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Chat Collaborateurs du 30 janvier 2017
Frédéric Sebag : Bonjour à toutes les collaboratrices et collaborateurs d'Open qui nous
rejoignent pour ce chat vidéo. On est là, en compagnie de tous les managers, pour répondre
à toutes les questions qui ont déjà été envoyées, et également pour répondre aux questions
que vous enverrez, en direct, avec Fanny que vous connaissez et qui nous accompagne
habituellement sur cet exercice. Fanny est la journaliste animatrice qui a la charge de
recueillir les questions pour les synthétiser et les animer.
Journaliste : Bonjour Frédéric, je vous propose de commencer directement.
Au cours de l'émission, n'hésitez pas à envoyer vos questions depuis votre mobile, même
chose pour ceux qui sont connectés depuis le web également, on essaiera de les traiter au
mieux.
Je vous propose de commencer par le bilan 2016. Tout à l'heure vous avez présenté les
chiffres qui sont très bons. Les collaborateurs le notent, comme Ralph et Jacky.
Ralph : Bonjour, les résultats 2016 sont exceptionnels. Pouvons-nous cette année
espérer une "vraie" participation digne d'une entreprise de notre taille ?
Jacky : L'entreprise a fait une très bonne année 2016 avec de très bons résultats.
Pourquoi seuls les actionnaires sont récompensés et pas les salariés ? Pourquoi pas
d'intéressement ni de participation aux bénéfices ?
Guy Mamou-Mani : Tout d'abord, nous pouvons nous réjouir pour cette belle année 2016.
Mais le terme exceptionnel me paraît un peu excessif. Nous sommes dans le haut du panier
avec une croissance de l'ordre de 8%, certains font beaucoup mieux. Nous sommes dans un
marché très dynamique, et même si nous prenons des parts de marché, nous pouvons
encore progresser. Il n'en reste pas moins qu'il faut se féliciter, féliciter l'ensemble des
collaborateurs. Nous avons fait une belle année, qui vient après plusieurs années
successives de croissance, de chiffre d'affaires, de résultats, d'effectifs, tous les signaux sont
au vert et nous donnent confiance pour aller vers notre objectif à horizon 2020.
Frédéric Sebag : Nous le disions, vos managers ont eu l'occasion de vous le dire, ou vous
le diront lors de prochains kick off locaux, c'est une belle année car nous avons réussi notre
promesse : obtenir les chiffres attendus. Les chiffres sont le signe de la bonne santé d'une
entreprise, on peut donc s’en réjouir. Nous avons également fait une bonne année d’un point
de vue qualitatif et notamment sur le positionnement d’Open sur le marché du digital, très
porteurs actuellement avec une visibilité forte.
En un an, nous ne pensions pas aller si vite. Et ce grâce à tous les talents internes, grâce
aux acquisitions de cette année, comme MCO Finance ou LaNetscouade qui marquent des
positions très intéressantes prises sur notre marché.
Pour la participation, ça sera effectivement la première année de participation. Elle ne sera
pas encore significative au titre de 2016. Mais 2016 ouvre droit à une participation. Nous
discutons avec les instances sur une proposition, qui permet de favoriser les plus petits
salaires, et même de proposer pour l'avenir des boosters à la participation. Il n'y a pas que
les actionnaires qui profitent de ces chiffres. Sachant que les actionnaires comme les
collaborateurs doivent profiter des bons résultats obtenus.
Macron : Bonjour, dans le communiqué de presse sur les résultats 2016, il est précisé
que "le conseil d’administration a décidé d’intéresser et d’associer le management de
l’entreprise par l’attribution d’actions ordinaires et de préférence gratuites" de quoi
s'agit-il ? Qui y a droit ? Merci de votre éclairage Emmanuel ;-)
Guy Mamou-Mani : Nous appliquons une politique très équilibrée concernant l'attribution
d'une partie en dividendes. Il y a eu des hauts et des bas. Pendant des années des
actionnaires n'ont rien eu d'ailleurs. Et il y a un point auquel je suis attaché, c'est qu'il y ait le
maximum de salariés actionnaires. Il faut pouvoir devenir actionnaire, avec un plan
d'attribution à un certain nombre de personnes pour qu'ils participent à cette création de
richesse.
