7
Numéro 44 Décembre 2003 GROUPE HOSPITALIER SAINT-VINCENT La Lettre Saint-Vincent E D I T O R I A L omme vous le savez certainement, nous allons étudier, après l’accréditation (mai 2004), le transfert de la clinique Béthesda à la clinique Sainte Anne. D’aucuns peuvent s’étonner de cette décision. Elle résulte de trois éléments majeurs : la nécessité de mettre à niveau la conformité des bâtiments et du bloc opératoire de Béthesda, or, n’étant pas propriétaire, les sommes à engager l’au- raient été à fonds perdus ; nous n’avons, en outre, aucune possibilité de déve- loppement d’activité sur ce site, alors que Béthesda, “clinique du rein" du Groupe Hospitalier Saint-Vincent, connaît une activité croissante. Enfin, pour des raisons évidentes de rationalisation et de sécurité sanitaire, il convient d’at- teindre des tailles suffisantes d’établissement. Ce transfert s’étudiera dans le cadre du futur projet médical (2005 – 2010) et nul doute qu’il contribuera à renforcer notre logique de pôle et de moderni- sation de nos plateaux techniques. L’arrivée progressive d’une tarification à l’activité c’est à dire d’un budget calculé sur notre production médicale, va bouleverser nos habitudes et nos façons de gérer : en tout état de cause, cela renforcera la concentration. Toute la question va être de maintenir ce qui fait notre culture tout en nous adaptant à de nouveaux modes de travail et de prise en charge. Cela ne sera pas simple et génèrera nombre de discussions fortes. On regrettera le temps d’avant : nous avons tous fondamentalement en nostalgie le temps de notre jeunesse ! D’autres n’hésiteront pas à se projeter vers l’avant : nous devrons faire attention à ne pas tirer vers demain un petit groupe d’individus ignorant le gros des troupes. Reste que tout ceci n’est pas fondamentalement nouveau. A bien y réfléchir, on se promène toujours entre nostalgie et promesses d’avenir. C’est d’ailleurs un peu le sens que l’on peut donner à la venue d’un “petit d’homme" né un jour dans un coin de Palestine… Bonnes fêtes de Noël, à vous et à tous les vôtres. Jacques-Yves BELLAY BULLETIN D’INFORMATION DU GROUPE HOSPITALIER SAINT- V I N C E N T ... Bonnes fêtes de Noël, à vous et à tous les vôtres ... C

BULLETIN D’INFORMATION DU GROUPE … · miers spécialisés (IADE et IBODE) ainsi que les cadres de santé, le bud- ... •Gestes et Postures •Informatique •Hygiène. ... La

Embed Size (px)

Citation preview

N u m é r o44D é c e m b r e 2 0 0 3

GROUPE HOSPITALIER

SAINT-VINCENT

La Let treSaint-Vincent

E D I T O R I A L

omme vous le savez certainement, nous allons étudier, après l’accréditation(mai 2004), le transfert de la clinique Béthesda à la clinique Sainte Anne.

D’aucuns peuvent s’étonner de cette décision. Elle résulte de trois élémentsmajeurs : la nécessité de mettre à niveau la conformité des bâtiments et du blocopératoire de Béthesda, or, n’étant pas propriétaire, les sommes à engager l’au-raient été à fonds perdus ; nous n’avons, en outre, aucune possibilité de déve-loppement d’activité sur ce site, alors que Béthesda, “clinique du rein" duGroupe Hospitalier Saint-Vincent, connaît une activité croissante. Enfin, pourdes raisons évidentes de rationalisation et de sécurité sanitaire, il convient d’at-teindre des tailles suffisantes d’établissement.

Ce transfert s’étudiera dans le cadre du futur projet médical (2005 – 2010) etnul doute qu’il contribuera à renforcer notre logique de pôle et de moderni-sation de nos plateaux techniques. L’arrivée progressive d’une tarification àl’activité c’est à dire d’un budget calculé sur notre production médicale, vabouleverser nos habitudes et nos façons de gérer : en tout état de cause, celarenforcera la concentration.

Toute la question va être de maintenir ce qui fait notre culture tout en nousadaptant à de nouveaux modes de travail et de prise en charge. Cela ne serapas simple et génèrera nombre de discussions fortes. On regrettera le tempsd’avant : nous avons tous fondamentalement en nostalgie le temps de notrejeunesse ! D’autres n’hésiteront pas à se projeter vers l’avant : nous devronsfaire attention à ne pas tirer vers demain un petit groupe d’individus ignorantle gros des troupes.

Reste que tout ceci n’est pas fondamentalement nouveau. A bien y réfléchir,on se promène toujours entre nostalgie et promesses d’avenir. C’est d’ailleursun peu le sens que l’on peut donner à la venue d’un “petit d’homme" né unjour dans un coin de Palestine…

Bonnes fêtes de Noël, à vous et à tous les vôtres.

Jacques-Yves BELLAY

B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N D U G R O U P E H O S P I T A L I E R S A I N T - V I N C E N T

... Bonnes fêtes

de Noël, à vous

et à tous les vôtres

. . .

C

La rénovation de la convention collectiveprévoit une prime annuelle décentralisée ver-sée à l’ensemble des salariés dont le montantbrut global est égal à 5 % de la masse dessalaires bruts (2,5 % jusqu’au 1er juillet 2004pour les médecins et pharmaciens).Cette prime est dite décentralisée puisque lesmodalités de sa distribution sont à négocier auniveau de l’établissement avec les syndicatsreprésentatifs.Pour les personnels non médicaux du GroupeHospitalier Saint-Vincent, il a été décidé paraccord d’entreprise signé par la direction etles syndicats :• Que la prime et son reliquat seraient suivisséparément pour les cadres non médicaux, lespersonnels d’encadrement et les enseignantsd’une part, et les autres salariés (hors cadresmédicaux) d’autres part.1. Modalités de versement de la prime :• Les modalités de versement restent inchan-gées par rapport à celles précisées antérieure-m e n t . La prime de 5 % sera donc versée men-suellement, minorée de 1/20ème de jour d’ab-sence dès le 1er jour.• Les salariés n’ayant eu aucune absence pen-dant les 24 mois précédent la maladie pour-ront demander à la DRH le maintien de leurprime décentralisée.• Le montant de la prime décentralisée nonversée en cours d’année du fait des retenuespour absentéisme formera le reliquat à redis-tribuer l’année suivante.2. Modalités de versement du reliquat :• Le reliquat de la prime décentralisée est uneprime exceptionnelle versée en sus du salaire.Il est distribué chaque année au mois de juinaux personnes inscrites à l’effectif du 1erjanvier au 31 décembre de l’année précédenteet présente à la date du versement. Il est dis-tribué équitablement, divisé par le nombre depersonnes concernées, soit les salariés ayanteu moins de 4 jours d’absence consécutifs ounon sur l’année civile précédente.3. Choix d’utilisation du reliquat pour les ayant-droits :Afin de développer une nouvelle dynamiqueau sein de l’entreprise, il est décidé de laisserle choix de l’utilisation du reliquat aux per-sonnels concernés. Les salariés concernés parle reliquat pourront ainsi choisir entre 4 pos-sibilités d’utilisation au choix :

• Option 1 : Versement d’une prime :Soit, le salarié percevra le montant du reliquatsous forme d’une prime intégrée à la fiche depaie.

