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Directeur de publication : Jean-Pierre GILQUIN - commission paritaire : 0711 S 05801 ISSN 0338-5701 - Impression : Imprimerie Notre-Dame - Montbonnot UDFO ISERE - bourse du travail - 32 avenue de l’Europe - 38030 Grenoble cedex 02 - Tél. 04.76.09.76.36 - Fax 04.76.22.42.55 - courriel : [email protected] Prix le numéro : 0.80 - Abonnement 1 an : 3.20 www.foisere.info N° 124 - Mars 2011 Patron voyou chez First Look p. 3 Vidéo : les bonnes questions p. 4 Congrès confédéral : témoignages p. 5 Bulletin d'information de l'Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de l'Isère Sommaire Photowatt : casse limitée !

ALPES FO 124 mars 2011

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L'activité syndicale du trimestre en Isère

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Page 1: ALPES FO 124 mars 2011

Directeur de publication : Jean-Pierre GILQUIN - commission paritaire : 0711 S 05801 ISSN 0338-5701 - Impression : Imprimerie Notre-Dame - MontbonnotUDFO ISERE - bourse du travail - 32 avenue de l’Europe - 38030 Grenoble cedex 02 - Tél. 04.76.09.76.36 - Fax 04.76.22.42.55 - courriel : [email protected]

Prix le numéro : 0.80 € - Abonnement 1 an : 3.20 €

www.foisere.info

N° 124 - Mars 2011

Patron voyouchez First Look

p. 3

Vidéo :les bonnes questions

p. 4

Congrès confédéral :témoignages

p. 5

Bulletin d'information de l'Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de l'Isère

Sommaire

Photowatt : casse limitée !

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Nombre des intervenants au congrèsconfédéral ont rappelé l’épisode doulou-reux des retraites. Certains ont mêmetrouvé une relation de cause à effet avec ledossier de la représentativité, la presses’en est fait écho en relatant nos travauxcomme la simple critique del’axe CGT/CFDT.Or les faits sont incontournables : le refusd’engager le rapport de force avec legouvernement a entamé l’édifice social.Fort du succès du gouvernement, le patro-nat tente à son tour d’ouvrir une brèchedans le contrat social. Deux dossiers emblématiques sont encours de négociation : l’assurancechômage et les retraites complémentaires.Les négociateurs FO se heurtent à une finde non recevoir sur le maintien des garan-ties nécessitant une évolution des cotisa-tions. FO, fidèle à ses principes de gestion dusalaire différé, reste attaché à la gestionparitaire et n’acceptera pas de tout remet-tre dans les mains de l’Etat. C’est ce queles 2 800 militants qui ont participé aucongrès confédéral à Montpellier du 14 au18 février 2011 n’ont pas manqué de lerappeler dans les résolutions adoptéesunanimement.Robuste sur son corps de doctrine, l’indépendance syndicale, et solide sur sesrevendications élaborées par ses syndi-cats, notre organisation rejette le conceptde l’intersyndicale permanente qui amontré ses limites dans le conflit desretraites.FO dénonce la casse des services publicset met en garde contre un risque de plusen plus fort de délitement de notre modèlerépublicain.

Jean-Pierre GILQUIN,Secrétaire général.

* Voir résolution sur développement de l’organisation :http://www.force-

ouvriere.fr/page_principal/congres2011/

EditorialIndépendance etRépublique sociale

Alpes FO - Mars 2011 - N° 124 2

Bourgoin-Jallieu

Photowatt : le pire estévité… pour l’instant

Deux mois de bagarre, une grève de quatre jours etun plan social que signera FO (49 % des voix auxdernières élections), moins catastrophique qu’ini-tialement annoncé : Photowatt (Bourgoin-Jallieu),seule entreprise française de production de cellulesphotovoltaïques, a franchi une étape.

85 suppressions d’emplois interviendront, à partird’avril, sous forme de départs volontaires (dont onignore encore le nombre) et de licenciementséconomiques. Ces pertes s’ajoutent à celles de 136postes d’intérimaires actées dès janvier.

