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Journal du lycée Saint-Exupéry - bruit2couloir.blogspot.com - n°11 - Décembre 2010 C’est le 2ème numéro de l’année ! Déjà ? Et oui, on a mis le turbo, l’idée étant de publier plus de numé- ros, plus souvent ! L’autre nouveauté : UN CONCOURS !!!! Cette fois-ci c’est le cinéma, avec devinez quoi... des places de ciné à gagner ! En février, vous aurez droit à un autre concours, parce qu’à B2C, on prend soin de nos lecteurs ! La 3ème nouveauté, c’est notre blog, mais on ne vous en dit pas plus : vous n’avez qu’à aller voir ! http://bruit2couloir.blogspot.com/ SOMMAIRE DANS NOS MURS : Le Cid : qui a parlé de tragédie ? p. 4 Crash à St Ex : le choc ! p. 5 ACTU : Monde : Tops et Flops ! p. 2 SPEAK EASY : Spécial Halloween p. 11 L’Edito... CULTURE & LOISIRS : Concours Cinéma p. 9 Kinect : Kiquoi ??? P. 13 Open Office en quête d’indépendance p. 13 Terra, un groupe pas terre à terre ! p. SANTE : Les gestes qui sauvent : les brûlures p. P. 16 EXCLU: Willy, l’humoriste répond à B2C... CONCOURS CINE : les blockbusters de fin d’année ! DOSSIERS SPECIAUX Le volcanologue de St-Ex’ revient… P. BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com/ B2C a testé pour vous le Kinect HI-TECH Découvrez les assistantes de langues du lycée P. 15 CVL CA P. 8-9 Elèves à votre service ! P. 13

B2C n°11 Decembre 2010

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B2C n°11 Decembre 2010

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Page 1: B2C n°11 Decembre 2010

Journal du lycée Saint-Exupéry - bruit2couloir.blogspot.com - n°11 - Décembre 2010

C’est le 2ème numéro de l’année ! Déjà ? Et oui, on a mis le turbo, l’idée étant de publier plus de numé-ros, plus souvent !

L’autre nouveauté : UN CONCOURS !!!! Cette fois-ci c’est le cinéma, avec devinez quoi... des places de ciné à gagner ! En février, vous aurez droit à un autre concours, parce qu’à B2C, on prend soin de nos lecteurs !

La 3ème nouveauté, c’est notre blog, mais on ne vous en dit pas plus : vous n’avez qu’à aller voir ! http://bruit2couloir.blogspot.com/

SOMMAIRE

DANS NOS MURS : Le Cid : qui a parlé de tragédie ? p. 4 Crash à St Ex : le choc ! p. 5

ACTU : Monde : Tops et Flops ! p. 2

SPEAK EASY : Spécial Halloween p. 11

L’Edito...

CULTURE & LOISIRS : Concours Cinéma p. 9 Kinect : Kiquoi ??? P. 13 Open Office en quête d’indépendance p. 13 Terra, un groupe pas terre à terre ! p.

SANTE : Les gestes qui sauvent : les brûlures p.

P. 16

EXCLU:

Willy,

l’humoriste

répond à

B2C...

CONCOURS CINE :

les blockbusters de fin d’année !

DOSSIERS SPECIAUX

Le volcanologue de St-Ex’ revient… P.

BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com/

B2C a testé pour

vous le Kinect

HI-TECH

Découvrez

les

assistantes

de langues

du lycée

P. 15

CVL — CA

P. 8-9

Elèves à

votre service !

P. 13

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ACTU

ACTU

Monde : Tops et Flops !

Etats-Unis :

le vice-président filmé

en caméra cachée !

Sur des images postées le 26 octobre sur YouTube, le vice-président des Etats-Unis Joe Biden répond à un jeune arméno-américain. Celui-ci confesse avoir été déçu par l’absence de reconnaissance officielle du géno-cide arménien de 1915. Il assure que le président arménien l’a même ap-pelé pour lui demander de « ne pas insister sur cette question » car il était en pleine négociation avec la Tur-quie ! S’en est suivie une crise diplomati-que entre les deux pays et une néga-tion de la part de la présidence armé-nienne. Silence total des autorités américaines, pour lesquelles « les discussions […] concernaient la néces-sité de faire en sorte que les relations arméno-turques s’améliorent ». En effet, la reconnaissance du géno-cide arménien reste l'un des sujets les plus délicats de l’agenda international américain.

Iran : des policiers

laissent mourir un homme ?

Le 28 octobre, dans le quartier ouest de Téhéran, capitale de l’Etat, Mo-hammed R. se fait poignarder, suite à une dispute par Yaghoob Ali, l’ancien prétendant de sa fiancée. Le crime passionnel ne paraît pas avoir choqué les iraniens, à l’inverse des quarante-cinq minutes qui l’ont suivi… En effet, tandis que l’homme se vide de son sang, les spectateurs (dont deux policiers !) restent en apparence impassibles ! Le meurtrier aurait me-nacé de se suicider si quelqu’un ten-tait d’apporter de l’aide au blessé… Mais le fait que tous l’aient cru cho-que la population. Lorsque les renforts sont arrivés, l’homme était déjà mort. L’attitude des agents de l’ordre a été très critiquée, et ce meurtre dans l’indifférence générale révèle l’augmentation de l’insécurité dans le pays.

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David ALESSANDRO, 2nde 18

Arabie Saoudite : l’extension du « Made in China » Les marchés européens ne sont pas les seuls à être envahis par les produits chinois : c’est également le cas du monde arabe, et ce depuis que le pays du levant et la Ligue Arabe ont signé en mai 2010 des accords de partenariat privilégié. On trouve à présent du « made in china » dans tous les domaines : électroménager, vêtements, meubles… Les télévisions égyptiennes s’amusent déjà de cette déferlan-te, et France 24 y avait réalisé un clip humoristique (à voir sur www.bruit2couloir. blogspot.com) ! Mais les idées les plus amusantes viennent du net, et notamment à travers les vidéos postées sur YouTube par ElMalsTRO et MrYasor : intitulées « Tout vient de la Chine » et « Tout est chinois », ces 2 clips recensent les produits chinois, tout en poussant la dérision jusqu’à y inclure des lampes du ramadan et des épouses chinoises ! Les consommateurs ne sont toutefois pas conscients du danger apporté par les produits de mauvaise qualité du pays du levant...

Mali : la nouvelle utilité des motos chinoises !

Au Mali, tout le monde a désormais un téléphone portable, et les deux opérateurs téléphoniques couvrent tous le pays. Mais les prises électroniques et les groupes électrogènes sont rares ! Les maliens ont donc des téléphones déchargés et restent injoignables... Cela a conduit à une solution originale, qui passe par la moto chinoise la plus fréquente dans le pays, de marque « Jakarta ». Il suffit de brancher son télé-phone au chargeur, puis de connecter avec des pinces les bornes du chargeur à la batterie de la moto sous la selle ! En plus, ce système permet de charger beaucoup plus vite qu’avec un panneau solaire !

Chine : quelles conséquences aux expropriations ?

Nous avions déjà parlé de la multiplication des expropriations dans le pays, due à son urbanisation ultra-rapide. Fin octobre, un homme victime d’un projet de démolition dans son quartier, Cui Dexi, a mis le feu à ses vêtements pour attirer l’attention sur son sort, et cela au moment où les responsables du projet venaient négocier avec les habitants. L’homme n’est pas décédé, mais est grièvement brûlé. Bien que les médias n’en parlent que très peu (le sujet est très sensible), ce genre d’é-vénements devient de plus en plus fréquent : le même type d’immolation a été réalisé par une femme il y a un an, et un exproprié a même résisté aux hordes de démolition en utilisant des feux d’artifice…

France : « le repas gastronomique français » sacralisé

Les sages de l’Unesco ont tranché : le repas gastronomique français entre au ‘’Patrimoine culturel immatériel de l’humanité’’ ! L’idée avait germé suite à une question de Charles Barrier, grand cuisinier, et était devenu projet lors d’un colloque sur les arts alimentaires. Ce serait tout l’art de vi-vre « à la française » qui serait ici récompensé, c’est-à-dire l’amour de la bonne chè-

re, du bon vin, et la convivialité d’un repas qu’on prend le temps de déguster... L’Unesco aurait souhaité honorer la « pratique sociale coutumiè-re », fédératrice de « moments importants, d’indi-vidus et de groupes ». Mais selon des spécialistes, d’autres gastronomies raffinées telles que la cuisi-ne japonaise, eussent pu mériter cette reconnais-sance !

