Conférence aquaculture Chokri Maallem

Aperçu général sur l’élevage aquacole en Tunisie et ses effets sur

l’environnement marinl environnement marin. Dr Chokri MAALLEM

Vétérinaire Inspecteur Régional CRDA Mahdia

Séminaire JCI Mahdia 25 mars 2011, Royal mansour : Effet de l’élevage aquacole sur l’environnement maritime et le littoral

•Situation en TunisieSt ti ti

Aquaculture

•Statistiques•Espèces élevées•Techniques d’élevage

Pourquoi pas?

AquacultureProduits mis sur •Produits mis sur le marché•Garanties de

ProduitInvestissement

(idées de projets)

•Garanties de salubrité•AC inspectrice

ConsommateurMilieu (Environnement)

•Culture de consommation•Valeur(Environnement) •Valeur nutritionnelle des produits•Effets sur la santé•Effets sur le milieu Effets sur la santéEffets sur le milieu

•Interaction population sauvage/élevage•Ecosystème marin!

Aquaculture

Aquaculture


(idées de projets)

ConsommateurMilieu (Environnement)(Environnement)

PlanAquaculture

Plan

• Introduction• L’aquaculture tunisienne en chiffresLaquaculture tunisienne en chiffres• Les espèces élevées en Tunisie (généralités)

– La conchyliculture– La pisciculturep

• Etude spécifique de l’élevage piscicole

PlanAquaculture

Plan




IntroductionAquaculture

Introduction

• En Tunisie et à l’image de nombreux pays méditerranéens l’aquaculture est en plein q pdéveloppement.

• Perçue comme nouvelle elle est venue au• Perçue comme nouvelle, elle est venue au secours de la pêche (en déclin).

• Elle se concentre sur quelques espèces à haute valeur commerciale, le loup et lahaute valeur commerciale, le loup et la daurade (sans oublier les MBV).

IntroductionAquaculture

Introduction

• Tout développement à ses conséquences.• Positifs: évidents (fourniture de protéines, main ( p ,d’œuvre…)

• Négatifs: problèmes complexes d’ordre• Négatifs: problèmes complexes d ordre environnemental, socio‐économiques mettant en

d bilité t é ité l tif àcause sa durabilité et sa pérennité, relatifs à l’utilisation du littoral et spécifiquement la bande ô iè é i é i h ll lcôtière caractérisée par sa richesse naturelle et la pression démographique croissante…

PlanAquaculture

Plan

• Introduction• L’aquaculture tunisienne en chiffres• Les espèces élevées en Tunisie (généralités)• Les espèces élevées en Tunisie (généralités)

– La conchyliculture– La pisciculture

• Etude spécifique de l’élevage piscicoleEtude spécifique de l élevage piscicole

AquacultureProduction aquacole tunisienne 2010 (tonnes)*

Loup Daurade Tilapia Moule Huitre

Bi t 0 0 0 157 11Bizerte 0 0 0 157 11

Sousse 540 648 0 0 0Sousse 540 648 0 0 0

Monastir 422 1115 0 0 0Monastir 422 1115 0 0 0

Mahdia 472 460 0 0 0Mahdia 472 460 0 0 0

Medenine 165 160 3 0 0

* DGSV: Direction Générale des Services Vétérinaires

Production aquacole tunisienne 2010Aquaculture

Production aquacole tunisienne 2010

1000

1200

800 Loup d

400

600 Daurade Tilapia Moule

200

400Huitre

0

Bizerte Sousse Monastir Mahdia Medenine

PlanAquaculture

Plan




L’aquaculture tunisienne en chiffresAquaculture

Laquaculture tunisienne en chiffres

Aquaculture

Pisciculture Conchyliculture

Marine ContinentaleOstréiculture

DauradeLoup tilapia

OstréicultureMytiliculturevénériculture

p

Aquaculture

Vénériculture palourdes Ruditapes decussatusVénériculture, palourdes Ruditapes decussatus

