est peu dire, le profil type de ces Misérables façon Zola qui font pleurer les sociologues. Mais ensuite parce qu'aucune "enfance difficile", aucun "malaise existentiel", aucun "divorce précoce des parents", ces ponts aux ânes de la psy-cho-sociologie, ne justifie que l'on attaque un magasin à la grenade, que l'on as-sassine une fillette d'une balle en pleine tête, bref, que l'on redonne droit de cité à la persécution meurtrière du nom juif. Que la République ait abandonné ses banlieues, c'est vrai et c'est une honte. Que la prison soit devenue un lieu crimi-nogène, c'est un problème et il faut l'affronter. Mais exciper de ce problème pour trouver au nouvel antisémitisme des circonstances atténuantes, c'est ajouter l'ignominie à l'ignominie et, peut-être, le crime au crime. Sans même parler de cette autre niaiserie - qui vaut, elle aussi, atténuation du crime - sur l'"exporta-tion" du problème israélo-palestinien à Paris...

Pis, il y a le discours, non plus des sociologues, mais des responsables politiques qui soufflent, eux aussi, sur les braises et devraient susciter la même condam-nation unanime. Je passe - car qui s'en étonnera ? - sur le cas de Mme Le Pen qui, lorsqu'elle met sur le même plan le port de la kippa et l'enfermement sous un voile intégral, disculpe par avance le nervi tenté de se cogner un enfant juif. Mais quid du député communiste européen et directeur de L'Humanité Patrick Le Hyaric ? Quid de ce discours de clôture de la dernière Fête de L'Huma où il quali-fie le pseudo-film islamophobe qui a provoqué l'ire d'une partie du monde mu-sulman de "film réalisé par un intégriste israélien" ? Ne désigne-t-il pas, lui aussi, ce faisant, des cibles à la vindicte ? Ne participe-t-il pas, lui aussi, en relayant cette information qu'il sait fausse, puisque l'auteur du brûlot était un copte égyptien, de la stigmatisation qui permet à des manifestants en colère de venir crier "mort aux juifs" devant une ambassade à Paris ? Lutter contre l'antisémi-tisme nouveau, c'est exiger des excuses du député Le Hyaric et, au-delà de lui, du Parti communiste français.

Un dernier mot. Le Front national est une chose. Les dérapages du PC en sont une autre. Mais que la responsabilité soit partagée ne doit pas exonérer la com-munauté musulmane de sa part de lucidité. Et le fait que l'immense majorité de ses fidèles ne soient pour rien dans les agissements d'une minorité d'extré-mistes fascisants devrait rendre d'autant plus facile une condamnation sans ap-pel. On attend donc la déclaration solennelle des imams réprouvant, toutes obé-

diences confondues, cette vague antisémite. On attend la grande manifestation où l'on verrait les républicains de confession musulmane défiler, avec les autres, derrière la banderole "Halte à la haine des juifs". Eux aussi doivent prendre leurs responsabilités. Eux aussi, eux les premiers, se doivent d'activer, ou inventer, leurs contrefeux antifascistes. Le vivre-ensemble est à ce prix. La barbarie est l'alternative.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/bernard-henri-levy/face-a-la-maree-noire-du-nouvel-antisemitisme-18-10-2012-1518103_69.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68164

DARFOUR/SOUDAN

Le Conseil de sécurité condamne l'attaque contre des Casques bleus au Darfour

CRI

2012-10-18 13:07:06 xinhua

Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné mercredi l'attaque me-née par un groupe armé non identifié contre une patrouille de l'Opération hy-bride Union Africaine-Nations Unies (MINUAD) au Darfour, au cours de laquelle un soldat de la paix sud-africain a été tué et trois autres ont été blessés.

Dans un communiqué de presse, les membres du Conseil de sécurité ont pré-senté leurs condoléances à la famille du soldat tué lors de l'attaque, ainsi qu'au gouvernement sud-africain et à la MINUAD.

"Les membres du Conseil de sécurité ont assuré une nouvelle fois la MINUAD de tout leur soutien et ont appelé toutes les parties concernées au Darfour à coopé-rer avec la mission", lit-on dans le communiqué.

Selon un communiqué de la MINUAD, l'attaque a eu lieu mercredi matin, à envi-ron 10 km de Hachaba Nord, dans le nord du Darfour, au moment du passage d'un convoi de la MINUAD.

Depuis le déploiement de la MINUAD le 31 décembre 2007, 43 soldats de la paix ont été tués au Darfour. http://french.cri.cn/621/2012/10/18/483s298914.htm#.UH__JFKHrxphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=68175

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Rival Congressmen Agree on Artsakh’s Independence, Aid to Syrian Armenians By Harut SassounianPublisher, The California Courier In this third and final article on the debate organized by the Armenian National Committee of America, Western Region, Congressmen Howard Berman and Brad Sherman answered questions from panelists Harut Sassounian and Ara Khacha-tourian on the safety of Syrian Armenians, the Safarov scandal, the indepen-dence of Nagorno Karabagh (Artsakh), and Israel’s arms sales to Azerbaijan.

Cong. Sherman acknowledged that some of the opposition elements in Syria “are extremely hostile to Christians in Syria.” He warned that there would be “consequences for not treating with respect the human rights of the Christian minority.”

When asked what specifically Congress could do to assist Syrian Armenians, Cong. Berman stated: “There are direct USAID relationships, and there are more covert kinds of ways to ensure that the Christian communities in Syria are being sustained and are being helped.”

Cong. Berman expressed his concern about Israel’s sale to Azerbaijan of more than one billion dollars of sophisticated weapons which could be used against Armenia. When he indicated that there was a similar relationship between Arme-nia and Iran, panelist Harut Sassounian challenged the accuracy of that state-ment. Cong. Berman withdrew his statement, acknowledging that he was not aware of such “ongoing relationship between Iran and Armenia.”

Cong. Sherman objected to the US sale of weapons to Azerbaijan: “We should not be providing any military aid to Azerbaijan, period, and based on what hap-pened in Hungary and based on how this murderer was treated when he re-turned to Baku, we should not be conducting NATO exercises knowing that per-haps the next soldier, who is hit with an axe in the head and killed, might very well be an American soldier.”

Cong. Berman: “We want to make sure that Armenia is secure and that the peo-ple of Nagorno-Karabagh get to determine their own future. … Azerbaijan, with its resources, ends up getting stuff they don’t financially need, for security threats they don’t really have, because of their economic clout.”

When asked why most of the aid allocated by Congress for Artsakh was being withheld by the State Department, Cong. Sherman stated: “I’ve requested lan-guage to be included in the foreign operations appropriations bill to require US-AID to actually spend money on humanitarian development for the people of Art-sakh, for the people in the Republic of Nagorno-Karabagh, and I’m pleased to re-port that the committee has included that language in its report.”

Questioned on the need to recognize Artsakh’s independence, Cong. Sherman stated: “I think Nagorno-Karabagh is an independent state, period. It’s time to put an embassy in Stepanakert.  Nagorno-Karabagh is a state because that’s what its people have clearly indicated they want.”

Cong. Berman, on the other hand, was a little more cautious: “The people of Los Angeles don’t get to decide for Nagorno-Karabagh, the people of Nagorno-Karabagh get to decide. Self-determination for the people in Nagorno-Karabagh is the critical issue. I have no doubt that they want independence and that’s where I’d like to see the process headed, but we are in a negotiation process that the government of Armenia and the government of Azerbaijan have agreed to.”

Cong. Sherman retorted: “I agree with Howard [Berman]. It’s for the people of Artsakh to decide whether they’re an independent country. They’ve decided! They are -- and its time for Howard to acknowledge that Nagorno-Karabagh is an independent republic.”

Regarding Hungary’s extradition of the Azeri axe murderer to Azerbaijan, Cong. Sherman was certain that this action would “affect our military relationship with Hungary…. Several days ago, I sent a letter to the Secretary of State and Secre-tary of Defense saying that Azerbaijan should certainly be suspended from this kind of military cooperation.”

Cong. Berman added that “every single NATO country, and that includes Hun-gary, has now an obligation to suspend Azerbaijan from participation in partner-ship for peace activities until this wrong is righted.”

In his closing statement, Cong. Berman promised to continue fighting “for the US recognition of the genocide as we approach the 100th anniversary. It’s not just my commitment as a congressman, but as a Jew whose own people suffered its own genocide. Because the world ignored yours, I will continue to fight for the rights of the Armenian Church and Armenian people who live in Turkey…. I’ll fight for the right of self-determination and well-being of the people of Artsakh which was part of the ancient kingdom of Armenia.”

Cong. Sherman concluded the debate by pledging: “I’m with you seven days a week, and with your help, I’ll be there with you for seven days a week for an-other 20 years!”

Gül supports talks with BDP to avoid deadlock on Kur-dish issue18 October 2012 / TODAYSZAMAN.COM, ISTANBULTurkish President Abdullah Gül has said dialogue is vital to avoid a deadlock in the country's Kurdish issue, implicitly confirming that he had talks with deputies from the pro-Kurdish Peace and Democracy Party (BDP).

Gül's remarks came on Thursday in response to a news report the same day which claimed that the president received a delegation from the BDP at the Çankaya presidential palace on Oct. 9. Gül received the BDP's Pervin Buldan, Sırrı Süreyya Önder and the BDP-backed Mardin independent Ahmet Türk, ac-cording to a news report that appeared in the Yeni Şafak daily on Thursday.“It is not correct to make out an extraordinarily new situation from this claim, but I would like to remind people that these are Turkey's most significant issues. If we failed to see that these issues are the most vital issues of Turkey, we would make a great mistake,” Gül told reporters in Ankara.Otherwise, Gül continued, “if these issues are left unaddressed, they can go in unexpected ways and hit dead ends.”During the meeting, Gül reportedly appealed to the BDP members to act with a sense of responsibility in the period ahead, which sources say he described as of crucial importance in formulating a solution to the Kurdish question. The presi-dent reportedly told the BDP delegation to avoid scenes such as an incident that took place in August of this year, when some BDP deputies met with a group of Kurdistan Workers' Party (PKK) terrorists and embraced them after chatting with them for a while. The meeting was recorded on film and distributed widely, sparking public outrage at the BDP deputies. The BDP members' vehicle was pulled over at a PKK roadblock in the Şemdinli district of Hakkari, but critics say the meeting appeared to be the result of a prior arrangement.Gül told the BDP deputies that acts of this nature were highly provocative and infuriating for large segments of society. “You understand the effect of such acts on society,” he is reported to have said.http://www.todayszaman.com/news-295675-gul-supports-talks-with-bdp-to-avoid-deadlock-on-kurdish-issue.html

15 PKK militants killed in clashes in SE TurkeySome 15 members of the outlawed Kurdistan Workers' Party (PKK) have been killed by Turkish security forces in ongoing clashes in the Hakkari province of southeastern Turkey, Anatolia news agency has reported. Operations followed simultaneous attacks launched by PKK rebels near the dis-trict of Çukurca in Hakkari, which borders Iran and Iraq. Fighting in the area has been ongoing for nearly two days now. Early Wednesday, PKK members staged an attack on the Işıklı and Karataş gen-darmerie outposts and the Gazitepe base area in Çukurca. According to the Hakkari Governorship, PKK members attacked the Turkish tar-gets with heavy weapons and rocket launchers. Turkish troops responded by launching helicopters and firing artillery shells. Operations are continuing in the area.

