annexe-6-Diag Hydraulique CESAME

Golf du Roannais - Ruisseau du Coffolet - Phase 1 : diagnostic

Grand Roanne Agglomération - CESAME 2005

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2.4. Faune

Dans la mesure où les recommandations sur les habitats naturels, et notamment surles mares, seront suivies, l'impact sur l'avifaune et les amphibiens existera(modification du milieu) mais restera très limité (dérangement, destructiontemporaire de milieux).

Il pourra être envisagé des mesures compensatoires comme la pose de nichoirs pourl'avifaune et les chauves-souris. Ce type d'aménagement, au niveau notamment desanciens bâtiments qui seront sans doute rénovés dans le cadre du projet, peut êtreintéressant pour ces espèces souvent d'intérêt patrimonial et assez bien connues dupublic (Chouettes, Hirondelles, Martinets, Chauve-souris, etc...).

3. ENVIRONNEMENT HUMAIN

3.1. Activités

3.1.1. Tourisme

L'aménagement du golf devra prendre en compte les activités de plein air qui ontlieu sur le site et leur compatibilité, notamment en terme de sécurité des personnesextérieures au golf (promeneurs, cyclistes, cavaliers du centre équestre).

L'intégration dans le projet d'un ou plusieurs sentiers pédestres, équestres et cyclistes(sentiers traversant le parcours ou le contournant) devra également tenir compte deszones écologiquement sensibles afin de ne pas entraîner dans ces secteurs unefréquentation supplémentaire qui créerait un dérangement non négligeable sur lafaune.

3.1.2. Chasse

La chasse n'est pas compatible avec l'activité du golf et les autres loisirs de plein air.

3.2. Urbanisme

La révision du PLU et la conception du projet du golf devront se faire conjointementde manière à ce que le projet de golf et le document d'urbanisme soient en cohérence.



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3.3. Habitat

Le rachat de la ferme de Champlong qui est incluse dans la zone d'extension est encours de négociation.

La disponibilité de ces bâtiments pour la réalisation des aménagements annexes augolf (club house, bâtiment de maintenance, etc...) sera intéressante. En effet, si laqualité des bâtiments le permet, l'utilisation de la ferme permettra une meilleureintégration du projet par rapport au bâti existant mais également une réduction desemprises sur le milieu naturel.

3.4. Desserte

Les voies d'accès au golf semblent actuellement suffisantes pour le trafic relativementfaible qu'engendrera le projet. Néanmoins le projet engendrera un trafic plusimportant qu’il sera important de prévoir dans l’aménagement des parkings et desabords des voies.

Toutefois, dans la conception du projet et l'aménagement du parcours de golf, onfera particulièrement attention à la sécurité du public et des joueurs concernant lavoie communale 107 (privatisation d'une partie du chemin, pose de grillages hauts?).

4. MONUMENTS, SITES ET PAYSAGE

4.1. Patrimoine culturel

On préservera le tracé de la voie romaine : aucun terrassement ou aménagementimportant ne sera programmé à son emplacement.

On conserva autant que possible les éléments du patrimoine bâti existant sur le siteque l'on pourra réaménager et réutiliser : restauration et aménagement des bâtimentsde la ferme en équipements d'accueil (club house, etc...) et de maintenance (entrepôtdes produits chimiques et du matériel), conservation du mur d'enceinte du château.



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4.2. Paysage

Recommandations relatives aux "composantes végétales" du projet

La logique serait de s'inspirer des composantes du contexte pour mettre le projet enbonne cohérence avec son environnement visuel. Ici, ce sont les pelouses rases entre-coupées de maigres taillis et de landes éparses qui forgent en grande partie lecaractère de cette entité paysagère qui s'étend de part et d'autre des gorges de laLoire.