• Option 2 : Droit de tirage pour une formation personnelle individuelle :

Soit le salarié bénéficiera d’un droit de tiragepour une action de formation personnelle(non professionnelle). Cette formation devraêtre faite hors temps de travail, sur les tempsde repos. Ce droit de tirage sera équivalent aumontant net de la prime versée dans l’option 1,majorée d’un abondemment de l’employeurde 60 % de cette prime.

• Option 3 : Droit de tirage pour une formation personnelle collective :

Soit le salarié bénéficiera d’un droit de tiragepour une action de formation personnelle(non professionnelle). Cette formation devraêtre faite hors temps de travail, sur les tempsde repos. La différence avec l’option 2) estque dans ce cas, la formation sera collectivedu fait de l’accord entre 5 ou plus salariés duGroupe Hospitalier Saint-Vincent à suivreensemble une formation commune. Ce droitde tirage sera équivalent au montant net de laprime versée dans l’option 1, majorée d’unabondemment de l’employeur de 90 % decette prime.

• Option 4 : Droit de tirage pour une formation répondant à un projet d’équipe :

Ce droit de tirage permettra la prise en char-ge de frais de formation pour une équipe d’unservice du Groupe Saint-Vincent. Dans ce cas,la formation répondra à un projet de l’équipe.Ces formations d’équipe, pourront répondre àdes besoins touchant au professionnel ; de cefait, elles seront faites sur le temps de travail.Ce droit de tirage sera équivalent au montantnet de la prime versée dans l’option 1, majoréed’un abondemment de l’employeur de 90 % decette prime.Bien évidemment, le choix d’utiliser le droitde tirage au profit de l’équipe traduira unesolidarité des ayant-droits au reliquat avec lesmembres de l’équipe qui ne peuvent y préten-dre. Par souci de reconnaissance de la réellemotivation et de l’investissement importantque traduirait ce choix pour une équipe, l’em-ployeur abonderait pour permettre la prise encharge de cette formation par une enveloppebudgétaire spécifique et plafonnée.

La Let treSaint-Vincent32

L ’ É V É N E M E N T

“ANGÉLIQUE” … au service des personnes âgéesLa démarche ANGELIQUE (Application Nationale pour Guider une Evaluation Labellisée Interne de la Qualité pour les Usagers desEtablissements) qui vous a été présentée dans la lettre Saint-Vincent de décembre 2002 se concrétise par la création de postes supplémentairesdans nos deux services de long-séjour ainsi que par une démarche d’amélioration de la qualité.

Pendant 2 ans, les équipes des 2 unités de long-séjour ont procédé à une auto-évaluation de la qualité des soins. Elles ont dégagé des objectifsd’amélioration et sollicité des moyens pour les atteindre. La direction a négocié ces moyens avec l’Assurance Maladie et le Conseil Général.

Ainsi, 8 postes seront créés de 2004 à 2006 aux longs-séjours de la Toussaint et de Saint-Luc (AS, ASH, animatrice, psychologue). De plus, laconvention signée avec l’Etat et le Conseil Général dans le cadre de la démarche ANGELIQUE a permis une réaffectation de certaines dépenses(équipe volante et dépenses d’exploitation) qui étaient jusqu’alors supportées par les budgets du court-séjour.

Il est à noter que cette optimisation des moyens est financée conjointement par l’Assurance Maladie, le Conseil Général, mais aussi par une aug-mentation de 12 % des tarifs hébergement prise en charge par les familles.

Les objectifs définis par l’ensemble des acteurs dans le cadre de la mise en place de la démarche de l’amélioration de la qualité sont :• Prévenir l’apparition des escarres.• Prévenir les risques de chutes en élaborant une politique adaptée par rapport à la convention.• Maintenir et développer l’autonomie de la personne âgée dans les actes de la vie quotidienne.• Réduire le taux des infections nosocomiales.• Optimiser la prise en charge des personnes âgées atteintes de la maladie d’A l z h e i m e r.• Améliorer la prise en charge de la douleur.• Faire vivre le projet de vie et développer l’animation.• Lutter contre l’épuisement professionnel du personnel soignant.• Renforcer la sécurité du circuit du médicament.

PRIME DÉCENTRALISÉE DE 5 % Pour une dynamique de formation personnelle.

L ’ A V A N Ç É E

Cet accord cherche à donner aux salariésayant eu moins de 3 jours d’absence sur l’an-née de réels avantages leurs permettant desuivre des formations personnelles, qui serontd’autant plus avantageuses si elles sont faitescollectivement.

La mise en oeuvre de cet accord se fera dès le1er janvier 2004 pour ce qui concerne lesmodalités de versement de la prime de 5 %, eten 2005 pour ce qui concerne l’attribution dureliquat.

Luc ALGIS

Le Plande formation 2004Comme chaque année, à cette période, le plan de formation est arrêté pour l’année à venir.

a. Les formations longues et diplômantes :En 2004, afin de continuer à accompagner la qualification des infir-miers spécialisés (IADE et IBODE) ainsi que les cadres de santé, le bud-get de prise en charge de ces formations sera de 54 % du budget total(soit 214 000 _ sur 391 000 _). En effet, sur l’exercice, il est prévu deformer : 2 IADE, 2 IBODE, 5 cadres de santé, 1 puéricultrice et 1 infir-mière (ancienne aide-soignante de bloc).

Pour information, le bilan national 2002 de Promofaf fait ressortir uneforte augmentation du financement des formations diplômantes dans lesplans de formation (39 % en Alsace). Je dois ici également préciser lapart conséquente de prise en charge de Promofaf dans le cadre du Fondsd’Intervention National ou du Programme d’Intervention pour la Qualité.

