saint-Ouen l’attractiveL’entrepriseinformatique GFIs’installe dans la ZACVictor-Hugo avec près de 500 salariés.L’occasion de faire le point sur le devenir de cette partie de la villeet de rappeler commentla municipalité proposed’assurer la mixitéurbaine en termesd’équipement,d’aménagement et d’urbanisme.

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avenue Gabriel-Péri

Poste moderne ?Le bureau de l’avenue Gabriel-Péri vient de rouvrir en proposant un meilleur accueil.Le service est-il pour autant plus efficace ?Reportage.

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otages

Toujours retenus L’Audonien Stéphane Taponier, son confrère et ses accompagnateurs sont otages en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009.Présents sur la ville, ses parents seront de la mobilisation organisée à Saint-Ouen en fêtes.

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quick

Un choix contesté Après la reconversion du fast-food du centre-ville en tout halal, la municipalité dénonceune mesure exclusive et propose la mixité des menus.

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du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

N°17

Tous à la fête de la villeSamedi 18 et dimanche 19 septembre, le centre-ville accueille Saint-Ouen en fêtes.Un rendez-vous familial qui propose la rencontre avec près de 130 associations, des jeux pour les enfants, desspectacles de rue, des concerts, un banquet, la découverte du patrimoine audonien… Tout le monde est invité. > p.5

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Moderne, La Poste ?

2du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Bureau del’avenue

Gabriel-Péri

Le bureau de poste principal de l’avenue Gabriel-Péri a rouvert le 31 août après trois mois de travaux. Si guichetiers et usagers louent l’initiative, d’aucuns fustigentla complexité de certaines opérations.

Foin des guichets vieillots, place à « l’accueil per-sonnalisé dans des espaces dédiés », identifiablesà la faveur des deux célèbres couleurs de La Poste :le jaune pour le courrier et les colis, le bleu pourles opérations bancaires. Le bureau de poste prin-cipal de l’avenue Gabriel-Péri, rouvert le 31 aoûtaprès trois mois de travaux, a été retenu parmi cinquante établissements de Seine-Saint-Denis(sur quatre-vingt-quinze au total) pour subir unlifting en profondeur et, partant, accélérer larénovation de son réseau. Il faut dire qu’avec 600 à 800 visiteurs par jour en moyenne, le réaménagement de l’espace était devenu impérieux.Les changements sont nombreux. « C'est plus frais,plus aéré, constate Youssef, qui revient pour la pre-mière fois depuis la réouverture. La présence d'unepersonne à l'entrée est rassurante et nous évite de troptergiverser.» Dès son entrée dans le bureau de poste,le client est en effet accueilli par un agent chargéde l’aiguiller dans ses démarches. Disséminés dansl’établissement – qui s’étale sur une surface deuxfois plus grande qu’avant les travaux –, cinq « îlotspolyvalents » ont vocation à répartir les flux enfonction des besoins et à traiter avec la plus grandecélérité des opérations de type retrait ou dépôtd’argent. «Notre objectif est de réduire fortement les filesd’attente, qui demeurent la principale source d’insa-tisfaction des usagers », rapporte Michelle Tronyo,directrice des lieux. Ici, le client est roi. On l’écoute,on l’accompagne et on le conseille.A la direction départementale de La Poste, onassure avoir sacrifié le caractère austère et froid del’institution sur l’autel d’une meilleure relation

humaine. «Les rapports entre clients et agents vont évo-luer, détaille-t-on. Ces derniers ne sont plus de simplesguichetiers, mais de véritables conseillers formés enconséquence. » Certains usagers apprécient. Olivierjuge ainsi que « les conseillers sont davantage dispo-nibles et plus proches du client. J'ai l'impression queles gens s'énervent moins qu'avant». D’autres se mon-trent plus réservés. Soraya, par exemple, estime que« l'attente est toujours aussi longue ».Le bureau « new-look » offre par ailleurs unesûreté renforcée, car les agents ne manipulentplus d’argent. Au grand regret de Soraya. « Leurnouveau système est super compliqué », peste lajeune fille. Car pour retirer ou déposer du liquide,les clients doivent passer par un tout nouvelautomate, le « cash car ». A l’aide d’une carte àusage unique, créditée ou débitée du montantsouhaité par le guichetier, les usagers peuventeffectuer leurs opérations habituelles.

« Libre-service »Des distributeurs automatiques de billets sup-plémentaires ont également été installés à l’in-térieur de l’établissement – cinq contre troisauparavant– afin de mieux répondre à la demandedes clients qui n’osent pas retirer de l’argent dansla rue, de peur de se faire agresser. « On a l’im-pression d’être dans un grand magasin avec un sys-tème de libre-service», indique Michelle Tronyo. Unsentiment renforcé par la présence de rayonsremplis d’enveloppes, de colis, de timbres ainsique de bandes dessinées, de DVD et autres pro-duits dérivés à l’effigie de La Poste.Un cadre « idyllique » derrière lequel se cache

une autre réalité. Celle vécue par certains guiche-tiers. Isabelle, trente ans de maison, témoigne.« C’est beau, propre et spacieux, mais cette modernisa-tion a entraîné une multiplication des tâches : plus d’ac-compagnement, plus de saisies informatiques… J’y voisplutôt une perte de temps. On fera un bilan dans quel-ques mois, mais un risque de surchauffe n’est pas àécarter.» Damien, un collègue nouvellement arrivé,abonde dans le même sens. « Le nouveau matérieln’est pas adapté à tous les publics. On passe par exem-ple beaucoup plus de temps avec les personnes âgées,peu à l’aise avec l’outil informatique, qu’avec les jeunes. Vouloir rendre les usagers autonomes est unedémarche très intéressante, mais cela exige en amontbeaucoup de disponibilité, d’énergie et, surtout, uneabsence de timidité. Les guichetiers ne sont pas forcé-ment préparés à ça. »Pour la CGT Poste 93, le système d’îlots est unefausse bonne solution car il engendre une grandeexposition et donc plus de pression pour l’agent,« sans cesse sollicité et trop souvent debout, déploreune responsable du syndicat. Ce ne sont quandmême pas des conditions de travail idéales. Contrairementà ce que l’on veut nous faire croire, le rôle multifonc-tions que les guichetiers ont dû endosser nuit à leur efficacité ». Difficile modernité, qui demande à s’affiner avec le temps… •

Grégoire Remund

Photos : Pascal Raynaud

en savoir plus

3 avenue Gabriel-Péri.

Ouverture du lundi au vendredi de 8 heures à

19 heures, le samedi de 8 heures à 12 heures.

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3du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Otages en Afghanistan

Espoir et prudence

Le square Helbronner se paye une cure de jouvence ! Nichédans le centre-ville, ce parc familial, créé en 1950, et sesabords vont faire l’objet de multiples travaux du 20 septem-bre à la fin mars. « Nous avons rencontré les riverains à troisreprises. Nous avons ainsi pu faire cheminer le projet en concer-tation avec la population. Chaque réunion nous a permis de réa-juster nos propositions en fonction de ses réflexions », souligneMorgane Garnier, adjointe au maire en charge de l’environ-nement et du cadre de vie. Résultat : un parc rénové, aéré,avec des espaces dédiés. Les enfants retrouveront une aire dejeux améliorée dans la partie ouest du parc. Une pergolapropice au repos ou au pique-nique y sera également ins-tallée. « Nous avons tenté de répondre aux besoins de l’ensembledes personnes qui fréquentent ce parc », rappelle l’élue.Aménagement des entrées du square, création d’une pla-

cette, le square se veut également plus ouvert, pour une visi-bilité plus grande depuis l’espace public. Il sera fermé letemps des travaux.Dans un second temps, les abords du parc seront requali-fiés. Il est notamment prévu le passage en zone 30 de la rueMiston ainsi que la réorganisation du stationnement dansles rues Godefroy et Helbronner. Des voies sur lesquellesdes ralentisseurs ont d’ores et déjà été installés pour casserla vitesse. Le montant des travaux du parc et de ses abordss’élève à 720 000 euros.Le square Marmottan, situé dans le quartier Rosiers/LesPuces, devrait lui aussi subir des travaux. Une étude a étélancée au printemps dernier. Une concertation avec les usa-gers devrait suivre dans les mois à venir. •

Géraldine Bouton

Aménagement

Le square Helbronner redessiné

Avant une rencontre programmée à l’Elysée mercredi 15 septembre, les parents de Stéphane, Arletteet Gérard Taponier, étaient reçus en mairie la veille. L’occasion de mesurer le soutien de la ville etd’exprimer leur sentiment sur l’épreuve qu’ils traversent.

Une mobilisation de tous les instants

Jacqueline Rouillon a assuré les parents de Stéphane Taponier du soutien de la municipalité.

