La salle hypostyle .............119Le 3e pylône .......................120La cour d’Aménophis III ................120La cour de Thoutmosis Ier.............120Le reposoir des barques sacrées .......120L’Akh Menou ......................120Le lac sacré ........................120Les « Propylées du Sud » ............................... 121Le temple de Ptah ............ 121Le musée en plein air ...... 121

9 | Les musées ............... 122Le Musée archéologique .................. 122Le musée de la momification .........126

Carnet d’adresses .......... 127

10 | La nécropole thébaine ......133

La vallée des Rois ............. 138La vallée des Reines ........ 143La vallée des Nobles ....... 145Deir el-Médineh : la vallée des Artisans .....148Deir el-Bahari : le temple d’Hatchepsout ..................153Médinet-Habou ............... 156Le Ramesseum ................. 159Le temple de Séthi Ier ......161

Carnet d’adresses ..........162

La vallée du Nil ................. 16511 | Esna........................... 166L’égypte, don du Nil ...........16712 | Edfou ........................ 16813 | Kom Ombo ..................17114 | Dendera .................... 173 15 | Abydos ......................176

Le tombeau d’Osiris ....... 176Le temple de Séthi Ier ......177L’Osireion ........................... 178Le temple de Ramsès II . 178

Assouan et ses environs ...17916 | Les îles et la rive ouest ...............182

Le parc archéologique d’éléphantine ................... 182L’île Kitchener ...................184Au sud d’éléphantine ....184Rive ouest du Nil .............184

17 | Le musée de la Nubie ...186La salle des gouverneurs de Nubie .. 187La collection permanente ...................... 187

18 | Philae ......................... 189À travers l’île .....................192L’obélisque inachevé ...... 193

19 | Le Haut Barrage et ses environs ........ 194

Le Haut Barrage ............... 195Les temples de Kalabsha ...................... 195

20 | Abou Simbel ............197Le grand temple ............. 199Le temple de Néfertari .................... 200

Grands travaux sur le Nil ..............................202Le sauvetage des temples d’Abou Simbel ....................204Carnet d’adresses .........206

repèresLes dates qui ont fait l’égypte pharaonique ... 212Les reines d’égypte ............ 224L’écriture égyptienne ......... 2263 000 ans d’art égyptien ............... 228Le panthéon égyptien ...233Le temple au cœur du mystère .......... 236Petit précis des divinités égyptiennes ........................ 238Les grandes fêtes ................241La mort chez les égyptiens ........ 243Des corps pour l’éternité ...246Le mythe d’Osiris ...............248Le message chrétien .......... 250Les dates qui ont fait l’égypte musulmane .....252Les dates qui ont fait l’égypte moderne ..........257Les pionniers de l’égyptologie .................264Glossaire ........................266Bibliographie .................268

pratiqueOrganiser son voyage ...272Sur place ........................ 279Index ............................... 284

avant-goûtEnvie de partir ? ................ 9Les essentiels ...................10Si vous aimez… ................ 13Programme....................... 15

magazineLe peuple égyptien ..........18

Une démographie galopante ............................18Le poids de l’Islam ............19Les chrétiens d’égypte ...20La communauté juive......22

Le choix du libéralisme ...23Les piliers de l’économie égyptienne ...24Une économie sous perfusion ...................25

L’égypte de Moubarak ... 26La démocratie : une ouverture timide ......27La société égyptienne en proie au fondamentalisme .............27La violence politique : une vieille histoire ............27L’égypte sur la scène internationale ....................28

« Made in Egypt » ............... 29

égypte gourmande ........ 30Mezzés & co.........................31Les douceurs orientales ...31Nebit, bira, etc. .......................32Le café, un lieu de vie .......32Un petit creux ?..................32

Le monde des arts ........... 33Les lettres égyptiennes ...34Le monde est chanson .... 35Sur les écrans .....................36

itinérairesLe Caire ................42La ville musulmane .............461 | Le Caire islamique ......49

Le Khan el-Khalili ............. 50La mosquée El-Azhar ...... 50Vers Bab el-Futuh ..............52Vers Bab Zuwayla : la Ghouriya ..........................54La madrassa du Sultan Hassan ..............56La mosquée Rifaï ...............58

Le Musée mevlevi .............58La mosquée Ibn Touloun .........................58Le musée Gayer Anderson .................59La citadelle .........................60

2 | Le quartier copte ........61La forteresse de Babylone ........................ 61Le Musée copte ................. 62L’église El-Moallaqa ......... 64Le monastère Saint-Georges ................... 64L’église Saints-Serge- et-Bacchus ...........................65L’église Sainte-Barbara ....65La synagogue Ben Ezra ...65

3 | Le Musée archéologique ............66

Le rez-de-chaussée .............67L’étage ......................................72

Carnet d’adresses ........... 76

De Giza à Saqqara ......... 854 | Giza .............................88

La pyramide de Chéops ...........................90La barque solaire ............... 91La pyramide de Chéphren ....................... 91La pyramide de Mykérinos ...................... 91Le Sphinx ............................93Le temple de la vallée ......93

5 | Saqqara .......................94Musée d’Imhotep .............95Le complexe funéraire de Djoser ..............................95Au sud du complexe ........97Le Sérapeum et ses environs ................. 101

6 | Memphis ...................103La statue de Ramsès ..... 104

Carnet d’adresses ..........105

Louxor et Karnak ........1077 | Le temple de Louxor .. 111

Le pylône de Ramsès II ... 113La cour de Ramsès II ........ 113La grande colonnade ......114Vers le sanctuaire.............114Le sanctuaire .....................114

8 | Le temple de Karnak ...115L’entrée et le 1er pylône ...116La première cour .............. 117Le 2e pylône ........................118

sommair

e cartes et plans

Le Caire I : plan général ........... ............ . 1er rabat de couvertureLes essentiels de l’égypte ....... ..............2e rabat de couvertureL e Caire II : Du Khan el-Khalili à Bab el-Futuh ......51

Le Caire III : La Ghouriya ........55Le quartier copte ...................63L e Musée archéologique : rez-de-chaussée ................. 68

L e Musée archéologique : étage ....................................... 73

V ue en coupe de la pyramide de Chéops ..... 91

L a nécropole de Saqqara............................ 94

L e complexe funéraire de Djoser ...............................96

Louxor .................................... 108Le temple de Louxor .............111Le temple de Karnak ........... 115La nécropole thébaine ....... 136La vallée des Rois ................. 139Assouan ................................. 180

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R Le pronaos du temple d’Edfou.