Aquaculture

Ostréiculture: Crassostrea gigas (huitre creuse japonaise)

Mytiliculture: Mytilus edulis (moule)Aquaculture

Tilpaia: Oreochromis niloticusAquaculture

PlanAquaculture

Plan




L’élevage des MBV en (Tunisie)Lélevage des MBV en (Tunisie)

AquacultureApprovisionnement en naissain pour MBV

L’ i i i i l di• L’approvisionnement en naissains pour les divers élevages conchylicoles en Tunisie est assuré soit: P l t d l ili t l ( ti ll t• Par le captage dans le milieu naturel (essentiellement au niveau de la baie de Bizerte) pour les moules.

• Par l’importation d’autres pays pour les huitres• Par l importation d autres pays pour les huitres. • En ce qui concerne la palourde, il s’agit d’opérations de collecte pratiquées au niveau des zones de production :collecte pratiquées au niveau des zones de production : les coquillages de petites tailles seront ensemencés dans le sédiment pour favoriser leurs grossissements. p gCette opération se réalise en respectant « le zoning ».

Les méthodes d’élevage (MBV)

Passer au diaporama 0Passer au diaporama 0

L’élevage de la dauradeLélevage de la daurade

Elevage de la dauradeAquaculture

Elevage de la daurade

Id tifi ti t C té i ti bi l i• Identification et Caractéristiques biologiques• Contexte historique• Habitat et biologie• Production

– approvisionnement en juvéniles– NurserieT h i d i– Techniques de grossissement

– AlimentationTechniques de récolte– Techniques de récolte

– Manipulation et traitement







Identification et caractéristiquesAquaculture

q

Morphologie: Corps ovale, assez élevé et comprimé. Profil de la têterégulièrement convexe Œil petit Bouche basse très peu inclinéerégulièrement convexe. Œil petit. Bouche basse, très peu inclinée.Coloration: gris argenté; grosse tache noire à l’origine de la ligne latérale, débordant sur le sommet de l’opercule et soulignée sur l’opercule par

ât b d d é t l b dé d dune zone rougeâtre; bande dorée entre les yeux bordée de deux zones sombres (moins nette chez les jeunes







Contexte historiqueAquaculture

Contexte historique

• Les daurades étaient cultivés dans des lagunes salés en extensif.

• Profitant de la migration trophique des juvéniles les Italiens (vallicoltura) et lesjuvéniles les Italiens (vallicoltura) et les égyptiens (hosha) installèrent alors des

lltrappes naturelles.• Début de l’intensification dans les années 80Début de l intensification dans les années 80 (reproduction artificielle 1981‐82 en Italie).


Contexte historique

• La production à grande échelle des juvéniles a été définitivement accomplie en 1988‐89 p(Espagne, Italie et Grèce).

• L’histoire de l’élevage de la daurade a été• L histoire de l élevage de la daurade a été marqué par un grand succès des écloseries…

• Une grande adaptabilité de l’espèce aux conditions intensifs (raceways, cages etconditions intensifs (raceways, cages et étangs).

Raceways







Habitat et biologieAquaculture

Habitat et biologie

è d l édi é i• Espèce commune de la méditerranée mais présente aussi sur la côte est de l’atlantique (de GB Sé é l) t d l iGB au Sénégal) et rare dans la mer noire.

• Euryhaline et eurytherme.• Reproduction en mer ouverte en octobre‐décembre suivie par la migration des juvéniles vers les zones côtières abrités (ressources trophiques abondantes et températures douces).

• Retour en pleine mer en fin de l’automne pour la reproduction.p


Habitat et biologie

Vi t d l l d’ é é l t• Vivant dans la colonne d’eau généralement ne dépassant pas 50 m (30 pour les jeunes).

• Espèce hermaphrodite protandrique (elle nait• Espèce hermaphrodite protandrique (elle nait mâle avant de devenir femelle (3 ans)).