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D ans ce nouveau numéro de Bruit2Couloir, nous vous proposons un jeu-concours sur le thème du CINEMA. Qui dit concours, dit cadeaux, puisque cette

fois-ci, sont mis en jeu des places de cinéma ! Pour les gagner, répondez correctement aux 10 questions sui-vantes et déposez votre bulletin de participation avant les vacances de Noël au CDI, dans la boite pré-vue à cet effet. Résultats en janvier 2011 !

Voici les 10 questions portant sur des films récents actuellement à l’affiche :

1- Pour commencer, une question facile à propos de la série Harry Potter : Comment s’appelle la célèbre école de sorcellerie des jeunes sorciers ? 2- Quel est le nom de l’acteur incarnant le célèbre sorcier Harry Potter ?

3- Dans le film Unstoppable, les deux personnages principaux doi-vent stopper un train. Mais qu’a-t-il de si particulier, ce train ? 4- Concernant le film Saw 3D, quel est le numéro de cet épisode de la série des Saw ?

5- Dans le dernier opus du Monde de Narnia, « l’O-dyssée du Passeur d’Aurore », quel est le nom du nou-veau distributeur produisant ce dernier opus de la série ?

6- Le film The social network raconte les péripéties du créateur du réseau social le plus populaire au monde. Oui, celui que vous utilisez tous ! Mais au fait, connaissez-vous son nom, son prénom et son âge ? 7- Le réalisateur Luc Besson s’est

rendu célèbre pour ses films Taxi et la série des Arthur et les Minimoys. Mais il a également réalisé d’autres films. Comment s’appelle son tout premier film, et en quelle année l’a-t-il réalisé ? 8- Dans le second opus de Paranormal Activity, durant quels mois de l’année en particulier se déroule l’histoire trépidante de ce film ? 9- Dans le dernier film de Guillaume Canet, Les petits mouchoirs, une bande de copains décide, malgré un évé-nement bouleversant de partir en vacances, mais à quel endroit ? 10- Le film L ‘homme qui voulait vivre sa vie est inspiré d’un roman écrit par un célèbre auteur américain. Quel est son nom ?

Bon courage à toutes et à tous ! Robin JOUAN, Tle S4

concours

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BULLETIN DE PARTICIPATION AU CONCOURS CINÉ DU JOURNAL BRUIT2COULOIR N°11 :

Nom : ................................. Prénom : ............................ Classe : ............

Question 1 : .................................. Question 2 : .................................. Question 3 : .................................. Question 4 : .................................. Question 5 : ..................................

Question 6 : ...................................... Question 7 : ...................................... Question 8 : ...................................... Question 9 : ...................................... Question 10 :………………………….

Ramener votre bulletin rempli au CDI dans la boite prévue à cet effet avant les vacances de Noël !

—————————————————————————————————Découper ici—————————————————————————————————-

« Les Blockbusters de fin d’année »

Concours Ciné :

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M ardi 9 novembre au Palais des congrès de Saint-Raphaël : Le Cid ! Vous pensez tout de suite à la tragé-

die classique ? Et bien non, détrompez-vous ! Mo-dernité et Originalité, voilà ce qu’a voulu la metteu-se en scène, Bénédicte BUDAN, pour charmer son public et lui faire découvrir un Cid qui renoue avec la grande tragédie, tout en étant insolite.

L’histoire, on la connaît : un royaume à Séville en Espagne. Rodrigue et Chimène sont amoureux et promis l'un à l'autre. Une querelle éclate entre leurs pères. Rodrigue venge le sien en tuant le père de Chimène et se trouve face à un terrible dilemme : la raison ou la passion ? Mais tout est bien qui finit bien grâce à la sagesse du roi qui résout le dilemme et unit les deux amants par un mariage.

Avec une telle intrigue, on s’attendrait à un château imposant et à des artistes revêtus de costumes somptueux … et bien non ! Jolies robes bleue et ro-se pour les dames de la cour ; par contre, côté hom-mes, résultat beaucoup moins réussi : un valet du roi en jogging et un Rodrigue qui flotte dans sa tuni-que ! Pas très harmonieux… Le décor, quant à lui, était très bien imaginé, avec une dominante « fer » très convaincante : une énor-me couronne toute en étain surplombait le château pour symboliser la royauté, et les comédiens por-taient des accessoires également en étain, une bro-che pour Don Diègue le père de Rodrigue, une ba-gue pour le roi et une pince pour les cheveux de la reine.

Dans nos Murs

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Le Cid : Qui a parlé de tragédie ?

Le jeu des comédiens était assez satisfaisant, à quel-ques exceptions près… Rodrigue racontant son com-bat contre les Maures avait du mal à « accrocher » son public, à cause de la lenteur de son interprétation, et peut-être de son manque de « dynamisme ». Mais reconnaissons que malgré le texte en alexandrins qui aurait pu nous « endormir » (!), la diction restait natu-relle et très agréable.

Toujours du côté « interprétation », précisons tout de même que le public a bien failli se noyer ! Tous les élèves seront d’accord avec moi, j’en suis persuadée ! En effet, comment résister à tant de postillons ? L’un des comédiens, ayant visiblement du mal à avaler sa salive, a bien failli transformer la tragédie en comé-die ! Nous luttions, mais malgré nous, le rire l’empor-tait parfois ! Qui a parlé de tragédie ? Hormis ce petit incident, les comédiens étaient très compétents et efficaces, et ont réussi à captiver leur public. Le roi par exemple n’a pas hésité à sortir de scène et à s’asseoir avec son public au premier rang comme si de rien n’était, créant une formidable com-plicité. Avant que Chimène ne sorte des coulisses pour lui demander audience, il s’adressa au public, lui lançant un « Prenez un œil un peu plus triste ! ». Lui, le bon roi, avait déjà arrangé la situation sans que celle-ci ne se doute de rien... Que dire de plus ? Et bien que dans l’ensemble, cette pièce de théâtre était une réussite ! Alors n’hésitez plus, allez au théâtre ! J’espère bien vous y rencontrer…

Saïda ADHAR, 1ère L2 [Source images : www.visitvar.fr]

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Crash à St-Ex’ ! DANS NOS MURS

L e mardi 9 novembre, avait lieu au lycée une journée banalisée sur le thème de la sécurité routière. Intitulée « Un choc pour la vie », cette action visait en particulier les classes de

2nde puisqu’une dizaine de celles-ci ont assisté à ces ateliers.

A 9h, nous avons assisté à une collision entre une voiture et un scooter. Le tout était réalisé par Pascal Dragotto, pilote professionnel du risque auto, une profession qui intervient souvent à la demande des assurances lorsqu’il faut reconstituer un accident.

Il nous a ainsi montré un accident réel, à 50 km/h, très banal : une voiture grillant un stop et percutant un deux roues, sur lequel on avait positionné un man-nequin sans protection (pas de casque, pas de gants, pas de blouson). Cela a permis de démontrer la vio-lence d'un « petit choc » en ville : le mannequin est venu heurter le pare-brise avec la tête ! Il portait un casque simplement posé sur le front, pas attachée, comme on voit certains le faire en ville, et bien enten-du le casque ne fut d'aucune utilité : fracture du crâ-ne, enfoncement de la boîte crânienne et évidem-ment décès du conducteur.

Vous pouvez retrouver la vidéo de l’accident sur le blog du journal bruit2couloir.blogspot.com.

