Bulletin sur le marché du travail au Québec - Premier ... · Les forces vives du marché du travail, âgées de 25 à 54 ans, ont vu leur emploi croître de 32 600, le temps plein

En bref

L’évolution des différents indicateurs du marché du travail du Québec au cours du premier semestre de 2019 confirme le maintien de la bonne performance des dernières années. Le marché du travail, qui a rarement été aussi favorable aux travailleurs, fait face à un phénomène de rareté de main-d’œuvre qui est bien présent dans un grand nombre de régions du Québec et qui entraîne des difficultés de recrutement des entreprises.

Au premier semestre de 20191, la croissance de l’emploi s’est poursuivie avec une hausse moyenne de 53 600 (+1,3 %) par rapport au même semestre de 2018, les gains étant à peu près également répartis entre le temps plein (+29 000; +0,8 %) et le temps partiel (+24 600; +3,1 %). La croissance de l’emploi au Canada (+2,1 %) et en Ontario (+2,7 %) a été plus soutenue qu’au Québec au cours de cette même période.

La population active a également augmenté (+40 500; +0,9 %) mais à un rythme moins soutenu que l’emploi, faisant du même coup reculer le nombre de chômeurs de 13 100. Le taux de chômage a atteint son plus bas niveau jamais enregistré2, soit 5,1 %, ceux du Canada et de l’Ontario étant respectivement de 5,7 % et de 5,6 %.

Le groupe d’âge des 55 ans et plus est le seul à avoir subi un recul de son taux d’activité (-0,2 point de pourcentage à 34,5 %) et d’emploi (-0,3 point de pourcentage à 32,6 %). Toutefois, le nombre d’emplois s’est accru (+12 100; +1,3 %), dont 14 100 à temps partiel.

Les femmes ont accaparé les deux tiers des emplois créés (+35 600; +1,8 %), alors que les hommes voyaient leur emploi croître plus faiblement (+18 000; +0,8 %). Malgré une hausse de 24 300 emplois à temps plein, les femmes continuent de travailler à temps partiel dans une plus grande proportion que les hommes (25,4 % comparativement à 12,9 % pour les hommes). Le taux de chômage des femmes se situent maintenant à 4,4 % (-0,6 point de pourcentage) comparativement à 5,8 % chez les hommes (-0,1 point de pourcentage).

L’emploi dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a progressé de 23 600 (+7,2 %), suivi de ceux de la santé (+14 000; +2,4 %) et du transport et de l’entreposage (+12 400; +5,7 %). Dans le secteur de la production de biens, c’est le secteur de la construction qui a connu la hausse la plus importante de l’emploi (+6 900; +2,8 %), suivi de celui de la foresterie, de la pêche, des mines, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz (+4 800; +12,6 %).

1 Ce bulletin présente les résultats des principaux indicateurs du marché du travail tirés de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada. La méthode de calcul consiste à comparer la moyenne du premier semestre de l’année à celle de la même période de l’année précédente. Cela offre l’avantage de lisser les fluctuations reposant sur des écarts mensuels importants. 2 Selon les données de l’Enquête sur la population active, depuis 1976. Tous les sommets ou creux historiques mentionnés dans ce Bulletin sont observés depuis le début en 1976 des séries chronologiques semestrielles, sauf avis contraire (certaines séries ont débuté plus tard).

Bulletin sur le marché du travail au Québec

Premier semestre 2019

Bulletin sur le marché du travail au Québec Premier semestre 2019

2

C’est dans les régions des Laurentides (+32 500; +11 %) et de Montréal (+28 200; +2,7 %) que les hausses d’emploi ont été les plus importantes au Québec, alors que dans les régions de la Montérégie et de Laval, l’emploi subissait les plus fortes baisses, respectivement de 23 900 (-2,9 %) et de 10 600 (-4,5 %).

La population active immigrante a crû de 49 100 (+6,5 %) entre le premier semestre de 2018 et celui de 2019, alors que celle des personnes nées au Canada a diminué de 20 100 (-0,5 %). Les emplois détenus par les personnes immigrantes admises ont augmenté de 45 700 (+6,5 %), dont 34 600 étaient à temps plein, alors que l’emploi des personnes nées au Canada a diminué légèrement (-3 300; -0,1 %).

Cette hausse de l’emploi et de la population active n’a pas permis de diminuer le nombre de postes vacants dans les entreprises qui ont augmenté de 23 % au premier trimestre de 2019 pour passer à 114 215 postes vacants, dont 16 905 depuis plus de 90 jours.


3

Ce bulletin est produit par la Direction de l’analyse et de l’information sur le marché du travail d’Emploi-Québec. Rédaction Richard Legris et Karim Chouaib, analystes du marché du travail Courriel : [email protected]

[email protected] Traitement des données Mélanie Bouthillette, technicienne en recherche sociale Courriel : [email protected] Directrice, Analyse et information sur le marché du travail Karine Dumont Courriel : [email protected]

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Sauf indication contraire, les données relatives au marché du travail sont adaptées de Statistique Canada, Enquête sur la population active. Cela ne constitue pas une approbation de ce produit par Statistique Canada. Pour des précisions sur la variabilité des statistiques et sur les sources de ces données, veuillez consulter les Définitions – Enquête sur la population active et la Note sur la méthodologie et les sources de données disponibles sur le site Internet d'Emploi-Québec. Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2019 ISBN 978-2-550-77814-1 (PDF) ISSN 2369 4785 (En ligne) © Gouvernement du Québec