Ce développement de la prise en charge des formations longues répondà la dynamique du Groupe qui doit assurer chaque année l’optimisationde son niveau de qualification et l’anticipation de ses besoins.

b. Les formations intra et inter :Les formations intra et inter-entreprises représentent 31 % du budget.Les principales retenues sont les suivantes :• Animation et conduite de réunion• Entretien Individuel d’Annuel pour l’encadrement et les cadres• Fin de la formation des référents Douleur • Gestes d’urgence • Accompagnement fin de vie • Soins palliatifs • Gestes et Postures • Informatique • Hygiène.À cela se rajoutent les formations spécifiques pour les agents des ser-vices hospitaliers organisées par la SODEXHO et les enveloppes ditesimprévues, pour les formations de dernière minute ainsi que cellesconsacrées aux services techniques et aux plateaux techniques (biomé-dical, bloc opératoire…).Il est important de noter la prise en compte d’un certain nombre de for-mations dans le cadre des projets de service et de l’augmentation dunombre d’interventions assurées par des médecins du Groupe dans cecontexte. Elément nécessaire à la bonne adéquation entre les besoinsdes services, et ceux des professionnels pluridisciplinaires.La formation médicale représente 15 % du budget total, comme chaqueannée, soit 58 000 _, la participation aux congrès composant la majo-rité des formations suivies par les médecins.La formation doit ainsi, se concrétiser davantage par le retour surinvestissement des personnels formés, témoins les référents douleur ethygiène et l’optimisation des qualifications de nos salariés.Enfin, 2004, connaîtra en lien avec la commission de formation, untravail autour de l’application de la réforme de la formation profes-sionnelle et la préparation du plan pluriannuel 2005-2010.

Jean-François JEZEGOU

L ’ A V A N C É E

La Let treSaint-Vincent54

U N S E R V I C E S E P R É S E N T E

La clinique de la Toussaint apparaît comme la pierre angulaire d’unréseau gérontologique Saint-Vincent en voie de constitution.Les perspectives de développement du pôle gériatrique sont nombreuses.Un projet d’hébergement temporaire médicalisé est en cours d’élaboration,afin de soulager les aidants familiaux. D’autres structures sont à l’étude ausein de la clinique (consultations mémoire, accueil de jour pour maladesd ’A l z h e i m e r, équipe mobile de gériatrie…).

En conclusion, l’ouverture du service de Soins de Suite et Réadaptationa permis de franchir une étape décisive dans la constitution d’un pôlegériatrique à la Toussaint. Une filière hospitalière de prise en charge despersonnes âgées se met en place au Groupe St Vincent. Cette prise encharge se fait nécessairement en réseau, avec des partenaires internes etexternes au Groupe, permettant d’optimiser la qualité des soins.Cependant, il ne faut pas en rester là. Les événements tragiques de l’étédernier nous ont montré que les besoins étaient insuffisamment couverts.Il est donc nécessaire de développer une large palette de soins gérontolo-giques pour la population strasbourgeoise.

Docteur Stéphane DIMITROV

Le service de Soins de Suite et de RéadaptationÇa y est ! Le service de Soins de Suite et Réadaptation (SSR) a ouvert sesportes au1er septembre 2003.Nous avons débuté par une semaine de formation, d’informations, deréflexion sur l’organisation des soins, de temps consacré à l’aménagementdes locaux du service.

Venant tous d’horizons divers – différents services du GHSV, nouvellesembauches – , cette semaine nous a permis de faire connaissance, d’échan-ger en équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmières, aides-soignantes,ASH, kinésithérapeute, diététicienne) sur le fonctionnement du futur service.

L’équipe de soins est au complet depuis le mois d’octobre, renforcée parun kinésithérapeute à la mi-novembre.Après trois mois de fonctionnement, nous pouvons partager nos premièresi m p r e s s i o n s .

Le grand intérêt que présente le service est lié à la diversité des patients ;ceci nous amène à assurer des soins infirmiers très variés, souvent enliaison avec les spécialités du GHSV (diabétologie, médecine interne,oncologie, chirurgie digestive, ORL, urologie…).

Nous avons pour objectif de soin d’aider les patients à maintenir et/ouretrouver un maximum d’autonomie, pour préparer au mieux leur retourà domicile ou, si besoin, leur entrée en institution.Pour ce faire, un bon esprit de collaboration s’est instauré avec les diffé-rents acteurs de l’équipe, ASH, diététicienne et notamment les kinésithé-rapeutes et l’assistante sociale. L’ensemble de cette équipe se retrouveune fois par semaine, en présence des deux médecins du service, pourfaire le point de la situation de chaque patient.

Pour autant, nous ne sommes pas toujours satisfaits de nos pratiques. Auvu des effectifs présents, il nous est parfois difficile d’accorder tout letemps et la présence que certains patients demandent. Dilemme auquella seule infirmière de nuit est encore davantage confrontée.L’organisation du travail au quotidien prend forme, avec une certainesouplesse pour se réajuster selon les nouvelles difficultés qui apparaissent. Des projets se mettent en place, comme l’intervention de coiffeurs, d’es-théticienne ; d’autres restent à concrétiser, telle la structuration d’activitésoccupationnelles et d’animation.

Les idées ne manquent pas pour améliorer les conditions de prise encharge des patients, mais nos moyens ne sont pas toujours à la hauteur.Notre cheminement continue toutefois, pas toujours assez vite à notregoût, mais en prenant de l’assurance et de la maturité.

L’équipe de soins du S.S.R.

Aboutissement de plusieurs années d’effortsconjoints entre médecins et direction, le pôlegériatrique de la Toussaint est constitué : De l’unité de Soins de Suite et de Réadaptation (27 lits) au premier étage de la clinique.

De l’Unité de Soins de Longue Durée (30 lits) au deuxième étage.

L’Unité de Soins de Suite et Réadaptation accueille des patients âgés etpolypathologiques nécessitant une convalescence médicalisée après unephase aiguë, médicale ou chirurgicale. Ce service est destiné à despatients ne relevant pas de soins de suite spécialisés (rééducation fonc-tionnelle, réadaptation cardio-vasculaire, alcoologie…).Il délivre des soins actifs à dominante gériatrique, afin de restaurer uneautonomie suffisante pour un retour à domicile ou une entrée en institu-tion en cas d’échec. Le recrutement des patients se fait prioritairement ausein du Groupe Saint-Vincent, un accueil de patients venant d’autress t r u c t u r e s (HUS, CTO…) se faisant dans la limite des places disponibles.Ce service, ouvert depuis septembre 2003, permet de répondre à unmanque criant de Moyen Séjour gériatrique dans la CommunautéUrbaine de Strasbourg.

L’Unité de Soins de Longue Durée est un service hospitalier d’héberge-ment pour personnes âgées dépendantes nécessitant une surveillancemédicale et des soins d’assistance dans la vie quotidienne. Lieu de soins,le Long Séjour est également un lieu de vie, puisqu’il devient la résiden-ce permanente des personnes accueillies. Les objectifs développés dans leService sont de maintenir le potentiel physique et psychique des rési-dents, de restituer une vie sociale et d’accompagner les résidents jusqu’àla fin de leur vie.