Le 9 mars, la direction a annoncé qu’elle portait lenombre de reclassements à 110. Dans le mêmetemps, le plan d’accompagnement des départsvolontaires/licenciements a été validé, après queson enveloppe globale soit passée de 4,2 à 5,7millions d’euros grâce à la mobilisation des salariés(lire ci-dessous).

Si le pire est pour l’instant évité, les inquiétudesdemeurent du fait des incertitudes sur l’avenir decette filière. « Le bilan économique de l'entreprisese dégradait d'année en année. Trois acteursmajeurs ont amené l'entreprise dans la tourmente.La direction par sa gestion limitée, l'actionnaire parses hésitations et tergiversations dans ses choix

stratégiques et le gouvernement qui, en décrétantun moratoire au raccordement début 2011, a vidéles carnets de commandes » (*), explique DavidGimenez, délégué syndical.

«La direction (un groupe canadien) cherche unrepreneur», enchaîne Philippe Maklou, secrétairedu syndicat. « La délégation FO au ministère del’Industrie, le 15 mars, a demandé à l’Etat de favo-riser la reprise par un groupe français ».

Autres demandes : « Que les 3 commandesbloquées du fait du moratoire aujourd’hui levésoient intégrées dans la programmation 2011. Celadonnerait du travail pour environ 1,5 an àPhotowatt. Nous voulons aussi la création, àl’échelle nationale, d’un comité de pilotage inté-grant tous les acteurs de la filière. L’Etat, qui ditvouloir privilégier la structuration de la filière,semble s’orienter vers cela ».

(*) vidéo :http://www.dailymotion.com/video/xgrj7u_le-photovol-taique-dans-l-ombre_news

Les conditions sont identiques pour les départsvolontaires et les licenciements :

Indemnité de licenciement : à l’obligation légale(1/5ème d’un mois de salaire brut par année d’an-cienneté plus 2/15ème de mois par an au-delà de 10ans d’ancienneté) s’ajoutent 15 000 euros et 125euros par mois de présence dans l’entreprise. Celaéquivaut en moyenne à 1 an de salaire. »

Prime de reclassement : celui qui trouvera un CDIou un CDD de plus de 6 mois recevra une prime de2 000 euros.Prime de création d’entreprise : 8 000 euros en deuxfois.Formation : une enveloppe globale de 300 000euros.Cellule de reclassement : le suivi sera assuré durant6 mois.

Les mesures d’accompagnement

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Grenoble

First Look : des salariés à la rue

« On nous à lu une lettre samedi 19 février venant dupatron. Elle expliquait que le salaire de février neserait pas versé et que le magasin fermait définitive-ment le soir même ».Voici l’explication que les 18 salariés du magasin deprêt-à-porter First Look (centre- ville de Grenoble) onteue et qu’ils ont confiée à l’Union Départementale(UD) FO le 21 février. Un patron disparu, un mois de février sans salaire etdes salariés toujours liés par leur contrat de travail :voilà les ingrédients d’une situation rare et dont l’is-sue n’est ni simple ni rapide. Saisi par les salariés avec l’appui de FO, le tribunaldes référés a siégé le 16 mars. Il devait prononcer ou

pas, le 23 mars*, la fin des contrats de travail. Ilrestera au tribunal de commerce à nommer unmandataire judiciaire qui saisira à son tour l’AGS(fonds de garantie des salaires). Salaires et indemni-tés de licenciement pourront alors être versés. Toutes ces procédures prennent du temps. Dans l’at-tente, les salariés ne peuvent pas bénéficier de l’as-surance chômage. Après avoir activé ses réseaux,alerté les autorités et nourri une couverture média-tique nationale, l’UD a permis aux salariés de s’ins-crire vite à Pôle Emploi. Utile bien que le versementde l’indemnisation chômage soit suspendue à la finofficielle de leur contrat de travail. Afin de pallier la situation de précarité financière queces foyers subissent, une association, SolidaritéSalariés First Look a été créée. Son but ? Informer lapopulation et récolter des fonds pour soutenir cesvictimes d’un patron indélicat. Adressez vos dons à l’ordre de : Solidarité Salariés FirstLook -Compte Caisse d’Epargne n° 8005160123 42 –adresse : 32 avenue de l’Europe – 38030 Grenoblecedex 02.