October/18/2012http://www.hurriyetdailynews.com/15-pkk-militants-killed-in-clashes-in-se-tur-key.aspx?pageID=238&nID=32705&NewsCatID=341

Turkey expects UN envoy to offer new Syria plan soon17 October 2012 / SINEM CENGIZ, ANKARAThe UN-Arab League mediator in the Syria conflict, Lakhdar Brahimi, who has been traveling around the Middle East trying to persuade key regional powers for a solution to the 19-month-long Syrian crisis, is expected to offer a new Syria plan soon after his visit to Damascus, Turkish diplomatic sources told Today's Zaman.According to a Turkish diplomatic official, who spoke to Today's Zaman on condi-tion of anonymity, Brahimi, who took over from Kofi Annan after the former UN secretary-general resigned in frustration in August, did not offer a new plan for the crisis during his recent visit to Turkey, but Ankara expects the envoy to pro-pose a new plan after his visits to Damascus and Russia.In order to persuade the main actors in the Syrian crisis, Brahimi, who is ex-pected to visit Damascus soon as part of his regional tour, has already visited Turkey, Saudi Arabia, Iran and Iraq to meet with officials and enlist their support for ending the conflict.Brahimi, who arrived in Beirut on Wednesday for talks with Lebanese officials, traveled from Saudi Arabia to İstanbul amid growing tensions between Syria and its northern neighbor Turkey, where he met with top Turkish officials, including President Abdullah Gül and Foreign Minister Ahmet Davutoğlu.Turkey and Saudi Arabia are the two staunchest supporters of the opposition forces that are trying to topple President Bashar al-Assad, while Iran, Iraq and Russia have stood by their ally Syria despite growing international pressure on Assad.Russia has used its veto power three times in the UN Security Council to shield Syria from stronger international pressure, arguing firmly against military inter-vention. Iran and Iraq's relations with Turkey are also strained due to their con-flicting policies on Syria.According to information obtained from diplomatic sources, Brahimi is expected to persuade the Syrian government and opposition forces to accept a cease-fire.Under Annan's proposed plan, some 300 monitors and around 100 civilian ex-perts began to be deployed to Syria in April to oversee a cease-fire that was never realized.“Brahimi doesn't want to repeat Annan's mistakes. Currently, he is visiting all the regional powers involved in the Syrian crisis. After his visit to Damascus, he is expected to visit Moscow. Soon after all his visits, he is expected to offer a new Syria plan,” said the same official.

In September, Brahimi met Assad in Damascus and visited Syrian refugee camps in Turkey and Jordan. The UN envoy said afterwards that he had a “few ideas” but no complete plan on how to defuse the conflict, which he described as “ex-tremely bad and getting worse.”Recently, UN Secretary-General Ban Ki-moon also spoke of Brahimi's visit to Damascus. “Brahimi is now going to the region again and will visit several coun-tries, and after that he will visit Syria,” said Ban.Syrian Foreign Ministry spokesman Jihad Makdessi said in statement on Wednes-day that the government was waiting for Brahimi to come to Damascus to con-vey to officials there the results of his tour. It would welcome any “constructive initiative,” said Makdessi.However, according to the reports, it was unclear if Brahimi would travel to Damascus from Beirut.During a visit to Tehran, which has strongly supported Assad's efforts to crush the 19-month-old uprising, Brahimi appealed to Iranian leaders to help organize a cease-fire in Syria during the Islamic holiday of Eid al-Adha, which begins around Oct. 25.Erdoğan supports Brahimi's cease-fire efforts

Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan recently voiced his support for efforts by Brahimi to secure a cease-fire in Syria. “Brahimi has taken a step. Let's at least secure a cease-fire during Eid al-Adha,” said Erdoğan.Speaking to reporters on his return to Ankara from Baku, where he had talks at an Economic Cooperation Organization (ECO) summit, Erdoğan stated that it should not only be Turkey but also Iran, Egypt and Russia that should make the same call for a cease-fire during Eid al-Adha as well.“Even if a single person's life is saved, that would be good. This is how we per-ceive the issue. Our ministers will start to work on this,” said Erdoğan.Davutoğlu also stated on Wednesday that Turkey hoped to see an end to all the bloodshed in Syria, adding that even though conditions were not conducive at the moment, they were making efforts to facilitate a cease-fire in Syria during the upcoming Eid al-Adha.“This issue was also discussed between our prime minister and the Iranian presi-dent. Both leaders supported this proposal. We are discussing it with the other neighboring countries. We hope that at least in Eid al-Adha, we will manage to secure a cease-fire in Syria,” said Davutoğlu.However, the Syrian government on Wednesday said Brahimi's call for a holiday cease-fire would likely fail because the opposition forces have no unified leader-ship that can agree to it.http://www.todayszaman.com/news-295624-turkey-expects-un-envoy-to-offer-new-syria-plan-soon.html

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VANRécapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Le génocide arménien et la loi : que disent les candidats ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette période d'élections présidentielles, il paraît intéressant de pouvoir relire les déclarations - récentes ou moins récentes - des principaux candidats, de leur parti, et des personnalités politiques - qu'elles soient ou non candidates, concernant le génocide arménien et la pénalisation de sa négation, la Turquie, la loi Gayssot, la loi sur les Harkis, etc. Un dossier préparé par le Collectif VAN et qui sera actualisé régulièrement, même au-delà des échéances d'avril et mai 2012.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=63189

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez nos liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Turquie : "Il était une fois à Smyrne"...

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une exposition intitulée "Il était une fois à Izmir" se déroule du 12 au 29 octobre 2012 en Turquie pour commémorer le 90e anniversaire de l'incendie d'"Izmir". Mais à l'époque, cette ville s'appelait Smyrne, et c'est bien l'incendie de Smyrne qui est entré dans l'histoire. Cette ville a été rebaptisée en-suite à l'époque kémaliste - comme la plupart des villes de Turquie - pour effacer dans les mémoires l'histoire des populations non-turques qui ont construit et peuplé ce pays, des millénaires avant l'arrivée des peuples turcophones.

Cette exposition veut souligner la diversité culturelle d'Izmir et revenir sur les communautés grecque et arménienne "d'Izmir" quoiqu'il n'y ait plus ni Grecs, ni Syriaques, ni Arméniens à Izmir qui est devenu très exactement l'antithèse de Smyrne, la multiculturelle. Déplacements forcés de populations, massacres, gé-nocides auront eu raison, au début du XXe siècle, de l'image européenne de la Turquie. Organisée par Osman Köker, cette exposition rassemble 60 photos et des cartes postales historiques de la collection Orlando Carlo Calumeno. Osman

Koker a déclaré au quotidien Hürriyet Daily News : «Je veux que les spectateurs se rafraîchissent la mémoire au sujet d'Izmir.»

Köker a mené un certain nombre d'expositions avec la collection Orlando Carlo Calumeno, y compris celle intitulée «Mon cher frère» qui a attiré un total de 10.000 personnes en Arménie, aux États-Unis et en Europe avec ses représenta-tions de la vie arménienne d'avant 1915, tirées de la vaste collection de cartes postales appartenant à Calumeno. «Ces expositions aident les Arméniens à se souvenir de leur pays », a déclaré Köker. «Avec cette exposition, le dialogue tur-co-arménien s'est amélioré." Köker a dit que la nouvelle exposition présente l'histoire d'Izmir, ainsi que les incidents importants survenus dans la ville égéenne, y compris le grand incendie de Smyrne.

"Nous n'allons pas seulement présenter le grand incendie de Smyrne, mais nous ferons aussi en sorte que les spectateurs se rafraîchissent la mémoire au sujet d'Izmir,"a dit Köker.

Expliquant les origines de l'incendie, Köker a dit, "les forces turques ont repris le contrôle de la ville [en faisant reculer les forces grecques pendant la guerre d'In-dépendance] le 9 septembre 1922. Après cela, le grand incendie a commencé dans la ville."

L'incendie, aussi connu comme la "Catastrophe de Smyrne", a détruit une grande partie d'Izmir, y compris son port.

Les photographies de l'exposition représentent en fin de compte la vie des peuples non-musulmans d'Anatolie, a-t-il dit, ajoutant qu'elles ont montré qu'il y a eu depuis toujours, des chrétiens syriaques, des Grecs et des Arméniens dans la région.

Köker a dit que sa maison d'édition a déjà publié deux livres sur İzmir, y compris celui d'Hervé Georgelin «La fin de Smyrne» et «Once Upon a Time à Izmir: Des cartes postales de la collection Orlando Carlo Calumeno» qui constituent la base de la présente exposition.

Extraits de l'interview, traduits par le Collectif VAN à partir de l'article de Verci-han Ziflioğlu paru sur le Hürriyet Daily News : Photos depict seminal events in İzmir’s past at an exhibition

For the 90th anniversary of the great fire of Izmir an exhibition on the cultural di-versity of the city and talks on the Greek and Armenian communities

EXHIBITION: Once upon a time in Izmir Postcards from the Collection of Orlando Carlo Calumeno October 12-29, 2012

TALKS: Ari Çokona

The Pearl of Ionia: Izmir Oct. 12, 2012

Zakarya Mildanoglu The 90th Anniversary of the Great Fire, Izmir and Armenians Oct. 18, 2012

Place: Cezayir Meeting Hall, Hayriye Street, 12, Galatasaray - İstanbul

By Birzamanlar Publishing with the contributions of Heinrich Böll Foundation and Anadolu Ku ltur http :// www . collectifvan . org / article . php ? r =0& id =67997

Agenda - 18 octobre/Marseille: Spectacle musical "Lu-mières d'Etchmiadzine"

Agenda - 18 octobre/Marseille: Spectacle musical "Lumières d'Etch-miadzine" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Télérama.fr

Lumières d'Etchmiadzine

Claude Tchamitchian, compositions, contrebasse Edward Perraud, batterie, percussions Roland Pinsard, clarinettes Christine Roillet, scénographie, jeu Claire Salmon-Legagneur, installations, costumes Marie Vincent, lumières

Le 18 octobre 2012 - 20h30 à Marseille 41 Rue Jobin - 13003 Marseille

Ce spectacle est né d'un coup de foudre. Celui reçu par le contrebassiste de jazz Claude Tchamitchian dans le musée consacré à l'œuvre du cinéaste et peintre Sergueï Paradjanov à Erevan.

Fasciné par "la personnalité en constant débordement" du réalisateur arménien, Tchamitchian, arménien d’origine lui-même, a élaboré ces Lumières d’Etchmiad-zine. Un spectacle musical scénographié par Claire Salmon Legagneur, et mis en lumières par Marie Vincent.

Sur scène, la comédienne et manipulatrice Christine Roillet côtoie le trio musical (percussions, clarinette, contrebasse) mis en place par Tchamitchian. Un trio venu du jazz pour se confronter à la dimension chorale et à la dramaturgie qui imprègnent la musique traditionnelle arménienne.

Gilles Rof

http://sortir.telerama.fr/concerts/lumieres-d-etchmiadzine,103767.php

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68145

Agenda - Vahé Berberian : un show-man à Issy-les-Mouli-neaux

Agenda - Vahé Berberian : un show-man à Issy-les-Moulineaux - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vahé Berberian, l'humoriste ar-méno-libano-américain fait son show à Issy-les-Moulineaux le jeudi 18 octobre 2012 à 20h30 à l'Auditorium du Conservatoire Niedermeyer. Pour les arménophones, un spectacle satirique décapant sur la condi-tion arménienne, et la condition humaine en général. A ne pas rater !

Vahe Berberian dans “Sagayn” (spectacle satirique en arménien) Jeudi 18 octobre 2012 à 20h30

Auditorium du Conservatoire Niedermeyer d’Issy-les-Moulineaux 11-13, rue Danton 92130 ISSY-LES-MOULINEAUX (Métro : Mairie d’Issy)

Réservations : École Hamaskaïne-Tarkmantchatz : 01 46 45 60 55 Epicerie ENIZ : 01 46 45 27 52 Epicerie OR’YAN : 01 23 45 67 89

“Sagayn”

Écrit et interprété par Vahé Berberian. Une production Wet Paint. Mise en scène : Gor Kirakosian. Produite par Christina Shirinyan. 1 heure 30 minutes. En arménien.

Avec Sagayn, Berberian repousse les limites de l'humour en débusquant l'absur-dité de la condition arménienne, mais également de la condition humaine en gé-néral. Avec sa tournée exceptionnelle sur des sujets du quotidien comme le ma-riage, la religion, les caractéristiques arméniennes et tout ce que cela comporte, Berberian vous fera rire encore longtemps après que le spectacle soit terminé.

