CHAPITRE 6 (HISTOIRE)

Les nouveaux horizons géographiques et

culturels des Européens à l’époque moderne

II. LES HOMMES DE LA RENAISSANCE : L’EXEMPLE

DE LA RENAISSANCE EN FRANCE

Travail préparatoire à la maison : lire

attentivement le dossier documentaire sur la

Renaissance en France et réaliser la fiche

demandée au début du dossier.

Etude du sujet à partir de tableaux, de textes

littéraires, d’un extrait de film et d’une émission

de radio.

=> Répondez à la question suivante lors de

l’étude des différents documents :

En quoi chaque document nous éclaire-t-il sur les

changements apportés par l’humanisme et la

Renaissance en France ?

PORTRAITS DE ROIS

Portrait de François Ier, roi de France

Jean Clouet (vers 1480 – vers 1540)

Henri II, roi de France, Catherine de Médicis et

leurs enfants

Alfred Johannot (21 mars 1800 - 7 déc. 1837)

Portrait de Charles IX, roi de

France (1550-1574)

D’après François Clouet

Henri, duc d'Anjou, futur

Henri III

Portrait par Jean Decourt

(vers 1570)

Le jeune prince se fait

remarquer par son

élégance et l'entretien de

son apparence

Henri IV équestre, sur un

cheval cabré, gravure par

Antonio Tempesta, 1593.

Musée national du château de

Pau

DES PRINCES DE

LA RENAISSANCE

L’empereur Auguste et la sibylle Tibur et détails, vers 1571, Antoine Caron, (Paris, musée du Louvre). Antoine Caron, qui

s’est formé dans le chantier de Fontainebleau comme assistant du Primatice, participe à la diffusion de la mode

antiquisante, mais avec un souci d’originalité dans le traitement de la perspective. Il ne s’agit pas d’une représentation

archéologique, mais d’une libre adaptation, presque pré-baroque. La sibylle désigne à l’empereur Auguste, agenouillé

devant elle, l’apparition d’une Vierge tenant l’Enfant que le peuple romain devra désormais adorer. Au milieu de ce

décor architectural de saveur antique, on reconnaît quelques monuments parisiens du XVIe siècle, la Tour de Nesle, le

jardin et un pavillon du château des Tuileries, le nouveau palais de la reine mère, qui ne fut inauguré qu’en 1573 avec

bien sûr, une fête. Le palais se trouvait sur le site d’une ancienne fabrique de briques (tuilerie) à l’extérieur des anciens

murs de la ville qui rejoignait l’autre résidence royale, le Louvre, dont la cour Carré venait d’être construite par Pierre

Lescot. L’édifice des Tuileries apparaît dans presque toutes les œuvres de Caron, comme s’il s’agissait d’un emblème.

Source des textes

accompagnant les

tableaux reproduits sur

les trois diapositives

suivantes :

http://www.aparences.n

et/art-et-mecenat/les-

valois-et-lecole-de-

fontainebleau/la-societe-

de-cour-et-les-derniers-

valois/

Bal à la cour d’Henri III, deuxième moitié du XVIe siècle, École française, (Paris, musée du

Louvre). L’homme de cour était reconnaissable à sa tenue, à son expression corporelle qui

se traduisait dans l’équitation, la démarche, les gestes, et (surtout, peut-être) la danse. Les

traités sur la danse témoignent du sérieux apporté à cette activité ; des maîtres de danse

italiens, comme Cesare Negri de Milan, étaient réclamés par bien des Cours européennes.

La danse était une des principales composantes des fêtes de cour, et sans doute est-il arrivé

que la danse ouvre à quelques courtisans la voie d’accès à la faveur royale. La notion de

grâce, toute maniériste, l’on pourrait l’appliquer aussi à la cour de France.

Bal du duc de Joyeuse, vers 1582, Ecole franco-flamande, (Paris, musée du Louvre). Scène

d’intérieur. Bal de noces donné à la cour d’Henri III à l’occasion du mariage d’Anne, duc de

Joyeuse, avec Marguerite de Lorraine le 24 septembre 1581. Les deux protagonistes sont

reconnaissables dans le couple dansant au centre de la composition et désignés par

Catherine de Médicis assise sur la gauche, entre Henri III, placés sous le dais royal, et la

reine Louise de Lorraine.

