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1Centre de coordination régional de lutte contre le diabète | 613-233-4443 | 420 rue Cooper Ottawa, ON, K2P 2N6 1 Bulletin CCRLD Améliorer la gestion du diabète par le transfert des connaissances Plus que de la musculation : avantages potentiels des poids et haltères pour les personnes actives atteintes de diabète de type 1 Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, l’activité physique est associée à une diminution du fardeau des complications liées à leur maladie et à une amélioration de la longévité (1). On ne sait pas encore si les interventions en matière d’exercices, prescrites ou non, sont bénéfiques pour le contrôle glycémique chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (tel qu’il est reflété par le taux d’hémoglobine A1c) (2). Des études de l’entraînement avec des exercices de type aérobie n’ont pas réussi à montrer des progrès constants dans le contrôle glycémique du diabète de type 1, malgré une amélioration considérable de la sensibilité à l’insuline (2). Entre-temps, lors d’études qui se sont penchées sur l’exercice contre résistance (c.-à-d. avec des poids et haltères, alors que le métabolisme anaérobique fournit la majorité de l’énergie fournie) soit seul (3, 4), soit en combinaison avec des exercices de type aérobie (5, 6), les issues sont généralement positives, bien que les raisons ne soient pas claires et que la taille des échantillons de ces études soit très faible. Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, les exercices de type aérobie prolongés (> 45 minutes) sont associés à des diminutions importantes et rapides de la glycémie, ce qui intensifie le risque d’hypoglycémie (7-9). En revanche, on a récemment montré que l’ajout de brèves poussées d’activité impliquant une importante contribution du métabolisme anaérobie (sprints, intervalles de haute intensité) lors de séances d’exercices de type aérobie entraîne des taux de glycémie plus élevés et plus stables, à la fois durant et peu après l’exercice (10-13). Peu d’études font appel à la surveillance continue de la glycémie pour examiner l’incidence sur les concentrations de glucose qu’ont, sur une plus longue période, les séances d’exercice comportant des intervalles de haute intensité. Leurs résultats sont variables : une étude fait état d’un risque accru d’hypoglycémie nocturne à cause des intervalles de haute intensité (14), tandis qu’une deuxième montre que l’inclusion de ceux- ci avait l’effet contraire (8). Les auteurs de la seconde étude supposent que les divergences s’expliquent par des différences sur le plan du niveau d’entraînement (des participants non entraînés par opposition à des participants entraînés) ou de la nature des exercices intermittents effectués lors de chaque étude. Dans notre laboratoire, nous avons récemment entrepris d’examiner, chez des individus physiquement actifs atteints de diabète de type 1, les effets des exercices contre résistance, effectués soit seuls ou en combinaison avec des exercices de type aérobie, sur les taux de glycémie, à la fois durant l’effort et jusqu’à 24 heures plus tard. Douze personnes ont participé à cinq séances distinctes d’exercices qui ont toutes eu lieu à la même heure (17 h) : 1) une séance de contrôle au repos; 2) une séance d’exercices de type aérobie (45 minutes de course sur tapis roulant à 65 % de la capacité de type aérobie du participant); 3) une séance d’exercices contre résistance (exécution de 3 séries de 8 répétitions — durée d’environ 45 minutes); 4) une séance d’exercices combinés où les exercices de type aérobie ont été effectués avant les exercices contre résistance (même durée et même intensité qu’avant); 5) une séance d’exercices combinés dans l’ordre inverse. On a procédé à la surveillance continue de la glycémie des participants 24 heures avant chacune des 5 séances, durant celles-ci et 24 après. Pendant cette période, nous avons demandé aux gens de voir à ce que leur alimentation et leur dose d’insuline soient aussi constantes que possible. On a fourni des comprimés de glucose aux participants qui ont subi une baisse de leur taux de glycémie durant les exercices. Nos données laissent entendre ce qui suit : I) Effectués seuls, les exercices contre résistance sont associés à un risque moindre d’hypoglycémie durant l’effort que les exercices de type aérobie exécutés seuls, bien que cet CONTENU Plus que de la musculation : avantages potentiels des poids et haltères pour les personnes actives atteintes de diabète de type I. Jane Yardley, PhD Les glycotoxines (AGEs) et la cuisson à haute température : Un pensez-y-bien ! Carolle Boudreau, M.Sc., diététiste, EAD Une journée dans la vie de... Michele Smith, infirmière autorisée Pleins feux sur la recherche sur le diabète Nouvelles dans notre région Nouvelles du CCRLD De nouveaux visages Innovations locales Annonces Ressources et outils CENTRE DE COORDINATION RÉGIONAL DE DIABÈTE CHAMPLAIN mai 2011

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Bulletin CCRLD Améliorer la gestion du diabète par le transfert des connaissances

Plus que de la musculation  : avantages potentiels des poids et haltères pour les personnes actives atteintes de diabète de type 1

Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, l’activité physique est associée à une diminution du fardeau des complications liées à leur maladie et à une amélioration de la longévité (1). On ne sait pas encore si les interventions en matière d’exercices, prescrites ou non, sont bénéfiques pour le contrôle glycémique chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (tel qu’il est reflété par le taux d’hémoglobine A1c) (2). Des études de l’entraînement avec des exercices de type aérobie n’ont pas réussi à montrer des progrès constants dans le contrôle glycémique du diabète de type 1, malgré une amélioration considérable de la sensibilité à l’insuline (2). Entre-temps, lors d’études qui se sont penchées sur l’exercice contre résistance (c.-à-d. avec des poids et haltères, alors que le métabolisme anaérobique fournit la majorité de l’énergie fournie) soit seul (3, 4), soit en combinaison avec des exercices de type aérobie (5, 6), les issues sont généralement positives, bien que les raisons ne soient pas claires et que la taille des échantillons de ces études soit très faible.

Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, les exercices de type aérobie prolongés (> 45 minutes) sont associés à des diminutions importantes et rapides de la glycémie, ce qui intensifie le risque d’hypoglycémie (7-9). En revanche, on a récemment montré que l’ajout de brèves poussées d’activité impliquant une importante contribution du métabolisme anaérobie (sprints, intervalles de haute intensité) lors de séances d’exercices de type aérobie entraîne des taux de glycémie plus élevés et plus stables, à la fois durant et peu après l’exercice (10-13). Peu d’études font appel à la surveillance continue de la glycémie pour examiner l’incidence sur les concentrations de glucose qu’ont, sur une plus longue période, les séances d’exercice

comportant des intervalles de haute intensité. Leurs résultats sont variables  : une étude fait état d’un risque accru d’hypoglycémie nocturne à cause des intervalles de haute intensité (14), tandis qu’une deuxième montre que l’inclusion de ceux-ci avait l’effet contraire (8). Les auteurs de la seconde étude supposent que les divergences s’expliquent par des différences sur le plan du niveau d’entraînement (des participants non entraînés par opposition à des participants entraînés) ou de la nature des exercices intermittents effectués lors de chaque étude.

Dans notre laboratoire, nous avons récemment entrepris d’examiner, chez des individus physiquement actifs atteints de diabète de type 1, les effets des exercices contre résistance, effectués soit seuls ou en combinaison avec des exercices de type aérobie, sur les taux de glycémie, à la fois durant l’effort et jusqu’à 24 heures plus tard. Douze personnes ont participé à cinq séances distinctes d’exercices qui ont toutes eu lieu à la même heure (17 h) : 1) une séance de contrôle au repos; 2) une séance d’exercices de type aérobie (45 minutes de course sur tapis roulant à 65 % de la capacité de type aérobie du participant); 3) une séance d’exercices contre résistance (exécution de 3 séries de 8 répétitions — durée d’environ 45 minutes); 4) une séance d’exercices combinés où les exercices de type aérobie ont été effectués avant les exercices contre résistance (même durée et même intensité qu’avant); 5) une séance d’exercices combinés dans l’ordre inverse. On a procédé à la surveillance continue de la glycémie des participants 24 heures avant chacune des 5 séances, durant celles-ci et 24 après. Pendant cette période, nous avons demandé aux gens de voir à ce que leur alimentation et leur dose d’insuline soient aussi constantes que possible. On a fourni des comprimés de glucose aux participants qui ont subi une baisse de leur taux de glycémie durant les exercices.

Nos données laissent entendre ce qui suit :

I) Effectués seuls, les exercices contre résistance son t a s so c i é s à u n r i s q u e m o i n d re d’hypoglycémie durant l’effort que les exercices de type aérobie exécutés seuls, bien que cet

CONTENUPlus que de la musculation : avantages potentiels des poids et haltères pour les personnes actives atteintes de diabète de type I. Jane Yardley, PhD

Les glycotoxines (AGEs) et la cuisson à haute température : Un pensez-y-bien ! Carolle Boudreau, M.Sc., diététiste, EAD

Une journée dans la vie de... Michele Smith, infirmière autorisée

Pleins feux sur la recherche sur le diabète

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état de choses puisse tout simplement s’expliquer par une exigence d’énergie plus faible (15).

II)La baisse rapide de la glycémie durant les exercices en aérobie peut entraîner une consommation plus élevée de glucides avant, durant et après les séances, quand on les compare aux exercices contre résistance ou à l’absence d’exercices (15).

III)Effectués seuls, les exercices de type aérobie peuvent produire, après leur exécution, un rebond des taux de glycémie entraînant une plus grande concentration de glucose, quand on les compare aux exercices contre résistance ou à l’absence d’exercices (15).

IV)Les événements hypoglycémiques nocturnes ont été plus fréquents après les exercices contre résistance, mais plus graves après les exercices de type aérobie (15).

V)L’exécution d’exercices contre résistance avant des exercices de type aérobie réduit le risque d’hypoglycémie durant l’effort, quand on la compare à celle d’exercices en aérobie seulement. Par conséquent, elle diminue également le besoin d’une supplémentation en glucides durant les séances (16).