Le DVD inclut des bonus supplémentaires, avec des images de Vahé à Alep, Bey-

routh et Erevan.

Né à Beyrouth au Liban et établi à Los Angeles, Vahé Berberian est un artiste complet comme le montrent également ses œuvres graphiques : http://vaheber-berian.com/see/

http :// collectifvan . org / article . php ? r =0& id =68017

Agenda - 19 octobre/Vaulx en Velin: Missak Manouchian, une esquisse de portraitAgenda - 19 octobre/Vaulx en Velin: Missak Manouchian, une esquisse de portrait - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Diasporamag

Vaulx en Velin - Vendredi 19 octobre 2012 - La Maison de la Culture Ar-ménienne de Décines rend hommage à Missak Manouchian, héros de la Résistance, avec la projection du documentaire "Missak Manouchian, une esquisse de portrait" (52') - En compagnie du réalisateur Michel Io-nascu, nous remonterons le temps.... - Cinéma Les Amphis

Dans ce documentaire, les témoignages des compagnons d'armes de Manou-chian, Henri Karayan et Arsène Tchakarian notamment, apportent un éclairage nouveau sur la grandeur morale de cet homme et l'actualité de son combat. Pas-sionné d'art et de culture, écartelé entre le réel et l'imaginaire, l'Histoire ne lui a pas laissé le temps d'être...lui-même.

A l'issue de la projection, une discussion aura lieu avec Michel Ionascu, le réali-sateur, Alice Mavian, auteur de "Par delà les ténèbres", récit de son père Mihran Mavian, déporté et rescapé du "convoi des Tatoués" et le public. Yasmine Ghazarian, metteur en scène et comédienne, lira des poèmes de Missak Manouchian au cours de la soirée.

Soirée organisée par la Maison de la Culture Arménienne de Décines en partena-riat avec l'Union Culturelle Française des Arméniens de France et la mairie de Vaulx en Velin.

Entrée libre

Renseignements à la MCAD www.mcadecines.com Cinéma Les Amphis 12 rue Pierre Cot 69120 Vaulx en Velin

http://www.diasporamag.com/agenda/rhonealpes/874503a0ed128be022z.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68041

Agenda - Bourg-Lès-Valence : Débat "La Syrie, histoire et actualité"Agenda - Bourg-Lès-Valence : Débat "La Syrie, histoire et actualité" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Le Collectif Mémoire et Avenir (Valence et région) vous invite à la présentation-débat sur « La Syrie, histoire et actualité » par Krikor Amirzayan.

Vendredi 19 Octobre à 20h30

Salle Cheneviers (MJC Jean Moulin) 20 av. Jean Moulin à Bourg-Lès-Valence

Entrée libre

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=67803

Agenda - 19 octobre/Vernissage de l’exposition UrbartAgenda - 19 octobre/Vernissage de l’exposition Urbart - Agenda Collec-tif VAN - www.collectifvan.org

Image et Solidarité

Exposition Urbart

Urbansite Sans frontière et Les Artistes Plasticiens Arméniens de France, ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition

URBART le vendredi 19 octobre 2012 à 19h 93 rue Saint Dominique 75007 Paris

Exposition ouverte au public du 19 au 31 octobre 2012 , la vente des oeuvres d’art servira à financer les programmes de soutiens aux réfugiés arméniens de Syrie.

Les artistes : Christine Agopian Dibasar Sharis Garabedian Henri Ghazerian

Goren Kerk Florent Kolandjian Marguerite Mateossian Martine Mikaelian Patrick Samuelian Sosi Vartanesyan

http://imagesetsolidarite.com/Exposition-Urbart,68

Agenda - 19 octobre : Concert Papiers d'Arménies à la péniche AnakoAgenda - 19 octobre : Concert Papiers d'Arménies à la péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Papiers d'Arménies sera en concert vendredi 19 octobre à la Péniche Anako.

Papiers d'Arménies

Papiers d'Arménies en concert sur la péniche Anako

avec

Gérard Carcian (kamantcha), Araik Bartikyan (doudouk), Macha Gharibian (voix), Dan Gharibian (guitare voix et bouzouki), Aret Derderyan (accordéon)

Voyage musical de Constantinople à Tiflis en passant par Mouch et Erevan.

Là où la tradition voit le jour, elle grandit, mûrit, décline, et renaît quelque part, suivant le cycle de la vie.

Inspirés des airs traditionnels d'Arménie, de Grèce, de Géorgie, et d'Anatolie, Pa-piers d'Arménies invite au voyage, sillonnant ces chemins qui d'orient en occi-dent, ont inspiré bon nombre d'artistes, de poètes, de peintres, et d'écrivains.

Tarif 12 €, tarif réduit 8 €

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

http://www.papiersdarmenies.com/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67488

Blois : 15e Edition des Rendez-vous de l'HistoireInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - La 15e édition des "Rendez-vous de l'histoire", à Blois, s'ouvre ce 18 octobre 2012. Jusqu'au 21 oc-tobre, elle accueillera de nombreuses personnalités du monde poli-tique, des arts et des lettres. Samedi matin, la ministre de la Justice, Christine Taubira, participera au débat "Donner le pouvoir aux juges est-ce possible? Est-ce souhaitable?". Cette année, c'est Erik Orsenna qui hérite de la présidence des Rendez-vous de l'histoire. On se sou-vient que l'an dernier, c'est l'historien Pierre Nora qui présidait la 14e édition. L'académicien avait dérapé en direct sur France-Inter le mer-credi 12 octobre 2011, en contestant la qualification de génocide pour les Arméniens : « Si vous écrasez trois mouches, on peut aussi vous parler d’un génocide » avait assené sans frémir (et sans s'excuser par la suite) l'intellectuel devenu (malgré lui ?) le porte-parole des néga-tionnistes à la solde d'Ankara. Pierre Nora est invité cette année à par-ticiper à deux débats. Son grand ami Jack Lang, également présent cette année, avait, lors de l'édition 2008 des Rendez-Vous de Blois, bat-tu sa coulpe pour avoir voté la loi de 2001 sur le "génocide arménien" (entre guillemets, s'était-il cru obligé de préciser). Oubliant les cri-tiques qu'il avait faites en 2008 concernant la loi "électoraliste" de pé-nalisation du négationnisme, il a, en juin dernier, fait une splendide danse du ventre devant des électeurs potentiels (du moins, le croyait-il à l'instant où il parlait) de la communauté turque de Saint-Dié.

Jeudi 18/10/2012

18h20

Émission de radio (durée : 40 min) Down Town (France inter) émission de Philippe Collin et Xavier Mauduit, en di-rect et en public Invités : Jean-Noël Jeanneney, Jack Lang Hémicycle de la

Halle aux Grains Il est demandé d’arriver 30 min en avance

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Vendredi 19/10/2010

11h30

Débat (durée : 1h30) Les Juifs et la terre avec Élie Barnavi, Michel Derczansky, Frédéric Encel, Freddy Raphaël

9 Salle Kléber-Loustau, Conseil général

14h00 Conférence avec scolaires(durée : 1h) Berlin : Les monuments de la mémoire avec Johann Chapoutot 22 Salle 23, IUFM

14h15

Cycle cinéma (durée : 68 min) Ce qu’ils savaient : les Alliés face à la Shoah de Virginie Linhart, présenté par Virginie Linhart et Fabienne Servan-Schreiber 4 Cinéma les Lobis

15h30

Conférence-débat(durée : 1h) Le nazisme, une approche renouvelée avec Johann Chapoutot 22 Salle 22, IUFM

16h00

Débat (durée : 1h30) Fascisme et communisme : actualité d’une comparaison Débat organisé par Le Monde des livres avec Jean Birnbaum, Sophie Coeuré, Ro-main Ducoulombier, Pierre Laurent, Nicolas Werth 5 Maison de la Magie

16h30

Projection (durée : 20 min) Auschwitz, reconstitution en images de synthèse de David Bonnefoy 1 Espace Multimédia, Halle aux Grains

17h30

Débat (durée : 1h15) 1914-2014 : pourquoi enseigner (encore) la Grande guerre ? avec Sébastien Bertrand, Alexandre Lafon, Laurent Wirth 22 Salle 25, IUFM

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Samedi 20/10/2012

9h15

Débat (durée : 1h30) Comment enseigner la mémoire ? avec Pierre-Philippe Bugnard, Dominique Chevalier, Laurence de Cock, Charles Heimberg

7 Amphi 3, Université

10h00

Comunication (durée : 1h) Camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers : les internés juifs et les paysans (1941-1942) avec Catherine Thion 7 Salle 008, Université

10h00

Mention spéciale du documentaire historique RVH 2012 Mémoires tsiganes, l’autre génocide De Henriette Asséo, Idith Bloch et Juliette Jourdan (durée : 70 min) Présenté par Henriette Asséo et Idith Bloch 4 Cinéma Les Lobis

11h00

Débat (durée : 1h) Les combattants de la Grande Guerre : nouvelles approches avec Rémy Ca-zals, André Loez, Nicolas Offenstadt 8 Salle Mansart, Château royal de Blois

11H30

Débat (durée : 1h30) Donner le pouvoir aux juges : est-ce possible ? Est-ce souhaitable ? Débat organisé par le journal Le Monde avec Éric Dupond-Moretti, Franck Johan-nès, Cécile Prieur, Christiane Taubira, Renaud Van Ruymbeke Hémicycle de la Halle aux Grains

11h30

Débat (durée : 1h30) Du nouveau sur l’affaire Dreyfus? La fabrication du « dossier secret » avec Vincent Duclert, Pierre Gervais, Jean-Maurice de Montremy, Pauline Peretz, Pierre Stutin 9 Salle Kléber-Loustau, Conseil général

13h30

Conférence-débat avec scolaires (durée : 1h30) Guerre, État et Société en France entre 1851 et 1945 avec Stéphane Gibert, Catherine Lefrançois-Tourret, Odile Roynette 22 Salle 23, IUFM

14h00

Débat (durée : 1h30) 2014 : pourquoi commémorer la Grande Guerre cent ans après ? Carte blanche à la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, avec Bernard Maris, Stéphane Audoin-Rouzeau, Gerd Krumeich, Nicolas Offenstadt, Antoine Prost 8 Salle des conférences, Château royal de Blois

18h30

Débat (durée : 1h) La falsification du passé. La réécriture de l’histoire par l’idéologie nazie avec Anaïs Kien, Laurent Olivier 7 Amphi 3, Université

18h45

Projection (durée : 30 min) Auschwitz, reconstitution en images de synthèse de David Bonnefoy 1 Espace Multimédia, Halle aux Grains

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Dimanche 21 octobre 2012

9h30

Débat (durée : 1h30) Le centenaire de la Grande Guerre et l’Unesco avec Jean-Paul Amat, Serge Barcellini, Marie-Madeleine Damien, Nicolas Offens-tadt, Franck Viltard 9 Salle Capitulaire, Conseil général

11h00

Débat (durée : 1h30) Nouveaux regards sur le Judaïsme avec Jean-Christophe Attias, Patrick Boucheron, Israël Jacob Yuval 7 Amphi 2, Université

11h30

Atelier (durée : 1h15) Transmettre l’histoire de la déportation à Buchenwald avec Joachim Koenig 9 Salle Capitulaire, Conseil général

LES EMBLÈMES DE LA RÉPUBLIQUE

> De 11h à 12h30 - Salle Gaston d’Orléans, Château royal de Blois

Débat proposé par CNRS éditions.

INTERVENANTS : Philippe-Jean CATINCHI, journaliste, Jean-Noël JEANNENEY, président du Conseil scientifique des Rendez-vous de l’histoire, Pierre NORA, directeur d'études à l'EHESS, Bernard RICHARD, agrégé d'histoire, auteur de l'ouvrage Les emblèmes de la République (Éditions du CNRS).