L’après-midi avaient lieu les ateliers... Encore habités par cette prise de conscience, nous assistons au premier atelier intitulé « La sécurité rou-tière, pourquoi ? ». On y explique que les jeunes en-tre 14 et 25 ans constituent la plus grande partie des accidentés, car ils commencent à rouler avec leur scooter sans expérience réelle de la circulation. La question du nombre d’accidents, plus important pour les garçons que pour les filles est également abordée : les garçons prendrait-ils plus souvent des risques par bravade, par exemple en faisant des roues arrière etc. ?

L’atelier « Survivre à la route » s’appuyait sur un té-moignage, celui de Bernard Delahaye, victime d’un accident il y a un peu plus de cinq ans qui l’a rendu tétraplégique. Plusieurs mois dans le coma, il est resté plus d’un an à l'hôpital. Désormais dans un fauteuil roulant, il nous explique les conséquences de son acci-dent et la vie d’handicapé de la route. « En route pour l’apprentissage », animé par une exa-minatrice du permis de conduire, traitait des différents étapes nécessaires à l’obtention du permis.

L’atelier « La vulnérabilité en deux roues » nous dé-montre que malgré notre BSR, nous manquons d’expé-rience sur la route et prenons des risques.

Dans l’atelier « Etude de l'accident », les élèves ayant assisté le matin à l’accident expliquent aux autres groupes ce qui s'est passé et surtout leur ressenti. La collision du matin est projetée image par image... Le silence règne : et si ce n’était pas un mannequin, mais un être humain ???

———————————————————————— 2 questions à Pascal Dragotto,

pilote professionnel du risque auto

B2C : Quelle a été la réaction des élèves ? Pascal Dragotto : « Je pense pour en avoir discuté avec eux qu’ils ne s'attendaient pas à un tel choc… Pour eux, à 50 km/h, on roule tout doucement, et donc on ne risque rien. En fait, ça a été beaucoup plus violent que ce qu'ils imaginaient. Quand la voiture a percuté le scooter, le mannequin a glissé sur plus de 25 m ! Nous, on était juste là pour enfoncer le clou et montrer aux jeunes la réalité de ce qui se passe tous les jours sur les routes ».

B2C : Avez-vous un message à rajouter ? Pascal Dragotto : « Evidemment je tiens à insister sur la nécessité du port de protection : casque, blouson et gants sont vraiment indispensables. Et ce par n'impor-te quel temps, même sur le plus petit trajet ! Quand on est sur un scooter, la liberté passe par votre sécurité ».

Les intervenants : - Bernard Delahaye et Laurence sont IDSR (Intervenants Départemental de Sécurité Routière). Ils sont nommés par la Préfecture et agissent dans le ca-dre des actions de la Maison de la Sécurité Routière. - Pascal Dragotto est « Pilote Professionnel du Risque Auto ». Son objectif est de recréer des accidents en public. Depuis 22 ans, plus de 2200 voitures pliées pour la bonne cause !

Robin JOUAN, Tle S4

Photo gelée vidéo

Collision voiture-scooter au lycée [Source : Pascal Dragotto]

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Un volcanologue de

V endredi 5 novembre, nous étions quelques uns à attendre avec impatience un invité très spécial : Pierre LAVINA, géologue volca-nologue !

Il avait été invité par notre professeur d'histoire-géographie, qui l'avait eu comme élève il y a de nom-breuses années, à Saint-Exupéry. C'était la première année d'enseignement de ce professeur, et il avait été marqué par la détermination qu’avait cet élève de de-venir volcanologue. Le volcanologue était donc là pour nous faire découvrir son métier, assez particulier, avouons-le ! Nous avons eu droit à une conférence de deux heures dans l’amphithéâtre. Deux reporters de B2C étaient là, en envoyés spéciaux, et ils racontent... Après une courte présentation, notre invité nous a avoué être vraiment ému de revenir dans son ancien lycée. Puis il nous raconta son parcours de volcanolo-gue, assez classique (voir interview page 7). Il passa ensuite une bonne partie de la conférence à nous montrer des diapositives avec une antique machine ! Malgré la petite taille des images (^^), l'ensemble du récit fut très intéressant, car ponctué de nombreuses anecdotes de ses voyages, ce qui rendait l'exposé vi-vant. Il nous expliqua notamment comment il avait assisté d'assez près à une éruption qui avait projeté un pana-che de cendres, roches et gaz à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude. Conformément à la loi assez ré-pandue selon laquelle tout ce qui monte finit toujours par redescendre, tôt ou tard, la pluie de pierres ponces commença à retomber à une vitesse phénoménale, obligeant notre volcanologue à exécuter la danse dite "du volcanologue" (selon ses propres mots !). Cette dernière consistant, on l'aura deviné, à regarder le ciel avec attention (et surtout une grande frayeur), et à sautiller frénétiquement afin d'éviter les dangereux projectiles... Le danger étant réel, une roche finit par lui retomber sur la hanche, lui occasionnant quelques mois de plâtre seulement. Il nous montra également une photo dont il était très fier : une coulée de lave qui se transforme en nuée ardente, phénomène encore peut observé et étudié à l'époque. M. LAVINA nous parla également d'un voyage qu'il avait fait en Islande lorsqu'il était étudiant. Outre une superbe éruption, observée par hasard, dans laquelle plusieurs types d'éruptions se mélangeaient, il nous

raconta un épisode assez particulier : alors qu'il allait à la ville avec des copains et passait non loin d’un volcan, ils s'étaient dits : « Ça serait bien que ça pète ! ». Et ça s'est mis à péter ! Cédant à la curiosité, ils se dirigèrent vers le volcan en éruption afin de l'observer de plus près. Au bout d'un moment, ils se retrouvèrent sous une pluie de pierres ponces qui tombaient de plusieurs kilomètres d'altitude et qui commencèrent à cabosser leur voiture. Ils décidèrent enfin d'être raisonnables et de rebrousser chemin. Mais, la route étant trop étroi-te, ils durent soulever la voiture afin de repartir en sens inverse ! Après presque une heure de diapositives agrémentées de souvenirs, il aborda la partie "carrière" : il expliqua qu'à la fin de ses études, comme beaucoup d'autres, il ne trouvait pas de travail en tant que volcanologue, en partie à cause des chocs pétroliers. Il se tourna alors vers l'informatique qui n'en était qu'à ses débuts. Puis il fit de la vulgarisation scientifique, ce qu’il apprécia particulièrement. Mais il voulut retourner sur le terrain. Il réussit à se faire engager pour cartographier les Monts d'Or, sur lesquels il avait déjà travaillé durant ses études. Il révi-sa alors ses cours, se remit à niveau et partit. Arrivé à ce moment de la conférence, il nous expliqua les diver-ses techniques qu'il utilisait pour sonder le lac Pavin, lac de cratère d'un volcan à priori éteint, dans les Monts d'Or. Mais ses analy-ses révélèrent que le taux de gaz volcanique dans les sédi-ments du lac augmentait. Il nous avoua être encore actuellement en cours de recherches pour résoudre ce mystère, al-lant même jusqu'à nous montrer des résultats encore non publiés. Le temps passa vite, peut-être trop vite, car la sonnerie rappela à tous que la conférence se terminait. Domma-ge, nous restions avec une désagréable sensation de frustration… Heureusement, B2C est là ! Nous l’avons recontacté par mail, et vous proposons d’en savoir plus au tra-vers de l’interview (page ci-contre). Nous le remer-cions d’avoir accepté de répondre à nos questions !

Maxime FARON, 1ère S2

Lac Pavlin [photo : H. MONNES-TIER]

DANS NOS MURS

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Retour à Saint-Ex ! B2C : Qu'est-ce qui vous a motivé pour devenir volcano-logue ? Pourquoi avoir choisi ce métier ?

J'avais 9 ans. J'étais passionné par les ro-mans d'aventure. Puis, on m'a offert le livre "Cratères en feu" du célèbre volcanologue Haroun TAZIEFF, livre que j'ai dévoré ! C'est là qu'est née ma passion, qui est devenue très vite un désir de devenir volcanologue.

