24
groupe banque centrale populaire un nouvel elan pour une croissance durable un nouvel élan pour une croissance durable resultats SEMESTRIELS AU 30 JUIN 2015

BCP_1S_2015_fr

  • Upload
    moqlah

  • View
    219

  • Download
    5

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Resultats BCP juin 2015

Citation preview

Page 1: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaire

un nouvel elanpour une croissance durable

un nouvel élan

pour une croissance durable

resultats SEMESTRIELS

AU 30 JUIN 2015

Page 2: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaire

un nouvel elanpour une croissance durable

Le 8 septembre 2015, le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire, réunis sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, ont examiné l’évolution de l’activité et arrêté les comptes au 30 juin 2015.En dépit d’un environnement peu propice, le Groupe BCP clôture le 1er semestre 2015 sous le signe des performances commerciales et financières qui illustrent, une fois de plus, la pertinence de ses choix stratégiques.

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP : 1,2 milliard de DH ≥ +9,3 % Le résultat net part du Groupe BCP a augmenté de 9,3% à 1,2 milliard de DH, grâce notamment aux gisements de croissance investis au cours des dernières années. Quant au résultat net consolidé, il s’est maintenu à 1,7 milliard de DH, en dépit de l’effort de provisionnement suite à l’augmentation des créances en souffrance à l’échelle du secteur bancaire.

Sur une base sociale, le résultat net de la BCP affiche une amélioration de 6,3% à plus d’un milliard de DH.

Poursuivant sa politique volontariste de couverture des risques retenue au cours des exercices antérieurs, le Groupe a affecté une provision additionnelle pour risques généraux de 535 millions de DH, portant son encours à 2,8 milliards de DH. Cette provision est inscrite en couverture des risques récemment identifiés dans certains secteurs, dont le raffinage.

Pour rappel, le Crédit Populaire du Maroc porte sur la société SAMIR des crédits par décaissement de 1,9 milliard de DH garantis à hauteur de 1,2 milliard de DH par des sûretés réelles.

Par ailleurs, le fonds de soutien a été renforcé de 167 millions de DH pour se situer à 2,9 milliards de DH.

RESULTATS FINANCIERS EN AMELIORATION PRODUIT NET BANCAIRE : 7,7 milliards de DH ≥ +3,4% Le produit net bancaire a progressé de 3,4% à 7,7 milliards de DH, témoignant de la capacité du modèle Banque Populaire à générer de la valeur ajoutée, en dépit de la décélération de l’activité bancaire domestique. Cette hausse est particulièrement sous-tendue par une contribution vigoureuse des filiales du Groupe, particulièrement celles opérant en Afrique subsaharienne.

PRODUIT NET BANCAIREEn milliards de DH

+ 3,4 %Juin2015

Juin2014

7,7

7,5

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCPEn milliards de DH

+ 9,3 %Juin2015

Juin2014

1,2

1,1

TOTAL BILAN : 319,2 milliards de DH ≥ +3,1 %

La dimension du Groupe a été renforcée avec un total bilan en augmentation de 3,1% à 319,2 milliards de DH. Les fonds propres consolidés, pour leur part, ont atteint 36 milliards de DH en hausse de 3,7%, conférant au Groupe une base solide au service de son développement.

Juin2015

Déc2014

TOTAL BILAN

En milliards de DH

+ 3,1 %

319,

2

309,

6

RESULTATS FINANCIERS EN AMELIORATIONPRODUIT NET BANCAIRE 7,7 MILLIARDS DE DH + 3,4 %

RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP 1,2 MILLIARD DE DH + 9,3 %RESULTAT NET CONSOLIDE 1,7 MILLIARD DE DH

LEVIERS FINANCIERS SOLIDES ET COHESION DU GROUPE RENFORCEEFONDS DE SOUTIEN 2,9 MILLIARDS DE DHPROVISIONS POUR RISQUES GENERAUX 2,8 MILLIARDS DE DH

PARTICIPATIONS CROISEES & MAJORITAIRES ENTRE LA BCP ET LES BANQUES POPULAIRES REGIONALES MISES EN ŒUVRE DES OCTOBRE 2015

DISTINCTIONS MEILLEUR RATING BANCAIRE MAROCAIN ET MAGHREBIN ATTRIBUE PAR STANDARD AND POOR’S

TROPHEE «BANQUE AFRICAINE DE I’ANNEE» DECERNE LORS DE LA 9EME EDITION DES AFRICAN BANKER AWARDS

PERFORMANCE COMMERCIALE CONSOLIDEEDEPOTS DE LA CLIENTELE 236,2 MILLIARDS DE DH + 3 %

PART DE MARCHE AU MAROC 26,7 %

CREANCES SUR LA CLIENTELE 208,5 MILLIARDS DE DH + 1,2%

PART DE MARCHE AU MAROC 24,8 %

RECRUTEMENT DE LA CLIENTELE AU MAROC :421 000 NOUVELLES RELATIONS EN UN AN

RESEAU BANCAIRE LE PLUS DENSE AU MAROC : 1 355 AGENCES

DEVELOPPEMENT PRONONCE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNEDEPOTS DE LA CLIENTELE + 11,9 % CREANCES SUR LA CLIENTELE + 13,6 % RESULTAT NET + 10 %

Page 3: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaire

un nouvel elanpour une croissance durable

Depots des particuliers locaux : 87,5 milliards de DH 21,1% de part de marché Le Groupe confirme la vigueur de son action commerciale sur le marché des particuliers locaux, avec une hausse des dépôts de +5 milliards de DH au cours du premier semestre 2015 à 87,5 milliards de DH, représentant près du tiers de la collecte additionnelle du secteur bancaire. La part de marché s’est ainsi bonifiée de 40 points de base à 21,1%.

Précurseur d’une politique de proximité depuis plusieurs années, le Groupe maintient la politique d’extension de son réseau de distribution au service de la bancarisation, à travers l’ouverture de 76 agences au Maroc, portant leur nombre à 1 355 et générant un gain de part de marché de 22 points de base à 22,4%. Ce réseau est soutenu par 660 points de distribution additionnels, 1 668 guichets automatiques bancaires au Maroc ainsi que par la Banque Digitale qui propose des offres particulièrement innovantes.

Credit acquereur : 42,7 milliards de DH ≥ +3,4% 24,1% de part de marchéLe Groupe poursuit sa contribution soutenue au financement de l’accès au logement. La production du crédit acquéreur a atteint une enveloppe de 4,4 milliards de DH et son encours a progressé de 3,4% en un semestre à 42,7 milliards de DH, renforçant ainsi la position du Groupe sur ce créneau avec un gain de part de marché de 16 points de base à 24,1% .

Depots des Marocains du Monde : 77,8 milliards de DH 51,1% de part de marché Sur le marché des Marocains du Monde, le Groupe a consolidé son positionnement historique dominant, avec un volume de dépôts de 77,8 milliards de DH et une part de marché de plus de 51%. Cette performance est portée par la variété des canaux de distribution et le dynamisme du réseau de proximité au Maroc et à l’étranger.

Collecte des depots : 236,2 milliards de DH ≥ +3% 26,7% de part de marché Les dépôts de la clientèle ont progressé de 6,4 milliards de DH à 236,2 milliards de DH au terme du 1er semestre 2015, résultat du concours actif des réseaux de distribution tant au Maroc qu’à l’étranger. Sur le marché national, le Groupe préserve son statut de premier collecteur de dépôts avec une part de marché de 26,7%. Ce positionnement s’appuie sur l’étendue du réseau de proximité et une large base de clientèle de plus de 5 millions de relations, renforcée par le recrutement de 421 000 nouveaux clients sur une année glisante.

Poursuivant sa politique d’optimisation du coût de collecte, le Groupe préserve la meilleure structure des ressources de la place avec 63,7% de ressources non rémunérées, contre 52,9% pour les autres banques. Cela illustre l’efficience du business-model du Groupe en matière de mobilisation de l’épargne.

Creances sur la clientele : 208,5 milliards de DH ≥ +1,2% 24,8% de part de marché Les créances sur la clientèle ont atteint 208,5 milliards de DH, en hausse de 1,2%. Preuve d’un engagement résolu pour le financement de l’économie réelle, les concours du Groupe à l’économie nationale ont affiché, au premier semestre 2015, un additionnel de 2,9 milliards de DH contre 2,1 milliards de DH pour l’ensemble des autres banques de la place, soit un gain de part de marché de 22 points de base à 24,8%.

Le Groupe poursuit le renforcement de sa position sur le corporate banking, avec un encours des crédits de 40,6 milliards de DH, en appréciation de +2,6%.

Acteur de référence dans les services financiers, la filiale Upline Group poursuit le développement de ses différents domaines d’activité. L’encours des actifs sous gestion s’est inscrit en appréciation de 15% à plus de 32 milliards de DH, portant la part de marché à 10,1%, en amélioration de 8 points de base en un an. Sur le plan de l’intermédiation boursière, la filiale a enregistré un volume de transaction de 3 milliards de DH, en dépit d’un marché peu propice.

Juin2015

Juin2014

NOMBRE D’ AGENCES

+ 76 Agences

1 35

5

1 27

9

Le Comité Directeur a réitéré ses félicitations à l’ensemble des collaborateurs du Groupe Banque Centrale Populaire pour les performances commerciales et financières affichées, ainsi qu’à l’ensemble des sociétaires et partenaires

pour leur contribution soutenue à l’essor du Groupe tant au niveau national qu’à l’échelle internationale.

ELAN DE DEVELOPPEMENT MAINTENU EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Le premier semestre 2015 a été particulièrement marqué par la poursuite de la dynamique de développement de l’activité en Afrique subsaharienne, avec notamment la prise de contrôle de quatre compagnies d’assurance, l’acquisition d’une participation majoritaire dans le capital de BIA Niger et l’organisation de rencontres B to B visant la promotion des flux d’affaires entre le Maroc et les pays de présence du Groupe en Afrique.

La filiale Banque Atlantique poursuit son élan de croissance appuyé par une synergie efficiente avec les autres entités du Groupe. L’activité d’intermédiation du Groupe ABI a maintenu sa tendance haussière, avec une progression des dépôts de la clientèle de 11,6%, des crédits de 12,6% et du résultat net de 15%.

PERSPECTIVES Le Groupe Banque Centrale Populaire a affiché au cours des dernières années une croissance prononcée de ses différentes lignes métier : renforcement de la position de référence sur la Banque de Détail, développement soutenu de la Banque de Financement et d’Investissement, et raffermissement de la dimension panafricaine.

Afin de consolider cette dynamique de développement, le Groupe a initié un plan stratégique « Elan 2020 », qui vise à asseoir un nouveau cycle de croissance dans la perspective de doubler les principaux indicateurs financiers à l’horizon 2020.

DYNAMIQUE COMMERCIALE AFFIRMEE DU RETAIL BANKING

ENGAGEMENT REAFFIRME EN FINANCEMENT DE L’ECONOMIE

CONSOLIDATION DES ACTIVITES DE BANQUE DE FINANCEMENT ET D’INVESTISSEMENT

Juin2015

Déc2014

DEPOTS DELA CLIENTELE23

6,2

229,

8

En milliards de DH

+ 3 %

Juin2015

Déc2014

CREANCES SUR LA CLIENTELE20

8,5

206,

1

En milliards de DH

+ 1,2 %

Juin2015

Juin2014

GESTIOND’ ACTIFS32 27

,9

En milliards de DH

+ 15 %

Juin2015

Déc2014

CREDIT ACQUEREUR42

,7

41,3

En milliards de DH

+ 3,4 %

Page 4: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

1. CADRE GeNeRAL

1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRE

La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.

La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales :

• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.

La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt commun pour le compte de ses organismes.

1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALES

Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance.

1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROC

Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.

1.4. COMITE DIRECTEUR

Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont:

• Définir les orientations stratégiques du Groupe• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des

organismes du CPM• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et

à la sauvegarde de leur équilibre financier .

1.5. MECANISME DE GARANTIE

Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution fixée par le Comité Directeur.

1.6 FAITS MARQUANTS

La loi N 77-14 modifiant et complétant la loi 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc a été publiée le 20 juillet 2015. La nouvelle loi prévoit des dispositions visant le renforcement de la cohésion de l’ensemble des composantes du CPM à travers notamment une nouvelle configuration du capital. Ainsi, suite à la promulgation de cette loi, le Comité Directeur du CPM et le Conseil d’Administration de la BCP ont décidé de porter la participation de la BCP dans le capital de chaque BPR à hauteur de 52%.

Le Groupe Banque Populaire continue à renforcer sa position dans la zone UEMOA. Au cours du 1er semestre 2015, la BCP a procédé à l’acquisition de 9,6% du capital d’ABI portant ainsi sa participation à 74,6%. Par ailleurs la BCP, à travers sa filiale ABI, a élargi son périmètre en intégrant quatre filiales d’assurances implantées en Côte d’Ivoire et au Togo. Au début du 2nd semestre 2015, ABI a également signé un Protocole d’accord avec l’Etat du Niger pour la prise de contrôle de la Banque Internationale pour l’Afrique – BIA Niger dans l’objectif de détenir 70,37% du capital de cette dernière.

2. ReSUMe DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUeS PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE2.1. CONTEXTE

Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture et au 1 janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB).

L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUEES

2.2.1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION

Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP.

Entreprises contrôlées : Filiales

Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.

Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.