* A l’heure ou nous mettions sous presse nous n’avionspas le rendu du jugement. Pour connaître la décision dutribunal : www.foisere.info.

Dix-huit salariés trouvant portes closes. Parmi eux,Fanny Jaubert.

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Le Petit Train

Mi-mars, les dix salariés du Petit Train de LaMure avaient pour perspective de s’inscrire àPôle Emploi sans pour autant avoir été licen-ciés ! Les discussions entre le conseil généralet Véolia, ex-exploitant et candidat au renou-vellement de sa délégation semblaient êtredans une impasse. Problème : leur indemni-sation chômage est un vrai casse-tête (PôleEmploi aimerait avoir une date de reprised’activité… ce qui n’existe pas !). Mi-mars FOdemandait plus que jamais la réintégration deces salariés dans l’effectif du conseil général.

BJM Boucherie

C’est FO que les bouchers de l’enseigne Diaont choisi pour les défendre dans les super-marchés de Fontaine et Saint-Martin d’Hères.Premier syndicat dans l’entreprise et seuleliste candidate, FO a obtenu tous les siègesdu CE régional.

VFDAvec 18,47 % des voix au 1° tour des élec-tions du comité d’entreprise le 16 janvier, et2 élus, l’équipe FO a gagné son pari : déve-lopper le syndicat pour mieux faire face à lasituation. 60 % des lignes aujourd’hui assurées par VFDfont l’objet d’un appel d’offres. Cette renégo-ciation se situe dans le cadre de restrictionsbudgétaires, avec les risques de mesuresdrastiques à l’encontre des salariés.Plus d’infos sur www.foisere.info

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C’est exclusivement pour des raisons de sécuritéque des caméras peuvent être installées dans leslocaux où travaillent les salariés.La pose de caméras par l'entreprise pour desraisons de sécurité est cependant une porteouverte à l'utilisation de ces caméras poursurveiller les salariés.

Comment réagir quand des caméras font leur appa-rition ou que le projet est sur la table ?

Tout d'abord, le Comité d'entreprise doit êtreconsulté. C’est l'occasion de mettre en avant lesincohérences du projet : par exemple un nombrede caméras trop important compte tenu de l’ob-jectif (sécurité) ou des caméras filmant les sala-riés en permanence.

Par ailleurs, une déclaration doit-être faite à laCnil (Commission nationale de l’Informatique etdes Libertés) par l’entreprise si les images sontenregistrées sur un support numérique. L'accès àces images est limité à certaines personnes biendéfinies. De plus, les salariés et les visiteursdoivent être clairement prévenus par un panneau. Les articles auxquels il est utile de se référer : L. 1121-1 (droits et libertés) du code du travailet 226-1 (sanctions) du code pénal.

Besoin de plus d’infos ? Contactez l’Union départe-mentale qui vous mettra en relation avec un déléguésyndical bien au fait de ces questions : 04 76 09 76 36

La question

Vidéo sécurité ou vidéo surveillance ?

Thierry Chastagner, délégué

syndical Etablissement Raymond

(Grenoble)

Rester vigilant« Entre 2002 et 2007, le CE a

été consulté sur 3 projets. Nous

avons mis en avant les points

suivants : la pertinence de la

solution par rapport au projet

(emplacement des caméras, solu-

tions alternatives comme l'em-

bauche de gardiens), le coût

élevé, le rappel du code du

travail, du code pénal et des

préconisations de la Cnil.

Avec le recul il apparaît que la

vidéo surveillance n'est pas une

panacée et ne peut être la seule

solution en terme de sécurité :

son efficacité réelle sur plusieurs

années est très limitée et reste à

démontrer dans notre entreprise.

