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Chat Collaborateurs du 30 janvier 2017 Frédéric Sebag : Bonjour à toutes les collaboratrices et collaborateurs d'Open qui nous rejoignent pour ce chat vidéo. On est là, en compagnie de tous les managers, pour répondre à toutes les questions qui ont déjà été envoyées, et également pour répondre aux questions que vous enverrez, en direct, avec Fanny que vous connaissez et qui nous accompagne habituellement sur cet exercice. Fanny est la journaliste animatrice qui a la charge de recueillir les questions pour les synthétiser et les animer. Journaliste : Bonjour Frédéric, je vous propose de commencer directement. Au cours de l'émission, n'hésitez pas à envoyer vos questions depuis votre mobile, même chose pour ceux qui sont connectés depuis le web également, on essaiera de les traiter au mieux. Je vous propose de commencer par le bilan 2016. Tout à l'heure vous avez présenté les chiffres qui sont très bons. Les collaborateurs le notent, comme Ralph et Jacky. Ralph : Bonjour, les résultats 2016 sont exceptionnels. Pouvons-nous cette année espérer une "vraie" participation digne d'une entreprise de notre taille ? Jacky : L'entreprise a fait une très bonne année 2016 avec de très bons résultats. Pourquoi seuls les actionnaires sont récompensés et pas les salariés ? Pourquoi pas d'intéressement ni de participation aux bénéfices ? Guy Mamou-Mani : Tout d'abord, nous pouvons nous réjouir pour cette belle année 2016. Mais le terme exceptionnel me paraît un peu excessif. Nous sommes dans le haut du panier avec une croissance de l'ordre de 8%, certains font beaucoup mieux. Nous sommes dans un marché très dynamique, et même si nous prenons des parts de marché, nous pouvons encore progresser. Il n'en reste pas moins qu'il faut se féliciter, féliciter l'ensemble des collaborateurs. Nous avons fait une belle année, qui vient après plusieurs années successives de croissance, de chiffre d'affaires, de résultats, d'effectifs, tous les signaux sont au vert et nous donnent confiance pour aller vers notre objectif à horizon 2020.

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Chat Collaborateurs du 30 janvier 2017

Frédéric Sebag : Bonjour à toutes les collaboratrices et collaborateurs d'Open qui nous

rejoignent pour ce chat vidéo. On est là, en compagnie de tous les managers, pour répondre

à toutes les questions qui ont déjà été envoyées, et également pour répondre aux questions

que vous enverrez, en direct, avec Fanny que vous connaissez et qui nous accompagne

habituellement sur cet exercice. Fanny est la journaliste animatrice qui a la charge de

recueillir les questions pour les synthétiser et les animer.

Journaliste : Bonjour Frédéric, je vous propose de commencer directement.

Au cours de l'émission, n'hésitez pas à envoyer vos questions depuis votre mobile, même

chose pour ceux qui sont connectés depuis le web également, on essaiera de les traiter au

mieux.

Je vous propose de commencer par le bilan 2016. Tout à l'heure vous avez présenté les

chiffres qui sont très bons. Les collaborateurs le notent, comme Ralph et Jacky.

Ralph : Bonjour, les résultats 2016 sont exceptionnels. Pouvons-nous cette année

espérer une "vraie" participation digne d'une entreprise de notre taille ?

Jacky : L'entreprise a fait une très bonne année 2016 avec de très bons résultats.

Pourquoi seuls les actionnaires sont récompensés et pas les salariés ? Pourquoi pas

d'intéressement ni de participation aux bénéfices ?

Guy Mamou-Mani : Tout d'abord, nous pouvons nous réjouir pour cette belle année 2016.

Mais le terme exceptionnel me paraît un peu excessif. Nous sommes dans le haut du panier

avec une croissance de l'ordre de 8%, certains font beaucoup mieux. Nous sommes dans un

marché très dynamique, et même si nous prenons des parts de marché, nous pouvons

encore progresser. Il n'en reste pas moins qu'il faut se féliciter, féliciter l'ensemble des

collaborateurs. Nous avons fait une belle année, qui vient après plusieurs années

successives de croissance, de chiffre d'affaires, de résultats, d'effectifs, tous les signaux sont

au vert et nous donnent confiance pour aller vers notre objectif à horizon 2020.

