AVEC

MARIE-JO

Situé dans le Parc régional du Lubéron, entre la Durance et la chaîne de montagnes du même nom, Ansouis est un charmant village qui dévale de la colline, à l’abri d’un imposant château médiéval.

Quand on est randonneur, il faut d’abord le mériter… Partis de Villelaure, de plaisants sentiers forestiers nous permettent de parcourir le vallon, grimpant puis redescendant en direction du village.

Après la descente, nous retrouvons la plaine et suivons le petit chemin qui nous conduit, tout en douceur, jusqu’au village, à travers les vignobles.

Apparition du village…

D’abord charmés par les maisons fleuries, nous allons vite découvrir que ces demeures de belles pierres qui supportent si bien le poids des années grâce à l’amour de leurs propriétaires, témoignent d’un art de vivre qui privilégiait la beauté de ses édifices.

Empruntant de charmantes petites rues, nous grimpons jusqu’au château et à l’église.

L’église Saint-Martin qui a été édifiée sans doute au XIIIe siècle sur la première enceinte fortifiée du château, vue de l’extérieur, fait davantage penser à un édifice militaire, à cause de ses meurtrières étroites côté sud. A l’intérieur elle abrite plusieurs peintures touchantes car un peu naïves mais présentées dans un cadre plutôt baroque.

Au loin, la chaîne du Luberon

Construit au XIIe siècle, le château est à la fois une forteresse et une maison de plaisance qui fut largement remaniée au XVIIe et XVIIIe siècle.

Chaque génération des Sabran-Pontevès dont est issu le propriétaire actuel, s’est plu à l’embellir, surtout du côté sud à l’abri du mistral. C’est d’ailleurs de ce côté que s’étage le village!

L’entrée de ce château malheureusement fermé le mardi…

Cela donne envie de revenir!!!

Hélas, bien protégées par un muret…

Tout village qui se respectait devait avoir son lavoir!

A la sortie du village, la chapelle Saint Pierre

La visite est terminée. Après un dernier regard au château qui, du côté nord, présente un aspect de forteresse imprenable, il ne reste plus qu’à retrouver les petits chemins forestiers pour nous reconduire aux voitures… Le mistral si fort ce jour-là, ne nous permet quand même pas d’y aller d’un coup d’aile!

Musique : MENDELSSOHN

Spring Song from Songs Without Words

par Balazs Szokolay

Réalisation : Marie-Jo

1er juin 2006