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P. ARRAS actualités N° 251 - Décembre 2010 P9 P 6-7 P 15-17 Tous Place des Héros 25 000 spectateurs au Festival du Film Basket : la vie en rose La féerie de Noël www.arras.fr L e m a g a z i n e d e s A r r a g e o i s

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P. ARRAS actualitésN° 251 - Décembre 2010

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Tous Place des Héros25 000 spectateurs au Festival du Film

Basket : la vie en rose

La féerie de Noël

www.arras.frL e m a g a z i n e d e s A r r a g e o i s

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Arras ActualitésDécembre 20102

Un nouveau bureaude poste en libre service

Le bureau de poste d’ArrasPrincipal, rue Gambetta, adésormais tout d’une bou-tique ! L’espace réaménagé,inauguré le 17 novembre, a étéentièrement repensé dans unnouveau concept commercialau service du client. Pourréduire le temps d’attente, les traditionnels guichets ont quasi-ment disparu au profit de zones d’accueil identifiées par un codecouleur, jaune pour les opérations courrier-colis, bleu pour lesopérations bancaires. L’espace libre service s’est considérable-ment développé avec de nombreux automates permettant detraiter soi même rapidement la plupart des opérations cou-rantes, notamment l’affranchissement. A son entrée, chaqueclient est systématiquement accueilli et orienté selon la naturede sa demande.

L’Hôpital privé Arras Les Bonnettesinauguré

La réunion sur un même site des cliniques Bon Secours etSainte-Catherine est officiellement devenue, le 17 novembre lorsd’une inauguration en présence des dirigeants de la Générale deSanté, l’Hôpital privé Arras Les Bonnettes. Cette réalisation est lavingt-septième du groupe qui avait fait dans cette intention l’ac-quisition de Bon Secours en 2003. En mai 2007, l’activité de cetteclinique, véritable institution arrageoise créée en 1899 par unecongrégation de sœurs, était transférée dans un nouveau bâti-ment aux Bonnettes. La clinique Sainte-Catherine a rejoint legroupe en octobre 2005 et s’est alors constitué le projet qui adonné le jour au complexe hospitalier que l’on connaîtaujourd’hui. Avec au total deux cent quatre-vingt cinq lits, l’hôpi-tal des Bonnettes entend devenir « un établissement de référencedans la région en offrant une prise en charge complète du patientdans le cadre d’un parcours de soins personnalisé ». Qualité et effi-cience des soins et gestion responsable sont les maîtres mots dela Générale de Santé qui veut « s’adapter à un système français enpleine mutation ». Pour Jean-Marie Vanlerenberghe, « cette nou-velle offre, magnifique outil au service de la personne, complètera laréponse offerte aux besoins d’une population qui a raison d’être exi-geante en matière de qualité de soins ». L’hôpital des Bonnettes seveut un modèle médico-économique, selon les recommandationsde l’Agence Régionale de Santé, mais, attention, a dit le Maire, àce que des exigences de gestion ne prennent pas le pas sur l’at-tention due à la personne…

Un grand prix pour les Chasseursd’Images Artésiens aux rencontres vidéode Tours

Après avoir eu deux œuvres sélectionnées en finale aux rencon-tres du diaporama de Lyon, des montages signés André Rousselet Benoît et Evelyne Dooremont, les Chasseurs d’Images Arté-siens se sont de nouveau distingués lors des rencontres natio-nales de la vidéo qui se sont tenues à Tours du 12 au 14novembre. Un reportage de dix minutes sur les « doux dinguesde Noël » réalisé sur deux années chez les Reymbaut, un couple

de Rœux collectionneur dedeux cents Pères Noël etpassionné de villages ani-més, a séduit le jury qui lui aattribué son Grand Prixdans la catégorie « Regard ».Le film était une nouvellefois signé Benoît et EvelyneDooremont. Six autresmembres de l’associationavaient également fait ledéplacement pour présen-ter des œuvres dont troissur le sujet imposé du télé-

phone portable dans la catégorie « Exercice ». Ils ont égalementété appréciés. Par ailleurs, un court métrage de fiction de onzeminutes, présenté à l’Office Culturel le 3 décembre, et narrantles tribulations d’un couple voulant vivre en meilleure santégrâce au sport, réalisé en collaboration avec l’associationEsca’pad pour la mise en scène, a valu aux Dooremont le prix dumeilleur montage.

Des « vélib’s » pour les étudiants

Selon les termes d’une convention signée le 25 novembre entrel’Université d’Artois, le CROUS et la Ville d’Arras, les étudiantsdisposeront à partir de janvier 2011 de bicyclettes pour se ren-dre en ville. Trente « vélib’s » les attendront sur le site même ducampus et dix autres à la résidence universitaire de la Citadelle.Ce nouveau dispositif devrait contribuer à une meilleure impré-gnation de la vie étudiante dans la ville, car, disait Jean-MarieVanlerenberghe lors de la signature, « on n’a pas trouvé mieuxque le vélo pour créer du lien entre l’Université et le centre ville ». Lesvélos pourront être empruntés totalement gratuitement, pourune heure ou quarante-huit heures, sans abonnement ni caution.Le CROUS assurera l’entretien des machines.

Puisqu’onvous le dit !

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Sommaire - Edito I Actualité

C’est fini ! Les travaux sont terminés selon leplanning prévu. Forte d’un passé dont on a tenuà souligner en surface les traces archéologiques,la place des Héros est entrée dans l’histoirearrageoise du vingt et unième siècle.Remodelée pour le confort du piéton, maisrepavée dans la tradition historique, elle estappelée à devenir l’une des plus attractives d’Eu-rope. Les touristes aimeront à l’heure de sa miseen lumière voir s’y découper le profil de notrebeffroi classé au patrimoine mondial del’Unesco. Mais c’est aux Arrageois que la place appartienten premier lieu. Nous souhaitons vous voir tousvous donner rendez-vous, hiver comme été, surce vaste espace qui est le cœur vibrant de laville. On se retrouve toujours place des Héros ! Pour célébrer la nouvelle modernité de cetteplace qui a vu se tourner toutes les pages del’histoire de la ville, l’heure est donc à la fête.Nous l’avons voulu inédite, grandiose et partici-pative à la fois. Nous avons prévu deux soirées,les 18 et 19 décembre, pour que les quarante-trois mille habitants d’Arras et de nombreuxvisiteurs puissent tous admirer ce spectacletotal. Retrouvons nous tous place des Héros !Et, comme la performance de nos demoisellesdu basket en Eurocoupe nous incite également àvoir cette fin d’année en rose, souhaitons-nousle temps de cette trêve de bonnes fêtes deNoël et de Nouvel An.

Jean-Marie VanlerenbergheMaire d’Arras

Sénateur du Pas-de-CalaisPrésident de la Communauté

Urbaine d’Arras

L’heure est à la fête

Place à vingt ansd’amitié

Titouan Lamazouet les femmes du monde

La fête des Châtaignes,premier succès de Vivaldi

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ÉditorialÉditorial

ARRAS ACTUALITÉS n° 251 Décembre 2010Directeur de la publication :Jean-Marie VanlerenbergheDirecteur de la Communication de la Ville d’Arras :Christophe SerieysDirecteur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude MarneffeReporter photographe : Julien MellinConcepteurs graphiques :Béatrice Couadier - Mathieu LucasClaudine Stiévenard - Christine RousselSortir à Arras :Brigitte JoudPhotogravure et impression : Imprimerie Chartrez - Saint-Nicolas-les-ArrasDistribution : AdrexoFax : 03 21 50 51 79http://www.arras.frE-mail : [email protected]ée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

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Actualité I Marché de Noël

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Le plus grand villageUne affluence dès le premier week-end malgré un froiddéjà hivernal a montré que le marché de Noël d’Arrasétait devenue une institution !

IL occupe désormais quasiment toute la superficie de laGrand’Place et l’imaginer place des Héros serait impossible, a

précisé Jean-Marie Prestaux, le directeur de l’Office de Tou-risme, lors de son inauguration. La surface des allées en elles-mêmes représente déjà celle de la Petite Place ! Trois millemètres carrés de moquette rouge les recouvrent et six centssapins les décorent tandis que l’on peut à étapes régulières seréchauffer à des braseros sous des abris de bois pour dégusterun vin chaud ou quelques friandises.Cette année, le marché de Noël arrageois bat le record dessoixante-treize chalets, contre une quarantaine lors de sesdébuts il y a six ans, et l’on ne pourra guère aller plus loin mal-gré les nombreuses candidatures de nombreux artisans detoutes les régions de France qui témoignent ainsi de sa réputa-tion et de sa vitalité. « Mais nous sommes rigoureux dans leschoix, affirme encore le directeur de l’Office de Tourisme. Nousvoulons des produits attractifs et originaux, et, surtout, renouvelerd’une année sur l’autre les propositions de cadeaux ! ».Il est loin, c’est vrai, comme le faisait remarquer Jean-MarieVanlerenberghe pour souligner l’évolution de l’événement, letemps où se succédaient dans les allées les stands de télépho-nie mobile ! Et puis le grand succès du marché de Noël arra-geois, c’est sa patinoire de six cents mètres carrés qui nedésemplit pas !Avec cent cinquante mille visiteurs l’année dernière, le marchéde Noël d’Arras est en train de rivaliser avec ses grands aînéset pourrait bien devenir le plus grand et le plus fréquenté de larégion.

Le marché de Noël est ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 19 h 30(sauf vendredi 24 de 10 h à 17 h), les samedis de 10 h à 21 h etdimanches de 10 h à 19 h 30, les samedi 18 et dimanche 19, nocturnejusqu’à 22 h.

Le Père Noël est toujours présent dans les allées pour distribuer

des friandises aux enfants

Des animations musicales (ici du Gospel)ont lieu tous les week-end.

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Marché de Noël I Actualité

e de Noël de la régionUn nouveau livre sur Arras,le cadeau par excellence !Lorsque l’on parle cadeaux de Noël, on songe souvent àces beaux livres qui sont à la fois des objets de décorationet des ouvrages de référence sur un sujet spécialisé. C’estl’idée qu’a eu l’Office de Tourisme en se disant qu’un tellivre sur Arras, son histoire, sa beauté et ses offres touris-tiques, manquait à la fois aux visiteurs comme aux habi-tants. Ainsi est né un bien bel album richement illustré dephotographies inédites opportunément sorti à la veille desfêtes et en vente, évidemment, sur le stand de l’Office deTourisme du marché de Noël. « Arras et le pays d’Artois ;l’Humanité en héritage » - un titre qui positionne la villepour les siècles et les siècles ! – a été rédigé par les guidesde l’Office de Tourisme, accompagnés d’une « petite »entreprise locale, « Cituation et Ensemble » qui connaissentleur sujet, et supervisé par nos historiens locaux.De petites notules où les historiens eux-mêmes ont avouéavoir appris des choses qu’ils ne connaissaient pas, plutôtque de longs textes pontifiants, et, surtout, de grandes etmagnifiques photos qui feront découvrir leur ville sous unangle jamais vu aux Arrageois eux-mêmes, c’est le choixéditorial qui a dicté la réalisation de cet ouvrage par« Cituation et Ensemble », et le produit fini est une réussitequi fera date. De la première à la dernière page, on chemineplaisamment dans l’histoire d’Arras et de sa campagne. Oui,décidément, c’est le cadeau dont le père Noël va se fairedévaliser la hotte cette année !

Manu Rabita et la Cie Akozal ont imaginél’usine du Père Noël où les enfants

découvrent le cheminement de leur lettrejusqu’à la livraison des cadeaux

On se presse dans le froidpour s’acheter nonnetset gants de Père Noël

On se presse dans le froidpour s’acheter nonnetset gants de Père Noël

Les enfants peuvent apprendreà patiner avec le support

de plaisants petits pingouins.

Marrons, guimauve, chocolats,de nombreux stands font appel à la

gourmandise !

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ACOUP sûr, on se souvien-dra de l’emphase déli-

rante de Fabrice Luchiniimprovisant le soir de l’ou-verture sur la ville et sonmaire. On retiendra uneAnna Karina s’apercevantdevant l’enseigne d’un salonde coiffure qui, à une lettreprès, s’écrit comme son nomêtre déjà venue à Arras. Cespetits cailloux blancs de lamémoire nous font attendrele cœur battant le Festival duFilm.De cette onzième éditiondéjà, du 5 au 14 novembre,

les cinéphiles préférerontretenir les propos de JerzySkolimowski lors de saleçon de cinéma : dans laPologne de la glaciation idéo-logique, le gouvernement dis-tribuait lui-même la pelliculeaux cinéastes, mais pas aumètre, au centimètre ! « Sil’on voulait terminer le film, onavait intérêt à ne faire qu’uneseule prise ! ».

Une place en FranceCar il est comme ça, le festi-val d’Arras ! On peut y pico-rer people, mais on y vient

essentiellement pour voirdes films. Et en discuter pas-sionnément, un sandwich à lamain, dans les quelquesminutes disponibles entre lesprojections lorsque l’on s’im-pose la performance des sixtoiles ou plus dans une jour-née ! Souvent des films d’au-teurs que l’on n’aurapeut-être plus jamais l’occa-sion de voir « parce que lesdistributeurs ne veulent pasprendre le risque d’y investir del’argent »… Le festival d’Arras est devenuune pépinière et un labora-

toire d’inédits européens. Il abâti sa réputation sur cetteambition. Et pris sa placedans le monde du cinéma. A l’heure où, dans la région,Valenciennes baisse le rideau,les animateurs de « PlanSéquence », Eric Miot etNadia Paschetto, qui ontdonné à Arras cette dimen-sion, sont prêts, en multipliantsoutiens et partenaires, àrelever le défi d’en faire défi-nitivement le grand festival decinéma du Nord-Pas-de-Calais.