Frédéric Sebag : Nous avions fait cette promesse il y a un certain temps, les dispositions
légales ne nous le permettaient pas, cela coûtait beaucoup trop cher. Effectivement il y a eu
une loi Macron qui a un peu aménagé les dispositions possibles. Nous avons profité du fait
que ce soit accessible, pour intéresser la centaine des managers de l'entreprise qui sont les
principaux créateurs de richesse.
C'est un plan qui a été voté fin 2016 et qui est entré en vigueur avec la distribution d'actions
gratuites en tout début d'année pour ces managers qui sont en tout état de cause intéressés.
Mais ce plan et la distribution d’actions gratuites ne s’entendent qu’à un certain niveau de
performance de l’entreprise à l’échéance de notre plan stratégique.
Marco : Quelle est la politique d'Open en rapport avec le "droit à la déconnexion"
inclus dans la loi travail de Janvier 2017 ?
Guy Mamou-Mani : Le droit à la déconnexion a été intégré dans la convention collective
Syntec il y a maintenant au moins deux ans. C'était même à l'époque une innovation
mondiale, car je me rappelle qu'on avait eu des journalistes indiens, américains, australiens
qui voulaient se renseigner sur ce fameux phénomène français où à partir de 18h on ne
travaillait plus car on allait au bistrot;-) Il a fallu expliquer en quoi ça consistait. Et je crois que
c'est une très bonne disposition, très innovante, qui n'empiète pas sur l'autonomie et la
liberté de chacun, mais au moins on ne peut rien reprocher d'une façon ou d'une autre à un
collaborateur, s'il ne répond pas à un mail un samedi après-midi ou un dimanche, et je trouve
que c'est très bien comme ça. D'ailleurs, j'invite nos managers à ne pas créer la tentation en
submergeant nos collaborateurs le samedi après-midi ou le dimanche de mails. Mais il n'en
reste pas moins que c'est un droit à la déconnexion. J'insiste sur le mot « droit », car certains
l'ont mal compris, si quelqu'un veut se connecter, je ne vois pas pourquoi on l'en
empêcherait.
Frédéric Sebag : Nos managers sont extrêmement vigilants. Nous sommes dans une
entreprise qui respecte ses collaborateurs.
PascalC76 : Dans la stratégie 2020, donnerons-nous plus de place au télétravail ?
Frédéric Sebag : C'est un sujet très complexe dans nos métiers. Un peu moins sur la partie
des acteurs fonctionnels. Mais sur la partie des acteurs productifs, cela met en jeu un certain
nombre de préoccupations, notamment la sécurité des données de nos clients. On doit
vérifier que le collaborateur travaille à domicile dans des conditions satisfaisantes pour le
faire. Il y a pas mal de conditions complexes qui ne facilitent pas le déploiement du télétravail.
Mais nous portons un regard et un état d’esprit plutôt favorable sur ce sujet.
Guy Mamou-Mani : Et dans une entreprise du numérique c'est quand même la moindre
des choses de comprendre cet enjeu de transformation du travail. Encore faut-il que le droit
du travail évolue aussi pour le permettre. Si on a un droit du travail qui est contre le
télétravail, c'est quand même plus compliqué. Donc j'invite les partenaires sociaux à évoluer
sur le sujet.
Rodolphe : "Mieux vivre chez Open" Quelles sont finalement les actions qui ont été
mises en œuvre depuis son lancement ? Celles qui fonctionnent ? Et celles à
améliorer ?
Frédéric Sebag : Le « Mieux vivre chez Open » est une préoccupation permanente. Nous
savons que des collaborateurs heureux dans leur entreprise sont des collaborateurs qui
restent dans l'entreprise et la servent encore mieux. C'est un point dont nous avons bien
conscience, sur lequel nous travaillons beaucoup. Il y a une déclinaison de programmes,
aussi bien directement dans le parcours professionnel de chacun d'entre eux que dans des
activités ou des préoccupations un peu extra-process comme la RSE (Responsabilité
Sociétale de l’Entreprise).