VI)Quand on effectue des exercices de type aérobie et contre résistance durant la même séance, l’exécution de ceux-ci avant ceux-là (plutôt que le contraire) engendre un risque moins élevé d’hypoglycémie, à la fois durant l’effort et dans les 24 heures suivant ce dernier (17).

Il reste encore beaucoup de recherches à faire sur ce sujet, mais cette étude préliminaire laisse entendre qu’il y a un avantage certain à inclure des exercices contre résistance, exécutés seuls ou avant des exercices de type aérobie, comme éléments de la prescription d’exercices à l’intention des personnes physiquement actives qui sont atteintes de diabète de type 1.

Jane Yardley, PhD (santé des populations)

Institut de recherche sur la santé des populations et École des sciences de l’activité physique

Université d’Ottawa

RÉFÉRENCES

1. Moy CS, Songer TJ, LaPorte RE, Dorman JS, Kriska AM, Orchard TJ et coll. « Insulin-dependent diabetes mellitus, physical activity, and death », American Journal of Epidemiology, vol. 137, no 1, 1993, p. 74-81.

2. Kavookjian J, Elswick BM, Whetsel T. « Interventions for being active among individuals with diabetes: a systematic review of the literature », Diabetes Education, vol. 33, no 6, (novembre-décembre 2007), p. 962-888; discussion : p. 989-990.

3. Durak EP, Jovanovic-Peterson L, Peterson CM. « Randomized crossover study of effect of resistance training on glycemic control, muscular strength, and cholesterol in type I diabetic men », Diabetes Care, vol. 13, no 10 (octobre 1990), p. 1039-1043.

4. Ramalho AC, de Lourdes Lima M, Nunes F, Cambui Z, Barbosa C, Andrade A et coll. « The effect of resistance versus aerobic training on metabolic control in patients with type-1 diabetes mellitus », Diabetes Research and Clinical Practice, vol. 72, no 3 (juin 2006) p. 271-276.

5. Salem MA, Aboelasrar MA, Elbarbary NS, Elhilaly RA, Refaat YM. « Is exercise a therapeutic tool for improvement of cardiovascular risk factors in adolescents with type 1 diabetes mellitus? A randomised controlled trial », Diabetology & Metabolic Syndrome, vol 2, no 1 (11 juillet 2010), p. 47.

6. Mosher PE, Nash MS, Perry AC, LaPerriere AR, Goldberg RB. « Aerobic circuit exercise training: effect on adolescents with well-controlled insulin-dependent diabetes mellitus », Archives of Physical Medicine and Rehabilitation, vol. 79, no 6 (juin 1998) p. 652-657.

7. Francescato MP, Geat M, Fusi S, Stupar G, Noacco C, Cattin L. « Carbohydrate requirement and insulin concentration during moderate exercise in type 1 diabetic patients », Metabolism, vol. 53, no 9 (septembre 2004), p. 1126-1130.

8. Iscoe KE, Riddell MC. « Continuous moderate-intensity exercise with or without intermittent high-intensity work: effects on acute and late glycaemia in athletes with Type 1 diabetes mellitus », Diabetic Medicine (9 mars 2011) (article accepté; doi: 10.1111/j.1464-5491.2011.03274.x).

9. Campaigne BN, Wallberg-Henriksson H, Gunnarsson R. « Glucose and insulin responses in relation to insulin dose and caloric intake 12 h after acute physical exercise in men with IDDM », Diabetes Care, vol. 10, no 6 (novembre 1987), p. 716-721.

10.Bussau VA, Ferreira LD, Jones TW, Fournier PA. « The 10-s maximal sprint: a novel approach to counter an exercise-mediated fall in glycemia in individuals with type 1 diabetes », Diabetes Care, vol 29, no 3 (mars 2006) p. 601-606.

11.Bussau VA, Ferreira LD, Jones TW, Fournier PA. « A 10-s sprint performed prior to moderate-intensity exercise prevents early post-exercise fall in glycaemia in individuals with type 1 diabetes », Diabetologia, vol. 50, no 9 (septembre 2007), p. 1815-1818.

12.Guelfi KJ, Jones TW, Fournier PA. « The decline in blood glucose levels is less with intermittent high-intensity compared with moderate exercise in individuals with type 1 diabetes », Diabetes Care, vol. 28, no 6 (juin 2005), p. 1289-1294.

13.Guelfi KJ, Ratnam N, Smythe GA, Jones TW, Fournier PA. « Effect of intermittent high-intensity compared with continuous moderate exercise on glucose production and utilization in individuals with type 1 diabetes », American Journal of Physiology — Endocrinology and Metabolism, vol. 292, no 3 (mars 2007), p. E865-E870.

14.Maran A, Pavan P, Bonsembiante B, Brugin E, Ermolao A, Avogaro A et coll. « Continuous Glucose Monitoring Reveals Delayed Nocturnal Hypoglycemia after Intermittent High-Intensity Exercise in Nontrained Patients with Type 1 Diabetes », Diabetes Technology and Therapeutics, vol. 12, no 10 (octobre 2010), p. 1-6.

