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AFRICAN UNION UNION AFRICAINE UNIÃO AFRICANA Addis Ababa, ETHIOPIA P. O. Box 3243 Telephone: 011-551 7700 Fax: 011-551 7844 Website: www.au.int SA25481 138/29/24 CINQUIÈME FORUM PANAFRICAIN SUR LA MIGRATION (PAFOM 5) RAPPORT DE LA RÉUNION DES HAUTS FONCTIONNAIRES 14 - 15 SEPTEMBRE 2019 LE CAIRE (ÉGYPTE)

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AFRICAN UNION

UNION AFRICAINE

UNIÃO AFRICANA

Addis Ababa, ETHIOPIA P. O. Box 3243 Telephone: 011-551 7700 Fax: 011-551 7844

Website: www.au.int SA25481 – 138/29/24

CINQUIÈME FORUM PANAFRICAIN SUR LA MIGRATION (PAFOM 5)

RAPPORT DE LA RÉUNION DES HAUTS FONCTIONNAIRES

14 - 15 SEPTEMBRE 2019

LE CAIRE (ÉGYPTE)

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I. INTRODUCTION 1. La réunion des hauts fonctionnaires du 5e Forum panafricain de l'Union africaine sur la migration s'est tenue, du 14 – 15 septembre 2019, au Caire (Égypte). Elle était organisée sous le thème : « Promouvoir la recherche et la collecte des données sur la migration pour l'élaboration et la mise en œuvre des politiques axées sur des données factuelles pour une gestion efficace de la migration en Afrique ». 2. Cette réunion visait à fournir des orientations politiques et à formuler des recommandations sur la manière dont le continent peut renforcer la collecte de données vérifiables afin de produire des statistiques sur la migration en vue d’une gouvernance efficace de la migration aux niveaux national, régional et continental. 3. L’objectif principal de la réunion était d'ouvrir un dialogue sur les moyens de développer et de renforcer la collecte et l'exploitation de données et de statistiques précises et désagrégées sur la migration pour assurer une gouvernance efficace de la migration sur le continent. II. PARTICIPATION 4. Ont participé à cette réunion du PAFOM, des représentants des États membres de l’Union africaine ci-après : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Djibouti, Égypte, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, République du Congo, Rwanda, République arabe sahraouie démocratique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

5. Étaient également présents, des représentants des Communautés économiques régionales ci-après : Marché commun de l'Afrique australe et orientale (COMESA), Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC), Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Union du Maghreb arabe (UMA), Force africaine en attente de l'Est (EASF) comme Mécanisme régional.

6. Ont également pris part, les Agences de l’ONU ci-après : Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Organisation internationale du travail (OIT), Organisation internationale pour les migrations (OIM), ONU-Femmes, Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). 7. Les partenaires internationaux au développement, les organisations et membres des gouvernements accrédités auprès de l’Union africaine y ont également pris part en qualité d’observateurs. Il s'agit de la délégation de l’Union européenne (UE), de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), du Centre international pour le développement de politiques migratoires (ICMPD) et d’Interpol.

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8. Les partenaires sociaux, notamment les organisations de la société civile, les organisations syndicales et de la diaspora, en l'occurrence le Refugee Consortium of Kenya (RCK), l’Observatoire des migrations internationales ouest-africaines, le Business Woman Botswana. Les représentants des organisations syndicales incluaient : la Confédération syndicale internationale (CSI) et l’Organisation de l'unité syndicale africaine (OATUU). 9. Étaient également présents, les membres du monde universitaire, particulièrement le Centre des études sur la migration et l'Université du Ghana.