Marianne, bonnet phrygien, drapeau tricolore, Marseillaise, fête nationale, coq gaulois, monogramme RF, Panthéon, monuments aux morts... Comment com-prendre les métamorphoses des symboles visuels et sonores incarnant la Répu-blique et ses valeurs ?

14h00

Comunication (durée : 1h) L’archéologie de la Grande Guerre : archéologie préventive en milieu rural avec Yves Desfossés 9 Salle Capitulaire, Conseil général

14h30

Débat (durée : 1h30) Quels lieux de mémoire pour l’Europe ? avec Étienne François, Thomas Serrier, Ibrahima Thioub 5 Maison de la Magie

QUELS LIEUX DE MÉMOIRE POUR L'EUROPE ?

> De 14h30 à 16h - Maison de la Magie Débat proposé par La Documentation Française, en lien avec le récent numéro de Documentation photographique « Lieux de mémoire européens ».

INTERVENANTS : Étienne FRANÇOIS, professeur émérite à l'université libre de Berlin et à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Pierre NORA, directeur d'études à l'EHESS, éditeur et membre de l'Académie française, Thomas SER-RIER, maître de conférences à l'institut d'études européennes de l'université Pa-ris VIII, et Ibrahima THIOUB, professeur à l'université de Dakar.

En présence de Pierre Nora, créateur du concept de lieu de mémoire, ce débat portera sur la mémoire européenne, entre souvenirs des ténèbres et héritages heureux.

15h30

Débat (durée : 1h30) Soldats coloniaux dans la France Libre et la Résistance : sens et portée d’un en-gagement avec Julien Fargettas, Christine Levisse-Touzé, Jean-François Murac-ciole, Antoine Prost 9 Salle Capitulaire, Conseil général

15h30

Prix RVH du documentaire historique Mémoires tsiganes, l’autre génocide de Henriette Asséo, Idith Bloch, Juliette Jour-dan (durée : 72 min) 24 Auditorium du Conservatoire de musique

16h45

Projection (durée : 30 min) Auschwitz, reconstitution en images de synthèse de David Bonnefoy 1 Espace Multimédia, Halle aux Grains

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=68144

Agenda - 20 octobre: "J'ai revé d'Arménie" sur France 3 Provence

Agenda - 20 octobre: "J'ai revé d'Arménie" sur France 3 Provence - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - "J'ai rêvé d'Arménie" sera diffusé sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur, ce samedi à 15 h 20, puis sur France 3 (national) le lundi 17 décembre aux alentours de mi-nuit.

TVmag Le Figaro.fr

20/10/2012 à 15H25 sur France 3 Côte d'Azur

Durée : 50min. ( 15H25 - 16H15 ) Cryptage : En clair Genre : Docu-info - Découverte Réalisation : Jean-Pierre Carlon Rediffusion(s) : 22/10/2012 à 08:55 sur France 3 Provence-Alpes 22/10/2012 à 08:55 sur France 3 Côte d'Azur

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La Provence.com

La diaspora arménienne au coeur d'un documentaire

J'ai rêvé d'Arménie, c'est le titre d'un documentaire qui sera diffusé samedi sur France 3 Provence. Il y a un peu plus de deux ans, le réalisateur ciotaden Jean-Pierre Carlon a été sollicité pour faire un film sur la communauté arménienne, d'après une idée d'Évelyne July. "Un peu flou au départ, je me suis réapproprié le sujet, confie-t-il, je me suis rendu dans les quartiers arméniens historiques, à Marseille (Beaumont, Saint-Loup, Saint-Jérôme), mais aussi à La Ciotat, et j'ai rencontré, filmé beaucoup de gens, qui parlent de leurs racines, racontent l'his-

toire de leurs parents..."

Lire la suite Ici

http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/fiche/france-3-cote-d-azur/documentaire/87914512/j-ai-reve-d-armenie.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67885

Agenda - Phonéton 2012 : 100% pour les Arméniens de Syrie !

Agenda - Phonéton 2012 : 100% pour les Arméniens de Syrie ! - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Si le Phonéton 2012 a bien inscrit l'aide à la communauté arménienne de Syrie dans ses objectifs, ce n'est pas le seul et unique but de l'appel de fonds 2012. Or, comme le suggérait Harut Sassounian dans son éditorial du 30 août dernier, "le Fonds Arménien devrait envisager cette année, de consacrer son télé-thon au secours syro-arménien. On devrait demander aux principaux donateurs et organisations de faire des contributions généreuses, afin de préserver la présence historique arménienne en Syrie, qui est anté-rieure au génocide. (...)

Les fonds devraient être aussi levés de toute urgence, pour fournir un logement et des frais de subsistance aux Syriens qui sont récemment partis en Arménie, que ce soit sur une base provisoire ou permanente.

Ce n’est pas le moment de débattre de ce choix difficile qui est d’aider les Arméniens à rester en Syrie ou à déménager, puisque leur survie même est en danger. Tout le monde doit respecter les vœux et les ap-préciations des Arméniens syriens et soutenir leurs décisions person-nelles. Après tout, puisque leurs vies ne tiennent qu’à un fil, leurs choix ne doivent pas être mis en doute. (...)

Finalement, bien que l’aide financière soit le besoin le plus urgent, il est également important de faire passer le message aux Arméniens sy-riens qu'ils ne sont pas seuls dans cette période de grand besoin ! Ils faudrait leur faire ressentir que les Arméniens et les personnes de bonne volonté dans le monde, se soucient sincèrement de leur bien-être et mettent tout en œuvre pour assurer leur survie. Un message compatissant et rempli de tant d'espoir est essentiel, non seulement pour les Arméniens syriens, mais pour tous les Arméniens du monde. La douleur d’une communauté quelle qu’elle soit doit être partagée par tous les Arméniens. Ils devraient se dépêcher de venir en aide à la communauté frappée, parce qu'ils sont tous membres d'une grande fa-mille. Cet esprit de soutien mutuel prouverait à toutes les communau-tés arméniennes, qu'en cas de malheur, elles ne seront pas abandon-

nées à leur destin tragique.

Étant donné la situation sinistre des Arméniens en Syrie, mettons de côté toutes les autres considérations et hâtons-nous de leur porter se-cours."

Si les autorités du Fonds en Arménie et le Président Sarkissian veulent prouver à la diaspora qu'ils conçoivent réellement la nation comme "une", et que le fameux triangle Arménie-Artsakh-Diaspora est une re-lation réciproque, alors ils ne peuvent passer à côté de cette occasion de faire un Téléthon/Phonéthon 100% en faveur des Arméniens de Sy-rie. Peut-être perdront-ils de l'argent cette année, mais ils gagneront en crédibilité sur le long-terme vis-à-vis de la diaspora.

La diaspora aide l'Arménie et le Karabagh depuis 21 ans. Aujourd'hui, c'est la diaspora qui a besoin d'aide.

PHONETHON 2012

Aider l'Arménie en 4 heures, c'est possible

Le Fonds Arménien de France organise du jeudi 15 au dimanche 18 novembre 2012 son 13ème Phonéthon.

Comme chaque année, le Fonds a besoin de plus de 600 bénévoles pour contacter ses donateurs et prospects et enregistrer leurs dons.

Cinq centres d’appel équipés de matériel performant sur Lyon, Marseille, Nice, Paris et Toulouse sont mis à disposition par la Fondation Orange, partenaire offi-ciel du Phonéthon. Cette année, le Phonéthon se tiendra durant la Semaine de la Solidarité Internationale.

Il aura pour objectifs de :

- poursuivre le projet de développement agricole et d’élevage de bo-vins du Tavush; - construire des centres ruraux d’action sociale au Karabagh; - venir en aide à la communauté arménienne de Syrie.

Pour être « ensemble, les champions de la solidarité », deux parrains prestigieux issus du milieu sportif ont répondu présents : Youri Djorkaeff, Champion du monde de football 1998 et Daniel Bilalian, directeur des sports à France Télévi-sion.

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Diasporamag

Soirée de lancement du Phonéton 2012

dimanche 21 octobre à 17h Salle N. Fringhian 15 rue Jean Goujon, Paris 8e.

Il y aura aussi la présentation des missions des associations suivantes :

CSOE - AYO Eté 2012, un gymnase multi-sports pour le village de Dachtadem (Arménie) Sevan Karian - Président du CSOE - AYO

DA-connexion Mission humanitaire pour les enfants des villages d'Arménie à Mets Mantach et du Karabagh à Sos Véra Darakdjian - Présidente et Marie Lesage - Vice-Présidente de DA-connexion

Images & Solidarité Présentation du projet “De la terre à l'assiette”, DVD pédagogique sur l'agricul-ture familiale en Arménie Florent Kolandjian - Réalisateur, Association Images et Solidarité

Scribe Paris 1 000 spectateurs, 2 émissaires au Haut-Karabagh, 24 bourses d'études finan-cées Pauline Gannot et Tatiana Kalmykova - Equipe communication Scribe Paris

UGAB Jeunes Mission “Arménie, Terre de vie - 2013” à Haygavan et au lac Sevan (Arménie) Diane Der Agopian et Alexia Kazandjian - Responsables du projet "Arménie Terre de Vie"

Fonds Arménien de France Phonéthon 2012, présentation des futurs projets en Arménie et au Karabagh Michel Pazoumian - Vice-Président du Fonds Arménien de France Pierre Kurkjian - Conseiller technique sur le projet Tavush Mot de conclusion : Bedros Terzian - Président du Fonds Arménien de France

http://www.diasporamag.com/magazine/grosplan/lancement-du-phoneton-2012.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68157

Agenda - 23 octobre : "Qu'est-ce qu'un Témoignage ? " avec M.Nichanian

Agenda - 23 octobre : "Qu'est-ce qu'un Témoignage ? " avec M.Nicha-nian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Les Conférences du Salon vous invitent à une rencontre avec Marc NICHA-NIAN, Philosophe

"Qu'est-ce qu'un témoignage ?"

A propos de L’Agonie d’un Peuple de Haïg Toroyan et Zabel Essayan

Le mardi 23 octobre 20.30

Présentation par Gérard Malkassian

Maison des Etudiants arméniens (Cité Universitaire) 57 Bd. Jourdan - 75 014 Paris Metro ligne 4: Porte d’Orléans RER B: Cité Universitaire Tramway T3: Montsouris

TÉLÉCHARGER :  L'annonce de la rencontre

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=67894

Agenda - 24 octobre/France 3: "Ce qu’ils savaient. Les Al-liés face à la Shoah"

Agenda - 24 octobre/France 3: "Ce qu’ils savaient. Les Alliés face à la Shoah" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

France 3 Basse-Normandie

"Ce qu’ils savaient. Les Alliés face à la Shoah" diffusé la semaine pro-chaine au Mémorial de Caen

Le film de Virginie Linhart sera projeté en avant-première le mercredi 24 octobre à 20h30 en présence de la réalisatrice et de la productrice Fabienne Servan Schreiber.

Par Catherine Berra

Publié le 15/10/2012 | 16:27, mis à jour le 15/10/2012 | 16:33

En avril 1945, le général Eisenhower, commandant des forces militaires alliées,

pénètre dans le camp d'Ohrdruf, annexe de Buchenwald. Découvrant l'horreur du génocide juif, il ordonne que tous les soldats qui ne sont pas indispensables sur le front voient le camp afin de comprendre contre quoi ils se battent. Parallè-lement, il câble à Londres et Washington pour que viennent au plus vite les délé-gations officielles et les journalistes. Les jours suivants, les premières images de l'enfer sont filmées et diffusées dans le monde entier. Les camps de la mort en-fin libérés sont filmés dans les moindres détails. Tout se passe comme si les Al-liés découvraient, un mois avant la fin de la guerre, l’existence du génocide juif.

Or, on sait aujourd’hui, grâce à des documents déclassifiés, que les Alliés ont eu accès à certaines informations dès 1941.

