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Mot de la directrice Automne 2014 Vol. 8, no 1 Bulletin de lactualité environnementale en Estrie Le Conseil régional de lenvironnement de lEstrie a fêté ses 25 ans au début de lété, à loc- casion de son assemblée générale annuelle. Y étaient réunies une cinquantaine de personnes de toutes les généraons du CREE. La simple présence de certaines personnes et le témoi- gnage dautres ont fait leur effet : le CREE est un organisme qui est né dun réel besoin de solidarité entre les protecteurs de lenvironnement estriens. Et ça na pas changé! Même si aujourdhui le CREE développe de plus en plus les volets « service-conseil » et mobilisaon, il reste que son rôle principal est celui dun « chien de garde » en maère denvironnement, un rôle quil joue avec une vingtaine dautres orga- nismes et regroupement sur le territoire estrien. Les dossiers se suivent et se succèdentau départ, cétait surtout les dossiers de transport/geson des maères résiduelles et de risques de contaminaon des eaux. Aujourdhui, on constate encore lénorme tra- vail de sensibilisaon et de représentaon quil reste à faire pour une geson plus saine de nos déchets. Rien nest réglé, mais on avance. Au fil des années, on a ajouté à notre porte-folio la ques- on du transport des personnes et des marchandises, lénergie, la protecon des milieux naturels et humides, laménagement du territoire, le développement durable. Et ce sont encore ces dossiers, avec celui des maères résiduelles, qui seront à lordre du jour des prochains mois au CREE. En effet, vous entendrez toujours autant parler de nous cet automne, vous invitant à parciper à nos acvités ou à poursuivre votre belle implicaon pour un environne- ment toujours meilleur! Dans ce numéro : Mot du président 2 Les 25 ans du CREE 2 Cinq ambassadeurs estriens en environnement 3 Gala des prix dExcellence en environnement 4 Tour à vélo CSI 5 Oiseaux aquaques : un projet pilote d'effarouchement aux plages municipales de Sherbrooke 6 Des résidus qui font pousser les forêts! 7 Deux nouveaux joyaux dans la région de Corridor appalachien 8 Un renouveau pour Concertacon 9 Les essais du CUFE 10 Avant-midi conférence sur la geson des maères résiduelles 14

bulletin automne 2014

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Page 1: bulletin automne 2014

Mot de la directrice

Automne 2014

Vol. 8, no 1

Bulletin de l’actualité

environnementale en Estrie

Le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie a fêté ses 25 ans au début de l’été, à l’oc-casion de son assemblée générale annuelle. Y étaient réunies une cinquantaine de personnes de toutes les générations du CREE. La simple présence de certaines personnes et le témoi-gnage d’autres ont fait leur effet : le CREE est un organisme qui est né d’un réel besoin de solidarité entre les protecteurs de l’environnement estriens.

Et ça n’a pas changé! Même si aujourd’hui le CREE développe de plus en plus les volets « service-conseil » et mobilisation, il reste que son rôle principal est celui d’un « chien de garde » en matière d’environnement, un rôle qu’il joue avec une vingtaine d’autres orga-

nismes et regroupement sur le territoire estrien. Les dossiers se suivent et se succèdent… au départ, c’était surtout les dossiers de transport/gestion des matières résiduelles et de risques de contamination des eaux. Aujourd’hui, on constate encore l’énorme tra-vail de sensibilisation et de représentation qu’il reste à faire pour une gestion plus saine de nos déchets. Rien n’est réglé, mais on avance.

Au fil des années, on a ajouté à notre porte-folio la ques-tion du transport des personnes et des marchandises, l’énergie, la protection des milieux naturels et humides, l’aménagement du territoire, le développement durable. Et ce sont encore ces dossiers, avec celui des matières résiduelles, qui seront à l’ordre du jour des prochains mois au CREE.

En effet, vous entendrez toujours autant parler de nous cet automne, vous invitant à participer à nos activités ou à poursuivre votre belle implication pour un environne-ment toujours meilleur!

Dans ce numéro :

Mot du président 2

Les 25 ans du CREE 2

Cinq ambassadeurs estriens en environnement 3

Gala des prix d’Excellence en environnement 4

Tour à vélo CSI 5

Oiseaux aquatiques : un projet pilote d'effarouchement aux plages municipales de Sherbrooke

6

Des résidus qui font pousser les forêts! 7

Deux nouveaux joyaux dans la région de Corridor appalachien 8

Un renouveau pour Concertaction 9

Les essais du CUFE 10

Avant-midi conférence sur la gestion des matières résiduelles 14

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 2

Mot du président

Le CREE en Action

25 ans... déjà! Quelques souhaits pour la suite des choses

Par Susan Taylor 1ere vice-présidente du CREE

Pour célébrer son 25e anniversaire, le CREE et ses membres se réunissaient le 19 juin dernier au magnifique Centre d'interprétation du Marais de la rivière-aux-Cerises de Magog. Vingt-cinq ans, ça se fête en grand avec des membres fonda-teurs et plusieurs autres gens clés dans la croissance et le développement du CREE. Mais surtout, ça se célèbre en regardant vers l'avenir.

