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déménage ! qui Une rentrée à saint ouen Magazine municipal d’information locale Septembre 2009 - n°81 www.ville-saintouen.fr - Pascal Raynaud Fête de la ville, sport, culture déménage ! qui Une rentrée Fête de la ville, sport, culture

A Saint Ouen 81

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magazine, mairie de Saint-Ouen

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déménage!qui

Une rentrée

àsaintouen

Magazine municipal

d’information locale

Septembre 2009 - n°81

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Fête de la ville, sport, culture

déménage!qui

Une rentrée Fête de la ville, sport, culture

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Directrice de la publication Jacqueline Rouillon Directrice de la communication Monique Valageas Rédacteur en chef

Alain Barbier Rédactrice en chef adjointe Isabelle Terrassier Secrétaire de rédaction Pierre Desirat Rédaction Gwénaël le Morzellec Ont participé à ce numéro Sébastien Banse, Claude Bardavid, Jeanne Folly, Céline Leclère, Sébastien Mao, Grégoire RémundSecrétariat Sandra Buisson Dessins Dalaine Photographe Pascal Raynaud Ont participé à ce numéro Jerôme Panconi Conception DGC, Rédaction de À Saint-Ouen Maquette DGC: 01 48 03 50 30, Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau Impression Public Imprim (tiré à 24 000 ex.) Publicité Médias et Publicité : 01 49 46 29 46 Rédaction 6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex - Téléphone: 01 49 45 67 89 - Télécopie : 01 49 45 77 08 - E-mail : [email protected]

4 À la volée • Questions à… Mike, chanteur de Sinsemilia en concert à la Fête de la ville

5 Actualité • Interview du maire sur la sécurité

• Fête de la ville les 19 et 20 septembre

• Rentrée scolaire

• Suzanne Barès-Paul n’est plus

• Les chantiers de l’été dans la ville

12 Économie • Kuoni, un voyagiste qui voit loin

13 Environnement • Incinérateur des déchets : résultats des rejets de l’usine Tiru

14 Sport • C’est le moment de choisir une activité

• Reprise du Red Star foot et du Red Star rugby

18 Reportage • Découverte d’habits anciens aux Puces

20 Expressions libres

22 Jeunesse • Des aides pour s’orienter

• Le voyage d’une seconde expérimentale du lycée Blanqui

25 Du côté des associations • MDB milite pour la promotion du vélo

26 À côté de chez moi • Mezzo di Pasta, un nouveau restaurant près du RER

28 Culture • Lancement de saison et vingtième anniversaire pour l’Espace 1789

30 Loisirs • Livre, CD, jeu

31 Au fil des objets • Les limonaires d’Antiquités-brocante-curiosités-décoration au marché des Rosiers

32 Agenda des seniors

33 Les Audoniens • Jallal Hami, étudiant de Sciences Po de retour d’un voyage autour du monde

34 Au fil du mois • Activités jeunesse pendant l’été

36 Histoire locale • Mancel, premier architecte municipal

37 Infos pratiques • Grippe A : un plan local de lutte contre la pandémie

• Diététique

• Etat civil

• Responsabilités électives

• Numéros utiles

àsaintouen- n°81 • Septembre 2009

SommaireRentrée: quoide neuf dansles écoles ?

Une largepalette d’activités

Sport

8Actualité

Un programmeriche en émotions

28Culture

14

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À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

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Questions à… Mike, chanteur de Sinsemilia

«Échangeons de vrais sourires»

À la volée

� Lu dans la presse

Sur le plateau du film L’Arnaqueur, avec Romain Duris

«Le projet a des atours luxueux: une comédie romantique et d’aventures

située à Monaco, avec Vanessa Paradis et Romain Duris, distribuée par

Universal (…). Pourtant, aujourd’hui, tous auraient de quoi faire grise mine:

après trois semaines sous le soleil monégasque, les voilà réunis en studio, à

Saint-Ouen, pour les scènes d’intérieur. Mais non. Il fait beau, c’est lundi et ils

ont le sourire (…).»

L’Express, Une journée dans les coulisses, 20 août 2009

� Sinsé, LE groupe de reggae français ?

C’est vrai qu’on a été fortement influencéspar le reggae au départ. Mais on a grandi ici,pas en Jamaïque. Alors, on est nourris ausside chanson française, de rock et de worldmusic. Et comme on cherche à faire unemusique qui nous ressemble, toutes cesinfluences se retrouvent dans nos mor-ceaux.

� Sinsé, groupe de scène ?

Sinsemilia, c’est 10 personnes, et c’est ungroupe qui s’est construit sur scène : on vientde fêter nos 18 ans de concerts. Aujourd’huiencore, la rencontre avec le public reste unimmense plaisir. Notre but, c’est de prendreet de donner du plaisir, et que les gens repar-tent avec le sourire. Ça n’empêche pas deréfléchir, mais les moments de break sontimportants car la vie n’est pas toujoursfacile. Notre rôle, c’est de permettre à cha-cun de s’évader et de s’amuser le temps duconcert.

� Sinsé, groupe engagé ?

On a souvent eu cette étiquette, mais ellen’est pas légitime. Oui, on va voter, on ditdes choses dans nos chansons, mais l’enga-gement, c’est autre chose. Ça se fait sur leterrain. Ce sont les actes qui changent leschoses : le mec qui, tous les soirs, va distri-buer de la soupe aux sans-abri, par

Sinsemilia – Sinsé pour les intimes – fera danser la Fête de la ville le samedi 19 septembre, place Jean Jaurès.L’occasion de déboulonner quelques idées reçues sur le groupe avec l’un de ses deux chanteurs.

exemple. Nous, on gagne notre vie avec noschansons, on ne prend pas de risques. C’estpour ça que je préfère l’expression « groupecitoyen ». On a beaucoup trop de respectpour les vrais militants, associatifs, béné-voles, qui sont le terrain pour accepter cetteétiquette de « groupe engagé ».

� Sinsé, un clan de Grenoblois ?

C’est vrai qu’il y a une bulle, mais on n'estpas des sauvages non plus ! Pour la plupart,on se connaît depuis presque vingt ans, ona grandi ensemble à Grenoble. Je connaisRiké (l’autre chanteur du groupe, ndlr)depuis le CM2. Mais récemment, une partiedu groupe s’est installée dans la Drôme,preuve que rien n’est immuable ! Et depuistoutes ces années, nos tournées nous ontemmenés partout. Un des meilleursmoments de la dernière était notre concertau Blanc-Mesnil pour le 14-Juillet. On a vudes dames de 50 ans s’éclater à côté dejeunes qui n’écoutent pas vraiment de reg-gae et qui nous découvraient, des gens quine seraient jamais venus voir un concert deSinsemilia dans un autre contexte… Alors,peu importe la région, du moment qu’onéchange de vrais sourires !

Propos recueillis par Céline LeclèrePhoto : Jérôme Panconi

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À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

� Après la mort du jeune John Gomis, quel

est votre état d’esprit en cette rentrée ?

Je ressens toujours beaucoup d’émotion et detristesse : la mort d’un être humain, surtoutdans de telles circonstances, est toujours dra-matique. Mais en même temps, je ne cesse dem’interroger. Le même été, dans la même ville,nous avons connu le succès du festival Jazzmusette aux Puces, la bonne humeur desfamilles lors des fêtes de fin d’année scolaire, leplein d’animations dans les espaces publics etpuis, quelques semaines après, la mort vio-lente de ce jeune de 20 ans. Comment ne passe poser de questions quand on a fait le parid’une ville de partage, où chacun se senteproche de l’autre ? La réalité locale ne serésume évidemment pas à ce meurtre, mais detelles violences ne peuvent être banalisées.

� Qu’attendez-vous des services de la

police et de la justice?

Avant tout, que l’enquête qui se poursuit,d’après les éléments que j’ai pu obtenir auprèsdes autorités*, progresse avec toute l’efficacitéet toute la diligence requises. À cet égard, com-ment ne pas partager l’impatience de la famillede John ? Même si elle n’ignore pas lescontraintes inhérentes à ce type de procédure,elle attend des signes concrets montrant qu'onse rapproche d'une arrestation. C’est aussiimportant pour la population et pour lesjeunes. Une absence d’information ou le senti-ment d’un enlisement de l’enquête ne consti-tueraient pas un signe positif, et necontribueraient pas à ce qui est essentielaujourd’hui: résister à un état d’esprit globale-ment défaitiste, nourri d’un sentiment d’échec,d’une impression d’abandon par les autorités dela banlieue, en tout cas de cette banlieue-là.

� Comment allez-vous poursuivre votre

action?

Les Audoniens veulent une ville plus convi-viale, plus animée, plus tranquille aussi. C’estégalement l’ambition de la municipalité. ÀSaint-Ouen, chacun doit se sentir vraimentchez lui, reconnu, respecté. Nos engagementsvont dans ce sens, qu’il s’agisse de la construc-tion de nouveaux logements, de l’aménage-ment des berges de Seine, ou de la réalisationd’espaces d’accueil de qualité pour tous lesenfants. Cette volonté va se concrétiser encoredans quelques jours avec la Fête de la ville etles 20 ans de l’Espace 1789. Autant d’occa-sions de se retrouver, comme lors de l’inaugu-ration de la médiathèque Persépolis. Maistoutes ces actions n’auraient pas de sens si l’ag-

gravation de la situation rendait la vie plus quedifficile pour une partie de la population.

�Les Audoniens attendent des solutions et

des réponses à l’insécurité…

Ils ont raison. Mais je veux être claire aveceux : la municipalité n’a pas les moyens à elleseule de résoudre les problèmes liés aux traficsde drogue, qui s’exercent parfois au grand jourdans certains quartiers de Saint-Ouen. Cetteresponsabilité relève avant tout des services del’État. De la même manière, nous ne pouvonsà nous seuls réparer les dégâts d’une société oùse généralisent la précarité et un pouvoird’achat toujours en baisse, et où les jeunes ontde plus en plus le sentiment d’être sans avenir,avec pour certains la tentation de l’argentfacile. Ce qui relève de ma responsabilité demaire, en revanche, et de celle de la municipa-lité, c’est de mobiliser tous les moyens, parti-culièrement en matière de prévention etd’éducation. Nous avons à Saint-Ouen desatouts pour surmonter les obstacles, à condi-tion de ne pas baisser les bras. Chacun, à com-mencer par les adultes, doit prendre sa part deresponsabilité, s’impliquer, s’engager, agir.

� Concrètement, quels moyens supplé-

mentaires allez-vous mobiliser?

Les médiateurs municipaux ont été présentstout l’été sur le terrain et ils ont accompli untravail exemplaire. Nous allons encore en ren-forcer le nombre et la présence dans les quar-tiers, comme les animateurs du servicejeunesse. Notre message, c’est qu’un climatapaisé dans chaque quartier de la ville passeavant tout par le dialogue, le respect mutuel,des projets et des activités partagées, à l’opposédu chacun pour soi, des nuisances de toutenature, des comportements agressifs et, biensûr, des multiples trafics qui ne mènent qu’àdes impasses. Que proposons-nous auxjeunes? Un accompagnement personnalisépour les aider à bâtir un véritable projet d’ave-nir. Il y a, par exemple, notre charte écoles-entreprises qui crée des passerelles vers lemonde du travail et propose des stages auxjeunes Audoniens: travaillons avec nos parte-naires, avec les services municipaux et avec lesentreprises pour aller plus loin. Et puis, je saisqu’une grande majorité de la population porteles valeurs de Saint-Ouen: le lien social, lapriorité donnée à l’éducation et à la culture,pour l’épanouissement de tous. Alors, conti-nuons d’agir pour que ces valeurs l’emportentsur la violence et le repli sur soi. �

* Entretien réalisé le 26 août.

5Actualité

Prévention/sécurité

Après la mort d’un jeune à Saint-Ouen lors d’affrontements,

Jacqueline Rouillon veut accentuerl’engagement de la municipalitédans la lutte contre la violence

sous toutes ses formes. Le maireentend mobiliser tous les acteurs

et tous les moyens pour assurer la tranquillité dans la ville.

Elle réaffirme son souhait de voirl’enquête aboutir au plus vite.

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«Saint-Ouen a des atouts pour surmonter la violence et le repli sur soi»

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Des espaces publics à partager et de grands moments à vivre en commun : les Audoniens veulent du neuf dansl’animation de la cité. Cette année, la fête s’installe pour deux jours sur la place Jean Jaurès, y compris le parkingde l’hôtel de ville, et les rues alentour. Le groupe Sinsemilia ouvre le bal. Le dimanche, place aux jeux, auxmanèges, aux compagnies de rue…

6 Actualité

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Comment renouveler le genre en pro-posant aux Audoniens, toutes géné-rations confondues, un maximumd’animations pour un grand

moment de fête ? Durée, densité et diver-sité constituent les principaux ingrédientsde l’édition 2009 du premier rendez-vousfestif de la rentrée. Installée depuis plu-sieurs années dans les allées du parc AbelMézières, la traditionnelle « fête de la villeet des associations » cède la place à « Saint-Ouen en fête ». Le lieu change, la formuleaussi. Le samedi soir et le dimanche, le haut del’avenue Gabriel Péri, une partie de la place

de la République et la place Jean Jaurès enson entier sont dédiés à la manifestation.Un grand concert gratuit – Sinsemilia cetteannée après Les Têtes raides en 2008 –,mais dès le samedi soir en ouverture.«Sinsé », groupe grenoblois, c’est du reggaefestif et engagé. À ne surtout pas manquerpour les uns et à découvrir pour les autres.L’ambiance du dimanche se veut familiale,de façon à ce que chacun trouve, à sa guise,matière à jouer, à rire, à bavarder, à mangeret même à danser. Un petit train fera lajonction avec la rue des Rosiers et le marchéOttino déjà cédé aux piétons ce jour-là. Au total, c’est sur un grand espace libéré et

dans un décor tout àfait inhabituel queles Audoniens pour-ront évoluer au cœurmême de la ville.

NouveautésPour créer le rythme et l’ambiance d’unevraie journée de fête, les stands laissent laplace aux attractions. Priorité aux plaisirsdes jeux, aux défis sportifs et aux spec-tacles de rue. Un petit air de fête foraine,mais rien de rétro là-dedans. Les visiteurspasseront aisément du kiosque à musique,des petites baraques et du manège 1900aux consoles Wii, au parcours d’accro-branche et au labyrinthe des odeurs. Lesassociations audoniennes sont toujours dela partie mais moins nombreuses car ellesdevraient se retrouver en 2010 pour unemanifestation spécifique. Les participantsdonneront cette année la priorité aux ani-mations et aux démonstrations de leurspratiques sportives, artistiques ou de loi-sirs. Autre nouveauté de l’édition 2009, ungrand banquet sur la place Jean Jaurès. Làencore, tout est fait pour partager unmoment de plaisir et de détente au cœur dela ville. �

Photos : Jérôme Panconi & D.R.

Les 19 et 20 septembre

La fête annuelle investit le cœur de ville

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7Actualité

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Samedi 19 septembre • Restauration et rafraîchissements à 19 h

• Sinsemilia en concert à 21 h

• Images de fêtes

Projection à la nuit tombée sur les murs del’hôtel de ville des images d’archives des fêtesde Saint-Ouen (les Catherinettes, le Carnaval etses chars, la Nuit des Puces…) en lien avec lesJournées européennes du patrimoine.

Dimanche 20 septembre de 10h à 19h• Attractions

Accrobranche, espace Wii, odorama, manègeJules-Verne, courses de sulky et de voituresanciennes à pédales, mur d’escalade, trampo-line, sculpteur de ballon, tatoueur, maquilleur,atelier de percussions, initiation aux arts ducirque, château gonflable, jeux d’eau, piste deglisse, toboggans, joutes aquatiques, coursesde bateaux, phare d’escalade, parcours adréna-line et concours de châteaux de sable.

• Gourmandises

Barbe à papa, pâtisseries, pop corn, restaurationet rafraichissements…

• Ambiance

Bal guinguette, loto géant, compagnies de rue,orgue de barbarie, fanfares, échassiers…

• Photo souvenir

L’homme le plus fort du monde, le dompteur dedragon ou l’ours : faites-vous la tête que vousvoulez, c’est juste pour le souvenir. Il suffit defaire clic-clac sur son portable ou sur son appa-reil photo.

Barbecue géantPréparé par des maîtres bouchers, le platprincipal comprendra du bœuf grillé à labroche accompagné de flageolets. Il faudraacheter sur place un « ticket banquet ».Deux compagnies de rue animeront le repas:la Brigade d’intervention cordiale (Bic) et laBrigade d’intervention de proximité (Bip) pro-poseront un service de table cordial et décalé –

le «vrai» service étantassuré pardes jeunes.