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Paros.La Chora de Folégandros. Sentier muletier d’Amorgos.

Les vieilles pierresDe prestigieuses cités antiques ont vu le jour sur les rives de l’ar-chipel. Leurs marbres blancs se font :> Évocateurs à Délos (p. 91), entre ruelles, maisons et temples. > Spectaculaires à Santorin (p. 136), entre Akrotiri – cité figée dans la lave – et l’an-cienne Thira perchée en haut de son effroyable rocher.> Romant iques à Naxos (p. 116), entre la porte des Naxiens au coucher du soleil et les Kouros assoupis dans la garrigue.

Les églises et les monastèresLa piété grecque se lit dans les paysages par-semés de chapelles et de monastères. > Tinos (p.  166) : outre son pèlerinage de la Vierge, l’île se distin-gue par la finesse de ses 750 églises et son monastère de Kechro-vouni.> Sifnos (p. 149) : posé sur un rocher, l’élégant monastère de Chryssopigi joue les sentinelles sur la mer.> Paros (p.  126) : l ’ é g l i s e d ’ E k a t o n -dapyliani est la plus ancienne et majes-tueuse des Cyclades.

L’architecture cycladiqueAu bord de l’eau ou à flanc de montagne, les villages font les délices des flâneurs :> Les plus célèbres : Oia à Santorin (p. 136) et la Chora de Mykonos (p. 110).> Les plus authen-t i q u e s : l e s C h o ra d’Amorgos (p.  90) , Séri fos (p.  144) et Folégandros (p. 95), le Kastro de Sifnos (p. 149), les villages p a y s a n s d e Ti n o s (p. 166).> Les plus surpre-nants : les villages de pêcheurs de Milos (p. 101).

La randoParcourir les Cycla-des au rythme de ses pas, c’est découvrir le visage rural, authenti-que et sauvage de l’ar-chipel. > Sifnos : pour ses s u p e r b e s s e n t i e r s muletiers (p. 149).> Amorgos : pour ses balades magiques entre le ciel et la mer (p. 72).> Naxos : pour une vue à 360° sur tout l’ar-chipel depuis le point culminant des Cyclades (p. 116).> Tinos : ses petits villages rendent les possibilités de marches inépuisables (p. 166).

Jouer les RobinsonsBaignades, balades et tavernes : certains confettis sont si minus-cules, qu’on en fait le tour en quelques heu-res, avant d’y prendre délicieusement racine. > Les petites Cycla-des (p. 132) : Iraklia la paysanne, Schinoussa la familiale, Koufonissi et ses plages d’un bleu paradis.> Anafi (p. 80) : la moins accessible des Cyclades se transforme en retraite égéenne avec sa plage paradi-siaque, son village cita-delle et ses superbes possibilités de balade.

Le farnienteAmateur de criques solitaires ou de plages organisées, il y en a pour tous les goûts. > Plages familiales : Naxos (Agios Georgios, Agia Anna) et Paros (Kolymbithrès, Golden Beach).> Plages à décibels : glamour à Mykonos, déjantées à Ios (plage de Mylopotas).> Plages vierges : Koufonissi , la côte sud-ouest de Naxos (Pirgaki), Sérifos (Psili Ammos, Kalo Ambéli) et Andros (Achla).> Plages multicolores : la palme de la diversité revient à Milos.

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Petits plats des îles | 53

P Le coloré et animé mar-ché central de Hell-Ville, sur l’île de Nosy Be, au nord de Madagascar.

Petits plats des îlesL’art culinaire malgache, géné-reux, authentique et convivial, accorde bien plus d’importance aux saveurs qu’à la présentation. Cette simpli-cité des plats se retrouve dans toute l’île. Mais gageons que, entre bons petits plats nationaux et cuisine régionale, tous ces délices épicés régaleront vos papilles.

Traditions en cuisineRiz, encoRe et toujouRs

Riz (vary) à tous les repas ! Voilà ce que pourrait être la devise de la cuisine malga-che. Ce féculent est en effet la base de l’ali-

Les assiettes RégionaLes

Sur les côtes, les restaurants vous réservent de bons plats de poisson et de fruits de mer : les poissons (marlin, espadon, thon, dorade, coryphène, capitaine…), les crus-tacés (langoustes à Nosy Be et Fort-Dauphin, gambas, crabes) et les coquillages, plus rares (huî-tres de Katsepy, bénitiers), sont accommodés selon tous les types de cuisine locale. Dans le Nord-Est, ne manquez pas les plats à base de vanille ou de noix de coco (canard à la vanille, poulet sauce coco…).

Les suRpRises de La gRande ÎLe

Forte de la qualité de ses produits et de l’influence française, la gas-tronomie malgache s’enrichit de mets souvent totalement insoup-çonnés du vacancier en partance pour les tropiques.

Dans la région des Hautes Ter-res, de Tananarive à Fianarantsoa, vous pourrez goûter au foie gras malgache arrosé d’un vin blanc du Betsileo, commander un civet de cerf aux girolles ou saliver devant des écrevisses à la nage comme on n’en voit plus en Europe ! Sans oublier le fromage, dont les diffé-rentes variétés s’apparentent aux tommes à pâte dure.

Cuisine exotique : ses petits secretsSi la base même de la tradition culinaire reste assez peu variée, la diversité et la qualité des produits rencontrés sur l’île réservent de savoureux moments.

