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RAPPORT DE MISSIONSDE PRESENTATION ET & D’ECHANGES SUR LE PROGRAMME CADRE INTÉGRÉ RENFORCÉ (CIR) DANS CINQ (5) CHAMBRES DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE (HAUT-ARTIBONITE, NORD, NORD-EST, NORD-OUEST ET SUD) AFFILIEES A LA CCIH.
DATE, LIEU ET HEURE DES RENCONTRES :
INSTITUTION DATE LIEU DE RENCONTRE HEURE
CCI-ARTIBONITE VENDREDI 27 JUILLET 2018 HÔTEL AUBERGE DE PONT-GAUDIN 06H00PM à 08H15PM
CCI-NORD ET NORD-EST MARDI 31 JUILLET 2018 SALLE CONFÉRENCE DE LA CCI-NORD 06H00PM à 07H15PM
CCI-NORD-OUEST VENDREDI 31 AOUT 2018 HÔTEL CACIQUAT CONVENTION CENTER 05H40PM à 07H30PM
CCI-SUD JEUDI 6 SEPTEMBRE 2018 SALLE CONFERENCE CCI-SUD 06H00PM à 07H40PM
MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIECELLULE CADRE INTEGRE RENFORCE (CIR)
# / ORDRE DU JOUR INTERVENANTS POINTS ABORDES
Contexte général et format des rencontres
Monsieur Nahomme DORVILPrésident de la CCIAEmail : [email protected] : 3731-8446
Monsieur Patrick ALMONOR/ Secrétaire Général du Conseil de la CCINEmail : [email protected] : 3628-8224
Monsieur Ronald LABRANCHE/ Président de la CCI Nord-ouestEmail : [email protected] Tel : 3721-1947
Monsieur Jacquelin DÉRISMÉ/Directeur Exécutif de la CCI SudEmail : [email protected] : 4832-5244
Membres de la mission de la Cellule CIR du MCI Membres de la mission
Dans le cadre de la vulgarisation du Programme Cadre intégré renforcé (CIR) et de ses actions auprès du secteur privé haïtien, la Cellule Technique du CIR a réalisé quatre missions avec pour cibles cinq (5) chambres de commerce et d’industrie des départements du Haut-Artibonite, du Nord et du Nord-est combinés, du Nord-ouest et du Sud. Ces rencontres ont eu lieu respectivement le 27 juillet 2018 à l’Hôtel Auberge Pont Gaudin, le 31 juillet 2018 à la salle de conférence de la CCI-Nord, le 31 août 2018, à l’Hôtel Caciquat Convention Center, et le 6 septembre 2018, à la salle de conférence de la CCI-Sud.
Les réunions tenues dans le cadre de ces missions ont été organisées suivant un format quasi identique. Il y a eu d’abord les salutations d’usage prononcées par un membre du Conseil d’Administration de la Chambre départementale en question (Président ou Secrétaire général) ou par son Directeur exécutif, ensuite les présentations de Madame Nancy ROMAIN et de Monsieur Madsen GACHETTE, respectivement stagiaire et Chargé de programme et du secteur privé au sein de la Cellule CIR du MCI. Dans la foulée de ces présentations, a eu lieu une phase questions-réponses à l’issue de laquelle le Chargé de programme et du Secteur privé a fait circuler auprès des participants un tableau de données pour la hiérarchisation de filières cibles à prioriser pour le financement du fonds d’affectation spéciale du cadre intégré renforcé (CIR) au titre de projets de catégorie 2.
Niveau de représentativité des membres de la mission et des chambres départementales
Idem Dans le cadre de cette campagne de communication, la Cellule du CIR du MCI a été représentée par Monsieur Madsen GACHETTE - Chargé de programme et du secteur privé - et Madame Nancy ROMAIN - Chef de section à la Direction du Commerce Extérieur (DCE) agissant en qualité de stagiaire en communication du programme CIR, Monsieur Lemay CRAAN, Assistant-chef de section à la Direction de l’informatique servant d’Opérateur informatique au sein de la Cellule CIR du MCI et de Monsieur Devèze MANIGAT, Chauffeur du Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) affecté au programme CIR.
Pour leur part les Chambres de Commerce et d’Industrie départementales ont été représentées par les membres de leur Conseil d’administration et certains de leurs membres affiliés qui sont des entrepreneurs. La représentativité n’a pas été pareille pour toutes les chambres départementales qui ne sont pas exposées à une même réalité. Alors que dans l’Artibonite et le Nord-Ouest les anciens entrepreneurs sont restés très actifs dans la vie associative. Dans le Sud, ce sont les jeunes entrepreneurs qui sont beaucoup plus présents. Ces derniers ont confié à l’équipe de la Cellule CIR du MCI que les anciens entrepreneurs préfèrent généralement se caserner derrière les comptoirs de leurs entreprises plutôt que de s’impliquer dans la vie associative. Pire encore ils arrivent à certains d’entre eux qui ont réussi de considérer leur implication et participation à ces genres d’activités comme une perte de temps.
Première présentation Madame Nancy ROMAINEmail : [email protected] : 509-3150-1952
L’intervenante a présenté le programme CIR comme une initiative inter-agence lancée en octobre 1997, laquelle a pour genèse la Déclaration ministérielle du 13 décembre 1996 de l’OMC à Singapour. Elle a présenté les caractéristiques du CIR qui sert de : (i) instrument de coopération destiné à répondre exclusivement aux besoins spécifiques des PMA, (ii) outil de promotion de la croissance économique par le commerce, (iii) moyen de lutte contre la pauvreté.