La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

PERIMETRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

PARTICIPATION% INTERET

BCP%

CONTRÔLE

CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS

METHODE DE CONSOLIDATION

CPM 100,00% 5 590 788 IG*

CHAABI BANK (EN KEURO) 100,00% 100,00% 37 478 IG

BPMC (EN KCFA) 62,50% 62,50% 10 000 000 IG

MAI 77,43% 77,43% 50 000 IG

CCI 49,00% 51,00% 600 000 IG

IMC 49,81% 50,34% 28 709 IG

VIVALIS 64,03% 87,17% 177 000 IG

MEDIA FINANCE 89,95% 100,00% 206 403 IG

CHAABI LLD 83,76% 83,76% 31 450 IG

CIB ( EN KUSD) 70,00% 100,00% 2 200 IG

BPMG (EN KGNF) 77,25% 77,25% 100 737 710 IG

BANK AL AMAL 24,05% 35,86% 600 000 IG

ATTAWFIQ MICRO FINANCE 100,00% 100,00% 378 700 IG

UPLINE GROUP 74,87% 100,00% 46 784 IG

UPLINE SECURITIES 74,87% 100,00% 30 000 IG

UPLINE CAPITAL MANAGEMENT 74,87% 100,00% 10 000 IG

UPLINE CORPORATE FINANCE 74,87% 100,00% 1 000 IG

UPLINE REAL ESTATE 74,87% 100,00% 2 000 IG

MAGHREB MANAGEMENT LTD 19,28% 25,75% 90 MEE

MAGHREB TITRISATION 17,97% 24,00% 5 000 MEE

UPLINE ALTERNATIVE INVESTMENTS 74,87% 100,00% 300 IG

UPLINE VENTURES 24,71% 33,00% 97 087 MEE

AL ISTITMAR CHAABI 74,87% 100,00% 44 635 IG

ICF AL WASSIT 74,87% 100,00% 29 355 IG

UPLINE COURTAGE 74,87% 100,00% 1 500 IG

UPLINE INVESTEMENT FUND 26,95% 36,00% 100 000 MEE

UPLINE GESTION 74,87% 100,00% 1 000 IG

UPLINE INVESTEMENT 74,87% 100,00% 1 000 IG

UPLINE MULTI INVESTEMENTS 74,87% 100,00% 300 IG

UPLINE REAL ESTATE INVESTEMENTS 74,87% 100,00% 300 IG

UPLINE INTEREST 67,38% 90,00% 300 IG

ZAHRA GARDEN 37,44% 50,00% 50 IP

CHAABI MOUSSAHAMA 74,87% 100,00% 5 000 IG

ALHIF MANAGEMENT 29,95% 40,00% 5 000 MEE

EMERGENCE GESTION 24,95% 33,33% 300 MEE

MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IG

BP SHORE 51,00% 100,00% 155 150 IG

FPCT SAKANE 49,00% 100,00% IG

ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En KCFA) 74,60% 100,00% 113 964 700 IG

ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 74,53% 100,00% 360 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO (En KCFA) 41,79% 100,00% 6 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU BENIN (En KCFA) 39,93% 100,00% 6 500 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DE LA COTE D'IVOIRE (En KCFA) 73,78% 100,00% 14 963 330 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU MALI (En KCFA) 40,98% 100,00% 5 000 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU NIGER (En KCFA) 57,90% 100,00% 7 500 000 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU SENEGAL (En KCFA) 49,71% 100,00% 13 570 053 IG

BANQUE ATLANTIQUE DU TOGO (En KCFA) 58,94% 100,00% 6 736 720 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_IARD 33,57% 100,00% 1 666 670 IG

ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_VIE 35,44% 100,00% 4 000 000 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE VIE 17,08% 100,00% 1 000 000 IG

GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE_IARD 26,11% 100,00% 3 500 000 IG

Page 5: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

2.2.1.1. Entreprises sous controle conjoint : Co-entreprises

Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.

2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : Associées

Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle.

Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective.

Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.

L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ».

Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.

2.2.1.3. Intérêts minoritaires

Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.

2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.2.2.1. Définition du périmètre

Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :

• Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

• L’une des limites suivantes est atteinte :

− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé.

− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée.

− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés.

Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.

Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l’optique de la maison mère.

2.2.2.2. Exception

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.

Les exclusions du périmètre de consolidation :

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

2.2.2.4. Les methodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respec tivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill.

2.3. IMMOBILISATIONS

Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.

Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.

Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.

2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.

Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.

2.3.3. AMORTISSEMENT

Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.

Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.

2.3.4. DEPRECIATION

Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.

En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation.

Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION

Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».

Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités »

2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Approche par composants

Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.

La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.

Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne.

Evaluation

Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.

2.4. CONTRATS DE LOCATION

Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.

2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR

Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.1.1. Contrats de location financement

Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.

La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.

Page 6: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.

2.4.1.2. Contrats de location simple

Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.

Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location.

Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».

2.4.2. LE GROUPE EST LE PRENEUR

Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.2.1. Contrats de location financement

Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et financé par emprunt.

L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat.

En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur.

Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est comptabilisée au coût amorti.

2.4.2.2. Contrats de location simple

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location.

2.5. PRETS ET CREANCES, ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE

2.5.1. PRETS ET CREANCES

La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués.

Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.

2.5.2. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de l’engagement.

2.5.3. ENGAGEMENTS DE GARANTIES DONNEES

Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat prorata temporis sur la période de garantie.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.

2.6. DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR

2.6.1. PRINCIPES GENERAUX

Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.

La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.

La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.

2.6.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

2.6.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).

Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises.

La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers.

2.6.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :

• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;

• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

2.6.5. ACTIONS NON COTEES

La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.

2.7. TITRES

Les titres détenus par le Groupe sont classés en trois catégories :

• Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

• Actifs financiers disponibles à la vente ;

• Placements détenus jusqu’à l’échéance.

2.7.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT

La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend :

• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;

• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de comptabiliser et d’évaluer à la juste valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.

2.7.2. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ».

Les règles d’évaluation des titres à revenus fixe ou variable non cotés sur un marché réglementé sont formalisées en interne et respectées d’un arrêté à l’autre.

Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Page 7: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.

2.7.3. PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE

La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

2.7.4. OPERATIONS DE PENSIONS ET PRETS / EMPRUNTS DE TITRES

Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

2.7.5. DATE DE COMPTABILISATION ET DE DECOMPTABILISATION

Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le poste approprié.

2.7.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :

Actifs Financiers à la juste valeur par résultat

• Titres de transaction

• Produits dérivés

Actifs financiers disponibles à la vente

• Bons du trésor classés en titres de placement

• Obligations marocaines non cotés

• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)

• OPCVM et actions

• Bons du trésor reclassés des titres d’investissement

Placements détenus jusqu’à l’échéance

• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en AFS)

• Bons du trésor habitat économique classés en titres de placement.

2.8. OPERATIONS EN DEVISES

2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture.

Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.

Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte.

2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :

Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie «Actifs financiers à la juste valeur par résultat»

Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat.

Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.

2.9. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS

2.9.1. DEPRECIATION SUR PRETS ET CREANCES ET ASSIMILES

Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de financement et de garantie.

Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.

2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle

Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts.

La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».

À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.

2.9.1.2. Dépréciation sur base collective

Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes.

Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille.

Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».

En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.

2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.

En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation.

Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.

Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.

2.9.3. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) :

Toutes les créances en souffrances qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur actualisée de ces flux au TIE d’origine.

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives):

Les créances en souffrances qualifiées de « petits dossiers » font l’objet d’une modélisation statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque.

• Pour la provision collective :

Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance.

Page 8: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

2.10. DETTES REPRESENTEES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES

2.10.1. DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.

Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.

Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.

2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Selon la réglementation interne des BPR, celles-ci se réservent le droit inconditionnel de répondre favorablement aux demandes de remboursement des porteurs de parts sociales. Cette disposition a pour effet de ne pas reclasser une quote-part du capital des BPR en passifs financiers.

2.10.3. ACTIONS PROPRES

Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.

2.11. DERIVES ET DERIVES INCORPORÉSTous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.

2.11.1. PRINCIPE GENERAL

Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.

Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

2.11.2. DERIVES ET COMPTABILITE DE COUVERTURE

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe.

• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.

Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.

Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place.

Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %.

Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts.

Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.

En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.

2.11.3. DERIVES INCORPORES

Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte.

Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé.

Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.

2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICESLes commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :

• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat).

• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu.

• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.

2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL

L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations avec le personnel.

Typologie des avantages au personnel :

Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories :

• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ;

• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ;

• Les indemnités de fin de contrat de travail ;

• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale des retraités.

2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME

Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.

2.13.2. AVANTAGES A LONG TERME

Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants.

Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.

2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.

2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI

Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.

Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille.

Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.

Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.

Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.

La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels.

A partir du 30/06/2013, et conformément à la norme IAS 19 révisée, le Groupe n’applique plus la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements.

La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements.

Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.

Page 9: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres.

Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois.

Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime.

Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émise par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes.

Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui des ces dernières.

2.14. PROVISIONS AU PASSIF

Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.

2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.

2.15. IMPOTS COURANT ET DIFFERE

2.15.1. IMPOT COURANT

La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.

2.15.2. IMPOT DIFFERE

Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :

• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;

• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.

Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.

Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.

Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.

2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLES

Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres non recyclables.

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.

2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.

Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple.

Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).

2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET ACTIVITES ABANDONNEES

Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ».

Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.

En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat.

Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».

2.19. INFORMATION SECTORIELLE

Le Groupe Banque Populaire est organisé autour de trois pôles d’activité principaux :

• Banque Maroc comprenant le Crédit populaire du Maroc, Média Finance, Chaabi International Bank Off Shore, Chaabi Capital Investissement (CCI), Upline Group, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal, Attawfiq Micro Finance, BP Shore, FPCT Sakane et Infra Maroc Capital (IMC).

• Sociétés de financement spécialisées comprenant Vivalis, Maroc Leasing et Chaabi LLD.

• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank, Banque Populaire Marocco-Centrafricaine, Banque Populaire Marocco-Guinéenne et Atlantic Bank International

Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.

2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PREPARATION DES ETATS FINANCIERS

La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées.

Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :

• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit ;

• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ;

• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers ;

• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;

• De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.

2.21. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

2.21.1. FORMAT DES ETATS FINANCIERS

En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.

2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS

Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Page 10: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

BILAN ifrs consolide

TABLEAU DE FLUX DE TReSORERIECOMPTE DE ReSULTAT ifrs consolide30/06/15 30/06/14

Intérêts et produits assimilés 7 635 255 7 216 856 Intérêts et charges assimilés -2 357 633 -2 384 037 MARGE D’ INTERETS 5 277 622 4 832 820 Commissions perçues 1 001 511 1 080 315 Commissions servies -97 564 -103 737 MARGE SUR COMMISSIONS 903 947 976 578 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 680 725 1 219 747 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 560 693 246 402 RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 1 241 418 1 466 149 Produits des autres activités 557 186 330 160 Charges des autres activités -269 923 -147 068 PRODUIT NET BANCAIRE 7 710 250 7 458 638 Charges générales d’exploitation -3 347 382 -2 944 181 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -435 524 -383 713

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3 927 344 4 130 745 Coût du risque -1 529 704 -1 801 311 RESULTAT D’EXPLOITATION 2 397 640 2 329 434 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -6 521 805 Gains ou pertes nets sur autres actifs 100 400 42 753 Variations de valeurs des écarts d’acquisition - -RESULTAT AVANT IMPOTS 2 491 519 2 372 992 Impôts sur les bénéfices -788 166 -678 919 RESULTAT NET 1 703 353 1 694 073 Résultat - part BPR 301 219 335 767 Résultat hors groupe 165 603 227 331 RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP 1 236 531 1 130 975 Résultat par action (en dirham) 7,14 6,53 Résultat dilué par action (en dirham) 7,14 6,53

ACTIF IFRS 30/06/15 31/12/14

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 8 076 970 7 707 057

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 28 981 497 22 299 294

Instruments dérivés de couverture

Actifs financiers disponibles à la vente 26 127 611 28 390 362

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 12 858 072 11 689 460

Prêts et créances sur la clientèle 208 514 854 206 081 804

Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux

Placements détenus jusqu’à leur échéance 16 865 741 17 402 448

Actifs d’impôt exigible 1 322 343 817 624

Actifs d’impôt différé 714 097 287 558

Comptes de régularisation et autres actifs 5 213 282 4 833 927

Actifs non courants destinés à être cédés

Participations dans des entreprises mises en équivalence 44 603 54 121

Immeubles de placement

Immobilisations corporelles 8 635 778 8 502 909

Immobilisations incorporelles 592 612 537 754

Ecarts d’acquisition 1 258 484 1 025 418

TOTAL ACTIF IFRS 319 205 944 309 629 736

PASSIF IFRS 30/06/15 31/12/14Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 152 458 69 716 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 282 649 53 207 Instruments dérivés de couvertureDettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 32 005 872 32 414 027 Dettes envers la clientèle 236 226 369 229 821 368 Dettes représentées par un titreTitres de créance émis 244 000 269 924 Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - Passifs d’impôt courant 1 964 833 1 126 644 Passifs d’impôt différé 661 407 996 122 Comptes de régularisation et autres passifs 6 156 315 5 643 327 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédésProvisions techniques des contrats d’assurance 983 856 126 172 Provisions pour risques et charges 1 869 893 1 748 166 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 2 885 765 2 719 018 Dettes subordonnées 2 655 632 2 637 424 Capital et réserves liées 18 098 931 17 344 131 Actions propresRéserves consolidées 11 929 513 10 101 197 - Part du groupe 3 523 575 3 294 220 - Part des BPR 5 811 578 5 000 826 - Part des minoritaires 2 594 360 1 806 151 Gains ou pertes latents ou différés 1 385 098 1 303 547 - Part du groupe 1 190 519 1 333 413 - Part des BPR -32 953 -39 615 - Part des minoritaires 227 532 9 749 Résultat net de l’exercice 1 703 353 3 255 745 - Part du groupe 1 236 531 2 195 480 - Part des BPR 301 219 676 398 - Part des minoritaires 165 603 383 867 TOTAL PASSIF IFRS 319 205 944 309 629 736