� Journées européennes du patrimoine

Découvriren flânantSaint-Ouen a choisi de faire coïnciderdans le calendrier de septembre sa fêteannuelle et les Journées européennes dupatrimoine de façon à proposer auxAudoniens encore plus d’idées de sortieset de surprises. Pour l’occasion, lesarchives municipales ouvrent grand lesportes de leurs nouveaux locaux, samedi19 septembre de 14 h à 17 h. Ces Journées mettent à l’honneur l’ac-cès des personnes handicapées au patri-moine. Parmi les initiatives du week-end,une lecture en français et en langue des signes d’un roman/hommage à la poésied’Arthur Rimbaud sera proposée samedià 17 h dans l’auditorium de Persepolis.D’autres initiatives sont prévues pour ledimanche 20 septembre (voir l’agendaculturel). Le programme complet seradisponible au point d’accueil implanté àproximité de l’entrée de la médiathèque,qui sera aussi le point de départ de plu-sieurs des visites organisées.

� Pour tous les goûts et tous les appétits

Demandez le programme!

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8 Actualité

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Voici les plus importants chantiersréalisés par la Ville dans les écolesmaternelles et élémentaires enjuillet et août :

• extension et rénovation de l'école mater-nelle Curie pour 2,5 millions d’euros [1] ;• rénovation de 2 classes en raison d’undégât des eaux et travaux en cuisine àÉmile-Zola élémentaire [2] ;• peinture dans les deux écoles élémen-taires Curie ;• rénovation des sanitaires de Michelet,

peinture de 5 classes et remplacement desrideaux du préau [3] ;• travaux pour l'accueil d'un enfant atteintde la maladie de la lune à Jules-Vallès ;• rénovation des installations du systèmede sécurité incendie à Victor-Hugo mater-nelle et élémentaire ainsi qu'à Paul-Lange-vin élémentaire ;• peinture des préaux de la maternellePaul-Langevin ;• rénovation des sanitaires à Alexandre-Bachelet élémentaire [4].

� Travaux

Près de 3 millions d’euros d' i

Rentrée scolaire

Les écoles embelliesQuelque 4900 petits Audoniens reprennent le 3 septembre le chemin des écolesmaternelles et élémentaires. Ils sont accueillis dans des établissements quiont bénéficié pendant l’été de rénovation et de rafraîchissement.

Photos : Jérôme Panconi et Pascal Raynaud

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9Actualité

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

À quelques jours de la rentrée, l’adjointe au maire déléguée à l’enfance et àl’enseignement se montrait plutôt satisfaite des conditions d’accueil desenfants. Cette année, toutes les écoles seront équipées de tableaux numé-riques. D’autres chantiers sont déjà ouverts pour les rentrées 2010 et 2012.

� Comment s’annonce la rentrée ?

Bien. Contrairement à l’an passé où l’an-nonce de fermetures de classes par l’Ins-pection d’académie avait rendu la rentréedifficile, nous savons déjà que, grâce à lamobilisation des parents d’élèves, desenseignants et de la municipalité, nousavons pour début septembre cinq ouver-tures de classes : une en maternelle etquatre en élémentaire. En revanche, l’Ins-pection a refusé pour l’instant de prendreen compte l’arrivée d’enfants supplémen-taires liée à la future livraison de nouveauxlogements. À la Toussaint, nous risquonsdonc d’avoir des surprises. À ce moment-là, les enfants devront être répartis dans lesécoles qui pourront les accueillir et ce nesera pas forcément près de chez eux.

� Les enfants de moins de 3 anspourront-

ils être scolarisés?

Cette année, nous avons cent cinquanteenfants sur liste d’attente. Depuis l’an 2000,le taux de natalité en France est très élevé. Laloi permet aux parents de mettre leur enfantà l’école dès l’âge de 2 ans, mais l’Éducationnationale ne déploie pas les moyens néces-saires pour que cela se fasse. La Ville conti-nue quand même à prendre les inscriptionset invite les parents à se déplacer le jour dela rentrée, mais à partir du moment où c’estl’État qui scolarise, nous n’avons pas d’autrespossibilités pour répondre à la demande desfamilles. Ceci dit, nous défendons le servicepublic qu’est l’école maternelle, non seule-ment pour les parents, mais aussi dans l’in-térêt de l’enfant car c’est un lieu où il sesocialise, se développe et commence àacquérir les bases de l’apprentissage.

� Quels grands projets marqueront cette

année scolaire?

Nous continuons bien sûr à travailler pourla réussite des enfants, qui est un pilier denotre projet éducatif. Ainsi, dès la rentrée,les élèves de toutes les écoles maternelleset élémentaires de Saint-Ouen bénéficie-ront d’un outil exceptionnel : le tableaunumérique interactif. Cet équipement,financé par la Ville et le Sénat, permet auxenseignants de proposer un apprentissage

Nouvelles directionsCertaines écoles ont un nouveau res-ponsable : madame Pacaud est la nou-velle directrice de l’école maternelleJean-Jaurès, monsieur Brun est le nou-veau responsable de l'école Jules-Vallès.Monsieur Lledo, qui dirigeait l'écolematernelle Jean-Jaurès, est le nouveaudirecteur de l'école maternelle Émile-Zola.

' investissement

Entretien avec Nicole Amédro

«Nous continuons à travaillerpour la réussite des enfants»

plus ludique que la méthode traditionnelleet aux enfants de s’initier très tôt aux nou-velles technologies.Nous allons aussi poursuivre notre actionau niveau de la restauration : nous avonsdéjà réalisé de gros travaux dans les réfec-toires et nous avons instauré le choix desplats au cours de l’année passée. Nous pré-voyons pour 2009-2010 d’intégrer le biodans les menus et nous continuerons à tra-vailler à l’ouverture d’une cuisine centraleavec Gennevilliers, prévue pour 2012. Larentrée 2012 devrait aussi voir s’ouvrir unnouveau groupe scolaire en centre-ville.Avant cette date, c’est-à-dire à la rentrée2010, nous inaugurerons l’extension del’école maternelle Joliot-Curie actuellementen chantier. �

Propos recueillis par Isabelle Terrassier

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Hommage à Suzanne Barès-Paul

Une dame de grandes convictions

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Celle qui fut le bras droit et la com-pagne de Marcel Paul, anciendéporté politique puis ministrecommuniste de la Production

industrielle et fondateur en 1946 du statutnational d’EDF, n’a cessé tout au long desa vie de s’investir pour, disait-elle, « voirs’instaurer plus d’égalités et refuser l’ex-ploitation orchestrée par les patrons ».C’est d’ailleurs dans cet état d’espritqu’elle avait participé au lendemain de laSeconde Guerre mondiale aux côtés deMarcel Paul à la création du statut natio-nal et unique du personnel des Industriesélectriques et gazières, mieux connues denos jours sous le nom d’EDF-GDF.Dans les années 1950, Suzanne Barès-Paulépaule aussi son compagnon dans ses acti-vités syndicales à la CGT. Mais, disait-elle,« je n’ai jamais souhaité être élue. Ce quicompte, ce n’est pas le titre, c’est ce qu’onfait ». À la mort de Marcel Paul en 1982,Suzanne a poursuivi son engagement auxcôtés d’autres militants, notamment ausein du PCF, en faveur de l’égalité et de latolérance. Elle est devenue présidente,jusqu’à son décès, de la section audo-nienne de la FNDIRP, elle a aussi assumédes responsabilités à la section départe-

mentale et au bureau exé-cutif national de l’associa-tion, et contribué à lacréation du prix Marcel-Paul qui distingue chaqueannée le travail d’un étu-diant en histoire.Elle aimait expliquer régu-lièrement aux jeunes et auxécoliers audoniens les ori-gines et les raisons de laguerre, en leur transmet-tant une expérience vécue.Son attachement à Saint-Ouen date du début desannées 1970, lorsque lecouple emménage dans lacité Cachin à l’Île-Saint-Denis. Elle tenait à s’impli-quer dans la vie locale etpour des causes telles que le combat dessans-papiers. Concernée jusqu’au boutpar le devenir de la ville, elle tenait en par-ticulier à participer aux réunionspubliques sur l’aménagement du quartierdes Docks.Elle laissera aux Audoniens l’image d’unepersonnalité chaleureuse, discrète, maisqui ne mâchait pas ses mots. Ses obsèques

ont eu lieu le 28 août au crématorium duPère Lachaise. À l’annonce de son décès, JacquelineRouillon a tenu à exprimer sa profondetristesse. �

Photo : Pascal Raynaud

* Fédération nationale des déportés résistants etpatriotes.

Actualité

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

� Fêtes religieuses

Ramadan et Nouvel An juifLe ramadan est l’occasion pour les musulmans de se retrouver enfamille et entre amis à la tombée du soleil, après avoir jeûné dans lajournée. Il s’agit aussi d’un moment d’ouverture vers les autres que l’onconvie à partager un repas et un moment convivial. La date duRamadan varie chaque année. Le calendrier étant fixé sur le cyclelunaire, chaque début de mois est déterminé par l’apparition du pre-mier quartier de lune. Cette année le ramadan débuterait aux environsdu 20 août. La «nuit du destin» (au cours de laquelle le Coran fut révéléau prophète) se déroulera entre le 16 et le 17 septembre.

Roch Hachana (littéralement, la « tête de l’année ») aura lieu lesamedi19 septembre. Cette fête qui dure deux jours symbolise l’anni-versaire de la création de l’homme dans la religion juive. Elle conduit au«jour du grand pardon», Yom Kippour, qui se déroulera le 28 sep-tembre. Ce jour-là, l’homme demande pardon à l’homme et à Dieu quine pardonne que s’il a obtenu le pardon pour les fautes commisesenvers son prochain. Vient ensuite Soukkot, fête des Cabanes qui com-mence la veille du 2 octobre.

A.B.

Présidente de la section locale de la FNDIRP*, militante syndicale, secrétaire et ancienne compagne de Marcel Paul,ministre du gouvernement provisoire d’après-guerre, Suzanne Barès-Paul, habitante de Saint-Ouen depuis 1970,s’est éteinte dans la nuit du 23 août à 89 ans.

Cette année, le ramadan se déroule entre le 22 août et le 20 septembre, tandis que Roch Hachana se tient le 19 septembre.

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11Actualité

Travaux dans la ville

Voie cyclable avenue Péri, trottoirs élargis et éclairageamélioré rue Vaillant: avec les écoles, les aménagementsde voirie sont la priorité des services techniques.

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Les cinq plus importants chantiers entrepris dans la ville pen-dant l’été et financés par la commune ont surtout concerné lavoirie et les écoles (voir page 8). Une bonne dizaine de rues avu son bitume rénové, tandis qu’une voie cyclable longue de

2 kilomètres a été peinte avenue Gabriel Péri.La rue Édouard Vaillant a résolument changé d’allure. Les trottoirsélargis au niveau des passages piétons et l’éclairage public plus perfor-mant vont rendre l’endroit bien plus agréable pour les riverains. Desplaces de stationnement pour personnes à mobilité réduite et des bacsà verre enterrés ont été installés. Coût des travaux: 350000 euros. Unréaménagement des plantations d’arbre est également prévu.Quant à la rue Neuve Pierre Curie, entre les rues Charles Schmidt etLecuyer, elle est en cours d’aménagement. Elle sera au diapason desvoies qui traversent les Puces d’ici la fin octobre: une même hauteur pourvoitures et piétons, des petits pavés élégants, des lampadaires assortisaux jardinières. Coût des travaux: 585000 euros.Lundi 24 août, le maire, accompagné de Nicole Amédro, adjointe à l’enfance et à l’enseignement, de Roger Guérin, Paul Macédo etMustapha Krimat, conseillers municipaux, ont constaté l’avance-ment des travaux. �

Gwénaël le MorzellecPhotos : Jérôme Panconi

La rue Édouard Vaillant achangé d’allure, comme ontpu le constater les élus :Jacqueline Rouillon, NicoleAmédro, Roger Guérin etPaul Macédo.

Le chantier de la rue NeuvePierre Curie devrait prendrefin en octobre.

Les piétons et lesenfants d’abord !

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Kuoni France

Le tour-opérateur pose ses valises

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Les derniers cartons ont disparu desvastes locaux aménagés du 9 rue Dieu-megard. Fin juin, la filiale française dutour-opérateur Kuoni a quitté le

XVIIIe arrondissement parisien pour trou-ver place dans le quartier Rosiers-les Puces.«Plus modernes, lumineux, les plateaux de7000 m2 à Saint-Ouen présentaient l’avan-tage de ne pas trop nous éloigner de notreancien site, ce qui reste un critère détermi-nant pour les salariés », explique ErosDonadello, le directeur financier.Le personnel a pu suivre les différents épi-sodes de l’emménagement, dès la décisionprise en avril 2008, puis a visité les lieux

une fois les travaux terminés. Sept mois ontsuffi à l’aménageur intérieur pour compar-timenter les quatre plateaux. Les bureaux,séparés par des parois de verre striées oupar des espaces de réunion translucides enverre fumé jaune, jouent la transparence etla modernité. Un toilettage nécessaire aprèsle changement de logo récent de la sociétésuisse créée voilà plus de cent ans.

Leader du voyage long courrierTour-opérateur positionné sur le voyagehaut et moyen de gamme, Kuoni détient enFrance une filiale qui s’appuie sur desmarques selon les destinations. Leader du

voyage long courrier et sur les circuits dansles Maldives, le groupe tient aussi la pre-mière place pour les destinations versl’Inde, le Sri Lanka, les USA, l’Égypte et laFinlande.Les cinq niveaux du bâtiment de la filialeFrance abritent le cœur de métier dugroupe, « la production ». Derrière leursordinateurs et leurs téléphones, les agentsnégocient les prix des excursions, des volset des accueillants dans le but de débusquerles offres les plus avantageuses, les niches etles circuits qui seront en vogue dansquelques années. Le bâtiment abrite aussiles services administratifs, le service devente par téléphone – où près de 80 per-sonnes sont en relation avec les milliersd’agences de voyage implantées en France –et le département « réceptif », où l’onéchange avec les partenaires de l’étrangerqui vendent des séjours vers la France.Un autre département est dédié à « la rela-tion aux clients » avec une assistance24 heures sur 24, qui suppose des perma-nences les nuits et les week-ends, ainsi quel’édition de catalogues et de pièces néces-saires aux voyages : guides, formulaires dedemande de visa, etc. Les catalogues, quin’indiquent que des fourchettes de prixdepuis deux ans, sont épaulés par le service« set up » voué à réactualiser informatique-ment les offres en renégociation. Un outild’autant plus stratégique que la crise éco-nomique a vu se modifier le mode deconsommation favorable à l’achat de der-nière minute… �

Gwénaël le MorzellecPhoto : Jérôme Panconi

Économie

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Kuoni France

� Marché de Noël

Appel à candidaturesLe premier marché de Noël de Saint-Ouen se tiendra du 18 au 27 décembre place de laRépublique. Cinq stands sur les vingt présents seront mis gracieusement à disposition descommerçants audoniens sédentaires. Les candidats qui seront sélectionnés sur dossier

puis par un jury doivent présenter un dossier indiquant leur nom, pré-nom, raison sociale du commerce, adresse, numéro de

téléphone et numéro de fax, ainsi qu’une descriptiondes produits proposés à la vente. Ces produits de

qualité devront s’inscrire dans l’une des catégo-ries suivantes : gastronomie et produits de

bouche (foie gras, pain d’épice, vin, saveurs etsenteurs de Noël) ou artisanat (décorations deNoël, artisanat d’art, jouets en bois, artisanatdu monde).Les candidatures sont à envoyer par lettre avecaccusé de réception avant le 18 septembre à:Madame le Maire, service ACT, 6/8 place de laRépublique, 93400 Saint-Ouen.

Trois cents salariés de la filiale de l’agence de voyage viennent d’emménager rue Dieumegard.

Le tour-opérateur pose ses valises

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13Environnement

Traitement des déchets

Tous les mois, des techniciens du Syctom répondent aux questions que se posent les visiteurs sur l’usine de la Tiru.En voici quelques extraits.

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

� Quelle est l’orientation des vents domi-

nants?

Les vents dominants viennent du nord/nord-est et du sud-ouest. Les zones les plus sus-ceptibles d’être “impactées“ par les rejetssont donc situées au sud/sud-ouest del’usine et au nord-est.

� Comment sont mesurés les rejets ?

