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W ContactEntreprises95 Bimestriel n°132 Fév.-Mars 2018 Réf. C. 152 Entreprise du mois : CEFIVAL Couple du mois : Naoëlle et Matthieu d’Hainaut RESTAURANT L ’ORQIDÉE ©erpro groupe - Panthère en finition métal L’impression 3D 4 e révolution industrielle ? L’impression 3D 4 e révolution industrielle ?

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Bimestriel n°132Fév.-Mars 2018

Réf. C. 152

Entreprise du mois :

CEFIVALCouple du mois :Naoëlle et Matthieud’HainautRESTAURANT L’OR Q’IDÉE

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L’impression 3D 4e révolution industrielle ?L’impression 3D 4e révolution industrielle ?

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Février-Mars 2018 — N° 152 - Contact Entreprises 3

Sommaire

Annonceurs

DOSSIERL’impression 3D, sera-t-elle la4e révolution industrielle ? ..............p.5 à 8

CC LES 3 FONTAINES - C’CLIM - CAMPUS

VEOLIA - CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU 95 -

EFFERVESCENCE - EMILIE - GRAND PRIX

MEULE BLEUE - IFA CHAUVIN - INVEST

CONSEIL - OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE -

POLET - PROCARIST - SOCIÉTÉ GÉNÉRALE -

SOMAG

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - B.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83 - Directrice dela publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Audrey Le Meur, Allison Francisco -Évelyne Bourdin - Imprimé par RPS - SARL au capital de 7622,45 euros - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B - Tirage : 8 000 exemplaires

On n’arrête pas le progrès

C’est dans l’essence même de l’homme, d’aller del’avant, d’être toujours en quête de mieux, de plus…Rarement une technologie aura suscité autantd’enthousiasme que l’impression 3D, aussi bien auprèsdu grand public que chez les industriels. Il faudra sansdoute attendre des décennies avant que lesconstructeurs automobiles ne fabriquent des véhiculesde grande série entièrement par impression 3D. Iln’empêche, une révolution est en marche. Certainsexperts affirment même qu’il n’y a pas eu d’innovationcomparable en production depuis 30 ou 40 ans. Pourl’heure discret, ce bouleversement - que la rédaction avoulu mettre en lumière à travers ces entreprises - estbel et bien marche, y compris dans le Val d’Oise.

Plus concret, plus immédiat, Contact Entreprises se fait le relais de plusieursrendez-vous importants proposés en mars. D’abord pour lesentrepreneuses, le déjeuner des femmes, organisé par le club ACE et FCE 95,se tiendra le 8 mars. L’événement est soutenu par Marie-Christine Cavecchi,présidente du Conseil départemental et Stéphanie Von Euw, vice-présidentedu conseil régional. Avoir une femme à la tête d’un département comme leVal d’Oise n’est pas anecdotique et nous ne pouvons être qu’admiratifs d’untel parcours. Elle est la première femme à accéder à ces fonctions en Ile-de-France. Une petite mention spéciale également à notre « femme du mois »(rubrique portrait), Noëlle d’Hainaut, qui a ouvert, avec son mari Matthieu,l’Or’q’idée, restaurant situé à Pontoise, qui ne désemplit pas. Une belle“success story” au féminin.

Enfin, le 20 mars, pour tous cette fois-ci, le salon Effervescence reviendrapour la 6e édition. Initié par l’ADPAVAB et suivi par les réseaux valdoisiens etles institutionnels économiques, il se tiendra à Cormeilles-en-Parisis.L’événement est de plus en plus médiatisé et plébiscité. Les entreprisesparticipantes (plus de 200 exposants, 600 visiteurs l’an dernier et desacteurs industriels bien représentés) pourront échanger et faire connaitreleur métier et leurs spécialités #madeinvaldoise, développer leur réseau decontacts professionnels et rencontrer d’autres dirigeants. Une belleoccasion de cotoyer ses homologues. Réservez bien cette date !

Bonne lecture à tous

Bien cordialementVirginie Paviot

LES 0SCARS DE L’INNOVATION......p. 13-14

SORTIR ..................................................p. 15

www.contact-entreprises.net

COUPLE DU MOISNaoëlle et Matthieu d’Hainaut, restaurant l’Or q’Idée............................p. 12

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VOUS AVEZ UNE ACTUALITÉ, UN DÉVELOPPEMENT, UNE INNOVATION…VOUS SOUHAITEZ AVOIR UNE VISIBILITÉ TERRITORIALE AUPRÈS DE VOS HOMOLOGUES,ENTREPRENEURS, ELUS

Toute l’équipe de MF PROMOTIONéditeur de Contact Entreprises vous accompagne dans la création de

votre article, de votre visuel publicitaire, de votre imageN’hésitez pas à contacter Virginie, Audrey ou Allison Nous répondrons à toutes vos questions.

Tél. : 01 34 25 97 08 - [email protected]

A N

OT

ER

ACE .......................................... p. 10 et 11

ENTREPRISE DU MOISCefival ......................................................p.9

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L’impression 3D sera-t-elle la 4e

révolution industrielle ?L’impression 3D ou fabrication additive fait beaucoup parler d’elledepuis 2010, date à partir delaquelle elle apparaît comme unetechnologie nouvelle. Ce procédéconsiste à fabriquer des objets ensuperposant des couches de matièrejusqu’à former une structure solidenie. C’est l’inverse de l’extrusion.Les applications B2C l’ont placéesous les projecteurs et la couverturepresse des dernières années a étébénéque pour la démocratisationde cette technologie. Pourtant, sielle existe bel et bien depuis les années 1970, elle a mis longtemps àse dévoiler. Actuellement, l’impres-sion 3D métal gagne du terrain dansl’industrie, car elle permet de pro-duire des pièces totalement

fonctionnelles avec des propriétésmécaniques importantes et des géométries qui seraient impossiblesà produire avec des techniques traditionnelles.

Plusieurs secteurs industriels fortssont des “early adopters 3D” commel’aéronautique, le spatial, la santé. LaNASA, par exemple, a investi massive-ment dans des techniques de pointemêlant modélisation par ordinateuret impression 3D. Un générateur degaz, qu’il faut quinze mois pourconstruire par le biais des méthodesd’assemblage traditionnelles, pour-

rait ainsi être imprimé en quinzejours, réduisant le coût de 70% ainsique le poids de l’appareil. Les robotsenvoyés dans l’espace seront bien-tôt autosuffisants car ils pourrontimprimer en 3D les pièces ayant besoin d’être remplacées. Dans le domaine médical, plusieursinitiatives ont vu le jour notammentdans la réalisation de prothèsescomme des hanches articielles.L’impression 3D vient résoudre ledé de la personnalisation dans lasanté. Et pour cause, contrairementaux méthodes de fabrication indus-trielles traditionnelles, elle permetde mettre au point des produits propres à chaque corps et chaqueorganisme en développant rapide-ment des pièces uniques.

L’automobile en commençant par laformule 1 avec des moteurs plus légers, plus performants et des modèles uniques de voiture pourchaque course.