C'est assurément un bon facteur d'insertion que de conserver entre les zones de jeude grands îlots d'arbustes ou de taillis d'aspects libres, un peu comme cela est déjà lecas avec les bois autour du Château. Cela peut peut-être aussi constituer à l'avenir letrait de personnalité de ce golf. Mais il n'y a pas matière à tirer seulement parti del'existant, car les structures existantes ne sont pour la plupart que de jeunes friches.Elles peuvent toutefois constituer une base de départ, car si les arbres en placepeinent à dépasser le stade d'arbrisseaux, ils ont le mérite d'être parfaitementadaptés au contexte, bien implantés et pour la plupart en bon état sanitaire. C'estplusieurs années gagnées en terme d'effet par rapport à des plantations. Il faudranéanmoins étoffer ces îlots en ajoutant de façon éparse des jeunes plants tirées de lapalette locale : Amélanchier, Aubépine, Chêne pubescent, Cornouiller, Erablechampêtre, Prunellier, Prunier myrobolan, Pin sylvestre…. Plantés dans de bonnesconditions, ces essences se développeront davantage et prendront le relais à terme.

L'impact que l'on craint le plus souvent des golfs en la matière, c'est le contrastepotentiellement cinglant au plein cœur de l'été entre le vert "artificiel" des gazonsfertilisés et irrigués en continu et les teintes brûlées des paysages alentours à cettesaison. Il y a en pratique peu de chance ici, compte tenu des conditions de milieu etdes ressources disponibles, que de grandes surfaces soient ainsi traitées.

Cependant, à une époque où l'on évoque, en parlant des territoires ruraux, surtoutles problèmes de déprise et de fermeture des surfaces laissées à l'abandon, le modede gestion proposé pour un espace de ce type, sans grande valeur culturale, peutconstituer une alternative intéressante du point de vue paysager.

Recommandations relatives au bâti

En pratique, l'incidence d'un tel projet sur le contexte va largement dépendre del'importance, de la forme et de la localisation des constructions et équipementsenvisagé (parkings, grillages, clôtures), qui s'ils ne sont pas traités avec soin peuventavoir un impact significatif. Il faut considérer également que le projet d'extensionrisque de rendre certaines zones inaccessibles aux promeneurs. Une grande partiedu site étant très exposée vis-à-vis du bâti riverain, l'architecture devra plutôts'inspirer du gabarit des constructions traditionnelles, ce qui laisse néanmoins unecertaine latitude, d'autant que l'on peut aussi s'appuyer sur de grands arbres pouraméliorer l'insertion. Les bâtiments de grands volume s'ils sont couverts de tuilespassent en effet plutôt bien dans le paysage local, de même que les façades en bois.



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5. CONCLUSIONS

Le diagnostic réalisé dans le cadre du projet d’extension du golf du Roannais montreque d’importantes contraintes environnementales doivent être prises en compte lorsde la conception des nouvelles installations.

Une des principales contraintes est l’alimentation en eau du golf. En effet de par salocalisation géographique les possibilités d’alimentation directe en eau sont faiblesau niveau de la nouvelle emprise.

Les concepteurs du golf devront donc prendre en compte la faible ressource en eaudisponible sur la commune de Villerest et les importants travaux à réaliser pourassurer l'alimentation du golf. Si l’on ne fait pas appel à la ressource en eau liée àla Loire (pompage retenue de Villerest), il faudra dans la conception des parcours,veiller à limiter au maximum les surfaces arrosées. Une approche quantitative plusfine sera réalisée lorsque le projet de 18 trous aura été arrêté.

Le milieu naturel montre également certaines sensibilités qui ne semblent toutefoispas incompatibles avec le projet. Certains secteurs ont été identifiés commeparticulièrement sensibles (zone de friches et mares). Leur présence devra donc êtreprise en compte dans la conception du projet.

Au vu de ces éléments, une extension dans la continuité du 9 trous actuels paraît,à notre sens, la plus souhaitable.