15.Yardley J, Kenny G, Riddell M, Malcolm J, Sigal R. « Greater fluctuations in blood glucose seen both during and after aerobic exercise as compared to resistance exercise or no exercise in type 1 diabetes: A study using continuous glucose monitoring », Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme, vol. 35, suppl. 1, 2010, p. S112.

16.Yardley J, Sigal R, Perkins B, Riddell M, Kenny G. « Declines in blood glucose concentration during aerobic exercise are attenuated by prior resistance exercise ». Résumé présenté à la Conférence professionnelle et congrès annuel 2011 de l’ACD et de la SCEM.

17.Yardley J, Sigal R, Kenny G, Perkins B, Riddell M. « Performing resistance exercise before aerobic exercise reduces the risk of hypoglcyemia in type 1 diabetes: a study using continuous glucose monitoring », Canadian Journal of Diabetes, vol. 34, no 3 (septembre 2010), p. 247. Résumé no 8.

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Les glycotoxines (AGEs) et la cuisson à haute température : Un pensez-y-bien !

Vous avez possiblement déjà réduit votre consommation de viande rouge afin de limiter votre apport en graisses saturées. Ou peut-être avez-vous changé votre façon de cuire vos aliments sur le BBQ pour diminuer la formation de substances carcinogènes qui peuvent découler de la cuisson à des températures élevées. Que vous ayez fait l’un ou l’autre, vous avez maintenant une raison de plus de continuer.

Les aliments cuits à des températures élevées pourraient jouer un rôle dans le développement ou l’aggravation de maladies chroniques, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et plusieurs autres. Les recherches démontrent que, entre autres, la friture, la cuisson sur le grill et le rôtissage de certains aliments à des températures élevées produisent des composés nommés « glycotoxines ».

Les glycotoxines découlent d’une réaction chimique entre les glucides et les protéines ou les lipides. Cette réaction est connue sous le nom de réaction de Maillard. Il semblerait que la viande est un des principaux contributeurs de glycotoxines dans notre régime alimentaire. La faible quantité de glycogène présent dans la viande réagit avec les protéines et le gras de celle-ci lorsque soumise à une température élevée, produisant ainsi des glycotoxines. Mais la viande n’est pas le seul coupable. Tous les aliments « dorés », en particulier ceux qui sont riches en lipides et en protéines, sont également susceptibles d’avoir une forte teneur en glycotoxines. Le processus de pasteurisation ou de stérilisation augmente aussi la quantité de glycotoxines. En revanche, les aliments riches en glucides, comme les légumes, les fruits, les grains entiers et le lait contiennent relativement peu de glycotoxines, même après leur cuisson.

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Afin de réduire votre exposition aux glycotoxines alimentaires, essayez les solutions suivantes :

Favorisez des techniques de cuisson à feu doux et humide, comme la cuisson à l’étuvée, à la vapeur ou à la mijoteuse. Limitez la quantité de viandes ou autres sources de protéines qui sont cuites à des températures très élevées et sèches.

Retirez le gras de la viande ou des autres sources de protéines avant la cuisson. Ne mangez pas les parties carbonisées ou brulées du poulet et des autres viandes cuites.

Ajoutez une marinade à base de jus de citron ou de vinaigre 2 heures avant de cuire votre viande, volaille, poisson ou fruit de mer. Vous réduirez ainsi considérablement la quantité de glycotoxines produites.

Limitez votre consommation d’aliments transformés, qui sont souvent pasteurisés à des températures élevées pour augmenter la durée de conservation et, entre autres, rehausser la saveur.

Diminuez votre consommation de fromages et choisissez des produits laitiers à faible teneur en matières grasses.

Mangez plus de fruits et de légumes! Leur teneur en glycotoxines est naturellement faible et beaucoup renferment des antioxydants susceptibles de réduire une partie des dommages causés par les glycotoxines.

Augmentez votre apport en acides gras oméga-3 (p. ex., le saumon, la truite, les suppléments). Ces derniers peuvent réduire les dommages causés par les glycotoxines en diminuant l’inflammation.

Il semblerait que le contrôle de la glycémie chez les personnes vivant avec le diabète aurait aussi un rôle à jouer au niveau de la production endogène de glycotoxines. Notre corps produit naturellement des glycotoxines et l’excès de glucose dans le sang pourrait accélérer la formation de ces derniers. On croit aussi qu’il y a un lien entre les glycotoxines et le vieillissement de la peau. Voilà une raison de plus pour se méfiez de la cuisson à haute température cet été!

Carolle Boudreau, M.Sc., diététiste, EAD

Centre de santé communautaire de l’Estrie, Cornwall

Source : Uribarri, J., Woodruff, S., Goodman, S., Cai, W., Chen, X., Pyzik, R., Yong, A., Striker, G., Vlassara, H. « Advanced Glycation End Products in Food and a Practical Guide to Their Reduction in the Diet », Journal of the American Dietetic Association, vol. 110, no 6 (juin 2010), p. 911-916.

