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4 actualité Plan départemental de l’habitat 14 culture Classe à horaires aménagés théâtre 15 dossier Programme pluri-annuel d’investissements 25 histoire L’épopée de l’abbaye de Prémontré 26 territoire Côté ville : Soissons www.aisne.com 188 Janvier/Février 2012/ le magazine du Département de l’Aisne Investir dans l’avenir

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� 4 actualité Plan départemental de l’habitat � 14 culture Classe à horaires aménagés théâtre � 15 dossier Programme pluri-annuel d’investissements � 25 histoire L’épopée de l’abbaye de Prémontré � 26 territoire Côté ville : Soissons

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188 Janvier/Février 2012/ le magazine du Département de l’Aisne

Investir dans l’avenir

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Le magazine du Conseil général de l’Aisne n° 188 de Janvier/Février 2012 / 240 000 exemplaires / Conseil général de l'Aisne - rue Paul Doumer 02013 Laon Cedex - Secrétariat Journal l'Aisne 03 23 24 86 99 - Fax : 03 23 24 62 84 / [email protected]

Directeurs de la publication : Yves DAUDIGNY / Philippe MIGNOT - Responsable communication : Pascale CARTEGNIE - Rédacteur en chef : Laure MICHAUX - Rédaction : Pascale CARTEGNIE / Laure MICHAUX / Sabine ISRAEL / François-Xavier DESSIRIER / Yves COURAUD - Webmaster : Marie GOURLIN - Photos : François-Xavier DESSIRIER - Réalisation graphique : Christian JOMARD / Service communication Conseil général de l’Aisne - Secrétariat : Annie BEAUVILLAIN - Imprimerie : Groupe MORAULT - Distribution : ADREXO

Imprimé sur papier 100% recyclé

4-8 actualité> La téléalarme au service des aînés> Habitat : le plan départemental 2012-2018> Collèges : des clubs originaux > Familistère de Guise : une nouvelle place pour 2013> Challenge de la création/reprise d’entreprises> Les gîtes urbains> Sports : archères d’élite et champion de moto

9 environnement > Le recyclage des solvants> Géodomia : concours "Détournez vos outils de jardin"

10 expression11-14 culture> Au cœur des chorales > Le festival des Voix d’hiver à Gauchy> 12e édition du Printemps des Conteurs> La CHAT de Soissons de M. Chatton

15-21 dossier> Le programme pluri-annuel d’investissements (PPI)

22-23 portraits> Une femme actuelle formidable> Un marché sur la toile> Le tourisme à vélo> En belle auto sur la route du Champagne

24 un temps d'avanceRejoignez les Greeters de l’Aisne

25 histoireL’abbaye de Prémontré au fil des siècles

26-29 territoireSoissons, et au milieu coule une rivière...

30-31 rendez-vous> Théâtre, expos, concerts...

32 l'image> Le Printemps des Conteurs

sommaire l'Aisne 188 - Janvier/Février 20122

15-21 dossierLe programme pluri-annuel d’investissements

103 millions d’euros par an, concrètement ça veut dire quoi ? Economie, éducation, environnement, solidarité, tourisme, logement… des projets de grande envergure dans tous ces domaines.

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Je vous adresse avec plaisir mes vœux les plus sincères de paix et de santé à l’aube de cette année 2012. La fin de l’année 2011 nous a laissé un goût amer de crise généralisée, de perte des repères et d’absence de visibilité sur ce que pourrait être l’avenir. Bien évidemment, j’appelle également pour vous et votre famille une belle prospérité, mais en restant lucide : le présent, le futur immédiat ne sont pas faciles pour tout le monde.

Cependant, il n’est pas question de s’en tenir à la fatalité et au pessimisme. Le Conseil général de l’Aisne, que j’ai l’honneur de présider, entend bien remplir toutes les responsabilités qui sont les siennes et tenir ses engage-ments. Malgré les contraintes budgétaires qui sont les nôtres, nous serons en capacité d’inscrire au budget primitif les 103 millions d’euros contenus dans le programme pluri-annuel d’investissements adopté en septembre dernier par l’assemblée départementale, auquel le dossier de ce magazine de l’Aisne est consacré.

Concrètement, ce programme se traduira demain, par de nouveaux équi-pements, de nouveaux services proposés à tous les habitants de l’Aisne. Il sera, durant toute sa mise en œuvre, un soutien à l’emploi et créateur de nouvelles richesses pour notre dépar-tement.

Nous accomplirons ce programme en restant présents, au quotidien, auprès des Axonais. Nous veillerons à ce que nos politiques sociales soient toujours équitables et se caracté-risent par leur efficacité. Nos actions seront concrètes, nos aides aux associations, aux projets culturels, sportifs, de loisirs seront maintenues. Nos décisions sauront traduire la force de notre volonté et de nos convictions en faveur du développement de ce territoire.

A cet effet, nous travaillons au Conseil général dans une recherche per-manente de performance et d’efficacité, sachant tirer le meilleur parti de l’évolution des techniques et des technologies. Nous sommes prêts à rele-ver tous les défis pour notre territoire, avec à l’esprit, la qualité du service public.

La réussite est possible, si nous acceptons d’en partager et les efforts et les bénéfices. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons gagner.

Yves DAUDIGNYSénateur de l’Aisne

Président du Conseil général

édito 3l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Nous sommes prêts à relever tous les défis pour notreterritoire.

““

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actualité

A Villers-Cotterêts :un lotissementregroupant21 pavillons et75 logements locatifsest sorti de terre.

Adopté à l’unanimité par les élus du Conseil général, le Plan Départemental de l’Habitat (document d’orientation élaboré en concertation avec les services de l’Etat), vise à mettre en cohé-rence les différentes politiques en matière de logement.

Les acteurs concernés ont réalisé un diagnostic du département dégageant de fortes disparités territoriales. Au nord, les prix de l’immobilier demeurent faibles. La population est vieillissante, en baisse et se paupérise. En dépit d’une politique de rénovation de l’habitat privé dynamique, nombre de logements sont consi-dérés comme “indignes” (dange-reux ou insalubres) et le parc so-cial, peu attractif, se caractérise par une forte vacance.

A l’inverse, au sud, la croissance démographique est relativement soutenue. “La zone est sous ten-sion en raison de sa proximité avec l’Ile-de-France et la Marne. Les prix sont attractifs mais ce territoire manque de logements sociaux” résume Vincent Deni-mal, chef du service Logement du Conseil général.

Personnes âgéesRester vivre chez soien sécuritéLa téléalarme équipe les per-sonnes seules ou isolées de l’Aisne depuis 1989. En cas de chute ou de malaise, l’abonné, qui dispose d’un pendentif ou d’une montre, peut déclencher un appel vers une centrale d’écoute. En fonction de l’ur-gence, l’interlocuteur alerte les secours ou un proche. La conversation est retransmise par un boîtier installé sur un meuble. La maison doit être équipée d’une ligne télépho-nique fixe ou mobile.

“Ce système permet aux aînés de rester à domicile et aux fa-milles d’être rassurées. L’objec-tif est de minimiser les risques de perte d’autonomie suite à une chute” argumente Maryse Delclitte, chef du service per-sonnes âgées à domicile du Conseil général. Sans secours immédiat, l’état de santé de la victime peut s’aggraver.

Le Département travaille en partenariat avec Sedeca As-systel dont il finance partiel-lement la centrale d’écoute (63 313 euros en 2011). Une aide (17,20 euros maximum) peut être allouée aux habi-tants, qu’importe l’opérateur choisi, dans le cadre de l’Allo-cation personnalisée d’auto-nomie.

Fin 2010, 3 111 Axonais avaient recours à la téléa-larme… dont 17 personnes de 100 ans et plus !

Il y a quelques semaines, les Cipas ont changé de nom : Unités territoriales d’action sociale (Utas). Dans notre prochain magazine, un article sera consacré aux nouveaux rôle et missions de ces ser-vices du Conseil général de l’Aisne.

Divers objectifs ont été définis pour la période 2012-2018 : lutte contre la précarité énergétique et l’habitat indigne ; constructions de logements sociaux au sud ; maintien à domicile des per-sonnes âgées ; aide à l’accession à la propriété ; etc.

Enfin, le point a été fait sur les besoins futurs à l’échelle du dé-partement. Entre 1999 et 2007, 2 000 logements ont été cons-truits chaque année pour ré-pondre à la demande. Il faudra en bâtir 2 727 à l’année sur la période 2012-2018, dont 14% de logements sociaux. “Cette estimation tient compte d’une hausse de la population de 0,15% par an, mais aussi du phénomène de desserrement des ménages, conséquence de la séparation des couples”.

Grâce au travail de l’observatoire de l’habitat, les objectifs et pré-conisations du PDH seront ame-nés à évoluer chaque année.

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 habitat

à noter

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Plus de logements,plus de confort

contactOPH - 03 23 23 62 00

Ma Maison dans l’Aisne Lancé par le Conseil général de l’Aisne en 2005, ce dispositif favorise l’acces-sion à la propriété des foyers modestes. Une convention a été signée avec l’Of-fice Public d’Habitat de l’Aisne pour l’aménagement de terrains au sein de lotissements comprenant également des logements locatifs et sociaux.

“C’est un dispositif d’aide unique en France” rappelle Véronique Binet, Directeur du Développement à l’OPH. Grâce à l’intervention du Conseil géné-ral, le prix du foncier est minoré. “Les Axonais peuvent devenir propriétaires pour moins de 100 000 E. Ils font appel au constructeur de leur choix mais le projet doit être approuvé en commis-sion”. Pour bénéficier du dispositif, le candidat à l’accession doit être pro-priétaire pour la première fois ; ne doit pas dépasser le plafond de ressources réglementaire pour l’obtention d’un logement social ; et doit habiter cette maison en tant que résidence princi-pale.

En six ans, 109 parcelles ont été amé-nagées, dont 32 encore en vente (à Marly-Gomont, Mondrepuis, Oisy, Sains-Richaumont et Vervins). Les travaux sont en cours à Saint-Gobain et les études sont lancées à Vierzy et Brasles.

Les opérations réalisées dans le sud de l’Aisne (Soissons, Villers-Cotterêts, Château-Thierry) ont rencontré un succès fulgurant. “Il faut privilégier ces secteurs où il y a une véritable de-mande”. Exemple à Villers-Cotterêts : alors que le lotissement vient d’être inauguré, 21 parcelles sur 23 ont trouvé acquéreurs.

Villers-Cotterêts

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actualité 5

Le contournement de Bruyères-et-Montbérault est en service après trois années de chantier. Six millions d’euros ont été investis à parité par le Conseil général et la Région. Trois ronds-points et une route à deux voies sur 1,6 km permettent de contourner le centre-ville par l’Ouest.

350 000 euros ont été investis par le Conseil Général pour l’aménagement du tronçon Hirson-Anor de l’Eurové-loroute n°3 (reliant Saint-Jacques de Compostelle à Mos-cou). Les cyclistes traverseront la forêt par le chemin du Pas Bayard (5,5 km), reprofilé, élargi et recouvert d’un enduit ocre.

Le pont de Fesmy-le-Sart est franchi chaque jour par 1700 véhicules. Affaibli par la corrosion, cet ouvrage, surplombant le canal de la Sambre à l’Oise, a été totale-ment reconstruit (1,08 million d’euros) grâce au soutien conjugué du Département et de la Région.

Les bateaux pop-popsont fabriqués par les élèves à base de canettes en acier et d’huile de coude.

Pop pop - C’est le nom donné à ces bateaux à cause du bruit de leur mo-teur. Le mardi midi, deux professeurs, Bastien Abraham (Histoire) et Patrice Beaube (Technologie), aident 11 collé-giens à construire des pop pop vapeur “maison”. L’eau, aspirée puis renvoyée sous forme de vapeur dans les tuyaux, fait avancer l’embarcation en faisant craquer la membrane du réservoir, d’où le bruit. Le 31 mars, les élèves partici-peront aux championnats du monde à Loguivy-de-la-mer. Des courses de vitesse dans des gouttières sont au programme. Que le meilleur gagne !

Rubik’s cube - Chaque vendredi midi, 25 élèves de la 6e à la 3e font tra-vailler leurs méninges autour de Véro-nique Gressier, professeur de mathé-matiques. “Certains cherchent à aller toujours plus vite, d’autres apprennent les techniques pour résoudre le cube”.

Cette année, les membres participe-ront à nouveau à un tournoi national. Le défi : reconstituer 50 rubik’s cube le plus rapidement possible.

Maison éconologique - Cons-truire une maquette au dixième d’une maison économe et écologique… Chaque jeudi, depuis deux ans, une classe de 5e du Collège Louis San-dras travaille sur ce projet scientifique

Anizy le Château

Et ailleurs ?Au Collège Joseph Boury de Neuilly-Saint-Front, Lucas Burette (EPS) et Jean-Paul Marchand (Anglais), initient une vingtaine d’élèves au lip dub (doublage avec les lèvres). Avant de gagner le milieu scolaire, ces clips vidéos permettaient de faire la promotion, en musique, d’une entreprise. “Les élèves choisissent une chanson en anglais. Ils travaillent sur le rythme et les paroles puis définissent un parcours et un scénario”. Tout doit être filmé en une seule prise.

D’autres clubs méritent le détour : magie au collège Matisse (Bohain-en-Verman-dois), cirque au collège Prévert (Flavy-le-Martel), aquarium au collège Ferry (Rozoy-sur-Serre), Maroc avec échange d’élèves au Collège Savart (Saint-Michel), etc.

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Les activités des clubs collèges sortent des sentiersbattus. Exemple à Anizy-le-Château, un championen la matière.

Originalité et plaisir...

Retour en images

éducation

pluridisciplinaire. “Tout est réfléchi : l’orientation de la maison, l’implanta-tion des haies, le choix des matériaux” expliquent Loïc Avril (SVT) et Eric Do-sière (professeur des écoles en Segpa). La maison, fabriquée par les élèves, est dotée d’une éolienne, de panneaux solaires et photovoltaïques… qui fonc-tionnent ! “Ce choix pédagogique est une réussite. Les élèves sont présents, motivés et sensibles à notre démarche écologique”.