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DD EE UU XX II EE MM EE PPAA RRTTIIEE ::

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1. LE BASSIN VERSANT DU COFFOLET

Le bassin versant du Coffolet est un bassin versant de faible étendue ( 3,8 km2 auniveau de sa confluence avec la Loire) qui se décompose en 3 vallées (ou talwegs)distinctes. Les deux plus au Nord sont essentiellement rurales alors que celle au Sudcorrespond à une partie du bourg de Villerest.

Compte tenu de la configuration du site, il ne s’agit pas de rivière ou de ruisseau àproprement parler. Le réseau hydrographique est en réalité constitué par unimportant réseau de fossés et de talwegs secs.

Dans sa partie amont (= au moins jusqu'à l'aval du bourg de Villerest), le Coffoletprésente des écoulements non pérennes compte tenu de la faible superficie du bassinversant et de la faible pluviométrie locale (voir partie 1).

Le Coffolet constitue l'émissaire d’une partie des réseaux eaux pluviales du bourg deVillerest. Au niveau de la confluence des trois vallées principales le Coffolets'encaisse dans un quartier résidentiel où de nombreux débordements vers leshabitations périphériques sont signalés lors d'épisodes pluvieux de forte intensité.Ces débordements sont principalement liés à la faible section hydraulique laisséepour les écoulements entre les habitations et la complexité du parcours (plusieurschangements de direction). En effet dans ce secteur de nombreux aménagementsprivatifs (remblai, mur...) et la profondeur insuffisante du fossé actuel réduisent demanière significative la section disponible pour les écoulements en périodepluvieuse.

Dans le bassin versant amont du Coffolet, il existe également plusieurs endroits oùdes nuisances hydrauliques sont observées lors de phénomènes pluvieux. Cesnuisances sont principalement liées au sous dimensionnement de certains réseauxEaux Pluviales.

L'étude de zonage Eaux Pluviales réalisée par le cabinet GAUDRIOT en 2002 apermis de recenser ces désordres hydrauliques et propose plusieurs mesurescompensatoires.

En l'absence d'aménagement (reprise des réseaux, rétention des eaux pluviales...) cesdésordres hydrauliques risquent de devenir de plus en plus récurrents. En effet enpériphérie du bourg de Villerest, de nombreux lotissements sont en cours deconstruction. De plus suite à la révision du P.L.U. communal, il n'est pas exclu quedes zones actuellement en prairies finissent à terme par être urbanisées.

Ces nouveaux projets d'aménagement devront donc prendre en compte lessensibilités hydrauliques en aval. Chaque projet devra faire l'objet de mesurescompensatoires soit à l'échelle de la parcelle, soit à l'échelle du lotissement, soit àl'échelle du quartier.

Ces mesures consistent essentiellement en la création de systèmes de rétention etd'écrêtement des eaux pluviales. Des mesures du type infiltration des eaux pluviales



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ne semblent guère envisageables compte tenu du contexte géologique sur lacommune de Villerest.

2. SIMULATION HYDRAULIQUE

Le fonctionnement de l'ensemble des réseaux eaux pluviales de la commune deVillerest a été étudié dans le cadre du zonage "eaux pluviales" réalisé par le bureaud'étude Gaudriot.

Cette modélisation n'a concernée que les zones bâties et les collecteurs EP sur ceszones. Plusieurs épisodes pluvieux ont été simulés (pluie décennale et centennale,pluie d'août 2000 correspondant à un épisode centennal). Cette modélisation apermis de mettre en évidence les sections de réseaux sous dimensionnées et les effetsinduits par ces sous dimensionnements (mises en charge et débordements).

Le modèle utilisé a été un modèle de transformation "pluie-débit" (logicielHYDROWORKS). Ce type d'outil permet d'estimer l'hydrogramme de crue générépar différents épisodes pluvieux en différents points du réseau en prenant en compteles éventuels phénomènes de stockage amont liés au sous dimensionnement decertains tronçons. La mise en œuvre de ce type de modélisation nécessite toutefoisune grande connaissance des caractéristiques des réseaux EP (dimension, pente...).