30/06/15 30/06/14Résultat avant impôts 2 491 519 2 372 992

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 413 804 353 165

+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 21 571 3 608

+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 1 360 706 1 832 881

+/- Dotations nettes aux provisions 39 665 54 637

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 748 2 264

+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -1 077 946 -697 538

+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement

+/- Autres mouvements 144 846 295 685

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

903 394 1 844 702

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés -2 160 102 1 442 153

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 2 421 529 3 117 750

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -2 581 708 -7 049 856

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -217 363 5 262 877

- Impôts versés -1 187 998 -988 509

Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles

-3 725 642 1 784 415

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -330 730 6 002 109

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 1 252 484 -875 676

+/- Flux liés aux immeubles de placement

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -261 862 -658 529

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement 990 622 -1 534 205

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -846 518 -681 086

+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement -74 488 -4 512 433

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement -921 006 -5 193 519

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 9 540 -5 434

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -251 574 -731 049

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 11 936 137 9 382 405

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 7 637 341 6 697 389

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 4 298 796 2 685 016

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 11 684 563 8 651 356

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 7 924 513 6 476 686

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 3 760 050 2 174 670

Variation de la trésorerie nette -251 574 -731 049

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Capital Réserves liées au capital

Actions propres

Réserves et résultats consolidés

Gains ou pertes latents

ou différés

Capitaux propres part

Groupe

Capitaux propres part

des BPR

Intérêts minoritaires Total

Capitaux propres clôture 31.12.2013 1 731 421 14 813 707 7 822 212 1 020 967 25 388 307 6 795 692 2 281 660 34 465 659 Opérations sur capital 7 265 7 265 370 126 1 397 378 788 Paiements fondés sur des actionsOpérations sur actions propres -2 310 285 -2 310 285 Affectation du résultat 1 685 271 -1 685 271 Dividendes -822 424 -822 424 195 001 -149 861 -777 284 Résultat de l’exercice 2 195 480 2 195 480 676 398 383 867 3 255 745 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (A)Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (B) 335 720 335 720 -46 385 19 740 309 074 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (C) 31 981 -23 274 8 707 -9 830 -1 123 Gains ou pertes latents ou différés (A) + (B) + (C) 31 981 312 445 344 426 -46 385 9 910 307 951 Variation de périmètre -243 611 -243 611 -317 103 -560 714 Autres variations -63 844 80 662 16 818 -42 938 -10 103 -36 223 Capitaux propres clôture 31.12.2014 1 731 421 15 612 710 8 208 718 1 333 413 26 886 261 5 637 609 2 199 767 34 723 637 Opérations sur capital 185 185 Paiements fondés sur des actionsOpérations sur actions propres Affectation du résultat 1 725 620 -1 725 620 Dividendes -908 995 -908 995 274 500 -212 208 -846 703 Résultat de l’exercice 1 236 531 1 236 531 301 219 165 603 1 703 353 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D)Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -135 268 -135 268 6 661 217 217 88 610 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 9 169 -7 626 1 543 -775 769 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 9 169 -142 893 -133 724 6 661 216 442 89 379 Variation de périmètre -165 706 -165 706 618 621 452 915 Autres variations -61 825 82 776 20 951 -140 330 -730 -120 109 Capitaux propres clôture 30/06/2015 1 731 421 16 367 510 7 645 871 1 190 519 26 935 321 6 079 844 2 987 495 36 002 660

(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14Résultat net 1 703 353 3 255 745 Ecarts de conversion 769 -1 123 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 149 138 332 501 Réévaluation des instruments dérivés de couverture 37 101 Réévaluation des immobilisationsEcarts actuariels sur les régimes à prestations définies -60 528 -60 528 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalenceTotal gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 89 379 307 951 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 792 732 3 563 696 Part du groupe 1 102 807 2 539 906 Part des BPR 307 880 630 013 Part des minoritaires 382 045 393 777

ETAT DU RESULTAT NET ET DeS GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

Page 11: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

3.6 Immobilisations corporelles et incorporelles(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

Valeur brute comptable

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette comptable Valeur brute comptableCumul des

amortissements et pertes de valeur

Valeur nette comptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 14 729 548 6 093 770 8 635 778 14 242 463 5 739 554 8 502 909

Terrains et constructions 7 866 085 2 421 455 5 444 630 7 513 102 2 297 592 5 215 510

Equipement, Mobilier, Installations 3 156 542 2 129 530 1 027 012 3 169 948 2 024 840 1 145 108

Biens mobiliers donnés en location

Autres immobilisations 3 706 921 1 542 785 2 164 136 3 559 413 1 417 122 2 142 291

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1 241 549 648 937 592 612 1 122 539 584 785 537 754

Droit au bail 290 618 290 618 285 971 285 971

Brevets et marque 11 323 11 323 11 373 11 373

Logiciels informatiques acquis 768 630 648 937 119 693 696 745 584 785 111 960

Logiciels informatiques produits par l'entreprise

Autres immobilisations incorporelles 170 978 170 978 128 450 128 450

TOTAL DES IMMOBILISATIONS 15 971 097 6 742 707 9 228 390 15 365 002 6 324 339 9 040 664

3.5 Placements detenus jusqu’ a l’echeance(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

Titres de créance négociables 15 745 667 16 270 076

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 15 637 916 16 148 231

Autres titres de créance négociables 107 751 121 845

Obligations 1 120 074 1 132 372

Obligations d’Etat 273 320 279 191

Autres Obligations 846 754 853 181

TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DETENUS JUSQU’A LEUR ECHEANCE 16 865 741 17 402 448

3. 4 prets et creances sur la clientele(en milliers de DH)

3.4.1 prêts consentis et Créances sur la Clientèle 30/06/15 31/12/14

Comptes ordinaires débiteurs 29 266 610 27 327 656 Prêts consentis à la clientèle 177 388 919 176 001 246 Opérations de pension 215 461 251 165 Opérations de location-financement 12 912 174 12 919 227 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AVANT DEPRECIATION 219 783 164 216 499 294 Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle 11 268 310 10 417 490 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE PROVISIONS POUR DEPRECIATION 208 514 854 206 081 804

(en milliers de DH)

3.4.3 Détail des crénces sur la clientèle 30/06/15 31/12/14

Encours sain 204 383 894 202 553 924

Encours en souffrance 15 399 270 13 945 370

Total encours 219 783 164 216 499 294

Provision individuelle 9 021 064 8 617 993

Provision collective 2 247 246 1 799 497

Total provisions 11 268 310 10 417 490

TOTAL PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE DEPRECIATIONS 208 514 854 206 081 804

(en milliers de DH)

3.4.2. Ventilation de prêts et créances sur la clientèle par zone géographique 30/06/15 31/12/14

Maroc 186 246 879 183 999 592

Zone off shore 1 765 967 1 534 698

Afrique 19 648 078 19 884 445

Europe 853 930 663 069

TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE 208 514 854 206 081 804

3.3 PReTS ET CReANCES SUR LES eTABLISSEMENTS DE CReDIT

(en milliers de DH)

3.3.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit 30/06/15 31/12/14

Comptes à vue 4 724 227 5 684 840

Prêts 8 267 529 6 098 494

Opérations de pension - 41 877 TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CREDITS AVANT DEPRECIATION

12 991 756 11 825 211

Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit 133 684 135 751 TOTAL DES PRETS ET DES CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDITS NETS DE DEPRECIATION 12 858 072 11 689 460

(en milliers de DH)

3.3.2. Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique 30/06/15 31/12/14

Maroc 10 125 606 8 877 152

Zone off shore 396 315 892 604

Afrique 1 896 695 1 455 388

Europe 573 140 600 068 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT AVANT DEPRECIATION 12 991 756 11 825 211

Provisions pour dépréciation 133 684 135 751 TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT NETS DE DEPRECIATION 12 858 072 11 689 460

3.2 Actifs financiers disponibles a la vente(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

Titres de créance négociables 12 774 430 16 502 802

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 12 392 010 16 356 161

Autres titres de créance négociables 382 420 146 641

Obligations 3 283 215 2 362 020

Obligations d'Etat 3 149 906 2 151 862

Autres Obligations 133 309 210 158

Actions et autres titres à revenu variable 10 681 960 10 093 256

dont titres cotés 1 141 400 1 131 878

dont titres non cotés 9 540 560 8 961 378

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DEPRECIATION 26 739 605 28 958 078

dont gains et pertes latents 1 987 978 1 938 157

Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 611 994 567 716

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DEPRECIATIONS 26 127 611 28 390 362

3.1 ACTIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT (en milliers de dhs)

30/06/15 31/12/14

Portefeuille de transactions

Portefeuille évalué en valeur de marché

sur optionTotal Portefeuille de

transactions

Portefeuille évalué en valeur de marché

sur optionTotal

Titres de transaction 28 971 209 28 971 209 22 291 363 22 291 363 Bons du Trésor et valeurs assimilées 17 906 050 17 906 050 11 478 916 11 478 916 Autres titres de créance 338 974 338 974 26 198 26 198 Titres de propriété 10 726 185 10 726 185 10 786 249 10 786 249 Instruments financiers dérivés de transaction 10 288 10 288 7 931 7 931 Instruments dérivés de cours de change 10 288 10 288 7 931 7 931 TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT 28 981 497 28 981 497 22 299 294 22 299 294

Page 12: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

4.1 Marge d’interet(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

Produits Charges Net Produits Charges Net

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 5 988 338 1 442 799 4 545 539 5 907 889 1 425 616 4 482 273

Comptes et prêts/emprunts 5 595 549 1 406 240 4 189 309 5 522 576 1 412 194 4 110 382

Opérations de pensions 7 819 13 355 -5 535 5 683 4 434 1 249

Opérations de location-financement 384 970 23 204 361 765 379 630 8 988 370 642

OPERATIONS INTERBANCAIRES 258 438 514 841 -256 403 198 459 447 478 -249 019

Comptes et prêts/emprunts 248 052 378 893 -130 841 196 873 214 031 -17 158

Opérations de pension 10 386 135 948 -125 562 1 586 233 447 -231 861

Emprunts émis par le Groupe 72 060 -72 060 - 192 763 -192 763

Dettes représentées par un titre

Actifs disponibles à la vente 414 751 - 414 751 253 490 253 490

Actifs détenus jusqu’à échéance 369 545 - 369 545 410 555 410 555

Autres Intérêts et produits assimilés 604 183 327 933 276 250 446 462 318 179 128 283

TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTERETS OU ASSIMILES 7 635 255 2 357 633 5 277 622 7 216 856 2 384 037 4 832 820

3.10 Provisions pour risques et charges(en milliers de DH)

MONTANT AU 31/12/14

GAINS OU PERTES LATENTS OU

DIFFÉRÉSDOTATIONS REPRISES VARIATION DE

PÉRIMÈTREAUTRES

MOUVEMENTSMONTANT AU

30/06/15

Provisions pour riques d'exécution des engagements par signature 159 425 -109 5 846 1 194 10 325 174 293

Provisions pour engagements sociaux 884 457 30 364 914 821

Autres provisions pour risques et charges 704 284 -5 888 56 029 44 219 77 676 -7 102 780 779

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 1 748 166 -5 997 92 239 45 413 77 676 3 223 1 869 893

3.9 DETTES ENVERS LA CLIENTELE(en milliers de DH)

3.9.1 Dettes envers la clientèle 30/06/15 31/12/14

Comptes ordinaires créditeurs 145 301 041 141 417 639 Comptes à terme 51 018 423 52 495 435 Comptes d'épargne à taux administré 28 996 856 27 698 664 Bons de caisse 3 362 515 2 052 165 Opérations de pension 2 613 472 1 133 218 Autres dettes envers la clientèle 4 934 062 5 024 247 TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 236 226 369 229 821 368

(en milliers de DH)

3.9.2 ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 30/06/15 31/12/14

Maroc 212 257 272 206 386 061 Zone Off Shore 376 224 443 122 Afrique 22 535 426 21 891 272 Europe 1 057 447 1 100 913 Total en principal 236 226 369 229 821 368 Dettes rattachéesValeur au bilan 236 226 369 229 821 368

3.8 Dettes envers les etablissements de credit(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

Comptes à vue 964 176 1 386 044

Emprunts 23 140 038 20 299 104

Opérations de pension 7 901 658 10 728 879

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 32 005 872 32 414 027

3.7 ECART D’ACQUISITION (en milliers de dhs)

31/12/14 Variation périmètre Ecart de conversion Autres mouvements 30/06/15

Valeur Brute 1 025 418 243 738 -10 672 1 258 484

Cumul des pertes de valeur

Valeur nette au bilan 1 025 418 243 738 -10 672 - 1 258 484

4.2 COMMISSIONS NETTES(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

Produits Charges Net Produits Charges Net

Commissions sur titres 68 331 784 67 547 89 008 69 88 939

Produits nets sur moyen de paiement 189 487 19 390 170 097 174 518 23 773 150 745

Autres commissions 743 693 77 390 666 303 816 789 79 895 736 894

PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 1 001 511 97 564 903 947 1 080 315 103 737 976 578

Page 13: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

Information sectorielle(en milliers de DH)

5.1 BilanBANQUE MAROC

& BANQUE OFF SHORE

SOCIETES DE FINANCEMENT SPECIALISEES

BANQUE DE DÉTAIL & ASSURANCE À

L’INTERNATIONAL ELIMINATIONS TOTAL

TOTAL BILAN 279 798 732 17 021 608 40 657 385 -18 271 781 319 205 944dontELÉMENTS D'ACTIFSActifs financiers disponibles à la vente 18 182 951 7 776 11 140 260 -3 203 376 26 127 611Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 25 399 887 72 774 2 707 596 -15 322 185 12 858 072Prêts et créances sur la clientèle 171 915 222 16 278 079 20 502 025 -180 472 208 514 854Placements détenus jusqu'à leur échéance 16 820 306 45 435 16 865 741ELÉMENTS DU PASSIFDettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 22 879 512 13 156 808 11 328 649 -15 359 097 32 005 872Dettes envers la clientèle 211 865 548 767 947 23 737 036 -144 162 236 226 369CAPITAUX PROPRES 33 970 141 1 672 282 2 572 300 -2 212 063 36 002 660