• Maturité sexuelle chez les mâles à 2 ans (20• Maturité sexuelle chez les mâles à 2 ans (20 cm), et 2 à 3 ans chez les femelles (33‐40 cm).

• La femelle pont 20 000 à 80 000 œuf/jr chaque• La femelle pont 20 000 à 80 000 œuf/jr chaque jour et jusqu’à 4 mois.

• Inversement sexuel conditionné par des facteursInversement sexuel conditionné par des facteurs complexes (sociaux et hormonaux en captivité).

Cycle de reproduction en milieu naturelAquaculture

Cycle de reproduction en captivitéAquaculture







AquacultureApprovisionnement en alevins pour la daurade et le loup

• Essentiellement par voie d’importation (Italie, France, Espagne).( p g )

• Secondairement à partir d’écloseries tunisiennes (une seule écloserie)tunisiennes (une seule écloserie).

• Pays exportateurs: Italie, France et Espagne.• Moyens de transport: navire vivier ou bacs.E i à t l i• Exigences à respecter: plusieurs…

Aquaculture

PASSER AU DIAPORAMA 1PASSER AU DIAPORAMA 1







NurserieAquaculture

Nurserie

• C’est une section de l’écloserie où il y aura lieu le sevrage des alevins qui se fait généralement vers 45 j et dans des bacs contenant 10 à 25m3 d’eau.

• Densité 10 à 20 unité/l, temp 18°C, salinité 35‐Densité 10 à 20 unité/l, temp 18 C, salinité 3537‰.D ité fi l 20k / 3 i 2 3• Densité finale 20kg/m3 , poissons 2‐3 gr.

• Alimentation à base de granulés de 150‐300µm, toutes les 2 h à partir de 8:00 h(7 fois) à raison de 20gr/m3g







Techniques de grossissementAquaculture

Techniques de grossissement

• En Tunisie seulement l’élevage intensif est pratiquée.p q

• Dans des structures terrestres: raceways.O d d fl i• Ou dans des cages flottantes semi submersibles ou submersibles.

• Des conditions de densité, de température et d’oxygène sont nécessaires pour le succès ded oxygène sont nécessaires pour le succès de l’élevage.

AquacultureComparaison des deux systèmes d’élevage intensif

S è i é O é i / i i d l C ûSystème Densité au m3

Pompage eau

Oxygénation/aération

Maintien de la température

Coût

Cages ff h

7‐15 kg non non impossible économiqueoffshore

Raceways 15‐45 kg oui oui possible important







AlimentationAquaculture

Alimentation

f d lé• Sous forme de granulées.• Distribué manuellement ou automatiquement.

• Totalement importée (France Italie etTotalement importée (France, Italie et Espagne )

• A haute valeur énergétique• A haute valeur énergétique (protéines, vitamines sels i é i ti l t t f i dminéraux, immunostimulants et parfois des

médicaments).







Techniques de récolteAquaculture

Techniques de récolte

• Pour les cages marines sa se fait sous bonnes conditions climatiques en utilisant tout qsimplement des épuisettes ou des pompes à videvide.

• Dans les raceways pas d’exigence spécifique.• Un jeun au préalable est nécessaire (ft de la période, du taux d’alimentation et de lapériode, du taux d alimentation et de la température).







Manipulation et traitementAquaculture

Manipulation et traitement

• Après capture procéder immédiatement au « baillage », le choc thermique va tuer le g qpoisson.

• Une eau glacée saturée en CO2 facilitera la• Une eau glacée saturée en CO2 facilitera la mort de l’animal et réduira ses souffrances,

’ ll l édonc un poisson d’une meilleure qualité organoleptique.