Il est a noter qu'aucune approche à l'échelle du bassin versant du Coffolet n'a étéréalisée dans le cadre du zonage d'assainissement. Cette approche fait partie de lamission confiée par le Grand Roanne Agglomération au bureau d'études CESAME.

Les débits caractéristiques en différents points du bassin versant du Coffolet ontdonc été estimés à partir du logiciel PAPYRUS (logiciel développé par le C.E.R.T.U.).Les valeurs estimées correspondent au débit de pointe à différents nœuds du bassinversant en considérant qu'il n'y a eu aucun désordre en amont (= transfert del'intégralité des écoulements vers l'aval, absence de phénomènes de stockagetemporaire).

Une simulation du même type que celle réalisée dans le zonage aurait nécessité lelevé (topographie, dimension, état...) de l'ensemble des ouvrages hydrauliques(fossés, buses...) situé dans le bassin versant. Le débit de pointe calculé peut toutefoisêtre considéré comme une des valeurs les plus pessimistes et donc être utilisé pour ledimensionnement de nouveaux collecteurs EP si certains fossés venaient à être busésou d'anciens collecteurs changés.



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2.1. Méthodologie - hypothèses de calcul

Pour réaliser notre modélisation, le bassin versant du Coffolet a été découpé en 22sous bassins versants (voir figure 19). Ce découpage prend en compte :

- l'occupation du sol (prairie, zone batie...)- le contexte topographique,- les principaux nœuds dans le réseau hydrographique (confluence, traversée

voirie...).

Chaque sous basins versant a été caractérisé par :- sa surface,- la longueur du plus long parcours hydraulique,- sa pente,- son coefficient de ruissellement moyen.

Ces informations sont synthétisées sur la figure 20.

Le choix du coefficient de ruissellement joue un rôle important puisqu'il conditionneen grande partie la valeur du débit calculé. Dans le cadre de notre étude nous avonsconsidéré un coefficient de ruissellement :

- de 0,08 pour les secteurs de prairies et de pâtures,

- compris entre 0,25 et 0,35 pour les secteurs urbanisées. Cet écart permet deprendre en compte la densité de l'urbanisation de certains secteurs. Ces valeurscorrespondent à celles généralement retenues dans la bibliographie pour ce typed'occupation du sol (quartier résidentiel, secteur pavillonnaire 10 à 20 logts/ha,substratum argilo-sableux),

- des valeurs intermédiaires ont été retenues pour les secteurs où l'occupationdu sol est mixte (prairie avec quelques zones de bâties).

A partir de ces informations une simulation hydraulique a été réalisée en utilisant laméthode ponctuelle (ou de Caquot) sur la base des coefficients de Montana de larégion 2. Deux situations ont été distinguées : l'épisode de fréquence décennale etcelui de fréquence vingtennale. Pour chacune de ces situations, les débits de pointeont été calculés au niveau de 23 points (ou nœuds) caractéristiques situés dans lebassin versant du Coffolet (voir localisation sur figure 20).



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2.2. Etat actuel

Cette simulation a été réalisée en considérant l'occupation actuelle du sol.

Nous avons considéré que le grand lotissement en cours de construction (zone Na)était achevé et que le bassin écrêteur ou les fossés stockants mis en place de ce secteurn'avaient pas de réelle influence sur les débits de pointe compte tenu de leur faiblecapacité de stockage.

Les débits calculés au niveau des différents nœuds sont présentés dans le tableau ci-dessous.