FRuits d’ici et d’aiLLeuRs

Les hauts plateaux de l’île, grâce à un climat plus tempéré, com-plètent agréablement la gamme des fruits et légumes tropicaux. Étonnante, cette île où se côtoient pommes et mangues, pêches et lit-chis, raisins et fruits de la Passion, asperges et manioc !

mentation des Malgaches, et ceux-ci en consomment, en moyenne, 125 kg par an et par habitant. Pour sa défense, il faut bien avouer qu’il en existe plusieurs variétés. Parmi eux, essayez le riz « rouge », un riz entier non blanchi et non débar-rassé de son enveloppe rougeâ-tre. En plus d’être particulière-ment savoureux, il figure parmi les meilleurs du monde ! Vous le trouverez en particulier dans la province de Fianarantsoa. Le matin, vous n’échapperez pas non plus à cet aliment : le riz y est consommé en bouillie, sosoa (pro-noncez « chouchouha »).

un steak de zébu, s’iL vous pLaÎt !Avec le poulet (akoho) et le porc (kisoa), le zébu (omby) est la viande la plus couramment cuisi-née. Si elle est la plupart du temps bouillie, n’ayez crainte, les occa-sions d’apprécier la viande de zébu ne manquent pas : aussi ten-dre et goûteuse que celle d’un bon charolais, elle vous sera servie en steak sauce poivre vert, en petite brochette grillée ou en lamel-les finement tranchées et fumées (kitoza). Attention pourtant : ne vous étonnez pas de trouver dans votre assiette de bons morceaux de gras, ce sont les morceaux pré-férés des Malgaches !

Les gRands cLassiques

Plat national, le romazava (p. 55) se prépare avec des brèdes (feuilles vertes d’un légume – patate, songe – ou d’une plante sauvage à la saveur légèrement piquante) et des morceaux de viande de zébu longuement mijotés dans un bouillon parfumé. Cette pré-paration comporte un nombre infini de variantes en fonction des régions, des ingrédients dis-ponibles et de l’humeur du cui-sinier. Autre grand classique, le ravitoto est un plat préparé à base de feuilles de manioc pilées et de morceaux de viande de porc.

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itinéraire 10 | Bantry et l’Anneau de Beara | 107106 | Le Cork et le Kerry

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construit en 1910 pour relier ce qui était encore Cloghane Island à la terre ferme. Dauphins et baleines croisent au large en saison. Les pho-ques, eux, font la sieste sous le pont.

|| La péninsule de Beara★

Ancien royaume des contreban-diers, la péninsule de Beara inspira une célèbre ballade, A Morning in Beara. La côte, échancrée, est domi-née par des montagnes sombres. La péninsule a ses oasis et ses paysages pelés, brûlés par les embruns.

| Glengarriff et ses environs★

> 18 km N-O de Bantry par la N71.

Glengarriff (un peu plus de 1 000 hab.) a eu son heure de gloire : ce fut un lieu de villégiature prisé à la fin du xixe s. de la gentry anglaise, reine Victoria en tête.

| Le phare de Mizen Head★★★

>  43  km  S-O  de  Bantry  par  les  N71  et R591. Comptez 10 à 15 min. de marche pour rejoindre  le  phare. %  (028)  351.15.  www.mizenhead.ie. Ouv. de mi-mars à mai, t.l.j. 10 h 30-17 h  ;  juin-sept.,  10 h-18 h  ;  oct., t.l.j., 10 h 30-17 h ; de nov. à mi-mars, w.-e., 11 h-16 h. Entrée payante (+ 5 ans). Café et boutique à  l’entrée. Durée  :  1 h à  1 h 30. Audiovisuel  en  anglais. Bonnes adresses Durrus et Goleen p. XXX.

Mizen Head est un promontoire impressionnant formé de falaises souvent voilées de brume. À l’extré-mité, l’ancien phare a fonctionné de 1909 à 1993 : il guidait les navires aux abords de ce cap, qui doit détenir le record du monde des naufrages. Que ce soit par beau temps ou par tempête, la magie de Mizen Head opère. Encore faut-il descendre 99 marches (il y a une rampe-échappatoire !), franchir un pont (50 m au-dessus de la mer),

Room avec ses chandeliers en cristal de Waterford, sa tapisserie, que la reine Marie-Antoinette a reçu en cadeau de mariage.

● ♥ Les jardins. Mêmes horaires que Bantry House ci-dessus. Ils ont retrouvé leur splendeur, que ce soit le jardin à l’italienne ou le parterre à l’anglaise. Vous ne manquerez pas de grimper les 106 marches de « l’escalier vers le ciel », qui vous emmène sur la terrasse supérieure, où la vue★★★ embrasse toute la baie.

à voir dans les environs. De quelque 2 m de haut, en plein champ, sur une petite éminence, Kilnaruane Stone, un pilier sculpté, a sans doute constitué la base d’une croix du ixe s. Surprise : sur la face sud-est, on peut reconnaître un curra-gh (p. XXX) avec ses quatre rameurs. Situé à l’écart de Cork Rd, à 1,5 km S-O du cen-tre-ville : prenez comme point de repère le Westlodge Hôtel et tourner à g. (fléchage).

bucol ique. Dans ♥ Guágane Barra Forest Park★, la Lee prend sa source. Un lac se cache entre les mélèzes. Vision de rêve : une petite église posée sur l’eau, sur une île minuscule, reliée à la terre ferme. Au vie s., Saint Fin Barre, le patron de Cork aurait établi sur cet îlot son premier mo-nastère. Pêcheurs, rêveurs, randonneurs trouveront ici leur bonheur. À 26 km N-E de Bantry  par  les N71  et  R584 dir. Macroom. Bonnes adresses Macroom p. XX.

| ♥ Bantry House★★

> À 750 m à pied du centre-ville par Cork Rd  (N71),  au  S-O. %  (027)  500.47.  www.bantryhouse.com.  Billet  couplé  maison et  jardin. Ouv.  de mi-mars  à  fin  oct.,  t.l.j. 10  h-18  h.  Dern.  admission  à  17  h.  Café-salon de thé. Maison d’hôtes p. XXX. Par-king. Durée : 1 h.