Au final, j'estime qu'il est impor-

tant de rester très vigilant par

rapport à l'utilisation et d'exercer

un suivi. »

• Le devis de l'installation de vidéo surveillance est de X euros, n'est-il pas plus rationnel de contrô-ler l'accès aux locaux par des badges ou mettre en place des moyens humains ?• La caméra placée à l'entrée du local syndical n'apportant aucune sécurité supplémentaire, dansquel but a-t-elle été placée ?• Montrez-nous la déclaration faite à la Cnil ? (à défaut il est possible de l’obtenir auprès de la Cnil).• Afin de s'assurer que seules les personnes autorisées puissent accéder au logiciel d'exploitation,nous demandons que l'accès au logiciel se fasse au moyen d'un badge personnel.• Quel risque justifie de filmer en permanence le poste de M. Untel ?

Le témoignage

Les questions à poser, entre autres…

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Ben Bella Sitayeb :

« C'est mon premier congrès. Il est vrai-ment le reflet de ce que je vis : manquede personnel, salaires non adaptés àl'augmentation du coût de la vie. Ilpermet de voir les délégués des autresCHU. De plus, chez nous les gens sontdépassés et ne veulent plus se battre.Venir au congrès donne envie de croirequ'on peut changer les choses. Il y avraiment du monde, ça motive pour uneimplication plus grande ».

Marie Laure Potier :

« Le développement de l'action syndi-cale, comment faire pour gagner ... cespoints reflètent nos préoccupations. Jeconstate que les travailleurs restentmobilisés sur les retraites. Chez moi lesgens ne pourront pas travailler jusqu’à62 ans et certains deviennent inaptes àcause de la pénibilité. Les interventionsrelatives à la RGPP (Révision généraledes Politiques publiques) m'intéressentcar nous sommes encore 50% de fonc-tionnaires à La Poste.

Le congrès est un moment de confron-tation : on se rend compte qu'on n'estpas isolés, que les problèmes sont lesmêmes partout ».

Michel Guirao :

«L’année 2010, sur le terrain, a étécompliquée. Entre le mouvementcontre la réforme de la retraite et lesgrèves pour obtenir des augmenta-tions… On a été en grève pendantpresque deux mois. Et on a gagné desaugmentations !

Ce qui se dit à la tribune et dans lescouloirs du congrès, c’est tout cela. Uncongrès, c’est l’occasion de voir d’aut-res syndicalistes qui ont tous lesmêmes problématiques et pas forcé-ment les mêmes réponses. C’est cela leplus important : l’échange avec lesautres délégués ».

Martine Jarry :

« C’est mon premier congrès confédéralet c’est un peu surprenant et très intéres-sant de mesurer la dimension interpro-fessionnelle de notre confédération.Fonctionnaires, nous négocions dans lecadre de notre statut. Dans le privé exis-tent de multiples accords, y compris pour

des syndicats regroupés dans la mêmefédération.

J’ai mieux compris, en écoutant les inter-ventions, le caractère fédérateur de FO etje vais repartir avec l’envie, la volonté deconstruire cette confédération. Si cettediversité se ressent, la volonté communede défendre les acquis également. Toutcomme la liberté d’expression et l’ab-sence de censure dans ce congrès ».

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Jean-Pierre Gilquin, secrétaire del’Union départementale de l’Isère, a étéélu à la commission exécutive de laconfédération.

Comptant 35 membres, élus par lecomité confédéral national, la commis-sion exécutive est l’instance de gestionde la confédération, mettant en œuvreles grandes orientations fixées par soncongrès et prenant, dans ce cadre, lesdécisions imposées par les circonstan-ces.

Faisant l’analyse de l’offensive en courscontre les acquis sociaux, engrangeantles enseignements des combats quemènent chaque jour les syndicats FO,les délégués, dont une trentained’Isérois, ont mandaté leurs instan-ces sur un axe clair : lutte contre ladestruction des services publics,défense de la protection sociale et déve-loppement de l’organisation.

Congrès confédéral « On peut changer les choses»

Jean-Pierre Gilquin à la Commission

Exécutive

Ils étaient parmi les délégués isérois à Montpellier du 14 au 18 février.