B2C : Quel a été votre parcours scolaire ? J’ai fait un "bac + 11 " ! (rires) Après un baccalauréat série D "Sciences de la Vie et de la Terre" que j’ai obtenu en 1974, j’ai passé une maîtrise de Géologie à Nice, et un DEA de Pétrologie-Minéralogie à Clermont-Ferrand. J’ai ensuite préparé une thèse de Doc-torat au Centre de Volcanologie, à l'Université Clermont-Ferrand II sur « Le strato-volcan du Sancy et le Massif Ad-ventif" : études volcanologiques et structurales - implica-tions géothermiques ». B2C : Avec quelles personnes, quels organismes travail-lez-vous ? De 1980 à 1985, je travaillais au sein du Département des Sciences de la Terre de l'Université de Clermont-Ferrand, avec pour objectif la cartographie au 1/25 000ème et l'étude stratigraphique, volcanologique du volcan du San-cy (250 km2). De 1990 à 2000, j'ai plutôt travaillé sur la vulgarisation des connaissances sur les volcans d'Auvergne et du Mas-sif Central. J’ai ainsi pu réaliser entre autres une exposi-tion à la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette sur les "Roches et Volcans" et une autre au sommet du volcan Puy de Dôme, intitulée "Ces montagnes appelées volcans" . Plus récemment, j'ai travaillé comme géologue-volcanologue indépendant et sous contrat en tant que collaborateur scientifique au Service de la Carte Géologi-que de la France. Depuis 2009, je travaille comme géolo-gue minéralogiste à la valorisation et à l'animation de La maison de l'Améthyste, dans le Puy-de-Dôme.

www.maison-amethyste.fr B2C : Quelle est votre plus belle expérience, celle dont vous êtes le plus fier ? Mes plus belles expériences sont de très loin celles que j'ai vécues en direct sur les volcans actifs, de l'âge de 17 ans à la quarantaine ! Je suis fier aussi de ma participa-tion au levé d'une partie de la carte géologique au 1/50 000ème de Besse, au sud-est du massif volcanique des Mont Dore-Sancy qui va bientôt paraître. Depuis 2009, je m'attèle à l'écriture de publications scientifiques, resti-tuant tout le travail de recherches géologiques accom-plies de 2000 à 2008.

B2C : Combien avez-vous vu d'éruptions ? J'ai assisté à une quinzaine d'éruptions volcaniques, des plus tranquilles aux plus explosives ! Les plus spectaculai-res ont été : - la création du cratère Sud-Est à l'Etna, en juillet 1979 avec de nombreuses explosions. - l'éruption hawaiienne du Krafla, en Islande, en juillet 1980, avec la construction de spatter-cones (murailles de scories soudées) par des fontaines de lave, suivi d'un lac de lave en fusion.

- la gigantesque éruption phréato-plinienne de l'Hekla, au sud-ouest de l'Islande, début août 1980 : panache plinien montant à 22 km de hauteur en une demi-heure ! Nuées ardentes, coulées de boue et de débris, fontaine de lave de 600m de hauteur, longues et épaisses coulées de lave. B2C : Ce métier ne vous fait-il jamais peur ? Lorsque j'étais plus jeune et donc plus téméraire, j'ai ex-périmenté l'approche des bouches éruptives et coulées de lave de très près. Désormais, je suis plus prudent car moins alerte ! Ce phénomène est à la fois fascinant et dangereux. Avoir peur est naturel : nous sommes en effet vulnérables à la lave en fusion et aux projectiles pierreux de toutes tailles. Il faut être à la fois téméraire et prudent, car jusqu'à preuve du contraire, on ne meurt qu'une fois ! B2C : Avez-vous quelque chose à rajouter ? Je tiens à remercier tout particulièrement mon ancien professeur d'histoire et de géographie de Tle D, en 1974, M. SARRAMEA, qui m'a permis de pouvoir exposer ma passion et mon métier auprès des élèves de Tle et 1ère S et SVT, et 2nde scientifiques du Lycée Saint-Exupéry de Saint-Raphaël. Merci aussi au personnel administratif, aux professeurs-documentalistes, et aux élèves pour l'accueil qui m'a été réservé !

Propos recueillis par Maxime FARON 1ère S2 et Léo PALLUD 1ère S2

Retrouvez l’interview au complet sur le blog du journal : www.bruit2couloir.blogspot.com

Le KRAFLA (Islande) : éruption hawaiienne, le 10 juillet 1980 (C) Pierre LAVINA

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Léo : Une multitude ! Par exemple, l'ou-verture du parking municipal aux élèves qui ont une voiture, la mise en place de voyages, le bal de fin d’année (même si ca va être assez difficile), etc. B2C : Que pensez-vous de l’ENT ? César : St-Ex étant un lycée pilote, c’est-à-dire un des premiers lycées doté de l’ENT, je trouve que c’est très bien, mais il y a des petites choses à revoir, et c’est vrai que ce n’est pas très simple d’utili-sation... Léo : L’ENT, est un support de travail pratique et innovant. Mais son efficacité reste à mon avis encore à prouver... En effet, ce support de travail pêche sur-tout par son manque d’ergonomie. Ce site n’est pas intuitif et répond assez mal, dans certains cas, aux attentes des élèves, notamment pour la création des groupes : des élèves de 1ère me deman-dent souvent si la création d’un groupe de travail pour leur TPE est possible, ça ne l’est pas. Certains élèves porteurs de projets pourraient par exemple avoir plus de droits... B2C : Avez-vous quelque chose à ajou-ter ? César : Oui, j'ajouterai que l’année pro-chaine il y a encore les élections CVL à Saint-Exupéry. Il y aura 5 places à pour-voir et je veux faire la pub pour ce poste, qui est très enrichissant. Mais il faut être motivé ! Léo : J'invite tous les lecteurs de cette interview à venir nous proposer leurs idées dans une boîte à idées qui sera mise en place dès janvier devant la salle des élus, dans le hall (à côté de la borne pour recharger sa carte). Nous avons besoin d'eux pour être légitimes et pour pouvoir réellement représenter les élè-ves, et non une toute petite poignée qui a eu la bonne idée de venir voter. En plus, certains projets sont intéressants et méritent d'être approfondis... Alors ne laissez pas vos idées disparaître sous prétexte que vous n'avez pas de temps : venez déposer un papier dans cette boite que nous viderons régulière-ment. Merci d'avance !

Propos recueillis par

Maxime FARON, 1ère S2 et Robin JOUAN, Tle S4

Vous avez voté pour eux ! Trop tard, maintenant, ils vont vous représenter… ou pas ! Plus sérieusement, nous voulions connaître le rôle que jouent ces élèves qui souvent passent beaucoup de temps à vous représenter ! EXCLU : B2C est parti interviewer 2 d’entre eux. B2C : Pourquoi avez-vous voulu être délégués ? César : Tout d’abord pour représenter les lycéens, leurs idées et pouvoir amé-liorer la vie au lycée et aussi personnel-lement parce que je trouve que c’est une expérience très enrichissante. Cer-tes, être délégué de classe n’est pas très enrichissant mais CVL et CAVL, c’est plus intéressant. (rires) Léo : Pour pouvoir représenter mes camarades et pour pouvoir ouvrir un espace de dialogue entre l’administra-tion et les élèves. B2C : Quels rôles de ce genre-là avez-vous déjà exercé ? César : Je suis passé par délégué de classe, membre au Conseil d’Adminis-tration. J’ai également été élu pour un mandat de Conseiller de la Vie Lycéen-ne, et cette année j’ai été réélu au Conseil de Vie Lycéenne 2010-2012, élu au Conseil Académique de la vie lycéenne et j’ai aussi été élu Conseiller Régional des Jeunes du lycée Saint-Exupéry. Léo : J'ai déjà été délégué de classe de nombreuses fois, et dans mon ancien collège délégué des 5éme en la région parisienne. B2C : En quoi consiste votre rôle ? César : Comme je l’ai déjà dit, nous représentons les élèves en faisant re-monter tous les petits problèmes des lycéens. Par exemple, le manque de tables de pique-nique et autres choses dans ce genre... Léo : notre rôle de délégué consiste à faire remonter en Conseil de la Vie Lycéenne les différentes informations qui nous sont transmises par les élèves et à prendre part aux projets du lycée (budget...) au Conseil d'Administration. Nous devons aussi représenter les élè-ves dans les différentes commissions

et prendre part aux décisions qui les concernent. Les différentes commissions sont : - le Conseil de discipline. - la Commission de Vie Scolaire (qui ten-te de trouver une alternative à un conseil de discipline), - le Comité d'Éducation à la Santé et à la Citoyenneté (qui discute des différents moyens de sensibilisation à mettre en œuvre sur de nombreux projets), - la Commission Permanente (qui prépa-re les CA), et celle de l’Hygiène et Sécurité (qui prend en charge tout ce qui est lié aux problèmes sanitaires, par exemple le H1N1, ou sécuritaire comme la vidéosur-veillance). B2C : Combien de temps cela vous prend-t-il par mois?