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https://www.quebec.ca/emploi/metiers-et-professions/information-sur-le-marche-du-travail/inscription-au-bulletin-sur-le-marche-du-travail


http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/faire-le-bon-choix-professionnel/explorer-un-metier-ou-une-profession/information-sur-le-marche-du-travail/definitions-enquete-sur-la-population-active/

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/faire-le-bon-choix-professionnel/explorer-un-metier-ou-une-profession/information-sur-le-marche-du-travail/note-sur-la-methodologie-et-sur-la-source-des-donnees/

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/citoyens/faire-le-bon-choix-professionnel/explorer-un-metier-ou-une-profession/information-sur-le-marche-du-travail/note-sur-la-methodologie-et-sur-la-source-des-donnees/

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/


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1. LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU QUÉBEC : PREMIER SEMESTRE 20193

Le taux de chômage à un plancher historique au premier semestre 2019 (tableau 1)

L’emploi moyen des six premiers mois de 2019 a crû de 53 600 (+1,3 %) par rapport à celui du premier semestre de 2018. Les gains se sont répartis à peu près également entre le temps plein (+29 000; +0,8 %) et le temps partiel (+24 600; +3,1 %). Au premier semestre de 2019, un sommet de 4 318 800 personnes étaient en emploi au Québec. Graphique 1 : Variation annuelle de l’emploi au Québec en pourcentage

1,1

-0,7

2,2

1,00,8

1,4

0,0

0,9 0,9

2,2

0,9

1,3

-1,5

-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019*

%

* Pour 2019, il s'agit de la variation du niveau moyen de l'emploi de janvier au mois courant de 2019 par rapport aux mêmes mois de 2018.Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableaux14-10-0287-01 (données désaisonnalisées) et 14-10-0327-01

(données annuelles). Compilation : Emploi-Québec.

La population active a également augmenté (+40 500; +0,9 %), mais à un rythme moins soutenu que l’emploi entre les premiers semestres de 2018 et de 2019, faisant du même coup reculer le nombre de chômeurs (-13 100). Le taux de chômage a ainsi atteint son plus bas niveau jamais enregistré, soit 5,1 %, ceux du Canada et de l’Ontario étant respectivement de 5,7 % et de 5,6 %.

Le taux d’activité est demeuré robuste au Québec, à 64,7 %, malgré la tendance à la hausse de la proportion des personnes de 65 ans et plus dans la population. Quant au taux d’emploi, il a progressé de 0,2 point de pourcentage (p.p.) pour s’établir à 61,4 %, un sommet.

Les femmes continuent de chômer moins que les hommes (tableau 2)

Les femmes ont accaparé les deux tiers des emplois créés entre les premiers semestres de 2018 et de 2019. L’emploi féminin a en effet crû de 35 600 (+1,8 %), alors que les hommes voyaient leur emploi croître de 18 000 (+0,8 %). Malgré la croissance de 24 300 nouveaux emplois à temps plein, les femmes continuent de travailler à temps partiel dans une plus grande proportion que les hommes (25,4 % comparativement à 12,9 %).

Pour la première fois depuis 1997, tant les hommes que les femmes qui travaillaient à temps partiel le faisaient de façon volontaire plus de 4 fois sur 5 (82,2 % pour les hommes et 81,8 % pour les femmes). Chez les personnes de 25 à 54 ans cependant, la différence entre les hommes et les

3 Données mensuelles désaisonnalisées sauf avis contraire, personnes âgées de 15 ans et plus.


5

femmes demeure plus marquée : alors que les hommes qui travaillaient à temps partiel le faisaient volontairement dans 64,2 % des cas, cette proportion était de 72,6 % chez les femmes.

Le taux de chômage des femmes, qui a diminué de 0,6 p.p. pour se situer à 4,4 %, continue d’être plus faible que celui des hommes, qui se situait à 5,8 % (-0,1 p.p.). Les femmes demeurent cependant moins actives que les hommes sur le marché du travail, leur taux d’activité se situant à 60,9 %, comparativement à 68,5 % pour les hommes, au premier semestre de 2019. L’écart entre les taux d’activité masculin et féminin continue sa tendance à la baisse mais à un rythme moins soutenu que ce qui a été observé entre les années 1970 et 2000.

Les indicateurs pour les personnes âgées de 15 à 64 ans atteignent des sommets (tableau 3)

Les taux d’activité (80,1 %) et d’emploi (76,0 %) des personnes de 15 à 64 ans ont atteint des sommets au premier semestre de 2019, témoignant de la vigueur du marché du travail québécois. Les personnes de ce groupe d’âge, qui représentent ce que l’on appelle habituellement la population en âge de travailler, ont également vu leur emploi croître de 40 900, dont 28 600 à temps plein, et leur taux de chômage passer de 5,4 % à 5,0 % entre les premiers semestres de 2018 et 2019.

Les forces vives du marché du travail, âgées de 25 à 54 ans, ont vu leur emploi croître de 32 600, le temps plein assurant l’entièreté des gains (+36 000). Le taux d’activité de ce groupe s’est apprécié de 0,5 p.p., à 89,2 %, alors que le taux d’emploi a franchi pour la première fois la barre des 85 %, s’établissant à 85,3 %. Le taux de chômage des 25 à 54 ans affichait, quant à lui, un creux historique et se situait à 4,4 % (-0,3 p.p.).