Je ne vais pas citer la totalité des programmes, mais c'est dans le cadre du suivi de nos
collaborateurs que nous vérifions que l'ensemble des conditions pour une activité heureuse
sont réunies. Un point également important pour nos collaborateurs, c'est l'employabilité,
d’où notre attention sur les programmes de formation pour lesquels, notre nouveau directeur
des ressources humaines Laurent Desomer se fera un plaisir de travailler avec ses équipes.
Il se fera également un plaisir de communiquer au travers des différents médias à disposition
dans l’entreprise.
Journaliste : Toujours dans cette idée de bien vivre chez Open : certaines entreprises
ont mis en place un Chief Happiness Officer, est-ce une fonction à mettre en place ?
Frédéric Sebag : Cette question tombe très bien, c'est exactement le titre que Laurent
aurait voulu s'octroyer quand il a pris la succession de notre précédente DRH, et on a pensé
que ça ne ferait pas tout de suite sérieux. Donc on a reporté cette nouvelle dénomination
qu'il incarne avec brio, de chef happiness officer.
Guy Mamou-Mani : On a un DRH qui a cette fibre. Et c'est quelque chose de formidable,
qui correspond tout à fait à la vision que nous avons des ressources humaines chez Open.
Ça fait partie de notre plan stratégique.
Frédéric Cheng : L'innovation venant aussi des faiseurs, est-il prévu une possibilité
pour les collaborateurs de partager sur des idées "innovantes" qu'ils auraient ? Puis à
les faire vivre ? En parallèle, une "intro" à l'innovation pourrait "démystifier" le
processus ?
Frédéric Sebag : Frédéric Cheng n'est pas sans savoir que nous avons créé une direction
de l'innovation chez Open, incarnée par Benoît Thieulin, directeur de LaNetscouade, qui a un
niveau et un potentiel pour ce sujet bien au-delà de ce que Open a connu jusqu'à présent,
dans cette innovation digitale.
Dans le programme qu'il est en train de concocter, il y a effectivement l'un des premiers
creusets d'innovation qui est celui de l'ensemble des collaborateurs d'Open, qui sont des
forces de propositions, de préparation de l'avenir, et nous entendons bien les impliquer.
Donc la réponse est oui. L'organisation 2017 a vu émerger un nouveau ComEx, et dans
lequel sont intégrés des managers qui ont créé la réussite de l'entreprise sur les années qui
viennent de passer. Rapidement : Valérie Benvenuto qui prend encore plus de fonctions pour
accompagner avec moi les opérations et les fonctions support, Alix Ait Said qui a vu son
périmètre s'étendre au business développement avec l'arrivée avec lui de Franck Berger, et
la création d'une activité newbiz avec Stéphane Lefèvre. Il y a également Hervé Claverie,
ancien Directeur de la région sud-est qui est devenu le Directeur des opérations digitales.
Enfin Raphaël Giraud va m'épauler sur la direction solutions.
Guy Mamou-Mani : Puisque nous abordons la gouvernance, je rappelle que nous avons
nommé une nouvelle administratrice indépendante, Jessica Ifker-Delpirou, ancienne
patronne de Meetic France, et actuellement patronne de Made.com France, une femme avec
beaucoup d’expérience dans le digital.
Marco : Dans le cadre du « Mieux Vivre chez Open », à quand des espaces de bureaux
suffisamment grand pour se sentir bien au travail ? L’épanouissement passe aussi par
les conditions de travail. (Ex. des "cages à poules" du 7ème à l'opposé des bureaux
spacieux du 9ème).
Frédéric Sebag : Mon cher Marco, nous sommes évidemment assez préoccupés du bien-
être de nos collaborateurs dans les locaux. Nous avons déjà effectué des extensions de
bureaux sur Levallois, contraints par la croissance du business. Mais nous ne pouvons pas
aller aussi vite en espace de bureaux qu’en captation des affaires. Ce qui d’ailleurs est une
excellente nouvelle. Donc nous courons un peu après l'espace.