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Frédéric Sebag : Nous le disions, vos managers ont eu l'occasion de vous le dire, ou vous

le diront lors de prochains kick off locaux, c'est une belle année car nous avons réussi notre

promesse : obtenir les chiffres attendus. Les chiffres sont le signe de la bonne santé d'une

entreprise, on peut donc s’en réjouir. Nous avons également fait une bonne année d’un point

de vue qualitatif et notamment sur le positionnement d’Open sur le marché du digital, très

porteurs actuellement avec une visibilité forte.

En un an, nous ne pensions pas aller si vite. Et ce grâce à tous les talents internes, grâce

aux acquisitions de cette année, comme MCO Finance ou LaNetscouade qui marquent des

positions très intéressantes prises sur notre marché.

Pour la participation, ça sera effectivement la première année de participation. Elle ne sera

pas encore significative au titre de 2016. Mais 2016 ouvre droit à une participation. Nous

discutons avec les instances sur une proposition, qui permet de favoriser les plus petits

salaires, et même de proposer pour l'avenir des boosters à la participation. Il n'y a pas que

les actionnaires qui profitent de ces chiffres. Sachant que les actionnaires comme les

collaborateurs doivent profiter des bons résultats obtenus.

Macron : Bonjour, dans le communiqué de presse sur les résultats 2016, il est précisé

que "le conseil d’administration a décidé d’intéresser et d’associer le management de

l’entreprise par l’attribution d’actions ordinaires et de préférence gratuites" de quoi

s'agit-il ? Qui y a droit ? Merci de votre éclairage Emmanuel ;-)

Guy Mamou-Mani : Nous appliquons une politique très équilibrée concernant l'attribution

d'une partie en dividendes. Il y a eu des hauts et des bas. Pendant des années des

actionnaires n'ont rien eu d'ailleurs. Et il y a un point auquel je suis attaché, c'est qu'il y ait le

maximum de salariés actionnaires. Il faut pouvoir devenir actionnaire, avec un plan

d'attribution à un certain nombre de personnes pour qu'ils participent à cette création de

richesse.

Frédéric Sebag : Nous avions fait cette promesse il y a un certain temps, les dispositions

légales ne nous le permettaient pas, cela coûtait beaucoup trop cher. Effectivement il y a eu

une loi Macron qui a un peu aménagé les dispositions possibles. Nous avons profité du fait

que ce soit accessible, pour intéresser la centaine des managers de l'entreprise qui sont les

principaux créateurs de richesse.

C'est un plan qui a été voté fin 2016 et qui est entré en vigueur avec la distribution d'actions

gratuites en tout début d'année pour ces managers qui sont en tout état de cause intéressés.

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Mais ce plan et la distribution d’actions gratuites ne s’entendent qu’à un certain niveau de

performance de l’entreprise à l’échéance de notre plan stratégique.

Marco : Quelle est la politique d'Open en rapport avec le "droit à la déconnexion"

inclus dans la loi travail de Janvier 2017 ?

Guy Mamou-Mani : Le droit à la déconnexion a été intégré dans la convention collective

Syntec il y a maintenant au moins deux ans. C'était même à l'époque une innovation

mondiale, car je me rappelle qu'on avait eu des journalistes indiens, américains, australiens

qui voulaient se renseigner sur ce fameux phénomène français où à partir de 18h on ne

travaillait plus car on allait au bistrot;-) Il a fallu expliquer en quoi ça consistait. Et je crois que

c'est une très bonne disposition, très innovante, qui n'empiète pas sur l'autonomie et la

liberté de chacun, mais au moins on ne peut rien reprocher d'une façon ou d'une autre à un

collaborateur, s'il ne répond pas à un mail un samedi après-midi ou un dimanche, et je trouve

que c'est très bien comme ça. D'ailleurs, j'invite nos managers à ne pas créer la tentation en

submergeant nos collaborateurs le samedi après-midi ou le dimanche de mails. Mais il n'en

reste pas moins que c'est un droit à la déconnexion. J'insiste sur le mot « droit », car certains

l'ont mal compris, si quelqu'un veut se connecter, je ne vois pas pourquoi on l'en

empêcherait.

Frédéric Sebag : Nos managers sont extrêmement vigilants. Nous sommes dans une

entreprise qui respecte ses collaborateurs.

PascalC76 : Dans la stratégie 2020, donnerons-nous plus de place au télétravail ?