Autre champ des possibles : en optique, alors qu’il faut aujourd’huiréaliser à la main la découpe deverres de lunettes comme l’assem-blage de la monture et des verres,l’impression 3D permet d’imprimeren une seule fois, non seulement lesverres à la bonne taille et à la bonneépaisseur, mais la lunette toute entière en une seule fois.

Question design, l’imprimante 3D débride aujourd’hui l’imagination desarchitectes les plus audacieux et quiexplorent de nouveaux horizonscréatifs. La joaillerie en fait un candi-dat parfait. Dans la restauration,cette technologie offre aussi la pro-messe de créer de nouvelles textures. Le sucre et le chocolat, parexemple, sont des ingrédients parfaits pour confectionner dessculptures imprimées en 3D. Même dans le secteur de laconstruction, le géant chinoisWinSun ne cesse d’innover en la matière. En 2015, il présentait plu-sieurs bâtiments (dont un immeublede six étages, photo ci-dessus)construits en béton à l’aide d’une gi-gantesque imprimante 3D de 6 mè-tres de haut, 10 mètres de large et40 mètres de long, en une journée !Bref, l’impression 3D n’a pas ni denous faire rêver et annonce déjà unevéritable révolution dans nos modesde production et de consommation.L’intégration de ces technologiesdans les usines marque les débutsde l’industrie 4.0. qui va les libérerd’énormes contraintes de temps etde coût et apporter un avantagecompétitif. Il est désormais possiblede produire ses propres outils sur-le-champ. Les progrès réalisés enmatière de précision et de temps permettent la production de piècesen petites et moyennes séries. Il estde plus en plus difficile de dénir leslimites de cette technologie et danscertains secteurs, le champ des possibles s’étend à l’inni.

DOSSIER

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DOSSIER

Société installée à la pépinière de Montmagny,Zed3D Lab est née il y a trois ans de l’associationet du rapprochement des connaissances de troisdocteurs, Madjid DJEMAI, Isabelle et Jean-JacquesFOUCHET. Ensemble, ils ont lancé le projetZ3DLAB. Leur société est spécialisée dans la fa-brication additive par fusion de lits de poudre demétaux (additive manufacturing). Plus simple-ment, l’équipe développe des mélanges de pou-dres et des procédés de fabrication destinés àl’impression 3D métal. Ces formules jouissent depropriétés inégalées (dureté, souplesse…), ap-portent des réponses spécifiques nouvelles et ré-

pondent à des besoins très pointus. Après deuxannées consacrées à la R&D, l’entreprise, équi-pée de matériel de pointe, détient à ce jour 4 bre-vets : l’un d’eux porte sur un matériau composite,mélange de titane et de zircone (céramique) àl’usage de la fabrication additive par fusion laser: une véritable innovation dans le monde desnano technologies puisque c’est la première foisqu’une fusion de titane avec de la céramique estréalisée dans un procédé de fabrication additive,ce qui en fait le matériau le plus dur au mondedestiné à la 3D. Une telle formulation pourra trou-ver des applications dans le domaine aéronau-tique ou le secteur thermique par exemple. Pour le secteur médical, la société a égalementdéveloppé un implant dentaire réalisé par im-pression 3D métal, avec une structure interneaérée et possédant des propriétés biologique etmécanique supérieures à un implant convention-nel réalisé par usinage. La société a reçu, dans cecadre, le prix Innov’up 2016, et des financementsde la région. Cet implant fait l’objet de deux bre-vets : l’un porte sur le design révolutionnaire etle second sur un nouveau matériau utilisé, com-posé de titane fusionné avec des nano particulesde céramique. Z3DLAB a bénéficié d’un partena-riat avec un laboratoire du CNRS, de son exper-tise régulière dans le cadre des travaux R&D etreçu le soutien de Val d’Oise Technopole pour des

mises en relation auprès des acteurs du finance-ment (Bpifrance, Région Ile de France, ScientipoleInitiative, COFACE). Ces procédés, pour l’heure fabriqués à l’échellelaboratoire, suscitent maintenant l’intérêt degrandes entreprises. “Nous sommes convaincusd’avoir quelque chose de sérieux entre les mains.Nous avançons, nous regardons les opportunitésqui se pésentent, mais comme tout nouveau pro-cédé, il faut une phase d’expérimentation et d’es-sais avant de rentrer dans le vif du sujet, celaprend du temps, précise Madjid DJEMAI, prési-dent de Z3DLab. Aujourd’hui, tout est prêt pourrentrer en phase d’industrialisation.” Pourl’heure, la jeune star-up s’est rapprochée, il y atout juste un an, d’un expert coréen dans lessemi-conducteurs, avec lequel il a signé une joint-venture baptisée Z3DFAB. Ensemble, ils ont mis àprofit leurs deux expertises pour créer le premiercentre de production de Fabrication AdditiveDigitale (Digital Additive Manufacturing) enCorée. Ce projet vise à offrir un centre unique deproduction pour la fabrication additive polymèreet métal, dans les secteurs du médical, de l’aéro-nautique, de l’automobile, ou encore le nucléaire.Equipés d’une première imprimante 3D, les lo-caux pourront accueillir à terme 27 machines ré-parties sur 10000 m2.Tel : 01 30 10 67 17 - www.z3dlab.com

Z3D Lab innove dans les poudres

Ze Fab Truck démocratisela fabrication numérique Valérie GAUTIER, après 20 ans dans des sociétésde service informatique, notamment Atos, a dé-cidé de se lancer dans un projet novateur : untruck opérationnel depuis septembre, permettantde faire découvrir la fabrication numérique et leprototypage électronique aux jeunes, aux parti-culiers et aux entreprises. Une sorte de Fab Labmobile ! L’idée est séduisante et bien pensée.Basée à Pierrelaye, la créatrice sillonne le 95 et le93 pour aller à la rencontre d’écoles, d’associa-tions, de centres de loisirs ou de centres sociaux,dans le cadre d’ateliers créatifs et éducatifs, au-tour des nouvelles technologies et de la fabrica-tion numérique. “Je leur fais découvrir les outilsprincipaux dont dispose le truck : l’impression 3Davec une machine qui permet de réaliser de pe-tites pièces de 10 cm sur 10, la découpe et la gra-vure laser, la broderie numérique mais aussi dumatériel électronique et de la robotique. Je

m’adresse parallèlement aux entreprises, enorganisant des ateliers de prototypage ou detests. Le camion peut être privatisable. Aprèsune formation sur les outils, les collabora-teurs peuvent expérimenter leur projet. A ladifférence d’un Fab lab, les entreprises sontseules au sein de cet espace qui peut accueil-lir 4 à 5 personnes en mode “expérimenta-tion”, et de 10 à 12 personnes en mode“découverte”. Le matériel peut aussi être sortidu camion et installé dans une salle afin derecevoir plus de personnes.” Valérie Gautier adéjà réalisé des démonstrations pour laChambre de Métiers à Cergy et la pépinièreAccet de Sannois, dans le cadre d’un after-work, une première approche pour les partici-pants. “En venant sur place, on amène de l’info,on sensibilise, on fait découvrir le potentiel de cesoutils. Les gens peuvent essayer, tester, faire et

comprendre comment cela fonctionne et s’ap-proprier réellement ces technologies qui ne sontpas si complexes d’utilisation”www.zefabtruck.fr - [email protected]él. : 06 52 04 80 12

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DOSSIER

Ces dernières années, Cyrille VUE, diri-geant du groupe Erpro et chef d’entreprisevisionnaire, a tout misé sur l’impression3D, un pari gagnant qui a lui permis d’af-ficher un développement exponentiel.Grâce à des investissements majeurs etaudacieux pour développer un parc ma-chines haute technologie, qui offre desperspectives de plus en plus incroyables,le groupe s’affirme comme un des leaderseuropéens dans le domaine.

