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> INFORFEB     W     W     W  .     F     E     B  .     B     E La newsletter pour décideurs [ 1 ER JUIN 2012 – N° 18 ] La Commission européenne a publié ce mercre- di son évaluation des prestations socio-écono- miques et budgétaires des États membres ainsi que ses nouvelles propositions de recommanda- tions nationales spécifiques. La Belgique y reçoit à juste titr e une cote miti- gée, et la Commission y réitère ses principaux messages, déjà formulés l’an dernier à l’égard de notre pays. La FEB y souscrit entièrement. Certes une série d’efforts ont été accomplis par les autorités belges, en matière notamment de réforme des pensions, d’activation des chô- meurs et d’assainissement des finances publiques, et cela a été souligné. Néanmoins, la Commission déplore les lenteurs dans d’autres réformes et le problème structurel des coûts salariaux trop élevés, venant affaiblir notre compétitivité. Sur cette base, la Commission propose un nou- vel ensemble de recommandations spécifiques à l’intention de la Belgique. Elle estime qu’il reste encore du chemin à parcourir en matière de réforme des pensions, de dynamisation du marché du travail et de handicap salarial face à nos voisins. Sur ce dernier point, elle plaide très justement pour que l’on évite à l’avenir tout nouveau dérapage, entre autres par une réforme de l’index et par une application stric- te de la Loi sur la compétitivité de 1996. Le constat est clair : il importe d’accélérer le tem- po des réformes structurelles dans notre pays ! Ces recommandations arrivent dans un contex- te européen marqué par la crise des dettes souveraines et le débat sur les programmes d’austérité et les mesures de relance. Ces thèmes sont à nos yeux intimement liés. Il faut donc cesser de les opposer les uns aux autres : l’économie européenne ne peut redémarrer que sur des bases saines. L’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro – scénario à éviter – doit convaincre les gouvernements européens de mener à bien les programmes d’assainissements des finances publiques. Ces efforts sont indispen- sables pour combler durablement les déficits du passé, qui minent la crédibilité et la stabili- té de l’euro et hypothèquent l’avenir. Le retour à un équilibre budgétaire structurel partout en Europe ne fera que renforcer son potentiel de croissance, et non l’inverse. Et ces efforts doivent s’accompagner de mesures intelligentes de soutien à la relance. Pareil objectif n’implique pas nécessairement de nouvelles dépenses, que du contraire. Il en va précisément ainsi de la mise en œuvre effec- tive des recommandations spécifiques adres- sées par la Commission aux États membres. Ces réformes structurelles se traduiront à moyen terme par un potentiel de croissance plus élevé et une création plus importante d'emplois. De même, la finalisation du marché intérieur peut grandement contribuer à dynami- ser les activités économiques transfrontalières. L’UE doit également faire preuve de créativité dans l’utilisation optimale des moyens budgé- taires exis tants . La FEB a pris part à ce débat, en avançant en particulier la piste de garanties pour les investissements en efficacité énergé- tique dans les entreprises, sans peser sur la crédibilité financière des États membres. La crise que traverse la zone euro doit débou- cher sur des réformes approfondies. Des solu- tions structurelles et interconnectées existent et sont connues, comme vient encore de le marteler la Commission. Elles forment un tout cohérent. Elles requièrent l’engagement sans faille des autorités – belges notamment – à appliquer scrupuleusement les recommanda- tions européennes et à faire preuve d’ambition dans le renforcement du potentiel de croissan- ce de l’UE et de la compétit ivité de nos entre- prises. L'ère du facultatif est révolue. La Belgique peut et doit mieux faire ! RUDI THOMAES , ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ Une série d’efforts ont été accom- plis par les autorités belges. Mais la Commission déplore les lenteurs dans d’autres réformes. > WORLD COMPETITIVENESS YEARBOOK > La compétitivité au cœur des priorités ! RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES > On recherche un fil d’Ariane dans le dédale de standards internationaux… DÉVELOPPEMENT DURABLE > Les parties prenantes formulent une vision pour 2050 HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT -NIKLAAS — P409959 LE CHIFFRE DE LA SEMAINE À ÉPINGLER Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes ! Résultat du syndicat libéral lors des élections sociales Le résultat le plus marquant des élections socia- les est la progression du syndicat libéral, qui dépasse, dans le conseil d'entreprise et le comité pour la prévention et la protection au travail, la barre des 11% des voix. Même s'ils reculent légè- rement, les deux autres grands syndicats confir- ment leur positionnement antérieur. 11%

Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes !, Infor FEB 18, 1 juin 2012

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>INFORFEB    W    W    W .    F    E    B .    B    E

La newsletter pour décideurs

[ 1ER JUIN 2012 – N° 18 ]

La Commission européenne a publié ce mercre-

di son évaluation des prestations socio-écono-

miques et budgétaires des États membres ainsi

que ses nouvelles propositions de recommanda-

tions nationales spécifiques.

La Belgique y reçoit à juste titre une cote miti-

gée, et la Commission y réitère ses principauxmessages, déjà formulés l’an dernier à l’égard

de notre pays. La FEB y souscrit entièrement.

Certes une série d’efforts ont été accomplis

par les autorités belges, en matière notamment

de réforme des pensions, d’activation des chô-

meurs et d’assainissement des finances

publiques, et cela a été souligné. Néanmoins,

la Commission déplore les lenteurs dans

d’autres réformes et le problème structurel des

coûts salariaux trop élevés, venant affaiblir

notre compétitivité.

Sur cette base, la Commission propose un nou-

vel ensemble de recommandations spécifiques

à l’intention de la Belgique. Elle estime qu’il

reste encore du chemin à parcourir en matière

de réforme des pensions, de dynamisation du

marché du travail et de handicap salarial face

à nos voisins. Sur ce dernier point, elle plaide

très justement pour que l’on évite à l’avenir

tout nouveau dérapage, entre autres par une

réforme de l’index et par une application stric-

te de la Loi sur la compétitivité de 1996. Le

constat est clair : il importe d’accélérer le tem-

po des réformes structurelles dans notre pays !

Ces recommandations arrivent dans un contex-

te européen marqué par la crise des dettes

souveraines et le débat sur les programmes

d’austérité et les mesures de relance. Ces

thèmes sont à nos yeux intimement liés. Il faut

donc cesser de les opposer les uns aux autres :

l’économie européenne ne peut redémarrer

que sur des bases saines.

L’éventualité d’une sortie de la Grèce de lazone euro – scénario à éviter – doit convaincre

les gouvernements européens de mener à

bien les programmes d’assainissements des

finances publiques. Ces efforts sont indispen-

sables pour combler durablement les déficits

du passé, qui minent la crédibilité et la stabili-

té de l’euro et hypothèquent l’avenir. Le retour

à un équilibre budgétaire structurel partout en

Europe ne fera que renforcer son potentiel de

croissance, et non l’inverse.

Et ces efforts doivent s’accompagner de

mesures intelligentes de soutien à la relance.

Pareil objectif n’implique pas nécessairement

de nouvelles dépenses, que du contraire. Il en

va précisément ainsi de la mise en œuvre effec-

tive des recommandations spécifiques adres-

sées par la Commission aux États membres.

Ces réformes structurelles se traduiront à

moyen terme par un potentiel de croissance

plus élevé et une création plus importante

d'emplois. De même, la finalisation du marché

intérieur peut grandement contribuer à dynami-

ser les activités économiques transfrontalières.

L’UE doit également faire preuve de créativité

dans l’utilisation optimale des moyens budgé-

taires existants. La FEB a pris part à ce débat,en avançant en particulier la piste de garanties

pour les investissements en efficacité énergé-

tique dans les entreprises, sans peser sur la

crédibilité financière des États membres.