Frédéric Sebag : C'est un sujet très complexe dans nos métiers. Un peu moins sur la partie

des acteurs fonctionnels. Mais sur la partie des acteurs productifs, cela met en jeu un certain

nombre de préoccupations, notamment la sécurité des données de nos clients. On doit

vérifier que le collaborateur travaille à domicile dans des conditions satisfaisantes pour le

faire. Il y a pas mal de conditions complexes qui ne facilitent pas le déploiement du télétravail.

Mais nous portons un regard et un état d’esprit plutôt favorable sur ce sujet.

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Guy Mamou-Mani : Et dans une entreprise du numérique c'est quand même la moindre

des choses de comprendre cet enjeu de transformation du travail. Encore faut-il que le droit

du travail évolue aussi pour le permettre. Si on a un droit du travail qui est contre le

télétravail, c'est quand même plus compliqué. Donc j'invite les partenaires sociaux à évoluer

sur le sujet.

Rodolphe : "Mieux vivre chez Open" Quelles sont finalement les actions qui ont été

mises en œuvre depuis son lancement ? Celles qui fonctionnent ? Et celles à

améliorer ?

Frédéric Sebag : Le « Mieux vivre chez Open » est une préoccupation permanente. Nous

savons que des collaborateurs heureux dans leur entreprise sont des collaborateurs qui

restent dans l'entreprise et la servent encore mieux. C'est un point dont nous avons bien

conscience, sur lequel nous travaillons beaucoup. Il y a une déclinaison de programmes,

aussi bien directement dans le parcours professionnel de chacun d'entre eux que dans des

activités ou des préoccupations un peu extra-process comme la RSE (Responsabilité

Sociétale de l’Entreprise).

Je ne vais pas citer la totalité des programmes, mais c'est dans le cadre du suivi de nos

collaborateurs que nous vérifions que l'ensemble des conditions pour une activité heureuse

sont réunies. Un point également important pour nos collaborateurs, c'est l'employabilité,

d’où notre attention sur les programmes de formation pour lesquels, notre nouveau directeur

des ressources humaines Laurent Desomer se fera un plaisir de travailler avec ses équipes.

Il se fera également un plaisir de communiquer au travers des différents médias à disposition

dans l’entreprise.

Journaliste : Toujours dans cette idée de bien vivre chez Open : certaines entreprises

ont mis en place un Chief Happiness Officer, est-ce une fonction à mettre en place ?

Frédéric Sebag : Cette question tombe très bien, c'est exactement le titre que Laurent

aurait voulu s'octroyer quand il a pris la succession de notre précédente DRH, et on a pensé

que ça ne ferait pas tout de suite sérieux. Donc on a reporté cette nouvelle dénomination

qu'il incarne avec brio, de chef happiness officer.

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Guy Mamou-Mani : On a un DRH qui a cette fibre. Et c'est quelque chose de formidable,

qui correspond tout à fait à la vision que nous avons des ressources humaines chez Open.

Ça fait partie de notre plan stratégique.

Frédéric Cheng : L'innovation venant aussi des faiseurs, est-il prévu une possibilité

pour les collaborateurs de partager sur des idées "innovantes" qu'ils auraient ? Puis à

les faire vivre ? En parallèle, une "intro" à l'innovation pourrait "démystifier" le

processus ?

Frédéric Sebag : Frédéric Cheng n'est pas sans savoir que nous avons créé une direction

de l'innovation chez Open, incarnée par Benoît Thieulin, directeur de LaNetscouade, qui a un

niveau et un potentiel pour ce sujet bien au-delà de ce que Open a connu jusqu'à présent,

dans cette innovation digitale.

Dans le programme qu'il est en train de concocter, il y a effectivement l'un des premiers

creusets d'innovation qui est celui de l'ensemble des collaborateurs d'Open, qui sont des

forces de propositions, de préparation de l'avenir, et nous entendons bien les impliquer.

Donc la réponse est oui. L'organisation 2017 a vu émerger un nouveau ComEx, et dans

lequel sont intégrés des managers qui ont créé la réussite de l'entreprise sur les années qui

viennent de passer. Rapidement : Valérie Benvenuto qui prend encore plus de fonctions pour

accompagner avec moi les opérations et les fonctions support, Alix Ait Said qui a vu son

périmètre s'étendre au business développement avec l'arrivée avec lui de Franck Berger, et

la création d'une activité newbiz avec Stéphane Lefèvre. Il y a également Hervé Claverie,

ancien Directeur de la région sud-est qui est devenu le Directeur des opérations digitales.