Ces deux services partagent des valeurs communes, mais également desprincipes de prise en charge : approche globale du patient, concertation enéquipe pluridisciplinaire, méthodes de travail et outils performants( incluantl’informatique pour les prescriptions médicales).

Les deux unités ont été regroupées en pôle gériatrique, avec un coordonnateurmédical afin de garantir une prise en charge homogène. Les services sont trèsproches, tant en géographie qu’en fonctionnement, puisqu’il existe unemutualisation de personnel (médecin, kinésithérapeute, diététicienne…).

Le pôle gériatrique fonctionne en réseau ; celui-ci connaît trois aspects : Un réseau interne au Groupe Saint-Vincent

(correspondants médicaux, plateau technique…)

Un réseau interne à la Fondation(Maisons de Retraite Saint-Charles et Saint-Joseph)

Un réseau extérieur (Centre de gérontologie des HUS, associations de maintien à domicile, médecins traitants, institutions gériatriques…)

Pôle Gériatrique de la Toussaint

Et c’est à l’Institut Piaget d’Almata que dans le cadre du congrès desmusiciens intervenants, nous avons rencontré Yvonne Nsengiyumva,Annie Pietrek, les enseignants et les étudiants de l’université Marc Bloch !Les 12 étudiants restés sur Strasbourg ont travaillé “voix et corps" a v e cAbdel Lakraa, chorégraphe et homme de théâtre. Leur investissement, leurjoie de travailler ensemble et de découvrir, lors des déjeuners, les saveurs decuisines différentes nous ont été transmis à travers le film vidéo réalisé.Que ce soit dans la vallée de la Bruche, sur les bords du Tage ou dans leslocaux de l’IFSI, tous ont pu mesurer l’impact de l’accueil et desmoments conviviaux sur la vie de groupe.Tous sont sortis enrichis de ces moments de rencontre, de construction etde réalisation commune de projets qui donnent sens, sur un plan collec-tif, à ce qui nous rassemble.Tous ont aussi participé financièrement à ces temps “e x t r a - o r d i n a i r e s " .

Martine LAGUILLIEZ – Marcelle GROSSKOST

La Let treSaint-Vincent76

À L’IFSI, les voyages forment la jeunesse Séminaire Internationnal“la musique comme moyen d’humanisation”

Université européenne d’été au PortugalDimanche 21 septembre à l’aéroport de Luxembourg…, lundi 22 septembre à la gare de Strasbourg et dans les locaux de l’Institut,débutait une semaine “particulière" pour les 90 étudiants infirmiers de3ème année (D.E. en avril – mai 2004). Traditionnellement, depuis prèsde 30 ans, la fin de la formation est l’occasion d’un temps de travail encommun et d’“agapes finales" avant la séparation.Les anciens se souviennent d’un congrès de l’ANFIIDE à La Baule, desjournées du Comité Chrétien des Professions de Santé à Paris, desvoyages d’études à Berlin, en Italie, en Catalogne, au Québec, en Grèce,en Tunisie…, des sessions “connaissance de soi" et “effort et connais-sance de soi" où ils escaladaient et randonnaient dans les Vo s g e s ,découvraient d’autres possibilités d’interventions infirmières, progressaientdans la connaissance de soi et de l’autre pour mieux “prendre soin".Ce qui était possible à 37 aux Diaconesses et à 50 à Sainte-Marie, nel’est plus à 90 aujourd’hui ! Plusieurs projets sont maintenant élaborés,au plus près des objectifs poursuivis et des possibilités des étudiants etdes formateurs fort sollicités en temps et en énergie à ces occasions.Traditionnellement, cela se passait dans les derniers mois, dans l’année du D.E.Maintenant, nous préférons réaliser ces sessions à mi-chemin de la 3èannée, car ces activités permettent entre autres de faire émerger lespetits conflits qui entravent la vie de la promotion et dont le réajuste-ment un temps plus long avant la fin des études n’est que bénéfice p o u rtous. L’intense restitution à l’ensemble par chacun des groupes de ce quia été vécu nous fait repartir différemment pour le dernier semestre !Tout cela s’inscrit dans le projet pédagogique qui propose de se référerchaque fois que possible à la notion de groupe et d’équipe, qui encouragela mise en œuvre de tout ce qui peut contribuer à l’expression de l’étudiant,de son potentiel à travers expériences et productions pour le collectif.

■ À Waldersbach, les 30 étudiants et les 3 formatrices qui se sontrelayées ont ainsi testé leur propre résistance à l’effort et la satisfactionque cela procure, approfondi des techniques de relaxation, massages etbien être, découvert cultures et cuisines différentes… et l’œuvre de Jean - Frédéric Oberlin.

■ À Lisbonne, à 48 étudiants et 2 formatrices, nous avons expéri-menté la vie en auberge de jeunesse (fort bruyante et loin de nos prin-cipes d’hygiène…), découvert le système de santé portugais, la forma-tion déjà inscrite dans la filière L.M.D. (Licence – Master - Doctorat),l’Ordre des Infirmiers et rencontré des professionnels en hôpital et encentre de santé communautaire. Les tramways lisboètes nous ont facili-té les déplacements, les vagues de l’Atlantique ont engendré quelquesémotions et l’incontournable “soirée fado" nous a également fait pro-gresser dans la connaissance de la cuisine et de la culture portugaise.