(en milliers de DH)

5.2 Compte de resultatBANQUE MAROC

& BANQUE OFF SHORE

SOCIETES DE FINANCEMENT SPECIALISEES

BANQUE DE DÉTAIL & ASSURANCE À

L’INTERNATIONAL ELIMINATIONS TOTAL

Marge d'intérêt 4 326 248 263 970 684 490 2 914 5 277 622 Marge sur commissions 602 668 17 682 511 583 -227 986 903 947 Produit net bancaire 6 466 496 352 351 1 326 173 -434 770 7 710 250 Résultat Brut d'exploitation 3 333 579 214 543 379 222 3 927 344 Résultat d'exploitation 1 821 983 260 977 314 680 2 397 640 Résultat net 1 267 179 162 939 273 235 1 703 353 RESULTAT NET PART DU GROUPE 949 222 99 655 187 654 1 236 531

4.3 Cout du risque(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

DOTATIONS AUX PROVISIONS 2 399 541 2 303 246

Provisions pour dépréciation des prêts et créances 2 308 321 2 198 540

Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

Provisions engagements par signature 5 846 17 808

Autres provisions pour risques et charges 85 374 86 898

REPRISES DE PROVISIONS 1 341 297 576 152

Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 1 277 172 518 034

Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux) - 1 016

Reprises de provisions engagements par signature 1 194 6 171

Reprises des autres provisions pour risques et charges 62 931 50 931

VARIATION DES PROVISIONS 471 460 74 217

Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes) -

Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance -

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées 1 157 1 416

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées 517 582 110 751

Décote sur les produits restructurés -

Récupérations sur prêts et créances amorties 47 279 37 951

Pertes sur engagement par signature -

Autres pertes -

COUT DU RISQUE 1 529 704 1 801 311

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DE LA SITUATIONINTERMEDIAIRE CONSOLIDEE AU 30 JUIN 2015

Nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire de la Banque Centrale Populaire et ses filiales (Groupe Banque Centrale Populaire) comprenant le bilan, le compte de résultat, l’état du résultat global, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres et une sélection de notes explicatives au terme du semestre couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2015. Cette situation intermédiaire fait ressortir un montant de capitaux propres consolidés totalisant 36.002.660 KMAD, dont un bénéfice net consolidé de 1.703.353 KMAD.

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire des états financiers consolidés ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations de la période écoulée ainsi que de la situation financière et du patrimoine du Groupe Banque Centrale Populaire arrêtés au 30 juin 2015, conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS). Casablanca, le 08 septembre 2015

Les Commissaires aux Comptes

Deloitte Audit Mazars Audit et Conseil

Fawzi BRITEL Abdou Souleye DIOP Associé Associé

Mazars Audit et Conseil101, Boulevard AbdelmoumenCasablanca, Maroc

Deloitte Audit288, Boulevard ZerktouniCasablanca, Maroc

Page 14: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATEGIE DE COUVERTURE

1. RISQUES DE CREDIT

PRESENTATION GENERALE DU DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE CREDIT

Notre dispositif de contrôle et de gestion des risques de crédit repose principalement sur les axes suivants:

• Collégialité de la décision se traduisant par l’instauration des comités de crédit à tous les niveaux (Comité interne de crédit, Comité du recouvrement et des grands risques...).

• Séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du suivi et de la gestion des risques liés au crédit,

• Définition des attributions et des modalités de fonctionnement de l’ensemble des comités par des circulaires.

• Application des plafonds par bénéficiaire de crédit au sens de Bank Al Maghrib (un emprunteur ou un groupe d’emprunteurs ayant des liens entre eux tels que définis par l’institution d’Émission).

Ces axes sont par ailleurs cantonnés dans un cadre général de contrôle répondant aux exigences réglementaires dictées par BAM en la matière. Au sein de la BCP, le dispositif de gestion des risques et le système de contrôle interne obéissent au même titre que le groupe à un suivi individualisé des activités générant des risques. Ce suivi s’articule essentiellement autour de trois piliers de supervision, à savoir :

• Le système de notation

• Le suivi de la concentration sectorielle et individuelle

• Les risques sensibles

SYSTEME DE NOTATION INTERNE

Le Groupe s’est doté d’un système de notation des entreprises depuis 2008 et l’a mis au cœur de son dispositif de suivi et de gestion des risques. Hormis son rôle d’outil d’aide à la décision pour l’octroi de crédit, d’identification et de quantification des risques afférents au portefeuille des entreprises, le rôle de ce système s’est étendu progressivement pour couvrir d’autres volets de l’activité de crédit dont, notamment :

- La tarification : la tarification des produits est indexée sur les grilles de notation.

- L’organisation : la notation est un facteur essentiel dans le système de délégation des pouvoirs pour l’octroi du crédit.

- Le suivi : un suivi particulier des contreparties les moins notées ou ayant subi des dégradations de leurs notes est assuré.

- La stratégie commerciale : les objectifs commerciaux assignés au réseau sont exprimés par niveau de risque en vue d’un développement plus maîtrisé des emplois.

Il y a lieu de rappeler que depuis l’année 2011, le système de notation interne a été enrichi par un nouveau modèle mis en place pour couvrir la notation des projets immobiliers.

En ce qui concerne la clientèle des Particuliers, le scoring à l’octroi couvre actuellement les crédits immobiliers et les crédits à la consommation. Par ailleurs, la banque est engagée sur un projet couvrant les besoins de son système de notation Retail (particuliers, professionnels et TPE) qui servira à fonder la 2ème tranche encore nécessaire au passage au modèle de notation interne.

DISPOSITIF DE SUIVI DU RISQUE DE CONCENTRATION

Sur le plan du risque de concentration, un regard particulier est porté sur sa gestion à travers :

- La gestion de la concentration individuelle par le respect des exigences réglementaires en matière de division des risques d’une part, et d’autre part en assurant le suivi des plus grandes expositions.

- Le suivi des expositions sectorielles dont la gestion est déclinée sous forme de reportings périodiques, d’études sectorielles et de fiches de suivi.

Quant au processus de suivi opérationnel de ces expositions par secteur, il repose sur des indicateurs et limites dont le non respect entraine l’application des mesures et exigences préalables.

DISPOSITIF DE SUIVI DES CREANCES SENSIBLES

Outre le dispositif de suivi et contrôle des expositions, un suivi rapproché des créances sensibles présentant des signes de détérioration (dépassements chroniques sur les lignes de crédit, autorisations échues et non renouvelées, contreparties opérant dans des secteurs sensibles, clients présentant une insuffisance des flux confiés, impayés…), est assuré par les fonctions risques. Il permet d’identifier le plus en amont possible les signaux de détérioration potentielle de nos contreparties, afin de pouvoir les traiter promptement, alors que des actions de protection des intérêts de la banque peuvent encore être plus efficaces et peu onéreuses.

2. RISQUES DE MARCHE

Le risque de marché est le risque de perte provoqué par l’évolution défavorable des facteurs de marché, tels que les taux de change, les taux d’intérêt, les cours des actions, les prix des matières premières …

Dans un objectif d’encadrer et de maitriser les risques de marché, la BCP a mis en place un

dispositif de gestion des risques conformes aux normes Bâle II et aux meilleurs pratiques en la matière. Ce dispositif est fondé sur des principes directeurs clairs, des politiques et des procédures internes en ligne avec les objectifs de rendement, les niveaux de tolérance aux risques et en adéquation avec les fonds propres. Les principes directeurs sont les suivants :

• Maitriser les risques sur les expositions ;

• Sécuriser le développement des activités de marché dans le cadre des orientations stratégiques du plan à moyen terme ;

• Se conformer à la réglementation bancaire en matière de gestion prudentielle des risques;

• Adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour l’ensemble des activités.

La gestion des risques de marché a pour objectif de gérer et de contrôler les expositions aux risques de marché afin d’optimiser le couple risque/rendement, tout en conservant un profil de marché cohérent avec le statut de la BCP en tant qu’établissement financier de premier plan et intervenant important en matière de produits financiers.

Le niveau de tolérance de la Banque face aux risques de marché est décliné à travers les dispositifs de limite et de délégation de pouvoirs. Ces niveaux de tolérance sont fixés de sorte que les expositions face aux risques de marché ne puissent générer des pertes qui pourraient compromettre la solidité financière de la BCP et l’exposer à des risques inconsidérés ou importants.

Dispositif de gestion et de suivi des risques de marché :

En vue d’encadrer les risques sur les différentes activités de marché et d’en assurer la surveillance, la BCP s’est dotée d’un dispositif organisé autour de quatre axes:

• Un système de délégation des pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des limites et d’autorisation des dépassements ;

• Une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes activités de marché ;

• Une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités et les organes de contrôle des risques de marché ;

• Un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché.

Les risques de marché issus du portefeuille bancaire sont suivis, gérés et intégrés dans le cadre de la gestion du risque structurel de taux et de liquidité.

GESTION DES LIMITES

Au-delà des limites applicables à toutes les activités de marché à savoir les limites de positions par instrument, les limites de contrepartie et les limites de transactions, certaines limites ont été instaurées pour les activités obligataires et pour les activités de change.

L’ensemble du dispositif des limites est organisé sous forme de grille de délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument, par marché, et par intervenant et en VaR. Le processus de proposition et de validation des limites est encadré par une circulaire interne. Le contrôle des limites est effectué quotidiennement par le Middle-Office et sur une fréquence mensuelle par le Pôle Risk Management.

OUTILS DE SUIVI ET DE GESTION DES RISQUES

La BCP a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché qui inclut le recours à la méthodologie VaR et à des analyses de sensibilité pour l’ensemble de son portefeuille de négociation.

La méthode retenue pour le calcul de la VAR est celle basée sur un modèle historique. Un calcul de VaR Paramétrique à distribution normale (avec matrice de Variance-Covariance) est aussi effectué. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des activités de négociation et par nature d’instruments.

Parallèlement aux calculs de VaR, des impacts en termes de profits et pertes (P/L) à partir de scénarios standards ou de scénarios de stress sont estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi trois catégories à savoir : des scénarios historiquement avérés, des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.

Le suivi des risques de marché est effectué quotidiennement par le Middle-office et par la fonction chargée des risques de marché. Les Comités de gestion (Comité de Placement et Comité de Gestion des Risques) surveillent sur une fréquence régulière les niveaux d’exposition, les rendements générés par les activités de marchés, les risques adossés aux activités de trading, le respect des exigences réglementaires et la conformité aux dispositifs de limite.

Le reporting présenté aux différents comités comprend en plus de l’analyse de la sensibilité des portefeuilles, des simulations dans le cas de scenarios extrêmes tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les différents facteurs de risque.

3. RISQUES ALM

La stratégie de gestion du risque global de taux et de liquidité, obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans le processus de développement planifié et adopté par le Groupe. Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants :

• Orienter les activités de développement dans le cadre d’un plan moyen terme en tenant compte des risques de taux et de liquidité ;

• Maintenir une structure stable et variée de nos dépôts avec une maitrise du potentiel de croissance de nos engagements ;

• Améliorer progressivement le Gap global de taux en vue de maintenir un équilibre des différentes activités en termes de profil de taux et de liquidité ;

• Développer les actifs à taux variables pour immuniser une partie du bilan suite à une évolution défavorable des taux d’intérêts.

Page 15: BCP_1S_2015_fr

groupe banque centrale populaireCOMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 30 juin 2015

RISQUE GLOBAL DE TAUX

Le risque global de taux représente la perte provoquée par l’évolution défavorable des taux d’intérêt sur l’ensemble du bilan de la banque eu égard à sa capacité de transformer l’épargne et les ressources en des emplois productifs.

L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au comportement des déposants concernant l’échéance de dépôts remboursables contractuellement sur demande et sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales d’un produit sont différentes de ses caractéristiques contractuelles, les caractéristiques comportementales sont évaluées afin de déterminer le risque de taux d’intérêt réel sous-jacent.

Le processus d’évaluation et de contrôle du niveau général du risque global de taux s’opère :

• une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse ;

• deux fois par an, en adossement au processus de planification (phase de la note d’orientations stratégiques et phase de cadrage du Plan financier à Moyen Terme), et ce en tant que dispositif de validation définitive du PMT ;

• à l’occasion des changements importants des grilles tarifaires pour en évaluer les impacts.

Ce dispositif de surveillance repose sur :

• une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit par une classification des actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle et de comportement futur (approche prévisionnelle sur un horizon triennal et selon les hypothèses du PMT).

• un système de reporting trimestriel à l’attention du Comité Gestion des Risques sur les niveaux d’exposition, les stress tests en termes d’impact sur le PNB et sur les fonds propres, et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels.

• un système de limites en termes d’impacts des risques, par rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité Gestion des Risques et validé par le Comité Directeur.

A travers ce dispositif, la gestion du risque global de taux vise à optimiser l’impact de taux sur le bénéfice et sur les fonds propres en s’appuyant sur le calcul des Gap statiques et dynamiques selon les fréquences définies précédemment.

En parallèle aux exercices de simulation portant sur l’évolution des taux dans le cadre de comportement normal des marchés, des scénarios complémentaires sont appliqués à l’ensemble du bilan pour mesurer l’impact d’un choc majeur sur les taux. Ceci consiste à titre d’exemple à soumettre le bilan de la Banque à un mouvement à la hausse des taux d’intérêts à hauteur de 100 bps et 200 bps.

Parallèlement à ces exercices au moins trimestriels, le Pôle Risk Management procède à l’analyse de cohérence et à la mesure des impacts de taux conformément au Plan à Moyen Terme de la Banque lors de l’élaboration des hypothèses de croissance et leurs recadrages éventuels.