L’emploi des jeunes (15 à 24 ans), malgré une population active qui est demeurée pratiquement inchangée (+400; +0,1 %), a augmenté de 9 100 (+1,6 %), faisant ainsi reculer le nombre de chômeurs présents dans ce groupe (-8 600), avec un taux de chômage en forte baisse (-1,4 p.p.), à 8,1 %. Il s’agissait du taux le plus faible jamais observé pour ce groupe d’âge. Mentionnons cependant que l’emploi à temps plein a reculé pour ce groupe d’âge (-5 000), l’emploi à temps partiel ayant progressé de 14 000 (+4,8 %).

Quant aux personnes âgées de 55 ans et plus, leur nombre en emploi a crû (+12 100; +1,3 %), mais pas autant que leur population active (+15 600; +1,6 %). Il y avait donc plus de chômeurs au premier semestre de 2019 qu’un an auparavant. Le groupe des 55 ans et plus est également le seul des trois à l’étude ayant subi une hausse du taux de chômage, qui se situait à 5,4 %, une hausse de 0,2 p.p. qui s’explique par une hausse du nombre de personnes à la recherche d’un emploi.

Le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a assuré plus de 40 % des gains d’emplois au Québec (tableau 4)

On observait 34 800 emplois de plus dans le secteur des services au 1er semestre de 2019, comparativement à celui de 2018. L’emploi dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a progressé de 23 600 (+7,2 %), suivi de ceux des soins de santé et de l’assistance sociale (+14 000; +2,4 %) et du transport et de l’entreposage (+12 400; +5,7 %). Le secteur de l’hébergement et des services de restauration est celui qui a connu le plus important recul de son emploi (-20 100; -7,3 %) au cours de cette période.

Dans le secteur de la production de biens, c’est le secteur de la construction qui a connu la hausse la plus importante de l’emploi (+6 900; +2,8 %), suivi de celui de la foresterie, de la pêche, des mines, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz (4 800; +12,6 %).


6

Graphique 2 : Variation de l’emploi selon l’industrie, moyennes de janvier à juin 2019 comparées aux mêmes mois de 2018

-20,1

-8,3

-0,6

0,3

0,5

1,2

2,5

2,7

3,2

3,5

4,8

6,9

6,9

12,4

14,0

18,9

23,6

34,8

53,6

-30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60

Hébergement et services de restauration

Information, culture et loisirs

Finance, assurances, immobiliers et location

Commerce

Administrations publiques

Agriculture

Services aux entreprises, bâtiments et autres

Services publics

Fabrication

Autres services

Foresterie, pêche, mines, carrière, de pétrole et gaz

Construction

Services d'enseignement

Transport et entreposage

Soins de santé et assistance sociale

Secteur de la production de biens

Services professionnels, scientifiques et techniques

Secteur des services

Ensemble des industries

en milliers

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0355-01 (données désaisonnalisées).

Niveaux de compétence4 : Gain important des emplois nécessitant habituellement un diplôme d’études professionnelles (tableau 5)

Le nombre d’emplois de niveau intermédiaire, qui nécessitent habituellement une formation de niveau secondaire ou une formation spécifique à la profession, a reculé de 39 800 (-3,6 %) pendant que celui de niveau technique (+59 000; +4,0 %) avait des parcours contrastés selon qu’il était de niveau technique 1 (-3 200; -0,4 %), nécessitant habituellement un diplôme d’études collégiales, ou technique 2 (+62 200; +8,6 %), nécessitant un diplôme d’études professionnelles. Rappelons que les emplois de niveau technique représentent 35 % de l’emploi total au Québec.

Quant aux emplois de niveau professionnel, nécessitant habituellement un diplôme universitaire, ils ont crû à un rythme de 2,9 % (+24 800) entre le premier semestre de 2018 et celui de 2019.

4 Les niveaux de compétence sont définis au bas du tableau 5.


7

Baisse du taux de chômage dans dix régions administratives5,6 et légère hausse de l’emploi dans la RMR de Montréal (tableaux 6 et 7)

C’est dans les régions des Laurentides (+32 500; +11,0 %) et de Montréal (+28 200; +2,7 %) que les hausses d’emploi en volume ont été les plus importantes au Québec, alors que l’emploi dans les régions de la Montérégie et de Laval reculait le plus, respectivement de 23 900 (-2,9 %) et de 10 600 (-4,5 %).

Les taux d’activité les plus élevés se trouvaient dans les régions de la Capitale-Nationale (68,0 %), de l’Outaouais (67,3 %) et de l’Abitibi-Témiscamingue (67,2 %), ces mêmes régions ayant également enregistré les taux d’emploi les plus élevés, à 65,6 %, 63,8 % et 64,8 % respectivement. Le taux de chômage était en baisse dans dix des seize régions, Chaudières-Appalaches et Estrie affichant les taux les plus faibles, à 3,3 % et 3,5 % respectivement.

L’emploi dans la RMR de Montréal a augmenté de 7 000 (+0,3 %) entre les premiers semestres de 2018 et de 2019, ce qui, combiné à la légère diminution de 3 500 (-0,2 %) du nombre de personnes actives sur le marché du travail, a mené à une baisse plus importante du nombre de personnes qui chômaient (-10 600). Il est à noter que tant le taux d’activité (-1,1 p.p. à 66,5 %) que le taux d’emploi (-0,8 p.p. à 62,7 %) ont subi des reculs au cours de cette période.