Ben Bella Sitayeb, aide-soignant au Centre hospitalier universitaire de Grenoble

Marie Laure Potier, La Poste Grenoble

Martine Jarry, institutrice dans le Vercors

Michel Guirao, Rhodia, plateforme chimique duPéage-de-Rousillon

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Saint-Quentin-Fallavier Plein pot chez Morin Logistic

Isère

Manpower : un combat permanent

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La Poste

Mouvement de grève, intersyndicale à l’appui,le 29 mars à La Poste avec rassemblementdevant La Poste centrale de Chavant (Grenoble)à 10 heures. Au cœur des revendications ; l’ar-rêt des réorganisations et plus particulièrement,pour FO majoritaire en Isère, de la restructura-tion des tournées des facteurs. Rappelons quele syndicat se bat, au plus proche du terrain,pour contrer les suppressions d’emplois et lasouffrance au travail engendrées par ces réorga-nisations incessantes.

La mobilisation du 29 dès le 29 sur wwwfoisere.info

Sata

Fructueuses négociations à la Sata (remontéesmécaniques de l’Alpe d’Huez) où FO, majori-taire, a signé un accord plus avantageux pourles salariés que ne le prévoyait la direction :plus 2,2 % pour les salaires, plus 1,8 % pourles primes repas et logement, une améliorationau bénéfice des salariés, des modalités decalcul des primes d’ancienneté et de participa-tion et mise en place d’un plan d’épargne.

Hôtels et restaurants

La tournée des sommets passera par l’Isère le28 (Alpe d’Huez) et le 30 mars (Villard-de-Lans). Organisée par la FGTA FO (fédérationagriculture, restauration…), elle a pour objectifd’informer de leurs droits tous les salariés,saisonniers et apprentis des hôtels, cafés etrestaurants. Un zoom particulier sera fait surleur couverture santé et plus particulièrementla création récente d’un régime complémen-taire. Plus d’infos sur www.foisere.info.

Assystem Pascal Broisin a pris sa fonction de déléguésyndical en fin d’année chez Assystem àMeylan. L’agence (bureau d’étude ingénierie)emploie 67 salariés.Les négociations annuelles obligatoires (NAO)débattues au plan national viennent de seterminer sur un constat d’échec. Les organisa-tions syndicales réclamaient 8,3 % d’augmen-tation générale sous la forme d’un 13° mois, ladirection a accordé 2 % de la masse salarialeen augmentation individuelle. Une raison deplus de construire FO !

Transport

Fernando Martins, délégué syndical à laSémitag, a rejoint, début mars, l’équipe desnégociateurs nationaux pour les transportspublics urbains. Il conserve son mandat à laSémitag et participera en première ligne à lanégociation de la convention collective.

Morin Logistic (Saint-Quentin Fallavier) est uneentreprise familiale… qui a beaucoup grandi cesdernières années, jusqu’à faire travailler 200 sala-riés.

200 salariés qui ont, début février, donné la majo-rité de leurs voix à FO : 72 % dans le premiercollège et 30 % dans le second.

« Le comité d’entreprise était sans étiquette et nousavons pensé nécessaire d’implanter un vrai syndicatpour redynamiser le CE bien sûr. Pour obtenir unerevalorisation des salaires, une reconnaissance destâches réellement assumées et un aménagement

des horaires», explique Benjamin Rubin Delanchy,aujourd’hui délégué syndical et fondateur, avecRebhi Boulam, du syndicat.

« FO n’est pas la plus grande des confédérationsmais nous avons pensé que c’est là que nousobtiendrions le plus d’attention à nos probléma-tiques et le plus d’appui », commentent les deuxco-équipiers autour desquels l’équipe se renforce àune allure spectaculaire.

Ainsi FO renforce sa présence sur la zone d’activitéde Chesnes à St Quentin Fallavier où elle prospèredepuis deux ans.

Chez Manpowerc’est aussi durqu’ailleurs. « Fermeture ducentre de gestionde Maubec(Nord-Isère) oùtravaillent septpersonnes, redé-coupages desecteurs, regrou-pements d’agen-

ces, organisation administrative interne en cons-tante mutation, stress des salariés permanentsdu fait des effectifs restreints », détailleCatherine Poudoulec, déléguée syndicale repré-sentante des salariés permanents chezManpower à Bourgoin.