Claude Marneffe

Le village de toutes les rencontres

PERCHÉ comme un oiseau migrateursur un tabouret, Jacques Perrin dis-

cute avec Pierre Schœndoerffer de« La 317e section », « ce film restauréparce qu’il mérite de trouver un nouveaupublic ». Timidement d’abord, des festi-valiers s’approchent et s’enhardissent àla conversation.C’est une autre caractéristique du festi-val d’Arras que ce village des specta-teurs où l’on peut rencontrerréalisateurs et acteurs. Cette année, saconfiguration a été repensée pourdévelopper encore cette proximité. Lepublic pouvait suivre, au salon, des

débats sur des films et des carrières, etintervenir, car, disait justement le réali-sateur Olivier Assayas, auteur d’unesomme de plus de cinq heures sur leterroriste Carlos, primée à Cannes etprojetée ici en intégralité, « quand lesgens parlent de cinéma, souvent il y a milleregards et mille compréhensions qui sesuperposent ». Nouveauté également, lesoir, ce salon où l’on cause laissait laplace à un after musical, jazz, rock ouchanson où l’on pouvait se purger latête des images du jour tout en cochantdans le programme les films qu’on iraitvoir le lendemain…

De l’ouverture des portes à la der-nière séance, c’est pendant neufjours la constante affluence dans lehall du Cinémovida de laGrand’Place. Le Festival du Film d’Ar-ras a cette particularité d’amenerdans les salles tous les publics. Deshordes de scolaires qui emplissentles six salles le matin, et qui ont, parexemple, appris l’histoire de la Révo-lution Française à travers une rétros-pective des films consacrés à cettepériode, attendue dans la ville deRobespierre, comme des retraitésqui redécouvrent le goût et le che-min du cinéma. 25 000 entrées pourcette édition, et qui plus est, juste-ment, hors scolaires. Trois mille festi-valiers de plus que l’année dernière !Pour « Plan Séquence », associationorganisatrice, c’est la confirmation dela montée en puissance. Unemoyenne de trois cent cinquantepersonnes a vu chacun des neuf filmsde la compétition européenne dansla grande salle.

25 000spectateurs

Anna Karina, l’égériede la Nouvelle Vague,en confidences :« Quarante ansaprès, je ne m’en sou-viens plus comme sic’était hier ! »

Un festivalpour aimer le cinémaUn festivalpour aimer le cinéma

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Arras ActualitésDécembre 2010 7

Festival du Cinéma I Actualité

« L’INTÉRÊT de ce festival, c’est qu’il estanimé d’une authentique passion.

Grâce à sa taille artisanale, il est dépourvude mondanités et de compromissions. Ici,on s’intéresse aux films et rien qu’auxfilms », disait, à l’heure de la proclama-tion du palmarès, Manuel Poirier, leréalisateur de « Western », président dujury de la compétition européenne.Composé également de Serge Riabou-kine, du Croate Hrvoje Hribar et duRoumain Tudor Giurgiu, le jury achoisi de décerner, parmi neuf films enlice, son Grand Prix au film suédois « ARational Solution », l’histoire poignanteet souriante de deux couples s’instal-lant dans un ménage à quatre à leurentrée dans le troisième âge !La récompense consiste en un Atlasd’or, statuette créée par le plasticienLuc Brévart au Quai de la Batterie,mais ce sont surtout les 10 000 eurosremis par la Communauté Urbaine etles 2 500 euros de sous-titrage offertspar la société Titra Film qui devraientaider l’œuvre à réussir une carrière enFrance.

Un palmarès perspicaceL’Atlas d’argent, prix de la mise enscène, doté de 5 000 euros du ConseilRégional, a épinglé « Médaille d’hon-neur », film roumain, portrait d’unancien combattant se voyant décerner, àla suite d’une erreur administrative, unedistinction qu’il ne voudra pas rendreparce qu’elle lui apporte auprès de sa

famille une considération inespérée.Le jury a accordé une mention spécialeau film basque « 80 Egunean », l’histoiredifficile, mais pudique, de deux femmestentées de vivre à l’heure vermeille unamour amorcé dans l’adolescence. Enapplaudissant ce choix le public sereconnaissait flatté de voir ses goûtsconcorder avec ceux des professionnelspuisque c’est à ce film également qu’il aaccordé son prix doté de 4 000 eurosdu Conseil Général. Enfin le Prix duSyndicat Français de la Critique, récom-

pensé par 2 000 euros du Crédit Agri-cole, a été décerné au film russe« Comment j’ai passé cet été », l’affron-tement ambigu de deux hommes dansune station polaire, huis-clos dans unpaysage fascinant et hostile. « Un film defestival », ont-ils dit ! Ce jury de lapresse, où figurait notamment Char-lotte Lipinska de France-Inter, avaitpurement et arbitrairement éliminé deses délibérations quatre films, dont« Médaille d’honneur » que les profes-sionnels allaient distinguer ! C.M.

Le Festival du Film est aussi unévénement fortement ancré dansla réalité locale. Non seulement ilfait redoubler d’activité le Cinémo-vida, mais mobilise et motive desacteurs de la vie culturelle arra-geoise.

C’EST ainsi, par exemple, que le JeuneOrchestre Symphonique du

Conservatoire, dirigé par FabriceBihan, a accompagné en direct auCasino une adaptation du « Pierre et leloup » de Prokofiev, oscar du meilleurcourt-métrage d’animation. Par ailleurs,la compagnie théâtrale arrageoise « Plas-tilina », issue de la formation des arts duspectacle de l’Université, a pris le risqueenthousiaste d’adapter pour la scène,spécialement pour le festival, deux desgrands moments du cinéma de science-fiction des années soixante-dix auquelétait consacré une rétrospective.

Films primés, peut-être distribués…

Entouré des autres membres du jury, son président, le réalisateur Manuel Poirier présente àJean-Marie Vanlerenberghe l’Atlas d’or qui va récompenser le Grand Prix du Festival.

Des acteurs arrageois se sont trouvés un rôle !

Au Casino, l’Orchestre du Conser-vatoire a accompagné une projec-tion d’une nouvelle adaptation de« Pierre et le Loup ».Au Théâtre, « Star Wars » en ges-tuelle sur scène avec Plastilina.

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Actualité I Jumelage

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Arras et Oudenaarde,vingt ans que nous sommes cousins !« A Arras, nous sommesimmédiatement à la mai-son ! », disent nos amisflamands d’Oudenaarde.« L’Histoire a fait de nousdes cousins », répondJean-Marie Vanleren-berghe. C’est donc enfamille qu’ont été célé-brés les 27 et 28 novem-bre les vingt ans dejumelage entre nos deuxvilles, deux jours de fêteorchestrés par HélèneLefebvre, adjointe auxAffaires Internationales.

ARRAS manifeste depuislongtemps son apparte-

nance à l’Europe et, danscette volonté, entretient troisjumelages. Avec Herten, enAllemagne, il s’agissait alorsde réconciliation. Avec Ips-wich, en Angleterre, c’est lamémoire des Alliés qui ontdéfendu l’Artois qui n’est pasoublié. « Avec Oudenaarde,constatait Jean-Marie Vanle-renberghe, nous sommes trèsproches cousins depuis Charles-Quint. Son portrait est dansvotre Hôtel de Ville et il a sou-vent séjourné chez nous ».Depuis 1990, les associations,en développant des échangesculturels et sportifs, ontconstruit des relations dura-bles avec cette ville située à

cent quatre kilomètres exac-tement de chez nous. « C’estmaintenant, disait le Maire, auxcitoyens de nos deux villes d’al-ler individuellement l’un versl’autre pour se découvrir etdécouvrir nos villes ». Et Jean-Marie Vanlerenberghea toujours en ligne d’horizonl’Europe : « Les jumelages,pense-t-il, sont des vents por-teurs qui nous font sortir de nos

égoïsmes nationaux ».D’une similitude des bef-frois à un comparable artde vivre, « une sincèreimprégnation d’Arras s’estinstallée à Oudenaarde »,affirmait le bourgmestrede notre jumelle flamande,Marnix Demeulemeester.Les deux villes ont été dansleur histoire des centresimportants de l’économietextile.

Une nouvelle placePour ce vingtième anniver-saire, Oudenaarde a prêté auMusée d’Arras treize tapisse-ries qui, jusqu’au 6 mars, vonty occuper un espace qui leurrend honneur. Et, pour don-ner à ce jumelage toute sadimension, la place de laPoste, proche du boulevardde Strasbourg, prend pourtoujours le nom d’Oude-naarde, une initiative dontnos amis flamands, par lesvoix de Richard Eeckhaut,premier adjoint, et GuyHove, adjoint à la Culture, sesont déclarés « très heureux ettrès fiers ». « Nous avons voulumarquer nos vingt ans en vousconsacrant une petite partie de

notre territoire sur un lieu degrand passage » a préciséJean-Marie Vanlerenberghe.Les circonstances ont permisen même temps l’inaugura-tion d’une copie d’une statuede la déesse Europe, don duChâteau de Versailles qui endétient l’original dans ses jar-dins, au Conseil Régional quil’a attribué à la Ville d’Arras.C’est la première étape d’unpartenariat probablement delongue durée avec Versailles.Nos amis belges ont vu dansle choix de la place d’Oude-naarde pour cette installationun symbole. Tout jumelage estune pierre ajoutée à laconstruction européenne.

Claude Marneffe

Le bourgmestre d’Oudenaarde, Marnix Demeulemeester,et Jean-Marie Vanlerenberghe ont renouvelé dans le livre

d’or les engagements du jumelage.

Une réplique de la statuede Pierre Mazeline, la déesse

de l’Europe, dans le parcdu château de Versailles,

orne la nouvelle placed’Oudenaarde à Arras.

Avant d’inaugurer chez elle, un lieu consacré à son patrimoine,Oudenaarde a prêté au Musée d’Arras treize tapisseries de ladeuxième moitié du 16e siècle, scènes champêtres ou pagesd’histoire ancienne. Exposition jusqu’au 6 mars.

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Les 18 et 19 décembre, tous place des Héros !

La place des Héros du 21e siècleattend des milliers de piétons

De 19h30 à 20h, les 18 et 19 décembre,le grand spectacle inaugural qu’aucun

Arrageois ne voudra manquer !

« C’EST un spectacle inédit entièrementconçu par les spécialistes de Lacroix-

Ruggieri pour l’événement arrageois del’inauguration de la nouvelle place desHéros », affirme simplement NadineGiraudon, adjointe aux Fêtes et auCommerce, qui aimerait bien ne pas endire beaucoup plus… « afin que les Arra-geois aient la surprise de ce véritable showsonore et visuel dont ils conserveront long-temps le souvenir ». Il se murmure même

que d’une manière ou d’une autre lesspectateurs seront appelés à participereux mêmes à la fête. Des jeux delumière seront produits par un laserunique en Europe qui n’a jamais encoreété utilisé en France. Tout, ou presque, partira d’une tour cen-trale de vingt-deux mètres de diamètreet dix mètres de haut sur la place desHéros afin d’occuper un champ visuel à360 degrés sur les façades qui en verront

de toutes les couleurs ! Les feux d’arti-fice seront tirés quant à eux de la placede la Vacquerie et de la place d’Ipswich.Avec vingt mille spectateurs et plusattendus place des Héros chacune desdeux soirées, c’est, en deux jours, toutela population arrageoise qui devrait pou-voir s’émerveiller de ce spectacle inau-gural dont, dernière confidence, on nousdit aussi qu’il s’inspirerait quelque peu dela fameuse Nuit des Lumières de Lyon.

C’était à l’origine la place du PetitMarché. Statistiquement, on laremodèle tous les cent ans. C’estdonc, pour Arras, le chantier du siè-cle. Les 18 et 19 décembre la placedes Héros rénovée sera mise enfête à travers un spectacle inat-tendu d’une demi-heure conju-guant le son, la lumière et lapyrotechnie.

« MALGRÉ quelques interruptions du chan-tier dues aux intempéries, les délais de

réalisation ont été tenus dans une concerta-tion permanente avec les habitants et lescommerçants », rappelait Thierry Spas,adjoint au Domaine Public. 250 000pavés ont pourtant été posés sur toutel’étendue des 8000 m2 de la place.Après la pose des trente-neuf plaques deburguets (les descentes de caves) illus-trées par l’artiste américaine MicheleBrody qui s’est passionnée pour la placeau cours de ses études, le temps est venudes finitions, avec, notamment, un traite-ment hydrofuge et anti-salissure.

« C’est un gros chantier plein de détails »,remarquait encore Thierry Spas. Despotelets électroniques rétractables per-mettront l’accès aux heures de livraisonspour les quarante-quatre commerces.Lorsque la place aura retrouvé son pleinfonctionnement, deux agents municipauxseront présents en permanence pourrésoudre sur le champ tout problèmequi pourrait se poser.

Du stationnementLes quarante et une places de stationne-ment annoncées sont maintenues, tari-fées à l’horodateur, en formule derotation sur une demi-heure. Dix-huitplaces de stationnement gratuit serontaménagées sur le côté de l’Hôtel de Ville,pour quinze minutes décomptées parune borne électro-magnétique qui signa-lera à la verbalisation le temps dépassé.« Il s’agit, précise pour sa part l’adjointeau Commerce Nadine Giraudon, d’assu-rer une forte rotation pour alimenter laclientèle des commerces. Le temps moyend’une course rapide, le pain ou les ciga-

rettes, a été évalué à sept minutes ». Centdix places de stationnement de surfacesont toujours disponibles Grand’Place,et quarante et une en épis, sans compterle parking souterrain.Quatre points d’attache pour les vélosexisteront sur la place rénovée qui, avecle marquage au sol de l’emplacement demonuments du Moyen Age, Sainte-Chan-delle et Maison Rouge, révélés par lesfouilles archéologiques, devient ainsi lepoint central d’une ville du vingt etunième siècle au centre de son histoire.