La crise que traverse la zone euro doit débou-

cher sur des réformes approfondies. Des solu-

tions structurelles et interconnectées existent

et sont connues, comme vient encore de le

marteler la Commission. Elles forment un tout

cohérent. Elles requièrent l’engagement sans

faille des autorités – belges notamment – à

appliquer scrupuleusement les recommanda-

tions européennes et à faire preuve d’ambition

dans le renforcement du potentiel de croissan-

ce de l’UE et de la compétitivité de nos entre-

prises. L'ère du facultatif est révolue. La

Belgique peut et doit mieux faire !

RUDI THOMAES, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

Une série d’efforts ont été accom-plis par les autorités belges. Maisla Commission déplore leslenteurs dans d’autres réformes.

> WORLD COMPETITIVENESS YEARBOOK > La compétitivité aucœur des priorités !

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES > On rechercheun fil d’Ariane dans le dédale de standardsinternationaux…

DÉVELOPPEMENT DURABLE > Les parties prenantesformulent une vision pour 2050

HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959

LE CHIFFRE DE LA SEMAINEÀ ÉPINGLER

Appliquer scrupuleusement lesrecommandations européennes !

Résultat du syndicat libéral lors des élections sociales

Le résultat le plus marquant des élections socia-les est la progression du syndicat libéral, qui

dépasse, dans le conseil d'entreprise et le comité

pour la prévention et la protection au travail, la

barre des 11% des voix. Même s'ils reculent légè-

rement, les deux autres grands syndicats confir-

ment leur positionnement antérieur.11%

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7/31/2019 Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes !, Infor FEB 18, 1 juin 2012

http://slidepdf.com/reader/full/appliquer-scrupuleusement-les-recommandations-europeennes-infor-feb-18 2/4

Le 22 mai, la FEB et Business & Society

Belgium ont organisé un séminaire pratique

sur les standards internationaux en matière de

responsabilité sociétale des entreprises (ci-après, RSE). Dans sa communication de 2011,

la Commission européenne souligne que toutes

les entreprises ‘ont’ une responsabilité socié-

tale.

En effet, elles ont de facto, sur la société, un

impact et  positif (création de ‘welfare’, paie-

ment d'impôts, création d'emplois…) et  néga-

tif (pollution, risque pour la santé...). Dans

cette logique, la Commission ‘invite’ les entre-

prises européennes de plus de 1.000 per-

sonnes de s'engager, d’ici 2014, à tenircompte d'au moins un des 3 standards inter-

nationaux suivants :

• Les Principes directeurs de l'OCDE à l’in-

tention des entreprises multinationales. Il

s'agit de recommandations que plus de 40

pays adressent aux multinationales exerçant

leurs activités dans les pays adhérents ou à

partir de ces pays. Ces principes ont trait,

entre autres, à l’environnement, à l’emploi et

aux relations professionnelles, ou encore à la

concurrence. Des Points de contact natio-

naux sont chargés de la promotion et de la

mise en œuvre de ces Principes ;

• Le Pacte mondial des Nations Unies. Celui-

ci repose sur une adhésion volontaire del’entreprise aux 10 principes énoncés en une

seule page, comme l’abolition du travail des

enfants ou encore la lutte contre la corrup-

tion. L’entreprise est tenue de publier un

rapport annuel sur les progrès accomplis

dans l’application du Pacte.

• La norme ISO 26000. Cette norme définit

les 7 éléments clés qui doivent guider les

entreprises dans leur dialogue avec les par-

ties prenantes, comme les relations et condi-

tions de travail ou encore l’environnement.

La norme se présente sous la forme d’un

guide de près de 100 pages destiné la mise

en œuvre de chaque élément.

Pour la FEB, ces trois standards inter-

nationaux – de portée différente – peuvent

aider les entreprises dans la mise en place de

leur stratégie en matière de RSE. Ils doivent

rester des instruments volontaires. N’imposons

pas aux entreprises une nouvelle couche

bureaucratique !