La deuxième partie de la session de l’Université Européenne d’Eté s’estdéroulée du 24 au 27 septembre 2003 à LISBONNE et à COIMBRA auPORTUGAL. Elle a complété la première phase qui s’était déroulée les23 et 24 mai 2003 à la Clinique Saint-Luc à SCHIRMECK et à l’hôpitalSainte-Catherine à SAVERNE.La richesse de ces journées est liée à la qualité d’accueil de nos hôtes por-tugais, à la qualité de l’organisation par le CFMI (Centre de formation desMusiciens Intervenants – Université Marc Bloch de Sélestat), aux échan-ges avec les professionnels et non professionnels de la santé de la régionet de différents pays, convaincus par la place de la musique dans le“Prendre soin de….". Ceci malgré la mutation qui agite le monde hospita-l i e r, même en dehors des frontières et impose des exigences au quotidien.Si la musique est reconnue comme moyen d’humanisation et outil dequalité de vie de la personne soignée quelque soit le service : pédiatrie,centre de rééducation, gériatrie,… ses modalités de mise en œuvre doiventêtre réfléchies tout comme les moyens pour pérenniser l’action.Le départ de notre groupe, soit une trentaine de personnes (direction,encadrement du CFMI, étudiants, encadrement des structures hospitaliè-res de Saverne, Sélestat, clinique de la Toussaint et de la clinique Saint-Luc, Madame GITZ médecin coordinateur de la formation universitaire degérontologie, Anne MISTLER de la Direction Régionale des AffairesCulturelles d’Alsace…) entouré d’instruments de musique et d’une pous-sette des années 1970 n’est pas passé inaperçu à l’aéroport d’Entzheim le22 septembre dernier.Le groupe était rejoint à Paris par Danièle WOHLGEMUTH du Ministère dela Santé et par Xavier COLLAL du Ministère de la Culture. Il retrouvait àLISBONNE les représentants de ce pays et d’Italie dans une joyeusea m b i a n c e .Le programme alternait conférences, débats, projections de documentaires(dont celui tourné auprès des personnes âgées de nos structures en mai2003), séminaires restreints, observations d’actions musicales réaliséesconjointement par les étudiants de SELESTAT et d’Italie dans des structurespédiatriques de LISBONNE et COIMBRA, échanges avec les équipes médi-cales et soignantes.Claire AT TALI, musicien intervenant présentait les conclusions très intéres-santes de son mémoire réalisé en service de Néonatalogie de Saverne por-tant sur l’environnement sonore perçu par les nouveaux nés en couveuse.Nous avons été les témoins de moments forts de complicité entre lesenfants et les musiciens où la musique était langage faisant fi de toutebarrière linguistique.Le concert offert par des adolescents lourdement handicapés du centre derééducation de COIMBRA a été un véritable cadeau et une très grandeleçon de courage. L’ingéniosité des éducateurs par l’adaptation des instru-ments aux handicaps permet à ces jeunes d’exprimer la vie avec fougueet de conserver leur identité. Ils sont intégrés au conservatoire de la villeet participent aux représentations internationales.D’abord conçue et pratiquée comme une succession d’activités destinéesà lutter contre l’ennui, l’animation en gérontologie s’oriente aujourd’huivers des réponses adaptées à des attentes individuelles qui visent l’inté-gration des personnes et leur participation à la vie sociale.

Ce journées ont permis de re-préciser que la musique à l’hôpital n’était nide la musicothérapie ni une animation musicale pour la distraction. Ungrand professionnalisme est exigé des étudiants reconnu depuis septem-bre 2003 par la création du Diplôme Européen de Musiciens Intervenants.La pérennisation des interventions des musiciens professionnels à l’hôpitalnécessite :■ que les projets soient portés institutionnellement par tous les acteurs, ■ que les actions soient évaluées objectivement pour être améliorées etlégitimées par les professionnels, patients, familles et financeurs,■ que le personnel soit formé à la spécificité de l’approche pour déve-lopper l’accueil, l’intégration des musiciens et prolonger les interventions(ex : réfléchir à la façon de modifier l’espace sonore pour le rendre moinsa g r e s s i f ) ,■ un financement : l’intérêt manifesté par les Ministères de la Santé etde la Culture représentés tous deux est à apprécier.Dans un certain nombre de régions, la Direction Régionale des AffairesCulturelles a négocié avec l’Agence Régionale de l’Hospitalisation desConventions permettant un financement commun.Une Convention Nationale signée en mai 1999 entre le Ministère del’Emploi et de la Solidarité et le Ministère de la Culture et de laCommunication favorisent les jumelages entre les hôpitaux et leséquipements culturels.La signature des Conventions Tripartites peut être une opportunité pourinscrire cette prestation dans les projets de vie des EHPA D .Les trente dernières années, l’institution hospitalière a connu des évo-lutions considérables. Elle a accompagné l’essor exceptionnel destechniques médicales, l’exigence croissante de sécurité pour mieuxrépondre aux attentes des usagers du système de santé et aux obliga-tions du service public, mais la technique n’est rien sans l’humanisme.Notre système de soins est confronté à une demande de plus en plusforte d’un droit à la santé plus large, garantissant le respect de ladignité d’humanisation des conditions de prise en charge.Ces forums de rencontre dans la dynamique de création d’un réseaueuropéen, permettent de diffuser et connaître la richesse des inter-ventions pour poursuivre l’action, l’amplifier, et rendre habituelle etfamilière la présence de l’art à l’hôpital. Dans la région des réflexionset recherches plus scientifiques sont également poursuivies.

Annie PIETREK,

E N S E M B L E E N S E M B L E

Légende

COMITÉ DE DIRECTION DU GHSV SOCIÉTES EXTERNES RESPONSABLES CLINIQUES RESPONSABLES UNITÉS DE SOINS

La Let treSaint-Vincent98

La Direction des Soins

Créée début 2002, cette direction fonctionnelle du Groupe Hospitalier

Saint-Vincent composée de la directrice des soins, des responsables cli-

niques, de l’encadrement soignant et de tous les personnels paramédi-

caux a en charge l’organisation et la gestion des soins paramédicaux

délivrés aux malades tout au long de leur séjour, de l’accueil à la sortie,

en garantissant sécurité et amélioration continue de la qualité.

La direction des soins est missionnée sur de grands projets visant à

structurer et rendre lisible l’activité “soins" pour tous les acteurs

internes et externes du Groupe Hospitalier Saint-Vincent :

1. Mise en œuvre des vigilances sanitaires : élaboration et diffusion

de procédures (matériovigilance, hémovigilance, infectiovigilance,

radioprotection, pharmacovigilance).

2. Plan qualité et accréditation, e xemples : sur les tenues de travail,

la charte du patient, la confidentialité, l’accueil des stagiaires,

politique “tabac" dans l’établissement.

3. Le dossier patient, afin de mettre en place un dossier papier

sécurisé, étape indispensable pour préparer l’informatisation

des données du dossier de soins.

4. La gestion des blocs opératoires : bonne utilisation des plages

opératoires, conseils et chartes de blocs, règlements intérieurs.

5. Création d’équipes de référents “Douleur" et “Hygiène"

pour maintenir les bonnes pratiques dans ces deux domaines.

Afin de garantir une qualité hôtelière constante, les liens entre les par-

tenaires extérieurs (SODEXHO pour la restauration et l’entretien des

locaux et ELIS pour le linge) et la Direction des soins sont très étroits.

La direction des soins travaille en collaboration étroite avec les médecins

du Groupe Hospitalier Saint Vincent sur toutes les questions d’organisa-

tion des soins et d’amélioration de la qualité de la prise en charge.

Sur le plan régional et national, elle est intégrée dans les groupes de travail

de la Communauté d’Etablissement de Strasbourg, des directeurs de soins

d ’Alsace et participe à l’élaboration du référentiel métiers de l’hôpital à la

direction des hôpitaux.Sylvie CHAPUIS

À propos d’une crise sanitaireL’alerte “endophtalmie” du 1er décembre 2003 à la clinique Sainte-Barbe est un exemple d’implication de tous les personnels médicaux,paramédicaux et de la direction dans la gestion d’une alerte sanitaire.Notre objectif : améliorer constamment la qualité et la sécurité dessoins aux malades que nous accueillons.• L’alerte est donnée par le chirurgien et le chef de bloc qui signalent

une complication post-opératoire rare chez un malade opéré 4 jours avant au Docteur POTTECHER, Médecin Hygiéniste du Groupe Hospitalier Saint-Vincent.