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Actualité I Animations

Arras ActualitésDécembre 201010

Du spectacle de rueavec Arras Commerce et Cœur de VilleL’association des commerçants ducentre ville, Arras Commerce etCœur de Ville en partenariat avecla Ville d’Arras, a décidé de partici-per activement aux animations desfêtes de fin d’année en offrantnotamment à la population desspectacles de rue avec des troupesprofessionnelles qui sillonneront laville le week-end des 11 et 12décembre de 15 h à 18 h.

Samedi 11 décembreSoldats jouets (Place du Théâtre, rue desPetits Viéziers, et sur le parvis du Beffroi) :une petite fille se prend pour le généralCapucine et fait parader au doigt et à labaguette des soldats jouets dont elleremonte à bloc les ressorts pour lesfaire avancer ! Bonhomme hiver (Du Beffroi à la rueSaint-Aubert) : un bonhomme de neigeescorté par deux sapins bavards. Ils met-tent en scène cinq petites histoireshumoristiques émaillées de chansons acapella dont leur grand tube, « la chansondu glagla » !

Origamines (Rue de la Taillerie, place desHéros) : la musique vous dit quelquechose, mais vous ne reconnaissez pas les

paroles ! Les Origamines détournentavec humour et malice quelques chan-sons traditionnelles de Noël. Le Sapin conteur (Place de la Poste etrues piétonnes) : tous les sapins ne sontpas de bois… Certains ont même dejolies histoires à raconter en interpellantles passants.

Dimanche 12 décembreAnges de lumière (Fontaine Neptune,place du Théâtre, rue Gambetta, rue Ernes-tale, rues piétonnes) : les anges Parleciel,Démentiel et Logiciel juchés sur deséchasses cherchent Marie pour avoir desnouvelles de sa grossesse ! On s’inter-roge sur le sexe des anges, pas sur leursens de l’humour ! La ballerine et le soldat de plomb(Rue de la Taillerie, place des Héros) : unamour de conte de fée d’après Ander-sen, compromis par l’arrivée du sorcierdes jouets. Le Sapin conteur (Place du Théâtre, ruespiétonnes) Bonhomme hiver (Boulevard de Stras-bourg, remontée vers la rue des Balances).

La Cie Acidu qui présentera les différents spectacles lors d’une précédente prestation.

Déjà classée deux fois par l’Unescoau patrimoine mondial de l’huma-nité pour son beffroi, puis sa cita-delle, il était légitime qu’Arrasdonne aux saveurs du terroir uneplace de choix à l’heure où la gas-tronomie française se trouvait àson tour consacrée par l’institutioninternationale !

COMME à l’accoutumée, le salon pro-posé par Artois Expo a drainé le

week-end des 20 et 21 novembre desfoules d’amateurs de bons produits àdéguster faute de se laisser entrebâillerle porte-monnaie devant les prix affi-chés ! Mais on se laisse immanquable-ment séduire par une petite terrine parci, un fromage de pays par là, à l’horizondes tables de fin d’année ! D’autant plusque le Pierrot de l’écran régional arpen-tait les travées avec sa Jenny, lançant soncri de ralliement du « Goûtez-moi ça »et, pour les plus indifférents, le sourired’Elodie Gossuin, Miss France 2001, tel-lement accessible et souriante, suffisait àconclure le marché !

La gastronomie,notre troisième patrimoine mondial !

A chaque stand, on se bousculait pour goûter, mais les Meilleurs Ouvriers de France etles lycées hôtelliers arrageois ont aussi été fort appréciés.

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Solidarité - Voyages I Actualité

Arras ActualitésDécembre 2010 11

On innove pour les voyages d’aînés !

« Opéra-Opérette »,cette fête qui va si bien au CasinoS’il fallait encore s’enconvaincre, le succès,pour la deuxième année,du spectacle « Opéra-opérette en fête » orches-tré au Casino par les deuxLions clubs, Arras Beffroiet Arras en Artois,témoigne combien lepublic local est friand dece style de divertisse-ment culturel et popu-laire à la fois.

PRÈS de mille neuf centsspectateurs en deux

séances les 20 et 21 novem-bre, le samedi en soirée, ledimanche en matinée, ont lit-téralement comblé parterreet balcon du Casino, une sallequi se prête à merveille àl’écoute des voix lyriques etdevrait y trouver l’une desraisons de sa seconde vie lorsde sa réouverture après tra-vaux.Comme l’année dernière, lesorganisateurs avaient réuniautour de Jean-Marie Truf-fier, notre baryton de l’Artoisqui s’est fait une réputationjusque sur les scènes pari-siennes, quelques talents quiont proposé les meilleursextraits d’œuvres immor-telles que l’on prend toujoursplaisir à écouter, de Puccini à

Verdi, de Carmen à la BelleHélène.

GénérositéCes deux jours de récital ontaussi été l’occasion pourl’orchestre d’Harmonie, par-fois accompagné par la Can-tarella, de montrercomment, à force de travailet de répétitions, il s’étaithissé à un niveau de qualitéqui permet aujourd’hui à de

grandes voix profession-nelles de se poser sur sesnotes. Une première partied’excellence classique avecquelques pages d’opéra, ladeuxième, plus légère, avecces airs enjoués de l’opé-rette que l’on ne peut seretenir de fredonner, onttransporté le public dans cetunivers qui lui manque parcequ’il lui fait voir la vie enrose. Ces deux jours de

spectacle, auquel, pour saseconde édition, l’association« A tous temps danses » avaitapporté les couleurs d’unechorégraphie chatoyante,permettent d’alimenter parleurs bénéfices l’organisationd’un Noël plus heureux pourcertains enfants. Et c’estaussi cette action de nosdeux Lions clubs locaux quele public a applaudi sans neplus vouloir s’arrêter !

C’EST une première ! Nos aînés arra-geois amateurs des voyages organi-

sés par la Ville n’y sont encore jamaisallés ! L’île de Rhodes, huit jours, du 7au 14 juin, au départ de Lille. Le secondvoyage aura lieu du 1er au 9 octobre,comme toujours en France, et, cettefois, à Balaruc-les-Bains, dans l’Hé-rault, au départ d’Orly. Les prix sontaménagés selon les ressources des per-sonnes intéressées qui sont tirées ausort après avoir manifesté leur candida-ture. C’est pourquoi il faut s’empresserde s’inscrire à partir du 20 décembreauprès du service social de la Mairie, etjusqu’au vendredi 28 janvier.

Ces destinations ont été présentées le 28 novembre au Casino au cours d’un specta-cle, strass, paillettes et french cancan, chansons de Piaf, Brel, Régine et Sardou. Dequoi contenter ceux qui ne partiront pas !

■ RenseignementsSur les voyages : 03 21 50 50 32

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Actualité I Anniversaire - Social

Arras ActualitésDécembre 201012

Jeune Chambre Economique : 40 ans et un constant rajeunissement !

L’Association Artésienne deGardes Malades (AAGM), créée en1989 à l’initiative de la JeuneChambre Economique, et l’asso-ciation Aidavie, fondée en 1992sous l’impulsion d’Aidemploi, deuxServices d’Aide et d’Accompagne-ment à Domicile (SAAD) recon-nus sur la place, ont souhaité serapprocher pour développerencore l’offre aux personnesdépendantes et ouvrir notammentde nouveaux services de garde iti-nérante de nuit et de soins infir-miers à domicile.

SYLVIE Noclercq, qui dirigeait déjàAAGM, est désormais responsable

de l’avenir commun des deux associa-tions. « Nos équipes, disait-elle, lors del’inauguration des nouveaux dispositifsle 5 novembre à l’Hôtel de Ville, vontpermettre de renforcer la sécurité de lapersonne, de la rassurer ainsi que safamille, car l’absence d’aide pendant lanuit, lorsque celle-ci devient nécessaire,compromet le maintien à domicile ». Lapremière année sera expérimentale,avec un seul véhicule, mais il est prévu à

terme une pleine action avec cinq voi-tures.

Une ouverture sur l’emploiAAGM et Aidavie espèrent ainsi favoriserle maintien le plus longtemps possibledes « anciens dans leur chez moi ». Ensoulignant que ce projet, également sou-tenu par un don de la Fondation deFrance, s’inscrivait dans une volontémunicipale, la Ville mettant d’ailleurs àdisposition des locaux pour Aidavie,

Jean-Marie Vanlerenberghe a rappeléque l’aide à la personne devenait de plusen plus créatrice d’emplois.Actuellement, la structure occupe prèsde deux cent cinquante personnes etson développement annoncé devraitdéboucher sur du recrutement dans lemême état d’esprit de service, associatif,humain et solidaire, à but non lucratif.Certains, disait le Maire, « se précipitentdans le créneau de l’aide à domicile. Il fautfaire attention de ne pas le dénaturer ».

AAGM et Aidavie ensemble pour la garde de nuit

Le congrès annuel de la fédérationdes Jeunes Chambres Econo-miques du Nord-Pas-de-Calais sedevait de se tenir à Arras où l’an-tenne locale fêtait ses quaranteans d’existence !

QUE de chemin parcouru, que d’ac-tions menées. Mais oui, c’est la

Jeune Chambre Economique d’Arrasqui fut, par exemple, comme on l’avaitprécédemment rappelé en d’autreslieux, à l’origine de la mise en place del’Association Artésienne de GardesMalades. C’est la vocation des JeunesChambres d’apporter sur le terrain desidées qui se révèleront avec le tempschanger en profondeur le quotidiencitoyen.Si elles restent discrètes, parfois trop àleur goût, ces assemblées de jeunesprofessionnels de moins de quaranteans, tous actifs, responsables etinfluents dans le tissu économiquelocal, ont toujours su mener des initia-tives innovantes en présentant souventun état des lieux des réalités locales,comme lorsque la JCE d’Arras a récem-

ment fait le point sur les salles disponi-bles pour favoriser l’épanouissement dela vie culturelle.

Tourné vers l’avenirA Arras, la Jeune Chambre Economiquesoutient aussi la vie associative et inter-vient en faveur de l’emploi en organi-sant notamment des séances deconseils en entretiens d’embauche.

Avant une soirée de gala, le congrèss’est terminé par une réception à l’Hô-tel de Ville où Jean-Marie Vanleren-berghe a rappelé qu’il appréciait le rôlede la Jeune Chambre qui a apportébeaucoup dans la vie locale depuis qua-rante ans avec les présidents JeanLelong, Max Queva, LaurentDumonteil, David Malbranque pourne citer qu’eux.

Le président national des Jeunes ChambresÉconomiques était venu féliciter l’assembléearrageoise à l’occasion de ses quarante ans.

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Arras ActualitésDécembre 2010 13

Travaux I Actualité

Gambetta-Strasbourg, la dernière étape

Des aides financières pour l’isolation des maisonsSUR les photos thermiques

aériennes visibles à l’Es-pace Info Energie de la rueAbel Bergaigne, certains Arra-geois ont découvert qu’ils« chauffaient la rue » ! Photorouge, c’est l’alerte ! Des tra-vaux d’isolation sont recom-mandés. Mais, la facturepouvant atteindre jusqu’à30 000 euros, beaucoup nepourront pas les faire, uncoût trop important leur res-tant à charge malgré les sub-ventions possibles.Depuis décembre 2009, laCUA a donc mis en place unProgramme d’Intérêt Général(PIG), animé par l’associationHabitat et DéveloppementNord-Ouest. Il s’agit d’accor-der aux propriétaires à reve-nus modestes avances ouprêts sans intérêts pour la« réhabilitation thermique »

de leur logement : isolationdu toit, double vitrage, etc.Quand la collectivité montrecette volonté, des aides del’Etat suivent par l’intermé-diaire de l’Agence Nationale

d’Amélioration de l’Habitatet du Fonds d’Aide à la Réno-vation Thermique (FART),dans le cadre du plan Gre-nelle 2. Au constat de la carteaérienne des pertes de cha-

leur, la CUA a décidé d’allerencore plus loin en signant le29 octobre une conventionde partenariat avec ProcivisNord.Sur trois ans, une enveloppede 150 000 euros pour desprêts et de 100 000 eurospour des avances a été réser-vée à l’agglomération arra-geoise par cet organisme. Dixdossiers sont déjà à l’étude etl’objectif est de traiter vingt-cinq situations particulièrespar an.

■ ContactHabitat et Développement

Tél. 03 21 37 38 36Direction du logement CUA

Jean-Claude CorionTél. 03 21 21 88 98.

Des permanences d’information ontlieu de 14 h à 17 h 30 les mardis 7

(Mairie), 14 (CUA)et 21 décembre (Mairie).

Lors de la signature de la convention entre la CommunautéUrbaine et Procivis Nord.

« JE pense aux commerçants, mais aussiaux riverains, et nous ferons en sorte

que les travaux occasionnent le moins degêne possible », déclarait Jean-MarieVanlerenberghe, lors d’une réunion deconcertation avec les habitants, le 17novembre à l’Atria, à propos de la recon-figuration du boulevard de Strasbourg.Ces travaux, qui constitueront en fait ladernière étape de la transformation de laplace Foch et du quartier de la gare enta-mée en 1998, « et qui ont tenu à l’épreuvedu temps », ont dû attendre la mise enœuvre de la réfection de la chausséedont le Conseil Général a la responsabi-lité puisqu’il s’agit, boulevard de Stras-bourg, d’une voirie départementale surl’axe Béthune-Bapaume.La CUA va donc accompagner cetterefonte de la route par des travaux demodernisation des accès qui se déroule-ront sur huit mois, de mars à novembre2011. Après les habituels changementsde réseaux – eau, gaz, électricité, télé-communications – débutera la phase deréaménagement des voiries.