En 2016, les conditions d'activité au septième étage de Levallois n'étaient pas optimales,
nous y remédions. J'en profite pour féliciter les équipes de Nantes qui ont fait un
déménagement dans de nouveaux locaux ce week-end, de près de 2 000 mètres carrés de
bureau. Donc bravo à eux. Nous avons fait récemment le déménagement de Lyon, nous
avons fait le réaménagement complet de locaux neufs à Lannion. Nous préparons le FastLab
à Levallois, pour libérer des places au septième étage. Et nous allons repenser les locaux du
huitième étage pour les commerciaux. Donc il y a un fort mouvement de gestion des locaux.
Il y a Lille qui récemment a récupéré l'autre aile de son bâtiment pour permettre l'extension
de son centre de services. Et je félicite Eric Pouyet et ses équipes pour l'excellence de leur
travail en 2016. Enfin nous ouvrirons en fin d'année prochaine les locaux de Tours dont les
collaborateurs sont également assez serrés, c'est environ 2 000 mètres carrés pour le centre
de services et les opérations nouvelles à réaliser sur place. Donc, nous avons un très gros
programme immobilier, mais qui ne peut pas avancer aussi vite que le business. Et
effectivement entre temps, il y a des efforts à faire que nos collaborateurs consentent et nous
les en remercions.
Journaliste : Tout à l'heure on parlait de prendre contact sur les innovations.
Alexia : Comment prendre contact avec la direction de l'innovation ?
Frédéric Sebag : Déjà, on peut prendre contact avec sa direction, avec ses managers. A
l'été, nous aurons une formalisation de la façon dont les initiatives peuvent être remontées et
intégrées à un programme innovation. Entre temps, il y a tous les circuits managériaux et RH.
Journaliste : Beaucoup de questions sur les salaires, je vous en cite une ou deux.
CiD : Au moment où Open gagne des parts de marché, où sa croissance significative
la place parmi les plus grandes ESN, ne serait-il pas envisageable d'appliquer une
politique RH où l'on valorise la carrière de ceux qui ont de l'expérience ? Après 9 ans
d'expérience dans mon métier et 4 ans chez Open, je n'ai eu, comme beaucoup,
aucune valorisation salariale satisfaisante (une seule augmentation de 30 euros bruts
par mois en 4 ans).
Beau nez rouge : Tickets restaurants figés depuis leur instauration il y a 7 ans avec
déjà une participation employeur minimum, surtemps controversé et mal indemnisé,
formations chiches, rémunérations peu réévaluées ; Et malgré tout ou plutôt
forcément des résultats exceptionnels, donc pourquoi ne pas continuer ainsi ? Des
résultats surtout profitables à l’entreprise ; à quand un juste retour pour les efforts
faits par chacun au quotidien ?
Frédéric Sebag : Tout d’abord, je souhaite que chacun ne prenne pas sa situation
particulière pour une situation générale. Aussi nous ne pratiquons pas une politique
d'augmentation générale dans l'entreprise. Nous ne l'avons jamais fait, nous ne souhaitons
pas le faire. Nous pratiquons une politique au mérite. Quelquefois des managers se trompent
et n'évaluent pas très bien le mérite du collaborateur. On espère que ça ne reste pas
longtemps ainsi et c'est pour cela que nos RH viennent compléter l’analyse afin d’équilibrer
les débats avec les collaborateurs qui le méritent.
Nous avons mis en place des pouvoirs, des contre-pouvoirs qui j'espère laissent passer le
moins d'injustices possibles. Tous les collaborateurs ne profitent pas d'augmentation, car le
marché ne nous le permet pas toujours. En termes de chiffres, chaque année nous
augmentons à peu près 35 à 40% de notre population salariale d'environ 3,5 à 4%. Et nous
veillons à ce que ne soit pas chaque année les mêmes.
Journaliste : Donc ça signifie qu'ils ne sont augmentés potentiellement qu'une fois
tous les trois ans ?
Frédéric Sebag : L'augmentation potentielle est plutôt tous les deux ans pour les très
méritants et pour les autres tous les quatre ans.