Mardi 14 septembre, les parents de l’Audonien StéphaneTaponier ont rencontré le maire. Ils seront présents avec lecomité de soutien à Saint-Ouen en fêtes. «On attend et on espère,c’est tout ce qu’on peut faire. Beaucoup de bruits annoncent leurlibération imminente, certains parlent de quelques semaines,mais nous ne voulons surtout nous créer de faux espoirs. Ceserait se faire du mal pour rien. Nous préférons rester très pru-dents. »Pour les parents, que le maire a trouvé « dignes dans l’épreuvequ’ils affrontent », l’essentiel aujourd’hui est d’avoir des nou-velles. « Le Quai d’Orsay nous tient régulièrement informés.Nous savons qu’ils sont vivants et en bonne santé ; rien d’autre

n’a filtré. Nous n’avons à ce jour aucune preuve tangible.» Eneffet, dans ce genre de situation, la voie diplomatique néces-site la plus grande discrétion.Au-delà, M. et Mme Taponier sont sensibles à la mobilisa-tion autour de la libération de leur fils, d’Hervé Ghesquièreet de leurs accompagnateurs. « Habitant en province, nousnous rendons de temps en temps à Saint-Ouen chez Stéphane oùnous mesurons cette mobilisation. Le week-end du 11 septem-bre, nous avons tenu un stand à la Fête de l’Humanité où nousavons distribué des rubans bleus de solidarité et nous avons col-lecté des signatures pour la pétition. Nous sommes touchés parl’ensemble des actions entreprises et par les témoignages de soutien.»

Cela fait 261 jours (au 16 septembre) que les deux journa-listes à France Télévisions et leur trois guides afghans sonttoujours retenus en captivité. Leur libération serait ungrand soulagement pour tous… et d’abord pour leurs parents,évidemment !

Propos recueillis par Grégoire Remund

Photo : Pascal Raynaud

Parmi les actions les plus récentes : distribution

de rubans bleus, collecte de signatures pour

la pétition et interventions de Florence Aubenas,

marraine du comité de soutien ; tee-shirts à

l’effigie d’Hervé et de Stéphane arborés par des

journalistes de France Télévisions à l’occasion

de la Parisienne, une course à pied dans les rues

de la capitale qui s’est tenue dimanche

12 septembre ; stands dédiés aux deux hommes

lors de Visa pour l’image, le festival international

de photojournalisme à Perpignan. Parmi les

actions à venir : une forte présence à Saint-Ouen

pour la fête de la ville les 18 et 19 septembre…

Les initiatives en faveur de la libération des

journalistes et de leurs accompagnateurs

retenus en Afghanistan depuis bientôt neuf mois

se succèdent quasiment jour après jour.

en savoir plus

www.ville-saintouen.fr – www.liberezles.net –

www.soutienherveetstephane.org

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4du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

A Saint-Ouen, la culture de paix n’est pasune formule vaine. Pour preuve les manifes-tations organisées dans le cadre de la Quinzainede la paix, dans la seconde moitié de septem-bre. Trois jours avant la Journée internatio-nale de la Paix, le 21 septembre, sera lancéela campagne « Un drapeau de la paix auxfenêtres », en même temps que Saint-Ouenen fêtes. Pour célébrer la paix, des sets detables porteurs de messages pacifistes endirection des enfants seront bientôt dispo-sés dans les réfectoires des différentes éco-les primaires de la commune.Point d’orgue de la mobilisation audonienne,le débat organisé le 29 septembre salleBarbara autour de la conférence derévision du Traité de non-prolifération des armesnucléaires (TNP) – ainsi qued’autres questions relatives àla paix. « Ce débat constitue untemps fort, sa portée dépasse lecadre local», assure Roger Guérin,conseiller municipal délégué à laculture de paix. Seront en effetprésents des personnalités commePierre Vilard, coprésident ducomité national duMouvement de la paix,

::28 septembre:::::::::::::::::::::A la rencontre du monde éducatif

C’est devenu une tradition : tous les ans, lesacteurs de la vie éducative – proviseurs et prin-cipaux, directeurs d’école et de centres de loisirs,enseignants, etc. – sont reçus en mairie. La récep-tion se déroulera cette année mardi 28 septem-bre à 17 heures en présence du maire et deNicole Amédro, adjointe à l’enseignement. Unmoment d’échange au cours duquel seront pré-sentées les maquettes de la future école de larue Dhalenne – prévue pour 2012 – et de l’es-pace enfant Victor-Hugo (voir page 10).

::1er et 2 octobre:::::::::::::::::::::::Le Jardin des délices à l’Espace 1789L’Espace 1789 fête la rentrée la tête dans les étoiles, avec un ensemble de spec-tacles sous le thème de « l’odyssée de l’espace ». Premier acte avec Le Jardindes délices de Blanca Li. La chorégraphe de renommée internationale présentesa nouvelle création à partir d’un tableau de Jérôme Bosch. Un spectacleexubérant et charnel, où l’univers originel, marqué par l’abondance, estvite menacé par le vice et la folie…en savoir plus

Vendredi 1er et samedi 2 octobre à 20 h 30. Tarifs : 8 et 13€.

Réservations au 01 40 11 50 23.

en bref

23 septembreWater Makes Moneyà la salle BarbaraLe comité local Attac Saint-

Ouen organise jeudi 23 sep-

tembre à 19h30 une projection

gratuite, en avant-première,

du film Water Makes Money.

Réalisé à l’aide de contributions

privées, il analyse la gestion

de l'eau en France par les

multinationales comme Veolia,

Suez et autres. A l’issue de la

projection,un débat s’engagera

avec Jean-Luc Touly,ex-délé-

gué syndical de Veolia.Le film

sera projeté le même jour

dans près de 70 salles en

Europe.

2 octobreSaint-Ouen fait

son cinémaL’office de tourisme

organise samedi

2 octobre après-

midi son 3e rallye

pédestre autour

du cinéma à Saint-

Ouen. Depuis les

premiers pas du

7e art, la ville

regorge de lieux

dédiés à l’audiovisuel.Et elle

accueillera bientôt à sa porte

la Cité du cinéma de Luc

Besson…

Munis d’un carnet de route,

les participants – seuls, en

famille ou en groupe– explo-

reront la ville pour répondre

aux questions .Et à l’arrivée,

animations, surprises et

cadeaux pour tous !

en savoir plus

Inscription (obligatoire) jusqu’au

19 septembre. 2€par per-

sonne/3 à 5€pour les groupes.

Office de tourisme,

30 avenue Gabriel-Péri –

Tél. : 01 40 11 77 36

::1er, 2 et 3 octobre:::::::Réservez pour le spectacle de lancementde la saison culturelle !La saison culturelle audonienne sera aérienne ! Pourdonner le « la » des festivités à venir, L’homme cirque,de et par David Dimitri, est proposé gratuitementsous un chapiteau installé dans le parc Abel-Mézières.Attention, réservations indispensables !Tour à tour acrobate, funambule, bricoleur, musicien,David Dimitri crée à lui tout seul un programme quivacille entre rires et frissons.

en savoir plus

Vendredi 1er octobre

18 h ; samedi 2 et

dimanche 3 à 15 h

et 18 h. Réservations

au 01 49 45 67 78

et au 01 49 45 66 14

Retrouvez toutel’actualité culturelle et cinématographiquede la ville dans le supplément mensuel

29 septembre

La paix se manifesteDans le cadre de la Quinzaine de la paix organisée du 18 septembre au 3 octobredans plusieurs communes de Seine-Saint-Denis, Saint-Ouen accueille mercredi29 septembre un débat sur la paix.

ou le docteur Abraham Behar, président del’Association des médecins français pour laprévention de la guerre nucléaire (AMFPGN).«Une rencontre de cette ampleur constitue un pré-cédent pour Saint-Ouen et pourrait lui permet-tre de s’investir encore plus dans ce combat »,souligne l’élu.

« Les guerres ne servent à rien »Pour mémoire, en mai dernier, une délégation départemen-tale composée de représen-tants associatifs et conduitepar Roger Guérin s’étaitrendue à New York pour

assister à la conférence d’examen du TNP, quise tient tous les cinq ans. De leurs différentsentretiens avec des diplomates haut placésà l’ONU, les défenseurs de la paix étaientrepartis plein d’espoirs. Aujourd’hui, afinque le soufflet ne retombe pas, Roger Guérina l’intention de solliciter le tissu associatif ;il entend aussi mener des actions militan-

tes. « Nous souhaitons inscrire notre démar-che dans la durée, cela ne saurait être un

coup d’épée dans l’eau », pro-jette le conseiller municipal.

Pour Bernard Capron, pré-sident du comité local duMouvement de la paix,« il faut profiter de toutesces manifestations pour

marteler à la population un mes-sage très simple : les guerres

ne servent à rien.» Un apho-risme que la population

n’aura aucune peine às’approprier.

Grégoire Remund

en savoir plus

Mercredi 29 septembre, salle Barbara, à 20 heures.

Contact : capaix@wanadoo.fr

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5du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

18 et 19 septembre

Pour la deuxième année consécutive, la

Ville célèbre le cinéma d’animation. Pour

cette édition, la médiathèque Persépolis

invite l’Afrique. A l’affiche, du cinéma, des

échanges avec les réalisateurs, une

exposition et un atelier de création de

film d’animation.