III. SESSION D’OUVERTURE

10. S.E. Amb. Ehab Fawzi, Vice-ministre égyptien des Affaires étrangères chargé des Affaires multilatérales et de la sécurité, a procédé à l’ouverture officielle de la réunion. Il a mis l'accent sur l'importance de la migration pour le développement économique et l'enrichissement social, tout en faisant remarquer la rhétorique négative qui entoure le phénomène migratoire et qui jette un ombre sur les avantages et les opportunités qu’offre la migration. Il a mis en lumière l'importance de cette réunion, étant donné qu’elle offre l'occasion aux États membres de l'UA et aux autres parties prenantes d'examiner les défis liés à la collecte, à l'analyse et à la vulgarisation des données sur la migration. Il a, par ailleurs, mis en exergue la nécessité de combler les lacunes en matière de données sur la migration et d'améliorer la qualité de la gestion desdites données sur le continent. 11. Mme Cissé Mariana, Directrice des Affaires sociales de la Commission de l'Union africaine, a, dans son allocution de bienvenue, remercié le gouvernement égyptien pour son accueil chaleureux et son soutien à la préparation de la réunion. Elle a également salué et souhaité la bienvenue aux représentants des États membres, des Communautés économiques régionales (CER), des Agences des Nations Unies et d’autres parties prenantes participant à la réunion. Mme Cissé Mariana a fait référence au PAFOM comme une plate-forme d'interaction croissante entre les parties prenantes afin de parvenir à une vision commune et de réaffirmer les valeurs communes de l'Agenda de la migration de l'UA, notamment dans le cadre de la vision d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique. La Directrice des Affaires sociales a, en outre, réitéré la nécessité d’harmoniser le Forum avec les structures politiques de prise de décision au sein de l'Union africaine et a réaffirmé son soutien continu au Forum. Elle a ensuite convenu qu’il s'avère nécessaire d'investir dans la collecte et la gestion des données probantes sur la migration continentale afin qu’elles permettent d'élaborer des politiques et des récits éclairés sur la migration en Afrique.

12. Mme Aissata Kane, Conseillère régionale principale pour l'Afrique subsaharienne de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), a, dans son allocution d’ouverture, remercié le gouvernement égyptien et félicité l'Union africaine pour le rôle de premier plan qu'elle continue de jouer dans la gestion des questions migratoires. Elle a mis en exergue l'importance du PAFOM comme fondement de la coopération, de la coordination et du travail en réseau entre les diverses parties prenantes. Elle a aussi souligné l'importance de la disponibilité des données sur la migration et des liens qui existent entre elles pour pouvoir réaliser le développement durable et la réduction de la pauvreté. La Conseillère régionale principale a, par ailleurs,

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indiqué qu'en dépit des réalisations et des avancées faites dans la collecte de données, des lacunes subsistent toujours dans la collecte et l'analyse des données sur la migration. Mme Aissata Kane a assuré les participants du soutien continu de l'OIM à l'Union africaine et à ses États membres afin de mobiliser l'expertise technique nécessaire au renforcement de la collecte, de l'analyse et de la vulgarisation des données sur la migration.

IV. DÉLIBÉRATIONS, CONCLUSIONS ET PRINCIPALES RECOMMANDATIONS

DES SESSIONS

SESSION I: RENFORCER LE MÉCANISME DE CONSULTATION SUR LA MIGRATION NATIONALE, RÉGIONALE ET CONTINENTALE POUR AMÉLIORER LA COLLABORATION ENTRE LES ÉTATS MEMBRES DE L'UNION AFRICAINE

POUR UNE GOUVERNANCE DURABLE DE LA MIGRATION EN AFRIQUE

13. La Commission a présenté le projet de programme de la réunion, avec un accent sur les principales thématiques à débattre, tout en soulignant la nécessité de renforcer la collaboration entre les institutions et les mécanismes de gestion de la migration aux niveaux national, régional et continental. Ce projet de programme a été adopté par les États membres. 14. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM), les communautés économiques régionales (IGAD, CEEAC, COMESA et UMA) et le Département des Affaires sociales de la Commission de l'UA ont fait des exposés, qui ont permis de souligner la nécessité de renforcer la collecte de données et la recherche sur la migration, afin d'orienter les l’élaboration des politiques pertinentes sur la migration. 15. Il a été également présenté un bref aperçu des structures et du fonctionnement des mécanismes de consultation interétatiques sur la migration (ISCM), les initiatives régionales et continentales sur la gouvernance de la migration. Par ailleurs, les défis actuels de la gouvernance, de la collecte de données et de la recherche sur la migration ont fait l’objet d’un débat, ce qui réaffirme ainsi l'importance de données fiables en vue d’assurer une gouvernance efficace de la migration et la formulation de politiques pertinentes. Un accent a été également mis sur l’importance d’un financement et d’une allocation budgétaire adéquats en faveur de la recherche et de la collecte de données sur la migration. 16. Les délibérations des États membres ont permis de mettre en lumière la nécessité de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière, d'identifier les lacunes dans la gouvernance de la migration au sein des institutions nationales, régionales et continentales, ainsi que les problèmes sécuritaires. Il a été indiqué qu'il faut accorder davantage d'importance aux pays de transit et les sensibiliser aux défis auxquels ils sont confrontés. 17. Les participants ont mis en exergue le rôle primordial des gouvernements dans la gouvernance de la migration et la gestion des données, en l'occurrence l'importance des partenariats et des synergies dans la gestion des migrations. Par ailleurs, un accent a été mis sur le rôle des autres parties prenantes et de la société civile, notamment la