Différentes étapesDans la foulée, la portion de la rue Gam-betta située entre le boulevard de Stras-bourg et la place Foch sera donclégalement recomposée. « Afin de donnerla touche finale à l’embellissement du quar-tier qui est la première image d’Arras quedécouvrent les visiteurs à la descente dutrain », disait Thierry Spas, adjoint au

Domaine Public. Les trottoirs seront,comme partout sur l’axe principal, enpavés de granit. Du stationnement enépis sera créé. Des arbres seront plantésavec un meilleur espacement, poiriers àfleurs rue Gambetta, et platanes boule-vard de Strasbourg. Changement essen-tiel, à hauteur du terre-plein Faidherbe,une troisième voie, voie de dégagement,sera créée en tourne à gauche vers laplace Foch, pour désengorger le boule-

vard de Strasbourg.Certaines phases des travaux entraîne-ront des déviations, dans la mesure oùl’usure de la chaussée exigera du terras-sement à quatre-vingt-cinq centimètresde profondeur. Mais le cahier des chargesimpose aux entreprises de maintenir40% de l’offre de stationnement. « Arras-Actualités » publiera, au fur et à mesurepour chaque tranche, les plans de circu-lation provisoire.

Un public attentif et participatif était venu aux informations.

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Clin d’œil I

Arras ActualitésDécembre 201014

L’Ensemble Adam de la Halle à Berlin

Arrivée en 2008 comme assistante d’allemand dans un établissement lensois,Kristina Rebsh, par ailleurs passionnée de chant choral, s’était rapprochée del’Ensemble Adam de la Halle, et ce fut le la d’une belle histoire. Rentrée chez elle,l’Allemande a souhaité inviter sa chorale d’hébergement à chanter avec sonchœur d’origine, et c’est ainsi que la trentaine de choristes, instrumentistes etsolistes que dirige Jean-Pierre Fourmaux se sont produits le 30 octobre àl’église Sankt Nikolaï de Spandau, dans la banlieue berlinoise. Les « Kantoreï » alle-mands avaient souhaité une interprétation commune du Requiem de Fauré. On a

travaillé par inter-net et seulementrépété ensembletrois fois sur place.Accompagné parl’Estro Armonico, ledeuxième orches-tre symphoniquede Berlin, c’était lapremière fois quel’ensemble arra-geois s’expatriait àl’étranger. Il estprévu que les Alle-mands viennent àArras en mai 2012.

Christian Jailloux, l’expert européen !

Des diplômes pour les AnciensCombattants le 11 novembre

Bravant le vent avec les parapluies comme boucliers, les Arra-geois ont été fidèles au souvenir du sacrifice de toute une géné-ration de leurs aïeux dans les tranchées ou sur les plaines del’Artois en commémorant nombreux la signature de l’armistice,le 11 novembre. Au monument aux Morts de la place Foch, l’Or-chestre d’Harmonie a ajouté à la tenue de la cérémonie à laquelleles enfants des écoles ont apporté de la fraîcheur dans l’émotionen lisant poèmes et authentiques courriers retrouvés de Poilus àleurs familles, comme, à l’Hôtel de Ville, Camille, élève de CM2 àl’école La Fontaine. Après les traditionnels dépôts de gerbes, offi-ciels et membres d’associations d’anciens combattants ontretrouvé la salle des Fêtes où s’est déroulée cette année à l’occa-sion de la commémoration de la Grande Guerre une remise dediplômes à d’anciens combattants arrageois de 1939-1945.

Avec le Rotary, des huîtres pour Haïti Le Rotary Club d’Arras avait organisé les 19 et 20 novem-bre des dégustations d’huîtres au déjeuner et au dînerdans le cadre historique de l’Hôtel de Guînes avec uneanimation musicale assurée par l’orchestre Couleur Jazz.Cette opération à finalité humanitaire, puisque destinée àparticiper au financement de la création d’un bloc opéra-toire mobile à Haïti par des équipes médicales dont faitpartie le chirurgien arrageois Bruno Tillie, a rencontré unsuccès auquel il fallait s’attendre avec deux cent quatre-vingts repas d’huîtres servis ! Créée par quatre Rotariensen juin 2010, l’association AIMA (Aide InternationaleMédicale d’Arras) souhaite aussi contribuer au dévelop-pement d’un hôpital au nord-ouest de Madagascar.

Il est devenu en quelques années l’histo-rien arrageois de la construction euro-péenne. Kiné de profession, ancienadjoint à l’Urbanisme puis à la Culture,Christian Jailloux, avec la création àArras de la Maison de l’Europe, dont ilest le vice-président, s’est fait le hérautde l’histoire de l’Union. La fonction créel’organe ! Le passionné passe des cen-taines d’heures à préparer des confé-rences issues aussi de ses voyages sur leterrain. Dernière en date le 4 novembreà l’Atria. Pour trouver les points communs des sixgrandes capitales du Traité de Rome, et éclairer leur rôledans l’évolution européenne, Christian Jailloux a projetéà un auditoire bouche bée quelque deux cent quarantephotos.

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L’Eurocoupedébute à Venise

Qualifiées pour la première fois de leur his-toire en coupe d’Europe de basket-ball, lesDemoiselles d’Arras ont débuté l’aventure àVenise début novembre. De Roissy au palais

des Sports, en passant par les canaux et laplace Saint-Marc, plongée au cœur du dépla-cement des Arrageoises.

DOSSIER

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DOSSIER

ROISSY, terminal 2B. Dans la file d’at-tente de l’enregistrement pour

Venise, Jean-Louis Monneret se pincepresque pour y croire. Lui qui a pris laprésidence de l’Arras Pays d’Artois en2001 s’imaginait-il un jour embarquerArras dans une aventure européenne, lapremière de l’histoire de la cité

atrébate ? « C’est quand même unmoment très très particulier… », souffle-t-il, cherchant ses mots. Arrivés à Venise,dans le minibus qui nous conduit à l’hô-tel, le président et Bruno Blier, l’emblé-matique entraîneur du club,s’interpellent pour savoir s’il s’agit duplus beau moment de leur neuf annéesde vie commune. Entre l’Europe et lamontée en Ligue, leurs cœurs balancent.Finalement, cette interrogation animeratout ou partie de leur première journéeitalienne. Dans le vaporeto vers la placeSaint-Marc via le Rialto, la discussionreprend. « Oui, là, on sent qu’on y est. Cene sont quand même pas les paysages duchampionnat de France… », plaisanteJean-Louis Monneret.Est-ce un aboutissement ? Pensait-il seretrouver un jour à Venise ? « Venise, oui,on peut tous penser s’y rendre un jour. Poury jouer un match de basket, pas forcé-ment… », plaisante Bruno Blier. « Oncherche toujours à aller plus loin dans lesport, à aller plus haut, à conquérir un titre.Donc, aujourd’hui, cela ne peut pas être unaboutissement. Je l’espère comme une

étape vers autre chose ». L’Euroligue, plushaut niveau européen, un titre ? N’em-pêche, pour Bruno Blier qui s’agite sur lebanc du basket féminin arrageois depuisvingt ans, cela sent bon le « devoiraccompli », même si, enjeu sportif oblige,il ne peut se l’avouer, afin de resterconcentré sur « son » match, « pas forcé-ment différent, d’un déplacement clas-sique »…Sauf que Venise pour débuter l’Euro-coupe, « ça le fait ». Les Demoiselles ontsillonné les canaux, le Rialto et la placeSaint-Marc la veille du match commepour mieux sentir le parfum ennivrantde l’aventure européenne.

Soixante partenaires présentsLe palais des sports, surchauffé et d’unegrande luminosité, les attendait le soirmême pour une première prise decontact. Une enceinte magnifique,comme il en existe peu ou pas enFrance, mais qui se révèlera assez froideau niveau de l’ambiance. « Pas besoin denous changer la halle des sports, on la pré-fère », plaisantera Bruno Blier. Ouf…

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Arras ActualitésDécembre 201016

A Venise, les Demoiselleles couleurs d’Arras en

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Arras ActualitésDécembre 2010 17

Arras Actualités

Mais avec l’Arras Pays d’Artois, on s’estaussi préoccupé depuis longtemps des à-côtés. Lors du premier VIP de l’ère Mon-neret, le club comptait cinq partenaireset une quinzaine de personnes à laréception d’après-match. Mais comme iln’y a de miracle que pour ceux qui lesméritent, à ce niveau-là, le miracle et lamagie ont fonctionné. Le jeudi midi, unesoixantaine de parte-naires du club débar-quaient à l’aéroportMarco Polo ! Trois sup-porteurs, dont Clémentet son infatigable tam-bour, avaient eux fait lechoix du train de nuit.Avec la délégation offi-cielle, on se comptait 86 au repasd’après-match dans une pizzeria de Mes-tre.Si le match s’est soldé par une courtedéfaite (voir ci-contre), il a aussi permisde montrer que face à une grosse écurieeuropéenne, Arras avait tenu son rang etjustifiait que sa qualification européennen’était en rien usurpée. Il a aussi montré

le chemin qu’il reste à parcourir dans lesà-côtés. Ainsi, dans les couloirs du palaisdes sports, le Reyer Venise dispose d’unevraie boutique de supporters, la salle estéquipée d’une écran vidéo géant, de jin-gle sonores à chaque panier inscrit, l’en-tourage de l’équipe est « archi »professionnalisé…Vendredi, lendemain de défaite.

Quelques visages fermés.Mais les esprits se tour-nent rapidement vers lematch suivant, à peinedeux jours plus tard enchampionnat de France.Un derby, contre un Ville-neuve-d’Ascq lui aussieuropéen. Cet enchaîne-

ment de rencontres de haut niveau, c’estaussi une nouveauté. Gérer la récupéra-tion, les transports, les entraînements…Avec succès puisqu’après Venise, Arras aenchaîné avec une victoire en champion-nat. Il faudra savoir en faire de mêmelorsque le tirage au sort enverra parexemple les Arrageoises au fin fond de laRussie ou de l’Ukraine…

Autre nouveauté : gérer la récupération

et les transports

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1) Veille de match à Venise et premier contact avec la salledu Reyer Venezia.2) Au four et au moulin, Pauline Akonga n’a pu faire bas-culer le match en faveur des Arrageoises.3) Clément et son infatigable tambour avaient aussi fait levoyage jusqu’à Venise.4) Déçues, les Demoiselles vont remercier la soixantainede partenaires présents.5) Passage obligé par la place Saint-Marc où Jean-LouisMonneret et Bruno Blier arborent fièrement les couleursd’Arras.

es portent hautEurope

POUR sa première participation en Euro-coupe, l’Arras Pays d’Artois avait

bénéficié d’un tirage clément à défautd’être exotique. Dans une poule de troisavec Namur et Venise, Arras se devait demettre une équipe derrière elle pour par-ticiper aux seizièmes de finale les 15/16 et22 décembre. Après un début de saisoncompliqué, les filles de Bruno Blier ontretrouvé à Venise une belle solidité et soli-darité défensive. Au coude à coude duranttout le match, mais en manque d’adresse,les Arrageoises n’ont cédé que dans le« money time » pour concéder unecourte défaite (64-61), pas inintéressantedès lors que le point average peut avoirson importance.Pour sa première à domicile une semaineplus tard, dans une halle des sports sur-chauffée par 1900 spectateurs, Arras n’afait qu’une bouchée de Namur, surclasséedans tous les compartiments du jeu (88-62) et qui ayant déjà perdu à domicile faceà Venise, venait quasiment de prendre sonticket pour la troisième place éliminatoire.Une semaine plus tard, Venise, déjà quali-fiée, se présentait avec pour objectif unevictoire ou une défaite de moins de troispoints afin de finir en tête de la poule. Auterme d’une rencontre de très hautevolée, maîtrisée tactiquement de bout enbout, les Arrageoises s’imposaient avec unécart suffisant (77-69), leur offrant, en casde victoire à Namur (le 1er décembre), lapremière place du groupe et donc un sei-zième de finale retour à domicile et unadversaire a priori plus « abordable ».L’aventure continue.

En route vers lesseizièmes de finale

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Arras ActualitésDécembre 201018

Sport I Football - Gymnastique

La huitième édition du challenge GiraudonDeux cent dix enfants autotal, venus de tous lesclubs sportifs de la Com-munauté Urbaine, ontparticipé les 26 et 27octobre au challengeGiraudon dans la sallequi, à l’Atria, porte lenom de l’ancien adjointau maire arrageois.

« MES enfants et mes petits-enfants sont sensibles à cet

hommage annuel », déclaraitNadine Giraudon, aujour-d’hui adjointe aux Fêtes et auCommerce, à l’heure de laremise des coupes, en pré-sence d’Annie Lobbedez,adjointe aux Sports, etd’Alexandre Malfait, adjointà la Jeunesse. Soixante-douzepetits joueurs par jour, huitéquipes par catégorie, desdébutants (sept-huit ans), despoussins (dix-onze ans) etdes benjamins (onze-douzeans) ont participé à la hui-tième édition de ce tournoi.