Les émissions de rejets sont mesuréespar des laboratoires agréés par l’État.Elles sont recueillies par 10 capteurs – desréceptacles qui recueillent l’eau de pluie –installés sur des axes éloignés de 700 m à7 km du centre de traitement. Huit d’entreeux veillent sur les axes majoritaires –vers le périphérique, le long de la Seine etle Vieux Saint-Ouen. Deux autres, situésdans des zones à l’écart des rejets, consti-tuent des points témoins.L’analyse de l’eau récupérée, pour déter-miner sa teneur en dioxines-furanes et enmétaux lourds, ne met pas en évidence depollution de la part du centre de traitement– les capteurs accumulant aussi les rejetsd’autres sources de pollution dans larégion. Pour les dioxines, les rejets defuranes sont comparables en 2008 à ceuxconstatés en milieu rural, soit 5 à 10 pico-

grammes* – en principe, en zone urbaine,les valeurs atteignent de 10 à 85 pico-grammes. Ils sont même en diminutiondepuis 2005. Quant aux rejets de métaux,les résultats ne traduisent pas la présence

de l’incinérateur, car plus le capteur estproche, moins l’impact est fort. �

Propos recueillis par Gw. M.

*1 picogramme = 10-12 gramme ou 1 millièmede milliardième de gramme.

Dix capteurs analysent les rejets atmosphériques

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Produit Seuil réglementaire Moyenne des valeurs journalières

(valeurs journalières) Four 1

Poussières 10 mg/Nm3 1,3

Chlorure d'hydrogène 10 mg/Nm3 0,8

Dioxyde de soufre 50 mg/Nm3 24,3

Oxydes d'azote 80 mg/Nm3 47,5

Monoxyde de carbone 50 mg/Nm3 14,9

Carbone organique total 10 mg/Nm3 1,9

mg : milligramme ; Nm3 : normaux mètre cube.

� Désherbage

� Usine de la Tiru

Une technique « bio » et innovanteLe désherbage des espaces publics effectué à l’eau chaude par lasociété Artec depuis trois ans a été amélioré cet été par l’emploid’une nouvelle technique : le système Waipuna. Cette méthodeemploie la chaleur pour détruire les mauvaises herbes. De l’eau,additionnée d’une mousse d’origine naturelle et 100% biodégra-dable, est chauffée à 95-96 °C puis appliquée sur les végétaux indé-sirables. Les «mauvaises» cellules végétales sont détruites instan-tanément.La présence de la mousse renforce la persistance de la chaleur aucontact des plantes à détruire, améliorant ainsi l’efficacité du trai-tement. La mousse se forme grâce à l’ajout dans l’eau chaufféed’extraits naturels de maïs et de noix de coco. Elle se dissipe au boutde quelques minutes, sans conséquence pour l’environnement.Le traitement peut être appliqué sur tous les supports : bitume,pavés, allées sablées, etc., sans risques et par tous les temps.

Résultats des rejets de poussières et gazLe Syctom, syndicat intercommunal dirigé par des élus, assume sa mission de servicepublic de traitement et de revalorisation des déchets produits par les communes environ-nantes sous forme d’électricité et de chauffage. Il en a confié l’exploitation au groupe Tiru,dans le cadre d’un marché public. Les rejets atmosphériques après incinération desdéchets dans l’usine de la Tiru sont mesurés par trimestre et, pour certains, en continu.Voici les résultats pour juillet de ces derniers.

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14 Sport

PlongéeCentre nautique Auguste-DelauneJean-Luc Cuinat01 40 11 31 77À partir de 16 ans

Tai qi quanGymnase de l’AllianceMartial Morceau – 06 27 15 57 73À partir de 15 ans

Risque-ToutMaternelle V. Hugo/Gymnases J. Curie,Tommie-Smith, Pablo-NerudaMarcelle Besson – 01 40 11 31 77Enfants de 2 à 6 ans

AthlétismeStade de l’Île-des-Vannes01 42 43 17 [email protected] mardi 8 et jeudi 10 septembreà partir de 18h30À partir de 7 ans

Échecs10 rue SoubiseCarmelo Curcio – 06 63 18 18 00À partir de 6 ans

YogaGymnase Pablo-Neruda/Salle Leclerc01 40 11 31 77 À partir de 8 ans

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

JudoÎle-des-Vannes/Bachelet/Zola/ J. Curie/GymnaseTommie-Smith06 16 57 19 90De 4 à 70 ans

+ de 50 ansGymnase Pablo-Neruda01 40 11 31 77+ de 50 ans Actifs et retraités

MusculationÎle-des-Vannes 01 40 11 31 77À partir de 18 ans

EscaladeGymnase Joliot-Curie01 40 11 31 77 ou 06 03 16 20 01Les mardis et jeudis de 19 h à 21 h 30pour les adultesLes jeudis de 19 h à 21 h 30 pour les familles (enfants de 10 à 14 ansavec un parent)Tout public

RandonnéeForêts, vallées, plaines, villages d’Île-de-France01 40 11 31 77 ou 01 40 11 76 91Planning des sorties randonnées disponible à l’office de tourisme

Pelote basqueStade Biron – 01 40 11 31 77À partir de 16 ans

Lutte/musculation (affiliée FFL)Gymnase Pablo-Neruda - 01 40 11 31 77Apprentissage, loisirs, compétitionRentrée : mardi 8 septembre à 19 hÀ partir de 6 ans

FootballÎle-des-Vannes01 40 11 31 77 ou 01 48 09 02 93 à partir de 17 h – Inscriptions à partir du 2 septembre à 17 h 30

BadmintonGymnases Tommie-Smith,

Joliot-Curie01 40 11 31 77 – Inscriptions mercredi 2 septembre à partir de 18 h à Tommie-Smith, lundi 7 septembre à partir

de 20 h à Joliot-Curie À partir de 16 ans

Boxe française/SavateÎle-des-Vannes (bât B) 01 40 11 31 77 À partir de 8 ans

KaratéÎle-des-Vannes (bât B) 01 40 11 31 77

À partir de 6 ans

NatationCentre nautique Auguste-Delaune

01 40 11 31 77 - Voir aussi page 17

PétanqueBoulodrome – 01 40 11 31 77

TennisEnsemble sportif Pablo-Neruda01 40 11 31 77 À partir de 4 ans

VoileÎle-des-Vannes – 01 40 11 31 77 Adultes

Volley-ballGymnase Joliot-Curie – 01 40 11 31 77 Adultes

Gym ÉnergieGymnases Pablo-Neruda, Alliance,Tommie-Smith/Île-des-VannesSylvia Nicosia06 66 46 89 05 ou 01 40 11 31 [email protected]À partir de 15 ans

A chacun(e) son

activitéVous voulez faire du sport sans savoir précisément lequel ? À Saint-Ouen,

les possibilités sont multiples. Il ne resteplus qu’à faire son choix et à s’inscrire !

� Usma01 40 11 31 77

Pour toutes les sections, informations

sur : www.usmasport.org

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15Sport

NatationCentre nautique Auguste-DelauneBaldet Eliane – 06 78 43 18 15Lundi de 18 h 45 à 19 h 45 en périodes scolairesPersonnes valides et handicapées - tout type de handicap

Tennis de tableGymnase Pablo-NerudaPatrick Perrot01 48 27 20 36 ou 06 23 62 19 41Samedi 14 h - 16 h en périodes scolairesPersonnes valides et handicapées (debout/fauteuil)

� Apajh

Acrobatie/Jonglerie/Équilibre/Trapèze/FilGymnases Alliance, ex-Pompiers,Tommie-Smith - 06 82 02 93 [email protected]À partir de 6 ans

� Cirque Océane

RSOA BasketGymnase Pablo-Neruda Josette Lubin01 40 11 74 04 ou 06 68 63 99 00Dès l’entrée au CP jusqu’à 77 ans

RSOA Boxe anglaiseÎle-des-Vannes (bât B) - 01 42 43 33 08À partir de 8 ans

RSO RugbyStade Pablo-Neruda - 06 85 23 89 [email protected] 7 à 14 ans (école de rugby)De 15 à 18 ans (cadets et juniors)Adultes de 19 ans et + (seniors avec 3 équipes)

� RSO

FootballStade Bauer - 01 40 11 04 26

� Red Star FC 93

Patinoire8 rue du Docteur Bauer01 40 12 44 21

Patinage [email protected]

Hockey sur [email protected]

� CSG

� RM Boxing

AvironCentre sportif de l’Île-des-VannesEn compétition ou en loisirs – pratiquescolaire et universitaire – 01 42 43 61 [email protected]À partir de 10 ans

� Rowing Club

Karaté DoGymnases Alliance et Tommie-SmithJoao Federico – 06 99 72 61 80Enfants de 10 à 15 ans

MusculationGymnase Alliance06 16 43 62 18À partir de 16 ans

Self défenseGymnases Tommie-Smith et Pablo-Neruda06 68 01 62 66Adultes

Tennis de tableGymnase Pablo-Neruda06 16 43 62 18Tout public

Boxe chinoiseGymnase ex-Pompiers06 64 43 14 52Tout public

Danse folkloriqueGymnase ex-Pompiers06 62 40 73 97À partir de 16 ans

Ju-JitsuGymnase Joliot-Curie01 40 11 32 88Tout public

Foot en salle01 40 11 32 88

� AASC 9301 40 11 32 88 – [email protected]

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

Stade Bauer 92 rue du Docteur BauerPatinoire8 rue du Docteur BauerStade/Gymnase Pablo Neruda17 rue Salvador AllendeCentre sportif de l’Île-des-Vannes15 boulevard Marcel Paul 93450 Ile Saint-DenisStade Biron32 bd BironGymnase Joliot Curie8 rue Pierre CurieEspace nautique Auguste Delaune9 rue AnselmeGymnase Tommie Smith40 rue Eugène BerthoudGymnase de l’Alliance 2 rue de l’Alliance

Qi Gong06 16 38 03 01

� Association SHENGymnastique rytmique et sportiveGymnases Alliance et Tommie-Smith01 49 45 68 53

� GRSA

Tir à l’arcGymnase de l’Alliance 06 82 03 78 68 ou 06 45 86 73 78

� La Flèche audonienne

AïkidoÎle-des-Vannes/Gymnase Joliot-Curie06 22 37 77 54Enfants et adultes

� AAA

Muy Thai/Boxe thai/Kick boxing/Pancrace/Full contact Gymnase de l’Île-des-Vannes01 42 43 94 48À partir de 5 ans

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16

Pour le Red Star, la campagne 2009-2010 n’avait pas encore commencéque les bonnes nouvelles tom-baient déjà. Fin juillet, le tribunal

administratif de Cergy-Pontoise a en effetdécidé de restituer au club le point depénalité que lui avait infligé la Fédérationfrançaise de football (FFF) en fin de saison

Le championnatde CFA a repris

en août au stade Bauer.

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

Après avoir frôlé la relégation enCFA 2, le club audonien entendrepartir avec un état d’esprit toutneuf. Prime au collectif.

� Rugby

Le RSOR dans l’inconnu, mais m

Football

Le Red Star FC 93 repêché

Sport

dernière en raison d’un jet de projectiledont s’était rendu coupable un « suppor-ter » audonien. Un point qui était syno-nyme de relégation en CFA2. Mais cefeuilleton, qui commençait à prendre lescontours d’une parfaite tragédie, s’est fina-lement soldé par un happy end salvateur.C’est donc en CFA et le cœur léger quejoueurs et dirigeants ont abordé la nou-velle saison. « Nous sommes à présentsoulagés et satisfaits que la justice ait tran-ché en notre faveur car la décision de laFFF était disproportionnée par rapport àla gravité du geste, estime le présidentPatrice Haddad. Toutefois, on a eu très

chaud et il va falloir absolument changerd’état d’esprit si on ne veut pas retomberdans nos travers. »Pour commencer la saison sur de nou-velles bases, il a fallu faire table rase dupassé : foin du comportement individua-liste de certains joueurs, foin des capricesde chacun, le Red Star 2009 mise sur lecollectif et une saine émulation entrejoueurs. « C’est évidemment en identifiantles problèmes survenus l’an passé que l’ona pu restructurer l’équipe, tant au plansportif qu’administratif, ajoute PatriceHaddad. Même s’il est encore trop tôt pourl’affirmer, le groupe me paraît très soudé. »Un groupe qui n’a d’ailleurs perdu aucunde ses matches de préparation – deux vic-toires, un match nul – et qui a été bâtipièce par pièce, à la façon d’un puzzle, parle nouvel entraîneur Alain M’Boma. « J’aivoulu insuffler quelque chose d’essentiel àmes yeux et qui avait peu à peu disparuici : le respect du maillot et des partenaires,détaille l’ancien coach de Villemomble.Mon premier objectif consistait à recréerun vestiaire, apporter de la cohésion etmettre en place un jeu basé sur le collectif.On s’était préparé à évoluer cette saison enCFA 2, c’est donc avec un très gros appétitde revanche qu’on s’apprête à disputer lechampionnat de CFA*. » �

Grégoire Remund

* Le Red Star a connu des résultats mitigés pourses premiers matchs de championnat : défaite 0-1contre Vendée Fontenay Foot, match nul 0-0 contreLibourne Saint-Seurin et défaite 2-0 sur le terraindu PSG B.

Jean-Philippe Folco, président du RedStar olympique rugby (RSOR), se montreprudent en évoquant la saison deFédérale 3 qui s’annonce. L’an passé, leRSOR, qui disposait d’un faible effectif,avait dû composer avec de nombreuxjoueurs blessés qui ne seront probable-ment pas tous remis sur pied lors du déplacement à Rueil-Malmaison, le20 septembre, pour le compte de la pre-mière journée de championnat. Piocherdans les catégories jeunes, comme lesjuniors, aurait pu constituer une solution

de repli si ces dernières n’étaient pasconfrontées au même problème que lesseniors. « Si l’on est bien pourvu chez lespoussins et les benjamins, on manquecruellement de joueurs dans les autressections », fait savoir Jean-Philippe Folco.

« Objectifs à la hausse »Du coup, le dirigeant audonien a profitéde la trêve estivale pour faire sesemplettes en région parisienne. Et il estrevenu avec cinq nouveaux joueurs dansson panier…

Malheureusement, le stage d’avant-sai-son de l’équipe seniors, programmé àSaint-Ouen les 12 et 13 septembre, aété annulé « à la dernière minute », pré-cise le président. Mais il a tôt fait derelativiser : « Tant pis, même si celanécessite une toute autre organisationpour le club, on a rebondi et fait de notremieux pour en trouver un autre. Ce seradonc aux mêmes dates, mais à Dreux. »Jean-Philippe Folco trouve mêmematière à positiver. Car l’an dernier,« malgré les difficultés, on a réalisé un

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17Sport

Ecole multisports

Pour les jeunes

• Bébés dans l'eau : les 6 mois à 4 ans profite-ront d’un bassin réservé etd’une eau à 30 °.Samedi de 9 h 15 à 11 h.Prévoir un certificat médi-cal et le carnet de vaccina-tion de l’enfant.• Jardin aquatique : les 4-6 ans se familiarise-ront avec le milieu aqua-tique pour devenir auto-nomes dans l’eau.Mercredi à 9 h et samedi à 9 h 15.•École de nage: les 6-12 ans s’initieront auxtechniques de nage. Mardià 17h, mercredi à 10h et11h, vendredi à 17h et 18h.

Pour les adultes

• Initiation : pour se familiariser avec lemilieu aquatique. Les coursde natation à destinationdes adultes ont été élargis(création d'un nouveaucours + augmentation dunombre de places et demaîtres nageurs). Mardi à18h – Perfectionnement lelundi à 18h.Cours de nage avecpalmes le jeudi à 18 h.• Aquagym : pour retrou-ver la forme en profitantde l’effet relaxant de l’eau.Lundi à 12 h 15 et 18 h,mardi à 12 h 15, 19 h et20 h, mercredi à 12 h 15,jeudi à 12 h 15, 18 h et 19 h,vendredi à 12 h 15 et 20 h.

InscriptionsPour les adultes, le mardi 1er septembre à partir de 18 h 30. Pour les enfants, le mardi 8 sep-tembre à partir de 18 h 30. Pour lesdeux catégories, les inscriptionspeuvent aussi s’effectuer auxhoraires d’ouverture des caisses lesjours suivants.

Les 2 premiers jours d’inscription sontréservés aux Audoniens ou aux per-sonnes travaillant dans la ville (justi-ficatif obligatoire). Attention! il n’estpas possible de se faire représenter.

Le livret de famille est indispen-sable pour les enfants.

Les activités débuteront le mardi 28 septembre.

Activités aquatiquesà l’espace nautiqueAuguste-Delaune

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

Plutôt que de se spécialiser trop tôtdans une discipline, le dispositifmis en place le mercredi matinpar le service des sports permet

aux enfants de 5 à 10 ans de s’initier àdes sports très divers et d’éviter à leursparents de courir après le travail pour les emmener au sport en soirée.Cette approche ayant rencontré un suc-cès certain, elle sera renouvelée cetteannée.

