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ÉCOLE DE GUERRE P A R I S

ÉCOLE DE GUERRE...6 ÉCOLE DE RE 7 Chaque promotion est répartie en 12 groupes où se côtoient les officiers français, les officiers étran-gers et les auditeurs civils (pôle

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ÉCOLE DE GUERRE

P A R I S

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L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCOLE

L’enseignement de l’École de guerre est tendu vers la guerre et les opérations. Il prépare les officiers de l’École de guerre à tenir les emplois futurs dans la perspective de comprendre, de préparer et de l’emporter dans les conflits à venir. Il cherche dès lors :

n À leur donner la compréhension du monde dans lequel leur action s’inscrira, et celle des mécanismes de décision des institutions et des chaines qu’ils serviront et commanderont ;

n À développer chez eux les qualités personnelles nécessaires à l’exercice de ces responsabilités.

Et pour cela il repose sur neuf piliers :

PREMIER AXE, LES MODES D’ENSEIGNEMENT :

PERSONNALISATIONpour répondre à la diversité des parcours et des expériences, aux aspirations personnelles et aux orientations individuelles (dominante de seconde partie de carrière) décidées avec les DRH d’armées.

RESPONSABILISATIONpour permettre aux officiers d’être acteurs de leur formation, en s’impliquant dans les travaux de recherche ou dans les activités optionnelles, mais surtout dans les comités qui sont au cœur de l’enseignement, de la réflexion et de la pro-duction de l’école.

OUVERTUREpar la diversité des parcours et des expériences, par la diversité des thèmes étudiés et des interve-nants, et bien évidemment par la présence des officiers étrangers et des auditeurs civils.

DEUXIÈME AXE, LA SUBSTANCE DE CET ENSEIGNEMENT :

COMPRENDRE LE MONDEpour analyser le monde tel qu’il est (et non pas comme on souhaiterait qu’il soit) dans sa pers-pective historique et face aux enjeux à venir, et en particulier la guerre avec ses causes humaines, culturelles, économiques ou politiques, et toutes ses formes d’expression.

MAÎTRISER LE FAIT MILITAIREpour connaître et comprendre les logiques poli-tiques, diplomatiques, économiques, financières, industrielles, organisationnelles… qui concourent à l’élaboration de la politique de défense et la constitution des capacités militaires.

COMMANDER LES OPÉRATIONSle but des armées, et la culture commune de leurs futurs chefs.

TROISIÈME AXE, L’ESSENCE DE CET ENSEIGNEMENT :

SE CONNAÎTRE ET TRAVAILLER SUR SOIpour être les chefs complets et équilibrés dont les armées ont besoin.

PENSER AUTREMENTpour pouvoir résoudre les problèmes de demain que l’on ne connaît pas encore aujourd’hui, au sein des armées, au sein de l’État, et au-delà dans la société en général.

APPRENDRE À CONVAINCREparce que ce sera leur tâche quotidienne dans leur deuxième partie de carrière.

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PARCOURSCOMPRÉHENSION DE LA GUERRETrois cycles successifs s’enchainent logiquement :

Comprendre le monde, c’est-à-dire comprendre la guerre, comprendre la conflictualité, dans ses causes, humaines ou géopolitiques, et dans ses expressions : buts de guerre, évolution des conflits, conditions de la victoire, stratégie, potentiels mili-taires, influence de la contingence… avec une réelle profondeur d’analyse face aux situations de conflit.

Maitriser le fait militaire, c’est à dire comprendre comment sont préparées les forces, comment sont prises les décisions relatives à la constitution des capacités militaires (fonctionnement des ins-titutions de la Vème République, élaboration de la politique de défense, fonctionnement du minis-tère et de l’administration, connaissance et com-préhension des armées, directions et services, préparation du modèle d’armée, conception des équipements…).

Commander les opérations, c’est à dire com-prendre comment sont prises les décisions dans le domaine des engagements opérationnels, en particulier au niveau opératif (décisions poli-tiques, articulations politico-militaires et relations avec la diplomatie, organisation du commandement, fonctionnement d’un poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT), élaboration des ordres et méthode de planification, principes et doctrines des opérations).

DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉLa deuxième partie de carrière d’un officier bre-veté se caractérise par des conditions d’exercice de l’autorité distinctes de la première : complexité différente des problématiques, passage d’une décision individuelle à une prise de décision col-lective, et passage d’un environnement maîtrisé par des procédures tactiques à un univers dont les codes peuvent échapper aux militaires.

Face à ces défis, le développement personnel renforce la complétude et l’équilibre des officiers. La connaissance de soi en constitue la première étape pour développer les compétences humaines transverses et consolider les aptitudes générales. Un choix d’atelier permet ensuite d’aborder des thématiques particulières de la gestion des res-sources individuelles ou des relations interper-sonnelles…

La capacité à penser autrement, en prenant le réflexe de questionner les schémas de pensée conventionnels et de chercher des références extérieures pour élaborer des solutions innovantes est une exigence forte de l’enseignement.

La capacité de conviction à l’oral et à l’écrit, en français et en anglais, est une aptitude essentielle. Elle est mise en avant à travers le parcours d’ex-pression orale et en complément dans les comités Cicéron, Debating ou Academic writing.

Au-delà des méthodes et des schémas néces-saires à la pensée organisée et efficace, l’élargis-sement des perspectives culturelles, l’appel aux principes et méthodes de créativité, l’initiation à la réflexion prospective ou à l’innovation et à la conduite de projet contribuent à élargir, enrichir et élever le champ de pensée et de vision.

L’enseignement en anglais vise à renforcer l’inter-opérabilité linguistique et culturelle des stagiaires français pour leur permettre de travailler effica-cement dans un environnement international. Les officiers étrangers bénéficient d’un enseigne-ment parallèle en français.

APPROFONDISSEMENTSL’enseignement spécifique d’armée vise ensuite à présenter certains aspects opérationnels ou or-ganiques propres aux armées et à leur environ-nement. Son contenu est élaboré en concertation avec les états-majors et les organismes compétents.

Les modules d’approfondissement et d’orien-tation (MAO) ont pour but de développer les connaissances de chacun en fonction des domi-nantes de deuxième partie de carrière choisies avec les directions des ressources humaines d’armée (Opérations-Renseignement ; Relations interna-tionales militaires ; Soutien opérationnel ; Capa-citaire ; Ressources humaines ; Finances – Budget ; Sécurité intérieure). Un module Droit des conflits armés est également proposé en partenariat avec l’UAP. Les officiers étrangers suivent par ailleurs un module d’approfondissement particulier.

Un mémoire (généralement individuel) doit être rédigé soit en français, soit en anglais dans le cadre de groupes de travail spécialisés. Certains peuvent se consacrer (par petites équipes) à des travaux de recherche au profit de l’État-major des armées (EMA), de ses organismes ou des ar-mées. Il s’agit là pour les officiers de l’École de guerre de développer leur aptitude à traiter, indi-viduellement et parallèlement aux nombreuses activités de leur scolarité, un problème dans la durée ; à développer une pensée et à l’exprimer

par écrit. Ces mémoires peuvent ensuite être pré-sentés sur le site web de l’école ou être publiés par les Éditions de l’École de guerre.

Une semaine au Centre de planification et de conduite des opérations, une semaine dans une préfecture pour aborder les problématiques de Sécurité intérieure, une semaine à Schrivenham (l’école de guerre anglaise), des exercices dans les écoles de guerre étrangères, une éventuelle inscription aux masters de la Sorbonne, de l’École pratique des Hautes Études (EPHE) ou des Arts et Métiers… des stages en entreprises, au Ministère de l’Europe et des Affaires Étran-gères (MEAE), et surtout dans l’ensemble des forces… viennent compléter les enseignements suivis à l’École militaire.

Trois autres enseignements « hors les murs » concernent la promotion dans son ensemble : le Battlefield tour en Normandie en début d’année, le déplacement à Bruxelles, pour étudier l’Union Européenne (UE), et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), en novembre, et le mo-dule conduite de projet au Puy du Fou en mai.

n n n

Comprendre le monde, c’est-à-dire comprendre la guerre, comprendre la conflictualité, dans ses causes, humaines ou géopolitiques.