Elle a, d’autre part, souligné l’unicité du CIR comme instrument pour la cohérence à la coordination des efforts des parties prenantes, a l'utilisation optimale des ressources et à l’efficacité de l’APC. Madame Romain a également vanté les mérites du CIR en tant qu’outil de promotion de la croissance économique. Sur ce plan, il a mis l’accent sur le commerce perçu comme un moteur de croissance pour les PMA en ce sens qu’il a le potentiel pour attirer des capitaux privés, favoriser l’accès aux technologies et au savoir-faire nécessaires pour produire de manière efficiente et améliorer l’offre
Le CIR est présenté par Madame ROMAIN comme un partenariat à trois dimensions : (1) les 6 agences initiatrices du programme, (2) les pays
donateurs, et (3) les pays bénéficiaires. Elle en a souligné au passage les objectifs, entre autres : promouvoir la croissance économique et le développement durable et aider les populations des pays bénéficiaires à sortir de la pauvreté. De même, il a fait état des principales actions à mener pour y arriver. Il s’agit, a-t-il souligné, d’intégrer le commerce dans les stratégies nationales de développement, de coordonner l’aide pour le commerce et de développer les compétences et les infrastructures liées au commerce.
L’intervenante est ensuite passée à pieds joints sur les principes directeurs du CIR pour en présenter les mécanismes de financement qui sont de deux ordres : (a) les projets de catégorie 1 pour le renforcement des capacités institutionnelles, et (b) les projets de catégorie 2 pour le renforcement des capacités de l’offre. Elle a poursuivi avec les quatre principaux résultats qui attendus: renforcement des capacités institutionnelles et de gestion pour la formulation et l'application de stratégies commerciales et de plans de mise en œuvre, intégration du commerce dans les stratégies et plans nationaux de développement, coordination de l’APC, mobilisation de ressources additionnelles.
Le dernier point abordé par Madame ROMAIN est celui du suivi-évaluation régissant le mode de gestion du CIR axé sur les résultats, lequel consiste à :
évaluer le statut et la progression vers les réalisations convenues, veiller à l’optimisation de l’utilisation des ressources ; ajuster, au besoin, la planification pour une meilleure allocation de
celles-ci; identifier et rendre compte des contraintes les plus susceptibles
d’affecter les résultats; et élaborer des stratégies en vue de les éliminer ou d’en réduire les
effets.Deuxième présentation Madsen GACHETTE/ Chargé de Programme et du Secteur Privé
Email : [email protected] Tel : 3867-3737
1 Bref rappel des aspects importants du programme CIR
2 Justificatif du CI/CIR (pourquoi le CI/CIR?)
Monsieur GACHETTE a repris, de façon plus détaillée, à l’intention des participants la genèse du CIR, présentée plus tôt par Madame ROMAIN. Comme tel, il a d’abord rappelé la nature internationale de l’initiative, son lancement en 1997 et, consécutivement à son évaluation en 2005 par l’OMC, sa migration de Cadre intégré au Cadre intégré renforcé en vue de son appropriation par les PMA. Monsieur GACHETTE a poursuivi son intervention en déclinant les six agences initiatrices (BM, FMI, OMC, CCI, CNUCED, PNUD) ainsi que les deux autres (ONUDI, OMT) qui ont pris le train en marche. Dans la foulée, il a présenté la cartographie des pays destinataires du programme au nombre de 48 ainsi répartis : 33 en Afrique, 14 en Asie-Pacifique et 1 en Amérique (Haïti).
3 Particularité du CIR Dans son intervention, Monsieur GACHETTE a partagé avec ses interlocuteurs des informations sur les modalités d’admission d’Haïti comme pays bénéficiaire du CIR. Il a indiqué qu’il a été formulé, sur la base d’une brève description de la situation économique et politique du pays et de l’engagement du gouvernement à incorporer le commerce dans la stratégie nationale développement, une demande d’admission. Celle-ci a été agréée fin juin 2008 par le Conseil du CIR faisant, du coup, d’Haïti un pays bénéficiaire à part entière du programme, a-t-il informé.
4 Objectif du CIR De-là, il a expliqué la raison d’être du CIR qui est né du constat dressé du niveau de l’activité économique des PMA, à savoir: une insuffisance de la production couplée d’un manque d’élaboration et de viabilité de la production. Il a illustré ces faiblesses par des exemples tirés de la situation de certaines industries en régression (ciment, farine, etc.), générant une faible valeur ajoutée locale (assemblage textile-habillement) ou peu diversifiées.
Les objectifs du CIR a-t-il pris soin de souligner sont d’aider les PMA à:résoudre leurs problèmes d’offre et à s’intégrer dans les courants d’échanges internationaux.
5 Principaux résultats attendus Monsieur GACHETTE a rappelé les quatre principaux résultats attendus par rapport aux objectifs : Renforcement des capacités institutionnelles du MCI et des autres parties prenantes
(publiques et privées) en matière d’élaboration de politiques et de stratégies commerciales ; Intégration du commerce dans le cadre stratégique national ; Coordination de l’aide pour le commerce (APC) ; et Obtention de ressources additionnelles.