De 9 h 30 à 12 heures, les enfants répar-tis en trois groupes d’âge pourrontdonc découvrir une large palette d’acti-vités avec des éducateurs sportifsdiplômés.À l’école Nelson-Mandela, les 5-6 anspratiqueront des familles d’activités :jeux d’opposition, jeux de raquette,jeux de balles... tandis qu’au gymnaseTommie Smith, les 7-8 ans et les 9-10 anss’initieront au badminton, au rugby, à

la lutte ou au judo. Au programme également : hockey, golf, basket ou fris-bee.Les inscriptions auront lieu les mercre-dis 16 et 23 septembre ainsi que le jeudi17 et le mardi 22 septembre au gymnaseTommie-Smith. �

Pour tous renseignements, notamment sur letarif des activités, contacter le service dessports au 01 49 45 68 52.

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L’an dernier, le service municipal des sports a proposé une nouvelle approche pour les enfants, basée sur ladécouverte de plusieurs disciplines. L’activité va reprendre début octobre.

s motivé

Les découvertes du mercredi

beau parcours sur le plan sportif ».En effet, le RSOR s’est classé qua-trième de sa poule et huitième definaliste du championnat de Francede Fédérale 3. Aussi, le présidentestime au final qu’« on se doit derevoir nos objectifs à la hausse. Pourque la saison soit belle, il faudra auminimum finir dans les quatre pre-miers ». Avec, pourquoi pas, un billetpour la Fédérale 2 en prime…

Grégoire RemundPhoto : Sébastien Bossi Sé

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Tentures et tissus tapissent la hautepièce du sol au plafond. Sur les cos-tumes anciens du monde entier, leregard détaille les broderies de perles

et de fils colorés, métalliques, brillants.L’étonnant magasin de Leyla Ahi, auxallures de caverne d’Ali Baba , a inauguré finjuin une balade d’un genre nouveau. L’officede tourisme voulant montrer que « déam-buler dans les Puces peut prendre l’allured’un voyage », il a proposé un parcoursramassé sur deux niveaux du marché Dau-phine, au 140 de la rue des Rosiers. Unepoignée de visiteuses amoureuses des vête-ments, parmi lesquelles une costumièreaudonienne à la retraite, formée à l’an-cienne l’école de couture de Saint-Ouen, etune archiviste d’un musée du vêtementparisien, s’est laissée embarquer.Chez Leyla Ahi, on passe d’abord par l’Extrême-Orient, avec un kimono d’appa-

rat en soie orange à côté d’un autre bleunuit des années 1880, brodé d’un dragon.Tout près, des manteaux japonais en lainebrodée au discret motif taoïste se serrentcontre des pièces ouzbeks d’Asie centrale,des robes palestiniennes travaillées aupoint de croix ou une autre, macédo-nienne, en forme de trapèze décorée d’unpoint de chaînette ; on peut également sevêtir d’un caftan d’Istanbul ou d’un lourdpagne thaïlandais incrusté de miroirs.En provenance d’Europe, la boutique pro-pose une robe des années 1930 en perlessur tulle ou des gilets Louis XV aux finsmotifs fleuris. « Je cherche des piècesmême lorsque je suis en vacances,explique la jeune responsable. Nos ache-teurs sont les musées, les collectionneursou les productions cinématographiques.Sofia Coppola, pour le film Marie-Antoi-nette, nous avait loué une robe unique-

ment pour un détail de manche. Et en cemoment, Jean-Jacques Annaud recherchedes vêtements orientaux pour inspirer lafabrication de 2 500 costumes ! »

Atours féminins du siècle passéÀ la boutique Falbalas, rejointe par l’esca-lator tout proche, un tout autre styleattend les visiteuses. Erwan de Fligue etFrançoise, responsables de la boutique,ressemblent ce jour-là à des figurants dansla reconstitution d’un pique-nique enbord de Marne du début du siècle dernier.Ils proposent essentiellement des atoursféminins du XVIIIe siècle au XXe siècle.Robes, bottines, chapeaux, foulards…sont rangés par époque. On ne sait plus où donner de la tête entre cintres et man-nequins.Erwan, volontiers pédagogue, a mis envitrine l’évolution de la ligne fémininedurant plusieurs décennies. « Le faux-culde la fin du XIXe siècle disparaît, explique-t-il en désignant des modèles, et laisse placeà l’allure “droit devant”. Les baleines descorsets réorientées propulsent le haut ducorps et les seins en avant. Après la Pre-mière Guerre mondiale, les baleines dispa-raîtront puis les femmes se banderont lesseins pour adopter l’allure garçonne à lamode, avant d’adopter les soutiens-gorge enforme de fusée. »Les vêtements racontent plus de grandeshistoires qu’on imagine… Saviez-vous queles femmes portaient de bien étrangeslunettes pour éviter la suie des cheminéesau temps des trains à vapeur ? Que les robesont raccourci pendant la guerre à cause durationnement du tissu ? Qu’il vaut mieuxéviter la soie d’après 1850 car, chargée aubain d’étain pour peser plus lourd et êtrevendue plus cher, elle ne résiste pas autemps – sauf la soie du linge de corps ouencore celle qui provient du Japon ? Alors,pour visiter le monde sans s’éloigner et endeux petites heures, rendez-vous au marchéDauphine. �

Gwénaël le MorzellecPhotos : Pascal Raynaud

Reportage

Moyen-Orient, Balkans, Chine, France du XVIIIe siècle au XXe siècle… Une promenade à travers le monde et letemps est possible en visitant, au marché Dauphine, la boutique de costumes de Leyla Ahi et celle de Falbalas.

Broderies et costumes

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Voyage en vête

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Reportage

ments

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20 Expressions libres

Les vacances = un droit pour tous

Les groupes de la majorité municipale

La conquête que constitue le droit aux vacances est un élémentessentiel de l’émancipation, du développement culturel et est por-teuse de bien-être pour les individus.Elle a généré un véritable enrichissement de la société au travers,notamment, du brassage social qu’elle a produit.Les municipalités qui se sont succédé à Saint-Ouen depuis laLibération ont toujours joué un rôle actif dans ce mouvement autravers des politiques conduites, comme la constitution d’un patri-moine qu’elles ont fait évoluer au gré des besoins et possibilités.Pour l’été 2009, ce sont près de 1 500 foyers qui ont bénéficié desséjours proposés par l’OVL.Aujourd’hui, la crise alimente ce paradoxe : les gens ressentent plusque jamais le besoin de partir, de s’évader, et ils en ont de moins enmoins les moyens. Beaucoup ne peuvent s’offrir un départ et recou-rent à de nouvelles pratiques, plus près de leur environnementimmédiat, où l’offre n’est pas toujours au rendez-vous.

Ce fait est attesté par de nombreuses observations, analyses etautres statistiques : « Les gens partent moins, moins longtemps,moins loin et modifient sensiblement leurs habitudes. »Si tous à leur manière pointent la difficulté = la baisse du pouvoird’achat, certains se contentent de déplorer les conséquences éco-nomiques de la baisse de consommation générée par cette dureréalité.D’autres qui retiendront notre attention alertent sur les consé-quences sociales et culturelles de cette grave régression !L’injustice croît et le fait de ne pas partir nourrit un fort sentimentd’exclusion qui menace de désagrégation le corps social.Nous entendons relever avec vous ce défi, contribuer dans lesconditions d’aujourd’hui à réunir les moyens de l’exercice du droitaux vacances pour tous.

Nadia Soltani

Groupe citoyen, communiste, républicain

La politique économique de Sarkozy casse les services publics. Ilne croit pas au modèle français et préfère celui des Anglo-Saxons.Tous les actes doivent aller vers le démantèlement de l’ensembledu secteur non marchand et particulièrement en finir avec les ser-vices publics.Avec près de 40 000 emplois perdus chaque année, la fonctionpublique est victime du plus grand plan social annuel.Pour aider le privé, l’équipe du Président Sarkozy ne ménage passa peine. Trois nouveaux exemples illustrent ces propos.Avec la crise, le nombre de chômeurs explose. Plutôt que de don-ner des moyens au Pôle emploi, il confie au privé le placement dechômeurs alors que l’intervention d’entreprises du privé est d’uncoût supérieur.En matière de sécurité, le nombre des postes dans la police natio-nale est en baisse et 1 000 cadets de la police ont failli ne pas avoir

la formation d’un an d’accès à la police. Même pour la sécurité,Sarkozy réduit les moyens de l’État.Cette politique de démembrement continue à La Poste où leconseil de ministres vient d’autoriser le 27 juillet une privatisationde fait. Pour les socialistes, les moyens de l’intervention publiquedoivent être, en ces temps de crise, mis au service de l’emploi, del’éducation, de la culture, de la sécurité.Le 3 octobre prochain, les syndicats et les partis de gauche orga-nisent la défense du service public de la poste. À Saint-Ouen,l’équipe municipale prendra des initiatives pour défendre ce ser-vice essentiel.Ne laissons pas faire une attaque au droit au courrier pour tous.L’égalité de traitement, l’impartialité sont des acquis de laRépublique.

Les élus du groupe SC

Groupe socialiste et citoyen

Face à l’urgence écologique et sociale, les Verts, rassembleurs dela famille écologiste, doivent réussir dès maintenant la conversionécologique de la politique municipale.Ainsi, nous devons convaincre nos partenaires de la majoritémunicipale, notamment de : renforcer la démocratie participativepar la création de conseils consultatifs (quartiers, seniors, jeu-nesse, étrangers…) et de conférences thématiques citoyennes(antennes relais, Docks, déchets…) ; soutenir la création d’emploislocaux du milieu associatif et coopératif (secteur de l’environne-ment, service à la personne…) ; accentuer le caractère écologiquedes Docks (formes architecturales harmonieuses, étude globalede la pollution des sols, biodiversité, énergies renouvelables…) ;défendre auprès de tous les partenaires institutionnels la ferme-ture de l’incinérateur d’ici 2020 ; définir une nouvelle politiqueassociative ; réaliser un plan local climat/énergie ; établir avant

toute création d’équipement un diagnostic des besoins en entre-tien du patrimoine de la ville ; appliquer le principe de précautionpour les antennes relais (arrêt des installations, démontage…) ;maintenir et créer tous les espaces verts possibles (jardins,vignes, friches…).Agir pour le bien-être de chacun afin de mieux vivre ensemble, telest notre objectif ! Vous pourrez dès octobre en débattre sur notre blog, au marchéOttino le premier dimanche de chaque mois, à notre permanencesur rdv tous les mardis de 17 h à 19 h au bureau des élus verts etchaque trimestre durant nos visites de quartier.

À très bientôt donc et bonne rentrée !

Brigitte Marigault, Rémi Fargeas

Groupe Les Verts

Hayat Dhalfa,Jacqueline Rouillon,

Paul Planque, Nicole Amédro, Nadia Soltani,

Karim Bouamrane,François Giunta,

Monique Tesseyre,Hakim Hallouch,

Françoise Arnaud, Gnamé Bagayoko,

Roger Guérin, Bruce Clarke,

Gilbert Haustant,

Ndeye Fatou Kébé, Nour-Eddine Senhadji

Sophie Jacquot-Gautun,Abdelhak Kachouri,

Morgane Garnier, Yassir Fichtali,

Dominique Garcia-Durocher,

Mustapha Krimat, Henri Lelorrain,

Paul Macedo, Jean-Claude Le Ny,

Élisabeth Auerbacher,Élise Boscherel,

Estelle Villard

Brigitte Marigault,

Rémi Fargeas

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Les diverses sensibilités du conseil municipal ont toutes

la possibilité de s’exprimer ici sur les thèmes de leur choix.

Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas

la rédaction du journal À Saint-Ouen.

Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.

Devoir de rentrée : la conversion écologique de la ville

Une rentrée offensive de la gauche pour défendre les services publics

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21Expressions libres

Madame le Maire joue-t-elle au poker?

Plus jamais ça !

Les groupes de l'opposition municipale

Groupe Saint-Ouen en toute liberté

Groupe Union centriste-UDF-Modem

Nos enfants qui fréquentent les écoles de la ville et particulière-ment Nelson-Mandela, les piscines et la patinoire municipale maisaussi l’Île-des-Vannes sont-ils en danger ?Comme toujours, vous allez nous répondre avec assurance etaplomb que vous ne leur feriez pas courir de risques. Foutaises !Balivernes ! En effet, il a fallu attendre votre réponse à notre ques-tion orale du 29 juin 2009 pour avoir la triste confirmation qu’entre2001 et 2009, Mains d’Œuvres a accueilli des milliers de visiteurs etnotamment des groupes scolaires alors qu’aucune commission desécurité n’avait effectué de contrôles, mais qu’en plus, vous êtespassée outre l’avis défavorable rendu par la sous-commissiondépartementale de sécurité et d’admissibilité en décembre 2008concernant l’exploitation de la nef de l’Île-des-Vannes, et avez prisle risque de maintenir le déroulement de certaines manifestations

et notamment du Festival du jeu. Notre santé et celle de nosenfants ne doivent pas servir de mise dans votre partie de poker !Arrêtez de nous bluffer et d’abuser de la confiance de vos adminis-trés ! Cessez de mettre en danger leur sécurité par votre impru-dence et votre non-respect des avis émis par les professionnels.En sachant cela, Madame le Maire, comment voulez-vous faire croireaux Audoniens que vous ne prendrez aucun risque avec leur santé enconstruisant des logements et des écoles au pied de l’incinérateur aumépris des recommandations des scientifiques et du principe consti-tutionnel de précaution. Jetez vos cartes, la partie est terminée!

Compte tenu de la teneur des propos ci-dessus, le lecteur trouvera

en page 35 la réponse faite par le maire à la question orale posée

par l’ASOEA lors du conseil municipal du 29 juin.

Droit de vote des étrangersInscrit en 1981 parmi les 110 propositions pour l’élection deFrançois Mitterrand à la présidence, vingt-huit ans après c’est tou-jours le statu quo pour ce droit de vote des étrangers non commu-nautaires aux élections locales.De nombreux Audoniens sont exclus du droit de vote aux électionslocales. Ce sont ces milliers d’étrangers non communautairesdans notre ville. Pourtant ils sont, au même titre que les citoyensdisposant de droits civiques et politiques, des usagers et desacteurs de la ville et rien ne justifie leur mise à l'écart.Une majorité d’Audoniens est attachée à l'accès de tous à la

citoyenneté. Saint-Ouen, comme des villes de gauche de notredépartement, doit manifester son attachement à ce principe.Ensemble pour Saint-Ouen propose d’exprimer cette volonté poli-tique par un référendum sur le droit de vote des étrangers noncommunautaires aux élections locales.Information : après cinq ans de résidence légale en Belgique, unétranger non communautaire peut devenir électeur au niveau com-munal à condition de s’inscrire sur les listes électorales et de s’en-gager à respecter la Constitution, les lois belges et la Conventioneuropéenne des droits de l’homme.

Association Saint-Ouen ensemble autrement La gauche indépendante

Ensemble pour Saint-OuenAutre sensibilité du conseil municipal

William Delannoy,Tiziana Zumbo-Vital,

Marina Venturini,Wahiba Zedouti

Albert Kalaydjian,Brigitte Zucchiatti

Lias Kemache

Cyrille Plomb

Mamadou Keita

Les 1 500 caractères autorisés pour cette tribune ne suffiront paspour témoigner notre tristesse à l’égard des proches du jeunehomme abattu en pleine rue cet été sur notre ville. Non, cet acte dra-matique n’était pas « un événement imprévisible » comme l’a affirméPaul Planque, premier adjoint PCF, devant les caméras. Cette situa-tion alarmante n’est imputable qu’à la politique laxiste de la majo-rité municipale qui a laissé s’instaurer un climat d’insécurité où bonnombre de nos concitoyens s’accordent à dire que les craintes, voireles angoisses, sont en grande partie justifiées, que nos rues sontdangereuses, certains quartiers totalement voués à l’abandon deve-nant des zones de non-droit. C’est sans doute le principal échec deJacqueline Rouillon qui a tardé à prendre conscience de cette situa-tion et qui ne s’est pas donné, en temps voulu, les moyens d’y faireface. Alors, arrêtons les débats sans fin sur les dispositifs de sécu-

rité à mettre ou ne pas mettre en place et demandons au maired’agir en conséquence en instaurant une véritable politique locale desécurité et de prévention adaptée à la réalité du terrain. Cessez,Madame le Maire, de vous dissimuler derrière le manque d’effectifsdes forces de l’ordre alors même que vous les bannissiez au motif derejeter le « tout-sécuritaire » et demandez-vous comment font lesautres collectivités aux budgets beaucoup plus faibles, mais auxrésultats efficaces et visibles ? Cessez les réflexions idéologiques, latranquillité n’est pas un concept réactionnaire mais une réalité àlaquelle les Audoniens ont aussi droit. Elle n’a pas de couleur poli-tique, elle n’est pas plus de droite qu’elle ne serait de gauche.Notre groupe présente ses sincères condoléances à cette famille quia perdu un enfant.