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6ÉCOLE DE GUERRE

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Chaque promotion est répartie en 12 groupes où se côtoient les officiers français, les officiers étran-gers et les auditeurs civils (pôle encadrement). L’État-major de l’École est par ailleurs, structuré en départements d’enseignement, et en bureaux. Cinq groupements d’armée complètent l’organisation.

LE PÔLE ENCADREMENT constitué de douze professeurs de groupe en charge du développement de l’esprit interarmées, du mentorat collectif et individuel des officiers de chaque groupe, de la personnalisation de l’ensei-gnement à leur profit, et de leur évaluation.

LE PÔLE ENSEIGNEMENT constitué de six départements en charge de concevoir et d’organiser l’enseignement : n Histoire, Géopolitique et Stratégie ; n Capacités militaires ; n Emploi des forces ; n Méthodes et techniques d’action ; n Langue anglaise ; n Langue française.

Ces départements sont en outre au service des comités qui leur sont rattachés.

PROGRAMME

ORGANISATIONn n n

L’implication dans les activités des comités de l’École prolonge l’enseignement tout au long de l’année. Les comités, rattachés aux départements d’enseignement, mais dirigés par les officiers

eux-mêmes leur offrent une expérience particu-lière de réflexion et d’action, et sont des lieux d’émulation et de réflexion de la pensée straté-gique française.

PARCOURSLE BUREAU COORDINATION chargé d’apporter son assistance ou son pilotage dans l’organisation des activités, assure le soutien de l’ensemble du personnel.

LE PÔLE EXPERTISE regroupe les quatre bureaux : Études Générales, Rayonnement, Ressources Pédagogiques ; Affaires Internationales, chargés de mettre en œuvre la politique de l’école dans leur domaine de com-pétence.

CINQ GROUPEMENTS D’ARMÉE :Terre, Marine, Air, Gendarmerie et Services, sont chargés d’assurer des fonctions de conseil et de gestion des ressources humaines et d’enseignement à l’occasion des périodes spécifiques. La fonction de commandement de groupement est cumulée avec d’autres (directeur de département d’ensei-gnement ou chef de bureau).

SEPT OCT NOV DEC JAN FÉV MARS AVR MAI JUIN

DIRECTEUR

DIRECTEUR ADJOINTCONSEILLER PÉDAGOGIQUE

BUREAU COORDINATION

PÔLE ENSEIGNEMENT 6 départements

PÔLE ENCADREMENT 12 groupes

PÔLE EXPERTISE 4 bureaux

Histoire, Géopolitique, et stratégieG1 G2 G3Études Générales

Capacté MilitaireG4 G5 G6Rayonnement

Emploi des forcesG7 G8 G9Ressources Pédagogiques

Méthodes et Techniques d’ActionG10 G11 G12Affaires Internationales

Langue Française

Langue Anglaise

Comprendre le Monde

Maîtriser le fait Militaire

Commander les Opérations

COMPRÉHENSION DE LA GUERRE

DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITÉ

Se connaître, Penser autrement, ConvaincreFrançais & Anglais

TRAVAIL DES COMITÉS

RÉDACTION D’UN MÉMOIRE

APPR

OFO

ND

ISSE

MEN

TS

MAO&

Dissuasion

Espace

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DÉPARTEMENT HISTOIRE, GÉOPOLITIQUE ET STRATÉGIE (DHGS) Le département histoire, géopolitique et stratégie est chargé de concevoir et mettre en œuvre le Battlefield Tour qui ouvre l’année, puis le cycle Comprendre le monde. Il contribue aux autres cycles en leur apportant un éclairage historique, en particulier grâce au module Grandes batailles.

Le directeur de département est assisté par trois chargés de cours (Histoire, Géopolitique et Stra-tégie) et assure la liaison avec le monde acadé-mique, ainsi qu’avec les Think tanks ou orga-nismes français associés aux War Studies : ISC, IRSEM, SHD, CICDE, CDEC, IRIS, IFRI… Il entre-tient les partenariats de l’École de guerre avec les organismes proposant l’accueil des officiers en Master (EPHE, CNAM, ISAD). Il est responsable de la préparation des travaux de recherche (à l’exclusion de ceux rédigés en anglais et des mémoires préparés dans un cycle universitaire Master 2 ou Master professionnel) : choix des thèmes d’études et validation des sujets, encadrement et évaluation des directeurs de recherche, organisa-tion de l’évaluation des écrits, participation à la sélection des travaux publiables et primables, diffusion et archivage.