Côté projection, rendez-vous mardi

20 octobre à 17 heures à l’auditorium de

la médiathèque pour The Legend of the

Sky Kingdom, le premier long métrage

d’animation africaine. Les marionnettes

utilisées pour le film ainsi que des

planches réalisées par un collectif

d’artistes sud-africains seront exposées

dans la mezzanine de la médiathèque, du

1er au 30 octobre.

Mercredi 27 octobre, les petits pourront à

17 heures investir l’auditorium pour voir

Jungle Beat, ou les mésaventures d’une

tortue qui perd sa carapace. Vendredi

29 octobre à 19 heures, une série de

courts métrages sera projetée en

présence du réalisateur africain Mickaël

J. Rix, dont le film Tengers sera diffusé à

l’Espace 1789 vendredi 22 octobre à

20 h 30.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, un

atelier « création de film d’animation » est

proposé à la médiathèque tous les

samedis du 25 septembre au 23 octobre,

de 10 heures à 13 heures. Inscriptions et

assiduités indispensables !•G. R.

en savoir plus

Entrée libre pour l’exposition et les films

projetés à la médiathèque. Inscriptions (pour

l’atelier) au 01 71 86 63 00 et sur

www.mediarchives.saint-ouen.fr

Du 1er au 30 octobre

L’Afrique s’anime à Persépolis

L’esprit sera convivial, les rues animées et – espérons-le – la météoau beau fixe pour Saint-Ouen en fêtes. Au programme : spectaclesen tous genres, rencontre avec les associations audoniennes, ban-quet et balades urbaines.

Dès 10 heures, samedi 18 sep-tembre, plus de 130 associationsinvestiront la rue Diderot. Enviede sport ou soif de culture, lesAudoniens en sauront un peuplus sur les activités proposéesdans la ville. Saint-Ouen en fêtes,ce sont aussi deux jours de spec-tacles durant lesquels les artss’empareront de la rue. Tout aulong du week-end, plusieurs com-pagnies se produiront à proxi-mité de la mairie, notammentrue Diderot, place de la Républiqueet place Jean-Jaurès. Cette der-nière sera d’ailleurs investie lesamedi soir dès 19 heures pourun banquet géant suivi, à 22 heu-res, d’une immersion en terrecubaine avec la salsa de Yemayala Banda. Le lendemain dimanche, la place Jean-Jaurès réson-nera de 14 heures à 19 heures aux sons de Merlot, Féfé et desgroupes audoniens du tremplin France Ô Folies – dont Orti,qui a représenté la ville aux Francofolies de La Rochelle.Ce week-end de festivités coïncide également avec les Journéesdu patrimoine. De nombreuses visites et balades urbainessont organisées. L’occasion pour la Ville de lancer l’initiative« Quartier en histoire(s) », avec deux rendez-vous : une éton-nante installation théâtrale dans les salons de la mairie etune balade « Il était une fois Debain ». Un point informationJournées du patrimoine sera installé devant la mairie. Attention,certaines visites nécessitent une inscription préalable auprèsde l’office de tourisme ou des archives municipales.Le comité de soutien aux otages en Afghanistan et la famillede Stéphane Taponier seront également présents samedi 18septembre afin de collecter des signatures pour la pétition récla-mant la libération des deux journalistes et de leurs accompa-gnateurs afghans (voir page 3). •

Géraldine Bouton / Photo : Pascal Raynaud

en savoir plus

Tous les détails du programme sur www.ville-saintouen.fr

et sur Le Journal de Saint-Ouen n°16.

Samedi 18 septembre est donné le coup d’envoi de « Quartier en histoire(s) » à l’occasion

des Journées du patrimoine.

L’historien Pierre-Jacques Derainne, qui mènera jusqu’en mars 2011 une série d’ateliers

avec les habitants dans le quartier Debain, présente lors de la fête de la ville les ateliers

mémoires qui démarreront le 5 octobre à la médiathèque Lucie-Aubrac. « Avant tout, il faut

encourager la prise de parole, explique-t-il. Je serai là pour guider lers habitants. Les

témoignages de chacun, mais aussi tous les documents collectés – cartes postales, lettres,

photographies… –, s’intégreront à l’histoire générale du quartier. »

Ces rencontres mensuelles se dérouleront autour d’une thématique précise. « Nous

proposons également, deux fois par mois de novembre à décembre, des ateliers de

recherches historiques (à la médiathèque Persépolis, ndlr) au cours desquels les Audoniens

pourront décrypter et travailler sur des archives », précise l’historien.

Avec cette initiative, il entend « permettre aux habitants de s’approprier l’histoire de leur

quartier ». Le travail aboutira, en juin 2011, « à la réalisation d’un livret retraçant l’histoire

du quartier Debain à partir des comptes rendus des ateliers, d’images, d’extraits

de témoignages oraux, etc. »

en savoir plus

Renseignements auprès du service des archives municipales – Tél. : 01 49 45 67 64 –

et de l’office de tourisme : 01 40 11 77 36Jé

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Modifications de circulation_Samedi 18 septembre

_Dimanche 19 septembre

« Croiser histoire et mémoire »

Fêtes au centre !

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6du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Depuis le 1er septembre, le fast-food Quick de Saint-Ouen propose uniquement de la viande halal.Jacqueline Rouillon et la municipalité ont fait part deleur réprobation quant à une décision qui affaiblit lesefforts de mise en œuvre du vivre ensemble. Une ren-contre avec Jacques-Edouard Charret, président deQuick France, est programmée fin septembre enmairie.« Je tiens, à l’instar de nombre de mes collègues mai-res de toutes sensibilités politiques, à vous faire connaître montotal désaccord quant à la décision de proposer désormaisaux clients du Quick Saint-Ouen une offre exclusivement halal.»Ce grief est extrait du courrier envoyé par JacquelineRouillon à Jacques-Edouard dès l’annonce faite parl’enseigne. « Les restaurants constituent un lieu privilé-gié où doivent pouvoir se retrouver toutes les catégories dela population, argumente le maire. Cela implique quechacune et chacun ait la garantie de choisir d’y consom-

mer ce qu’il souhaite, quels que soient les motifs qui gui-dent son choix. » Le maire a précisé récemment : « Je nevoudrais pas être incomprise par les différentes commu-nautés, mais je suis préoccupée par une logique économiquequi devrait prendre en compte la diversité des populationspour laquelle nous œuvrons. »

« Chiffre d’affaires » contre « double cuisine »De son côté, le président de la filière française de Quickse défend ; il préfère parler chiffre d’affaires. Selon legroupe, la vente de produits à base de viande halal afait grimper les ventes. Dans une missive adressée àJacqueline Rouillon, il explique que « les huit restau-rants concernés ont augmenté leur chiffre d’affaires enmoyenne de 100%». Une hausse d’activité qui aurait per-mis le recrutement de « nouveaux personnels ». Mais

l’argument ne convainc pas. Quid de la diversité, dela mixité dans l’alimentation ? Bon nombre d’édilesavancent en réponse la piste de la double cuisine,Jacqueline Rouillon en tête. « Proposer l’ensemble de la carte Quick avec les deux typesde viande impliquerait des aménagements très conséquents,notamment la nécessité d’avoir une seconde cuisine », rétor-que Jacques-Edouard Charret. Tout en ajoutant qu’un« burger de viande de bœuf non halal sera introduit à lacarte d’ici la fin de l’année. Ce produit sera uniquementréchauffé dans le restaurant ».Le président de Quick France a répondu à la sollicita-tion d’une rencontre avec Jacqueline Rouillon «afinde trouver les solutions permettant de proposer dans lesmeilleurs délais aux clients du Quick le choix entre les deuxoffres ». •

G.B. et G.R.

Jeudi 2 septembre, les élè-ves ont repris le cheminde l’école. Les élus aussi,parmi lesquels MoniqueTesseyre, conseillère muni-cipale déléguée à la santéet à la prévention, qui estvenue accueillir les enfantsdu groupe scolaire Jules-Vallès. Lors de son passage,elle n’a pas manqué de dis-tribuer des pochettes derentrée garnies de fourni-tures scolaires. Une initia-tive mise en place par laVille pour la troisièmeannée consécutive.

G.R.

Les élus à l’école

Quick halal

Un problème d’exclusivité

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Libération

La résistance ouvrière honorée«Nous commémorons aujourd’hui l’une des pages les plus glo-rieuses, les plus tragiques, et aussi les plus riches de sens de la mémoirede Saint-Ouen, a déclaré Jacqueline Rouillon en clôture descérémonies célébrant le 66e anniversaire de la Libération.(…) 421 Audoniens ont péri dans les terribles bombardementsqui firent de Saint-Ouen la 3e ville la plus sinistrée du départe-ment de la Seine. Dans différentes entreprises comme Alstom, Citroën,Ferodo, Somua, de nombreuses actions furent menées (…) par les

ouvriers en grève. L’histoire et la mémoire doivent servir à lavie, à notre vie, et nous aider à construire l’avenir.» Samedi 4 septembre, la Ville a célébré l’anniversaire de salibération, en présence du préfet de police, du maire, d’élus*

et de représentants d’associations d’anciens combattants.Une plaque commémorative frappée du sigle de la Somua(Société d’outillage mécanique et d’usinage d’artillerie) atout d’abord été dévoilée au 150 boulevard Victor-Hugo,l’usine ayant été un important foyer de résistance ouvrièreà l’occupant nazi et aux autorités de Vichy. Les cérémo-nies se sont poursuivies sur l’esplanade Jean-Moulin où lesmonuments de la Résistance et des victimes audonien-nes de la barbarie nazie ont tour à tour été fleuris. Un pro-tocole qui s’est répété au cimetière communal. Un concert

de l’Harmonie municipale a été donné sur la place de lamairie avant le discours de clôture. Un diplôme d’honneur des combattants de la SecondeGuerre mondiale a également été remis à 42 vétérans dela guerre, salle Barbara, à l’occasion du 70e anniversairedes combats de 1940, de l’appel du Général de Gaulle, dela naissance de la France Libre et des premiers pas de laRésistance.