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actualité

Les travaux seront réalisés sans déplacer la statue de Jean-Baptiste André Godin, installée en 1889, un an après sa disparition.

Le programme Utopia (plan de valo-risation du Familistère Godin de Guise) se poursuit. “L’objectif est de redonner une unité à cette place qui fait le lien entre les bâtiments” résume Alexandre Vitel, chargé de communication du Syndicat mixte du Familistère Godin.

La place sera transformée en une “zone de rencontre” où la priorité est donnée aux piétons et la circulation limitée à 20 km/h. La route séparant le pavillon central de ses annexes (théâtre, écoles, économats) sera dématérialisée. Son tracé sera modifié. “Le virage sera plus serré ce qui permettra de dégager de l’espace au pied du théâtre”.

Prix de l’originalité : En 2009, Sylvia Gobinet à ouvert à Iviers la “Cascade d’Orient”, un centre spa, bien-être et beauté (hammam, jacuzzi, sauna…).

Prix au féminin : Christelle Vin a créé en 2008 son auto-école à Crécy-sur-Serre baptisée “Crécy auto-école”.

Bancs et plantations agrémenteront l’espace dégagé au pied du pavillon central. Face au théâtre, le parking sera réaménagé et mis en verdure. Des dépose-minutes seront créés pour les touristes arrivant en bus. Un second parking sera aménagé pour les Familisté-riens en face du pavillon Cambrai (route de Bohain).

Le cheminement piétonnier sera repensé. Le pont sur l’Oise sera élargi pour faciliter la tra-versée en toute sécurité vers l’usine Godin. Une passerelle piétonnière sera ajoutée pour

Prix de la spécialité locale : Elodie Dornbie-rer s’est lancée dans la vente d’alcools, de produits régionaux, de cadeaux, sous l’en-seigne “Arômes et Saveurs” à Montcornet.

Prix de la reprise en franchise : M. et Mme

Hulin ont repris en mars 2010 “Les cui-sines Schmidt” à Guise (vente de meubles et d’électroménagers).

Prix de la reprise : Ludovic Desjardins a re-pris en août 2008 le restaurant traditionnel “Le jardin” à Guise. Il emploie aujourd’hui 5 CDI et un apprenti.

Prix du meilleur développement : Hugues Becret a constitué en 2008 la “SARL MSI” (maintenance serrurerie, chaudronnerie,

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 travaux

économie

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La réhabilitation de la placedu Familistère sera lancéeen janvier 2012. Piétons etvoitures cohabiteront sous leregard bienveillant de Godin.

A l’occasion du 4e challenge de la création/reprise organisée par la METS (Maison des entreprises de la Thiérache et de la Serre), neuf sociétés ont été primées.

Godin faitplace nette

Oser et réussir

Guise

mécanique). Cette société de Chéry-les-Pouilly est passée de 3 à 6 employés.

Prix de la micro-entreprise : Farid Massoussi s’est installé en qualité de peintre à Saint-Mi-chel en septembre 2010 sous l’appellation “ESMP”.

Prix du jeune entrepreneur : A 24 ans, Ludo-vic Bernard, a créé en 2010 “Entreprise Re-nard” (maçonnerie générale) à Dizy-le-Gros.

Prix de l’exemple : Didier Lartigue a fondé son entreprise en 2008 à Montcornet avec un taxi et un salarié. “Taxi Lartigue” a fait ré-cemment l’acquisition de deux VSL, un taxi et une ambulance, et compte désormais 3 salariés.

La remise des prix s’est déroulée au Familistère de Guise, lieu symbolisant l’esprit d’entreprendre

© H2O architectes Michel Desvignes Paysagiste France Aires Hugh Dutton et Associés

rejoindre directement la buanderie-piscine.

Derrière le pavillon central, l’engazonnement sera prolongé jusqu’au pied des murs. Le boulodrome sera conservé et agrandi. Des espaces de jeux et de repos seront aména-gés dans ce nouvel espace de verdure. Les travaux se poursuivront jusque fin 2013.

le chiffre

3ME seront investis par le Départe-ment de l’Aisne (40%) ; la Région Picardie (40%) et le Syndicat mixte du Familistère Godin (20 %).

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actualité

Des chambres d’hôtes en ville labellisées Gîtes de France… Une nouveauté appréciée par Pascale Qué-vreux, responsable meublés de tou-risme et chambres d’hôtes à l’ADRT 02 (Agence de développement et de réservation touristiques). Aujourd’hui le label s’ouvre aux villes de plus de 20 000 habitants présentant un certain intérêt. “C’est le cas de Laon et de ses quelque 80 bâtiments classés histo-riques. Il y a un autre projet en passe de se concrétiser sur Saint-Quentin, dans une ancienne filature”.

C’est avec fierté que Pascale Qué-vreux évoque la première adresse “City break” de l’Aisne. Située au 17 rue Saint-Martin, la Maison des 3 Rois est idéalement positionnée, à proximité des cafés, restaurants, et de la cathé-drale. La grande porte estampillée “City break” s’ouvre sur une ancienne cour intérieure reconvertie en salle de séjour, sous une verrière. “Les jours de beau temps le café est servi dans la cour, qui donne sur les remparts, avec une magnifique vue sur la cathédrale” explique le propriétaire Jérôme Lefèvre.

Commercial de formation, il a acheté cette maison il y a trois ans. “Comme il y avait beaucoup d’espace, j’ai décidé de créer des chambres d’hôtes”. Les travaux ont débuté le 1er janvier 2011. Les premiers clients ont posé leurs va-lises le 15 mai.

Cinq chambres sont ouvertes à la loca-tion. “Nous proposons des univers dif-férents. Les deux suites sont dans un style bourgeois avec haut plafond et cheminée en marbre. Nous avons une chambre dans le pigeonnier ; une autre sur le thème du cheval ; et une troi-sième, intime et chaleureuse, avec des pavés et poutres anciens”.

Jérôme Lefèvre habite la maison. “Il faut accepter que les clients entrent dans notre intimité. C’est un partage de tous les instants. Il faut avoir le sourire chaque jour”. Ses clients viennent en courts séjours pour se reposer, faire une halte sur la route des vacances ou visiter le Laonnois. “C’est un plus pour la ville car ils ont du pouvoir d’achat et consomment sur place”.

Pascale Quévreux espère voir d’autres “City break” ouvrir prochainement leurs portes…

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La Maison des 3 Roisa obtenu le label

“City break”.Une premièredans l’Aisne.

L’ancienne maison de maître a été totalement rénovée, de la cour au pigeonnier !

contact 03 23 20 28 62OT du Pays de Laon, place du Parvis

Laon

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Hébergement princiertourisme

Deux circuitshistoriques

à découvrir

“Pays de Laon par monts et merveilles” est un cir-cuit passant par le Chemin des Dames, la Caverne du Dragon, le lac de l’Ailette, etc. Deux itinéraires (1h30 ou 3 heures) sont proposés, avec des arrêts prévus dans dix communes : Laon, Mons-en-Laon-nois, Bourguignon-sous-Montbavin, Nouvion-le-Vi-neux, Presles-et-Thierny, Monthenault, Paissy, Mar-tigny-Courpierre, Bruyères-et-Montbérault et Vorges.

Pour tracer votre route au cœur de la campagne, entre vignes, vendangeoirs, lavoirs et églises, vous disposerez d’un carnet de bord et d’un filtre ma-gique…

L’Office de Tourisme du Pays de Laon propose deux nouveaux itinéraires

de visite, adaptés à toute la famille, à la découverte du patrimoine histo-

rique, architectural et naturel.

“Les visages du pouvoir” vous invite à découvrir les détails architecturaux de la cité médiévale à l’aide de la brochure “Tours et dédales”. Disséminés en ville haute, 18 panneaux illustrés par un dessina-teur délivrent diverses anecdotes, historiques ou fictives, sur les hommes et femmes de pouvoir de l’époque du Moyen-âge et les bâtiments en relation. Possibilité est également donnée d’être photogra-phié dans la peau de ces “personnalités” du passé grâce aux installations immersives (notre photo).

Glissez-vous pour un instant dans la peau d’un évêque, d’un magistrat ou d’une tête couronnée

Le Conseil général de l’Aisne a soutenu la création de ces chambres d’hôtes à hauteur de 1 500 E/chambre.

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actualité l'Aisne 188 - Janvier/Février 20128

rendez-vous

Coachées par Bruno Brouillé, les Chaunoises ont fait mouche !

Vincent Bocquet, Champion du monde sur une Suzuki 1000 GSXR.

“Pour une première, cha-peau les filles”, Jean-Claude Ra-minelli, Président du club est fier de la prestation de ses trois pas-sionnées à Saint-Jean de Braye (Loiret).

Le tir en campagne se pratique en pleine nature et demande en plus de la force, de la concentra-tion et de l’agilité. Chacune des archères a une arme différente. Anaïs Mangin est à l’arc classi-que, Valérie Koziareck à l’arc à poulie (comme un arc de chasse)

et Christine Gauthé à l’arc Bare Bow (arc sans viseur). Les équipes partent pour la journée, pique-nique dans le sac à dos, la compétition dure entre six et sept heures. Vingt-quatre cibles sont placées (dont douze sans indication de la distance) sur un parcours parfois accidenté. “On a déjà pratiqué dans un terrain de cross ou dans un sous bois avec le pas de tir placé sur une pierre et viser la cible demande de l’équilibre” explique Valérie. Elle habite à Noyon et comme Chris-tine vice-championne d’Europe et entraîneur de métier qui vient

Né à Laon dans une famille de mordus de deux-roues, Vincent Bocquet a conduit une moto dès son plus jeune âge alors que ses camarades apprenaient à faire du vélo. Adolescent, il se lance dans la compétition, en vitesse puis en endurance (course par équipe en relais). A 34 ans, le motard a déjà une quarantaine de courses prestigieuses au compteur, dont treize éditions des “24 heures du Mans”.

A Saint Jean de Braye(Loiret), l’équipe chaunoise

de tir à l’arc est devenue vice-championne de France

de tir en campagne 2011.

Premier titre de Champion du monde pour Vincent Bocquet, passionné de moto depuis qu’il sait à peine marcher !

Tireursd’élite

La têtedans le guidon

de Dijon, elles ont choisi Chauny pour son ambiance et ses bonnes conditions d’entraînement. “Nous disposons d’un pas de tir cou-vert, éclairé et chauffé, et nous sommes les seuls en Picardie à être équipés d’un mur de 27 cibles garni de stramite (paille compressée). Les championnats régionaux ont toujours lieu ici” détaille J.-C. Raminelli.

Avec 66 licenciés et 521 podiums en 2010, le club a encore de belles cibles devant lui !

Consécration en 2011 : il rem-porte la coupe du monde d’endu-rance. Au Qatar, Vincent Bocquet et ses coéquipiers, Mathieu Gines et William Grarre, sont montés sur la première marche du podium dans la catégorie superstock (ndlr motos proches des modèles de série).

“Etre champions du monde ne va pas nous ouvrir de débouchés. Nous courons par passion et pour la gloire”. S’il vit cette aventure

sport

14 janvier Neuilly Saint-Front : haltéro-philie : 2e tour du champion-nat des clubs (filles). De 17h à 18h30 salle polyvalenteRens. http://halterophilie-milonais.tk

15 janvier Soissons : Escrime, challenge Maître Clément. Compétition internationale à l’épée dame comptant pour le circuit natio-nal sélectif pour le champion-nat de France et des épreuves de la coupe du monde. De 9h à 17h, Gymnase Jean Davesne.Rens. 06 72 32 01 37

5 février Montescourt-Lizerolles : la Li- zerolette. VTT ou marche, à partir de 8h. Rendez-vous salle Gérard Philipe.3 parcours VTT de 23 km, 33 km et 48 km. 3 randonnées pédes-tres de 5 km, 10 km et 23km.Petit déjeuner au départ jusqu’à 9h et encas à l’arrivée. Rens. 03 23 63 30 37 ouhttp://ascyclomontescourt.xooit.com

19 février Laon : tir à l’Arc, tir en salle sur 2 x 18 m. De 14h à 18h, salle Gilbert LavoineRens. Compagnie d’arc de l’Espérance - 03 23 20 49 33 ou http://club.sportsregions.fr/ciearc-esp-laon/

26 févrierMorcourt : Course pédestre 10 km de Morcourt de 12h30 à 15h. 10 km qualificatif pour le championnat de France.Rens. 03 23 08 28 37 ouhttp://www.aslmorcourt.com

Chauny

intensément, ce Parisien d’adop-tion ne vit pas de son activité de pilote. Vincent Bocquet gère une société de formation moto sur circuit et une salle de sport en région parisienne.

Le motard reprendra la compé-tition en avril 2012 à l’occasion du “Bol d’Or” (circuit de Magny-Cours). Il espère monter d’une catégorie pour rouler en super-bike… Et alourdir encore son pal-marès ?

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environnement

Usine spécialisée dans le recyclage de solvants “Teris Spé-cialités” n’a jamais suscité d’in-quiétude parmi les riverains de la zone industrielle de Beautor.

C’est en 1999 que cette société, auparavant dénommée Rege-solve s’implante sur le site de l’ancienne centrale électrique. L’usine rejoint en 2009 le groupe GDF Suez. Beautor devient son unique site de recyclage des sol-vants en France.

L’usine peut traiter jusqu’à 20.000 tonnes de solvants chaque an-née. La production est assurée 24 heures sur 24, six jours par semaine, par 24 employés. Deux lignes de distillation sont ouvertes en continu. Le produit le plus traité demeure l’éthanol.

Les déchets des clients sont contrôlés à deux re-prises. Une première fois, lors de la prise de commande : l’échan-tillon passe par le laboratoire pour être analysé. “Si le produit est conforme à nos installations, le client est autorisé à nous déposer ses déchets” explique le Direc-teur de l’usine, Xavier Pruvot. La marchandise est contrôlée une seconde fois dès son arrivée sur le site. Mais avant toute chose

le camion doit passer par une station de “mise à la masse”. L’ensemble rou-

tier est ainsi délesté de toute élec-tricité statique.