Enfin Raphaël Giraud va m'épauler sur la direction solutions.

Guy Mamou-Mani : Puisque nous abordons la gouvernance, je rappelle que nous avons

nommé une nouvelle administratrice indépendante, Jessica Ifker-Delpirou, ancienne

patronne de Meetic France, et actuellement patronne de Made.com France, une femme avec

beaucoup d’expérience dans le digital.

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Marco : Dans le cadre du « Mieux Vivre chez Open », à quand des espaces de bureaux

suffisamment grand pour se sentir bien au travail ? L’épanouissement passe aussi par

les conditions de travail. (Ex. des "cages à poules" du 7ème à l'opposé des bureaux

spacieux du 9ème).

Frédéric Sebag : Mon cher Marco, nous sommes évidemment assez préoccupés du bien-

être de nos collaborateurs dans les locaux. Nous avons déjà effectué des extensions de

bureaux sur Levallois, contraints par la croissance du business. Mais nous ne pouvons pas

aller aussi vite en espace de bureaux qu’en captation des affaires. Ce qui d’ailleurs est une

excellente nouvelle. Donc nous courons un peu après l'espace.

En 2016, les conditions d'activité au septième étage de Levallois n'étaient pas optimales,

nous y remédions. J'en profite pour féliciter les équipes de Nantes qui ont fait un

déménagement dans de nouveaux locaux ce week-end, de près de 2 000 mètres carrés de

bureau. Donc bravo à eux. Nous avons fait récemment le déménagement de Lyon, nous

avons fait le réaménagement complet de locaux neufs à Lannion. Nous préparons le FastLab

à Levallois, pour libérer des places au septième étage. Et nous allons repenser les locaux du

huitième étage pour les commerciaux. Donc il y a un fort mouvement de gestion des locaux.

Il y a Lille qui récemment a récupéré l'autre aile de son bâtiment pour permettre l'extension

de son centre de services. Et je félicite Eric Pouyet et ses équipes pour l'excellence de leur

travail en 2016. Enfin nous ouvrirons en fin d'année prochaine les locaux de Tours dont les

collaborateurs sont également assez serrés, c'est environ 2 000 mètres carrés pour le centre

de services et les opérations nouvelles à réaliser sur place. Donc, nous avons un très gros

programme immobilier, mais qui ne peut pas avancer aussi vite que le business. Et

effectivement entre temps, il y a des efforts à faire que nos collaborateurs consentent et nous

les en remercions.

Journaliste : Tout à l'heure on parlait de prendre contact sur les innovations.

Alexia : Comment prendre contact avec la direction de l'innovation ?

Frédéric Sebag : Déjà, on peut prendre contact avec sa direction, avec ses managers. A

l'été, nous aurons une formalisation de la façon dont les initiatives peuvent être remontées et

intégrées à un programme innovation. Entre temps, il y a tous les circuits managériaux et RH.

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Journaliste : Beaucoup de questions sur les salaires, je vous en cite une ou deux.

CiD : Au moment où Open gagne des parts de marché, où sa croissance significative

la place parmi les plus grandes ESN, ne serait-il pas envisageable d'appliquer une

politique RH où l'on valorise la carrière de ceux qui ont de l'expérience ? Après 9 ans

d'expérience dans mon métier et 4 ans chez Open, je n'ai eu, comme beaucoup,

aucune valorisation salariale satisfaisante (une seule augmentation de 30 euros bruts

par mois en 4 ans).

Beau nez rouge : Tickets restaurants figés depuis leur instauration il y a 7 ans avec

déjà une participation employeur minimum, surtemps controversé et mal indemnisé,

formations chiches, rémunérations peu réévaluées ; Et malgré tout ou plutôt

forcément des résultats exceptionnels, donc pourquoi ne pas continuer ainsi ? Des

résultats surtout profitables à l’entreprise ; à quand un juste retour pour les efforts

faits par chacun au quotidien ?

Frédéric Sebag : Tout d’abord, je souhaite que chacun ne prenne pas sa situation

particulière pour une situation générale. Aussi nous ne pratiquons pas une politique

d'augmentation générale dans l'entreprise. Nous ne l'avons jamais fait, nous ne souhaitons

pas le faire. Nous pratiquons une politique au mérite. Quelquefois des managers se trompent

et n'évaluent pas très bien le mérite du collaborateur. On espère que ça ne reste pas

longtemps ainsi et c'est pour cela que nos RH viennent compléter l’analyse afin d’équilibrer

les débats avec les collaborateurs qui le méritent.