Avec les chargés de cours, il assure la tutelle des comités :n Histoire qui a vocation à approfondir la com-

préhension historique des principaux domaines d’études de la scolarité ;

n Stratégie qui a pour objectif de prolonger l’en-seignement de la stratégie à l’École de Guerre ;

n Géopolitique qui a vocation à approfondir l’enseignement de géopolitique en étudiant des régions ou questions particulières, et qui prépare la version annuelle de l’Atlas de l’École de guerre ;

n Dissuasion qui vise à favoriser l’étude des questions nucléaires militaires et des stratégies liées ;

n Environnement & sécurité pour étudier, comprendre et anticiper les conséquences des problématiques environnementales sur la sécurité dans le monde, en partenariat avec le WWF France.

DÉPARTEMENT CAPACITÉ MILITAIRE (DCM)Le département capacité militaire est chargé de concevoir et mettre en œuvre le cycle Maîtriser le fait militaire.

Ce cycle comporte les modules : n Institutions et société ; n Action locale de l’État ; n Politique de défense ; n Sécurité collective ; n Ministère des armées ; n Capacités militaires ; n et Dissuasion – Espace, ce dernier étant classifié

CD-SF.

Le directeur de département est assisté d’un chargé de cours Armée & Société.

Au titre de la connaissance des armées, il assure le suivi des embarquements organisés par les groupements d’armée.

Il assure les partenariats établis avec le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE) et le Centre d’Étude Supérieur de Défense et Aéro-spatial (CESDA), et organise les embarquements dans les entreprises du secteur de la défense.

DÉPARTEMENT EMPLOI DES FORCES (DEF)Le département Emploi des forces est chargé de concevoir et mettre en œuvre le cycle Commander les opérations, en coopération avec le Com-mandement pour les opérations interarmées (CPOIA) et le Centre interarmées de concepts, doctrines et expérimentations (CICDE). Ce cycle permet de comprendre comment les décisions opérationnelles sont élaborées. L’attribution d’une qualification opérative de 1er ou de 2ème

niveau par le CPOIA sanctionne cette formation et permet aux officiers de tenir un poste en état-major de niveau opératif.

Ce cycle comprend trois phases d’étude et un exercice de synthèse.

Le module Chaînes de commandement expose comment les chaînes de commandement sont structurées en national ou en multinational.

Le module Planification des opérations présente comment les décisions sont prises en phase de planification : apprentissage de la méthode de planification des opérations de l’OTAN (COPD, comprehensive operations planning directive), par e-learning, puis par travail en JOPG (joint operationnal planning group).

Le module Conduite des opérations expose comment les décisions sont prises en phase de conduite et permet l’apprentissage de la rédac-tion des ordres au niveau opératif. Il utilise un e-learning sur le fonctionnement d’un poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT).

L’exercice Coalition, d’une durée de cinq semaines, a pour buts : n d’appréhender les processus de décision depuis

les niveaux politiques jusqu’au niveau tactique sous contrainte des médias ;

n de perfectionner la maîtrise des techniques de planification et de préparation des ordres au niveau opératif ;

n de savoir optimiser une chaîne Command and Control (C2) entre niveaux stratégique/opératif/ tactique.

n d’améliorer la compréhension mutuelle entre officiers, diplomates, journalistes et acteurs hu-manitaires ;

n de faire rayonner l’École.

Exercice majeur à double action et sur cinq niveaux : politique (ONU & Coalitions), politique (échelon national), stratégique, opératif et balis-tique, impliquant les officiers de la promotion et autant d’acteurs partenaires civils (diplomates, journalistes et humanitaires). Coalition met en confrontation deux camps similaires dans un environnement aussi réaliste que possible et supporté par une simulation assistée par ordina-teur. Sous l’égide de Séniors Mentors (amiraux, généraux, ambassadeurs) et du CPOIA, les offi-ciers sont mis en condition d’exercer et de mettre à profit les enseignements des neufs piliers de l’école.