Seb38 : Bonjour. Serait-il possible de mettre un CE national au lieu de local propre à
chaque agence ? Cela donnerait peut-être plus d'avantages pour les salariés ? plus de
remises ? etc
Frédéric Sebag : Nous y avons également pensé avec un projet de CE national. Nous
avons soumis cette proposition à nos instances et à la Direccte qui régit ce type de débats.
Et aussi bien nos instances que la Direccte n'y ont pas été favorables. Ils ont pensé que
c'était ne pas respecter les élus locaux que d’aller dans ce sens. Il y a du pour et du contre,
et qui sur certains aspects aurait donné des avantages un peu plus importants.
Journaliste : On a une question sur l'alternance.
Lolo : Concernant la politique RH quelle est la proportion des alternants dans
l'entreprise et a-t-on un engagement particulier ?
Frédéric Sebag : Là je vais être un peu en mal pour répondre précisément. Il y a en tout
cas des engagements légaux que les entreprises se doivent d'assumer en termes
d'embauches des jeunes, en termes de diversité. Nous les assumons pleinement.
Guy Mamou-Mani : Il y a un pourcentage obligatoire, que nous respectons. Et nous voyons
l'alternance d'un très bon œil, c'est une formidable façon d'intégrer l'entreprise tout en
menant ses études. Encore faut-il trouver les candidats, ce n'est pas toujours le cas. Il y a
beaucoup d'écoles d'ingénieurs qui ont beaucoup de mal à développer l'alternance. Mais
pour ce qui nous concerne, nous sommes très positifs.
Lulu : À quand un séminaire TOUS ENSEMBLE !!!
Frédéric Sebag : Quand certains ne sont pas contents des dépenses que nous faisons
plutôt que de les augmenter, je ne suis pas sûr que nous ayons l'adhésion de tous;-) Nous
sommes près de 4 000 maintenant, donc tous ensemble non, il faut le faire autrement. Et
donc j'invite tous ceux qui nous regardent et nous écoutent, à assister au Kick off de leur
région. Il y en a un pour l'Ile-de-France le 2 février prochain au soir. Nous avons déjà
enregistré environ 600 inscriptions, il y a encore 300 places possibles pour la soirée. Et c'est
le cas pour toutes les régions qui font chaque année une soirée au minimum où nous
pouvons parler de l'entreprise.
Guy Mamou-Mani : Et nous serons présents.
Journaliste : Des questions maintenant plus stratégiques. Une question d'Alexandre.
Alexandre MOIRIAT : Est-ce que Open a des ambitions d'effectuer de la croissance
externe par de l'acquisition d'autres ESN en France ou à l'étranger ?
Vinaigrette : Quels seront les secteurs et domaines d'activités des futures acquisitions
2017 ?
Guy Mamou-Mani : En effet nous avons une politique de croissance externe qui est
déterminée par notre plan stratégique. A l'horizon 2020, nous devons atteindre un chiffre
d'affaires de 500 millions d'euros. Pour cela, nous avons prévu que sur les 500 millions
d'euros il y ait à peu près 130 millions provenant de la croissance externe. Donc il faut
acquérir des entreprises le plus vite possible pour bénéficier de la croissance qui va arriver
dans les années futures. Nous ne regardons que des entreprises françaises. Des ESN oui,
mais pas que.
Pour exemple, nous ne pouvons pas appeler LaNetscouade ou MCO Finance une ESN. Et
pourtant ce sont des exemples d'enrichissement de l'entreprise, en particulier dans les
solutions, mais aussi en expertises. Et nous regardons ça avec beaucoup d'attention et de
prudence. Nous pouvons nous féliciter de cette première année de croissance externe au
travers de trois opérations peut-être petites, mais qui ont donné totale satisfaction.
Marco : Compte tenu du développement du digital, Open s'oriente-t-il vers de
nouveaux métiers IT?