6 Financement du programme L’aspect de financement n’a pas été négligé par l’intervenant qui a révélé comme sources de financement du programme les 23 contributeurs, incluant des pays et des organisations. Ces ressources sont fournies, a-t-il dit, à travers un Fonds dit d’affectation spéciale (le FASCIR), lequel est géré par le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) recruté à cet effet par le CIR.
7 Financement des pays bénéficiaires dont Haïti
Dans la foulée, il a parlé des mécanismes par lesquels s’octroie le financement du CIR, notamment : les projets de catégorie 1 - phase pré-EDIC, EDIC, arrangements nationaux et activités liées à
la mise en œuvre ; les projets de catégorie 2 portant sur le développement des filières.
8 Statut de la mise en œuvre A cette phase de son intervention, Monsieur GACHETTE a présenté le statut de la mise en œuvre ayant démarré en janvier 2013 et qui est depuis le 1e août 2017 dans sa deuxième phase qui arrive à échéance le 31 juillet 2019. D’ici-là, a-t-il fait savoir, la Cellule CIR du MCI devra d’effacer pour être remplacée par des structures internes au MCI et d’autres institutions parties prenantes éventuellement. Il a partagé avec les participants des informations sur les efforts en cours en matière d’ancrage institutionnel pour décider en connaissance de cause des modalités d’hébergement en connaissance de cause des fonctions du CIR
9 Les grandes réalisations du CIR en Haïti Il a parlé des grandes réalisations passées, en cours et à venir : une étude diagnostique sur l'intégration du commerce (EDIC) préparée avec l’assistance
technique de la Banque mondiale et le financement du FASCIR - laquelle a été restituée aux parties prenantes fin septembre 2013 et validée en Conseil de Ministres le avril 2014 (Elle met en exergue six secteurs prioritaires) ;
l’évaluation à mi-parcours de CIR-Haïti, les résultats de la première phase du projet ont été quelque peu mitigés ;
l’étude sur le cadrage juridico-institutionnel des fonctions du CIR ; la préparation et l’exécution du plan de travail de la deuxième phase du projet, etc.
10 Les bons résultats Il a partagé des résultats à mi-parcours : les bons et les moins bons. Au nombre des bons résultats, il a relevé : la réalisation d’un plan intersectoriel à moyen terme de l’aide pour le commerce (PIMT) en
conformité avec le PSDH et l’EDIC. la formulation de dix-neuf (19) projets axés sur les six secteurs prioritaires de l’EDIC et des
domaines d’activités pouvant avoir, dans un sens ou dans l’autre, une incidence sur leur croissance et compétitivité ;
la bonne opérationnalisation de la Cellule CIR du MCI et sa fonctionnalité (administrative, logistique et comptable) ;
la valeur ajoutée du projet à la sensibilisation et à la prise en compte de l’intégration du commerce via le COMCIR, le RIMO, etc.
la légalité du COMCIR consacrée par un Arrêté présidentiel du 26 mars 2013 et sa légitimité
fondée sur une représentation PP équilibrée.11 PIMT par pilier, secteur d’activités &
institutions porteuses de projetsPour édification, le plan intersectoriel à moyen terme (PIMT) de l’APC par pilier, secteur d’activités et institution porteuse de projets a été, en cette occasion, partagé par Monsieur GACHETTE avec les participants des chambres départementales
12 Les moins bons résultats Parallèlement, Monsieur GACHETTE a partagé les bons résultats, entre autres : l’incapacité à sortir un aperçu évolutif annuel de mise en œuvre des activités liées au
commerce et à l’aide (technique / financière) pour le commerce / APC, plus particulièrement. le manque de résultat en ce qui concerne la mobilisation des donateurs pour la coordination
de l’ATLC et la concertation entre le gouvernement et les donateurs sur les questions de commerce ;
le manque d’avancée en ce qui a trait à l’intégration de la dimension «commerce» au niveau de la planification, non encore concrétisée au niveau de la programmation PTI et de la budgétisation PIP ;
En mettant en balance les résultats de l'évaluation à mi-parcours (EMP) qui concerne exclusivement la phase 1 du projet, Monsieur GACHETTE a voulu en faire sans le mot, comme suggéré dans le PIMT, l'élément central pour la justification d’une deuxième phase du projet tournée résolument vers quelque chose qui fédère (orientation stratégique).
13 Justification d’une deuxième phase du projetPour chaque PMA bénéficiaire, a-t-il fait savoir, le Programme est mis en œuvre à travers des projets de deux catégories :
- Un projet de la catégorie 1 visant : le développement des capacités humaines et institutionnelles dans le cadre des arrangements nationaux de mise en œuvre du Cadre intégré renforcé (CIR), le soutien opérationnel aux arrangements nationaux de mise en œuvre, notamment en finançant certaines dépenses courantes locales et l'élaboration et/ou la mise à jour de l’Etude diagnostique pour l’intégration commerciale (EDIC), la facilitation et le soutien dans la mise en œuvre des actions en faveur de l’intégration du commerce.
- Un projet de la catégorie 2 issus de la matrice d’action de l’EDIC et concourant à lever les contraintes liées à la capacité d’offre afin de développer une base durable pour la croissance des exportations des PMA.