• Le docteur POTTECHER contacte Madame CHAPUIS, directrice des services de soins (DSS), et la décision est prise de suspendre l’activité d’ophtalmologie, le temps de mener l’enquête sur ce cas et d’apporter éventuellement les mesures correctives appropriées.

• Une réunion entre les ophtalmologues et le docteur POTTECHER a lieu le 2 décembre, où toutes les hypothèses de causes sont examinées.

• La cellule de crise, composée de Monsieur Jacques-Yves BELLAY (directeur), Madame Sylvie CHAPUIS (DSS), Madame Martine SENGLER (responsable-clinique), Madame Martine VESAPHONG (cadre soignant chargé de la stérilisation), Madame Elisabeth BITSCH (chef de bloc Sainte-Barbe), Madame Nathalie PARISOT (IBODE), Madame Françoise PIERI (pharmacienne), Madame Sophie BLEZ(pharmacienne), Madame Marie Laure ANDRE ALI (ingénieur biomédical), Monsieur Thierry RENAULT (ingénieur technique),Docteur Béatrice POTTECHER (médecin hygiéniste), Docteur Michel BACH (référent hygiène des ophtalmologues),Madame Lysiane HENNEQUIN (IDE hygiéniste) est réunie le 3 décembre afin d’examiner les résultats de l’enquête menée par le docteur POTTECHER.

• Un plan d’action est décidé qui consiste à :◗ remplacer tout dispositif médical fin et creux par du matériel

à usage unique,◗ contacter une société pour améliorer le pack opératoire,◗ vérifier les gaines de soufflage d’air en salle d’opération,◗ faire une déclaration “matériovigilance",◗ signaler cette infection à la DDASS et au C.CLIN Est (Organisme de coordination des comités de lutte contre l’infection nosocomiale pour la région Est).

• Le 9 décembre après mise en œuvre du plan d’action et validation de la qualité de l’air en salle d’opération par des prélèvements d’air,l’activité opératoire d’ophtalmologie a pu reprendre à Ste Barbe.

• Tout au long de la crise les cadres soignants et les médecins du bloc opératoire de Sainte Barbe ont soutenu et informé les équipes soignantes concernées

Sylvie CHAPUIS

ORGANISATION DU SERVICE DE SOINSGroupe Hospitalier Saint-vincent

Direction des Services de Soins

Sylvie CHAPUIS

Responsable Clinique Ste Anne

Martine HENNING

Responsable Clinique Ste Barbe

Martine SENGLER

Responsable Clinique Bethesda

Brigitte BACQUEZ

Responsable Clinique St Luc

Annie PIETREK

Responsable Clinique Toussaint

Yvonne NSENGIYUMVA

Bloc opératoireChristian BIER Patricia BUCHHEITMarlène DREYER(Soins continus + SSPI)

Médecine interneM. Odile FRITSCH

ChirurgieSœur Blandine KLEIN

MaternitéChantal MATHISFrancine KOPP (Pouponnière)Hélène MIRABEL(Hospitalisation)

Oncologie DouleurChantal SCHMIDT-DIBLING

ORLFabienne ZIMMERMANN

Bloc opératoireElisabeth BITSCHSylvie LAGEL Martine ESSNER

Médecine interneIsabelle CHRIST FALL

Chirurgie ophtalmo,rachis, Centre du sommeilChristine BECKING

Gastro entérologieChirurgie GénéraleAnne Valérie MEYER

Chirurgie digestiveFabienne ZIMMERMANN

Néphrologie Soins continusDialysePascal STUTZMANNStéphanie BRANSTEDERChristiane HEGE

Bloc opératoireDominique CHRISTKathia MELLADO

Service B et CChirurgie urologiqueClaudine FILLINGER

Service DMédecine interne et DiabétologieAstrid SPOHN

Médecine chirurgieIsabelle BIEGER

Unité Soins de Longue DuréeMarie Paule ROOS

Bloc opératoirePierre ULRICH

Unité Soins de Longue DuréeElisabeth FRITSCH

Soins palliatifsMarie Rose JEHL KOPF

Soins de suite et réadaptationClarisse ROSENBERGER

Santé mentaleValérie STRZELCZYK

Assistantes sociales GHSVYashmina BOUDEBOUDA • Barbara CLAUDON • Aurélie RESCH

Manipulateurs RadioPierre EPPLIN, Coordinateur

ELIS Sylvie STRASSER, Responsable suivi clients santé

SODEXHO Raphaëlle MIGNON, Responsable de secteur

L E S M É T I E R S D E S A I N T - V I N C E N T

La Let treSaint-Vincent1110

Les Brèves...... de l'IFSI

Au Groupe Saint-Vincent :En CDI : 1 ETP Conducteur en Stérilisation, 1 ETP AS en Stérilisation.

À Sainte-Anne :En CDI : 0,25 ETP PUERICULTRICE en Maternité, 1 ETP IADE au Bloc Opératoire,1 ETP IDE au Bloc Opératoire, 0,75 ETP IDE en Chirurgie-Gynécologie,0,25 ETP IDE en Médecine Interne,0,5 ETP IDE en Oncologie-Douleur,0,5 ETP Standardiste à l’Accueil.

À Sainte-Barbe :En CDI : 2 ETP IDE au Bloc Opératoire,1 ETP IDE au Réveil,1,5 ETP IDE en Médecine Interne,1,5 ETP IDE au service Ophtalmologie-Sommeil,0,5 ETP IDE au service Chirurgie Digestive,1 ETP IDE au service Chirurgie Générale,1 ETP Responsable Infirmier au service ORL2 ETP IDE en Soins Continus.

À Béthesda :En CDI : 0,40 ETP IDE au Bloc Opératoire,0,75 ETP AS en Néphrologie,2,5 ETP IDE en Dialyse,1 ETP IDE en Unité de Soins Continus,1,75 ETP IDE en Médecine Interne.

À Saint-Luc :En CDI : 1 ETP IDE au Long-Séjour,1 ETP IDE en Policlinique,1,5 ETP IDE au Bloc Opératoire,2 ETP IDE au Court-Séjour,

À La Toussaint :En CDI : 1 ETP IDE au Long-Séjour,1 ETP AS au Long-Séjour.

Postes ...... à pourvoir

❥ Le 1er octobre 2003, Madame Marie-Odile FRITSCHa pris ses fonctions de Responsable Infirmier en Médecine Interne à la clinique Sainte-Anne.