Teneur  approxima-ve  en  glycotoxines    (en  kU)  par  por-on  habituelle

Bacon  frit  (11  900)  c.  au  micro-­‐ondes  (1  170)

Steak  grillé  (6  730)  c.  bœuf  à  l’étuvée  (2  390)Cuisse  de  poulet  rôHe,  avec  la  peau  (10  030)  c.  sans  la  peau  (4  630)

Poitrine  de  poulet  pochée  (970)Saumon  grillé  (3  010)  c.  poché  (2  060)  c.  au  micro-­‐ondes  (820)

Fromage  Cheddar  (1  660)  Sandwich  au  fromage,  grillé  (5  680)

Salade  de  pâtes  au  thon  (220)Pommes  de  terre  frites  (1  520)  c.  bouillies  (20)

Œuf  frit  (1  240)  c.  poché  (30)CrousHlles  (870),  2  biscuits  aux  pépites  de  chocolat  (510)

Haricots  (190),  galeUe  de  hamburger  au  soja  au  micro-­‐ondes  (20)Lait  enHer  (10),  sauce  tomate  (10),  cantaloup  (20)

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Une journée dans la vie de...

Quand on m’a demandé de raconter «  une journée dans la vie d’une éducatrice en diabète  », j’ai été tentée de demander  : «  Quelle journée?  » Une «  journée typique  », une «  journée théorique » ou « une vraie journée »? On m’a dit : « Racontez une vraie journée. » Et donc, pour votre plus grand plaisir, je vous parle de la Saint-Patrick de 2011.

7 h 50 — J’arrive au travail, je passe en revue l’horaire de la journée et je dois y regarder à deux fois quand je me rends compte que 3 «  novices de la pompe à l’insuline  » ont rendez-vous l’un après l’autre, à la fin de l’après-midi. Je m’assoie lourdement quand je me rappelle que je ne travaille pas avec ma partenaire diététiste habituelle, mais avec 2 toutes nouvelles éducatrices en formation.

8 h 5 — Je télécopie une demande d’insuline pour un client pour des raisons humanitaires.

8 h 10 — Je vaporise un fixatif vert sur les cheveux du personnel de la réception, de la nouvelle infirmière autorisée et de la nouvelle diététiste, et je leur peins des trèfles.

8 h 20 — Je rencontre un client à l’urgence, comme convenu, je donne une consultation avec un interne au sujet de l’intensification rapide de l’insulinorésistance, probablement causée par un gain de poids récent, malgré un traitement agressif : l’injection intraveineuse de Lasix deux fois par jour. (Le client est admis.)

8 h 40 — Tandis que je traverse l’urgence, on me demande une consultation au sujet d’un homme dont le DST2 vient d’être diagnostiqué. Je lui parle brièvement, je lui fais part de la disponibilité d’un soutien et d’un service d’éducation, et je lui remets un exemplaire de la trousse de ressources sur le diabète (du ministère de la Santé) que nous utilisons dans notre cours d’introduction, auquel il accepte de participer. Je recommande à l’urgentiste de prescrire un traitement à domicile plus agressif, étant donné l’état glucotoxique probable du client.

9 h — Le premier « client régulier » de la journée  : une personne atteinte de DST2 sous traitement oral. Une bonne expérience d’apprentissage pour la nouvelle équipe.

9 h 30 — Je retourne à l’urgence. Un client, qui prend depuis peu du NovoMix 30 par suite d’un changement de traitement, souffre de douleurs thoraciques et d’hypoglycémie. L’interne m’ordonne de récrire la prescription d’insuline. (Les résultats de l’analyse

enzymatique et de l’ECG à 12 dérivations sont négatifs. La posologie revient à la dose originelle, avec atteinte des valeurs cibles 90 % du temps.)

« Avez-vous songé à mettre votre pompe à niveau? »

De 10 h à 11 h40 — Consultation de clients réguliers. Un mélange de clients sous traitement oral et sous traitement oral et insuline. Quatre consultations de suivi et une consultation initiale. Une bonne situation d’apprentissage pour le nouveau personnel  : un client qui s’ajuste à un traitement à l’insuline isophane au coucher plutôt qu’à la prise de GlucoNorm au souper pour compenser l’obtention de valeurs élevées au coucher.

11 h 40 — Après des demandes persistantes de l’hospitaliste, je me rends rapidement à l’étage. Le patient nous est bien connu. Son « problème financier avec l’insuline » est vite réglé quand j’explique qu’un régime est disponible pour des raisons humanitaires avec la signature du médecin et l’ordonnance originelle.

C’est le temps de dîner! Yé! Je rentre à la maison pour faire sortir le chien, manger des restes et lire le journal. Puis, je retourne afin d’être à l’heure pour l’après-midi.

13 h — Souhaitant vivement une pompe, un client semble être enfin assez compétent pour répondre à ses attentes et respecter les critères du PAAF. Je vais l’aider dans le processus de demande. Je rédige des ordonnances pour l’examen et la signature de son endocrinologue (un télémédecin).