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nécessité d’encourager la participation effective des organisations de la société civile dans la gouvernance de la migration. 18. La question de la coordination et de la collaboration entre les différentes institutions, les mécanismes et les partenaires chargés de la migration a fait l’objet d’une attention particulière, étant donné qu’il est nécessaire de conjuguer les efforts afin de mieux comprendre et de gérer les flux migratoires. 19. D'autres discussions ont également porté sur le chevauchement de la nature de la composition des États membres au sein des différentes CER, les doubles emplois et les initiatives qui deviennent davantage importants, ainsi que sur la pression exercée sur les ressources financières. 20. Les recommandations suivantes ont été formulées :

(i) Il s'avère nécessaire d’harmoniser les agendas des Mécanismes de consultation interétatiques sur la migration (ISCM) entre les différentes CER afin d'éviter la duplication des efforts.

(ii) Il est nécessaire d'élaborer des politiques nationales sur la migration conformément aux politiques régionales et continentales.

(iii) Il convient d'assurer davantage de collaboration entre les mécanismes, et les institutions, chargés de la migration aux niveaux national, régional et continental.

(iv) Il faut promouvoir la ratification du Protocole sur la libre circulation des personnes en Afrique comme moyen de promouvoir les initiatives de l'Agenda 2063 de l'UA.

(v) Il s'avère nécessaire de développer et d'investir dans les TIC afin de contribuer à l’amélioration de la collecte, de l'analyse et de la gestion des données sur la migration.

(vi) Il convient d’assurer davantage de coordination entre les commissions des droits de l'homme et le Conseil de paix et de sécurité.

SESSION II : EXAMEN ET VALIDATION DU PROJET DE TERMES DE RÉFÉRENCE

DU PAFOM 21. La Commission a présenté les termes de référence du PAFOM, avec un accent sur les questions essentielles relatives à la structure et à l'organisation du Forum, ce qui a suscité des débats sur les principales thématiques présentées. 22. Concernant les objectifs du PAFOM, ils ont été adoptés par les participants avec quelques amendements au paragraphe 2 (ii). 23. Sur la question de l'adhésion et de la participation, il a été recommandé d’attribuer aux acteurs non étatiques d'Afrique d’autres statuts ou des noms différents

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de ceux des membres du PAFOM. Il a également été suggéré que les États membres de l'UA s’assurent de l’identité des ONG et des organisations de la société civile sélectionnées pour participer au PAFOM. Il a en outre été suggéré d’attribuer à la société civile un statut distinct de celui des autres acteurs non étatiques, afin d’encourager une plus grande participation aux réunions ultérieures du PAFOM. 24. La structure, la direction et l'appui technique du PAFOM ont fait l’objet d’un débat. Des préoccupations ont été soulevées quant au choix du président, aux transferts ultérieurs et au Secrétariat. La Commission a apporté des éclaircissements sur lesdites préoccupations, tout en précisant que la direction sera accordée au pays hôte du PAFOM. 25. Concernant le Secrétariat du PAFOM, il a été indiqué qu'il sera situé au sein du Département des Affaires sociales de la Commission de l'Union africaine, afin d'éviter les incidences financières et les ajustements structurels au niveau de la Commission. La Commission a mis en exergue les relations de travail et la collaboration étroites qu’elle entretient avec les partenaires des Nations Unies, notamment l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et avec d'autres organisations concernées, ainsi que la nécessité pour ces dernières de continuer à travailler ensemble et à apporter leur soutien au Secrétariat. 26. Le financement du Forum a également fait l'objet de délibérations, avec notamment des préoccupations qui ont été soulevées au sujet de l'allocation budgétaire et de la question de savoir qui doit financer ce Forum. La Commission a apporté des éclaircissements sur cette question, en précisant que le financement et les coûts financiers du PAFOM seront couverts par le plan d'activités annuel du Département des Affaires sociales, et qu'en cas de déficit, des fonds seront mobilisés de manière conjointe entre l'UA et le pays hôte du Forum. 27. Le projet de termes de référence du PAFOM a été validé par les Hauts fonctionnaires sous réserve des amendements proposés par les États membres. Les participants ont convenu que ces termes de référence seront présentés à la réunion ministérielle et transmis au Comité technique spécialisé sur la migration, les réfugiés et les personnes déplacées internes, pour validation et adoption. 28. Les recommandations suivantes ont été formulées :

(i) Il faut changer le terme « acteurs non étatiques » et le remplacer par un

terme plus convivial, étant donné que d'autres entités, notamment les groupes terroristes, sont considérées comme des acteurs non étatiques.