NœudsSous bassins versants

concernésDébit décennal

(Q10) m3/sDébit vingtennal

(Q20) m3/s

A 4 0,52 0,61

B 1-4 1,06 1,32

C 1-2-3-4 1,31 1,63

D 6 0,23 0,29

E 6-8 0,65 0,81

F 7 0,31 0,39

G 6-7-8-10 0,9 1,11

H 9 0,25 0,31

I 6 à 11 1,03 1,28

J 1 à 11 2,23 2,79

K 12 0,75 0,94

L 12-13 0,75 0,94

M 12-13-14 0,81 1,01

N 12-13-14-15 1,26 1,58

O 17 0,24 0,3

P 16 0,42 0,52

Q 17-19 0,57 0,71

R 12 à 19 0,45 0,56

S 20 1,17 1,46

T 21 0,38 0,48

U 12 à 21 2,72 3,4

V 12 à 22 2,94 3,67

W 1 à 22 5,02 6,28

On constate que les valeurs calculées au niveau des nœuds L et U sont du mêmeordre de grandeur que celles estimées dans le cadre de l'étude de zonage (simulationdécennale en considérant que les travaux préconisés ont été réalisés).

Figure 19 : Caractéristiques des sous bassins versants

n° Sous bassin versant Surface (ha)Longueur plus long

parcours hydraulique (m)Pente

Coeficient deruissellement

1 Champlong Ouest 37,67 1400 0,032 0,08

2 Champlong Nord 15,84 1080 0,023 0,08

3 Champlong Est 9,67 640 0,046 0,08

4 Francillon 24,86 800 0,05 0,08

5 La Croix 34,09 1120 0,015 0,08

6 Prairie 1 10,52 640 0,062 0,08

7 Prairie 2 15,49 800 0,056 0,08

8 Urbain futur 1 14,1 640 0,042 0,13 - 0,3

9 Urbain futur 2 3,76 240 0,033 0,15 - 0,3

10 Urbain futur 3 1,31 160 0,031 0,1 - 0,3

11 les Gouttes 21,05 960 0,02 0,08

12 Saint-sulpice 8,63 480 0,031 0,25

13 Prairie Saint-Sulpice 7,4 480 0,058 0,08

14 Potier 6,99 480 0,062 0,08

15 Lotissement du Clos Fleuri 7,76 520 0,057 0,3

16 Urbain 1 2,32 220 0,031 0,35

17 Urbain 2 2,3 240 0,021 0,25

18 Urbain 3 2,12 240 0,033 0,3

19 Urbain 4 4,21 400 0,025 0,3

20 Urbain 5 13,27 640 0,023 0,3

21 Urbain 6 4,15 360 0,027 0,25

22 Fond vallon 8,11 560 0,026 0,1

LE CLOS

COFFOLLET

HERBETANT

LE PONT

HERBETANT

LEVAS

MONTAGNY

MONTAGNY

LE SUCHET

MONTAGN

SEIGNE

GREZELON

SEIGNE-NORD

LA LIE-SUD

SAINT-SULPICE-SUD

SAINT-SUPLICE-NORD

SAINT-SULPICE

COFFOLLET

LE BOURG

LA LIE-NORD

DOMAINE DES GOUTTES

COFFOLLET

COFFOLLET

LE BOIS

CHAMPLONG-EST

LA NOIERIE

LA NOIERIE

LES HAUTS DU ROY

DOMAINE FRANCILLON

BRAILLE-EST

BRAILLE-OUEST

RUYERES

CHAMPLONG-OUEST

SAINT-SUPLICE-NORD

CHATEAU DE CHAMPLONG

CHAMPLONG-OUEST

DOMAINE LA CROIX

EST

SAINT-SULPICE-NORD

PILON-OUEST

360.00

350.0

0

345.00

340.00

330.00

390.00

395.00

385.00

415.00

410.00

405.00

400.00

360.00

365.00

355.00

420.00

415.