❥ Le 1er novembre 2003,Madame Chantal SCHMIDT-D I B L I N G a pris ses fonctions de Responsable Infirmier en Oncologie à la cliniqueS a i n t e - A n n e .

❥ Le 1er décembre 2003, le Docteur Jacques GERSTa rejoint l’équipe des médecins anesthésistes de la cliniqueS a i n t e - A n n e .

❥ Le 1er décembre 2003, le docteur Sophie HUMBLOTa rejoint le service de médecine interne de la clinique Sainte-Anne.

H e u reuse re t ra i t eNous souhaitons une très bonne retraiteaux personnes qui ont quittés le Groupe au cours de l’année 2003 :

■ Sœur BURCK Hélène– Sœur Agnès-Lucie,IDE à la clinique Sainte-Anne.

■ GRASSER Christiane, Médecin-Psychiatre à la clinique Sainte-Anne.

■ HISS Georges, Veilleur de Nuit à la clinique Sainte-Anne.

■ J ACQUEMIN Chantal, Pharmacienne à la clinique Sainte-Anneet à la clinique de la To u s s a i n t .

■ LEDOUX François, Médecin à la clinique Béthesda.

■ PFISTER Béatrice, ASH à la clinique Sainte-Anne.

■ LAMPERT Marc, Chirurgien à la clinique Sainte-Anne, retraité le 31 / 1 2 / 2 0 0 3 .

■ W E R T H E N S C H L AG Joël,Médecin à la clinique Sainte-Anne, retraité le 31 / 1 2 / 2 0 0 3 .

Bienvenue !

25000 —

20000 —

15000 —

10000 —

5000 —

0 —Fin octobre 2002 Fin octobre 2003

Activité du Groupe Hospitalier Saint-Vincentà fin octobre 2003

☛ ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PATIENTS ☛ ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ACCOUCHEMENTS

☛ ENTRÉES EN COURT-SÉJOUR PAR DISCIPLINE MÉDICO-TARIFAIRE(administration)

☛ ÉVOLUTION DU NOMBRE DE DIALYSES

☛ LES PATHOLOGIES (HORS DIALYSES) TRAITÉES POUR LE PREMIER SEMESTRE 2003

■ Médecine

■ Chirurgie

■ Ambulatoire et Hôpital de Jour

■ Maternité

19393 20310

Fin octobre 2002 Fin octobre 2003

11093 11468

2000 —

1500 —

1000 —

500 —

0 —Fin octobre 2002 Fin octobre 2003

1663 1755

1200 —

1000 —

800 —

600 —

400 —

200 —

0 —

9%

30%

36%

25%

20000 —

15000 —

10000 —

5000 —

0 —

Cérémonie des Vœux•••

L’ensemble des acteurs du Groupe Hospitalier Saint-Vincentsalariés et libéraux sont invités à

LA CÉRÉMONIE DES VOEUX ET REMISE DES MÉDAILLES DU TRAVAILsous la Présidence de Monsieur André AOUN,

Directeur de l’Agence Régionale d’Hospitalisation d’Alsace

LE VENDREDI 09 JANVIER 2004DE 12 H 00 À 14 H 30

en salle de conférence – clinique Sainte-Barbe

100 % de réussite au D.P.A.S. :Nos félicitations vont aux 60 élèves présentés auDiplôme Professionnel d’Aide-Soignant et toutes reçues(en deux sessions).La préparation aux épreuves d'entrée en formation aide-soignante :N o us avons accueilli le lundi 18 novembre 29 pers o n n e squi ont débuté la préparation aide-soignante. Ils sero n ten formation les lundis et mard is tous les 15 jours et cej usqu’au 26 avril 2004.Les préparations aux épreuves d'entrée en formation infirmière :Près de 70 personnes se sont inscrites à la prépara t i o nd iscontinue qui se déro u l e ra du lundi 5 janvier au lundi10 mai 2004. Elle nécessi t e ra, vu le nombre de stagiai-re s, la mise en place de deux groupes par discipline (cul-t u re générale et tests psy c h o t e c h n i q u e s ) .Il est encore temps de s’inscrire aux séminaires intensifs :• Session d’hiver :du lundi 23 février au vendredi 5 mars 2004 – 80 H.C l ô t u re des ins c r i p t i o ns : vendredi 23 janvier 2004.• Session de printemps :du lundi 19 avril au vendredi 30 avril 2004 – 80 H.C l ô t u re des ins c r i p t i o ns : vendredi 19 mars 2004.Les dossi e rs d’inscription sont disponibles au secrétariatde l’Ins t i t u t .Les prochaines épreuves d'entrée enformation infirmière et aide-soignante :Les dossi e rs d'inscription à ces deux formations sero n td isponibles à partir du 5 janvier 2004 au secrétariat de l'I.F. S . I .Formation Aide-SoignanteC l ô t u re des ins c r i p t i o nslundi 29 mars 2004E p reuve(s) d'admis si b i l i t ém a rdi 27 avril 2004 R e n t r é e . . .lundi 4 octobre 2004Formation InfirmièreC l ô t u re des ins c r i p t i o nsm a rdi 13 avril 2004E p reuve(s) d'admis si b i l i t ém a rdi 11 mai 2004 R e n t r é e . . .lundi 28 Février 2005N ' h é sitez pas à contacter le Secrétariat de l'I.F.S.I. pour tout re nseignement au 03.88.21 . 70 . 4 5 .

S A I N T - V I N C E N T E N A C T I V I T É

B I E N V E N U E !

GROUPE HOSPITALIER SAINT-VINCENT29, rue du Faubourg National - 67083 Strasbourg Cedex TÉL. 03 88 21 70 00 - FAX 03 88 21 71 70

C l i n i q u e S a i n t e - A n n e • C l i n i q u e S a i n t e - B a r b e • C l i n i q u e B é t h e s d a C l i n i q u e d e L a To us s a i n t • C l i n i q u e Sa in t -L uc • I . F . S . I . S a i n t -V inc en t

Conception graphique et illustrations : Blás AlonsoImpression : OTT Imprimeur - Wasselonne

A U R E V O I R …

M A R I A G E S …

À Sainte-Anne ALLOUCHE Audrey,

IDE au bloc Opératoire, le 16/11/2003,BERLING Clarisse, AS en Chirurgie-Gynécologie,

le 01/10/2003, (mutée de Sainte-Barbe),CORDEBARD BACHIRI Hafida,

IDE en Oncologie, le 01/11/2003,BREITWILLER Hélène,

Sage-Femme en Maternité, CDI le 01/09/2003,DELHOMME Régine, IDE en Pouponnière,

le 01/10/2003, (mutée de la Toussaint),FRITSCH Marie-Odile, Responsable-Infirmier

en Médecine Interne, le 01/10/2003,GERST Jacques, Médecin-Anesthésiste

au Bloc Opératoire, le 01/12/2003,GLESS-LEFEBVRE Thomas, ASH

en Chirurgie-Gynécologie, CDI le 01/11/2003,HUMBLOT Sophie,

Médecin en Médecine Interne, le 01/12/2003,KIEFFER Roland, Chef de Cuisine,

le 01/10/2003, (muté de la Toussaint),LEPORT Edith,

Puéricultrice en Maternité, le 01/11/2003,MARRI Sandrine, IADE au Bloc Opératoire,

le 01/10/2003, (mutée de Sainte-Barbe),NOSS Karine,

Sage-Femme en Maternité, le 01/09/2003,S C H M I DT-DIBLING Chantal, Responsable-Infirmier

en Oncologie, le 01/11/2003,SIMON Cécile,

Sage-Femme en Maternité, CDI le 01/10/2003,STAUDINGER Fabienne,

AS en Maternité, le 01/10/2003,VERNELLI Florence, Auxiliaire de Puériculture

en Pouponnière, le 01/10/2003.

