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Jean-Luc PinolEcole Normale Supérieure de Lyon
Chercheur au Laboratoire de recherche historique Rhône Alpes
Atelier de cartographie Présentation générale des Systèmes d’information géographique
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Les SIG travaillent avec trois éléments de type vecteur
- Des points (communes, adresses…)
- Des polygones (département, territoire communal, pays, îlots d’une ville…)
- Des lignes ou polylignes (routes, rues, voies ferrées, rivières…)
Les SIG peuvent aussi utiliser des cartes de type raster comme une carte ancienne digitalisée
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La localisation des enfants juifs déportés de France avec en fond le Référentiel à grande échelle de l’IGN
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La localisation des enfants juifs déportés de France avec en fond une carte raster de 1943 avec la ligne de démarcation
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• Carte avec le Référentiel à grande échelle (RGE) de l’IGN
Avec une carte raster de l’IGN en 1943 montrant la ligne de démarcation
L’exemple de la région de Bordeaux
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La représentation cartographique face aux bases de données géographiques
Construire une représentation cartographique impose de mettre en œuvre un processus qui suppose acquisition, structuration puis
traitement
Importance du référentiel dans la spatialisation
Extérieur Construit
Pour réaliser ces opérations, il faut un référentiel qui corresponde aux données et à la problématique
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Un référentiel pour la localisation des adresses parisiennes(données de l’Atelier parisien d’urbanisme, APUR)148 000 points adresses
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Les points adresses et les îlots (polygones) Chaque point correspond à une chaine de caractères alphanumérique qui permet le géocodage.Notez l’inversion du nom de rue, du type de voie et du numéro
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Géocodage des lieux d’arrestations des enfants juifs de Paris (données importées directement depuis Excel)Sur les 6185 adresses, près de 5200 sont géocodées en moins de deux minutesLes adresses restantes sont géocodées en mode interactif ou semi-automatique
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Une fois la géolocalisation faite, on peut définir des requêtes SQLIci les enfants dont le nom est COHEN
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A la même adresse - ici 36 rue des Rosiers - il peut y avoir plusieurs individus (ici, la fratrie Malamout, 3 garçons et 2 filles)On pourra compter le nombre d’individus à la même adresse avec une requête SQL
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Un exemple de superposition de couchesSur le fond des parcelles Vasserot du projet Alpage, évoqué hier dans la conférence d’Hélène Noizet, sont projetées les adresses de quelques propriétés religieuses en 1880
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Exemple de calage de raster avec Quantum GIS, un logiciel libreLa première opération avant d’ouvrir le raster – ici une photo aérienne de l’emplacement du futur Campus Condorcet en 1933 - il faut choisir la projection – ici RGF93 ou Lambert 93.
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Une fois la projection choisie, on peut ouvrir la photo. Elle apparaît dans la fenêtre du géoréférenceur.Dans la fenêtre principale ont été ouvertes plusieurs couches vecteurs fournies par le RGE de l’IGN (routes, voies ferrées…) également en RGF93
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En comparant raster et couches vecteurs, on va créer des points de référence pour le calage de la photo
Une fois que l’on a repéré un point sur la photo, on cherche son correspondant sur les couches vecteurs et on importe les coordonnées
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La photo calée sous les couches vecteurs
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Zoom sur le résultat, on pourrait maintenant dessiner une nouvelle couche vecteur en utilisant les informations qui sont sur la photo, comme, par exemple, les implantations industrielles.
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Nous avons vu plusieurs opérations :
- Le géocodage sous Mapinfo. Les données sont lisibles par Qgis et par ArcGIS
- Les requêtes SQL qui permettent de compter, sélectionner, chercher, vérifier, créer des sous-populations…
- Le calage qui est aujourd’hui très facile sous QGIS et qui permet de créer des fonds vecteurs historiques
- Pour finir, voici quelques références bibliographiques
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Références bibliographiques :
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• Bodenhamer David J., Corrigan John, Harris Trevor M. The Spatial Humanities: GIS and the Future of Humanities Scholarship, Indiana University Press, 2010.
• Anne Kelly Knowles, Placing History, How Maps, Spatial Data, and GIS Are Changing Historical Scholarship, ESRI Press, 2008
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Au passage, on constate que l’approche spatiale impose une nouvelle érudition qui permet de tenir compte des évolutions chronologiques, ce que ne font pas, dans la plupart des cas, les API dérivées de Google Earth, qui proposent souvent des solutions anachroniques… Vous pouvez aussi utiliser le portail ci-dessous
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