Graphique 3 : Variation de l’emploi selon la région administrative, moyennes de janvier à

juin 2019 comparées aux mêmes mois de 2018

-23,9

-10,6

-3,2

-3,1

-2,0

-1,9

-1,6

0,3

3,3

4,9

5,9

7,6

8,6

8,7

28,2

32,5

-30 -20 -10 0 10 20 30 40

Montérégie

Laval

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Chaudière-Appalaches

Côte-Nord et Nord-du-Québec

Lanaudière

Saguenay–Lac-Saint-Jean

Abitibi-Témiscamingue

Bas-Saint-Laurent

Estrie

Outaouais

Mauricie

Capitale-Nationale

Centre-du-Québec

Montréal

Laurentides

MilliersSource : Statistique Canada, Enquête sur la population active.Estimations désaisonnalisées par l'Institut de la statistique du Québec. Compilation : Emploi-Québec.

5 Rappelons que les données portent sur le lieu de résidence et non sur le lieu de travail, et que l’évolution du

nombre de personnes en emploi est tributaire à la fois de l’évolution du marché du travail et des déplacements de population. 6 Les régions administratives de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec sont regroupées.


8

Les personnes immigrantes7,8 accaparent la croissance de l’emploi (tableau 8)

La population active immigrante a crû de 49 100 (+6,5 %), alors que celle née au Canada a diminué de 20 100 (-0,5 %). Du côté des personnes immigrantes, cette situation peut s’expliquer par l’augmentation de la population de ce groupe. Du côté des personnes nées au Canada, la baisse peut être attribuée au vieillissement de la population et les départs à la retraite importants. Dans la même foulée, les emplois détenus par les personnes immigrantes admises ont augmenté de 45 700 (+6,5 %), dont 34 600 étaient à temps plein, alors que l’emploi des personnes nées au Canada diminuait légèrement (-3 300; -0,1 %).

Le taux de chômage a diminué chez les personnes nées au Canada, passant de 5,3 % à 4,9 %, alors que celui des personnes immigrantes, également en baisse, s’est établi à 7,3 % (-0,1 p.p.). Le taux d’emploi des immigrants admis, en hausse de 1,7 p.p. à 63,6 %, est demeuré supérieur à celui des personnes nées au Canada, ce dernier s’étant légèrement replié (-0,1 p.p.) entre les premiers semestres de 2018 et de 2019, à 60,6 %. Ces indicateurs envoient des signaux positifs sur l’amélioration de l’intégration sur le marché du travail des personnes immigrantes.

2. LE MARCHÉ DU TRAVAIL AU CANADA (tableau 1)

Croissance de l’emploi moins forte au Québec qu’au Canada

L’emploi au Canada a crû de 2,1 % (+388 100), dont presque les deux tiers à temps plein (+249 500; +1,6 %). En Ontario, il a progressé de 191 300 (+2,7 %), à la faveur également des emplois à temps plein (+136 400; +2,3 %). Au Québec, la hausse est de 1,3 %.

Comme la croissance de la population active ontarienne (+2,6 %) a presque égalé celle de l’emploi, le taux de chômage a ainsi peu reculé à 5,6 % (-0,1 p.p.). Le taux de chômage canadien a diminué, quant à lui, à 5,7 %, une baisse de 0,2 p.p. par rapport au premier semestre de 2018. Le taux d’emploi canadien, à 62,0 % (+0,4 p.p.), demeurait supérieur à celui observé au Québec alors que le taux d’emploi ontarien, malgré une hausse de 0,4 p.p. à 61,3 %, était inférieur au taux québécois.

3. INDICATEURS ADDITIONNELS DU MARCHÉ DU TRAVAIL AU QUÉBEC (tableau 9)

Les taux de salaire progressent, les heures normales de travail restent inchangées et la durée du chômage est en baisse

Le salaire horaire médian a progressé de 3,6 % (+0,79 $) au premier semestre de 2019, comparativement au même semestre de 2018, pour s’établir à 22,96 $. Si l’on ne considère que les employés à temps plein, le taux horaire médian a augmenté, quant à lui, de 3,3 % (+0,80 $), passant de 24,14 $ à 24,94 $.

Quant à la semaine normale de travail, elle est demeurée essentiellement inchangée au cours de la même période, les heures habituellement travaillées étant passées de 34,9 à 34,8 heures pour l’ensemble des employés, et celles des employés à temps plein s’étant stabilisées à 39,0 heures.

Non seulement les Québécois chôment moins qu’auparavant, mais ils le font également pour des périodes qui sont, en moyenne, plus courtes. La durée moyenne du chômage est en effet passée de 20,3 à 18,2 semaines.

7 Il s’agit des personnes immigrantes admises, ce qui exclut les personnes n’ayant pas encore le statut de résident permanent ou de citoyen canadien (les travailleurs étrangers temporaires sont donc exclus). 8 Données non désaisonnalisées : ces résultats ne sont pas comparables aux données désaisonnalisées.


9

Les taux de chômage de longue durée sont également en baisse : celui de 27 semaines ou plus était de 0,8 % au premier semestre de 2019 (-0,1 p.p.) alors que celui de 52 semaines ou plus était de 0,5 % (-0,1 p.p.).