Grégoire Remund

Photo : Julien Millet

* Paul Planque, Françoise Arnaud, Roger Guérin, Karim Bouamrane,

Abdhellak Kachouri, Morgane Garnier, Sophie Jacquot-Gautun,

Dominique Garcia-Durocher, Nicole Amédro.

Rentrée

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Manifestation

du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Environ 350 Audoniens (selon la CGT) ont participé mardi7 septembre à la manifestation parisienne contre le projetde loi gouvernemental sur la réforme des retraites. Ils fai-saient partie des 80 000 (selon la police) à 270 000 personnes(selon les syndicats), salariés et retraités, des secteurs publicset privés, qui ont arpenté les rues de la capitale. Parmi euxse trouvaient Jacqueline Rouillon et Paul Planque, premieradjoint. Les quatre bus affrétés par la municipalité et la CGTont permis aux Audoniens de se rendre à la journée natio-nale de manifestations lancée à l’appel de l’intersyndicale com-posée notamment de la CGT, de la CFDT et de FO. Elle faisaitsuite à une première journée de grèves, le 24 juin.Satisfaite qu’autant d’Audoniens se soient mobilisés,Françoise Arnaud, secrétaire générale de l’union localeCGT à Saint-Ouen, estime que la réforme française est « laplus dure » d’Europe. « Le gouvernement remet en cause tousles acquis sociaux de 1946, ce n’est pas possible », juge-t-elle.L’un des principaux points du texte contesté par les syn-dicats : l’allongement de la durée de cotisation, avec lerelèvement de 60 à 62 ans, d’ici 2018, de l’âge de départ àla retraite. « Je suis révoltée, comme des millions de gens, parce nouveau recul », s’indigne pour sa part le maire. Elle n’ac-cepte pas que l’Etat veuille faire cotiser les Français pluslongtemps alors que la productivité s’est considérable-ment développée depuis soixante-cinq ans.Une nouvelle journée de manifestations est programméejeudi 23 septembre par l’intersyndicale, à l’exception– pour l’heure – de FO. •

Laure Martin

Disparition

Il y a un an, ClaudeChabrol à l’Espace 1789 Les travaux du centre nauti-

que Auguste Delaune, initia-

lement prévus fin août, sont

reportés.

Les entreprises qui ont répondu

à l’appel d’offres lancé par la

ville ont fait des propositions

non conformes.

Huit ans après sa mise en ser-

vice,l’espace nautique doit être

mis en conformité avec les nou-

velles normes, qui ne cessent

d’évoluer pour ce type d’équipe-

ment.

Ce sera aussi l’occasion

d’apporter des améliorations

substantielles au site, et ainsi

de mieux répondre aux nouvel-

les attentes des usagers – ils

sont près de 220 000 chaque

année – et du personnel :accueil,sécurisation

des vestiaires, cloisonnement de l’espace

fitness…

En attendant qu’une nouvelle procédure soit

lancée et aboutisse, l’équipement reste ouvert

au public.

Une fois engagés, les travaux devraient durer

dix mois environ.

Chantier reporté

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Les Audoniens contre la réforme des retraites

Piscine

Le réalisateur, qui a disparu dimanche 12 septembre à l’âgede 80 ans, était venu à l’Espace 1789, le 16 novembre 2009,animer une master-class sur Fritz Lang devant une salle com-ble, ravie par son érudition et sa bonhomie. Jacqueline Rouillonet Hayat Dhalfa, élue déléguée à la culture, qui l’avaient ren-contré en coulisses, s’en souviennent encore. La Ville s’asso-cie à ses proches et restera marquée par le passage d’une desfigures les plus marquantes du cinéma français.

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Rouge vif. L’immeuble du Parc, dans lequel viennent s’ins-taller les 900 collaborateurs de la société GFI Informatique,sur plus de 10 200 m2, a l’allure d’un pont. Un pont symbo-lique. A l’ouest, vers le présent: le boulevard Victor-Hugo, inter-minable, qui relie Paris, Clichy et Saint-Ouen. A l’est, lafuture zone d’aménagement concerté (ZAC) des Docks :

100 ha, le quart de la ville. En dessous, lesvoies du RER C qui, à l’horizon 2017, serontconnectées avec la ligne 14 du métro. Le tracé de la bretelle qui devait raccorderle périphérique à l’autoroute A15 a cédé la placeà un espace vert, des logements sociaux, unemaison de l’enfance, des surfaces de bureaux.Jamais l’un sans l’autre. Nous sommes bienloin d’une « petite Défense » faisant la couraux sièges sociaux des entreprises cotées enBourse. La Ville a voulu créer ici un espaceà vivre 24 heures/24.Saint-Ouen, un territoire petit (400 ha) etdense (44 000 habitants), fait le pari de lamixité urbaine. Qu’ici commence la construc-tion d’un nouvel immeuble confié à l’archi-tecte Roland Castro et déjà baptisé Ovalie(15000 m2), là commence aussitôt la construc-

8du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Urbanisme

GFI Informatique s’installe, L’Oréal ouvre un centre de recherche. Un pôle dd’entreprise, mais aussi du logement, du commerce, des équipements : la Vil

tion d’une maison de retraite côtoyant celle d’une futurerésidence pour étudiants.La commune a toujours été terre d’accueil des entreprises.Autrefois, elle hébergeait les industries, dont il reste Citroënet Alstom (division transports), le Sytcom (traitement desrésidus urbains) et la Compagnie de chauffage urbain(CPCU). Aujourd’hui, elle accueille des sièges sociaux, et nondes moindres. Il y a les historiques (Baccardi-Martini, LeParisien…) et les nouveaux venus : Danone et Nokia se sontinstallés dans deux paquebots, respectivement Eurocrystalet Eurosquare, des immeubles livrés en 2006 avec salles desports et restaurants d’entreprise. D'autres enseignes ontsuivi : GDF-Suez, Crown (leader mondial de l'emballage),Manpower, Sony, Tiscali, Cetelem, etc.

Kit de bienvenueVoilà dix ans, seule la société OCP, leader sur le marchédes livraisons pharmaceutiques, avait installé son siègesocial et ses surfaces de stockage dans le secteur Victor-Hugo, au milieu de nulle part. L’usine Renault l’avait délaissédans les années 1990. Le quartier a bien changé depuis. « Il fallait pour cela une véritable volonté politique de donnerdu dynamisme à la ville », affirme Paul Planque, premieradjoint en charge de l’urbanisme. Un développement vu de

PAUL PLANQUEPremier adjoint au

maire, en charge del’urbanisme et des

finances

Nous n’avons pas ménagé nos

efforts pour donner du dyna-

misme à un secteur frappé

de plein fouet par la désin-

dustrialisation. Aujourd’hui

encore, nous concourons pour

le siège social de Veolia. Certes,

nous avons basculé vers le

tertiaire, ce qui nous a valu

les critiques de ceux qui nous

accusaient de vouloir créer

une « petite Défense ». Il n’en

est rien. Depuis 1990, nous

n’avons rien lâché sur le fon-

cier, ce qui nous permet de

maîtriser encore les prix de

l’immobilier. Nous avons

favorisé la mixité : les loge-

ments, sociaux comme ceux

en accession à la propriété,

côtoient les sièges des entre-

prises, les équipements

culturels et sportifs, les com-

merces. Nous avons fait un

geste fort en privilégiant les

espaces verts. Les entrepri-

ses, croyez-moi, n’y sont pas

insensibles !

ZAC Victor-Hugo : l’a

Bientôt l’OréalLe groupe, historiquement implanté à Aulnay-sous-Bois, ouvrira prochainementau pied du RER C un centre mondial de recherche et développement sur le cuirchevelu. Il comprendra 600 personnes et 25 000 m2 de laboratoires.