Wahiba Zedouti

Insécurité grandissante à Saint-Ouen

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Pour la première fois en quatorze ans de mandat au conseil munici-pal, je suis amené dans ces colonnes à évoquer le problème main-tenant devenu grave de la sécurité. Lorsqu’il aborde le sujet, un élude la République se doit de le faire en termes mesurés et compré-hensibles par tous.Mais la situation est aujourd’hui préoccupante. Les lois de laRépublique doivent être simplement respectées sur le territoire denotre commune et elles ne le sont plus : trafics en tout genre –notamment la drogue –, recel, associations de malfaiteurs, nui-sances nocturnes constituent des infractions de plus en plus fré-quentes.À reculons, la municipalité est bien obligée de constater les dégâts.Trop souvent elle les minimise, appelant « incivilités» ce qui est enréalité des agissements de voyous. La police municipale, instituée à

grande peine par une majorité incertaine et hésitante, et mal com-mandée, se borne à couvrir la ville de procès-verbaux de stationne-ment distribués généreusement au profit du dieu vélo qui sembleêtre la seule ardente obligation qui lui est confiée.Pendant ce temps, les déchets jonchent les trottoirs de façon anar-chique, des commerçants sont vandalisés ou volés en plein jour etla méfiance gagne les cœurs. Il s’agit donc, pour nous autresAudoniens, de relever le défi, nous ne pouvons le faire que dans uneparfaite collaboration de notre police municipale avec la policenationale et qu’avec des instructions fermes et précises de la partdu maire de la ville qui, dans la circonstance, est le premier magis-trat de la commune.

Albert Kalaydjian – Reçoit sur rendez-vous au 06 77 52 38 70

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SOS Rentrée

Jeunesse

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

La 12e édition du Salon Studyrama de la rentrée étudiante, les jeudi3 et vendredi 4 septembre à l’espace Champerret (Paris XVIIe) apour objectif d’apporter des solutions aux jeunes de niveau bac,bacheliers et étudiants de niveau bac + 1 à bac + 3 qui se retrouventau pied du mur à quelques semaines de la rentrée.Ce rendez-vous réunit chaque année plus de 110 établissementsdu supérieur représentant quelque 500 formations, qui n’ont pasencore clôturé leurs inscriptions en septembre.Le commerce, les ressources humaines, la communication, l’infor-matique, l’ingénierie, la santé, l’art feront partie des secteurs lesplus représentés.BTS, écoles de commerce et d’ingénieurs, écoles spécialisées, CFA(centre de formation des apprentis) viendront proposer des forma-tions courtes ou longues, classiques ou en alternance (contrat deprofessionnalisation, formule alternée).Le samedi 5 septembre, toujours à l’espace Champerret, un salondes masters et 3e cycles s’adressera aux étudiants souhaitant inté-grer une formation de niveau bac + 4 ou bac + 5.Des écoles de commerce et d’ingénieurs, des universités ainsi quedes écoles de métiers viendront présenter leurs masters 2, mas-tères spécialisés, MBA et troisièmes cycles dans plusieursdomaines : multimédia, environnement, transport et logistique,agroalimentaire, communication, ressources humaines, etc. Autotal, près de 400 formations seront représentées.

Renseignements et invitations gratuites sur http://www.studyrama.com ou au 0 891 36 05 28 (0,225€/min).

Un accompagnement personnalisé

Les jeunes de 16 à 25 ans n’ayant pas obtenu d’affectationscolaire ou universitaire pour la rentrée 2009 trouve-ront peut-être recours auprès du Bureau informationjeunesse (Bij). Partenaire de l’association départemen-

tale Réussir sa rentrée, le Bij propose un accompagnementpersonnalisé de chaque jeune sans affectation.Les intervenants du Bij reprennent le dossier d’affectationde l’élève ou de l’étudiant et le transmettent à l’associationqui intervient ensuite auprès de l’Inspection académique.L’année dernière, 15 jeunes sans affectation sur les 17 ins-crits au Bij ont finalement fait leur rentrée dans la filièrequ’ils souhaitaient.Il est conseillé de se présenter au Bij le plus tôt possible,muni(e) des documents nécessaires à la création du dossier :les trois derniers bulletins scolaires, le diplôme s’il y en a un,la décision de non-affectation de l’Inspection académique,une pièce d’identité et un justificatif de domicile. �

� Rentrée étudiante

Des salons pour s’orienter

Initiatives jeunes et Bij42 avenue Gabriel Péri – Tél.: 01 49 48 14 32Email: [email protected] du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures etde 13h30 à 17h30, sauf le jeudi matin.

� Activités d’été

Fréquentation en hausseLes ateliers, sorties et séjours proposés par le service jeunesse ont(presque) fait le plein. Trois programmes d’activités distincts avaientété mis en place pour juillet et août: «actions de proximité», desanimations sportives, ludiques et culturelles dans les quartierspendant dix jours consécutifs (voir page 34); «le Cap’J s’évade », unmélange d’ateliers artistiques et de sorties à la journée (Paris, mer,bases de loisirs, etc.); des séjours thématiques (citoyen, culturel,multisports, moto…) d’une semaine en France ou à l’étranger. Plusde mille jeunes – en majorité des garçons de moins de 13 ans – ontparticipé à une ou plusieurs de ces activités, qui ont fait appel à denombreux partenariats avec des associations et d’autres servicesmunicipaux (sports, enfance, prévention/sécurité, etc.).

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23Jeunesse

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

«On a adoré faire du kayak, de laplongée, des batailles d’eau, etça a changé notre rapport auxprofs », lancent Jordan et Abou,

15 ans. Ils rentraient en juin, avec leurs 36 camarades de seconde expérimentaledu lycée Blanqui, d’un séjour de onzejours en Martinique (1). Delphe, 16 ans, aété éberluée par « les formes géologiques,les espèces animales vues sur place. Je nepensais avoir cette chance un jour ». Jürgen, 18 ans, comme beaucoup d’autres,a été fasciné par la mangrove découverte àpied et en kayak. « On a complété notre

connaissance de l’environnement par lavisite d’une bananeraie qui n’utilise plusles pesticides interdits depuis cinq ans,mais qui ont beaucoup pollué les terres. »« Ça a été une ouverture sur un autremonde », conclut Diar, 16 ans.À l’entrée de la salle de classe, des termi-nales, anciennes de seconde expérimentaleparties en leur temps à New York et au Bur-kina Faso, guettent le retour de leurs suc-cesseurs. « Ce type de formule favorise letravail, c’est vraiment stimulant, ça éveilleet ça apporte une ouverture», commentent-elles. Pendant ce temps, un de leurs sept

professeurs encadrants, Nathalie Pluchard,sort de son panier des centaines de photos,des questionnaires de connaissance et ledéroulé du journal que les élèves doiventrédiger en quelques séances.

InterdisciplinaritéDétendus malgré la fatigue, les élèves deseconde générale expérimentale, presquetous présents quelques heures à peine aprèsleur retour, répondent en quelques mots auquestionnaire distribué. « Un tel voyage,une telle année d’études dans l’interdiscipli-narité sont vraiment positifs pour tout lemonde, commente Nathalie Pluchard. Celapermet de se mettre au travail autrement,d’avoir un autre regard sur les enseignants,de faire les liens entre les disciplines. »Levés à 6 heures et couchés tard, les élèvesont annoté leurs observations qui complè-tent une année d’études sur le thème« sciences, citoyenneté et développementdurable » par le biais de nombreuses visitesde musées, des conférences, des sorties, desprojections de films en Île-de-France.Dès septembre, deux nouvelles classes deseconde seront expérimentales, une dans lecursus professionnel, l’autre dans le cursusgénéral. �

Gwénaël le Morzellec

(1) Pour un coût modeste : la contribution desfamilles s’est élevée à 100 euros, le reste ayant étéfinancé dans le cadre du conventionnement entre lelycée et Sciences Po ainsi que par l’aide de sponsorset l’intervention du fonds social de l’établissement.

Découverte

Partis aux Antilles pour un projet d’étude du développement durable en juin, les secondes expérimentales du lycéeBlanqui jubilent. les élèves sont revenus des images plein la tête. Et le rapport aux professeurs a changé…

Blanqui hors les murs

DR

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25Du côté des associations

D.R.

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

Mieux se déplacer à bicyclette

La récente antenne audonienne del’association se montre très activepour défendre la place du vélo enmilieu urbain.

� Braderie du Vieux Saint-Ouen

Les inscriptions sont ouvertesLa traditionnelle braderie du Vieux Saint-Ouen, organisée conjointement par lesRestos du cœur, The Gang Production etNautylus Lab, se tiendra le dimanche 18 octobre de 9 heures à 18 heures au parcAbel-Mézières. Afin de disposer d’unemplacement, les exposants sont invités às’inscrire aux dates et lieux suivants : lesmercredis et vendredis de 9 heures à 12 heures et de 17 heures à 19 heures auxRestos du cœur, 115 boulevard Victor

Hugo; les lundis 7, 14 et 21 septembre de18 heures à 20 heures à la salle desMarronniers, 1 rue des Marronniers ; ledimanche 20 septembre lors de la fête dela ville sur le stand des Restos du cœur.

Tarif de l’inscription : 12 euros le stand. Attention :aucune inscription sur place !Pour tout renseignement complémentaire, joindre lesorganisateurs au 06 11 11 05 69 ou au 06 20 09 21 65.

Ils sont six à tenir l’antenne locale de l’as-sociation dédiée au vélo en ville, MDB,autrement dit Mieux se déplacer à bicy-clette. Amoureux du vélo d’âges divers –

mais essentiellement masculins –, ils ontdécidé de s’organiser en décembre 2008.Depuis, en neuf mois, bien du chemin a étéaccompli. « Une voie cyclable a été peintesur l’avenue Gabriel Péri ; pour ce faire, lesservices techniques municipaux nous ontconsultés. Ils ont suivi notre conseil : pas depiste avec bourrelet matérialisé sur lachaussée, car il piège le cycliste si celle-ciest “squattée” par les voitures », expliqueThierry Colin, 44 ans, président de MDBSaint-Ouen et militant du guidon depuisvingt ans. L’association entend développerautant que possible l’usage du vélo en ville– elle était là lors de l’inauguration du Vélib’début juin. Car, confie Sébastien Briet, lesecrétaire de 25 ans, « plus on est nom-breux à vélo dans les rues, moins c’est dan-gereux. La présence du cycliste agit commeun régulateur de vitesse pour les automobi-listes et, finalement, sécurise le déplacementdes piétons».

Bourse à vélos, école de remise à niveau…Les deux adeptes inconditionnels de labicyclette – le premier parcourt en deux-roues une trentaine de kilomètres par jour,le second a revendu son auto et embarqueses achats sur son porte-bagages – ne man-quent pas d’imagination pour développer

l’usage de la petite reine : créer une bourse àvélos ou une école pour remettre en selle lesadultes timorés, par exemple. L’associationa d’ores et déjà fixé plusieurs rendez-vousaux cyclistes urbains pour leur faire décou-vrir les quartiers de Saint-Ouen (voir ci-contre). D’une durée d’une heure trente, cesrandonnées visent à faire découvrir la villeaux adeptes de la petite reine et aux rollers,tout en leur proposant une réflexion collec-tive autour des aménagements cyclables etune révision des règles de circulation – quis’appliquent aussi aux cyclistes… �

Gwénaël le Morzellec

Tous les ans en juin, l’association MDB propose aux cyclistes franciliens de converger sur Paris pour un pique-niquegéant. Les participants audoniens de Convergence 2009 sont partis de la mairie.

Randonnées dans les quartiersChaque troisième samedi du mois, MDB proposeaux cyclistes de visiter un quartier de la ville.Premier rendez-vous le samedi 19 septembre à14 h 30 devant la mairie pour découvrir le centre-ville ; puis le quartier Garibaldi le 17 octobre,Rosiers-les Puces le 21 novembre, Debain-Michelet le 19 décembre, le Vieux Saint-Ouen le 16 janvier, Zola le 20 février, Hugo-Payret le 20 mars.Renseignements au 01 43 20 26 02 ou sur la page«Saint-Ouen» du site www.mdb-idf.org.

Tous en selle !

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Mezzo di pasta132 boulevard Victor Hugo Ouvert du lundi au vendredi de 11heures à 21 heureset le samedi de 11 heures à 15 heures.Tél. : 01 40 11 12 36

26 À côté de chez moi

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Hugo/Payret/Zola

Debain/MicheletCentre-ville

La pasta en cornets

C’est à deux pas de la station RERque l’enseigne Mezzo di Pasta, pas-sée maître dans l’art de la restaura-tion rapide avec près d’une

centaine de points de vente en France, a poséses pénates le 3 août dernier. Entre lesimmeubles de bureaux et d’habitation quiont poussé comme des champignons cesdernières années, la boutique trône en bonneplace. Un emplacement payant, à en jugerpar l’afflux massif de clients à l’heure de lapause déjeuner. «C’est comme ça tous lesjours depuis qu’on a ouvert, indique avecfierté Enrico Mires, gérant du restaurant. Ils’agit d’une clientèle qui travaille dans lesentreprises environnantes.» Et qui rapportegros : 85 % de son chiffre d’affaires est réaliséle midi. Ne restent désormais que les rive-rains à conquérir en soirée ou le samedi.« Mon souhait est d’attirer les Audonienshabitant le quartier ou les environs le soir etle week-end, martèle Enrico Mires. Je neveux pas d’un énième restaurant fréquenté

L’enseigne de restauration rapide spécialisée dans les pâtes cuites sur place,Mezzo di Pasta, a ouvert ses portes début août boulevard Victor Hugo.

uniquement par le personnel de bureau,mais un lieu où l’on peut se rendre à toutmoment.»

« Le bon plan ! »De fait, Mezzo di Pasta fonctionne commeun fast-food – on peut aussi bien mangersur place que prendre à emporter –, à ceciprès que les pâtes remplacent le tradition-nel hamburger, et surtout qu’elles sontcuites devant le client, non pas réchauffées.Elles sont ensuite servies dans des cornetsen carton isothermes. Pâtes classiques oufarcies, sauces arrabiata, carbonara, bolo-gnaise ou trois fromages, la gamme de pro-duits est variée. Un menu complet oscilleentre 7,90 et 8,40 euros. Pour l’heure, l’en-seigne audonienne emploie cinq salariésmais compte encore recruter du personneldans les semaines à venir. Gaëlle, unecliente qui vient pour la deuxième fois endeux jours, dit « beaucoup apprécier l’en-droit. C’est rapide et bien plus sain qu’un

Mac Do, l’idéal quand on est pressé ». « Lespâtes sont fraîches, c’est simple, bon etsobre », considère Richard, assis à la tablevoisine, qui conclut d’un péremptoire :«C’est le bon plan !» �

Grégoire RemundPhoto : Pascal Raynaud

Club lecture : parlons bouquins !Envie d’échanger sur vos lectures ? Dedécouvrir de nouveaux auteurs ? L’équipedes bibliothécaires municipaux convieles « bouquineurs » de tout poil le samedi3 octobre à midi pour un premier rendez-vous. Seule restriction : avoir plus de 14 ans…

Médiathèque Lucie-Aubrac13/15 rue Eugène Berthoud Tél. : 01 49 21 01 50

Stationnement interdit rue Émile CordonTout ou partie de la rue Émile Cordon, en fonction de l’avancement du chantier d’en-fouissement d’un réseau électrique à haute tension, est interdite au stationnement de 8 heures à 17 heures jusqu’au 30 octobre. Les véhicules en infraction peuvent être misen fourrière. Pour la même raison, la circulation est régulée par des feux tricolores pro-visoires.

La clé dans la poche à Louis BlancVingt-trois clés des 25 logements – de F2 à F5 – du 15 rue Louis Blanc ont été remisesà leurs heureux propriétaires depuis la fin juillet. Ce programme d’accession à la pro-priété démarré voilà un an par l’office Saint-Ouen HLM a permis à des locataires de l’of-fice aux revenus modestes de devenir propriétaires. Ils ont payé environ 3 200 euros lemètre carré, pratiquement 700 euros en dessous du prix encadré par l’État dans le cadredu règlement de l’accession sociale à la propriété. De plus, ils disposent d’un systèmede sécurité qui, en cas de défaillance, autorise l’office à racheter le bien à sa valeur et àles reloger.