ERPRO est spécialisée depuis 1997 dans la fa-brication additive de pièces polymères et la fa-brication de pièces prototype et pièces petitesséries. “En 1991, j’ai fait un stage d’ingénieur àl’aérospatial de Châtillon où il y avait l’une despremières machines SLA. J’étais tout jeune, j’aitrouvé cela assez extraordinaire. J’en ai parlé àmes parents, qui faisaient de la mécanique, enleur disant que c’était une techno’ disruptivepermettant de faire des choses impossibles au-trement, avec un marché de sous-traitance quine demandait qu’à se développer pour ce typede prestation. Cela a donné lieu en 1997 àl’achat de notre première machine de SLS*.”SPRINT, la “petite sœur”, née en 2005, est es-sentiellement spécialisée dans la fabrication ad-ditive métallique, mais aussi dans l’usinage etles pièces plastiques injectées. Les deux entitésreprésentent aujourd’hui près de 75 personnessur deux sites de production : le siège social etl’usine à Saint Leu la Forêt ; un atelier à côté deValenciennes (Le Quesnoy). “Ici à Saint-Leu,nous avons différentes familles de machines,maîtrisons de nombreuses technologies et pro-cédés : stéreolithographie (résine), frittage depoudre, fusion métallique…, précise Cyrille Vue.Depuis nos premières acquisitions il y a 20 ans,nous avons toujours essayé de garder un tempsd’avance, ce qui nous permet de figurer parmiles leaders. En 2014, nous avons été les pre-miers au monde à acheter une ProX 950(3DSystems), une machine SLA de grande di-mension avec double balayage laser. Le marché,en plein essor, nous a poussés à renforcer notreparc de machines de fusion métal, avec en 2015l’acquisition d’une SLM 500 4 Lasers pour fairede grandes pièces ou de la production de piècesplus petites et en série. Si l’outil de fabricationévolue, les matériaux aussi, toujours plus résis-tants, avec des propriétés de plus en plus inté-

ressantes.” Parmi ses réalisations mar-quantes, Erpro a réalisé en fabricationadditive métal optimisée les guidons,en aluminium, des sept coureurs la FFCqui ont participé au JO 2016 à Rio, uneréelle fierté.

Un process 100% intégré Le bureau d’études (8 personnes) réa-lise la modélisation en CAO ou le design des pièces à imprimer (parfoisau centième près) pour des clientsdans l’aéronautique, l’automobile, lemédical, la cosmétique, l’architecture,l’industrie, le design et le luxe. “Nousaidons les clients à penser la pièce dèsle départ, car la conception en 3D nepeut être la même qu’une pièce quel’on va usiner. Il faut tirer tous les avan-tages de la fabrication additive et in-clure ces paramètres dès le départ,nous utilisons aussi l’optimisation to-pologique.” C’est ensuite au tour desmachines d’entrer en action pour ma-térialiser le projet. Les pièces passenten cuisson (selon les matériaux) pourêtre durcies ou sous la souffleuse pourrévéler tous leurs détails. L’atelier ma-quettage assure les finitions et le post-traitement, avant de passer par lescabines de peinture.

Aujourd’hui, la grande série Toujours à la pointe, Cyrille VUE accélère encorele rythme et vient d’officialiser une nouvelle en-tité : Erpro 3D Factory, spécialisée dans l’im-pression 3D en grande série. Tout un étage estréservé à cette activité dernier cri, qui accueilleun nombre impressionnant de nouvelles ma-chines en enfilade, dans un espace entièrementdédié. “Nous nous attaquons maintenant à latrès grande série avec l’ambition de devenir lea-ders dans le domaine. L’impression 3D n’estplus réservée au prototype ou à la petite série.Grâce à cet outil, nous pouvons produire plu-sieurs centaines ou milliers de pièces pour desapplications et des usages très concrets. Nousvisons de nouveaux marchés avec l’objectif demultiplier par deux d’ici 5 ans notre chiffre d’af-faires (qui se monte actuellement à 10 millionsd’euros, ndlr) L’impression 3D permet de réduireles coûts de fabrication de pièces très com-plexes et d’amener toujours plus de précision,

du sur-mesure et une rapidité d’exécution iné-galée.” Afin de structurer l’ensemble des activi-tés, le dirigeant a annoncé la constitutiond’Erpro Group, qui regroupe désormais les troisentités tout en conservant sa totale indépen-dance : un nom plus fédérateur, un nouveaulogo, un site revisité et une image moderniséequi donnent le ton et la mesure des objectifsnourris par l’entreprise.

*Pour mieux comprendre, un peu de technique !On compte aujourd’hui trois technologies prin-cipales de fabrication additive : le FDM (“dépôtde filament fondu”, bobine de filament de plas-tique ou métal fondu, déposé couche par couchepour former un objet, le SLA (ou “stéréolitho-graphie” qui permet de solidifier couche parcouche un matériau liquide grâce à une sourcelumineuse) et le SLS ou “frittage laser sélectif”qui utilise un laser pour faire fusionner desgrains de poudre, couche par couche.

Tél. 01 34 14 62 67 - www.erpro.fr

Erpro Group :pionnier dans la 3D

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8 Février-Mars 2018 — N° 152 - Contact Entreprises

DOSSIER

La bBoite à Cergy, Fab lab (ateliers col-laboratifs) lancée par l’agglomérationl’an dernier, se cherche encore, alorsque beaucoup s’interrogent sur la via-bilité de ce modèle économique. Né il ya une quinzaine d’années aux Etats-Unis, le mouvement est parti de l’idéeque la mise à disposition de moyens defabrication, notamment numériques,serait un puissant stimulant à l’innova-tion technique et entrepreneuriale, tantdans les universités que dans la sociététout entière. La tendance a été renfor-cée par les progrès des imprimantes 3Det par la numérisation complète de lachaîne de travail, qui permet d’aller dela conception de pièces originales àleur fabrication effective, comme prototypes oucomme production finale. Ces ateliers, ouverts àtous, peuvent servir à la formation des étudiants,aux enseignants ou comme moyens de produc-tion partagés par des start-up qui n’auraient pules acquérir seules. La culture du maker a ren-contré un succès mondial, notamment en France,où l’on compte désormais presque autant de fablab qu’aux Etats-Unis. A Cergy, le pari était osé. L’équipe, dirigée parBastien VERNIER, tente de créer un écosystèmefavorable afin que chacun, habitants, étudiants,acteurs économiques, s’approprie ce tiers lieu, lefasse vivre et évoluer. “Nous ne sommes pas àParis. Il faut se faire connaître, attirer, faire gran-dir la communauté d’utilisateurs, créer des liensavec des structures associées. La culture initialedes fab lab est celle de l’échange et du partage

gratuit des savoirs et des logiciels. Cette notion làn’est pas toujours facile à accepter du côté desentreprises qui sont plutôt dans une optique deconfidentialité.” La bBoite met à disposition desespaces de travail, d’études, de créativité et deprojets, des machines et des outils traditionnelsnumériques (imprimantes 3D, découpe laser, bro-deuse, électro portatif, matériel design…), autantde matériels sur lesquels les utilisateurs peuventêtre formés par les équipes de La bBoite avant deles utiliser en toute autonomie. Un autre défi :être capable d’investir au niveau matériel et dese renouveler dans le temps. Dans cette optique,le fab lab cherche a aussi à s’autofinancer en fai-sant appel à des entreprises mécènes commeCap Enfants, la toute première a avoir accepté del’accompagner. www.labboite.fr