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face –l’économie– et de profil –le vivre ensemble. Autrementdit, le logement, les commerces, les équipements.Au pied du RER C, L’Oréal va ouvrir prochainement uncentre de recherche et développement sur le cuir chevelu.Six cents chercheurs venus du monde entier seront réu-nis sur 25 000 m2 de laboratoires – un tel concentré detêtes pensantes qu’il ne s’agit plus seulement de dyna-misme économique, mais de constitution d’un pôle dematière grise.C’est le fruit d’une démarche « audacieuse qui invite à unpartenariat public/privé inédit », explique Anne-SophieNaudet, du service du développement économique. Lesentreprises sont accompagnées dans leurs démarches, elles sont informées sur les grands projets de la Ville et lespossibilités résidentielles pour leurs collaborateurs. Dès leur installation, elles reçoivent un kit de bienvenuecontenant des brochures sur les équipements sportifs, culturels et de loisirs qu’elles peuvent trouver sur place. Quant aux salariés, ils sont invités par l’office de tourismeà découvrir la ville pendant leur pause déjeuner. •

Dossier réalisé par Jacqueline Martinez

Photos : Pascal Raynaud

_Alstom (2 515 salariés) Le siège administratif de la division « transport » vient de louer 37 000 m2

de bureaux supplémentaires. Le Syndicat des transports de l’agglomération tourangelle (Sitcat),

qui met en place sa première ligne de tramway, vient de passer commande de 21 rames.

Le montant du contrat s’élève à 73 millions d’euros. En Inde, un second contrat vient d’être signé

pour le métro de Chennai – ville plus connue sous son ancien nom de Madras. Il offre une capacité

de transports de 500 000 passagers par jour et compte 32 stations sur 45 km.

_Le Parisien (1 900 salariés) Le quotidien installé depuis 1975 à Saint-Ouen possède sa propre

imprimerie, la Sicavic. Plus de 500 000 exemplaires sont diffusés chaque jour, toutes éditions

confondues. Le Parisien comprend des éditions locales et une édition nationale, Aujourd'hui en France.

_Citroën (1 000 salariés) C’est sur ce site qu’André Citroën a installé ses premières presses en 1924,

dont certaines avaient une capacité de 1 400 tonnes. Aujourd’hui encore, il comporte une unité

spécialisée dans l'emboutissage et l'assemblage de pièces pour la carrosserie et la mécanique

(680 personnes). Un million de pièces y sont produites chaque jour. C’est aussi le siège social de la

marque Citroën du groupe PSA Peugeot-Citroën.

_Danone France (600 salariés) La société a quitté

son siège historique de Levallois-Perret (Hauts-de-

Seine) en 2005 pour s'installer dans l'immeuble

Eurocrystal. C’est aujourd’hui le numéro 1 mondial des

produits laitiers frais : yaourts et laits fermentés,

fromages frais, produits allégés, desserts lactés,

boissons au jus de fruits et au lait.

_Challancin L’entreprise spécialisée

dans le nettoyage industriel compte au total

4 200 personnes. C’est elle qui a en charge, entre

autres, la propreté du métro et des hôpitaux de Paris.

Seuls les administratifs sont présents à Saint-Ouen

(une centaine de personnes).

La Ville accueille de nombreux sièges sociaux

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ôle de matière grise, des sièges sociauxa Ville a fait le pari de la mixité urbaine.

l’attractivité audonienne

« En nous installant àSaint-Ouen, nous

participons audéveloppement d’un parctechnologique attractif et

qualifiant pour nous. »

du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Vous avez souhaité le regroupement des sept sites du Groupe GFI en un seul. Pour

quelles raisons votre choix s’est-il porté sur Saint-Ouen ?

Pour quatre raisons. Tout d’abord, la proximité de Paris, du périphérique et d’une station

de RER. Il est important dans une opération comme celle-là de ne pas perdre de

collaborateurs. Deuxièmement, nous voulions nous installer dans un secteur en devenir.

Nous savions qu’un laboratoire de recherche allait bientôt s’installer, ce qui conférait

au site une forte attractivité. La matière grise, c’est important pour une entreprise comme

la nôtre où sept salariés sur dix ont un diplôme à bac + 4 ou 5. Troisièmement, nous

voulions un immeuble bien placé, visible, qui symbolise notre stratégie ; GFI informatique

était atomisée ; en fédérant nos équipes, nous optimiserons nos performances. Enfin,

il est de notre responsabilité sociale de participer au développement d’une commune.

Installer votre siège social dans le 93, cela ne vous fait pas peur ?

Il y a un déphasage total entre ce qu’on dit et ce qu’on vit en Seine-Saint-Denis. Cette image

négative n’a pas du tout joué dans notre décision. A Saint-Ouen, l’environnement est

agréable, nous ne sommes pas insensibles au parc [Victor-Hugo, ndlr], aux commerces

à proximité, encore moins à la présence d’autres sièges sociaux. J’ajoute que la mairie

nous a réservé un excellent accueil.

Vous avez annoncé 500 nouvelles embauches. Vous confirmez ?

Je confirme en effet ces embauches, sur la France uniquement. Pour mémoire, GFI,

c’est 9 000 personnes dans le monde ; 6 000 en France dont la moitié en région parisienne.

Sur Saint-Ouen, une montée en puissance est tout à fait envisageable en fonction de

nos projets.

Trois questions à…Vincent Rouaix, PDG du groupe GFI

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Le complexe sportif Pablo-Neruda va très prochaine-ment accueillir deux coursde tennis supplémentaires etdonc porter à quatre le nom-bre de terrains dans l’enceinte.Les premiers coups de pio-che ont été donnés début sep-tembre en lieu et place d’unterrain de hand-ball en dés-hérence. Les travaux devraient durer cinq mois. Munis d’un toit, contraire-ment aux deux autres, les courts seront dotés d’une surface « rapide » enrésine acrylique. Le coût total de l’opération s’élève à environ 750000 euros.•

Un sixième espace enfantva voir le jourAprès ceux du Vieux Saint-Ouen, du centre-ville, de Zola, de Jules-Vallès etdu Maréchal-Leclerc, un espace enfant va bientôt faire son apparition rueArago. Livré en fin d’année ou début d’année prochaine, il disposera d’unevue sur le parc François-Mitterrand. Il comprendra un vaste espace dejeux et trois salles de vie au rez-de-chaussée. A l’étage seront concentréesune salle de lecture et une salle d’arts plastiques. Chaque pièce sera dotéed’une terrasse. Les hôtes de l’établissement ne seront autres que les élèvesdes écoles Victor-Hugo et Emile-Zola. A l’instar des autres structures dumême type, les temps d’animations sont prévus le soir après l’école, lesmercredis et durant les vacances scolaires.•

G.R.

10du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Mosaïques en fête

Centre-ville

Arago-Payret-Zola

Commencés en juin dernier, les travaux de la RATP à la sta-tion Mairie-de-Saint-Ouen devraient s’achever en mars 2011.La station audonienne bénéficiera d’une refonte de la salledes billets avec l’installation d’automates et d’un comptoird’information où l’on pourra obtenir un pass Navigo. La phase de démolition achevée – le couloir fermé au publica rouvert au public le 13 septembre –, place aujourd’hui à lapose de 72 512 carreaux blancs.L’ensemble des espaces sera remodelé avec la mise en placed’un éclairage d’ambiance. Des bandeaux lumineux modu-lables dissimuleront le câblage de nombreux élémentsannexes (sonorisation, réseau radio, relais de sécurité…).Toute la signalétique sera refaite ainsi que le balisage d’éva-cuation voyageurs.•

C.B.

Vieux Saint-Ouen

La braderie se prépareLa braderie d’automne organisée par The Gang Production et Nautylus Labse tient dimanche 3 octobre dans le parc Abel-Mézières. Pour disposer d’unstand – 12 euros –, les exposants peuvent s’inscrire au 1 rue des Maronniers,

lundi 20 septembre de 18 h à20 h ; au 14 rue de l’Alliance, lesvendredi 17 et mercredi 22 sep-tembre de 18 h 15 à 20 h ; lors dela Fête de la ville, rue Diderot,le samedi 18 septembre de 11 hà 16 h.•en savoir plus

Tél. : 06 19 46 86 02

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Pour Mosaïques 93, rentrée rime avecfestivités ! Le 25 septembre, l’associationorganise une fête, place Payret, sur lethème « Mieux vivre ensemble ». L’occasionégalement de célébrer l’anniversaire del’association, qui compte aujourd’hui45 adhérents. Leur créneau : créer des liensd’amitié et de solidarité, orienter lesAudoniens en difficulté, etc.