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Que va-t-il se passer dans les lieuxculturels de Saint-Ouen ? Pour lesavoir, réservez d’ores et déjà votresoirée du vendredi 25 septembre. À

partir de 19 h 30, après avoir sillonné lesquartiers pour inviter les Audoniens à par-ticiper à l’événement, la fanfare Balbazaraccueillera le public en musique à l’Espace1789. C’est en effet dans cet équipementphare de la ville, qui fête cette année sonvingtième anniversaire, qu’aura lieu le lan-cement de la saison culturelle. Cette mani-festation, qui permet aux Audoniens dedécouvrir l’éventail de ce qui fait la cultureà Saint-Ouen, accueillera le danseur et cho-régraphe Georges Appaix pour une repré-sentation unique d’un spectacle présentélors du Festival d’Avignon en juillet dernier,Rien que cette ampoule dans l’obscurité duthéâtre. Interprétée par la compagnie LaLiseuse, la pièce laisse percevoir unhumour subtil, un comique de situation, lapoésie du quotidien, des instants fugaces detristesse ou de révolte… Une heure de bon-heur en perspective qui annoncera la cou-leur de la saison à venir. Le lancement desaison sera aussi l’occasion d’écouter dejeunes talents du jazz manouche, marquant

ainsi le centenaire de la naissance deDjango Reinhardt en 2010.De belles rencontres et de nombreusesdécouvertes sont prévues toute l’année :l’Espace 1789 s’attachera notamment àcréer des passerelles entre les programma-tions cinéma et les spectacles vivants (voirl’interview de Denis Vemclefs ci-dessous).

Première saison pour PersépolisAu Château se dérouleront diverses exposi-tions d’art – dont l’exposition des œuvresde Corinne Laroche, lauréate de Traverséed’art 2008, du 5 octobre au 12 décembre ; lamédiathèque Persépolis présentera sa pre-mière saison culturelle avec, par exemple,lors des Journées du patrimoine, SaisonRimbaud, un spectacle en langue des signespar la compagnie Clameur public, et, enoctobre, une fête du cinéma d’animation.Outre les événements programmés dans lesstructures gérées par la Ville, le théâtre duPicolo et Mains d’Œuvres* fêteront chacunleur dixième anniversaire. La culture àSaint-Ouen n’a pas fini de faire parler d’elleen 2009-2010 ! �

Isabelle Terrassier

* Voir programme dans «Sortir à Saint-Ouen».

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Saison 2009-2010

� Comment allez-vous souffler ces 20 bou-

gies?

En proposant pendant vingt jours, de finseptembre à mi-octobre, un condenséd’événements représentatifs de notre ligneartistique : des allers-retours entre spec-tacle et cinéma ; des créations, desmoments de rencontres, d’échanges, dedébats empreints de convivialité. Ce quenous souhaitons faire à l’Espace 1789 est

une sorte de festival permanent où lepublic vient découvrir des œuvres, ren-contrer des artistes et partager une soiréeentre amis.

� Peut-on parler d’une seconde nais-

sance ?

En quelque sorte. Cet anniversaire seramarqué par une série d’innovations quiviendront affirmer la nouvelle identité de

l’Espace 1789. Innovations dans notreimage tout d’abord, avec un nouveau halld’accueil et une nouvelle identité visuelle.Ensuite, nous voulons affirmer dans notreprojet la place de la musique et de la danse.Saint-Ouen est au carrefour de troisCentres dramatiques nationaux (Saint-Denis, Aubervilliers et Gennevilliers) diri-gés par des metteurs en scène de renom.De plus, à Saint-Ouen, le Théâtre du Pic-

Culture

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

Clou de la soirée de lancement de la saison culturelle le25 septembre, le spectacle burlesque de Georges Appaix.

Découvertes et émotions Inaugurée le vendredi 25 septembre, la saison culturelle promet des échangesde qualité, à l’image des nouveaux projets de l’Espace 1789 qui fête ses 20 ans.

Jérô

me

Panc

oni

� L’Espace 1789 a 20 ans

« Favoriser la rencontre avec l’autre et l’ailleurs »Projet artistique, politique tarifaire, présence dans les quartiers, image de marque : l’Espace1789 affirme ses choix. Entretien avec Denis Vemclefs, son directeur.

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colo fait un travail important tant sur lerépertoire que sur les écritures contempo-raines. Notre volonté est donc de proposerune offre complémentaire. Nous travaillonsavec des artistes dont le travail est nourri dela rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs.C’est aussi pour cela que l’Espace 1789 pro-pose des cinématographies venues dumonde entier.Grâce à ces choix, notre projet artistiqueest aujourd’hui repéré et soutenu par leConseil général de la Seine-Saint-Denis, larégion Île-de-France et la Direction régio-nale de l’action culturelle. De même pour lecinéma, nous sommes inscrits dans lesréseaux départementaux et régionaux grâceà la qualité de notre programmation, maisavant tout grâce au foisonnement de ren-contres et de débats que nous organisons.

� Vous proposez aussi une politique

tarifaire audacieuse…

L’Espace 1789 propose une carte d’adhésionà un prix très accessible de 5 euros contre

12,50 euros la saison dernière. Celle-ci serarechargeable en points, d’une valeur de 4 euros l’unité. Ses avantages sont mul-tiples. Un adhérent muni de sa carte peutinviter un ami non adhérent et lui faire pro-fiter du prix très bas que nous proposons.Par exemple : le cinéma à 4 euros, le spec-tacle à 8 euros et le concert, comme celuide Jane Birkin, à 12 euros. Ce systèmeincite aussi les bénéficiaires du tarif réduit(étudiants, retraités, chômeurs) à adhérercar le tarif adhérent est encore plus inté-ressant que le tarif réduit. Il s’agit de favo-riser encore davantage la participation duplus grand nombre d’Audoniens à la vieculturelle.Nous allons ainsi multiplier les actions deproximité : les artistes vont proposer desstages, des mini-spectacles, des ateliersdans les quartiers, dans les bars, chez leshabitants…Bref, nous essayons d’irriguerla ville pour faire partager le désir et leplaisir de la culture.

«Rosaura est une pièce clé de notre réper-toire, explique Roser Montlló Guberna. Ellemêle le catalan, le castillan et le français,la danse, la musique et le théâtre. » Lespectacle sera montré dans sa forme origi-nale, sans modification ni remise à jour.«C’est une écriture qui permet d’évoluerlibrement à l’intérieur d’un cadre strict enrespectant une règle du jeu, à la manièredu jazz ou du flamenco», continue la jeunefemme. L’anniversaire de l’Espace 1789sera également l’occasion de publier lelivre qui accompagne la représentation etqui regroupe le texte, des photos, la parti-tion musicale, ainsi que la retranscriptionde la chorégraphie. « C’est cet échangeentre les différents arts, entre les diffé-rentes langues qui nous intéresse et quinous a rapprochées de l’Espace 1789 »,ajoutent les deux artistes. Cette envie com-mune les a menées à une résidence quidevrait donner naissance à de nouveauxprojets. «Être accueilli en résidence, c’estimportant. Cela donne un toit pour tra-vailler et permet de mettre les forces encommun pour continuer à grandir, pourouvrir des frontières », détaille RoserMontlló Guberna. Un autre aspect impor-tant de leur collaboration reste le lien pri-vilégié qui s’est construit au fil du tempsavec les spectateurs audoniens. Nul douteque ces derniers seront au rendez-vous le2 octobre…

Sébastien Banse

Vendredi 2 octobre à 20 h 30.Espace 1789 – 2/4 rue Alexandre Bachelet.Tarifs : 13 € (tarif réduit : 9 €). Réservations: 01 40 11 50 23.

À Saint-Ouen n°81 • Septembre 2009

au programme � Artistes en résidence

Rosauramélange les artsBrigitte Seth et Roser MontllóGuberna reprennent l’une de leurscréations, Rosaura, dans le droit fil du décloisonnement des arts que promeut la principale scèneaudonienne.

Jean

Gou

sseb

aire

D.R.

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À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

30 Loisirs

La Vieille ChéchetteDe Louise Michel – illustrations StéphaneBlanquet – Albin Michel Jeunesse, 2008La Vieille Chéchette, personnage hideux àdemi-sauvage, vit en marge de la société pourlaquelle elle est un objet de moquerie. Aucours d’un incendie, elle révèle sa grâce etson humanité dans un geste de sacrificeultime, dédié aux seules personnes quil’avaient traitée avec amour.Militante révolutionnaire et libertaire, Louise

Michel était aussi institutrice. Elle enseigna trois ansdans une école libre et écrivit pour ses élèves des Contes etlégendes publiés en 1884, de son vivant, et jamais réédités.La Vieille Chéchette est l’un des sept contes de ce recueil.

Disponible à la médiathèque Glarner.

El CarreteroGuillermo PortabalesGrâce à Buena Vista Social Club,Wim Wenders permit de découvrirquelques gloires chenues de lamusique cubaine. Il en existait biend’autres, décédées lors de la réali-sation, notamment l’inégalablePortabales, dont le disque El Carretero a été repris par tousles chanteurs du continent. Né en 1911, Guillermo Portabalesfut renversé par une voiture à 59 ans. C’était un virtuose de laguitare sèche et un spécialiste de la « guarija », un rythmespécifiquement cubain. Sa voix aux accents mélancoliques etson style élégant accompagnaient ses chansons pleines devie, de souffrance, d’amour, de travail (« GuatequeCampesino »), de fête et de nostalgie (« Quando sali deCuba ») – mais aussi de joie, quand il célèbre la Colombie etPuerto Rico. Un joyau !

On Da Rocks Las Ondas MartelesEn 1928, l’ingénieur Martenotinventa les « ondes Martenot »,l’ancêtre du synthétiseur. En 2000,les frères Martel créent Las OndasMarteles, un clin d’œil aux ondesMartenot. Amoureux des musiqueslatino cubaines – boléros, chan-sons sentimentales –, ils se lancent lors de fêtes fami-liales et s’adjoignent la contrebassiste Sarah Murcia. Leur pre-mier disque sera, évidemment, un hommage à leur façon àtous les grands chanteurs hispaniques : une poignée de noteset de mots simples et magnifiques avec un touchant mauvaisaccent. Ici, ils se lancent dans le rock, en s’amusant : «Suzy Q»– aaah! l’égérie des Creedence Clearwater Revival – avec desmorceaux d’espagnol dedans, ou «Volver» en anglais. Pleins detalent et d’humour, Las Ondas Marteles méritent le détour.

Disponibles à la médiathèque Persépolis.

Lire

Thurn et Taxis –L’aventure postaleDe Karen et Andreas Seyfarth – Édité par Hans im Glück,Rio Grande Games, SchmidtEnfant, vous rêviez de devenir cheminot? Goûter aux joies de lavitesse ferroviaire, admirer les paysages défiler ou être le témoinprivilégié de poignantes scènes de séparation sur le quai d’une

gare embrumée par les larmes des voyageurs?Thurn et Taxis ne risque pas de pallier cemanque*! Dans cet excellent jeu allemand, vousdevrez incarner un authentique entrepreneur decalèches postales et tenter d’implanter un maxi-mum de relais postaux en construisant le plusjudicieusement possible un réseau routier. Pourvous aider dans cette tâche, vous pourrez faireappel à quatre personnages clés : le chef deposte, le bailli, le postier et le cocher. Les prisesde risque – dans le choix de poursuivre ou non

un itinéraire postal –, les stratégies – quelle région du plateauvous permettra d’empocher les bonus avant vos adversaires ?– et la gestion des ressources seront au rendez-vous de cetexcellent jeu.

Public visé : enfants à partir de 10 ans, adultes.

Nombre de joueurs : 2 à 4.

Durée approximative des parties : 45 à 60 minutes.

Où se le procurer ? Boutiques spécialisées, Internet.

Prix constaté : 34 euros.

* Pour les ferrovipathes en peine de locomotives, foncez vous procurer les

Aventuriers du rail (voir À Saint-Ouen de mai 2009), un jeu aux mécanismes

proches et au matériel de très belle facture!

Jouer

Écouter

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les clients le trouvaient vraiment tropeffrayant !Mais ses pièces de manèges, Jean les gardedésormais pour lui. Dans sa boutique, c’estla musique qui est à l’honneur. Quand il faitretentir un superbe symphonion Imperator,elle envahit la rue Paul Bert et les badaudsaffluent aussitôt, surpris d’entendre cesmélodies surgies du passé. « C’est l’ancêtredu juke-box ! Un modèle de la fin duXIXe siècle destiné aux cafés, qui fonction-nait avec des pièces et grâce à un système dedisques perforés lus par des lamelles métal-

liques, comme dans une boîte àmusique », explique-t-il aux curieux.

« Orchestrophone »Quant au limonaire – ou plutôt,

car Monsieur Jean aime êtreprécis, l’« orchestrophone » –,

lointain cousin plus connudu symphonion, il nous

entraîne sur un air de polka ou demazurka, à moins

qu’on ne préfère unejava, une rumba… ouune chanson plus

récente. À Toulouse, eneffet, deux passionnés conti-nuent de fabriquer desbandes perforées correspon-dant à n’importe quel mor-ceau. Il est donc possible de

jouer sur ces drôles d’instruments le der-nier tube de l’été ! Limonaire (comme Frigi-daire) est à l’origine un nom propre, celuid’une famille de facteurs d'orgues et d'ins-truments mécaniques, et de leur manufac-ture, Limonaires Frères, fondée en 1840avenue Daumesnil à Paris. « Il ne faut pasconfondre non plus l’orchestrophone avecl’orgue de Barbarie *, détaille l’antiquaire.Même si leur technique est proche, le Limo-naire est un orgue de grande taille – jusqu’àsept ou huit fois la taille de ce dernier –alors que l'orgue de Barbarie, qu’onactionne grâce à une manivelle, est dedimension plus réduite pour pouvoir êtreporté ou placé sur un chariot. Certainsorchestrophones ont été électrifiés, maiscelui que je possède est resté d’origine. Ilfaut imaginer le gars qui l’actionnaitmanuellement tout l’après-midi, en pleinsoleil ! Ça n’a pas l’air, mais c’est une per-formance assez physique… » Heureuse-ment, les grosses chaleurs sont derrièrenous, et Monsieur Jean aura cet automnetout le loisir de jouer quelques grands clas-siques, dans le frais de sa boutique, pour leplus grand plaisir des passants. �

Céline LeclèrePhotos : Pascal Raynaud

* Appelé ainsi d’après la déformation du nom de Giovanni Barberi, un fabricant d'orgues deModène (Italie) au XVIIIe siècle.

Au fil des objets

Limonaire

L’ancêtre du juke-box

31

Pour prolonger encore un peu l’esprit de l’été, suivons le fil d’une balade nostalgique dans l’univers des fêtesforaines d’antan, au son des mélodies égrenées par de drôles d’instruments.

Au fil des objets

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Antiquités-brocante-curiosités-décorationMarché des Rosiers – 15 rue Paul BertTél. : 01 40 10 10 20 – Site: [email protected]

Collectionneurs d’art forain, Jean etYvette aiment les manèges et leursgrands animaux de bois. Jeanconnaît par cœur les œuvres des

grands noms du genre comme GustaveBayol, Friedrich Heyn ou C.J. Spooner. Ilraconte volontiers l’histoire du manègepour adultes créé par ce dernier en 1920 etentièrement composé de dragons – enl’écoutant, impossible de douter de l’effroiqu’a suscité celui avec l’œil à facettes scin-tillant… –, qui fut victime de son succès :

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32 Agenda des seniors

� Jeux divers (cartes…) Au restaurant Dhalenne – 41 rue Albert Dhalenne – les mardis de 14 h à 17 h.Inscriptions sur place.

� Peinture sur soie et décoration Au restaurant Dhalenne,les lundis et mardis de 14h30 à 18h, à partir du 3 août.Participation : 5,50€, soit 36,08 F la séance (matérielfourni). Inscriptions et paiement sur place.

� Tous à l’eau Gymnastique aquatique au centre nautiqueDelaune à partir du lundi 5 octobre, les lundis de

16 h 30 à 17 h 30 (sauf pendant les vacances scolaires).Inscriptions au Point accueil retraités à partir du 1er

septembre. Paiement à la piscine : 29,40€ (soit 192,85 F)par trimestre. Nombre de participants : 35. Se munird’un certificat médical avec la mention « apte pour lagymnastique aquatique »

� Cuisine Reprise des cours le mercredi 14 octobre.

� Tricot, crochet et canevas (nouveauté) À partir du mer-credi 23 septembre, un mercredi sur deux de 14 h 30 à16 h 30 au restaurant Dhalenne.

Programmation et modalités

d’inscription pourles sorties

Les inscriptions sont prises encompte après

la parution du journal À Saint-Ouen. Le paiementdevra être effectué

une semaine avant la sortie.

Jours et horairesdes permanences

Les lundis et mercredis de 9h30 à 12h et de 13h30

à 17h, les vendredisde 13h30 à 16h.