Churchill, Roosevelt, Staline et de Gaulle en savaient bien plus sur l’extermina-tion des Juifs que les images de la libération des camps tournées en 1945 le laissent croire.

Sur la base de ces révélations, le film dévoile les choix et les motivations qui guidèrent les chefs Alliés pour sauver le monde du désastre tout en négligeant la question juive. Car savoir permettait-il d’agir ?

C’est en partant de cette question que la réalisatrice, Virginie Linhart, docteur en sociologie politique à l’IEP de Paris et auteur du livre "La vie après" (Le Seuil), a conçu la trame de son film, élaboré avec le conseil historique de Henry Rous-so.

L'entrée sera libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

http :// basse - normandie . france 3. fr /2012/10/15/ ce - qu - ils - savaient - les - allies - face - la - shoah - mercredi -24- octobre -20 h 30- ce - qu - ils - savaient - les - allies - face - la - shoah - mercredi -24- octobre -20 h 30-121023. html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68045

Agenda - ARTE Journal/25 octobre: I Love Democracy – TurquieAgenda - ARTE Journal/25 octobre: I Love Democracy - Turquie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

11:00 I Love Democracy Turquie

jeudi, 25 octobre 2012 à 11:00

Rediffusions :

Pas de rediffusion I Love Democracy (France, 2012, 89mn) ARTE F Réalisateur: Baudoin Koenig, Daniel Leconte

L'islam turc est-il soluble dans la démocratie ? Les équipes d'I love democracy ont sillonné le pays pour sonder un modèle républicain envié mais non exempt de dérives autoritaires, et prendre le pouls d'une société civile pleine de vitalité.

À la tête du régime turc depuis 2002, le premier ministre turc Recep Tayyip Er-dogan a défini la démocratie comme "un autobus dont ont descend une fois le terminus atteint". C'est pourtant son gouvernement qui a ouvert le procès des généraux putschistes de 1980. Une nouvelle constitution devrait d'ailleurs rem-placer le texte écrit par ces mêmes militaires à la fin de l'année. Garantira-t-elle une véritable démocratie ou renforcera-t-elle les ambitions du Premier ministre ? Au moment où les révolutions arabes se cherchent un futur et où l'Europe tra-verse une crise, la Turquie se présente comme un modèle conjuguant islam et laïcité, démocratie et croissance. Faut-il s'y fier ?

Liberté de la presse en Berne

Ce road movie nous entraine de Gaziantep, vitrine du parti de Recep Tayyip Er-dogan et symbole du boom économique du pays, à la prestigieuse université ODTU d'Ankara où voisinent des étudiants rebelles, kémalistes et islamistes. Il fait aussi étape près de la frontière, à Kilis, où des réfugiés syriens rêvent d'un futur bâti sur le modèle turc et à Diyarbakir, la capitale du Kurdistan turc, où les discussions s'enflamment sur le combat pour la liberté de la presse. Le pays compte 106 journalistes emprisonnés, dont une majorité de Kurdes. Sur Istiklal, les Champs-Élysées d'Istanbul, les manifestations se succèdent. Les féministes dénoncent la dégradation des droits des femmes. Les lycéens demandent la li-bération de plusieurs des leurs et les islamistes manifestent leur soutien aux Pa-lestiniens et aux Syriens. Comme dans chaque numéro de I love democracy, Daniel Leconte prolonge la réflexion en compagnie du ministre des Affaires européennes Egemen Bagis, de l'historien Ahmet Insel et de la romancière féministe Elif Shafak, analysant avec eux les paradoxes de cette "démocratie turque" qui fait rêver une partie du monde arabe.

http :// www . arte . tv / fr / programmes - a - la - semaine /244, broadcastin - gNum =1382766, day =6, week =43, year =2012. html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68078

Agenda - 27 octobre : Les Notes d'Arménie jouées par Nantes Philharmonie

Agenda - 27 octobre : Les Notes d'Arménie jouées par Nantes Philhar-monie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

Agence Bretagne Presse

Source : LA PHILHAR, orchestre d'harmonie de Nantes Porte-parole:Paola HARDY

Publié le 18/10/12 10:41

NANTES/NAONED—Nantes Philharmonie joue « les Notes d'Arménie »

Des sources populaires de la musique arménienne aux grandes œuvres élabo-rées par les compositeurs majeurs de ce pays du Caucase, tel est le parcours proposé par ce concert d'ouverture de la saison de Nantes Philharmonie, placée sous la direction de Frédéric Oster. La richesse du folklore ressuscité par les pia-nistes de Formule Duo côtoie ici les grandes pièces orchestrales et concertantes des compositeurs arméniens ou étrangers séduits par cet univers musical fasci-nant.

Retour aux origines de la culture musicale arménienne

Fidèles arpenteurs de l'Arménie depuis bientôt dix ans, Sophie Arsenian et Phi-lippe Alaire, les artistes nantais de Formule duo, piano à 4 mains, ont mis leurs pas dans ceux de Komitas, le légendaire ethnomusicologue qui recueillit, il y a plus de cent ans, environ trois mille mélodies populaires. Ils ont tiré de leurs propres recherches de merveilleux arrangements pour piano à 4 mains dont ils proposeront, au cours du concert, une sélection intéressante.

Un concerto arménien

C'est à Vincent Morinière, éminent tubiste professeur au Conservatoire de Nantes, qu'a été confiée l'interprétation du Concerto pour tuba d'Alexander Aru-tiunian, l'une des figures majeures de la musique arménienne du XXe siècle, dis-paru en mars 2012. Le compositeur y fait la part belle aux mélodies de son pays, disséminées dans une structure de concerto classique en trois mouvements, qui exigent du soliste lyrisme et virtuosité, et de l'orchestre accompagnateur sou-plesse et finesse d'exécution. Nantes Philharmonie au service du grand réper-toire symphonique inspiré par l'Arménie L'orchestre d'harmonie, riche de sa pa-lette sonore, brille de tous ses feux dans les grandes suites de ballet et de danses tirées du riche folklore arménien : d'abord la grande suite de ballet «Spartacus» de Khachaturian, le plus célèbre des compositeurs arméniens. Si le héros rappelle la Rome antique, la musique, elle, s'inscrit dans la pure tradition mélodique caucasienne. Quant aux fameuses «Danses Arméniennes» de l'Améri-cain Alfred Reed, elles constituent indubitablement la référence en matière d'or-chestration de thèmes tirés du folklore et demeurent, quarante ans après leur élaboration, un des sommets de la musique originale pour grand orchestre d'harmonie.

INFORMATIONS PRATIQUES

Samedi 27 octobre 2012 à 20h30 au Grand Auditorium Berlioz du Conservatoire de Nantes, 4 rue Gaëtan Rondeau, Ile de Nantes. Tarifs : 14€ (normal), 11€ (réduit), 7€ (enfants de moins de 12 ans), gratuit (moins de 5 ans)

Billetterie ouverte sur place une heure avant le concert.

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=27792&title=Les%20Notes%20d%27Arm%C3%A9nie%20jou%C3%A9es%20par%20Nantes%20Philharmonie

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68161

Agenda - Du 3 au 28 octobre : Expo photo « Horovel » d’Erhan Arik

Agenda - Du 3 au 28 octobre : Expo photo « Horovel » d’Erhan Arik - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Expo photo « Horovel » d’Erhan Arik. La frontière arméno-turque. Portraits.

Du mercredi 3 au dimanche 28 octobre 2012.

Entrée libre

Erhan Arik, originaire de la région d'Ardahan en Turquie à la frontière de l'Armé-nie, a voyagé dans les villages de la frontière en Arménie et en Turquie pour écouter les témoignages, les rêves, les réflexions et les perceptions des habi-tants.

Dans le cadre du mois de l'Arménie, Expo photo « Horovel » d’Erhan Arık. «Après le départ des Arméniens, je suis né et j’ai grandi dans cette maison de village à Ardahan, tout comme les autres membres de ma famille. On utilisait la pièce de la maison où se trouvait le four comme une grange. A 25 ans, j’ai vu un homme en rêve, qui m’a dit : "Cette maison était la nôtre ; mes enfants ont joué dans cette pièce, ma femme faisait la cuisine dans ce four, mais toi, tu en as fait une grange !" Ce rêve m’a fait une forte impression et j’ai décidé de partir à la recherche des Arméniens. »

Cette belle exposition, composée de photos, de témoignages et de cinq courts films, exprime le parcours personnel du photojournaliste Erhan Arik, qui est parti à la recherche de l'histoire de ses ancêtres et de ses frères d'autrefois.

C'est le caractère humain et personnel et non-idéologique de cette exposition qui touche le spectateur et montre une autre facette de la Turquie. En effet Erhan Arik est un exemple de nombreux citoyens de Turquie qui s'interrogent

sur le passé de leur pays, malgré le discours officiel et majoritaire.

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67516

Agenda - Grenoble : Colloque International « Vérité, mé-moire et justice »

Agenda - Grenoble : Colloque International « Vérité, mémoire et justice » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Argentine entame un travail de mémoire et d’histoire pour perpétuer le souvenir des vic-times de la dictature (1976/1983) et tirer les enseignements de cette période de terreur. Des démarches du même type se développent au Chili, en Uruguay, au Brésil où s'établirent de semblables régimes. En évoquant ces pays, mais aussi d’autres tragédies contemporaines, ce colloque entend proposer une réflexion autour des notions de crimes contre l'humanité, de résistance civile, de vérité, de mémoire et des enjeux concernant l’internationalisation de la justice. Il se tiendra le mardi 23 octobre 2012 dans l'ancien palais de justice de Grenoble. Au-tour du colloque, tout un programme d’activités a également été mis en place du lundi 22 au vendredi 26 octobre 2012 par le Collectif Mé-moire-Vérité-Justice Rhône-Alpes et le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.

Informations pratiques sur le colloque

du 23 octobre

Mardi 23 octobre dès 9h30 Au Palais du Parlement Place Saint-André à Grenoble Entrée libre sur inscriptions obligatoires auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Mail: [email protected] Accès: Tramway ligne A: arrêt Maison du Tourisme – Hubert Dubedout

Lire sur le colloque Ici ou téléchargez le pdf ci-dessous:

TÉLÉCHARGER :  Le programme du Colloque

http :// www . collectifvan . org / pdf /12-19-13-12-10-12. pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67961

Agenda - Péniche Anako/Octobre 2012 : Le mois des Ar-méniens

Agenda - Péniche Anako/Octobre 2012 : Le mois des Arméniens - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le mois d'octobre est le mois des Arméniens à la Péniche Anako. Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en octobre 2012.

Péniche Anako

du 3 au 28 octobre EXPO PHOTO « Horovel » d'Erhan Arık. La frontière ar-méno-turque. Portraits.

http://www.depoistanbul.net/en/activites_detail.asp?ac=47

ouvert du mercredi au dimanche de 15h à 18h

Entrée libre

VERNISSAGE le 6 octobre à 19h30

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jeudi 18 octobre à 20h30

CONCERT JAZZ - Misja Fitzgerald Trio

Yoni Zelnik (contrebasse), Yoann Serra (batterie), Misja Fitzgerald Michel (gui-tares)

Né en 1973, Misja Fitzgerald Michel a été élève de la classe de jazz de François Jeanneau au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il a ensuite étudié en 1993 à la New School (New York) auprès de Jim Hall, Billy Harper et Kenny Werner. Il commence à jouer à cette époque avec Ravi Coltrane et avec de nombreux autres musiciens de la jeune scène new- yorkaise, comme Gary Thomas, Chris Potter ou Mark Turner.

Misja Fitzgerald-Michel s'est imposé comme l'une des plus belles promesses de la guitare jazz de ces années. Le grand espoir de la guitare "post-methenienne".