Pour être recyclés, les déchets sont portés à ébullition dans des colonnes utilisant les écarts de points d’ébullition pour séparer les différents composants. Les solvants purifiés sont récupérés et revendus. Les résidus non recy-clables sont transformés en com-bustibles de substitution à l’inten-tion des cimentiers. “Les déchets

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

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Basée à Beautor, l’usine Teris Spécialités œuvre sur un marché encore peu exploité : le recyclage des solvants industriels.

Des solvants recyclés à 100%

Les solvants sont portés à ébullition pour être recyclés.

Les camions etleurs marchandisessont contrôlés dèsleur arrivée sur le site.

Bilan carbone et sécurité maximum“

sont donc recyclés à 100%, qu’il s’agisse des produits en eux-mêmes ou de leurs contenants”.

Les dispositifs de sécurité, pour la protection de l’environnement et des personnes, sont mul-tiples (arrosage automatique de mousse, panneaux explicatifs sur les accidents du travail, etc.). “Tous les solvants étant inflam-mables, notre activité est extrê-mement réglementée” rappelle Xavier Pruvot devant une liste très longue de certifications et autres labels sécurité.

GDF-Suez a également réalisé le bilan carbone de l’usine. “Notre objectif est de quantifier l’impact de notre site sur l’environnement afin de l’infléchir à la baisse” rap-pelle le Directeur. Avant de sou-ligner que l’activité elle-même de l’usine favorise la protection de l’environnement : “acheter un sol-vant recyclé plutôt qu’un solvant neuf divise par trois l’impact sur l’environnement” conclut-il.

Géodomia

Proposée par le centre de res-sources environnementales Géodomia, la deuxième édition de la “Fête du jardin au natu-rel“ aura lieu à Merlieux-et-Fou-querolles le dimanche 15 avril de 10h à 17h.

Avril, ce n’est pas tout de suite, mais mieux vaut prévoir dès cet hiver de quoi échanger lors de cette grande bourse aux plantes : graines, racines, bulbes, arbustes, greffons… Echanges d’expériences et de savoir-faire seront également au programme.

Géodomia organise à cette occasion un concours d’art du recyclage d’outils de jardin, ouvert à tous. Le principe : créer une œuvre d’art à partir d’objets détournés (brouettes, serpettes, godets, seaux, etc.). Les créations (manipulables et sans danger) sont à déposer à Géodomia (33 rue des victimes de Comportet 02000 Merlieux-et-Fouquerolles) du 15 au 30 mars 2012.

Les visiteurs voteront pour leurs réalisations préférées dans trois catégories (en-fants de moins de 14 ans, adultes, groupes ou classes). Les œuvres seront exposées jusqu’à la fin du concours (30 avril 2012). La liste des pri-més sera affichée à Géodo-mia ainsi que sur les sites : www.aisne.com et www.geo-domia.com

Détournez vos outils de jardin

Beautor

Merlieux etFouquerolles

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Obligation prévue par la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité. Les propos publiés ci-dessous le sont sous l’entière responsabilité de leurs auteurs.

expression l'Aisne 188 - Janvier/Février 201210

En ces temps de crise, la situation se dégrade pour beau-

coup. Aussi, que peut-on décemment souhaiter à nos concitoyens pour

2012, qui soit plus qu’un vœu pieux ?

Il faut bien l’admettre, des efforts supplé-

mentaires vont encore être demandés en

2012 car la gestion de l’Etat, mais aussi

des collectivités locales, doit encore être plus rigoureuse et économe et,

surtout, doit cesser de faire peser sur les générations futures le finance-

ment de notre niveau de vie.

Bonne année 2012...

Le groupe des Indépendants : A. Venet, N. Fricoteaux,M. Laviolette, B. Ronsin, E. Templier, P. Timmerman.

Cependant, si les réformes sont indispensables, elles doivent être justes

et équitables mais également faciliter l’initiative et l’inventivité.

Il est donc urgent de replacer l’homme au centre de l’action publique et

c’est, sans doute, avec cette nécessaire révolution Copernicienne que nos

vœux de bonne année 2012 trouveront sens et profondeur et seront encore

messages d’espoir.

Le groupe UMP

Responsabilité, Courage et Justice sociale : telles sont aujourd’hui les qualités qui doivent prévaloir en politique pour faire face aux défis qui s’imposent à nous.

Le gouvernement a ainsi engagé à cet effet tout un ensemble de mesures d’économies et de

réduction des dépenses publiques : augmentation de la fiscalité sur les divi-dendes, hausse de 5% de l’impôt sur les grandes sociétés ou un nouveau coup de “rabot” sur les niches fiscales. Cet effort collectif devrait participer à maintenir voire pérenniser notre modèle social unique et ceci tout en répondant aux impératifs de justice entre les citoyens.

Economies et justice

sociale

Aussi nous pouvons nous interroger : pourquoi certaines collectivités lo-cales, dont le département de l’Aisne, ne veulent pas, elles aussi, suivre la même voie et se comportent, par pure démagogie, à un laisser-aller coupable et dangereux ?

Réduire certaines dépenses ne signifie en aucune façon diminuer le niveau de services rendus aux citoyens. Au contraire nous pensons qu’il s’agit là de faire preuve de responsabilité et d’assumer ses choix et ses priorités !

Nous profitons de cette tribune pour vous adresser nos voeux les plus sin-cères de bonheur et de réussite pour l’année 2012.

Les élus des deux groupes de l’opposition se sont abstenus sur le vote de la dernière Décision Modificative et pourtant on pouvait penser, au regard de tous les rapports examinés, des débats et des votes quasi à l’unanimité qu’il en fut autrement, mais à quelques mois de l’élection présidentielle, on comprend mieux !

En effet, cette séance a démon-tré notre capacité à optimiser et à diminuer les dépenses de fonctionnement de 1,5 million d’euros. Notre volonté d’aller de l’avant se traduit par une augmentation conséquente des dépenses d’investissement de l’ordre de 8.7 millions d’euros

en ayant recours à des recettes nouvelles de l’ordre de 5.2 millions d’euros, dans un contexte particulièrement difficile, et face à l’avenir plus qu’incer-tain du financement des collectivités.

Dans un département comme le nôtre, fortement touché par la crise et où le taux de chômage avoisine les 13%, où l’on voit le nombre de bénéficiaires du RSA augmenter de jour en jour, plus que jamais notre volonté est d’affi-cher notre engagement auprès des jeunes, des publics en difficulté, et de croire au développement économique de notre département. Cette séance a démontré notre capacité à œuvrer dans ce sens.

Ainsi, nous continuons d’abonder le plan collège avec une dotation sup-plémentaire de 1,9 million d’euros, avec des chantiers à venir en 2012 sur

La Majorité de Gauche :groupes socialiste, progressiste et communiste

l’ensemble du territoire. On peut d’ailleurs s’interroger, à ce sujet, sur le scepticisme de l’opposition.

Pour favoriser le développement économique, une enveloppe de 800 000 E a été votée pour les Contrats Départementaux de Développement Local, per-mettant ainsi aux communes et communautés de communes de financer leurs futurs projets.

Pour permettre l’installation et le démarrage à Laon de l’entreprise DIANE Industrie, un prêt à taux zéro de 250 000 E a été octroyé, projet qui devrait engendrer 130 emplois en CDI d’ici fin 2012.

Dans le domaine de la voirie, l’enveloppe du Fonds Départemental de Soli-darité a été abondée de 1,3 million d’euros, de quoi permettre d’accélérer les travaux sur nos 5 000 km de routes.

En outre, pour réduire la fracture numérique, que ce soit au profit des parti-culiers, des industries, des artisans ou des commerçants, un plan triennal a été adopté auquel sera consacré plusieurs millions d’euros pour connecter tout le territoire. L’opposition ne pouvait qu’acquiescer !

Ces quelques exemples montrent à l’évidence la pertinence de l’échelon dé-partemental. Qu’adviendrait-il, en effet, si cette proximité n’existait plus ? Notre crédibilité réside dans notre engagement auprès des habitants et des forces vives de notre territoire.

Le Département toujours plus proche

de ses habitants et de ses forces vives

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culture

culture 13

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l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 11musique

Gauchy prendses quartiers d'hiver

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culture

Certains disent “chorale”, d’autres “ensemble vocal”, parfois le chef de chœur est professionnel, parfois il est amateur, le répertoire est souvent varié mais peut-être spécialisé, comme celui du Chœur d’hommes de Laon.

Dirigé par Eric Münch, professeur de mu-sique de profession, cet ensemble exclusi-vement masculin a été créé à l’origine pour que les jeunes garçons puissent continuer à chanter après la mue. Finalement, les jeunes quittent Laon pour leurs études et ce sont pour la plupart des pères d’élèves du Conservatoire qui prennent le relais dans le Chœur d’hommes. “Les hommes” comme les appelle Eric Münch, chantent des parti-tions de Barber Shop. Mais qu’est-ce qu’ils nous chantent ? “Ce sont des standards de la musique que reprenaient les clients des boutiques de barbiers américains lors de joutes musicales. C’était à celui qui har-moniserait le mieux le morceau” s’amuse Eric Münch. Les seize choristes du Chœur d’hommes se retrouvent chaque semaine pour répéter en vue des cinq à six concerts qu’ils donnent par an.

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 musique12

Il ne demande aucune compétence pour démarrer mais des efforts réguliers... Il rassemble mais peut aussi révéler

l’individu... Il allie le corps et l’esprit... Le chant choral a de plus en plus

d’adeptes dans l’Aisne.

Et que ça chante !

Le chant choral se pratique à tout âge, dans tous styles, à tous niveaux.

Travail, régularité, rigueur... et plaisirlors de la répétition précédant le concert.

Car même si le chant ne demande aucun prérequis, il n’en demande pas moins une certaine discipline comme l’explique Daniel Gosse, coordinateur du Festival des jeunes musiciens des collèges et lycées de l’Aisne : “le chant c’est l’école de la vie. Il faut du travail mais aussi de la régularité et de la prestance. Avec mes collè-gues professeurs de musique, nous avons une certaine exi-gence vis-à-vis des élèves. Les adolescents doivent connaître les chants par cœur, avoir une tenue ves-timentaire et corporelle convenables pour faire de la scène”. Les jeunes des collèges et lycées ne sont pas freinés par cette rigueur, comme en témoigne le succès du 18e festi-val qui s’est tenu à Coucy le Château en mai dernier. Vingt huit chorales d’établissements scolaires s’y sont produites.

Au sein des chorales, les personnes viennent de tous les horizons, de toutes les profes-

le chiffre

18 141 euros, c’est le montant des subventions octroyées par le Conseil général de l’Aisne à une trentaine de chorales en 2011, dans le cadre du soutien aux pratiques musicales amateurs.

sions. Même si nombre de choristes sont des femmes, les ensembles vocaux voient la parité s’installer dans leurs rangs.

Décidément, le chant fédère ceux qui le pratiquent et rassemble aussi ceux qui l’écoutent. Les concerts peuvent réunir des

centaines de personnes à la cathédrale de Laon ou quelques dizaines dans les églises des villages comme le constate Pascal Devoudelle, chef de chœur de la chorale

Septentrion (Hirson/Avesnes) :“l’important est de transmettre le beau. Depuis 10 ans chaque année, tous les mardis de juin, nous donnons un concert dans un village de Thié-rache, ce qui participe à l’animation des campagnes”. Sentiment partagé par Pier-rette Perdereau animatrice de l’association des anciens exploitants agricoles de l’Aisne : “nous avons créé le concert “Les chœurs de nos campagnes” pour mettre en lumière le dynamisme de notre ruralité.”

Et de la vitalité il en faut pour chanter. “Chan-ter c’est sportif, le corps est fortement impli-qué. Avant chaque répétition, nous nous échauffons de la tête aux pieds pendant 10 minutes. Le corps a besoin d’être réactif, tonique” confirme Pascal Devoudelle.

Une activité complète“

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infos 03 23 40 20 00www.ville-gauchy.fr

Gauchy

culture

Paris Combo, Brigitte Fontaine et Areski, Nicolas Peyrac, mais aussi Gilbert Lafaille, Eric Lareine, Barcella, Claire Diterzi, HK et les Saltimbanks, voilà un petit aperçu de l’affiche concoc-tée par l’équipe de la MCL de Gauchy pour l’édition 2012 du Festival des Voix d’hiver qui reste fi-dèle à ses principes : croisement des gen-res, originalité, créativité, émotion et sens de la fête.

La soirée d’ouverture du vendredi 17 février mettra tout de suite dans l’ambiance avec un tir croisé de la bande d’énervés du groupe Chari-vari (entre ska, rock et chanson) et la musique métissée de Toma Sidibé & The Duniakaw. Du rire en perspec-tive également le samedi 18 avec la compagnie “Les Tistics” et son spectacle hautement pédagogique “Les Franglaises”. Imaginez les plus grands tubes anglo-saxons, de Pink Floyd à Michael Jackson, repris dans une traduction française scru-puleusement mot à mot ! Aucun prof d’anglais n’y a survécu… Le même soir, c’est le très séduisant duo “Brigitte” qui sera la grande attraction. Un prénom pour deux voix, en hommage à toutes les Brigittes (Bardot, Lahaye, Fontaine…), ces deux pétroleuses s’imposent avec classe et dérision comme la paire vocale la plus sensuelle du moment à l’image de la fameuse reprise de “Dans ma Benz” des NTM qui les a propulsées sur le devant de la scène.

Parmi les jeunes talents de cette édition on notera éga-lement la présence de Chloé

Lacan, chanteuse, accordéoniste, comédienne, échappée du groupe La Crevette d’Acier. Forte personnalité à l’humour corrosif, elle chope le public

en quelques me-sures et ne le lâche plus ! Les filles sont à l’honneur puisque l’on retrouve aussi des auteures comme Flow, baroudeuse au long cours, lâchant d’une voix rauque

des textes réalistes et grinçants, ainsi que l’amiénoise Délicieuse Alexan-dra, voluptueuse diva aux allures de reine africaine, flanquée de trois ingérables musiciens dans un spec-tacle entre cabaret burlesque et opé-rette de bazar.

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 13

Du 17 au 24 février, le Festivaldes Voix d’hiver célèbre la chanson française

dans tous ses états. Les talents confirmés côtoient la fine fleur de l’avant garde.