Isabelle Callens – [email protected]

Christine Darville – [email protected]

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les parties prenantesformulent une visionpour 2050

La semaine dernière, le Conseil fédéral du déve-

loppement durable (CFDD) a approuvé un avis

unanime sur une vision à long terme en matiè-re de développement durable. Cet accord est la

preuve que les organisations patronales, les

syndicats et les ONG (mouvance environne-

mentale et Nord-Sud) sont en grande partie sur

la même longue d’onde en ce qui concerne les

objectifs économiques, sociaux et environne-

mentaux que notre société doit poursuivre. Cet

avis servira d’input à la réflexion que le gou-

vernement fédéral et le Parlement mèneront à

ce sujet au cours des prochains mois.

La FEB est satisfaite que cet avis

contienne des éléments importants, comme

l’entrepreneuriat, l’innovation, la garantie d’un

‘level playing field’ international et des

finances publiques saines. En effet, jusque

récemment, ces éléments cruciaux n’étaient

pas toujours associés – à tort – au développe-

ment durable. La FEB appelle le gouvernement

à prendre cet avis sérieusement en considéra-

tion et à donner au pilier économique une pla-

ce centrale dans la future stratégie à long

terme en matière de développement durable :

en effet, seuls des fondements économiques

>

Yves Leterme à la FEB, àpropos de responsabilitésociétale

Le 22 mai, Yves Leterme, secrétaire général

adjoint de l'OCDE, était l'invité d'honneur d'un

petit déjeuner organisé par la FEB et Business

& Society Belgium. Devant quelque 50 CEO, il

a exposé l'importance de la responsabilité

sociétale pour le monde économique et le rôle

de l'OCDE dans la promotion de cette respon-

sabilité, via les Principes directeurs à l’inten-

tion des entreprises multinationales. Revus en

2011, ces Principes visent à favoriser une

conduite raisonnable des entreprises dans un

environnement mondialisé. Dans ce contexte,

l’orateur a insisté sur la nécessité d’une

convergence des standards internationaux en

matière de responsabilité sociétale, qu'il s'agis-

se des Principes directeurs, du Pacte mondial

des Nations Unies ou encore de l’ISO 26000

(voir autre texte dans ce même Infor).

Isabelle Callens – [email protected]

Christine Darville – [email protected]

La FEB prépare le prochainSommet de la Terre

Ce vendredi 22 mai, la FEB a eu l'occasion de

prendre part à une table ronde organisée par le

ministre Steven Vanackere en vue du prochain

Sommet de la Terre, mieux connu sous le nom

de Rio+20. Comme toutes les parties pre-nantes qui composent le Conseil fédéral du

développement durable (CFDD), elle y a réaf-

firmé son principal message en faveur de l'éco-

nomie verte. Celui-ci tient essentiellement en

deux points : 1) Les entreprises belges s'ins-

crivent dans l'économie verte, qui est synony-

me non seulement de nouveaux marchés, mais

aussi d'adaptation des marchés traditionnels et

2) Ces nouveaux marchés et marchés adaptés

impliquent que l'on mette l'innovation – tech-

nologique, sociale et économique – au centre

du processus.

Isabelle Callens – [email protected]

Les messages de la FEB auConseil Compétitivité

La FEB a sensibilisé les ministres J. Vande

Lanotte et J.-M. Nollet à ses priorités quant aux

dossiers débattus par le Conseil Compétitivité

de ces 30 et 31 mai, auquel ils devaient par-

ticiper. Elle a plaidé pour une optimalisationdu programme COSME en faveur des PME et

pour un allègement des lourdeurs administra-

tives dans le cadre de la reconnaissance des

qualifications professionnelles. Elle a égale-

ment soutenu les modes alternatifs de règle-

ment des différends (ADR), qui permettent,

entre autres, d’éviter les dérives des ‘class

actions’ (actions collectives) à l’américaine.