Plusieurs administrateurs et employés du CREE ont joué le jeu et ont fait part de leurs souhaits à saveur environnemen-tale pour l'Estrie au terme de 25 autres années fructueuses pour le CREE. Comme les beaux esprits se rencontrent, un grand nombre de ces vœux partagent des similarités.

À titre d'exemple, le transport durable est revenu à trois reprises. Nous souhaitons non seulement que l'automobile ne soit plus roi sur les routes, mais plutôt que la petite reine soit dominante! Que l'Estrie soit desservie gratuitement par les transports en commun, et que l'aménagement de nos municipalités ne soit plus fait en fonction de la voiture.

Il y a six ans, finissant mes études universitaires, j’ai dû quitter la région contre mon gré pour trouver du travail, mais j’avais toujours en tête d’y revenir un jour. Cette région dans laquelle je suis profondément enraciné a un petit quelque chose de particulier. Est-ce la mentalité, le relief, les paysages? Je ne sais trop. Ce que je sais c’est que j’y suis attachée et que je veux contribuer à la proté-ger et à protéger son environnement. C’est pourquoi il y a 3 ans je me suis impliqué bénévolement au sein du CREE comme administrateur. Et c’est aussi pourquoi, aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je prends la présidence du CREE.

Depuis cinq ans, je travaille activement dans le domaine de la protection de l’environnement. Je travaille auprès d’entrepreneurs et d’acteurs socioéconomiques de la région. Je constate chez eux une certaine sensibilité aux questions environnementales et au développement du-rable. Cependant, il reste beaucoup de travail à faire pour faire comprendre aux gens en quoi consiste la ré-elle intégration du développement durable pour une région. Protection de l’environnement et développe-ment durable ne veulent pas dire que l’on cesse de dé-velopper ou que l’on développe moins. Ça veut surtout dire qu’on le fait autrement en considérant le bien-être des humains et de la planète.

Nous sommes entourés d’une équipe de per-manents et d’adminis-trateurs dynamiques et d’autres défis nous attendent : assurer l’intérim de la direction générale, entamer une réflexion sur la gouver-nance et les orienta-tions stratégiques de l’organisme à long terme dans le contexte de compressions bud-gétaires gouvernementales, intensifier l’influence de l’organisme à l’extérieur de Sherbrooke et assurer une relève bénévole pour l’implication dans les différents groupes de travail.

En terminant, je tiens à souligner la généreuse contribu-tion de mon prédécesseur à la présidence du CREE, Pierre Morency, qui, par son travail exemplaire pendant 3 ans, a su positionner avantageusement le CREE sur la scène environnementale estrienne.

Au plaisir de vous rencontrer et de vous parler en personne!

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 3

Le CREE en Action

L'alimentation est aussi très présente dans les vœux. Imaginez les bénéfices jaillissants d'une alimentation lo-cale et biologique, accessible à tous peu importe leur niveau socio-économique... Des hommes et des femmes en meilleure santé puisque les aliments locaux ont une teneur plus riche en vitamines, un sol plus riche associée à des méthodes agricoles plus saines, une diminution des gaz à effets de serre puisque le transport est diminué. Une belle image, non?

L'autre vœu est apparu à quelques reprises : que la quali-té de l'environnement devienne primordiale aux yeux de tous, particulièrement aux décideurs. Que l'intégrité et la restauration de l'environnement soient tout aussi impor-tantes que les critères économiques. Et que d'ici les 25 prochaines années nous cueillerons les fruits de cette vision.

L’occasion des 25 ans du CREE était tout à fait appropriée pour reconnaître le travail acharné de plusieurs personnes qui se sont investies dans la cause environnementale au fil des ans. Le CREE a donc mené un sondage auprès d’une centaine d’estriens issus du milieu des affaires, de l’environnement, des médias, du monde municipal et de l’éducation, pour nommer la personne qui a eu l’impact le plus significatif en environnement dans les derniers 25 ans. Sont arrivés quasi ex-æquo cinq hommes qui ont reçu hier soir le titre d’Ambassadeurs de l’environnement. Manon Laporte, prési-dente du Jury du Gala des prix d’Excellence en environnement était accompagnée par Guy Fouquet, pour dévoiler le nom des gagnants. M. Fouquet en a profité pour glisser quelques mots sur la Fondation Estrienne en environnement qu’il préside.