À la Direction MONTION Sébastien, Secrétaire et Magasinier

aux Achats, le 13/10/2003,ORTIZ Isabelle, Secrétaire au service Qualité,

le 24/09/2003.

À Sainte-Barbe AHRARADE Ahmed,

IDE en Médecine Interne, le 01/10/2003,BECKING Christine, Infirmière-Chef en Soins

Continus, le 30/06/2003, (mutée de Sainte-Anne),HALLER Stéphane,

IADE au Bloc Opératoire, le 29/09/2003,KUHN Malika, ASH dans l’Equipe d’ASH,

le 01/09/2003,RICHERT Marc, Standardiste au Standard,

le 01/09/2003, (muté de la Toussaint).

À Béthesda LAVIEC Marie,

IDE en Dialyse, le 01/10/2003,MANKAFI Gisèle,

AS au Service A, le 06/10/2003,STRAUSS Sabrina, Secrétaire en Néphrologie,

le 11/08/2003, (mutée de Sainte-Barbe),THIRION Olivia,

IDE au Service D, le 01/09/2003.

À Saint-Luc AIDER Dalila,

AS au Long-Séjour, le 06/11/2003,HECKMANN Céline,

IADE au Bloc Opératoire, le 29/09/2003,

MEHL Sonia, AS au Long-Séjour, le 13/10/2003,

MICHELI Estelle, AS au Long-Séjour le 06/10/2003.

À La Toussaint DOTSEY Yawa,

AS en SSR, le 03/09/2003,FISCHER Cathy,

IDE en Santé Mentale, le 22/09/2003,GOLDSCHMITT Jérémie,

AS à l’USP, le 01/10/2003, (muté de Béthesda),JABLONSKI Marie-Claire,

IDE en SSR, le 01/09/2003,MALLAT Diane,

AS en SSR, le 13/09/2003,ZIMMERMANN Gaëlle,

Secrétaire Médicale en SSR, le 12/09/2003.

À Sainte-Anne Florian, né le 11 / 11/2003,

fils de Sandra PA M A R T, AS en Médecine Interne.

À la DirectionNathan, né le 23/09/2003,

fils de Sophie LECLERC, comptable à la DAF et de Stéphane DUCROT, Ouvrier d’Entretien.

À Sainte-BarbePauline, née le 05/11/2003,

fille de Véronique DAGUET, IDE en ORL,Ambre, née le 19/10/2003,

fille de Sandra FISCHER, Secrétaire Médicale à l’Ambulatoire.

À BéthesdaJulie, née le 12/11/2003,

fille d’Esther ARBOGAST KOPF, IDE au Service C,Livio, né le 01/10/2003,

fils de Candide DAIJARDIN, IDE au Service B,Léa, née le 09/10/2003, fille de

Frédéric DUSSAUSAY, IDE au Bloc Opératoire,Pauline, née le 02/09/2003,

fille de Sandrine KANY, IDE en Dialyse,Julie, née le 17/09/2003,

fille de Stéphanie OTT, IDE au Service C.

À l’IFSIElise, née le 15/11/2003,

fille de Catherine MANTO-SAUTER,Responsable-Infirmier Enseignant.

Tous nos vœux de bonheur sont adressés aux heureux parents.

C A R N E T D E F A M I L L E

N A I S S A N C E S

À Sainte-Anne ABS Maged,

Manipulateur-Radio en Radiologie, le 09/10 / 2 0 0 3 ,CLAUSS Françoise,

Puéricultrice en Pouponnière, le 04/12/2003,DE LARTIGUE Céline,

IDE en Chirurgie-Gynécologie, le 17/10/2003,GONZALES RODRIGUEZ Isabel,

IDE en Médecine Interne, le 30/09/2003,HERTER François,

IDE en Médecine Interne, le 30/09/2003,GRASSER Christiane, Médecin-Psychiatre

en Médecine-Douleur, le 31/10/2003, retraitée,JAUNASSE Véronique,

IDE en Médecine Interne, le 31/08/2003,PFISTER Béatrice, ASH en Médecine Interne,

le 31/10/2003, retraitée.

À la Direction NARCISO Magali, Secrétaire et Magasinier

aux Achats, le 19/10/2003.

À Sainte-Barbe COPPIS Sylvie,

Standardiste au Standard, le 31/10/2003.

À Béthesda BASSI Karine,

Secrétaire, le 15/08/2003,BRUNKEL Hanna,

IDE au Service D, le 06/10/2003,CAMBON-VAILLANT Christelle,

Responsable-Infirmier à l’Unité de Soins Continus et au Service A, le 08/09/2003,

LEDOUX François,Médecin le 31/08/2003, retraité,

LOUBEJAC Julien, IDE à l’Unité de Soins Continus, le 30/11/2003,

NEUERBURG Stéphanie, IDE à l’Unité de Soins Continus, le 30/09/2003.

À Saint-Luc NEBOIT Emmanuel, Responsable-Infirmier

au Court-Séjour, le 14/12/2003,PEUGNIEZ Laurence,

IDE au Court-Séjour, le 30/11/2003, SPIES Vanessa,

AS au Long-Séjour, le 03/09/2003,WENDLING Sandra,

AS au Long-Séjour, le 01/11/2003.

À Sainte-Anne BAUER Isabelle, épouse SCHER,

Sage-Femme en Maternité le 06/09/2003,LEDONNE Bénédicte, épouse APPERT,

IDE en Oncologie le 13/09/2003,VOUIN Karine épouse NOSS,

Sage-Femme en Maternité le 13/09/2003.

À Sainte-Barbe POUPART Catherine épouse OTT,

IDE en Réanimation, le 20/09/2003.

À BéthesdaDENU Ludivine épouse GAUTHERON,

IDE au Service A, le 04/10 / 2 0 0 3 .