Le département Emploi des forces est en outre associé par le bureau des Affaires internationales à l’organisation de la participation des officiers français à des activités à caractère opérationnel à l’étranger.

Il organise également les embarquements des officiers français au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

DHGSDCM DEF

Avec le chargé de cours Armée &

Société, il assure la tutelle du

comité Périclès qui a vocation

à permettre aux officiers

d’approfondir leur connaissance

et leur compréhension de la

société française, et d’échanger

avec elle.

Enfin, il assure la tutelle du

comité Europe dont la vocation est

d’enrichir la réflexion sur le

thème de l’Europe de la défense.

DÉPARTEMENTS D’ENSEIGNEMENT & BUREAUX

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DÉPARTEMENT MÉTHODES ET TECHNIQUES D’ACTION (DMTA)Le département Méthodes et techniques d’action est chargé de concevoir et mettre en œuvre le cycle Développement personnel, à l’exclusion de l’enseignement en anglais et du parcours Convaincre à l’oral.

Ce cycle comprend les modules : Se connaitre, Connaissance de soi et Ateliers de dévelop-pement personnel ; le module Penser autre-ment : Réflexions sur le Penser autrement, Créativité, Prospective et Conduite de projet ; et le module Apprendre à convaincre : Négo-ciation et Communiquer avec les médias.

DÉPARTEMENT DE LANGUE FRANÇAISE (DLF)Le département de langue française agit au profit des officiers étrangers et français.

Pour les officiers étrangers :

L’action du département commence en amont de la scolarité. Lors du processus de sélection des officiers étrangers, il assure par visio-conférence l’évaluation du niveau de français de tous les candidats.

Le département organise ensuite les six mois du Stage Intensif de Langue Française (SILF) en amont de la scolarité pour amener les officiers retenus au niveau requis par l’enseignement de l’École de guerre, ainsi que les activités de prise de parole de la Session internationale qui précède la rentrée officielle de la nouvelle promotion.

Durant la scolarité, il organise :

n un test master spécifique pour valider le niveau de langue des officiers candidats à une inscrip-tion en Master 2 ;

n des ateliers accompagnant la rédaction des mé-moires de recherche pour ceux qui ont besoin d’un soutien en expression écrite ;

n un cycle de conférences spécifiques Guerre, Histoire et Société française avec l’appui du département Histoire, Géopolitique et Stratégie ;

n un module Interculturalité – comprendre les Français ;

n des activités de prise de parole à l’oral durant les Modules d’Approfondissement et d’Orientation.

Et, à titre facultatif :

n un atelier bilingue français/anglais de prépara-tion au vocabulaire et aux concepts de la plani- fication ;

n une session d’examens de langue française en fin de scolarité ;

n un cours ouvert aux conjoints des officiers. Il pilote enfin au sein du Bureau for International Language Co-ordination (BILC) un projet de normalisation et de certification OTAN pour une évaluation en langue française selon la norme STANAG 6001.

Pour les officiers français :

Le département de langue française organise les différentes séquences du parcours Apprendre à convaincre :n semaine consacrée aux fondamentaux de la prise

de parole par l’Ecole de l’Art oratoire ;n ateliers Convaincre à l’oral par des formateurs

spécialistes (avocats, acteurs, coaches) ;n championnat et finales des Débats de l’École

de guerre ;n ateliers et journée Improvisation.

Il assure la tutelle du comité

Penser autrement qui a vocation à

permettre aux officiers d’enrichir

leur système de pensée en

développant notamment les

approches critiques et créatives ;

DMTA assure également le pilotage du partenariat Digital HEC, coopération académique et digitale sur le leadership, l’innovation et l’entreprenariat (Ministère des armées, Ecole de guerre / HEC, Polytechnique, Les Mines, Ecole 42…).

Il est responsable des embarquements dans les entreprises hors défense, ainsi que les options Design Thinking et Art Thinking.

DMTADLF

Le département assure la tutelle

des comités : Cicéron qui a

vocation à approfondir

l’apprentissage de l’art de

convaincre à l’oral et à conduire

des actions liées à la prise de

parole en public. Saint-Exupéry

qui a vocation à permettre

aux officiers de perfectionner

l’expression écrite de leur pensée.