8 € - 6 € T.R.

http://www.misjafitzgeraldmichel.com

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vendredi 19 octobre à 20h30

CONCERT - Papiers d'Arménies

Gérard Carcian (kamantcha), Araik Bartikyan (doudouk), Macha Gharibian (voix), Dan Gharibian (guitare voix et bouzouki), Aret Derderyan (accordéon)

Voyage musical de Constantinople à Tiflis en passant par Mouch et Erevan. Là où la tradition voit le jour, elle grandit, mûrit, décline, et renaît quelque part, suivant le cycle de la vie. Inspirés des airs traditionnels d'Arménie, de Grèce, de Géorgie, et d'Anatolie, Papiers d'Arménies invite au voyage, sillonnant ces che-mins qui d'orient en occident, ont inspiré bon nombre d'artistes, de poètes, de peintres, et d'écrivains.

Tarif 12 €, tarif réduit 8 € http://www.papiersdarmenies.com

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dimanche 21 octobre à 17h

CONCERT « Nouveaux talents »

avec Eva Berberian, Shaké Mouradian et Raffi the Blues Kid

Biographies des artistes ->

12 € - 8 € T.R.

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jeudi 25 octobre à 20h30

FILM « Les Fontaines de Havav »

présenté par les volontaires de l'Organisation Terre et Culture

Participation libre

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vendredi 26 octobre à 20h30

CONFÉRENCE « Isfahan, New Julfa and the Art of Sumpat Der Kiure-ghian »

avec Prof. Armen Der Kiureghian (en arménien et en anglais)

Entrée libre http://www.sumbat.com/

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samedi 27 octobre à 20h30

CONFÉRENCE-DÉBAT

« Vous avez dit dialogue ? »

avec Hilda Tchoboian

Entrée libre

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dimanche 28 octobre à 17h

CONCERT

Massis (chant, guitare) et Chahan Dinanian (violoncelle)

Auteur - compositeur- interprète, Massis est né en 1949 à Constantinople. Très jeune, il choisit la voie de la musique. Ses premières sonates pour piano naissent en Italie, en 1971, où il vit et compose un important répertoire de chan-sons en italien, ayant pour thème l'amour, la liberté, la solitude… En 1987, à Pa-ris, Massis vit une rencontre inattendue avec les œuvres du poète Chiraz, qu'il compose et chante telles qu'il les conçoit, avec passion et mélancolie. En 2010, année de la commémoration du 95e anniversaire de la naissance de Hovhannès Chiraz, Massis revient sur le devant de la scène, accompagné du célèbre violon-celliste Chahan DINANIAN.

Biographies des musiciens ->

12 € - 8 € T.R. Voir les Videos sur Youtube ->

La Péniche Anako Bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

http://peniche.anako.com/Agenda_38.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=67413

Exposition du 26 juin au 27 octobre: Hommage aux en-fants de la Shoah

Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette annonce publiée sur le site officiel de la Mairie de Paris le 13 juin 2012.

Paris.fr

[13/06/2012]

Hommage aux enfants de la Shoah

Juillet 1942, près de 14 000 Parisiens sont arrêtés par la police fran-çaise et rassemblés au Vélodrome d’hiver. Parmi eux de nombreux en-fants. Au travers de l'exposition "C'étaient des enfants" la Mairie de Pa-ris honore leur souvenir et celui des milliers de leurs camarades qui ont survécu à la Shoah en présentant aux visiteurs lettres, photographies, dessins et documents officiels. Salon d'accueil de l'Hôtel de Ville. Du 26 juin au 27 octobre - Gratuit.

Dans l’ensemble de l’Europe, 1 500 000 enfants juifs ont été tués. Parmi eux, 11 400, dont 2 000 qui n’avaient pas six ans ont été déportés depuis la France ou ont trouvé la mort dans l’un des camps d’internement installés sur le territoire. La majorité de ces jeunes victimes étaient de petits Parisiens. Deux-cents seule-ment sont revenus vivants.

« Survivants », « enfants cachés » ou encore « rescapés », les termes pour dési-gner ces enfants qui ont échappé aux déportations sont nombreux, et invitent à s’interroger : survivre et après ?

L'exposition "C'étaient des enfants" apporte un éclairage sur cette période de notre histoire, en présentant de nombreux documents inédits, issus de collec-tions particulières, comme ce journal tenu en juillet 1942 par une adolescente juive parisienne, membre des Éclaireurs israélites, qui parcourt Paris le jour de la rafle du Vel’d’Hiv’ afin de porter secours à des enfants laissés seuls.

Voir aussi le reportage sur "La médaille des Justes" qui distingue ceux qui ont secouru des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cet article est extrait d' "à Paris+" le supplément numérique du magazine "à Paris", trimestriel de la Ville de Paris.

Infos pratiques

Du 26 juin au 27 octobre

Salon d'accueil de la Mairie de Paris 29, rue de Rivoli. 75004 Paris

Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 10h à 19h. Gratuit

Métro

ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville ligne(s) 1,4,7,11,14 - Châtelet ligne 4 - Cité ligne 4 - Saint-Michel - Notre-Dame

Catalogue - Sarah Gensburger C’étaient des enfants. Déportation et sauvetage des enfants juifs à Paris. 24,90 € - 128 pages

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Pour ne jamais oublier

La population Juive à Paris en 1940

A cette époque, la population juive de France est estimée à 320 000 membres. Trés diverse, un tiers de ses membres sont nés en France, l'autre partie sont des immigrés. Ces hommes et ces femmes ont quitté leurs pays pour fuir les persé-cutions antisémites mais aussi afin d'améliorer leurs conditions de vie. On trouve quelques familles aisées, professions libérales ou cadres, mais surtout une majorité de ménages très modestes qui travaillent dans l’artisanat ou le commerce.

À l’arrivée des soldats allemands en juin 1940, près de 200 000 Juifs vivent dans la capitale française : de Belleville à l’ouest parisien, en passant par la rue de la Roquette. Cette population juive parisienne est jeune, sur les 140 000 Juifs qui résident encore dans le département de la Seine, un quart ont moins de 15 ans.

Identification et exclusion

L’armistice du 22 juin 1940 divise la France en deux et dès septembre les autori-tés occupantes et le gouvernement de Vichy y organisent la stigmatisation des Juifs. La plupart de ces mesures concernent également les enfants.

L'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 ordonne aux juifs de zone occu-pée de se déclarer. Les chefs de famille ont jusqu’au 20 octobre pour faire état de leur identité. C'est sur la base de ce recensement que la préfecture de police de Paris crée finalement un fichier des enfants juifs. Le tampon « Juif » est porté sur leurs papiers d’identité, les enfants âgés de plus de 6 ans doivent porter l’étoile jaune. C'est à partir de la loi française du 3 octobre « portant statut des juifs », que leurs parents sont exclus de nombreuses professions.

L’ordonnance allemande du 8 juillet 1942 interdit aux juifs l’accès aux lieux pu-blics. L'image des petits juifs parisiens est alors utilisée par la propagande anti-sémite pour dénoncer le « péril » que représentent les juifs, et ce, dès leur plus jeune âge.

L’École républicaine : entre continuité et rupture

La Révolution nationale promue par le gouvernement de Vichy entend s’atta-quer à l’école. Il s’agit de protéger la jeunesse française de « l’influence juive ». Les élèves juifs restent cependant admis dans les écoles élémentaires et les ly-cées où ils sont soumis au port de l’étoile jaune. Lorsque la police française ar-rête en juillet 1942 des enfants juifs, elle arrête d’abord des écoliers.

Au total, plus de 6 100 enfants ont été arrêtés à Paris durant la Shoah , la plu-part d’entre eux ont été déportés au camp d’Auschwitz en Pologne où ils furent exterminés à leur arrivée.

En 1941 ont lieu les premières rafles parisiennes, elles conduisent à l’arrestation de près de 8 200 personnes, exclusivement des hommes et presque tous étran-gers. L’internement de ces pères de famille plonge leur femme et enfants dans des difficultés matérielles et psychologiques supplémentaires. Il signifie parfois que les enfants sont brutalement laissés seuls.

Le Vel’ d’Hiv’ : un « camp d’enfants »

La grande rafle parisienne des 16 et 17 juillet 1942 est la première à concerner les enfants de plus de deux ans. Une triple épidémie de diphtérie, de scarlatine et de rougeole touche 300 enfants dont plusieurs mourront dans les jours qui suivent.

En juillet 1942, le camp de Beaune-la-Rolande compte 300 petits Parisiens de 2 à 5 ans, près de 500 de 6 à 10 ans et 600 de 10 à 15 ans. Pour remplir au plus vite les convois de déportation, il est décidé de séparer les familles. À partir du 15 août 1942, les enfants du Vél’ d’Hiv’ encore vivants sont progressivement transférés à Drancy pour y être déportés en compagnie d’adultes et maintenir ainsi l’illusion que ces déportations visent à organiser des peuplements juifs à l’est de l’Europe.

Aucun statut particulier n’est prévu pour ces jeunes internés et c'est entre le 14 et le 31 août 1942, que plus de 3 000 enfants sont ainsi déportés pour Ausch-witz, la plupart y sont exterminés à leur arrivée. Seulement 200 des quelques 11 000 enfants juifs déportés de France sont revenus des camps d’extermination.

Les Parisiens se mobilisent

C’est à Paris que s’est joué le sort de la majorité des enfants juifs déportés. Les Parisiens qui constatent la disparition d’hommes, de femmes et surtout d’en-fants décident de les sauver. Les réactions à la rafle du Vél’ d’Hiv’ sont en effet nombreuses. Ce sont des voisins, des amis ou encore des camarades de classe

qui portent secours aux enfants juifs parisiens.

Dès sa création en 1941, l’Union générale des Israélites de France (UGIF), assure la gestion de plusieurs centres d’accueil pour enfants à Paris. Plus de 3 000 en-fants séjournent dans l’une de ces maisons entre juillet 1942 et août 1944. Plu-sieurs rafles y sont conduites jusqu’à la dernière où, durant la nuit du 20 juillet 1944, 125 petits pensionnaires sont arrêtés à Paris puis déportés à Auschwitz par le dernier convoi à quitter Drancy. Dès 1942, des réseaux interconfession-nels ou laïcs, redoutent cette issue et débutent l’évacuation clandestine et pro-gressive des maisons de l’UGIF. Ils sauvent ainsi plusieurs centaines d’enfants.

Survivre et grandir

À Paris comme dans l’ensemble de la France, environ 80 % des enfants juifs ont survécu à la guerre. Du fait de leurs prises en charge par des réseaux juifs de sauvetage, épaulés par des non-juifs. Il est toutefois difficile d’établir un chiffre définitif, comme il est encore plus délicat de faire une estimation des gestes de solidarité de tel ou tel voisin, ami ou camarade. En tous les cas, la considération exclusive du sauvetage physique des enfants méconnaît les conditions de leur survie. Etre « caché » suppose souvent d’accepter d’être séparé de sa famille, de changer d’identité, parfois être baptisé dans la religion catholique, de quitter Paris enfin de se faire accepter par un nouvel entourage, entre quasi-adoption et maltraitance.

Afin d'atténuer la séparation et lorsue cela est possible,les enfants écrivent à leurs parents. Lorsque ceux-çi sont « introuvables », ils leur font des dessins, préparent des cadeaux dans l’attente de les revoir, attente qui s’avèrera sou-vent vaine.

En 1945, on dénombre en effet 10 000 orphelins juifs en France. D’autres re-trouvent des parents affaiblis, sans ressources et souvent sans logement. Les oeuvres juives ouvrent alors des maisons pour accueillir temporairement et par-fois élever une large part des enfants qu’elles ont contribué à sauver. La vie en collectivité dans ces maisons marque une nouvelle épreuve pour les enfants. Elle signifie qu’ils ne reverront jamais leurs parents.

L’après-guerre

Dans l’immédiat après-guerre, le vécu de ces enfants n’a pas sa place : ils ont eu la « chance » de survivre. À la fin des années 70, c’est d’abord comme orphe-lins que certains prennent publiquement la parole. Il faut attendre encore dix ans pour que ces mêmes personnes parlent d’elles. Les années 90 voient alors la multiplication des associations « d’ enfants cachés » et « d'anciens ». Ces en-fants devenus grands-parents prennent souvent conscience de la dette qu’ils ont envers tel résistant juif comme envers ces non juifs qu’ils décident, parfois, de faire reconnaître comme « Juste parmi les nations » par l’État d’Israël.