Guy Mamou-Mani : C'est tout le fondement de notre plan stratégique qui consiste à être
aujourd'hui une entreprise au service du numérique qui réconcilie ces métiers. Et aujourd'hui
Open grâce à la première année de son plan stratégique a parfaitement opéré cette
transformation. Donc en effet pour faire des métiers différents, qui aurait cru que nous
serions un acteur majeur dans le big data, dans la gestion des contenus. Qui aurait cru que
nous prenions des parts de marché aux plus grandes ESN dans les centres de services.
Donc nous commençons à jouer un rôle majeur et nous allons continuer.
Frédéric Sebag : Sur un marché comme le nôtre, il a toujours été question d'être
dynamique dans l'évolution de nos compétences. Donc oui si on parle de nouvelles
compétences sur de nouveaux terrains de jeu technologiques, nous sommes très actifs et
dynamiques. Si on parle d'étendre la façon de trouver nos revenus dans le monde de l'IT
comme celui du digital, là aussi nous avons dit que nous serions présents. Et nous avons
commencé : quand on met en œuvre une Direction Solutions, une Direction des agences
digitales, c'est bien pour aller créer des types de revenus nouveaux. Au-delà de la
proposition de nos ingénieurs, aussi bien en engagement de moyens qu'en engagement de
résultats, aussi bien chez nous que chez nos clients...
Donc oui, l'hybridation de ces revenus issus de ces métiers, le fait que nous ne parlions pas
seulement aux DSI mais maintenant aux directions métiers, cela montre que nous sommes
en train d'étendre les champs de compétences de l'entreprise et donc nos types de revenus
associés.
Le marché parle, dit ce qu'il a à dire, et nous devons y réagir. Nous lancerons bientôt notre
Store byOpen et là aussi nous allons proposer une nouvelle façon de consommer les
services Open avec un canal digital qui va permettre à nos commerciaux d'aller encore plus
loin dans la proposition de valeur et permettre aussi à des clients de pouvoir s'adresser à
nous spontanément. Donc, augmentation de nos capacités d'actions grâce à notre nouveau
canal digital.
Journaliste : Question de Lolo.
Lolo : Il y a un an vous avez parlé d'un site e-commerce. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Frédéric Sebag : Nous pensions sortir ce Store ByOpen beaucoup plus tôt. Nous avons eu
beaucoup de travail de compréhension du marché avec la confrontation d'un site e-
commerce et/ou d'une marketplace. Nous sommes aujourd'hui capables de lancer un store
avec une capacité d'évolution par la suite. Donc oui, nous avons eu un peu de retard,
pratiquement 6 à 8 mois. Mais en mars prochain, je pense que nous aurons récupéré notre
retard et que nous serons une des ESN les plus évoluées sur le sujet. C'est une mise à jour
des informations que nos collaborateurs peuvent trouver sur notre site web qui va bientôt
voir sa nouvelle version dans quelques jours. Mais surtout ils peuvent aussi trouver ces
informations en participant aux réunions d'informations ou au quotidien auprès de leur
manager s'ils souhaitent plus d’informations.
Journaliste : On a une réaction de Donald sur la croissance externe.
Donald : Pourquoi Open ne veut pas aller à l'international ?
Guy Mamou-Mani : C'est une excellente question. Si je devais résumer, nous avons
l'ambition de faire 500 millions d’euros dans un marché français de 50 milliards, c'est 1% de
ce marché. Et nous avons mis en place l'ensemble des jalons pour les atteindre sans risque
et déperdition. Dans notre histoire, nous n’avons pas été les meilleurs sur le développement
à l'international, donc nous préférons rester concentrés sur le marché français, même si
nous n'avons pas dit notre dernier mot sur l'international. Et qu'il n'y a aucune raison que ça
ne revienne pas au niveau de la performance de la France.
Empower : Qu'est-ce qui fait qu’Open fait plus de croissance que son marché ?
Frédéric Sebag : L'engagement et le talent de ses collaborateurs !