Cinq ambassadeurs estriens de l’environnement

Mais c'est celui de la directrice du CREE, Jacinthe Caron, qu'il faut partager intégralement avec vous, puisqu'il ré-sume si bien les vœux de tous ceux qui ont partagé les leurs. Elle aime s'imaginer que les gens, dans leur vie per-sonnelle et professionnelle, auront pleine conscience des impacts de leur choix sur leur environnement, que ce soit le type de véhicule choisi, le choix d'habiter plus près de leur travail, le choix d'aliments d'ici, le choix de réduire sa consommation en général versus celui de poursuivre la quête vers le « plus, plus, plus ». Parce que comprendre, c'est la première étape pour bien agir!

Et vous, quels sont vos vœux à saveur environnementale pour l'Estrie pour les 25 prochaines années?

25 ans... déjà! Quelques souhaits pour la suite des choses (suite)

Michel Montpetit, Ancien Directeur du Centre universitaire de formation en environnement .

Jean-Claude Thibault, environnementaliste et président fondateur du RAPPEL.

Jean-Guy Dépôt, environnementaliste et prési-dent du CREE durant plusieurs années.

Pierre Morency, environnementaliste, président fondateur du regroupement national des CRE.

André Nault, Président des AmiEs de la Terre de l’Estrie.

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 4

Le 21e gala des Prix d’Excellence en environnement félicitera les

actions durables le 28 octobre prochain!

Le CREE en Action

Le Carrefour de solidarité internationale Le Carrefour de solidarité internationale est présent en Estrie depuis 1976. Il soutient des projets de développement en collaboration avec des partenaires estriens et internationaux qui répondent aux besoins identifiés par les populations les plus appauvries du Mali, du Pérou et d’Haïti. Il favorise les échanges entre des organisations et des communautés estriennes et du Sud afin que ces dernières puissent développer des liens de partenariat et ainsi élargir le mouvement de solidarité internationale en région. Le Carrefour de solidarité internationale permet à des jeunes volontaires de 18 à 35 ans de réaliser des expériences concrètes de coopération internationale auprès de ses partenaires du Sud, il sensibi-lise la population estrienne en général, et les jeunes en particulier, aux enjeux internationaux et à l’engagement ci-toyen.

C’est une question de jours avant que ne soient dévoilés les fina-listes des Prix d’excellence en environnement de cette année qui recevront leur prix devant une foule de quelques centaines de per-sonnes. C’est toujours au Delta de Sherbrooke, un hôtel qui se dé-marque particulièrement par sa très bonne gestion des matières résiduelles, que seront présentés les projets, les finalistes et les lau-réats des prix environnements de l’année. Animée par Luc Laro-chelle de la Tribune, la soirée a toutefois un deuxième volet : orga-nisé par la Fondation estrienne en environnement, le gala récolte des fonds pour aider au financement de projets environnementaux. Ainsi, la Fondation a remis au fil des ans plusieurs milliers de dollars à de jeunes mobilisés pour la cause environnementale.

Donc, le Gala des Prix d’excellence en en-vironnement est sans aucun doute un événement annuel à ne pas manquer, qui plus est, une occasion de venir féliciter « live » les initiateurs d’initiatives environ-nementales.

Les billets sont disponibles maintenant au coût de 125$ ou de 800 $ pour une table de 8 personnes.

Contactez le Conseil régional de l’environ-nement pour réserver les vôtres ou pour obtenir le formulaire d’inscription.

Alexandre Demers [email protected] 819-821-4357

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 5

La Région en Action

Le 27 septembre, on pédale aussi

pour l’environnement C’est le samedi 27 septembre, que se tiendra la 2e édition du Tour à vélo pour la solidarité internationale. Un évé-nement-bénéfice, rassembleur et motivant qui permettra de soutenir les actions du Carrefour de solidarité interna-tionale (CSI). En solo, en famille ou en équipe, la Fonda-tion du CSI attend quelque 200 cyclistes sur la ligne de départ du 25 km ou du 50 km de ce grand tour solidaire.

Et parce qu’on y pédalera aussi pour l’environnement, vous êtes invités à relever le Défi Entreprise de l’événe-ment!

Formez une équipe dans votre milieu de travail, inscrivez là directement en ligne, et profitez de cet événement rassembleur pour afficher votre solidarité tout en soute-nant les actions de solidarité internationale du Carrefour de solidarité internationale.

On connaît bien évidemment l’aspect de solidarité avec les communautés outremer du travail mené par le Carre-four de solidarité internationale, mais saviez-vous qu’il ne s’agit que d’une des trois pierres d’assises de la mis-sion de l’organisme?

Toutes les actions du CSI, au Mali, au Pérou, en Haïti comme en Estrie reposent sur la solidarité internationale, la justice sociale et le développement durable.