Orientation stratégique de la deuxième phase du projet
14 Considérations spéciales post PIMT Monsieur GACHETTE a fait des considérations post-table-ronde pour montrer la juxtaposition du PIMT au système national de planification ayant mis en porte à faux le MCI avec le MPCE par la Cellule CIR interposée. De-là est venu le changement de cap vers la revue diagnostique évolutive
et intégrée du commerce et de l’investissement jugée relativement plus fédérateur que le PIMT, a-t-il insinué
15 Grands groupes de produits (gp) pour la deuxième phase du projet.
Avant de conclure et de passer aux réactions, Monsieur GACHETTE a présenté les 5 grands groupes de produits (GP) inscrits dans le plan de travail de la deuxième phase. Améliorer les contributions à l’élaboration des politiques par des mesures concrètes d’appui
au commerce (P-1). Renforcer la coordination interinstitutionnelle pour le commerce et le développement (P-2). Renforcer les capacités des RH pour le commerce et le développement (P-3). Appuyer le développement du commerce inclusif, l'amélioration de la compétitivité des
chaînes de valeur prioritaires, la protection des consommateurs et la participation d'Haïti dans le commerce régional et mondial (P-4).
Soutenir les efforts de mobilisation de fonds de financement pour la mise en œuvre du PIMT (P-5).
16 Principales activités par groupe de produits - (GP1: Améliorer les contributions à l’élaboration des politiques par des mesures concrètes d’appui au commerce).
Il a décliné pour le premier groupe de produits l’essentiel des activités : l’élaboration d’une politique commerciale assortie d’un plan actions et d’une
recommandation pour le renforcement du mécanisme institutionnel de négociations commerciales ;
la synthèse et la complémentation des inventaires des instruments juridiques nationaux et internationaux régissant le commerce et l’investissement dont l’investissement directe étranger (IDE ;
la conception, la réalisation et la systématisation d’une revue diagnostique évolutive et intégrée du commerce et de l’investissement.
La mise en exécution des résultats de l'étude sur les options possibles d'ancrage institutionnel durable des fonctions du CIR
17 Projet de catégorie 2 et suite. Monsieur Gachette a fait savoir qu’à l’issue de la deuxième phase du projet de catégorie 1 au 31 juillet 2019, il est possible que le CIR accepte de financer pour Haïti un projet de catégorie 2. Des dispositions ont été prises, a-t-il informé, pour identifier des filières comme cibles potentielles pour le financement du Fonds d’affectation du CIR (FASCIR) qui peut s’élever à hauteur d’un million cinq cent mille de dollars (1,500.000,00 USD).
Il a porté à la connaissance des participants que, pour faire droit aux recommandations des PTF sur place, il a été formulé, sur la base des études qui ont été commanditées par le PNUD, et le programme des Services d’Appui aux Entreprises (SAE) financés par la Banque Mondiale, des fiches signalétiques pour quatre filières pressenties comme cibles potentielles pour le
financement du FASCIR au titre de projet de catégorie 2. Ces fiches concernent, a-t-il souligné, les filières pêche maritime, sel marin, arbre véritable et fer découpé. Il a passé ces filières au crible d’un ensemble de critères prédéfinis en vue d’en déterminer les pour et les contre. Ces résultats, consignés dans un tableau de hiérarchisation, ont été partagés avec les participants qui ont réagi en établissant un ordre de priorité qui varie d’une Chambre départementale à l’autre.
18 Échanges entre les participants . Avis et suggestions de la part des représentants de la CCIH et des chambres départementales affiliées dans la priorisation des filières.
Les rencontres avec les chambres de commerce départementales se sont tenues dans l’ordre suivant : CCI de l’Artibonite, CCI du Nord incluant CCI du Nord-est, CCI du Nord-ouest et CCI du Sud.
20 Echanges entre les participantes post-présentations, avis et suggestions de la part des représentants de la CCI-ARTIBONITE
La distribution des quatre fiches de projets a donné lieu à de longs échanges entre les participants. Il y a eu, pour commencer, un participant qui voulait savoir pourquoi on n’a pas identifié les zones de production. Le Président de la CCIA, d’entrée de jeu, a priorisé la fiche de projet portant sur le sel marin comme filière qui devait être exécuté sur les 3 autres filières. Celui-ci a rappelé que Grande Saline et Anse-Rouge sont les deux zones de l’Artibonite réputées pour avoir naturellement toutes les potentiels pour produire du sel. Un participant a fait un commentaire sur les conditions déjà difficiles qui existent dans ce secteur pour son exploitation. Il a proposé la filière pêche, qui selon lui, nécessiterait beaucoup moins de moyen vu les dispositions qui existent déjà en termes de d’infrastructure et de structures.
Le Président de la CCIA reprend pour rappeler qu’à travers le Service d’Appui aux Entreprise (SAE) le Ministère du Commerce développe déjà des projets…. Si on prend aussi en compte les dix (10) kilomètres promis dans le cadre de la caravane du Président de la République, ça pourrait faciliter l’exploitation du sel marin. En dernier lieu, il s’est plaint de voir le financement des projets utilisé seulement à des fins de fonctionnement sans un réel appui à la réalisation du projet en tant que tel.
Le Président continue pour demander quel serait le type d’accompagnement qu’un particulier pourrait recevoir du programme CIR s’il est intéressé à exploiter l’un des filières.