Enfin, elle a plaidé pour une simplification des

procédures liées à la participation aux pro-

grammes de soutien à la R&D (programme

Horizon 2020), et pour une solution rapide

dans le dossier du volet juridictionnel du bre-

vet unitaire.

Olivier Joris – [email protected]

>>>

ACTION FEB

>

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES

On recherche un fil d’Ariane dans le dédale destandards internationaux…

>

Page 3: Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes !, Infor FEB 18, 1 juin 2012

7/31/2019 Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes !, Infor FEB 18, 1 juin 2012

http://slidepdf.com/reader/full/appliquer-scrupuleusement-les-recommandations-europeennes-infor-feb-18 3/4

L’institut suisse de management IMD a publié les résultats de son clas-

sement international de la compétitivité, le World Competitiveness

Yearbook (*). Cette année, la Belgique y perd deux places et atteint

désormais la 25e position sur les 59 pays étudiés. Ce recul est inquié-

tant, car ce classement influence clairement les acteurs économiquesdans leurs choix de destinations d’investissement. La FEB y voit donc

une raison supplémentaire de taille pour mettre la compétitivité de notre

pays dans le top des priorités à court terme. Un autre point préoccu-

pant ressort de l’étude : la Belgique affiche à nouveau une position très

défavorable (58e sur 59 !) en matière de pression fiscale. Et cela ne

risque pas de s’arranger ! En effet, le Bureau fédéral du plan prévoit

une augmentation de la pression fiscale, en 2012, de 43,4% à 45%

du PIB. Tout en respectant sa politique d’assainissement, le gouverne-

ment doit à l'avenir éviter des hausses supplémentaires de la fiscalité.

Par ailleurs, même si la Belgique conserve des atouts au niveau de son

infrastructure, elle cède du terrain en la matière en passant de la 19e

à la 21e position. C’est un signal clair pour nos autorités de faire preu-ve de proactivité pour que de grands projets voient le jour. À cet égard,

la Belgique ne peut louper l’opportunité offerte par la Banque euro-

péenne d’investissement, qui va débloquer des fonds pour des projets

d’infrastructure.

Le classement de l’IMD est clair : la Belgique est moins attrac-

tive que l’an dernier aux yeux des investisseurs. Si nous voulons que cet-

te tendance s’inverse, notre pays doit absolument placer la compétitivité

au cœur de son action, en s’atta-

quant notamment à la pression fis-

cale très élevée en Belgique et en

faisant preuve de plus de proacti-vité dans le cadre des projets

d’infrastructure.

Anne Defourny – [email protected]

(*) www.imd.ch/wcy12

solides nous donneront les moyens de réaliser

nos grandes ambitions en termes de prospéri-

té et de bien-être.

Geert Vancronenburg – [email protected]

ÉLECTIONS SOCIALES

Progression du syndicatlibéral et recul du taux departicipation des jeunes

travailleursLa procédure électorale s'est achevée dans

près de 7.000 entreprises. Malgré la com-

plexité et le coût élevé de celle-ci, les services

RH des entreprises dépassant le seuil moyen

de 50 travailleurs se sont bien acquittés de

leur tâche, à en croire le plus faible nombre de

recours judiciaires. L'aide logistique et juri-

dique des fédérations patronales mais aussi la

convivialité de la plate-forme internet du SFP

Emploi ont contribué à ce succès.

Du côté des 1,7 million de travailleurs concer-

nés, le taux de participation moyen de 71%

représente une très légère baisse par rapport à

l'édition 2008 (-0,5%), faisant suite à un recul

de 4% entre 2004 et 2008. Ce sont surtout lesjeunes travailleurs de moins de 25 ans qui se

sont sentis peu concernés, avec un taux de

participation de 36% contre 53% encore en

2004.