Cela se traduit au quotidien par de petits et de grands gestes, ici comme ailleurs. Pour le Carrefour de solidarité internationale, cela se concrétise dans la mise sur pied et l’appui de projets outremer qui permettent aux popula-tions les plus appauvries d’assurer leur développement

Relevez le défi Entreprise!

en protégeant et en valorisant leur milieu. À titre d’exemple :

au Mali, intégration de techniques culturales plus respectueuses de l’environnement comme la fertili-sation à microdose, le compostage ou l’agriculture de conservation pour lutter contre l’érosion;

au Pérou, revitalisation de 500 mètres des rives du fleuve Chillòn au cours de la dernière année;

en Haïti : implantation de pratiques agrofestières (jardins-café sous couvert forestier) luttant contre l’érosion des sols et visant à revégétaliser les mon-tagnes du nord-est d’Haïti.

Le Tour à vélo pour la solidarité internationale est un événement-bénéfice de la Fondation du CSI visant à sou-tenir les activités du Carrefour de solidarité internatio-nale. Profitez de l’événement pour en apprendre un peu plus sur ses actions ici comme ailleurs, et pour soutenir l’organisme de solidarité internationale de votre région… qui partage aussi vos préoccupations.

Pour plus d’infos et pour l’inscription :

Contactez-nous : 819 566-8595 poste 34 [email protected]

Site web : www.csisher.com/touravelo

Facebook : tourvelosolida-rite.sherbrooke

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 6

Oiseaux aquatiques : un projet pilote d'effarouchement aux plages

municipales de Sherbrooke

La Région en Action

Depuis 2011, la ville de Sherbrooke met en œuvre de nombreuses actions visant l’amélioration de la qualité de l’eau des plages situées aux parcs Lucien-Blanchard et de la Plage-Municipale.

L’échantillonnage rigoureux de l'eau des aires de bai-gnade se poursuit, ainsi que de nombreuses autres ac-tions : contrôle des oiseaux aquatiques, fermeture pré-ventive de la plage Lucien-Blanchard lors de pluies, res-triction de l’accès des oiseaux aux quais, et diffusion, aux baigneurs, de bons comportements à adopter à la plage.

Nouveauté 2014

Toujours à l’affût de solutions innovatrices pour amélio-rer la qualité de l'eau des plages, la ville de Sherbrooke a eu recours, au printemps dernier, à des chiens « effaroucheurs ».

En effet, la ville a fait appel à l’entreprise sherbrookoise Border Contrôle pour effaroucher les oiseaux aquatiques, plus particulièrement les bernaches puisque leurs excré-ments détériorent grandement la qualité de l'eau. Cette méthode, peu coûteuse, est efficace : la race de chiens utilisée, le Border Collie, ressemble au loup, un prédateur naturel de ces oiseaux. Mentionnons que les chiens sont dressés pour effaroucher les oiseaux, sans les toucher ni les blesser.

La première période d’effarouchement, au printemps, a servi à empêcher les bernaches de nidifier aux abords des plages et a dû cesser dès la naissance des oisillons. L'effarouchement a ensuite repris de la fin juillet à la fin août, cette fois pour éviter que les oiseaux se sentent en sécurité dans un lieu où leur présence n’est pas désirée, soit aux plages municipales et dans les parcs avoisinants (des Quatre-Pins et Jacques-Cartier).

Bien qu’il soit trop tôt pour en tirer des conclusions, ce projet pilote semble déjà avoir montré son efficacité. En effet, les oiseaux aquatiques fuient rapidement à l’ap-proche des chiens.

Toutefois, n'oublions pas qu'assurer la qualité de l’eau des plages implique la collaboration de tous. Nous vous rappelons qu'une réglementation municipale interdit de nourrir les oiseaux aquatiques. Des affichettes portant le message « Ne pas nourrir les oiseaux » ont été fixées aux tables à pique-nique des parcs riverains pour sensibiliser la population à ce sujet.

Nous invitons aussi les propriétaires de quais à privilé-gier un nettoyage écologique à sec de leur quai, plutôt que de le laver à grande eau. Ces gestes simples consti-tuent autant de bons moyens de contribuer à améliorer la qualité de l’eau de nos plages.

© Ville de Sherbrooke

© Ville de Sherbrooke

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 7

La Région en Action

Par Patrick Cartier, ingénieur forestier

En matière d’environnement, l’usine Domtar de Windsor est toujours en quête de nouvelles idées pour réduire son empreinte écologique. L’usine s’est donné l’objectif, d’ici 2016, de valoriser – au lieu d’enfouir – plus de 95 % de ses résidus de production tels que la boue de chaux, les biosolides, les incuits et les cendres de la chaudière à biomasse. Un défi ambitieux, sur lequel les équipes d’ap-provisionnement en fibre, d’environnement et d’opéra-tions travaillent de concert!