Un leadership américain Le marché de l’impression 3D reste pro-metteur, avec un taux de croissance an-nuel de +25% jusqu’en 2020, mais laFrance demeure néanmoins un peu “à latraine” et ne compte que le 7e parc mondiald'imprimantes 3D. À l’exception deDassault Systèmes dans les logiciels,l’hexagone n’abrite aucun leader mondialdans la fabrication d’imprimantes 3D toutcomme dans les services d’impression.Certains acteurs prometteurs se distin-guent néanmoins comme Prodways, FivesMichelin Additive Solutions ou encorePhenix, liale de l'américain 3DS et denombreuses start-ups innovantes s’y inté-ressent de très près. Les deux leadersmondiaux du secteur restent américains :3D Systems et Stratasys.

Copie Libre diversie ses services Située sur le Parvis de la préfecture, la so-ciété Copie Libre, spécialisée en reprogra-phie traditionnelle petit et grand format,s’est équipée, il y a un an, d’une impri-mante 3D ABS (plastique) à destination deses clients. Elle permet des impressionsallant jusqu'à 20 X 20 cm. Beaucoup d’étu-diants fréquentent le lieu pour leurs pro-jets universitaires ainsi que desentreprises pour l’impression de petitespièces mécaniques et de protos. CopieLibre ne réalise aucune conception : cha-cun doit fournir son chier (OBJ, STL, DXF)an de produire la pièce. Ouvert de 9h à 19hTél. : 01 34 25 99 40 - www.copie-libre.com

LabBoite : l’innovation à coeur ouvert

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Février-Mars 2018 — N° 152 - Contact Entreprises 9

CEFIVAL : un savoir-faire industriel centenaire

Les grands bâtiments industriels installés sur 6 hectaresde terrain (dont 1,5 couvert) abritent d’impressionnantesinstallations, qui permettent chaque année de produireprès de 800 t de barres, fabriquées sans soudure, deformes infiniment variées. “Nous travaillons à partir debillettes d’acier et de titane, chauffées puis lubrifiéesdans plusieurs fours à une température de 1 200° C. Lamatière, devenue malléable, peut être ainsi transfor-mée en passant dans la presse à filer, un peu comme dela pâte à modeler. Grâce à des moules que l’on appelledes filières, la matière première prend une forme trèsprécise et ressort en barres pleines ou creuses : c’estl’extrusion”. Les produits ainsi obtenus, sans soudure,garantissent une grande sûreté d’emploi et une absencede déformation en service. Après usinage, façonnage,traitement de surface, cintrage et soudure si nécessaire,ces produits réalisés sur-mesure pour le client, servirontnotamment d’anneaux pour les réacteurs d’avion (mo-teurs Boeing, Airbus, avions militaires) ou pour des railsde sièges passagers en titane par exemple. L’aéronau-tique, en forte croissance, est passée de 30% à 80% duchiffre d’affaires de la société en 10 ans. De l’usine sor-tent également des profilés de structure, pour des pro-jets architecturaux (gare St Lazare, gare de Lyon, Archede la Défense, ascenseurs de la Tour Eiffel…). L’énergieest un secteur d’application en développement (cen-trales thermiques et nucléaires, chaudières…).Des investissements majeursEn 1999, l’entreprise est cédée par Vallourec à l'ItalienCalvi. Le groupe Calvi (qui enregistre 340 Mn € de chif-fre d’affaires, compte 13 autres sociétés dont Siderval enItalie et Hoesch Schwerter Extruded Profiles dirigées éga-

lement par Pierre MÜNCH) injecte 10 Mn € dans la so-ciété les 5 premières années, pour répondre aux inves-tissements les plus pressants et restructurer l'entreprise.Quinze millions d'euros supplémentaires sont engagésdans un second temps pour construire un bâtiment de2100 m2, abritant de nouveaux équipements. Il s'agit es-sentiellement de quatre fours, d'une ligne de reprise d'ou-tillage et d’une “presse à filer”. Cette machine, au coeurdu procédé d'extrusion, offre de nouvelles opportunitéstechniques, une capacité de production accrue et uneaugmentation de la qualité des produits filés. Elle est lefruit d’un travail de près de 10 ans basé sur l’améliorationde la chauffe et des fours, l’optimisation des outillages etdu fonctionnement de la presse. Les différentes parties du“monstre”, commandées auprès de plusieurs sous-trai-tants, ont été entièrement assemblées par les équipesde Cefival afin de préserver ses secrets industriels.

Un DG qui voit loinEn 2002, Pierre MÜNCH rejoint le groupe. Fils d’un chefd’entreprise dans le domaine de la métallurgie, il est,comme il le dit lui-même, “tombé dedans quand il étaitpetit. Je voulais être pilote de chasse, confie-t-il, mais j’aifinalement intégré une école d’ingénieur, puis j’ai faittoute ma carrière comme cadre dirigeant dans l’industrie.”Au fil des années, il acquiert une véritable expertise in-ternationale, voyage dans 54 pays, travaille sur des plates-formes pétrolières, passe 7 années en Chine, et parleaujourd’hui 5 langues, parmi lesquelles l’allemand, l’italien

et le chinois. Conseiller du commerce extérieur de laFrance, vice-président du MEVO en charge de l’interna-tional, il s’attache à développer l’export au sein de Cefival,qui réalise désormais 25% de son chiffre d’affaires enAsie, une belle performance. “Aujourd’hui, aussi étonnantque cela puisse paraitre, nous travaillons plus pour desdonneurs d’ordre étrangers qu’avec des donneurs d’ordrefrançais. La société a un potentiel de production énormeet une vraie capacité d’innovation et nous espérons queles grands donneurs d’ordre constructeurs tricolores nousferont plus confiance dans l’avenir. Si ces politiquesd’achats se débloquaient, nous pourrions enfin passer à lavitesse supérieure, avec un potentiel de chiffre d’affairesestimé à près de 30 Mn €. Il ne manque plus que les com-mandes pour faire tourner notre outil à plein régime !”

L’année 2018 démarre néanmoins sous de bons auspices. Des projets sont à l’étude, avec la mise en place d’un système informatique permettant aux filiales d’êtreconnectées entre elles. L’équipe devrait aussise renforcer avec quelques embauches prévuespour assurer le suivi des machines. La sociétéa d’ailleurs noué un partenariat de longue dateavec un lycée basé à Nogent-sur-Oise qui propose un BTS forge. De nombreux étudiantsissus de cette formation intègrent Cefival en apprentissage ou en CDI.