RISQUE DE LIQUIDITÉ

Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients ou d’une éventuelle perturbation dans les marchés, ou de la conjoncture économique.

La gestion du risque de liquidité vise à garantir à la BCP l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le maintien d’un niveau suffisant de titres liquides et un approvisionnement en fonds stable et diversifié. Le portefeuille des titres est constitué majoritairement de Bons du Trésor ainsi que de positions sur actions liquides et sur OPCVM.

La gestion de la liquidité s’appuie sur :

• Le suivi des ratios de liquidité du bilan selon les exigences internes et celles issues de la réglementation ;

• l’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de divers scénarios dynamiques et sur l’horizon du PMT, ainsi que l’élaboration d’un échéancier de liquidité statique donnant des indications sur la situation de la liquidité de la banque à moyen et long terme ;

• le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des flux de trésorerie. La banque respecte la limite relative à la taille minimale du portefeuille d’investissement, indexée sur l’évolution des dépôts et sur ses capacités de transformation ;

• le maintien d’un éventail varié de sources de financement et le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits et de contreparties avec un suivi rapproché de la concentration des 10 plus grands déposants ;

• le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs institutionnels et les grandes Corporate.

Le Groupe dispose d’une politique de gestion du risque de refinancement applicable dans des conditions normales du marché mais également en cas de crise de liquidité. Cette politique définit les mécanismes de suivi ainsi que les alternatives permettant d’atténuer les risques de refinancement en cas de crise prolongée de liquidité.

Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes d’épargne) constituent une part importante du financement global du Groupe qui s’est révélée stable au fil des ans. En outre, le programme d’ouverture d’agences se poursuivra tout au long de la période du PMT (2015-2017), contribuant à renforcer le rythme de collecte des dépôts de la clientèle.

Par ailleurs, la BCP est un intervenant important sur les marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marchés. La position de la BCP lui permet de recourir, à court terme, auprès de BAM, des banques et d’autres institutions financières aux opérations de pension.

4. RISQUES OPERATIONNELS

PRESENTATION DU DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES OPERATIONNELS

Le dispositif de gestion des risques opérationnels s’applique à toutes les entités faisant partie du Groupe et repose globalement sur les axes suivants :

• L’Identification et l’évaluation des risques par la mise place de la cartographie des risques,

• Le suivi et la mise à jour des risques dégagés ;

• Le reporting des pertes et incidents avérés ;

• Les recommandations pour l’amélioration des procédures et l’optimisation des contrôles ;

• Et la mise en place d’un Plan de Continuité des Activités (PCA).

Au-delà des exigences réglementaires d’une allocation de fond propres au titre du risque opérationnel et de la collecte des incidents, notre dispositif actuel cherche à répondre au mieux aux recommandations de BAM et aux saines pratiques préconisées par les accords de Bâle II.

ORGANISATION DE LA FILIERE RISQUES OPERATIONNELS

La filière Risques Opérationnels s’articule autour des acteurs suivants :

• La fonction centrale au niveau du siège qui est chargée de la conception et du pilotage des outils méthodologiques et informatiques ;

• Un réseau animé de gestionnaires de risques dans leurs périmètres respectifs (BCP, BPR), Ils participent à la mise à jour de la cartographie des risques opérationnels et doivent assurer la mise en place des plans d’actions pour le renforcement du dispositif de maîtrise des risques ;

• Des correspondants désignés par métier dans le cadre du protocole de collecte des pertes; ces correspondants ont pour mission de recenser les pertes opérationnelles et de les historiser dans l’outil de gestion des risques, mis à leur disposition ;

• Des correspondants au niveau des filiales (Contrôleurs Internes ou autre), qui veillent à la mise en place de la méthodologie et des outils risques opérationnels en synergie avec le dispositif adopté au sein de la banque.

CARTOGRAPHIE DES RISQUES

La cartographie s'appuie sur une analyse approfondie des processus de la banque (métier et support) avec une priorisation des processus les plus critiques. La démarche se déroule en plusieurs phases :

• Phase 1 : Identification des risques inhérents aux métiers de la Banque ;

• Phase 2 : Mesure et évaluation des événements de risques ;

• Phase 3 : Appréciation des moyens de surveillance et de couverture des risques.

COLLECTE DES INCIDENTS

Conformément à la réglementation, un système de collecte des pertes et incidents opérationnels, basé sur un mécanisme déclaratif à double regard, a été mis en place.

Les correspondants de la collecte des différents métiers saisissent directement au niveau de l’outil informatique dédié. Un workflow est prévu pour permettre aux managers de contrôler la pertinence des informations remontées par les collaborateurs et d’être avertis en temps réel des événements intervenus dans leur périmètre afin de mettre en place des actions correctives.

POLITIQUE DE MAITRISE DES RISQUES

La politique de couverture et d’atténuation des risques repose sur la mise en œuvre de trois types de plans d’actions:

• des actions de prévention efficaces identifiées notamment lors des cartographies et mises en œuvre directement par les opérationnels à travers leurs plans moyens terme (PMT) ;

• des plans de relève et de continuité d’activité (PCA), ayant pour objectif de garantir le fonctionnement des activités essentielles de la banque et de limiter les pertes engendrées en cas de perturbation grave de l’activité ;

• des possibilités du transfert de certains risques majeurs par la mise en place d’une politique d’assurance adaptée ;

• un suivi annuel des risques liés aux activités externalisées.

Page 16: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

ETAT DES SOLDES DE GESTION(en milliers de DH)

I-TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 30/06/15 30/06/14

(+) Intérêts et produits assimilés 3 001 181 2 920 150

(-) Intérêts et charges assimilées 1 601 978 1 749 046

MARGE D’INTERET 1 399 203 1 171 104

(+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

(-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Résultat des opérations de crédit-bail et de location - -

(+) Commissions perçues 211 513 202 897

(-) Commissions servies 24 867 21 046

MARGE SUR COMMISSIONS 186 646 181 851

(+) Résultat des opérations sur titres de transaction 380 106 981 943

(+) Résultat des opérations sur titres de placement 372 854 44 218

(+) Résultat des opérations de change 81 772 129 707

(+) Résultat des opérations sur produits dérivés 123 718 25 812

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE 958 450 1 181 680

(+) Divers autres produits bancaires 410 131 395 269

(-) Diverses autres charges bancaires 47 105 44 934

PRODUIT NET BANCAIRE 2 907 325 2 884 970

(+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 591 315 -64 112

(+) Autres produits d’exploitation non bancaire 753 348 641 441

(-) Autres charges d’exploitation non bancaire 76 112 70 582

(-) Charges générales d’exploitation 1 246 742 1 115 971

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 2 929 134 2 275 746

(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -235 403 -503 573

(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions -800 541 -249 598

RESULTAT COURANT 1 893 190 1 522 575

RESULTAT NON COURANT -72 493 -73 632

(-) Impôts sur les résultats 794 296 483 282

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 1 026 401 965 661

II- CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 30/06/15 30/06/14

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 1 026 401 965 661

(+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 117 596 101 957

(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 12 102 67 799

(+) Dotations aux provisions pour risques généraux 402 458 315 213

(+) Dotations aux provisions réglementées - -

(+) Dotations non courantes - -

(-) Reprises de provisions 17 675 2 874

(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 111 154 40 506

(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 20 10

(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 585 742 813

(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - -

(-) Reprises de subventions d’investissement reçues - -

(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 844 006 1 406 447

(-) Bénéfices distribués - -

(+) AUTOFINANCEMENT 844 006 1 406 447

(en milliers de DH)

PASSIF 30/06/15 31/12/14Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 6 10 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 95 518 882 92 436 741

A vue 69 609 395 67 328 291 A terme 25 909 487 25 108 450

Dépôts de la clientèle 56 467 985 54 510 056 Comptes à vue créditeurs 35 827 853 31 673 865 Comptes d'épargne 4 734 826 4 504 047 Dépôts à terme 14 224 290 16 129 442 Autres comptes créditeurs 1 681 016 2 202 702

Titres de créance émis - - Titres de créance négociables - - Emprunts obligataires - - Autres titres de créance émis - -

Autres passifs 4 838 137 2 262 635 Provisions pour risques et charges 3 223 644 2 416 048 Provisions réglementées - - Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 2 884 601 2 717 317 Dettes subordonnées 2 535 610 2 556 019 Ecarts de réévaluation - - Réserves et primes liées au capital 15 938 416 15 192 850 Capital 1 731 419 1 731 419 Actionnaires. Capital non versé (-) - - Report à nouveau (+/-) 429 096 419 861 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - - Résultat net de l'exercice (+/-) 1 026 401 1 725 620 TOTAL DU PASSIF 184 594 197 175 968 576

HORS BILAN(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

Engagements donnés 50 115 663 44 515 164

Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 1 210 378 1 406 628

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 26 987 098 24 258 681

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 10 662 248 7 645 159

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 11 255 939 11 204 696

Titres achetés à réméré - -

Autres titres à livrer - -

Engagements reçus 13 552 238 8 341 006

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 8 270 3 700

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 13 466 513 8 306 386

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 77 455 30 920

Titres vendus à réméré - -

Autres titres à recevoir - -

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 5 934 760 5 093 178

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 372 749 381 591

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 2 152 952 2 103 035

Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 475 480 435 524

Produits sur titres de propriété 402 684 395 258

Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Commissions sur prestations de service 211 415 201 669

Autres produits bancaires 2 319 480 1 576 101

CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 3 027 435 2 208 208

Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 1 218 342 1 281 237

Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 383 636 324 343

Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - 143 466

Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -

Autres charges bancaires 1 425 457 459 162

PRODUIT NET BANCAIRE 2 907 325 2 884 970

Produits d'exploitation non bancaire 1 339 090 642 254

Charges d'exploitation non bancaire 76 112 70 582

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 1 246 742 1 115 971

Charges de personnel 428 300 393 109

Impôts et taxes 47 189 15 701

Charges externes 622 768 576 380

Autres charges générales d'exploitation 30 889 28 824 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 117 596 101 957

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 1 222 740 968 296

Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 289 375 564 728

Pertes sur créances irrécouvrables 52 536 20 555

Autres dotations aux provisions 880 829 383 013

REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 192 369 150 200

Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 99 407 65 965

Récupérations sur créances amorties 7 101 15 745

Autres reprises de provisions 85 861 68 490

RESULTAT COURANT 1 893 190 1 522 575

Produits non courants 1 727 1 809

Charges non courantes 74 220 75 441

RESULTAT AVANT IMPOTS 1 820 697 1 448 943

Impôts sur les résultats 794 296 483 282

RESULTAT NET DE L'EXERCICE 1 026 401 965 661

BILAN(en milliers de DH)

ACTIF 30/06/15 31/12/14Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 2 449 064 2 261 158 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 26 377 161 23 925 503

A vue 4 075 738 4 336 303 A terme 22 301 423 19 589 200

Créances sur la clientèle 88 472 600 86 619 015 Crédits de trésorerie et à la consommation 33 391 120 33 748 401 Crédits à l'équipement 21 142 793 18 166 755 Crédits immobiliers 23 817 070 24 024 996 Autres crédits 10 121 617 10 678 863

Créances acquises par affacturage 1 865 698 2 310 802 Titres de transaction et de placement 33 584 523 29 980 994

Bons du Trésor et valeurs assimilées 21 325 297 17 365 678 Autres titres de créance 349 992 36 943 Titres de propriété 11 909 234 12 578 373

Autres actifs 2 611 660 1 872 918 Titres d'investissement 16 292 542 16 788 733

Bons du Trésor et valeurs assimilées 15 587 006 16 053 200

Autres titres de créance 705 536 735 533 Titres de participation et emplois assimilés 9 386 309 8 673 940 Créances subordonnées 819 315 797 513 Immobilisations données en crédit-bail et en location - - Immobilisations incorporelles 218 788 208 472 Immobilisations corporelles 2 516 537 2 529 528 TOTAL DE L’ACTIF 184 594 197 175 968 576

Page 17: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

1) Produits d’exploitation bancaire perçus 5 242 852 9 210 108

2) Récupération de créances amorties 7 101 20 487

3) Produits d’exploitation non bancaire perçus 643 922 1 299 269

4) Charges d’exploitation bancaire versées (3 310 804) (6 072 568)

5) Charges d’exploitation non bancaire versées (74 219) (48 015)

6) Charges générales d’exploitation versées (1 129 146) (2 141 895)

7) Impôt sur les résultats versés (794 296) (1 033 590)

I- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE PRODUITS ET CHARGES 585 410 1 233 796

Variations des :

8) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (2 451 658) (1 445 798)

9) Créances sur la clientèle (1 401 427) (2 330 494)

10) Titres de transaction et de placement (3 602 057) 1 950 312

11) Autres actifs (741 703) (385 217)

12) Immobilisations données en crédit bail et en location - -

13) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3 082 141 7 014 576

14) Dépôts de la clientèle 1 896 105 3 244 678

15) Titres de créances émis - (7 660 000)

16 ) Autres passifs 2 575 591 (3 855 645)

II- SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION (643 008) (3 467 588)

III- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’EXPLOITATION (I+II) (57 598) (2 233 792)

17) Produits des cessions d’immobilisations financières 3 131 251 1 998 131

18) Produits des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 195 378 148 112

19) Acquisition d’immobilisations financières (2 914 484) (658 499)

20) Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles (199 166) (504 826)

21) Intérêts perçus 522 649 1 001 003

22) Dividendes perçus 402 684 357 185

IV- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’ INVESTISSEMENT 1 138 312 2 341 106

23) Subventions , fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 91 191 76 061

24) Emission de dettes subordonnées - 1 000 000

25) Emission d’actions - -

26) Remboursement des capitaux propres et assimilés - -

27) Intérêts versés (75 000) (75 000)

28) Dividendes versés (908 995) (822 424)

V- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT (892 804) 178 637

VI- VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE ( III+IV+V) 187 910 285 951