L’élevage du bar (spécificités supplémentaires)

Elevage du loup (bar)Aquaculture

Elevage du loup (bar)Id tifi ti t C té i ti bi l i• Identification et Caractéristiques biologiques

• Contexte historique• Habitat et biologie• Habitat et biologie• Production

– Systèmes intensifs– Systèmes intensifs– Production d’écloserie (géniteurs, ponte, photopériode et traitement hormonal)

– Techniques de grossissement– AlimentationTechniques de récolte– Techniques de récolte








Identification et caractéristiquesAquaculture

Identification et caractéristiques

Morphologie: Corps assez allongé. Opercule avec 2 épines plates. Deux nageoires dorsales séparées la première avec 8 à 10 épines; la secondenageoires dorsales séparées, la première avec 8 à 10 épines; la seconde avec une épine et 12 ou 13 rayons mous. Nageoire anale avec 3 épines et 10 ou 12 rayons mous. Petites écailles. Nageoire caudale modérément f hfourchue. Couleur: grise argentée à bleuâtre sur le dos, argentée sur les côtés, ventre parfois teinté de jaune. Les jeunes peuvent avoir quelques taches sur le haut du corps mais pas les adultes. Il y a une tache noire diffuse sur le bord de l’opercule.








Contexte historique

l i é d i l d l l• Cultivé depuis longtemps dans les lagunes côtières .

• Fin années 60 mise en place de techniques fiables de production en masse de juvéniles, p j ,maîtrise totale vers 1970 (France et Italie).

• C’est le premier poisson marin (nonC est le premier poisson marin (non salmonidé) produit, cultivé et commercialisé en Europeen Europe.








Habitat et biologie• Le bar est eurytherme (5 28 °C) et euryhalin (3‰• Le bar est eurytherme (5‐28 °C) et euryhalin (3‰ –saturation)

• Le bar fraie dans les eaux dont la salinité est inférieure à 35‰, prés des embouchures des rivières

ùet des estuaires ou dans les zones littorales où la salinité est supérieure à 30‰.

• Les œufs sont pélagiques et de petite taille (1,02‐1,39 mm). En étant particulièrement insensible aux basses températures.

• Le bar européen est un prédateur (petits p p (ppoissons, crevettes, et crabes).







Reproduction (en milieu naturel)Aquaculture

Reproduction (en milieu naturel)i i é llLieu Maturité sexuelle

Mâles Femelles

Méditerranée 2‐3 ans23‐30 cm

3‐5 ans31‐40 cm

Atlantique 4‐7 ans 32‐37 cm

5‐8 ans38‐42 cm

Mer du nord 4‐7 ans 32‐37 cm

5‐8 ans38‐42 cm

Reproduction (en milieu naturel)Aquaculture

Reproduction (en milieu naturel)

• Période de fraie: de décembre à fin mars.• La femelle pond environ 200 000 œufs par KgLa femelle pond environ 200 000 œufs par Kg de son poids en une seule fois, en 5 à 10 min.N i b l i h• Nourriture: crevettes, crabes calamars, seiches sardines…

• Le déterminisme sexuel (complexe) est fonction des conditions du milieufonction des conditions du milieu (salinité, température…)

Aquaculture Cycle de reproduction en milieu naturel

Aquaculture Cycle de reproduction en intensif







Techniques de grossissementAquaculture

Techniques de grossissement

• En Tunisie seulement l’élevage intensif est pratiquée.p q

• Dans des structures terrestres: raceways.O d d fl i• Ou dans des cages flottantes semi submersibles ou submersibles.

• Des conditions de densité, de température et d’oxygène sont nécessaires pour le succès ded oxygène sont nécessaires pour le succès de l’élevage.







Production d’écloserieAquaculture

Production d écloserie

é i i i l ili l f• Géniteurs: Origine le milieu naturel ou ferme aquacole.

• Age optimal pour la femelle 5‐8 ans , le mâle 2‐4 ans.

• La maîtrise de la photopériode et des traitements hormonaux sont nécessairestraitements hormonaux sont nécessaires.

• La fécondation se fait dans des bacs de d ti t l’i b ti tèreproduction et l’incubation sous un système

d’eau en flux ouvert.