La tradition du filage des métaux,coeur de métier de la sociétéCefival, installée depuis 1946 surle site de Persan, dérive d'unehistoire industrielle centenaire.Pierre Münch, son directeurgénéral, aux commandes depuis2012, est le gardien du savoir-fairede ce groupe unique, numéro 1dans la transformation des aciersspéciaux en inox, en superalliages et en titane. La sociétésous le giron de l’Italien CalviHolding, a investi il y a dix ansdans une presse à filer de 1950 t,la plus moderne au monde. Cetoutil de production extrêmementimpressionnant répondnotamment aux besoins dusecteur aéronautique. L’an dernier, l’entreprise a réaliséun chiffre d’affaires de près de 16 Mn € et emploie 82 personnes.

Activité : fabrication et distribution de profilés en aciers et titane, en carbone, alliés, inoxydables…Effectif : 82 personnes - Chiffre d’Affaires : près de 16 000 000 €Adresse : 35, rue du Docteur Touati - BP 30054 - 95340 Persan - Tél : 01 39 37 12 22 - www.cefival.fr

entreprise du mois

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Février-Mars 2018 — N° 152 - Contact Entreprises

InfosACE

01 34 25 97 08

L’assemblée générale du Club ACE s’est tenue cetteannée dans les locaux de la pépinière Neuvitec, enimmersion avec les créateurs d’entreprise. Gilles LECAM, maire de Neuville sur Oise, a accepté de parti-ciper à cette AG pour introduire la rencontre, rappe-ler son attachement au développement économiqueet numérique et son soutien aux créateurs. Il a évoqéles projets en cours sur la commune (construction debâtiments d’activité tertiaire proches de la gare) etaussi proposé de mettre à la disposition de toutes lesentreprises la salle de la mairie, avant de passer laparole à Virginie PAVIOT. La présidente a fait le pointsur les 18 animations mises en place en 2017 avantd’évoquer celles à venir, organisées directement parle club ou en lien avec d’autres partenaires :

8 mars : déjeuner des femmes chezOlivarius avec les FCE 95, participa-tion de Marie-Christine CAVECCHI, pré-sidente du conseil départemental et deStéphanie VON EUW, vice-présidente duconseil régional, dans le cadre de lajournée internationale du droit desfemmes. Cette journée est l’occasion dese retrouver “au féminin”, avec un pro-gramme d’animations zen et détendu. 17 et 18 mars : salon de la bière duwhisky (Rotary de Cergy)20 mars : salon Effervescence àCormeilles en Parisis13 avril : Comment préparer son jar-din avec Olivier Vignal à VignyMai : Action “don du sang” avec l’hô-pital de Pontoise et l’EFS (établissement françaisdu sang)

Mai ou juin : Visite découverte et échanges àl’Essec vendredi 1er juin : Rallye meules bleues (l’événementest ouvert pour la première fois aux autres moby-lettes sauf les solex)Sortie culturelle, exposition Delacroix (date à définirau printemps)7 juin : rencontre à l’Ile de Loisirs pour découvrir lessecrets de ce site naturelLe 15 juin : Trophée de karting Paul Parcillé avec leRotary de Pontoise28 juin : le club soutient le premier open de golf ca-ritatif de l’hôpital de Pontoise au golf de Cergyafin d’aider les malades hospitalisés. Cet événementsera parrainé par de nombreux sportifs dont Stevens

Barclais, champion de France et médaillé de bronzedes championnats du monde Taekwondo. Formule

parcours + diner : 120 € (dont la moitié déductiblesdes impôts). Formule initiation et diner : 50 €.Contact : 01 30 75 50 18 - www.mecenat-ch-pontoise.frLe 4 juillet : Compétition de golf avec l’ADPAVAB Juillet : kart sur glace avec l’Aren’ice7 septembre : rencontre avec la Société Généraleau Campus Saint-Christophe Septembre : visite du chantier des Trois FontainesOctobre : Conexens avec le club FACE et l’agglo-mération de Cergy-Pontoise Soirée de fin d’année : organisée pour la première foisavec le Rotary de Cergy. Le club se joindra à la soiréedansante années 80 qui se tiendra à Cormeilles-en-Vexin.

Trois mandats ont été renouvelés lorsde cette AG : Btissam Tati et Jean-YvesMariller, en tant qu’administrateurs(pour une durée de trois ans) etVirginie Paviot, présidente. Le clubcompte actuellement 97 adhérents, unchiffre stable depuis plusieurs années.Les nouveaux adhérents (23 cetteannée) ont eu l’occasion de se présen-ter en quelques mots pour évoquerleur domaine d’activité.

Christophe Poupart, adhérent du club,a conclu cette assemblée en présen-tant l’ensemble des services proposéspar Val d’Oise Technopole aux porteursde projet, avant d’inviter les adhérents

à partager un cocktail déjeunatoire proposé parClass’croute.

ça s’est passé…

Michel VALEUROLAND

Le rendez-vous de la galette s’est déroulé chezMichel ALEXEEF qui s’est porté volontaire cetteannée pour nous accueillir dans les locaux de sonentreprise, Azur Technologies à St-Ouen l’Aumône,et partager ce moment convivial pour fêter ensem-ble la nouvelle année. Adhérent de la première heure, il a profité de cetteanimation, organisée en lien avec le parc de Saint-Ouen l’Aumône (présidé par Roger BOUTONNET) et

l’association Dynamic (présidée par PatrickROLLAND), pour nous présenter sa nouvelleéquipe commerciale. Près d’une soixantaine depersonnes ont répondu présentes. Les échangesont été très fructueux entre les membres desdifférentes associations, autour du buffet cam-pagnard puis de la galette. Merci à tout l’équipede nous avoir reçus. Tél. : 01 61 02 02 02

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Azur Technologies ouvre ses portes pour la traditionnelle galette

Le jeudi 21 décembre 2017, à l’initiative de Jérôme DE CLAIRVAL et de RomainBERLAND, les adhérents se sont retrouvés autour d’un match amical, dernière ani-mation de l’année. Au programme, un tournoi double de tennis de table, avec uncocktail “sportif” offert par notre hôte, l’AS Tennis de table de Pontoise et son pré-sident, Christian ADAM. Cette équipe référence mérite d’être soutenue puisque leclub de Pontoise Cergy a été à plusieurs reprises champion d’Europe et comptedans ses rangs des joueurs de niveau international. Ce soir là, une trentaine d’adhé-rents s’est disputée le podium pendant plus d’une heure. L’équipe composée deJulien MOHIER et Guillaume MANCERON est arrivée en troisième position. AstridTANEL et Romain BERLAND se sont très bien défendus et remportent la deuxièmeplace, derrière Michel CHAUBET et Sébastien PINCEBOURDE, qui rafflent la pre-mière place. Bravo à eux ! www.aspctt.com

Tennis de table : les adhérents sortent le grand jeu

Assemblée générale : les adhérents fidèles àcette rencontre Assemblée générale : les adhérents fidèles à cette rencontre