Parallèlement, il y a les forêts privées de Domtar en Es-trie et en Beauce qui ont obtenu la certification fores-tière et environnementale FSC en 2005. Ces terrains sont gérés en respect des règles du développement durable. L’une des stratégies repose sur la ligniculture où, chez nous, 5 % des propriétés qui s’étendent sur 160 000 hec-tares auront été aménagées en plantation de peupliers hybrides. Celles-ci combleront 5 % des besoins en fibres de l’usine alors qu’actuellement, 100 % des propriétés en comblent environ 15 %. En contrepartie, depuis le début de la certification forestière, plusieurs terrains sont conservés pour d’autres attributs que la production de bois (forêts anciennes, espèces menacées, etc.).

Des résidus qui font pousser les forêts!

Voyons voir le lien entre les rési-

dus de l’usine et ces plantations… Le peuplier hybride est une essence exigeante qui de-mande un sol profond, un pH élevé ainsi que de l’eau « non stagnante ». Force a été de constater que nos sols forestiers sont acides et peu fertiles ce qui ne rencontre pas les besoins du peuplier hybride. Pour remédier à ce problème, nous avons commencé un programme de va-lorisation sylvicole de biosolides dans nos plantations en 2009. De 15 000 à 20 000 tonnes de biosolides et de boue de chaux sont ainsi valorisées dans nos plantations de peupliers hybrides chaque année.

Cette valorisation permet une croissance plus rapide des plantations de peupliers hybrides. On peut le constater en observant la photo d’une plantation de deux ans. Par le fait même, une captation accrue du carbone par les arbres en pleine croissance contribue à la lutte aux chan-gements climatiques.

Un suivi de la croissance des arbres ainsi que de la con-centration foliaire des arbres en azote, phosphore et autres nutriments est réalisé afin de s’assurer que les dosages sont optimisés et respectent les exigences du certificat d’autorisation émis par le ministère respon-sable de la protection de l’environnement.

Et ce n’est pas terminé, cette année, nous commençons le chaulage des érablières avec nos cendres (voir photo). Des études montrent que la croissance des érables peut jusqu’à doubler et cet effet dure encore quinze ans après l’application.

© Domtar Inc. © Domtar Inc.

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 8

Corridor appalachien est un orga-nisme de conservation sans but lucratif qui, depuis 2002, travaille à la protection des milieux naturels

et de la biodiversité dans la région des Appalaches (sud des Cantons-de-l’Est). Sur l’ensemble du territoire d’ac-tion de Corridor appalachien, plus de 11 500 hectares de milieux naturels en terre privée sont désormais protégés à perpétuité, et ce grâce à la collaboration des proprié-taires privés, des groupes de conservation locaux et na-tionaux et de plusieurs autres partenaires.

« C’est au-delà des mots! » s’exclame Maaïke Zuyderhoff lorsqu’on lui demande de réagir à la désignation de sa propriété en tant que réserve naturelle, maintenant pro-tégée à perpétuité. « C’était un travail de longue haleine qui s’est finalement soldé par un beau succès grâce à la complicité et à la ténacité de plusieurs partenaires dont Corridor appalachien. »

Cette nouvelle réserve de plus de 18 ha, qui porte le nom de Zuyderland, est située à Sutton, dans la région natu-relle des Montagnes vertes du Nord. La valeur écolo-gique de cette propriété, essentiellement forestière, est considérée très élevée.

Le chemin vers la reconnaissance de la réserve natu-relle Alton E. Peck, située dans la municipalité de

Saint-Denis-de-Brompton, « fut long et laborieux étant donné qu’il y avait 11 propriétaires à faire con-verger vers un seul projet » explique Guy Lizotte, con-seiller en conservation pour Corridor appalachien.

« Notre crainte était que les générations futures ne partageraient pas les mêmes valeurs envers la pro-priété que la première génération de propriétaires, et cette crainte nous a poussés vers l’action » raconte Andrew Tosh, président de l’association Alton E. Peck Park Inc.

Les 11,3 ha de la réserve naturelle Alton E. Peck sont presque entièrement forestiers. Étant située à proxi-mité du Petit Lac Brompton, la pression de développe-ment pour des résidences secondaires ou perma-nentes sur cette propriété était indéniable et aurait pu affecter les milieux naturels.

Corridor appalachien est profondément reconnaissant de ce geste extraordinaire posé par les propriétaires. Chaque projet a son importance et contribue à mettre de l’avant cette grande stratégie de conservation qui vise non seulement le maintien de nos milieux natu-rels, mais aussi la santé et le bien-être de nos commu-nautés.

Deux nouveaux joyaux dans la région de Corridor appalachien :

Les réserves naturelles Zuyderland et Alton E. Peck!