Rhabillés pour l’hiver

Délicieuse Alexandra,la découverte picarde de cette édition.

musique

“A la croisée des chemins : les monuments aux morts de l’Aisne”par les anciens exploitants de l’Union des Syndicats Agricoles de l’AisneBayard Service EditionPrix : 22 E

Le second ouvrage de la sec-tion des anciens exploitants agricoles de l’Aisne recense l’ensemble des monuments aux morts de l’Aisne, ainsi que les stèles, les statues, les colonnes ou les plaques érigées à la mé-moire des morts depuis Napo-léon III à aujourd’hui.

Ce livre de 400 pages couleurs est illustré de 1357 photos lé-gendées prises par plus de 80 anciens agriculteurs du dépar-tement. Riche de témoignages, de réflexions sur la guerre et de documents d’époque, comme des lettres de soldats au front, cet ouvrage a été tiré à 2000 exemplaires. Par cet écrit, la section a voulu participer à la transmission de la mémoire aux générations futures. Contact 03 23 22 50 88

“Doublebi” de Jean-Claude PlessisRoman - Editions BénéventPrix : 21 E

Chronique rurale d’une ven-geance en temps de guerre, le livre de Jean-Claude Plessis se lit avec plaisir. Le personnage central du roman, Doublebi, est un rescapé de la grande guerre, haut en couleurs, pilier assidu du bistrot du village. Avec humour et tendresse, l’auteur nous emmène sur les traces des destins croisés de Doublebi et de Ludovic, le Feldwebel inter-prète à la Kommandantur et sur les pas des amours débutantes de Momo et Finette. Une his-toire humaine au sein de la grande histoire.

L’auteur, Jean-Claude Plessis est originaire du Soissonnais et vit actuellement en Côte-d’Or. “Doublebi” est son qua-trième roman.

à lire

Croisement des genres, originalité, créativité, émotionet sens de la fête.

“Ane à thèmes”Les pensées de l’âne noir de Guy MichelBande-dessinée.A Contresens Editions. Prix : 12 E

Le troisième tome des “Pensées de l’âne noir” vient de sortir ! Les indications thérapeutiques visent principalement la morosité, voire les états dépressifs. Cette BD, à consommer sans modération, nous rappelle que l’humour, même du premier degré, est un antidote puissant contre la noirceur du monde, la méchanceté et la bêtise.

Guy Michel, dessinateur-transpositeur de pensées, comme il se dé-finit lui-même, vit dans l’Aisne, à Becquigny. Sa maison d’éditions est également axonaise.

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culture

En septembre, une CHAT (Classe à horaires aménagés théâtre), la première en Picardie et la 8e de France, s’est ouverte au Collège Saint-Just de Soissons.

Cette nouvelle option permet aux élèves de recevoir, en complément de leur cursus traditionnel, un en-seignement de quatre heures hebdomadaires dédié au théâtre (pratique, théorie, sorties, ateliers). 25 élèves du Soissonnais bénéficient d’un emploi du temps aménagé jusqu’en troisième. “L’admission en CHAT repose sur la motivation de l’élève. Ce pre-mier groupe montre beaucoup d’énergie, d’envie et de curiosité pour les arts” se réjouit Philippe Chat-ton, le professeur d’EPS à l’origine du projet.

Les comédiens amateurs ont accès à un véritable petit théâtre. “Nos élèves évoluent dans des condi-tions exceptionnelles, avec un espace scénique doté de projecteurs, de décors, d’accessoires, d’une régie lumière et de gradins”.

Il faut dire que le théâtre n’en est pas à ses balbutiements dans cet établis-

Contes printaniers12 spectacles gratuits sur 21 dates à travers tout le département... La 12e édition du Printemps des Conteurs organisée par la Biblio-thèque départementale de prêt (BDP) garde le cap sur ses objectifs : amener le conte dans ses déclinai-sons les plus contemporaines vers tous les publics, et dans tous les lieux, grandes salles comme le Mail de Soissons ou la MAL de Laon, mais aussi des petites communes comme Corbeny ou Pavant. Cette année, la manifestation se réserve une ouver-ture et une clôture de poids.

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 théâtre14

Découvrir le monde du théâtre,sortir de sa coquille et s’épanouir…

La CHAT a séduit les élèvesdu Collège Saint-Just de Soissons.

En CHAT,on joue !

festival Soissons

Les collégiens ont travaillé sur le thème du conteau travers de divers ateliers (lecture,

jeu de scène, improvisation)

Jacques Weber ouvre le festival.

Quelques notions théoriquesavant de passer à la pratique.

S’épanouirsur scène“

sement scolaire. Un club théâtre s’est ouvert en 2000. Depuis, un centre de ressources pédago-giques dédié aux arts du spectacle vivant a vu le jour et Philippe Chatton a été nommé chargé

de mission théâtre par l’inspection d’académie.

Pour l’ouverture de la CHAT, un partenariat a été passé avec le Conservatoire du Soissonnais pour

la mise à disposition d’un professeur diplômé en provenance d’Amiens : Jérôme Wacquiez. Une fois par semaine, il initie les élèves à la pratique du théâtre. M. Chatton assure quant à lui deux heures de culture théâtrale chaque mardi. “Les élèves participent à des ateliers, débattent des spectacles auxquels ils ont assisté et découvrent ainsi tous les éléments constituant un spectacle et les métiers qui en découlent” résume l’ensei-gnant.

Une autre convention a été signée avec le Mail, scène culturelle. Les 25 élèves assisteront à dix spectacles cette année. “Sans oublier les ren-contres avec les artistes et metteurs en scène, les stages pratiques et les visites en coulisses”.

L’objectif de l’établissement est avant tout de favoriser l’épanouissement et la réussite des élèves. “L’enseignement artistique participe à la formation de la personnalité, développe la culture personnelle et la capacité de concentra-tion. Il facilite la prise de parole et l’écoute des autres” conclut-il.

Le 9 mars, au Mail, Jacques Weber donnera le coup d’envoi avec son spectacle “Eclats de vie“, mêlant citations, textes classiques et contemporains, liant les rires les plus francs à l’émotion la plus dense.

Le 6 avril en partenariat avec l’ADAMA, la Ville de Laon et le Fes-tival de Laon, la comédienne Irène Jacob accompagnée d’Ariane Jacob (piano) et Philippe Bernold (flûte) présentera “Le pays des merveilles“ d’après Lewis Carroll à la MAL. Entre ces deux dates, le Printemps des conteurs propose de découvrir des performers comme Stéphanie Béneteau dans “Tristan et Iseult”, conjuguant la parole, la danse et la musique, comme dans “Encon-trarse“ par la compagnie du 13.10 ou encore Abbi Patrix et Linda Edjö dans “Pas de deux“, mais aussi Cyril Casmèze, Denis Wetterwald, Jacques Mougenot et l’inoubliable Clémence Massart dans son spectacle “l’Asti-cot“.

Programme sur www.aisne.com

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dossierl'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

15

309 millions d’euros d’investissements pour les 3 prochaines années> des équipements pour tous les Axonais

> de l’activité pour nos entreprises

> l’avenir de l’Aisne

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dossier l'Aisne 188 - Janvier/Février 201216

Plan Collèges et ENT : créer les conditions d’une éducation moderne pour tous les enfants du dépar-tement Dans les collèges de l’Aisne, les travaux continuent. Plus de 60 ME seront consacrés sur les trois prochaines années à rénover les collèges et à les doter d’équipements informatiques de haut niveau.

Le Plan CollègesPour rappel, le plan Collèges a été adopté par l’Assemblée départe-mentale en 2007. Il consiste à rénover l’ensemble des collèges publics de l’Aisne sur quelques années. Les travaux vont de la restructura-tion complète à des travaux d’amélioration. 180 ME au total seront consacrés à sa réalisation. Pour chaque collège, le programme de ces travaux est établi en concertation avec le principal du collège et l’ensemble des équipes administratives et pédagogiques. Le chantier obéit à certains principes : perturber le moins possible la vie du col-lège, répondre aux normes Haute qualité environnementale, permettre l’accessibilité aux personnes en situation de handicap.

Le programme inscrit au PPI en 2012 : - achèvement des travaux au Collège Mermoz à Laon (collège entière-ment reconstruit)- achèvement des travaux dans les collèges de Harly, La Fère, Marle, Moy de l’Aisne, Jean Macé à Saint-Quentin, Saint-Just à Soissons,

L’adoption par l’Assemblée départementale, le 26 septembre 2011, du PPI 2012/2014 (Programmepluri-annuel d’investissements) est un événement important pour le territoire axonais. Ce programme prévoit 103 millions d’euros d’investissements chaque année, pendant trois ans, pour équiper, moderni-ser, développer l’Aisne. Les projets inclus dans le PPI concernent tous les aspects de la vie quotidienne dans l’Aisne, organisés autour de quatre axes : éducation, développement économique et touristique, attractivité du territoire, cadre de vie.

Le programme pluri-annuel d’investissements 2012-2014 : un avenir solidaire et durable pour tous les habitants de l’Aisne

Le Conseil général de l’Aisne poursuit deux objectifs en la matière : offrir aux élèves et aux personnels pédagogiques des conditions opti-males de travail, mettre en place les moyens matériels permettant de donner à tous les élèves les mêmes chances d’accéder à l’édu-cation. Au total, ce sont près de 75 millions d’euros d’investissements inclus dans le PPI pour l’éducation de nos jeunes.

Education : l’Aisne,terre d’avenir pour nos enfants

Le collège de Marle bénéficie du Plan Collèges.

Villers-Cotterêts, - début des travaux à Anizy, Bohain, Jean Racine à Château-Thierry, Crécy sur Serre, Flavy le Martel, Guignicourt, Sains-Richaumont, Saint-Gobain, Villeneuve-Saint-Germain, Hirson, Ribemont et Wassigny

En 2013 : début des travaux à Condé en Brie, Corbeny, Fresnoy le Grand, Soissons, Lamartine, Rozoy sur Serre, Vailly sur Aisne, gymnase de Tergnier.

En 2014 : début des travaux à Belleu, Beaurevoir, La Capelle, Neuilly Saint-Front, Henri Martin à Saint-Quentin, Tergnier, Vermand, Vervins et Vic sur Aisne.

Trois collèges feront ensuite l’objet d’une reconstruction totale à Sis-sonne, ou partielle à Saint-Quentin et au Nouvion en Thiérache).

L’ENT (espace numérique de travail)Les espaces numériques de travail se déploient simultanément au Plan Collèges. Leur principe ? Une plate-forme unique, un site internet sécurisé partagé entre enseignants, personnel administratif, élèves et parents. Chaque utilisateur peut accéder, avec son code, à différents outils : carnet de notes, agenda, messagerie, réservation de salles, emploi du temps… Les classes peuvent également bénéficier de res-sources en ligne, choisies et validées par les instances de l’Education Nationale, auxquelles s’ajoutent les ressources d’un bouquet numé-rique constitué par le Conseil général (encyclopédie, dictionnaire mul-tilingue, grammaire, jalons de l’histoire et site TV).

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dossier 17l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Une économie performante au service de l’emploiLes 12,5 millions d’euros investis dans le domaine économique per-mettront de renforcer des dispositifs existants dont on mesure les ef-fets positifs sur l’économie axonaise. Il s’agit notamment du FIDARCO, destiné à accompagner les commerçants et artisans dans la moderni-sation de leurs outils de travail, de l’aide à l’immobilier d’entreprises, ou de la participation départementale à la création de zones d’activités.

La création d’un établissement public foncier local contribuera à la proposition d’une offre réactive en matière d’installations d’entreprises et de création d’activité.

Le programme pluri-annuel d’investissements 2012-2014 : un avenir solidaire et durable pour tous les habitants de l’Aisne

Le développement économique et touristique de l’Aisne est une priorité car il est source de richesses pour le territoire et créateur d’emplois pour ses habitants. La possibilité d’accéder à un emploi stable est l’une des meilleures réponses aux difficultés sociales. Le PPI prévoit dans ce domaine un investisse-ment de 12,5 millions d’euros auxquels s’ajoutent 9,5 millions d’euros pour le Chemin des Dames, visant à développer le tourisme de mémoire, à l’aube du centenaire de la Grande Guerre.

Economie et tourisme : l'Aisne, terre d'innovations

Tous les collèges axonais bientôt équipés de TBI (tableaux blancs interactifs).

Le dispositif FIDARCO au service des artisans et commerçants.

Matériellement, l’ENT se traduit par le câblage du collège, l’installation de ser-veurs de fichiers, d’ordinateurs fixes, de tableaux blancs interactifs, de vidéo-projecteurs et d’imprimantes. Les enseignants reçoivent chacun un ordinateur portable. C’est le Conseil général de l’Aisne qui assure la maintenance du matériel et l’assistance en ligne. 2,1 ME sont prévus dans le PPI pour l’ENT qui réprésentera au final un coût de 7 ME.

Accompagner les communes et structures intercommunales dans leurs investissements pour les écoles maternelles et primairesLe PPI prévoit des investissements à hauteur de 3,4 millions d’euros pour le premier degré. Bien qu’il ne s’agisse pas là d’une compétence du Département, ces investissements ont pour objectif de maintenir les écoles en milieu rural et de donner à tous les élèves de l’Aisne les meilleures conditions d’accueil.

Le Conseil général souhaite continuer son action dans le domaine éco-nomique avec l’ensemble des collectivités et des acteurs du territoire :Conseil régional de Picardie, agence de développement économique, chambres consulaires, intercommunalités… La performance d’une politique économique est le fruit d’un effort partagé et concerté.

Le tourisme, partie intégrante du développementLa structuration de l’offre touristique sur l’ensemble du territoire, de-puis le Familistère de Guise jusqu’au vignoble du sud de l’Aisne, alliée à l’organisation des acteurs sur le terrain seront décisifs pour l’attracti-vité de la destination Aisne. L’économie touristique doit devenir un vec-teur essentiel de création d’emplois non délocalisables, et de richesse économique.