DÉPARTEMENTS D’ENSEIGNEMENT & BUREAUX

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12ÉCOLE DE GUERRE

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BUREAU COORDINATION (BC)Le bureau Coordination est chargé d’assurer le soutien matériel et administratif des activités et du personnel de l’École de guerre.

A ce titre :

Il assiste les directeurs de départements, les chefs de bureaux, les commandants de groupement et les professeurs de groupe dans l’organisation matérielle de l’ensemble des activités ;

Il propose la programmation des activités à la validation du directeur adjoint et s’assure de la disponibilité des moyens nécessaires ;

Il assure le suivi du budget de l’École et des droits individuels liés aux activités de formation.

Some officers may be selected to

apply for the bilateral Young

Leaders programme with the US

or UK. Everyone can attend

debates, networking events, and

some lectures in English.

Le bureau assure la tutelle des

activités promotion et des équipes

sportives.

Il assure la tutelle du comité

Ardant du Picq qui a vocation à

regrouper les officiers souhaitant

développer leur réflexion autour

de la guerre, en particulier la

confrontation à la mort et à la

blessure invalidante, tout en

assurant des actions de solidarité

au profit du Bleuet de France et

des pensionnaires des Invalides.

BUREAU DES ÉTUDES GÉNÉRALES (BEG)Le bureau des Études générales alimente la ré-flexion de la direction et de l’encadrement de l’École de guerre avec les éléments de prospec-tive et de réflexion qui lui sont communiqués ou qui lui sont commandés.

Il prépare les réunions, conseils et comités qui traitent de l’enseignement militaire supérieur.

Il centralise les informations sur les flux des offi-ciers stagiaires français et étrangers. Il pilote la répartition des officiers stagiaires dans les groupes, en liaison avec les commandants de groupement d’armée et le bureau Affaires inter-nationales.

Assessment: The officers are assessed in Sep-tember with a Listening and Reading test plus a 30-minute oral interview with a teacher to discuss language goals. These allow to form groups with similar levels and goals to help officers advance at the right pace. An additional audition is held for each project group. All officers take two TOEIC-style Listening and Reading tests in December and March. Teachers also provide regular feedback in class and written evaluations on progress in October and February.

Oportunities to practice English

All officers attend the Joint Services Command and Staff College in the UK for 5 days of immersion.

Some officers may take part in a military planning exercise in the US.

DÉPARTEMENT DE LANGUE ANGLAISE (DLA)École de Guerre prepares to promote and defend French views in an international context. The English programme was introduced to fulfil this mandate. The teachers are all native English speakers from various countries with a wide range of experience. Their goal is to help the officers transition from tactical level to operational and strategic level, improve their language skills, build their confidence, develop their cultural insight, prepare for tests, and enjoy their learning.

The English programme offers three different options to meet the officers’ needs in terms of learning English:

General English Programme

This is the core programme followed by most officers. It caters for all levels from basic, inter-mediate to advanced. There is a mix of approaches with traditional grammar-translation led by the teacher; a student-centred communicative approach emphasising speaking; and a transformative ap-proach - a fully student-led approach where officers collaborate to create their programme in terms of skills, activities, and content.

With this option, the students can improve their command of the English language and focus on becoming effective communicators while also benefit from specific one-hour training drills for TOEIC.

Project-related groups:

For advanced levels, there are different 3 op-tions:

n Debating – Research & Public Speaking

n Academic Writing & Public Speaking

n Networking – Public Speaking & Events

If selected, officers will join one project group instead of the General English programme. All are challenging and require a lot of extra hours outside class. But it is a rewarding unique learning experience with opportunities for (extensive) travel, and skills directly useful for the officer’s future career.

DLA BEG

DÉPARTEMENTS D’ENSEIGNEMENT & BUREAUX

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BUREAU DES AFFAIRES INTERNATIONALES (BAI)Le bureau des Affaires internationales conseille, assiste et, le cas échéant, représente le directeur de l’École de guerre dans le traitement des ques-tions internationales.

A cet effet, il porte la parole de l’École de guerre auprès des acteurs concernés : EMA, DGRIS, DCSD, missions de défense, officiers de liaison auprès des écoles partenaires, ambassades à Paris, association « Frères d’armes ».