Monsieur Gachette lui a fait savoir que le MCI était encore au stade d’échanges d’information et
que les membres de la délégation étaient juste là pour recueillir leurs opinions dans l’optique de dégager, parmi les filières cibles identifiés, ceux qui sont à financer en priorité par le Fonds d’affectation du CIR (le FASCIR). Il a fait allusion aux quatre (4) filières porteuses identifiées et à leur formulation sous forme de fiches de projets dans l’attente du choix d’un projet et de l’élaboration des TdR pour le recrutement des consultants en vue de l’étude à conduire pour le financement du FASCIR
Un autre participant à cette rencontre a voulu savoir ce à quoi il faudra s’attendre pour la période d’août 2018 à juillet 2019, à savoir si elle coïncidera ou non avec le commencement du projet de catégorie 2. De même, il a voulu savoir s’il pouvait être dégagée des fonds de catégorie 2 une enveloppe pour les besoins de financement des micros et petites entreprises opérant sur le terrain.
En réaction Monsieur Gachette a fait état des deux mécanismes de financement du CIR : (i) la catégorie 1 qui a permis de financer la phase pré-EDIC, l’EDIC proprement dite à travers la Banque mondiale et les arrangements nationaux dont la Cellule CIR du MCI, y compris les activités inscrites dans les plans de travail pluriannuels des phases 1 et 2 du projet CIR-Haïti, et (ii) la catégorie 2 devant servir au financement de filières porteuses d’Haïti
Une question a été, lors de cette rencontre, posée par un participant sur le lien existant entre le programme Service d’Appui aux Entreprises (SAE) et le programme CIR.
Monsieur Gachette en a fait ressortir la différence, tout en informant sur la méthodologie en application pour la catégorie 2, qui a été d’élaborer, sur la base des conclusions et des recommandations des différentes études réalisées par le PNUD, la Banque Mondiale et autres, des fiches de projets à partir desquelles pourraient être dégagées une ou deux filières pour le financement du FASCIR au titre de projets de catégorie 2.
D’autres participants à cette rencontre ont cherché à se renseigner sur l’apport éventuel du programme CIR au renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que sur le suivi de la rencontre avec la CCI de l’Artibonite.
Le Chargé de programme et du secteur privé a répondu en disant que le programme CIR ne fait pas du renforcement de capacités pour les PME/PMEI mais que, par contre, le MCI dispose
d’autres programmes, comme celui des Micros parcs industriels, lequel a vocation pour la mise en place d’infrastructures favorables au développement de cette catégorie d’entreprises. Quant au suivi de cette rencontre, il a rappelé que la CCIH est membre à part entière du COMCIR et qu’il est habilité, à ce titre, à participer à toutes les prises de décision et à partager les résultats avec les chambres de départementaux dont la CCI de l’Artibonite qui lui est affiliée.
Une question très pertinente qu’a bien voulu poser l’un des participants est celle de savoir ce qu’a pu réaliser à date le projet de catégorie 1 CIR-Haïti.
Loin d’être exhaustif, Monsieur Gachette a cité : (i) l’EDIC réalisée avec l’appui technique de la Banque mondiale, (2) le réseautage des institutions sectorielles et transversales sous le pseudonyme du RIMO aux fins de la mise en œuvre de l’EDIC, (3) le PIMT élaboré en collaboration avec des représentants des secteurs porteurs de l’EDIC et ceux des institutions dont l’action a, à un titre ou à un autre, une incidence sur la croissance et la compétitivité desdits secteurs, (4) le renforcement des capacités des cadres du MCI et des autres institutions parties prenantes su le questions de commerce.
En guise de conclusion, le Président de la CCIA, Monsieur DORVIL, a salué l’effort consenti par la Cellule CIR du MCI pour partager avec les représentants de la chambre du Commerce et d’Industrie de l’Artibonite des informations sur le programme. Il a également remercié les entrepreneurs de la Chambre qui ont accepté de prendre congé de leurs activités personnelles pendant un temps pour répondre à cette invitation. Pour finir il a invité l’assistance à prendre une collation qui a été préparée en la circonstance.
21 Echanges entre les participants, avis et suggestions de la part des représentants de la CCIN et CCIN-EST
Lors des échanges entre les participants, ces derniers se sont penchés sur le projet de catégorie 2 notamment la méthodologie de priorisation des filières pressenties comme cibles potentielles pour le financement du fonds d’affectation spéciale du CIR. Pour ce qu’il est de la hiérarchisation des quatre filières qui sont présentées sous forme de fiches signalétiques de projets, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Nord (CCIN) a proposé l’ordre de priorité que voici : sel marin, pêche maritime, arbre à pain et fer découpé.
Pour le Représentant de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Nord-Est qui a été invité à participer à cette réunion, la pêche maritime viendrait en tête de liste, suivie du sel marin, tandis l’arbre véritable et le fer découpé occuperaient respectivement la troisième et la quatrième
place.
Pour clore ce chapitre, un dernier participant est intervenu pour faire le plaidoyer du fer découpé qui, de son point de vue, jouirait d’une plus grande reconnaissance internationale et qui devrait, par conséquent, occuper la première place comme filière prioritaire.
Monsieur Gachette a expliqué qu’en dehors de l’exportation qui est au centre de l’intervention précédente, plusieurs autres critères sont pris en considération pour la sélection des filières à prioriser pour le financement du FASCIR au titre de projets de catégorie 2. Au nombre de ceux-ci, il y a lieu de relever les questions de cofinancement, de réduction de la pauvreté, de l’implication de la femme, l’environnement, pour ne citer que ceux-là.