Autour de l'exposition

- Exposition temporaire - Mémorial de la Shoah

"Au coeur du génocide - Les enfants dans la shoah 1933-1945" Du 19 juin au 30 décembre

- « Je pars demain… » Été 42 : les dernières lettres - CERCIL d'Orléans Exposition du 16 mai au 30 septembre

En juin-juillet 1942, des milliers de Juifs étrangers sont déportés à partir des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande où ils ont été internés pendant plus d’un an. Avant le départ, ils vont écrire une lettre à leurs proches « nous partons pour une destination inconnue ». Écrites le dernier jour dans le camp, parfois même dans le train, elles seront les « dernières lettres »…

- Exposition "Sauver les enfants, 1938-1945"- Archives nationales Du 2 octobre au 27 novembre

- Exposition-atelier "Sur les traces d’une photo. Dix histoires d’enfants sauvés"- Bibliothèque Marguerite Audoux Du 28 juin au 31 juillet

- « Nous qui sommes encore vivants » – Résister dans les camps nazis. Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne Jusqu’au 31 août http://www.paris.fr/accueil/culture/c-etaient-des-enfants-une-expo-sur-les-en-fants-de-la-shoah-a-l-hotel-de-ville/rub_9652_actu_115847_port_24330

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64882

Agenda - Neuilly : exposition Arménie la Foi des Mon-tagnes

Agenda - Neuilly : exposition Arménie la Foi des Montagnes - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

L'oeuvre d'Orient

Du 01/10/2012 au 31/10/2012

Conçue par l’Œuvre d’Orient avec la collaboration de Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut, orientaliste, cette exposition sera présentée pour la 1ère fois à Neuilly

« Arménie, la foi des montagnes »

La foi déplace les montagnes (Mt 17, 20), mais les montagnes fixent la foi. En Arménie, premier État chrétien du monde, l’Évangile s’enracine dans une an-tique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu’au martyre et même au gé-nocide, à tous les assauts de l’histoire.

Aujourd’hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde, majori-tairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques. En Arménie, ils représentent 98% de la population.

Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d’une histoire nationale, à la rencontre d’un peuple et d’une culture toujours bien vi-vante.

Une invitation aussi à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions, aux cô-tés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d’Arménie et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d’un siècle.

Date : du 1er au 31 octobre 2012

Adresse : Eglise St Pierre de Neuilly, 90 avenue du Roule – 92 200 Neuilly

Ouverte tous les jours de 7h30 à 17h45 http://www.oeuvre-orient.fr/2012/09/14/neuilly-exposition-armenie-la-foi-des-montagnes/http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67904tat

Agenda - 2 Projections de Bolis, un court métrage d’Eric NazarianAgenda - 2 Projections de Bolis, un court métrage d’Eric Nazarian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Claire Mouradian, Jacky Nercessian et Charlie Sansonetti ont le plaisir de vous inviter à la se-maine du film Bolis un court métrage d’Eric Nazarian avec Jacky Nerces-sian et Serra Yilmaz. 2 projections - débats en présence de l’auteur réalisateur Eric Nazarian les 22 (à l’EHESS) et 29 octobre (à l’Anako ).

Claire Mouradian, Jacky Nercessian et Charlie Sansonetti ont le plaisir de vous in-viter à la semaine du film

Bolis un court métrage d’Eric Nazarian avec Jacky Nercessian et Serra Yilmaz

Tourné en Turquie, le court métrage BOLIS relate l'histoire d'Armenak, un joueur de Oud très réputé, qui, à l'invitation d'un festival de musique, se rend pour la

première fois à Istanbul. L'appréhension face à cette ville qui a vu disparaitre son grand père le 24 avril 1915, est totale. Armenak, animé de ses préjugés, s'attendait à haïr Istanbul. Étrangement, il observe qu'il s'y sent chez lui. Et c'est très naturellement qu'il décide de retrouver la vieille boutique de Oud qu'affec-tionnait son grand-père, avec pour seuls indices une vieille photo et un nom de rue. Est-ce le destin ou la coïncidence qui le guident ?

Le film BOLIS a été présenté en avant-première au Festival des Capitales Euro-péennes de la Culture, qui s'est tenu à Istanbul, en 2010, au sein du film intitulé "Ne m'oublie pas, Istanbul"

2 projections - débats en présence de l’auteur réalisateur Eric Naza-rian, lauréat du Nicholl Fellowships in Screenwriting réalisateur du long métrage The Blue Hour

Lundi 22 octobre à 17h00 à l’EHESS avec Claire Mouradian - Jacky Nercessian école des hautes études en sciences sociales

105, boulevard Raspail - 75006 Paris Porte B - Amphithéâtre Métro : Notre-Dame des Champs ou Saint- Placide Bus : 68, 82, 58 (arrêt Notre-Dame des Champs)

Lundi 29 octobre à 20h00 à l’Anako avec Jacky Nercessian

Péniche ancrée au bassin de la Villette, face au 61, quai de la Seine, Paris 19e metro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://peniche.anako.com

TÉLÉCHARGER :  L'affiche

http://collectifvan.org/pdf/12-01-08-10-10-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=67886

Agenda - Bruxelles : "Le Manteau arménien de Jean-Jacques RousseauAgenda - Bruxelles : "Le Manteau arménien de Jean-Jacques Rousseau - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l’occasion du Tricente-naire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, une conférence et la projection en avant-première du film documentaire "Le Manteau armé-

nien de Jean-Jacques Rousseau" de Patrick Cazals (production Les Films du Horla), auront lieu à la Villa Empain (Bruxelles), le mardi 23 octobre 2012, à 19 heures.

LE MANTEAU ARMENIEN DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU

Villa Empain, le mardi 23 octobre 2012, à 19 heures

A l’occasion du Tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rous-seau, une conférence et la projection d’un film documentaire en avant-première avec la collaboration de l’Association des Amis du Musée de Croix de Namur

19 heures : Rencontre avec le Professeur Raymond Trousson, biographe de Jean-Jacques Rousseau Professeur émérite de l’Université libre de Bruxelles et membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, Raymond Trousson est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés au siècle des Lumières et en particu-lier à Jean-Jacques Rousseau. Avec Frédéric S. Eigeldinger, il a dirigé la publica-tion du Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau ( Ed. Honoré Champion ) et a pu-blié cette année Les oeuvres complètes de Rousseau en 24 volumes (oeuvres et commentaires, Ed. Honoré Champion). Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à Diderot et Voltaire, ainsi qu’au thème de Prométhée et à l’histoire littéraire de la pensée utopique.

20h30 : Présentation et projection en avant-première du film Le Man-teau arménien de Jean-Jacques Rousseau de Patrick Cazals (50 min., production Les Films du Horla) Construit comme une chronique filmée, basé sur des extraits d’oeuvres, de com-positions musicales méconnues, de gravures, manuscrits et portraits, tourné sur les lieux où le philosophe a écrit ses textes majeurs et a connu le rejet et l’exil (1760-1770), ce film retrace certains épisodes de la vie de Jean-Jacques Rous-seau et tente de mieux comprendre son caractère considéré parfois comme om-brageux.

Pourquoi Jean-Jacques Rousseau a-t-il un jour adopté un manteau arménien comme tenue quotidienne de travail et de promenade ? Etait-ce un vêtement d’errance et d’exil ou un simple et confortable habit ?

Le film de Patrick Cazals propose quelques réponses à ces questions et permet de resituer des moments essentiels d’une oeuvre et d’une vie hors du commun, où se côtoient souvent l’insolite, l’humour sarcastique et le drame.

Tourné à Montmorency, Ermenonville, Môtiers-Travers, Genève, Bruxelles, ce film documentaire offre les témoignages de Yolande Crowe, Angèle Kapoïan, des bio-graphes de Jean-Jacques Rousseau, dont Raymond Trousson et Frédéric.S. Eigel-dinger, de Roland Kaehr ( conservateur du Musée Jean-Jacques Rousseau de Mô-tiers-Travers), de Dickran Kouymjian et les avis tranchés des habitués du café lit-téraire Les Cascades à Paris.

Les pièces pour harpe et intermèdes du Devin du Village, composés par Jean-Jacques Rousseau, y sont interprétés par Caroline Lieby-Muller et l’ensemble Alba.

Producteur et réalisateur, Patrick Cazals est l’auteur d’une cinquantaine de films, dont de nombreux portraits d’artistes, écrivains et cinéastes (Robert Doisneau, Sergueï Paradjanov, Rouben Mamoulian, Mikhaïl Kalatozov, Amrita Sher-Gil, René Depestre, …). Ancien collaborateur du quotidien Libération, des Cahiers du Ciné-ma et de France Culture, il a écrit plusieurs ouvrages dont des biographies consacrées à Sergueï Paradjanov (Ed. de l’Etoile) et Musidora (Ed. Henri Veyrier).

Ce film a reçu le soutien des Départements de l’Oise et du Val d’Oise, de la Ville de Montmorency, des Musées Rousseau de Montmorency et Môtiers-Travers, de l’Institut de France et de l’Abbaye de Chalis – Musée Jacquemart André.

Fondation Boghossian - Villa Empain Centre d’art et de dialogue entre les cultures d’Orient et d’Occident Avenue Franklin Roosevelt, 67 – 1050 Bruxelles

Les réservations sont nécessaires et la confirmation des inscriptions se fait en fonction des places disponibles. Réservations par mail : [email protected] Prix d’entrée : 5 € par personne Accès gratuit pour les membres du Cercle des Amis de la Villa Empain

TÉLÉCHARGER :  Programme http://www.collectifvan.org/pdf/01-46-39-4-10-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67695

Agenda - 8 novembre/Valence: Missak Manouchian, une esquisse de portrait

Agenda - 8 novembre/Valence: Missak Manouchian, une esquisse de portrait - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - La COADA et le cinéma Le Navire vous invitent le jeudi 8 novembre 2012 à 20h à la pro-jection du film de Michel Ionascu "Missak MANOUCHIAN, une esquisse de portrait" (2012) au cinéma Le Navire (9 Boulevard Alsace 26000 Va-lence, France) en présence de la réalisateur.

Coordination des Organisations Arméniennes Drôme Ardèche

La COADA et le cinéma Le Navire vous invitent :

Hommage à Missak Manouchian avec la projection du film de Michel IONASCU :

"Missak MANOUCHIAN, une esquisse de portrait" (2012).

Le Jeudi 8 Novembre 2012 à 20 heures avec la participation du réalisateur Michel IONASCU au cinéma le Navire à Valence.

Billets en vente auprès de la COADA ou au cinéma Le Navire au prix de 4 euros.

Questions et Débats après la projection avec l'équipe qui a réalisé le film

Adresses:

Coordination des Organisations Arméniennes Drôme Ardèche Comité du 24 Avril 12 Rue de la Cécile, 26000 Valence [email protected]

cinéma Le Navire 9 Boulevard Alsace 26000 Valence, France

http :// collectifvan . org / article . php ? r =5& id =68042

Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'ex-pose (75006)Agenda - 26 oct.- 30 nov. 2012: Le livre arménien s'expose (75006) - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

BibliObs

Créé le 23-08-2012 à 12h28 - Mis à jour à 16h52

Par BibliObs

L'imprimerie arménienne a 500 ans. La Bibliothèque Mazarine fête ça.

La Bibliothèque Mazarine expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux. Comme l'indique son titre, «Le livre arménien de la Renais-sance aux Lumières: une culture en diaspora», l’exposition promet de rendre compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles, et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont tra-vaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne.

Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition an-cienne, à ses particularités ornementales, aux reliures. Au cœur des rivalités

entre l’Eglise arménienne et Rome, le livre arménien apporte un éclairage fasci-nant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières.