Le nombre de candidats présentés serait en

recul d'environ 7,5% par rapport à 2008. Sur

les 125.116 candidats figurant sur les listes

en 2012, les chiffres provisoires couvrant 90%

du dépouillement font état de 44.608 élus

comme effectifs et suppléants pour les deux

organes (conseil d'entreprise et comité pour la

prévention et la protection au travail). Côté

résultats, le fait le plus marquant concerne la

progression du syndicat libéral, qui dépasse

dans les deux organes la barre des 11% desvoix. Même s'ils reculent légèrement, les deux

autres grands syndicats confirment leur posi-

>

WORLD COMPETITIVENESS YEARBOOK>

La compétitivité au cœur des priorités !

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     [    I    N    F    O    R

    F    E    B

    1    8  —

    1    E    R

    J    U    I    N

    2    0    1    2

     ]

          3          5  ,

          8          0

          3          6  ,

          2          3

          3          5  ,

          4          5

          5          2  ,

          3          0

          5          2  ,

          4          8

          5          1  ,

          6          9

          9  ,

          6          7

          9  ,

          5

          1          1  ,

          3          2

          1  ,

          4          0

          1  ,

          1          1

          1  ,

          0          2

          1  ,

          1          0

          0  ,

          5          1

          0  ,

          5          2

0,00

10,00

20,00

30,00

40,00

50,00

60,00

FGTB CSC CGSLB CNC Listes-maison

2004 2008 2012

GRAPHIQUE 1 Résultats des élections sociales en % des voix 2004/2008/2012Conseil d'entreprise

          3          6  ,

          3          0

          3          6  ,

          7          3

          3          6  ,

          3          7

          5          3  ,

          4          5

          5          3  ,

          8          0

          5          2  ,

          3          3

          9  ,

          9          0

          9  ,

          8          2

          1          1  ,

          3          0

0,00

10,00

20,00

30,00

40,00

50,00

60,00

FGTB CSC CGSLB

2004 2008 2012

GRAPHIQUE 2 Résultats des élections sociales en % des voix 2004/2008/2012Comité pour la prévention et la protection au travail

La Belgique ne peut louperl’opportunité offerte par laBanque européenne d’in-vestissement, qui va déblo-quer des fonds pour desprojets d’infrastructure.

Page 4: Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes !, Infor FEB 18, 1 juin 2012

7/31/2019 Appliquer scrupuleusement les recommandations européennes !, Infor FEB 18, 1 juin 2012

http://slidepdf.com/reader/full/appliquer-scrupuleusement-les-recommandations-europeennes-infor-feb-18 4/4

     G    r    a    p

     h     i    s    m    e    e

     t    p    r    o

     d    u    c

     t     i    o    n   :

     T     h    e

     M    a

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  –     t     é     l .     0     3     7     7     1     1     2     3     0

  –    m    a

     i     l     @     t     h    e    m    a

     i     l    s     h    o    p

 .     b    e

tionnement antérieur (voir graphiques).

La FEB salue les résultats obtenus par

les différentes organisations syndicales. Elleforme le vœu que les nouveaux élus auront à

cœur de s'investir de manière constructive

dans leur entreprise. Il est temps de se mettre

au travail pour relever les nombreux défis qui

se présentent à nos entreprises et qui devront

trouver des réponses appropriées tout au long

de la législature sociale.

Annick Hellebuyck – [email protected]

CONFÉRENCE INTERNATIO-NALE DU TRAVAIL

Sécurité sociale, emploides jeunes et nouvellestêtesLa 101e Conférence internationale du travail,

la rencontre annuelle de l’Organisation inter-

nationale du travail (OIT), a débuté cette

semaine à Genève (*). Quelque 4.000 repré-

sentants des gouvernements, des employeurs

et des syndicats issus de 183 États membresy discutent de questions d’actualité relatives

au travail, au sein de commissions spéci-

fiques. Juste avant le début de la conférence,

le conseil d’administration a désigné, au ter-

me d’une séance animée, un nouveau direc-

teur général, élu parmi 9 candidats. Guy

Ryder (Royaume-Uni), actuel directeur OIT en

charge des normes et des droits et principes

fondamentaux au travail, a été sélectionné etdevient le 10e directeur général de l’OIT, en