Monsieur Gachette a expliqué qu’en dehors de l’exportation qui est au centre de l’intervention précédente, plusieurs autres critères sont pris en considération pour la sélection des filières à prioriser pour le financement du FASCIR au titre de projets de catégorie 2. Au nombre de ceux-ci, il y a lieu de relever les questions de cofinancement, de réduction de la pauvreté, de l’implication de la femme, de l’environnement.
En fin de séance, le Secrétaire Général du Conseil de la CCI du Nord, Monsieur ALMONOR, a remercié les participants qui ont pris part à cette réunion surtout ceux du Nord-Est qui, malgré la distance, a bien voulu répondre favorablement á l’invitation qui leur a été faite. Il a aussi remercié l’équipe de la Cellule technique du CIR pour son déplacement et pour la présentation du programme, tout en les invitant à prendre une collation qui a été préparée en la circonstance.
22 Echanges entre les participants, avis et suggestions de la part des représentants de la CCI-Nord-OUEST
Le Chargé de programme et du secteur privé du CIR a demandé aux différents représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Nord-ouest de jeter un coup d’œil sur le tableau des données de hiérarchisation des filières retenues comme cibles potentielles pour le financement du FASCIR : sel marin, pêche maritime, fer découpé et arbre véritable. Il en a profité pour vanter les mérites du fer découpé - un savoir-faire développé au village de Noailles localisé dans la commune de la Croix des bouquets, lequel fait vivre environ sept mille personnes et s’exporte pour 1.5 million de dollars. De même, il a parlé de l’arbre véritable en soulignant qu’il s’agit d’un produit périssable mais qui reste une composante importante du régime alimentaire des habitants des départements de la Grand-anse et du Sud. Enfin, Il a souligné l’intérêt qu’il y aurait, d’une part, à produire et à commercialiser le sel marin qui rentre dans notre alimentation
quotidienne et, d’autre part, à pratiquer la pêche maritime qui reste, pour le moins, sous-exploitée en regard du potentiel.
La présentation des quatre filières par la délégation de la Cellule CIR du MCI a suscité de grandes préoccupations chez les membres de la CCI du Nord-ouest, si l’on en croit les remarques et les commentaires formulés par le Président de cette chambre (Monsieur LABRANCHE), son Vice-président et certains participants. Monsieur LABRANCHE a pensé que le choix de l’Arbre véritable leur a été imposé puisqu’ils avaient proposé la banane pour le Nord-ouest. Il a trouvé difficile de se prononcer pour un choix qui est déjà effectif. Il a souligné que si la Chambre avait à choisir, elle ajouterait la filière banane à la liste. Monsieur LABRANCHE a informé que la CCI- NO a eu des réunions avec les SAE (Service d’Appui aux Entreprises) sur la filière cacao et banane. Il a voulu savoir pourquoi l’arbre véritable a été choisi?
Le Vice-président de la CCI du Nord s’est, pour sa part, interrogé sur les critères de base qui ont été utilisés pour l’identification de ces 4 filières. Dans ses commentaires, il a expliqué qu’il pensait qu’il y aurait, suite à l’identification de ces filières, une étude au niveau des départements. Pour lui, ça devrait être d’abord l’identification des produits qui sont porteurs d’opportunités et de croissance. Il a pensé qu’un produit identifié dans le Nord-Ouest comme un vecteur de croissance pourrait, par exemple, faire partie de la liste des filières à prioriser. Il a abondé dans son argumentation pour dire qu’on pourrait en profiter pour réfléchir sur les différentes étapes de la production de la filière. D’après lui, on devrait dire par exemple pour la banane qu’est ce qui pourrait se faire? Quelles sont les opportunités? Etant donné que c’est pour le commerce international et qu’Haïti fait partie de la Caraïbes où la banane est en demande. Est-ce que la banane ne peut pas être un produit porteur d’opportunités et une source de croissance? Selon lui c’est ce genre de questions qu’on devrait pouvoir se poser avant de prioriser une filière sur une autre. Un autre membre a demandé est ce que les quatre filières sont ouvertes à discussions où sont-elles en compétition entre elles.
Monsieur Gachette, a informé que l’équipe de la Cellule CIR du MCI a entrepris de rencontrer les institutions sectorielles ou transversales liées à ces filières en vue de recueillir leurs points de vue. Le MARNDR a informé que la pêche et l’aquaculture, par exemple, ont fait partie d’un grand projet financé par la BID dans lequel la Grand-Anse a été priorisée comme zone d’intervention. Aussi, a-t-il recommandé que si la pêche maritime venait à être retenue par le COMCIR pour le
financement du FASCI le Nord-ouest et l’Artibonite devraient être les deux départements à considérer. Cela ne veut pas dire pour autant que toutes les zones côtières sont d’emblée qualifiées mais que les institutions sectorielles ont aussi leur mot à dire.
Le Chargé de programme et du secteur privé a souligné aux participants que des études ont été menées sur un ensemble de filières lesquelles ont permis de dresser des diagnostics et de formuler des recommandations à partir desquels ces quatre (4) filières ont été identifiées. Toutefois, a-t-il fait remarqué, pour être sélectionnée une filière doit pouvoir s’aligner sur les critères qui ont été dénombrés plus haut. Sur ce, les participants à cette réunion se sont entendus pour établir comme suit l’ordre de priorité des filières cibles : banane, pêche maritime, arbre véritable, sel marin, fer découpé. Suite à cet exercice, Monsieur LABRANCHE a invité les participants à prendre une collation.