De 15 heures à 20 heures, des jeux pourpetits et grands seront proposés auxparticipants ainsi qu’une exposition surles activités menées par les membres deMosaïque 93 au cours de l’année –conférences, débats, rencontres, etc. Lafête s’achèvera par un barbecue.•

G. B.

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Métro, travaux, carreaux

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Deux nouveaux courts de tennis

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A la rentrée de septembre, les étudiantsde l’ACE (Association des comptablesenseignement) ont découvert lesnouveaux locaux de leur lieud’apprentissage. Le groupe de formationspécialisé dans les métiers de la gestion et de la comptabilité s’est installé dansl’immeuble Le Visio, rue Casses, à proximité du périphérique. Implanté dansun quartier dynamique proche de la portede Clignancourt, le bâtiment de 3 000 m2

répond aux exigences du groupe. « Nousaccueillons un public important, expliqueChristine Gourret-Kessler, directrice péda-gogique et responsable du développementde l’ACE. Nos locaux parisiens organisés surdeux sites étaient devenus trop exigus pournotre activité. »Environ 1 000 élèves suivent leurs études àl’ACE en vue de se spécialiser dans lesmétiers de la comptabilité, de l’expertisecomptable, de la gestion, de la finance oudes ressources humaines via des diplômes

variés : bac professionnel, BTS, licence,Master. Le groupe a donc choisi de réunir àSaint-Ouen l’ensemble de ses offres deformation, à savoir un centre de formationdes apprentis – l’un des plus importantsd’Ile-de-France –, un centre de formationcontinue et un centre de bilan decompétences au Visio. Il a été accompagnédans son installation par les services de la Ville – notamment ceux dudéveloppement économique et du droitdes sols – qui l’ont aidé à constituer sondossier auprès de la préfecture. L’immeublea ensuite fait l’objet de six mois de travauxde mise aux normes.Peu d’Audoniens – huit – font aujourd’huipartie des élèves. « Mais nous avons déjà priscontact avec les collèges et les lycées voisinsdans le but, notamment, de développer l’offre de formation de proximité pour les jeunesintéressés par ces métiers », souligne ladirectrice. •

Laure Martin

Debain-Michelet

Installation d’une école de comptabilité

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Zola/Glarner Curage et pompage des rues. Travaux

de nuit. Circulation interdite jusqu’au 15 octobre.

48/68 rue Arago Travaux sur le réseau électrique.

Stationnement gênant jusqu’à mi-octobre.

Avenue du Capitaine-Glarner Pose d’une fibre

optique. Stationnement gênant jusqu’à fin septembre.

Rue Emile-Zola Intervention réseau eau.

Stationnement gênant jusqu’à fin septembre.

Rue Dulcie-September Raccordement électrique.

Stationnement gênant jusqu’au 1er octobre.

Rue de Clichy Pose de chambre. Stationnement

gênant jusqu’au 1er octobre.

Rue Ardoin Travaux sur chauffage urbain.

Stationnement et circulation gênants jusqu’à fin octobre.

1/3 rue Ottino Intervention sur le réseau électrique.

Stationnement interdit le 20 septembre.

8 rue Jules-Ferry Déchargement d’une charpente.

Occupation du domaine public. Stationnement gênant

jusqu’à mi-octobre.

Rue Pierre-Curie Intervention sur réseau électrique.

Stationnement et circulation gênants jusqu’à début nov.

Michelet/Rosiers Opération de levage pour

transformateur. Occupation du domaine public le 28 sept.

60 rue du Docteur-Bauer Pose d’un échafaudage.

Stationnement interdit jusqu’à la fin octobre.

2 rue Anselme Matérialisation d’une place réservée

pour les convoyeurs de fonds. Stationnement interdit

le 16 et 17 septembre.

Rue Adrien-Meslier Travaux de sondage.

Stationnement gênant du 27 au 30 septembre.

Rues Saint-Denis/Marcel-Cachin Réfection des trottoirs.

Stationnement et circulation gênants jusqu’à fin sept.

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12du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale

Groupe Saint-Ouen en toute liberté

Parce que vous le valez bien !

Groupe Les Verts

Non à la sanction politique !

L’accord que nousavons passé en 2008avec le Maire, le PCF etle PS pour la constitu-tion de la liste de lamajorité municipalereposait sur le projet

de ville, le nombre d’élus et les déléga-tions devant leur être attribuées, ainsique la mise à disposition d’un ou plu-sieurs collaborateurs pour chaquegroupe politique.Rappelons que, les élus devant le plussouvent poursuivre leur activité profes-sionnelle tout en exerçant leur mandat,l’engagement d’un collaborateur s’avèreindispensable pour les aider entre autresdans le suivi des dossiers, la gestion del’agenda et les prises de rendez-vous.Le nôtre, engagé tardivement en février2009, nous a donné, Elus Verts – EuropeEcologie, entière satisfaction dans l’exé-

cution de son travail. Son action et sadisponibilité ont été appréciées par denombreuses personnes, notamment chezles acteurs associatifs de Saint-Ouen.Or Mme le Maire nous a fait savoir en maidernier que son contrat ne serait pasrenouvelé, ne nous prévenant qu’une foisla décision prise. Nous n’acceptons pasles arguments justifiant cette décision,selon lesquels il aurait fait l’objet deplaintes de certains services et élus carnous n’avons pas été saisis auparavantde difficultés éventuelles pour les régleravec lui.Nous dénonçons une décision qui consti-tue une sanction politique au moment oùles idées de l’écologie politique progres-sent dans la Ville (près de 20 % aux élec-tions européennes et plus de 17 % auxélections régionales).

Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas

Rémi Fargeas

Groupe socialiste et citoyen

Dis-moi ce que tu manges…

Que d'émotion à l'an-nonce de Quick de rem-placer ses sandwichspar des sandwichshalal ! Comment s'éton-ner qu'une multinatio-nale fasse le choix du

produit le plus rentable sur la zone de cha-landise ? Ce choix est celui du profit.Nous pourrions nous réjouir de voir Quickoffrir à une partie des Audoniens des aliments correspondant à leur régime alimentaire ; tout comme nous nous inquiétons de la disparition de la dernièreboucherie charcuterie, au nom d'une diver-sité que nous chérissons et du respect desconvictions de chacun. Mais encouragerl'accès dans ces fast-foods c'est surtoutpromouvoir le nivellement par le bas.Halal ou pas halal, ces produits sont le basde gamme de l'alimentation.La véritable question est celle de la qualitéde l'alimentation proposée aux Audoniens.En 2008, quand nous militions au sein de l'équipe qui allait constituer la majorité,

pour l'introduction du bio dans les cantinesscolaires, on nous avait rétorqué que celan'était qu'une mode. Même son de clochelorsque nous avons, fin 2009, soutenu unprojet de Biocoop sur la ville.Nous nous réjouissons de voir que, malgréces débuts peu encourageants, nos enfantspourront bénéficier de produits de qualitédans ce qui est parfois leur seul vrai repasquotidien. De la même façon, nous nousfélicitons de la création des deux AMAP(association pour le maintien d'une agricul-ture paysanne). L'enjeu est triple : bienmanger, à des tarifs abordables pour tous,et via un mode de production qui respectela planète ; et non faire exploser son taux de cholestérol et épuiser les forêts à forced'emballages jetables…

Notre blog : www.saint-ouen-socialiste.fr

Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macédo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard

Morgane Garnier

William Delannoy

Association Ensemble pour Saint-Ouen autrementEurope Ecologie

Madame la Maire

Si, comme vous le pro-fessez, votre apparte-nance à la FASE vousclasse à présent dansla gauche écologiste,alors prouvez-le.

Renoncez au projet des Docks tel qu'il estaujourd’hui.Renoncez à ses tours criminogènes sousl’incinérateur et la CPCU.Cessez de le présenter comme remèdemiracle aux problèmes d'habitat à St-Ouen,alors qu’il ne s’agit que d'un projet promupar Paris pour ses intérêts propres.N'affirmez plus, sur la base de votre seuleconviction (?), que l'installation de brûlagedes déchets ménagers est inoffensive.En attendant sa fermeture, informez lesaudoniens sur la pertinence d'un tri sélectifbien mené et rigoureux, ouvrez un vrai cen-tre de tri, initiez la méthanisation, proposezaux grandes surfaces de mettre en place larécupération des emballages…Incitez les écoles et leurs instituteurs à sen-

sibiliser les élèves au respect de leur envi-ronnement urbain, mener des projets de jardins potagers et floraux. Associez lesenfants aux plantations et travaux d'entre-tien des employés municipaux. Revoyez largement la dimension et la vocation duparc prévu sur les Docks. Plantez en nombreles arbres et végétaux susceptibles de favoriser la dépollution de l'air et des sols.Inquiétez-vous de la nappe phréatique et de l'impact d'une mauvaise gestion sur sonétat sanitaire, et du notre à terme.Favorisez tout ce qui peut aller dans cesens, ce que nous proposons depuis plus dedix ans.Rappelez-vous enfin votre engagement à ouvrir un vrai débat avec vos concitoyensalors qu’à ce jour, ils n'ont pu que déplorerune parodie de concertation et entrevoirune morgue à laquelle vous les destinez,sans doute au titre de votre statut de pre-mière magistrate?!…

Lias Kemache _ Cyrille Plomb

Lias Kemache

Groupe Union centriste-UDF-Modem

La politique économique du centre

Tiziana Zumbo Vital

Groupe citoyen, communiste, républicain

Débattre sur le fond !

Depuis quelques temps un certainnombre d’interventions au conseilmunicipal ainsi que certains écrits,notamment dans la tribune réservéeaux groupes politiques dans lejournal municipal, entachent gra-vement la fonction d’élu et donnentune piètre image de la politique.En démocratie, le débat sansconcession sur le fond est unenécessité et le choc des idées estsalvateur, pourvu que soient res-pectées les lois de la République,exclus les propos à caractèreraciste ou révisionniste, ainsi queles injures et autres diffamations à l’égard de quiconque, que soitrespectée la vie privée de chacun :toute chose que prévoit notrerèglement intérieur.