Bibliothèque Mazarine, 23 quai de Conti, 75006, Paris.

Du lundi au vendredi de 10h à 18h, entrée libre.

http://bibliobs.nouvelobs.com/agenda/20120823.OBS0252/26-octobre-30-no-vembre-2012-le-livre-armenien-de-la-renaissance-aux-lumieres-une-culture-en-diaspora-exposition-a-la-bibliotheque-mazarine.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=66733

Agenda - Théâtre de la Villette : « Hate Radio » ou le rôle de la radio dans le génocide des TutsiAgenda - Théâtre de la Villette : « Hate Radio » ou le rôle de la radio dans le génocide des Tutsi - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org - Si on avait cherché un moyen efficace et rapide d'empêcher le génocide au Rwanda, nous dit le journaliste américain Philip Goure-vitch, arrêter les émissions de la radio RTLM aurait pu être un bon dé-but. La radio de la haine (Hate Radio) était la Radio-télévision Libre des Mille Collines (RTLM), le vecteur audio du génocide des Tutsi. La pièce retrace l'ordinaire de la RTLM, dans un studio installé à l'identique. Des artistes rwandais, qui ont vécu la situation, prêtent leurs visages et leurs voix à la haine au travail, dans son costume de tous les jours. Et en appellent in fine à notre vigilance, si un simple stimulus sonore suffit à réveiller le racisme extrême. La pièce de théâtre « Hate Radio » se tiendra du 4 au 15 décembre 2012 au Théâtre de la Villette à Paris.

La Villette

Théâtre « Hate Radio » de IIPM / Milo Rau

(International Institut of Political Murder) Première en France. Si on avait cherché un moyen efficace et rapide d'empêcher le génocide au Rwanda, nous dit le journaliste américain Philip Gourevitch, arrêter les émissions de la radio RTLM aurait pu être un bon début.

La pièce

La radio de la haine (Hate Radio) était la Radio-télévision Libre des Mille Collines (RTLM), le vecteur audio du génocide rwandais. La pièce retrace l'ordinaire de la RTLM, dans un studio installé à l'identique. Des artistes rwandais, qui ont vécu la

situation, prêtent leurs visages et leurs voix à la haine au travail, dans son cos-tume de tous les jours. Et en appellent in fine à notre vigilance, si un simple sti-mulus sonore suffit à réveiller le racisme extrême.

Générique Distribution

Texte et Mise en Scène: Milo Rau Dramaturgie et Production: Jens Dietrich Scénographie et costumes Anton Lukas Avec Afazali Dewaele, Sébastien Foucault, Estelle Marion, Nancy Nkusi, Diogène Ntarindwa (Atome) Conception son et vidéo Marcel Bächtiger Direction de production Milena Kipfmüller Relations publiques Yven Augustin Collaboration scientifique Eva-Maria Bertschy Assistant son et vidéo Jens Baudisch Collaboration à la conception son Peter Göhler Charte graphique Nina Wolters Web design Jonas Weissbrodt Documentation Lennart Laberenz (film), Daniel Seiffert (photo) Conseiller académique Marie-Soleil Frère, Assumpta Muginareza, Simone Schlindwein En partenariat avec les Villes de Brégence (Autriche): Eva Birkenstock; de Zü-rich : Hayat Erdogan; de Berne : Eva Bertschy; de Bâle: Rolf Bossart Casting Bruxelles et Genève Sebastiâo Tadzio Casting Kigali Didacienne Nibagwire

Hate Radio est une production d'IIPM - International Institut of Political Murder Berlin/Zürich avec Migros-Kulturprozent Schweiz, Kunsthaus Bregenz, Hebbel am Ufer (HAU) Berlin, Schlachthaus Theater Bern, Beursschouwburg Brüssel, Migro Museum für Gegenwartskunst Zürich, Kasern Basel, Südpol Luzern, Verbrecher Verlag Berlin, Kigali Genocide Memorial Centre, Ishyo Arts Centre Kagali Avec le soutien de Hauptstadkulturfonds (HKF), Migros-Kulturprozent Schweiz, Pro Helve-tia-Schweizer Kulturstiftung, Kulturelles.bl (Basel), Bildungs et Kulturdeparte-ment des Kantons Luzern, Amt fûr Kultur St. Gallen, Ernst Göhner Stiftung, Stan-ley Thomas Johnson Stiftung, Alfred Toepfer Stiftung F.V.S, GGG Basel, Goethe Institut Brüssel, Goethe Institut Johannesburg, Brüssels Airlines, Spacial Solu-tions, Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), Deutscher Ent-wicklungsdienst (DED), Contact FM Kigali, Ibuka Rwanda (Dachorganisation de-rOpferverbânde des Genozids in Ruanda) et la Hochschule der Künste Bern (HKB), Friede Springer Stiftung.

http://www.villette.com/fr/agenda/theatrealaVillette-Hate-radio.htm

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68063

Agenda - Paris/Exposition sur l'Arménie à la Grange aux Belles

Agenda - Paris/Exposition sur l'Arménie à la Grange aux Belles - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce l'exposition "Arménie, ville et campagne: le départ est-il une nécessi-té?" de Anahid Samikyan du mardi 16 octobre au vendredi 9 novembre à la Grange aux Belles (55 Rue de la Grange aux Belles, Paris 75010). Entrée libre.

CRL10

Du mardi 16 octobre au vendredi 9 novembre

Entrée libre

Arménie, ville et campagne: le départ est-il une nécessité? de Anahid Samikyan

à la Grange aux Belles

Indépendante depuis vingt ans, l'Arménie est en pleine mutation. Ayant dû faire face à de nombreuses difficultés politiques et économiques dans les premières années (séisme, sortie de la zone rouble, blocus de la Turquie et de l'Azerbaïd-jan, guerre aux côtés du Haut-Karabagh contre l'Azerbaïdjan...), elle connaît une amorce de reprise économique grâce aux nombreuses aides internationales.

Cependant les conditions de vie restent extrêmement précaires pour beaucoup d'habitants à la ville comme à la campagne. Erevan, la capitale, semble résolu-ment se tourner vers la modernité, mais d'énormes disparités existent avec le monde rural auquel manque souvent l'essentiel. Dans cette situation, nombreux sont ceux qui ne trouvent de perspectives d'avenir que dans l'émigration. Ces photographies montrent le décalage entre deux mondes à la fois proches et éloi-gnés.

Grange aux Belles 55 Rue de la Grange aux Belles Paris 75010

http://www.crl10.net/index.php?option=com_formation&view=details&layout=programation-details&id=351&Itemid=36

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=68033

Agenda - Thessalonique : la magie d’une ville mosaïque

Agenda - Thessalonique : la magie d’une ville mosaïque - Agenda Col-lectif VAN - www.collectifvan.org - Les frères Marc et Sylvain Yaghlekd-jian, amoureux de Grèce du nord, et auteurs d’un remarquable guide sur la Thrace, ont préparé un ouvrage sans équivalent sur Thessalo-nique. Livre d’histoire, guide du voyageur, ouvrage de gastronomie. Il réunit, avec de belles illustrations inédites, une somme d’informations qui surprendra plus d’un vieux Thessalonicien. Marc et Sylvain Yagh-lekdjian sillonnent la Grèce depuis des années. Quand bien même ce pays fait dorénavant souvent l'actualité, il reste largement méconnu. Leur nouvel ouvrage s’intitule "Thessalonique, une ville hors du com-mun ou la magie d'une ville mosaïque".

Thessalonique : Ville hors du commun ou la magie d’une ville mo-saïque.

Les frères Marc et Sylvain Yaghlekdjian, amoureux de Grèce du nord, et auteurs d’un remarquable guide sur la Thrace, ont préparé un ouvrage sans équivalent sur Thessalonique. Livre d’histoire, guide du voyageur, ouvrage de gastronomie, il réunit, avec de belles illustrations inédites, une somme d’informations qui sur-prendra plus d’un vieux Thessalonicien. Marc et Sylvain Yaghlekdjian sillonnent la Grèce depuis des années. Quand bien même ce pays fait dorénavant souvent l'actualité, il reste largement méconnu.

Leur nouvel ouvrage : "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque" est présenté sur le site du Consulat général de France à Thessalonique (http://www.ambafrance-gr.org/Thessalonique-Ville-hors-du-com-mun).

C'est en quelque sorte à une initiation à la grande ville du nord de la Grèce, que Marc et Sylvain Yaghlekdjian convient les lecteurs. Son histoire, ses principales institutions, les principaux évènements qui s'y déroulent au long de l'année, ses équipements culturels, ses courants artistiques (littéraires, picturaux...), quelques aspects de son économie, de sa vie sociale, y sont présentés.

Ses églises, joyaux de l'art byzantin, ses remparts, ses monuments ottomans, l’histoire de ses diverses communautés humaines confèrent à Thessalonique une âme protéiforme : grecque bien sûr, mais aussi balkanique, …mais encore, juive, arménienne, sans oublier son histoire romaine, byzantine, ottomane, mais aussi franque et française. Son architecture des 19ème et 20ème siècles sur-prendra. Thessalonique reste un grand centre intellectuel et culturel. La crise des "Zélotes" préfigure la crise sociale européenne du 14ème siècle... Thessalo-nique fut un des ferments de la Renaissance européenne au 15ème siècle. C’est la ville de Saint Démètre, de Cyrille et Méthode mais aussi de Grégoire Palamas, Barlaam, Nicolas Cabasilas, d’Anne Paléologue (Anne de Savoie) et de tant d’autres. On y goûte une gastronomie savoureuse, enrichie d'influences diverses et y entend du rébétiko. Aller à Thessalonique, c’est garder en soi la vue que l’on a de la ville, au pied de la tour du Trigone.

Marc & Sylvain Yaghlekdjian "Thessalonique, une ville hors du commun ou la magie d'une ville mosaïque"

A consulter à la bibliothèque de l’Institut français, ou à commander directement aux auteurs à l’adresse e-mail suivante : [email protected] Prix de l’ouvrage :16 euros + frais de port.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67578

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'expression

Agenda - Opposition turque : une maison d'édition pour la liberté d'ex-pression - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Idea Politics Publications (IPY) vient d'être fondée en mai 2012. Les trois premières publications de IPY sont parues ce 1er octobre 2012. Il s'agit de deux livres en turc du journaliste, analyste politique, consultant et éditeur, Erol Özkoray, "Ordu ne işe yarar?" et "Cumhuriyet". Le troisième ou-vrage, quant à lui, est celui en anglais de Nurten Özkoray "Individua-lism & democracy in Turkey".

La ligne directrice des éditions IPY est celle de l’anti-totalitarisme. Idea Politics Publications traite de tous les types de totalitarisme, d'autori-tarisme, de fascisme, et d’autocratie et œuvre pour la défense des li-bertés, de l'égalité et de la justice. En ligne de mire : l'Armée turque, les généraux, les réseaux Ergenekon, l'Etat-profond turc. L'étude en anglais de Nurten Özkoray se penche sur le phénomène de l'individua-lisme en Turquie, et les liens avec la démocratie. Entre valeurs tradi-tionnelles et modernisation, la société turque se trouve dans une phase de transition fascinante. Commencé comme thèse de maîtrise à l'Uni-versité de Boğaziçi, le livre "Individualism & democracy in Turkey" offre un instantané de la société turque vis-à-vis de certaines valeurs et concernant sa relation avec la démocratie. Les principales conclusions de l'étude indiquent une forte emprise du nationalisme et de la religion en Turquie et montre la nécessité du pluralisme afin de stimuler une véritable démocratie. Selon Erol Özkoray, l'absence de "liberté d'ex-pression va être la principale faille politique de ce pays au 21ème siècle".

DISTRIBUTION: ALFA [email protected]

TÉLÉCHARGER :  Idea Politics Publications (IPY)

http://www.collectifvan.org/pdf/10-05-40-3-10-12.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=67649

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Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

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Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00

Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble

les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0