Il anime les partenariats de l’École de guerre avec ses homologues de la communauté des écoles de guerre francophones (Belgique, Came-roun, Canada, Liban, Maroc, Mauritanie, Suisse, Tunisie). Il prépare les déplacements du direc-teur dans les écoles partenaires.

Il organise, avec le concours des départements concernés (DEF, DMTA et DLA), des activités d’échange avec les écoles de guerre étrangères (anglophones, francophones et/ou euro-péennes).

Il participe à la conception et à la mise en œuvre de la politique de l’École de guerre en matière de sélection, d’accueil, de soutien et d’évaluation des officiers étrangers.

En lien avec les ambassades à Paris et les mis-sions de défense françaises à l’étranger, il assure

le soutien administratif et la fonction de chancel-lerie au profit des officiers étrangers.

Il est associé à la détermination des objectifs pé-dagogiques spécifiques poursuivis par le dépar-tement langue française (langue et culture mili-taire française).

Il conçoit et anime des enseignements spéci-fiques, en particulier un module d'intégration initiale avant la rentrée des officiers français et le MAO international en fin de scolarité.

Dans le domaine de la formation des officiers français, il propose au directeur et organise en liai-son avec les directeurs de département et les pro-fesseurs de groupe la participation des stagiaires à des activités de partenariat de coopération (exer-cices interarmées, actions de coopération bilaté-rales, colloques et séminaires), en particulier les périodes d’immersion à Shrivenham (ACSC).

Il est le point de contact des officiers français en scolarité à l’étranger. Il leur donne connaissance de la scolarité française, facilite leur accès à la docu-mentation pédagogique de l’École et recueille leur retour d’expérience. Il assiste les commandants de groupement dans le processus de leur notation.

En liaison avec l’État-major des armées et la Di-rection de l’enseignement militaire supérieur, il prépare et assure d’une part les visites officielles du directeur à l’étranger et d’autre part la récep-tion de délégations étrangères.

BUREAU RAYONNEMENT (BRAY)Le bureau Rayonnement a pour mission de valo-riser l’École de Guerre, son modèle unique, l’en-seignement qui y est délivré et les travaux qui y sont réalisés, auprès des communautés de la dé-fense, de l’enseignement et de la recherche, et du grand public.

A ce titre, il conçoit et met en œuvre la politique de communication de l’école (identification des personnalités ou des publics cibles, contenu des messages, choix des vecteurs etc.) et s’assure, en liaison avec l’État-major des armées (EMA) de la bonne utilisation de tous les leviers de rayonne-ment de l’École de guerre (animation des ré-seaux sociaux, création d’événement, etc.).

Il supervise les publications et en particulier celle des Éditions de l’École de guerre.

Il développe et entretient le réseau partenarial de l’École afin d’optimiser l’enseignement, et contribue ainsi à la consolidation du vivier des auditeurs libres.

Il assure en outre, la tutelle des comités :

n Communication qui a vocation à animer la communication relative à la scolarité et aux ac-tivités de la promotion, en particulier sur les réseaux sociaux et à promouvoir la diffusion des écrits des officiers dans les médias (revues, publications en ligne) ;

n Maison d’éditions ;

n Conférences de l’École de guerre qui a vo-cation à approfondir et faire connaitre l’ensei-gnement de l’École, en faisant intervenir des grands témoins lors de conférences bimen-suelles ouvertes au public ;

n La croisée des mondes qui organise l’événe-ment de clôture de la scolarité.

BUREAU DES RESSOURCES PÉDAGOGIQUES (BRP)Le bureau des Ressources pédagogiques a pour mission de relier les hommes à la connaissance.

Il élabore le Knowledge management au sein de l’école :

En structurant l’environnement numérique de travail, le système de gestion des contenus : EdG Connect ;

En sélectionnant l’information pertinente, les points de situation, .SIT, mis à disposition en amont de chaque module, afin de prendre connaissance des notions de bases à connaitre et des enjeux de la thématique ;

En bâtissant la mémoire des enseignements pé-dagogiques.

BRP

DÉPARTEMENTS D’ENSEIGNEMENT & BUREAUX

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1 place Joffre - 75007 Paris

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