VII-TRESORERIE A L’ OUVERTURE DE L’EXERCICE 2 261 148 1 975 197

VIII-TRESORERIE A LA CLOTURE DE L’EXERCICE 2 449 058 2 261 148

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ETDE PLACEMENT ET DES TITRES D’INVESTISSEMENT

(en milliers de DH)

Valeurcomptable brute Valeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 28 954 663 28 954 663 17 414 048 - - - Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 17 889 509 17 889 509 17 077 606 Obligations 288 025 288 025 286 442 Autres Titres De Créance 50 946 50 946 50 000 Titres De Propriété 10 726 183 10 726 183 TITRES DE PLACEMENT 4 657 309 4 629 860 3 240 700 - 27 449 27 449 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 3 439 702 3 435 788 3 230 700 3 914 3 914 Obligations 11 021 11 021 10 000 Autres Titres De Créance - - Titres De Propriété 1 206 586 1 183 051 - 23 535 23 535 TITRES D'INVESTISSEMENT 16 292 542 16 292 542 15 435 751 - - - Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 15 587 006 15 587 006 14 740 200 - - Obligations 618 170 618 170 611 115 Autres Titres De Créance 87 366 87 366 84 436 TOTAL GENERAL 49 904 514 49 877 065 36 090 499 - 27 449 27 449

ETAT DES DEROGATIONS

INDICATIONS DES DEROGATIONSJUSTIFICATION

DES DEROGATIONS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,

LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I-Dérogations aux principes comptables fondamentaux

II-Dérogations aux méthodes d'évaluation

III-Dérogations aux règles d'établissement et de présentation des états de synthèse

NEANTNEANT

PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION APPLIQUEES

INDICATION DES METHODES D'EVALUATION APPLIQUEES PAR L' ETABLISSEMENT

* Application des méthodes d'évaluation prévues par le plan comptable des établissements de crédit ( P.C.E.C )

* Les états de synthèse sont présentés conformément aux dispositions du P.C.E.C

DETAIL DES AUTRES ACTIFS(en milliers de DH)

RUBRIQUE 30/06/15 31/12/14Instruments optionnels 119 867 40 607 Opérations diverses sur titres (débiteur) - - Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - - Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - - Débiteurs divers 1 395 082 1 193 967 - Sommes dues par l’Etat 680 635 124 258 - Sommes dues par les organismes de prévoyance 959 644 - Sommes diverses dues par le personnel 7 169 6 315 - Comptes clients de prestations non bancaire - - - Divers autres débiteurs 706 319 1 062 750 Valeurs et emplois divers 17 696 17 257 - Valeurs et emplois divers 17 696 17 257 Comptes d’ajustement de hors bilan (débiteur) 35 690 25 878 Comptes d’écart sur devises et titres (débiteur) 89 - Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - - Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Charges à répartir sur plusieurs exercices 116 058 133 536 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur) - - Produits à recevoir et charges constatées d’avance 521 814 234 662 - Produits à recevoir 446 800 230 044 - Charges constatées d’avance 75 014 4 618 Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 405 364 227 011 Créances en souffrance sur opérations diverses - - Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - - TOTAL 2 611 660 1 872 918

ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES

NATURE DES CHANGEMENTSJUSTIFICATION

DES CHANGEMENTS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE ,

LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I-Changement affectant les méthodes d' évaluation

II-Changement affectant les régles de présentation NEANT

NEANT

CREANCES SUR LA CLIENTELE(en milliers de DH)

CREANCES Secteur public

SECTEUR PRIVETotal

30/06/15Total

31/12/14Entreprises financières

Entreprises non

financières

Autre clientèle

CREDITS DE TRESORERIE 2 028 979 109 774 28 782 509 297 461 31 218 723 31 748 600

- Comptes à vue débiteurs 1 386 275 109 774 17 036 140 132 466

18 664 655 17 944 456

- Créances commerciales sur le Maroc 660 - 3 509 872 2 139 3 512 671 3 186 391 - Crédits à l'exportation - - 39 459 - 39 459 76 442 - Autres crédits de trésorerie 642 044 - 8 197 038 162 856 9 001 938 10 541 311

CREDITS A LA CONSOMMATION - - - 1 911 819 1 911 819 1 745 299 CREDITS A L'EQUIPEMENT 3 806 944 - 16 909 739 67 990 20 784 673 17 884 021 CREDITS IMMOBILIERS 10 350 - 12 138 414 11 494 862 23 643 626 23 820 279 AUTRES CREDITS 625 000 5 436 686 19 029 2 102 198 8 182 913 9 148 124 CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 441 712 - 1 403 178 - 1 844 890 2 283 407 INTERETS COURUS A RECEVOIR 96 825 71 065 605 496 144 762 918 148 826 620 CREANCES EN SOUFFRANCE 253 67 1 442 250 390 936 1 833 506 1 473 467

- Créances pré-douteuses - - 125 359 109 128 234 487 111 789 - Créances douteuses - 1 64 334 65 175 129 510 453 347 - Créances compromises 253 66 1 252 557 216 633 1 469 509 908 331

TOTAL 7 010 063 5 617 592 61 300 615 16 410 028 90 338 298 88 929 817

CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSIMILES(en milliers de DH)

CREANCESBank Al-Maghrib,

Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établissements

de crédit et assimilés au

Maroc

Etablissements de crédit à l'étranger

30/06/15 31/12/14

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 1 925 776 917 880 1 325 390 1 820 101 5 989 147 5 483 617 VALEURS REÇUES EN PENSION - 500 053 - - 500 053 - - au jour le jour - - - - - - - à terme - 500 053 - - 500 053 - PRETS DE TRESORERIE - 891 190 8 260 776 108 777 9 260 743 8 714 462 - au jour le jour - - - - - 400 000 - à terme - 891 190 8 260 776 108 777 9 260 743 8 314 462 PRETS FINANCIERS - 1 283 578 8 678 926 - 9 962 504 10 962 916 AUTRES CREANCES - 2 447 786 - 49 2 447 835 203 168 INTERETS COURUS A RECEVOIR - 14 342 98 405 29 908 142 655 122 460 CREANCES EN SOUFFRANCE - - - - - - TOTAL 1 925 776 6 054 829 18 363 497 1 958 835 28 302 937 25 486 623

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENTET DES TITRES D’INVESTISSEMENT PAR CATEGORIE D’eMETTEUR

(en milliers de DH)

Etablissements

decrédit et assimilés

Emetteurspublics

EMETTEURS PRIVESTotal

30/06/15Total

31/12/14Financiers Non financiers

TITRES COTES 150 403 628 580 72 428 656 1 207 711 429 370 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 497 401 - 497 401 - Obligations - 131 179 428 365 559 544 279 045 Autres Titres De Créance - - - Titres De Propriété 150 403 - 72 291 150 766 150 325 TITRES NON COTES 313 358 36 435 802 11 758 468 161 726 48 669 354 46 340 357 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 36 414 902 36 414 902 33 418 816 Obligations 175 045 20 900 161 726 357 671 397 765 Autres Titres De Créance 138 313 138 313 95 727 Titres De Propriété - 11 758 468 11 758 468 12 428 049 TOTAL 463 761 37 064 382 11 758 540 590 382 49 877 065 46 769 727

Page 18: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

TITRES DE PARTICIPATIONs ET EMPLOIS ASSIMILES (en milliers de DH)

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d’activité Capital Social

en milliersTaux de

participation

Valeur comptable

brute

Ecart de conversion

Provisionscumulées

Valeur comptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS

INSCRITS AU CPC

Date de clôture de l’exercice Situation nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 6 115 543 -26 805 260 777 5 881 571 322 436 CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque offshore 2 200 USD 70,00% 14 967 2 078 12 890 31-déc-14 23 740 12 420 USD 74 471 CHAABI BANK Banque 37 478 EUR 100,00% 423 912 -5 770 429 682 31-déc-14 46 286 -848 EUR BPMC Banque 10 000 000 FCFA 62,50% 18 259 1 980 16 279 31-déc-14 11 361 431 -1 744 200 FCFA BPMG Banque 100 000 000 GNF 77,25% 143 787 1 817 141 970 31-déc-14 119 758 424 10 103 740 GNF 7 792 ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 113 964 700 FCFA 74,60% 1 616 577 -26 910 1 643 488 31-déc-14 165 675 000 23 885 000 FCFA 77 553 MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052 - - 141 052 31-déc-14 217 670 5 887 MAD VIVALIS SALAF Crédit Const° 177 000 64,02% 166 882 - - 166 882 31-déc-14 536 720 75 659 MAD 47 591 BP SHORE (ESSOUKNA) Immobilier/ Aménagement 150 000 51,00% 76 500 - - 76 500 31-déc-14 177 755 2 130 MAD 20 800 CHAABI LLD Services Financiers 31 450 73,62% 23 152 - - 23 152 31-déc-14 38 651 4 683 MAD MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267 - - 71 267 31-déc-14 223 424 48 452 MAD 20 132 DAR ADDAMANE Services Financiers 75 000 5,71% 4 319 - - 4 319 31-déc-14 82 773 1 264 MAD STE H. PARTNERS GESTION Sté de gestion 5 000 50,00% 2 500 - - 2 500 31-déc-14 9 495 3 600 MAD UPLINE GROUP Banque d'affaires 46 784 74,87% 760 375 - - 760 375 31-déc-14 448 909 73 545 MAD 47 171 GENEX PARTICIPATIONS services divers 1 250 100,00% 1 360 - 66 1 294 31-déc-13 1 294 -7 MAD SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282 - - 3 282 31-déc-13 -1 483 -198 MAD SCI AL MASSIRA Immobilier 10 95,00% 1 - - 1 31-déc-13 -3 553 -150 MAD SCI OASIS PAPILLONS Immobilier 8 99,33% 814 - - 814 31-déc-13 -417 -18 MAD SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936 - - 1 936 31-déc-13 -87 -13 MAD CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'invest 600 000 49,00% 294 000 - 139 864 154 136 30-juin-15 280 323 -34 152 MAD CHAABI DOC NET Gestion des archives 36 626 31,84% 11 439 - - 11 439 31-déc-14 54 511 5 438 MAD 1 516 BANK AL AMAL Banque 600 000 24,05% 144 060 - - 144 060 31-déc-14 844 018 15 224 MAD SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200 - - 59 200 31-déc-13 9 862 228 MAD FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'invest 400 000 60,00% 240 000 - 120 848 119 152 30-juin-15 172 842 7 209 MAD MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - - 493 623 31-déc-14 811 688 56 115 MAD 22 121 SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9 - - 9 31-déc-10 80 -2 MAD BP OUTSOURCING PROCESS Holding 5 000 52,00% 2 600 - - 2 600 31-déc-14 53 284 42 826 MAD ATLANTIC MICROFINANCE Holding 110 000 99,95% 110 000 - - 110 000 31-déc-14 7 465 2 535 IMC (INFRA MAROC) Fonds d'invest 28 709 49,30% 1 241 006 1 241 006 30-juin-15 2 449 640 -9 156 BPR Banques 48 665 - - 48 665 - - 3 290 B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 93 266 - 33 108 60 158 - - 5 200 IDMAJ SAKANE Immobilier 20 000 %10,00 2 000 - - 2 000 31-déc-14 43 618 -3 014 MAD SOGEPOS Services 35 000 13,20% 4 622 - - 4 622 31-déc-14 50 447 5 640 MAD BENAF Immobilier 192 100,00% 22 828 - 22 828 - 31-déc-13 1 481 -31 MAD REGIONAL GESTION Sté de gestion 1 000 18,00% 180 - - 180 31-déc-13 3 456 -306 MAD SOCIETE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services 98 200 13,24% 12 853 - - 12 853 31-déc-14 169 113 40 260 MAD 5 200 MITC Services 46 000 17,50% 8 050 - - 8 050 31-déc-14 52 419 2 556 MAD EUROCHEQUE Services 1 500 17,48% 84 - 84 - - - MAD MITC CAPITAL Sté de gestion 2 000 20,00% 400 - - 400 31-déc-13 2 089 21 MAD MOROCCAN FINANCIAL BOARD Financier 400 000 12,50% 20 000 - 7 785 12 215 31-déc-14 337 721 -32 251 MAD FIROGEST Sté de gestion 2 000 12,50% 250 - - 250 31-déc-14 2 952 -446 MAD CASABLANCA TRANSPORTS Services 4 000 000 0,38% 15 000 - 2 411 12 589 31-déc-14 3 356 058 -184 528 MAD CASABLANCA AMENAGEMENT Services 40 000 12,50% 5 000 - - 5 000 31-déc-13 81 058 29 MAD RABAT REGION AMENAGEMENT Immobilier 17 400 11,49% 2 000 2 000 C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 103 843 -1 800 - 105 643 - AWB MOROCCO MAURITANIE Financier 14 940 EUR 33,03% 53 843 -1 800 55 643 31-déc-13 14 642 -423 EUR UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement 131 000 000 38,17% 50 000 - - 50 000 30-juin-14 41 443 -17 154 MAD D) EMPLOIS ASSIMILES 3 378 716 25 471 14 309 3 338 936 54 475 OCP Industrie 8 287 500 2,75% 2 338 852 - - 2 338 852 31-déc-14 57 294 999 5 073 000 MAD 48 552 UBAF Banque 250 727 EUR 4,99% 136 478 -4 400 140 878 31-déc-14 313 196 2 896 EUR BACB Banque 79 453 £.S 8,26% 75 274 13 352 61 922 31-déc-14 202 169 5 341 LS BACB Banque 118 759 17 729 101 030 $ UBAE Banque 151 061 EUR 4,66% 90 161 -2 907 93 068 31-déc-14 217 867 9 553 EUR BMI Banque 150 000 USD 4,00% 58 314 2 178 56 136 AUTRES 560 878 -482 14 309 547 051 5 923 Total Général 9 691 368 -3 135 308 194 9 386 309 382 111

CREANCES SUBORDONNEES(en milliers de DH)

MontantGlobal

APPARENTES30/06/15 31/12/14Ets. De Cred.