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13 h 40 — Deuxième rencontre avec un client qui réagit très bien à un traitement intensif depuis 3 ans, mais qui est prêt pour la pompe. Il respecte parfaitement tous les critères, mais a besoin d’une certaine assurance pour soutenir sa confiance en soi. Je vais demander une consultation pour la signature de la demande au PAAF et rédiger des ordonnances à cet effet.

14 h 20 — Première rencontre avec un client atteint de DST1 au sujet du calcul des glucides. Bien qu’il faille d’abord un peu de temps pour les convaincre, sa femme et lui vivent visiblement une expérience eurêka quand ils se rendent compte que le patient pourra conserver ses habitudes alimentaires assez irrégulières sans subir de baisses du taux de glycémie.

14 h 40 — Je réponds à un appel d’un client dont l’antique pompe semble prête à rendre l’âme. Je promets d’accélérer le traitement d’une demande déjà transmise au PAAF et j’envoie rapidement un courriel au représentant approprié, au cas où la pompe cesse de fonctionner avant la fin des formalités administratives.

De 15 h à 16 h — Une annulation, Dieu merci! J’ai le temps de combler le retard pris dans la consignation des notes au dossier, de voir à ce que tous les clients soient inscrits dans notre feuille de rapport et de commencer à écrire des lettres à des médecins. Je demande au nouveau personnel de me dire ce qui s’est bien passé et ce qui pourrait être amélioré.

Et puis, ouste, à la maison!

Michele Smith, infirmière autorisée

Hôpital régional de Pembroke

Pleins feux sur la recherche sur le diabète

Dans un récent article, intitulé «  Effect of Problem-Solving-Based Diabetes Self-Management Training on Diabetes Control in a Low Income Patient Sample  », Felicia Hill-Briggs et ses collaborateurs ont comparé l’efficacité d’un programme intensif (de 9 séances) et d’un programme condensé (de 2 séances) de prise en charge personnelle du diabète qui est axé sur la résolution de problèmes et offert à des groupes. Bien que le degré d’adoption des deux programmes ait été élevé (taux de participation supérieur à 85 % et taux de rétention supérieur à 95 %), la mesure du taux d’A1c trois mois après l’intervention favorise le programme intensif. Les patientes et les patients qui ont participé à celui-ci ont fait preuve

d’une amélioration de leurs connaissances, de leur capacité de résoudre les problèmes et de leurs comportements de prise en charge personnelle. La satisfaction des patientes et des patients envers les deux programmes est très élevée, mais le programme intensif a également entraîné une amélioration importante de la mesure de la tension artérielle et du taux de cholestérol LDL. Les chercheurs ont conclu qu’une formation en prise en charge personnelle du diabète qui est adaptée au niveau d’alphabétisation, intensive et axée sur la résolution de problèmes est efficace pour l’amélioration des principales issues cliniques et comportementales dans un échantillon de patientes et de patients à faible revenu.

Pour avoir accès à l ’ar t icle , rendez-vous à l ’adresse www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21445680

Nouvelles du CCRLD

Le sondage sur les pharmacies du CCRLD recueille de l’information sur les activités liées au diabète qui se déroulent dans les pharmacies. Il permettra de dégager des possibilités de collaboration, d’éducation et de soutien à la grandeur de la région de Champlain.

Jusqu’à présent, une quarantaine de pharmacies ont répondu et nous espérons entrer en rapport avec d’autres avant le début de l’été. Si vous voulez participer au sondage sur les pharmacies, veuillez communiquer avec l’équipe du CCRLD, à l’adresse [email protected]. Nous vous enverrons ensuite un lien vers le questionnaire en ligne. N’hésitez pas à transmettre ces renseignements à vos pharmaciens locaux et à encourager leur participation.

Le site web SharePoint destiné aux éducatrices et aux éducateurs en diabète de Champlain est maintenant en ligne. Une quarantaine de membres de la région s’y sont inscrits! Le site est une page de réseautage en ligne interne qui relie les éducatrices et les éducateurs. L’inscription est gratuite. Vous trouverez sur le site de nombreux éléments, dont un calendrier interactif des événements, des renseignements sur les ressources et les programmes locaux, les actualités du Registre du diabète, des résumés de nouvelles recherches et des discussions en ligne.

Des séances de formation sur l’utilisation du site ont été données à Pembroke, Cornwall et Ottawa. D’autres sont prévues pour les prochaines semaines.

Veu i l l e z commun iquer avec l e CCRLD, à l ’ adres se [email protected], afin de vous renseigner davantage ou de prendre des dispositions pour une séance de formation à l’intention de votre groupe.

Page 6: Améliorer la gestion du diabète par le transfert des ...€¦ · 1Centre de coordination régional de lutte contre le diabète | 613-233-4443 | 420 rue Cooper Ottawa, ON, K2P 2N6

1Centre de coordination régional de lutte contre le diabète | 613-233-4443 | 420 rue Cooper Ottawa, ON, K2P 2N6 6

De nouveaux visages

Le Programme d’éducation sur le diabète du comté de Renfrew est heureux de présenter deux nouvelles éducatrices en diabète qui travailleront ensemble en tant qu’équipe de services d’approche. Elles fourniront des services de dépistage et d’évaluation, donneront des cours individuels et en groupe, effectueront des consultations de suivi et présenteront des séances de sensibilisation publique. Elles offriront ces prestations à des équipes de santé familiale de Golden Lake et Petawawa, à des centres de santé communautaire de Cobden, Beachburg et Killaloe, dans des résidences pour personnes âgées et ailleurs, selon les besoins.