La Région en Action

© corridorappalachien – Maaïke Zuyderhoff

© corridorappalachien – Guy Lizotte et Andrew Tosh

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 9

La Région en Action

En mai dernier, lors d’une conférence de presse tenue au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, Concertaction Estrie a procédé au dévoilement de ses nouveaux services, de ses nouveaux partenaires financiers, et de sa nouvelle image.

Au cours de l’événement, l’organisme a annoncé qu’elle sollicitera les différentes organisations municipales estriennes afin de les inviter à entreprendre des démarches intégrées en DD. C’est d’ailleurs une toute nouvelle clientèle avec qui l’organisme souhaite travailler dans les prochaines années. En plus, il sera possible pour elles de faire ap-pel aux services de l’organisme dans le cadre de projets particuliers liés au DD : développement de stratégies de support à un projet d’ha-bitations et de quartiers durables, de gestion de l’eau, de gestion des matières résiduelles, d’efficacité énergétique, etc. Par ailleurs, l’orga-nisme a également fait valoir son nouveau service de formation desti-né aux acteurs intéressés à appliquer et intégrer le DD dans leurs pratiques. Enfin, Concertaction Estrie a aussi dévoilé le nouveau logo associé à son nouveau nom de même que son site Internet amélioré.

Concertaction Estrie, anciennement connu sous le nom « SADC de l’Estrie », a également annoncé la participation financière de nou-veaux partenaires pour les deux prochaines années dans le cadre de son projet d’accompagnement d’organisations sur la voie du DD. Les quatre Sociétés d’aide au développement de la collectivité de la ré-gion de l’Estrie (SADC du Haut-Saint-François, des Sources, région de Coaticook et région de Mégantic) demeurent les principaux parte-naires du projet avec une participation de 120 000 $. Ils seront main-tenant épaulés par la Conférence régionale des élus de l’Estrie pour un montant de 50 000 $ et des Centres d’aide aux entreprises (CAE Memphrémagog et Val-St-François) pour une contribution de

10 000 $ chacun. Quant à eux, les Directions régionales des ministères de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations, ainsi que de l'Agri-culture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec contribueront pour des montants respectifs de 30 000 $ et 10 000 $. Ces nouveaux partenariats permettront à Concertaction Estrie de maintenir le ser-vice d’accompagnement accessible pour les petites organisations. De plus, puisque plusieurs nouveaux partenaires sont maintenant impli-qués, Concertaction Estrie sera en mesure d’étendre son service d’ac-compagnement sur l’ensemble du territoire estrien, une nouveauté pour l’organisme qui a été créé en 2010. Ainsi, la Ville de Sherbrooke et les MRC de Memphrémagog et du Val-Saint-François seront main-tenant desservies.

Les organisations qui souhaiteraient en savoir davantage sur les ser-vices de Concertaction Estrie sont invitées à consulter le site Internet de l’organisme et à contacter les conseillers.

www.concertactionestrie.ca

Concours « Au bouleau pour votre bande riveraine »

Félicitations à Michel et à Louiselle Lebel, gagnants du concours « Au bouleau pour votre bande rive-raine », organisé par la patrouille verte de la Ville de Sherbrooke. Ce concours, qui offre la chance de remporter une revégétalisation d’une valeur 500 $, sensibilise la population riveraine aux vertus tant esthétiques qu’environnementales d’une berge bien végétalisée.

Le 5 août dernier, M. et Mme Lebel ont donc reçu l’aide de la patrouille verte pour planter de nou-veaux végétaux sur la rive de leur propriété!

Un renouveau pour Concertaction Estrie

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 10

Essais et mémoires d’étudiants

Par Laurence Williams, étudiante au Baccalauréat en environnement UdeS

Plusieurs villes dans le monde ont commencé à trouver des solutions aux enjeux planétaires liés au pic pétrolier et aux changements climatiques en incarnant le changement de paradigme dans leurs organisations, leurs systèmes alimen-taires et leurs économies. Ces villes dites « en transition » prônent l'autonomie alimentaire, les circuits courts de con-sommation, l'économie locale, l'éducation populaire, l'équité et le respect de l'environnement. Elles ont rapidement créé un réel mouvement international qui a débuté principalement en Angleterre en 2006, dans les villes de Totnes et de Todmorden.

Un modèle à reproduire? La faible densité de population et l'abondance des res-sources naturelles font du Québec et du Canada des ré-gions idéales pour développer l'autosuffisance écologique, économique et alimentaire. En effet, la superficie, le climat tempéré, l'abondance des forêts, des terres arables et de l'étendue du réseau hydrographique font du territoire le lieu idéal pour entamer une transition énergétique. La grande région de Sherbrooke possède un potentiel agricole et social intéressant qui mérite d'être davantage mis de l'avant.