Guy Mamou-Mani : Evidemment je partage et je rajouterai un positionnement en phase
avec son marché. Quand il y a 5 ans nous avons construit nos centres de services en région
et que nous n'avions pas 40 000 personnes en off shore, on nous critiquait souvent, on nous
marginalisait souvent. Aujourd'hui, ça devient un avantage concurrentiel. Et cela rejoint ce
qu'a dit Frédéric, car grâce à la compétence, l'efficacité de tous les collaborateurs, nous
arrivons aujourd'hui à avoir des offres de centres de services qui sont compétitives par
rapport à l'off shore et je crois que c'est un modèle assez envié.
Lolo : Pensez-vous que l'entreprise Open est agile ? Si oui en quoi cela se traduit-il ?
Frédéric Sebag : On n'est effectivement jamais assez agile. Donc on n'est jamais assez
rapide. Nous faisons tout pour l'être. Déjà nous sommes, et ça ne sera pas de la prétention
mal placée, culturellement agiles. Les remises en question que nous avons réussies, le
positionnement que nous avons aujourd’hui, l'ambition de partir sur un nouveau marché, et
pas seulement sur une partie. L'agilité culturelle dans le management de l'entreprise est un
vrai exemple.
Après en exécution, nous sommes comme tout le monde, nous avons un peu plus de mal
pour suivre tous les programmes d'exécution. Pour autant, nous avons réussi un nouveau
positionnement de l'entreprise avec succès en faisant les chiffres que nous avions prévus.
Certains font mieux que nous, nous allions les rattraper.
Guy Mamou-Mani : On était 250 en 2000, on s'est retrouvé à 3 500 en 2007. On est près
de 4 000 aujourd'hui. Je pense qu'on a fait preuve de beaucoup d'agilité pour arriver à opérer
tout ce changement. Nous faisions partie d’un groupe de SSII. Aujourd'hui nous sommes une
ESN innovante. Et un point très agile est à souligner, se positionner sur ce mariage entre le
digital et l'IT, point reconnu par nos clients. Tout cela montre que nous avons fait en peu de
temps beaucoup de choses.
Empower : Combien de nouveaux salariés cette année ? Quelle est l'attractivité
d'Open vs ses concurrents ?
Guy Mamou-Mani : En 2016 nous avons enregistré 850 recrutements. Donc il y a une
véritable attractivité. On reste toujours avec un tiers de recrutements faits par la cooptation,
ce qui montre quand même une fierté d'appartenance. Ce sont de très bons signaux. Et tout
ce que nous avons dit depuis le début de ce chat contribue au fait que nous sommes fiers
d'être Open et envie d'être Open.
Frédéric Sebag : Pour 2017, c'est pratiquement 1 000 collaborateurs que nous recruterons,
en espérant garder le maximum de collaborateurs existants, même s'ils sont très sollicités.
Nous sommes attractifs parce que notre image s'est développée, notre panel de
compétences et de responsabilités s'est développé. Et nous offrons des opportunités
professionnelles de plus en plus importantes à tous nos collaborateurs. Et nous en sommes
très fiers.
Open aujourd'hui reflète l’image d’une entreprise attrayante. Je voulais vous dire à quel point
nous sommes contents d'avoir fait cette évolution managériale.
Nous avons un premier trimestre chargé avec le lancement de notre dispositif digital, c'est-à-
dire le site web et l'ensemble des sujets associés, ainsi que notre capacité à comprendre le
comportement de nos prospects au travers de la navigation sur le site web, de nos outils et
de les suivre.
On lancera ce site. On lancera le store. Et on lancera aussi de nouvelles 'applications. Ce
sera le cas de Primpromo Digital Suite dont les premiers services seront disponibles à la fin
de la semaine. Et on a énormément de nouveautés. Ça sera le cas de la plateforme Fast IT,
l'environnement technologique de développement. Ce premier trimestre est très riche, 2017
est très bien lancée.
Il faut être vigilant sur nos fondamentaux, les indicateurs. Tous les jours fournir un travail
colossal, c'est ce que vous faites derrière la caméra. Ce que les managers dans cette salle
font. Et Guy comme moi voulions vous féliciter de ce talent, cette implication et cet
engagement. Merci beaucoup.
Guy Mamou-Mani : Merci à tous.
Journaliste : Merci, à l'année prochaine.