Cette grande demeure occupe un site magnifique dominant la rade. Elle fut construite vers 1690 dans un style Queen Anne (p. XXX), puis embellie au xixe s. Elle appartient à la famille White depuis 1739. À l’intérieur, on peut admirer une collection de meubles Boulle, de chaises Chippendale et, surtout, des tapisseries d’Aubusson ou des Gobelins, ainsi que des tapis de la Savonnerie : ne pas rater Rose

L'armada françaiseEn pleine Révolution, la France s’est décidée à donner un coup de main à Wolfe Tone et à ses United Irishmen, pour chasser les Anglais d’Irlande (p. XXX). En 1796, quarante-trois na-vires de guerre et seize mille marins, sous le commandement du général Hoche, furent engagés dans cette aventure.

Mais la tempête, la malchance… et l’attitude loyaliste de Richard White ont eu raison de cette armada fran-çaise. White fut nommé trois mois plus tard baron de Bantry. ●

S Petit cottage dans la pénin-sule de Beara.

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itinéraire 14 | Sur la 5th Avenue | 131

bronze orné de statues de saints et de prophètes, la Lady Chapel★ (chapelle de la Vierge) en marbre du Vermont, et le chemin de croix★ en pierre de Caen (1890).

Plus de la moitié des 70 vitraux ont été réalisés dans des ateliers de Bos-ton, Chartres et Birmingham. Les archevêques de New York reposent dans la crypte sous l’autel.

à ne pas manquer : St Patrick’s Cathedral est le point de départ de la fameuse ♥ Easter Parade, particulièrement photogénique. Rendez-vous également sur les lieux pour St Patrick’s Day (p. 56-57).

> Avant de poursuivre sur 5th Ave., pre-nez E50th St. vers l’est jusqu’à Madison Ave. et prenez à g.

|| Villard Mansions★

> IV-C3 451-455 Madison Ave., entre E50th et 51st Sts, juste derrière St Patrick’s Cathedral. M° 50th St./Rockefeller Center (lignes B, D, F, V), 5th Ave. (ligne E, V), 50th St. (ligne 1), 49th St. (lignes N, R, W). Bus M1 à M7, M18, M27, M30, M31, M50.

Derniers exemples de ces élégantes résidences qui précédèrent les gratte-ciel dans ce quartier, cet ensemble de six maisons de ville fut construit entre 1883 et 1885 (McKim, Mead & White) pour Henry Villard, patron de la North Pacific Railroad (compagnie de chemins de fer).

Les Villard Mansions accueillent le New York Palace (p. 212). Entrez dans la cour d’honneur, où patien-taient autrefois les attelages, pour admirer la vue★ sur le chevet de St Patrick’s Cathedral. La Gold Room★ et l’ancien salon d’Henry Villard, tous deux classés, abritent un vitrail signé L. C. Tiffany (f. au public) > encadré p. 135.

L’aile nord abrite l’Urban Center Books, une excellente librairie d’ar-chitecture.

> Continuez sur Madison Ave. puis pre-nez à g. dans 51st St. pour rejoindre 5th Ave.

|| St Patrick’s Cathedral★★

> IV-C3 5th Ave., entre E50th et 51st Sts. M° 47th/50th Sts (lignes B, D, F, V), 5th Ave. (ligne E, V). Bus M1 à M5, M27, M32, M50. Ouv. t.l.j. 6 h 30-20 h 45, dim. grand-messe à 10 h 15. Pour les offices % 753.2261.

Siège de l’archidiocèse de New York, la plus grande cathédrale catholi-que du pays ressemble, malgré ses 101 m de haut, à une chapelle per-due parmi les tours du Midtown.

Construite dans le style gothique flamboyant, entre 1858 et 1878 par J. Renwick Jr pour la communauté irlandaise, elle se dressait alors au nord du centre-ville, dans une zone encore très rurale, et ne fut inaugu-rée que vingt ans plus tard, quand le quartier commença à se peupler de riches résidents.

Sa construction nécessita des tech-niques et des matériaux modernes, rendant inutile l’emploi d’arcs-boutants. L’intérieur est d’une belle ampleur : nef longue de 80 m, large de 33 m et haute de 34 m (2 400 places assises). À voir en particulier : le baldaquin★ de

et extravagants hôtels particuliers, presque tous disparus. L’architecte Le Corbusier voyait dans la 5th Ave. l’épine dorsale de la ville. Du nord au sud, elle dessine au centre de l’île une ligne de partage des rues, organisant l’espace urbain.

Vitrine de luxe de New York, à l’ins-tar des Champs-Élysées à Paris, la section de la 5th Ave. située au nord de 47th St. est l’une des plus chères au monde. Il faut s’appeler Jackie Kennedy ou Donald Trump pour connaître le privilège d’y résider. Les plus élégants des grands maga-sins (Saks Fifth Avenue, Henry Ben-del, Bergdorf Goodman), les grands joailliers (Cartier, Stern, Van Cleef & Arpels, Tiffany & Co.) s’y succè-dent tandis que les grands noms de la mode (Chanel, Hermès, Dior) lui préfèrent E57th St. et Madison Avenue.

Départ : St Patrick’s Cathedral.

Programme : cette promenade à pied en direction de Central Park est un must lors d’un premier séjour à New York.

Quoi de neuf ? La boîte de verre de l’Apple Store sur Grand Army Plaza.

Bonnes adresses, p. 210 et p. 221.

Plan IV-C2-3, p.  6-7, et plan circuit ci-dessus.