Tél. : 01 49 45 77 01.

Autres permanences au

centre administratifFernand-LefortCaisse nationale

d’assurancevieillesse :

les mercredis de 8h30 à 12h

et de 13h30 à 17h.

Caisses de retraitecomplémentairesVous devez appeler

le 08 20 20 07 01pour que la caisse

de retraite vousenvoie un dossier

et convenir d’un rendez-vous.

JEUX, COURS, ATELIERS

Mardi 8 septembre de 11h30 à 12h15

Prêt de livres au foyer restaurantPlus d’informations au 01 49 45 77 32.

Mercredi 16 septembre de 14h à 15h

Lecture de contes à voix hauteEn partenariat avec la maison de quartier Pasteur.Renseignements au Point accueil retraités.

Vendredis 4 et 18 septembre à 14h

Tournois de pétanqueAu parc Abel-Mézières, en partenariat avec l’Usmapétanque. Inscriptions et paiement sur place.Participation: 2€ (soit 13,12F).

Jeudi 24 septembre

La ferme du bout des présDégustation de produits fermiers suivie d’un après-mididansant.Nombre de participants : 60.Participation: 27 € (soit 17,10 F).

Inscriptions: Point accueil retraités.

LIEUX ET HORAIRES DE RENDEZ-VOUS :• Mairie : 10 h• Place d’Armes : 10 h 05• Angle rues du Dr Bauer/Michelet: 10h15• Debain : 10 h 20• Angle rues des Rosiers/

Paul Bert: 10 h 30• Garibaldi : 10 h 35 • Angle rues Émile Zola/Cap Glarner (crèche

Monmousseau) : 10 h 40

Vendredi 25 septembre

Spectacle à l’Espace 1789En l’honneur des 20 ans de l’espace 1789, vous êtes conviésà voir un spectacle à l’Espace 1789, suivi d’une collation.Renseignements au Point accueil retraités.

Mercredi 30 septembre à 14h

Goûters anniversaires à la salle BarbaraLe service des retraités souhaite un joyeux anniversaire auxseniors nés au mois de juillet, août et septembre.

Nombre de participants : 120.Participation : 10,50 € (soit 68,87 F) pour les conjoint(e)s, ami(e)sou voisin(e)s (personnes retraitées et résidant à Saint-Ouen).Gratuit pour les personnes fêtant leur anniversaire ainsi que pourleurs petits-enfants.Inscriptions et paiement : Point accueil retraités pour tous lesparticipants. Aller et retour en car assuré pour les personnes quien font la demande.

Jeudi 8 octobre à 14h30

Karaoké et jeux À la maison de retraite Lumières d’automne (15 bis rueEdgard Quinet).

Nombre de participants : 15.Participation : 1 € (soit 6,55 F). Renseignements, inscriptions et paiement: Point accueil retraités.Rendez-vous sur place à 14 h 30.

Mercredi 14 octobre de 14h à 15h

Lecture de contes à voix hauteEn partenariat avec la maison de quartier Pasteur.Renseignements au Point accueil retraités.

Jeudi 15 octobre

Bowling à la porte de la ChapelleLe bowling est un sport passionnant, une détente incompa-rable pour partager des émotions fortes. Alors, venez vousvous élancer sur les pistes entre amis… Nombre de participants : 58 – Participation : 10 € (soit 65,59 F). Renseignements, inscriptions et paiement: Point accueil retraités.

LIEUX ET HORAIRES DE RENDEZ-VOUS :

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

• Angle rues des Rosiers/Paul Bert: 13 h 40

• Garibaldi : 13 h 45 • Angle rues Émile Zola/Cap Glarner

(crèche Monmousseau) : 13 h 50

• Mairie : 13 h 15• Place d’Armes : 13 h 20• Angle rues du Docteur

Bauer / Michelet : 13 h 30• Debain : 13 h 35

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À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

Au fil des objets 33Les Audoniens

Si l’esprit de détermination s’incar-nait, il pourrait s’appeler Jallal.« J’ai voulu aller en littérature au lycée, changer d’établissement

pour en intégrer un plus motivant àSaint-Ouen, entrer à Sciences Po, parcou-rir le monde. Je l’ai fait. On peut toujoursagir sur soi-même. » « C’est comme ça »est la phrase qu’il déteste le plus. « Toutes ces formules fatalistes sont les grandsmaux de la Terre, juge-t-il. Les années àvenir réservent beaucoup de bonneschoses aux jeunes, on va avoir besoin denous ! » À 21 ans, ce bûcheur se perçoitcomme un gagnant et veut continuer àl’être.À 4 ans, en 1992, Jallal quitte Alger avecses frères et sa mère, surveillante princi-pale dans un lycée qui refuse de porter lefoulard, quand la violence devientextrême entre l’armée et le Front isla-mique du salut (Fis). La famille s’installeà Pierrefitte. En 1998, la victoire « blackblanc beur » en finale de la Coupe dumonde de football marque profondémentJallal. « C’était fort ! La France avait sonimage, multiculturelle et indivisible »,s’enthousiasme-t-il. En 2004, la familleemménage à Saint-Ouen, où il fréquente

déjà le lycée Blanqui. « Là, j’ai trouvél’émulation qui m’avait manqué au col-lège. Si vous avez des idées, on vouspousse à les accomplir, rien à voir avec lapassivité ambiante qui vous tue. »

« Un hôte, pas un touriste »La qualité de son travail et de son oral luivaut d’être accepté à Science Po Paris en2006. « J’ai appris la nouvelle au centre devacances de Jullouville, où je travaillais àla cantine : un moment de pur bonheur ! »L’année suivante est riche en tournants :une opération du cœur vient soigner uneanomalie, observée par hasard, qui leconfronte à la vulnérabilité ; l’autorisa-tion de faire le tour du monde, obtenuegrâce à ses bonnes notes, le confirmedans l’idée que la détermination, ça paye.« En plus de mes devoirs à la maison,cette préparation pour Science Po, sansrésultats certains, et alors que l’entourageme disait que je perdais mon temps, m’acoûté deux mois sans vie sociale », sesouvient-il.L’étudiant en quête de réalité et de véritésa retiré deux ou trois leçons de son grandvoyage autour du monde. D’abord, ledésintérêt total existe : dans la capitale

jordanienne, Amman, un travailleurimmigré illégal logé sur le toit de sonhôtel l’invite à partager son repas sansrien demander en retour. Il se sent pour lapremière fois « un hôte, pas un touriste ».Ensuite, « le raffinement n’est peut-êtrepas que français » : dans le train Tokyo-Kyoto, un des néons du wagon s’est éteintet « à l’arrêt suivant, deux technicienssont montés pour le changer » ! Enfin, lebout du monde a un visage : dans le parcmontagneux de la Terre de Feu, à proxi-mité d’Ushuaia, dans l’extrême sud argen-tin, il voit « sur un rocher, dans l’eaulimpide, un oiseau déployer ses ailes »…Amateur d’action qui veut plus tard pré-tendre au grade d’officier à l’école mili-taire de Saint-Cyr, Jallal est aujourd’huiarmé pour le dialogue interculturel. Sonvoyage a alimenté pour des années l’es-prit critique du jeune « musulman, avanttout Français et laïc », qui s’interroge surla relativité géographique du bien etobserve, les yeux maintenant dessillés,les équilibres mondiaux des utopies etdes intérêts personnels. �

Gwénaël le MorzellecPhotos : Pascal Raynaud

Jallal Hami

Un battant autour du mondeRare élève de Sciences Po à concrétiser sa troisième année d’études par un tour du monde, le jeune homme a tiréde son voyage, dont À Saint-Ouen a rendu compte depuis novembre 2008, de précieux enseignements pour le futur.

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34 Au fil du mois

Pendant tout l'été, les animateurs du service jeunesse ont sillonné lesquartiers de la ville en proposant des activités diversifiées aux jeunes restés en ville pendant les vacances. Exemples dans le quartier Debain etau Vieux Saint-Ouen.

Parasols en fêteHors les murs

Jeudi 30 juillet, de 13 heures à23 heures sur le terrain de proximitéTommie-Smith, le service municipalde la jeunesse, en partenariat avec le

service des sports, le service de l'enfance,l'association du FC Debain et AdditionConcept Prod, a proposé une journée defête pour les jeunes dans le quartier Debain.L'après-midi a commencé par un« baby-foot humain », un café jeux (Wii et jeux desociété), des activités sportives (tir au but,tir de panier…), alors qu'une buvette sand-wich tenue par l'association du FC Debainpermettait aux jeunes de se restaurer. Lesparticipants se sont ensuite déhanchés surdes animations musicales – démonstrationde samba par le service municipal de l'en-fance, spectacle de GRS et concert funky du

groupe Oncle Sam – avant de terminer parun dance floor concocté par l’associationAddition Concept Prod.

Soirée magicienLe jeudi 20 août, le service jeunesse a aussiproposé une « soirée magicien » qui a ras-semblé une bonne centaine de personnes –enfants, jeunes et parents – sur le terrain deproximité du Vieux Saint-Ouen. Après unapéritif convivial vers 19 heures, Yanir lemagicien a proposé ses tours de magie aupublic, qui est monté nombreux sur scène.Le spectacle avait été préparé pendant lasemaine par des ateliers de magie et d'artsdu cirque dans le Vieux Saint-Ouen. �

Photos : Jérôme Panconi

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

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À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

35Au fil du mois

Concernant Mains d’ŒuvresEn termes de réglementation des éta-blissements recevant du public, Mainsd'Œuvres est classé en 3e catégorie –établissement pouvant accueillir jus-qu’à 700 personnes – et, de ce fait, estsoumis à une visite périodique de sécu-rité tous les trois ans.« Mains d'Œuvres a été autorisé à rece-voir du public par arrêté municipal du 2 janvier 2001 après le passage de lacommission communale de sécurité etd'accessibilité (avis favorable émis le 14 décembre 2000).« Seule une réserve avait été émise surle désenfumage des studios d'enregis-trement du sous-sol. Sur ce point, laquestion a été soulevée de savoir si les studios d'enregistrement relevaient ducode du travail ou du régime des éta-blissements recevant du public. Lesservices préfectoraux se sont position-nés en 2008 sur ce point d'interpréta-tion des textes suite à un dépôt de dos-sier par l'association Mains d'Œuvres.La Direction de la réglementationurbaine a considéré qu'il s'agissait delocaux relevant du code du travail etque, de ce fait, ils n'étaient pas soumisaux règles de désenfumage.« Cette clarification a permis de convo-quer le passage de la commission com-munale de sécurité le 27 mai 2009 et unavis favorable a été émis à la poursuitede l'exploitation de l'établissement.Il convient de signaler que, pendant lapériode où la commission de sécuritén'est pas intervenue, Mains d’Œuvres acontinué à fonctionner en prenanttoutes les mesures de sécurité néces-saires.« Les vérifications obligatoires par desbureaux de contrôle spécialisés ont étéeffectuées et l'association Mains d'Œuvresa réalisé un certain nombre de travauxpour renforcer l'isolation phonique et lasécurité des lieux qui ont été validés parles services préfectoraux. »

Concernant la nef de l’Île-des-Vannes« Le 9 décembre 2008, la sous-com-mission départementale de sécurité etd'accessibilité a émis un avis défavo-rable à la poursuite de l'exploitation dela nef de l’Île-des-Vannes.« Au vu du procès-verbal établi, le mairede Saint-Ouen a décidé d'arrêter lesmanifestations sur ce site. Mais elle asollicité auprès de son homologue del'Île-Saint-Denis la possibilité de main-tenir trois manifestations (Festival dujeu, Trophées de robotique et bal de lapolice) qui étaient déjà programmées etbien avancées dans leur organisation,en proposant la mise en place demesures compensatoires autorisées enmatière de sécurité.« Au vu des dispositifs de sécurité pro-posés – rétablissement de l'éclairagede sécurité, remise en cohérence dubalisage de sécurité et renforcementdes agents de sécurité –, le maire del'Île-Saint-Denis a donné par écrit sonaccord au déroulement de ces manifes-tations.« Depuis, la Ville a engagé des travauxpour lever l'avis défavorable. La sous-commission départementale de sécu-rité et d'accessibilité a effectué le 25 juin une nouvelle visite. Tous lesessais ont été satisfaisants et l'en-semble des observations ont été levées.L'avis a été suspendu dans l'attente dela remise du rapport de vérification finalréglementaire de fin de travaux concer-nant l'éclairage de sécurité. L'avis favo-rable devait être rendu le 8 juillet* àl'issue de la commission plénière de lasous-commission départementale desécurité et d'accessibilité. »

* Par mail du 16 juillet, les services de lapréfecture ont fait part à la mairie d'un avisfavorable permettant l'exploitation du sitede l'Île-des-Vannes (ndlr).

Voici les réponses apportées par le maire à la question orale posée par legroupe ASOEA (Association Saint-Ouen Ensemble Autrement ) à l’occasiondu conseil municipal du 29 juin et dont le contenu est repris dans sa tribune.

� Expressions libres (suite p.21)

La municipalité répond à l’ASOEA

Le 17 août à Soubise, Jacqueline Rouillon et Nadia Soltani,adjointe au maire déléguée à la jeunesse, ont salué

les participants aux animations.

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Beaucoup des constructions de C.A. Mancel sont encore visibles aujourd’hui : ainsi du groupe scolaire Jean-Jaurès[1] ou de la caserne de la rue Ampère [2]. Et si les bains-douches municipaux ont disparu au profit du centre nautique, les bâtiments de l’ancien commissariat, de l’hôtel de justice et de l’ancienne poste demeurent présentsrue Diderot [3].

36 Histoire locale

Quatre écoles et une mairie pour35 000 habitants en 1901 : le déve-loppement des services à la popula-tion n’a pas suivi la croissance

urbaine de la ville, loin s’en faut ! La muni-cipalité décide donc d’appointer un « archi-tecte de ville » pour accompagner la mise

en place de services locaux. César AugusteMancel, engagé en 1902, aura en charge« l’établissement des projets, plans et devisrelatifs à la construction, la transformationet l’entretien des bâtiments communaux,des édicules et kiosques divers établis ou àétablir par la commune, sur les voies

publiques et promenades ».Il est aussi investi d’une mission de salubritépublique : « visite deslocaux d’habitation etautres déclarés insalubrespar le directeur du Bureaud’hygiène, des immeublesmenaçant ruine, et l’éta-blissement d’un rapportindiquant les mesures àprendre».

Administrations, pompiers, écoles…Les constructions de Man-cel vont donc épouser le développement des services administratifs etlocaux de Saint-Ouen : il fait construire ou aména-ger de nombreux bâtimentsqui hébergent l’administra-

tion nationale (Poste, justice, police,caserne des pompiers) ou municipale (ate-liers, garage) ainsi que des établissementsscolaires, le cimetière et les bains-douchesmunicipaux.Malgré d’autres tâches*, les liens de C.A.Mancel avec la municipalité audonienne nese démentent jamais. En témoigne l’appuides maires à ses demandes de décorationdans les années 1920 – il se verra ainsi décer-ner le titre d’officier d’académie de l’Instruc-tion publique et des beaux-arts en 1926 ainsique la Médaille d’honneur communale enfévrier 1929. Et c’est lui qui, installé en rési-dence secondaire à Jullouville (Manche, sarégion d’origine), recommande au conseilmunicipal l’achat du château et des terrainsqui l’environnent – ce qui est fait en mai1933. C’est toujours lui, évidemment, quiaménage les lieux pour faire de «Jullou» lapremière colonie scolaire audonienne, dès1934. Mais il ne verra pas l’achèvement de laseconde tranche de travaux, débutée troisans plus tard: César Auguste Mancel décèdele 3 mars 1937. �

Pierre Desirat, avec le service des archivesPhotos : archives municipales

* Il est notamment nommé «architecte des régions libérées» (département de la Meuse)après la Première Guerre mondiale.

Ces architectes qui firent la ville (1re partie)

Les bâtiments publics de MancelLorsque César Auguste Mancel devient l’architecte municipal de Saint-Ouen, en 1902, le petit village agricole s’esttransformé en cité industrielle sans aucun plan d’urbanisme. Pendant plus de trente ans, ses constructions vontaccompagner le développement des services à la population.

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Réalisations audoniennes• Gymnase municipal et poste des sapeurs pompiers, rue Ampère (1902).• Groupe scolaire du Planty (1903, restauration).• Groupe scolaire Émile-Zola (1904, reconstruction).• Stand municipal de tir (1909).• Porte monumentale du cimetière communal (1910).• Groupe scolaire Blanqui (1912, reconstruction).• Hôtels des Postes, justice de paix et commissariat (1913-1914).• Groupe scolaire Victor-Hugo (1913-1914).• Tombeau de Louis Dain (1918).• Bains-douches municipaux (1923-1924).• Dépôt, garage et ateliers municipaux (1923-24).• Groupe scolaire Michelet (1923-1924, reconstruction).• École pratique de commerce et d’industrie (1927).• Collège Jean-Jaurès (1933-1934, reconstruction).• Colonie de Jullouville (1934 et 1937).