La bonne tenue du marché du travail s’exprime également par l’entremise des données sur les prestataires de l’assurance-emploi, leur nombre ayant reculé de 5 % (-10 220) entre avril 2018 et avril 2019 pour se situer à 193 000 personnes. De surcroît, le nombre d’adultes prestataires des programmes d'assistance sociale est en diminution constante (-5,0 % entre juin 2018 et juin 2019) et est passé sous le seuil des 300 000 pour la première fois depuis 1979 pour un taux d’assistance sociale chez les adultes de 18 à 64 ans à un creux historique (5,7 %).

4. BREF RAPPEL DU CONTEXTE (tableau 10)

Fort de sept hausses mensuelles consécutives entre septembre 2018 et avril 2019, le PIB moyen des quatre premiers mois de 2019 a vu sa valeur augmenter de 2,8 % par rapport à la même période de 2018, continuant sur les lancées de 2017 (+2,9 %) et de 2018 (+2,5 %). L’économie québécoise continue ainsi sa progression, se démarquant à ce titre de celle du Canada, dont la croissance moyenne a été de 1,4 % entre les quatre premiers mois de 2018 et ceux de 2019.

Le marché du travail se trouve dans une situation a priori enviable, avec un taux d’emploi élevé et un chômage atteignant des planchers, mais qui demande à ce que la productivité des entreprises soit augmentée de manière à créer la richesse souhaitée tout en réduisant la pression sur la main-d’œuvre nécessaire à sa pleine réalisation.

Le recrutement de la main-d’œuvre continue en effet d’être difficile, comme en témoignent les données sur les postes vacants9. Le taux de postes vacants – soit le nombre de postes vacants exprimé en pourcentage de la demande de travail (les postes vacants et les emplois occupés) – a continué sa progression des dernières années et se situait à 3,1 % au premier trimestre de 2019, une hausse de 0,5 p.p. comparativement à la même période de l’année précédente. Le nombre de postes vacants était de 114 215 au premier trimestre de 2019 au Québec (+23 %), le nombre de ceux ayant été vacants pendant plus de 90 jours étant de 16 905 (+24 %).

9 Emploi-Québec, Bulletin des postes vacants au Québec,premier trimestre de 2019 (http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/fileadmin/fichiers/pdf/Publications/00_BPVQ_IMT_2019-T1.pdf )

http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/fileadmin/fichiers/pdf/Publications/00_BPVQ_IMT_2019-T1.pdf


10

Tableau 1 : Caractéristiques de la population active, Québec, Canada et Ontario, moyennes de janvier à juin

Moyennes de janvier à juin Variation

2019 2018

milliers ou % milliers ou points de % %

QUÉBEC

Population active 4 551,2 4 510,7 40,5 0,9

Emploi 4 318,8 4 265,2 53,6 1,3

Emploi à temps plein 3 504,0 3 475,0 29,0 0,8

Emploi à temps partiel 814,8 790,2 24,6 3,1

Chômage 232,4 245,5 -13,1 -5,3

Taux de chômage 5,1 5,4 -0,3 …

Taux d'activité 64,7 64,7 0,0 …

Taux d'emploi 61,4 61,2 0,2 …

CANADA


Emploi 18 977,8 18 589,7 388,1 2,1


Emploi à temps partiel 3 591,9 3 453,2 138,7 4,0

Chômage 1 139,2 1 161,8 -22,6 -1,9



Taux d'emploi 62,0 61,6 0,4 …

ONTARIO


Emploi 7 396,1 7 204,8 191,3 2,7


Emploi à temps partiel 1 371,5 1 316,4 55,1 4,2

Chômage 442,2 431,9 10,3 2,4



Taux d'emploi 61,3 60,9 0,4 …

Note : La somme des composantes peut différer du total en raison de l'arrondissement des données.

… = N'ayant pas lieu de f igurer.


Compilation : Emploi-Québec.


11

Tableau 2 : Caractéristiques de la population active selon le sexe, Québec, moyennes de janvier à juin


2019 2018


HOMMES


Emploi 2 252,6 2 234,6 18,0 0,8



Chômage 137,8 139,0 -1,2 -0,9


Taux d'activité 68,5 68,8 -0,3 …

Taux d'emploi 64,6 64,7 -0,1 …

FEMMES


Emploi 2 066,2 2 030,6 35,6 1,8



Chômage 94,6 106,5 -11,9 -11,2



Taux d'emploi 58,3 57,7 0,6 …






12

Tableau 3 : Caractéristiques de la population active selon le groupe d’âge, Québec, moyennes de janvier à juin