C’est en admirant les rares façades d’hôtels particuliers qui bordent encore 5th Ave. entre le Rockefeller Center et Central Park que l’on prend la mesure de cette belle artère telle qu’elle fut dessinée au début du xixe s. À partir des années 1880, les Whitney, les Gould, les Vanderbilt et les Astor s’établirent dans de somptueux

14 | Sur la 5th Avenue★★

Le New York d’Edith WhartonNée à New York sur W23rd St., la ro-mancière Edith Wharton (1862-1937) a dépeint, d’une plume sans complai-sance, les mœurs du milieu aristocra-tique dont elle est issue. Dans ce New York d’avant les gratte-ciel, où l’on circule en voiture à cheval, quelques familles, descendantes des premiers colons, vivent selon des codes qui ne souffrent pas d’être enfreints. Un cercle très fermé où chacun est tout entier occupé à tisser des relations et des alliances propres à conforter sa position et à servir ses intérêts. Confrontées à cet univers aussi feutré qu’impitoyable, les héroïnes d’Edith Wharton – Lily dans Chez les heureux du monde, la comtesse Olenska dans Le Temps de l’innocence ou Charlotte Lovell dans Vieux New York – sombrent dans une inéluctable déchéance pour en avoir transgressé les règles. l

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itinéraire 21 | Le Donegal | 173

P Le Glenveagh National Park sert d’écrin de ver-dure au château de John George Adair.

●●● Pratique  : Visi-tor Centre★★ % (074) 913.7090. www.glen veaghnationalpark.ie. Ouv. mars-oct., t.l.j. 10 h-18 h, nov.-fév., 10 h-16 h. En accès libre (mais cela devrait chan-ger courant 2009). Res-taurant (Pâques et juin-sept.). Parc du château en accès libre. Accès payant : navette pour se rendre au château (2 e AR) et entrée château (3 e) sur vis. guidée uniquement, en anglais, 30 min env.

●●● Accès : 24 km N-O de Letterkenny par la N56, la R255 et la R 2 5 1 . Pr é vo i r u n e 1/2 journée. ●

Mont et merveilles… Le parc, qui occupe plus de 16 000 ha, est sillonné de sentiers de randonnée, troué de lacs, tapissé de tourbières. Il sert d’écrin au château de Glenveagh, un Bal-moral en miniature, que se fit construire John George Adair.

Le Visitor Centre présente John George Adair (1823-1885), comme « un homme du xixe s. avec ses contradictions » et sa vision romantique de la nature. Des contradictions, il n’en manquait pas. Ardent défenseur dans sa jeunesse des droits des fermiers, il les piétina allègrement, devenu propriétaire, expulsant sans ménagement 47 familles d’un coup en avril 1861, jetant à la rue sans état d’âme 159 enfants. Entre 1867 et 1873, il se fit construire ce château néogothique dans le style lancé par la reine Victoria à Balmoral. En 1937, le château fut racheté par l’Américain Henry McIlhenny, ami des stars et petit-fils de l’inventeur du compteur à gaz. Aujourd’hui, cette gentilhommière croule sous les trophées de chasse, les meubles précieux en mahogany (acajou), les lustres en cristal de Venise. La chambre bonbonnière, que réclamait Greta Garbo, n’en détonne que davantage.

Les jardins du château sont une splendeur. Quant au parc, des parcours balisés (le plus court fait 2 km env.) permettent d’aborder l’une des dernières forêts semi-naturelles d’Irlande, où chênes, bouleaux et ifs abondent. ●

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| ♥ GlencolmcilleH

> 12 km O du parking de Slieve League. Revenir vers Carrick et repartir à g. sur la R263.

L’arrivée sur Glencolmcille offre d’autres battements de cœur. La belle plage de Silver Strand se pro-file dans le fond de la baie. Le village a la sérénité des bouts du monde. On comprend que saint Columba (Colm Cille), l’un des trois saints patrons de l’Irlande (521-597), ait choisi ce lieu comme retraite.

● Father  McDyer’s  Folk  Village Museum  &  Heritage  Centre★. % (074).973.0017. www.glenfolk village.com. Ouv. Pâques-sept., lun.-sam. 10 h-18 h, dim. 12 h-18 h. Accès payant. Salon de thé. Boutique. Ateliers ponctuels de tapisserie par ex. Durée de la vis. : 1 h. C’est à un autre saint homme, le père James McDyer (1911-1987), que Glencolmcille doit sa « résurrection ». Il y a créé ce musée, où sont reconstitués une école de village du xixe s., un débit de boissons clandestin, où l’on servait du poitín (p. 46), une étuve, c’est-à-dire une hutte de sudation où les malades devaient rester confi-nés plus de cinq heures durant, et d’autres lieux de la vie quotidienne. Pour évoquer la vie rurale du Donegal dans les derniers siècles, rien ne manque dans les cottages aux murs blanchis à la chaux : rouet, lits en fer, croix de Sainte-Brigid.

> Retour sur Donegal par la même route (53 km E par R263 et N56).

|| InishowenHH

> Circuit de 300 km, dép. et retour Done-gal. Fléchage : panneaux Inis Eoghain 100 (100 miles). Bonnes adresses p. 243, p. 244, p. 246.

La vaste péninsule d’Inishowen est restée encore sauvage. Les bruyères rousses, la mer bleue, une flottille d’îles au large… C’est le bout du monde, où vous attendent dans quelque pub une seafood chowder et un joueur de violon désœuvré.

| DonegalH> 65 km N-E de Sligo, 74 km S-O de Derry. Bonnes adresses p. 245.

Après la défaite de Kinsale (p. 266), sir Basil Brooke récupère le fief des O’Donnell. Il dessine les plans de la ville, organisée autour de sa place centrale, le Diamond. Sur cette place, un obélisque a été érigé à la mémoire de quatre moines de l’abbaye de Donegal, rédacteurs des fameuses Annals of the Four Masters, chronique qui couvre 4 500 ans de l’histoire irlandaise, jusqu’en 1616.