De nombreuses et magni-fiques coupes – vingt-quatreau total – et de nombreuxcadeaux d’équipement sportifont récompensé les équipes.La veuve de Jean-Paul Girau-

don confiait voir avec émo-tion l’engouement de tousces petits espoirs qui lui rap-pelaient la passion de sonmari, lui-même joueur,numéro 9 en deuxième divi-

sion à Louhans-Cuiseaux, etqui serait heureuxaujourd’hui de savoir que l’unde ses petits-fils, Quentin,quinze ans, rêve de l’école defoot !

Avec Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, et NadineGiraudon, les gagnants en catégorie poussin.

La Fédération Française de gymnastiqueen congrès à l’AtriaARRAS a accueilli pour la

première fois l’Assem-blée générale annuelle etnationale de la FédérationFrançaise de Gymnastique, le27 novembre, à l’Atria. Jean-Marie Vanlerenberghe etAnnie Lobbedez, adjointeaux Sports, ont accueilli prèsde quatre cents membres detous les comité régionauxvenus de partout en France.Mais, surtout, ce sont lesmédaillés olympiques qui ontété honorés à la tribune et lesprochains JO étaient d’ailleursle sujet de prédilection desdébats. « Nous sommes prêts etnous continuerons à mener untravail de fond » a déclaré leprésident Jacques Rey. Il étaitfier aussi de rappeler que laFrance était la neuvièmenation olympique en gymnas-tique en termes de licenciés.La Fédération organise troischampionnats du Monde etdeux d’Europe entre 2009 et2012.

Tous les champions régionaux et les médaillés olympiques sont montés sur le podium pour recevoirdes récompenses.

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Arras ActualitésDécembre 2010 19

Chronique sportive I Sport

Finir en beauté l’année 2010 pour mieux penser à la suivanteLes différentes équipes de hautniveau arrageoises attaquent ladernière ligne droite de l’année2010. Mais pour toutes, la trêvesera de courte durée puisque lespremières rencontres de 2011 sontdéjà programmées au week-enddes 8 et 9 janvier.

Les basketteuses d’Arraspays d’Artois enchaînentles matches à un rythmeeffréné depuis le débutde saison. Leur classe-ment actuel ne reflète

certainement pas leurs ambi-tions, la répétition des matches ne per-mettant pas à Bruno Blier de travailleravec son effectif pour affiner les détails.Elles vont connaître encore un mois dedécembre difficile et chargé. Après avoiraccueilli Tarbes, le champion de Franceen titre ce dimanche, les équipières deLeilani Mitchell se déplacent successi-vement à Aix-en-Provence (mercredi 8décembre) et à Saint-Sever pour yaffronter Basket Landes (samedi 11décembre). Après un petit tour sur lascène européenne (mercredi 15 décem-bre), les Arrageoises joueront leur der-nière rencontre de championnat del’année 2010 à la halle des sports Tételincontre Nantes (samedi 19 décembre à20 h). La trêve sera bien courte puisquedès le mercredi 5 janvier, Arras paysd’Artois retrouvera la compétition avecun déplacement à Bourges. Les filles duprésident Monneret enchaînerontensuite deux autres sorties à Toulouse(samedi 8 janvier) et à Challes-les-Eaux(dimanche 16 janvier). Un véritablemarathon que les équipières SarahMichel devront gérer au mieux si ellesveulent encore jouer un rôle cette sai-son dans ce championnat.

En rugby, en Fédérale 2,le RCA s’éclate commeun petit fou depuis ledébut de saison. Uneseule défaite au comp-teur pour les hommes

du duo Konieczny – Nogentet une première place méritée. LesArrageois vont terminer leur année àGennevilliers (dimanche 12 décembre),deuxième de la classe, et seule équipequi paraît en mesure de titiller les Arra-geois. En cas de succès, les Arrageoispasseraient de belles fêtes de fin d’an-née, même si ces dernières seront biencourtes. La reprise est fixée audimanche 9 janvier avec un déplace-ment à Maison-Laffitte. Retour à Gri-maldi une semaine plus tard, ledimanche 16 à 15 h, pour la venue deVitry-sur-Seine.

En football, les garçonsd’Arras, en CFA2, ontles pires difficultés àsortir de la zone rouge.Et même si le contenudes matches s’améliore

très nettement, il faut prendredes points pour effectuer une remontéenécessaire au classement. Brillammentqualifié à Amiens au septième tour de lacoupe de France, les Arrageois affronte-ront un adversaire prestigieux, le stadede Reims. La rencontre se déroulera austade Degouve (vendredi 11 décem-bre). Retour ensuite au quotidien duchampionnat avec la venue de Créteil àArras (samedi 18 décembre à 18 h). En

cas de qualification, et comme il y adeux ans, Arras débuterait son année2011 par un éventuel trente-deuxièmede finale de la Coupe de France. Lechampionnat reprendra le dimanche 16janvier avec une sortie dans lesArdennes à Sedan.Les féminines d’Arras, qui évoluentcette année en deuxième division, ontconnu des moments difficiles en novem-bre avec deux défaites à Dijon et Bis-chheim. Après le derby contre Leers, leweek-end dernier, Arras jouera son der-nier match de l’année à Rouen. Les fillesde René Devienne et Jean-PierreMarrochini entameront la nouvelleannée par le premier tour fédéral duchallenge de France dont le tirage auralieu le jeudi 16 décembre à Paris. Septjours plus tard (le dimanche 16 janvier),Arras retrouvera, au stade Pierre-Bolleà 15 h, Bagneux, un adversaire avec qui ilavait partagé les points au match aller.

Enfin les poloïstes duRacing-club d’Arras, enNationale 1, ont connuleur première défaite dela saison à Saint-Jean-d’Angély. Placés à la qua-

trième place du classement, lesjoueurs d’Eddie Hermant se rendront àLa Rochelle (samedi 11 décembre) avantde finir l‘année dans leur piscine Desbin,et devant leur public, contre Senlis(samedi 18 décembre à 20 h 30). Troissemaines plus tard, retour à la compéti-tion avec le long déplacement à Givors(samedi 8 janvier).

BASKET-BALL

WATER-POLO

RUGBY

FOOTBALL

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Arras ActualitésDécembre 201020

Culture I Japon

Avec les Soroptimists, des kimonosde collection

Après le Théâtre organisant lemois dernier une soirée d’anima-tion au goût japonais en soutien àl’exposition de meubles et objetlaqués qui s’est déroulée jusqu’au21 novembre au Musée, et toujoursdans le même état d’esprit de pas-serelle entre les différentes institu-tions culturelles de la ville, c’est laMédiathèque qui, le 6 novembre,proposait de « partager autour duJapon ».

L’INITIATIVE a été un succès de fréquen-tation du rez-de-chaussée au

deuxième étage de cette aile du palaisSaint-Vaast dont l’immédiate proximitéavec le Musée pouvait inciter certainsvisiteurs à aller découvrir l’exposition« L’or du Japon » sans plus attendre. Al’entrée, des tables très studieuses etconcentrées permettaient de découvrirles arcanes du jeu de go, ce jeu de straté-gie combinatoire qui a ses adeptes enFrance depuis de nombreuses années,avec ses pierres noires et blanches quifont brûler l’esprit !Dans l’habituelle salle d’exposition, ArrasBonsaï Club présentait des pièces magni-fiques, d’une taille méticuleuse qui nousfaisait douter de nos capacités à réussirpareil exploit, mais les adeptes étaient làavec tous les secrets de leur technique !

Les visiteurs pouvaient aussi s’initier àl’art floral de l’ikebana ou découvrir lemassage « amma », un art d’acupressionqui vise à faire disparaître le stress en fai-sant circuler les énergies par le toucher.

Des BD vivantes !Les enfants pouvaient s’adonner à laconfection d’un kimono à partir de col-lage de différents matériaux, s’initier à lacalligraphie japonaise ou fabriquer des

« kokeshi », petites poupées en tissu,mascottes que l’on porte en pendentifcomme un « doudou ».Mais, côté jeunesse, c’est à la démonstra-tion de « cosplay » que l’on s’est bous-culé, des mangas humains jouant encostumes les héros et les situations desfameuses BD. En différentes étapes, laMédiathèque a ainsi offert à un publicsatisfait un aperçu de toute la culturejaponaise, ancestrale et actuelle.

Des bonsaïs aux mangas,la Médiathèque à la page Japon

Le club service féminin des Sorop-timists avait lui aussi souhaitéapporter sa touche à la promotionet au succès de l’exposition « L’ordu Japon » avec, pour sa part éga-lement, une initiative originale.C’est un défilé d’authentiqueskimonos qui s’est ainsi déroulédans la soirée du 10 novembresalle Bonaparte, au Musée.

IL est vrai que la présidente de cetteassociation, Kazuko Scenner, elle-

même d’origine nippone, devait savoiroù s’adresser pour obtenir une collec-tion qui a impressionné le public par laméticulosité des découpes, la virtuositédes broderies et le symbolisme des cou-leurs. Le kimono est resté au Japon unhabit de fête et d’apparat. Le bébé leporte pour son baptême et la famillepour le deuil.

Les différentes étapes de la vie sont mar-quées par un kimono qui exprime parson dessin et sa calligraphie la personna-lité de qui s’en revêt. Le kimono est ainsiun langage et la soirée des Soroptimistsvoulait ainsi y initier un public qui s’étaitauparavant familiarisé à « L’Or duJapon ».Quatre créatrices et leurs élèves, mem-bres d’une grande école de haute cou-ture spécialisée au Japon dans la créationde ces tenues rituelles, se trouvant àParis à l’occasion d’une exposition sesont donc laissées convaincre parKazuko Scenner de faire le déplacementjusqu’à Arras. Pour une prestigieuse soi-rée qui, au son du koto et du violon, amarqué pour longtemps la sensibilitéartistique des spectateurs et dont,comme toujours avec les Soroptimists,les bénéfices seront reversées à desactions caritatives. Un défilé original fort applaudi.

Les bonsaïs ont passionnéles visiteurs

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Arras ActualitésDécembre 2010 21

Exposition I Culture

Titouan Lamazouet le déclic de la condition féminine

Des arbres à marquer d’une pierre… verte !AFFILIÉ à Nord Nature,

association très présenteà Arras dont la présidente,Jacqueline Istas, ancien pro-fesseur d’Allemand au lycéeGambetta, médaillée de laVille, milite depuis quaranteans en faveur de la connais-sance de notre patrimoinevert, le Groupement deDéfense de l’Environnementde l’Arrondissement de Mon-treuil-sur-Mer a présenté du13 au 21 novembre à l’Hôtelde Ville une exposition sur lesarbres remarquables de laCanche et de l’Authie.De nombreuses classes sesont succédées le long despanneaux où photos et com-mentaires leur apprenaient àreconnaître, par leur aspectet la découpe de leurs

feuilles, ces arbres qui, sou-vent, dans notre région,« cachent les villages que l’onne devine au loin qu’à la pointe

de leur clocher ! ». Erableschampêtres qui peuventatteindre vingt-cinq mètresde haut et vivre deux cents

ans, frênes bedonnants ouparfois dotés d’une béquillequ’étrangement leur a tailléela nature, aubépines en para-pluie, houx de Noël ouencore pommiers, poiriers oucerisiers, autant d’espècesque l’on pouvait identifierdans cette exposition avecleur vocabulaire approprié.On dit ainsi d’un frêne oud’un saule qu’il est « têtard »parce que, régulièrementétêté tous les dix ans, sontronc s’épaissit et rejette desexcroissances ! On apprenaitaussi que certains villages doi-vent leur nom à la présencede certaines espèces. Ainsi dela commune d’Acq, dans l’Ar-rageois, dont l’origine vientdu mot « ask », appellationgermanique du frêne !

Navigateur sur les cinqcontinents, Titouan Lama-zou est tombé en arrêtsur des visages defemmes où il pressentaitun vécu. Il a eu envie del’exprimer. Photographe,il s’est dit que l’image deces femmes du mondeétait plus représentativede l’évolution de nossociétés que la parole deshommes.

LE navigateur s’est faitreporter pour produire

une série de clichés qu’aprèsParis et le Brésil, Cité Natureprésente dans la lumière de samezzanine. De ces femmes,Titouan Lamazou a fait sesmuses. Pour les amadouer etles convaincre de se laisserenfermer dans l’objectif, pourles approcher, il s’est d’abordappliqué à dessiner leur por-trait.Ce qui nous vaut, en alter-nance, une série de croquis,ocres et pastels. Certainssuperficiels comme ces coupsde crayons bien donnés quifont l’étonnement des tou-ristes sur les petits ports deBretagne. D’autres imprégnés

de la gravité d’un destin. Toussont des témoignages.

Des mannequins !Femmes lointaines qui laissentéchapper leur mystère, leurssouffrances et leurs espoirsdans une vidéo où le naviga-teur les interroge et que l’onpeut écouter dans des fau-teuils de cuir couleur sable enforme de coquillages. Côtéphotos, Cité Nature prête sonespace à de larges agrandisse-

ments où s’expriment les cielspurs d’Afrique du Nord. Lalumière est blanche commeun appel au secours. D’autresphotos, scène de genre chez lecoiffeur ou bivouac dans lanuit, ont des manières d’illus-trations publicitaires pourmagazines de clubbing. Et cesfemmes de l’autre bout dumonde, certaines dans desdécharges, sont belles commedes mannequins. Certaines lesont devenues. L’exposition de

Titouan Lamazou est aussiune affirmation : la misèremorale et sociale cache par-fois une perle qui ne demandequ’à briller tant que le renon-cement ne l’a pas ternie.

Claude Marneffe

Titouan Lamazou a présenté ses dessins et photos au public du vernissage au premier rangduquel se trouvaient Frédéric Leturque et Philippe Ledieu, président et directeur de Cité Nature.