& Assim.Eses

FinancièresEses Non

FinancièresAutres

ApparentesCréances subordonnées 819 315 819 315 797 513 Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés 819 315 120 000 819 315 797 513 Titres subordonnés de la clientèlePrêts subordonnés aux établissement de crédits et assimilésPrêts subordonnés à la clientèleCréances subordonnées en souffranceAgios réservés sur créances subordonnées(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance

Immobilisations incorporelles et corporelles(en milliers de DH)

IMMOBILISATIONS Montant brut au début de l’exercice

Montant des acqui-sitions au cours de

l’exercice

Montant des cessions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la fin de l’excercice

AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONSMontant net à la fin de l’exercice

Montant des amortissements et/ou provisions au

début de l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amortissements

sur immobilisations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 565 972 41 669 - 607 640 357 500 31 352 - 388 852 218 788 Droit au bail 105 021 - - 105 021 - - - - 105 021 Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 460 951 41 669 - 502 619 357 500 31 352 - 388 852 113 767 Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 4 291 267 157 497 96 975 4 351 790 1 761 738 86 243 12 729 1 835 252 2 516 538 IMMEUBLE D’EXPLOITATION 1 198 712 19 056 3 407 1 214 362 557 794 21 401 3 407 575 788 638 573 Terrain d’exploitation 189 596 3 864 - 193 459 - - - - 193 459 Immeubles d’exploitation bureaux 1 009 116 15 193 3 407 1 020 902 557 794 21 401 3 407 575 788 445 114 Immeubles d’exploitation logement de fonction - - - - - - - - - MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 592 921 12 643 5 465 600 099 449 570 21 954 5 462 466 062 134 037 Mobilier de bureau d’exploitation 174 088 1 941 5 115 170 914 121 044 4 686 5 112 120 617 50 297 Matériel de bureau d’exploitation 28 964 445 13 29 396 22 550 610 13 23 147 6 249 Matériel informatique 292 375 10 189 118 302 446 251 529 12 616 118 264 027 38 419 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 2 929 8 - 2 937 2 532 102 - 2 634 303 Autres matériels d’exploitation 94 564 60 218 94 406 51 915 3 941 218 55 637 38 768 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 501 011 92 351 72 470 520 892 313 433 16 928 1 289 329 072 191 821 IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 1 998 623 33 446 15 633 2 016 437 440 940 25 961 2 571 464 330 1 552 107 Terrain hors exploitation 939 390 2 794 13 035 929 149 - - - - 929 149 Immeubles hors exploitation 830 023 9 205 1 227 838 001 337 124 15 823 1 227 351 720 486 281 Mobilier et matériel hors exploitation 72 812 3 378 939 75 251 38 590 2 869 913 40 547 34 704 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 156 399 18 069 432 174 037 65 226 7 269 432 72 064 101 973 TOTAL 4 857 239 199 166 96 975 4 959 430 2 119 238 117 596 12 729 2 224 105 2 735 326

Page 19: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

CESSIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES(en milliers de DH)

Valeur comptable brute

Cumul des amortissements et/ou des

provisions pour dépréciation

Valeur comptable nette

Produit de la cession plus-value de cessionmoins-value de

cession

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES - - - - - - - Droit au bail - - - - - - - Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - Autres immobilisations incorporelles d'exploitation - - - - - - - Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 96 975 12 729 84 245 195 378 111 153 -20 - IMMEUBLE D'EXPLOITATION 3 407 3 407 - 71 71 - Terrain d'exploitation - - - - - - Immeubles d'exploitation bureaux 3 407 3 407 - 71 71 - Immeubles d'exploitation logement de fonction - - - - - - - MOBILIER ET MATERIEL D'EXPLOITATION 5 465 5 462 3 226 223 - Mobilier de bureau d'exploitation 5 115 5 112 3 218 215 - Matériel de bureau d'exploitation 13 13 - 0 0 - Matériel informatique 118 118 - 3 3 - Matériel roulant rattaché à l'exploitation - - - - - - Autres matériels d'exploitation 218 218 - 5 5 - - AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION 72 470 1 289 71 180 139 892 68 711 - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 15 633 2 571 13 062 55 189 42 147 -20 Terrain hors exploitation 13 035 - 13 035 55 125 42 090 - Immeubles hors exploitation 1 227 1 227 - 30 30 - Mobilier et matériel hors exploitation 939 913 27 24 17 -20 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 432 432 - 10 10 - TOTAL 96 975 12 729 84 245 195 378 111 153 -20

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET ASSI-MILES

(en milliers de DH)

DETTES

Etablissements de crédit et assimilés au Maroc

Etablissementsde crédit

à l’étranger30/06/15 31/12/14Bank Al Maghrib,

Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autresétablissements

de crédit et assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS - 69 394 805 116 680 70 212 69 581 697 67 721 732 VALEURS DONNEES EN PENSION 4 535 858 1 850 166 - - 6 386 024 7 545 615 - au jour le jour - 700 070 - - 700 070 - - à terme 4 535 858 1 150 096 - - 5 685 954 7 545 615 EMPRUNTS DE TRESORERIE 5 180 873 1 150 000 5 335 841 1 350 416 13 017 130 12 431 015 - au jour le jour - 220 000 - 218 230 438 230 700 000 - à terme 5 180 873 930 000 5 335 841 1 132 186 12 578 900 11 731 015 EMPRUNTS FINANCIERS 3 092 - 1 137 067 2 141 905 3 282 064 3 263 167 AUTRES DETTES 2 570 2 260 963 - - 2 263 533 556 913 INTERETS COURUS A PAYER 53 925 854 113 50 762 29 640 988 440 918 299 TOTAL 9 776 318 75 510 047 6 640 350 3 592 173 95 518 888 92 436 741

DEPOTS DE LA CLIENTELE(en milliers de DH)

DEPOTS Secteurpublic

SECTEUR PRIVE30/06/15 31/12/14Entreprises

financières Entreprises

non financières

Autreclientèle

COMPTES A VUE CREDITEURS 1 481 192 3 992 914 13 432 244 16 917 837 35 824 187 31 669 825 COMPTES D'EPARGNE - - - 4 707 055 4 707 055 4 470 994 DEPOTS A TERME 1 642 188 1 146 100 2 595 395 8 647 381 14 031 064 15 981 937 AUTRES COMPTES CREDITEURS 21 454 46 583 544 059 1 068 793 1 680 889 2 202 574 INTERETS COURUS A PAYER 22 768 16 196 37 158 148 668 224 790 184 725 TOTAL 3 144 834 5 185 597 16 571 864 31 565 565 56 467 985 54 510 055

TITRES DE CREANCES EMIS AU 30/06/2015(en milliers de DH)

NATURE DES TITRESCARACTERISTIQUES

30/06/15date de jouissance

date d’échéance

valeurnominale taux mode de

remboursement

Certificats de dépôt

Intérêts courus à payer

TOTAL

DETAIL DES AUTRES PASSIFS(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14Instruments optionnels vendus 117 542 41 714

Comptes de règlement d’opérations sur titres - -

Dettes sur titres - -

Versement à effectuer sur titres non libérés 119 567 46 113

Provisions pour service financier aux émetteurs - -

Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - -

Créditeurs divers 2 961 543 1 163 778

- Sommes dues à l’Etat 1 250 793 564 540

- Sommes dues aux organismes de prévoyance 87 503 80 260

- Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 909 030 35

- Sommes dues au personnel - -

- Fournisseurs de biens et service 3 032 2 797

- Divers autres Créditeurs 711 185 516 146

Comptes d’ajustement de hors bilan 340 772 93 313

Comptes d’écart sur devises et titres - 3 351

Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - -

Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) 169 739 358 273

Charges à payer et produits constatés d’avance 606 609 543 557

- Charges à payer 556 574 492 589

- Produits constatés d’avance 50 035 50 967

Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 522 365 12 536

TOTAL 4 838 137 2 262 635

Subventions, fonds publics affectes et fonds spEciaux de garantie

(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/2014

SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTES Subventions d’investissement reçues- Subventions d’investissement reçues- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC

Fonds publics affectés- Fonds publics affectés

FONDS SPÉCIAUX DE GARANTIE 2 884 601 2 717 317 Fonds de garantie à caractère mutuel - - Fonds de garantie à caractère mutuel - - Autres fonds spéciaux de garantie- Fonds de soutien CPM 2 884 601 2 717 317

PROVISIONS (en milliers de DH)

Encours 31/12/14 Dotations Reprises Autres variations Encours 30/06/15

PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF 3 938 988 305 430 122 507 -7 003 4 114 908 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 128 820 - - 128 820 Créances sur la clientèle 3 467 479 289 376 99 407 -7 003 3 650 444 Titres de placement et d'investissement 28 922 3 952 5 424 27 450 Titres de participation et emplois assimilés 313 767 12 102 17 675 308 194 Immobilisations en crédit-bail et en location - - Autres actifs - PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 2 416 048 868 727 68 186 7 055 3 223 644 Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 75 639 - - 7 055 82 694 Provisions pour risques de change 74 176 - 8 341 65 835 Provisions pour risques généraux 2 003 185 402 458 - 2 405 643 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 33 845 - - 33 845 Provisions pour autres risques et charges 229 203 466 269 59 844 635 628 Provisions réglementées - - TOTAL GENERAL 6 355 036 1 174 157 190 693 52 7 338 552

DETTES SUBORDONNEES(en milliers de DH)

MONTANT GLOBAL

NON APPARENTE

APPARENTESEXERCICE30/06/15

EXERCICE31/12/14ETS. DE CRED

& ASSIMESES

FINANCIERESESES NON

FINANCIERESAUTRES

APPARENTESDETTES SUBORDONNEES 2 556 019 2 435 619 - 120 400 - - 2 535 610 2 556 019 DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 2 500 000 2 379 600 - 120 400 - - 2 500 000 2 500 000 Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 129 200 129 200 - - - - 129 200 129 200 Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 2 370 800 2 250 400 - 120 400 - - 2 370 800 2 370 800 DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE - - - - - - - - Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - - - - - - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle - - - - - - - - INTERETS COURUS A PAYER 35 610 35 610 - - - - 35 610 56 019

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT-BAIL ET EN LOCATION SIMPLE AU 30/06/2015

IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE NEANT

NEANT

Page 20: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

CAPITAUX PROPRES(en milliers de DH)

Encours 31/12/14

Affectation du résultat

Autres variations

Encours 30/06/15

Réserves et primes liées au capital 15 192 850 745 566 - 15 938 416 Réserve légale 173 142 173 142 Autres réserves 5 538 777 745 566 6 284 343 Primes d'émission, de fusion et d'apport 9 480 931 9 480 931 Capital 1 731 419 - - 1 731 419 Capital appelé 1 731 419 1 731 419 Capital non appelé - Certificats d'investissement - Fonds de dotations - Actionnaires. Capital non versé - Report à nouveau (+/-) 419 861 9 235 429 096 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - Résultat net de l'exercice (+/-) 1 725 620 -1 725 620 1 026 401 Total 19 069 750 -970 819 - 19 125 332

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 50 244 189 44 626 848 Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 1 210 378 1 406 628 Crédits documentaires import - - Acceptations ou engagements de payer - - Ouvertures de crédit confirmés 1 210 378 1 221 628 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - 185 000 Engagements de financement en faveur de la clientèle 26 987 097 24 258 681 Crédits documentaires import 11 199 509 11 512 122 Acceptations ou engagements de payer 2 143 669 2 071 052 Ouvertures de crédit confirmés 13 643 919 10 675 507 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 10 662 249 7 645 159 Crédits documentaires export confirmés 1 334 068 1 920 426 Acceptations ou engagements de payer - - Garanties de crédits données - - Autres cautions, avals et garanties donnés 9 328 181 5 724 733 Engagements en souffrance - - Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 11 384 465 11 316 380 Garanties de crédits données 847 023 229 736 Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 2 778 746 2 647 617 Autres cautions et garanties données 7 630 170 8 327 343 Engagements en souffrance 128 526 111 684 Autres titres à livrerENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 13 552 238 8 341 005 Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 8 270 3 699 Ouvertures de crédit confirmés 8 270 3 699 Engagements de substitution sur émission de titres - - Autres engagements de financement reçus - - Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 13 466 513 8 306 386 Garanties de crédits - - Autres garanties reçues 13 466 513 8 306 386 Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 77 455 30 920 Garanties de crédits 77 455 30 920 Autres garanties reçues - Autres titres à recevoir

ENGAGEMENTS SUR TITRES(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14ENGAGEMENTS DONNESTitres achetés à réméréTitres à livrer - Marché primaire - Marché gris - Marchés réglementés - Marché gré à gré - AutresENGAGEMENTS REÇUSTitres vendus à réméréTitres à recevoir - Marché primaire - Marché gris - Marchés réglementés - Marché gré à gré - Autres

OPeRATIONS DE CHANGE a TERMEET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DeRIVeS

(en milliers de DH)

Opérations de couverture30/06/15 31/12/14

OPERATIONS DE CHANGE A TERME 31 975 419 37 027 748 Devises à recevoir 13 491 693 15 798 427 Dirhams à livrer 1 175 998 1 249 890 Devises à livrer 14 901 977 17 237 043 Dirhams à recevoir 2 405 751 2 742 388 Dont swaps financiers de devises - - ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 266 544 249 775 Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt - Engagements sur marchés réglementés de cours de change - - Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 65 005 50 479 Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments - - Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments 201 539 199 296

VALEURS ET SuRETeS REÇUES ET DONNeES EN GARANTIE(en milliers de DH)