En conséquence, nous condam-nons fermement toute attitude quis’écarte de cette ligne de conduiteque nous respectons.De telles pratiques et attitudesn’ont rien à voir avec la politique etce qu’en attendent nos concitoyens.Il est grand temps de mettre unterme aux “dérapages” récurrentsqui n’ont d’autre objectif que de nuire au bon déroulement de la vie municipale. L’institution et son autorité gagneront à ce quele débat recouvre la séréniténécessaire à l’exposé des idées de chacun.

Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Bruce Clarke _ GilbertHaustant _ Ndeye Fatou Kébé

Texte parvenu non publiable car non conforme à la législation en vigueur

(article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales

et Réglement intérieur du conseil municipal adopté en 2008)

Texte parvenu non publiable car non conforme à la législation en vigueur

(article L.2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales

et Réglement intérieur du conseil municipal adopté en 2008)

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Préservons le sys-tème de répartitionen y introduisant de nouvelles ressourcestel le prélèvement de

cotisations sur les stocks-options etl’alimentation du fonds de réserve desretraites. La retraite à 60 ans est undroit légal même si les conditions depénibilité varient au gré des statutssocial et professionnel. Lors des der-nières manifestations, nous avonsconstaté un climat social très angois-sant et tendu avec la progression duchômage des jeunes mais aussi desplus de 50 ans, des concitoyens quirisquent d’être aux minima sociauxavant l’âge de la retraite, une réelleprécarité pour tant de salariés.Curieux paradoxe pour les plus de 50ans au moment où l’on parle de pro-longer la vie active, de reculer l’âge de

départ à la retraite et d’allonger la durée de cotisation. La retraiten’est pas qu’une question financière,elle est liée à l’emploi et au partagedes richesses. Parallèlement à cettesituation, Saint Ouen a besoin d’unepolitique municipale de gauche quiamène à des choix qui aident concrè-tement les audoniens à faire face à ladétérioration de leur vie, favoriser dessolidarités et des libertés, des élusproches des audoniens et qui les sou-tiennent dans leurs luttes quotidien-nes. Faire des choix qui garantissentà chaque audonien de pouvoir restervivre à Saint-Ouen et contribuer à sondéveloppement qui profite à touteset à tous. Amener une bouffée d’oxy-gène, porteuse d’espoir et d’espé-rance.

Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji

13du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax : 01 49 45 77 08 courriel : lejournal@mairie-saint-ouen.fr web : ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION : Monique ValageasRÉDACTEUR EN CHEF : Christophe Disic SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Pierre Desirat RÉDACTION : Géraldine Bouton, Grégoire Rémund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Claude Bardavid, Laure Martin, Jacqueline Martinez SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES :Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Americo, Julien Millet, Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 01 48 03 50 30 Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : PublicImprim PUBLICITÉ : Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES.

Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.

Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens

La retraite à 60 ans, un droit à maintenir pour toutes et tous !

AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal

Mamadou Keita

vos élus

Madame le maire, conseillère générale

Jacqueline Rouillon

• Les adjoints

Paul Planque, 1er adjoint, finances,

urbanisme, administration générale,

patrimoine et travaux

Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité

Morgane Garnier, environnement, cadre

de vie, propreté

Nicole Amédro, ressources humaines,

enfance, enseignement

Nadia Soltani, jeunesse, vacances

Hayat Dhalfa, culture, animation

de la cité

Rémi Fargeas, plan de déplacement

urbain, transports, circulation,

stationnement

Yassir Fichtali, action sociale, politique

d’insertion, CCAS

Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite

enfance, droits des femmes, handicap

François Giunta, logement, cultes

•Les conseillers municipaux délégués

Monique Tesseyre, prévention, santé

Hakim Hallouch, réussite de la jeunesse

Françoise Arnaud, retraités, prévention

des expulsions locatives

Gnamé Bagayoko, relations

internationales, coopération

décentralisée

Dominique Garcia-Durocher, tourisme,

promotion de la ville

Roger Guérin, histoire locale, mémoire,

culture de paix

Mustapha Krimat, vie associative

Henri Lelorrain, politique sportive

Paul Macedo, commerce, artisanat,

développement économique des Puces

Jean-Claude Le Ny, popularisation

du projet de ville

• Les autres conseillers municipaux

de la majorité

Brigitte Marigault, Gilbert Haustant,

Estelle Villard, Elisabeth Auerbacher,

Bruce Clarke, Elise Boscherel, Ndeye

Fatou Kébé

• Les conseillers municipaux

de l’opposition

Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert

Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,

Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,

Wahiba Zedouti

Ensemble pour Saint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji

• Permanences

Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous

uniquement. Adresser votre demande

exclusivement par courrier en mairie.

Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous

en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.

Mathieu Hanotin, conseiller général,

lundi après-midi à partir de 16 h,

sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.

Les élus Verts - Europe écologie tous les

mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-

vous uniquement. Tél. : 06 85 27 16 10.

Saint-Ouen ensemble autrementEurope écologie audoniennele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,

salle municipale, 69 rue des Rosiers.

Email : asoea93@yahoo.fr

Abdelhak Kachouri, adjoint au maire

en charge de la prévention/sécurité

et vice-président du Conseil régional

d’Ile-de-France en charge de la citoyen-

neté/politique de la ville/sécurité, tous

les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,

sur rendez-vous uniquement.

état civil

Naissances _ Isaac Gabriel Auriat _ Arphand Ulysse _ Miljkovic Lea _Botelho Goncalves Ruben _ Roga Maria-Olivia _ Prieur William _ Beldjoudi Fazil _Yaagoubi Naïla _ Aârab Fareys _ Aboudou Loubnan _ maïdi Haron _ Millet Olympe _Seggane Selma _ Medjnah Ilyan _ Berthelot Anna _ Chen Justin _ Gautran Zoé _Benlahouel Raja _ Nuttin Suzanne _ Joly Djilany _ Commault-Centomo Rose _ Ballif-

Periot Sarah _ Sabi Abdelhamid _ Ouriemchi Ismaïl _ Merabet Alya _ Gouessouko

Yollo _ Diatta Youssouf _ Mpemba Eline _ Mouanga Andréa _ Laâjoune Lyad

Mariages _ Evlampia Daldaki et Youssou Diaite _ Agnes Robein et Sylvain

Yerbanga _ Florence Igout et Jean-Pau Duzant _ Julienne Larochelle et Joseph

Sossou _ Hawa Sakho et Avbdoul Karim Fofana _ Jocelyne Cuny et Gérard

Simonet-Delaunay _ Cécile Heguiaphal et Laurent Poitevin _ Roxana Gracia

Rivero et Javier Gonzalez Gavilan _ Françoise Millereau et Hany Keshta

Décés _ Nouard André _ Sail Hocine _ Laporte Christian _ Numa Marie-

Thérèse _ Cabas Yvonne Vve Malicet _ Cox Sandrine _ Jedwabny Ber _ Valet

Denise Vve Denant _ Rodriguez Carmen Vve Perez _ Karar Ahmed _ Barbillo

Michel _ Touati Ahmed _ Goldman Léon _ Kimissi Zineb Ep Dilai _ Chouaran

Farid, Versyck Paulette Ep Jonfal, Brûlon Jacqueline Vve Rostagno, Le Corf

Jeanne _ Tellal Malika Vve Mathé _ Maaloul Salem _ Sérieys Julia Vve Seta _Pelras Angéle Ep Guy _ Proust Micheline Vve Augendre _ Domingues

Gonçalves Antonio _ Buisson Daniel

::clinique du landy::::::

Consultationschirurgicalessans rendez-vousDepuis le début 2010, la clinique duLandy (23 rue du Landy) a ouvert unservice de consultations médico-chirurgicales sans rendez-vous. Dès son arrivée dans le service, le patient est pris en charge par un médecin urgentiste qui évalue son état. En cas de besoin, il est alors transféré dans un centre adaptéou hospitalisé dans la clinique.en savoir plus

Service ouvert tous les jours de 9 h à 21 h.

Renseignements au 01 49 45 84 84

ou sur le moteur de recherche du site

www.generale-de-sante.fr

::logements étudiants:

Appel aux propriétairesL’association CEP entraide étudiantsaccueille les étudiants et les met enrapport avec les propriétaires quiproposent des logements contre loyerou services. Les propriétaires quipourraient louer un studio meublé,une chambre, un appartement de2 ou 3 pièces ou échanger unechambre contre services sontindispensables pour faire face à lapénurie de logements étudiants.en savoir plus

CEP entraide étudiants, 5 rue de l’Abbaye,

75006 Paris – Tél. : 01 55 42 81 23

www.logements-etudiants.org

::marché de Noël::::::

Pièces à fournirDans le cadre du marché de Noël qui setiendra du 18 au 24 décembre, la Villeréserve 5 chalets aux commerçantsaudoniens. Réservés aux commerçantsqui vendront des produits de qualité(produits de bouche, artisanat d’art,jouets…), ils seront attribués débutnovembre. Les commerçants intéréssésdoivent fournir les éléments suivants auservice ACT avant le 1er octobre:- courrier avec nom, prénom, raisonsociale du commerce, adresse, numérosde téléphone et de fax ;- extrait Kbis ou de registre du commerceou des métiers (de moins de trois mois) ;- descriptif détaillé des produits vendus(avec photos et éventuellementprésentation au service ACT).Le dépôt des dossiers s’effectuedirectement au service ACT contreaccusé de réception ou bien en envoyantle dossier (avec accusé de réception) à:Madame le Maire, service ACT, 6-8 placede la République, 93400 Saint Ouen.en savoir plus

Service artisanat-commerce-tourisme

(ACT) : 01 49 18 97 84.