23 Echanges entre les participants, avis et suggestions de la part des représentants de la CCI-SUD
Suite à la présentation du Chargé de programme et du secteur privé du CIR, la série des réactions a débuté avec l’exercice de hiérarchisation des filières. Le premier intervenant a été l’ancien Directeur exécutif de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Sud, Monsieur Roosevelt GUERRIER qui a soutenu l’idée que la filière pêche serait la première à intéresser le département du Sud. Dans ses commentaires, il a rappelé les projets qui ont initiés par le Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) avec le financement de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) relatifs à la pêche, lesquels ont permis d’installer dans certains endroits des dispositifs de concentration de poissons (DCP). Mais les conditions des pécheurs sur le littoral demeurent catastrophiques. Il a expliqué l’absence de résultats à un problème de suivi. Les membres de la CCIH du Sud ont montré un grand intérêt pour la filière arbre véritable, eu égard à son importance pour la sécurité alimentaire dans le département du Sud. Ce produit, ont-ils rappelé, a été mis à mal par l’ouragan Matthew qui, lors de son passage sur Haïti, avaient très sérieusement endommagé les départements de la Grand-Anse et du Sud.
Un participant est allé jusqu’à évoquer l’idée d’aller au-delà de l’arbre véritable vers la transformation de denrées agricoles tout court. Il a voulu ainsi s’interroger sur la raison qui a amené à cibler l’arbre véritable plutôt que les tubercules, même s’il ne s’agit pas de denrées relevant d’une même famille. En ce qui concerne les deux autres filières, les représentants de la CCI du Sud ont soutenu en concertation que le sel n’intéressait pas réellement leur département
qui n’abrite pas de poches de production. Par contre, ils se sont montrés modérément plus favorables au fer découpé qui serait en développement dans le département du Sud-est. En dehors de la pêche, ils semblaient plus enclins à supporter des filières, tels que banane, cacao, vétiver, miel, mangue francisque, café comme cibles potentielles pour le financement du FASCIR au titre de projets de catégorie 2.
L’un des participants a informé que le département du Sud avait reçu tantôt une visite de la firme de Martine Quez qui est intéressée par la production de banane. Cette visite avait pour objectif de s’enquérir des surfaces les plus aptes à cultiver la banane. Comme dernière réaction, un participant a voulu savoir pourquoi c’est seulement la « AMCHAM (Chambre haïtiano-américaine) », comme chambre binationale, qui est dans le Comité de pilotage étant donné qu’il existe plusieurs chambres binationales?
Dans ses réactions, Monsieur GACHETTE a dit comprendre les raisons qui ont motivé l’ancien Directeur Exécutif de la CCI du Sud à appuyer la pêche maritime et l’arbre véritable. Quant aux autres filières proposées par les participants à cette réunion, Monsieur GACHETTE a fait savoir que les ressources à disposition sont limitées et qu’à défaut de pouvoir couvrir toutes filières, le MCI a choisi de privilégier, sur la base d’une série d’études disponibles, quatre (4) filières comme cibles potentielles pour le financement du FASCIR à titre de projets de catégorie 2. Il a rappelé pour les participants l’ensemble des critères présidant au choix des filières à financer en toute priorité, entre autres : accroissement de l’offre, implication des femmes, réduction de la pauvreté, impact favorable sur l’environnement, croissance des exportations, etc.
Il a fait avec les participants comme une analyse FFOM (SWOT Analysis) des filières (vétiver, fruits et légumes, café, miel, banane, mangue Francisque etc.) qu’ils ont proposées comme cibles potentielles pour le financement du FASCIR en vue d’en faire ressortir les avantages et les inconvénients ainsi que les opportunités et défis à leur croissance et compétitivité.
Pour la question se rapportant à la « AMCHAM », il a mentionné que celle-ci est au nombre des associations qui forment la composante privée du COMCIR. Il se pourrait, a-t-il indiqué, que ce choix ait été fait à un moment où cette association1 était relativement plus actifs que les autres. La visibilité que lui conférait son dynamisme lui a peut-être valu d’être appelée par le MCI pour
1 Comme de fait, la AMCHAM était très active dans le Groupe de travail sur la compétitivité - Vision partagée pour une Haïti inclusive et prospère
servir comme membre du Comité de pilotage (le COMCIR) du projet de catégorie 1 d’Haïti. Mais tout cela reste hypothétique dans la mesure où je n’étais pas présent lors du lancement du projet ou, plus particulièrement, du montage dudit Comité.
L’ordre de priorité des filières, tel que convenu entre les participants à l’issue de leurs échanges à la rencontre de la CCI du Sud, s’établit comme suit : pêche maritime, arbre véritable, sel marin, et fer découpé.
Pour clore la rencontre, Monsieur DÉRISMÉ, Directeur Exécutif de la CCI du Sud, à tour à tour remercié, l’équipe de la Cellule CIR pour la séance d’information et d’échanges sur le programme CIR et les membres de cette chambre, incluant les entrepreneurs, pour leur présence à cette activité et leur implication effective à l’exercice de hiérarchisation des filières. Il les a ensuite invités à prendre une collation qui a été préparée à leur intention.