La ville de Sherbrooke pourrait tout à fait s'inspirer de ce modèle de société alternative pour se créer une identité propre dans sa préparation au pic pétrolier. Sherbrooke bénéficie d’une foule d'organismes communautaires actifs, d’une situation géographique idéale et pourrait obtenir son autonomie alimentaire avec une importante réorganisation des systèmes de production, de distribution, de transformation et de consommation. Les citoyens doivent discuter entre eux et définir de façon démocratique et collaborative leur vision d'une société en transition. L'implication ci-toyenne et la prise en charge des différentes branches d'implication sont primordiales. En ce sens, une modification du modèle électoral est de mise pour maximiser la représentativité et la participation citoyenne, et ainsi créer un « municipalisme libertaire11 ». Il est aussi important d'amener les organismes sociaux et environnementaux existants à converger vers le mouvement de transition, afin de centraliser les énergies dans la création plutôt que dans la réaction.

Quant à l'autonomie alimentaire, il est primordial de « se départir de la programmation de nos besoins4 » et de chan-ger nos références en matière d’alimentation pour atteindre cette autosuffisance. En effet, bien que les Québécois sont actuellement habitués et friands d’exotisme, de sucre et de gras, il faudra adapter notre consommation et nos goûts aux cultures locales. De plus, l’autoproduction nécessite un temps que les citoyens ne possèdent pas : il est impossible de travailler 35 heures par semaines tout en veillant à subvenir soi-même à ses besoins alimentaires12. C’est pourquoi il est important de modifier les contraintes qu’impose le moule social actuel pour donner les moyens aux citoyens de s'impliquer dans la transition. Par exemple, pourquoi ne pas intégrer une semaine des moissons au Québec, afin que chacun puisse accorder le temps nécessaire aux récoltes et à la transformation des produits de leur potager urbain ou périurbain? La région de l'Estrie possède une quantité importante de terres agricoles de qualité, mais seulement 12 % sont présentement dédiées aux cultures10. Si nous voulons atteindre une autosuffisance alimentaire estrienne, il nous faut revoir l'attribution des terres, maximiser l'autoproduction grâce à l'agriculture urbaine et mettre en place de nom-breux leviers mobilisateurs.

Le mouvement des villes en transition

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 11

le bruit ou encore les odeurs, et un règlement qui oblige un propriétaire foncier à modifier immédiatement son immeuble pour prévenir un risque environnemental ou pour corriger une situation néfaste pour l’environne-ment (source de pollution immobilière).

La distinction entre les sources de pollution revêt une importance capitale. C’est principalement dans le cas de la pollution mobilière que les tribunaux ont statué qu’il n’y avait pas de droits acquis. La raison est fort simple : l’impact environnemental négatif que le législateur veut contrer en adoptant ces normes est évident.

Les cas de pollution immobilière sont plus complexes. Les problématiques environnementales auxquelles s’attaque le législateur en adoptant des normes contrai-gnantes sont moins évidentes pour les néophytes.

Le deuxième chapitre de l’essai présente les principaux règlements en matière d’environnement adoptés par les municipalités québécoises, les enjeux environnementaux sous-jacents à ceux-ci, les principes directeurs de la Loi sur le développement durable qu’ils touchent, et, pour les règlements traitant de sources de pollution immobi-lières, des propositions de dispositions réglementaires encadrant la question des droits acquis.

À l’issue des analyses effectuées dans l’essai, certaines recommandations sont formulées et présentées au troi-sième chapitre. La première vise le législateur québécois et les autres les municipalités québécoises.

Essais et mémoires d’étudiants

Par Éric Martel , étudiant à la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke

Le premier objectif de l’essai est de démontrer qu’une municipalité peut, grâce aux pouvoirs octroyés par le législateur, tenter de réparer les erreurs du passé et con-traindre des détenteurs de droits acquis à réaménager leurs propriétés afin de limiter les impacts négatifs sur l’environnement.

Malgré le principe général voulant qu’un titulaire de droits acquis puisse, sans entrave de la nouvelle loi, con-tinuer l’état de fait qui existait avant son entrée en vi-gueur pour autant que le législateur n’ait pas prévu ex-pressément le contraire, la jurisprudence reconnaît de-puis longtemps qu’il n’y a pas de droits acquis en ma-tière de protection de l’environnement.

Depuis le 1er janvier 2006, les municipalités québécoises possèdent un large pouvoir en matière d’environnement en vertu de la Loi sur les compétences municipales. Cette loi est toutefois muette sur la possibilité pour une municipalité de restreindre les droits acquis. Une analyse selon la méthode moderne d’interprétation des disposi-tions pertinentes de cette loi permet d’établir que les municipalités possèdent le pouvoir implicite de régir la question des droits acquis lorsqu’elle réglemente en ma-tière d’environnement.