■ ExpositionJusqu’au 19 janvier 2011

Du mardi au vendredi de 9 h à 17 hLe samedi et le dimanche de 14 h à

18 h. Fermé les lundis et jours fériés

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Des toiles muralesà commander en Inde

Entourés de poèmes et de tableaux,les Rosati ont consacré leurs nou-

veaux lauréats le 14 novembre à la basede loisirs des Grandes Prairies lors deleur fête automnale. Le jury de cesjoutes poétiques de la francophonie adécerné vingt-et-un prix et trente-neufroses d’honneur. Une cérémonie selonle rite particulier des Rosati a ensuiteintronisé dans l’illustre et ancestraleassociation à laquelle appartenu Ver-laine Christiane Delacourte, uneCambrésienne qui se définit elle-même

comme une « passeuse », c’est-à-direque, n’étant elle-même ni poète, niartiste, membre de nombreuses asso-ciations, comme Di Dou Da à Arras, ellefait se connaître entre eux des passion-nés et suscite des événements cultu-rels. Amenée à connaître Bruno Brel,elle le soutient dans sa carrière et luiorganise des concerts. C’est ainsi que leneveu de Grand Jacques sera introniséRosati l’année prochaine et qu’à cetteoccasion Di Dou Da a promis qu’ilchanterait à Arras !

Seize élèves de la région, du CM1au lycée, parfois venus du Mon-treuillois, ont reçu le 24 novembreà l’Hôtel de Ville un prix du tradi-tionnel concours de poésie que laLigue des Droits de l’Homme orga-nise maintenant depuis dix-neufans.

« NOUS sommes toujours heureux d’êtrereçus pour cette cérémonie dans la ville

préfecture, disait Danièle Pruvot, prési-dente de la section locale. Cela montrecombien l’engagement d’Arras est fort endirection de l’éducation citoyenne ». En pré-sence également de Thierry Spas, etd’Alexandre Malfait, adjoint à la Jeu-nesse, Evelyne Beaumont, adjointe àl’Education, a félicité les élèves pour leurimagination et leur lucidité sur le thèmede l’année, « ces murs qui se dressent entreles hommes ». Jeannine Richardson, ins-pectrice d’Arras 1, en soulignant la per-sévérance dans l’action militante desanimateurs locaux de la Ligue, s’est dite

émue par ces poèmes « qui mettent l’hu-main à la place qu’il devrait avoir, la pre-mière ».

L’absence des ArrageoisAlain Pruvot, délégué régional, rappelaitpour sa part le rôle de ce concours quiest « de redonner vie aux valeurs républi-caines au moment où, à l’écoute de cer-taines déclarations, et devant certainesmesures, on peut craindre pour l’avenir dela démocratie ». Faisant allusion auxmigrants, Alain Pruvot rappelait notam-

ment que l’article 13 de la Déclarationdes Droits de l’Homme sur la libre cir-culation était bafouée.Les lauréats ont reçu de nombreuxcadeaux culturels. On regrettera simple-ment que, comme lors de l’édition pré-cédente du concours, aucun Arrageoisne figure au palmarès. Les établisse-ments arrageois ne semblent plus semobiliser pour participer à cette actionde la Ligue des Droits de l’Homme quiest pourtant un excellent éveil à laconscience politique.

La Ligue des Droits de l’Homme, les jeunes et l’éveil citoyen

Une exposition d’artisanat indien a étéproposée du 11 au 15 novembre à la Mai-son Diocésaine. De nombreux Arrageoisont ainsi redécouvert avec plaisir lesavoir-faire des petites mains de l’atelier« Au fils d’Indra » de Pondichéry qu’ilsavaient déjà apprécié il y a deux ans dansces mêmes lieux. Quelque deux centsoixante-cinq jeunes filles passent leursjournées à broder ces immenses toilesmurales décoratives dont la vente enOccident, par le biais d’un grand mouve-ment associatif de bénévolat depuis qua-rante ans, permet à leurs familles de vivre.Les œuvres exposées, collection de baseappelée à montrer les thèmes et la tech-nique, n’étaient pas à vendre, mais l’ate-lier prend les commandes :01 43 07 48 45 - www.atelier-indra.org

Palmarès et intronisation aux Rosati

Culture I Vie associative

Arras ActualitésDécembre 201022

Christiane Delacourte lors de son intronisationaux Grandes Prairies aux côtés de sa marraine lapoétesse Geneviève Bailly. Sa seconde marraine,Denise Jardy-Ledoux, n’avait pu être présente.

Christiane Delacourte lors de son intronisationaux Grandes Prairies aux côtés de sa marraine lapoétesse Geneviève Bailly. Sa seconde marraine,Denise Jardy-Ledoux, n’avait pu être présente.

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Arras ActualitésDécembre 2010 23

Expositions I Culture

« On ne peut pas direqu’il ne se passe rien à Arras »

Ce sont des petits personnagesmodelés dans la terre, façon artbrut, vivement colorés, qui repré-sentent le plus souvent desmalades, des handicapés dans leurfauteuil, mais ce qui étonne, c’estla joie de vivre et l’espoir de domi-ner l’épreuve qui jaillissent de cesvisages subtilement expressifs.

LE sculpteur Bruno Maillard a réa-lisé ces œuvres à l’invitation de la

fondation Hopale dans le cadre d’unerésidence d’artiste de six semaines aucentre de rééducation de Berck-sur-Mer, et c’est à Arras, du 27 octobre au 4novembre, salle Robespierre à l’Hôtelde Ville, qu’elles ont, pour la premièrefois, été exposées hors d’un contextehospitalier.Cet évènement était bien sûr dû au faitque la fondation Hopale, établissementde rééducation, intervient aussi à l’hô-pital d’Arras et, lors du vernissage, Fré-déric Leturque, adjoint à la CohésionSociale, a largement ouvert les portes

de l’action culturelle en milieu hospita-lier en encourageant à toute activitéartistique « qui pourrait adoucir le séjouren permettant au malade, en s’extériori-sant par la création, de sortir de sa situa-tion ». Bruno Maillard témoignait enaffirmant combien ses rencontres avec

les malades pour faire contenir dansses statuettes un peu de leurs étatsd’âme les avaient aidés à sublimer leurquotidien. L’exposition de l’Hôtel deVille était donc aussi un symbole, celuide la volonté, concrétisée, d’une ouver-ture de l’hôpital sur la ville et sur la vie.

Bruno Maillard, des visages qui appellent la vie

Sous les affiches qui témoignent de la riche activité de l’OfficeCulturel, Bernard Sénéca, son président a procédé au bilan etannoncé les perspectives.

Une des œuvresles plus significativesde la démarchede Bruno Maillard.

INCROYABLE, l’Office Culturela déjà dix ans ! Et il aurait

été malheureux que, pour lacélébration de cet anniver-saire, le 18 novembre dans leslocaux de la Grand’Place, sonprésident, Bernard Sénéca,entouré des permanents, desadministrateurs et des béné-voles, présents et anciens, nefasse pas allusion au célèbrerefrain d’Alain Souchon,puisque, disait-il, « noussommes tous ici de grandsenfants qui partageons des pas-sions ».Sur fond musical de « Cou-leur Jazz », une expositionretraçait, à travers photos etaffiches dans le hall et lescouloirs, les principales mani-festations organisées pourArras par l’une ou l’autre dessoixante-dix-huit associationsmembres.« On ne peut pas dire qu’il nese passe rien à Arras », consta-tait le président de l’OfficeCulturel en prenant à témointant d’événements qui fontqu’il existe parfois une ou

plusieurs propositions parsoirée !

Bravo et merciCertes, la création de l’Of-fice, il y a dix ans, a suscité audépart, de la part de certains,quelques réticences, mais,très vite, son fonctionne-ment, avec une équipe

garante de la liberté totaled’expression du milieu asso-ciatif, a fait qu’il a été res-pecté et s’est imposé commele moteur d’un développe-ment culturel durable. « Lesassociations se sont prises encharge, constatait BernardSénéca, sans chausse-trapes,sans coteries, dans l’unique

préoccupation de la vie de lacité avec une flamme un peubohème ». Venu dire « bravo et merci »,Jean-Marie Vanlerenberghesouhaitait à l’Office Culturel,dans l’innocence de ses dixans, de mûrir encore avec denouvelles perspectives en« faisant grandir les petitesassociations ». « Votre mission,disait-il, est bien comme vousl’entendez de ne pas seulementhéberger les associations, maisde les aider à développer leursactivités ».Maintenant qu’Arras possèdeson festival de la chanson,grâce à Di Dou Da, et, grâce àPlan Séquence, son festival dufilm, le Maire appelle de sesvœux le retour d’un grandévénement annuel autour dela peinture comme on en aconnu jadis avec « Art Pré-sent ». Comme le festival« Roue Libre » l’a fait en seu-lement deux années pour lamusique, une ou plusieursassociations pourraiententendre cette invitation.

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Le petit marché africainde Robespierre « ET c’est une classe de filles qui a

gagné ! », relèvent, amusés et satis-faits, les deux maîtres du jeu, François-Xavier Muylaert, adjoint à la Culture, etChristian Jailloux, vice-président de laMaison de l’Europe à Arras, associationqui porte depuis douze ans ce concours,« Questions pour un Européen », ouvertchaque année aux collégiens et lycéensde la quatrième à la première.C’est effectivement une classe deseconde féminine du lycée Baudimontqui se rendra deux jours à Herten, villeallemande jumelée à Arras, ce séjour

constituant le premier prix du concoursoù se sont classés deuxième des élèvesde Baudimont également, puis troisièmeune classe de Marie-Curie et quatrièmedes lycéens de Louez-Dieu. Tous ontreçu des cadeaux offerts par la Maisonde l’Europe, sacs et clefs USB. Depuis lacréation de ce concours, basé sur desconnaissances en histoire et géographiesur les pays européens, 900 élèves autotal ont répondu à 800 questions, pré-cisait Gisèle Bassette, présidente de laMaison de l’Europe. Cette année, quinzeéquipes de quatre étaient inscrites.

COMME le Conseil des Jeunes s’y étaitengagé en organisant la première

élection de Miss Arrazi le 28 août auxGrandes Prairies (voir « Arras-Actuali-tés » de septembre), les bénéfices del’événement viendront en aide à l’asso-ciation « Le soleil de Laura » à qui unchèque de 681, 20 euros a été officielle-ment remis le 26 octobre à l’Office Cul-turel.Miss Arrazi, Sabrina Forycki, avouaitd’ailleurs s’être véritablement attachée àcette petite fille de onze ans victimed’une infirmité motrice et cérébrale dueà un manque d’oxygène occasionné parune erreur médicale lors d’une naissanceprématurée. Elle est devenue sa mar-raine et, avec ses dauphines et des éluesdu Conseil des Jeunes, lui rend régulière-ment visite.

Mille euros de la VillePlutôt que d’engager des frais dans unebataille juridique incertaine, les parentsde Laura ont préféré mobiliser des géné-rosités en créant cette association ennovembre 2007. De réels espoirs théra-peutiques existent afin que Laura récu-père son autonomie et ses parents ontdéjà réussi à faire traiter la petite fille àplusieurs reprises à Barcelone ou àMiami, où elle retournera en mars 2011.L’une des interventions consiste, notam-

ment, à inciser les muscles pour les libé-rer. Mais ces opérations peuvent coûterjusqu’à 5 000 euros. Les parents envisa-gent également de se rendre en Chineoù pourrait avoir lieu une transplanta-tion de cellules souches de cordonombilical. Ils seraient les premiers Fran-çais à bénéficier de ce traitement pour-tant mis au point à l’hôpital Saint-Louis,à Paris, mais dont l’exercice reste inter-dit dans notre pays. L’opération coûte-rait 30 000 euros.Le Conseil des Jeunes et Miss Arrazi etson équipe ont promis de rester

proches de la petite Laura et de conti-nuer à agir pour l’aider. Alexandre Mal-fait, adjoint à la Jeunesse, a annoncé quele Conseil Municipal voterait à l’associa-tion une subvention de mille euros. Tan-dis que le papa remerciait pour toutecette solidarité, « nous pensons, disait-il,faire tout ce qui est bon pour Laura avantqu’elle atteigne l’âge adulte », Laura, dansson fauteuil, était tout sourire.

« Batik », c’est cette technique de dessinsur du parchemin ou du cuir cirés quel’on gratte pour faire apparaître le motif.A Arras, on commence à bien connaîtrecet art africain depuis que le lycéeRobespierre nous propose, avec d’autresobjets, bijoux ou boîtes, d’en faire noscadeaux de Noël pour l’aider à soutenirfinancièrement le projet mené par cer-tains élèves de construction de classes auBurkina Faso. L’affluence rencontrée lorsdu petit marché africain le 27 novembresalle Robespierre contribuera à de nou-velles actions comme celles dont témoi-gnaient de nombreuses photos.

Des lycéennes européennes

Avec le Conseil des Jeunes,le soleil se lève pour Laura

Jeunesse I Solidarité - Concours

24

■ Contacthttp://lesoleildelaura.free.fr

[email protected]

La petite Laura, avec sa petite sœur,ses parents et Miss Arrazi et les éluesdu Conseil des Jeunes devenues ses amies.

La classegagnante avecFrançois-XavierMuylaert, adjointà la Culture,Hélène Lefebvre,adjointe auxRelations Inter-nationales, etChristian Jailloux,vice-président dela Maison del’Europe à Arras.