UN EXEMPLE DE CHÂTEAU DE LA RENAISSANCE :

BLOIS

Le château royal de Blois est l’introduction idéale à la visite du Val de Loire car il représente la synthèse de l’architecture et de l’histoire des châteaux de la Loire. Sa cour offre un véritable panorama de l’architecture française du Moyen Âge au 17e siècle. Résidence de 7 rois et de 10 reines de France, c’est un lieu évocateur du pouvoir et de la vie quotidienne de la Cour à la Renaissance comme en témoignent les appartements royaux richement meublés et ornés de magnifiques décors polychromes.

Source : www.chateaudeblois.fr/

Assassinat d'Henri de

Lorraine, duc de Guise (le 23

décembre 1588), peint par

Hippolyte Paul Delaroche

en 1834

La Rencontre d'Henri III et du

duc de Guise (le 23 décembre

1588), peint par Pierre-Charles

Comte en 1855.

Le lendemain, c'est au

tour du cardinal Louis de

Lorraine, le frère du

Balafré, d'être à son tour

assassiné. Son corps est

brûlé et jeté dans la Loire

(ce refus de sépulture

témoigne de la haine qui

agite les esprits).

TROIS TEXTES LITTÉRAIRES SUR LES GUERRES DE

RELIGION

Extrait du Discours des misères de ce temps, de

Pierre de Ronsard (vers 115 à 152) => voir

document photocopié.

Extrait des Essais de Michel de Montaigne (II, 12 :

apologie de Raimond Sebon => voir document

photocopié.

Lecture du premier chapitre de Charly 9, roman

écrit par Jean Teulé, 2011.

EXTRAIT DE LA REINE MARGOT, FILM DE PATRICE

CHÉREAU, 1994 (CHAPITRE 5)

Synopsis :

Elle est belle, elle est catholique, elle est la soeur du roi, elle s'appelle Marguerite de Valois. Son frère l'a surnommée Margot. Henri de Navarre est protestant, on dit qu'il est mal élevé, mal rasé, qu'il sent l'ail et la sueur. On les marie de force. C'est une manœuvre politique : il faut réconcilier les Français déchirés par les guerres de religion. Six jours après le mariage célébré à Notre-Dame, ce sera la nuit de la Saint-Barthélemy. Au milieu de cette nuit d'horreur un jeune homme percé de coups d'épée frappe désespérément à la porte de Margot. La Môle est protestant, il doit mourir comme les autres. Mais Margot le cache, le soigne et se met à l'aimer. Cette nuit-là tout bascule.

Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10054.html

LE MASSACRE DE LA SAINT-BARTHÉLÉMY, 24 AOÛT 1572,

FRANÇOIS DUBOIS, 1576-1584 (+DOC 2 P 173)

UN MATIN DEVANT LA PORTE DU LOUVRE,

EDOUARD DEBAT-PONSAN, 1880.

CATHERINE DE MÉDICIS : 2000 ANS D’HISTOIRE

Résumé de l’émission :

Le poème qui ouvre l’émission est superbe : « La reine qui ci-gît fut un diable et un ange. Elle enfanta trois rois et cinq guerres civiles, Fit bâtir des châteaux et ruiner des villes, Fit bien de bonnes lois et de mauvais édits, Souhaite-lui, passant, enfer et paradis. »

Son auteur se nomme Pierre de L’Estoile et il révèle la personnalité ambigüe de la Reine.

Catherine de Médicis a surtout marqué l’Histoire en participant activement aux guerres de

religion.

Règne de 30 ans en France (1559-1589).

Une des reines de France les plus détestées de l’Histoire.

Mariée à Henri II, pendant 10 ans elle n’aura pas d’enfants puis elle deviendra mère de 10

enfants dont trois fils, trois futurs Rois de France!

Elle a une très bonne culture artistique, elle devient vite mécène.

Très superstitieuse, elle consulte Nostradamus qui aurait prédit la mort de son mari Henri II

au cours d’une joute.

Elle devient vraiment Reine de France à ce moment-là indique Patrice Gélinet.

Catherine de Médicis reste dans la mémoire pour son concours actif à La Saint-Barthélemy.

Elle décèdera à Blois, en Janvier 1589.

Source : http://www.2000ans.com/2009/10/20/catherine-de-medicis/

TRAVAIL SUR UN SUJET DE COMPOSITION

Sujet

La Renaissance en France au XVIème siècle : une

période de renouveau et de bouleversements.

Analyse du sujet

Formulation d’une problématique et construction

d’un plan pour le développement.