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Nouveaux Adhérents

Notre nouvel adhérent affiche une très belle expertise profession-nelle et a mené toute sa carrière en qualité de directeur des res-sources humaines et directeur juridique du groupe Scania en France(1900 salariés) pendant plus de 30 ans. Titulaire d'un DESS et d'unMaster 2 en droit social, il a décidé en septembre 2017 de poursui-vre son activité juridique en qualité de consultant en créant son ca-binet MDS Consultants, spécialisé en conseil et formation en droitsocial auprès des managers. En parallèle de son activité profession-nelle, Bernard PROUX a siégé 11 ans au sein d'un Conseil dePrud'hommes en qualité de président et enseigné le droit social pen-dant 5 ans en Master 2. Il est également juriste en droit social dansun cabinet d’avocats. Infatigable et toujours prêt à initier de nou-veaux projets, Bernard PROUX est un adepte de la course à pied,compte 12 marathons à son actif dont un réalisé en 3h02 ! et a couru

25 fois les 20 km de Paris. Tél. : 06 07 62 94 30 - [email protected]

Bernard PROUX, MDS CONSULTANTS

Diplômé en technique réseau télécommunication et d’un BTS des-sin / architecture, Frédéric MACHETEAU (49 ans) a commencé sacarrière en tant que technicien réseaux. Après 10 ans d’expérience,il s’implante à Cergy et ouvre en 1996 sa propre société. Spécialiséedans l'architecture intérieure et l'agencement de bureaux pour lesentreprises, ERTEC est une agence multiservices qui a su se diffé-rencier par sa maîtrise des techniques de pose les plus perfor-mantes dans les domaines de l'isolation thermique, l'isolationphonique et la protection incendie. Aujourd’hui implanté à St OuenL’aumône, Frederic MACHETEAU est également gérant de la sociétéSci Sabrah, spécialisée dans la location de terrains et de biens im-mobiliers. Passionné de moto, de guitare et de football, Frédéric

MACHETEAU rejoint les membres du club pour partager son expérience et s’im-pliquer sur son territoire. Tel : 01 30 31 22 56 - [email protected] - www.ertec.fr

Frédéric MACHETEAU - ERTEC

Un Bac pro ventes et un BTSnégociation relations clientsen poche, Alexandre THOMAS,après une alternance au seindu groupe Partnaire, intègre lasociété comme délégué com-mercial. Il y fait sa place etmonte petit à petit dans la hié-rarchie. Son sérieux et son in-vestissement le conduisent àprendre quelques temps plustard la direction de l’agence deSt-Ouen l’Aumône qui compteactuellement 3 personnes. Legroupe Partnaire, historique-

ment premier groupe français de travail temporaire,créé il y a plus de 60 ans, rayonne sur le territoire àtravers un réseau d’une centaine d’agences en France,en proposant une offre globale de solutions de ges-tion des ressources humaines (recrutement en CDDet CDI, Intérim, CDI intérimaire, conseil en gestion desressources humaines, formation). La société intervientdans tous les domaines, aussi bien tertiaire qu’indus-triel, et mise sur les relations de proximité pour éten-dre son réseau et se développer. Alexandre THOMAS,26 ans, papa d’une petite fille, est amateur de sport,notamment de football, mais aussi de musique et pra-tique la batterie. Tél. : 01 34 02 15 [email protected] - www.partnaire.fr

Alexandre THOMAS, PARTNAIRE

Michel VALENCIA représenteEuroland (7 personnes), instal-lée à Herblay. Après un BTSCommerce, il démarre commeattaché commercial dans lesassurances avant de bifurquerdans les solutions d’impressionet d’intégrer la société, où il sevoit confier, au fil du temps, deplus larges responsabilités.Aujourd’hui, il occupe un poste“couteau-suisse”, en charge ducommercial, de l’administra-tion et des ventes. L’entrepriseintervient dans la bureautique,

la location, la vente, la maintenance de matériel bu-reautique et développe des solutions de gestion et dé-matérialisation des documents. Déjà présent dansplusieurs réseaux comme BNI, la CPME 95, mécène dela Fondation Royaumont, il a été “coopté” par BenELARBI administrateur du club. A 52 ans, père de troisenfants, Michel VALENCIA profite de son temps librepour lire et faire du sport (velo, fitness, ski…). Tél. : 01 34 44 24 54 - [email protected] - http://www.euroland.fr

Michel VALENCIA,EUROLAND

Après 10 années passées en agence de communication sur Paris, AlexandraPICHONAZ (42 ans) décide d’ouvrir en 2007 sa propre société, AZCOM CREATION. Basée à Magny-en-Vexin, AZCOM Création est une agence de com-munication globale qui propose des campagnes print et web. Elle valorisel‘image de ses clients par le biais des objets publicitaires ou du textile promo-tionnel. Avec son expérience et sa maitrise en AES (administration économiqueet sociale), elle a su s’entourer de prestataires de qualité et trouver en Joëlle

Vigier, collaboratrice depuis 1 an, un binôme créatif. En plus de son activité, Alexandra Pichonaz estégalement, vice-présidente du réseau EVO360 et du BNI Hermes 95. Joviale et souriante, elle ap-précie le cinéma, le théâtre, les repas entre amis et rejoint le club pour étendre son champ d’action.Pour en savoir plus, AZCOM Création sera exposant au Salon Effervescence le 20 mars prochain. Tel : 01 75 81 09 99 /06 10 49 49 45 - [email protected]

Alexandra PICHONAZ - AZCOM CREATION

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Parlez-nous de vos parcours, d’où venez-vous ?Naoëlle : je suis originaire de l’Oise, où j’ai fait mesétudes : CFA, 3e d’insertion… au départ, je voulais de-venir décoratrice d’intérieur avant de me tourner vers lagastronomie. Je suis passée par deux petites maisonstraditionnelles puis j’ai rejoint le Dolce à Chantilly pen-dant 3 ans où j’ai rencontré Matthieu. J’ai eu la chancede travailler auprès d’Alain MONTIGNY, qui m’a apprisrigueur et discipline avant de rejoindre la capitale où j’aidécroché une place dans les cuisines du restaurant 3***le Bristol, avec Eric FRECHON. J’ai beaucoup donné pourgravir les échelons, jusqu’à occuper le poste de second.L’investissement a été très intense, mais ces annéesd’expérience se sont révélées extrêmement formatrices.Matthieu : j’ai évolué dans l’hôtellerie pendant 15 ansaprès avoir obtenu un BEP puis un BAC mention com-plémentaire sommellerie, mené en alternance au res-taurant le Lafitte (Maison Lafitte**), où la formation aété très intense et rigoureuse. Puis, j’ai rejoint le club dedirection de Bouygues pour m’occuper des salons privéset obtenu une mention complémentaire sommelier auPrince de Galles. Une fois mes études terminées, je suisparti un an et demi à Londres où j’ai exercé comme chefsommelier avant d’intégrer la Tour d’Argent. J’y suisresté trois ans, une expérience incroyable, un autremonde où l’on sert des bouteilles millésimées, et grâceà laquelle je me suis fait de précieux contacts. Chaquelundi, nous allions rencontrer les vignerons enBourgogne, en Champagne, dans le Languedoc. J’ai finisommelier mais n’ayant plus d’évolution possible, j’aiaccepté la proposition du Dolce à Chantilly. J’avais enviede composer une carte des vins qui me ressemble et j’aipu mener un travail de référencement très pointu avecl’objectif d’aller chercher une étoile. Il y a quelques an-nées, j’ai monté parallèlement une structure pour deve-nir négociant en vins auprès d’une clientèle de cavistes,restos étoilés et bons bistrots parisiens.