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Arras ActualitésDécembre 2010 25

• Résidence Baudimont

• Résidence Pierre Bolle

• Centre Ville Boulevards

• Centre Ville Places

• Résidence de l’Europe

• Goudemand -

Saint-Michel

• Hippodrome

• Jardins - Acacias

• Jean-Jaurès - Cheminots

• Les Blancs Monts

• Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre

• Les Hochettes

• Méaulens

bd de la Liberté

• Mont Saint Vaast

• Résidence Saint-Pol

• Rietz Saint-Sauveur

• Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers

• Saint-GeryNo

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Craquantes et croquantes châtaignes ! Malgré le froid qui faisait préconi-ser à beaucoup, pour une pro-chaine fois, l’installation debraseros, emmitouflés dans man-teaux, pardessus, doudounes,cache-nez et longues écharpes, ilsont été nombreux les Arrageois àassister le 21 novembre à la Fêtedes Châtaignes organisée par leréseau Vivaldi qui, pour cette pre-mière édition, a bien su… tirer lesmarrons du feu !

LA petite musique des châtaignespétillant sous le feu, puis craquant

sous les doigts avant de fondre dans labouche a envahi le sous-bois au pieddes remparts et tous s’accordaient àdire que c’était une excellente idée derenouer sur le terrain avec cette tradi-tion de chaleur humaine qui apporte

déjà son petit air de fête à l’approchede Noël dans les premiers pas de l’hi-ver.L’initiative en revient donc au réseauVivaldi, né d’un mouvement d’ensembled’habitants de tous les quartiers qui,après s’être rapprochés dans le cadred’Immeubles en fête, se sont dits qu’ilne fallait pas se contenter de faire lafête une fois par an ! Des projets ver-ront donc le jour chacune des quatresaisons, justifiant le réseau de s’êtreplacé sous l’égide de Vivaldi.

La citadelle, but de promenadeUne quarantaine de bénévoles venusdes quatre coins d’Arras ont animél’événement et, en plus des dix kilos dechâtaignes que l’on s’est partagé, diffé-rents stands proposaient crêpes, sablés

et boissons chaudes. Cette nouvellefête était aussi l’occasion pour lesArrageois de découvrir que le bois dela citadelle dont les accès ont été amé-nagés devenait pour eux un nouveaubut de promenade familiale. Différentesanimations, petits spectacles ambu-lants, expositions de poche, balades,musique ou conseils de jardinage don-naient aux promeneurs l’occasion des’attarder à la découverte de ce havrede nature au centre de la ville. Toute la semaine précédente, les diffé-rents protagonistes du réseau Vivaldiavaient par ailleurs proposé dans leursquartiers respectifs les prémices de lafête invitant toutes et tous à se retrou-ver ce dimanche après-midi pour cettegrande première sous les arbres qui afait retrouver aux Arrageois le cheminde la Citadelle.

Le duo du « Petit Théâtre »avait inventé un spectacle gustatif.

On pouvait repartir avec des planteset les conseils pour les faire durer !

On a redécouvert le plaisirdes marrons chauds.

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Pour les aînés, le codede la route a changé

L’ASSOCIATION « Vivre à Goudemand »a organisé le 13 novembre au foyer

Brongniart son annuelle exposition-vente qui déplace toujours des ama-teurs venus de toute la ville choisirparmi les objets de décoration confec-tionnés par les dames du club le petitcadeau de Noël qui fera toujours plaisir.Comme toujours, les petits bénéficespermettront de réinvestir dans l’achat

de matériel pour se remettre à l’ou-vrage. Les petites mains de l’associationont aujourd’hui une réputation quidépasse le quartier pour la qualité deleurs travaux et, pour le plus grand plai-sir de la présidente, Claudine Turlure, iln’est pas rare qu’en ville, devant un pullou une écharpe tricotés, les connais-seurs remarquent : « Tiens, ça vient deGoudemand » !

DIX-NEUF noms s’alignent en haut dela fresque inaugurée le 29 octobre

dans la cour de la Maison de quartierdes Platanes, mais le générique pourraitoccuper plus de place ! « Tous les habi-tants ont participé, avec leurs idées, leurcoup de main ou leurs encouragements »,disait Nicole Canlers, présidente del’AQS.Le projet est venu d’une voisine dulocal, Chantal Vermeersch, qui l’a pro-posé au conseil de maison en se disantqu’un mur mis en couleur et exprimantla vitalité du quartier serait mieux que lagrisaille attenante. Le centre social Tor-chy a soutenu l’opération, et le servicejeunesse de la Ville en déléguant l’un deses animateurs, Antoine Ménage,expert en graf ’.Le dessin identifie ainsi les différentssecteurs du sud, Jean-Jaurès, Devilliers,Cité des Jardins, petites maisons,immeubles et verdure, et l’église pour lequartier Pierre-Bolle, si significative !« Nous sommes fiers de vous, affirmaitFrédéric Leturque, adjoint à la Cohé-

sion Sociale, en soulignant le rôle joué parle conseil de prévention, une référence dugenre. C’est beau en termes de couleurs, etsymbolique en terme d’image ».La réalisation a été intergénérationnelleet pensée pour durer. La fresquetémoigne de l’évolution du quartier etcette volonté devrait la préserver de

toute dégradation. « Elle sera respectéeparce que c’est vous qui l’avez faite, c’estvotre touche à vous », disait encore l’ad-joint en précisant qu’il soutiendraitd’autres projets analogues de décora-tion des extérieurs de cette Maison desPlatanes que la Ville a réaménagé envéritable maison de quartier.

« Le but, c’est de toucher toute la popula-tion », dit Jean-Charles Wailliez, anima-teur à l’AQS. Après une information sur« le droit de la famille », une opérations’est déroulée du 25 octobre au 12novembre dans les quartiers sud sur « lepartage de la route ». Toutes les catégo-ries d’âge ont ainsi pu suivre différentsateliers, de l’initiation au scooter, avec laPrévention Routière, au stage « Rafraî-chir ses connaissances du code de laroute », animé par une association deretraités, AGIRabcd, qui a rassemblé plusd’une vingtaine de participants sur troismatinées. L’initiative était heureuse,voire indispensable, lorsque l’on entendà la vue des diapos projetées : « Ah, oui,quand on a passé le code, ça n’était pascomme ça ! ».

Made in Goudemand !

Arras ActualitésDécembre 201026

Quartiers I Animations

La fresque de tout un quartierMaison des Platanes

Les jeunes qui ont réalisé la fresqueavec Chantal Vermeersch, l’une desinitiatrices du projet.

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Jeudi 9 décembreOrivel and the Déferlante

OrchestraSoirée club avec Philippe Orival au chant, piano

et violon et romain Hantz à la batterie.Salle André Reybaz, 21 h. Tarif : 6 euros.

Vendredi 10 décembreAudition de percussion

Avec les classes de Sylvie Reynaertet Pierre Dagois

Auditorium du Conservatoire, 18h30. Entrée gratuite.

Samedi 11 décembreAudition de flûte,

saxophone, tromboneAvec les classes de Christelle Nouhaud et Cécile

Paul ; Benoît Caron et Pierre Grzeskowiak.Hôtel de Guînes, 15 h. Entrée gratuite.

Audition de pianoAvec la classe de Béatrice Peignois

et Laurent Dolet.Salle Mozart Conservatoire, 18h. Entrée gratuite.

Samedi 11 et dimanche 12 décembreExposition des métiers d’Art

Hôtel de Ville, de 10 h à 18 h, non stop. Entrée libre.

Arras ActualitésDécembre 2010 27

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10Mac Lesggy raconte l’aventure de l’eau

Le présentateur vedette de l’émission e=M6, Mac Lesggy,vient à Cité Nature à l’invitation de la CommunautéUrbaine et de Veolia parler tout simplement de l’eau durobinet et de toutes les questions que l’on peut se poser àson sujet alors que, souvent, on la fait couler sans plus y prê-ter attention ! « L’eau, parlons-en », dit l’animateur qui pro-met aussi de répondre à toutes les questions de la salle, sursa composition, sa qualité, son prix. Il abordera aussi toutesles problématiques de l’avenir de l’eau dans le monde à unmoment où certains continents peuvent craindre une pénu-rie à l’avenir. Cette réunion a aussi été conçue pour aborderle sujet dans son contexte local puisque le point de départdu débat constituera en différentes vidéos réalisées par laCommunauté Urbaine et des « micros-trottoirs » expri-mant les interrogations des Arrageois sur l’eau qui arrivechez eux.

Cité Nature, 20 h. Entrée gratuite.

La saison portugaise se poursuit Le second volet de « L’automne portugais » ani-mera la galerie du Quai de la Batterie, à l’Hôtel deGuînes, avec des expositions d’autres plasticiensde ce pays. Luiz da Rocha présentera le « labora-toire de la Voie Lactée » qu’il a créé et qu’il anime,une sorte de mouvement pictural moderne dansson pays où il illustre, avec d’autres plasticiens,tout ce que lui inspire « le totalitarisme esthétique,religieux et économique dans lequel la planète semblesombrer ». A travers leurs œuvres, les artistesessayent néanmoins de conserver leur bonnehumeur et le sens de l’humour. Quant à JoanaBastos Rodrigues, à qui une autre salle de l’Hôtelde Guînes sera consacrée, elle vient du cinéma eta même été l’assistante aux Etats-Unis du réalisa-teur Jeff Lipsky sur le film « Once more with fee-ling ». Elle présentera des vidéos où le cinéma est considéré comme un langage à partentière et une recherche de nouveaux modes de création. Ses courts-métragesdemandent au spectateur d’être créateur à travers sa propre lecture des images.Joana Bastos Rodrigues dirige la curiosité du visiteur par un jeu d’énigmes qui veulentfaire progresser le langage et les interrogations.

Quai de la Batterie, Hôtel de Guînes. Tél : 03 21 23 43 [email protected] - http://www.quaidelabatterie.fr

http://lequaidelabatterie.blogspot.com

Samedidécembre 11

Du audécembre3 23

Lundidécembre 13

Le concert français L’un des clavecinistes les plus appréciés dans le monde actuel de la musique, PierreHantaï, propose ce concert exceptionnel où il ressuscite des œuvres peu connuesde Bach écrites pour son instrument de prédilection. Bach dirigeait alors le Colle-gium Musicum de Leipzig fondé par Telemann et s’y produisait régulièrement ensoliste avec ses fils. Violons, clavecins, alto accordent leur sonorité dans ce concertqui prouve que Bach, souvent considéré comme un compositeur austère, savaitaussi être de joyeuse humeur.

Salle des Concerts, 20 h 30. Entrée : 24 et 18 euros.

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Arras ActualitésDécembre 201028

Retrouvez l’agenda complet sur www.ville-arras.fr/culture

Dimanche 12 décembreCeltic Legends

Danseurs irlandais.Casino, 14 h 30 et 17 h 30. Tarif : de 39 à 46 euros.

Mercredi 15 décembreAudition de piano

Avec la classe de Béatrice Peignoiset Laurent Dolet.

Salle Mozart Conservatoire, 18 h 30. Entrée gratuite.

Jeudi 16 décembreLes jardins d’Arras

autour de la CitadelleConférence par Nelly Dupré.

Proposée par l’ASSEMCA.Maison des Sociétés, 18 h.

Vendredi 17 décembreBrocante sonorePar la compagnie Zic Zazou.

Saison du Théâtre d’Arras.Casino, 20 h 30. Tarif : 18 euros.

Vendredi 17 décembreGildas Lepetit-Castel,

Rencontre photographique.Médiathèque Palais Saint-Vaast, 19 h. Entrée libre.

Water-PoloNationale 1

Racing Club d’Arras – CN SenlisPiscine Desbin, 16 h.

Samedi 18 décembre

FootballCFA2

Arras FA – Créteil Lusitanos UsTerrain Brabant, 18 h.

Samedi 18 décembre

Basket-ballLigue Féminine

Arras-Pays d’Artois – Nantes RezéHalle des sports Richard Tételin, 16 h.

Dimanche 19 décembre

Meeting NatationJean-Claude Landron

Piscine Desbin.Du 27 au 29 décembre

Agenda sportifwww.arras.fr/sport

Le baiser de la femme araignée Cette œuvre de Manuel Puig, dont lescritiques disent qu’il est à la littératurelatino-américaine ce que Pedro Almodo-var est au cinéma, avait déjà été transpo-sée au cinéma avec succès. Le metteur enscène Yann Dacosta et la compagnie LeChat Foin en ont proposé une versionthéâtrale pour le Festival d’Automne enNormandie. C’est un spectacle quifusionne théâtre, cinéma et rock enmêlant trash et sublime comme y inspireManuel Puig considéré comme le premierécrivain pop d’Amérique du Sud, dénonçant les stéréotypes. On sait qu’après avoirété fécondées, les araignées femelles mangent les mâles. C’est le fameux baiser del’araignée. Sous la dictature argentine, deux prisonniers que tout oppose, Molina,condamné pour détournement de mineur, et Valentin, soustrait à la guerilla par lapolice, partagent la même cellule. Ils vont essayer de s’affranchir de leur confor-misme idéologique fait de références aux clichés qui ont conduit leur vie.

Théâtre, 20 h. Entrée : 18 et 11 euros.

Brocante sonore Un spectacle insolite et inattendupour tous publics, grands et petits àpartir de cinq ans. Sur scène, un invrai-semblable capharnaüm de ferraille etde tuyauteries, d’outils et de boîtes deconserve. Arrivent neuf ouvriers musi-ciens, en bleu de travail, équipés delunettes de soudeur. La compagnie ZicZazou explore les sonorités du tuyaud’arrosage, de la perceuse et de labouteille de vin rouge. Tout est

détourné dans une folie douce et les objets ont une nouvelle existence, musicale.Mais les mélodies sont d’une grande douceur et ça swingue dans un certain exo-tisme dû à ces instruments qui n’en sont pas ! Un concert d’objets, drôle et poé-tique, qui a valu aux Zic Zazou de nombreux prix dans les festivals.