● Donegal  Castle★. % (074).972. 2405. www.heritageireland.ie. Ouv. Pâques à mi-sept., t.l.j. 10 h-18 h ; mi-sept . à déb.-avr. , jeu.- lun. 9 h 30-16 h 30. Der. admission : 45 min avant F. Accès payant. Durée de la visite : 45 min. Dépliant en fran-çais. Brooke s’est fait construire en 1610 ce manoir de style jacobéen avec une façade à cinq pignons.

à vélo. Une bonne idée : faire à vélo le tour du lough Eske (une trentaine de km env.). Points de vue assurés (location p. 245).

| ♥ Les falaises de Slieve LeagueHHH

> 47 km O de Donegal par N56, R263. À Carrick, prendre à g. la dir. Sliabh Liag Cliffs (parfois vous trouverez aussi Bun-glas Cliffs).

La route étroite (il y a un parking à l’arrivée) grimpe à l’assaut des falaises (601 m) qui sont parmi les plus hautes d’Europe. Le vent siffle furieusement, et l’on n’entend pas, tant la hauteur est considérable, les vagues en contrebas.

randonnée. Un sentier étroit, le One Man’s Pass (la passe d’un seul homme), permet de faire l’ascension de Slieve Lea-gue ; cette escalade n’est pas aussi pé-rilleuse qu’on le dit mais elle est à proscrire par grand vent et exige de bonnes chaussu-res. Par les crêtes, vous pouvez prolonger cette randonnéeHHH jusqu’à Silver Strand (3 ou 4 h de marche, 16 km aller simple) ; c'est la plage du village de ♥ Malinbeg.

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Sérifos | 229

s 7. Alexandros Vassilia % 228.10. 51.119, www.alexandros-vassilia.gr. 20 ch. et studios. Sur la plage. Joli ensemble de ch. et studios recouvert de rosiers, jasmin et bougainvilliées. Taverne et jardin fleuri donnant directement sur la plage. Préférez les ch. de derrière, qui n’auront certes pas la vue, mais seront épargnées par les odeurs de cuisine.

Chora

> De 30 à 45 es 8. I Apanemia % 228.10.51.717. 10 ch. Ouv. toute l’année. En arrivant à Chora, prendre l’impasse qui des-cend sur la dr. Le nom de cette pen-sion signifie « sans vent », une qualité assez exceptionnelle à Chora. Ch. petites et simples, mais bien entre-tenues. Le sentier qui passe sous la pension conduit à la superbe plage de Psili Ammos en 30 min.

| Tavernes et restaurantsLes ♦ 1. renvoient aux adresses placées sur la carte p. 144. Les prix donnés sont calcu-lés sur la base d’un repas comprenant une entrée, un plat et le couvert.

LivaDi

> De 8 à 12 e ♦ 9. Stamatis % 228.10.51.309. À 100 m après l’hôtel Asteri, vers le milieu de la baie. Cuisine grecque

l’île. Ch. agréables aux couleurs douces. Située un peu en hauteur, la pension est exposée au vent, mais les terrasses offrent une belle vue sur la baie et Chora. Accueil un peu froid.

> De 70 à 80 es 4. Studios Amfitriti % 228.10. 55.63, www.studiosamfitriti.gr. 8 studios. De l’autre côté de la baie, à 1 km du port. Chaque studio adopte un univers coloré autour de diffé-rents thèmes : les étoiles, le soleil, les parasols… Vue superbe sur Chora.

s 5. Studios Aguira % 228.10. 51.508, www.studiosagira.gr. 7 stu-dios. Au milieu de la baie. Chaque studio est un petit cube blanc neuf, de plein pied. Le premier est à 15 m de la mer, les autres sont derrière. Intérieur bien équipé. Produits pour le petit déjeuner fournis.

LivaDakia

> De 50 à 70 es 6. Camping Coralli % 228.10. 51.500, fax 228.10.51.073, www.coralli.gr. 300 places, 33 ch. (appe-lées bungalows) et 12 appart. Carte de paiement acceptée. À 800 m du port. Le complexe est superbement situé sur la plage, , avec également un self-service, un mini-marché, un bar, une piscine et… de la musique forte en été.

sportTrekkingSérifos ravira les amateurs de marche. Cas rare en Grèce, la mairie a payé un spécialiste de la randonnée pour baliser 7 sentiers et écrire un guide sur l’île (Diadromes sti Serifo de Kostas Zarokostas), en grec et en anglais. Voici les 7 randonnées, avec leur numéro :

A. Livadi (le port) – Chora (la capitale) : 50 min.1. Chora – Kalistos (village du N-O) : 1 h 30.2. Chora – Giftika (centre de l’île, près de l’héliport) : 50 min.3. Akonidia (centre de l’île) – Koutalas (plage du S-O) : 1 h 10.4. Giftika – Panagia (village du centre) : 1 h 40.5. Panagia – Sikamia (plage du N) : 1 h.6. Pyrgos (village du centre) – Sikamia : 1 h 10. ●

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après le débarcadère. Billets de bateau, location de ch., de voitures, de scooters et de vélos, connexion Internet.

● Capitainerie % 228.10.51.470.

● Centre de santé. Sur la route entre Livadi et Chora % 228.10.51.202.

● Distributeurs d’argent. Deux sur le port.

● Mairie. À Chora % 228.10.51.210.

● Poste. À Livadi seulement, sur la route parallèle au port.

● Station-service. Une seule der-rière Livadi.

● Taxis. Il y a 4 taxis indépen-dants sur l’île % 69.44.90.86.37 ou 69.32.43.11.14 (portable).

| HébergementLes s 1. renvoient aux adresses placées sur la carte p. 144. Les tarifs indiqués sont sur la base d’une nuit en chambre double en août, petits déjeuners compris pour les hôtels, petits déjeuners non compris pour les loca-tions. Les tarifs baissent de moitié en basse saison. Sauf mention contraire, les établis-sements sont ouverts d’avr. à oct.