remplacement de Juan Somavia (Chili). Autre

changement de pouvoir, à la tête de l’OIE cet-

te fois, l’Organisation internationale des

employeurs, où Brent Wilton (Nouvelle-

Zélande) prend le relais d’Antonio Penalosa

(Espagne). Sur le plan du contenu, la confé-

rence sera un véritable défi. La commission

‘sécurité sociale’ élaborera une recommanda-

tion autonome sur un socle de protection

sociale, un concept d’accès universel basiqueaux soins de santé et un minimum de sécuri-

té de revenus avec une option de progression.

Vu le nombre alarmant de jeunes sans travail

et les problèmes croissants que pose la tran-

sition de l’école vers le travail, une commis-

sion spéciale sera dédiée à l’emploi des

jeunes. Plusieurs forums organisés avec les

jeunes ou par eux ont précédé la conférence.

Enfin, la commission chargée de l’application

des normes discute chaque année d’une série

de cas de non-application ou d’infractions auxnormes internationales. Une délégation expé-

rimentée de la FEB s’est rendue sur place et

participe activement aux débats.

Kris De Meester – [email protected]

(*) Plus d’information sur www.ilo.org

et sur www.feb.be

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Peu de progrès à laconférence de Bonn

Les dernières négociations climatiques qui se

sont achevées le 25 mai à Bonn n’ont guère

été productives. Elles avaient pour objectif de

développer les résultats de la Conférence sur

le climat, organisée en Afrique du Sud en

décembre dernier. Elles étaient, plus précisé-

ment, destinées à définir un plan de travail en

vue de la conclusion, en 2015, d’un traité

sur le climat qui entrerait en vigueur en 2020.

En raison des fortes oppositions entre pays

émergents, pays en développement et pays

industrialisés, les participants n’ont pu que

définir un agenda partiel pour les trois pro-

chaines années. De plus, on n’a guère enre-

gistré de progrès concernant le financement

du ‘Green Climate Fund’, qui doit aider les

pays pauvres à affronter les conséquences du

changement climatique et à réduire leurs

émissions de gaz à effet de serre. En

revanche, des progrès ont été faits en ce qui

concerne la prolongation du Protocole de

Kyoto. Celle-ci devrait être finalisée en

novembre, à la Conférence internationale sur

le climat de Doha.

On ne peut que regretter que l’exécu-

tion pratique de l’accord conclu en décembre

à Durban reste en panne. La FEB reste d’avis

que la problématique climatique exige que

tous prennent leurs responsabilités. C’est la

seule manière d’établir un ‘level playing

field’ international qui préservera notre assi-

se économique, tout en nous permettant decréer de nouveaux marchés et de nouveaux

emplois.

Pieter-Jan Van Steenkiste – [email protected]

>

>

FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBLrue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15

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L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de l'écosystè-

me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est

responsable d'un point de vue économique.

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DATE :

6 JUIN 2012

DATES :

11, 18 ET

25 JUIN 2012

DATE :

14 JUIN 2012

Secteur privé et services publics : en concurrence ?Dans le cadre de Brussels Metropolitan

Ce séminaire a pour but d'identifier tant les nouveaux marchés potentiels pourles opérateurs privés dans des domaines relevant jusqu’à présent de la sphère

publique que les défis liés à la concurrence en provenance du secteur public sur des seg-ments d’activités commerciaux.

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Dialoguez mieux avec votre personnel pour atteindre vos objectifsEn cette période d'incertitude économique, impliquer son personnel dansles objectifs de l'entreprise est un élément important de croissance.

Economic expansion and stakeholders managementComment sortir du schéma conflictuel et entamer un dialogue constructif ?

Un séminaire FEB et Business & Society

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations & séminaires

LIEU : FEB, BRUXELLES

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