César : Par semaine, cela peut prendre 1 à 2h, sans compter les réunions nom-breuses, environ 1h par semaine. Donc environ 12h par mois. Léo : Le CA se réunit 5 fois par an, et le CVL un peu plus, donc ça ne prend pas tant de temps. Mais viennent ensuite se greffer les heures de commission, la pré-paration à la maison des différents pro-jets pour définir comment les présenter et pour imaginer une hypothétique ap-plication et la mise en place de projets. B2C : Avez-vous des projets particu-liers ? César : Oui, mon projet personnel, ce que j’aimerais pour l’établissement, c’est un lycée « vert ». C’est-à-dire faire des événements autour de l’écologie et voir avec l’établissement si il y a possibilité de mettre des panneaux photovoltaï-ques par exemple. Sinon plus classique-ment, améliorer la vie au lycée tout sim-plement !

DOSSIER

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Membres du C.V.L.

Katia Andreeti 1e L1 Suppléant : Marien Bastien-Daban 1e L1

Elodie Schurr T Secr Suppléant : Jennifer Catelli T Secr

Marie Sakwinski S7 Suppléant : Mathilde Marchand S13

Charlotte Lenne S7 Suppléant : Justine Hulot S7

Camilla Hambali T S1 Suppléant : Marinne Tourscher 1e S3

Aurélie Pini 1e STG 1 Suppléant : Audrey Passani 1e STG 1

Léo Pallud 1e S2 Suppléant : Jade Grima 1e ES2

César Beyou-Laugier 1e S3 Suppléant : Margot Berger T S3

Audrey Passani 1e STG1 Suppléant : Aurélie Pini 1e STG1

Océane Porcedo S11 Suppléant : Alexia Chetail S11

Franck Pascal S7 Suppléant : Jean-Guillaume Roméo S7

Membres du C.V.L. et du C.A.

B2C - Page 9

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L a réforme des retraites a mobilisé un certain nombre de Français pendant plusieurs semai-nes. Vous ne vous sentez pas trop concernés ? Oui, mais… vous le serez tôt ou tard !

Commençons par expliquer le système de retraite actuel avant de nous intéresser à la réforme des re-traites de M. Woerth. Dans notre pays, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays anglo-saxons, toute personne ayant travail-lée a le droit à une retraite. Cette retraite se « gagne » tous les ans, en payant son impôt, les re-traites étant financées sur le budget de l’Etat. Les Français cotisent à une caisse de retraite en fonction de leur salaire. Puis au bout de 40 ans de cotisations, ils obtiennent une retraite dite « à taux plein ». Si on ne cotise pas pendant 40 ans et que l’on part tout de même à la retraite, on obtient une retraite dite « à taux partiel » qui, comme son nom l’indique, est un peu plus faible. Moins on cotise, plus, évide-ment, le taux de la retraite sera faible. Le taux d’une retraite se calcule selon les salaires des 6 derniers mois pour le secteur public et des 25 meil-leures années pour le privé. Moins on a cotisé, plus ce pourcentage baisse : 10% par année non-cotisée (ce qui est le coût le plus élevé d’Europe : -7.5% en Allemagne, -6.6% au Danemark).

Pour augmen-ter sa retraite, un Français peut cotiser à des caisses de cotisation pri-vées qui lui payeront une retraite com-plémentaire ». M a i n t e n a n t

qu’une petite

mise au point

a été faite,

intéressons-

nous à la ré-

forme des retraites… Elle augmente de deux ans l’â-

ge minimum pour partir en retraite (départ minimum

à 62 ans au lieu de 60) et la durée de départ à taux

plein après 35 ans de cotisation (départ à 67 ans).

Citons également une hausse de la durée de cotisa-

tion de 40 ans à 41 ans et 3 mois. Il y a toutefois une

tolérance pour les métiers considérés comme diffici-

les (bâtiment…). La notion de « pénibilité » a évolué

vers la possibilité de partir en fonction d’un pourcen-

tage de handicap. Les jeunes ayant commencé à tra-

vailler à 16 ans (en étant déclaré bien sûr) sont égale-

ment concernés : ils pourront continuer à prendre

leur retraite à 60 ans. La réforme prévoit donc de fai-

re travailler les Français plus longtemps et de les faire

cotiser plus longtemps, pour tenter de combler le

« trou de la Sécu ». Ce trou, c’est le déficit annuel de

la Sécurité Sociale qui est le domaine le plus coûteux :

15 milliards d’euros de perte ! Les deux seuls domai-

nes qui coûtent le plus cher à l’Etat sont les fonction-

naires et la défense. Le gouvernement actuel a donc

proposé de réduire la dette française en faisant tra-

vailler les Français plus longtemps. Mais une question

majeure se pose, en ces temps de crise et de chôma-

ge. Si les personnes âgées continuent à travailler, où

les jeunes, qui ont déjà du mal à trouver du travail, en

trouveront-ils ? Le gouvernement avait le choix entre

plusieurs options difficiles et a choisi celle qui lui pa-

raissait la plus cohérente. C’est à vous de juger…

Léo PALLUD, 1ère S2

Réforme des retraites ? Actu

Des lycéens condamnés à rédiger une dissertation

sur les retraites !

En octobre, plusieurs lycéens étaient dans les rues de certaines villes de

France pour exprimer leur mécontentement sur la réforme des retraites. En guise de punition pour avoir bloqué leur établis-sement pendant le mouvement contre la réforme des retraites, des élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville en Seine et Marne se sont vus obligés de ré-pondre au sujet de dissertation suivant : « Le départ à la retraite des salariés facilite-t-il né-cessairement l'accès à l'emploi des jeunes ? » Dans les sondages, on insiste beaucoup sur l’impor-tance de la formulation de la question, celle-ci pou-vant largement influencer la réponse. Dans ce sujet de dissertation, un petit mot prend toute son importance, c’est le terme « nécessairement » qui pourrait peut-être, qui sait, induire la réponse…

Dame Gertrude [Source : http://www.rue89.com]

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BUT NOVEMBER IS ALSO THE MONTH OF GUY FAWKES’ DAY OR BONFIRE NIGHT !

Great ! But now, who was Guy Fawkes ?

In 1605, the Catholics blamed king James I, who was Protes-tant, for his intolerance to-wards their religion. So, a group of Catholics decided to get rid of the protestant king of Parliament. Among them was Guy Fawkes, a Catholic but also a soldier with a good knowl-edge of explosives. Many months before, he and

seven of his friends had bought a house next to the House of Lords and had started to dig a tunnel. On November 4th, they brought thirty-six barrels of gun-powder and stored them in a cellar directly under the House of Lords. Unfortunately, Guy Fawkes was be-trayed and so caught red-handed as he was about to set fire to the gunpowder. He and his friends were taken to the Tower of London, the famous prison, where they were tortured and killed and the plot was called “gun powder plot”. Parliament decided that that day, when the king was saved, should be a holiday and a day of thanksgiving with bonfires and fireworks. That’s why nowadays, on November 5th, children walk in streets with figures representing Guy Fawkes, burn them and fireworks and bonfires are organized all over England.

Amirdine MIHIDJAI, 2nde 13 et Steve CHORDA, Enzo HENSON, 2nde 14

Speak easy November, the month of celebrations in England !