Nous avons mis en place des pouvoirs, des contre-pouvoirs qui j'espère laissent passer le

moins d'injustices possibles. Tous les collaborateurs ne profitent pas d'augmentation, car le

marché ne nous le permet pas toujours. En termes de chiffres, chaque année nous

augmentons à peu près 35 à 40% de notre population salariale d'environ 3,5 à 4%. Et nous

veillons à ce que ne soit pas chaque année les mêmes.

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Journaliste : Donc ça signifie qu'ils ne sont augmentés potentiellement qu'une fois

tous les trois ans ?

Frédéric Sebag : L'augmentation potentielle est plutôt tous les deux ans pour les très

méritants et pour les autres tous les quatre ans.

Seb38 : Bonjour. Serait-il possible de mettre un CE national au lieu de local propre à

chaque agence ? Cela donnerait peut-être plus d'avantages pour les salariés ? plus de

remises ? etc

Frédéric Sebag : Nous y avons également pensé avec un projet de CE national. Nous

avons soumis cette proposition à nos instances et à la Direccte qui régit ce type de débats.

Et aussi bien nos instances que la Direccte n'y ont pas été favorables. Ils ont pensé que

c'était ne pas respecter les élus locaux que d’aller dans ce sens. Il y a du pour et du contre,

et qui sur certains aspects aurait donné des avantages un peu plus importants.

Journaliste : On a une question sur l'alternance.

Lolo : Concernant la politique RH quelle est la proportion des alternants dans

l'entreprise et a-t-on un engagement particulier ?

Frédéric Sebag : Là je vais être un peu en mal pour répondre précisément. Il y a en tout

cas des engagements légaux que les entreprises se doivent d'assumer en termes

d'embauches des jeunes, en termes de diversité. Nous les assumons pleinement.

Guy Mamou-Mani : Il y a un pourcentage obligatoire, que nous respectons. Et nous voyons

l'alternance d'un très bon œil, c'est une formidable façon d'intégrer l'entreprise tout en

menant ses études. Encore faut-il trouver les candidats, ce n'est pas toujours le cas. Il y a

beaucoup d'écoles d'ingénieurs qui ont beaucoup de mal à développer l'alternance. Mais

pour ce qui nous concerne, nous sommes très positifs.

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Lulu : À quand un séminaire TOUS ENSEMBLE !!!

Frédéric Sebag : Quand certains ne sont pas contents des dépenses que nous faisons

plutôt que de les augmenter, je ne suis pas sûr que nous ayons l'adhésion de tous;-) Nous

sommes près de 4 000 maintenant, donc tous ensemble non, il faut le faire autrement. Et

donc j'invite tous ceux qui nous regardent et nous écoutent, à assister au Kick off de leur

région. Il y en a un pour l'Ile-de-France le 2 février prochain au soir. Nous avons déjà

enregistré environ 600 inscriptions, il y a encore 300 places possibles pour la soirée. Et c'est

le cas pour toutes les régions qui font chaque année une soirée au minimum où nous

pouvons parler de l'entreprise.

Guy Mamou-Mani : Et nous serons présents.

Journaliste : Des questions maintenant plus stratégiques. Une question d'Alexandre.

Alexandre MOIRIAT : Est-ce que Open a des ambitions d'effectuer de la croissance

externe par de l'acquisition d'autres ESN en France ou à l'étranger ?

Vinaigrette : Quels seront les secteurs et domaines d'activités des futures acquisitions

2017 ?

Guy Mamou-Mani : En effet nous avons une politique de croissance externe qui est

déterminée par notre plan stratégique. A l'horizon 2020, nous devons atteindre un chiffre

d'affaires de 500 millions d'euros. Pour cela, nous avons prévu que sur les 500 millions

d'euros il y ait à peu près 130 millions provenant de la croissance externe. Donc il faut

acquérir des entreprises le plus vite possible pour bénéficier de la croissance qui va arriver

dans les années futures. Nous ne regardons que des entreprises françaises. Des ESN oui,

mais pas que.