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comme contagieux mais bénin. Le plannational de lutte contre la pandémie grip-pale a été déclenché à titre préventif afinde juguler sa diffusion.Pour s’en protéger, il est utile de rappelerquelques règles d’hygiène : se laver lesmains régulièrement, se couvrir le nez oula bouche à l’aide d’un mouchoir en papier

lors de toux ou d’éternuements. En cas desymptômes suspects, il faut contacter sonmédecin traitant. �

* Le niveau d’alerte pandémique le plus élevésur l’échelle de l’Organisation mondiale de lasanté (OMS).

Plus d’informations au 0 825 302 302 ou sur www.inpes.sante

Au fil des objets

Si le seuil d’alerte était porté auniveau 6, un effectif réduit d’ agentscommunaux serait mobilisé pourcontinuer de faire fonctionner les

services municipaux indispensables à lapopulation – propreté, collecte desdéchets, entretien des locaux, soin et aideaux personnes isolées à domicile, policemunicipale – et particulièrement les ser-vices de santé.Le plan local prévoit la fourniture de maté-riel de protection – masques chirurgicauxpour les malades atteints, masque encoque rigide pour le personnel de santé –et une organisation logistique : les per-sonnes présentant les symptômes de lagrippe seraient orientées vers le CMS Bar-busse et accueillies selon un dispositif spé-cifique visant à éviter toute contamination.En ce qui concerne les équipements publics,des mesures d’hygiène seraient imposées àl’entrée, comme le nettoyage des mains avecune solution hydro-alcoolisée.Si un cas de grippe A se déclarait dans unétablissement géré par la Ville, celui-cipourrait être fermé au public après enquêtede proximité.Le virus H1N1 qui est apparu au Mexiqueest un virus grippal identifié par l’OMS

Grippe A-H1N1

Plan local contre la pandémie

37Infos pratiques

À Saint-Ouen n˚81 • Septembre 2009

En cas de doute• On n’appelle plus le 15

Le numéro d’appel du Samu reste en place, mais il est des-tiné, outre les urgences « classiques », à prendre en chargeles cas graves et les enfants de moins de 1 an. En cas de fortefièvre supérieure à 38,5° C, de toux, de fatigue, on appelledésormais son médecin de famille qui décidera du traitement,limité dans la majorité des cas à du paracétamol pour fairetomber la fièvre et à un peu de repos.

• Plus de prélèvements

Cela surprend les malades, mais les suspicions de grippe A nedonnent désormais plus lieu à des prélèvements systéma-tiques. On part du principe que, si vous déclarez les symp-tômes, c’est forcément la grippe A.

• Le Tamiflu n’est plus systématique

Le Tamiflu, qui était réservé à l’hôpital depuis le mois de mai,pourra à nouveau être prescrit par les généralistes. Il sera dis-ponible en pharmacie et remboursé par l’Assurance maladie.Mais il est désormais réservé aux cas potentiellement les plus

graves. Il n’est pas autorisé de le donner de manière purementpréventive. «Sinon, prévient la ministre de la Santé RoselyneBachelot, le risque est d’augmenter les résistances aux antivi-raux et de les rendre inefficaces. Les médecins doivent être lesgarants d’une prescription raisonnée.»

• L’hôpital, seulement pour les cas graves

Pour les enfants de moins de 1 an et les cas graves qui font unecomplication de la grippe A, allez directement à l’hôpital ouappelez le 15. Sinon, c’est le médecin qui dirigera le maladevers l’hôpital en cas de symptômes graves. Jusque-là, tous lescas étaient gérés dans les hôpitaux par l’intermédiaire du Samuet les malades étaient confinés. Si le système s’est autantassoupli, c’est en raison de la forme bénigne prise pour lemoment par la maladie.

• Des masques gratuits en pharmacie

Des masques antiprojections portés par le malade pour proté-ger son entourage sont disponibles gratuitement en pharmacie.Mais il faut une ordonnance du médecin pour les obtenir…

Pour faire face à la menace d’une pandémie de grippe A-H1N1 à l’automne, la Ville de Saint-Ouen a élaboré un plan decontinuité de l’activité (PCA) des services communaux en cas de passage de l’alerte au niveau 6*. La prévention estorganisée en lien avec la préfecture et la DDASS.

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Vers 10 000 av. J.-C., l’homme sesédentarise, élève des troupeaux etse rend compte que le lait caille : lefromage est né. Mais ce n’est que

vers 5 000 av. J.-C. qu’il comprend le pro-cessus de fabrication du fromage et qu’ilcrée les moules à cailler.En 732, Charles Martel stoppe les Sarrasinsà Poitiers mais des Maures restent dans larégion et élèvent des chèvres (chebli enarabe) : cela donnera le chabis ou chabi-chou, fromages de chèvre originaires duPoitou et encore renommés de nos jours !Le mot «formage», apparu dans le langagefrançais vers 1180, sera usité jusqu’au XIVe siècle puis évoluera vers le mot fromage.En France, les races alpine, saanen et poite-

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vine prédominent. Le mammifère produit dulait d’avril à novembre, mais les éleveurs éta-lent la production sur l’année afin de renta-biliser au mieux leur rendement.À l’heure actuelle, il existe 12 fromages dechèvre qui bénéficient d’un label AOC(appellation d’origine contrôlée). Parmi lesplus connus, on peut citer la bûche deSainte-Maure de Touraine, le crottin deChavignol, le rocamadour, le selles-sur-cher ou encore la pyramide de valençay.

Très digesteLe lait de chèvre, moins consommé que lelait de vache, a des propriétés nutritionnellesintéressantes. La composition particulière de2 nutriments – les protéines de petit dia-mètre et le type d’acides gras (composantsdes lipides) – en font un lait très digeste carces nutriments séjournent moins longtempsdans le tube digestif.Le lait entier de chèvre présente environ 3,3 g/100 ml de protéines – contre 3 g pourle lait de vache – et autant de lipides (soit 3,5 g/100 ml). Quant aux glucides, pour lelait de vache comme de chèvre, il s’agit delactose principalement, mais le lait de vacheen contient un peu plus (5 g/100 ml contre4,4 g). La teneur en calcium et phosphoreest sensiblement la même. Le lait de chèvrecontient plus de vitamine A (rétinol) maispas de ß-carotène, ce qui lui confère uneblancheur exceptionnelle. C’est unebonne source de vitamines PP, qui inter-viennent dans la production d’énergie des cellules.

Les fromages de chèvre peuvent être frais outendres, demi-secs, secs ou durs, parfois sau-poudrés d'aromates ou de fruits secs, roulésdans une feuille de vigne ou encore dans descendres. Servis en entrée, froids en salade,chauds sur un toast ou encore présentés surun plateau de fromages, ils feront le bonheurde tous! �

Mélanie Limouse, diététicienne au CMS Henri-Barbusse

Infos pratiques

Nutrition

Les délices du chèvre

L’Agence de la biomédecine, établissement public dépendant du ministère de la Santé, organise du 14 au 20 septembre la 4e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse.Lorsqu’une greffe est envisagée pour soigner un malade atteint demaladies graves du sang comme les leucémies, le médecincherche d’abord un donneur parmi ses frères et sœurs, car ils ontplus de chances d’avoir des caractéristiques génétiques prochesdu malade, une condition indispensable à la réussite de la greffe.Quand ce donneur familial n’existe pas, le médecin fait appel auRegistre national des donneurs volontaires de moelle osseusepour y rechercher un donneur dont les caractéristiques géné-

tiques sont aussi proches que possible de celles du malade. Cettecorrespondance est très rare, d’où l’importance de la solidariténationale et internationale…S’inscrire sur le Registre des donneurs géré par l’Agence de bio-médecine offre donc un réel espoir de guérison à un malade.Pour devenir donneur, il suffit d’être en bonne santé, d’avoir plusde 18 ans et moins de 51 ans lors de l’inscription, de répondre à unentretien médical et d’accepter une prise de sang.

Informations et formulaire d’inscription sur www.dondemoelleosseuse.fr ou au 0 800 20 22 24 (appel gratuit).

L’art de découper le fromage de chèvreEn pyramide

Exemple : valençay,pouligny-saint-pierre

En rond

Exemple : pélardon,picodon, selles-sur-cher

En petit cylindre

Exemple : crottin,cabécou, chabichou

En long cylindre

Exemple : saint-maure, bouchon

La chèvre est le premier animal d’élevage au monde. Elle produit un lait d’excellente qualité qui se décline enfromages qu’on peut accommoder de multiples façons.

� Don de moelle osseuse

Un espoir de guérison pour les malades

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39Infos pratiques

� Cancers professionnels

Soirée débat le 29 septembreMadame le maire, conseillère généraleJacqueline Rouillon

Les adjointsPaul Planque : 1er adjoint, finances, urba-nisme, administration générale, patri-moine et travauxAbdelhak Kachouri : prévention, sécuritéMorgane Garnier : environnement, cadrede vie, propretéNicole Amédro : ressources humaines,enfance, enseignementNadia Soltani : jeunesse, vacancesHayat Dhalfa : culture, animation de la citéRémi Fargeas: plan de déplacement urbain,transports, circulation, stationnementYassir Fichtali : action sociale, politique d'insertion, CCASKarim Bouamrane : développement économiqueSophie Jacquot-Gautun : petite enfance,droits des femmes, handicapFrançois Giunta : logement, cultes

Les conseillers municipaux déléguésMonique Tesseyre : prévention, santéHakim Hallouch : réussite de la jeunesseFrançoise Arnaud: retraités, préventiondes expulsions locativesGnamé Bagayoko: relations internationalesDominique Garcia-Durocher : tourisme,promotion de la villeRoger Guérin : histoire locale, mémoire,culture de paixMustapha Krimat : vie associativeHenri Lelorrain : politique sportivePaul Macedo : commerce, artisanat, déve-loppement économique des PucesJean-Claude Le Ny : popularisation du projet de ville

Les autres conseillers municipaux de la majoritéBrigitte Marigault, Gilbert Haustant, Estelle Villard, Elisabeth Auerbacher,Bruce Clarke, Élise Boscherel, Nour-Eddine Senhadji, Ndeye Fatou Kébé

Les conseillers municipaux de l’oppositionVivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache, Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb, Wahiba ZedoutiEnsemble pour Saint-OuenMamadou Keita

PermanencesMadame le maire, conseillère générale : les mardis matin sur rendez-vous. Demandeexclusivement par courrier en mairie.

Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous enmairie le vendredi matin. Tél. : 01 40 63 68 58.

Mathieu Hanotin, conseiller général, lundiaprès-midi à partir de 16 h, sur rendez-vousau 01 43 93 93 30.

Saint-Ouen ensemble autrement, le 3e jeudi dechaque mois de 20 h à 22 h, salle municipale, 69 rue des Rosiers. Email : [email protected]

Horaires des services municipauxTous les jours (sauf le jeudi matin) de 8h30à 12h30 et de 13h30 à 18 h. Le samedi,seuls sont ouverts l’état civil et les affairesgénérales (cartes d’identité, passeport…) de 8h30 à 12 h.

Mairie : 01494567896 place de la République

Pharmacie de gardeTous les dimanchesPharmacie Bismuth85 avenue Gabriel PériSaint-Ouen01 40 11 02 52

SOS Médecin 0147077777

Pompiers89 rue du Docteur Bauer 0140111256 ou le 18

SAMU 0148311515 ou le 15

Centre anti-poison 0140054848

Centres de santéBarbusse62 avenue Gabriel Péri01 49 45 68 90

Bauer147 rue du Docteur Bauer01 49 45 69 53

Saint-Denis56 rue Saint-Denis01 49 18 92 10

PMIPMI Barbusse4 rue Henri Barbusse0149456955

PMI Bauer147 rue du Docteur Bauer0149456952

PMI Saint-Denis56 rue Saint-Denis0149456957

VétérinaireFrédérique Reboulot2 rue Édouard Vaillant0140118064

Commissariat15 rue Dieumegard 0141662700

Police municipale01 49 45 77 02

Gendarmerie St-Ouen/St-Denis2 avenue Jean Moulin93200 Saint-Denis0148296438

Préfecture de Seine-Saint-Denis1 esplanade Jean Moulin à Bobigny – 0141606060

Accueil Sans-Abri 0800306306

Allô Enfance maltraitée 0800054141

Sida info service 0800840800

Alcooliques anonymes0143257500 (24 heures/24)

Permanences d’accueil,d’écoute et de médiationenfants-familles (AADEF médiations) Tous les jeudis sur rendez-vousde 13h30 à 19h30 au centre administratif Fernand-Lefort,0149456789.

Toute la semaine, vous pouvez aussi téléphoner au0148302121.

Numéros utilesResponsabilités électives

État civilNaissances: Dorlin Lena � Delabre Damien � Delabre Rafaël � Belaïdi Lina �

Denhiere Lola � Denhiere Mattéo � Pinto De Oliveira-Sicre Cristiano � KiritharanKrisch � Smiti Ezzahra-Fatima � Cousin Alexis � Tensaouti Rayan � MoudresRédwan � Landolsi Yanis � Kisolokele Nteke � Janack Rebecca � Sapgin Pharell �Zemmour Lounes � Moleiro Lena � Ouelhadj Wassim � Dubois Lucas � BabyBourama � Sahel Mohcine � Ivankovic Aleksandar � Moualfi Wayatt � Roy-Fourmont Llilly � Koné Astou � Debabha Mordjane � Caprais Chloé � MagneWilfried � Garramouch Adem � Aïn Nasse Janna � Bourven Maxime � Jouandeau-Galasso Giulio � Blanchard Gaïa � Jeyaneshan Saisanth � Arenas Kevin-John �

Ramos Olaya Zara � Zahidi Shams-El-Dine � Labidi Zakaria Naceur � ProsperGustave Vincent � Moussa Djihane � Ladouani Feryal � Bilska Wiktoria Anna �

Aguiar Samuel Jayson � Ayed Hana � Joscaud Emma � Sissoko Aminata � CarréWilliam � Flavion Camille � Zahi Imed � El Khodja Zinédine � Mb Lo Ndeye � FethiElyes � Dubas Bryan � Marlier Grégoire � Ornecipe Travis � Ziane Lyna � AljaneMohamed � Kiamenga Mbianda Gabrielle � Belmazouz Sarah � Mariages: AudreyJolivet et Saïd Benlaziz � Audrey Beilin et Sébastien Blettery � Sylvie Jouau etJean-Claude Hertel � Maha Ahmed et Ulrich Barbet � Nabila Chenoune et KamalDjaroud � Aïcha Hammoumi et Mohamed Fethi � Samira Bengherda et NicolasBertaud � Pélagie Engome Kolle et Alain Minoue � Christophe Lefebvre et SylvieCousin � Nouredine Oulagha et Linda Ferhat � Françoise Fortin et Kamel Amri �Tako Camara Demba et Mamadou Camara � Sandra Machado et PascalAnglereaux � Samia Abou Saad et Jérôme Figere � Koudjay Traore et AbdoulayeBaradji � Décès: Balan Gilberte Marie � Dunand-Lacombe Odette vve Badaire �

Kabasele Massanka Jeff � Devriendt Gilbert Henri � Wiart Lucienne vve Gonnet �Coré Christine � Diao Moussa � Guerrier Patrick �

Le mardi 29 septembre à 20h30, une rencontre autour des cancers professionnelsaura lieu à la salle Barbara, en collaboration avec l'Association départementale dedéfense des victimes de l'amiante (Addeva 93). Elle est destinée aux professionnelsde santé ainsi qu’aux malades et à leurs familles.Y participeront le professeur Albert Hirsh, vice-président de la Ligue nationalecontre le cancer, Alain Bobbio, président d’Addeva 93, le docteur Francine Guillou,médecin du travail, Monique Tesseyre, conseillère municipale déléguée à la santé,et des représentants syndicaux.

� Ligue contre le cancer

Recherche bénévolesLe comité de Seine-Saint-Denis de la Ligue contre le cancer recherche desbénévoles pour écouter et accompagner les malades en milieu hospitalier. Laformation initiale et le suivi régulier sont assurés par la fédération nationalede la Ligue. Les bénévoles s’engagent à intervenir une ou deux journées parsemaine et à participer à une réunion mensuelle de deux heures au comitédépartemental.Pour faire acte de candidature, contacter madame Verrecchia au 01 48 35 17 01.

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