LivaDi (Le port)> De 30 à 45 es 1. Anna Rooms % 228.10.51.263. 8 ch. Juste après l’hôtel Asteri sur la baie. Ch. un peu vieillottes, mais joliment arrangées et très bien tenues par Anna (étage du haut) et Fani (étage du bas, moins cher). Seule Anna parle anglais.

> De 50 à 70 es 2. Captain George % 228.10. 51.274, www.captain-george.com. 8 ch. Une adresse sympathique, au cœur de Livadi, sur le port. Récem-ment refaites, les ch. ont une petite terrasse ou un balcon (s.d.b. minus-cules). Propriétaire prévenant qui affiche la météo, les horaires des bateaux et des bus.

s 3. Cristi % 228.10.51.775. 9 ch. et 2 studios. Ouv. toute l’année. La pre-mière pension en débarquant sur

| S’informer● Internet. www.stoustratou.com : le site du café Stous Stratou à Chora, tenu par un Français et un Grec, donne beaucoup d’informations utiles et en français sur l’île. www.e-serifos.gr : site général (en anglais).

| Accès● En bateau. Depuis Le Pirée : liaisons t.l.j. (4 h 30 de traversée en ferry ; 2 h 30 en bateau rapide). Depuis Sifnos et Milos : liaisons t.l.j. également. Depuis Folégandros, Syros, Paros, Ios et Santorin : en principe, 1 ou 2 liaisons/sem. en saison.

●●● Rens. www.gtp.gr et www.danae.gr.

Circuler● En bus. Bus régulier entre Livadi et Chora. Horaires aléatoires vers le reste de l’île (horaires affichés aux stations de bus de Livadi et Chora).

● À pied. Quelques très beaux sen-tiers. Un bon marcheur met 3 h pour traverser l’île du sud au nord.

Bonne carte Topo d’Anavasi au 1/25 000e avec description détaillée de tous les sentiers de l’île.

● En voiture. Sur cette île toute ronde, les distances sont courtes. Les infrastructures se sont beaucoup améliorées ces dernières années : ouverture d’une route entre Psyli Ammos et Kalistos, goudronnage des anciennes voies… Le tour de l’île se fait en 2 h tranquillement.

| Adresses utiles● Agence de voyages. Krinas % 228.10.51.488. Première agence

Sérifos, pratiqueVisite: p. 144

Carte de l'île : p. 144

Carte des Cyclades : p. 16

Indicatif téléphonique % 228.10

P Le lémur macaco (à gauche/haut) aux oreilles touffues s’observe en par-ticulier à Nosy Be, dans le Nord-Ouest malgache (ici une femelle avec son pe-lage roux). L’espiègle Le-mur catta (à gauche/bas) se reconnaît facilement à sa queue annelée noire et blanche. Le propithèque (ci-dessus) est un grand lémurien diurne dont les bondissements sur deux pattes constituent une étrange chorégraphie.

faune Le sanctuaire des lémuriensLes lémuriens sont arrivés il y a environ 50 millions d’années à Madagascar, qui était déjà séparée de l’Afrique : sur le continent, l’évolution des espèces donnera naissance aux singes alors que sur la Grande Île, les lémuriens trouvèrent peu de concurrence et de nombreuses niches écologiques où se diversifier.

Une famille singulièreLe terme « lémurien » vient de lémure, mot ancien qui désigne le spectre d’un mort, en référence aux larges orbites oculai-res de ces animaux. On distingue deux grands groupes de lémuriens (prosimiens, sous-ordre des primates) dans le monde : les lorisiformes (loris de Ceylan, galago du Sénégal) et les lémuriformes, plus nombreux, qu’on ne rencontre qu’à Madagascar. Si certaines formes géantes ont disparu avec l’arrivée de l’homme, il en subsiste une trentaine d’espèces, soit 90 % des espèces recensées sur la planète, de la taille d’un rat à celle d’un chien moyen. Tous possèdent une queue touffue (sauf l’indri), des mœurs arboricoles, des membres postérieurs développés, un régime alimentaire à base végé-tarienne plus ou moins enrichie d’insectes, des mains et des pieds préhensiles.

Maki et aye-ayeLes lémuriens malgaches peuvent être classés en quatre familles bien distinctes :

● Diurnes et vivant en société dans les régions forestières, les Lémuridés sont les plus courants, représentés par les hapalémurs, les lépilémurs et les lémurs. Ces derniers, appe-lés makis, ont la taille d’un grand chat, une queue longue, un pelage doux parfois laineux et coloré et un museau de renard. Parmi eux, on rencontrera facilement le Lemur catta dans les régions sèches du sud ou le Eulemur macaco dans les forêts de l’Ouest.

● Les Indriidés incluent l’indri (ou babakoto, voir ci-dessous), le plus grand de tous et le propithèque (sifaka) qui vit princi-palement dans la brousse du Sud.

● Bien que largement répartis sur l’île, les Cheirogalidés sont moins visibles : cheirogales et microcèbes, entre autres, sont de petites espèces nocturnes et forestières, de la taille d’un gros rat, qui se réfugient le jour dans des nids de branchages ou des trous d’arbres pour ne sortir qu’à la nuit tombée, en quête d’insectes.

● La famille des Daubentoniidés n’est représentée que par une seule espèce rare, insolite et limitée aux forêts côtières du nord-est, la réserve de Nosy Mangabe en particulier (p. 124) : l’aye-aye.