L’expérience Top Chef a marqué un véritable tournantdans votre carrière Naoëlle : J’ai travaillé dans l’ombre d’un chef pendant 10

ans et grâce à Top Chef, j’ai dû apprendre à me dé-brouiller seule pendant un mois et demi d’épreuves, àraison de deux à trois par jour ! Cette expérience m’apermis de me prouver que j’étais capable, déterminée,volontaire, qu’il ne fallait pas se mettre de barrières. Àla suite de cette aventure, les opportunités se sont mul-tipliées : je suis partie à Tahiti pour participer à unconcours en tant que jury, puis j’ai intégré la direction durestaurant de Ventes Privées en juillet 2014, dédié auxreprésentants de marques en collaboration avec le site.Mon projet personnel était déjà bien présent, maisj’avais besoin de prendre du recul avant de franchir lecap, de me retrouver “culinairement” pour savoir oùj’avais vraiment envie d’aller. Je ne voulais surtout pasfaire un copier-coller de la cuisine d’Eric FRECHON, aveclequel j’ai si étroitement collaboré pendant 10 ans etdont j’étais très imprégnée.

Après plusieurs années de réflexion, 2017 a finalement été celle de la concrétisation Matthieu : Avant de nous intéresser au Val d’Oise, nousavons beaucoup cherché, fouiné, visité des établisse-ments parisiens, mais n’avons eu aucun véritable coupde coeur. Puis, nous avons commencé à regarder autourde nous. Cet endroit est le seul qui nous a vraiment parlé,discret, à notre image, avec assez d’espace pour réaliserce que nous avions en tête, un jardin, une terrasse, uncadre idéal pour les enfants, dans cette ville chargéed’histoire. La déco et la cuisine que l’on propose nouscorrespondent. Nous avons bénéficié du soutiend’Initiactives 95 et d’un prêt à taux Zéro. L’accueil a ététrès bon depuis l’ouverture il y a 7 mois. Nous amenonsune offre qui faisait jusqu’ici défaut. La clientèle est pré-sente depuis le départ et nous avons déjà nos fidèles.

Quelles surprises nous attendent dans l’assiette ?Naoëlle : J’aime particulièrement travailler le poisson,tout en finesse et en légèreté, avec gourmandise et frai-cheur. Ma cuisine est évolutive. Les voyages m’inspirent :le mélange des cultures, des saveurs, les spécialités lo-cales. Je suis fascinée par cela, j’aime pouvoir en tirer

quelque chose et le refaire à ma manière. Aujourd’hui,j’ai envie de surprendre, d’apporter un plus visuellement,de la cuisson, une rigueur et une régularité dans la pré-paration, et bien sûr du goût et une identité propre. Nousdisposons de 40 couverts, avec une carte réduite à qua-tre entrées, quatre plats et quatre desserts, un menu af-faires le midi à 35 euros, et un format dégustation à 69euros.

Qui fait quoi ?Naoëlle : Chacun a ses missions. Nous sommes trèscomplémentaires pour trouver les bons accords mets etvins. Actuellement nous sommes 7 personnes, trois encuisine et quatre en salle avec Matthieu. Il nous importeaussi de concilier vie familiale et professionnelle, avecdes horaires nous permettant de rester proches de nosdeux garçons de 7 et 8 ans. Cet équilibre est essentiel.

Un cadre épuré, moderne, un restaurant plein de charme,joliment baptisé du nom de la fleur préférée de Naoëlle.Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cet endroitune table incontournable dans le Val d’Oise, de l’assietteà l’accueil, avec des produits nobles et un service impec-cable. La jeune femme, qui a réalisé son rêve et fière-ment acquis son indépendance professionnelle, estdésormais aux commandes. A quelques semaines de lajournée internationale du droit des femmes, elle incarneun bel exemple de réussite, preuve que le travail et ladétermination peuvent vous emmener très haut… pro-bablement jusqu’aux étoiles !

Petit brin de femme discret, Naoëlle a su démontrer sa force de caractèredurant la saison 3 de l’émission Top Chef, qu’elle remporte en 2013. Cettevictoire, qui la fait connaître du grand public, n’est pas le fruit du hasard :la candidate a fait ses armes dans de grandes maisons comme le Bristol.Une notoriété naissante qui marque pour elle un nouveau départ. Aprèsplusieurs années de réflexion, la jeune femme concrétise enfin son propreprojet : ouvrir un restaurant. C’est à Pontoise, en association avec sonmari, Matthieu, sommelier de métier, qu’elle a choisi de poser ses valisespour laisser libre cours à sa créativité.

couple du mois

Christophe L’Hermitte,Naoëlle & Matthieu d’Hainautrestaurant L’or Q’idée

Activité : restaurant gastronomique - Effectif : 8 personnes 14, Rue Marcel Rousier à PontoiseTél. : 01 34 35 47 10 - www.lorqidee.frFermeture annuelle : du 19 février au 3 mars –1er au 20 août

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ENTREPRISES

Oscars de l’innovation : créateurs récompensés

A l’occasion des Oscars de l’inno-vation, Val d’Oise Technopole achoisi de mettre en lumière,comme à Hollywood, ses entre-preneurs les plus innovants, lejeudi 25 janvier dernier àl’Olivarius (Cergy). Le jury, pré-sidé par Philippe Sueur, vice-pré-sident du Conseil départementalet président de Val d'OiseTechnopole, comptait des profes-sionnels d’horizons divers. Lesprésentations ont été scénariséesavec humour pour faire découvrirau public les plus belles pépitesvaldoisiennes. Zoom sur quelquesprojets parmi la multitude de ta-lents présentés.

Monremplacement.comfacilite la viedes médecins On connait la problématique que peuvent rencontrer cer-tains médecins pour se faire remplacer au moment deleurs congés, notamment dans certaines zones rurales.On sait aussi que lorsqu’on est un jeune médecin, effectuer des remplacements peut être un bon tremplinavant d’ouvrir son propre cabinet. Gael BANKOLÉ a eul’idée de lancer Monremplacement.com (Sannois) pourapporter des solutions concrètes : il s’agit d’une plate-forme de mise en relation directe 100% gratuite, desti-née aux médecins. Renforcée par une applicationmobile, elle a pour objectif de faciliter les échanges etles remplacements entre professionnels de la santé enpermettant aux utilisateurs de poster une annonce dé-taillée (photos, besoins, patientèle, cadre de travail…)et d’ajouter les profils des collaborateurs qui corres-pondent à leur cercle professionnel afin de créer un vé-ritable réseau. Ce modèle a été dupliqué à destination

des établissements de santé afin qu’ils puissent accé-der à un réseau qualifié de soignants et gérer leur plan-ning. L’équipe vient de se renforcer en embauchant deuxpersonnes (un community manager et un graphiste) pourdévelopper la partie marketing, créer du contenu, gérerles campagnes de communication et travailler l’imagede marque. L’équipe commerciale devrait égalements’étoffer avec de nouvelles arrivées, prévues cet été.