Amar Oubanna, délégué syndical représentantdes intérimaire complète le tableau : « Trop d’er-reurs et de retards dans les payes ou des payesincomplètes ; des agences souvent fermées etdes permanents qui ne nous connaissent plus ».

Alors FO se bat : Pour que les salariés permanents (qui travaillentà gérer les relations avec les entreprises clientesde Manpower) et intérimaires (qui travaillentdans ces entreprises) conservent, unis, desinstances représentatives communes.

Pour les assister très concrètement au jour lejour et faire aboutir les revendications : augmen-tation des effectifs, des salaires et versement, àl’heure où les actionnaires ont encaissé 470 M € d’une prime de participation aux bénéfices.

Porteurs de ces revendications, les candidats FOse présenteront lors des élections professionnel-les programmées en juin.

Parce qu’ils veulent entrer en contact avec unmaximum de salariés intérimaires, les candi-dats FO de Manpower lancent un appel àtous : des intérimaires travaillent-ils dansvotre entreprise ?

Si oui, prendre contact avec Amar Oubanna,délégué syndical intérimaire de Manpower au06 25 34 20 51.

Mohamed Moumen, Benjamin Rubin Delanchy, Danien Desmartin, Boulame Rebih

Catherine Poudoulec, déléguée syndicale des salariés permanents

Amar Oubanna, délégué syndical dessalariés intérimaires

Des intérimaires dans votre entreprise ?

Page 7: ALPES FO 124 mars 2011

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Page 8: ALPES FO 124 mars 2011

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Bulletin à retourner à : Union Départementale FO Isère

Bourse du Travail - 32, avenue de l'Europe - 38030 Grenoble cedex 02 - Tél. 04 76 09 76 36Courriel : [email protected]

8Alpes FO - Mars 2011 - N° 124

«Prétexte que cette question de sécu-rité des locaux du lycée Mounier ! Lerectorat supprimait des postes d’en-seignants et de personnels, la régiondes postes d’Atos (Administratifs,techniques et Ouvriers spéciali-sés)… ».

La mobilisation a grandi et le prétextea fait long feu. « FO porte, depuis lepremier jour, les revendications despersonnels : maintien du site, detoutes les classes et de tous les personnels », relève PascalBonhomme, secrétaire départementalde la Fnec (Fédération nationale del’Education et de la Culture) (1).

Le dossier n’est pour autant pas clos.« 450 élèves feront leur rentrée dansdes Algéco, en septembre prochain,au lieu de 800. La reconstruction vacommencer », enchaîne-t-il avant desouligner : « Si le lycée avait fermé,les personnels titulaires auraient étéprioritaires dans leur demande d’af-fectation. Tous n’auraient pas forcé-ment pu être réaffectés dans l’agglo-mération et le mouvement des person-nels des autres établissements étaiten cause ».

D’autant que le paysage est sombre :« 1038 élèves supplémentaires arri-vent dans les collèges qui perdentl’équivalent de 50 postes. La réforme

des lycées et la transformation desSections Techniques de l’Industrievont aboutir à des suppressions depostes ».

La rentrée s’annonce catastrophique

Alors ? « Nous travaillons pour avoir lavision la plus claire possible de ce que

sera la rentrée. Hausse des effectifsdans les classes, baisse des moyens…La rentrée sera catastrophique. Déjà,dans certains établissements, desassemblées générales se sontréunies… ».

Contact : [email protected] ; 04 76 40 69 29

Le dossier Mounier n’est pas closAgglomération grenobloise

« Concrètement, la rentrée s’annonce catastrophique. Nous collectons actuellement les infos et nous défendons chaquedossier au rectorat, celui de Mounier comme celui de chaque collègue nous demandant d’intervenir», explique PascalBonhomme, secrétaire départemental de la Fnec.

(1) La Fnec regroupe les syndicats FO du secteur : le Snudi pour le premier degré, le SNFOLC pour le secondaire, le Spaseen pour les administratifs, leSNPrees pour les universités et le Smeden pour les médecins du travail.