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O f course, eve-rybody knows HALLOWEEN, the party

which takes place at night from October 31st till No-vember 1st. Nowadays, in English-speaking countries, peo-ple still “bob for apples”, that is to say carve pump-kins into “Jack-o-

lanterns” and children, dressed up in costumes which frighten, ring at doors, asking for candies and using the famous “Trick or treat’’ phrase, which means if people don’t give them candies, children will do naughty things, like soap windows, write on walls, sound rings or return trash cans.

BUT WHO KNOWS THE ORIGINS OF HALLOWEEN ? It was formerly a religious Celtic feast. The word is the abbreviation of “HALLOW’S ALL EVE”, which is the day before the All Saint’s Day. The Celts believed that on the eve of the new year, (which started with the end of harvest and the coming of winter, so on November 1st), the dead would join the living. The colors of Halloween, black and orange, com-bine both ideas : death and harvest. The tradition of wearing ghoulish costumes comes from the fear of be-ing recognized by the ghosts that walked among the living during Halloween.

Jack-o-lantern !

[source : www.hallovween2010.net] Guy Fawkes

[source : www.hallovween2010.net]

L e bac vous connaissez tous. Mais pensez-vous aux options facultatives ? Celles qui permettent de gagner des points supplémentaires. Depuis longtemps, les options classiques existent (EPS, Arts Plastiques, Italien Euro-péen, Musique, Latin, Grec). Mais pour y participer, il faut déjà avoir un bon niveau dans ces matières... Le remède pour les élèves n’ayant pas de points forts particuliers : le PROVENCAL ! Vous pouvez commencer

en tant que débutant. Vous vous lancez alors pour deux ans dans un magnifique voyage culturel et linguistique ! De plus, en apprenant cette langue, vous vous améliorerez en français, en espagnol ou en italien car elles ont toutes un point commun : leur racine latine ! Pour un minimum de temps (2h par semaine), vous pourrez ainsi obtenir un maximum de rendement : tous les points au dessus de la moyenne seront multipliés par deux et ajoutés à votre note de bac. Cela permettra peut-être à certains de l’avoir, ou d’obtenir une mention !

César BEYOU-LAUGIER, 1ère S3

Qu’es as lo Provençau ??? INSOLITE

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P ourquoi continuer notre série sur les gestes qui sauvent ? Tout simplement parce-que chaque année, 10 000 vies pourraient être sauvées si une personne sur cinq connaissait ces gestes.

Malheureusement, moins de 7 % des Français se for-ment chaque année aux premiers secours.

Cette fois-ci, nous nous occuperons des brûlures.

Tout le monde, s’est déjà brûlé au moins une fois dans sa vie. En général c’est une brûlure superficielle, mais dans certains cas cela peut être grave. Que faut-il fai-re ???

Prenons un exemple concret. Vous êtes dans votre cuisi-ne, un des endroits de la maison où le nombre d’acci-dents domestiques est le plus important. Vous attrapez un plat dans le four et vous vous brûlez. Immédiatement vous retirez votre main, mais que faut-il faire juste après et que s’est-il passé à l'intérieur de votre main ???

Juste sous la main, dans l’épiderme (voir schéma), la chaleur vient de brûler des tissus, mais ce qui est le plus grave c’est quand elle descend dans le derme. On ob-tient alors une brûlure profonde.

Il faut savoir que même après avoir retiré votre peau de la zone brûlante, la brûlure continue à agir. Réagissez vite en arrosant la plaie d’eau froide autant de temps qu’il faudra : ça tombe bien ça soulage et ça nettoie. C’est la seule façon d'arrêter la combustion, un peu com-me le pompier arroserait l’incendie.^^

Après avoir fait cela, il est de temps de voir les dégâts. Si la brûlure est peu étendue, (si elle ne dépasse pas la paume de la main), il suffit d’appliquer une solution anti-septique (sans alcool) et de la crème anti-brûlure et l’af-faire est réglée.

Et surtout n’écoutez pas les remèdes de grand-mère pour soigner votre brûlure, ne jouez pas à l’apprenti cui-sinier en voulant mettre du beurre ou du vinaigre ou tout autre chose. Mais aussi pas de dentifrice, au contraire cela aggraverait la plaie... Et laissez vos petites cloques tranquilles car elles sont très importantes pour la cicatrisation.

Si la brûlure est grave, alors il faut appeler les secours (samu : 15 ; pompiers : 18) ou son médecin personnel.

Avec tout cela, vous allez devenir des pros de la brûlure (rires), mais si vous voulez plus d’infos sur les gestes qui sauvent consultez le site de la croix rouge : www.croix-rouge.fr

Robin JOUAN, Tle S4

Les gestes qui sauvent :

les brûlures

épiderme

derme

Directeur de la publication : Lycée Saint-Exupéry. Directrices de rédaction : Christine DENEL, Florence DELCLOS, professeurs-documentalistes.

Rédacteur en chef : Robin JOUAN. Journalistes : Saïda ADHAR, David ALESSANDRO, César BEYOU-LAUGIER, Ilhame BOUMAGHDAR, Steve CHORDA, Maxime FARON, Dame Gertrude, Enzo HENSON, Robin JOUAN, Laury LOPEZ, Amirdine MIHIDJAI, Léo PALLUD, Patrick POINCLOU. Illustrateur : Lionel AMIAND. Mise en page : C. DENEL, F. DELCLOS, A. GRANDOU, P. POINCLOU, R. JOUAN. Graphiste : Eymeric FAYOLLE (logo B2C).

Contacter la rédaction “Bruit de couloir” : Lycée Antoine de Saint Exupery,

270, avenue de Valescure - 83700 Saint-Raphaël Tél. : 04.94.19.72.80 - Fax : 04.94.19.72.82

SANTE

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Coupe de peau [Source : www.natomshop.com]

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Kinect : Kiquoi ??? HI - TECH

P our les fêtes de Noël, Microsoft nous présente un nouveau produit pour sa console de jeu Xbox360. I l nous promet surtout une façon « révolutionnaire » de jouer aux jeux vidéo ! Le 10

Novembre 2010 sortait en effet en France le Kinect. Buzz ou véritable révolution, nous allons essayer de voir s’il est in-dispensable de l’avoir sous notre sapin de noël… Qu’est-ce-que propose de plus ce « Kinect » ?

Microsoft nous propose de jouer en supprimant les manettes classiques : une caméra capte les

mouvements de notre corps, ce dernier devenant donc notre manette. Trop fort ce Microsoft :) N’y a-t-il pas déjà la console Nintendo qui propose cela ??? Vilain copieur ce Microsoft, non ??? Cela n’est pas tout à fait exact. Pour faire simple, c'est com-me la Wii sauf qu’il y a en plus la Haute Définition et sur-tout plus de manette (sans Wii-mote ni Nunchuck -> les manettes de la Wii).

Comment ça fonctionne c’te machine??? Le Kinect se base sur une caméra qui reconnaît votre propre corps et par conséquent vos mouvements, pour pouvoir ainsi les attribuer aux personnages du jeu auquel vous jouez. Il faut tout de même un minimum de recul pour bouger (2m). Le but est simple : mieux vivre le jeu en provoquant ainsi une immer-sion encore plus totale. Il a aussi d’autres buts : amener le jeu vidéo dans un angle plus multi-joueurs et surtout plus familial (un peu comme la Wii….) mais sûrement aussi de capter un public plus important dans un but plus mercantile... En résumé : Kinect peut soit vous paraître révolutionnaire ou tout simple-ment un gadget de plus pour vous soutirer encore plus d’ar-gent. (Ah ce Microsoft, il faut encore et toujours acheter, acheter…) La gamme de jeu disponible à la sortie est tout de même assez riche en quantité mais pas forcement en qualité puisque les grands studios attendent un peu avant de se lan-cer pleinement dans le développement de jeu pour Kinect. Deviendra-t-il la nouvelle façon de jouer ??? La réponse sûre-ment à Noël, mais surtout dans les mois à venir…

Robin JOUAN, Tle S4

Le fameux Kinect... [Microsoft.com]

Open Office en quête d’indépendance !