Il est toutefois important de faire une distinction entre un règlement qui proscrit une source de pollution di-recte (mobilière), par exemple le rejet de contaminants,

Droits acquis en matière de réglementation municipale en

environnement

Bref, dans une perspective de résilience, d'amélioration de la qualité de vie et de l'environnement, de libération de la dépendance au pétrole et d'autonomie alimentaire, il est intéressant d'organiser et d'entamer une transition énergique et sociale.

Un événement citoyen se tiendra le 20 septembre 2014, au 170, rue Queen à Lennoxville, pour aborder cette théma-tique de la transition.

Pour plus d'information sur l'événement, consultez le lien suivant : https://www.eventbrite.com/e/sherbrooke-ville-en-

Le mouvement des villes en transition (suite)

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 12

Essais et mémoires d’étudiants

Par Isabelle Vallée, Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE)

Poursuivant sa mission d'améliorer les compétences et les connaissances en environnement au sein de la socié-té dans une perspective de développement durable, le Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE) de l’Université de Sher-brooke a mis en ligne, il y a quelques semaines, un Écho-blogue et un module de visualisation interactive des es-sais et mémoires.

Écho-Blogue

Voir l'environnement en pratique Nouvelle plateforme d’information, mais également d’échange avec la communauté, l’Écho-Blogue a pour objectif de faire, en-semble, évoluer les connaissances et la prise de conscience des enjeux environnemen-taux contemporains.

Les billets et articles contenus dans l’Écho-Blogue sont rédigés par des étudiantes et étudiants des programmes de 1er et 2e cycles du CUFE, encadrés par des ensei-gnantes et des enseignants experts dans leur domaine.

Des sources d’information indispensables en environnement et

développement durable!

La première série d’articles publiés traite d’enjeux et de solutions liés aux changements climatiques et à la pollu-tion de l’air. Au cours des prochains mois, les lecteurs pourront choisir à travers une gamme de plus en plus diversifiée de thématiques environnementales et de dé-veloppement durable.

Dans le cadre de leurs cours, ces étudiantes et étudiants ont l’occasion d’explorer et d’approfondir diverses fa-cettes des enjeux environnementaux de notre société. Le désir de partager ces connaissances est tout aussi réel que le besoin pour les personnes qui font partie de l’en-vironnement et qui y évoluent, d’être informées et de discuter de ces enjeux.

Suggestions de lecture Une épicerie carbo-responsable

Par Christian Lacoste, dans le cadre du cours ENV 510-Changements climatiques et pollution de l’air.

Politique municipale de gestion écologique des eaux pluviales des toits plats

Par Nelly Felter, dans le cadre du cours ENV 714-Changements climatiques et énergie.

http://www.usherbrooke.ca/blogues/echo-blogue/

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Essais et mémoires d’étudiants

Par Isabelle Vallée, Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE)

Source inestimable d'information de qualité, le module de visualisation interactive des essais et mémoires réalisés par les étudiantes et les étudiants de la maîtrise en environnement du CUFE est à votre portée!

Créé dans le but d’offrir un nouvel outil de recherche adapté à différents contextes (universités, établissements collé-giaux, grand public, entreprises, OBNL, etc.), le module a comme principal avantage d’extrapoler aisément les essais et mémoires relatifs à un sujet qui vous intéresse. Dans une ère où l’information abonde, où la quantité d’information à traiter est très importante, la visuali-sation permet d’accélérer l’explora-tion de nombreuses données et des tendances.

Ainsi, en un seul clic, il est mainte-nant possible d’identifier tous les documents traitant de développe-ment durable, par exemple. Pour raffiner la recherche, il suffit de cli-quer sur la bulle souhaitée pour constater que plusieurs sous-sujets s’y rattachent. La grosseur des bulles vous renseigne sur la quantité d’information de qualité disponible pour chacun des sujets. L’exploration se fait donc de façon intuitive et dy-namique. Les catégories ont des titres plus englobants, permettant de faire une recherche dans une op-tique plus large que par mots-clés, ceux-ci étant souvent très précis et s’adressant davantage à un public qui désire faire ressortir un élément très particulier.

Les essais et les mémoires répertoriés peuvent être librement utilisés, à la condition d'attribuer les références à l'auteur en citant son nom.

Suggestion de lecture Bannissement du bois de l'élimination : le cas du secteur CRD, des ICI et des zones urbaines et municipales de l'Estrie

Par Pauline Nazaret, Récipiendaire du « Prix d'excellence pour l'essai 2013-2014 » - Directeur : Jean-Jacques Caron

http://www.usherbrooke.ca/environnement/fr/publications/essais-et-memoires/

Bonne lecture!

Un nouvel outil virtuel de consultation des essais et mémoires

maintenant accessible!

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Bulletin de l’actualité environnementale en Estrie 14

À l’agenda

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