(ii) Il s’avère nécessaire d’attribuer à la société civile un autre statut distinct des autres acteurs non étatiques, parce qu’elle joue un rôle important et différent, ce qui permet de la distinguer des autres acteurs.

(iii) Il faut disposer de lignes directrices et des mécanismes appropriés pour assurer le suivi et l'évaluation du PAFOM et harmoniser les réunions du PAFOM avec celles du Comité technique spécialisé (CST) sur la migration, les réfugiés et les personnes déplacées internes. Par ailleurs, il

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faut que les recommandations formulées par le PAFOM soient transmises au CTS qui se réunit tous les deux ans.

SESSION III : INVESTIR DANS LA RECHERCHE ET LA COLLECTE DE DONNÉES SUR L'IMPACT DE LA CONTRIBUTION DE LA DIASPORA AU DÉVELOPPEMENT

DURABLE NATIONAL, RÉGIONAL ET CONTINENTAL

29. Les discussions étaient axées sur les opportunités et les défis liés à la collecte de données et à la recherche sur la diaspora, ainsi que sur les lacunes dans la participation de la diaspora aux activités dans les États membres. 30. Les délibérations ont permis de réitérer la nécessité d'une participation plus active de la diaspora et d’apprécier la définition des populations de la diaspora de l'UA, une définition qui est inclusive, étant donné que la diaspora n'est pas une communauté homogène. 31. La Commission a réitéré la nécessité pour les États membres d'élaborer des stratégies afin de contribuer à l’amélioration de la collecte de données sur la diaspora, notamment la création d'institutions chargées des données et de la recherche sur la diaspora, ainsi que sur la prise en compte de la participation de la diaspora aux activités des ministères concernés. 32. Des préoccupations ont été soulevées quant à la fuite des cerveaux et à la perte de compétences techniques sur le continent, ce qui met en lumière la nécessité de disposer des politiques qui privilégient la migration de retour vers les pays d'origine. 33. Les participants ont également débattu de la nécessité de procéder à la numérisation de la collecte de données et à l'exploitation de la technologie, ainsi qu’au partage d’information entre les États membres sur la manière de collecter et de constituer des référentiels de données pour les communautés de la diaspora. 34. Les États membres, notamment l'Égypte et le Nigéria ont partagé sur les bonnes pratiques dans le domaine de la collaboration avec la diaspora. Ces deux pays ont adopté des stratégies qui encouragent la participation culturelle, sociale et économique des populations de la diaspora aux activités de ces pays. 35. Les recommandations ci-après ont été formulées :

(i) Il faut que les États membres investissent dans l'amélioration technologique et la numérisation de la collecte de données et disposent de différentes sources de collecte de données sur les populations de la diaspora.

(ii) Il s’avère nécessaire que les gouvernements africains intègrent les questions de collaboration avec la diaspora dans les activités de tous les ministères concernés, afin de disposer d’une approche globale de l'engagement de cette diaspora.

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(iii) Il faut renforcer la collaboration et l'échange d'information entre les États membres afin d'apprendre et de partager les meilleures pratiques en matière de collaboration avec la diaspora.

(iv) Il faut que les gouvernements disposent des politiques qui promeuvent un environnement favorable à la participation de la diaspora et aussi des politiques qui privilégient la migration de retour.

(v) Il s'avère nécessaire d'élaborer un modèle d'évaluation des politiques migratoires entre les États membres.