Pour exemple, nous ne pouvons pas appeler LaNetscouade ou MCO Finance une ESN. Et

pourtant ce sont des exemples d'enrichissement de l'entreprise, en particulier dans les

solutions, mais aussi en expertises. Et nous regardons ça avec beaucoup d'attention et de

prudence. Nous pouvons nous féliciter de cette première année de croissance externe au

travers de trois opérations peut-être petites, mais qui ont donné totale satisfaction.

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Marco : Compte tenu du développement du digital, Open s'oriente-t-il vers de

nouveaux métiers IT?

Guy Mamou-Mani : C'est tout le fondement de notre plan stratégique qui consiste à être

aujourd'hui une entreprise au service du numérique qui réconcilie ces métiers. Et aujourd'hui

Open grâce à la première année de son plan stratégique a parfaitement opéré cette

transformation. Donc en effet pour faire des métiers différents, qui aurait cru que nous

serions un acteur majeur dans le big data, dans la gestion des contenus. Qui aurait cru que

nous prenions des parts de marché aux plus grandes ESN dans les centres de services.

Donc nous commençons à jouer un rôle majeur et nous allons continuer.

Frédéric Sebag : Sur un marché comme le nôtre, il a toujours été question d'être

dynamique dans l'évolution de nos compétences. Donc oui si on parle de nouvelles

compétences sur de nouveaux terrains de jeu technologiques, nous sommes très actifs et

dynamiques. Si on parle d'étendre la façon de trouver nos revenus dans le monde de l'IT

comme celui du digital, là aussi nous avons dit que nous serions présents. Et nous avons

commencé : quand on met en œuvre une Direction Solutions, une Direction des agences

digitales, c'est bien pour aller créer des types de revenus nouveaux. Au-delà de la

proposition de nos ingénieurs, aussi bien en engagement de moyens qu'en engagement de

résultats, aussi bien chez nous que chez nos clients...

Donc oui, l'hybridation de ces revenus issus de ces métiers, le fait que nous ne parlions pas

seulement aux DSI mais maintenant aux directions métiers, cela montre que nous sommes

en train d'étendre les champs de compétences de l'entreprise et donc nos types de revenus

associés.

Le marché parle, dit ce qu'il a à dire, et nous devons y réagir. Nous lancerons bientôt notre

Store byOpen et là aussi nous allons proposer une nouvelle façon de consommer les

services Open avec un canal digital qui va permettre à nos commerciaux d'aller encore plus

loin dans la proposition de valeur et permettre aussi à des clients de pouvoir s'adresser à

nous spontanément. Donc, augmentation de nos capacités d'actions grâce à notre nouveau

canal digital.

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Journaliste : Question de Lolo.

Lolo : Il y a un an vous avez parlé d'un site e-commerce. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Frédéric Sebag : Nous pensions sortir ce Store ByOpen beaucoup plus tôt. Nous avons eu

beaucoup de travail de compréhension du marché avec la confrontation d'un site e-

commerce et/ou d'une marketplace. Nous sommes aujourd'hui capables de lancer un store

avec une capacité d'évolution par la suite. Donc oui, nous avons eu un peu de retard,

pratiquement 6 à 8 mois. Mais en mars prochain, je pense que nous aurons récupéré notre

retard et que nous serons une des ESN les plus évoluées sur le sujet. C'est une mise à jour

des informations que nos collaborateurs peuvent trouver sur notre site web qui va bientôt

voir sa nouvelle version dans quelques jours. Mais surtout ils peuvent aussi trouver ces

informations en participant aux réunions d'informations ou au quotidien auprès de leur

manager s'ils souhaitent plus d’informations.

Journaliste : On a une réaction de Donald sur la croissance externe.

Donald : Pourquoi Open ne veut pas aller à l'international ?

Guy Mamou-Mani : C'est une excellente question. Si je devais résumer, nous avons

l'ambition de faire 500 millions d’euros dans un marché français de 50 milliards, c'est 1% de

ce marché. Et nous avons mis en place l'ensemble des jalons pour les atteindre sans risque

et déperdition. Dans notre histoire, nous n’avons pas été les meilleurs sur le développement

à l'international, donc nous préférons rester concentrés sur le marché français, même si

nous n'avons pas dit notre dernier mot sur l'international. Et qu'il n'y a aucune raison que ça

ne revienne pas au niveau de la performance de la France.

Empower : Qu'est-ce qui fait qu’Open fait plus de croissance que son marché ?