2019 2018


15 À 24 ANS

Population active 610,7 610,3 0,4 0,1

Emploi 561,4 552,3 9,1 1,6

Emploi à temps plein 255,1 260,1 -5,0 -1,9


Chômage 49,4 58,0 -8,6 -14,8



Taux d'emploi 62,5 61,1 1,4 …

25 À 54 ANS


Emploi 2 842,5 2 809,9 32,6 1,2


Emploi à temps partiel 296,9 300,4 -3,5 -1,2

Chômage 130,3 138,4 -8,1 -5,9



Taux d'emploi 85,3 84,6 0,7 …

55 ANS ET PLUS


Emploi 915,0 902,9 12,1 1,3

Emploi à temps plein 703,3 705,3 -2,0 -0,3


Chômage 52,7 49,2 3,5 7,1

Taux de chômage 5,4 5,2 0,2 …


Taux d'emploi 32,6 32,9 -0,3 …

15 À 64 ANS


Emploi 4 146,3 4 105,4 40,9 1,0



Chômage 220,0 235,2 -15,2 -6,5



Taux d'emploi 76,0 75,5 0,5 …






13

Tableau 4 : Emploi selon l’industrie, Québec, moyennes de janvier à juin


2019 2018

milliers milliers %

INDUSTRIE

Emploi total 4 318,8 4 265,2 53,6 1,3

SECTEUR DE LA PRODUCTION DE BIENS 875,8 856,9 18,9 2,2

Agriculture 56,2 55,0 1,2 2,2

Foresterie, pêche, mines, exploitation en

carrière et extraction de pétrole et de gaz 42,9 38,1 4,8 12,6

Services publics 27,4 24,7 2,7 10,9

Construction 254,5 247,6 6,9 2,8

Fabrication 494,7 491,5 3,2 0,7

SECTEUR DES SERVICES 3 443,0 3 408,2 34,8 1,0

Commerce 665,2 664,9 0,3 0,0

Transport et entreposage 231,8 219,4 12,4 5,7

Finance, assurances, immobilier et

location 237,9 238,5 -0,6 -0,3

Services professionnels, scientifiques et

techniques 349,2 325,6 23,6 7,2

Services aux entreprises, relatifs aux

bâtiments et autres services de soutien 192,6 190,1 2,5 1,3

Services d'enseignement 302,6 295,7 6,9 2,3

Soins de santé et assistance sociale 601,5 587,5 14,0 2,4

Information, culture et loisirs 171,7 180,0 -8,3 -4,6

Hébergement et services de restauration 254,1 274,2 -20,1 -7,3

Autres services 184,0 180,5 3,5 1,9

Administrations publiques 252,4 251,9 0,5 0,2


Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0355-01 (données désaisonnalisées). Compilation : Emploi-

Québec.


14

Tableau 5 : Emploi selon le niveau de compétence (CNP 2016), Québec, moyennes de janvier à juin


2019 2018

milliers milliers %

Emploi total 4 318,8 4 265,2 53,6 1,3

Gestion 377,7 371,4 6,3 1,7

Professionnel 877,2 852,4 24,8 2,9

Technique1

1 541,6 1 482,6 59,0 4,0

Technique 1 760,1 763,3 -3,2 -0,4

Technique 2 781,5 719,3 62,2 8,6

Intermédiaire 1 078,4 1 118,2 -39,8 -3,6

Élémentaire 443,8 440,5 3,3 0,7

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. Estimations désaisonnalisées par l'Institut de la statistique du Québec.


1. La Classif ication nationale des professions (CNP) regroupe certaines professions selon le niveau d’études habituellement exigé

pour l’emploi. Les professions de la CNP peuvent donc être agrégées, entre autres, selon cinq catégories basées sur les exigences

des postes et non pas les caractéristiques des individus. On trouve quatre niveaux de compétence que sont les niveaux

professionnel, technique, intermédiaire et élémentaire en plus des emplois de gestion qui sont tous de niveau professionnel. Emploi-

Québec fait de plus une distinction entre les emplois de niveau technique selon le niveau d’études qu’ils demandent. Les emplois de

niveau professionnel exigent habituellement un diplôme universitaire (baccalauréat ou plus); ceux de niveau technique, un diplôme

d’études collégiales (technique 1) ou un diplôme d’études professionnelles (technique 2); ceux de niveau intermédiaire, un diplôme

d’études secondaires ou une formation spécif ique à la profession; ceux de niveau élémentaire, une formation en cours d’emploi. La

nomenclature utilisée est la CNP 2016.


Tableau 6 : Caractéristiques de la population active pour la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, moyennes de janvier à juin


2019 2018


Population active 2 326,5 2 330,0 -3,5 -0,2

Emploi 2 195,6 2 188,6 7,0 0,3

Chômage 130,9 141,5 -10,6 -7,5



Taux d'emploi 62,7 63,5 -0,8 …






15

Tableau 7 : Caractéristiques de la population active selon la région administrative, moyennes de janvier à juin

Région administrative Population active Emploi Chômage Taux de chômage Taux d'activité Taux d'emploi

Variation Variation Variation

2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018

milliers milliers % milliers milliers % milliers milliers % %

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 37,9 41,2 -3,3 -8,0 33,0 36,2 -3,2 -8,8 4,8 5,0 -0,2 -4,0 12,8 12,2 50,0 53,9 43,6 47,4

Bas-Saint-Laurent 98,2 94,0 4,2 4,5 92,2 88,9 3,3 3,7 6,0 5,1 0,9 17,6 6,1 5,4 58,5 55,9 54,9 52,9

Capitale-Nationale 428,6 421,2 7,4 1,8 413,1 404,5 8,6 2,1 15,5 16,6 -1,1 -6,6 3,6 4,0 68,0 67,1 65,6 64,5

Chaudière-Appalaches 225,8 228,4 -2,6 -1,1 218,3 221,4 -3,1 -1,4 7,6 7,0 0,6 8,6 3,3 3,1 63,9 64,8 61,7 62,9

Estrie 170,1 166,7 3,4 2,0 164,2 159,3 4,9 3,1 5,9 7,5 -1,6 -21,3 3,5 4,5 61,5 60,9 59,4 58,2