SESSION IV : PROMOUVOIR LES STATISTIQUES SUR LA MIGRATION DE LA

MAIN-D'ŒUVRE POUR AMÉLIORER LE TRAVAIL DÉCENT ET LA MOBILITÉ DE LA MAIN-D'ŒUVRE

36. Cette session a examiné les différentes approches qui peuvent être exploitées afin d’assurer un travail décent et la mobilité de la main-d'œuvre sur le continent. Il a été mis en exergue, la nécessité d'une réponse plus concertée de l'UA, des CER, de l'OIM, de l'OIT et des États membres. 37. La nécessité d'élaborer des politiques fondées sur des données factuelles et liées aux statistiques sur la migration de main-d'œuvre a été reconnue comme un facteur essentiel. 38. Les États membres ont mis en évidence les meilleures pratiques dans le domaine du travail des migrants, notamment le recours à des attachés du travail dans les pays où il n'existe pas d'ambassade, afin de garantir la protection des droits des travailleurs migrants. 39. Un accent a été mis sur les défis liés à la migration irrégulière de la main-d'œuvre, ce qui complique la protection des travailleurs migrants et la collecte de données sur ces travailleurs dans les pays d’accueil. Les participants ont également débattu des nombreuses agences de travailleurs migrants et de la nécessité d'une base de données plus centralisée pour la collecte des données. 40. Les participants ont également mis en lumière des initiatives comme le processus de Khartoum, le Plan d'action de La Valette et le processus de migration de la main-d'œuvre entre les Communautés économiques régionales (CER), la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE). La nécessité pour l'OIT d'assurer la protection des migrants, en particulier des migrants saisonniers et la mise en œuvre d'accords de travail entre les États membres ont été débattues, avec un accent sur les droits des travailleurs migrants. 41. Les participants ont également mis en évidence le défi que pose la croissance de la population sur le continent et la nécessité d'un travail décent pour tous. Les participants ont également mentionné les voies d’immigration légales comme étant un

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facteur ayant conduit à la situation où les travailleurs migrants sont en grande partie sans papiers, une situation qui les rend plus vulnérables dans les pays de destination. 42. Les recommandations ci-après ont été formulées :

(i) Il s'avère nécessaire d'assurer davantage de communication et de coordination entre les États membres afin de garantir la protection des travailleurs migrants, grâce à l'amélioration des méthodes de collecte et d'analyse des données.

(ii) Il faut organiser des campagnes de sensibilisation afin de veiller à ce que les communautés de migrants soient informées des situations et des risques dans les pays de destination, et de réduire l'exploitation des travailleurs migrants.

(iii) Il convient de renforcer les mécanismes entre les pays d'origine, de transit et de destination et les accords bilatéraux entre les pays, dans le but d'accroître la protection des migrants et de renforcer la collecte de données sur les travailleurs migrants.

SESSION V : COMBLER LES LACUNES DANS LA COLLECTE DE DONNÉES ET LA RECHERCHE SUR LA PRÉVENTION DE LA TRAITE DES PERSONNES ET DU

TRAFIC ILLICITES DE PERSONNES EN AFRIQUE ET RELEVER LES DÉFIS Y AFFÉRENTS

43. Les participants ont débattu des difficultés liées à la collecte de données dans la prévention de la traite des personnes et du trafic illicites de migrants. Il a été fait référence à la définition de la traite et du trafic illicites et à la nécessité de former les services responsables du respect de la loi aux différentes définitions. 44. Les participants ont lancé un appel à l'élaboration de stratégies de collecte de données sur la traite et le trafic, illicites d'êtres humains, étant donné qu’il s'agit de crimes qui ont des répercussions sur la sécurité des États membres. Des suggestions ont été formulées sur la nécessité d'une approche commune dans le cadre des enquêtes et des accords d'entraide judiciaire et d'extradition. 45. Il a été indiqué que les trafiquants peuvent ne pas être disposés à collaborer, compliquant ainsi la saisie des données. Un accent a été mis sur la nécessité pour les ONG de travailler en étroite collaboration avec les gouvernements dans le domaine de la lutte contre la traite et le trafic illicite d’êtres humains, afin de veiller à ce que les données puissent être saisies de manière centralisée. 46. Il faut accorder une attention particulière à la question des enfants migrants qui traversent les frontières, et qui sont susceptibles d'être exploités. Il faut que les gouvernements travaillent ensemble afin de s'attaquer à cette situation déplorable des enfants. Il a également été précisé que les personnes handicapées sont également

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exploitées, étant donné qu'il n'existe pas des refuges pour les personnes handicapées, ce qui les rend davantage vulnérables à l'exploitation. 47. Les États membres ont souligné la nécessité d'organiser une session spéciale sur le trafic et la traite des êtres humains afin de mieux comprendre ce phénomène et d'aborder ces questions de manière plus stratégique. Il s'avère nécessaire d'actualiser également la législation actuelle afin d’y inclure la traite en ligne. 48. La SADC a mis en évidence les meilleures pratiques dans la collecte de données sur les cas de trafic et de traite des êtres humains, avec des informations facilement accessibles qui peuvent être analysées. 49. Les recommandations ci-après ont été formulées :

(i) Il s'avère nécessaire d'assurer une collaboration, un échange

d'information et une formation des services de détection et de répression de la traite et du trafic illicites d’êtres humains, étant donné qu’il constitue un mécanisme essentiel pour lutter contre la contrebande et le trafic sur le continent.