Nouvelle diplômée originaire de Torbay, à Terre-Neuve, Julia

Reddy est une diététiste qui s’est jointe à l’équipe des services d’approche en matière de diabète en mars dernier.

Infirmière autorisée originaire de Pembroke, Sue Crigger a fait de même en février dernier. Elle possède une expérience dans les milieux hospitaliers et communautaires  : urgence, chirurgie, médecine, unité de soins intensifs et visites à domicile dans des régions rurales.

Pour avoir accès aux Services d’éducation sur le diabète du comté de Renfrew, veuillez communiquer avec l’un des cinq hôpitaux du comté ou téléphonez à Karen Roosen, coordonnatrice de programme, au numéro 613-732-2811, poste 6530.

BIENVENUE!Innovations locales

« An Ounce of Prevention » — programme de 4 semaines sur le prédiabète

Le but principal consiste à prévenir ou à retarder le diabète de type 2. Le programme est réalisé en partenariat avec l’Institut de cardiologie et la Dre Clare Liddy.

Incidences : Aider les patientes et les patients à effectuer des changements de mode de vie sains et durables, afin de retarder le diabète de type 2. Donner à ces personnes les outils nécessaires à la réalisation de ces changements.Sensibiliser davantage au prédiabète et aux comorbidités potentielles.

Prochaines étapes :Un « groupe de suivi » a été récemment mis sur pied pour tous les participants et participantes au programme de 4 semaines. Ses rencontres ont lieu aux 6 semaines. Les gens ont ainsi la chance de parler de leurs changements de mode de vie et d’en apprendre davantage sur ce sujet. Il s’agit également là d’une occasion de fixer d’autres buts SMART pour l’avenir.

Le recours à des techniques d’apprentissage des adultes afin d’orienter les discussions crée un milieu propice au partage pour les participantes et les participants. L’atmosphère positive au sein du groupe incite davantage à la réalisation de changements de mode de vie, tandis que le volet « activité physique » du cours permet aux gens d’essayer de nouvelles choses.

Shannon Merizzi, diététiste

Programme de vie saine et de gestion du diabète, Équipe de santé familiale, campus Riverside

Annonces

Le portail Web lignesantechamplain.ca lancera bientôt un calendrier de l’activité physique dans Champlain qui remplacera la ressource actuelle sur ce sujet dans la région. Le calendrier représente une collaboration unique du Physical Activity Network du comté de Renfrew, de KidActive et du Centre d’accès aux soins communautaires de Champlain. Cette initiative vise à fournir de façon continue à la région de Champlain une ressource en ligne conviviale sous forme de calendrier. Ce dernier présentera une liste des programmes et des événements pertinents qui sont axés sur l’activité physique, comme les programmes de marche et les initiatives destinées à des tranches d’âge précises ou à des groupes. Il répertoriera aussi des ressources et des activités pour les personnes de tout âge et de toute capacité physique. En outre, le calendrier servira d’outil de planification et de programmation pour les organismes qui proposent des activités.Le portail Web lignesantechamplain.ca hébergera le calendrier en ligne et fournira une gestion quotidienne en consultation avec les fournisseurs de services intéressés. Si votre organisme veut se renseigner davantage sur le calendrier et les modalités de p a r t i c i p a t i o n , i l l u i s u f fi t d e c o m m u n i q u e r a v e c lignesantechamplain.ca, à l’adresse [email protected].

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1Centre de coordination régional de lutte contre le diabète | 613-233-4443 | 420 rue Cooper Ottawa, ON, K2P 2N6 7

JOURNÉE DE LA SANTÉ DES OS ET DES

ARTICULATIONS DANS LA CAPITALE

NATIONALELe vendredi 3 juin 2011 — Hampton Inn Ottawa et Centre

de conférences — 200, chemin Coventry, Ottawa En plus d’offrir des trésors de sagesse, la première Journée de la santé des os et des articulations dans la capitale nationale présentera de nombreuses conférences et une discussion interactive avec un groupe d’experts. Elle vise à fournir aux médecins de famille et à d’autres fournisseurs de soins primaires les renseignements les plus à jour et les plus pertinents sur les approches d’investigation et de prise en charge de l’ostéoporose et de l’arthrite.

Pour vous informer davantage et vous inscrire, rendez-vous à l’adresse http://events.cmeuottawa.ca/website/index/BONE2011 (en

anglais seulement).