Une levée de fonds est envisagée en 2018 pour financerla croissance de l’entreprise. Les associés tablent surun montant global de 500 Ke en ayant recours parallè-lement à d’autres leviers de financement, notammentle prêt amorçage BPI et des subventions telles queInnov’up. www.monremplacement.com

Green LeafCompany :du chanvrepour les sportifs Exit le shaker de protéines rose chimique pour les spor-tifs. Green leaf Company propose des produits verts na-turels composés de… chanvre et made in France, plussains et performants qui arrivent sur le marché. L’équipeambitionne de faire découvrir cette plante et ses pro-priétés formidables. Deux éléments clés de la plantecomposent les produits : les graines de chanvre, consi-dérées comme de « super aliments » qui complètentl’alimentation des sportifs grâce à leurs qualités nutri-tionnelles. La société les propose sous forme de barresénergétiques, de poudre protéinées ou encore degraines décortiquées. Ensuite, la fleur de chanvre, quioffre une récupération optimale, commercialisées sousforme de tisane, de gélules ou de baumes. Le concept va

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14 Février-Mars 2018 — N° 152 - Contact Entreprises

ENTREPRISES

à l’encontre des stéréotypes ordinairement véhiculés àtort autour de cette plante qui peut aider à être plus dynamique, à repousser les limites et à accroitre les per-formances sportives. Cette idée insolite rassemble au-tour d’elle des personnalités atypiques : Aurélien, serialentrepreneur, qui se focalise sur ce projet dont il est lechef d’orchestre ; Bruno (dirigeant d’Andrésy Confitures,qui compte 50 salariés), Sébastien, sportif aguerri, re-cordman du monde de cross-fit; Julien le geek, journa-liste pour Goodplanet info (le blog de Yann ArthusBertrand) et Nicolas, ingénieur agronome. L’équipeconcocte sa recette à l’ACCET de Sannois. http://greenleafcompany.fr

Zenaide, uneappli au service desmalades Voilà un beau projet d’utilité publique. En France, lesmaladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson,sclérose en plaque..) touchent un nombre croissant depersonnes et notamment les plus âgées. En plus de lasouffrance des patients, ces maladies affectent de ma-nière collatérale, soignants et proches, souvent dému-nis. Responsable de communication, Olivier DEZ, unautodidacte captivé par les nouvelles technologies, aappris en 2015 qu'il était lui même atteint d'une mala-die neurodégénérative. C'est donc sa propre expériencede vie et sa parfaite connaissance des besoins de la per-sonne touchée par la maladie, qui l'ont conduit à se lan-cer dans le développement d'une application spécifiquepour permettre aux malades “de mieux vivre aujourd’huiet de bien vieillir demain avec une pathologie neurodé-générative…. ” A travers la société qu’il a créée, DCOMedia+, il développe Zénaïde, appli utilisable sur smart-phone, tablette tactile et montre connectée. Il s'agitavant tout d'une assistante personnelle digitale desti-née à accompagner les personnes. L’objectif est de ré-duire la solitude du malade et de ses aidants face auxhandicaps. Dans les situations d’urgence (crise, paraly-sie, etc.), elle permettra de contacter facilement les ser-vices concernés. Les informations liées au patientseront disponibles et au quotidien, il sera possible degérer les rendez-vous médicaux ainsi que les prises detraitements. Pour que les personnes se sentent moinsseules, des services externes tels qu’un forum, une lignedédiée et une webradio seront proposés.www.zenaide.fr

Cocott’ariumles poules citadines Aurélie DEROO, alias Monique la Cocotte, est une jeuneentrepreneuse engagée, qui travaille depuis plusieursmois sur un projet original et dans l’air du temps dansle domaine de l’économie sociale et solidaire : leCocott’arium. Ce poulailler XXL semblable à une grandevolière pouvant héberger jusqu’à 10 poules, s’appuiesur une organisation pensée dans les moindres détails :les habitants apportent leurs déchets alimentaires qu’ilsdéposent dans un collecteur pour nourrir les occupantes.Du personnel dédié assure l’entretien et la collecte desoeufs, que les habitants peuvent ensuite réserver etacheter. Ce poulailler géant destiné à être installé enville incarne des valeurs fortes : écologiques (recyclage),pédagogiques (en association avec les écoles), soli-daires (création d’emplois d’insertion) et esprit coopé-ratif. En amenant un peu de campagne en ville, leCocott’arium se veut vecteur de lien social avec un pro-jet urbain qui répond aux besoins des consommateurs,désireux d’acheter local et de manger sain. Le premierCocott’arium test grandeur nature, vient d’être installéà Neuville-sur-Oise, grâce au soutien de Gilles LE CAM,maire de la commune, désireux d’accompagner les créa-teurs de la pépinière Neuvitec) dans leur développementet de leur offrir un terrain d’expérimentation. Les habi-

tants vont pouvoir s’approprier ce drôle de poulailler(toutes les poules ont été baptisées : Colette, Simone,Cracotte…) et découvrir le plaisir de venir chercher desoeufs frais, dont ils connaissent la provenance. Longuevie à Monique la Cocotte ! www.cocottarium.fr

Expanders :une plate-forme dédiéeau partaged’expertises La plateforme digitale Expanders (Neuvitec) réinventele partage d’expertises entre dirigeants. Forte de plusde 10 ans d’expérience en cabinet conseil, HelaATMANI a identifié des besoins rencontrés par leschefs d’entreprise et travaillé sur une solution nova-trice qui apporte des réponses alternatives à celles pro-posées par les cabinets classiques. Expanderss’adresse à des dirigeants présentant des probléma-tiques diverses : entreprises en difficulté, développe-ment de produits et services, acquisitions,développement à l’international, transmissions… Lavaleur ajoutée de la solution Expanders s’appuie sur unprincipe fort : les intervenants sont eux-mêmes deschefs d’entreprise, des entrepreneurs, des expertsayant été confrontés à la même problématique qu’euxet donc parfaitement armés pour accompagner ces di-rigeants en quête de réponses et de conseils. L’humain,l’écoute, la neutralité, l’objectivité et la bienveillancesont au centre des interventions des experts, qui aidentdans un premier temps le client à formuler sa demandeet son besoin de manière précise, et le suivent tout aulong de son parcours, en s’affichant comme un tiers deconfiance. L’objectif est de digitaliser la plateformegrâce à un algorythme qui permettra le matching ex-pert/dirigeant de manière automatisée. Autre avantage: la gestion de la partie administrative est entièrementcentralisée et Expanders s’inscrit dans un projet socié-tal en mettant en place un fonds d’action pour accom-pagner des associations dans divers domaines(création d’emploi, diversité, insertion…). Ce projet esten plein dans la tendance et dans la mouvance desplates-formes web actuelles, qui visent à simplifier lavie des chefs d’entreprises et la mise en relation.www.expanders.fr

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