Frédéric Sebag : L'engagement et le talent de ses collaborateurs !

Guy Mamou-Mani : Evidemment je partage et je rajouterai un positionnement en phase

avec son marché. Quand il y a 5 ans nous avons construit nos centres de services en région

et que nous n'avions pas 40 000 personnes en off shore, on nous critiquait souvent, on nous

marginalisait souvent. Aujourd'hui, ça devient un avantage concurrentiel. Et cela rejoint ce

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qu'a dit Frédéric, car grâce à la compétence, l'efficacité de tous les collaborateurs, nous

arrivons aujourd'hui à avoir des offres de centres de services qui sont compétitives par

rapport à l'off shore et je crois que c'est un modèle assez envié.

Lolo : Pensez-vous que l'entreprise Open est agile ? Si oui en quoi cela se traduit-il ?

Frédéric Sebag : On n'est effectivement jamais assez agile. Donc on n'est jamais assez

rapide. Nous faisons tout pour l'être. Déjà nous sommes, et ça ne sera pas de la prétention

mal placée, culturellement agiles. Les remises en question que nous avons réussies, le

positionnement que nous avons aujourd’hui, l'ambition de partir sur un nouveau marché, et

pas seulement sur une partie. L'agilité culturelle dans le management de l'entreprise est un

vrai exemple.

Après en exécution, nous sommes comme tout le monde, nous avons un peu plus de mal

pour suivre tous les programmes d'exécution. Pour autant, nous avons réussi un nouveau

positionnement de l'entreprise avec succès en faisant les chiffres que nous avions prévus.

Certains font mieux que nous, nous allions les rattraper.

Guy Mamou-Mani : On était 250 en 2000, on s'est retrouvé à 3 500 en 2007. On est près

de 4 000 aujourd'hui. Je pense qu'on a fait preuve de beaucoup d'agilité pour arriver à opérer

tout ce changement. Nous faisions partie d’un groupe de SSII. Aujourd'hui nous sommes une

ESN innovante. Et un point très agile est à souligner, se positionner sur ce mariage entre le

digital et l'IT, point reconnu par nos clients. Tout cela montre que nous avons fait en peu de

temps beaucoup de choses.

Empower : Combien de nouveaux salariés cette année ? Quelle est l'attractivité

d'Open vs ses concurrents ?

Guy Mamou-Mani : En 2016 nous avons enregistré 850 recrutements. Donc il y a une

véritable attractivité. On reste toujours avec un tiers de recrutements faits par la cooptation,

ce qui montre quand même une fierté d'appartenance. Ce sont de très bons signaux. Et tout

ce que nous avons dit depuis le début de ce chat contribue au fait que nous sommes fiers

d'être Open et envie d'être Open.

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Frédéric Sebag : Pour 2017, c'est pratiquement 1 000 collaborateurs que nous recruterons,

en espérant garder le maximum de collaborateurs existants, même s'ils sont très sollicités.

Nous sommes attractifs parce que notre image s'est développée, notre panel de

compétences et de responsabilités s'est développé. Et nous offrons des opportunités

professionnelles de plus en plus importantes à tous nos collaborateurs. Et nous en sommes

très fiers.

Open aujourd'hui reflète l’image d’une entreprise attrayante. Je voulais vous dire à quel point

nous sommes contents d'avoir fait cette évolution managériale.

Nous avons un premier trimestre chargé avec le lancement de notre dispositif digital, c'est-à-

dire le site web et l'ensemble des sujets associés, ainsi que notre capacité à comprendre le

comportement de nos prospects au travers de la navigation sur le site web, de nos outils et

de les suivre.

On lancera ce site. On lancera le store. Et on lancera aussi de nouvelles 'applications. Ce

sera le cas de Primpromo Digital Suite dont les premiers services seront disponibles à la fin

de la semaine. Et on a énormément de nouveautés. Ça sera le cas de la plateforme Fast IT,

l'environnement technologique de développement. Ce premier trimestre est très riche, 2017

est très bien lancée.

Il faut être vigilant sur nos fondamentaux, les indicateurs. Tous les jours fournir un travail

colossal, c'est ce que vous faites derrière la caméra. Ce que les managers dans cette salle

font. Et Guy comme moi voulions vous féliciter de ce talent, cette implication et cet

engagement. Merci beaucoup.

Guy Mamou-Mani : Merci à tous.

Journaliste : Merci, à l'année prochaine.