INSULINE 101 : Tout ce que vous avez voulu savoir sur l’insuline, avec Alice Y.Y. Cheng, MD,

FRCPC (en anglais)Lors de cette séance, on abordera les points suivants :• La reconnaissance du moment où il faut commencer à prendre

de l’insuline• Les 3 types d’insuline et les régimes

• La manière de doser et de titrer l’insuline• L’application de cette information dans la pratique clinique

Le jeudi 2 juin, de 9 h à 11 h, par l’entremise du Réseau télémédecine Ontario

Pour vous inscrire, veuillez envoyer un courriel à [email protected].

Série d'éducation permanente du diabète (CDES)

- Gestion de la douleur dans le diabète (en anglais) Dr Geoff Davis (Thunder Bay, Ontario)

Pour tous les professionnels paramédicaux31 mai de 17h45-19h30, par l’entremise du Réseau

télémédecine Ontario (TSM # 15435419 de référence).Pour plus d'informations, s'il vous plaît contacter Karen Richardson

à [email protected]

Série d'éducation permanente du diabète (CDES) - L'évolution des options de traitement pour la

gestion optimal de la glycémie dans le diabète de type 2 (en anglais)

M. Stewart Harris (Université de Western Ontario)

29 juin 2011 de 17h45-19h30, par l’entremise du Réseau télémédecine Ontario (TSM# 15472521 de référence).

Pour tous les professionnels paramédicauxPour plus d'informations, s'il vous plaît contacter Karen Richardson

à [email protected]

Bientôt! Nous produirons, à l’intention des fournisseurs de services primaires, des guides

électroniques de ressources sur les services liés au diabète dans les communautés de soins de

Champlain.

Ressources internetFeuilles de régimes pour le diabète et la prévention des maladies cardiovasculaires : www.cvtoolbox.com/downloads/downloads.html

Demande d’adhésion à l’ACD à titre de membre professionnel :

(Pour l’adhésion à la Section clinique et scientifique) www.diabetes.ca/for-professionals/c-ss/membership/

(Pour l’adhésion à la Section des éducateurs en diabète) www.diabetes.ca/for-professionals/des/membership/

Lignes directrices de pratique clinique : www.diabetes.ca/documents/about-diabetes/CPG_FR.pdf Outils sur la nutrition : www.diabetes.ca/for-professionals/resources/nutrition/

Publications professionnelles de l’ACD : www.diabetes.ca/publications/

Actualités sur les programmes et les conférences de l’ACD : www.diabetes.ca/for-professionals/conference/program-updates/

Seniors Health Research Transfer Network — Adhésion gratuite : www.surveymonkey.com/s/shrtnmembership

Building Competency in Diabetes Education — The Essentials : Modules en ligne pour les professionnels de la santé qui travaillent dans le domaine du diabète, afin de les aider à subir l’examen du Canadian Diabetes Educator Certification Board www.EssentialDiabetes.com

Qualité des services de santé Ontario : www.ohqc.ca/fr

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1Centre de coordination régional de lutte contre le diabète | 613-233-4443 | 420 rue Cooper Ottawa, ON, K2P 2N6 8

Objectifs :• Comprendre les rapports entre la santé mentale et le diabète• Acquérir des outils pratiques pour l’évaluation de la dépression

et comprendre les lignes directrices en matière d’intervention• Connaître les ressources communautaires

Réseauter avec d’autres fournisseurs de soins primaires et mettre en commun les leçons tirées de l’expérience.

Le lundi 13 juin, de 11 h 30 à 13 h, par l’entremise du Réseau télémédecine Ontario

Veuillez communiquer avec Olga Nikolajev pour vous renseigner davantage ou vous inscrire ([email protected]).

Maintenant disponible!

Voici d’excellentes nouvelles susceptibles d’aider la clientèle autochtone de votre secteur! Non seulement le PSSNA couvre-t-il

l’Apidra, il couvre aussi le Lantus depuis le 1er avril 2011! Voici quelques comparaisons de prix pour les patientes et les patients qi ne sont pas couverts par le PMO ou une assurance

privée. L’Apidra et le Lantus sont tous deux entièrement couverts par le PMO.

Lantus (cartouches et stylos SoloSTAR) 91,22 $ (1 500 UI) Detemir 103,41 $ (1 500 UI) Apidra (cartouches et stylos SoloSTAR) 49,85 $ (1 500 UI) NovoRapid (cartouches) 58,43 $ (1 500 UI) Humalog (cartouches) 56,44 $ (1 500 UI)

Utilisation avec une pompe Apidra — ampoules de 10 ml 24,91 $ NovoRapid — ampoules de 10 ml 29,18 $ Humalog — ampoules de 10 ml 28,20 $

(Prix de gros de McKesson en Ontario) — Nota : Les pharmaciens ajouteront leurs honoraires professionnels aux prix indiqués.

Dates de parution du Bulletin :

Janvier, mars, mai, septembre, novembre

Les propositions d’articles

doivent être reçues d’ici le

15 du mois précédent. Il

faut les envoyer à l’adresse suivante:

[email protected]

Le contenu et les opinions exprimées dans les articles de Bulletin de CCRLD sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement approuvé par le CCRLD de Champlain.

Santé mentale et diabète, avec le Dr Edward Green

(en anglais)