« Kinect, halalala je l'attendais vraiment, je l'ai acheté aujourd'hui ! Il reconnait assez bien les mouvements mais il faut quand même avoir assez de place, sinon ça ne détecte pas le corps en entier. Ce qui est frappant, c'est que lors-qu'on change de joueur, Kinect reconnait immédiatement la personne, c'est assez bluffant ! J'ai testé le jeu Kinect Adventures vendu avec, c'est plutôt amusant, surtout que Kinect nous prend en photo en pleine action, et les photos

sont bien marrantes ^^. J'ai également testé Dance Central, un autre jeu, c'est vraiment génial mais qu'est-ce que c'est épuisant, bonjour les courbatures ! »

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O penOffice.org (OOo pour les intimes), est une suite bureautique, au même titre que la suite Office de Microsoft, qui contient entre autres Word et Excel, installée par défaut sur la plupart

des PC. Mais contrairement à Microsoft Office, OpenOffice.org est « open-source » (ou libre), c'est-à-dire que les sources du logiciel (pour faire simple : comment il est fait) sont publiques et donc que tout le monde peut y contribuer. Les logiciels libres (parmi lesquels on peut citer OpenOffice, VLC, Linux, Apache, etc.), qui sont maintenus par des communautés de bénévoles, s’opposent à ceux qui sont propriétaires (Windows, Apple, Adobe, etc.), qui sont développés par des sociétés privées. Elle est également gratuite (faut-il vraiment le préciser ?) et multiplateforme (c'est-à-dire qu'elle fonctionne aussi bien sous Windows, Mac OS, Linux). Au début, OpenOffice.org était « sponsorisée » par Sun Microsystems, qui possédait le nom de la marque et payait des développeurs pour améliorer OpenOffice.org. Mais Sun a été racheté par Oracle, qui a décidé de se recentrer sur des activités plus lucratives et a notamment laissé tomber plusieurs projets libres (dont OpenSolaris) entrepris précé-demment par Sun.

Les développeurs (bénévoles ou non) qui travaillaient sur OpenOffice.org, voyant d'un mauvais œil ce nouveau « propriétaire », et ont décidé de s'en séparer afin de disposer de plus d'indépendance. Eh oui ! C'est un avantage du logiciel libre : il est totalement indépendant puisque tout le monde peut y contribuer ! Ces développeurs ont donc choisi de créer un fork (ou embranchement), se rassemblant sous une nouvel-le association (The Document Fondation) et choisissant comme nom LibreOffice pour ce « nouveau » logiciel, le précé-dant étant la propriété d'Oracle. De nombreux acteurs du libre tel que l'April, RedHat, Canonical ou encore Google ont exprimé leur soutien. La bêta-test, la version non encore totalement aboutie de Li-breOffice, est d'ores et déjà disponible sur le site de The Docu-ment Fondation :

http://www.documentfoundation.org/download/ Quant à Oracle, qui a décliné la proposition de faire partie de The Document Fondation en tant que membre, a refusé de donner la marque à cette même fondation, semble s'orienter vers une suite bureautique en ligne nommée « Cloudoffice » ; elle continuera peut-être également à maintenir OpenOffice.org. Maxime Faron, 1ère S2

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MUSIQUE

Le groupe enchaîne les représentations publi-ques sur la région PACA et fait découvrir son univers et son message à qui veut bien le lire, le voir ou l'entendre ! Citons quelques titres : New Song- Mythologie, Différence, Prophétie, Changement, Exil, Légendes, Origine, Fatalité, Suprématie, et bien d’autres… Ces chansons touchent des sujets engagés, tels que l’écologie, la discrimination ou la violence, et bien d’autres sujets palpitants… Vous n’êtes pas convaincus ? Il suffit de venir à leurs prochains concerts ! Ils seront au Carré-Gaumont à Ste Maxime le 14 Février 2011 et à Callas trois mois plus tard, le 14 mai. Notons aussi qu’en plus d’être d’excellents musiciens, ils ont une association « Les enfants de Terra » qui lutte pour la protection de la planète. Ca c’est de la passion !

Laury LOPEZ, 2nde 8

TERRA, du rock pas terre à terre !

I ls sont de la région, de Saint-Raphaël très exacte-ment, et ils ont monté un groupe de rock reggae, je vous présente le groupe TERRA !

TERRA fut créé en 2003 par Enki (chant/guitare), Enlil (batterie) et Loki (guitare soliste). Tout de suite, le groupe a décidé de s’engager et a décidé d'un commun accord de se tourner vers l'humanitaire, la culture et l'écologie.

En 2006, ils commencent un projet littéraire parallèle. La démarche artistique et les compositions furent enri-chies par ce projet. En 2008, ils sont rejoints par Ninlil (percussions) et Freyr (guitare basse), et courant 2009 par Kadesh (clavier). Leur musique est plutôt axée Pop/Rock/Reggae, mais reçoit de multiples influences.

Terra [Source : ter-

+ d’infos sur : Myspace : http://www.myspace.com/projetterra

Site officiel : http://terra.conceptbb.com/

Découvrez-les vite sur le blog B2C !

[Source : fnac.com]

Conduire : ça vous intéresse ?

V ous rêvez de conduire un jour une belle voiture, et vous savez forcément qu’il faut avoir 18 ans révolus pour vous présenter aux épreuves du permis de conduire. Mais savez-vous également qu’après deux ans de pratique, le titulaire du

permis B (voiture) est autorisé à utiliser des motos de la catégorie A1, c’est-à-dire de cylindrée inférieure à 125 cm3 sans que le permis de conduire de catégorie A1 soit nécessaire ?

Pour le permis B, deux épreuves complémentaires sont nécessaires : la théorie et la pratique. La partie théorique est la préparation à l’E.T.G (Epreuve Théorique Générale), en fait l’examen de code classique qui permet d’évaluer vos connaissances du Code de la Route. L’examen pratique (la « conduite ») consiste en l’apprentissage de l’utilisa-tion technique de la voiture et la mise en application des règles de circulation. L’essentiel de la formation s’effec-tue par des leçons de conduite d’une heure au minimum, pour l’apprentissage des notions de mécanique et de sé-curité obligatoire. La conduite accompagnée peut se faire dès 16 ans. Après avoir passé le code et avoir pris vos 20 heures minimum de conduite avec un moniteur, et assisté à deux « rendez-vous pédagogiques » avec le moniteur et vos parents, vous devrez encore pratiquer pendant un an avec vos parents pour avoir le droit de vous présenter à l’épreuve pra-tique et obtenir votre permis définitif. Bon courage, et surtout économisez bien, + d’infos sur : http://www.permisdeconduire.gouv.fr/

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Pratique

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Irene : C’est très différent car en Espagne, à Murcie où j’habite, à partir de 18 h il y a beaucoup de gens dans la rue et ici il n’y a per-sonne ! En particulier à St-Raphaël, car c’est un petit villa-ge !!! B2C : Comment trouvez-vous les élèves du lycée Saint-Exupéry ? Marta : Ça dépend des classes… Il y a des classes qui sont un peu embêtantes, mais en général ça va bien ! Irene : Oh, je les adore les élèves ! J’aime bien mon travail ! Je discute avec eux lors de la T able ouverte. Sinon en cours, on essaye de par-ler un peu plus longtemps, en se présentant par exemple. Je leur enseigne du vocabulaire…

B2C : Un mot ou une expression pour finir ? Marta : « Chi va piano va sano va-lontano », ca signifie je crois « Qui veut aller loin ménage sa montu-re ». Irene : Voyons, réfléchissons : « Buena suerte ! », tout simple-ment ! C’est bien « Bonne chan-ce ! » en français ?

Propos recueillis par Patrick POINCLOU, Tle S1

et Robin JOUAN, Tle S4

L e lycée accueille cette an-née encore deux nouvelles assistantes de langue. Vous pourrez pratiquer l’italien

avec Marta Rolando, et l’espagnol avec Irene De la Casa. Nous les avons rencontrées pour mieux les connaître. Et n’oubliez pas que vous pouvez discuter avec elles en participant aux « Tables ouvertes », rencontres pendant le temps du repas !