Plusieurs grands projets sont inclus dans le PPI, notamment la créa-tion d’un centre de conservation du patrimoine archéologique à Laon, la poursuite du programme Utopia (le Familistère de Guise a enregistré cette année plus de 50 000 visites, devenant le premier site touristique de l’Aisne) et la transformation du camping de Monampteuil visant à augmenter la capacité d’hébergements plein air du territoire.

Parmi les projets phares de ces prochaines années, la création d’un véritable réseau véloroutes/voies vertes et de nouveaux investissements sur le Chemin des Dames sont de nature à répondre aux attentes des clientèles touristiques actuelles et potentielles.

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dossier l'Aisne 188 - Janvier/Février 201218

Réseau vélo-routes, voies vertes :un point clef du développement touristique Les premières voies ouvertes, l’une entre l’Abbaye de Vauclair, Center Parcs et Cap’Aisne, l’autre entre Anor et Hirson, rencontrent un réel succès auprès de leurs usagers - cyclotouristes, bien sûr, mais égale-ment promeneurs et randonneurs pédestres. Ces voies sont conçues pour être parfaitement accessibles aux personnes en situation de han-dicap.

La structuration de ce réseau, inscrite depuis 2002 au schéma de dé-veloppement touristique du département de l’Aisne, est bien l’un des thèmes prioritaires de la stratégie touristique de notre département.

Les travaux envisagés dans le PPI sont à relier avec les réseaux natio-naux voire internationaux.

Ainsi, l’Aisne est concernée par l’Euroroute E3, dite “des Pélerins” qui relie Saint-Jacques de Compostelle, Paris, Berlin, Moscou. L’axe Hirson - Guise - Tergnier - Chauny s’inscrit dans ce cadre.

Deux axes du Schéma National des Véloroutes /Voies vertes traversent l’Aisne : l’axe N16, Baie de Somme - Reims, et l’axe N15, Paris - Stras-bourg. Correspond à ce schéma la poursuite des travaux à partir de l’Abbaye de Vauclair, vers Monampteuil, Pinon, Coucy le Château, et, au sud de l’Aisne, dans la Vallée de la Marne.

Valorisation du Chemin des DamesSur le Chemin des Dames, et dans la perspective du centenaire de la Grande Guerre, le PPI inclut un programme visant à structurer l’offre touristique et culturelle :- aménagement d’un observatoire sur le Plateau de Californie- modernisation du jalonnement du Chemin des Dames, - réaménagement et extension de la Caverne du Dragon- création d’un centre de conférence et d’accueil des groupes à Craonne

L’observatoire - Durant la 1re guerre mondiale, le Chemin des Dames, comme d’autres secteurs du front, est équipé de postes d’observation, juchés sur des arbres ou élevés sur des structures de bois ou métal. Le projet d’observatoire consistera en une plate-forme à 12 mètres mini-mum, capable d’accueillir jusqu’à 25 visiteurs en simultané, sur le Pla-teau de Californie, au-dessus du monument du 18e RI. Il offrira une vue panoramique sur la plaine de Reims et rappellera l’importance stratégique des points hauts durant la Grande Guerre. Il sera équipé en son sommet d’un phare diffusant une lumière bleue (comme un

La voie verte entre Vauclair et le domaine du Lac d’Ailette.

L’observatoire sera construit sur le Plateau de Californie.

La programmation inscrite au PPI de 2012 à 2014 conduira à l’ouver-ture de 133 kilomètres supplémentaires à fin 2014, dont près de 110 sur l’Euroroute E3 qui sera alors quasi achevée.

Ces travaux d’aménagement s’accompagneront d’actions de valorisa-tion (offrir des services sur l’itinéraire, assurer une connexion sécurisée aux aménagements cyclables des villes connectées et aux transports publics, bien faire connaître les richesses touristiques à proximité des voies…) qui renforceront encore l’attractivité du territoire axonais.

rappel du bleu horizon) mis en service la nuit, signal de mémoire dans le paysage visible à des kilomètres à la ronde. Installé dans un environ-nement naturel protégé, il permet d’évoquer le paysage, sa richesse, sa diversité, mais également sa fragilité, en partant de sa reconstitution dans l’après-guerre.

Réaménagement et extensionde la Caverne du DragonTransformer la Caverne du Dragon en un véritable musée du Che-min des Dames, labellisable Musée de France, est l’objectif de ce programme. La Caverne bénéficiera ainsi de fonctionnalités et de ser-vices aujourd’hui inexistants ou inadaptés : espace accueil, cafétéria, boutique, salles d’exposition, réserves pour les collections… Ce projet trouve son complément dans l’aménagement d’un centre d’accueil à la journée avec salle de conférence à Craonne. Cet équipement facili-tera la venue de groupes scolaires ou la réalisation d’événements (col-loques, rencontres) sur le Chemin des Dames.

Création d’un centrede conservation du patrimoine, à LaonAu Parc Foch sera construit un centre de conservation du patrimoine. 1,4 million d’euros ont été réservés dans le PPI à cet effet. L’objectif est double : regrouper, pour optimiser leur fonctionnement, tous les services dédiés à la réflexion sur la conservation du patrimoine axonais (conservation des musées, pôle archéologie, conservation du patri-moine historique et mobilier) et ouvrir au public, notamment scolaire, le résultat des recherches et restaurations effectuées. Un parcours pé-dagogique sera créé qui inclura, non seulement des espaces d’accueil mais également les espaces de travail tels le laboratoire, les bureaux où sont traitées toutes les données aussi bien dans le domaine du patrimoine historique et mobilier, que des musées ou de l’archéologie.

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dossier 19l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Entretenir et moderniser le réseau routier

A Chauny, une liaison par le Sud - La construction d’une liaison entre la D937 - D1/D1032 répond à plusieurs objectifs :- désenclaver les deux zones industrielles de la ville ; au sud, la zone “chimique” avec Arkéma, Rohm & Haas, SPR, et la zone industrielle entre Chauny et Viry Noureuil, avec SCCC, Nexans, Monopanel, No-repi...- alléger et sécuriser le trafic en ville, avec notamment un passage devant deux écoles- faciliter l’accès à Chauny par le sud et l’est

A Villers-Cotterêts, un boulevard urbain - De par sa proximité géographique avec Paris, Villers-Cotterêts bénéficie quasi naturelle-ment d’un accroissement de sa population. Pour accompagner cette évolution, de nouveaux logements ont été construits ces dernières années. Un projet de 650 logements est à l’ordre du jour. Le boulevard urbain inscrit dans le PPI permettra de mieux desservir les quartiers ouest de la ville et certains équipements importants, comme le lycée européen, la salle omnisports et la médiathèque. Il aura également vocation à desservir les zones industrielles situées au sud de la ville, principalement les établissements VAG dont on connaît le poids éco-nomique dans ce canton. Il rendra également plus agréable la vie en centre-ville, en détournant le trafic poids-lourds. Ce projet est ainsi en totale cohérence avec les politiques locales destinées à accueillir de nouvelles populations en ayant le souci d’améliorer la qualité de vie globale de tous les habitants.

Un programme complet de réfection des ouvrages d’artDe nombreux ouvrages d’art, franchissant les rivières et canaux du dé-partement, doivent à ce jour faire l’objet de réfections conséquentes.

Parmi les travaux inscrits dans le PPI, on notera plusieurs grands chantiers, tels que l’ouvrage d’art sur la D53 franchissant le canal de Saint-Quentin sur la commune de Condren, celui qui franchit ce même canal sur la D34, dans la commune de Tugny et Pont, ou, à Vic sur Aisne, l’ouvrage d’art qui, sur la D2, franchit l’Aisne.

Mise à 2 x 2 voies de la RN2 : 28 ME, financés à parité avec la RégionVéritable épine dorsale du département, la RN2 est un axe écono-mique stratégique. C’est la raison pour laquelle le Conseil général a fait de sa mise à deux fois deux voies une priorité. Bien que cette route soit de la compétence de l’Etat, le Conseil général a décidé d’investir pour sa modernisation.

Comment attirer aujourd’hui de nouveaux habitants, de nouvelles entreprises ? Les réponses à cette question sont multiples, mais il est des conditions préalables auxquelles tous les territoires confrontés à cet enjeu essentiel doivent répondre : des liaisons routières pratiques et sécurisées, des possibilités d’accès aux nouvelles technologies de télécommunication, des services publics performants. Certains projets figurant au PPI, parmi lesquels la mise en œuvre du SDAN (schéma directeur d’aménagement numérique) ou les grands travaux routiers affichent clairement cette attractivité territoriale comme objectif.

Attractivité du territoire : l'Aisne, terre d'ouverture

Un réseau routier moderne et plus sûr.

Un accès pour tous aux technologies de pointe : le SDAN (schéma directeur d’aménagementnumérique)Couverture ADSL haut débit : indispensable ! - Double constat : la possibilité de connexions internet haut débit est aujourd’hui la condition sine qua non de l’attractivité et de la compétitivité d’un terri-toire… Pourtant, parallèlement, les opérateurs, dans une logique pure-ment économique, limitent leurs investissements aux zones les plus urbaines. Aussi le Conseil général a-t-il décidé de jouer pleinement son rôle d’aménageur du territoire pour obtenir un développement numé-rique équilibré sur l’ensemble du département axonais.

Les objectifs inscrits dans le SDAN sont les suivants :- améliorer les débits accessibles au grand public - être en mesure de proposer une offre très haut débit pour les entre-prises du territoire et les principaux sites publics.

Pour atteindre ces objectifs, un scénario mixant différentes technolo-gies a été adopté.

Le gouvernement a publié en 2011 la carte des investissements “pu-blics” des différents opérateurs. Dans l’Aisne, France Télécom Orange apportera la fibre optique, en 2013 à Saint-Quentin, en 2015 dans les agglomérations de Laon, de Soissons et de Saint-Quentin (59 com-munes concernées au total, 73 800 prises fibre optique), SFR agira sur les mêmes secteurs, (pour 59 100 prises).

Le Conseil général interviendra donc là où les investissements des opérateurs n’iront pas, en mixant différentes technologies (nœuds de raccordement - NRA-ZO, fibre optique, radio, raccordement satellite) pour arriver au meilleur résultat pour un coût acceptable. Le PPI in-tègre 9,8 millions d’euros pour la réalisation des objectifs inscrits dans le SDAN.

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dossier l'Aisne 188 - Janvier/Février 201220

Le dojo de Tergnier - Cet équipement a pour objectif de répondre au développement de la pratique du judo et des arts martiaux dans l’Aisne, et aux besoins du Comité départemental de judo, des écoles et des associations du département en terme d’espaces pour les en-traînements, les stages, les animations scolaires ou l’organisation de compétitions.

Le dojo, d’une surface de 2 550 m2 disposera de quatre tapis de com-pétition, d’un tapis d’entraînement, d’une salle de musculation, de locaux infirmerie, lieu de pesée et d’espaces d’accueil pour le public dont un gradin de 400 places. En cours de construction, il est inscrit au PPI pour un montant de 700 000 euros sur un coût total de 5,5 ME.

Cité de la Musique et de la Danse à Soissons - Prolongeant le projet de création d’un nouveau conservatoire de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais, le Conseil général de l’Aisne a décidé de donner à cet équipement un rayonnement départemental, en le positionnant comme un pôle d’excellence, non seulement en terme d’image, mais également d’offres complémentaires de services. Ainsi, l’extension de l’auditorium à 500 places (au lieu des 250 initialement prévues) permettra qu’il soit utilisé pour différentes conférences et as-semblées. La proximité de Paris - où, dans le domaine de la musique classique, les espaces dédiés à la prise de son et enregistrement est nettement insuffisante - ouvre de belles perspectives. L’auditorium pourra être loué à des orchestres. Des partenariats seront noués avec les principales institutions musicales (Conservatoire de Paris, Radio France…). Il est d’ores et déjà question d’un partenariat artistique

La piscine-patinoire de Laon, le Dôme, était l’un des premiers équipements à rayonnement départemen-tal construits à l’initiative du Conseil général pour répondre aux attentes des Axonais en terme d’offre culturelle, sportive ou de loisirs. Le PPI inscrit de nouveaux équipements qui répondent à cette même ambition. C’est bien là une traduction concrète du rôle essentiel que joue la collectivité départementale en matière d’aménagement équilibré du territoire. Un rôle d’autant plus important que l’Aisne est consti-tué d’un réseau de villes moyennes, dont quasi aucune n’aurait capacité à investir, seule, dans des équipements d’une telle envergure.

Par ailleurs, la solidarité étant l’une des missions essentielles du département, le PPI prévoit de nom-breux investissements dans tous les domaines qui touchent à la vie quotidienne, et notamment pour le logement, ou pour l’hébergement des personnes âgées et des personnes handicapées.

Cadre de vie : l'Aisne, terre d'équité

Le dojo de Tergnierest en construction.

Un rayonnement départemental pour la Cité de la musique et de la danse.

avec un grand chef d’orchestre d’envergure internationale.

Piscine de Château-Thierry - Le PPI prévoit une participation financière du département de plus de 7 millions d’euros à la construc-tion de cet équipement, dont 1,5 million d’euros d’ici 2014.

Des équipements structurants qui répondent aux attentes de nombreux Axonais

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dossier 21l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Répondre aux besoins et attentes sur le terrain - Les 15 millions d’euros inscrits au PPI, contribueront à une meilleure organisation des solidarités pour l’en-fance comme pour les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap, ou dans une situation sociale précaire. Concrètement, cet investissement se traduira par l’ouverture de nouvelles places d’hébergement, la modernisation de l’équipe-ment des foyers d’accueil…

Renforcer la solidarité entre tous les Axonais.

Donner à chacun les chances de bien vivre

Solidarité, équité, dignité… ces valeurs sont au cœur de l’action du Conseil général. Elles inspirent toutes les orientations du PPI et s’expriment dans chacun des projets en cours, dans le domaine social, celui de la solidarité entre tous les Axonais, sur tout le territoire. Mais également dans le domaine de l’environnement et dans les partenariats menés avec l’ensemble des collectivités locales axonaises.

Environnement : tout naturellement ! - Elimina-tion des déchets ménagers, lutte contre l’érosion et les inondations, travaux d’assainissement, préserva-tion de l’eau potable… autant de priorités pour pré-server la qualité de vie axonaise. Le Conseil général entend bien poursuivre les travaux menés dans ce domaine, avec plus de 37 millions d’euros d’investis-sements pour la seule section “environnement”.