(ii) Il faut élargir non seulement les sources de collecte d'information au-delà des postes de police, notamment celles de l'offre et de la demande à des domaines à forte intensité de main-d'œuvre comme le transport et l'hôtellerie.

50. Il faut organiser les mécanismes de renvoi, les campagnes de sensibilisation à l'intention des prestataires de service et identifier les jeunes qui pourraient être les victimes potentielles de trafiquants.

SESSION VI : RENFORCER LA RECHERCHE ET LA COLLECTE DE DONNÉES SUR LES TRANSFERTS DE FONDS POUR ACCROÎTRE SES CONTRIBUTIONS AU

DÉVELOPPEMENT DURABLE NATIONAL, RÉGIONAL ET CONTINENTAL 51. Cette session a été introduite par l'Institut africain des transferts de fonds (AIR), qui a donné un bref aperçu des objectifs, des défis et des opportunités de la collecte de données sur les transferts de fonds. Elle a été suivie d'une présentation de Naglaa Nozahie, de la Banque centrale égyptienne (BCE), qui a mis en lumière les meilleures pratiques en Égypte et les initiatives de la BCE dans la région. 52. Les participants ont souligné que les transferts de fonds ont dépassé d'autres formes de flux de fonds étrangers, notamment l'aide au développement et les investissements directs étrangers, qui représentent une part substantielle du PIB national. La plus grande partie des envois de fonds est utilisée pour couvrir les dépenses des ménages. Dans le même temps, les coûts d'envoi d'argent au-delà des frontières, notamment en Afrique - restent très élevés, atteignant jusqu'à 20 % dans certains États. 53. Les États ont été vivement encouragés à investir dans la collecte et l'analyse de données afin de concevoir des politiques pertinentes pour accroître l'impact sur le

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développement des ménages et des États. Pour ce faire, les chercheurs doivent examiner divers aspects, en particulier les flux et les canaux de transferts de fonds, les prestataires de services, les coûts, les profils des expéditeurs et des destinataires, l'objectif initial et l’utilisation finale éventuelle desdits fonds. 54. Les participants ont par ailleurs précisé qu'en raison des obstacles formels, d'un manque de confiance ou de la différence de prix, les migrants utilisent souvent des canaux informels pour transférer et échanger des fonds. Au cours délibérations, il a été également souligné l'importance des femmes et des réfugiés, en tant qu’expéditeurs et destinataires de fonds. 55. Les États membres ont reconnu la nécessité de réduire le coût des envois de fonds, de faciliter l'accès aux canaux officiels de transfert et d’offrir des possibilités d'investissement. L'Égypte a mis en œuvre une série de mesures efficaces comme la limitation effective des frais de transfert, l'extension des services financiers aux zones reculées ainsi que l'amélioration des connaissances et de l'accès des destinataires des transferts de fonds aux possibilités d'investissement. 56. L'Union africaine et la Banque centrale égyptienne collaborent avec la Banque africaine d'import-export afin de renforcer l'intégration régionale et de développer les capacités des institutions financières et des gouvernements. 57. Les recommandations ci-après ont été formulées :

(i) Il faut harmoniser les méthodes de collecte des données au sein des États membres et entre ces États, notamment grâce à l’amélioration des mécanismes de partage d’information.

(ii) Il s’avère nécessaire de renforcer la coopération continentale et régionale entre les gouvernements et des institutions financières.

(iii) Il faut que les États réduisent les frais de transfert, facilitent l'accès des expéditeurs et des destinataires aux institutions financières officielles, mettent en place des systèmes de paiement alternatifs qui contournent le monopole des prestataires de transfert d'argent coûteux. Les TIC en particulier les systèmes mobiles de transfert d'argent offrent de nouvelles opportunités, à cet égard.