B2C : D’où venez-vous ? Irene : Je suis espagnole, de Mur-cie, une ville qui est dans le Sud-Est de l’Espagne, sur la côte. Marta : Moi je viens de Gênes, c’est tout près de la frontière fran-çaise. Vous connaissez peut-être Vintimille pour ses marchés, Gênes c’est tout prêt. On met environ 5h en train et 3h en voiture pour y aller. C’est une ville au bord de la mer, comme Saint-Raphaël. B2C : Pourquoi avoir choisi la Fran-ce pour votre stage ? Saint-Raphaël : choix ou obligation ? Irene : J’ai choisi l’académie de Ni-ce parce que j’avais étudié la tra-duction et l’interprétariat. Je suis allée en Angleterre pendant un an puis j’ai voulu étudier le français. J’ai choisi Saint-Raphaël, car c’est près de la mer !

Marta : Saint-Raphaël, ce n’est pas vraiment mon choix. En fait, j’ai surtout choisi d’être dans l’acadé-mie de Nice, je ne connaissais pas la ville où j’allais enseigner. J’ai choisi la France en particulier, par-ce que j’aime bien les Français. J’ai déjà habité à Bruxelles et aussi à l’étranger, mais pas en France, et donc je voulais avoir une autre ex-périence. Qu’attendez-vous en particulier de ce stage ? Marta : J’espère qu’il va m’appor-ter de l’expérience dans l’ensei-gnement parce que je suis traduc-trice, donc pas enseignante de for-mation et je voudrais savoir si je suis faite pour être enseignante aussi.… Irene : J’espère pouvoir enseigner l’espagnol plus tard, et que mes élèves apprennent cette langue comme moi j’ai appris le Français avec les professeurs. Que voulez-vous faire plus tard ? Marta : Je voudrais faire de la tra-duction, mais aussi de l’enseigne-ment parce que la traduction ne paie pas beaucoup en Italie ! Donc j’aurai besoin d’avoir deux em-plois.… Irene : Euh… je voudrais être inter-prète anglais / espagnol ! B2C : Qu’est-ce qui vous a frappé en France et qu’il n’existe pas dans votre pays, ou dans votre ville ? Marta : Les italiens et les français, on est très proches de par notre culture, donc je ne suis pas frappée par quelque chose en particulier… La seule chose que j’ai remarqué de différent, c’est ce que vous ap-pelez « pizzas », ce ne sont pas des pizza (rires) ! C’est normal, c’est très différent pour la cuisine, mais à part ça, c’est presque pareil.

İİ Hola Francia ! Buongiorno France !Hola Francia ! Buongiorno France !

Marta, notre assistante d’italien

Irene, assistante d’espagnol

Dans nos murs

POUR LES TABLES OUVERTES : contactez directement vos professeurs de langue.

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B2C - Page 16

paraitre stupides à première vue, je mets à peu près 5h pour les boucler. Mais toute la journée, je cogite et après le soir je me dis « c’est bon, c’est le moment ! » Je ne suis pas très axé politique, je préfère détourner la vie quotidienne (oh c'est beau !). R.J. : « Parmi les humoristes français, de qui te sens tu le plus proche ? » W.R. : C’est pas très moderne comme référence mais je l’assume. J’aime bien Louis de Funès pour le côté clown que j’assume totalement. Je suis un clown, mais dans le sens « noble » du terme. Je suis très heu-reux d'être ici. Je sais que Saint-Raphaël est la ville la plus vieille du monde ! (rires) Non je suis content, c’est vrai que j’ai toujours des salles comme ça, où il y a des jeunes comme vous, des personnes âgées, des ados, des trentenaires, des enfants. Le côté un peu clown je l’assume, parce que ce n’est pas calculé, mais j’aime bien l’idée qu’on soit tous ensemble. R.J. : « Comme c’est le journal du lycée, peux tu nous raconter quel est ton meilleur ou pire souvenir du ly-cée ? » W.R. : Euh... Ah si ! J’étais dans mon lycée catho, à l’internat et j’ai fait

pour la première fois de leur vie (et la dernière) une manif : une grève de la cantine, car la nourri-ture n’était pas bonne. Un jour, il y avait 800 élèves, où tout petit que j’étais déjà (parce que je n’ai pas grandi avec ma petite voix de Castrafiore (rires) !) Je leur ai dit : « On mange plus, on en a marre...». Et tout le monde m’a suivi ! Ils sont tous sortis et je me sentais un peu débordé. Ce qui était très drôle aussi, c’est quand le surveillant est sorti tout de suite et qu’il a dit : « Rovelli ! ». Tu vois, c’est quand même din-gue, il savait que c’était moi,

j’étais déjà meneur de bande ! Voilà, j’étais un élève moyen, mais j’ai plu-tôt de bons souvenirs, je me suis bien marré.

Propos recueillis par Robin JOUAN, Tle S4

Photos : Jade GRIMA, 1ère ES2

V endredi 19 Novembre, avait lieu à St Raphael, à la salle Félix Martin, un spectacle qui valait le détour. Une

heure et demie de rire non-stop ! Ce fut l’occasion de remuscler nos zygo-matiques en cette période plutôt mo-rose... Willy ROVELLI, un jeune talent aux multiples casquettes : à la fois hu-moriste, comédien, auteur, chroni-queur télé/ radio. Mais ce soir c’était pour son spectacle intitulé :

WILLY EN GRAND ! Durant la soirée, Willy a revisité les thèmes de la vie quotidienne : Internet, la pub, le bifidus actif, la cigarette et même la naissan-ce de la première huître (étonnant non ?). Pour ceux qui n’étaient pas là. (et c’est bien dommage pour eux !) Vous pou-vez toujours retrouver Willy à la radio, sur Europe1, le matin dans l’émission de J-Luc Moran-dini et le Samedi Matin, dans l’émission D’Anne Roumanoff ainsi que sur sa page Facebook ! En plus d'être un as de l’hu-mour, Willy est très sympathi-que, puisqu’il a eu la gentillesse de nous accorder une interview malgré son emploi du temps très chargé ! Encore merci à lui. En voici un extrait... Vous pouvez retrouver l’interview complète et filmée (avec une bonne dose d’humour) sur le blog du jour-nal : www.bruit2couloir.blogspot.com

R.J. : « Bonjour Willy. Tu as commen-cé par les chroniques radios/télés quel est ton meilleur souvenir ? » W.R. : J’ai à la fois de bons et de mau-vais souvenirs. Lorsque je fais des chroniques sur des gens que j'admire. Par exemple, dernièrement chez Mo-randini, avec Muriel Robin et Stépha-ne Guillon. C'est compliqué de faire des trucs sur eux, parce qu'ils sont déjà connus, du coup on se sent enco-re plus petit que je ne le suis déjà ! Tu diras aux gens que je ne suis pas si petit que ça ! (rires) Tu leur dis que je suis petit, mais que je suis pas mal, que je suis bien proportionné ! R.J. : « Qu’est ce qui t'as poussé à monter sur scène ? » W.R. : Vraiment c’est grâce à Anne. J’avais envie de le faire depuis long-temps, mais le problème c’était que j’étais ultra complexé ! Il me fallait juste un regard extérieur, le petit re-gard de la personne qui est dans le business depuis longtemps et qui va tout de suite te dire en un coup d'œil ce qu’il faut éviter, garder, enlever.... Elle m'a aussi forcé à parler un peu plus de moi parce que je parlais trop de généralités et elle trouvait que je n’étais pas sincère.

R.J. : « De quoi t'inspires tu pour écri-re tes spectacles, est-ce que tu as un rituel particulier pour écrire ? » W.R. : Alors je n’écris que la nuit parce que je suis insomniaque, et la journée je me disperse trop ! J’écris tard dans la nuit, entre minuit et 4h du matin. Pour les chroniques qui peuvent

INTERVIEW VIP

Un grand humoriste...Un grand humoriste...