Le village de Noël de Saint-Quentin bénéficied’un financement CDDL de 20 000 E.

Un engagement aux côtés des collectivités locales - Avec les Contrats Départementaux de Développement Local, le Conseil général s’engage sur la durée pour favoriser la réussite des projets des collec-tivités qui maillent le territoire. 32 millions d’euros seront ainsi investis dans les trois prochaines années pour soutenir ces projets d’investis-sements et améliorer les services rendus à la population axonaise.

Une maisondu dispositif“Ma maisondans l’Aisne”.

Le logement : la condition du mieux vivre - Mise en œuvre du dispositif « Ma Maison dans l’Aisne » qui permet à des familles aux ressources modestes d’accéder à la propriété, conventions d’objectifs avec les bailleurs sociaux, réhabilitation des habitats vétustes, créa-tion de logements intermédiaires pour les personnes âgées… autant d’actions qui seront mises en œuvre dans les trois prochaines années et pour lesquelles le PPI réserve 8,6 millions d’euros.

Partenaire privilégié du Conseil général, la Région Picardie contribue à la réali-sation du PPI à hauteur de 35 ME.

CONTRAT DE DÉVELOPPEMENTAisne-Picardie 2008-2013

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portraits

Tereza et Blaise Paccou, associés à Cyril Lamotte ont lancé en juillet www.fer-migoo.com, un site de vente de produits fermiers de qualité. Ils sont partis de l’idée simple que chaque région française a une typicité en matière de produits du terroir et que le consommateur ne dispose pas de ces références dans les circuits de distribution classiques. Ainsi un Rennais

vivant à Soissons peut commander du Chouchen et un Sois- sonnais vivant à Rennes peut trouver les haricots de Sois-sons sur Fermigoo.

Douze régions fran-çaises sont pour l’ins-tant représentées par 33 producteurs et

Elle arrive au rendez-vous le manteau déjà sur le bras et démarre l’entretien sans avoir pris le temps de s’asseoir. Sans at-tendre la question, elle explique que depuis la sélection de son rapport sur l’associa-tion l’Outil en main parmi les 250 dossiers finalistes du concours de Femme Actuelle, elle croule sous les entretiens : articles de presse, interviews radio, séances photo…

Même si elle n’a pas reçu le premier prix, elle est ravie de cette mise en lumière de

l’association grâce à ce concours. “Quand en 1997, j’ai rencontré Ma-rie-Pascale Ragueneau la fondatrice de l’Outil en main, j’ai trouvé l’idée vraiment belle et voulu tout de suite monter une antenne à Soissons. En 2005, un an après le décès de Marie-Pascale, j’ai pris ma retraite pour me consacrer pleinement à la présidence et au développement de l’association. De par mon travail dans un lycée de Soissons, je savais que cette asso-ciation valorisante pour les métiers manuels pouvait donner un sens à l’école pour cer-tains enfants” résume-t-elle.

Depuis l’âge de 16 ans, cette “passionnée des gens” comme elle se définit, s’active dans le bénévolat. Du club de tennis de son village, en passant par les associations de parents d’élèves et les conseils d’administra-tion… Yana Boureux s’épanouit au service

l'Aisne 188 - Janvier/Février 201222

Soissons

Prémont

Yana Boureux, Présidente nationale de l’associationl’Outil en main, figure parmi les finalistes du concours Femmes Formidables 2011 de Femme Actuelle.

Trois jeunes entrepreneursont installé à Prémont un com-merce de produits alimentaires

régionaux. Leur magasin est accessible du monde entier

grâce à… internet.

Une femme formidable

Fermigoo, l’e-commerce riche en goût

contact03 23 04 12 07www.fermigoo.com

140 produits. Sur le site, chaque aliment ou boisson est décrit, illustré et sa méthode de fabrication expliquée.

L’équipe Fermigoo a rencontré tous les fer-miers “en premier lieu pour s’assurer de la qualité des produits et de la possibilité d’une collaboration efficace. Il y a une vraie relation d’échange, les producteurs recherchent des circuits de commercialisation, Fermigoo leur apporte de la visibilité” explique Blaise.

“Trois critères sont importants, poursuit Cyril, la typicité, la qualité et le poids du produit”. Les commandes sont préparées et expé-diées de Prémont : “nous ne nous sommes pas installés ici par hasard, le département dispose d’un bon maillage logistique” ana-lyse Tereza. Les habitants du canton peuvent retirer leurs achats directement à la ferme de la Maladrerie ou dans un relais fermier.

Yana Boureux, femme de cœur et d’action.

Les trois jeunesentrepreneurs ontrécemment eu les faveurs de la télévision nationale.

L’outil en main,qu’est-ce que c’est ?L’association l’Outil en main fait découvrir les pro-fessions manuelles à des enfants de 9 à 14 ans. 1 200 femmes et hommes de métier, souvent à la retraite, partagent leur passion avec 1 300 enfants dans toute la France. www.loutilenmain.asso.fr

des autres. Et reconnaît aussi que le béné-volat l’a beaucoup aidée dans les moments difficiles de sa vie : “en 2005, j’étais conseil-lère municipale de Soissons et avec des col-lègues nous avons créé une confrérie pour relancer le Haricot de Soissons. Cette même année j’ai été touchée par un cancer et l’or-ganisation de la première fête du haricot a été pour moi un moyen de surmonter cette épreuve.”

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Laon

contactgentlemanclassiccar.com

contact 06 13 07 46 80http://animaction-velo.fr

Laon, le Chemin des Dames ou Paris à vélo, une nouvelle façon de découvrir un territoire.

portraits

“Le tourisme à vélo est un mode de découverte ludique qui s’adapte à tous les terrains, y compris une ville comme Paris ! Il suffit d’embarquer son deux-roues dans le train et vous êtes libre d’aller où vous voulez.” Avec Laon et sa région, Paris est la deuxième destination que Michel Seillier connaît comme sa poche et sur laquelle il propose des balades à vélo. Ancien édu-cateur, ce Laonnois de 51 ans a créé il y a quelques mois la structure “Anim’ac-tion” autour des trois axes qui ressor-taient de son expérience professionnelle : les animations artistiques (photo et mu-sique), l’évènementiel et les excursions à vélo. “En plus d’une solide expérience dans

Né en région parisienne, Bruno Richet a fondé sa première entreprise d’in-formatique à 20 ans avant d’être embauché par une société du même secteur au service des entreprises.

En 2001, il se met à son compte et fonde “Armstrong solutions” (service et dévelop-pement sur mesure en informatique). Son entreprise, basée à Evry (Essonne), rayonne sur toute la France. Parallèlement, cet infor-

le secteur, j’ai obtenu la certification d’entre-preneur de spectacle pour pouvoir aider les communes ou les privés dans l’organisation d’évènements, précise-t-il. Etre régisseur né-cessite d’être compétent sur des domaines comme le droit du travail et la sécurité, c’est du sérieux.” Sur le volet vélo, notre cycliste au long cours a aussi fait les choses sérieu-sement avec le soutien de l’ADRT et de l’Office de Tourisme du Pays de Laon. “C’est beaucoup de préparation en amont pour mettre sur pied des parcours bien rythmés et intéressants”, explique l’organisateur. A l’heure actuelle Anim’ac-tion propose un circuit de 2h30 (11 km) autour de la cité médiévale de Laon et une boucle de 3 heures à l’assaut du Chemin des Dames. Dans les rues de la capitale, quatre circuits

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 23

Conquérir et faire découvrir de nouveaux territoires

à vélo, c’est le défitouristique lancé par le

Laonnois Michel Seillier.

En selle

La route du Champagne

Elodie et Bruno proposent des visites

originales du sudde l’Aisne. Au menu :

champagne etvoitures de luxe !

Château-Thierry

maticien, fils d’un pilote amateur de rallye, cultive son amour pour les belles voitures. En 2005, il saute le pas et prend des parts dans une société de location de voitures de luxe.

Peu satisfait, il décide d’ouvrir sa propre agence de location de voitures de sport et de prestige en 2010. A partir de sa collection de véhicules anciens, il crée “Gentleman Classic Car” avec sa compagne, Elodie Lambert.

“Pour attirer le client, il fallait une valeur ajoutée, nous avons opté pour l’œnotou-risme”. Le principe : proposer des circuits de visite en voiture ancienne dans des régions viticoles. Après le Bordelais, la société a sou-haité s’implanter en région champenoise.

Sur les conseils de son beau-père qui ré-side dans l’Aisne, Bruno Richet ouvre une antenne à Château-Thierry. Les voitures sont entretenues et restaurées sur place par un artisan du cru. “Nous avons préféré faire découvrir une Champagne plus secrète : les caves des champagnes Pannier, le cir-cuit des Ecuyers à Beuvardes, les musées, les vignes, etc. Elodie apporte une touche féminine à nos offres. Les réservations sont à 95% effectuées par les épouses”.

Aujourd’hui le couple dispose de 24 voitures, dont des modèles rarissimes : Monaco Moss, Lotus Seven, Porsche 550 RS,… Des séjours baptisés “Gentleman Classic Days” ont vu le jour en collaboration avec des restaurateurs et entrepreneurs locaux. “Nous proposons des packages complets avec apprentissage de la conduite, dégustations dans des caves et hébergement de haut standing”... Des séjours enivrants !

déclinent le Paris populaire (XIXe et XXe arr), le Paris chic (XVIe arr), Paris au bord de l’eau et le Paris des grands monuments. Un par-tenariat avec le Center Parcs de l’Aisne est à l’étude ainsi que des parcours qui s’adres-seront aux résidents du Relais Héritage à Droizy.

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un temps d'avance

Des visites seront proposées à pied, à cheval, à vélo...

Découvrir l’Aisne aux côtés d’un habitant,un passionné, un ambassadeur du territoire...

“Nous devons nous assurer du sérieux de chacun. Une sélection sera opérée pour retenir des person-nalités différentes : amateurs d’arts, passionnés d’histoire, férus de sports de plein air, etc.”

Les Greeters ne sont pas des guides pro-fessionnels. “Il ne s’agit pas de concur-rencer les visites commercialisées par les Offices de tourisme de l’Aisne. Nous proposerons des rencontres amicales,

dans des lieux insolites, sortant du parcours habi-tuel des visites”. Par exemple, le Greeter pourra emmener les visiteurs (six personnes maximum) en balade sur un marché des produits du terroir, au restaurant pour parler du territoire, à la découverte

d’ateliers d’artistes du cru, etc. Mathieu Baudoux espère développer des visites dans des zones moins fréquentées par les touristes. Par exemple, à Tergnier, un ancien du rail pourrait raconter la vie des cheminots…

Appel àcandidatures“

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L’ADRT (Agence de développement et de réservation touristiques) recrutedes Greeters*. Ces bénévoles feront découvrir notre département tel qu’ils

le voient, l’aiment et le vivent !

Amoureuxde l’Aisne,

devenez des Greeters !

Pour s’inscrirepro-evasion-aisne.com

Le concept des Greeters a vu le jour à New-York en 1992. Une habitante voulait présenter sa ville sous un jour nouveau… Avec ses amis, elle a monté un réseau de Greeters, c’est-à-dire d’habi-tants bénévoles accueillant gratuitement les tou-ristes quelques heures pour des visites conviviales.

Rapidement, un réseau international s’est constitué : “The Greeter Global Network”. Désormais présents sur tous les continents, les Greeters sont rapide-ment apparus dans les régions réputées pour leur convivialité. “Le Pas-de-Calais fut un département précurseur en France. 35 personnes ont été recru-tées en 5 ans” explique Mathieu Baudoux chef de projet Greeters pour le département de l’Aisne.

“L’atout principal de l’Aisne est sa proximité avec la région parisienne qui constitue un important vivier de visiteurs potentiels”. Un site internet sera mis en ligne en juin 2012 pour faire la pro-motion de cette offre touristique origi-nale. Chaque visiteur pourra choisir son Greeter en fonction de ses passions ou du territoire concerné. L’ADRT propo-sera des rendez-vous en fonction des disponibilités de chacun.

Ce site est également le guichet d’accueil des Axo-nais souhaitant postuler pour devenir Greeters… mais tous les candidats ne seront pas retenus.

Un bon Greeter,qu’est-ce que c’est ?

Vous aimez votre département et en êtes fier ? Vous avez des histoires à raconter, une pas-sion à partager ? Vous seriez prêt à consacrer un peu de temps à l’accueil de touristes? Alors rejoignez les Greeters de l’Aisne !

L’ADRT a lancé fin 2011 une première campagne de recru-tement. “Nous allons démarrer avec une quinzaine de béné-voles. Cette sélection devrait nous permettre de proposer des visites à chaque Greeter” explique Mathieu Baudoux.

Des critères de sélection ont été établis : être majeur ; être amoureux du territoire ; faire preuve de tolérance ; avoir le sens de l’accueil ; être dis-ponible (de 2 à 4 heures 10 fois par an) ; avoir une bonne culture générale ; etc.

Le Greeter n’accueille pas les visiteurs chez lui. “Ren-dez-vous est donné dans des lieux publics à la découverte d’un monument, de paysages, ou pour conseiller de bonnes adresses”. Chacun doit se dé-placer par ses propres moyens pour des raisons de sécurité.

“La personne qui accueille doit raconter sa ville, son quartier, à renfort d’anecdotes. Elle de-vient un ambassadeur du ter-ritoire”. Les Greeters ne sont pas rétribués. Ils bénéficieront néanmoins d’avantages exclu-sifs : accès à des formations, rencontres régulières avec d’autres Greeters ou des pro-fessionnels du tourisme, bons plans, etc. Mais surtout de belles rencontres en perspec-tive !

*Greeters : mot anglaispouvant se traduire par “hôtes”

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Vueaérienne

des bâtiments tels qu’ils

existent aujourd’-

hui.

Prémontré à la fin du XIXe siècle.

histoire

Nichée au cœur de la forêt de Saint-Gobain, l’abbaye de Prémontré n’a en rien perdu de sa splendeur originelle. Ses pierres blanches, ses fiers bâtiments, ses jardins, ont bénéficié de la protection des hommes, laïcs ou ecclésiastiques.