(iv) Il faut faciliter les possibilités d'investissement à petite échelle et les systèmes de microfinancement pour les bénéficiaires des transferts de fonds.

SESSION VII : CRÉER DES SYNERGIES ET ASSURER LA COLLABORATION ET L'HARMONISATION DES INSTITUTIONS STATISTIQUES AFRICAINES SUR LA

MIGRATION AUX NIVEAUX NATIONAL, RÉGIONAL ET CONTINENTAL 58. Au cours de cette session, les différents exposés qui ont été faits ont mis en lumière la complexité du discours sur la migration, notamment de la collecte de données sur la migration. Il a en outre été indiqué qu'il y existe un décalage entre les

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études scientifiques sur les statistiques migratoires et les études menées par les gouvernements. 59. Les participants ont également fait observer qu'il y existait un manque de coordination et de mécanisme de suivi approprié des statistiques sur la migration, ainsi que des contraintes financières relatives à la recherche statistique sur la migration. 60. Les participants ont, en outre, fait remarquer que les données statistiques sur la migration sont collectées à nombre de fins, soit notamment pour la recherche universitaire, ou pour informer les décideurs politiques. En outre, il a été précisé que les données statistiques officielles sur la migration ne peuvent être approuvées que par les gouvernements nationaux, étant donné qu’ils sont les dépositaires des données statistiques nationales afin d'éviter toute information erronée ou inexacte. 61. Les participants ont souligné la nécessité d'une forte collaboration avec les parties prenantes sur les questions migratoires, d'une prise de conscience et d'une sensibilisation à l'importance des données statistiques sur la migration. 62. Les principales recommandations ci-après ont été formulées :

(i) Créer des synergies et des partenariats et mettre en place des groupes de travail sur les statistiques migratoires et la collecte de données aux niveaux national, régional et continental, afin de promouvoir une meilleure coordination de la gestion des données migratoires.

(ii) Investir davantage dans les TIC pour assurer la collecte et l'analyse de données sur la migration.

(iii) Développer des centres de recherche universitaires traitant des questions de migration, financer et investir dans la recherche sur la migration et les initiatives universitaires axées sur la recherche et l'analyse des données sur la migration.

(iv) Élaborer des enquêtes nationales auprès des ménages qui sont indépendantes du recensement national, et qui sont généralement menées tous les 10 ans.

(v) Élaborer un format, des méthodologies et des outils normalisés pour guider les États membres de l'Union africaine dans l'analyse globale des données sur la migration.

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SESSION VIII : CRÉER UNE BASE DE DONNÉES, DES RÉFÉRENTIELS, UN PORTAIL AUX NIVEAUX NATIONAL, RÉGIONAL ET CONTINENTAL SUR LA

MIGRATION POUR LE PARTAGE DE L'INFORMATION 63. La session a débattu des différents portails sur le continent, avec un accent sur la nécessité d'un partage d’information entre les différents acteurs aux niveaux national, régional et continental. 64. L'OIM a fait un exposé sur son centre mondial de données sur les migrations et a invité les États membres et d'autres acteurs à visiter son site internet. Il a été indiqué que de nombre d’États membres étaient des pays d'accueil, mais qu'ils ne disposaient pas d'une base de données, et qu'ils n’avaient aucune connaissance sur les migrants dans le pays. 65. Les participants ont pris note des difficultés rencontrées dans la collecte et l'utilisation efficaces des données sur la migration par les États membres. Les données étant donc recueillies par différents ministères, il faut donc établir des priorités dans ce domaine. 66. La nécessité de développer une base de données nationale en collaboration avec les acteurs étatiques et non étatiques a été mise en lumière, étant donné qu’elle permettra aux États membres de proposer des politiques migratoires éclairées, susceptibles d’être portées aux niveaux régional et international. 67. L'Office national égyptien de la statistique (CAPMAS) a fait une proposition sur la nécessité d'une nouvelle enquête sur la migration internationale en Afrique. Cette proposition était conforme au Pacte mondial sur la migration (PMM) et aux cibles des OMD portant sur la migration. Le Bureau national de la statistique a précisé que l'enquête sur la migration est conforme au premier objectif du PMM, qui invite les États membres à « collecter et exploiter les données comme base pour des politiques axées sur des données factuelles ». 68. La proposition du CAPMAS est de travailler, à cet effet, en étroite collaboration avec la Commission de l'Union africaine, les organisations internationales et les bureaux nationaux de la statistique des pays participant au programme. Les participants ont délibéré sur la méthodologie du processus de collecte des données, la nécessité que ce processus soit continental et qu'il inclut des données au-delà des enquêtes auprès des ménages. 69. Cette proposition a été accueillie de manière favorable par les participants qui ont recommandé que le Gouvernement égyptien, en collaboration avec la Commission, élabore la documentation pertinente sur les propositions de projet, pour examen par le groupe de travail proposé sur les statistiques de la migration. 70. Les recommandations ci-après ont été proposées :