Casino, 20 h 30. Entrée : 18 et 11 euros, 8 euros pour les moins de 12 ans.

Vendredidécembre 17

Phi-Phi : l’ancêtre de la comédie musicale C’est l’opérette par excellence ! Et, vu d’aujourd’hui, on pourrait même dire que cespectacle, divertissement créé pour donner un coup de folie à la France des lende-mains de la Grande Guerre, et qui est resté trois années de suite à l’affiche duThéâtre des Bouffes Parisiens avec plus de mille cinq cents représentations ainventé dans sa forme et dans son esprit ce que l’on appellerait bien plus tard lacomédie musicale. Ah, l’histoire est simple et conventionnelle des démêlés amou-reux du sculpteur grec Phidias, dit Phi-Phi, mais les réparties, et surtout, surtout, lesairs, comme on disait alors ! Ils sont depuis devenus des chansons populaires quetoutes les générations ont repris en chœur sans savoir d’où elles venaient parcequ’elles appartiennent au patrimoine de la France qui fait la fête. « Phi-Phi » séduittoujours et cette opérette reprend régulièrement des allures de modernité quandon sait la mettre au goût du jour. « Un livret brillant et délicatement grivois. Une légè-reté musicale », disent les animateurs de la Compagnie du Brigand qui proposentcette nouvelle production.

Casino, samedi 15 janvier, 20 h 30. Dimanche 16, 16 h. Entrée : 18 euros.

Samedi dimanchejanvier15 16

Les etdécembre13 14

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Arras ActualitésDécembre 2010 29

Décembre 2010 I Tribune

La Majorité Municipale Le groupe « ARRAS en Mieux »

Les Verts / L’Echappée Belle Le Front National

Le père Noël ne roulera pas à vélo à Arras

La ville d'Arras s'engage dans des travaux de réaménagement du boulevardde Strasbourg, sans y prévoir le moindre aménagement cyclable ! Pour-tant, on aurait pu penser que sur cet itinéraire de liaison important, lesbesoins des cyclistes seraient pris en compte. Que nenni : vous pouvez cir-culer à vélo dans la zone 30 du centre-ville, place Foch ou sur les pistescyclables du boulevard Carnot, mais pour relier ces lieux, vous ne serez tou-jours pas bienvenu sur le boulevard de Strasbourg. Où est la continuitéd'aménagement, qui est pourtant indispensable pour favoriser réelle-ment l'usage du vélo ? Où est passé l'engagement de la majorité muni-cipale, qui avait fait des annonces sur le développement des pistes etbandes cyclables ?En centre-ville, d'autres travaux s'achèvent. La Place des Héros est réno-vée mais il faudra toujours se coltiner 40 véhicules stationnant en soncentre, et du trafic automobile sur son pourtour. Au passage la moitiéde la Grand’Place est devenu un parking permanent : où est le progrèsdurable pour la qualité de notre centre-ville et la promotion des modesdoux de déplacement ?Ces deux situations montrent bien la continuité d'une politique où les motssont très rarement suivis d'actes cohérents lorsqu'il s'agit du Développe-ment Durable.Combien de plans, de schémas qui ne dépassent pas le stade de déclarationsd'intentions faudra t-il ingurgiter avant de pouvoir se déplacer tranquille-ment dans notre ville à pied ou à vélo ?De Monchy-au-bois au centre-ville d'Arras, les couloirs de pollution ont debeaux jours devant eux. Pour Noël, offrez des masques respiratoires....Voilà, un cadeau utile!Nous vous souhaitons de passer d'agréables fêtes de fin d'année.

Laure OLIVIER / Alain [email protected]

La qualité des soins d’abord

Deux événements ont récemment marqué le paysage de la santé à Arras. Laréunion des deux cliniques historiques de Bon Secours et de Sainte-Cathe-rine a définitivement abouti avec l’inauguration de l’hôpital privé Arras LesBonnettes, désormais ainsi dénommé. Les deux établissements se retrou-vent dans une structure moderne de 284 lits, et le groupe Générale deSanté, qui en est l’instigateur, a redit sa volonté de mettre le qualitatif aupremier rang de son fonctionnement.Car c’est bien de cela dont il s’agit. A un moment où l’on s’entend trop sou-vent répondre économie et gestion lorsque l’on parle de santé, il est urgentde le rappeler. La préoccupation première doit être d’apporter à chacunl’excellence des soins qu’il est en droit d’attendre. Et en premier lieu auprèsde l’hôpital public, premier service auquel doit pouvoir s’adresser en touteconfiance toute personne confrontée à un problème de santé.Le deuxième événement, c’est la visite au Centre Hospitalier d’Arras dudirecteur de la toute nouvelle Agence Régionale de Santé. Il y a rencontrépersonnel et équipes médicales. Tous ont pu redire au représentant duMinistère leur attachement à un service public qui conserve tous sesmoyens d’intervention et de suivi afin que la population d’un territoirepuisse se faire soigner au plus près de chez elle. L’hôpital public doit être le premier recours, la plaque tournante de la santésur la ville. Conscients des nécessaires rapprochements à effectuer avecLens, Béthune et Douai, nous ne perdrons jamais de vue toutefois, dansnotre dialogue avec l’Etat, cette exigence de proximité. La qualité des soinsest aussi à ce prix !

Encore une occasion ratée !

Très intéressant ces dernières semaines, l’inauguration de l’extension de laclinique des Bonnettes et la venue du Directeur de l’Agence de la Santé (lereprésentant du Ministre de la Santé dans la Région).On fait aujourd’hui le constat que pour avoir des meilleurs soins, il seraitsouhaitable d’avoir un rapprochement entre l’hôpital public et les cliniquesprivées. Un peu tard, lorsque tous les équipements ont été reconstruits etquel coût supplémentaire pour la sécurité sociale, à offre de soinsconstants.Monsieur le Maire d’Arras, Président de l’Hôpital avait, il y a quelquesannées l’occasion d’exiger qu’à la faveur de la remarquable reconstructionde l’hôpital et de celle non moins remarquable de la clinique Bon Secours ;le public et le privé se retrouvent sur un même site pour mettre en com-mun certains moyens dans l’intérêt des malades. Mais c’est le privé qui aimposé ses volontés. Ils ont obtenu la vente par le maire d’un terrain sur lesBonnettes. S’est ajoutée ensuite l’arrivée de l’ex clinique de Sainte-Cathe-rine. Deux grands ensembles modernes (nouvel hôpital et nouvelle clinique)à 1 kilomètre de distance, chacun a joué solo. Arras a raté une belle occa-sion de constituer un grand pôle santé ; l’hôpital public moderne est empê-tré dans ses budgets insuffisants pour payer les heures supplémentaires deses employés et les perspectives de développement de certaines unités desoin ne sont pas envisageables car l’Etat, là comme ailleurs pratique unelourde rigueur budgétaire et les emplois manquent.Encore une belle occasion manquée pour améliorer la qualité des soinspour les Arrageois. Alors beaucoup continueront à rechercher une meil-leure qualité à Lens au Centre Hospitalier de Lille lorsque ce sera possiblecar les déplacements ne sont pas toujours faciles pour les familles ou lesproches des malades.

Le groupe ARRAS EN MIEUXAlain Fauquet, Karine Boissou, Bertrand Alexandre,

Colette Vilette, Jean-Pierre Ferri, Françoise Duforets, Bertrand [email protected]

Des travaux, toujours plus de travaux

La municipalité vient d’annoncer que les travaux du boulevard de Stras-bourg et de la rue Gambetta vont durer 10 mois en 2011. Ils ont d’ailleursdéjà commencé à l’initiative des différents concessionnaires chargés d’en-fouir les divers réseaux. Les difficultés de circulation commencent déjà à sefaire sentir sans que l’on soit dans le pic des perturbations.A croire que la mairie souhaite la mort du commerce et de l’artisanat ducentre ville, tant elle multiplie les obstacles à son maintien, alors qu’elledevrait favoriser le développement du tissu commercial et artisanal, endéveloppant des opérations structurantes en centre-ville et dans les quar-tiers. Elle a oublié depuis longtemps que les commerces constituent un tissuvital pour la ville, un vecteur de créations d’emplois et de cohésion sociale. Tout est fait pour décourager les gens de venir en ville et concentrer latotalité de l'activité commerciale en périphérie : - Stationnement: tout payant et des places de moins pour le centre ville,tout gratuit pour la périphérie.- Accès : compliqué pour le centre ville, facilité pour la périphérie.- Offre commerciale : on va rajouter encore des milliers de m2 aux déjànombreux existants.Je pense au contraire que la majorité municipale devrait tout faire pourfavoriser l’attractivité des commerces arrageois et améliorer l’accès deslocaux commerciaux aux clients.

Jean-Marc MAURICEconseiller municipal – conseiller régional Front National

mail : [email protected] - blog : fn-arras.fr – Tel : 06 77 20 11 81

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Arras ActualitésDécembre 201030

Permanences des élus I Décembre 2010

Permanences et coordonnées sur www.arras.fr

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ

Zohra OUAGUEF - [email protected] à La Personne et InsertionSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Marylène [email protected] RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 87.

Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur RDV en mairie le jeudi matin.✆ 03 21 50 50 81 (service logement)

ou 03 21 50 51 86 (pour tout autre problème).

Jeannine [email protected] Public, Cadre de Vie et Exécution BudgétaireSur RDV le mardi matin et le jeudi toute

la journée en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Nathalie [email protected] Etudiante et UniversitéSur RDV le mercredi de 10 h 30 à 12 hen mairie. ✆ 03 21 50 51 85.

David [email protected]ôle de gestion, nouvelles technologies,commission des impôts directsSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 87.

Nicole [email protected] Agées et Personnes HandicapéesSur RDV en Mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Hugues MORTIER [email protected] Juridiques, Commission d’Appel d’Of-fres et Assurance, Commission de Sécurité etd’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV le mardi en mairie. ✆ 03 21 50 51 87.

Philippe [email protected] charge des conseils consultatifs de quartierSur RDV le premier jeudi de chaquemois de 9 h à 10 h en mairie.

✆ 03 21 50 51 82.

Mickaël [email protected] municipalVice-président de la CUA, délégué à la Promo-tion de la Santé

Sur RDV le vendredi 21 janvier de 14 h à 16 h, au cen-tre social Alfred Torchy. ✆ 03 21 50 51 82.

Claude [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé de la Cohésion Sociale et de la SécuritéPermanence le mercredi 15 décembre

de 9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hip-podrome. ✆ 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé des transportsSur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Jacques [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé de l’emploi et de l’insertion.Sur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected]Équipements CulturelsSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Yves [email protected] Militaires et Patriotiques, Vice-Président de la CUASans RDV le mardi de 10 h à 11 h en

mairie. ✆ 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfanceSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Marc [email protected] SportifsSur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Véronique [email protected] marchés publics et excécution budgétairePermanence le 11 janvier de 10 h à 11 h enmairie. ✆ 03 21 50 51 87.

Matthieu [email protected] CulturelSur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mai-rie. ✆ 03 21 50 51 82.

Alain FAUQUET Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Denise BOCQUILLET [email protected] Humaines Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, les 8décembre au Foyer Pierre Bolle ; 15

décembre à la Maison des Sociétés ; 5 janvier à laMaison de Services Marie-Thérèse Lenoir et 12janvier au Foyer des Platanes. ✆ 03 21 50 51 83.

ADJOINTS

Frédéric LETURQUE [email protected]ésion Sociale et Renouvellement Urbain,Vice-Président de la CUAPermanences le jeudi 6 janvier de 9 h à

11 h 30 en mairie ✆ 03 21 50 51 86 ou06 08 74 89 75.

Philippe [email protected], Patrimoine et ConstructionsDurables, Conseiller Régional, Vice-Présidentde la CUA

Permanences en mairie le mardi 14 décembre etmercredi 12 janvier de 10 h 30 à 11 h 30.✆ 03 21 50 51 87.

Annie [email protected] RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mai-rie ✆ 03 21 50 51 82.

Hélène [email protected] Civil, Elections et Relations InternationalesSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 50 15.

Thierry [email protected]

Domaine PublicSur RDV en mairie le mercredi de10 h 30 à 12 h ✆ 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et à la PropretéSur RDV en mairie le mercredi de 14 h à17 h ✆ 03 21 50 51 82.François DESMAZIÈ[email protected] www.desmaziere.com

Finances et Administration ElectroniqueSur RDV en mairie les samedi 11décembre, 8 et 15 janvier de 9 h 30 à11 h ✆ 03 21 50 51 87.Evelyne [email protected] RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Alexandre [email protected] et Vie EtudianteSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

François-Xavier [email protected] et Tourisme Conseiller délégué de la CUASur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Nadine [email protected]êtes et CommercesSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Jean-Marie [email protected] d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais, Président de la Communauté UrbainePermanences de 9 h à 11 h le

jeudi 16 décembre en Mairie ; le 13 janvier au cen-tre social Léon Blum ; le 27 janvier au centre socialJean Jaurès. Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION

Bertrand ALEXANDRE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Bertrand LOUCHART Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Colette VILETTE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Jean-Pierre FERRI Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Françoise DUFORETS Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Alain SELLIER é[email protected] à l’Hôtel de Ville, bureau22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et surrendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62.Laure OLIVIER é[email protected] rendez-vous à l’Hôtel de Ville,bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Jean-Marc MAURICE Front NationalPermanence les lundis de 15 h à 18 h àl’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur ren-dez-vous. Contact : 06 77 20 11 81.

Karine BOISSOU Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Martine [email protected] des quartiers (FTU, CH…)Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

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