La grande aventure de l’abbaye débute en 1120. Barthélémy de Joux, Evêque de Laon, offre à Saint Norbert de Xanten des terrains au lieu-dit de Pré-montré pour y fonder sa communauté : l’ordre de Prémontré. Ses membres sont à la fois mis-sionnaires, chanoines (vivant en communauté) et pasteurs (desservant des paroisses). Cet ordre rayonnera sur toute l’Europe pendant sept siècles.

Les constructions se multiplient (l’église Saint-Norbert en 1121, la bibliothèque en 1220, l’infirmerie en 1230) transfor-mant le site en un village autonome doté d’une ferme, d’un colombier, d’une pharmacie, d’ateliers,... Autant de bâti-ments qui devront ensuite affronter les outrages du temps… et des hommes (vandalisme des Calvinistes en 1567, Guerre de Cent ans, etc.).

Les bâtiments actuels ont été reconstruits au dé-but du XVIIIe siècle. La Révolution signe la fin de l’aventure religieuse de Prémontré. L’abbaye est mise en vente en 1793.

Une verrerie s’installe à Prémontré en 1795. Rachetée par la famille Deviolaine en 1802, elle emploie 550 ouvriers dès 1835. Menacée par ce succès, la Manufacture des glaces de Saint-Gobain rachète le site de Prémontré en 1843 et

stoppe sa production.

En 1855, Monseigneur de Garsignies, Evêque de Soissons achète les bâti-ments abbatiaux et y accueille les en-fants pauvres du nord de la France. L’or-phelinat disparaît au décès de l’Evêque

en 1860.

Deux ans plus tard, le Département acquiert l’ancienne abbaye et y ouvre, en 1867, un “asile d’aliénés” (selon la terminologie de l’époque). Il deviendra “établissement public de santé mentale départemental” en 1991.

La prise en charge des patients connaîtra une évo-lution importante. A compter de 1869 le travail manuel se développe ainsi que les activités ludiques. En 1893, l’éta-blissement atteint la barre des 1 000 patients.

Aujourd’hui, Prémontré dispose de 12 pôles d’activité clinique et médico-tech-nique (urgences, addictologie, patients dangereux, psychiatrie infanto-juvénile, etc.), soit au total 862 lits et places sur une propriété de 17 hectares. Seule une partie des bâtiments historiques est accessible au public : jardins, chapelle, escalier monumental,... Les vestiges d’une époque révolue.

l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012 25

Lieu de culte fondé en 1120, l’abbaye de Prémontré fut reconvertie en verrerie en 1795 puis en orphelinat en 1855. Depuis 1867, elle accueille les personnesatteintes de troubles mentaux.

Abbaye de Prémontré : lieu de spiritualité et d’humanité

Douze années à l’abandon“

Toute une histoireà explorer

Les Archives départementales vien- nent de faire l’acquisition d‘un document historique riche d’ensei-gnements sur l’ordre des Prémon-trés.

Datée du 8 décembre 1691, la bulle pontificale* rédigée par le Pape In-nocent XII officialise la succession entre les Abbés Claude de Bourlon et René de Mornay de la Villetertre à la tête de l’Abbaye de Chartreuve (abbaye fille de Prémontré située à Chéry-Chartreuve dans l’Aisne).

Cet écrit, manuscrit en latin sur un parchemin, a été acheté aux en-chères en Belgique pour 750 euros (hors frais). “Le Conseil général nous alloue un budget annuel de 20 000 euros pour nos acquisitions. La majorité de nos achats portent sur la période 14-18” rappelle Aude Rœlly, conservatrice aux archives départementales de l’Aisne.

Cette bulle pontificale apporte des informations supplémentaires sur l’histoire de l’abbaye de Chartreuve dont il ne reste que des ruines et du mobilier éparpillé dans le nord de la France.

* La bulle pontificale est le nom donné à une charte signée par un Pape. Elle est certifiée par un sceau, non pas en cire mais en plomb.

Prémontré

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territoire l'Aisne 188 - Janvier/Février 201226

Ancienne capitalemérovingienne, Soissons

a conservé de l’époque gallo-romaine de beaux exemples d’architecture

religieuse. Depuis Clovis et l’épisode du Vase

de Soissons, la ville s’est modernisée, s’imposant

comme la capitale du théâtre dans l’Aisne,

déployant d’importants efforts pour développer son attractivité, tant en direction des touristes

que des entreprises.

Soissons“Soissons est une cité blanche, paisible et

souriante, qui dresse sa tour et ses clochers aigus au bord d’une rivière paresseuse,

au milieu d’un cercle de collines vertes”

André Hallays (Autour de Paris, 1921)

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territoirel'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

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De nouvellesinstallationsse concrétisentchaque mois.

Des bâtiments modernes et 40 emplois créés.

Suite au départ du 67e régiment d’in-fanterie en 1993, les bâtiments militaires, situés en centre-ville, étaient à l’abandon. En 2001, les élus de la Communauté d’agglo-mération ont racheté cette friche pour ac-cueillir des entreprises du tertiaire. “Il fallait redynamiser l’activité économique” raconte Eric Bloquet Directeur de la Pépinière.

Un bâtiment, dénommé “Les Ambassa-deurs” a été réhabilité par la Communauté d’Agglomération, le Conseil général, le Conseil régional et l’Europe. Deux immeubles ont suivi : “L’envol” bâti par la Seda (bras

Wicona (groupe norvégien Hydro) con-çoit des plans de fenêtres qu’elle vend à des constructeurs accompagnés des pro-filés aluminium nécessaires. “C’est un peu comme vendre des meubles en kit” résume Jean-Luc Menard, directeur logistique.

Jusqu’au 1er janvier 2011, Wicona était ins-tallé à Crouy. Problème : Hydro voulait ouvrir une ligne de laquage (ndlr mise en couleurs des profilés). Le site étant trop petit, de nou-veaux locaux ont été bâtis sur le tout jeune parc d’activités du Plateau, à Courmelles.

Jusqu’alors, le laquage était réalisé par des prestataires. “Aujourd’hui nous dégageons moins de CO2 en réduisant le transport des marchandises, mais aussi nos dépenses” se félicite Murielle Guérin, assistante de

Une ville dans la ville

De beaux locaux sur un Plateau

immobilier du Conseil général) et “Les Ali-zées”. Trois constructions se sont ajoutées : le bâtiment Logivam, la clinique de la Rose-raie et l’Hôtel des Francs.

Des logements sont créés en parallèle. “Nous proposons une zone mixte alliant emplois et habitat”. Cerise sur le gâteau : des avantages fiscaux et sociaux grâce à une classification en zone franche.

Au total, 104 entreprises sont implantées, générant 702 emplois. Sur 48.000, 25 630 mètres carrés de bureaux ont déjà été amé-

direction logistique.

Un bâtiment de 18 000 mètres carrés est sorti de terre, intégralement financé par la société Houtch et la Caisse d’Epargne de Picardie. 27 millions d’euros ont été inves-tis, dont 50% par Hydro pour le matériel. Outre les ateliers, le groupe dispose d’un showroom et d’une salle de tests. Forte de 140 employés fin 2011, Wicona a atteint son objectif initial : créer 40 nouveaux emplois.

Suivez le guide !La matière première (barres d’aluminium) arrive de Pinon. Des lots de profilés sont constitués en fonc-tion des commandes. Les

économie

Ancienne caserne, le parc Gouraud constitueaujourd’hui un véritable quartier d’affaires dédié aux entreprises du tertiaire.

Quoi de neuf ?

“Gouraud se développe comme un petit quartier. 1 200 personnes travaillent ou vivent ici “. Une sand-wicherie a ouvert en décembre. D’autres commerces pourraient suivre. Fin 2011, plusieurs implantations se sont concrétisées : société de conseil et préven-tion des risques professionnels, entreprise de ges-tion de fiches de paie, cabinet de courtage en tra-vaux, commercialisation de stages de pilotage sur circuits, achat-vente-location de bus de tourisme, etc.

Le point sur…Le Plateau est le principal parc industriel et logistique développé par la communauté d’ag-glomération (110 hectares). Outre Wicona, Orexad, Houtch et Le Relais y sont implantés. Prochainement, SCAL (Société de concepts alimentaires) y ouvrira ses portes. Cette société est spécialisée dans la fourniture du matériel, accessoires et ingrédients nécessaires à la fabrication des pizzas.

nagés. Gouraud accueille des sociétés aux profils variés : services à la personne, ingé-nierie en énergies renouvelables, agences de communication, développeurs informa-tiques, etc. Ajoutez à cela une clinique, une banque, un restaurant, un hôtel, Gouraud est une ville à elle seule !

barres sont suspendues à la verticale pour le “laquage”. “Il s’agit d’un procédé électrosta-tique qui envoie les profilés à la masse pour fixer la poudre colorée”. Après être passées dans un four à 180 degrés, les barres sont expédiées vers les clients en France et au Benelux. 9 000 tonnes de profilés sont tra-vaillées à l’année.

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Troupe de comédiens amateurs fon-dée en 1983 à Soissons, “Les Baladins” ont été accueillis en résidence au centre social Europe de Saint-Quentin par “L’Echappée”. Un compagnonnage qui a permis aux Ba-ladins de travailler leur prochaine création dans des conditions optimales (salle aména-gée en théâtre, régie son et lumière, décor en place pour plusieurs jours).

“Durant une semaine nous avons eu l’appui d’une compagnie professionnelle pour pré-parer notre prochain spectacle “Baladin-time” qui couple jeu de scène et chants en langues étrangères” explique le metteur en scène de la troupe, Marc Douillet.

Les acteurs ont travaillé en partenariat avec

territoire l'Aisne 188 - Janvier/Février 201228

Le Mail, la bonne adresse

La balade des acteurs heureux

Semaine de la création théâtraleDu 2 au 9 février, la Semaine de la création théâtrale, orga-nisée par la Ville de Soissons et le Mail, réunira les troupes théâtrales professionnelles soissonnaises, à savoir : Acaly, Apremont Musithéa, Nomades et Pass’ à l’Acte.

L’objectif : promouvoir leurs créations auprès du grand public et des diffuseurs nationaux ou régionaux. Un coup de pouce au travail de ces troupes bien ancrées dans le paysage culturel local. Cinq spectacles seront proposés par 4 troupes, dans les 3 trois salles du Mail pour 36 représentations.

Les Nomades joueront deux pièces : “Dom Juan” (les 2 et 3 février), spectacle d’objets inspiré d’Andy Wahrol ; et “Le petit peuple de pierre” (du 6 au 9 février), spectacle jeune public de sculptures joué sous un dôme.

Conte éco-citoyen dédié au jeune public, “Le grand mystère de l’eau”, par la Compagnie Acaly, aborde une problématique d’actualité : la préservation de l’eau sur la planète. A voir chaque jour sauf le mercredi 8.

La compagnie Apremont Musithéa proposera une adaptation de la pièce de Molière “Les fourberies de Scapin”. Cap sur l’Es-pagne pour cette comédie présentée du 7 au 9 février. Autre adaptation : “Le jeu de l’amour et du hasard” de Marivaux par la Compagnie Pass’ à l’acte. Cette pièce de théâtre de jeu masqué tout public sera jouée les 3 et 6 février.

Gilles Desnots sur l’origine de la parole théâtrale. “37 questions sur la mémoire, la vie, la mort, leur ont été posées lors d’une interview filmée. Le texte a été écrit sur cette base”. Les premières représentations pour-raient avoir lieu en avril 2012. Ce projet a été soutenu par la Ville de Soissons, le Conseil général, la compagnie “L’Echappée”. “Cette création a également obtenu une bourse de la Fédération nationale des compagnies de théâtre amateur” se félicite le metteur en scène.

“Mail : promenade publique” peut-on lire dans le Petit Larousse Illustré. Un lieu ouvert à tous, pour le plaisir,à la découverte d’horizons nouveaux.

Le spectacle vivant dans toute sa diversité tient bonne place à Sois-sons grâce au Mail - Scène culturelle. Danse, théâtre, humour, chanson… Tous les arts de la scène sont les bien-venus dans cet espace culturel, pour tous et à moindre coût.

La programmation s‘articule autour d’artistes reconnus (Anne Roumanoff, Tri Yann ou Thomas Fersen) et en devenir. “Nous parions sur la curiosité des spectateurs à découvrir des artistes qu’ils ne connaissent pas” résume Jean-Marie Chevallier, chargé de la programmation et du projet artistique. Une soixantaine de spectacles sont à découvrir lors de la saison 2011/2012.

En outre, le Mail accueille en résidence

théâtre

Contact lemail.ville-soissons.fr

Contact 07 60 58 29 23

pour trois années la Compagnie de l’Arcade, originaire de Saint-Quentin. “Nous accompagnons leur projet artis-tique sans oublier les rencontres avec la population locale”.

Il faut dire qu’à Soissons le théâtre est une véritable institution ! Plusieurs compagnies ont élu domicile dans la cité du vase (Acaly, les Baladins, le petit Bouffon) et de nombreux festivals sont programmés chaque année (V.O. en Soissonnais, 1001 facettes, etc.). La sensibilisation commence dès le plus jeune âge dans le cadre de l’école du spectateur. 5 000 scolaires ont été reçus l’an passé.

Une belle récompense

Début octobre, les Baladins ont eu l’honneur de recevoir le prix “Louis d’Argent” lors du festival THEATRA de Saint-Louis (Haut-Rhin). A l’occasion de sa 25e édition, ce festival international de théâtre amateur réunissait les troupes ayant marqué les éditions précédentes. 31 spectacles courts ont été présentés, dont “Ma Solange, comment t’écrire mon désastre ?” de Noëlle Renaude, par les Baladins.

theatre.baladins.free.fr

Une semaine de travail fructueuse pour les Baladins en résidence à Saint-Quentin

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territoirel'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

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La Cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais Bâti durant le Moyen-âge, cet édifice symbolise le pas-sage de la première architecture gothique, à l’art du XIIIe siècle. La cathédrale abrite notamment un magnifique tableau de Rubens : “L’adoration des bergers”.