::services municipaux::

HorairesOuverts tous les jours (sauf le jeudimatin) de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18 heures. Sont ouverts le samedi l’étatcivil et les affaires générales (carted’identité, passeport…) de 8h30 à 12 h aucentre administratif Fernand-Lefort.en savoir plus

Tél. : 01 49 45 67 89

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Cinq victoires, un nul et une place de leader après six

matchs de championnat : le Red Star FC 93 n’avait

plus habitué à pareille fête depuis fort longtemps.

Le bilan est d’autant plus positif que l’équipe entraî-

née par Alain M’Boma est parvenue à faire chuter des

adversaires comme le Havre B, Lens B et surtout

Quevilly, un concurrent direct pour la montée. « Cela

vient récompenser une excellente préparation, constate

l’entraîneur. Le gros travail tactique, technique et phy-

sique fourni durant l’avant-saison permet à nos joueurs

d’être déjà affûtés. » Avant de tempérer : « Les scores

sont flatteurs car nous avons beaucoup souffert dans

le jeu. On a parfois eu de la chance. Il ne faut surtout

pas que les gars s’endorment sur leurs lauriers. » La

sérénité retrouvée en coulisses n’est certainement

pas étrangère à cette réussite. L’agitation des saisons

passées semble un lointain souvenir. A la fin de la

saison 2008-2009, les incivilités de certains « sup-

porters » vert et blanc avaient coûté au club un point

de pénalité, synonyme de relégation en CFA2. Le Red

Star avait été sauvé par le tribunal administratif, mais

il avait déjà bouclé son recrutement pour la saison

2009-2010 – un recrutement peu conforme aux rudes

confrontations du CFA. Résultat : une année compli-

quée, de transition en somme.

Pour l’exercice en cours, douze nouveaux joueurs sont

venus renforcer l’équipe : « Des footballeurs expéri-

mentés en provenance d’autres formations de CFA et

même de National [l’étage au-dessus, ndlr]», se réjouit

l’entraîneur audonien.Un apport précieux pour tirer son

épingle du jeu dans ce championnat âprement dis-

puté. Car, rappelons-le, seul le premier monte. •Grégoire Remund

Photo : Pascal Raynaud

14du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

foot

ball

Le Red Stardémarre en fanfare

CFA

Leader de sa poule de CFA après cinq journées, le club audonien entameidéalement sa saison. Reste à prouver qu’il est capable de régularité.

::rugby:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::Un entraîneur du XV de France au RSORHenri Lelorrain, élu délégué au sport, s’estrendu mardi 7 septembre au stade Pablo-Neruda où le Red Star olympique rugby(RSOR) recevait Didier Rétière, l’entraîneurdes avants du XV de France, pour uneséance d’entraînement à destination desseniors. L’ancien pilier a délivré « un mes-sage différent » et proposé « des exercicesbasés sur le physique et la tactique », s’estréjoui Alain Carlier, responsable du RSOR.

Photos : Anna Rouker

::usma:::::::::::::::::::::::::Nouvelle section handballL’Union sportive multisections audo-nienne s’enrichit d’une nouvelle section :le handball. Pour l’heure, elle est destinéeaux jeunes de 10 à 13 ans. Les 10-11 anss’entraîneront le vendredi de 19 heures à20 h 30 ; les 12-13 ans, le lundi de 19 h 30 à21 heures et de 20 h 30 à 22 heures (deuxsalles). Les entraînements se déroulerontà l’Ile-des-Vannes à compter du 27 sep-tembre, puis déménageront au gymnasePablo-Neruda en novembre.en savoir plus

Inscriptions lors de Saint-Ouen en fêtes,

sur le stand de l’Usma.

Contact : Saint-Germain Daivis –

Tél. : 06 50 88 54 24 ou 01 40 11 31 77 (Usma)

::pétanque:::::::::::::::::::Concours le 2 octobrePour fêter le 60e anniversaire de l’Usma (ennovembre), la section pétanque organise,avec le soutien de la Ville, un concours endoublette formée, le samedi 2 octobre à par-tir de 13h30 au parc Abel-Mézières. Ouvertà tous, il sera accompagné d’une buvette etd’animations. Des bons d’achat récompen-seront les plus fins pointeurs et tireurs.

::aspar:::::::::::::::::::::::::Tournoi de handibasketL’Association sportive des paralysés et acci-dentés de la route (Aspar) de Saint-Ouenorganise son 14e tournoi de handibasket augymnase Joliot-Curie (2 rue Pierre-Curie),les samedi 25 septembre de 9 heures à18 heures et le dimanche 26 de 8 h 30 à15 heures. Avec la participation des clubsde Lille, Rollers Bulls (Belgique), Stasbourg,Lanion et Corbeil.

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Laurence Henry

De «l’art» d’être parent d’élève

D’origine vosgienne, Laurence Henry, graphiste free-lance, ne fait pourtant pas dans l’imaged’Epinal. Ces deux dernières années, cette Audonienne d’adoption, parent d’élève, a accompagnébénévolement les élèves de Joliot-Curie dans une démarche artistique originale autour destravaux d’extension de l’école.

Maman d’un petit Yoan, alors à la maternelle, elle décide

– avec un autre parent d’élève photographe – d’en parler

à l’équipe enseignante. « Travailler sur la thématique des

travaux, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus

séduisant, explique la graphiste, qui avoue ses premières

hésitations quant à l’issue du projet. Mais la directrice et

les enseignants ont accueilli l’idée avec un véritable

enthousiasme. »

L’aventure commence… à grands renforts de clichés.

« Tous les trimestres, je prenais des photos des travaux,

de la vue d’ensemble aux simples détails. Puis je les

du jeudi 16 au mercredi 29 septembre 2010

Maternelle Joliot-Curie, 2008. Les premiers coups de

pioche résonnent dans la cour de récréation. L’heure est

alors aux travaux. Car deux ans plus tard, une extension

d’envergure sortira de terre. En attendant, les

pelleteuses, bétonnières et matériaux de toutes sortes

ont « annexé » une partie de la cour. Il n’en a pas fallu plus

à Laurence Henry, graphiste, pour imaginer un projet

original : faire de ce chantier un support artistique pour

les petits écoliers. « Tout cela est parti d’une idée simple :

que les enfants ne pâtissent pas de ces travaux, mais

qu’ils puissent se les approprier », raconte Laurence.

soumettais aux maîtresses et aux élèves afin qu’ils

choisissent les images sur lesquelles ils allaient

travailler. »

Collages, peintures, dessins… les bambins n’ont pas

manqué de créativité pour « réinventer » leur école.

« De la couleur, des animaux et, pour certains, un sens

graphique étonnant », constate Laurence. Après avoir

passé plusieurs années dans le service artistique d’une

grande maison d’édition, puis en studio de création,

elle a toujours gardé dans un coin de la tête l’ambition

de travailler avec de jeunes enfants. « Ils sont plus

réceptifs et ont tout à découvrir. Sans idées préconçues,

ils dessinent à l’instinct. C’est une source d’inspiration

pleine de poésie. » D’autres parents d’élèves se sont pris

au jeu. Et plusieurs initiatives ont vu le jour : ici une

bande dessinée sur les travaux, là des peintures des

engins de chantier…

Des œuvres produites par les écoliers, Laurence en

a fait, à la fin de chaque année scolaire, des carnets,

« à la manière des carnets de voyage ». Exposés durant

les fêtes de l’école et pour Traversée d’art, ces carnets

et les dessins originaux le seront également le jour de

l’inauguration de l’extension de la maternelle Joliot-Curie,

le 2 octobre. « Aujourd’hui, j’en regretterais presque la fin

des travaux ! », plaisante la graphiste, prête à renouveler

l’expérience et à renouer avec ses premières amours :

l’édition. « Pourquoi ne pas imaginer un travail autour du

livre ? », s’enthousiasme-t-elle. En attendant, Laurence

entend se présenter sur la liste des délégués des parents

d’élève – un rôle auquel elle tient – de l’école élémentaire

Joliot-Curie. Car son fiston, aujourd’hui âgé de 6 ans,

vient de faire ses premiers pas dans la cour des « grands » :

le CP.•Géraldine Bouton

Photo : Jérôme Panconi

« Le projet artistiqueavec les élèves de Joliot-Curie est parti d’uneidée simple : que lesenfants ne pâtissent pasdes travaux de l’école,mais qu’ils puissent seles approprier. »

Election des représentants de parents d’élèvesL’élection des représentants des parents d’élèves

se déroulera les 15 et/ou 16 octobre selon les

établissements. Pour plus de renseignements sur

l’ouverture des bureaux de vote, contacter les

écoles.

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