(i) Les États membres doivent travailler en étroite collaboration afin

d’améliorer la recherche des données sur la migration, grâce à des méthodologies et des indicateurs comparables. Il a en outre été suggéré

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que cette recherche soit menée tous les cinq ans, afin de s'assurer que l'information est à jour et pertinente par rapport aux tendances migratoires actuelles.

(ii) Il faut développer un mécanisme de collecte d'information à l'UA avec des points focaux au niveau des États membres.

V. RÉSUMÉ ET PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DE LA RÉUNION 71. Il s'avère nécessaire d'améliorer et de renforcer la coordination et la collaboration, de manière plus étroite, entre les mécanismes consultatifs nationaux, régionaux et continentaux interétatiques sur la recherche menée en Afrique et de partager les résultats. 72. Il convient d'établir un lien entre le futur PAFOM et les structures de prise de décisions nationales, régionales et continentales avec une direction, une appropriation et une participation claires et prévisibles en vue d’une mise en œuvre durable du rapport final. 73. Il faut créer et mettre en œuvre de manière opérationnelle un groupe de travail national, régional et continental sur les statistiques de la migration qui sera doté d'un mandat clair, afin d’aider les États membres à mettre en œuvre et à assurer le suivi du rapport final de cette réunion, notamment l'enquête sur la migration africaine proposée par la République arabe d'Égypte et la gestion générale des statistiques sur la migration. 74. Il convient d'assurer une collaboration et un partenariat plus étroits entre les différentes institutions et agences chargées de la statistique de la migration en Afrique aux niveaux national, régional et continental, en vue de garantir la disponibilité de données harmonisées permettant de développer un référentiel de données/portail ou une base de données sur la migration à tous les niveaux. 75. Il est nécessaire d’investir dans l'amélioration technologique et la numérisation de la collecte de données et disposer de différentes sources de collecte de données sur les populations de la diaspora. VI. ALLOCUTIONS DE CLÔTURE 76. L’Amb.Dina Elseihy a procédé à la clôture officielle de la réunion, au nom de S.E. Amb. Ehab Fawzi. Dans son allocution de clôture, S.E. Amb Fawzy a remercié les organisateurs du PAFOM 5 pour les efforts déployés en faveur du Forum. Il a précisé que le Forum a donné aux délégués l'occasion de délibérer sur des questions de migration, qui constitue également une question de développement et une priorité pour les pays. Il a par ailleurs mis en lumière la nécessité de disposer de données et d'informations précises. Cette question fera encore l’objet d’un examen au cours de la 21e réunion thématique sur le processus de Khartoum. 77. L’Amb Bramdeo Ajay Kumar, Représentant de l'Union africaine auprès des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du Commerce (Genève) a prononcé

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l’allocution de clôture, au nom de Mme Cissé Mariama, Directrice des Affaires sociales de la Commission de l'Union africaine. Elle a remercié le gouvernement égyptien et s'est félicitée du soutien de l'OIM et des autres agences des Nations Unies. Elle a, par ailleurs, remercié les délégués pour leur enthousiasme et leur participation active au Forum. Elle a pris note des contributions faites par les délégués afin de renforcer les propositions, conformément aux termes de référence du PAFOM et attend avec intérêt de travailler en étroite collaboration avec le prochain président du PAFOM, alors que les préparatifs de la 6e session du PAFOM en 2020 ont commencé. 78. Dans son allocution, Mme Aissata Kane, Conseillère régionale principale pour l'Afrique subsaharienne, Organisation internationale pour les migrations (OIM), a remercié le gouvernement égyptien et l'UA pour avoir organisé avec succès le PAFOM. Mme Aissata Kane a rassuré les participants du soutien continu de l'OIM à la gestion des données sur la migration en Afrique et s’est félicitée de l'élaboration des termes de référence qui constitue une réalisation essentielle pour le Forum.