Le marché couvert centenaire Mercredis et samedis matins, rendez-vous est donné pour le marché, place Fernand de Marquigny, sous la halle et ses abords. Le marché couvert, érigé en 1911, à l’emplacement de l’Hôtel Dieu, est un bâtiment mariant structure métallique et pierres calcaires du Soissonnais.www.tourisme-soissons.fr

“Soissons insolite -Le regard d’un curieuxsur sa ville” Tome I de Jean-Marc Wintrebert, éditions “Le vase communi-cant”, 16 euros.

Natif de Soissons, Jean-Marc Wintrebert vous invite à découvrir sa ville au travers de petits détails amusants, insolites, bizarres,… La curiosité est le fil conducteur de ce recueil de photographies commentées riche en découvertes : décors architecturaux en forme de bette-raves, maison de style normand au cœur de Soissons, un bateau “stationné” dans un jardin... Autant de scènes étonnantes, qui vous amèneront à jeter un autre regard sur cette ville et ses habitants.

“Laissez-vousconter Soissons “ : le CIAP possèdeune magnifique maquettetransparenteet éclairéede l’Abbaye.

“Le label “Ville d’art et d’histoire” implique la mise en place d’actions de sensibilisation au patrimoine” explique Karine Jagielski, directrice du service architecture et patrimoine de la Ville. Le CIAP (Centre d’interprétation de l’ar-chitecture et du patrimoine) a vu le jour en 2007 dans l’ancien logis de l’abbé de Saint-Jean-des-Vignes.

Cet équipement culturel propose une exposition permanente sur l’histoire de la ville. L’architecture et le patrimoine y sont expliqués aux Soissonnais à partir d’une maquette en plexiglas de l’Abbaye. “Des boutons poussoirs illu-minent les bâtiments dont il est ques-tion. Les panneaux renvoient à d’autres bâtiments de la ville”. Attention, l’Ab-baye telle qu’elle est représentée n’a jamais existé !

Créé en 1936, le Billard club de Soissons ouvre chaque jour ses portes dans l’Espace Claude Parisot. Plusieurs tables sont à disposition grâce au sou-tien de la Ville et du Conseil général. “Nous profitons de 8 billards de com-pétition et de loisirs et d’un club house” détaille avec enthousiasme le Président Michel Taralle.

L’impressionnante collection de tro-phées au fond de la salle témoigne du dynamisme du club. “Nous sommes le 4e club de France par les effectifs mais le premier pour nos résultats”. Parmi les 104 licenciés, de véritables poin-tures restent fidèles à Soissons comme Pierre Soumagne, 24 ans, 7 fois cham-

Patrimoine éblouissant

4e club de France

à découvrirUne nouvelle salle, présentant les pro-jets de la ville en matière d’urbanisme, est à l’étude. A l’étage, un centre de documentation sur le patrimoine et l’ar-chitecture est accessible sur rendez-vous. Enfin, des ateliers thématiques sont proposés aux scolaires.

15 000 visiteurs à l’année, dont 70% issus du Soissonnais, sont reçus gra-tuitement au sein de l’unique CIAP de Picardie. Visites, conférences et ate-liers sont programmés par des guides professionnels. Un espace ludique est réservé aux enfants. “Un livret de jeux leur est remis et des lots sont à gagner “. Une visite idéale à programmer en fa-mille !

pion d’Europe et 18 fois champion de France ou Jason Petit, vice-champion de France à seulement 15 ans.

Mais attention : on pratique ici le billard français, pas le billard américain “à trous” que l’on trouve dans les bistrots ! “Nous jouons à la libre, aux cadres ou aux trois bandes. Le but est de toucher avec une bille, toujours la même, les deux autres billes, en un seul coup”. La main passe quand un joueur loupe le carambolage. Stratégie et concentra-tion sont de rigueur !

à lire

sport

Contact 03 23 59 22 [email protected]

Contact 03 23 93 30 50patrimoine.ville-soissons.fr

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15 janvierSaint-Quentin : Rouge tomate. Chanson jeune public. 15h - Théâtre Jean VilarRens. 03 23 62 36 77

musique musique

12 janvier Tergnier : Julien Pantalone par la Cie Joker. 20h30 - Centre cultu-relRens. 03 23 40 24 40

théâtre

théâtre théâtre18 févrierGuise : Orchestre de Picardie dirigé par Philipp Pickett et ac-compagné par Romain Leuleu, trompettiste. 20h30 Théâtre du Familistère Godin.Rens. 03 23 61 35 36

19 février Soissons : concert du cercle musical de Soissons. Œuvres de Beethoven, Schubert, Weber, Ivanovici. Entrée libre, pas de réservation. 16h - Le Mail

21 févrierSoissons : Jean Philippe Collard, Régis Pasquier - Scènes par-tagées. Concert dans le cadre de Musée Musique. 20h30 - Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

20 janvierSoissons : Michaël Grégorio. 20h30 Le MailRens. 03 23 76 77 70 ouhttp://www.lemail.ville-soissons.fr

20 janvierTergnier : La Mordue. 20h30 - Centre culturelRens. 03 23 40 24 40

27 janvier Laon : Isabelle Boulay. 20h30 - La MAL.Rens. 03 23 22 86 86

28 janvier Tergnier : Concert du Nouvel an avec l’orchestre du Conservatoire de Musique de Tergnier sous la direction de Jean-Michel Lopez. 17h, Musée de la résistance et de la déportation de PicardieRens. 03 23 57 93 77

30 janvierTergnier : Go Get dans le cadre des Lundis découvertes. 20h30 - Centre culturelRens. 03 23 40 24 40

1er févrierLaon : Weepers Circus à la récré. Concert à voir en famille. 15h - La MALRens. 03 23 22 86 86

14 janvierLaon : Le laboratorium par la Cie Succursale 101. Théâtre de ma-rionnettes. 20h - La MAL.Rens. 03 23 22 86 86

17 janvierSoissons : Le Oliver St-John Gogerty par Les Chiche Capon. 20h30 Le MailRens. 03 23 76 77 70

20 janvier Laon : C’est pas pareil ! par la Cie Clandestine. Théâtre de papier. 10h - Médiathèque G. Brassens.Rens. 03 23 22 86 86

21 janvierRibemont : La nuit des Reines par la compagnie Grim’Loup. 20h30 Salle BlondelRens. 03 23 66 73 17 ouhttp://www.ccvo.fr

22 janvier Saint-Quentin : Petits chocs des civilisations de et avec Fellag. 20h30 - Théâtre Jean VilarRens. 03 23 62 36 77

rendez-vous l'Aisne 188 - Janvier/Février 201230

2 février Soissons : Alex Beaupain. 20h30 Le Mail.Rens. 03 23 76 77 70

24 janvier Soissons : Une Odyssée d’après Homère par la compagnie Irina Brook. 19h Le MailRens. 03 23 76 77 70

31 janvierGauchy : Le Bourgeois gentil-homme de Molière, par la com-pagnie Philippe. 19h – MCLRens. 03 23 40 20 02

31 janvier Saint-Quentin : Tartuffe de Mo-lière par la Cie Lacascade. 20h45 - Le Splendid.Rens. 03 23 62 36 77

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22 févrierLaon : Cali. La vie est une truite arc-en-ciel qui nage dans mon cœur. 20h30 - La MALRens. 03 23 22 86 86

23 févrierTergnier : Tata Milouda “Et Vive la Liberté !” Slam. 20h30 - Centre culturelRens. 03 23 40 24 40

24 févrierLaon : Un âge d’or français, scènes partagées. César Franck, Claude Debussy, Ernest Chaus-son. 20h30 - La MALRens. 03 23 22 86 86

29 févrierSoissons : Thomas Enhco. Jazz. 20h30 Le Mail Rens. 03 23 76 77 70

Du 31 janvier au 3 février Dialogues d’exilés, mise en scène d’Olivier Mellor, par la Comédie de Picardie31 janvier à Ohis / 20h30 salle polyvalente1er février à Watigny / 20h30 salle polyvalente2 février à Bucilly / 20h30 / salle polyvalente 3 février à Hirson / 20h30 salle de l’Eden Rens. 03 23 58 38 88

5 févrierVervins : Moi, mon mari, mes emmerdes. 17h30 - Cinéma Pic-coli-PiccoloRens. 03 23 98 11 98

7 février Laon : L’ennemi par la Cie Art tout chaud. Théâtre d’objets. 19h30 - La MAL.Rens. 03 23 22 86 86

10 février Château-Thierry : Le grandilo-quent Moustache poésie club. 21h - Théâtre Jean Cocteau.Rens. 03 23 69 43 00

10 févrierLaon : Cocorico. Humour sans parole. 20h30 - La MAL.Rens. 03 23 22 86 86

11 févrierMoy de l’Aisne : Issiacus Théâtre. Le compotier, comédie en un acte de Dominique Vilbert. 20h30 Centre socio-culturel.Rens. 03 23 66 73 17

11 févrierHirson : Epinards et porte-jarre-telles. Comédie tendre et déli-rante par la Cie “La belle histoire” 20h30, salle de l’Eden Rens. 03 23 58 38 88

11, 12, 18 et 19 févrierSissonne : Pyjama pour six de Marc Camoletti adaptée par Mandy Comédie. Samedi 20h30 et dimanche 14h30, salle des fêtes.Rens. www.mandycomedie.fr

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théâtre

www.aisne.com

conférence24 janvierGauchy : Mademoiselle au bord du loup, le jour. Conte par la Cie La Bao Acou. 19h - MCLRens. 03 23 40 20 02

géodomiaLes Mardinales organisées en partenariat avec CAUE de l’Aisne, chaque deuxième mardi du mois, le matin à Géodomia. Un accueil de bon matin autour d’un petit déjeuner pour partager et construire autour de thèmes intéressant l’environnement. Le rendez-vous est fixé à 9h.

10 janvier : Les énergies renou-velables. Réalité et prospective : quelle intégration ?

14 février : L’eau dans la cité. Les mares dans les villages.

Du 3 mars au 6 avril : Biodiversi-té. A travers l’exposition, petits et grands, explorez la biodiversité : quels enjeux pour l’homme ? Comment mesurer et protéger la biodiversité ? Quelles richesses en Picardie ? Découvrez l’im-portance des continuités écolo-giques et les actions de protec-tion des espèces et des milieux naturels. Trouvez des conseils pour aménager son jardin ou sa commune et pour agir au quoti-dien en faveur de la biodiversité.Les plus jeunes pourront mener l’enquête à travers une bande-dessinée et des jeux de ques-tions réponses.Exposition en partenariat avec Picardie NatureRens. 03 23 80 32 20 ouwww.geodomia.com

Du 13 janvier au 17 mars Laon : “Comic strip / Bandes des-sinées d’aujourd’hui”. Rencontre au sein des Ateliers de la Préface entre trois groupes de créateurs nés dans les années 1980 pour qui la bande-dessinée semble autant une incontournable réfé-rence qu’une base à décadrer par tous les moyens.Rens. et horaires :http://apex-laon.fr

Du 13 janvier au 23 marsLaon : Sculptures de Marc Gé-renton ; La MALRens. 03 23 22 86 86

28 et 29 janvier Oisy : Les Racont’arts de Oisy.Exposition “La verrerie d’art” avec la participation de l’ate-lier “Verre nature”, l’atelier “Se mettre au verre” et le Musée du verre de Trélon. De 15h à 18h. Le samedi à 20h30 : spectacle de contes avec Chantal Dejardin. Rendez-vous à la salle polyva-lente.Rens. 03 23 60 00 56

Du 29 janvier au 18 mars Alaincourt : l’art de la fibre par Marie-Noëlle Vigneron, Salle les Faconniers à la Maison de Marie Jeanne. Rens. 03 23 63 62 07

Jusqu’au 25 mars Oulches la Vallée Foulon : prolon-gation de l’exposition Chemins de civils en guerre à la Caverne du Dragon. Fermeture annuelle du musée jusqu’ au 20 janvier. Rens. 03 23 25 14 18

Jusqu’au 15 avrilSoissons : Celtes et Gaulois. Deux chemins vers l’au-delà. Pratiques funéraires en Picardie des cinq derniers siècles avant notre ère. Rendez-vous à l’Arsenal (Abbaye Saint Jean des Vignes).Rens. 03 23 93 30 50 ouwww.musee-soissons.org

expo

rendez-vousl'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

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18 février Pargny-Filain : soirée d’Isis. Ra-fistol artiste-clown et Cie. 20h30 sous le chapiteau.Rens. 03 23 21 59 72 ouwww.cieisis.org

21 févrierSoissons : Tous les mots du monde .19h - Le MailRens. 03 23 76 77 70

cirque

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27 janvier Soissons : L’homme à tête de chou. Bashung - Gainsbourg - Gallota. 20h30 Le MailRens. 03 23 76 77 70

2 févrierGauchy : A l’ombre des arbres. 19h30 - MCLRens. 03 23 40 20 02

Du 4 au 12 févrierSaint-Quentin : 29e rencontres chorégraphiques4 février : Anastylose par la Cie Julien Lestel - 20h30 Théâtre Jean Vilar5 février : Chicos Mambo - 16h - Théâtre Jean Vilar11 février : programmation en cours - 20h30 - Théâtre Jean Vilar12 février : Magifique. Ballet de Biarritz. 20h30 - Le SplendidRens. 03 23 62 36 77

danse

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14 févrierSoissons : Asphalte. Pièce pour 5 danseurs de Pierre Rigal. 20h30 Le Mail Rens. 03 23 76 77 70

17 février Laon : L’épreuve par la Cie des Petits Champs. 20h30 - MALRens. 03 23 22 86 86

24 février Soissons : Le Dindon de Feydeau par Philippe Adrien. 20h30 - Le MailRens. 03 23 76 77 70

25 févrierRozoy sur Serre : Pyjama pour six de Marc Camoletti adaptée par Mandy Comédie. 20h30 - Salle des fêtes.Rens. /www.mandycomedie.fr

3 marsSoissons : Gaspard Proust “Seul en scène”. 20h30 - Le MailRens. 03 23 76 77 70

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l'image l'Aisne 188 - Janvier/Février 2012

Les conteurs à l'affichec'est le Printemps !

Du 9 mars au 6 avril

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