Produit

AquacultureAquaculture


(idées de projets)


PlanProduit

Plan

d i l i l hé i i• Produits aquacoles mis sur le marché tunisien– Loup marin: Dicentrarchus labrax– Daurade: Sparus aurata– MBV: clovisse, moules et huitres,

• Produits exportés• Garanties de salubrité• Garanties de salubrité

– Autocontrôle– Contrôle officiel

PlanProduit

Plan




Identification et caractéristiquesProduit

Identification et caractéristiques

Corps assez allongé. Opercule avec 2 épines plates. Deux nageoires dorsales séparées la première avec 8 à 10 épines; la seconde avec une épine et 12séparées, la première avec 8 à 10 épines; la seconde avec une épine et 12 ou 13 rayons mous. Nageoire anale avec 3 épines et 10 ou 12 rayons mous. Petites écailles. Nageoire caudale modérément fourchue. C l i té à bl ât l d té l ôté tCouleur grise argentée à bleuâtre sur le dos, argentée sur les côtés, ventre parfois teinté de jaune. Les jeunes peuvent avoir quelques taches sur le haut du corps mais pas les adultes. Il y a une tache noire diffuse sur le bord de l’opercule.

PlanProduit

Plan




Identification et caractéristiquesProduit

q

Morphologie: Corps ovale, assez élevé et comprimé. Profil de la têterégulièrement convexe Œil petit Bouche basse très peu inclinéerégulièrement convexe. Œil petit. Bouche basse, très peu inclinée.Coloration: gris argenté; grosse tache noire à l’origine de la ligne latérale, débordant sur le sommet de l’opercule et soulignée sur l’opercule par

ât b d d é t l b dé d dune zone rougeâtre; bande dorée entre les yeux bordée de deux zones sombres (moins nette chez les jeunes

PlanProduit

Plan




Produit

Vénériculture palourdes Ruditapes decussatusVénériculture, palourdes Ruditapes decussatus

Produit

Ostréiculture: Crassostrea gigas (huitre creuse japonaise)

Mytiliculture: Mytilus edulis (moule)Produit

MBVProduit

MBV

• Clovisses: collecte, transport et purification.• Les zones sont délimités tous les ans (par NS).Les zones sont délimités tous les ans (par NS).• Collecte limitée dans le temps et organisé par d NSdes NS.

• Vente obligatoirement dans des sachets avec gune étiquette sanitaire.P blè d té bli• Problèmes de santé publique.

PlanProduit

Plan




Produits exportésProduit

Produits exportés

• Essentiellement les PP congelés.L b idé (th )• Les scombridés (thon rouge).

• Les clovisses.• PP réfrigérés.

PlanProduit

Plan




Garanties de salubritéProduit

Garanties de salubrité

Réglementation Tunisienne, EC et internationale

Codex alimentarius

Réglementation

Contrôle officiel (DGSV)OAV, etc…

internationaleRéglementation EC

Autocontrôle (établissements)

Auditeurs(iso, ifs, brc)

HACCPRéférentiels

(iso…)( )

Normes internationalesinternationales

Consommateur



(idées de projets)

ConsommateurMilieu (Environnement)( )

ConsommateurConsommateur

Est‐il suffisammentsuffisamment

averti?

Dispose‐t‐il de toutes les

Sera‐Sera‐t‐il capable de différencier entre produitstoutes les

informations?produits d’élevage

entre produits sauvages et

produits d’élevage

ConsommateurConsommateur

Consommateur

Consommateur

PASSER AU DIAPORAMA 2PASSER AU DIAPORAMA 2

Investissement (idées de projets)


ProduitInvestissement (idées

de projets)


Investissements (idées)Investissement (idées de projets)

Investissements (idées)

Ecloserie

Matériel

Alevin

PoissonAlimentEtablissements Points de vente

(grossissement)(usine de fabrication)

Points de venteMoyens de transport….….

Milieu (Environnement)



(idées de projets)

ConsommateurMilieu (Environnement)

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• Email: [email protected]

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