00

410.00

405.00

400.00

395.00

390.00

375.00

370.00

340.00

345.00

350.00

355.00

385.00

380.00

375.00

380.00

385.00

390.00

395.0

0

365.00

370.00

375.00

Figure 20 :Découpage des sous bassins versants

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Fond cadastral, échelle 1/8000e

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Noeud caractéristique

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Sous bassin versant�



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2.3. Situation future

Dans cette simulation, nous avons considéré que les secteurs 8, 9 et 10 étaienturbanisés (aménagement de lotissements, coefficient de ruissellement moyen de 0,3).Tout comme dans la simulation précédente deux situations sont distinguées :l'épisode décennal, l'épisode vingtennal.

On constate que l'urbanisation de ces secteurs risque d'augmenter de manièresignificative les débits de pointe générés en aval. Il conviendra donc de limiter lesdébits de pointe évacués vers l'aval, avec l’aménagement de bassins rétention telsque prévus dans le zonage d’assainissement « eaux pluviales » de la commune deVillerest.

NœudsSous bassins versants

concernésDébit décennal

(Q10) m3/sDébit vingtennal

(Q20) m3/s

A 4 0,52 0,61

B 1-4 1,06 1,32

C 1-2-3-4 1,31 1,63

D 6 0,23 0,29

E 6-8 1,39 1,74

F 7 0,31 0,39

G 6-7-8-10 1,63 2,03

H 9 0,57 0,71

I 6 à 11 1,7 2,13

J 1 à 11 3,01 3,76

K 12 0,75 0,94

L 12-13 0,75 0,94

M 12-13-14 0,81 1,01

N 12-13-14-15 1,26 1,58

O 17 0,24 0,3

P 16 0,42 0,52

Q 17-19 0,57 0,71

R 12 à 19 0,45 0,56

S 20 1,17 1,46

T 21 0,38 0,48

U 12 à 21 2,72 3,4

V 12 à 22 2,94 3,67

W 1 à 22 5,95 7,44

En italique et gras, nœuds où l'urbanisation entraînera une augmentation des débits de pointe.



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3. SYNTHESE

En période pluvieuse, les eaux de ruissellement se concentrent :

- dans les fossés puis dans les talwegs naturels dans les zones de prairies,

- dans les réseaux eaux pluviales (fossés, canalisations) au niveau des zonesurbanisées.

L’étude de zonage eaux pluviales a permis de recenser les différents points duréseau EP communal sous dimensionnés au regard des débits à évacuer.

La modélisation réalisée à l’échelle du bassin versant du Coffolet a permis d’estimerle débit de pointe décennal et vingtennal en différents points du bassin versant.

Au vu de ces débits et suite aux observations de terrain, deux secteurs nécessiterontprobablement dans le futur des aménagements hydrauliques :

- tronçon M-N. Actuellement les écoulements issus des 23 ha de bassin versantamont se font le long d’un chemin rural dans un petit fossé de faible dimension etfortement penté. Plusieurs traces de débordement sur le chemin sont visibles. Unereprise et un recalibrage de cet ouvrage semblent donc nécessaires à plus ou moinscourt terme d’autant plus que l’urbanisation de part et d’autre du chemin devraits’intensifier.

- tronçon J-W et V-W. Il s’agit du point de confluence des trois vallonsprincipaux du Coffolet. Des débordements vers les habitations sont régulièrementobservés vu la faible place laissée pour les écoulements. Le recalibrage de la sectionhydraulique devrait donc être envisagé afin de supprimer ces nuisances. La buse oule surcreusement du ruisseau seront adaptés aux débits de pointe transitant dans cesecteur (au minimum débit décennal). Ces éventuels aménagements pourront êtreréalisés dans le cadre du projet d’extension du golf et de son alimentation en eau(voir partie 1, alimentation par bassin écrêteur).

Sur les autres tronçons, les désordres occasionnés par un éventueldébordement sont faibles compte tenu du contexte topographique général, del’occupation du sol et de la capacité des ouvrages hydrauliques (fossés, buses…).

Documents

annexe-6-Diag Hydraulique CESAME