ANNEXE 1 : LISTE DE PRESENCE CCIA / CIR-MCI RENCONTRE DU 27 juillet 2018
# Région / Institution Noms et Prénoms Coordonnées 1 CCI-Artibonite Micarme J Soifaite [email protected] / 3426-48452 CCI-Artibonite Casales Obed [email protected] / 38 34-3321
3 CCI-Artibonite T. Hans [email protected] / 3734-8000
4 CCI-Artibonite Jacques Richet Jr. [email protected]/ 3702-8918
5 CCI-Artibonite Jacques Jean Rony [email protected] /4386-47656 CCI-Artibonite Norguaisse Ravel [email protected] /4340-04047 CCI-Artibonite Gustave Frico [email protected] / 4890-01618 CCI-Artibonite Regis Remus [email protected] / 3709-46869 CIR- MCI Madsen Gachette [email protected] / 3867-373710 CIR-MCI Nancy Romain [email protected] / 3150-195212 CIR / MCI Lemay Craan [email protected] / 3838-5152 13 CCI-Artibonite Nahomme DORVIL 3731-8446 / 2946-7777
ANNEXE 2 : LISTE DE PRESENCE CCI-Nord et CCI-Nord-Est / CIR-MCI RENCONTRE DU 31 juillet 2018
# Noms et Prénoms Entreprise/Poste Coordonnées 1 Jean Emile François Arts Fer découpé 3836-05982 Ulysse Jodino Arts Fer découpé 3281- 9214
3 Pierre Jovenel Idées et Actions [email protected] /3710- 9844/
4 Patrick Almonor PAS/ CCIN/ MCI [email protected]/ 3628- 8224
5 Paul Emmanuel SOGEDCA [email protected] / 3681 - 74046 Sarite Memnon [email protected] /3187- 2265 7 Cherenfant Alex Entreprenaive [email protected] / 3731- 59979 Madsen Gachette [email protected] / 3867-373710 Nancy Romain [email protected] / 3150-195212 Lemay Craan [email protected] / 3838-5152
ANNEXE 3: LISTE DE PRÉSENCE DE CCI-NORD-OUEST/ MCI-CIR RENCONTRE DU 31 AOUT 2018
# Région / Institution Noms et Prénoms Fonctions Coordonnées 1 CCI-Nord-Ouest Labranche Ronald Président [email protected]/ 3721-19472 CCI-Nord-Ouest Délisear Elrick Trésorier [email protected] / 3275-6888
3 CCI-Nord-Ouest Utile Ronald Coordination commission tourisme
[email protected] / 4931-4220
4 CCI-Nord-Ouest Gue Linique Coordination Commission tourisme
[email protected] / 3863-8276
5 CCI-Nord-Ouest Jean Nikel [email protected] / 3248-63106 CCI-Nord-Ouest Larose Mikelson Coordination
Commission [email protected] / 3653-6617
7 CCI-Nord-Ouest Ychmuth Corneille Vision Bar Restaurant [email protected] / 3367-94928 CCI-Nord-Ouest Jean Eyroll Claude Conseiller [email protected] / 3663-3030 9 CCI-Nord-Ouest Dominique Exilès Membre 4086-661710 CCI-Nord-Ouest Leslie Gelin [email protected] / 3812-780911 CCI-Nord-Ouest Alexis Wilckinson BH Production [email protected] / 42098187/ 3747-
414312 CCI-Nord-Ouest Ronald Thierry
[email protected] / 3733-0435
ANNEXE 4: LISTE DE PRÉSENCE CCI-SUD/ MCI-CIR, RENCONTRE DU 6 SEPTEMBRE 2018
Nom Prénom Téléphone Adresse E-mailCCI Sud Gaspar Michelet 42807214 Rue Dessy [email protected] CCI Sud Tony Charles Quai
CCI Sud Jeudy Ketlene 36732216 LabordeCCI Sud Francisque Jonathan 36107808 bergrandCCI Sud Derisme Obed 44544791 65 General Marion [email protected] CCI Sud Joseph Fenel 39103933 174 General MarionCCI Sud Geneus Jean Yves 36382231 Roche à BateauCCI Sud Aristil P. Stanley 31989752 MorencyCCI Sud Darbouze Freud 37038874 Cite milet [email protected] CCI Sud Clermenceau Sanack 32146069 Torbeck [email protected] CCI Sud Clermenceau Milordia Jolivert 33183750 Torbeck [email protected] CCI Sud Jeudy Gassindy 34270154 [email protected] CCI Sud Joseph Amonce 37249849 Rue Simon B [email protected] CCI Sud Casténé Dorothy 48417803 123 rue simon
CCI Sud Leger Gina 37400822 Rue Capital [email protected] CCI Sud Juslin Bady 44460763 111 ave cartagena [email protected] CCI Sud Goguette Fleurette 31165155 75 rue Dessy [email protected] CCI Sud Despagne Fritzarleine 31621655 75 rue dessy [email protected]
m CCI Sud Dérisme Jacquelin 48325244 Laborde [email protected] CCI Sud Guerrier Rosevelt 37278675 73 Ave Cartagena [email protected] CCI Sud Louis Jeune J Moreau 37667480CCI Sud Coudo Edeline 38773309 simon [email protected]