VALEURS ET SÛRETÉS REÇUES EN GARANTIES

Valeur comptable nette

Rubrique de l'actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les

engagements par signature donnés

Montants des créances et des

engagements par signature donnés

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 154 799 Autres titres 19 941 901 Hypothèques 3 256 868 Autres valeurs et sûretés réelles 63 241 708 TOTAL 86 595 276

VALEURS ET SÛRETÉ DONNÉES EN GARANTIES

Valeur comptable nette

Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les

engagements par signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par signature reçus

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 389 300 Autres titres - Hypothèques - Autres valeurs et sûretés réelles 1 696 250 TOTAL 2 085 550

VENTILATION DE L’ ACTIF, PASSIF ET HORS BILANEN MONNAIES ETRANGERES

(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14

ACTIF

Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux - 142 187 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 9 356 675 9 491 543 Créances sur la clientèle 4 500 634 4 346 079 Titres de transaction et de placement 785 426 449 828 Autres actifs 164 239 45 687 Titres d'investissement 109 115 109 695 Titres de participation et emplois assimilés 2 871 214 2 583 480 Créances subordonnées - TOTAL ACTIF 17 787 303 17 168 498 PASSIF Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 291 872 8 979 618 Dépôts de la clientèle 1 767 321 1 044 628 Autres passifs 6 728 110 7 144 252 TOTAL PASSIF 17 787 303 17 168 498 HORS-BILAN ENGAGEMENTS DONNES 13 607 688 13 654 836 ENGAGEMENTS RECUS 6 972 182 5 185 202

MARGE D’INTERET(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

INTERETS PERCUS 3 001 180 2 920 150 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 372 748 381 591 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 2 152 952 2 103 035 * Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 475 480 435 524 INTERETS SERVIS 1 601 978 1 749 046 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 1 218 342 1 281 237 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 383 636 324 343 * Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - 143 466 MARGE D'INTERET 1 399 202 1 171 104

PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIETE (en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIETE) 20 573 44 057

- Dividendes sur titres OPCVM - -

- Dividendes sur autres titres de propriété 16 244 34 692

- Autres produits sur titres de propriété 4 329 9 365

PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 382 111 351 201

- Dividendes sur titres de participation 5 200 15 815

- Dividendes sur participations liées 322 436 182 557

- Autres produits sur titres de propriété 54 475 152 830

VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCESSUIVANT LA DUREE RESIDUELLE

(en milliers de DH)

D < 1 mois 1 mois < D <3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D< 5 ans D >5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés

3 448 427 3 877 463 3 957 179 3 175 705 5 264 527 19 723 301

Créances sur la clientèle 7 058 963 12 542 832 13 944 092 20 145 424 13 771 017 67 462 328

Titres de créance 140 558 1 128 572 7 922 875 15 053 996 24 013 094 48 259 095

Créances subordonnées 669 500 120 007 789 507

Crédit-bail et assimilés

TOTAL 10 647 948 17 548 867 25 824 146 39 044 625 43 168 645 136 234 231

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 12 311 621 2 336 435 4 820 148 583 2 078 132 21 546 919

Dettes envers la clientèle 1 251 157 2 449 074 9 422 536 908 384 14 031 151

Titres de créance émis -

Emprunts subordonnés 1 500 000 1 000 000 2 500 000

TOTAL 13 562 778 4 785 509 15 742 684 908 967 3 078 132 38 078 070

NEA

NT

NEA

NT

Page 21: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

Gains sur titres de transaction 623 658 1 136 931

Perte sur titres de transaction 243 552 154 988

RESULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 380 106 981 943

Plus-values de cession sur titres de placement 371 388 28 437

Reprises de provision sur dépréciation des titres de placement 5 424 42 677

Moins-values de cession sur titres de placement 6 26 888

Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 3 952 8

RESULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT 372 854 44 218

Produits sur engagement sur titres - -

Charges sur engagement sur titres - -

RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES -

Produits sur engagement sur produits dérivés 518 116 69 451

Charges sur engagement sur produits dérivés 394 398 43 639

RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 123 718 25 812

Produits sur opérations de change 793 349 297 366

Charges sur opérations de change 711 577 167 659

RESULTAT SUR OPERATIONS DE CHANGE 81 772 129 707

AUTRES PRODUITS ET CHARGES(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

AUTRES PRODUITS BANCAIRES 2 319 480 1 576 101

Plus values sur cession de titres de placement 371 388 28 437

Commissions sur produits dérivés 98 1 227

Gains sur produits dérivés de cours de change 518 116 69 452

Produits sur opérations de change 793 348 297 366

Divers autres produits bancaires 631 106 1 136 942

Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - -

Produits des exercices antérieurs 7 445 7

Divers autres produits bancaires 623 661 1 136 935

Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 5 424 42 677

AUTRES CHARGES BANCAIRES 1 425 458 459 161

Moins values sur cession de titres de placement 6 26 888

Charges sur moyens de paiement 2 724 3 900

Diverses charges sur titres de propriété - -

Frais d'émission des emprunts - -

Autres charges sur opérations sur titres 243 552 154 988

Pertes sur produits dérivés de cours de change 394 398 43 639

Autres charges sur prestations de services 5 364 2 972

Charges sur opérations de change 728 356 181 832

Diverses autres charges bancaires 47 105 44 934

Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires - -

Cotisation au fonds de garantie des déposants 47 101 42 601

Produits rétrocédés - -

Charges des exercices antérieurs 4 2 333

Diverses autres charges bancaires - -

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 3 953 8

PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 1 339 091 642 254

Produits sur valeurs et emplois assimilés - -

Plus-values de cession sur immobilisations financières 585 743 813

Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 111 153 40 506

Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - -

Produits accessoires 641 335 599 375

Subventions reçues - -

Autres produits d'exploitation non bancaires 860 1 560

CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 76 113 70 583

Charges sur valeurs et emplois assimilés - -

Moins-values de cession sur immobilisations financières - -

Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 20 10

Fonds de soutien CPM 76 093 70 573

CHARGES GENERALES D’eXPLOITATION(en milliers de DH)

30/06/15 30/06/14

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 1 246 742 1 115 971 CHARGES DE PERSONNEL 428 300 393 109 Salaires et appointements 132 414 124 083 Primes et Gratifications 175 706 155 591 Autres rémunérations du personnel 7 472 8 499 Charges d'assurances sociales 24 522 22 682 Charges de retraite 79 703 73 905 Charges de formation 8 366 8 302 Autres charges de personnel 117 47 IMPOTS ET TAXES 47 189 15 701 Taxe urbaine et taxe d'édilité 1 956 2 490 Patente 3 842 1 264 Taxes locales - - Droits d'enregistrement 36 400 - Timbres fiscaux et formules timbrées 11 5 Taxes sur les véhicules - 7 Autres impôts et taxes, droits assimilés 4 980 11 935 CHARGES EXTERIEURES 138 073 140 969 Loyers de crédit-bail 19 937 22 918 Loyers de location simple 15 174 18 709 Frais d'entretien et de réparation 73 698 73 770 Rémunérations du personnel intérimaire 153 69 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 13 046 9 576 Primes d'assurance 4 523 4 262 Frais d'actes et de contentieux 114 766 Frais électricité, eau, chauffage et combustible 11 428 10 899 CHARGES EXTERNES 484 695 435 411 Transport et déplacement 16 817 15 470 Mission et réception 3 718 4 288 Publicité, publication et relations publiques 65 348 46 359 Frais postaux & de télécommunication 42 816 42 712 Frais de recherche et de documentation 11 557 12 449 Frais de conseil et d'assemblée 600 552 Dons et cotisations 11 044 12 831 Fournitures de bureau et imprimés 5 644 5 353 Autres charges externes 327 151 295 397 AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 30 889 28 824 Frais préliminaires - - Frais d'acquisition d'immobilisation - - Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 29 507 28 044 Pénalités et délits Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats Dons libéralités et lots Subventions d'investissement et d'exploitation accordées Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 1 382 780 Diverses autres charges générales d'exploitation -

DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES

117 596 101 957

COMMISSIONS REÇUES ET VERSeES(en milliers de DH)

COMMISSIONS 2015 COMMISSIONS 2014E. CREDIT CLIENTELE E. CREDIT CLIENTELE

COMMISSIONS REÇUES 15 035 196 478 12 321 190 576

Commissions sur fonctionnement de compte - 19 211 - 20 962

Commissions sur moyens de paiement 14 937 68 441 11 094 65 133

Commissions sur opérations de titres - - - -

Commissions sur titres en gestion/en dépôt - 1 799 - 1 679

Commissions sur prestations de service sur crédit - 14 915 - 22 292

Produits sur activités de conseil et d'assistance - - - -

Autres produits sur prestations de service - 92 112 - 80 510

Commissions de placement sur le marché primaire - - - -

Commissions de garantie sur le marché primaire - - - -

Commissions sur produits dérivés - - 1 227 -

Commissions sur opérations de change virement 98 - - -

Commissions sur opérations de change billet - - - -

COMMISSIONS VERSEES 24 867 21 047

Charges sur moyens de paiement - 2 725 3 901

Commissions sur achat et vente de titres - - -

Commissions sur droits de garde de titres - - -

Commissions et courtages sur opérations de marché - 620 1 035

Commissions sur engagements sur titres - - -

Commissions sur produits dérivés - - -

Commissions sur opérations de change virement - - -

Commissions sur opérations de change billets - 16 779 14 173

Autres charges s/prestations de services - 4 743 1 938

Page 22: BCP_1S_2015_fr

banque centrale populaireCOMPTES SOCIAUX au 30 juin 2015

REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL DE LA BCP

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenusPart du capital

détenue %Exercice précédent Exercice actuel

BANQUES POPULAIRES REGIONALES 90 176 264 90 149 952 52,07%

TRESORERIE GENERALE RABAT 1 1 -

OCP 8 752 736 7 289 626 4,21%

SFI 8 657 096 8 657 096

DIVERS 65 555 826 67 045 248 38,72%

Total 173 141 923 173 141 923 100,00%

EFFECTIFS(en nombre)

30/06/15 31/12/14

Effectifs rémunérés 2 572 2 536

Effectifs utilisés 2 572 2 536

Effectifs équivalent plein temps 2 572 2 536

Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 361 1 347

Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) 1 211 1 189

Cadres (équivalent plein temps) 1 918 1 865

Employés (équivalent plein temps) 654 671

dont effectifs employés à l'étranger 24 24

TITRES ET AUTRES ACTIFS GERES OU EN DEPOTS(en milliers de DH)

NOMBRE DE COMPTES MONTANTS

30/06/15 31/12/14 30/06/15 31/12/14

Titres dont l'établissement est dépositaire 4229 3822

157 891 272

130 550 903

Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion 7 6 4 811 926 4 583 637

Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire 36 36 37 269 994 26 886 680

Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion néant néant néant néant

Autres actifs dont l'établissement est dépositaire néant néant néant néant

Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion néant néant néant néant

ETAT DU CHIFFRE D’ AFFAIRES(en milliers de DH)

30/06/15 31/12/14 30/06/14

CHIFFRE D'AFFAIRES 5 934 760 10 024 451 5 093 178

ETAT DES CREANCES EN SOUFFRANCE ET DES PROVISIONS CORRESPONDANTES

(en milliers de DH)

MONTANT AU 30/06/15

Par décaissement Par signature

CREANCES 5 612 786 128 526

PROVISIONS 3 779 279 82 694

AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUEAU COURS DE L’EXERCICE

(en milliers de DH)

MONTANTS MONTANTS

A. ORIGINE DES RESULTATS AFFECTÉSDécision de l’A.G.O

B. AFFECTATION DES RESULTATS

Report à nouveau 419 861 Réserve légale

Résultats nets en instance d'affectation Autres réserves 745 566

Résultat net de l'exercice 1 725 620 Dividendes 908 995

Prélèvements sur les bénéfices Autres affectations 61 824

Autres prélèvements Report à nouveau 429 096

TOTAL A 2 145 481 TOTAL B 2 145 481

DATATION ET EVENEMENTS POSTERIEURSI- DATATION

* Date de clôture de l’exercice : 30/06/2015

• Date d’établissement des états de synthèse AOÛT 2015

II- EVÉNEMENTS POSTÉRIEURS AU 30/06/2015 NEANT

COMPTES DE LA CLIENTELE(en nombre)

COMPTES DE LA CLIENTELE 30/06/15 31/12/14

Comptes courants 40 941 39 818

Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 119 646 117 064

Autres comptes chèques 550 890 527 267

Comptes d'affacturage 192 172

Comptes d'épargne 161 748 144 916

Comptes à terme 11 643 11 582

Bons de caisse 8 9

Autres comptes de dépôts 23 841 23 953

RESEAU (en nombre)

RESEAU 30/06/15 31/12/14

Guichets permanents 254 248

Guichets périodiques

Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 285 279

Succursales et agences à l'étranger 2 2

Bureaux de représentation à l'étranger 7 7

BANQUE CENTRALE POPULAIRE

ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LA SITUATION INTERMEDIAIRE AU 30 JUIN 2015

En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et complété, nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire de la Banque Centrale Populaire (BCP) comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2015. Cette situation intermédiaire qui fait ressortir un montant de capitaux propres et assimilés totalisant 24.545.543 KMAD dont un bénéfice net de 1.026.401 KMAD, relève de la responsabilité des organes de gestion de l’émetteur.

Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation intermédiaire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulée ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Banque Centrale Populaire (BCP) arrêtés au 30 juin 2015, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Casablanca, le 08 septembre 2015

Les Commissaires aux Comptes

Deloitte Audit Mazars Audit et Conseil

Fawzi BRITEL Abdou Souleye DIOP Associé Associé

Mazars Audit et Conseil101, Boulevard AbdelmoumenCasablanca, Maroc

Deloitte Audit288, Boulevard ZerktouniCasablanca, Maroc

Page 23: BCP_1S_2015_fr
Page 24: BCP_1S_2015_fr