L’intouchable babakotoFort heureusement, les croyances populaires protègent l’indri (babakoto en malgache). Sacré aux yeux des habitants, il est

fady, autrement dit intouchable. Facilement identifiable par sa tête noire et son dos blanc, sa stature haute et sa quasi-absence de queue, l’animal est strictement localisé dans la forêt d’altitude de la falaise orientale située entre Sambava et le fleuve Mangoro dans le Sud. Le babakoto est le plus grand des lémuriens actuels : l’adulte mâle peut peser jusqu’à 15 kg et mesurer environ 75 cm. Comme tous ses congénères, il mène une vie sociale bien organisée, vit en groupe familial allant de 2 à 5 individus sur un territoire précis et dispose d’un répertoire vocal important de cris de contact, de refus ou d’alerte. Son appel, semblable à une longue plainte modulée, est très caractéristique et perçu à plus de 2 km à la ronde. On peut entendre ses cris à n’importe quel moment de la journée mais c’est au petit matin et lors d’éclaircies après la pluie qu’ils sont les plus fréquents. Capables de bonds de plus de 6 m, les indris se déplacent peu dans la journée, préférant la fouille systématique d’une zone limitée à la recherche de fruits, de bourgeons, d’insectes, de larves et de feuilles. Un individu avale 1,5 kg de nourriture par jour provenant de 70 espèces végétales différentes. La survie de l’animal dépend donc de la préservation d’un habitat riche et varié. La femelle n’a qu’une portée tous les deux ou trois ans, ce qui rend l’espèce encore plus fragile. ●

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retrait par carte bancaire, ce qui rend plus avantageux le change d’argent liquide. Toutefois les billets de 500 e sont refusés dans certaines banques.

Enfin, il est possible de se faire envoyer rapidement de l’argent de France par le réseau Western Union.

Pensez à faire le plein d’argent liquide avant de quitter les villes, car le réseau bancaire malgache est peu dense, et le paiement par carte est limité à quelques grands hôtels, agences de voyages et boutiques de luxe disposant d’une connexion Internet.

|| Courrier et courriel● Le courrier. Le service postal malga-che est plutôt fiable. Comptez 8 jours pour les lettres et les cartes à desti-nation de la France au départ de la capitale, trois semaines au départ des endroits les plus reculés. L’envoi du courrier et l’achat des timbres se font uniquement dans les bureaux de poste. Ne vous fiez pas aux antiques boîtes aux lettres dans la rue, qui n’ont souvent plus qu’une valeur décorative.

Si vous avez choisi de séjourner à un endroit bien défini, le meilleur moyen pour recevoir votre courrier est de vous le faire adresser à la poste restante de votre lieu de séjour.

● Courriel. Vous trouverez quelques cybercafés dans la plupart des gran-des villes (voir Bonnes adresses). Les connexions sont encore assez lentes et pas toujours de bonne qualité, mais les équipements s’améliorent.

|| CuisineOù se restaurer ?> Les restaurants et Les gargotes

Il est possible de déguster des plats français, réunionnais, chinois, indiens, etc. dans les restaurants des grandes villes.

La cuisine malgache se prépare dans les gargotes ou « hotely  gasy ». À peine installé, on vous sert une assiette de riz, la base de l’alimen-

Les banques changent la plupart des devises étrangères en espèces ou en chèques de voyage. La carte VISA est acceptée à la BMOI, filiale de la BNP, la BNI-CA (Crédit agricole), la BFV-SG (Société générale) et la BOA. Elles ont des agences dans les grandes villes du pays et sont équipées (pour la grande majorité) de distributeurs de billets. La BOA et la MCB acceptent la Mas-tercard (MC), mais attention, la BOA ne disposant pas de serveur informa-tique demande un délai de 24 h envi-ron (parfois 2 à 3 jours) pour délivrer la somme demandée. La MCB délivre instantanément les billets, mais ne dispose que de 3 agences sur l’île (Tananarive, Mahajanga, Tamatave). Par ailleurs certains hôtels acceptent le paiement avec la carte VISA mais très rarement avec la MC. Il est donc fortement recommandé aux voyageurs de ne pas venir à Madagascar munis d’une seule carte MC.

Notez que les banques prélèvent des commissions plus ou moins importan-tes sur les chèques de voyage et le || Change

Depuis 2003, l’ariary a remplacé le franc malgache (1 ariary = 5 Fmg), l’unité monétaire en cours avant la colonisation. Il existe des billets de 10 000, 5 000, 2 000, 1 000, 500, 200 et 100 ariary, ainsi que des pièces de 50, 20, 10, 5, 2 et 1 ariary.

L’ariary n’étant pas convertible sur le marché international, vous ne pourrez changer votre argent qu’une fois sur place à l’aéroport, dans les banques et dans certains hôtels ayant reçu l’agré-ment. Pensez à changer vos ariary avant de reprendre l’avion.

Depuis 2004, l’ariary connaît une dépréciation constante de sa valeur. Renseignez-vous sur le cours de la monnaie avant de partir (en 2008, 1 e = 2 500 ar. environ).

|| ArrivéeVotre avion en provenance de l’Europe atterrira à l’aéroport international d’Ivato (p. 193), qui se trouve à environ 15 km N-O de Tananarive. Si vous devez prendre un vol intérieur, le terminal jouxte celui des vols internationaux.

Vous pouvez acquitter vos droits de visa, si vous ne l’avez pas fait avant votre départ, auprès du bureau des douanes (p. 279) et changer de l’ar-gent au bureau de change.

La sortie de l’aéroport est assez éprou-vante. De nombreux porteurs vous pro-posent leurs services en s’emparant de vos valises tandis que les chauf-feurs de taxi vous assaillent de toutes parts. Soyez bien vigilant et gardez votre sang-froid (p. 194).

argentChange : évitez  le système DComme dans tous les pays à la recherche de devises fortes, le change au noir existe à Mada-gascar. À la sortie de l’aéro-port et dans les rues des gran-des villes, on vous proposera de faire du change. Si le taux est souvent intéressant, cette pratique est illégale et les peines encourues sont réelles (forte amende et expulsion du pays). Sans compter les arna-ques et les faux billets de ban-que en circulation. ●

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R À Madagascar, les jour-naux ne sont pas distribués en dehors des grandes villes et leur prix reste élévé.