Centre-du-Québec 131,8 122,4 9,4 7,7 124,8 116,1 8,7 7,5 7,1 6,3 0,8 12,7 5,4 5,1 64,7 60,3 61,2 57,2

Montérégie 835,0 856,1 -21,1 -2,5 796,8 820,7 -23,9 -2,9 38,2 35,4 2,8 7,9 4,6 4,1 64,9 67,1 61,9 64,3

Montréal 1 156,4 1 131,7 24,7 2,2 1 076,6 1 048,4 28,2 2,7 79,8 83,3 -3,5 -4,2 6,9 7,4 66,3 66,1 61,7 61,3

Laval 240,4 252,3 -11,9 -4,7 226,9 237,5 -10,6 -4,5 13,4 14,8 -1,4 -9,5 5,6 5,9 65,6 69,8 61,9 65,7

Lanaudière 268,4 274,7 -6,3 -2,3 257,0 258,9 -1,9 -0,7 11,5 15,8 -4,3 -27,2 4,3 5,7 63,5 65,4 60,8 61,6

Laurentides 340,7 313,4 27,3 8,7 328,0 295,5 32,5 11,0 12,7 17,8 -5,1 -28,7 3,7 5,7 66,1 61,6 63,7 58,1

Outaouais 220,0 213,9 6,1 2,9 208,7 202,8 5,9 2,9 11,3 11,1 0,2 1,8 5,1 5,2 67,3 66,0 63,8 62,6

Abitibi-Témiscamingue 80,6 80,6 0,0 0,0 77,7 77,4 0,3 0,4 2,9 3,2 -0,3 -9,4 3,6 3,9 67,2 67,0 64,8 64,4

Mauricie 128,5 121,2 7,3 6,0 122,3 114,7 7,6 6,6 6,2 6,4 -0,2 -3,1 4,8 5,3 57,0 53,7 54,2 50,9

Saguenay–Lac-Saint-Jean 133,4 135,6 -2,2 -1,6 126,4 128,0 -1,6 -1,3 7,0 7,6 -0,6 -7,9 5,3 5,6 58,1 58,8 55,1 55,5

Côte-Nord et Nord-du-Québec 55,4 57,4 -2,0 -3,5 52,9 54,9 -2,0 -3,6 2,5 2,6 -0,1 -3,8 4,5 4,5 62,0 63,4 59,2 60,6

Ensemble du Québec 4 551,2 4 510,7 40,5 0,9 4 318,8 4 265,2 53,6 1,3 232,4 245,5 -13,1 -5,3 5,1 5,4 64,7 64,7 61,4 61,2

Notes :

- La somme des composantes peut différer du total en raison de l'arrondissement des données.

- L'Enquête sur la population active étant une enquête auprès des ménages, les données régionales portent sur la région de résidence des personnes et non sur celle de leur lieu de travail.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. Estimations désaisonnalisées par l'Institut de la statistique du Québec.

Moyennes de

janvier à juin

Moyennes de

janvier à juin

Moyennes de

janvier à juinMoyennes de janvier à juin


16

Tableau 8 : Caractéristiques de la population active selon le statut d’immigration, Québec, moyennes de janvier à juin


2019 2018


IMMIGRANTS ADMIS


Emploi 746,6 700,9 45,7 6,5

Emploi à temps plein 614,3 579,7 34,6 6,0


Chômage 58,9 55,6 3,3 5,9



Taux d'emploi 63,6 61,9 1,7 …

PERSONNES NÉES AU CANADA

Population active 3 652,2 3 672,3 -20,1 -0,5

Emploi 3 475,1 3 478,4 -3,3 -0,1

Emploi à temps plein 2 787,8 2 804,5 -16,7 -0,6


Chômage 177,2 193,9 -16,7 -8,6



Taux d'emploi 60,6 60,7 -0,1 …

Note 2 : La somme des composantes peut différer du total en raison de l'arrondissement des données.


Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableau 14-10-0082-01 (moyennes mobiles de trois mois, non

désaisonnalisées). Compilation : Emploi-Québec.

Note 1 : Les données selon le statut d'immigration ne sont pas désaisonnalisées; elles ne sont donc pas comparables aux autres

données présentées dans ce bulletin. Le fait de comparer à une période correspondante de l'année précédente atténue l'effet de

la saisonnalité. Par ailleurs, les immigrants non admis ne sont pas présentés dans ce tableau. La somme des deux catégories ne

correspond donc pas au total observé pour l'ensemble du Québec.

17


Tableau 9 : Salaire horaire médian, heures habituelles et durée du chômage (données non désaisonnalisées) et prestataires de l’assurance-emploi (données administratives), Québec

Moyennes de Variation

Salaire horaire janv. à juin 2019 janv. à juin 2018 $ %

Salaire horaire médian - tous les employés

($ courant) 22,96 22,17 0,79 3,6

Salaire horaire médian - employés à temps

plein ($ courant) 24,94 24,14 0,80 3,3

Heures habituelles janv. à juin 2019 janv. à juin 2018 heures %

Heures habituelles hebdomadaires

moyennes - emplois à temps plein

et à temps partiel (heures) 34,8 34,9 -0,1 -0,3

Heures habituelles hebdomadaires

moyennes - emplois à temps plein (heures) 39,0 39,0 0,0 0,0

Durée du chômage janv. à juin 2019 janv. à juin 2018 semaines ou pts de % %

Durée moyenne du chômage (semaines) 18,2 20,3 -2,1 -10,0

Taux de chômage de longue durée

(27 semaines ou plus) (%) 0,8 0,9 -0,2 …


(52 semaines ou plus) (%) 0,5 0,6 -0,1 …

Assurance-emploi avril 2019 avril 2018 nombre de prestataires %

Nombre de prestataires de l'assurance-

emploi 193 000 203 220 -10 220 -5,0

… N'ayant pas lieu de f igurer.

Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, tableaux 14-10-0306-01, 14-10-0042-01, 14-10-0056-01 (données non

désaisonnalisées) et Statistique Canada, Programme d'assurance-emploi, tableau 14-10-0137-01. Compilation : Emploi-Québec.

Note : La somme des composantes peut différer du total en raison de l'arrondissement des données. Les moyennes présentées pour les

données sur les salaires, les heures et la durée moyenne du chômage sont des moyennes simples (non pondérées selon le nombre d'emplois ou

d'employés) des données mensuelles non désaisonnalisées et portent sur l'emploi principal.

18


Tableau 10 : Indicateurs économiques du Québec

Taux de variation par

rapport aux mêmes mois de

l'année précédente (%)

PIB aux prix de base, (M$ enchaînés, 2012) – moyenne des 3 premiers mois de 2019 371 741 2,7

Ventes en gros (M$ courants) – moyenne des 4 premiers mois de 2019 142 381 6,2

Ventes au détail (M$ courants) – moyenne des 4 premiers mois de 2019 131 490 3,4

Permis de bâtir (M$ courants) – moyenne des 5 premiers mois de 2019 19 951 -0,7

Ventes manufacturières (M$ courants) – moyenne des 4 premiers mois de 2019 169 026 5,0

Exportations internationales de biens (M$ de 2012) – moyenne des 4 premiers mois de

2019 78 389 0,4

Indice des prix à la consommation (IPC), non désaisonnalisé (2002=100) – Moyenne

des 5 premiers mois 2019 130,8 1,6

Dollar canadien en ¢ US, non désaisonnalisé – Moyenne des 6 premiers mois 2019

(variation en quantité) 75,00 -3,27

Taux de variation par

rapport au trimestre

précédent (%)

Dépenses de consommation finale des ménages (en M$ enchaînés de 2012) –

premier trimestre de 2019 239 234 1,7

Dépenses de consommation finale des administrations publiques (en M$ enchaînés de

2012) – premier trimestre de 2019 92 006 2,8

Investissements des entreprises (en M$ enchaînés de 2012) – premiers trimestre de

2019 60 202 0,2

Taux directeur (Banque du Canada) (%) – 5 juillet 2019 1,75 …

.. = Aucune donnée.


Référence : Institut de la statistique du Québec. [En ligne] http://w w w .stat.gouv.qc.ca/statistiques/economie/index.html (site Web consulté le

12 juillet 2019). Sources : Banque du Canada, Institut de la statistique du Québec, Société canadienne d'hypothèques et de logement, Statistique

Canada.


19

GLOSSAIRE INDICATEURS ET VARIABLES

Chômage

Nombre de personnes disponibles pour travailler au cours de la semaine de référence et qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes, ont été mises à pied temporairement, ou encore, n’ont pas cherché un emploi mais devaient en commencer un au cours des quatre prochaines semaines.

Emploi

Nombre de personnes qui occupaient un emploi au cours de la semaine de référence, soit celles qui ont fait un travail quelconque contre rémunération ou bénéfice, ou celles qui avaient un emploi mais étaient absentes du travail. Cela inclut les employés et les travailleurs autonomes.

L’emploi selon les régions est basé sur le lieu de résidence de la personne, et non sur le lieu de travail.

Emploi à temps plein

Nombre de personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal (ou unique emploi).

Emploi à temps partiel

Nombre de personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal.

Heures hebdomadaires effectivement travaillées

Nombre d’heures effectivement travaillées au cours de la semaine de référence, rémunérées ou non, ce qui tient compte des heures d’absence ou des heures supplémentaires. Ces heures tiennent compte aussi des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple, heures perdues en raison de maladie, vacances ou jours fériés, ou heures supplémentaires).

Médiane

Donnée qui sépare une population en deux : une moitié se situe au-dessus et l’autre moitié, en-dessous.

Population en âge de travailler (15 ans et plus)

Nombre de personnes dans la population civile âgée de 15 ans et plus, hors institution et hors réserve.

Population active

Nombre de personnes de 15 ans et plus en emploi ou au chômage au cours de la semaine de référence.

Taux d’activité

Population active exprimée en pourcentage de la population en âge de travailler. Un taux d’activité élevé signifie qu’une proportion importante de la population en âge de travailler occupe un emploi ou est à la recherche d’un emploi.

Taux d’activité =

Population active ______________________ x 100

Population

Taux d’emploi

Emploi exprimé en pourcentage de la population en âge de travailler.

Taux de chômage

Chômage exprimé en pourcentage de la population active.

Taux de chômage =

Chômeurs ______________________ x 100

Population active


Chômage de 27 semaines ou plus, ou encore, de 52 semaines ou plus, exprimé en pourcentage de la population active. Cela exclut les personnes pour lesquelles la durée au chômage est inconnue.

Taux d’emploi =

Personnes en emploi ______________________ x 100

Population

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